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SYSTEMATISES
GT
Ce recueil de notes a été très mal fait en raison de ma
maladresse. Il ne s'agit du reste que de cartes postales
que je me suis envoyées à moi-même du fait de mon
incompétence. Vous serez donc bien avisé de ne pas
les prendre trop au sérieux. GT
A FICTIONAL BLACK HOLE
By ZOUZOU
Au voisinage de l’horizon d’un trou noir, les effets de marée sont tels qu’ils
provoquent un claquage du vide, de sorte que les paires particules-
antiparticules générées dans le vide sont dissociées. Quel est alors le chemin de
ces deux particules ? Une idée reçue est que la particule de charge positive
s’éloigne du trou noir provocant son évaporation. Toutefois, j’aimerais que l’on
m’explique comment une particule peut quitter l’horizon du trou, étant donné
que le temps s’y est arrêté ? L’horizon d’un trou noir est une surface critique de
temps nul sur une surface qui ne l’est pas.
SI l’on admet avec Feynman qu’une antiparticule n’est PAS d’énergie négative,
mais qu’elle est d’énergie positive et qu’elle remonte le temps, alors, il est
concevable qu’une ANTIparticule au voisinage de l’horizon puisse remonter le
cours du temps ralenti au bord de l’horizon. Ainsi l’horizon est entouré à très
courte distance d’une coquille d’antimatière qui diminue rapidement de
densité sous l’effet des désintégrations dues à la capture des particules de
matières au voisinage du trou noir. L’horizon doit donc être entouré d’une zone
active d’annihilations de paires qui cache l’horizon.
Elle est bien sûr absorbée par le trou à l’intérieur de l’horizon. Elle suit alors la
coordonnée directrice constituée par l’espace en traversant des coquilles
isotemporelles où la liberté de mouvement est indépendante du temps.
Toutes ces idées ont été inventées par mon chat, Zouzou, à qui je laisse la
responsabilité de tels propos…
CONNECTION D’EINSTEIN :TEMPS PROPRE
Je pense que, si vous êtes en classe de troisième vous calculerez facilement que :
There are two books of the seven seals by our days: Sphere packing,
lattices and groups, by Conway, Sloane and many others.
1- Dans la théorie proposée, relativiste, les trous de ver sont une solution
optionnelle complètement arbitraire, ils ne sont qu’une simple question
de religion personnelle et de rêverie esthétique.
2- En théorie des cordes, les tachyons sont une nécessité de la théorie et la
question est de s’en débarrasser, soit en coupant la théorie, soit en les
considérant comme particules physiques condensée dans le Big Bang.
Pour ma part c’est ma solution, si l’on admet que la théorie bosonique
représente l’état initial du BB, par la théorie M26 de l’algèbre
d’opérateurs issue de ce groupe sporadique. C’est la chute de potentiel
à la valeur du superpotentiel et à la supersymétrie qui est corrélative de
l’apparition de fermions.
3- Toutefois ce n’est pas là le point évoqué. On peut se demander si une
particule passant par un trou de ver, bien que relativiste, ne peut pas
être considérée comme un tachyon, puisqu’elle court-circuite l’espace
temps de la surface principale. On pourrait alors considérer une
équivalence entre trou de ver et tachyon :
4- Tachyon = trou de ver parcouru par une particule de masse négative.
5- Toutefois, pour assurer l’invariance PCT de l’ensemble, on pourrait peut-
être, suivant l’argument de Feynman sur les antiparticules, considérer
plutôt une équivalence avec une particule passant par un trou de ver, de
masse positive, mais remontant le cours du temps. Ainsi les tachyons
n’apparaîtraient que dans des boucles au second ordre, et il serait
possible que les particules trou de ver définissent le sens du temps.
6- Tout cela bien sûr, pour le plaisir de la conversation.
COMMENT DEFINIR DES PARALLELES SUR UNE SURFACE QUELCONQUE ?
Nous savons que la notion de parallèles dépend des surfaces sur lesquelles
elles sont définies. Ainsi, dans un espace euclidien, il existe une seule parallèle
passant par un point à une autre droite, il en existe une infinité sur une surface
hyperbolique et aucune sur une surface du même type de courbure que la
sphère. Nous soupçonnons par ailleurs que la définition de la courbure d’une
surface est liée à la manière dont les parallèles se « rapprochent ».
Peut-on alors définir une notion de parallèles valable pour tout type de
surface ?
Essayons sur une sphère munie d’un cercle équatorial et d’un cercle méridien.
Nous partons d’un point d’intersection des deux grands cercles. On rappelle
que sur une sphère, les grands cercles sont des géodésiques, des courbes qui,
par définition, minimisent la distance entre deux points. C’est bien sûr la ligne
droite sur un plan. Considérons alors un vecteur quelconque tangent en ce
point à la sphère. Nous pouvons sans problème le transporter le long de
l’équateur jusqu’à l’autre intersection en le gardant tangent à la sphère (c’est la
condition du problème). Maintenant, essayons de déplacer ce vecteur en
suivant le méridien en gardant la tangente : nous constatons avec surprise qu’à
l’arrivée, notre vecteur final n’est plus confondu avec le premier transporté
mais qu’il lui est opposé !
Nous soupçonnons une erreur de notre part, en remarquant que SI nous
supprimons la condition de tangence, le transport de notre vecteur est bien
indépendant du trajet suivi et que nos vecteurs sont bien identiques à l’arrivée.
Mais ce faisant, nous ne voyons pas que nous avons commis une lourde faute
de raisonnement : nous avons plongé notre vecteur dans l’espace dans lequel
la sphère est plongée, au lieu de nous intéresser à ce qui se passe de manière
intrinsèque sur la sphère. Notre seconde manière de faire est donc fausse.
Then there exists a unique parallel vector field V along c, such that
V(to) = Vo,
Nous allons donc partir avec Phileas Fogg pour un tour du monde.
Toutefois, comme nous sommes prudents, nous emportons avec
nous un vecteur ; ça peut toujours servir. Ce vecteur est tangent à la
surface de la sphère terrestre au point où nous sommes.
Tout cela s’est fait avec le génie d’un mathématicien, qui a compris
qu’on DOIT introduire un ESPACE SUPPLEMENTAIRE, celui du vecteur
V porté par le dirigeable, et que cet espace nous PERMET de définir le
parallélisme PARTOUT sur la sphère.
J’ai écrit que la théorie de la connection d’Einstein ne comprenait pas la masse, ce qui a dû provoquer quelques
convulsions si d’aventure un physicien s’était aventuré à me lire. Dieux merci je suis assez tranquille de ce côté-là, sachant
que mes écrits n’intéressent personne à part moi.
Cette affirmation est pourtant vraie : Si la connection d’Einstein se fait par la lumière qui certes, porte une énergie, il reste
que cette énergie n’implique aucune masse mais seulement des charges ! Et il ne sert à rien de me sortir l’équivalence
masse énergie, puisque cette équivalence n’est pas incluse dans les deux Ansatzs qui servent de départ à la théorie.
Nous avons donc une situation assez schizophrénique où nous avons bien une masse inertielle répondant aux lois de la
connection inertielle, mais aucun moyen de passer d’un repère à un autre, sinon la lumière.
Le premier pas sera fait en ce sens par la démonstration de l’équivalence masse-énergie, usant des deux Ansatzs que nous
avons posés. Nous verrons cela sous peu. Si en effet l’énergie de la lumière pouvait être équivalente à une masse, alors la
possibilité de transformer cette énergie en masse dans un repère donné existerait enfin, alors que la masse inertielle est
introduite de façon parfaitement arbitraire dans la théorie comme un héritage de la connection inertielle. Mais nous ne
savons absolument pas d’où vient cette masse inertielle, question à laquelle nous pourrions esquisser une réponse SI
l’énergie était équivalente à la masse.
Une nouvelle expérience de pensée va nous apprendre comment inclure la masse gravitationnelle dans la théorie :
L’observateur lié à un repère uniformément accéléré, une fusée, dans laquelle l’observateur ne peut pas dire si la force qui
le lie au plancher de sa fusée est due à une accélération ou à un champ de gravité.
Seulement nous avons changé de théorie en introduisant un nouvel Ansatz : Les lois de la physique doivent rester les
mêmes dans un repère uniformément accéléré.
Or l’accélération existe bien dans la connection inertielle, comme le montre celle qui résulte d’un séjour dans une chambre
d’accélération pour l’aviation. Mais elle n’a aucun lien avec l’accélération qui résulte de l’existence de la MASSE pour une
planète ou une étoile.
Il est clair qu’il faut alors introduire un nouvel Ansatz : La masse inertielle est EQUIVALENTE à la masse gravitationnelle.
Le seul problème est que nous ne savons toujours pas ce qu’est la masse ni pourquoi ces deux masses sont équivalentes,
ce qui fait que nous avons maintenant trois mystères au lieu d’un. La différence est que nous pouvons feindre de les
organiser dans la « relativité » générale, où le principe d’équivalence spécial s’applique aux espaces tangents à ceux de la
relativité générale.
Au cours d’une promenade en compagnie d’une amie et d’un de ses amis physiciens, celui-ci, songeant, laissa échapper :
« Somme toute, la masse est la somme des interactions dont un corps est capable. »
Personne ne répondit, mais la phrase, principe de Mach généralisé, n’était pas perdue.
On peut se demander si la simple équivalence des masses inertielle et gravitationnelle suffit à établir l’équivalence des lois
de la physique dans des repères uniformément accélérés.
