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– ceux dont nous distinguons le mouvement : les planètes = astres errants. Les Grecs
comptaient 7 planètes : la Lune, le Soleil, Vénus, Mercure, Mars, Jupiter et Saturne. Le soleil
tourne autour de la Terre : géocentrisme.
– ceux qui nous paraissent immobiles : les étoiles (les galaxies ne sont pas connues à l’époque)
Pythagore (VIe siècle avant J.-C.) : les planètes ne sont pas elles-mêmes en mouvement, mais
portées par une sphère qui elle est en mouvement.
Philolaos (un disciple de Pythagore) : contre l’avis général, il imagine la Terre comme une
sphère en rotation autour d’un feu central qu’il nomme Hestia. Ainsi, la rotation de la Terre sur elle-
même explique l’alternance jour nuit et le mouvement de la voûte
céleste. Ses idées ne sont pas reprises.
Brabé : son modèle est encore différent mais un bon compromis : la Terre est au centre du
monde, le soleil tourne autour de cet astre et les autres planètes tournent autour du Soleil.
Il résout enfin le problème : « si la Terre est en mouvement, comment se fait-il que nous n’en
ressentions pas les effets ? » en répondant : « nous accompagnons le mouvement de la Terre, nous
ne le ressentons donc pas, de la même manière qu’un boulet lâché du haut du mât d’un bateau en
mouvement retombe directement au pied du mât et non derrière ». Il vient de poser le principe
d’inertie.
Giordano Bruno : le frère dominicain italien appuie les dires de Copernic et affirme même
qu’il existe d’innombrables soleils et un nombre infini de terres tournant autour de ces soleils. Il n’y
a d’ailleurs aucun astre au milieu de l’univers puisque celui-ci s’étend également dans toutes les
directions. Il croit en l’infinité de Dieu qui ne se serait donc pas borné à créer un seul monde fini.
Bruno sera condamné par l’Inquisition et brûlé vif pour hérésie en
1600 !
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TP 9 – Le système solaire
Comment prouver que la Terre tourne bien autour du Soleil ? La Lune est-elle plate ou
ronde ?
Pour élucider cette problématique, il suffit de répondre aux petites questions suivantes...
Vous devez PROUVER avec les documents fournis et non affirmer simplement d’après vos
connaissances actuelles !
I- Géo- ou héliocentrisme ?
Ptolémée considérait dans sa conception géocentrique que Vénus décrivait de petits cercles
(les épicycles) autour de la Terre, tandis que l’héliocentrisme considère que toutes les planètes
tournent autour du soleil.
2- Représentez en grand, sur votre copie, les 2 dessins ci-dessus. Laissez la marge pour le
correcteur !!!
3- Ajoutez ensuite à côté de chaque point, l’aspect de la planète Vénus vue DEPUIS LA TERRE
(pas depuis l’espace) selon l’exemple ci-après. Légendez pour qu’il n’y ait AUCUNE confusion (ou
sinon, par défaut, prenez du blanc ou du jaune pour zone éclairée !)
4- Laquelle des deux conceptions reflète la réalité (géocentrisme ou héliocentrisme) ? Cherchez des
arguments sur vos dessins de la réponse précédente.
6- Comme l’héliocentrisme est unanimement démontré et admis de nos jours, recopiez le schéma ci-
dessous afin de représenter au bon endroit les phases de la Lune visibles sur la photo (comme
pour la question 3 en fait).
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Le 11 août 1999, on pouvait photographier depuis la baie de Somme cette splendide éclipse
solaire totale (photos ci-dessous de 2 phases, non à l’échelle).
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>> Correction du TP 9 :
La taille différente de Vénus s’explique par la proximité ou l’éloignement par rapport à la Terre.
A- Ronde ou plate ?
Argumentation ?
* gibbeuse = bossue
B- Les éclipses
Eclipse solaire totale : Observé depuis la Terre, le disque du Soleil est caché par la Lune, mais pas
la couronne.
