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Le moteur du temps

Le problème se pose que dans nos équations, le temps est réversible : que ce soit t ou-t l’équation
est la même, or ce n’est pas le cas dans ce que nous observons (exception pour l’entropie et la
thermodynamique)

1. Galilée

Il a été le premier à introduire le paramètre T dans les équations pour décrire la chute des corps où
son équation était V= Delta T. Il ne savait pas décrire ce qui était le moteur du temps, il trouvait que
la résolution du problème serait infernale. Il s’est contenté de l’introduire dans les équations en ce
sens que T ne se définissant pas peut pourtant décrire des phénomènes qui lui sont liés. D’ailleurs T
est la seule dérivée qui ne dépend que d’elle-même.

Il a fait le pari de démontrer ce qui est contraire au sens commun (ce que fait la physique) en
montrant que tous les corps chutent à la même vitesse indépendamment de leurs masses. Ce qui
n’est pas ce que l’on voit en faisant l’expérience. Pour le démontrer il a pris deux masses,
équivalentes, mais l’une d’elle était composée d’un objet lourd attaché à un objet léger. Selon ce
qu’on voit le premier élément et le deuxième devraient tomber à vitesses égales. Ce qui n’était pas le
cas car celui qui était formé de deux éléments trouvait le plus léger plus haut car il tombe moins vite,
et ralentissait l’autre par un effet parachute. Il a démontré que ce qui causait la différence de vitesse
n’était pas la masse mais la force de freinage uniquement. Voilà un bel exemple de ce qui est basique
en physique est contre intuitif : qui a vu un MRU ? Pourtant c’est une des premières lois proposées :
un corps soumis à aucune force continue sa trajectoire indéfiniment.

2. Newton

A peu près arrive à la même condition en physique classique, que la définition du temps est
impossible, mais ce temps chez lui est un temps universel (VS Einstein : relatif)

3. Philosophie et Einstein

Certaines philosophies pensent que le temps est lié au cerveau uniquement. Or l’univers s’est passé
de nous pendant quasi toute son existence. Einstein dans ce sens savait que le problème serait le
même en prenant l’histoire de l’univers. Mais même si l’univers avait une histoire (l’univers à 300
080 ans n’est pas le même que maintenant), l’univers-bloc comme modèle suppose la création du
temps au début de l’univers et qu’en celui-ci il n’y a pas de temps rectiligne, tous les temps s’y
trouvent : passé, présent, futur, car il n’y a pas un temps universel, il n’y a que des temps relatifs
pour les observateurs se déplaçant à vitesses différentes. On arrive à une conclusion que l’origine du
temps est le déplacement d’un observateur. L’exemple du voyage dans le futur le montre : à une
vitesse relativiste un observateur retournant sur Terre voit un écart de quelques jours contre un
siècle. Ce n’est pas qu’il a vécu plus longtemps, au contraire, c’est sur la Terre que l’observateur a
vécu plus de temps. Pour pousser plus loin la conception d’univers bloc, le présent de l’observateur
dans l’espace a coexisté avec le futur de l’observateur terrestre. C’est en ce sens que nous devons
concevoir l’univers-bloc.

Attention à deux violations impossibles. L’une est que l’on ne peut voyager dans son temps propre et
l’autre que l’on ne peut pas violer la causalité puisque un évènement qui a eu lieu aura toujours eu
lieu. On peut ne pas être là, ne pas s’en souvenir, mais il a eu lieu. Il n’y a pas de voyage dans le passé
possible alors. Si ce n’était pas le cas il y a aurait le paradoxe de l’enfant qui remonte dans le passé
pour tuer ses parents et il n’existerait plus. Dans ce cas il y aurait violation des deux interdits
susmentionnés.

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