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DEPARTEMENT DE FRANÇAIS.
Rapport de stage
Profil PES
Maîtresse d’application :
- Ammour Khawla
- Makhlouf Chahinez
« Louange à Allah qui nous a guidé à ceci. Nous n’aurions pas été guidés, si Allah ne nous
avait pas guidés. » {Al Aaraf. Verset 43}
Nous remercions Dieu le tout-puissant qui nous a donné la volonté, la patience et le courage
d’accomplir ce modeste travail.
Nous tenons à remercier avec tous les sentiments mêlés de dévotion et d’amour nos très chers
parents qui nous ont vus grandir et qui nous ont permis de vivre ce jour.
Nos pensées et nos sincères reconnaissances vont également à tous nos professeures de
L’ENS , pour leur encadrement pédagogique et scientifique tout au long de notre formation
particulièrement à :MmeCherchali , Mme Benhouhou , Mme Benzerroug , M Guirous ,
M Sahnouni , Mme Tayeb , Mme Mezali , Mme Khoudja .
Nous adressons notre gratitude au professeur correcteur, pour son temps et sa patience
consacrés à corriger notre modeste travail.
Enfin, nous tenons à témoigner vivement nos remerciements à toutes les personnes qui ont
contribués de près ou de loin au bon déroulement de notre stage de fin d’étude et à
l’élaboration de cet humble travail.
Dédicaces
Au nom de Dieu le clément et le miséricordieux,
Que Dieu garde son âme dans son infini miséricorde. Autant d’expressions aussi éloquentes
Sens de la vie, merci papa pour toutes ces valeurs que je gardais au plus profond de moi.
Merci De m’avoir acquérir la prestance et la verve dans le travail, merci papa pour ton
Soutient sans fin, ton encouragement dans les moments les plus délicates de ma vie et pour tes
Conseilles qui étaient toujours ma lumière, mon phare, mon guide de pas vers la réussite. Tes
Autant d’expressions aussi éloquentes Soient-elles ne sauraient exprimer mon amour pour toi,
merci maman d’être toujours pour moi, ma conciliatrice, mon réconfort ma source de
courage merci de m’avoir consolé dans mon chagrin, tu m’as toujours procuré la douceur et le
bonheur, merci mon étoile pour tes conseils qui m’ont forgée, maman, Je te dois ce que je suis
aujourd’hui, et ce que je serai demain, je ferai de mon mieux pour rester ta fierté et ne jamais
te décevoir.
A ma tendre tante :KhellasSamia .
A tous mes proches et mes collègues : Asmaa, Chahinaz, Fella, ainsi tous ce qui me sont
chers.
Ammour Khawla .
Je dédie ce travail qui est un rapport de stage,
A qui je dois la réussite, ton soutient fut une lanterne dans tout mon parcours, ta présence à
mes cotés a toujours été ma source de force pour affronter les obstacles de vie. Tu trouveras
dans ce travail aussi modeste le résultat de longues années de sacrifices que tu as déployés
pour mon éducation et ma formation quoi que je fasse, je ne saurai point te remercier .Je
t’aime maman et j’implore Dieu pour qu’il t’accorde une bonne santé et une longue vie.
A la mémoire de mon père Makhlouf Rabah, l’épaule solide, l’école de mon enfance.
A mon époux Bailiche Abdelfattah et mon fils Aslane, qui m’offrent le bonheur et la joie et la
force d’avancer .Je prie le tout puissant de préserver notre petite famille.
Ainsi qu’à mon frère Makhlouf Aymen et à ma grand-mère maternelle Benlalem Sakina
Makhlouf Chahinez .
Sommaire
Introduction
Conclusion
Bibliographie
Annexe
Introduction
Introduction
L’investissement dans le potentiel enseignant pose à perpétuité des questions majeures quant
au cadre de la formation des enseignants et de la qualité qui en ressorte. Dans la mesure où
ces questions deviennent l’une des priorités des systèmes éducatifs, ces derniers veillent
toujours à ce que les enseignants soient dotés d’un savoir-agir professionnel leur permettant
la gestion optimale de leurs pratiques de classe (Joffray-Carré, 2014).
L’étudiant de fin de cycle à l’ENS est amené à passer un stage pratique au sein d’un
établissementscolaire choisi par l’inspecteur , cette opportunité permet au futur enseignant
de consolidersa formation , oùjustement les principes théoriques et pratiques sont liées ; ainsi ,
il concrétise l’ensemble des compétences acquises au cours de sa formation , pour qu’il
puisse dresser ses premiers pas de sa carrière professionnelle .
Le futur enseignant est censé élaborer un rapport de stage pour, non seulement, but de
renseigner les enseignants de l’ENS sur le déroulement du stage de manière qu’ils puissent en
faire une évaluation, mais aussi pour établir des liens entre les faits concrets observés dans
dessituationsauthentiquesetlesnotionsthéoriqueabordéestout au long de la formation.
Quant à notre groupe, nous avons effectué notre stage au lycée AbdelhafidBoussouf , sous
l’encadrement de l’enseignante Mme Hanous Souad.
Notre stage est intronisé par un rapport, dans lequel nous allons présenter brièvement dans le
premier chapitre les conditions pratiques du déroulement du stage. Le deuxième chapitre
portera sur l’analyseet lecommentaire des séances observées et présentées .Enfin, le dernier
chapitre sera consacré au bilan du stage, à savoir ses apports et ses insuffisancesur les
différents plans personnel, professionnel et didactique.
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Chapitre 01 : conditions pratiques du
déroulement du stage.
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1 Définition du Stage pratique
« un stage est une période pendant laquelle un professeur de français va, pendant sa
formation initiale, s’initier aux réalités de la classe ou, en formation continue, perfectionner
l’une ou l’autre de ses compétences professionnelles, s’initier à de nouvelles méthodes ou
techniques pédagogiques, se mettre à niveau de point de vue de la langue ou de ses
connaissances socioculturelles. Le stage est de plus en plus souvent intégré et validé dans la
formation professionnelle de l’enseignant ».Cuq J.P Dictionnaire de didactique du français langue étrangère
et seconde, p224, Paris2003 CLE
Pour une formation efficace et valable des futurs enseignants, nous passons nécessairement
par deux phases : l’une est théorique, l’autre est pratique. La première s’acquiert à L’ENS,
elle englobe unensemblede savoirs à enseigner (savoirs disciplinaires) et un autre ensemble
desavoirs pour enseigner (didactiques et pédagogiques), constitués par les sciences de
l’éducation. La dernière s’apprend sur le terrain par le biais de l’immersion dans un milieu
scolaire. Lors de la phase pratique, les futurs enseignantsformés, sont appelés à projeter leurs
savoirsdisciplinaires et leurs enseignements théoriques acquises durant leur cursus
universitaire, en les mettant en application dans un milieu professionnelpour une meilleure
assimilation, une intégration et une adaptation réussie.
Le stage pratique est une étape cruciale vers l’acheminement de notre formation, car il nous
permet de s’intégrer dans la réalité professionnelle, et de nous préparer à confronter les
réalités liées au métier d’enseignement. Il nous a été avantageux vu qu’il a clarifié notre tâche
dans le processus « enseignement- apprentissage », étant donné qu’il répond aux objectifs
relatifs au métier d’enseignant :
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Il nous permet de prendre connaissance des documents officiels : cahier de texte,
3 La durée du stage
Vu la situation sanitaire en Algérie, et avec la propagation du Covid19, notre stage pratique au
lycée AbdelhafidBoussouf a débuté le dimanche, 07 février et s’est étendu sur une période de
six jours jusqu’au 23 février. Cette période illustre deux phases :
Durant cette période notre tâche était essentiellement basée sur l’observation du déroulement
des séances présentées par l’enseignante d’application, avec différents niveaux selon son
emploi du temps (Joint en annexe), entre temps, nous prenons des notes qui nous ont servi
dans la rédaction de notre rapport de stage.
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4 Le groupe de stagiaires :
Mlle Ammour Khawla, née le 06 aout 1997, wilaya de Ain El Defla, a eu son BAC en
filière science expérimentales en 2015 et en filière lettres et philosophie 2016 avec une
moyenne de 14 ,93 .
Mme Makhlouf Chahinez épouse Bailiche, née le 12 décembre 1998, wilaya d’Alger, a
eu son BAC en langues étrangères avec une moyenne de 13 :94 . Ayant déjà travaillé
dans deux écoles privées différentes, la stagiaire possède une expérience de deux ans
dans le domaine d’enseignement,
5 L’accueil :
Nous signalons que nous étions affectées au lycée Salah Elwanchi pour être formées par
l’enseignante formatrice MmeRemdaniRafika, toutefois, elle nous refusées sans aucune raison
limpide.
