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Informatique et Télécommunications
DEDICACE
Les hommes sont sages, intelligents et inventifs mais Dieu est créateur, il est au-dessus
de tous ; Dieu est grand.
A tous ceux qui comptent pour moi et ceux pour lesquels je compte,
Je dédie ce travail.
REMERCIEMENT
Beaucoup de personnes ont contribué à l'aboutissement de ce travail. C'est pourquoi je
tiens à remercier tout particulièrement Monsieur Olivier MOUNDALA, mon directeur
de mémoire pour sa disponibilité à son assistance et Monsieur Ardjouma DIABATE
pour son précieux apport.
`' Si le seigneur ne bâtit la maison, ceux qui la bâtisse travaillent en vain. `'
Merci Seigneur pour tout.
AVANT PROPOS
L'Ecole Africaine de Développement (EAD), est un établissement de formation
professionnelle. Il forme des professionnels dans entre autre domaine, réseau et
télécommunication, pour des niveaux d'études différents. Ces formations sont
sanctionnées par des diplômes, à savoir : BTS, Licence Professionnelle, Master et
diplôme d'ingénieur.
Pour ce faire, l'accès à Internet à haut débit en utilisant la technologie WiMAX a été
l'objet de la recherche dont je présente les résultats dans ce mémoire.
SOMMAIRE
10
Introduction .............................................................................................
13
I - Première partie : la technologie internet .....................................................
14
Chapitre 1 : le réseau internet ................................................................................
14
1.1 - Présentation du réseau Internet ............................................................
14
1.1.1 - Historique d'Internet ..................................................................
15
1.1.2 - L'objectif d'Internet ....................................................................
15
1.1.3 - Fonctionnement d'Internet .........................................................
15
1.1.3.1 - Les protocoles .........................................................................
17
1.1.3.2 - Les adresses ...........................................................................
19
1.1.3.4 - Systèmes de nommage des ordinateurs ......................................
19
a) - Résolution de nom de domaine ..................................................
20
b) - Les serveurs de nom ................................................................ 20
7.2.2 - La bande de 2,4 Ghz ISM (Industrial Scientific and Medical) ............. 71
III - Troisième partie : Conclusion ................................................................ 72
Conclusion ................................................................................................ 74
INTRODUCTION
Introduction
A l'origine un réseau mondial de consultation de données, Internet est aujourd'hui un
réseau de télécommunication, permettant la transmission des données et la téléphonie. Il
offre de multiples applications multimédia aux utilisateurs, tels que le téléchargement
des vidéos et de la musique, l'envoi et la réception du courrier électronique, l'écoute
d'une station radio...
Bien qu'Internet offre des multiples services, pour en bénéficier il faut pouvoir y
accéder.
Le modem 56K sur le RTC ainsi que les réseaux mobiles offrent l'accès à Internet mais
à
des débits très limités, le satellite qui offre des hauts débits est très onéreux.
La convergence haut débit et nomadisme, ont conduit à l'exploitation des réseaux radio
mobiles, pour offrir aux utilisateurs un réseau d'accès mobile et à haut débit.
L'UMTS, développé dans ce contexte, ne peut atteindre sur l'interface radio qu'un débit
maximal de 2 Mbps.
Basé sur le standard IEEE 802.16, le WiMAX est une technologie de transmission haut
débit par ondes radio.
Pour ce faire, notre étude portera d'abord sur la présentation de la technologie Internet et
ses applications, ensuite sur les différentes technologies permettant l'accès à Internet et
leurs limites, enfin sur le WIMAX et son apport pour l'accès haut débit à Internet.
PREMIERE PARTIE : LA
TECHNOLOGIE INTERNET
Chapitre 1 : Le réseau Internet
1.1. - Présentation du réseau Internet
1.1.1. - Historique d'Internet
En 1962 alors que le communisme battait son plein, l'US air force demande à un groupe
de chercheurs de créer un mode de communication militaire capable de résister à une
attaque nucléaire. Le concept reposait sur un système décentralisé permettant aux
réseaux de fonctionner malgré la destruction d'un ou de plusieurs machines.
PAUL BARON, en 1964, mit au point un réseau hybride d'architecture étoilée et maillée
dans lequel les données se déplaceraient de façon dynamique en cherchant le chemin le
moins encombré et en patientant si toutes les routes étaient occupées.
Arrivé à ARPA en 1972, BOB KAHL commence à travailler sur les bases d'un nouveau
protocole déjà baptisé TCP permettant d'acheminer les données sur un réseau en les
fragmentant en petits paquets.
Le système de nommage DNS utilisé de nos jours fut mis en oeuvre en 1984 afin de
pallier au manque de souplesse du nommage par table de nommage demandant la mise à
jour manuel du journal des correspondances entre le nom de la machine et son adresse
IP.
L'objectif d'Internet est de relier entre eux tous les ordinateurs du monde à l'image du
téléphone qui permet de converser avec toute personne dont on connaît le numéro.
Internet est un système mondial d'échange de documents électroniques : textes, images,
sons et séquences audiovisuelles.
Un protocole est une méthode standard qui permet la communication entre deux
machines, c'est-à-dire un ensemble des règles et de procédures à respecter pour émettre
et recevoir des données sur un réseau.
Il existe plusieurs types de protocoles. Chaque protocole a des fonctions propres et,
ensemble, ils fournissent un éventail de moyens permettant de répondre à la multiplicité
et à la diversité des besoins sur Internet.
- TCP : il s'agit d'un protocole opérant un contrôle de transmission des données pendant
une communication établie entre deux machines. Dans un tel schéma, la machine
réceptrice envoie des accusés de réception lors de la communication, ainsi la machine
émettrice est garante de la validité des données qu'elle envoi. Les données sont envoyées
sous forme de flot. TCP est un protocole orienté connexion.
- UDP : il s'agit d'un mode de communication dans lequel la machine émettrice envoie
des données sans prévenir, la machine réceptrice reçoit les données sans envoyer
d'accusé de réception à la machine émettrice. Les données sont ainsi envoyées sous
forme des blocs (datagrammes). UDP est un protocole non orienté connexion.
- FTP (File Transfer Protocol) : protocole utilisé pour le transfert de fichiers sur
Internet.
- POP3 (Post Office Protocol version 3) : mode d'échange du courrier électronique en
réception.
Sur Internet, les ordinateurs communiquent entre eux grâce au protocole IP (Internet
Protocol), qui utilise des adresses numériques, appelées adresses IP.
