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SCIENCE ET TECHNOLOGIE 1er cycle, 2e secondaire

2e ÉDITION
CA HIER D’APPREN TISSAGE
Savoirs et activités
JAC YNT HE GAGNON JEAN-SÉBA STIEN RICHER Conforme à
INÉS ESCRIVÁ la PROGRESSION des
apprentissages
LA DÉMARCHE
EXPÉRIMENTALE
Voici les quatre étapes de la démarche expérimentale. On recourt à cette
démarche lorsqu’on a un problème d’ordre scientique à résoudre.

Cerner le problème.
a) Décrire le problème à résoudre dans ses mots.
b) Formuler le but à atteindre.
c) Formuler les questions auxquelles l’investigation devra répondre.
d) Si possible, avancer une explication du problème ou tenter une prédiction (hypothèse)
liée aux questions.

Choisir un scénario d’investigation scientique.


a) Envisager divers scénarios pouvant aider à résoudre le problème et choisir le plus
approprié.
b) Préciser les variables à observer et à mesurer.
c) Dresser la liste du matériel à utiliser et illustrer le montage au besoin.
d) Fixer les étapes du protocole à suivre. Ce dernier doit indiquer clairement toutes les
étapes à suivre, et celles-ci doivent être numérotées. Le protocole doit utiliser tous les
éléments gurant dans la liste du matériel et tenir compte des consignes de sécurité à
respecter au laboratoire.

Concrétiser sa démarche.
a) Effectuer l’expérience de façon sécuritaire.
b) Recueillir les données et noter les observations qui peuvent être utiles. Les ordonner à
l’aide de tableaux ou de diagrammes.

Analyser les résultats.


a) Analyser les résultats an de répondre à la ou aux questions posées au départ.
b) Tirer des conclusions des résultats et apporter des explications. Établir des relations avec
la prédiction, s’il y a lieu.
c) Proposer des moyens d’améliorer l’expérience, formuler un nouveau problème qui dé-
coule des résultats, etc.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


SCIENCE ET TECHNOLOGIE 1er cycle, 2e secondaire

2e ÉDITION
CA HIER D’APPREN TISSAGE
Savoirs et activités
JAC YNT HE GAGNON JEAN-SÉBA STIEN RICHER
INÉS ESCRIVÁ
Conquêtes, 2e édition
Science et technologie, 1er cycle, 2e secondaire Remerciements

Cahier d’apprentissage Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur tient à


remercier :
Sylvie Blanchet, C.S. Cœur-des-Vallées ;
Marc-André Durand, École Champagnat ;
Inés Escrivá, Jacynthe Gagnon, Jean-Sébastien Richer
Gilles Gagné, C.S. Marguerite-Bourgeoys ;
© 2016 TC Média Livres Inc. Véronique Leduc, C.S. des Laurentides ;
© 2011 Chenelière Éducation inc. Chirine Mehri, Collège Français de Longueuil ;
France Orichefsky, Collège Jean-de-la-Mennais ;
Édition (2e édition) : Murielle Belley
Marika Patoto, C.S. des Trois-Lacs ;
Édition (1re édition) : Anne Lavigne, Murielle Belley
Coordination (2e édition) : Samuel Rosa Manuel Vézina, C.S. des Laurentides.
Coordination (1re édition) : Samuel Rosa, Caroline Vial, Pour leur travail de révision scientifique réalisé avec
Garance Mousseau-Maltais rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier :
Révision linguistique : Samuel Rosa
Michel Caillier, professeur titulaire, Université Laval ;
Correction d’épreuves : Laurène Phelip
Conception graphique : Gisèle H Denis Fyfe, consultant ;
Couverture : Gisèle H Luc Gaudreau, professeur titulaire, Université
Recherche iconographique : Marie-Chantal Laforge, Patrick Saint-Hilaire de Sherbrooke ;
Impression : TC Imprimeries Transcontinental Jeffrey Keillor, professeur, Université d’Ottawa ;
Robert Lamontagne, astrophysicien, Université
de Montréal ;
Benoît Leblanc, chargé de cours, Université
de Sherbrooke.

TOUS DROITS RÉSERVÉS.


Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie,
par tous les moyens présentement connus ou à être décou-
verts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média
Livres Inc.
Toute utilisation non expressément autorisée constitue une
contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice
contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction
non autorisée.

ISBN 978-2-7650-5217-3

Dépôt légal : 1er trimestre 2016


Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
3 4 5 6 7 ITIB 22 21 20 19 18
TAB LE DES M AT IÈRES

L’UNIVERS MATÉRIEL ...................... 1 L’UNIVERS VIVANT ............................. 59

CHAPITRE 1 CHAPITRE 3
L’organisation de la matière ...................... 2 La reproduction humaine........................... 60
Rappel ................................................................... 3 Rappel ................................................................... 61
1.1 Les atomes .................................................. 4 3.1 Les organes reproducteurs ...................... 62
1.2 Les éléments et le tableau 3.2 Les gamètes et la fécondation ................ 70
périodique des éléments .......................... 9 3.3 La grossesse ................................................ 75
1.3 Les molécules ............................................. 18 3.4 Les stades du développement
Pour faire le point ............................................... 23 humain ......................................................... 82
Pour faire le point ............................................... 88
3.5 La contraception ........................................ 90
CHAPITRE 2
3.6 Les infections transmissibles
Les transformations de la matière ......... 25 sexuellement et par le sang (ITSS) ......... 96
Rappel ................................................................... 26 Pour faire le point ............................................... 104
2.1 Les changements
physiques et chimiques ............................ 27
2.2 La conservation de la matière ................. 36 CHAPITRE 4
2.3 Les mélanges et les solutions .................. 43 La diversité et le maintien de la vie........ 105
2.4 La séparation des mélanges .................... 50 Rappel ................................................................... 106
Pour faire le point ............................................... 55 4.1 La cellule, les gènes
et les chromosomes .................................. 107
4.2 Les intrants et les extrants ....................... 112
4.3 La diffusion et l’osmose ........................... 115
4.4 La respiration cellulaire
et la photosynthèse ................................... 120
Pour faire le point ............................................... 132

III
LA TERRE ET L’ESPACE................... 135 L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE...... 217

CHAPITRE 5 CHAPITRE 7
La Terre ............................................................... 136 Les systèmes technologiques................... 218
Rappel ................................................................... 137 Rappel ................................................................... 219
5.1 Les types de roches ................................... 138 7.1 La gamme de fabrication ......................... 221
5.2 Les minéraux ............................................... 148 7.2 Les systèmes technologiques.................. 228
5.3 Les sols ......................................................... 161 7.3 Les composantes
5.4 L’énergie ....................................................... 169 d’un système technologique ................... 237

Pour faire le point ............................................... 181 Pour faire le point ............................................... 243

CHAPITRE 6 CHAPITRE 8
Le système solaire.......................................... 183 Les forces et les mouvements .................. 253
Rappel ................................................................... 184 Rappel ................................................................... 254

6.1 La gravitation universelle ......................... 185 8.1 Les transformations de l’énergie ............ 255
6.2 L’organisation 8.2 Les machines simples ............................... 263
du système solaire ..................................... 192 8.3 Les mécanismes de transmission
du mouvement ........................................... 276
Pour faire le point ............................................... 202
8.4 Les mécanismes de transformation
6.3 Les aurores polaires................................... 203 du mouvement ........................................... 281
6.4 Les comètes ................................................ 206
Pour faire le point ............................................... 286
6.5 Les météorites
et les impacts météoritiques ................... 210 OUTIL 1 Séparer des mélanges .......................... 293

Pour faire le point ............................................... 215 OUTIL 2 Utiliser les symboles normalisés ....... 296
OUTIL 3 Utiliser divers outils
technologiques .................................................... 297
Index ...................................................................... 301
Liste des rubriques Flash ................................... 303
Sources des photos ............................................ 304

IV
L’ORG ANISAT ION DU CA HIER

Le début Le cahier est divisé en quatre parties : l’univers matériel,


d’une partie l’univers vivant, la Terre et l’espace et l’univers technologique.

Un sommaire
présente les
deux chapitres
de l’univers
étudié.

Le début En début de
d’un chapitre chapitre, la
rubrique Rappel
propose un
Un sommaire retour sur
présente les certains concepts
sections du pertinents vus en
chapitre. 1re secondaire.

Un texte
d’introduction
annonce le
contenu du
chapitre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. L’organisation du cahier V


Le contenu
d’un chapitre Un chapitre est divisé en plusieurs sections.

Chaque section
porte sur un
La rubrique concept à l’étude.
Flash apporte
de l’information
complémentaire.

Un pictogramme
indique que Les dénitions
des activités des concepts
interactives sont mises en
sont offertes sur évidence.
la plateforme
i+ Interactif
de Chenelière
Les activités sont constituées
Éducation.
d’un grand nombre d’exercices
et de problèmes qui portent
sur les notions abordées dans
la section.

Les activités
Pour faire le
point permettent
d’établir des
liens entre des
À la n du cahier,
concepts vus
la section Outils
dans les sections
présente des
qui précèdent.
techniques et des
stratégies utiles
en science et
technologie.