Dimanche le 07 février 2021 était notre premier jour du stage, nous nous somme retrouvées à
7h.45min dans le lycée auquel nous étions affectées .Dès notre arrivée au lycée, nous nous
sommes dirigées vers le bureau de la directrice, nous avons présenté nos affectations, l’accueil
était très chaleureux de sa part, Ayant lu ces dernières, la directrice nous a orienté vers le
bureau du Censeur, afin de prendre connaissance de l’emploi du temps de la maitresse
d’application. L’après-midi, après son arrivé, l’enseignante Hannous Souad a refusé de nous
prendre en charge, car elle n’est ni enseignante formatrice ni principale. La secrétaire de la
directrice l’a informée par la suite que son collègue a rencontré des problèmes professionnels
à cause d’un refus pareil, et que l’inspecteur monsieur Bara l’a choisie vu sa compétence
professionnelle. La maitresse d’application Mme Hannous Souad a fini par être convaincue en
nous invitant d’aller suivre son cours, avec une classe de 2ème année mathématique.
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6 La maitresse d’application :
Notre stage est assuré par MmeHannous Souad, une enseignante de français de cycle
secondaire dotée de 10ans d’expérience. Diplômée d’une licence en langue et littérature
française obtenue en 2010 à l’université de Bouzareah. Elle a commencé le métier
d’enseignement en Octobre 2010 dans l’établissement AbdelhafidBousouf, Elle est titulaire
dans son poste depuis 2012.
7 L’établissement d’accueil :
Le lycée AbdelhafidBoussouf est situé sur la commune de Kouba, dans la wilaya d’Alger,
plus précisément à Diar El Affia. Il compte en moyenne 52enseignants, et un peu plus de
565élèves. Cet établissement existe depuis environ 33 ans à nos jours. Il fut créé en 1988. ; De
1988 à 2007, l’établissement a existé sous le statut d’un entrepôt d’institut pédagogique
national. Ce n’est qu’à partir de 20 Octobre 2007 que l’établissement fut érigé en lycée. Ce
lycée est équipé de :
24 salles de classe.
4 laboratoires
Une bibliothèque
Un terrain de sport
Une infirmerie.
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8 Un aperçu sur le programme du cycle secondaire :
« Depuis plus d’une décennie, l’Algérie connait une période de rapide transformation
politique, économique et sociale ; une transformation qui se caractérise par une
consolidation de l’identité nationale ans qu’une ouverture sur le monde entier. Le système
éducatif dans son ensemble est appelé à changer. L’Assemblée Nationale Populaire a voté la
réforme du système éducatif en Juillet 2002, visant une mutation qualitative de
l’enseignement algérien afin d’améliorer la pertinence, la qualité des apprentissages et de
mieux répondre aux nécessités de la préparation des jeunes à un nouveau contexte de
participation civique, sociale et économique » Extrait du livre « La refonte de la pédagogie
en Algérie p°33 »
« (….) la maitrise des langues étrangères est devenue incontournable. Apprendre aux élèves
dès leur plus jeune âge, une ou deux autres langues de grande diffusion, c'est les doter des
atouts indispensables pour réussir dans le monde de demain. Cette action pour comme
chacun peut le comprendre aisément, par l'intégration de l'enseignement des langues
étrangères dans les différents cycles du système éducatif, pour permettre l'accès direct aux
connaissances universelles et favoriser l'ouverture sur d'autres cultures et, assurer les
articulations nécessaires entre les différents paliers et filières du secondaire, de la formation
professionnelle et du supérieur C'est à cette condition que notre pays pourra, à travers son
système éducatif et ses institutions déformation et de recherche et grâce à ses élites, accéder
rapidement aux nouvelles technologies, notamment dans les domaines de l'information, la
communication et de l'informatique quisont en train de révolutionner le monde et d'y créer de
nouveaux rapports de force. » BENBOUZID Boubekeur, l'approche par compétences dans
l'école Algérienne, éd, ONPS, 2005, p.13
D'après ce discours, nous pouvons dire que le système éducatif actuel, met une importance
primordiale à l'enseignement des langues étrangères, en raison de la volonté d'ouverture
exprimé par la déclaration du président de la république, car le système éducatif d'entant ne
centre pas suffisamment sur l'enseignement/apprentissage des langues étrangère.
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L’enseignement du FLE a pour objectifs de doter les élèves d’un outil de communication qui
leur permet d’accéder aux savoirs, par ailleurs, on met l’accent sur la sensibilisation aux
technologies modernes de la communication. Ainsi que la familiarisation avec d’autres
cultures pour comprendre les dimensions universelles que chaque culture porte en elle, on
souligne également l’efficacité l’ouverture sur le monde pour prendre du recul par rapport à
son propre environnement, pour réduire les cloisonnements et installer des attitudes de
tolérance et de paix.
Les finalités de l’enseignement du FLE au cycle secondaire sont identiques pour tous les
niveaux ;« l’apprenant doit prendre conscience dans des situations interlocution concrètes
ou de lectures des dimensions informative , argumentative et littéralement marqués des textes
écrits ou oraux , que ces textes traitent des phénomènes , des faits ou d’évènement ,décrivent
des objets , des lieux (…) ou bien relatent des propos ou des arguments avancés par des
tierces personnes ou par le scripteur lui-même » Finalités de l’enseignement de la langue
française . Documents MEN, plan d’action de mise en œuvre de la réforme du système
éducatif algérien, juin 2004.
8.1 Le cognitivisme :
Savoir comment apprendre et avoir envie d’apprendre. Cette envie d’apprentissage se traduit
Surtout par la participation volontaire de l’apprenant dans le processus d’apprentissage.
C’est-à-dire, au lieu d’attendre passivement la révélation ou l’explication des règles données
par l’enseignant, l’apprenant intervient activement dans les activités pédagogiques pour
découvrir les règles linguistiques. Une approche cognitive, qui prend en considération les
opérations mentales de l’apprenant dans son apprentissage et qui invite l’apprenant à agir en
transformant le processus d’apprentissage, en réalisation des tâches ou en résolution de
problèmes, semble servir à assouvir la deuxième condition. Cette pédagogie a des principes de
base :
Afin que l’apprentissage progresse, le nouveau savoir doit se trouver dans la ZDP, soit un
Niveau plus élevé que le niveau présent de l’apprenant. Si le niveau actuel de l’apprenant est
représenté par n, celui où se localisent les connaissances nouvelles doit être n+1.
C’est un niveau qui représente certaines difficultés (ou des problèmes) à l’apprenant, mais
avec l’aide ou l’étayage de l’enseignant, ce nouveau savoir pourra se transformer en savoir
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acquis .Ainsi voit-on la progression de l’apprentissage. Ce point de vue est actuellement
largement accepté par les didacticiens.
Dans la pédagogie cognitive, les connaissances à apprendre doivent être conçues en se basant
sur des connaissances acquises afin que l’apprenant puisse mettre en relation ce qu’il sait déjà
et ce qu’il est en train d’apprendre , et tresser ainsi des réseaux de connaissances à la fin de
cet apprentissage , l’enseignant doit donc souligner la corrélation entre les connaissances
anciennes et nouvelles . Il réfléchit sur les différences les ressemblances entre ces
Connaissances et s’efforce de trouver des documents didactiques appropriés où la corrélation
se présente d’une façon saillante.
Dans une telle méthodologie, avec des questions, on encourage l’apprenant à réfléchir et à
découvrir les règles langagières par leurs propres tâtonnements. Dans ce processus de
Découverte, l’apprentissage ressemble à un jeu intellectuel et l’apprenant n’est plus comme
un récepteur passif du savoir, il s’engage dans les activités, cherche à comprendre les points
Langue et se transforme réellement en sujet d’apprentissage.
Dans l’enseignement traditionnel, les connaissances sont considérées comme un liquide qui
peut être versé d’un récipient à un autre, et la seule direction du passage de savoir est de
l’enseignant à l’apprenant. L’interaction y manque totalement. Mais selon la Théorie de
l’intégration cognitive dans l’apprentissage de la langue seconde de Feng Guoxin, on sait que
le savoir ne peut pas être directement transmis par l’enseignant et ajouté au savoir acquis , il
nécessite une reconstruction et une réorganisation à travers des activités cognitives .Ainsi
dans l’approche cognitive, on souligne la mise en service des différents types de
collaborations : collaboration verticale, oblique, transversale et conjointe. C’est en collaborant
avec les autres que l’apprenant dégage les règles et construit son propre système de langue.
Selon Xiaohua Ying. Approche cognitive en didactique des langues : analyse et interprétation
d’erreurs écrites prototypiques en français langue étrangère et remédiation. Linguistique.
Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2013. Français.