La frontière entre ces deux champs est également variable. Elle peut prendre trois
positions entraînant trois types de réseaux :
L'adresse IP est composée de 32 bits soit 4 octets qui sont traduits généralement en 4
chiffres décimaux. Les bits de poids forts déterminent la classe et donc la frontière entre
Net ID et Host ID.
La classe A induit un champ Net ID sur 7 bits, les 24 bits restants sont affectés au Host
ID.
· La classe E réservée
La classe A, qui dispose de 7 bits pour le Net ID, permet de créer un faible nombre de
réseaux: 126. Evidemment, 7 bits autorisent 128 combinaisons mais nous verrons que
certaines valeurs sont réservées. Les 24 bits de Host ID permettent de connecter un
nombre important de stations par réseau: jusqu'à 16. 777. 214 stations. Ainsi, le Net ID
des réseaux de classe A peut prendre les valeurs de 1.0.0.0 à 126.0.0.0
La classe B, avec ses 14 bits de Net ID autorise la création de 16.384 réseaux et les 16
bit de Host ID: un maximum de 65.534 stations par réseau. Ainsi, le Net ID des réseaux
de classe B peut prendre les valeurs de 128.0.0.0 à 191.255.0.0
Une adresse publique est une adresse officielle affectée par l'organisme IANA qui est
chargé de l'attribution des adresses IP d'Internet. Ce type d'adresse est unique au monde.
IANA a réservé certaines plages d'adresses pour les réseaux privés d'entreprises. Ces
adresses ne peuvent pas circuler sur Internet. Plusieurs réseaux privés d'entreprises
peuvent utiliser le même Net ID. Il n'y a pas de risque d'ambiguïté tant que les réseaux
ne sont pas interconnectés.
D'autres adresses peuvent aussi être considérées comme adresses privées lorsque ces
adresses, bien que situées dans les plages d'adresses publiques, n'ont pas été attribuées
par IANA et sont utilisées dans des réseaux privés.
- Adresses particulières
Lorsqu'on met à 0 les bits réservés aux machines (Host ID) sur une adresse IP, on
obtient ce que l'on appelle l'adresse réseau. Par exemple, 194.28.12.0 est une adresse
réseau et on ne peut donc pas l'attribuer à un des ordinateurs du réseau.
Lorsqu'on met à 1 le premier bit du Host ID de l'adresse réseau, on obtient une adresse
d'hôte, c'est-à-dire, une adresse qu'on peut attribuer à une machine du réseau. Par
exemple 194.28.12.1 représente une machine se trouvant sur le réseau.
Lorsque tous les bits de la partie Host-ID sont à 1, on obtient ce l'on appelle l'adresse de
diffusion, c'est à dire une adresse qui permettra d'envoyer un message à toutes les
machines se trouvant dans le réseau spécifié par le Net ID.
Lorsque tous les bits de la partie Net-ID sont à 1, on obtient ce que l'on appelle l'adresse
de diffusion limitée.
L'adresse 127.0.0.1 est appelée adresse de boucle locale (en anglais loupback), elle
désigne la machine locale.
Chaque ordinateur connut sur Internet possède au moins une adresse IP. Cependant il est
possible d'associer des noms en langage courant aux adresses IP grâce à un système de
résolution de nom de domaine appelé DNS (Domaine Name Système). On appelle
résolution de nom de domaine (ou résolution d'adresse) la corrélation entre les adresses
IP et les noms de domaines associés.
Avec l'explosion de la taille des réseaux et leur interconnexion, il a fallu mettre en place
un système de gestion de nom hiérarchisé facilement administrable. Le DNS a été mis
au point à cet effet en 1983 par Paul Mocka Pétris.
Il s'appuie sur une structure arborescente dans laquelle sont définis les domaines des
niveaux supérieurs appelés TLD (Top Level Domaine) rattaché à une racine représentée
par un point.
Chaque noeud possède une étiquette d'une longueur de 63 caractères. L'ensemble des
noms de domaine constitue ainsi un arbre inversé où chaque noeud est séparé du suivant
par un point. L'extrémité d'une branche est appelé hôte et correspond à une machine ou
une entité du réseau.
Le nom absolu correspond à l'ensemble des étiquettes des noeuds d'une arborescence
séparé par des points.
Les domaines dits génériques notés GTLD (Generic TLD) de niveau supérieur
proposant une classification selon le secteur d'activité.
· GTLD Historiques
pays
Code
Cg Congo
Fr France
Tableau1 : exemple de CCTLD
La combinaison d'une adresse IP et d'un port est une adresse unique au monde appelée
socket. Il existe des milliers de ports :
- Les ports 0 à 1023 sont des ports reconnus ou réservés au processus serveur ou au
programme exécuté par l'utilisateur.
- Les ports 49152 à 65531 sont des ports dynamiques et/ou privés.
Services et application
Ports
21 FTP
23 telnet
25 SMTP
53 DNS
63 Whois
70 Gopher
79 Finger
80 http
Un serveur possède des numéros de ports fixes aux quels l'administrateur réseau associe
des services. Les numéros de ports d'un serveur sont généralement compris entre 0 et
1023.
1.1.3.5. - L'URL
· Le nom du protocole
· Le nom du serveur
· Le numéro de port
1.2.1. - Le mail
1.2.2. - Le FTP
1.2.3. - Le forum
A l'inverse du mail, les forums de discussions sont des lieux et des moyens d'échange
entre plusieurs personnes.
La métaphore la plus précise est celle de Kiosque à journaux à la seule différence que
tous les utilisateurs d'Internet sont des journalistes potentiels. Tous sont capables de
rédiger un article qui pourra être diffusé dans le groupe discussion de son choix.
Ces services permettent à un internaute de se connecter sur une machine distante comme
s'il se trouvait face à elle. Cela offre la possibilité de travailler à distance.
Telnet commence à être abandonné au profit du SSH pour des raisons de sécurité : avec
Telnet, toutes les informations transitent en claire sur le réseau y compris les mots de
passe. Ce qui permet à un pirate simplement à l'écouté du réseau, d'intercepter toutes les
données sensibles qui y transiteraient. Par contre, avec le SSH toutes les données
envoyées sont cryptées et donc illisibles par toute autre personne que les destinataires.
1.2.5. - Le Web
Système d' information multimédia utilisé sur Internet. Il est basé sur la technologie de l'
hypertexte. Il permet d `accéder aux pages web, aux serveurs, et aux bases de données à
l'aide d'un navigateur.
- La voix sur IP
L'accès à Internet ce fait par l'intermédiaire d'un fournisseur d'accès via divers moyens
de télécommunication (filaire ou sans fil).