VI L’organisation du cahier Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Chapitre 1 L’organisation de la matière  2

SOMMAIRE
Chapitre 2 Les transformations
de la matière  25

L’UNIVERS
MATÉRIEL

1
CHAPITRE
E
L’ORG ANISAT ION DE LA MAT IÈR
De quoi sont constitués les objets et les Rappel ............................................................................................... 3

SOMMAIRE
substances qui nous entourent ? De quoi 1.1 Les atomes ..................................................................... 4
sont faits l’eau, l’air et la pierre ? Depuis des 1.2 Les éléments et le tableau
siècles, désireux de percer le mystère de la périodique des éléments ............................... 9
matière, l’être humain tente de répondre à 1.3 Les molécules ........................................................... 18
ces questions et de comprendre de quoi est Pour faire le point ............................................................ 23
constitué l’Univers. Les philosophes grecs
de l’Antiquité se sont d’abord penchés sur
ces questions et ont jeté les bases mêmes
de la science. Plus tard, les expériences des
premiers chimistes et physiciens ont conrmé
certaines de leurs intuitions, dont celle de
l’existence des atomes.
Qu’est-ce qu’un atome ? Comment les
atomes peuvent-ils former la matière qui
nous entoure ?

2
RAPPEL
• La masse est une mesure de la quantité de matière contenue dans
un objet ou dans une substance. On la mesure à l’aide d’une ba-

RAPPEL
lance. Les unités de mesure les plus utilisées sont le gramme (g),
le kilogramme (kg) et le milligramme (mg). Ces unités de mesure
appartiennent au SI (système international d’unités).
• L’atome est la plus petite particule de la matière. Tous les objets,
toutes les substances, de même que les êtres vivants sont consti-
tués d’atomes.
• La matière existe sous trois états diérents : l’état solide, l’état
liquide et l’état gazeux.

Tableau A Les trois états de la matière

Matière à l’état solide Matière à l’état liquide Matière à l’état gazeux

• Forme dénie • Aucune forme dénie • Aucune forme dénie


• Volume déni • Volume déni • Aucun volume déni
• Incompressible • Incompressible • Compressible
• Particules de matière • Particules de matière • Particules de matière
rapprochées les unes rapprochées les unes éloignées les unes des autres
des autres des autres

• Les propriétés caractéristiques d’une substance sont des proprié-


tés qui lui sont propres et qui ne varient pas quand les conditions
demeurent les mêmes. Des substances diérentes ont des pro-
priétés caractéristiques diérentes. Généralement, une propriété
caractéristique permet d’identier une substance.
• Voici quelques exemples de propriétés caractéristiques qui peuvent
servir à identier une substance :
- le point de fusion ; - la conductibilité thermique ;
- le point d’ébullition ; - la conductibilité électrique ;
- la masse volumique ; - la solubilité.
- la dureté ;

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 3


1.1 Les atomes
Les substances et les objets qui nous entourent sont constitués de
matière, présente sous trois états : solide, liquide ou gazeux. Mais
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.1

de quoi exactement est constituée la matière ? On peut étudier


la matière à l’aide d’une loupe ou d’un microscope. On découvre
alors, par exemple, que le bois est fait de longs laments breux
et que l’eau contient de petits organismes vivants dont on ne soup-
çonnait pas la présence. Mais même un micro-
scope très puissant ne peut nous renseigner sur
la composition des bres de bois ou sur celle de
l’eau elle-même. C’est d’abord en faisant appel
à l’imagination qu’on a pu découvrir ce qui se
cache à l’intérieur de la matière.

LA CONCEPTION DE DÉMOCRITE
Il y a près de 2500 ans, le philosophe grec
Démocrite (voir la figure 1) a émis une idée
originale concernant la composition de la
matière. Il a supposé que la matière était
constituée de particules indivisibles. Il les a
nommées atomos ou atomes. Il pensait que,
si on coupait un morceau de fer en parties
de plus en plus petites, à la fin on arriverait
à un minuscule morceau de fer qu’il serait
FIGURE

1 Démocrite (vers –460 — –370). Il y a environ


2500 ans, Démocrite a émis l’idée que la matière était impossible de diviser à nouveau. On aurait
constituée d’atomes. Il pensait qu’un objet en fer était alors la plus petite particule de fer possible :
constitué de minuscules atomes de fer (Fe). un atome de fer. Toujours selon Démocrite,
les différentes substances seraient com-
posées d’atomes différents. Ainsi, de minuscules atomes de
pierre formeraient la pierre et de minuscules atomes d’eau
formeraient l’eau. Démocrite était très proche de la vérité.
Seule ment, il ne disposait d’aucun moyen pour prouver ce
qu’il avançait.

LE MODÈLE ATOMIQUE DE DALTON


Ce n’est que longtemps après que le chimiste et physi-
cien anglais John Dalton (voir la figure 2) réussit à prou-
ver l’existence des atomes grâce à des expériences menées
sur les gaz. Il a isolé et classé six atomes différents que l’on
nomme aussi éléments : l’hydrogène (H), le carbone (C),
l’azote (N), l’oxygène (O), le phosphore (P) et le soufre (S).
FIGURE

2 John Dalton (1766-1844).


Par des expériences menées sur
Ses découvertes l’ont amené à élaborer un modèle atomique.
les gaz, John Dalton a pu prouver Ce modèle constitue une représentation des atomes puisque
l’existence des atomes. ceux-ci sont trop petits pour être visibles.

4 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


A B C

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.1


FIGURE

3 La matière est constituée d’atomes. A Un clou est composé d’atomes de fer (Fe). B La mine
d’un crayon est composée d’atomes de carbone (C). C La tête d’une allumette contient des atomes
de soufre (S).

Voici les principales caractéristiques du modèle atomique de DÉFI NITI ON


Dalton. Les atomes sont les
plus petites particules
de matière qui soient. Ils
• La matière, quel que soit son état (solide, liquide ou ga- sont les constituants de
zeux), est constituée d’atomes (voir la gure 3). base de toutes les subs-
tances et de tous les ob-
• Les atomes sont trop petits pour être visibles.
jets qui nous entourent.
• Les atomes sont indivisibles. Ce sont les plus petits Les atomes peuvent se
constituants de la matière. lier les uns aux autres
• Les atomes d’un même élément sont identiques entre pour former des molé-
eux. Ils ont la même masse et les mêmes propriétés. Par cules.
exemple, tous les atomes de carbone sont identiques et
possèdent les mêmes propriétés.
• Des atomes d’éléments diérents ont des masses et des
propriétés diérentes. Par exemple, les atomes de car-
bone et d’oxygène sont diérents et ils possèdent des
propriétés diérentes.
• Des atomes peuvent s’unir pour former un groupe
FIGURE

d’atomes liés ensemble, que l’on nomme « molécule » (voir 4 Une molécule d’eau
la gure 4). Les molécules ont des propriétés diérentes de est constituée d’un atome
celles des atomes qui les composent. d’oxygène (rouge) et de deux
atomes d’hydrogène (blancs).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 5


Une des découvertes de Dalton est que les atomes peuvent
se lier les uns aux autres pour former des structures plus
complexes qu’on appelle des molécules. Les atomes sont donc
semblables aux blocs d’un jeu de construction, qui sont les plus
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.1

petites unités du jeu. Les possibilités de combinaison des atomes


sont innies, comme celles des blocs. De même que les blocs,
on ne peut pas couper les atomes : ils sont indivisibles (voir la
gure 5).

Depuis John Dalton, de très nombreux scientiques ont étudié


FIGURE

5 Les atomes se lient


entre eux. Les atomes sont les atomes. Certains ont proposé des modèles atomiques plus
semblables aux blocs d’un complexes (voir la gure 6). On a fait aussi d’autres découvertes.
jeu de construction : ils Ainsi, on connaît aujourd’hui la taille des atomes. Pour donner
peuvent s’assembler d’une une idée de leur petitesse, un seul grain de sable contient
multitude de façons.
environ 1018 atomes. C’est 1 000 000 000 000 000 000 d’atomes ! On
sait aussi maintenant que l’atome est constitué de particules plus
Électron petites et qu’il n’est donc pas indivisible. Les réactions nucléaires
provoquées à l’aide d’une technologie sophistiquée permettent
d’ailleurs de briser des atomes en deux. Ce type de réaction est
notamment utilisé dans les réacteurs nucléaires servant à pro-
duire de l’électricité, mais aussi dans les bombes atomiques.

Même s’il existe des particules plus petites que lui,


Noyau on considère que l’atome est le plus petit constituant de la matière.
On connaît un peu plus d’une centaine d’atomes diérents. Ils
FIGURE

6 Une représentation
moderne de l’atome. On sait sont classés dans le tableau périodique des éléments, que nous
aujourd’hui que l’atome est étudierons à la section 1.2. Ces atomes sont les éléments de base
constitué de particules plus petites. de toute la matière existante.

FLA SH info
La représentation des atomes
Les atomes sont souvent représentés sous la forme de petites boules de couleur. Leur forme réelle
n’est cependant pas aussi parfaite et leur structure est beaucoup plus complexe. Seulement, il est
plus utile de les illustrer de cette façon. Par convention, on utilise certaines couleurs pour représen-
ter les atomes les plus courants. Voici quelques couleurs utilisées par les scientiques du monde
entier pour illustrer certains atomes.
Les couleurs utilisées pour représenter certains atomes

Hydrogène Carbone Azote Oxygène Chlore

6 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un atome ? Donnez une dénition dans vos mots.

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.1


L’atome est la plus petite particule de matière existante.

2 Où trouve-t-on des atomes ?


Les atomes se trouvent dans toute forme de matière, dans les solides comme

dans les liquides et les gaz.

3 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Les atomes sont trop petits pour être visibles. √
b) Les atomes sont tous identiques. √
c) Tous les atomes d’oxygène sont identiques. √
d) Selon Dalton, il est impossible de couper un atome en deux. √
e) Seuls les solides et les liquides sont composés d’atomes. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) Il existe un peu plus d’une centaine de types d’atomes (ou d’éléments) différents.

e) Toute matière, quel que soit son état (solide, liquide ou gazeux), est constituée d’atomes.