8.2 Le socioconstructivisme :
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Le socioconstructivisme, également connu sous le nom de constructivisme social, est issu
principalement des travaux de Vygotski (1896 - 1934) et de Bruner (1915 - 2016). Le
socioconstructivisme a été développé, d’une part, pour offrir une solution de rechange aux
modèles transmissif et behavioriste et compléter les principes du constructivisme de Piaget
(1896 – 1980)
Le socioconstructivisme souligne également le rôle déterminant des interactions sociales dans
la construction des connaissances de l’apprenant :
En fait, dans le perspectif socioconstructiviste, l’individu construit son savoir à partir de ses
connaissances et expériences antérieures par l’intermédiaire d’échanges et de partages
D’idées avec ses pairs et son enseignant. En comparant ses idées avec d’autres apprenants,
Lesquels pourraient être en désaccord avec lui, l’apprenant développe ainsi ses connaissances
de manière approfondie. Ce phénomène s’explique par le fait qu’une opposition entre les
Apprenants les amène à reconsidérer leur propre point de vue grâce à l’argumentation et à la
communication, ce qui donne lieu à la résolution des problèmes.
En contexte algérien, l'approche par compétences est née avec la nouvelle réforme du système
éducatif que le ministère d'éducation national(M.E.N) a incité parallèlement avec l'évolution
de la société algérienne, dans le but de maitriser les contenus à enseigner. Les mutations
sociales, économiques, institutionnelles et culturelles auxquelles la société algérienne est
soumise depuis quelques années, font que la réforme de l'école soit une nécessité et qu'on fait
que l'école soit performante, efficace et répondre aux multiples défis du siècle, nous relevons
défis d'ordre interne et des défis d'ordre externe :
Rendre l'école algérienne accessible au plus grand nombre et garantir pour chacun les
chances de réussite c'est-à-dire augmenter l'équité du système éducatif algérien.
Le défi informatique qui se répand dans tous les aspects de la vie active.
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Rendre le système éducatif plus apte à répondre aux besoins du développement
économique et social du pays.
Contrairement à l'ancienne école, la nouvelle école refuse que l'apprenant soit un réservoir de
connaissances, il s'agit de restituer le jour de l'examen mais de réinvestir ses connaissances
dans des situations de la vie de tous les jours ce qui constitue le fond même de la philosophie
de l'approche par compétences.
Aujourd'hui, il ne s'agit point d'enseigner la morphosyntaxe pour elle-même, mais de pouvoir
investir tout ce savoir dans des situations concrètes de la vie courante. L'enseignant est appelé
non pas à transmettre des connaissances seulement, mais à concevoir et à gérer des séquences
d'apprentissage où les apprenants sont amenés progressivement à agir et à se prendre en
charge par la suite.
D’après les postures d’enseignement dans l’approche par les compétences « Cas des
enseignants de 3ème année secondaire Lycée AFFEISSA Ben Khaled en Mokhtar à Sidi
Khaled, Biskra »
l’information contenue dans un texte sera appréhendée à un autre niveau de réflexion qui fera
prendre conscience au fur et à mesure à l’apprenant qu’un locuteur est déterminé
psychologiquement, idéologiquement, culturellement comme il l’est lui-même ; que le
référent dont parle le locuteur n’est pas le réel mais un réel filtré par lui ; que le locuteur
adresse toujours son message à un (ou des) allocutaire(s) ciblé(s).
Cette prise de conscience en amènera une autre : une compétence de communication n’est pas
seulement la conjugaison de deux composantes (compétence linguistique et compétence
textuelle). Pour être acquise, la compétence de communication doit intégrer d’autres
compétences dont :
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D’après guide du professeur 1ere année secondaire, janvier 2005.
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Chapitre 02 : analyse et commentaire
des séances observées et présentées.
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1 Tableaux synthétisant les séances observées et présentées :
Remarque : Nous allons expliquer dans l’analyse des séances observées l’absence de l’objet
d’étude et de l’intitulé de la séquence pour la classe 2AS -LE.
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1.2 Les séances présentées :
2 AS- 14h30mn
LE -
15h15mn
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3AS 8h45mn-
SE 9h30mn
Gr2
2AS 15h15mn
GE -16h
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2AS 10h15mn Préparation à
LE -11h l’écrit
3AS 13h45mn
SE -
Gr2 14h30mn
2AS 15h15mn
GE -16h
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" Les souhaits se rapportent à la formation initiale ne se bornent pas à l'aspect théorique, ils
y associent aussi une période d'entrainement sur le terrain, être formé en tant qu'enseignant
ne signifie pas simplement acquérir des connaissances ou maitriser des techniques, mais
aussi opérer une transformation personnelle." PORTECELLI .M.A : apprendre une langue,
apprendre une culture, apprendre l’altérité, les cahiers pédagogiques, n 360 janvier 1988
Pour affiner nos compétences, il était indispensable de passer par une phase d’observation et
d’application, prolongée dans une réalité scolaire, à l’intérieur d’un cadre scolaire précis, qui
nous offre une triple appropriation : de savoir, de savoir-faire et de savoir être. Dans ce
chapitre, nous allons rapporter minutieusement et fidèlement ce que nous avons observé et
présenté lors de cette phase.
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2 Séance observé N01 :
En respectant l’ordre chronologique des séances observées, nous avons choisi de commencer
par l’analyse de la première séance présentée par Mme HannousSouad . La séance s’est
déroulée le dimanche 07 février 2021, de 13h45 min à 14 h30mn. Tel qu’il est mentionné
dans le tableau ci-dessus, c’est une séance suite d’une compréhension de l’écrit insérée dans
le premier objet d’étude (Le discours objectivé) réservée aux élèves de la deuxième année
secondaire.
En entrant en classe, les apprenants étaient déjà assis et ont pris leurs affaires
scolaires .L’enseignante commence la séance par l’écriture de la date, l’objet d’étude, la
séquence et de la compétence ! Après cinq minutes d’attente, le professeur demande aux
élèves si le travail donné avant les vacances a été réalisé : Le travail était un ensemble des
exercices de conjugaison à propos de « l’expression de l’hypothèse ». Nous avons constaté, à
travers les têtes baissées, que le travail n’était pas exécuté sauf par une apprenante. Durant la
correction collective des exercices nous avons noté que parmi 16 apprenants, sauf 3 qui
répondaient, le reste était négligé, ce qui fait constat d’une hétérogénéité dans la classe. Le
volume sonore augmente progressivement après le recopiagede la correction des exercices,
L’enseignante entame par la suite, une séance de préparation à l écrit, elle l’initie par une
question de réflexion : « Quelles sont les parties d’un compte rendu objectif ? ». Nous avons
remarqué que les élèves répondaient à voix basse et tous à la fois, ce qui donne l’effet d’un
chuchotement de réponses, la maitresse d’application finit par donner la réponse elle-même et
par leur rappeler de la méthode d’élaboration du compte rendu objectif. A la fin de la séance
nous avons écouté le compte rendu de l’apprenante qui a déjà fait les exercices de
conjugaison.
J’ai orienté mon observation pour cette première séance sur le côté relationnel « relation
enseignant-élève » car c’est le facteur clé de la réussite scolaire : si on arrive à attirer
l’attention de l’apprenant et on arrive à le motiver, la tache de « l’enseignement
-apprentissage » sera exécutable. Ainsi il est nécessaire que l’enseignant développe des
stratégies variées et adaptées aux défis que posent certains apprenants.
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répond sans pour autant vérifier les connaissances de l’ensemble . Nous pouvons aboutir au
résultat qu’un faible soutien émotionnel engendre un comportement passif et d’évitement de
la part des apprenants.
L’enseignant joue un rôle capital dans les processus qui conduisent l’apprenant à avoir
confiance en ces capacités et être motivé par la suite a fin d’assurer les interactions en cour et
découvrir les compétences des apprenants.
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3 Séance observée N02 :
Après une séance de 45 minutes avec une classe de deuxième année secondaire branche
mathématiques, nous avons assisté une séance de la même durée et avec le même niveau mais
il s’agit d’une branche de Langues Etrangères.
Mme HannousSouad nous a informé, avant d’entrer, qu’elle n’a pas une idée sur ce qu’elle va
présenter comme leçon, et que nous serons face à une classe turbulente, nous étions donc
conditionner à la situation.
Les élèves rentrent en classe et s’asseyent immédiatement, le professeur n’écrit rien sur le
tableau mais essaie d’obtenir le silence, enfin le silence maintenu l’enseignante demande aux
apprenants s’ils ont préparé le compte rendu, dans cette classe personne n’a fait son travail !
L’enseignante blâme les apprenants et les sanctionne en les ordonnant faire leur travail et
consacre 45 minutes à cela sans passer dans les rangs pour vérifier l’exécution du devoir.