On remarque que les problèmes posés restent immenses. Si en effet les interactions dans la matière sont de type Yang-
Mills-Yukawa, elles n’expliquent pas l’existence de la masse, et le Higgs est alors requis pour donner de la masse… avec de
la masse, ce qui repousse le problème d’un cran.
D’autre part, si la gravitation s’explique par la courbure de l’espace-temps, il faut alors poser l’équivalence de cette
courbure avec l’existence du graviton. Et nous ne savons toujours pas pourquoi le graviton devrait être le compagnon du
photon dans la vitesse limite, le fait que ces deux vitesses sont égales étant peu compréhensible.
Seule à ce jour la correspondance AdS/CFT permet d’envisager une explication à ces faits.
ZERO POINT ENERGY AND TIMOTHY BOYER
Comme ce problème chagrine les physiciens depuis longtemps, ils ont décidé
de pousser la poussière sous le tapis et de considérer qu’on peut négliger cette
énergie, en espérant que personne ne s’en apercevra du côté d’Oslo…
Bien sûr, l’effet Casimir nous permis d’accéder au calcul de cette énergie, mais
dans des conditions classiques : les ondes ne sont pas quantisées et l’on tient
compte de phénomènes microscopiques qui justement sont à expliquer.
Parmi ces cinglés, il y a Timothy Boyer, qui, avec une belle constance tente de
tirer les conséquences de l’effet Casimir avec un résultat tout à fait
extraordinaire : si l’énergie de Casimir existe, alors il parvient à déduire
classiquement la loi de Planck ; mais mieux encore, il montre avec d’autres que
l’énergie du vide est Lorentz invariante, et que l’on peut donc en déduire une
forme de comportement relativiste !
Par exemple, on est frappé que dans la correspondance AdS/CFT, les lois
quantiques et les lois de type Lorentz soient mises en correspondance par
dualité. Peut-être que la solution de Boyer permettrait de descendre de N=4 à
N=1 dans la théorie conforme de cette correspondance.
Considérons à nouveau nos deux jumeaux du paradoxe inusable, J1 et J2.
L’intervalle AC parcouru par J1 est donc l’intervalle de plus long temps, tandis
que celui de J2 est présenté classiquement par deux segments, l’intervalle AB
formant un angle α avec –it, BC un angle β avec AC.
On rappelle que α doit être inférieur à π/2 et β compris entre π/2 et π sous
peine d’engendrer un trajet spacelike dont personne ne sait où il mènerait.
Toujours selon les habitudes nous décidons de négliger les parties non
inertielles du trajet. Il se peut que cette négligence ait des conséquences sur
notre démonstration…
*
Non moins classiquement, reprenons les choses du point de vue de J2
maintenant au repos dans son propre repère. La partie AB de sa ligne d’univers
est donc sur –it.
Jusque là, rien de bien original. Que devient donc J1 dans ce repère ? Le
segment AB de sa ligne d’univers fait avec celle de J1 le même angle α.
(Remarquons en passant que, après virage d’un angle β, le trajet (ABC)’ est
identique au trajet ABC à une transformation conforme près. En effet les
intervalles A’B’ et B’C’ projetés sur –it ne sont pas égaux à AB et BC mais à
l’intersection avec –it des hyperboles d’isointervalle des intervalles initiaux.
Selon la valeur de β et en raisons des contraintes qui pèsent sur lui, tout ou
partie du trajet A’B entre dans la zone spacelike !
Il y a plus grave encore : un large secteur du trajet de J1, A’C’, est lui-même
plongé dans la zone spacelike !
Comment dans ces conditions pourrait-on comparer les temps de leur trajet
puisque ceux-ci n’ont plus aucune connexion causale ?
Je fais partie des gens qui pensent que la théorie de la corde bosonique, que
l’on dit non physique en raison de l’absence de fermions, est plus physique qu’il
n’y paraît, et qu’elle représente sans doute une phase des cordes plus
fondamentale que la théorie supersymétrique. Cette théorie peut être appelée
M 26 du nom du groupe de symétrie qui définit sa VOA.
Que cette hypothèse de condensation de tachyons soit des plus utiles, semble
indiqué par la notion d’inflation. Si en effet l’inflation excède durant sa seconde
phase le cône de Hubble de la vitesse d’expansion de l’univers, ajouté à la main
par l’observation et rien de plus, rien n’exclut que la vitesse d’expansion de la
phase initiale soit super-relativiste et dépasse le cône de lumière, , avant que la
vitesse de la lumière ne devienne l’invariant qui fonde les relations de Lorentz.
Ce qui semble clair, c’est qu’il est nécessaire d’avoir dans la théorie bosonique
un précurseur des fermions qui explique la formation de fermions dans un
second temps. Or ces précurseurs existent. D’une part, on peut argumenter
que bosons et fermions sont décrits par le même mécanisme de base dans une
théorie des préons : fermions et bosons sont des cas particuliers de
paramétrisation de cette théorie.
On peut donc penser que l’intégrale d’action sur le secteur des topologies non
orientables doit engendrer une structure spineur, même dans une simple
théorie bosonique. On voit que les précurseurs spineurs dans la théorie M 26
sont nombreux et il reste à voir comment il est possible que, en perdant de
l’énergie et des dimensions, cette théorie bosonique engendre des fermions à
partir de cette structure spineur.
PETIT ABREGE D’ALGEBRE SUPERSYMMETRIQUE
1- Dans la théorie proposée, relativiste, les trous de ver sont une solution
optionnelle complètement arbitraire, ils ne sont qu’une simple question
de religion personnelle et de rêverie esthétique.
2- En théorie des cordes, les tachyons sont une nécessité de la théorie et la
question est de s’en débarrasser, soit en coupant la théorie, soit en les
considérant comme particules physiques condensée dans le Big Bang.
Pour ma part c’est ma solution, si l’on admet que la théorie bosonique
représente l’état initial du BB, par la théorie M26 de l’algèbre
d’opérateurs issue de ce groupe sporadique. C’est la chute de potentiel
à la valeur du superpotentiel et à la supersymétrie qui est corrélative de
l’apparition de fermions.
3- Toutefois ce n’est pas là le point évoqué. On peut se demander si une
particule passant par un trou de ver, bien que relativiste, ne peut pas
être considérée comme un tachyon, puisqu’elle court-circuite l’espace
temps de la surface principale. On pourrait alors considérer une
équivalence entre trou de ver et tachyon :
4- Tachyon = trou de ver parcouru par une particule de masse négative.
5- Toutefois, pour assurer l’invariance PCT de l’ensemble, on pourrait peut-
être, suivant l’argument de Feynman sur les antiparticules, considérer
plutôt une équivalence avec une particule passant par un trou de ver, de
masse positive, mais remontant le cours du temps. Ainsi les tachyons
n’apparaîtraient que dans des boucles au second ordre, et il serait
possible que les particules trou de ver définissent le sens du temps.
6- Tout cela bien sûr, pour le plaisir de la conversation.
CONNECTION INERTIELLE ET CONNECTION D’EINSTEIN
Nous pouvons maintenant définir les deux types de connection auquel nous avons
affaire. La connection inertielle est définie par le principe d’inertie, agrémenté de
quelques détails : Un corps immobile ou en mouvement uniforme n’est soumis à
aucune force. Nous commençons alors à comprendre pourquoi ce principe ne
convient pas et demande à être étendu : il ne s’applique qu’à des masses, et la
lumière est un objet sans masse. Le principe d’inertie est bien un principe
d’équivalence, mais trop restreint puisqu’il n’inclut pas les objets non massifs.
Si nous ajoutons à ce principe des bosons non massifs, une extension est nécessaire
et se formulera comme le premier Ansatz d’Einstein : Les lois physiques sont les
mêmes dans tout repère inertiel et donc pour les bosons non massifs aussi.
Maintenant, ce changement qui, associé au second Ansatz : La vitesse de la lumière
est indépendante de la vitesse de sa source, constitue la connection d’Einstein,
provoque et surtout exiges des remaniements profonds de la constitution physique.
Le changement qui n’en résulte pas, mais constitue cette nouvelle connection est la
disparition du temps universel.
Il faudra alors se demander ce qui peut bien connecter la vitesse de la lumière avec
celle du graviton. On constatera aussi que ni le dilaton ni le kalb-ramon ne sont des
particules de jauge, ce qui ouvre un champ à la définition des connections originales
de ces nouvelles particules.
DOPPLER ME FAIT DE L’EFFET
Tout le monde ayant bien sûr étudié la propagation des ondes, se souvient de la formule qui
donne la variation de la fréquence d’une onde pour un observateur selon que l’observateur et
la source sont en mouvement :
N’ = N .
Si les diverses vitesses sont faibles devant la vitesse du son dans le cas d’une onde sonore, on
a:
v’ = v (1 + ),
= ,
Soit
1- pour les longueurs d’onde.
=1- ,
Dans la théorie électrofaible, le photon est une particule sans masse résultant
de la superposition des bosons de jauge W+- et Zo. Toutefois ces particules
sont massives et on peut se demander comment générer une particule sans
masse à partir de deux particules massives. Si nous considérons le photon
comme un vecteur null du cône de lumière, il est nécessaire que les bosons de
jauge massifs soient à l’intérieur de ce cône. Il en résulte qu’on ne peut générer
le photon qu’à la condition d’ajouter un ingrédient de plus : une particule
spacelike présentant des oscillations longitudinales. En théorie des cordes au
contraire, le photon est un des tout premiers états engendrés par la théorie, et
de plus il n’est le mélange de Weinberg d’aucune particules massives.
1. Principe d’inertie :
Tout corps non soumis à l’action d’une force est immobile ou en mouvement
rectiligne uniforme.