La connexion à Internet nécessite un accès IP. Pour cela, l'utilisateur doit se prémunir
des éléments suivants :
- Assistant personnel
- Ordinateur
- Téléphone mobile
· Un canal de communication :
- Fibre optique
- liaison satellitaire
· Un fournisseur d'accès à Internet (FAI en anglais ISP pour Internet service provider)
· Les logiciels suivant :
Le RTC, via un modem (V90 par exemple) que l'on branche à la ligne téléphonique,
permet de se connecter à Internet avec un débit de 56kbps. Cette solution apportait de
nombreux avantages mais aussi quelques inconvénients.
L'utilisation des modems sur le RTC pour accéder à Internet offre les avantages
suivants :
- Les lignes téléphoniques sont déjà installés ce qui ne nécessite aucun travail particulier
donc aucun frais supplémentaire pour l'utilisateur.
- Le coût des communications peut devenir très élevé si le temps de connexion est
important.
Le RNIS est une liaison autorisant une meilleure qualité de service et des vitesses
pouvant atteindre 2Mbps.
On peut voir l'architecture du RNIS comme une évolution entièrement numérique des
réseaux téléphoniques existants, conçu pour associer la voix, les données, la vidéo et
toute autre application ou service.
Le progrès technologique qu'a connu notre millénaire nous permet d'échanger des
informations de plus en plus volumineuses nécessitant des moyens de transmission
offrant des débits élevés.
Ainsi le RNIS permet de combler les lacunes du RTC mais ne permet pas encore
l'échange des données multimédia telles que les services de télévision haute définition
(TVHD), la visiophonie et la visioconférence. Ceci est dû au fait que, chez l'abonné, le
RNIS n'offre que deux débits, 64Kps et 128Kps.
2.1.3. L'ADSL
L'Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL) qui se traduit par liaison numérique à
débit asymétrique sur ligne d'abonné, est une technique de communication qui permet
d'utiliser une ligne téléphonique, ou une ligne RNIS pour transmettre et recevoir des
données numériques de manière indépendante du service téléphonique proprement dit,
contrairement aux modems analogiques du RTC.
Comme son nom l'indique, la technologie ADSL implique un débit asymétrique, c'est-à-
dire que le débit est plus important dans un sens de transmission que dans l'autre.
L'ADSL induit un débit montant (Upload) plus faible que le débit descendant
(Download).
Le signal ADSL transite sur la paire cuivrée téléphonique au même titre que le signal
téléphonique, et la cohabitation de ces deux types de signaux requiert l'installation de
filtres destinés à séparer les fréquences respectives des deux flux. Au niveau de
l'autocommutateur public, ces filtres sont installés sous la forme d'armoire de filtrage
qui regroupe plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de cartes électroniques de
filtrage. Chez l'abonné, la séparation des deux flux est réalisée au moyen d'un filtre
ADSL placé entre la prise téléphonique et la fiche de connexion du téléphone.
Dans le cas où la ligne n'est utilisée que pour l'ADSL (cas des lignes en ADSL nu ou en
dégroupage total) un filtre n'a aucune utilité.
ADSL est actuellement une des technologies disponibles sur le marché qui offre l'accès
à la télévision numérique (MPEG1 ou MPEG 2) en utilisant un raccordement
téléphonique. Il permet le transport de données TCP/IP, ATM et X.25.
Comme pour toutes les technologies DSL, la distance de la boucle entre le central et
l'utilisateur ne doit pas dépasser certaines échelles afin de garantir un bon débit de
transmission des données (voir tableau).
2.1.4 - Le CPL
Le CPL est utilisé depuis un certain temps en bas débit pour des applications
domotiques. Ce n'est que depuis le début des années 2000 et la généralisation du tout
numérique qu'il est utilisé pour le grand public. La portée et le débit limité de cette
technologie ont fait que celle-ci ne connaisse pas le succès escompté.
2.2. - Les accès sans fil
2.2.1- Le GPRS (Général Packet Radio Service)
Le GPRS est une norme de téléphonie mobile dérivée du GSM offrant un débit de
transfert de données plus élevés. C'est une extension du protocole GSM plus adapté à la
transmission des données.
Le GPRS offre un débit pouvant atteindre 171Kps et offre les services tels que :
- Le Web
- La messagerie
C'est une évolution de l'interface air qui autorise des débits jusqu'à 59,2Kps par
intervalle de temps ou time slot (le maximum théorique est de 473,2Kbps pour 8 TS). Le
coût de déploiement pour les opérateurs est donc beaucoup plus important que pour le
GPRS.
· En zone rurale : 144Kbps pour une utilisation mobile (voiture Train, etc) ;
L'UMTS permet en particulier de transférer dans les temps relativement court des
contenus multimédia tels que les images, les sons et la vidéo. Les nouveaux services
concernent surtout l'aspect vidéo : visiophonie, MMS vidéo, vidéo à la demande,
télévision.
Le HSDPA est un protocole pour la téléphonie mobile parfois appelé 3,5G, 3G+ ou
encore turbo 3G dans sa dénomination commerciale. Il offre des performances dix fois
supérieures à la 3G (UMTS) dont il est une évolution logicielle.
Cette technologie est une amélioration du lien radio dans le sens descendant, qui permet
d'offrir du très haut débit en téléchargement (jusqu'à 14,4Mbps en théorie, 3,6 et
7,2Mbps en pratique)
C'est à la fois une méthode d'accès et un mode de large diffusion du réseau Internet via
une transmission satellitaire à destination du grand public et/ou des entreprises. Ce
système permet d'accéder à Internet en tout lieu couvert par le satellite. Il assure une
grande fiabilité de service du fait qu'il n'est pas tributaire d'un intermédiaire.
Pour ce faire, l'abonne doit avoir une antenne parabolique (Vsat), pour la réception et la
transmission des données dont le débit peut aller jusqu'à 16Mbps.
- Web.
- Web TV.
Le problème majeur de la connexion Internet par satellite est le coût des équipements et
la nécessité d'un technicien qualifié par sa mise en oeuvre.
Sous certaines conditions météorologiques (forte pluie, nuages épais), la puissance des
ondes radio peut être atténuée, causant une diminution du débit de 30% à 40%.
· La couverture: certains FAI ne proposent une couverture que des grandes villes,
d'autres proposent une couverture nationale.
· La bande passante: c'est le débit total que propose le FAI. Cette bande passante se
divise par le nombre d'abonnés, ainsi plus le nombre d'abonnés augmente plus celle-ci
diminue.