Comme tous les élèves ne se mettaient pas au travail et qu’il y ait des bavardages, le
professeur était obligé d’intervenir à chaque fois afin de maintenir le silence.
Dans cette séance, 45 minutes sont sacrifiées pour la rédaction d’un devoir déjà donné avant
les vacances. Cette sanction n’a pas pour objet de faire travailler les apprenants mais est une
conséquence d’une non-préparation de la leçon de la part du professeur. Face à une classe qui
ne réagit pas, l’enseignante a tendance à faire des reproches aux apprenants, or il est
préférable d’avouer aux élèves qu’elle ne s’est pas préparée plutôt que de leur reprocher un
manque d’enthousiasme qui est d’abord le sien.
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4 Séance observée N 03 :
La leçon a été réalisée le mardi 09 février 2021, de 08h à 08h 45 minutes, elle s’inscrit dans le
cadre de la première séquence « produire un texte pour informer d’un fait d’Histoire » du
premier objet d’étude : « Textes et documents d’Histoire » dont la séance est : la suite de la
compréhension de l’écrit.
Une fois que l’enseignante entre dans la classe, les élèves se sont installés hormis quelques-
uns qui continuent à se discuter au fond de la classe. Elle dépose ses affaires sur le bureau
dans une attitude d’attente, elle jette un coup d’œil circulaire sur l’ensemble des élèves en
faisant des remarques, et pour les éléments perturbateurs et pour les retardataires. Pour
débuter son cours, elle commence par écrire la date, l’objet d’étude, la séquence et la séance.
L’enseignante demande aux élèves d’ouvrir leurs manuels scolaires sur le support choisi pour
cette séance ayant comme titre : « Histoire du 08 mai 1945 ». Elle les éveille au préalable en
posant des questions sur les idées principales orchestrant ce discours. Pour la suite du cours,
elle a élaboré deux activités, la première activité consiste à classer les mots et les expressions
apparentant à deux champs lexicaux, celui de la répression et celui de la paix. Les apprenants
étaient motivés, à partir des réponses données, elle dresse un tableau de deux colonnes, en
leur demandant de le remplir. Cinq minutes après, L’enseignante demande aux élèves s’ils ont
abouti l’écriture. Pour achever sa séance, elle passe à la dernière activité, elle leur pose une
question visant la compréhension en demandant de relever les propos de deux personnages
dans le texte. Elle consacre cinq minutes pour que les apprenants puissent relire et repérer les
propos. Après avoir répondu, ils passent au tableau pour écrire les réponses, parallèlement,
l’enseignante explique aux élèves le sens des deux mots : « avouer » voire « témoigner ». Les
élèves recopient la correction sur leur cahier tout en gardant le calme, à coté de cela, nous
avons constaté quelques éléments qui se contente à prendre le cours en photo .vers la fin de la
séance, l’enseignante met en valeur les points essentielles du cours.
La séance s’était bien passée vu. Nous pouvons dire qu’elle a réussi à capter l’attention des
élèves, nous sentons une ambiance particulière, propice au travail. Le cours est assimilé par
les élèves étant donné qu’ils ont bien répondu aux activités véhiculées par l’enseignante.
De plus, le choix du support est réussi, c’est un support didactisé qui conviendrait à une
séance de compréhension de l’écrit, il englobe tous les faits de langues relatifs à cet objet
d’étude.
A vrai dire, la méthode adoptée par l’enseignante est répond aux principes de l’APC, ainsi
qu’elle répond essentiellement aux objectifs et aux finalités d’enseignement de la lagune
française au cycle secondaire, le cours est basé sur la logique de l’apprentissage centré sur
l’activité et les réactions des élèves face aux situations-problèmes. Selon le philosophe E.
Kant : « Ne pas enseigner des pensées mais apprendre à penser, à ne pas porter l’élève, mais
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le guider, si on veut que plus tard il soit capable de marcher de lui-même ».Ainsi, les élèves
ont muni des outils appropriés qui leur permettent de résoudre les activités étape par étape.
L’enseignante attribue une place prépondérante aux élèves lors de la réalisation de son cours,
elle vise principalement à développer la compétence de l’oral chez eux, et à améliorer les
aptitudes linguistiques acquises et approfondir les connaissances liées au thème de
l’envahissement français, à leur tours les élèves se mêlent et interagissent avec leur
enseignante, cela était souligné lors de la réalisation de la première activité relative au champ
lexical.
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5 Séances présentées par la stagiaire MakhloufChahinez , commentées
par Mlle AmmourKhawla :
5.1 Séance N01
Une séance de mise en place de la séquence destinée aux élèves de la deuxième année math-
technique a été présentée le dimanche 14 février 2021, par la stagiaire MakhloufChahinez. La
leçon s’inscrit dans le cadre du deuxième objet d’étude : « le plaidoyer et le réquisitoire », la
deuxième séquence : « produire un discours pour plaider ou dénoncer / discréditer une
opinion ou une cause ». Le cours s’est déroulé en 45 minutes.
Avant de commencer son cours, la stagiaire se présente pour l’ensemble de la classe, elle leur
explique quelques traits majeurs de notre stage au sein de leur établissement, les élèves
étaient ravis de vivre cette expérience avec elle. Pour entamer son cours, elle commence par
écrire la date, l’objet d’étude et la séquence. Par ailleurs, elle demande aux élèves de plier une
page étant donné qu’il s’agit d’un nouvel objet d’étude. Entre temps, elle passe dans les rangs
pour marquer justement sa forte présence. Cinq minutes après, elle transcrit sur le deuxième
tableau les mots clés de la séquence à savoir : produire, discours, plaidé, dénoncé, discréditer.
Par la suite , elle demande au élèves ce qu’on entend par le mot produire , ils répondent
immédiatement « écrire » , tout de même pour le mot « discours » ils donne comme
réponse :« texte » , afin de renforcer leurs requis , elle s’étale sur la dichotomie texte /
discours , elle prétend que le texte est un objet formel abstrait , tantôt le discours est le texte
en situation , il est relié à un acte communicatif , la pratique sociale le génère . Des lacunes
ont été identifiées chez les élèves à concevoir le sens du mot « plaider », l’enseignante
stagiaire s’est intervenue en attribuant un exemple, celui d’un avocat, un partenaire juridique
qui défend son client, les élève semblaient rassurés, cela est souligné à travers leurs
exclamations cernées par des expressions tels que « a oui c’est vrai madame ! » « C’est
compris maintenant ! ». En outre, la stagiaire leur explique le mot « cause », à ne pas
confondre avec son homographe « cause, rapport logique » tout en véhiculant des exemples
tels que : la protection de l’enfance, lutte contre la violence des femmes, la faim dans le
monde. Elle passe au lancement du sujet de la production écrite en dictant les critères à suivre
pour réussir leurs rédactions, parallèlement, les élèves ont commencé leur premier jet. Vers la
fin, elle a achevé la séance par une trace écrite sur le cahier de texte.
La séance s’est bien déroulée, la participation, la concentration des élèves, ainsi que,
l’atmosphère de la classe étaient des conditions qui ont facilité la transmission des
connaissances. La stagiaire a abordé les différentes phases de la leçon de manière ordonnée.
Ainsi, nous avons remarqué que les questions posées ont abouti aux objectifs tracés au début
de la séance,
En outre, le sujet d’expression écrite proposé par l’enseignante stagiaire est un sujet
d’actualité qui incite les élèves à une assiduité et une forte attention au cours .Elle a créé une
atmosphère d’apprentissage dynamique et créative. Les élèves sont placés dans une situation
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de résolution de problème, devant unetacheaussi près que possible du réel. Nous constatons
que l’enseignante stagiaire a met en application les notions de base acquises en module de
didactique de la discipline à l’ENS.
"L'élève devra s'engager dans une démarche de construction de ses savoirs. En jouant un rôle
actif dans sa fonction, il sera responsable de ses apprentissages et pourra ainsi effectuer le
transfert de ses acquis dans toutes les activités scolaires de la vie courante. Ainsi, il
développera une certaine autonomie, de la créativité, un certain sens de l'initiative, et de la
responsabilité." Document d’accompagnement de la 1ere année secondaire, avril 2005 p 09
Nous avons également constatée que la stagiaire adopte la méthode approche par les
compétences, elle suit une démarche qui fait de l’apprenant un partenaire actif dans son
apprentissage, cette démarche lui mène vers l’installation des compétences disciplinaires et de
savoir-faire transversaux chez ses apprenants. Cela est bien marqué dans la formulation du
sujet de la production écrite sous formes de taches langagières.
29
5.2 Séance N02
Avant de commencer le cours, l’enseignante stagiaire a écrit sur le tableau : la date, l’objet
d’étude et la séquence au moment que la maitresse d’application demande à ses élèves s’ils
ont ramené leurs productions écrites avec eux, elle passe dans les rangs pour choisir quelques
rédactions.