4 Selon le modèle de Dalton, pourquoi dit-on que l’atome est la plus petite particule de matière ?
Parce que l’atome est indivisible. Dans des conditions normales, il ne peut être divisé

en des parties plus petites.

5 Comment appelle-t-on un groupe d’atomes liés ensemble ? Une molécule.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 7


6 Démocrite et Dalton avaient une conception semblable de la matière. Ils croyaient tous deux que la
matière est composée d’atomes. Comment Dalton a-t-il exploité l’idée de Démocrite ?
Il a prouvé l’existence des atomes par des expériences menées sur des gaz.
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.1

7 Associez chacun des énoncés suivants (colonne de gauche) à la caractéristique correspondante du


modèle atomique de Dalton (colonne de droite).

Énoncé Caractéristique du modèle


atomique de Dalton
a) L’oxygène contenu dans un 1) Des atomes peuvent se réunir pour
ballon et une tige de cuivre sont 4 former des molécules.
composés d’atomes différents.

b) On trouve des atomes dans 2) Les atomes sont indivisibles.


les solides, les liquides et les gaz. 6

c) Dans une feuille d’aluminium, 3) Les atomes sont trop petits pour
tous les atomes sont identiques. 5 être visibles.

d) On fait réagir l’hydrogène avec 4) Des atomes d’éléments différents ont


l’oxygène pour former de l’eau. 1 des masses et des propriétés différentes.

e) Un atome de carbone ne peut 5) Des atomes d’un même élément


pas se couper en deux. 2 sont identiques entre eux.

f) Il est impossible de distinguer 6) La matière, quelle que soit son état,


les atomes sur un ruban de 3 est constituée d’atomes.
magnésium.

8 Le modèle de Dalton compare les atomes aux blocs d’un jeu de construction. En quoi les atomes et
les blocs de construction se ressemblent-ils ?
Selon le modèle de Dalton, les atomes sont indivisibles, les blocs de construction aussi. Les atomes

peuvent se combiner pour former des molécules. Les blocs de construction peuvent s’assembler de

diverses manières.

9 Le mot « atome » vient du mot grec atomos qui signie : « que l’on ne peut diviser ou couper ». Cette
dénition de l’atome n’est pas tout à fait exacte. Expliquez pourquoi.
Un atome est constitué de particules plus petites. Il n’est donc pas indivisible. De plus,

les réactions nucléaires provoquent une brisure des atomes.

8 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


10 a) On dit des états solide et liquide qu’ils sont des états concentrés de la matière. Expliquez cette
afrmation dans vos mots.
À l’état solide ou liquide, les atomes sont rapprochés les uns des autres.

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2


b) On dit de l’état gazeux qu’il est un état peu concentré de la matière. Expliquez cette afrmation
dans vos mots.
À l’état gazeux, les atomes sont éloignés les uns des autres.

11 Trouve-t-on plus d’atomes dans un litre d’eau liquide ou dans un litre de vapeur d’eau ? Expliquez
votre réponse.
Il y a plus d’atomes dans un litre d’eau liquide, car les atomes sont plus rapprochés dans un

liquide que dans un gaz.

1.2 Les éléments et le tableau


périodique des éléments
Toute la matière présente dans l’Univers est constituée d’atomes.
Ceux-ci sont comparables aux blocs d’un jeu de construction : ils ne
sont pas identiques, ils ont des tailles et des propriétés diérentes.
On dénombre un peu plus d’une centaine d’atomes distincts que
l’on nomme éléments. Ils sont classés dans le tableau périodique
des éléments.
Le mot « élément » désigne non seulement les atomes groupés
dans le tableau périodique, mais aussi des substances formées
d’un seul type d’atome. Par exemple, un morceau de fer pur (Fe),
qui contient uniquement des atomes de fer, est considéré comme
un élément (voir la gure 7, à la page suivante).
Une molécule peut elle aussi être considérée comme un élément si
elle ne contient qu’un seul type d’atome. Par exemple, le diazote (N2)
et le dioxygène (O2), les deux principaux gaz présents dans l’air que DÉFI NITI ON

nous respirons, sont des éléments, car leurs molécules sont consti- Un élément est une
tuées d’atomes identiques (voir la gure 8, à la page suivante). substance pure cons-
tituée d’un seul type
L’eau (H2O), par contre, est constituée de deux types d’atomes dif- d’atome. On nomme
férents : l’hydrogène (H) et l’oxygène (O), liés entre eux pour former aussi « élément » les dif-
des molécules. L’eau n’est donc pas un élément. La plupart des subs- férents types d’atomes
tances, telles que le dioxyde de carbone (CO2), le sel de table (NaCl), représentés dans le
le plastique et l’essence, sont formées de molécules ou de mé- tableau périodique des
langes de molécules diérentes. Ces substances ne sont donc pas éléments.
des éléments.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 9


L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2

Dioxygène
(O2)

FIGURE
FIGURE

7 Un atome de fer (Fe) et un morceau de fer pur. 8 Une molécule de dioxygène (O2) et le gaz
Ils sont tous deux considérés comme des éléments contenu dans une bonbonne de dioxygène (O2).
parce que tous leurs atomes sont identiques. Ils sont tous deux considérés comme des éléments
parce que tous leurs atomes sont identiques.

LE TABLEAU PÉRIODIQUE DES ÉLÉMENTS


Tous les éléments qui composent l’Univers sont groupés dans le
DÉFI NITI ON tableau périodique des éléments (voir le tableau 2, à la page 13).
Le tableau périodi- Chacun d’entre eux y occupe une case. Ils sont classés par
que des éléments grou- ordre croissant de numéro atomique. Sauf quelques exceptions,
pe et classie tous les les éléments sont aussi rangés par ordre croissant de masse
éléments présents dans atomique relative.
l’Univers. Il fournit des
indications sur chacun
En plus de classer les éléments selon un ordre logique, le tableau
d’entre eux : le nom de périodique donne habituellement pour chacun d’eux les indica-
l’élément, le symbole tions suivantes : le numéro atomique, la masse atomique relative,
chimique, la masse ato- le nom de l’élément et le symbole chimique.
mique relative, le nu-
méro atomique, etc. Le numéro atomique
En plus de servir à la classication des éléments, le numéro ato-
mique fournit des renseignements sur la structure interne d’un
atome.

La masse atomique relative


Les atomes sont beaucoup trop petits et légers pour qu’il soit
possible de mesurer leur masse en grammes. Ainsi, l’atome
d’uranium, qui est l’atome naturel le plus massif, a une masse de
4 × 10−22 g, soit 0,000 000 000 000 000 000 000 4 g.
An de simplier l’expression de la masse atomique et les calculs
qui s’y rapportent, on compare entre elles les masses des atomes.
C’est ce qu’on appelle la masse atomique relative. On compare
les diérents atomes à celui de l’hydrogène, dont la masse est de 1.

10 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Il en résulte que la masse de l’atome d’oxygène (masse atomique : 16)
est 16 fois plus grande que celle de l’hydrogène (voir la gure 9).
Quant à la masse de l’atome d’uranium (masse atomique : 238), elle
est 238 fois plus grande que celle de l’hydrogène. On utilise par-

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2


fois l’unité de masse atomique (uma) pour indiquer la masse des
atomes. Par exemple, la masse de l’uranium est de 238 uma.
FIGURE

9 La masse atomique relative. Celle de l’atome d’oxygène (O) est


de 16. Cela signie qu’un atome d’oxygène est 16 fois plus massif qu’un
atome d’hydrogène (H).

Le nom de l’élément
Les noms des différents éléments ont des origines diverses.
Par exemple, certains éléments découverts dans un passé assez
récent ont été nommés en l’honneur d’un scientifique. C’est
le cas de l’einsteinium (Es), qui rend hommage au physicien
Albert Einstein (1879-1955). Le nom d’autres éléments évoque
des dieux grecs ou romains. C’est le cas de l’uranium (U), dont
le nom est associé au dieu romain du ciel, Uranus.
Le nom d’un élément peut aussi se rapporter au lieu de sa décou-
verte ou de sa production, comme le californium (Cf), synthétisé
en Californie. Parfois, ce sont les propriétés d’une substance qui
lui ont valu son nom. Par exemple, le mot « hydrogène » vient des
mots grecs hydro et gène, et signie « qui engendre de l’eau », parce
que l’hydrogène produit de l’eau en brûlant.

Le symbole chimique
Chaque élément est représenté par un symbole chimique. Celui-ci
est formé d’une lettre majuscule qui est parfois accompagnée
d’une lettre minuscule. Les symboles chimiques sont souvent des
abréviations du nom latin des éléments qu’ils représentent (voir
le tableau 1, à la page suivante).
Les symboles chimiques servent à désigner les éléments qui
composent une molécule. Par exemple, la molécule d’eau peut

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 11


être représentée par la formule chimique H2O, qui nous indique
qu’elle contient des atomes d’hydrogène (H) et d’oxygène (O).
Cu Alors que les noms des éléments peuvent changer d’une langue
Cobre
à l’autre, les symboles chimiques restent toujours les mêmes (voir
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2

la gure 10). Cela facilite la communication entre les chimistes


Espagnol
du monde entier. Ainsi, le fer, qui se dit iron en anglais, eisen
en allemand, hierro en espagnol et ferro en italien, a le même
symbole (Fe) dans toutes les langues.
Cu
Cuivre Tableau 1 Quelques éléments et leur symbole chimique

Français
Élément Symbole chimique Nom latin

Cu Fe Ferrum
Copper
Fer
Anglais

Cu Cupreum
Cu
Cupreum Cuivre

Latin
FIGURE

10 Le cuivre dans Au Aurum


différentes langues. Quelle
que soit la langue, les éléments Or
conservent le même symbole
chimique.