Cette première génération de système cellulaire fut caractérisée par les terminaux
analogiques dotés d'une mobilité restreinte et des services limités à la transmission de la
voix.
Depuis lors, l'expérience accumulée en la matière a permis la mise au point des systèmes
mieux adaptés et plus fiables.
Ainsi de l'AMPS en 1979, nous sommes arrivés aux réseaux mobiles de 4ème génération
qui est le WiMAX en passant par le GSM, le GPRS, le EDGE et l'UMTS.
Le WiMAX est une initiative développée et soutenu par le consortium WiMAX Forum
qui rassemble plus de 200industriels comme : AT&T Wireless, Intel, Fujitsu
Microelectronics America, Alcatel, Motorola, Nokia, Siemens Mobile, France Télécom
etc.
Le WiMAX est un réseau du type cellulaire dont le rayon peut atteindre 50 Km pour un
débit 70 Mbps en théorie. En pratique, la portée va de 2 à 30 Km pour un débit allant de
12 Mbps à 30 Mbps en tenant compte du fait que le WiMAX ne peut traverser que des
petits obstacles tels que les arbres ou les maisons, mais, ne peut traverser un immeuble
ou une colline. Il a l'avantage de permettre la connexion entre une station de base (Base
Station ou BS) et des milliers d'abonnés sans nécessiter une ligne de vue directe.
a) La norme 802.16
Approuver en 2001 par le WIMAX Forum, la norme IEEE 802.16 définit les réseaux
métropolitains sans fils. Elle opère dans la bande de fréquence supérieure à 10Ghz en
LOS c'est-à-dire en ligne de vue directe. Les débits étaient élevés et la couverture large.
Le défaut principal de cette norme était sa non résistance aux obstacles.
Elle a été validée en janvier 2003 et opère dans la bande de fréquence 2-11 GHz.
Cette norme nécessite une ligne de vue directe (LOS) entre l'émetteur et l'équipement
d'abonné. Elle offre des débits pouvant aller jusqu'à 100 Mbps pour un canal de 20MHz.
Sa portée théorique est de 50Km.
Validée le 24 juin 2004, c'est une amélioration des normes IEEE 802.16 et 802.16a. Elle
se focalise principalement sur l'interface air et est aussi appelé 802.16-2004 ou WiMAX
fixe. Elle opère dans la bande de fréquence de 2-11 GHz, prévoit une mobilité mais qui
est extrêmement réduite. Les connexions se font en ligne de vue ou line of sight (LOS).
Cette variante des normes IEEE 802.16 est aussi appelé mobile Wireless MAN. Elle
offre la possibilité aux utilisateurs nomades de se connecter au réseau de l'opérateur.
Elle supporte une mobilité avec des vitesses pouvant aller jusqu'à 120 Km/h. Son débit
maximal théorique est de 15 Mbps, la largeur de sa bande est flexible allant de 1,25
MHz à 20 MHz. Elle utilise la bande de fréquence comprise entre 2 et 6 Ghz. Sur cette
bande de fréquence le Non Line of Sight (NLOS) est possible grâce à l'utilisation de la
modulation OFDM. Ceci ouvre la voie aux terminaux d'intérieurs qui sont faciles à
installer par l'utilisateur, car ne nécessitant pas de qualification particulière.
Cette variante à vue le jour en 2009. Elle offre des débits en nomade ou stationnaire
jusqu'à 1 Gbps et 100 Mbps en mobilité à grande vitesse. Elle n'est pas encore accessible
au public.
L'utilisation de WiMAX est très semblable à celle d'un modem ADSL, en lieu et place
du câble on utilise la voie hertzienne. C'est pourquoi l'on parle du WDSL (Wireless
DSL) pour décrire la solution WiMAX fixe. En ce qui concerne la version mobile, son
utilisation est identique à celle d'un ADSL mobile.
Le WiMAX s'intéresse à toutes les fréquences comprises entre 2 - 66 GHz. Celles qui
sont les plus utilisées sont celles comprises dans la portion 2 - 11 GHz.
L'architecture de la norme IEEE 802.16 est basée sur la couche physique ou couche
PHY, la couche MAC et un système de gestion.
C1 = 64 QAM
= 16 QAM
C3 = QPSK
Le codage utilisé n'est pas le même selon que l'utilisateur est proche ou éloigné de la
station de base. Dans cette figure le codage utilisé lorsque celui-ci est assez proche de
l'antenne est le 64QAM ce qui permet de faire passer 8 bits à chaque intervalle temps
élémentaire.
Cette technologie est assez sophistiquée puisqu'elle implique une adaptation du terminal
au débit donc à la qualité du signal. Ce débit dépend des terminaux connectés et non à
l'antenne elle-même. Chaque terminal peut transmettre à sa vitesse. C'est pour cela, si on
veut obtenir un débit approchant les 50 Mbps, il faut restreindre la taille de la cellule
WiMAX à des rayons de quelques Kilomètres, idéalement 2 ou 3.
Le duplexage est le processus utilisé pour créer des canaux bidirectionnels pour la
transmission des données en upload et download. Le multiplexage utilisé ici est du type
TDM (time division multiplexing).
Les transmissions download et upload se font sur le même canal (même fréquence
porteuse), mais à des intervalles de temps différents. La trame utilisée pour l'échange
des données est d'une durée fixe et contient deux sous trames, l'une est utilisée pour le
downlink, et l'autre pour le uplink. Elle est formée d'un nombre entier de PS (Physical
Slot : unité de temps, dépendant de la spécification PHY, utilisée pour l'allocation du
canal), ce qui facilite la partition du canal.
Un système TDD peut diviser le canal dans les deux sens download et upload d'une
façon adaptative, selon la quantité du trafic échangé. Ce transfert asymétrique est
approprié au trafic Internet où la quantité de données est souvent plus important en
download qu'en upload
a.1.1.1 - Avantages et inconvénients du TDD
§ Avantages du TDD
§ Inconvénients du TDD
Dans FDD les canaux uplink et downlink sont localisés dans deux bandes de fréquence
différentes. Une durée fixe de trame est utilisée pour le downlink et le uplink, ce qui
facilite l'utilisation de différents types de modulation, et, simplifie l'algorithme
d'allocation des canaux.
Deux types de duplexage FDD sont prévus pour la norme IEEE 802.16d ou 802.16-2004
:
a.1.2.1 - FDD full-duplex: une SS (Subscriber Station ou terminal d'abonné) est capable
d'écouter continuellement le canal downlink, ce qui lui permet de transmettre et de
recevoir simultanément.