Quinze minutes ont été consacrées pour justement analyser ces rédactions pendant le cours !
Des yeux baissés, des visages déçus ont été captés, étant donné que le reste des travaux des
élèves n’étaient pas mets en évidence par la maitresse d’application. Parmi les six productions
écrites, une a été choisie pour être remédiée avec l’ensemble de la classe. L’enseignante
stagiaire l’avait transcrite sur le deuxième tableau, elle désigne un élève pour la lire au fur et à
mesure elle lui corrige la prononciation de quelques mots.
Par ailleurs, elle demande aux élèves ce qu’ils pensaient de ce travail. Les élèves répondent en
s’engageant dans la tâche : « l’introduction est trop courte », « il n’y a pas de connecteurs
chronologiques », « une faute d’orthographe dans le mot *envahisseur* », « le participe passé
n’est pas accordé avec le sujet », « il n’y a pas de conclusion » … . Pour organiser la tâche et
faciliter l’appréhension du corrigé étape par étape , l’enseignante stagiaire a proposé de
corriger premièrement toutes les erreurs d’orthographes, de conjugaison et de vocabulaire en
adoptant la méthode suivie dans le module de grammaire corrective, puis, reformuler les
structures mal conçues , et vers la fin, combler les insuffisances et ponctuer le texte .
Néanmoins, la maitresse d’application l’avait interrompue et strictement l’interdite de tenir la
correction ainsi. Elle commence elle-même, à nouveau, à interroger les élèves, or
l’enseignante stagiaire leur avait posés la même question, les élèves répondent aves des
réponses identiques à celles communiquées dix minutes avant, elle leur demande de remédier
ces erreurs en entamant par l’introduction, puis le développement et enfin la conclusion, en
même temps l’enseignante stagiaire transcrit le corrigé dicté par la maitresse d’application sur
le tableau. Vers la fin de la séance, la maitresse d’application leur demande de recopier la
correction sur les cahiers.
Analyse et commentaire :
Dans l’ensemble, la séance n’est pas passée dans un bon climat, En premier lieu, il important
à souligner que la maitresse d’application à entraver l’enseignante stagiaire de faire la séance
de la préparation à l’écrit sous raison de retard dans l’exécution du programme ; cependant,
elle est une phase d’une importance primordiale pour jalonner la rédaction de l’élève.
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En deuxième lieu, beaucoup de temps pédagogique a été épuisé dans un travail qui devait être
fait par la maitresse d’application avant d’entrer à son cours. Cela reflète une image
d’assoupissement, car, le contrat didactique établit entre elle et ses élèves est largement
transgressé, les élèves attendent une évaluation, une appréciation de leurs travaux et leurs
efforts fournis, cependant cela a été dédaigné et négligé. En effet, l’enseignant a un grand
pouvoir sur les élèves qui leur sont confiés et des responsabilités envers eux. Les élèves
placés dans cette situation inégalitaire, se trouvent en position de vulnérabilité et ont besoin
d’un enseignement conscient, de la portée de leurs actes, aussi bien pour se développer que
pour réussir leur parcours scolaire, visant principalement l’épanouissement de leurs futures
vies.
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5.3 Séance N 03
Une séance de compréhension de l’écrit, destinée aux élèves de la deuxième année langues
étrangères, a été présentée le lundi 15 février 2021, par la stagiaire MakhloufChahinez. La
leçon s’inscrit dans le cadre du deuxième objet d’étude : « le plaidoyer et le réquisitoire », la
deuxième séquence : « produire un discours pour plaider ou dénoncer / discréditer une
opinion ou une cause ». L’enseignante stagiaire vise atteindre les deux objectifs fixés dans
une séance de 1h30minutes.
Pour ce cours ; elle a adopté une démarche de deux phases, la première phase est réservée à la
compréhension de l’écrit et la deuxième phase est à l’étude des faits de langues à savoir : la
modalisation et les verbes d’opinion.
Pour commencer son cours, elle transcrit sur le premier tableau la date, l’objet d’étude, la
séquence et la séance. Ensuite, elle penche à distribuer les textes aux élèves (voir annexe).
D’après une pré-lecture, les élèves émettent des hypothèses de sens à partir des éléments para-
textuels , elle les écrit sur le tableau pour en choisir les bonnes réponses. Après une lecture
approfondie, l’enseignante stagiaire a demandé aux élèves de choisir la réponse qui répond au
thème véhiculé dans le discours, ils arrivent à la cerner facilement. par ailleurs , elle leur
recommande de revenir au discours et de recopier la définition du mot « internet » , après
trois minutes , ils répondent et soulignent la réponse simultanément , par la suite , elle leurs
demande d’inférer le champ lexical du mot internet , les élèves répondent tous à la fois , de ce
fait , elle s’est arrêtée un moment afin d’ imposer le calme avec son regard . L’enseignante
Stagire a désigné des apprenants qui ne semblent pas concentrés, pour répondre. Ensuite, elle
passé à la troisième consigne, en leur ordonnant de remplir un tableau de trois colonnes, après
une relecture, les élèves sont arrivés à repérer les deux thèses du discours ainsi leur visées
communicatives, cependant ils n’ont pas pu répondre à la partie relatif aux expressions
exprimant le point de vue, l’enseignante a proposé de laisser la colonne vierge et de y revenir
plus tard. En outre, elle a proposé des questions à choix multiples relatifs aux significations
de : tels que, accros, néfaste, les réponses étaient immédiates. Elle leur demande de remplir un
tableau synthétique sur les effets de l’internet sur : le plan culturelle, le plan social et sanitaire.
Passant à la deuxième phase des faits de langues , la stagiaire a choisi comme consigne de
remplir un tableau qui comporte trois colonnes aves les expressions qui marquent la
subjectivité de l’auteur à savoir : les indices de personnes , le lexique péjoratif , les adjectifs
, par la suite , elle leur a expliqués la règle de la modalisation ,ils ont passé aux applications ,
la première consiste à classer les modalisateurs dans un tableau et la deuxième consiste à
souligner le lexique appréciatif usé par l’auteur , les apprenants n’ont pas trouvé des difficulté
à exécuter les deux activités , les réponses étaient dans la bonne voie . En ce qui concerne les
verbes d’opinion, l’enseignante stagiaire a choisi une activité, un rappel pour la leçon étant
donné qu’elle est déjà faite dans le cycle moyenne en quatrième année. Vers la fin de la
séance, elle leur demande de revenir à la troisième consigne, en ce qui concerne les
expressions exprimant le point de vue, facilement, ils ont arrivé à résolu la question ensemble.
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Analyse et commentaire :
La séance s’est bien déroulée, l’enseignante stagiaire a veillé à mettre en place un climat
propice à une meilleure assimilation du cours. Nous avons constaté que la stagiaire a choisi un
thème qui semble désuet et pas d’actualité , cependant nous pouvons relier ce choix au niveau
moyen des élèves et à l’insistance de la maitresse d’application de travailler la
compréhension de l’écrit et deux faits de langues en une seule séance , donc , la stagiaire était
assujettie de s’orienter vers ce choix afin de réussir son cours .
Nous avons constatée que la dynamique et l’ardeur éprouvée par les élèves ont favorisé la
démarche active de la séance, en effet les élèves étaient animés par leur envie d’apprendre et
par le climat favorable à la communication instauré par la stagiaire qui leur a laissés
l’occasion de construire leurs apprentissages. Par ailleurs, nous avons constatée que la
stagiaire a remobilisé l’attention et la concentration de certains élèves qui étaient déconnectés
totalement, tout en interprétant les signes de leurs comportements.
Nous signalons que la maitresse d’application a insisté sur le fait que tous les verbes
d’opinion y compris : penser , croire , estimer , soutenir ; ont le même sens , elle a ordonné
l’enseignante stagiaire de laisser les apprenants combler les vides comme ils veulent , étant
donné que le sens est identique pour tous des verbes proposés , toutefois , elle aurait dû
signaler que le choix du mot dans un discours a une valeur et une visée bien précise selon la
situation d’énonciation. .
33
6 Séances présentées par la stagiaire Ammour Khawla, commentées par
Mme Makhlouf Chahinez
Il s’agit d’une séance de point de langue intitulée « modalisateurs » qui s’inscrit dans le
premier objet d’étude ‘Textes et document d’Histoire’, séquence : Produire un texte pour
informer d’un fait d’Histoire. La séance a été assurée par la stagiaire Ammour Khawla le 15
février 2021 pour une durée de 45minutes à partir de 13heure.
