On sait que la connaissance du matériel symbolique de Göbekli
Tepe progresse beaucoup, malgré l’absence d’un relevé systématique accessible au public des figures des temples. On sait déjà que ces temples sont organisés autour de la figure de 12 Ancêtres rassemblés autour de la place centrale du « cercle » ellipsoïde. Cela indique clairement que la construction symbolique de ce peuple était centrée sur les Douze-Dieux et les 28 nakshatras que Howard D. Jones a analysée en montrant qu’elle est le résultat naturel d’un comput du temps de 360 unités, définies elles-mêmes par la DIFFÉRENCE de parcours de Lune et Soleil dans le ciel, l’une ayant un parcours de 13 ° l’autre de 1°, en sorte que l’unité angulaire définissant le « jour » est égale à 12°. On peut alors escompter qu’il y ait à Göbekli Tepe un comput de 28 nakshatras, qui reste à exhumer. Deux auteurs ont déjà bien étudié la constellation du Cygne, et on sait que Scorpion est la figure la plus spectaculaire du site. Je tombe par hasard sur les trois figures que je propose, et dont je ne connais pas la localisation. Il est alors clair que l’une d’elle est Taureau, cornes baissées selon un animal local, et que la seconde est Gemini, Ashvins, sous une forme fœtale qui suggère qu’ils sont la division de l’œuf primordial. Leur connection spatiale montre que l’on a bien affaire à l’organisation d’un cycle du Zodiaque. Mais il reste sous Gemini, la troisième figure, un croissant surmonté d’un cercle creux. Ce symbole ressemble furieusement au symbole fondamental du bassin Mésopotamien, Lune-et-Ishtar, mais rien ne permet d’assurer pour l’instant que le cercle est bien une étoile. La connection avec Gemini est claire mais inexpliquée pour l’heure, à moins qu’on ne suggère la connection de la Dog Star avec le Forgeron Cullan, ce qui est une piste à explorer avec prudence. GT 2021 8 26