§ Avantages du FDD
§ Inconvénients du FDD
b) - La couche MAC
En effet, le trafic de chaque station peut être perturbé par les autres, qui peuvent prendre
la main sur la voie radio de façon aléatoire. Cela pose un problème pour les applications
temps-réel comme la Voix sur IP (VoIP).
La trame échangée entre l'équipement mobile et la station de base est illustrée dans le
tableau ci-dessous :
Charge utile de
CRC
Entête MAC générique ou requête de bande passante 48 données
Octets 6 : La trame MAC WiMAX
Tableau
Il s'agit d'une trame MAC générique, qui contient les requêtes de bande passante. Elle
est composée de 3 parties :
- L'entête, qui est soit un entête MAC générique, soit une requête de bande passante. Sa
longueur est de 48 octets ;
116
11213
CID HCS
- le bit HT est égal à 0 si c'est un entête générique et à 1 si c'est une demande de bande
passante
Si le premier bit est égal à 1, le réseau est un réseau mesh (réseau maillé).
Si le deuxième bit est égal à 1, c'est qu'un algorithme d'ARQ Feedback Payload est
appliqué.
Si le troisième bit est égal à 1, une fragmentation du champ d'information ou bien une
compression est acceptée.
- La zone EKS (Encryption Key Sequence) n'a une valeur à prendre en compte que si
EC = 1. Dans ce cas, elle indique si une clé de chiffrement du trafic est utilisée, la clé
TEK (Trafic Encryption Key), et s'il y a un vecteur d'initialisation.
- La zone LEN (Lenght) tient sur 11 bits, 3 dans le deuxième octet. Cette zone indique la
longueur en octet de la trame en y incluant l'entête et le CRC s'il y en a un.
- Le champ HCS (Header Chek Sequence) sert de détection d'erreur pour l'entête.
1 1 3 11
EC Type BR
HT
BR CID
CID HCS
La trame possède dans ce cas 2 champs, le 1er pour indiquer le type de message et le 2e
pour préciser le contenu de l'information de gestion transportée.
c) - Système de gestion
Elle détecte et corrige les erreurs des unités de réseau comme les équipements des
abonnés.
Elle permet de suivre les changements survenus dans le réseau et d'identifier chaque
équipement.
Elle permet de gérer les données comptables en vue de facturer les communications.
Elle offre une source continue de supervision, des performances et d'allocation des
ressources du réseau.
3.5.1.2 - La modulation
Dans la norme IEEE 820.16, la modulation utilisée est l'OFDM. OFDM signifie
Orthogonal Frequency Division Multiplexing, en français, multiplexage par répartition
en fréquence sur des porteuses orthogonales.
L'OFDM est une technologie assez ancienne (elle date des années 1960) mais qui se
développe de plus en plus car elle est utilisée pour des technologies nouvelles
notamment pour la téléphonie et le transfert de donnée à haut débit.
a) - Principe de l'OFDM
Pour que les fréquences des porteuses soient les plus proches possibles et ainsi
transmettre le maximum d'information sur une plage de fréquences donnée, l'OFDM
utilise des porteuses orthogonales déphasées entre elles de 90° illustrées ci-après :
Les sous-porteuses OFDM sont alignées de telle sorte que les valeurs nulles du spectre
d'une sous-porteuse coïncident avec les pics de fréquence des sous-porteuses adjacentes,
ce qui entraîne un chevauchement spectral partiel.
La plupart des réseaux sans fil sont utilisés dans des milieux ouverts provoquant ainsi la
réflexion du signal sur de nombreux obstacles (immeubles, montagne ...).
Cette diversité spatiale entraîne des interférences et donc des dégradations au niveau du
signal, et, une baisse de la portée de celui-ci. La technologie MIMO permet de régler ce
problème.
Dans ce cas, plusieurs antennes peuvent émettre en parallèle sur la même fréquence en
jouant sur les multiples chemins suivis par les signaux pour les récupérer à un instant
légèrement différents.
Le flux est divisé en différents flux de même fréquence qui sont envoyés via 3 émetteurs
à 3 récepteurs. L'algorithme permet ensuite d'identifier les différents flux en vue de les
restituer en un seul. Cet algorithme utilise la réflexion des signaux sur les murs, le sol et
autres obstacles.
Alors que ces réflexions pourraient être considérées comme mauvaises, la technologie
Mimo profite de ces différents canaux pour améliorer la rapidité de transmission des
données.
Single Carrier (SCa) TDMA : Ici on a une seule porteuse avec la méthode TDMA. Ce
mode d'accès est en fait le classique TDMA, mais son inconvénient majeur est que les
terminaux d'abonnés et la BS (Base Station ou Station de base) doivent être en visibilité
directe. Il est utilisé par la toute première norme 802.16 qui n'intègre pas le NLOS. Dans
ce type de mode d'accès, l'interface radio est appelé Wireless MAN-SCa. Le uplink et le
downlink fonctionne en TDMA.
OFDM 256 FFT TDMA : Ici on a un multiplexage orthogonal à 256 porteuses avec un
accès TDMA sur chaque porteuse. Ce mode d'accès apporte un grand débit grâce à
l'OFDM utilisé sur chacune des 256 porteuses. En plus l'utilisation de plusieurs
modulations est possible et les symboles peuvent être modulés soit en QAM soit en
PSK. Ici l'interface radio est appelée Wireless MAN-OFDM.
OFDMA 2048 subcarriers : Ici on a 2048 porteuses qui utilisent un accès FDMA sur
chaque porteuses. Ce mode d'accès utilisé par le 802.16e permet d'attribuer à chaque
usager un sous ensemble des 2048 porteuses orthogonales. C'est de ce fait que la
mobilité est intégrée. L'interface radio dans l'OFDM-FDMA est appelé Wireless MAN-
OFDMA.
L'OFDMA est la technique de transmission utilisée par l'interface radio Wireless MAN
OFDMA. Cette technique, comme l'OFDM, utilise la transformée inverse de Fourrier
pour générer un symbole OFDMA, contenant des porteuses de données, des porteuses
pilotes et des porteuses nulles pour la bande de garde.
standard 802.16-2004, non pas seulement pour améliorer sa fonction mais aussi pour
être capable de supporter la mobilité des utilisateurs.
Une des plus importantes caractéristiques introduites par 802.16e est que SOFDMA
supporte les NFFT suivants : 2048, 1024, 512, 128, dans le but de s'accommoder avec
les différentes largeurs de canal possible. Le nouveau standard introduit un autre type du
codage optionnel qui est le codage LDPC (Low Density Parity Check Code). Il définit
aussi des nouvelles méthodes pour l'attribution des sous porteuses dans les sous-canaux.