Dans ce cas, la vitesse du corps selon le repère choisi est une addition des
vecteurs-vitesse.
3. Un nouvel Ansatz :
K E = ½ mc^2.
Un peu de réflexion et un petit coup de théorème du viriel nous dit qu’il serait
intéressant de savoir ce qui se passerait si l’on arrivait à transformer en énergie
la MASSE de cette particule ?
TE = KE + PE
E = mc^2.
Zouzou a décidé de participer à l’expérience, mais en aucun cas je ne lui ferai subir une
expérience aussi idiote que celle de Schrödinger. Celui-ci n’aimait pas les chats, c’est son
problème, mais Zouzou travaille au LHC, qui est quand même un endroit plus sérieux.
3 Mais nous avons appris que le temps propre s’écoule différemment selon la
vitesse relative à la lumière pour chaque événement, et que, pour la fusée, le
temps propre s’écoule plus vite que pour Zouzou, qui est resté au repos.
Il en résulte que le paquet d’onde du flash lumineux a une énergie différente
selon les repères de Zouzou et de la fusée, car la FREQUENCE de l’onde est
mesurée à partir de temps propres différents. C’est « l’effet Doppler
relativiste ».
ATTENTION : la vitesse de l’onde lumineuse ne change pas car nous savons que,
Ansatz 2, la vitesse de la lumière est indépendante de la vitesse des repères
inertiels où elle est mesurée.
L’énergie est modifiée selon la relation
-E (1+ v^2/2c^2)
KE1 – E (1+v^2/2c^2).
5 Comme, selon l’Ansatz 1, les lois de la physique doivent être les mêmes dans
tout repère inertiel, l’énergie totale ne doit pas varier selon les repères utilisés,
malgré le tango infernal des repères auquel nous nous sommes livrés.
E/c^2 = m1 – m2,
E = mc^2.
FAITS HORRIBLES A FAIRE SE DRESSER LES CHEVEUX
SUR LA TÊTE
Maintenant que vous avez lu J.H. Smith et que, à la
différence de l’auteur, vous savez tout sur la théorie
d’Einstein spéciale, vous avez remarqué d’étranges
faits.
Vous avez constaté que, si le théorème de Pythagore
donne des résultats positifs dans le domaine réel, avec
la notion d’intervalle, bien des surprises peuvent
arriver.
.Par exemple, cet intervalle entre deux événements
dans l’espace-temps de Minkowski peut parfaitement
être nul ou négatif alors que les deux événements sont
distincts. De plus vous avez vu que cet intervalle ne
définit rien d’autre que le théorème de Pythagore en
théorie d’Einstein. Si vous y regardez bien, cet
intervalle n’est qu’un objet de nature hyperbolique
(regardez l’équation d’une hyperbole).
.Une autre conséquence est que, entre deux points de
l’espace-temps, il existe un temps le plus long, le temps
propre. On a ainsi l’impression que ce fait est le dual de
la notion classique de géodésique. On a souligné que,
dans un trou noir, ces deux variables, espace et temps,
voient leur rôle inversé : Si, dans l’espace-temps
physique, le temps est une variable directrice
(impossible de remonter le temps !) c’est le contraire
qui règne dans un trou noir, où l’espace et la chute vers
le centre du trou sont la variable directrice.
.Il y a plus étrange encore. Un trajet dans l’espace-
temps peut être différent de la confusion des deux
événements mais nul tout de même.
Considérez le plan complexe et les deux points I (1,1) et
J (1, -1). Calculez la distance OI puis OJ, vous m’en direz
des nouvelles. Or l’espace-temps de Minkowski n’est
rien d’autre qu’un plan complexe astucieusement
transformé. Là-dessus, calculez la distance IJ ; puis
calculez la distance entre M et N sur les deux
bissectrices portant I et J.
Je vous promets quelques autres horreurs pour Hallow
E’en.
PETITS DELIRES PERSONNELS
On sait depuis lurette que les solutions de l’équation algébrique etc. (on dira
désormais E3 ou E5) peuvent être réelles mais que en tout cas, le passage par
une quantité complexe est inévitable pour parvenir à cette solution. On ne
peut qu’être stupéfait de cette situation, et ce n’est pas l’habitude acquise
depuis quelques siècles qui doit y changer quelque chose. Il est tout de même
extraordinaire de devoir passer par un domaine que l’on a décidé d’interdire
aux solutions pour parvenir à trouver celles-ci !
Pour reprendre le mot de Cartan, que le chemin le plus court vers les réels
passe souvent par le domaine complexe, nous pourrions dire que, dans ce cas,
ce chemin est de plus inévitable.
Le point de passage obligé par les complexes pour E3 sont les éléments du
groupe cyclotomique d’ordre 3 en sorte que le nombre de permutations
possibles à la forme des solutions de E3 est de 3.2.1 = 6, divisible sans
problème par le nombre des solutions de E3. Ces solutions sont toujours de la
forme :
Mais dans le cas d’une rangée de solutions d’ordre 5, il va nous falloir trouver
une division de 24 = 4.3.2.1 par 5, ce qui n’est pas possible.
1- Dans la théorie proposée, relativiste, les trous de ver sont une solution
optionnelle complètement arbitraire, ils ne sont qu’une simple question
de religion personnelle et de rêverie esthétique.
2- En théorie des cordes, les tachyons sont une nécessité de la théorie et la
question est de s’en débarrasser, soit en coupant la théorie, soit en les
considérant comme particules physiques condensée dans le Big Bang.
Pour ma part c’est ma solution, si l’on admet que la théorie bosonique
représente l’état initial du BB, par la théorie M26 de l’algèbre
d’opérateurs issue de ce groupe sporadique. C’est la chute de potentiel
à la valeur du superpotentiel et à la supersymétrie qui est corrélative de
l’apparition de fermions.
3- Toutefois ce n’est pas là le point évoqué. On peut se demander si une
particule passant par un trou de ver, bien que relativiste, ne peut pas
être considérée comme un tachyon, puisqu’elle court-circuite l’espace
temps de la surface principale. On pourrait alors considérer une
équivalence entre trou de ver et tachyon :
4- Tachyon = trou de ver parcouru par une particule de masse négative.
5- Toutefois, pour assurer l’invariance PCT de l’ensemble, on pourrait peut-
être, suivant l’argument de Feynman sur les antiparticules, considérer
plutôt une équivalence avec une particule passant par un trou de ver, de
masse positive, mais remontant le cours du temps. Ainsi les tachyons
n’apparaîtraient que dans des boucles au second ordre, et il serait
possible que les particules trou de ver définissent le sens du temps.
6- Tout cela bien sûr, pour le plaisir de la conversation.
GABRIELE VENEZIANO ET LE MIRACLE DE LA DUALITE
Chatouillé par un de ses amis, Maurizio Gasperini qui trouve que Veneziano a
tendance à s’endormir, il lui pose le problème évident mais insoluble du Big
Bang en posant la question judicieuse : D’où vient le Big Bang ?
Mais on sait que la masse n’est rien d’autre que de l’ énergie en bouteille.
On peut donc dire que la corde a aussi une masse.
Cette propriété paraît évidente: lorsque nous dessinons un cercle, nous pensons que nous
pouvons changer sa taille sans problème.
Ce qu’on voit moins, est qu’il n’y a pas non plus d’infiniment grand.
Toutes les lois physiques sont limitées par h, et la taille de l’univers ne peut qu’être finie
de ce fait.
A moins que?
Dieu merci, les physiciens ne manquent pas d’imagination et de force de calcul,
de sorte qu’ils découvrirent que la contradiction pouvait se résoudre dans
deux cas seulement:
Les bosons au contraire, adorent se mettre dans le même état que les copains.
Ce sont des particules qui véhiculent de l ’énergie et d’autres informations
entre les fermions. Le plus connu est le photon, le grain de lumière.
Mais il y en a beaucoup d’autres: le graviton qui transmet la gravitation par exemple.
Quand les cordistes ont inventé les cordes, ils ont découvert sans le faire exprès
une théorie bosonique: les cordes se comportent comme les bosons, mais sans aucun
fermion auquel transmettre leur énergie.
La théorie semble donc ne pas être physique (ça se discute) puisqu’il lui manque l’essentiel:
la matière.
Mais cette théorie a une remarquable propriété: elle n’existe bien qu’en 26 = 25+1
dimensions d’espace-temps.
Autre fait remarquable: elle correspond trait pour trait à un objet mathématique: le groupe
Monstre M26 dont elle a les propriétés.
Cela fut découvert par Richard Borcherds, qui gagna une médaille Fields pour cela.
Aimant la symétrie, je ne peux pas ne pas penser que cette théorie d’apparence
insuffisante est bien physique, mais que cela reste à démontrer. Certains auteurs sont
sur le chemin.
Devant cette difficulté, que firent les physiciens? Il ajoutèrent « à la main » les fameux
fermions manquants.
Un autre miracle se produisit: la théorie était parfaitement viable pourvu que l’espace-temps
ait 9+1 dimensions.
Grâce à cela, on put reproduire dans une large mesure le Modèle Standard des particules
actuellement connues, avec en plus un grand nombre d’objets nouveaux. Peut-être un peu
trop d’ailleurs, d’où une perplexité devant ces nouveaux objets, qualifiés de
« supersymétriques ».
Puis mettre la main dans le chapeau et constater qu’il y a bien un lapin dans
le chapeau.
Donc prenons une feuille de papier: elle a deux dimensions.
Roulons-la étroitement en cylindre: Si nous faisons bien le travail, la feuille, de loin, semble
n’avoir plus qu’une dimension: la longueur du cylindre, réduit à un fil!