C Carbo

Carbone

Sb Stibium

Antimoine

La couleur de la case
Un tableau périodique en couleur fournit des renseignements ad-
ditionnels sur l’état de l’élément à température ambiante (25 °C).
La couleur de la case indique ainsi si tel ou tel élément est solide,
liquide ou gazeux. Une couleur diérente est attribuée aux élé-
ments synthétiques, c’est-à-dire à ceux qu’on ne trouve pas dans
la nature parce qu’ils ont été fabriqués par l’être humain.

12 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Tableau 2 Le tableau périodique des éléments

Élément solide Élément synthétique


1 Numéro atomique
Symbole chimique
H Élément gazeux Élément liquide
Hydrogène Nom de l’élément
1 2
H 1 Masse atomique He
Hydrogène Hélium
1 4
3 4 5 6 7 8 9 10

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Li Be B C N O F Ne
Lithium Béryllium Bore Carbone Azote Oxygène Fluor Néon
7 9 11 12 14 16 19 20
11 12 13 14 15 16 17 18
Na Mg Al Si P S Cl Ar
Sodium Magnésium Aluminum Silicium Phosphore Soufre Chlore Argon
23 24 27 28 31 32 35,5 40
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Potassium Calcium Scandium Titane Vanadium Chrome Manganèse Fer Cobalt Nickel Cuivre Zinc Gallium Germanium Arsenic Sélénium Brome Krypton
39 40 45 48 51 52 55 56 59 59 63,5 65 70 73 75 79 80 84
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Rubidium Strontium Yttrium Zirconium Niobium Molybdène Technétium Ruthénium Rhodium Palladium Argent Cadmium Indium Étain Antimoine Tellure Iode Xénon
85 88 89 91 93 96 98 101 103 106 108 112 115 119 122 128 127 131
55 56 57–71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Césium Baryum Hafnium Tantale Tungstène Rhénium Osmium Iridium Platine Or Mercure Thallium Plomb Bismuth Polonium Astate Radon
133 137 178 181 184 186 190 192 195 197 201 204 207 209 209 210 222
87 88 89–103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118
Fr Ra Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo
Francium Radium Rutherfordium Dubnium Seaborgium Bohrium Hassium Meitnérium Darmstadtium Roentgenium Copernicium Ununtrium Flérovium Ununpentium Livermorium Ununseptium Ununoctium
223 226 261 262 263 262 265 266 269 272 285 284 285 288 289 294 294

57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
Lanthane Cérium Praséodyme Néodyme Prométhium Samarium Europium Gadolinium Terbium Dysprosium Holmium Erbium Thulium Ytterbium Lutécium
139 140 141 144 145 150 152 157 159 163 165 167 169 173 175
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103
Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr
Actinium Thorium Protactinium Uranium Neptunium Plutonium Américium Curium Berkélium Californium Einsteinium Fermium Mendélévium Nobélium Lawrencium
227 232 231 238 237 244 243 247 247 251 252 257 258 259 262

Chapitre 1 | L’organisation de la matière


13
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2
Le tableau périodique peut contenir des indications supplé-
mentaires sur la taille ou les points de fusion et d’ébullition des
éléments. Notons que la disposition de ces diverses indications
dans les cases peut varier d’un tableau périodique à l’autre. Il est
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2

donc important de toujours se reporter à la légende lorsqu’on


consulte un tableau périodique.

FLA SH histoire
Dimitri Ivanovitch Mendeleïev
Le chimiste russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev a été l’un des
premiers à s’intéresser à la classication des éléments. Il a remarqué
que les propriétés de ces derniers reviennent périodiquement avec
l’augmentation de la masse atomique. Par exemple, le sodium (Na),
le potassium (K), le rubidium (Rb) et le césium (Cs) ont des proprié-
tés très semblables, bien que les masses atomiques de ces éléments
soient assez éloignées les unes des autres. C’est cette « périodicité »
qui a donné son nom au tableau « périodique ». Se fondant sur les
résultats de ses travaux, Mendeleïev a conclu qu’il était possible
de prévoir les propriétés d’éléments non encore découverts.
Le 101e élément, le mendélévium (Md), synthétisé en 1955, a été
nommé en son honneur. Dimitri Ivanovitch
Mendeleïev (1834-1907).

ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un élément ? Donnez une dénition dans vos mots.
Un élément est une substance formée d’un seul type d’atome.

C’est aussi le nom que l’on donne aux différents types d’atomes du tableau périodique.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Le tableau périodique classe les éléments selon leur état. √
b) Le numéro atomique du fer est 56. √
c) Le symbole chimique du fer est FE. √
d) Le numéro atomique du cuivre est 29. √
e) On mesure la masse des atomes en grammes. √

14 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :
a) Les atomes sont classés selon leur numéro atomique.

b) Le numéro atomique du fer est 26. Sa masse atomique est de 56.

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2


c) Le symbole chimique du fer est Fe.

e) La masse des atomes est trop petite pour être mesurée en grammes. On utilise parfois l’unité

de masse atomique (uma).

3 Quelle est l’utilité du tableau périodique ?


Le tableau périodique groupe et classe tous les éléments. Il fournit diverses indications

sur chacun d’eux.

4 Indiquez le symbole chimique de chacun des éléments suivants :

a) Hélium He d) Sodium Na

b) Fluor F e) Potassium K

c) Hydrogène H f) Tungstène W

5 Indiquez le nom de chacun des éléments suivants :

a) Li Lithium. d) B Bore.

b) Ar Argon. e) Cr Chrome.

c) Am Américium. f) Cs Césium.

6 Classez les éléments suivants par ordre croissant de numéro atomique : Ag, As, O, C, I, Al, Na.
C O Na Al As Ag I

7 Classez les éléments suivants par ordre croissant de masse atomique : N, H, Au, Ne, Te, K, Fe.
H N Ne K Fe Te Au

8 L’eau (H2O) est-elle un élément ? Justiez votre réponse.


Non, parce que l’eau contient deux éléments (deux types d’atomes) différents : H et O.

9 Le gaz dihydrogène (H2) est-il un élément ? Justiez votre réponse.


Oui, car il n’y a qu’un seul type d’atome dans le dihydrogène.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 15


10 Pourquoi utilise-t-on différentes couleurs dans les cases du tableau périodique ?
Les différentes couleurs des cases nous informent sur l’état de l’élément (solide, liquide ou gazeux)

à température ambiante. Elles identient également les éléments synthétiques.


L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2

11 Indiquez si les éléments gurant dans le tableau suivant se trouvent à l’état solide, liquide ou
gazeux à température ambiante (25° C). Indiquez aussi ceux qui sont synthétiques (fabriqués par
les humains).

Élément Solide Liquide Gazeux Synthétique


Lithium √
Azote √
Plutonium √
Oxygène √
Mercure √
Titane √
Carbone √
Brome √
Technétium √
Chlore √

12 Dans le tableau périodique, les éléments sont classés par ordre croissant de masse atomique relative.
Il y a toutefois quelques exceptions. Trouvez deux de ces exceptions, c’est-à-dire deux couples d’élé-
ments qui sont classés par ordre décroissant de masse atomique. Deux exemples parmi les suivants.
Argon et potassium ; cobalt et nickel ; tellure et iode ; thorium et protactinium ; plutonium et américium.

13 Dessinez sur les plateaux de droite le nombre approprié d’atomes de l’élément spécié de façon
à équilibrer les balances.

a) Équilibrez la balance avec des atomes


d’hydrogène.

b) Équilibrez la balance avec des atomes


de bore.

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c) Équilibrez la balance avec des atomes
d’hydrogène.

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.2


d) Équilibrez la balance avec des atomes
d’oxygène.

e) Équilibrez la balance avec des atomes


de titane.

14 Complétez le tableau suivant à l’aide du tableau périodique.

Symbole chimique Nom de l’élément Numéro atomique Masse atomique relative


H Hydrogène 1 1
He Hélium 2 4
C Carbone 6 12
N Azote 7 14
Na Sodium 11 23
As Arsenic 33 75
I Iode 53 127
Au Or 79 197
Hg Mercure 80 201

15 Il est important d’utiliser adéquatement les lettres majuscules et minuscules dans les symboles
chimiques. Illustrez cette afrmation en expliquant la différence entre « CO » et « Co ».
CO : Il s’agit d’une molécule formée d’un atome de carbone (C) et d’un atome d’oxygène (O).

Co : Il s’agit de l’atome de cobalt.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 17


16 D’après vous, quel avantage y a-t-il à utiliser les mêmes symboles chimiques quelle que soit la langue
que l’on parle ?
Cela facilite la communication dans la communauté scientique. Tous reconnaissent
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.3

l’élément représenté par le symbole. De plus, on écrit la formule chimique des molécules avec

les symboles chimiques des atomes qui les composent, ce qui permet à tous de reconnaître

la molécule et les éléments qui la composent.