La stagiaire a initié sa séance en posant des questions sur la leçon qui précède celle-ci
« Texte 8 Mai 1945 » afin de rafraîchir leur mémoire .Elle a passé ensuite à éclaircir la
différence entre les concepts « Texte » et « Discours » vu qu’ils ne la connaissaient pas.
Analyse et commentaire
Grosso modo, notre stagiaire a réussie la présentation de son cours dans la mesure où elle a
atteint ses objectifs. Mlle AmmourKhawla était tellement confiante et active qu’elle a su
instauré une agréable ambiance d’apprentissage et elle a arrivé à susciter l’attention des
apprenants en impliquant l’ensemble même ceux qui, selon la mairesse d’application, ont un
niveau médiocre.
Toutefois, nous ne pouvons pas perdre de vue l’attitude de la maitresse d’application qui est
marquée par ses interventions successives en contredisant Mlle Ammour, à l’image de nier
que le mot « éclatement » est un nom mais plutôt, selon elle, est un adverbe. Ce type d’erreur
est impardonnable de la part d’une enseignante qui est censée ,elle- même, rappeler les
apprenant qu’en règle générale, l’adverbe en suffixe « ment » est formé à partir d’un adjectif
et que à partir des verbes le suffixe « ment » sert à former un nom.
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6.2 Séance N02
Nous avons choisi pour cette deuxième séance de décrire et d’analyser une séance de
production écrite qui a eu lieu le mardi 23 février 2021 de 13heures à 14h 30min , destinée
aux apprenants de 2 année secondaire filière langues étrangères.
Mlle AmmourKhawla entame son cours en écrivant sur le tableau la date, l’objet d’étude, la
séquence et la séance. Afin de mener les apprenants à élaborer une grille d’autoévaluation,
elle pose différentes questions initiées par l’adverbe ‘Comment ?’ à propos de l’organisation
de la rédaction, les éléments essentiels qui doivent figurés dans un texte pour plaider ou
dénoncé un fait ...etc. Les apprenants enfin recopient la grille finale élaborée.
Entre-temps, la stagiaire demande aux apprenants de prendre leurs productions écrites, passe
par la suite pour les ramasser. Après 10 minutes qui ont été consacrées à la lecture des copies,
elle finit par choisir une et demande à la ‘propriétaire’ de la feuille de la recopier sur le
tableau afin de faire une correction ensemble.
Le moment où l’apprenante transcrit sa production écrite, les élèves chuchotent les erreurs
commises. Après avoir terminé l’écriture, l’enseignante donne la parole aux apprenants afin
de négocier la correction de la production. Hormis cette phase était marquée par les
interruptions de la part de la maitresse d’application qui intervient pour modifier la rédaction
selon son choix. Ainsi le statut de notre stagiaire a passé d’une enseignante qui négocie les
réponses avec ses apprenants à une stagiaire qui recopie ce que la maitresse d’application
dicte.
A la fin de la séance Mlle Ammour demande aux apprenants de recopier la rédaction finale
et de s’auto-corriger à partir de la grille d’auto-évaluation.
Analyse et commentaire
Tout d’abord, nous tenons à signaler que la séance de préparation à l’écrit qui précède la
production écrite, était consacrée à la correction d’un compte rendu d’un autre objet d’étude
« discours objectivé », (Support : La société des abeilles), or que l’objectif d’une séance de
préparation à l’écrit est d’initier les apprenants aux spécificités de l’écriture d’un discours
relatif à l’objet d’étude de la production écrite. Une telle négligence de la part de la maitresse
d’application a fait que les apprenants se sentaient perturbés et non-guidés.
35
Nous avons apprécié la démarche de la stagiaire, de mener les apprenants à élaborer une
grille d’auto-évaluation eux-mêmes. Cependant nous avons remarqué que l’on arrivant à
choisir une copie modèle pour la correction, l’enseignante stagiaire a perdu assez de temps et
est le résultat des instructions de la maitresse d’application qui, dans la même séance choisie
une copie sans se préparer ni de corriger les copies des autres apprenants pour enfin appliquer
ses choix de mots ou d’énoncés. Cette démarche suivie par l’enseignante démotive les
apprenants et dégrade leur statut : ayant actif en négociant les idées passant à un apprenant
passif qui recopie ce que l’enseignante impose.
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6.3 Séance N03
Une séance de mise en place de la séquence a été assurée par la stagiaire AmmourKhawla le
mardi 23 février 2021 de 8h 45minutesjusqu’à 9h 30 minutes réservée aux apprenants de la
3éme année secondaire science qui s’inscrit dans le deuxième objet d’étude « Débat d’idée », et
qui travaille la séquence ; Produire un texte pour défendre ou concéder et réfuter une opinion.
Pour commencer, notre stagiaire demande aux apprenants de plier une feuille pour marquer
le début d’un nouvel objet d’étude et d’écrire avec elle la date, l’intitulé de l’objet d’étude, la
séquence et la séance.
Ensuite, elle s’est lancée à suivre les étapes d’une séance de négociation du projet en
commençant à leurs présenter les mots clés de l’objet d’étude que sont : convaincre,
persuader, concéder et réfuter et demande aux apprenants s’il arrive à faire la différence entre
ces notions. L’ensemble a réussi à différencier entre « Concéder » et « réfuter » mais
également cet ensemble pensait que « convaincre » est le synonyme de « persuader ». De ce
fait notre enseignante stagiaire explique la différence entre les deux termes et demande des
exemples de la part des apprenants par la suite pour vérifier l’assimilation de la distinction.
Enfin les mots clés ont été compris par l’ensemble, elle lance le sujet de la production écrite
entre-temps les apprenants recopient avec-elle et commence la rédaction du 1er jet.
Analyse et commentaire
La séance s’est déroulée dans de bonnes conditions, les apprenants étaient actifs et ils ont
pris plaisir de donner des exemples de sujet de débat à partir de leur vie quotidienne.
« Lorsque les élèves sont invités à exécuter une tâche d’apprentissage, ils doivent être
capables d’en apprécier la pertinence. En L2, les apprenants doivent pouvoir établir un lien
entre les tâches qui leur sont proposées et le besoin qu’ils ont d’acquérir une compétence à la
fois linguistique etfonctionnelle. » [P. Cyr, 1998 : 127].
L’enseignante stagiaire a réussi à solliciter l’intérêt des apprenants dans la mesure où le sujet
de la production écrite traite un sujet d’actualité qui intéresse les apprenants. Nous avons
constaté dans ce dernier jour de stage l’évolution dans la relation entre la stagiaire et les
apprenants et entre les apprenants eux même dans le but de négocier le savoir .De ce fait Mlle
Ammour a arrivé à instauré le principe de la théorie socioconstructiviste dans la mesure
où « Il planifie des formations au cours desquelles les étudiants ont des défis à relever en
équipe. Au cours de ces formations, les apprenants réfléchissent intensément, confrontent
leurs idées, expérimentent et résolvent des problèmes complexes » VIENNEAU R.
Apprentissage et enseignement : Théories et pratiques. Montréal : Gaëtan Morin ; 2005.
37
Chapitre 03 : le bilan du stage.
38
Ce stage nous a été très enrichissant, car nous avons assimilé les notions pratiques de notre
future tâche. Faire les premiers pas en classe était une expérience particulièrement marquante
pour nous, notre entré dans le métier s’est effectué avec ardeur et enthousiasme, mais aussi
dans le stress et la crainte.
Durant ce stage nous avons constaté que ce noble métier est une profession complexe et
pleine d’imprévus. Le stage nous a permis de connaitre de manière approfondie les jalons de
ce métier, à savoir que c’est à l’enseignant de susciter la motivation des élèves, en donnant du
sens à leurs apprentissages, en choisissant un contexte proche de leur vie quotidienne, afin
de mettre l’accent sur l’utilité de la langue dans la vie courante. Nous avons appris que
s’appuyer sur les pratiques culturelles parait un excellent moyen de forger les esprits des
élèves, à condition de faire un pont entre la culture de masse qui les sous-tend et celle de
l’école. En outre , nous avons pris conscience du fonctionnement de la classe , ainsi la
relation enseignant /élève : savoir gérer sa classe est engendré avec le choix des situations de
travail en fonction des intérêts didactiques , ainsi en fonction de leurs impacts sur le climat de
la classe , pour rendre le cours dynamique et maintenir les élèves en état d’éveil intellectuel ,
il faut impulser une bonne cadence du travail et proposer des activités denses , rapides , sans
temps morts , cela implique un renouvèlement fréquent des tâches et des consignes . En effet,
si l’enseignant a à tenir compte des caractéristiques particulières de sa classe dès la phase de
la préparation des cours, il doit également durant son déroulement, tenir compte de l’état de
ses élèves : être sensible à l’état d’attention, de motivation et de mobilisation intellectuelle de
la classe.