Pour ses avantages, la plupart des industries fabriquent les produits de 802.16e en se
basant sur la technique SOFDMA.
3.5.5.1 - Sécurité
La qualité de service consiste à allouer les tranches de temps aux clients selon les
priorités. Le WiMAX possède quatre (4) classes de priorités : UGS, rtPS, nrtPS et BE.
· UGS (Unsolicited Grant Service), est la priorité la plus haute. Elle a pour objectif de
faire transiter les applications qui ont un débit constant en générant des paquets de
longueur constante à des intervalles réguliers de telle sorte que chaque paquet puisse
être émis sans attente. Cette classe correspond aux applications de téléphonie classique.
Elle provient d'une version améliorée de l'ATM : le CBR (Constant Bit Rate).
Les paramètres de qualité de service sont le Maximum Sustained Traffic Rate, c'est-à-
dire le trafic moyen en période d'émission, le Minimum Reserved Traffic Rate, c'est-à-
dire le taux minimum à réserver pour que les paquets puissent être transmis et le
Request/Transmission Policy, qui indique la politique de retransmission. Dans cette
classe, si une tranche de temps est réservée, elle ne peut être préemptée par une autre
classe. Il y'a donc possibilité de perte de la tranche si elle n'est pas utilisée.
· nrtPS (non real-time Paquet Service) correspond à des applications élastiques qui
acceptent une variabilité de délai et de tailles des paquets. Cette classe de trafic est bien
adaptée au transfert de fichiers et aux applications sans contraintes temporelles mais qui
demandent malgré tout un débit minimal pour s'assurer d'être transmis après un temps
donné. Les paramètres de qualités de service sont : Maximum Sustained Traffic Rate,
Request/Transmission Policy, Mimimum Reserved Traffic et Priority Traffic
correspondant au trafic des trames indispensables à l'application.
Il prévoit la possibilité de connecter des clients mobiles au réseau Internet. On peut
ainsi imaginer à terme la possibilité pour les téléphones mobiles de se connecter à ce
réseau haut débit. Le débit théorique est plus faible que le WiMAX fixe mais permettra
néanmoins d'atteindre 30 Mbits par seconde sur une distance de plus de 3 km.
Avec WiMAX mobil 802.16e, de nouvelles applications peuvent être envisagées, allant
jusqu'à la possibilité d'exploiter ce réseau pour la téléphonie sur IP.
WiMAX mobil utilise une diversité d'antenne ainsi qu'une méthode de retransmission
automatique (H-ARQ). Cette technique de retransmission permet de garder en mémoire
les paquets erronés de telle sorte que la confrontation de plusieurs paquets erronés
puisse être suffisante pour rétablir le paquet correctement.
Cette technique est fondamentalement différente de celles qui retransmettent les paquets
jusqu'à ce que le paquet arrive correctement.
De plus, différentes technologies de codage sont utilisées comme les turbos codes et les
LDCP (Low Density Packet Parity Check). Ces solutions permettent d'adapter les
communications d'un terminal vers l'antenne de l'opérateur en tenant compte de leurs
caractéristiques propres et de la qualité de la transmission, lesquelles sont surtout
dépendante de l'éloignement de l'antenne et des atténuations dues aux champs
électromagnétiques.
Dans WiMAX mobile, une classe de trafic supplémentaire a été introduite pour prendre
en charge la parole téléphonique compressée de débit variable. Il s'agit de l'ertPS
(enhanced real-time Packet Service). Cette classe correspond à de la téléphonie dans
laquelle une compression rend le débit variable ou dans laquelle les silences sont
supprimés de telle sorte que le débit devienne également variable.
Les paramètres de qualité de service sont Maximum Sustained Traffic Rate, Minimum
Reserved Traffic Rate, maximum Latency Tolerated Jiffer et Request / Transmission
Policy. Ces paramètres sont les mêmes que dans l'UGS.
3.7- La technologie
En plus d'être un réseau de type cellulaire, le WiMAX dans sa version fixe est une
technologie découlant de la BLR c'est-à-dire Boucle Locale Radio.
La Boucle Locale Radio est une technologie de connexion sans fil. Elle utilise les ondes
hertziennes et est bidirectionnelle puisque la communication se fait dans le sens
opérateur - client et aussi dans le sens client - opérateur. Le principe est simple. D'un
côté, l'opérateur émet des paquets de données sous formes d'ondes radio grâce à des
antennes reliées à des équipements spécialisés de traitement des signaux, de l'autre un
client est muni d'un équipement terminal afin de réceptionner ces paquets émis.
Dans sa version mobile (IEEE 820.16e), le WiMAX fonctionne comme tous réseaux de
type cellulaire, c'est-à-dire que la station mobile (MS) se connecte à la BS (Base Station
ou station de base) qui est le point d'accès au réseau, celle-ci lui alloue les ressources
radio et établit la connexion entre le terminal d'abonné et le réseau de l'opérateur
permettant ainsi à l'abonné d'avoir accès aux différents services fournis par ce dernier.
Le réseau WiMAX est constitué de la partie d'accès aux services (ASN), de la partie de
connexion aux services (CSN) et des équipements d'abonnés.
Les réseaux cellulaires sont structurés de sorte que les appels entrant et sortant passent
par la BTS (Base Transceiver Station ou Station de Transmission de Base) qui est un
ensemble d'équipement intégrant une antenne-relais assurant la transmission radio et la
signalisation à l'intérieur d'une cellule.
Elle permet aux terminaux d'abonnés de se connecter au réseau pour émettre et recevoir
des communications. Ainsi, elle gère :
- le multiplexage TDMA ;
- le chiffrement ;
La BTS réalise aussi les mesures radio afin de vérifier de façon permanente l'état des
communications et la connectivité au réseau. Ces mesures sont envoyées au BSC mais
sont exploitées par la BTS.
Qui sont :
- L'utilisation des mesures effectuées par la BTS pour contrôler les puissances
d'émission et de réception du mobil;
- La décision du handover.
Dans les réseaux cellulaires comme le GSM et le GPRS, la BTS et le BSC sont deux
ensembles d'équipements distincts, alors que dans le WiMAX ces deux ensembles
équipements avec toutes leurs différentes fonctions sont couplés dans un seul
équipement appelé la BS (Base Station ou Station de Base).