1.3 Les molécules


La plupart des objets qui nous entourent sont formés de substances
qui ne se trouvent pas dans le tableau périodique des éléments.
En eet, il n’existe pas d’atomes de sucre, de plastique ou d’eau.
DÉFI NITI ON Ces substances sont en fait constituées de molécules, c’est-à-dire
Une molécule est un d’atomes unis par des liens chimiques. On appelle composé une
assemblage d’au moins substance formée de molécules contenant des atomes diérents.
deux atomes identiques (Il est important de se rappeler qu’un élément est une substance
ou différents, unis par constituée d’un seul type d’atome.)
des liens chimiques.
Une molécule est habituellement désignée par sa formule
chimique. Cette dernière s’écrit avec les lettres représentant les
symboles chimiques des éléments présents dans la molécule.
CO2
Les nombres inscrits en indice (en bas, à droite des éléments)
2 atomes d’oxygène
indiquent combien d’atomes de chaque élément sont contenus
1 atome de
dans la molécule. Si aucun nombre n’apparaît en indice, il n’y a
carbone qu’un seul atome de ce type dans la molécule (voir la gure 11).
Les molécules peuvent être formées seulement de deux atomes.
Parfois, ces atomes sont de la même sorte, comme c’est le cas du
dioxygène (O2) que nous respirons. Le plus souvent, les molécules
renferment plus d’un type d’élément. L’eau (H 2O), par exemple,
contient de l’hydrogène (H) et de l’oxygène (O). Les molécules
peuvent contenir un grand nombre d’atomes. Ainsi, le glucose
FIGURE

11
La formule chimique du (C6H12O6), un type de sucre, est un assemblage de 24 atomes (voir
dioxyde de carbone est CO2. le tableau 3, à la page suivante).

18 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Tableau 3 Quelques molécules communes

Formule chimique Nom de la Description Représentation


molécule

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.3


N2 Diazote Gaz qui représente près de
80 % de l’air.

H2O Eau Eau.

O2 Dioxygène Gaz présent dans l’air qui est


essentiel à la respiration des
êtres vivants.

NH3 Ammoniac Ingrédient présent dans les


nettoyants pour vitres.

CO2 Dioxyde Gaz carbonique, rejeté entre


de carbone autres par les voitures.

C3H8 Propane Gaz inammable utilisé dans


les barbecues.

C6H12O6 Glucose Sucre.

NaCl Chlorure Sel de table.


de sodium

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 | L’organisation de la matière 19


DES PROPRIÉTÉS DIFFÉRENTES
En se combinant pour former des molécules, les
éléments perdent leurs propriétés initiales pour en
acquérir de nouvelles. Ainsi, le dihydrogène, dans sa
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.3

forme élémentaire (H2), est un gaz explosif alors que


le dioxygène (O2) est un gaz nécessaire à la respira-
tion. Lorsque des liens chimiques les unissent, ces

FIGURE
12 L’eau, un composé. Les propriétés
deux éléments forment des molécules d’eau (H2O), de l’eau (H 2O) diffèrent de celles du
qui ne sont ni explosives ni bonnes à respirer (voir dihydrogène (H2) et du dioxygène (O2).
la gure 12).
Les propriétés du composé dièrent donc de celles
des éléments qui le constituent.

DIVISER DES MOLÉCULES Électrodes


Contrairement aux atomes, les molé-
cules sont divisibles. Il est possible de Source du courant
électrique
séparer les atomes qui forment les mo-
lécules en brisant les liens chimiques
qui les unissent. C’est ce qui se passe
lorsqu’on fait circuler un courant
électrique dans de l’eau. Ce procédé
s’appelle l’électrolyse de l’eau. Dans
l’électrolyse, des bulles de gaz se for-
ment à la surface des deux électrodes.
Ces gaz sont le dihydrogène (H2) et le
dioxygène (O2). Ils sont constitués des
atomes d’hydrogène et d’oxygène pré-
sents dans les molécules d’eau (H2O)
FIGURE

13 L’électrolyse de l’eau. Au cours de ce processus,


(voir la gure 13). les gaz dihydrogène et dioxygène sont libérés.

FLA SH histoire
L’ADN : toute une molécule !
En 1953, les physiciens James Watson et Francis Crick ont découvert la
structure d’une molécule d’ADN (sigle de l’acide désoxyribonucléique) à
la suite d’études faites au moyen des rayons X. La molécule d’ADN est
essentielle à la vie et est présente dans la plupart des cellules des êtres
vivants. Elle contient les informations génétiques propres à chaque indi-
vidu. C’est la plus grosse molécule que l’on connaisse. Une seule molé-
cule d’ADN compte plusieurs milliards d’atomes. Une fois dépliée, elle
prend la forme d’une spirale constituée d’une double hélice, et sa lon-
gueur peut atteindre un mètre !
Une courte section
d’une molécule d’ADN.

20 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS

1 Qu’est-ce qu’une molécule ? Donnez une dénition dans vos mots.

L’UNIVERS MATÉRIEL 1.3


Une molécule est un assemblage d’au moins deux atomes identiques ou différents

unis par des liens chimiques.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Le dioxygène (O2) est une molécule. √
b) Les molécules sont toujours constituées d’au moins deux atomes. √
c) Les molécules sont toujours constituées d’atomes différents. √
d) Une molécule peut être divisée. √
e) Une molécule possède les mêmes propriétés que les éléments qui la composent. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


c) Une molécule peut être constituée d’une seule sorte d’atome (exemples : O2, N2, H2, etc.).

e) Les propriétés de la molécule diffèrent de celles des atomes qui la composent.

3 Donnez la formule chimique des quatre molécules suivantes.

a) Dioxygène : O2 c) Eau : H2O

b) Dioxyde de carbone : CO2 d) Sel de table : NaCl

4 Indiquez les noms des éléments qui composent les molécules suivantes ainsi que le nombre d’atomes
de chaque élément.

a) H2O : Hydrogène (2) et oxygène (1). d) NaCl : Sodium (1) et chlore (1).

b) C3H8 : Carbone (3) et hydrogène (8). e) Fe2O3 : Fer (2) et oxygène (3).

c) MgCl2 : Magnésium (1) et chlore (2).

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5 Le dihydrogène et le dioxygène sont des gaz qui ont des propriétés différentes. Qu’arrive-t-il à ces
propriétés lorsque l’hydrogène et l’oxygène sont combinés chimiquement pour donner de l’eau ?
L’hydrogène et l’oxygène perdent leurs propriétés initiales. L’eau obtenue a des propriétés
L’UNIVERS MATÉRIEL 1.3

différentes de celles des deux gaz.

6 Quelle molécule obtiendra-t-on si on combine les atomes suivants ? Donnez la formule chimique de
la molécule.

a) 1 atome d’azote et 3 atomes d’hydrogène : NH3

b) 2 atomes d’hydrogène et 1 atome d’oxygène : H2O

c) 2 atomes de chlore : Cl2

d) 4 atomes de carbone et 10 atomes d’hydrogène : C4H10

e) 2 atomes d’hydrogène et 2 atomes d’oxygène : H2O2

f) 6 atomes de carbone, 12 atomes d’hydrogène et 6 atomes d’oxygène : C6H12O6

7 Le sodium (Na) et le dichlore (Cl2) sont deux éléments


dangereux. Le sodium est un métal qui s’enamme au
contact de l’eau alors que le dichlore est un gaz irritant et
toxique. Lorsque ces deux éléments s’unissent, ils forment un
composé : le chlorure de sodium (NaCl), qu’on appelle aussi
le sel de table.
Étant donné que le sel de table est composé de deux élé-
ments dangereux, est-il risqué d’en mettre sur nos aliments ?
Justiez votre réponse.
Non, le sel de table est sans danger. Les propriétés d’un

composé diffèrent de celles des éléments qui le constituent.

Les atomes perdent leurs propriétés initiales en s’unissant pour former des molécules. Ces dernières

ont d’autres propriétés. Le sel de table n’a donc pas les mêmes propriétés que le sodium ou le dichlore.

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POUR FAIRE
LE POINT

POUR FAIRE LE POINT


1 Indiquez si les substances suivantes sont des composés ou des éléments.

a) L’eau Composé. f) L’oxygène Élément.


b) CH4 Composé. g) Na Élément.
c) Le sel de table Composé. h) H2O Composé.
d) Le sucre Composé. i) L’argon Élément.
e) Pb Élément. j) Le propane Composé.

2 Expliquez pourquoi l’eau ne gure pas dans le tableau périodique des éléments.
L’eau n’est pas un élément, c’est un composé, donc une molécule. On trouve deux éléments dans

l’eau : l’hydrogène (H) et l’oxygène (O). Ces deux éléments gurent dans le tableau périodique.

3 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez si on a affaire à un atome ou à une molécule.

Énoncé Atome Molécule

a) Selon le modèle de Dalton, je suis indivisible. √

b) On me nomme aussi « élément ». √

c) Je contiens au moins deux éléments. √

d) Je suis divisible. √

e) Je gure dans le tableau périodique des éléments. √

f) On me nomme aussi « composé ». √

g) Les êtres vivants respirent de l’oxygène. √

h) Un clou est constitué de fer. √

i) Je suis composée d’atomes. √

4 Complétez les phrases suivantes.

Une molécule est un assemblage d’au moins deux atomes . Si une molécule est
formée d’une seule sorte d’atome, on l’appelle élément . Si au moins deux sortes
d’atomes sont présents, la molécule est un composé . Le mot élément est
utilisé pour désigner un type d’atome particulier.

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5 Indiquez sous chacune des illustrations s’il s’agit d’un élément ou d’un composé.
POUR FAIRE LE POINT

a) Élément. b) Composé. c) Élément. d) Composé. e) Élément.

6 À partir de la masse atomique des différents atomes, calculez la masse des molécules suivantes.

a) H2O 18 uma. d) CO2 44 uma.

b) N2 28 uma. e) CH4 16 uma.

c) C6H12O6 180 uma.

7 À température ambiante, l’hydrogène et l’oxygène sont tous deux à l’état gazeux. Pourtant, lorsqu’ils
se combinent pour former de l’eau, celle-ci se présente habituellement à l’état liquide. Pourquoi la
molécule d’eau ne se présente-t-elle pas sous le même état que les éléments qui la composent ?
Les propriétés de la molécule diffèrent de celles des éléments qui la composent. C’est ce qui explique

pourquoi l’eau ne se présente pas nécessairement sous le même état que l’hydrogène et l’oxygène.