Ce métier impose paradoxalement un mélange de hâte et de patience. Hâte car il faut que les
élèves soient sollicités par les activités simultanées ; mais aussi patience vu qu’il faut savoir
intégrer la part à l’intérêt du groupe, à ses affects, à son niveau de mobilisation.
Le stage nous a permis de prendre conscience de l’importance des relations bien vaillantes
au sein de la classe, il nous a forgés sur le plan relationnel, et avec les élèves et avec le
personnel de l’établissement scolaire. Par ailleurs, nous avons pris conscience que ce n’est pas
que la fonction d’un transmetteur de savoir disciplinaire qu’exerce le professeur dans sa
classe, mais il est par excellence un ambassadeur des valeurs et d’éthiques, il est le phare de
guide qui conduit les esprits les élèves, les citoyens de demain. En outre, il doit adopter la
posture d’un psychologue, qui tâte les tempéraments de ses élèves, pour qu’il puisse les aider
39
à surmonter leurs obstacles. Nous avons également appris qu’une relation étroite est établit
entre l’amour de son métier et l’épanouissement des élèves, être passionné par son métier
pousse l’enseignant à innover dans les méthodes d’enseignement , les démarches connus pour
leur efficacité dans l’apprentissage , à consacrer son temps pour une meilleure conception des
savoirs disciplinaires en tenant compte des objectifs et des finalités visés , et surtout à être
conscient de la responsabilité mette entre ses mains.
Nous avons constaté qu’une forte alternance s’établit entre notre formation à l’ENS, nos
connaissances acquises tout au long de notre cursus et les pratiques de la classe. Une
application des principes théoriques de certains modules comme : technique d’expression
écrite et orale, approche textuelle, pratiques systématique de la langue et syntaxe ; nous a
servi durant notre stage pratique à savoir : développer les deux compétences de l’écrit et de
l’orale chez les élèves, leur apprendre comment appréhender un texte, perfectionner la
maitrise de la langue avec les cours proposés, bien détaillés et bien précis afin d’éviter de
tomber dans l’erreur. Par ailleurs, à plusieurs reprises, nous avons exploité les dispositifs de
formation dans les modules didactiques dans la conception des fiches pédagogiques et
l’évaluation des élèves, voire, psychopédagogie, psycholinguistique, selon l’urgence de
situation en classe. En outre, nous avons pris conscience des signes discrets qui indiquent que
les élèves sont perdus parce que nous allons trop vite, ou parc qu’ils ont été inattentifs à un
moment décisif et qu’ils n’osent pas demander de réexpliquer, grâce au module de sémiologie
qui implique que tout est signe , et les élèves et leur comportement « rien n’est fortuit , tout a
un sens » .
Nous ne pouvons point nier qu’il y a eu lieu à des insuffisances lors de notre stage pratique,
parmi les points négatifs que nous avons cernés :
La réduction de la durée du stage à trois semaines était la première raison de ne pas profiter
largement de notre stage, nous n’avons pas eu la chance de s’exercer et d’acquérir un bagage
riche de connaissances professionnelles, en outre, nous avons assisté qu’à trois séances
d’observation, c’était insuffisant en terme de saisir les pratiques professionnelle en classe.
40
par ailleurs , nous éprouvons un regret par rapport au choix de l’enseignante d’application ;
elle considère ses conseils comme des doctrines à suivre à la lettre , nos pistes de réflexion par
rapport à la conception des fiches pédagogiques étaient rejetées ; en effet , elle considère que
les élèves n’ont pas un niveau assez bon pour assimilé la notion du « discours » , elle nous a
empêché d’élaborer une séance de préparation à l’écrit avant la séance de la production écrite,
de plus , la séance de l’évaluation diagnostique programmée avant la séance de la mise en
place de la séquence était anéantie suite au retard dans le programme . Nous soulignons aussi
que nous n’avons pas eu la chance d’appréhender l’utilisation les documents pédagogiques
comme : le cahier journal, le cahier de classe, et la répartition annuelle.
41
Conclusion
42
Notre rapport de stage s’articule autour de trois chapitres, le premier est consacré au cadrage
théorique, le deuxième chapitre est réservé à la description et à l’analyse des
pratiquespédagogiques en classe ; dans le troisième chapitre, il est question de mettre le doigt
sur les apports et l’insuffisance cernée dans le stage pratique.
La formation à l’ENS présente un jalon fiable pour notre épanouissement dans le demain de
l’enseignement, cependant, nous ne pouvons pas alléguées quelques insuffisances. Pour
combler et rectifier ses lacunes, nous suggérons tout d’abord que l’encadrement des
futurspromotions de l’ENS soit attribué à des enseignants normaliens, afin d’éviter les
équivoques entres les enseignants stagiaires ayant une formation normalienne et les
enseignantsformateurs ayant une formation purement universitaire. De plus, nous insinuons la
favorisation de la pratique au sein des milieux scolaires dés la troisième année de la
formation, pour que le futur enseignant puisse être en contact et en harmonie avec son métier,
et donc adopter la posture d’enseignant très tôt. Par ailleurs, nous proposons inclure les deux
modulesde didactique y compris générale et de la discipline dans le programme de la
deuxième année, afin de doter les étudiants d’une éblouissante base servant à améliorer au fur
et à mesure leurs compétences linguistiques et professionnelles.
L’expérience que nous avons vécue au sein de l’ENS était épouvantable, nous
sommeschanceuses d’êtres forgées sous des précieuses mains qui nous ont incluses le sens de
lapersévérance, du travail et surtout des valeurs humaines. « Soyons reconnaissants aux
personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont lescharmants jardiniers par qui nous âmes
sont fleurées » Marcel Proust.
43
BIBLIOGRAPHIE
44
BENBOUZID Boubekeur, l'approche par compétences dans l'école Algérienne, éd,
ONPS, 2005
Paris2003 CLE
45
Annexes
46
1 Annexe 01
Objet d’étude : le plaidoyer et le réquisitoire Date : 16/02/2021
Séquence : produire un texte pour plaider ou Niveau : 2AS
dénoncer/discréditer une opinion ou une cause Durée : 1H
Compétence : compréhension de l’écrit
Point de Langue
(Les Modalisateurs)
Lecture : (5mn)
D’abord, sur le plan culturel, nous observons une raréfaction, voire une disparition de
la littérature. Ainsi, les jeunes préfèrent les sites de jeux, de rencontres qui les éloignent de la
lecture. Quant au plan social, il est ravagé par la multiplication des vols et de la violation des
intimités en dévoilant les comptes bancaires ou en s’interférant entre deux communications et
plus grave encore, les fléaux sociaux tels que la délinquance, le terrorisme qui augmentent des
sites très violents.
Par ailleurs, il entraine de graves problèmes de santé, chez les dépendants « accros » :
diminution de l’acuité visuelle, problèmes de dos, migraines …
L’internet s’introduit alors dans notre vie non sans conséquences néfastes.
« Débats.Momes.Net », 2008 (Texte adapté)
Activités :
Consigne 02 : Relevez dans le te texte le champ lexical le mot « internet ». (2m)
R : ................................................................................................................................................
..........
47
Consigne 03 :a)En vous aidant du 1er §, complétez le tableau suivant : (3m)
Consigne 04 :« les fléaux sociaux tels que la délinquance ». Le mot souligné introduit-t-il :
(1mn)
a) Un exemple ?
b) Une comparaison ?
c) Une reformulation ?
Surlignez la réponse exacte.
Consigne 05 : Trouvez, dans le tableau suivant, l’équivalent de chacun des mots soulignés.
(1mn)
« chez les dépendants « accros » » « …sans conséquences néfastes. »
Consigne 06 : En vous référant au texte, complétez la grille ci-dessous par les expressions
suivantes : (2mn)
48
la délinquance la migraine
le terrorisme Problèmes de dos
manque cruel de littérature »
Consigne 08 : Relevez du texte les expressions qui marquent la subjectivité de l’auteur et
classez-les selon le tableau suivant : (4mn)
accros/
Synthèse : (5mn)
La plupart des énoncés porte la marque de l’émetteur qui les produit. L’émetteur peut
communiquer ses opinions, ses sentiments, ses sensations ou ses goûts. Des indices signalent
la présence de l’émetteur dans son énoncé. On appelle modalisation l’ensemble des éléments
qui précisent la position de l’émetteur à l’intérieur de son énoncé. Les procédés de la
modalisation :
49
➢Certains types de phrases : phrases exclamatives ou interrogatives
➢Verbes qui expriment une opinion, un jugement, une certitude, une probabilité (ex devoir,
pouvoir, croire, imaginer, prétendre, insinuer, souligner, soutenir, jurer, certifier)
Activités d’application :
Activité 01 : Classez les modalisateurs suivants dans le tableau donné ci-dessous : (5mn)
Il semble que / sans doute / je crois que / Il est possible que / probablement / peut-être / je doute
que / il apparaît que / je suppose que / apparemment / il se peut que / il est certain que / sans aucun
doute / je suis sûr que / véritablement / je trouve que / je crois que / à coup sûr / à mon avis / il est
sûr que / il est vrai / je pense que / je me doute que / j'ai l'impression que / semble-t-il.