Les physiciens appellent cela une « compactification ». L’astuce consiste à cacher une
dimension des objets sans la détruire.
Nous allons faire la même chose avec nos six dimensions de trop: nous les compactifions
en les enroulant sur une surface qui est une sorte de treuil. Ainsi, elles continuent d’exister
mais cachées dans notre espace-temps à 4 dimensions.
A l’expérience il est apparu que deux surfaces convenaient bien pour enrouler les cordes:
le tore à 6 dimensions et une surface bizarre née au 19ième siècle, K3.
Puis on s’est aperçu que K3 faisait partie d’une classe plus générale de surfaces: les surfaces
de Calabi-Yau, meilleures candidates à ce procédé.
La question est donc: comment percevoir leurs effets dans notre physique?
Enfin, pas tout à fait! Après, il y a les branes, abréviation de « membrane », qui sont
en quelque sorte des cordes à plusieurs dimensions. L’exemple le plus simple est la
membrane d’un tambour, qui vibre dans deux dimensions à condition d’être plongée
dans un espace à 3 dim.
Mais Dieu a décidé de partir en vacances et on ne sait pas quand il reprendra le boulot.
Indice de H dans G = ordre de G/ordre de H
Les lois de la physique sont les mêmes dans deux repères inertiels.
Y a-t-il une théorie physique qui aurait la bonté d’être également conforme ? La
réponse est simple : la théorie des cordes, puisque l’invariance conformes est
exigée entre deux world-sheets, afin de permettre l’application des algèbres
adéquates. Le secret de la théorie des cordes pourrait donc être celui-ci :
Trouver des lois de la physique qui auraient la bonté d’être invariantes
conformes, et ainsi de permettre que le groupe principal de la théorie soit le
groupe conforme.
Je vous laisse le soin d’y penser. En réalité, cette théorie se situe sur un autre
plan : La théorie M est une théorie PROJECTIVE, elle est le groupe des
projections des théories des cordes et son invariance est donc une invariance
projective par les dualités qui règnent en maîtresses dans ce domaine de la
projectivité.
GT
L’ANSATZ DE LA THEORIE D’EINSTEIN
Mais c’est une grave erreur. En réalité, cet ajout suppose que l’action du vide
est nulle, ce qui n’est ABSOLUMENT PAS LE CAS.
En fait, personne ne sait ce qu’est aujourd’hui le vide, de sorte, que cet ajout
suppose le problème résolu. Demandez à Timothy Boyer, qui vous montrera
qu’avec un simple vide assez rustique, il peut vous déduire la relativité de
manière classique.
S1 S2 S3 monopole magnétique
S3 S4 S7 instanton
S7 S8 S15 ???????
Etc…
Si l’on observe les trois premiers termes de la pile de Hopf, on constate que la
première couche représente un phénomène possiblement existant, et exigé par
les théories de jauge non commutatives : le monopôle magnétique. Quant à la
seconde, l’instanton semble plutôt représenter un point stationnaire de
l’intégrale de chemin, à moins qu’on ne puisse trouver une interprétation plus
physique dans le genre du boson de Goldstone dans un autre domaine.
Si cet objet n’a pas encore reçu d’interprétation physique définie, on peut
toutefois dresser son portrait robot.
-Comme les instantons, il peut être engendré par une superposition de branes
et résulter de leurs compactification judicieuse.
-Par ailleurs et –last but not least-, il doit être porteur des caractéristiques des
octonions et sans doute de leur groupe d’automorphisme, G2.
Cela semble plaider en faveur d’une théorie dont le groupe associé serait G2.
On peut à titre provisionnel désigner cet objet comme le Snark, afin de rester
dans une certaine tradition.
DE LA CONNECTION INERTIELLE A LA CONNECTION D’EINSTEIN
(From inertial to Einstein connection)
(In French)
GERÔME TAILLANDIER
LA CONNECTION INERTIELLE
Supposons un montage fait de deux horloges fixées à une barre commune avec, au
centre, une source lumineuse qui émet un flash enregistré par les horloges. Comme le
flash est équidistant des deux horloges, celles-ci le perçoivent en même temps si le
système est immobile. Nous avons ainsi supposé que le front d’onde touche les deux
horloges en même temps, ce qui est loin d’être évident.
Par ailleurs nous avons admis que nos horloges sont connectées par un même
système physique. Supposons que la barre se brise, nos deux horloges cessent d’être
connectées.
On voit émerger une importante notion : la connexion entre éléments d’un système
physique.
Nous allons maintenant connecte nos deux horloges par un autre moyen : un flash
lumineux. Là encore, nous introduisons cette idée de connexion, que l’on va retrouver
partout en physique, dans les fonctions de corrélation par exemple, mais aussi dans
un graphe de Feynman. Lorsque nous relions deux vertex de Feynman par un boson
de jauge, nous établissons une connexion. Peu importe que cette connexion soit
entre objets ponctuels. Etendus ou non, ce fait de la connexion n’est rien d’autre que
la définition d’une théorie de jauge. Cette idée va se retrouver ailleurs lorsque, en
théorie des cordes, nous devrons définir une connexion de spin entre des patches
étendus de spins différents. Plus tard encore, cette idée se retrouvera dans les
variables d’Ashtekar, lorsque nous établirons comme variables conjuguées les
vielbeins, équivalents des vertex, et la connexion de spin entre ces vielbeins.
Nous obtenons alors un premier résultat : Si le système est immobile dans un repère
inertiel, les temps de parcours de la lumière entre les horloges sont égaux, donc leur
différence est nulle :
Delta t = o.
LA CONNECTION INERTIELLE, 2
Nous suivons toujours le magnifique livre de James H. Smith, à l’étude duquel nous
invitons le lecteur à consacrer un an d’étude après s’être retiré au couvent s’il veut
avoir la moindre chance de comprendre quelque chose au raisonnement d’Einstein.
Nous introduisons maintenant un nouvel Ansatz :
L’éther existe et les corps physiques se déplacent dans cet éther selon les lois de
l’inertie.
Nous mettons en mouvement dans l’éther notre montage vers la droite, ou, ce qui
revient au même, il existe un courant d’éther vers la gauche, de vitesse v.
Dans ces conditions, appliquant l’additivité algébrique ou vectorielle des vitesses qui
est une conséquence du principe d’inertie et en insérant le second Ansatz d’Einstein :
la vitesse de la lumière est indépendante de la vitesse de sa source, la lumière
atteindra l’horloge D2 avec un délai t1 = l sur c moins v, tandis que le détecteur D1
sera atteint dans un délai t2 = l sur c plus v.
L’intervalle de temps total entre la réception entre récepteurs est alors : t2 – t1 = 2 l v
sur c^2 moins v^2, où v est la vitesse du courant d’éther et c la vitesse le l’onde de
lumière.
(Je suis obligé d’écrire de cette façon car mes programmes semblent ne pas admettre
la transformation des symboles Word en PDF.)
Nous constatons alors que Delta t différent de 0.
SI l’éther existe,
SI l’on ajoute le second principe d’indépendance de la vitesse de la lumière par
rapport à celle de sa source,
Et SI l’on ajoute l’addition des vitesses découlant du principe d’inertie,
Alors Delta t différent de 0.
Ce résultat diffère du précédent mais cela ne doit pas nous étonner puisque nous
avons ajouté une nouvelle donne : la vitesse de l’éther. Il n’y a donc aucune violation
du premier principe d’Einstein, dont nous reparlerons plus bas.
Maintenant, de plus en plus fort ! Nous plongeons notre appareil dans un courant
d’éther en prenant les précautions habituelles pour l’orientation des bras, l’un d’eux
étant orthogonal au courant, l’autre dans le lit du courant.
PUISQUE l’éther existe et que nous appliquons la connexion inertielle, nous nous
attendons au résultat suivant :
Delta t Différent de 0.
Considérons d’abord le bras orthogonal au courant d’éther. (Je copie presque terme à terme Smith).
Le trajet suivi par la lumière a pour longueur S1 A2 S3 = (2.6) dans le livre de Smith (Je
préfère vous éviter des notations vaseuses puisque pour des raisons inconnues de moi, les symboles Word ne sont pas reconnus par Adobe PDF).
La lumière ayant par rapport à l’éther une vitesse c, nous en déduisons la valeur de
T1: (2.7),
d’où pour T1 la valeur
T1 = 2L/c// Root(1-v^2/c^2) dans ce bras, (2.8).
Dans le bras qui est dans le lit du courant d’éther, nous obtenons par l’addition
linéaire des vitesses
T2 = 2L/c// (1-v^2/c^2) (2.1).
Puisque, comme nous l’avons vu, le respect du premier Ansatz d’Einstein, le principe
d’équivalence, nous oblige à constater avec l’expérience de Michelson-Morley, que
Delta t = 0, il nous faut exposer comment les deux Ansatz d’Einstein nous permettent
d’expliquer cette invariance.
Nous reprenons le schéma de l’interféromètre mais en y ajoutant un ingrédient
surprenant et en fait, peu souvent expliqué : une horloge.
Rien de plus banal qu’une horloge. Pourtant, cet objet est l’un des plus
incompréhensibles de la mécanique et son intervention dans la démonstration
d’Einstein est le plus souvent considérée comme un ajout évident, alors que TOUT le
problème réside dans cet ajout.
