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Superstition : définition et exemples

La superstition : définition. Qu’est-ce qu’être superstitieux ? Définition et exemples de croyances


superstitieuses.

Les événements ont des causes qui ne sont pas toujours connues. Se développent alors des
croyances qui offrent des explications irrationnelles ou surnaturelles aux événements et
phénomènes.

Entrons dans le mécanisme de la superstition et sa définition.

Superstition : définition.
Définition : La superstition est le fait d’expliquer certains événements par des causes
irrationnelles, souvent fausses ou fantaisistes.

La superstition est souvent qualifiée d’obscurantisme.

La superstition naît de l’ignorance de l’Homme, de son incapacité à trouver les causes


rationnelles à ce qui arrive. Elle prospère sur la peur de l’avenir, l’angoisse, la crainte,
l’incertitude, le désir et la manipulation. La superstition correspond donc à un certain niveau de
conscience de l’humanité, caractérisé par l’ignorance, la méfiance et la survie.

Voir notre article sur les niveaux de conscience.

Le recul de la superstition.
La raison est ce qui fait reculer la superstition : la recherche et la découverte des causes
rationnelles détruit les fausses croyances.

D’autre part, la connaissance de soi fait aussi reculer la superstition. Car en prenant conscience
des causes qui nous déterminent (génétique, prédispositions, origine, éducation reçue, influences
relationnelles, psychologie…), nous n’avons plus besoin de croire en des causes irrationnelles
pour expliquer notre destin.

Voir notre article : La connaissance de soi rend libre : schéma.

Croyance en Dieu et superstition. 


La plupart des religions polythéistes sont de nature superstitieuse : les dieux sont censés
influencer directement le climat, les comportements, les événements, les catastrophes…

La superstition n’est pas non plus absente des religions monothéistes : la volonté de Dieu est
perçue comme la cause directe de certains événements. C’est particulièrement vrai dans l’Ancien
Testament : par sa colère ou sa miséricorde, Dieu châtie, pardonne, sauve, etc. Demander les
faveurs de Dieu par la prière relève aussi de la superstition.

Pourtant, le culte de Dieu n’est pas incompatible avec le culte de la Raison. Car Dieu peut aussi
être vu comme l’Ordre universel, la cause des causes, à l’origine de toute chose.

Percer le mystère divin permettrait donc d’arriver à une connaissance parfaite et rationnelle.
C’est cette vision qui conduit certains croyants à considérer la superstition comme un culte
idolâtre, un culte des faux dieux. Rappelons que la plupart des philosophes des Lumières
croyaient à la fois en la Raison et en Dieu.

Le hasard : une autre forme de superstition ?


La superstition naît de fausses croyances, mais elle peut aussi naître de l’idée d’une absence
totale de cause : c’est croire en le hasard.

Pourtant l’existence du hasard n’a jamais pu être démontrée par la science, même en physique
quantique. Croire que tout est dû au hasard est donc irrationnel.

A la frontière entre science et superstition.


Certains arts, sciences ou pratiques se situent à la frontière de la superstition, tentant de trouver
des explications à des phénomènes impalpables, insaisissables, « surnaturels », c’est-à-dire
touchant aux secrets de la nature.

L’ufologie (étude des ovnis), la graphologie, l’ostéopathie, la naturopathie, le spiritisme ou


encore la psychanalyse sont à ce titre considérés comme des quasi-sciences, des pseudo-sciences,
ou de l’occultisme.

Exemples de pratiques et croyances superstitieuses.


Voici quelques exemples de superstitions :

 L’astrologie. Selon Voltaire, « la superstition est à la religion ce que l’astrologie est à
l’astronomie : la fille très folle d’une mère très sage. »
 La divination (prédiction de l’avenir), par exemple la numérologie
 La magie
 Les offrandes aux dieux
 Les croyances populaires, par exemple :
o Le fer à cheval comme porte-bonheur,
o Toucher du bois pour contourner le malheur,
o Voir un chat noir à la tombée de la nuit porterait malheur,
o De même, passer sous une échelle,
o Ouvrir un parapluie à l’intérieur,
o Se lever du pied gauche,
o Etre 13 à table,
o etc.

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