L'ASN Gateway est un routeur de bordure qui permet de relier le réseau d'accès au coeur
du réseau. Il permet le routage des paquets IP et s'interface avec plusieurs systèmes tel
que l'IP mobile, l'AAA, le DNS, le DHCP etc...
L'ASN Gateway est le principal point d'ancrage des stations de base WiMAX, il réalise
l'ensemble des fonctions de gestion du réseau notamment l'identification,
l'authentification, la gestion de la mobilité et de contrôle des stations de base. Il assure
aussi les opérations et de maintenance.
PPS: est le service qui permet aux abonnés de payer pour un service avant de l'utiliser.
Le service de données PPS est mesurée par le temps ou par le volume de données. Il
donne l'état du service utilisé, puis déduit le coût de celui-ci.
ASP : Application Service Provider, fournisseur de service et d'application est une entité
qui fournit des applications ou des services par l'intermédiaire de V-NSP ou de H-NSP.
V-NSP : le V-NSP est définie comme le localisateur des abonnés itinérants. Un abonné
itinérant utilise le secteur dit secteur d'assurance du réseau pour l'accès aux services
offerts par l'opérateur WiMAX. V-NSP fournit les services de routage du trafic de AAA
vers le H-NSP.
H-NSP : Un H-NSP est l'entité qui authentifie et autorise des sessions d'abonné (dans le
réseau ou en roaming).Pour permettre le bon déroulement du roaming, le H-NSP établie
des liaisons directes avec d'autres NSP.
Serveur web : un ordinateur sur lequel tourne un logiciel serveur HTTP. Le serveur http
lui-même est un ensemble de programme permettant de faire fonctionner les
applications Web.
L'interface R2 est comprise entre la MS et le CSN. Elle est utilisée pour porter des
informations d'authentification, d'autorisation d'accès aux services et de gestion de la
configuration IP des hôtes. Ce point de référence est logique. L'authentification de la
MS par le CSN est opérée par le H-NSP. Toutefois l'ASN et le CSN peuvent
partiellement traiter les procédures et les mécanismes mentionnés ci-dessus par
l'intermédiaire du V-NSP.
· CPE-SI: Custumer Premise Equipment Self Install. Cet équipement a été conçu pour
être installé par l'utilisateur. Recommander dans le cas où l'utilisateur n'est pas trop
éloigné de la station de base.
CPE-SI
· USB Dongle : Un dongle est un composant matériel se branchant sur les ordinateurs,
généralement sur un port d' entrée-sorties. Un dongle peut désigner toutes sortes de
matériels comme des périphériques de stockage ( clés USB), des clés permettant de se
connecter à un réseau Wi-Fi, bluetooth, 3G ou infrarouge. C'est aussi l'un des
équipements terminaux d'abonnés permettant de se connecter à un réseau WiMAX.
Recommander dans le cas où l'utilisateur se trouve proche de la station de base.
USB Dongle
- Les terminaux mobiles : L'Open Handset Alliance (abrégé OHA) est un consortium de
plusieurs entreprises dont le but est de développer des normes ouvertes pour les
appareils de téléphonie mobile.
Terminaux handset
Chapitre 5 - Fonctionnement
Le WiMAX fonctionne en mode point-multipoint, c'est-à-dire le mode infrastructure que
l'on connait sur le Wifi ou encore le même fonctionnement que les technologies GSM
ou GPRS.
Ainsi, comme en GSM, une station de base nommée BTS (Base Transeiver Station) ou
BS (Base Station) couvrant des zones géographiques bien déterminées appelées cellules,
émet vers les terminaux d'abonnés, réceptionne leurs requêtes puis les transmets au
réseau de l'opérateur pour traitement. Ainsi donc, reliée par fibre optique ou par une
liaison satellitaire via un réseau Vsat à un fournisseur d'accès à Internet, la station de
base du WiMAX communique avec les terminaux d'abonnés situés dans sa zone de
couverture. Dans sa version fixe, le WiMAX est comparable au Wifi parce que,
lorsqu'on change de BS, le client est déconnecté et doit se reconnecter à nouveau. Il n'y
a pas de handover (HO).
Le réseau WiMAX est principalement formé des terminaux d'abonnés ainsi que d'une à
plusieurs stations de bases (BS) elles même reliées au réseau de l'opérateur par des
liaisons filaires.
Il est aussi possible en WiMAX, d'utiliser les BS pour communiquer d'une BS à l'autre
jusqu'au réseau de l'opérateur et de créer ainsi un réseau de collecte aussi appelé en
anglais « backhaul ».
Figure 5 : topologie backhaul du WiMAX
Figure 5.2 : Etablissement de connexion Wimax entre une BS et une station cliente
Le client vérifie l'identité de la BS puis s'enregistre sur le réseau, il reçoit par la suite un
acquittement crypté, la connexion est maintenant établie et sécurisée.
L'accès par le RTC, quant à lui, pour son installation, exige une ligne téléphonique et un
modem compatible plus un abonnement chez un opérateur fournisseur de services
Internet. Cependant, les modems RTC, ne fournissent qu'un débit de 56 Kbps pour les
plus performants ; ce qui n'est pas favorable à l'utilisation des services Internet qui
deviennent de plus en plus interactifs ; donc exigeants en débit.
Le RNIS, étant un réseau numérisé de bout-en-bout, offre un débit meilleur que le RTC,
en utilisant ses modes d'accès de base et d'accès primaire, qui offrent, respectivement
des débits de 128Kbps et 2Mbps. Mais avec son évolution, Internet devient de plus en
plus exigeant en débit. Ainsi, le débit offert par le RNIS, notamment, l'accès de base ne
convient plus surtout pour l'utilisation des services les plus interactifs.
L'accès par la boucle local radio à Internet, le plus utilisé actuellement au Congo, est une
bonne alternative pour l'interconnexion des usagers situés dans des localités où le câble
téléphonique n'est pas déployé. Mais les coûts du matériel et d'installation restent élevés,
et aussi, le débit est affecté par les intempéries (perturbations atmosphériques), ainsi que
par les facteurs de l'urbanisation comme la construction des bâtiments élevés qui
s'interposent entre l'antenne du client et l'antenne relais de l'opérateur.
L'UMTS permet d'accéder au haut débit donc de télécharger des fichiers multimédia
dans un délai relativement court. Mais les recettes tirées actuellement par les opérateurs
avec l'UMTS sont modestes par rapport à l'ensemble des revenus générés par les autres
services mobiles notamment le GSM.