Le temps, facteur inaperçu de l’invariance en physique. La découverte du temps par
Galilée comme le facteur déterminant de la mécanique a laissé sans examen une
question difficile : existe-t-il un temps universel, identique en tout point de l’espace et
dans n’importe quel repère ? Cette question est en fait identique à celle de l’éther. En
admettant un temps universel, on admet l’existence d’un médium pervadant tous les
phénomènes physiques, ce qui revient à admettre l’existence d’un éther constitué de
temps!
Mais s’il n’y a pas de temps universel, alors comment définir le temps ?
L’idée d’Einstein va être d’associer une horloge dont l’écoulement est linéaire à
chaque repère inertiel. Rien n’est moins évident qu’une pareille idée, puisque rien ne
nous assure que l’écoulement du temps est linéaire si l’on abandonne la conception
d’un temps universel. De plus un gros problème apparaît à l’horizon : comment va-t-
on relier entre eux les divers temps des divers repères inertiels ? Comment dans ces
conditions, assurer la conservation de la relation causale ?
Une astuce va nous permettre de résoudre dans le cadre des deux Ansatz cette
question : la lumière dont la vitesse est indépendante de celle de sa source. Puisque
la lumière a une vitesse, tout se passe comme si elle était une horloge sur laquelle
vont pouvoir se régler les autres, pourvu qu’il y ait une connection par un rayon de
lumière entre les événements.
Dès le départ de la théorie d’Einstein et la position de son Ansatz, sont inclus dans cet
Ansatz de nombreux problèmes que l’on noie généralement à grand coup de groupe
de Lorentz-Poincaré, alors que ce groupe n’est pas la réponse mais la question. Ce
n’est donc pas en introduisant la relativité à grand coup de formules linéarisées à
coefficients variables selon le contexte, que ces questions peuvent être traitées.
Après avoir posé le premier Ansatz, vient la question de ce qui se passe quand le
système « émission de flash lumineux-horloge » se déplace de manière inertielle. Or
en ce point, un pas capital est franchi sans que le lecteur soit au courant : l’horloge
doit accompagner le flash et son émission, sans que l’on comprenne au fond bien
pourquoi.
Pourquoi après tout, une horloge « pure », située hors du système, ne pourrait-elle
pas enregistrer les phénomènes sans être embarquée dans le système ?
C’est là tout le problème !
Qu’est-ce au juste qu’une horloge ? On a l’habitude de mesurer de l’espace avec une
règle, donc SANS horloge ; on mesure de l’espace avec de l’espace.
Mais pour les horloges, c’est une autre affaire !
En effet, de l’horloge à rouages à l’horloge la plus moderne à émission d’onde, TOUTE
horloge comporte non seulement du TEMPS, mais en fait surtout de l’ESPACE ! Par un
fait très étrange en somme, nous mesurons le temps avec le déplacement spatial de
certains objets !
Tout semble donc indiquer qu’il n’y a pas d’horloge pure, et l’on attend avec
impatience que quelqu’un démontre ce théorème !
La thèse sous-jacente à ceci est alors la suivante : Une horloge est intrinsèquement un
REPERE (frame) puisque son caractère spatiotemporel la soumet à la définition de
« repère inertiel ». Si l’on ne veut pas que l’horloge qui mesure les événements soit
elle-même un repère inertiel, il est donc nécessaire qu’elle soit embarquée (fixe) par
rapport au système dont elle fait partie.
Il n’y a donc pas de temps absolu, mais un temps propre du système, et chaque
système a son temps propre. C’est l’invariance de la vitesse de la lumière qui va servir
à définir le repère commun aux systèmes en déplacement inertiel.
CONNECTION INERTIELLE ET CONNECTION D’EINSTEIN, 7
Nous pouvons maintenant définir les deux types de connection auquel nous avons
affaire. La connection inertielle est définie par le principe d’inertie, agrémenté de
quelques détails : Un corps immobile ou en mouvement uniforme n’est soumis à
aucune force. Nous commençons alors à comprendre pourquoi ce principe ne
convient pas et demande à être étendu : il ne s’applique qu’à des masses, et la
lumière est un objet sans masse. Le principe d’inertie est bien un principe
d’équivalence, mais trop restreint puisqu’il n’inclut pas les objets non massifs.
Si nous ajoutons à ce principe des bosons non massifs, une extension est nécessaire
et se formulera comme le premier Ansatz d’Einstein : Les lois physiques sont les
mêmes dans tout repère inertiel et donc pour les bosons non massifs aussi.
Maintenant, ce changement qui, associé au second Ansatz : La vitesse de la lumière
est indépendante de la vitesse de sa source, constitue la connection d’Einstein,
provoque et surtout exiges des remaniements profonds de la constitution physique.
Le changement qui n’en résulte pas, mais constitue cette nouvelle connection est la
disparition du temps universel.
Il faudra alors se demander ce qui peut bien connecter la vitesse de la lumière avec
celle du graviton. On constatera aussi que ni le dilaton ni le kalb-ramon ne sont des
particules de jauge, ce qui ouvre un champ à la définition des connections originales
de ces nouvelles particules.
CONNECTION D’EINSTEIN, 8 : TEMPS PROPRE
Je pense que, si vous êtes en classe de troisième vous calculerez facilement que :
La correspondance AdS/CFT met en « équivalence » une théorie conforme en D=4, N=4 des
champs de Yang-Mills avec une théorie de la gravitation sur le produit des variétés AdS5xS5.
Ce résultat a entre autres mérites celui de résoudre le problème de la hiérarchie : celle-ci
n’existe pas puisque la gravitation est en somme le miroir des champs de Yang-Mills et ne
s’inscrit pas sur le continu d’une échelle des énergies.
Dans le secteur gravitationnel la surface AdS5 est définie par un temps cyclique qui n’est
bien sûr pas physique.
Dans le secteur CFT la théorie est conforme, elle ne peut comporter de masse des particules,
puisque celle-ci brise l’invariance conforme.
Ce dernier fait n’est pas inconnu en physique des particules où le spectre des énergies se
présente de la manière suivante : de longues plages d’invariance d’échelle sans particules, se
terminant à l’énergie maximale de la plage par des oscillations se transformant bientôt en
résonances aiguës, signe que l’on atteint un nouveau spectre de particules massives. Ce
schéma se répète bien sûr trois fois au moins.
On arrive donc à cette conclusion amusante : la théorie conforme décrit très bien la réalité à
condition qu’il n’y ait pas de particules massives.
Comment est-il possible de passer d’une correspondance en D=4, N=4 à –au moins- un
MSSM en D=4, N=1 ?
Ajoutons qu’il serait inutile de rester en N=2, puisqu’un résultat nous apprend que « toute
théorie supersymétrique avec N ≥ 1 est automatiquement non chirale ».
Une remarque que l’on peut faire est que le vide est analogue à un superfluide. L’idée selon
laquelle la condensation de certains états d’un superfluide dans le genre « paire de Cooper »
pourrait être un processus de brisure de symétrie acceptable, puisqu’il crée des paires
confinées. Le confinement de l’interaction forte pourrait être la conséquence de la
condensation.
Toutefois cette idée ne semble pas convenir en première approche pour éclairer AdS/CFT
puisque la gravitation est de portée infinie. C’est pourtant sur ce point que la théorie des
superfluides peut agir.
a comme conséquence que à v 0, toutes les particules sont dans l’état fondamental avec
k=0. Tout cela ne nous arrange pas tellement.
Il en résulte le commutateur
Toutefois le résultat important est que Bogolioubov parvient à une relation de dispersion
Interprétons cette relation : si |l| 0, alors 0 et nous avons des modes « phonons »
sans masse.
De plus dans le cas d’une interaction à longue portée, le mode sans masse associé à la
brisure spontanée de symétrie acquiert une masse.
GT
NOUVEAUX MAUX DE TÊTE A PROPOS DU PARADOXE DES JUMEAUX
L’une de ces erreurs, que j’ai commise avec un bel entrain est
l’argument suivant : Si le temps propre du jumeau en mouvement est
plus petit que celui du jumeau immobile, il suffit de retourner
l’argument et de considérer que le jumeau immobile est en
mouvement dans un repère lié au jumeau en mouvement. Ergo, le
temps propre du jumeau « immobile » est le même que celui du
jumeau « en mouvement », et ainsi les deux jumeaux ont exactement
le même âge. Il est très difficile de débusquer l’erreur. Elle tient au
fait qu’en admettant la réversibilité des arguments, on instaure sans
s’en rendre compte un « éther de temps » entre les jumeaux, milieu
dans lequel cette réversibilité peut s’appliquer. Mais ce faisant, on
revient à la constitution d’un éther qui viole les Ansatzs d’Einstein, en
particulier parce qu’il suppose une transmission instantanée de
l’information dans l’espace-temps.
Dans un wagon de train en mouvement, on a installé deux flashes sur les parois
opposées aux extrémités du train. Un observateur B, qui pourrait être HPpar
exemple, se tient exactement à mi-distance de ces deux flashes dans le wagon.
Sur le sol, fixe, se tient une vache qui accomplit son destin, avant de finir à
l’abattoir, qui est de regarder passer les trains.
Au moment précis où la vache est croisée par HP, les flashes se déclenchent, de
sorte que la vache voit simultanément arriver les deux éclairs lumineux.
Il est donc nécessaire d’établir une connection entre ces deux worldlines. Cette
connection sera tout simplement leur croisement en O.
Maintenant que nous avons défini cette connection, comment comparer les
temps propres ? Joignons ces deux lignes par un light ray. N’oublions pas que,
dans notre espace-temps, les light rays se déplacent suivant des géodésiques
nulles, donc inclinées à 45° par rapport au repère du target space (x, -it).