Photos quelques instants avant que l’éclipse solaire soit totale, montrant que les diamètres apparents
du Soleil et de la Lune sont les mêmes sur Terre. Le « diamant » apparaît lorsque les tout derniers
rayons lumineux passent encore.
Eclipse de lune : La Lune se retrouve dans le cône d’ombre de la Terre ; elle n’est plus éclairée par
le Soleil.
Clair de Terre : Première photo historique depuis l’espace (orbite lunaire)- 23 août 1966- Nasa
La Terre et la Lune s’attirent mutuellement (force d’attraction). Ainsi, la Lune déforme les
océans et crée les marées. Son lent déplacement autour de la Terre explique l’alternance de 2 marées
hautes et 2 marées basses à un endroit donné. Par ailleurs, le Soleil nuance l’effet de marée. Ainsi,
aligné avec la Lune, il induit un niveau de la mer plus haut = marée de vive eau, ou de fort
coefficient, jusqu’à 150 dm = 15 m !
idem pour déformation du sol solide, jusqu’à 40 cm, 2 fois par jour !
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N’oubliez pas d’argumenter et de nommer les documents que vous utilisez. Pensez aussi à
d’éventuels schémas explicatifs.
Document 4 : Encélade
Document 5 : Antarctique
Document 6 : Les Tardigrades
Description
Taille entre 0,1 et 1,5 mm.
Les tardigrades vivent en grand nombre dans les zones où on trouve de la mousse et des
lichens, leurs aliments de prédilection.
Sinon, depuis le haut de l'Himalaya (à plus de 6 000 m) jusque dans les eaux profondes (par
4 000 m de profondeur), et des régions polaires à l'équateur.
Cela est notamment dû à leur possibilité d'entrer en cryptobiose: les tardigrades ont en effet
la faculté d'entrer dans un état proche de la non-vie, durant lequel l'activité vitale devient presque
indécelable en s'abaissant à 0,01 % de la normale.
Pour entrer en cryptobiose, ils rétractent leurs huit pattes et déshydratent presque
complètement leur organisme (perte de plus de 99 % de leur eau), remplaçant l'eau à l'intérieur
de leurs cellules par un sucre non réducteur, le tréhalose, qu'ils synthétisent. Ce sucre se
comporte comme une sorte d'antigel et préserve les structures cellulaires. Pour compléter la
protection, ils s'entourent d'une petite boule de cire microscopique appelée tonnelet. Lors du
retour à des conditions dites normales, l'ourson d'eau redevient actif en une durée qui va de
quelques minutes à quelques heures.
Vide : En 2007, des tardigrades ont été exposés au vide intersidéral en même temps
qu'aux radiations solaires directes par la mission FOTON-M3, en orbite autour de la Terre, et
plusieurs ont survécu.
Rayonnements : les tardigrades ont une très forte résistance aux rayonnements (rayons X
ou ultraviolets) ― plus de 1 100 fois ce que l'homme peut endurer.
Déshydratation : les tardigrades ont une extrême tolérance à la dessiccation, ce qui leur
permet de coloniser les déserts les plus secs : ils peuvent faire varier la proportion d'eau dans
leur corps de plus de 80 % à moins de 3 %. En cas d'absence totale et prolongée d'eau, ils
peuvent survivre plus de 10 ans en cryptobiose sans la moindre trace d'eau, et reprendre leur
activité quand ils sont réhydratés.
Température : les tardigrades figurent parmi les rares animaux à pouvoir poursuivre leur
activité par des températures très en dessous de zéro, notamment sur (et parfois dans) les
glaces de l'Himalaya et du Groenland. Ils peuvent même survivre plusieurs jours à des
températures proches du zéro absolu, à - 272,8 °C. Leur résistance est également
exceptionnelle dans de hautes chaleurs : ils peuvent survivre plusieurs minutes à 150 °C.
Salinité : ils résistent à des salinités extrêmes soit en formant un tonnelet imperméable aux
sels, soit par osmobiose.