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LES T R ANSF OR MAT IO NS

CHAPITRE
DE L A MAT IÈRE
Continuellement, des changements se Rappel  26

SOMMAIRE
produisent dans notre environnement Par 2.1 Les changements physiques
exemple, les feuilles des arbres changent et chimiques  27
de couleur à l’automne La neige fond et
2.2 La conservation de la matière  36
se change en ruisseaux au printemps Le
bois d’un feu de camp se consume et se 2.3 Les mélanges et les solutions 43
transforme en cendres et en fumée Un 2.4 La séparation des mélanges 50
objet de métal abandonné aux intempéries Pour faire le point  55
se couvre de rouille
Si le monde qui nous entoure change Selon vous, de quelle façon se produisent les
constamment, c’est parce que la matière transformations de la matière ? Qu’arrive-t-il
elle-même change et se transforme aux atomes et aux molécules qui participent
à ces transformations ?

25
RAPPEL
• La plupart des substances peuvent exister dans les trois états :
solide, liquide et gazeux. Elles peuvent aussi passer d’un état à
RAPPEL

un autre en perdant ou en absorbant de la chaleur. On nomme


ces passages des changements d’états.
Gaz

de

Co
ui

nd
liq

en
n

sa
io

t
t

Su

io
n
sa

io

n
bl
en

at

so
im
nd

ris

lid
at
Co

po

e
io
Va

n
Fusion
Liquide Solide

Solidication
FIGURE

R1 Les changements d’état de la matière.

• La masse est la mesure de la quantité de matière contenue dans un


objet ou dans une substance. On la mesure à l’aide d’une balance.
Les unités de mesure les plus fréquentes sont le gramme (g), le
kilogramme (kg) et le milligramme (mg). Ces unités de mesure
appartiennent au SI (système international d’unités).
• La température est une mesure du degré d’agitation des particules
qui composent un objet ou une substance.
• Les propriétés caractéristiques d’une substance sont des proprié-
tés qui lui sont propres et qui ne varient pas. Des substances dié-
rentes ont des propriétés caractéristiques diérentes. Généralement,
une propriété caractéristique permet d’identier une substance.

Tableau A Les propriétés caractéristiques d’une substance

Propriété Description Propriété Description


caractéristique caractéristique
Point de Température à laquelle une Dureté Capacité d’un solide d’en rayer ou
fusion substance solide fond et d’en user un autre.
devient liquide. Conductibilité Propriété que possède une subs­
thermique tance de laisser passer la chaleur.
Point Température à laquelle une
d’ébullition substance passe de l’état Conductibilité Propriété qu’a une substance de
liquide à l’état gazeux. électrique conduire l’électricité.
Masse Rapport entre la masse et Solubilité Propriété que possède une substance
volumique le volume d’une substance. de se dissoudre dans une autre
Elle s’évalue généralement substance pour former une solution.
en grammes par centimètre La solubilité désigne aussi la quantité
cube (g/cm3). de soluté qu’il est possible de
dissoudre dans un solvant donné.

26 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


2.1 Les changements physiques
et chimiques

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1


Tous les jours, on observe des transformations de la matière ou
on utilise des objets ou des substances qui ont subi des transfor-
mations. On constate que certaines de ces transformations sont
profondes et irréversibles. On peut penser, notamment, à un fruit
qui pourrit (voir la gure 14), à une vieille automobile qui rouille

FIGURE
14 Un fruit qui pourrit subit
ou à un immeuble rasé par un incendie. une transformation irréversible.
D’autres transformations sont plus supercielles : elles ne
changent pas la nature des substances, comme l’eau d’un lac qui
gèle, par exemple, ou le bois qu’on coupe.
DÉFI NITI ON
On distingue deux types de transformations : les changements Un changement phy-
physiques et les changements chimiques. Pour comprendre ces sique est une transfor-
deux types de changements, il faut pénétrer au cœur de la matière. mation qui ne change
pas la nature d’une subs-
LES CHANGEMENTS PHYSIQUES tance. Les mêmes molé-
cules sont présentes
Lorsque la nature de la substance demeure la même pendant une avant et après la trans-
transformation, on a aaire à un changement physique (voir le formation.
tableau 4).

Tableau 4 Quelques exemples de changements physiques

Changement physique Exemples


• Redresser un clou plié.
• Casser les vitres d’une fenêtre.
• Découper du papier.
• Scier du bois.
• Appliquer de la peinture.
Changements de forme
• Mélanger du sel et de l’eau.
• Séparer l’eau du sel par
évaporation.
• Préparer une vinaigrette.

Mélanges ou séparation
de mélanges
• La condensation de l’eau.
• Faire fondre du plomb.
• L’eau d’un lac qui gèle.
• La condensation solide
formant un ocon de neige.
Changements d’état

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 27


H2O (solide) H2O (liquide) Le fait que la nature de la substance demeure inchangée signi-
e que la substance est composée des mêmes molécules avant et
après la transformation. Un verre qu’on échappe et qui se brise en
morceaux reste du verre. De l’eau qui gèle ou de la glace qui fond
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1

reste de l’eau (voir la gure 15).

Des propriétés généralement conservées


Puisqu’une substance reste la même pendant un changement
physique, elle conserve certaines de ses propriétés caractéris-
tiques. Une propriété caractéristique est toujours la même pour
une substance donnée. Elle permet généralement d’identier
FIGURE

15 Un changement physique. celle-ci. Par exemple, un morceau de fer est toujours conducteur
Les molécules d’eau (H2O) sont d’électricité, quelle que soit la forme qu’on lui donne. Même si on
les mêmes, que l’eau soit à l’état le coupe en deux, le point de fusion du fer reste inchangé.
solide (glace) ou à l’état liquide.
Par contre, les changements d’état et les mélanges peuvent modi-
er certaines propriétés caractéristiques d’une substance. Ainsi,
la masse volumique d’une substance est plus élevée à l’état solide
qu’à l’état liquide (à l’exception de l’eau et de quelques autres subs-
tances). De plus, l’eau devient un excellent conducteur d’électricité
si elle est mélangée à du sel, alors que, à l’état pur, elle est peu
conductrice.

Des changements généralement réversibles


Les changements physiques sont généralement réversibles. Il
est souvent possible de revenir en arrière après un changement
physique et de rétablir la substance dans l’état où elle était avant
FIGURE

16 Un changement d’état la transformation. Par exemple, les changements physiques sui-


est une transformation vants sont réversibles :
réversible. Si on abaisse • les changements d’état (voir la gure 16) ;
sufsamment sa température,
l’eau passe à l’état solide. On • les mélanges (voir la gure 17).
peut ensuite la ramener à l’état
Les changements physiques peuvent aussi être irréversibles. C’est
liquide si on fait passer sa
température au-dessus du point le cas lorsque la substance change de forme. Par exemple, lorsque
de fusion. Il en va de même avec l’on coupe ou brise une brique en morceaux, il est impossible de
plusieurs autres substances. rétablir sa forme d’origine.
FIGURE

17 Un mélange est une transformation


réversible. Il est possible de séparer les
substances qui ont été mélangées. Un mélange
d’eau et de sel peut être séparé par évaporation
de l’eau.

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LES CHANGEMENTS CHIMIQUES
Lorsqu’une transformation modie la nature d’une substance, on
parle alors de changement chimique. Les molécules présentes
après la transformation ne sont pas les mêmes qu’avant la trans-

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1


formation. Les atomes qui formaient ces molécules ont brisé les
liens qui les unissaient, puis se sont combinés ensemble de façon
diérente. Ainsi, après un changement chimique, la substance
obtenue n’est plus la même que la substance d’origine. Elle ne
possède plus les mêmes propriétés caractéristiques.
La combustion est un exemple de transformation chimique.
Pendant une combustion, une substance combustible, habituel-
lement à base de carbone, se transforme en gaz, libérant une
certaine quantité d’énergie. Un feu de bois est un exemple de

FIGURE
combustion (voir la gure 18). Les cendres et la fumée ont des pro- 18 Un changement
chimique. Un feu de bois
priétés diérentes de celles du bois et du dioxygène. Les propriétés
transforme le bois et le
caractéristiques de la substance ont donc complètement changé. dioxygène de l’air en cendres
La gure 19 illustre la transformation des molécules pendant et en fumée (dioxyde de
la combustion du méthane, un des constituants du gaz naturel. carbone et vapeur d’eau).

DÉFI NITI ON

Un changement chimique est une transformation qui modi-


e la nature d’une substance. La transformation a pour effet de
créer des molécules différentes possédant d’autres propriétés.

CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O


FIGURE

19 Une transformation de molécules. La combustion du méthane (CH4)


combiné au dioxygène (O2) transforme ces gaz en dioxyde de carbone (CO2)
et en vapeur d’eau (H2O). Des molécules différentes se sont formées avec
les mêmes atomes.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 29


Différents types de changements chimiques
Les possibilités de transformations chimiques de la matière sont
pratiquement innies. Le tableau 5 présente quelques exemples
de changements chimiques.
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1

Tableau 5 Quelques exemples de changements chimiques

Changements chimique Exemple Description


Combustion Un combustible brûle en
présence de dioxygène. Il y a
libération d’énergie sous forme
de chaleur et de lumière.

La combustion d’une allumette


Corrosion Un métal se dégrade à la suite
d’un contact prolongé avec le
dioxygène.

La formation de rouille
Polymérisation Des molécules identiques sont
attachées les unes aux autres
pour former de très longues
chaînes appelées « polymères ».
La fabrication du plastique
Synthèse La fabrication d’une molécule
en laboratoire. La synthèse est
très utilisée dans l’industrie
pharmaceutique.