Mais alors, considérons un accroissement du temps propre sur une des lignes ;
le point correspondant sur l’autre ligne est relié à elle par la connection d’un
light ray, et comme ces rayons sont parallèles, les deux triangles sont
semblables :
Considérons alors la worldline A, parallèle à l’axe -it. SI A perçoit les deux light
rays simultanément, le triangle isocèle de ces deux rayons dessine un triangle
rectangle, dont l’hypoténuse est la ligne de simultanéité des deux flashes, phi1
et phi2. En effet, la simultanéité doit se traduire dans le target space par une
ligne spacelike afin que les valeurs du temps soient les mêmes sur cet axe -it.
S’agit-il d’une ligne orthogonale à l’axe B (la worldline de B est linéaire par
simplicité). Mais alors les deux flashes ne sont PAS simultanés pour A ! Ou
s’agit-il de la ligne de simultanéité de A, orthogonale à l’axe –it ? Mais alors,
par prolongation des light rays issus des phi1 et phi2 sur l’axe B, nous voyons
que ces deux light rays ont des intersections décalées sur B, et que l’intervalle
de temps propre qui les sépare n’est pas nul : B ne peut percevoir les deux
flashes simultanément : la simultanéité n’est pas un invariant de la relativité
spéciale.
Nous pourrions nous en tenir là, mais l’auteur de cette note avoue être
chagriné depuis plus de cinquante ans par une autre question qui est la
suivante : Supposons que pour B, il existe deux light rays qui arrivent
simultanément sur sa worldline ; alors, existe-t-il un repère dans lequel les
flashes dont sont issus ces light rays soit un invariant aussi pour A ?
La première condition est que les deux light rays arrivant sur la worldline B
soient un angle rectangle dont la bissectrice est la direction de A. La deuxième
condition est que les light rays soient issus de la ligne de simultanéité spacelike
qui coupe les côtés de cet angle. Les autres conditions sont standard.
De plus, nous constatons que les deux light rays prolongés jusqu’à la worldline
A n’ont bien sûr pas d’intersections simultanées, de sorte que nous sommes en
fait revenu au cas initial..
Nous venons ainsi de vérifier pour bien dormir cette nuit que la « réciproque »
du cas initial ne génère pas de simultanéité. On aura en effet remarqué que la
plupart des théorèmes de physiques sont de condition nécessaire, mais
rarement suffisante, à la différence des mathématiques.
LA THEORIE DE CARLIP SUR LA GRAVITE ET LA 5-BRANE
Nous avons accoutumé de penser que nous vivons sur une variété M4,
minkowski en 3+1. Comme la théorie des cordes est en condition critique pour
D=10, que faire des D6 qui nous restent ? Rappelons que, quand cette théorie
est en condition critique, cela est synonyme de : Être invariante conforme,
caractéristique des systèmes en état critique.
On ne peut aller plus loin sans les branes. A partir de là, une solution semble
s’imposer d’elle-même : D6 est en fait une 5-brane et la variété M4 vit sur cette
5-brane. Toutefois on peut envisager les choses autrement.
Steven Carlip, depuis longtemps déjà, poursuit un projet, qui est de montrer
que la gravité vit en 2+1 dimensions, résultat assez surprenant puisqu’il
s’éloigne de la théorie des cordes, qui vit, à l’échelle de Planck, en 1+1=D.
La conclusion de tout ceci paraît évidente ; la gravité vit sur une 2-brane. Que
faire alors des 3 autres dimensions d’espace ? La réponse s’impose aussi : Les
théories de Yang-Mills vivent non moins naturellement sur une 3-brane, de
sorte que 3+2=5, ce qui nous donne notre 5-brane.
Chaleur dégagée par les forces de marée dues à la double rotation de la Terre
autour du Soleil (la Lune paraît d’influence négligeable).
Et last but not least, chaleur liée à la désintégration des minerais radioactifs.
On sait que cette source est une des plus importantes connues. Il semble que
les humains n’aient pas conscience qu’ils doivent une large part du chauffage
de leur planète, l’empêchant de devenir un astre mort, à une centrale
atomique bien plus grande que celles que nous ne savons pas construire.
Une réflexion simple s’impose : comment peut-on imaginer que la température
de la surface du sol ne dépende pas de la chaleur interne ? Rappelons que
l’épaisseur de la couche « inactive » de la planète n’est que de quelques
dizaines de kilomètres, et il est clair que la transmission de chaleur depuis le
manteau et le noyau est la composante principale du maintien du sol à une
température proche du zéro centigrade.
Ajoutons-y les glaciations cycliques dont l’étude est laissée à votre bon cœur.
Voir là-dessus le tableau des glaciations :
http://la.climatologie.free.fr/glaciation/glaciation1.htm
2 = AH (15.91)
= [ (q-p’)^2]^-1
Cette notion de scaling appelle une réflexion. On ne voit de prime abord pas
très bien son intérêt, qui reste confiné à un problème technique particulier.
*
Toutefois à y regarder de près, la masse est-elle la croix de la théorie ? En effet
on montre que dans les boucles de gluons on a d’autres divergences dues à
ces configurations colinéaires et ce alors que les quarks sont à masse nulle.
Il est donc clair que la masse n’est pas à l’origine des brisures de l’invariance
conforme. Du reste on doit s’étonner que la théorie partonique soit conforme,
puisque, si elle était quantisée, le cut off de la quantisation devrait lui faire
perdre cette symétrie. Malgré les apparences, QCD partonique n’est pas une
théorie quantique !
Ainsi d’un côté la masse semble provoquer des divergences, tandis que la
masse de régularisation provoque une brisure de la symétrie conforme.
La clef du problème ne semble pas du tout se situer dans la masse mais plutôt
dans l’existence des interactions. Dans le modèle des partons, quarks et gluons
coexistent et sont massifs, mais le repère de moment infini supprime toutes les
composantes transverses dont les interactions qg font partie. La théorie est
donc libre et c’est l’introduction des interactions qg qui brise cette liberté,
provoquant la brisure de l’invariance conforme.
*
Si cette idée était exacte, elle susciterait quelques réflexions sur la conformité
de QCD et celle de la théorie des cordes. Pour résumer le problème, nous
pourrions dire qu’une théorie conforme (QCD) est obligée de se glisser entre le
Charybde de la divergence due à la masse nulle et la Scylla de la brisure
d’invariance conforme due à l’introduction de la masse.
Existe-t-il une théorie de jauge massive avec interaction qui reste néanmoins
conforme en dehors de (4,4) SYM ?
Je me suis appuyé sur Aitchison et Hey pour ce travail et bien sûr sur les remarques de M. Davier
MODELE STANDARD ET SUPERSYMETRIE
Toutefois cette réponse est plus un problème qu’une solution. En effet, il faut
remarquer que c’est le quotient A5/e qui n’est pas abélien et le problème
revient à se demander pourquoi la condition abélienne est si importante ?
Ce tore est déjà apparu dans l’examen des solutions du problème de Fermat
lorsque Mordell établit que, si l’équation de Fermat avait une solution, ces
solutions devraient s’inscrire sur un tore. Ce que la suite contredit.
Il semble donc que la recherche du « tore des solutions » peut être une
méthode plus générale que le résultat de Mordell.
D’où une autre question : Si les solutions de cette équation n’existent pas, à
quoi cela est-il dû ?
Là encore Carter nous donne la réponse, déjà devinée par Félix Klein. Le groupe
A5 s’inscrit fort bien sur un icosaèdre, et l’on obtiendra ses images sur cet
icosaèdre en tronquant celui-ci à ses sommets, engendrant un polygone semi-
régulier, le fullerène C60.
C’est parce que les liaisons des images du groupe A5 sur le C60 ne quotientent
pas le C60 pour le transformer en tore quotient que cette équation algébrique
n’admet pas de solutions.
Tout se passe comme si l’équation et l’icosaèdre étaient deux images d’un
même problème topologique : la sphère est de genre 0 et non de genre 1
comme le tore.
PETITS DELIRES PERSONNELS
Lorsque vous faites une transformation de jauge U(1), vous savez que vous
associez à cette transformation une variété, un cercle, qui est une variété non
simplement connexe. Bien sûr il en va de même des autres groupes de jauge
ordinaires, SO, SU, etc.
On peut donc considérer que chaque groupe de jauge est associé à une variété
que les transformations décrivent. Naturellement, ces transformations et ces
variétés, qu’on pourrait appeler l’horloge du groupe, ne sont pas toutes
simplement connexes et peuvent avoir quelques propriétés amusantes. Par
exemple, un groupe U(1)xU(1) a pour horloge le tore. Il est amusant de se
demander à quels phénomènes physiques peuvent correspondre certaines
variétés un peu exotiques comme des conifolds ou des orientifolds.
GT
SUR LES PRINCIPES D’EQUIVALENCE EN PHYSIQUE
Cherchant comment définir ce qui se passe pour le temps négatif d’avant le Big
Bang, Veneziano, usant à nouveau de sa fameuse dualité, invente la scale
factor duality qui lui permet de conclure que le repère d’Einstein et celui des
cordes, (string frame) ne sont qu’une seule et même chose et décrivent le
même phénomène physique en termes de cordes : le pré-Big Bang et le Big
Bang, conçu comme un moment de maximum de la température du dilaton.
Or il se trouve que ces deux repères (Einstein frame et String frame) sont
déductibles l’un de l’autre par la transformation conforme opérée par le
dilaton dans la théorie des cordes !
Là encore, la théorie des cordes, après les trous noirs, trouve un second succès
grâce à l’invariance conforme, autrement dit par le fait que les lois de la
physique sont les mêmes par une transformation conforme.