L'ADSL s'est avéré accessible à tous les utilisateurs moyens d'Internet. Mais les besoins
de nomadisme de ces derniers et la difficulté de déployer les réseaux filaires ont limités
cette technologie.
Le WiMAX alloue une bande passante à chaque utilisateur en fonction de ses besoins.
Par exemple si un abonné demande à faire de la visioconférence avec une excellente
qualité, l'opérateur lui attribue une priorité haute afin que la transmission soit la plus
fluide possible.
Le débit et la portée du WiMAX sont largement supérieurs à celui de la plus part des
technologies de transmission haut débit bien qu'il ait été revus à la baisse. De 2 à 66
GHz a l'origine, le spectre fréquentiel d'exploitation a été réduit à un segment de 2 à 11
GHz, la portée des réseaux a été ramenée de 50 à 20 km et le débit potentiel est passé de
50 à 20 Mbps.
Le WiMAX permet une connexion sans fil entre une station de base (Base Transceiver
Station ou BTS) et plusieurs centaines d'abonnés sans ligne visuelle directe (Line of
sight), pour la norme IEEE 802.16e.
Le coût de mise en place des infrastructures WiMAX est largement inférieur à celui
d'infrastructures filaires.
L'installation des terminaux d'abonner est aisée, ne nécessitant pas des connaissances
techniques particulières. Ils peuvent être installés par l'utilisateur lui-même.
Une multitude de service proposée tel que la VoIP, Internet haut débit, vidéo à la
demande, transfert de données, etc.
Le mode de transmission radio utilisé par le WiMAX permet une facturation au volume
ou au contenu, ainsi, les utilisateurs sont facturés en fonction de leurs besoins, à la
différence de la politique de facturation à la durée pour le transfert de données en mode
circuit. Cela permet de disposer d'une session de données permanente sans que l'usager
ait à payer pour les périodes d'inactivité et sans allocation de ressource de manière
statique. Ce mode de facturation est bénéfique pour les abonnés, il leur permet de mieux
gérer leur connexion.
Le WiMAX utilise les inévitables temps morts inhérents à toute connexion pour
accroître la disponibilité de transmission. Les données sont fragmentées en paquets
individuels et lorsqu'un créneau de temps se trouve inoccupé, un paquet de données est
envoyé dans cet intervalle.
L'ensemble du réseau bénéficie alors d'une plus grande fluidité car il peut y avoir
plusieurs utilisateurs actifs par cellule. Pour l'utilisateur, la disponibilité et la capacité du
réseau augmentent.
La commutation par paquet utilisée par le WiMAX permet une exploitation dynamique
de la ressource radio et une augmentation de débit.
La ressource n'est jamais affectée à un utilisateur unique, mais partagé entre un certain
nombre d'utilisateur. Chaque utilisateur en dispose lorsqu'il en a besoin et uniquement
dans ce cas. Le reste du temps, elle est disponible.
développement limité des infrastructures qui restent encore peu fiables et obsolètes dans
certains pays.
Les réseaux filaires se renforcent grâce au déploiement graduel de la fibre optique qui
constitue de plus en plus le coeur des backbones des opérateurs et des réseaux nationaux
de recherche et d'éduction dans les pays africains (RNRE).
La lourdeur des investissements sur le filaire constitue une barrière qui n'incite guère les
investisseurs à se lancer sur ce marché. Ainsi, dans quasiment tous les pays africains, les
services de téléphonie fixe sont proposés par des opérateurs uniques, sauf au Ghana, au
Maroc, au Nigeria, aux Seychelles, en Tanzanie et en Ouganda.
S'étendant sur 342.000 km², et n'étant pas connecté à la fibre optique au backbone
international, le Congo est un pays encore enclavé. L'accès à Internet au grand public
n'est que partiel et à taux très réduit. Précisant que l'accès à Internet au grand public se
fait exclusivement dans les cybercafés qui eux-mêmes ont des problèmes permanent de
connexion à Internet avec les fournisseurs d'accès locaux qui eux-mêmes dépendent
d'autres fournisseurs d'accès.
D'une part, le réseau filaire de Congo Télécom, qui est l'opérateur historique et
principale de téléphonie fixe au Congo, n'étant pas bien déployé et accusant d'énormes
difficultés dans son fonctionnement, n'a pas permis l'expansion de l'ADSL à sa juste
valeur. C'est pourquoi, la plupart des fournisseurs d'accès locaux sont eux-mêmes clients
des fournisseurs d'accès étrangers reliés à eux par des liaisons satellitaires dont le cout
n'est pas négligeable. Ce qui impacte fortement les prix de connexions des fournisseurs
d'accès à Internet sur les cybercafés et des cybercafés sur les usagers.
D'autre part, le déploiement des réseaux de téléphonie mobile ayant atteint un niveau
considérable et les Congolais s'accommodant bien à cette nouvelle donne,
l'implémentation du WiMAX résoudrait ce problème d'accès à Internet et de transfert de
donnée. Ceci pallierait à la limitation de débit de transmission de la BLR, du GSM, du
GPRS et comblerait les lacunes qu'accuse le déploiement de l'ADSL en plus, avec ces
terminaux facile à installer, l'utilisateur n'a pas besoin de faire appel à un technicien
spécialisé, ceci réduit tant soit peu le cout de la connectivité.
Les fréquences utilisées par le WiMAX dans les deux types de bandes (avec ou sans
licences), sont données dans le tableau suivant :
Bande de 5 5470-
Licence libre La majorité des pays
GHZ 5725
5727-
5850
Tableau 7 : bande de fréquence utilisée pour le WiMAX
7.1.1 - La bande 3.5-GHz : C'est une bande fortement utilisée par la technologie
WiMAX grâce à la grande largeur du canal qu'elle offre (de 3.3 GHz à 3.4GHz et de 3.4
GHz à 3.6 GHz).
7.1.3 - WCS : Les 2 bandes WCS (Wireless Communications Service) sont de 2305 à
2320 MHz et de 2345 à 2360 MHz. L'intervalle de 25 MHz qui sépare les 2 bandes est
attribué au DARS (Digital Audio Radio Service), ce qui cause un problème
d'interférence avec les répéteurs terrestres DARS.
7.2.1- La bandede 5 GHz U-NII & WRC : Les bandes U-NII (Unlicensed National
Information Infrastructure) sont dans 3 groupes principaux : les basses et moyennes
bandes de U-NII (5150 MHz- 5350 MHz), World Radio Conference (WRC) (5470
MHz- 5725 MHz), et la bande supérieure de U-NII/ISM (5725 MHz- 5850 MHz).