La fabrication de médicaments

Des changements généralement irréversibles


Les changements chimiques sont souvent irréversibles. Dans
bon nombre de cas, il n’est pas possible de revenir en arrière et
de rétablir les molécules telles qu’elles étaient à l’origine. Lors de
la combustion du méthane (voir la gure 19, à la page 29), il est
impossible de prendre la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone
qui ont été produits pour les transformer à nouveau en méthane
et en dioxygène. Pas plus qu’il n’est possible de refaire une bûche
de bois avec la fumée et les cendres.
Il existe toutefois certains types de réactions chimiques réver-
sibles. Ces réactions ne seront cependant pas étudiées ici.

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Des indices de changements chimiques
Comme les molécules ne sont pas observables parce que trop
petites, il faut d’autres indices pour déterminer s’il y a change-
ment chimique.

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1


Le tableau 6 présente les principaux indices permettant de
reconnaître un changement chimique. Il faut noter que ces in-
dices ne nous assurent pas que l’on a aaire à un changement
chimique. La production de gaz, le dégagement de chaleur ou
même l’émission de lumière peuvent être dus à des changements
physiques. Toutefois, les échanges de chaleur dans les change-
ments chimiques sont généralement plus considérables que dans
les changements physiques.
Le tableau 7, à la page suivante, présente une synthèse des prin-
cipales caractéristiques des changements physiques et chimiques.

Tableau 6 Les principaux indices de changements chimiques

Indice Exemples (en gras, l’exemple illustré)


Changement • Le papier tournesol tourne au bleu au contact d’une base.
de couleur • Le fer qui rouille devient rouge-orangé.
• Une pomme coupée en deux brunit après quelques minutes.
• Le bois noircit en brûlant.

Dégagement • Une pastille antiacide produit des bulles de gaz dans l’eau.
de gaz ou • Des bulles apparaissent à la surface d’un métal plongé
effervescence dans l’acide.
(production
• Un feu dégage de la fumée.
de gaz dans
un liquide)
Dégagement • La cuisson des aliments demande (absorbe) de la chaleur.
ou absorption • Le compost dégage de la chaleur durant sa décomposition.
de chaleur
• Un feu dégage de la chaleur.

Émission • Une luciole brille dans le noir par l’effet d’une réaction
de lumière chimique.
• Le magnésium émet une lumière vive en brûlant.
• Un feu émet de la lumière.
Formation • Une substance solide résulte du mélange de deux
d’un précipité solutions liquides.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 31


Tableau 7 Les principales caractéristiques des changements physiques et chimiques

Changement physique Changement chimique


Exemples • Changement d’état • Combustion
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1

• Mélange • Corrosion
• Changement de forme • Polymérisation
• Séparation de mélange • Synthèse
Nature de la substance • La nature de la substance n’est pas • La nature de la substance est
modiée. modiée.
Molécules • Les mêmes molécules sont • Les molécules présentes après
présentes avant et après la la transformation ne sont
transformation. pas les mêmes qu’avant la
transformation.
Propriétés • Les propriétés caractéristiques sont • Les propriétés caractéristiques
caractéristiques généralement conservées. ne sont pas conservées.
Réversibilité ou • Changement généralement • Changement généralement
irréversibilité réversible. irréversible.

LES CHANGEMENTS CHIMIQUES


CHEZ LES ÊTRES VIVANTS
Les êtres vivants sont le siège de très nombreuses transformations
chimiques. En voici quelques exemples :
• Tous les êtres vivants respirent. La respiration est une transfor-
mation très proche de la combustion, par laquelle nous allons
chercher l’énergie contenue dans notre nourriture à l’aide du
dioxygène présent dans l’air.
• Les végétaux font la photosynthèse, un processus qui leur
permet de produire le sucre et le dioxygène qui seront utilisés
par la suite dans la respiration.
• Les animaux digèrent les aliments qu’ils mangent. La digestion
permet de dégrader la nourriture avant son absorption dans le
tube digestif.
FIGURE

20 Une modélisation par • De nombreuses molécules sont synthétisées par les êtres vivants.
ordinateur d’une enzyme Les changements chimiques chez les êtres vivants ne res-
présente chez un être vivant.
semblent pas tout à fait aux changements chimiques qui se pro-
duisent dans la matière inerte. La plupart des transformations
chez les êtres vivants sont facilitées par des enzymes (voir la gure
20). Les enzymes sont de très grosses molécules qui jouent un
rôle essentiel dans le fonctionnement de l’organisme. Elles lui
permettent d’eectuer rapidement des changements chimiques
qui, autrement, se feraient très dicilement.
Les transformations chimiques qui ont lieu chez les êtres vivants
se nomment réactions biochimiques.

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FLA SH info
La chimie dans la cuisine

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1


La cuisine est un véritable laboratoire. De nombreuses transformations se produisent au cours de la
préparation d’un repas. Bien sûr, le mélange des différents ingrédients constitue une transformation
physique. Mais il y a aussi des transformations chimiques. La plupart des changements chimiques
proviennent de la cuisson des aliments. Le noircisse-
ment des aliments lorsqu’on les fait griller et le blan-
chissement des blancs d’œufs durant la cuisson sont
des indices de changements chi miques. De même,
le gonement de la pâte durant la cuisson (pain, bis-
cuits, pizza, etc.) s’explique par un dégagement de gaz
dû à un changement chimique. Quand nous faisons la Un changement chimique se produit lors de
cuisine, nous sommes un peu chimistes ! la cuisson d’un œuf.

ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un changement physique ? Donnez une dénition dans vos mots.
Une transformation qui laisse inchangée la nature d’une substance.

2 Qu’est-ce qu’un changement chimique ? Donnez une dénition dans vos mots.
Une transformation qui modie la nature d’une substance.

3 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Un changement physique conserve les mêmes molécules. √
b) Les changements d’état sont des changements chimiques. √
c) De nouveaux atomes se forment à la suite d’un changement

chimique.
d) Une production de gaz indique toujours un changement chimique. √
e) En général, une substance conserve ses propriétés à la suite d’un

changement physique.

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) Un changement d’état est un changement physique.

c) De nouvelles molécules se forment à la suite d’un changement chimique.

Les atomes ne changent pas.

d) Une production de gaz peut résulter d’un changement physique. Exemple : l’évaporation de l’eau.

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4 Pour chacune des transformations suivantes, indiquez s’il s’agit d’un changement physique
ou chimique.

a) Une banane devient noire quand elle est trop mûre. Chimique.
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1

b) On fait fondre un bijou en argent. Physique.

c) On fabrique des planches avec un tronc d’arbre. Physique.

d) On brûle des bûches dans un feu de camp. Chimique.

e) On fait bouillir de l’eau. Physique.

f) On prépare une vinaigrette avec de l’huile


et du vinaigre. Physique.

g) Une plaque de cuivre change de couleur


au contact d’un acide. Chimique.

h) Un jouet uorescent devient lumineux lorsqu’on brise


la paroi qui sépare les deux liquides qu’il contient. Chimique.

i) On peut plier du verre si on le chauffe sufsamment. Physique.

j) La digestion des aliments. Chimique.

5 Parmi les transformations de la question 4, indiquez lesquelles sont réversibles et lesquelles sont
irréversibles.
• Transformations réversibles : b, e, f, i.
• Transformations irréversibles : a, c, d, g, h, j.

6 Lorsqu’une chandelle brûle, un changement chimique se produit. Quels sont les indices de ce
changement ?
Dégagement de gaz (fumée), dégagement de chaleur, dégagement de lumière.

7 Pour chacune des transformations suivantes, donnez un exemple qui diffère de ceux qui ont été
donnés jusqu’ici.
a) Changement physique : Plusieurs réponses possibles. Ex. : Broyer de la pierre, faire fondre
du métal, etc.
b) Changement chimique : Plusieurs réponses possibles. Ex. : L’oxydation d’une toiture
de cuivre, la combustion de l’essence dans le moteur d’une voiture, etc.
c) Transformation réversible : Plusieurs réponses possibles. Ex. : Faire fondre de l’étain pour
faire une soudure.
d) Transformation irréversible : Plusieurs réponses possibles. Ex. : La transformation du lait
en fromage.

8 Expliquez pourquoi la plupart des propriétés d’une substance sont conservées à la suite d’un
changement physique.
Les propriétés sont conservées parce que la substance demeure la même après la transformation.

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9 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez s’il s’agit d’un changement chimique ou d’un
changement physique.

Énoncé Changement Changement


chimique physique

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.1


a) Transformation généralement réversible. √
b) Transformation généralement irréversible. √
c) La substance conserve certaines de ses propriétés. √
d) La substance perd ses propriétés. √
e) Changement qui implique beaucoup d’énergie (chaleur). √
f) Changement qui implique peu d’énergie. √
g) La substance change de couleur au cours de la transformation. √
h) La substance change d’état au cours de la transformation. √
i) Un gaz est dégagé lors de la transformation. √
j) Un solide apparaît lors du mélange de deux liquides. √

10 a) Que signie l’énoncé « Un changement physique ne change pas la nature de la substance » ?


Cela signie que la substance est composée des mêmes molécules avant et après

la transformation.

b) Donnez un exemple de transformation dans laquelle la nature de la substance reste inchangée.


Plusieurs réponses possibles. Ex. : Changements de forme ou d’état, mélange.

11 Expliquez l’énoncé suivant à l’aide d’un exemple : « Les changements chimiques modient les
propriétés d’une substance. »
Plusieurs réponses possibles. Ex. : Les bûches de bois sont solides, lourdes, de couleur brune.

La combustion les transforme en gaz légers et invisibles ainsi qu’en cendres grises et légères.

