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Quiconque a lu Harry Potter sait que le sujet de

l’inconscient, autrement nommé Sapiens par son


compte bancaire et sa carte de crédit, a la
possibilité liée à son vœu de destruction, de couper
une partie de sa personnalité et de s’en séparer
définitivement, par le crime.
Cette partie séparée reparaît dans la personnalité
dans les structures psychotiques, en particulier
dans la psychose maniaco-dépressive. Cette partie
séparée reparaît sous la forme d’un fantôme, ou
ghost. Ce ghost doit alors se poser sur un objet de
l’inconscient, par exemple sous forme
d’hallucinations ou de délire, dans lesquels la partie
retranchée reparaît sous la forme du réel, comme
si cette partie était étrangère à la partie du sujet qui
parvient encore à s’identifier comme Je.
En théorie kleinienne, cette partie séparée est le
mauvais objet, chez Freud, elle est séparée du sujet
par un clivage du Je.
Les fantômes, comme il est bien connu, n’ont pas
d’adresse, et peuvent traverser les murs.
Si la structure de la koinè œdipienne du sujet
concerné est plutôt maniaco-dépressive, le
fantôme se pose sur le sujet sous la forme
d’homosexualité, de perversion, ou de
transsexualisme.
Si un mort prend naissance dans cette koinè, cette
mort est refusée pour diverses raisons par un des
membres de la famille.
Le mort devient alors un fantôme, et va se poser sur
un autre membre de la koinè.
S’il est arrivé que ce mort soit une femme, il suffit
par exemple qu’un enfant de sexe masculin ait été
créé comme substitut de cette morte, ou de ce
mort, par la loi de l’Autre, pour que cet enfant
s’identifie à la morte, et devienne transsexuel.
La koinè œdipienne de cet enfant se fait la plupart
du temps un plaisir de valider cette identification,
qui permet de supprimer la morte en la remplaçant
par ce fantôme.
2024 2 20

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