Un auteur a posé une très excitante question. Misao Sasaki montre en effet
que les observations cosmologiques sont invariantes conformes. Un
changement de repère par une telle transformation ne change pas les lois de la
physique. Il semble qu’il reste à trouver le fait physique qui restera invariant
par une telle transformation, permettant de donner le principe des faits
cosmologiques, déjà acquis par la théorie de Gasperini-Veneziano.
GT
QCD COMME THEORIE CONFORME
Après avoir posé le premier Ansatz, vient la question de ce qui se passe quand
le système « émission de flash lumineux-horloge » se déplace de manière
inertielle. Or en ce point, un pas capital est franchi sans que le lecteur soit au
courant : l’horloge doit accompagner le flash et son émission, sans que l’on
comprenne au fond bien pourquoi.
Pourquoi après tout, une horloge « pure », située hors du système, ne pourrait-
elle pas enregistrer les phénomènes sans être embarquée dans le système ?
Tout semble donc indiquer qu’il n’y a pas d’horloge pure, et l’on attend avec
impatience que quelqu’un démontre ce théorème !
Il n’y a donc pas de temps absolu, mais un temps propre du système, et chaque
système a son temps propre. C’est l’invariance de la vitesse de la lumière qui va
servir à définir le repère commun aux systèmes en déplacement inertiel.
QUI A PEUR DE LA QUANTISATION BRST ?
GERÔME TAILLANDIER
16/4/09
REMARQUE PAS FORCEMENT IDIOTE SUR LE PARADOXE E P R
Le terme correcte ne veut pas dire grand-chose et devrait être remplacé par
consistante, mais c’est un détail.
Le second terme est plus parlant et plus polémique, car il est clair que le
formalisme quantique à la date de l’article est des plus insuffisants, en
particulier il ne peut absolument pas inclure la relativité dans ses
commutateurs.
Pour que les deux particules forment un système, il faut qu’elles soient en
interaction. Si l’on dispose de la notion de longueur de corrélation, on peut
alors définir cette interaction, mais la mécanique quantique ne dispose pas de
cette notion statistique. Il est en effet clair que deux protons situés à cent
mètres l’un de l’autre ont très peu de chance d’interagir, à moins de croire aux
miracles.
Nos deux particules doivent donc se trouver à une distance telle qu’elles soient
supposées interagir pour avoir un spin total, celui du système. Soit un morceau
d’espace de diamètre x ou de variable spatiale représentant une telle
interaction. Alors, le spin de ce système ne peut être défini en gros à mieux
près que Delta x. Delta Spin-total > à h bar /2. De deux choses l’une : Ou bien
les particules interagissent dans une petite distance et leur spin total est
largement indéterminé ; ou bien leur spin est défini absolument, et leur
distance varie entre zéro et l’infini, sans définition possible de leur probabilité
d’interaction !
On voit donc que le paradoxe EPR repose sur un fâcheux sophisme qui est à
l’origine de l’étrange notion de non-localité.
PETITS DELIRES PERSONNELS, SUITE
SUR LA LSP
On a constaté que les échelles d’énergie atteintes au LHC n’ont pas permis de
découvrir la LSP prévue par le MSSM. Certains semblent s’en désoler. Pourtant,
la découverte de la LSP à ces énergies aurait été une véritable CATASTROPHE
pour la théorie des particules.
Par contre, cette absence d’observation nous mène vers le modèle SO(10) en
faveur desquels existent de nombreux indices favorables.
Cette idée serait en conformité avec le modèle élaboré dans les années 80 par
Witten, qui a relié le nombre de familles à l‘index de Dirac de la variété de
Calabi-Yau de compactification et les idées de Witten sont trop magnifiques
pour être inexactes…
Bien sûr si cette quatrième famille existe, elle doit avoir des propriétés
originales, et entre autres, constituer sans doute le secteur caché de la
supersymétrie. Il n’y a pas de contradiction avec un secteur caché
gravitationnel, puisque, par dualité AdS/CFT, on doit s’attendre à un secteur
caché gravitationnel dual de cette quatrième famille.
Une nouvelle trouvaille vient d’être faite, qui tendrait à prouver l’existence
d’un quatrième neutrino qui serait insensible aux interactions ordinaires. On a
baptisé cela « anomalie du réacteur ».
Il s’agirait d’un nouvelle extraordinaire si elle se confirmait, car elle
constituerait un indice sérieux d’une quatrième famille de quarks, qui nous
ouvrirait directement les portes de la théorie SO(10).
Ce serait un bond dans la physique du 21ième siècle bien plus important que la
supersymétrie, puisqu’elle permettrait d’envisager de passer aux cordes et à E8
croix E8 de façon presque naturelle.
1- Dans la théorie proposée, relativiste, les trous de ver sont une solution
optionnelle complètement arbitraire, ils ne sont qu’une simple question
de religion personnelle et de rêverie esthétique.
2- En théorie des cordes, les tachyons sont une nécessité de la théorie et la
question est de s’en débarrasser, soit en coupant la théorie, soit en les
considérant comme particules physiques condensée dans le Big Bang.
Pour ma part c’est ma solution, si l’on admet que la théorie bosonique
représente l’état initial du BB, par la théorie M26 de l’algèbre
d’opérateurs issue de ce groupe sporadique. C’est la chute de potentiel
à la valeur du superpotentiel et à la supersymétrie qui est corrélative de
l’apparition de fermions.
3- Toutefois ce n’est pas là le point évoqué. On peut se demander si une
particule passant par un trou de ver, bien que relativiste, ne peut pas
être considérée comme un tachyon, puisqu’elle court-circuite l’espace
temps de la surface principale. On pourrait alors considérer une
équivalence entre trou de ver et tachyon :
4- Tachyon = trou de ver parcouru par une particule de masse négative.
5- Toutefois, pour assurer l’invariance PCT de l’ensemble, on pourrait peut-
être, suivant l’argument de Feynman sur les antiparticules, considérer
plutôt une équivalence avec une particule passant par un trou de ver, de
masse positive, mais remontant le cours du temps. Ainsi les tachyons
n’apparaîtraient que dans des boucles au second ordre, et il serait
possible que les particules trou de ver définissent le sens du temps.
6- Tout cela bien sûr, pour le plaisir de la conversation.
SPINORS AND BOSONS
Cette remarque de Penrose et Rindler semble être une voie prometteuse pour
la réinsertion de la théorie de la corde bosonique dans le domaine de la théorie
M. En effet, on reproche à la théorie bosonique de ne pas tenir compte de la
réalité physique des fermions, que l’on se voit ainsi obligé d’introduire par la
force brutale dans la théorie en postulant gratuitement l’existence de la
supersymmétrie.
On doit tenir que la théorie bosonique a bien une réalité physique, et qu’elle
pourrait représenter l’état de l’univers dans la situation de température
maximale de béta= 1/T.
SUR LA LSP
On a constaté que les échelles d’énergie atteintes au LHC n’ont pas permis de découvrir la LSP prévue
par le MSSM. Certains semblent s’en désoler. Pourtant, la découverte de la LSP à ces énergies aurait
été une véritable CATASTROPHE pour la théorie des particules.
En effet, le MSSM nous mène assez directement vers une extension du SM en termes de SU(5), dont
on sait qu’il est inadéquat en particulier concernant la durée de vie du proton.
Par contre, cette absence d’observation nous mène vers le modèle SO(10) en faveur desquels
existent de nombreux indices favorables.
D’une part l’anomalie du réacteur, si elle se confirme, pointe clairement vers un quatrième neutrino.
Or, comme les particules nous ont toujours agréablement surpris en fonctionnant par famille, on
doit espérer une quatrième famille de quarks.
Cette idée serait en conformité avec le modèle élaboré dans les années 80 par Witten, qui a relié le
nombre de familles à l‘index de Dirac de la variété de Calabi-Yau de compactification et les idées de
Witten sont trop magnifiques pour être inexactes…
Bien sûr si cette quatrième famille existe, elle doit avoir des propriétés originales, et entre autres,
constituer sans doute le secteur caché de la supersymétrie. Il n’y a pas de contradiction avec un
secteur caché gravitationnel, puisque, par dualité AdS/CFT, on doit s’attendre à un secteur caché
gravitationnel dual de cette quatrième famille.
GT
THEORIE DE GALOIS ET POLYEDRES REGULIERS
GERÔME TAILLANDIER 2009.06.20
C’est avec le travail de Klein sur l’icosaèdre que ce point de vue a été atteint.
Tout laisse penser que la structure des équations algébriques reflète celle de
l’icosaèdre et que le fait que celui-ci est le polyèdre platonicien maximum dans
R^4 est en liaison directe avec la non résolubilité dans Q de l’équation
algébrique de degré 5. On peut donc formuler le problème autrement : A
quelle structure maximale correspond l’algébricité ?
S’il existe, comme cela apparaît clair par l’anomalie du réacteur et par les
considérations de symétrie sur SO(10), une quatrième famille de quarks, il faut
expliquer sa particularité de fonctionnement. D’une part, cette famille ne
semble pas se coupler aux autres à basse énergie. Elle semble n’avoir
d’interaction que par la gravité et par les oscillations de neutrino.
Je suis toujours émerveillé et stupéfait depuis des siècles, qu’il existe deux
particules ayant pour limite c : le photon et le graviton. On a l’impression que
Dieu n’a pas été très économe de ses ressources. Pourquoi deux particules si
dissemblables ont-elles cette même propriété ? Une solution à ce problème se
trouve peut-être dans SO(10) grâce aux graviphoton. En réalité, le photon et le
graviton n’existent pas mais sont le découplage de particules de
caractéristiques plus larges.
