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Au poste de police 

:
• des rapports des plusieurs cambriolages en ville
• un rapport concernant un accident de la route ce matin : un conducteur routier dit avoir vu
apparaître un corps soudain à l’aube, vers 6h30 du matin, en plein milieu de la route, « sorti
de nulle part ». (C’est Alex qui a trop pris la confiance.)

Ce que Charlie peut leur apprendre après l’étude de la


mémoire de Johnny 5 :
Charlie viendra les voir dès le lendemain matin à l’école pour leur parler de ses découvertes.

Lumière et invisibilité :

Un objet est visible lorsque la lumière voit sa direction de propagation modifiée en passant d’un
milieu à l’autre. Lorsqu’il est suffisamment homogène ou que la lumière ne détecte pas de
changement de milieu, les ondes lumineuses les traversent sans subir de réfraction. C’est le cas des
méduses, par exemple, dont le corps est suffisamment homogène pour laisser passer la lumière. En
théorie, on peut rendre un corps transparent en remplaçant ses lipides, opaques, par de l’hydrogel ou
autre polymère insoluble…

La lumière du projecteur semble être capable, si l’on paramètre le bon prisme lumineux,
d’éparpiller les ondes lumineuses de telle sorte que l’objet exposé devienne invisible à faible
intensité lumineuse, donc la nuit. Il faut déplacer les fréquences du spectre lumineux. Par exemple,
pour un objet vert, les fréquences sont déviées vers le bleu, puis un autre filtre ramène ces
fréquences au vert, de sorte que l’interférence n’est pas détectée. Bref… En supprimant la
déformation des ondes lumineuses, on doit pouvoir rendre invisible n’importe quel objet. Et pour le
rendre à nouveau visible, il suffit d’inverser le processus !

Lumière et voyage dans le temps :

Quant au voyage dans le temps, c’est une autre histoire… En théorie, le voyage dans le temps
nécessite de la matière à énergie négative. Difficile à trouver, sauf si on a accès à un trou noir… Il
n’y a que la mécanique quantique qui peut en produire en petite quantité et pour une courte durée.
Autre obstacle à ne pas négliger : celui du paradoxe de cohérence !

En tout état de cause, on a visiblement ici affaire avec un concept de « miroir temporel ». Le
projecteur crée une version miroir de la fréquence vibratoire lumineuse, au point exact où elle se
disperse. Ainsi, les ondulations du faisceau lumineux sont renvoyées en sens inverse et remontent
leur trajectoire jusqu’à l’état initial. Ce qui nous renvoie une image appartenant techniquement au
passé. On doit pouvoir calculer ça par la constante de Newton.

Einstein avait déjà théorisé ça en 1915, avec la relativité générale. Il explique très bien comment les
champs gravitationnels sont causés par des distorsions ou des courbures dans la fabrique du temps
et de l’espace. En fait, la division de l’espace en 3 dimensions et du temps en une seule dimension
est incorrecte. Les 4 dimensions doivent être prises en compte simultanément comme un continuum
espace-temps. C’est très simple, la courbure de l’espace-temps correspond à la forme incurvée des
orbites des planètes, vous voyez ? C’est-à-dire que dans un espace-temps « plat », les corps célestes
se déplaceraient en ligne droite. Or, près d’une grande étoile, la géométrie de l’espace-temps se
courbe et les trajectoires droites des planètes alentours suivent la courbure autour de l’étoile. Il
suffit donc d’utiliser l’espace-temps courbé afin de plier le temps dans un cycle au lieu de le laisser
en ligne droite.

Je pense que le projecteur doit être capable de créer une matière lumineuse exotique dont la masse
négative peut soutenir des tunnels dans l’espace-temps, des « trous de vers ». Ces tunnels sont
capables de connecter entre elles 2 régions éloignées autrement que par l’espace-temps ordinaire.

Quand les enfants arrivent dans le hangar à partir du jeudi :


• Le projecteur est éteint. Il n’y a personne, à part Johnny 5, déconnecté.
• Il y a des composants électroniques brûlés dans le laboratoire, des traces noires de brûlures
et de début d’incendie. On voit que des réparations rapides ont été effectuées.
• On peut trouver des notes de Holden disant qu’il a trouvé la résolution de l’équation qui lui
manquait, et que « son but est proche »… Son équation est écrite sur le tableau et entourée.
• Il y a du bruit à l’étage (quelque chose tombe)

Le bruit :
C’est Goar, un chasseur du pléistocène. Il est effrayé et cherche d’abord à se défendre. Il est armé
d’une sagaie avec propulseur et d’une hache de pierre taillée. Si on parvient à le rassurer
(COEUR+CHARME ou CHARISME), on peut communiquer avec lui via des signes ou des
dessins. Il expliquera autant que possible qu’il est arrivé là par une « porte », alors qu’il cherchait à
échapper à un tigre à dents de sabre.

Au moment où les enfants comprennent que Goar leur parle d’un tigre à dents de sabre, iels
entendent des grognements sinistres. Et le tigre apparaît…

tigre à dent de sabre

Goar

Maintenant, il faut :
• Échapper au smilodon : PHY+FORCE/AGILITÉ – Goar apporte son aide
• Redémarrer le projecteur : TECH+ANALYSE/PROG - Charlie
• Le programmer sur le bon prisme pour ouvrir le portail : TECH+PROG - Charlie
• Faire passer Goar et le smilodon vers leur point d’origine

DIFFICULTÉ ÉTENDUE NIVEAU DE MENACE ÉLEVÉ


• De 0 à 7 réussites : échec total
Goar meurt. Le tigre reste. Le portail ne s’ouvre pas assez longtemps. Un flash fulgurant aveugle les
enfants. Iels tombent insconscient·es et se réveillent à l’aube. Iels sont encore invisibles la nuit
pendant une semaine.

• De 8 à 14 réussites : réussite partielle


Goar passe le portail, le smilodon reste. Le portail ne s’ouvre pas assez longtemps. Un flash
fulgurant aveugle les enfants. Iels tombent insconscient·es et se réveillent à l’aube. Iels sont encore
invisibles la nuit pendant une semaine.

• 15 réussites : réussite totale


Goar passe le portail avec le smilodon. Un flash fulgurant aveugle les enfants. Iels tombent
insconscient·es et se réveillent à l’aube. Iels sont visibles définitivement.

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