Activité 02 : Soulignez dans le texte suivant le lexique appréciatif utilisé par l’auteur : (5mn)
« Certains voisins veulent faire couper un grand arbre qui se dresse dans la cour de notre cité.
Ils trouvent qu’il est inutile et gênant. C’est une grave erreur. Je pense, au contraire, qu’il rend
de grands services aux habitants. D’abord, il nous procure une ombre et une fraîcheur
agréables. En été, les enfants peuvent jouer en toute sécurité sous son immense feuillage qui
les abrite des rayons brûlants du soleil. Par ailleurs, il embellit la cité et les oiseaux qui le
peuplent apportent un peu de gaieté dans ce lieu où domine le béton. Enfin, il est un moyen de
lutte contre la pollution puisqu’il purifie l’air que nous respirons, protège de la poussière et
fournit l’oxygène nécessaire à la vie ».
Activité 03 : Complétez à l’aide des verbes d’opinion suivants les énoncés ci-dessous :(5mn)
1-J’…………… que l’enfant qui lit des contes ou des œuvres adaptées à son âge, lira plus
tard des œuvres plus difficiles. Certains …………… que les contes n’ont aucun rapport avec
la réalité, Ils ajoutent même que les enfants n’y apprennent rien. 2. Pour ma part, je
…………… cette idée parce que j’…………… que les contes contiennent toujours une part
de vérité. 3. Par ailleurs, je…………… qu’ils sont rassurants parce qu’on y découvre des
méchants qui sont toujours punis.
50
2 Annexe 02
51
Séquence : Informer d’un fait d’histoire
*Texte Historique
2- Plan de la production :
Développement :
Conclusion : L’indépendance
3 Annexe 03
52
Séquence : Produire un texte pour convaincre,
persuader et/ou concéder ou réfuter.
Niveau : 3AS
Séance : La mise en place de la séquence
Volume horaire : 45mn
Objectifs : - Expliquer l’objectif de la séquence
et ses mots clés.
Concéder : Accordez à quelqu’un son point de vue avec des réserves. Accorder quelque
chose par faveur
Débat : Discussion sur un thème donné entre des personnes d’opinions différentes ; est
un échange de propos oral ou écrit entre deux ou plusieurs personnes avec des arguments
organisés et pertinents dans le but d'imposer son opinion personnelle.
Piste de recherches :
Êtes-vous pour ou contre les influenceurs qui font des parlent et conseillent la prise des
médicaments ou de complément alimentaire ? Etes vous pour ou contre les formations
paramédicales qui dure dix jours voire une quinzaine de jours ?
- Dans une quinzaine de lignes, présentez votre point de vue et renforcez-le par des
arguments pertinents et illustrés.
4 Annexe 04
53
Date : 15/02/2021. Niveau :
3 AS.
On peut repérer le type descriptif voire l’argumentatif. Le narrateur décrit les massacres du
8 mai 1945 pour exprimer son point de vue, il vise principalement la dénonciation des actes
de l’envahisseur français.
On déduit que le narrateur n’est pas neutre, il s’implique dans son discours par le biais de
l’exploitation d’un lexique qui rend compte de sa position implicitement.
Consigne : Relevez les marques de jugement de valeur et d’opinion dans les phrases
suivantes.
54
La modalisation : expression de
la subjectivité implicite.
Un jugement mélioratif on utilise des mots , des adjectifs, des verbes et desadverbes
positifs : un héros , un combat , une victoire / indépendant , courageux , brave / libérer ,
sacrifier , combattre / avec ardeur , hautement , parfaitement , clairement .
Un jugement péjoratif on utilise des mots , des adjectifs ,des verbes et des
adverbesnégatifs : répression , torture , envahissement , exécution , viol / atroce, féroce ,
sanglant / tuer , attaquer , emprisonner / sauvagement , impitoyablement , sans freins .
L’expression de certitude on utilise des verbes et des adverbes pour exprimer certitude :
attester, confirmer, certifier / certainement, assurément, sans doute.
Les verbes de modalité falloir, devoir pouvoir, vouloir : vous ne devez jamais oublier les
sacrifices de nos martyrs.
La ponctuation
Les guillemets « … » : L’énonciateur signale une non adhésion, une distance plus au
moins ironique.
55
La tournure impersonnelle énonciateur prend plus au moins en charge les propos qu’il
tient : il est indéniable.
Exercice 01 : Relevez les marques d’implication de l’auteur dans les énoncés suivants :
Le peuple algérien a ouvert une page glorieuse de son Histoire, chargée des hauts faits de
la guerre et des sacrifices suprêmes de ses valeureux enfants pour la liberté.
Le vaillant peuple a livré un modèle de résistance qui blaiserala voie de la libération aux
peuples opprimés dans le monde.
Des femmes ont manifesté dans toute la France : dans l’Est, à Lyon, à Marseille et dans le
Nord. Les manifestations réprimées avec la même violence que les précédentes .Les mêmes
revendications : libérations des détenus, Independence de l’Algérie !
« Il faut mater la rébellion », « mettre à la raison ces hors la loi », lisait –on dans les
journaux.
On aurait presque cru que le récit sortait de la bouche d’un frère d’armes de Ben M’hidi en
lisant les propos de Bigeard.
Exercice 2 : Dans les phrases suivantes, introduisez le procédé de modalisation correspondant
au sens indiqué entre parenthèses.
Les secours parviennent à se frayer un accès vers les accidentés (un jugement péjoratif ou
mélioratif)
56
Marcel Bigeard qui voulait libérer sa conscience a soutenu que Ben Mhidi était son ami.
(Une distanciation par rapport aux propos)
Marcel Bigeard qui voulait libérer sa conscience a soutenu que Ben Mhidi était son « ami »
La typographie et la ponctuation.
La tournure impersonnelle.
57
5 Annexe 05
Niveau : 2 AS.
Séquence : produire un texte pour plaider ou dénoncer / discréditer une opinion ou une cause.
Organisation de la production :
6/ j’ai utilisé les verbes d’opinion pour exprimer mon points de vue.
Correction de la langue :
58
6 Annexe 06
Plaider : présenter des arguments pour défendre une personne, une cause ou une opinion
Vous êtes un élève de 2AS votre professeur vous demande d’ouvrir un groupe Facebook
afin qu’il vous partage les leçons. Rédiger un texte argumentatif avec des arguments
pertinents dans lequel vous partagez votre point de vue sur les cours à distance pour but de
convaincre vos camarades amis avec vous sur ce réseau.
59
7 Annexe 07
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Tables des matières
Introduction............................................................................7
CHAPITRE 01 : CONDITIONS PRATIQUES DU DÉROULEMENT DU STAGE..........................................................7
3 LA DURÉE DU STAGE.............................................................................................................................. 9
4 LE GROUPE DE STAGIAIRES :................................................................................................................ 10
5 L’ACCUEIL :.......................................................................................................................................... 10
6 LA MAITRESSE D’APPLICATION :........................................................................................................... 11
7 L’ÉTABLISSEMENT D’ACCUEIL :............................................................................................................. 11
8.1 LE COGNITIVISME :...................................................................................................................................13
8.2 LE SOCIOCONSTRUCTIVISME :....................................................................................................................14
8.3 L’APPROCHE PAR LES COMPÉTENCES :..........................................................................................................15
8.4 LA NOTION DU DISCOURS :........................................................................................................................16
6 SÉANCES PRÉSENTÉES PAR LA STAGIAIRE AMMOUR KHAWLA, COMMENTÉES PAR MME MAKHLOUF
CHAHINEZ.................................................................................................................................................... 34
61
6.1 SÉANCE N01..........................................................................................................................................34
6.2 SÉANCE N02..........................................................................................................................................35
6.3 SÉANCE N03..........................................................................................................................................37
CONCLUSION............................................................................................................................................... 42
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................................ 44
ANNEXES..................................................................................................................................................... 46
1 ANNEXE 01.......................................................................................................................................... 47
2 ANNEXE 02.......................................................................................................................................... 52
3 ANNEXE 03.......................................................................................................................................... 53
4 ANNEXE 04.......................................................................................................................................... 54
5 ANNEXE 05.......................................................................................................................................... 58
6 ANNEXE 06.......................................................................................................................................... 59
7 ANNEXE 07.......................................................................................................................................... 60
62