Cherchant comment définir ce qui se passe pour le temps négatif d’avant le Big
Bang, Veneziano, usant à nouveau de sa fameuse dualité, invente la scale
factor duality qui lui permet de conclure que le repère d’Einstein et celui des
cordes, (string frame) ne sont qu’une seule et même chose et décrivent le
même phénomène physique en termes de cordes : le pré-Big Bang et le Big
Bang, conçu comme un moment de maximum de la température du dilaton.
Or il se trouve que ces deux repères (Einstein frame et String frame) sont
déductibles l’un de l’autre par la transformation conforme opérée par le
dilaton dans la théorie des cordes !
Là encore, la théorie des cordes, après les trous noirs, trouve un second succès
grâce à l’invariance conforme, autrement dit par le fait que les lois de la
physique sont les mêmes par une transformation conforme.
Un auteur a posé une très excitante question. Misao Sasaki montre en effet
que les observations cosmologiques sont invariantes conformes. Un
changement de repère par une telle transformation ne change pas les lois de la
physique. Il semble qu’il reste à trouver le fait physique qui restera invariant
par une telle transformation, permettant de donner le principe des faits
cosmologiques, déjà acquis par la théorie de Gasperini-Veneziano.
GT
PETITS DELIRES PERSONNELS, SUITE
SUR LA LSP
On a constaté que les échelles d’énergie atteintes au LHC n’ont pas permis de
découvrir la LSP prévue par le MSSM. Certains semblent s’en désoler. Pourtant,
la découverte de la LSP à ces énergies aurait été une véritable CATASTROPHE
pour la théorie des particules.
Par contre, cette absence d’observation nous mène vers le modèle SO(10) en
faveur desquels existent de nombreux indices favorables.
Cette idée serait en conformité avec le modèle élaboré dans les années 80 par
Witten, qui a relié le nombre de familles à l‘index de Dirac de la variété de
Calabi-Yau de compactification et les idées de Witten sont trop magnifiques
pour être inexactes…
Bien sûr si cette quatrième famille existe, elle doit avoir des propriétés
originales, et entre autres, constituer sans doute le secteur caché de la
supersymétrie. Il n’y a pas de contradiction avec un secteur caché
gravitationnel, puisque, par dualité AdS/CFT, on doit s’attendre à un secteur
caché gravitationnel dual de cette quatrième famille.
Une nouvelle trouvaille vient d’être faite, qui tendrait à prouver l’existence
d’un quatrième neutrino qui serait insensible aux interactions ordinaires. On a
baptisé cela « anomalie du réacteur ».
Il s’agirait d’un nouvelle extraordinaire si elle se confirmait, car elle
constituerait un indice sérieux d’une quatrième famille de quarks, qui nous
ouvrirait directement les portes de la théorie SO(10).
Ce serait un bond dans la physique du 21ième siècle bien plus important que la
supersymétrie, puisqu’elle permettrait d’envisager de passer aux cordes et à E8
croix E8 de façon presque naturelle.
1- Dans la théorie proposée, relativiste, les trous de ver sont une solution
optionnelle complètement arbitraire, ils ne sont qu’une simple question
de religion personnelle et de rêverie esthétique.
2- En théorie des cordes, les tachyons sont une nécessité de la théorie et la
question est de s’en débarrasser, soit en coupant la théorie, soit en les
considérant comme particules physiques condensée dans le Big Bang.
Pour ma part c’est ma solution, si l’on admet que la théorie bosonique
représente l’état initial du BB, par la théorie M26 de l’algèbre
d’opérateurs issue de ce groupe sporadique. C’est la chute de potentiel
à la valeur du superpotentiel et à la supersymétrie qui est corrélative de
l’apparition de fermions.
3- Toutefois ce n’est pas là le point évoqué. On peut se demander si une
particule passant par un trou de ver, bien que relativiste, ne peut pas
être considérée comme un tachyon, puisqu’elle court-circuite l’espace
temps de la surface principale. On pourrait alors considérer une
équivalence entre trou de ver et tachyon :
4- Tachyon = trou de ver parcouru par une particule de masse négative.
5- Toutefois, pour assurer l’invariance PCT de l’ensemble, on pourrait peut-
être, suivant l’argument de Feynman sur les antiparticules, considérer
plutôt une équivalence avec une particule passant par un trou de ver, de
masse positive, mais remontant le cours du temps. Ainsi les tachyons
n’apparaîtraient que dans des boucles au second ordre, et il serait
possible que les particules trou de ver définissent le sens du temps.
6- Tout cela bien sûr, pour le plaisir de la conversation.
SUR LA SYMETRIE D’ORDRE 5
On sait qu’un cristal est un objet qui satisfait à une symétrie d’espace et que
l’on peut donc paver l’espace avec cet objet. Ce qui distingue un cristal d’un
verre est que celui-ci présente, en principe, une structure amorphe. Mais en
réalité, on sait qu’un verre est constitué de domaines plus ou moins
symétriques plongés dans un ensemble de domaines mal organisés par des
défauts.
On sait que le pavage du plan par un pentagone régulier n’est pas possible.
Toutefois Penrose a fait remarquer depuis longtemps que ce pavage est
possible en dimension 4, je crois, ceci restant à vérifier. Mais il a ajouté que,
coupe-t-on cet espace par un plan, la section de cet espace, qui ne présente
plus que 3 dimensions, devient apériodique, alors que le pavage est périodique
en dimension supérieure. Cela nous invite à penser qu’un verre est en fait un
objet périodique qui vit dans une dimension de plus que celles que nous
pouvons percevoir et qu’il retrouve sa vraie nature périodique si l’on en fait la
théorie dans un espace adéquat.
1- Les lois de la physique sont les mêmes dans deux repères en mouvement
inertiel ;
2- La vitesse de la lumière est indépendante de la vitesse de sa source.
Mais on ne remarque pas assez que ce fait est vrai aussi pour la vitesse de la
lumière. Si un être se déplace sur un disque de Poincaré, les mesures qu’il peut
faire localement ne lui disent pas quelle est sa position sur le disque, puisque
partout, son mètre diminue ou augmente avec lui.
J’ai déjà souligné que ce type de phénomène démontrait, y compris sur des
bosons plongés dans un espace-temps de Minkowski, qu’une structure
intrinsèque de spineur était logée dans la variété drapeau du cône nul,
supprimant la nécessité d’introduire par force les fermions dans la
supersymétrie.
SYMETRIES DE LA THEORIE DES CORDES
GERÔME TAILLANDIER
Lorsqu’on construit une théorie des cordes classique on constate que cette
théorie est invariante sous LORENTZ×DIFF×WEYL×SUSY. On peut se demander
s’il existe d’autres groupes sous lesquels la théorie reste invariante.
On ne peut qu’être frappé d’un autre fait : si les cordes imposent ces
importantes contraintes au produit des groupes agissant sur la théorie sous
peine de perdre une symétrie, il est étonnant que les branes n’en imposent
pas.
Le problème de la température infinie supposée au point zéro du Big Bang est heureusement résolu
par son modèle ekpyrotique, terme un peu sophistiqué d’origine stoïcienne (la conflagration
universelle).
Toutefois il vaut la peine de réfléchir sur le sens d’une température infinie dans ce contexte.
Les remarques qui suivent proviennent pour l’essentiel du remarquable livre d’Atkins sur les lois de
l’univers.
Concernant une température absolument nulle, donnons-nous avec Atkins un système de particules
n’ayant que les deux états de spin haut et bas. Une température nulle serait celle d’un système dans
lequel toutes les particules auraient un spin bas. Mais un tel système a bien une énergie, qui n’est
donc pas nulle, et l’on arrive au paradoxe d’un système de température nulle et d’énergie non nulle.
Si de plus on introduit une quantisation minimale en supposant l’existence de fluctuations du vide,
l’énergie de point zéro empêche résolument le système d’avoir une énergie nulle, ce qui rend
difficilement pensable que sa température puisse l’être. On n’insistera pas sur le fait que la
sommation des énergies de point zéro pourrait aussi bien être infinie, ce dont, pour user du mot de
Feynman, nous nous débarrasserions en poussant la poussière sous le tapis. Tout cela semble
indiquer que la notion d’un système de température nulle n’a aucun sens, encore qu’il est
parfaitement possible de créer des températures négatives grâce au laser en particulier.
Voyons maintenant que penser d’une température tendant vers l’infini. Le système étant fini aussi
énorme soit-il, un état d’énergie maximale est nécessairement fini, constitué de toutes les particules
dans un état de spin haut. De sorte que, à moins d’y ajouter les énergies du vide, la température d’un
tel système ne saurait dépasser celle prescrite par les états de spin, et n’est donc pas infinie.
Grâce à ce simple changement de variable, tous les paradoxes du rapport énergie/température sont
résolus.
Le fait le plus notable (Atkins Figure 22) est que l’entropie en fonction inverse de la température
présente un maximum pour béta=O, ce qui correspond exactement à la température attribuée au BB.
La conclusion paraît simple : il n’y a pas de température infinie dans le Big Bang, mais un béta nul, et
une entropie maximum, accompagnée d’une courbe continue de la variation de l’énergie interne.
Ainsi, Atkins présente une interprétation remarquablement simple du Big Bang ekpyrotique, dans
lequel l’instant =O est simplement l’état maximal de l’entropie, marquant une transition continue
entre l’avant Big Bang (T inférieure à O) et l’après BB (T supérieure à O).
On voit qu’un simple changement de variable permet d’inscrire naturellement le Big Bang dans la
théorie physique.