QUAND ON VIT SUR UNE TERRE PLATE OÙ CETTE NOTION N’A
AUCUN SENS ET QU’ON VEUT CONSTRUIRE UN GRAND TEMPLE EN LIAISON AVEC LA VOIE PROCESSIONNELLE ?
La latitude n’ayant aucun sens sur une terre plate, seule
l’équinoxe en a un, puisque, grâce à notre lecture de Bâl Gangâdhar Tilak, nous savons que les équinoxes sont des temps de passage entre le royaume des ancêtres et celui des vivants. La nomination de ces célébrations en Polonais, Dziady, nous le rappelle encore en région slave. Si donc nous voulons donner à notre temple un sens qui permette ce passage, il faut que nous alignions sa sortie sur la voie processionnelle des morts, selon le travail de Mike Parker- Pearson. A un équinoxe, suivons avec le soleil la courbe de l’écliptique. A Midi local, point le plus haut du Soleil dans le ciel, ce point définit l’intersection de l’écliptique avec la courbe de l’équateur, qui n’a bien sûr aucun sens pour un mésolithique. Ce point est précisément, ce jour et cette heure seulement, deux fois l’an, la latitude du lieu. Si nous définissons l’axe de visée du nord céleste, il suffit alors d’abaisser l’angle de visée sur le sol depuis le point d’observation pour définir le chemin des Ancêtres, pratiqué pour les équinoxes. Si l’on a pris pour point de visée le grand cercle des deux tumulus qui définissent le cercle de Stonehenge, on a alors l’alignement qui mène tout droit à l’entrée de la voie processionnelle.