Produits toxiques : selon des résultats de laboratoire qui restent à confirmer, les
tardigrades présenteraient également une exceptionnelle résistance à de nombreux produits
toxiques, grâce à une réponse immunitaire appelée « chimiobiose».
Le Soleil brille car il brûle un combustible, l'hydrogène qui est transformé en hélium dans
un processus de fusion nucléaire. D'ici 5 à 7 milliards d'années, cette réserve viendra à manquer,
le Soleil puisera alors l'hydrogène dans l'enveloppe extérieure de son noyau, dans une couche
proche de la surface du Soleil. Conséquence : les couches externes de notre Soleil se dilateront
progressivement, faisant enfler considérablement notre étoile dont la taille sera multipliée par
200 !
L'hélium accumulé dans le cœur de notre Soleil commencera ensuite à fusionner en
formant du carbone et de l'oxygène tandis que, en périphérie, dans la « coquille » qui entoure le
cœur, l'hydrogène restant sera lui aussi en fusion. L'énergie libérée sera alors considérable : notre
étoile sera devenue une géante rouge (rouge puisque l'enveloppe extérieure de l'astre, plus loin
du centre, se refroidira partiellement) 10 000 fois plus lumineuse que le Soleil actuel !
Introduction : Hormis le fait de supposer, loin dans l’univers, une forme de vie très différente de
ce que nous connaissons sur Terre, est-il déjà possible de concevoir une vie « terrienne » ailleurs,
dans notre système solaire aux conditions très hostiles ?
Doc.1
Température moyenne > On a déjà vu que si la température corporelle est trop chaude ou trop basse,
nous mourons.
Dioxygène en grande quantité sur Terre ; les végétaux ont, eux aussi, besoin de O2 (pour la
respiration), même s’ils effectuent la photosynthèse grâce à CO2.
Eau en très grande quantité (contenu principal des cellules)
>>> Tout ceci définit la zone d’habitabilité, donc l’emplacement d’une planète à une distance
précise de l’étoile.
Doc.6 : Autre forme de vie extrême >> le Tardigrade >>> il vit sur Terre mais....
.... supporte le grand froid polaire, le chaud, capable de vivre dans le vide !!!, résiste aux rayons
nocifs du soleil (hors de l’atmosphère) et résiste au O°K (le O absolu = - 273°C => température du
vide).
Doc.2 :
En 1970, une bactérie terrestre a survécu 2 ans dans le vide (absence d’O2) et aux radiations
solaires, par – 250°C !
>> donc la vie est possible en dehors de la Terre.
Saturne (6éme planète, donc fort éloignée de la zone d’habitabilité) possède un satellite
(Encélade) aux propriétés suivantes :
> glace superficielle (environ – 180°C)
>mais présence d’eau profonde à 0°C (preuve par présence de geysers)
Donc compatible avec les êtres vivants extrêmes connus sur Terre (bactéries et Tardigrades) qui,
de surcroît, survivent dans le vide, sans O2... >> Une vie possible actuellement sur Encélade !
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« L’ensemble du ciel n’a pas été créé, il ne peut pas davantage périr, mais il
est un et éternel, et il n’a ni commencement, ni fin, durant toute l’éternité. »
Johannes Kepler (1571-1630) : Astronome allemand, donne pour la Terre l’âge de 3993 av. J.C.
James Ussher (1581-1656) : archevêque anglo-irlandais propose la date du 23 octobre 4004 av.
J.C.
Isaac Newton (1642-1727) : Astronome mathématicien anglais, il calcule 3998 ans av. J.C.
Il explique que la salinité de la mer est due aux apports par les rivières de sels issus de
l’érosion des montagnes. Ainsi, l’océan se charge progressivement en sels, et évapore l’eau
douce ; il suffit d’estimer la quantité de sels des océans et le débit total des fleuves >> d’où
déduction de la durée de l’apport en sels.
L’âge des océans est alors estimé à 90 millions d’années, mais la méthode est erronée pour
diverses raisons, comme la connaissance des profondeurs réelles des mers, donc le calcul du
volume, les processus de perte de sel par le vent, les dépôts... Cependant, cette estimation a
longtemps joué un rôle, jusqu’au début XXème siècle.
Buffon (1707-1788) :
Lord Kelvin (1824-1907) : Physicien le plus réputé de son époque, reprend les expériences de
Buffon mais en nuançant avec la formule mathématique de Fourrier : le refroidissement est plus
lent avec la profondeur. Il calcule alors 20 à 40 millions d’années. Cependant, il oublie un
facteur très important, qui ne sera découvert que plus tard.
... et, en 2020, très bizarrement... un élève de terminale, affirme encore, malgré toutes les
progressions dans la pensée scientifique : 150 000 ans pour la création de la Terre, et environ
4000 ans pour la première forme de vie !!!
Big Bang (15 Ga) ... et naissance du système solaire (4,6 Ga)
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Ces physiciens purifient le radium en 1903 et montrent que sa désintégration produit une grande
quantité de chaleur. Étant donné que de nombreux éléments naturels présents dans la terre
contiennent du radium, le raisonnement de Kelvin est totalement remis en cause sur la datation de la
Terre.
Frederick Soddy (1877-4956) : la notion d’isotopes est découverte en
1911, afin de rendre compte des propriétés chimiques très proches de certains
éléments. Ainsi, 2 isotopes ont le même nombre de protons et d’électrons, mais
pas le même nombre de neutrons.
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Méthode du carbone 14 :
Dans quel cas, un échantillon se ferme-t-il ? >> Explication avec le carbone 14 (14C)
L’atmosphère est continuellement bombardée par des
rayons cosmiques entraînant des réactions nucléaires qui
libèrent des neutrons. Ces derniers réagissent avec l’azote
pour donner du 14C, isotope radioactif du 12C. *
le neutron enlève un proton à l’azote qui devient C
Cet isotope radioactif est instable et se désintègre progressivement. Pour un atome de 14C
dans l’atmosphère, on compte environ 1000 milliards d’atomes de 12C (isotope stable).
Les 14C intègrent le CO2 qui est assimilé par les plantes (photosynthèse) et se dissout dans les
lacs et les océans. Un animal incorpore (alimentation) indifféremment les 2 isotopes dans les
mêmes proportions que celles de l’atmosphère. Toutefois, à sa mort, les échanges ne s’opèrent
plus avec l’extérieur et progressivement la teneur en 14C va diminuer dans les restes fossiles.
Au cours du temps, les éléments père radioactifs se désintègrent en éléments fils dits
radiogéniques. Le temps de demi-vie (période radioactive T ½) correspond à la durée écoulée
lorsque la moitié de la quantité d’éléments père est désintégrée.
Il suffit de mesurer la quantité restante de 14C dans le fossile (valeur y des ordonnées) et donc de lire
le temps écoulé (valeur x des abscisses) > c’est la datation absolue.
Grottes de Chauvet et
Lascaux.
Par défaut de fossiles, il est possible de faire une datation à partir des éléments utilisés pour
les peintures pariétales, comme le charbon de bois qui était calciné à l’époque des peintres
préhistoriques. Sur le même principe, les bandelettes de lin entourant les momies sont utilisés pour
la datation, puisqu’étant de la matière organique.
Récemment, la datation 14C a été employée sur des pigments minéraux issus de cosmétiques
fabriquées en Égypte ancienne. Ces pigments, la cérusite et la phosgénite, contiennent des
carbonates de plomb. La phosgénite est très rare dans la nature mais les Égyptiens maîtrisaient
parfaitement sa synthèse à partir d’un carbonate de calcium prélevé dans les lacs salés où il était
formé à partir du CO2 atmosphérique. Si le pigment est synthétique, son âge est alors celui du
moment de fabrication des cosmétiques.
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Or, a = (y - yo ) / x équivaut à λ . t = (y - yo ) / x
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