12 Pour chacune des transformations suivantes, indiquez si la propriété en gras est conservée ou non.

Transformation Propriété Propriété


conservée non conservée
a) Un morceau de verre a une masse volumique de 2,5 g/cm3. On le
brise en petits morceaux. √

b) L’eau possède une faible conductibilité électrique. On procède à



l’électrolyse de l’eau qui se transforme en dihydrogène et en dioxygène.
c) Un morceau de bois a une masse volumique de 0,7 g/cm3. On brûle

le morceau de bois qui se transforme en gaz et en cendres.
d) Le fer a une conductibilité électrique élevée. On fait fondre un

morceau de fer en le chauffant.
e) Le dioxygène a un point d’ébullition de -183°C. On fait exploser du
dihydrogène en le mettant en présence de dioxygène. Les deux gaz √
se transforment en vapeur d’eau.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 35


2.2 La conservation de la matière
Les changements physiques ou chimiques modient souvent de
façon marquée l’apparence de la matière. Qu’on pense à un objet
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.2

métallique qui rouille ou à un bonhomme de neige qui fond au


printemps. Dans les changements subis par la matière, une chose
essentielle demeure cependant inchangée : les atomes.
Les atomes sont indivisibles et par conséquent indestructibles.
(Les réactions nucléaires font exception.) Au cours d’une transfor-
mation physique ou chimique, les atomes restent les mêmes. Leur
nombre ne change pas non plus. Ce sont là des faits qui se rat-
tachent à la loi de la conservation de la matière (voir le tableau 8).

Tableau 8 La loi de la conservation de la matière

Aspect de la loi Description


Conservation La masse totale des substances présentes avant la transformation est égale
de la masse à la masse totale de celles présentes après la transformation.
Conservation du Le nombre d’atomes des différents éléments est le même avant et après
nombre d’atomes une transformation.
Conservation de la Un élément reste le même au cours d’une transformation.
nature des atomes

LA CONSERVATION DE LA MASSE
La découverte de la loi de la conservation de la matière est due
à Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), un chimiste fran-
çais ayant vécu avant la découverte de l’atome par John Dalton.
Lavoisier, qui utilisait toujours une balance dans ses expé-
riences, remarqua que la masse des produits qu’il obtenait à
la suite d’une transformation était toujours égale à la masse
des substances présentes au début de l’expérience. La quantité
de matière était donc conservée pendant la transformation.
Lavoisier énonça alors la phrase célèbre : « Rien ne se perd, rien
ne se crée, tout se transforme. »
Pour nous en convaincre, il sut de peser de la glace dans un
FIGURE

21 La conservation récipient fermé et de peser l’eau obtenue une fois la glace fondue.
de la masse au cours d’un La masse de la glace et celle de l’eau sont égales (voir la gure 21).
changement physique. La
glace qui fond et l’eau qui Il en va de même avec les changements chimiques. Par exemple,
résulte de la transformation si au cours du mélange de deux solutions liquides, il y a apparition
ont la même masse. d’un précipité solide, la balance conrme que la masse totale des

36 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


deux liquides est égale à la masse totale du liquide et du solide
obtenus (voir la gure 22).
Les apparences peuvent cependant être trompeuses. En eet, si
on pèse une feuille de papier, puis ses cendres après l’avoir brûlée,

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.2


on constate que la masse des cendres est beaucoup plus petite
que celle du papier. Une partie de la matière n’est pas disparue
durant la transformation : elle s’est échappée en fumée. Si on veut
constater aisément la conservation de la matière au cours d’un
changement chimique, il vaut mieux s’intéresser aux transforma-
tions qui ne font pas intervenir des gaz.

LA CONSERVATION DES ATOMES


À partir de l’existence des atomes ainsi que des caractéris-
tiques des changements chimiques et physiques, on peut expli-

FIGURE
quer pourquoi il y a conservation de la masse au cours de ces 22 La conservation
transformations. de la masse au cours d’un
changement chimique. La
La gure 23 illustre la combustion du méthane, vue à la sec- masse de la matière n’a pas
tion 2.1 (page 29). Attardons-nous aux atomes qui composent changé au cours de cette
chacune des molécules présentes dans l’équation. transformation, malgré
l’apparition d’un précipité
On remarque, à gauche de la èche, le méthane (CH 4) et le dio- solide (en jaune).
xygène (O 2) servant à sa combustion. On compte au total,
dans ces molécules, 1 atome de carbone (C), 4 atomes d’hydro-
gène (H) et 4 atomes d’oxygène (O).
Au cours de la combustion, le méthane et le dioxygène se sont
transformés en gaz carbonique (CO2) et en vapeur d’eau (H2O)
(à droite de la èche).

Combustion
CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O

Avant la transformation Après la transformation


FIGURE

23 La combustion du méthane. La nature et le nombre d’atomes sont


les mêmes avant et après la combustion.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 37


Mais on retrouve dans ces nouvelles molécules les mêmes
atomes qu’avant la transformation, et dans la même quantité, soit
1 atome de carbone (C), 4 atomes d’hydrogène (H) et 4 atomes
d’oxygène (O). Ce sont les mêmes atomes, ils sont simplement liés
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.2

entre eux de façon diérente. Puisque les atomes sont les mêmes
avant et après la transformation, la masse ne change pas durant
la transformation.
Pour reprendre la comparaison avec le jeu de construction,
c’est comme si on pesait une maison faite de blocs de construc-
tion, qu’on la démolissait et qu’on utilisait tous les blocs pour
construire un vaisseau spatial. Si on le
pèse, on constate que le vaisseau spatial
a la même masse que la maison (voir la
gure 24).
Au cours d’une transformation, les
atomes conservent à la fois leur nombre
et leur nature. Autrement dit, un chan-
gement physique ou chimique ne peut
pas avoir pour eet de transformer un
FIGURE

24 La conservation des atomes et de la masse. élément en un autre. Seules les réactions


Les deux constructions, faites avec les mêmes blocs, nucléaires peuvent modier la nature
ont la même masse. d’un atome.

FLA SH histoire
L’alchimie
L’alchimie régnait en maître au Moyen Âge (du
5e au 15e siècle). À cette époque, la chimie,
telle qu’on la connaît aujourd’hui, n’existait
pas encore. Elle est née avec les travaux de
Lavoisier, plusieurs siècles plus tard. Les
alchimistes possédaient quelques notions
de chimie et effectuaient des transforma-
tions dans leur laboratoire. Leur but ultime
était de découvrir la « pierre philosophale »,
censée avoir la propriété de transformer
des métaux vils comme le plomb et le fer en
métaux nobles tels que l’or et l’argent. Pen-
dant des siècles, les alchimistes ont en vain
cherché cette pierre ou tenté de découvrir un
moyen de changer les métaux en or. On sait
aujourd’hui que ce genre de transformation
est impossible. Un alchimiste dans son laboratoire. Les alchimistes
cherchaient un moyen de transformer les métaux vils
en argent ou en or.

38 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Que signie l’expression « conservation de la matière » ? Donnez une explication dans vos mots.

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.2


Au cours d’un changement physique ou chimique, les atomes sont conservés, c’est-à-dire

que ni leur nature ni leur nombre ne change. La masse totale des substances reste

donc la même avant et après une transformation.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) La masse est conservée au cours d’un changement physique. √
b) La masse n’est pas conservée au cours d’un changement chimique. √
c) Les atomes sont conservés au cours d’un changement chimique. √
d) Les molécules sont conservées au cours d’un changement chimique. √
e) Un atome peut se transformer en un autre atome au cours d’un

changement chimique.

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) La masse est conservée, quelle que soit la nature du changement.

d) Les molécules ne sont plus les mêmes à la suite d’un changement chimique.

e) Un atome (ou un élément) reste le même au cours d’une transformation chimique.

3 Comment peut-on expliquer la conservation de la masse au cours d’un changement chimique ou


physique ?
Au cours d’un changement chimique ou physique, les atomes sont les mêmes avant et après

la transformation. Leur nombre est également le même avant et après le changement.

Ils ont donc nécessairement la même masse.

4 Pierre congèle 50,00 g d’eau. Quelle masse de glace devrait-il obtenir ? 50,00 g de glace.

5 Alicia fait réagir 21,63 g de la substance A avec 17,89 g de la substance B pour produire une nouvelle
substance C.
Réaction : Substance A + Substance B → Substance C
Quelle sera la masse de la substance C ?
39,52 g (calcul : 21,63 g + 17,89 g = 39,52 g).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 39


6 En faisant longtemps chauffer 80,00 g de la substance X, Murielle obtient deux nouvelles substances :
Y et Z.
Réaction : Substance X Substance Y + Substance Z
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.2

Quelle masse de la substance Y Murielle a-t-elle recueillie si la transformation a produit 31,44 g de


la substance Z ?
48,56 g (calcul : 80,00 g - 31,44 g = 48,56 g).

7 Véronique pèse 15,88 g de cuivre en poudre qu’elle


fait ensuite chauffer dans un bol de céramique. Elle
remue la poudre de cuivre, qui est de couleur rosée.
Après quelques minutes, la poudre est devenue
noire. Elle pèse de nouveau la poudre noire obtenue
et constate que la masse de celle-ci est de 19,88 g.
Comment la masse a-t-elle pu augmenter au cours de cette transformation ? Expliquez votre réponse.
Le passage du rosé au noir indique qu’il y a eu un changement chimique. La poudre de cuivre

a dû réagir avec une substance présente dans l’air. (Remarque : La poudre noire a une masse plus

élevée parce qu’elle a incorporé des atomes d’oxygène provenant de l’air.)

8 Pasqual afrme qu’il peut peser la fumée produite en brûlant des feuilles mortes.
Voici sa méthode :
• Il pèse les feuilles mortes sur une balance.
• Il fait brûler les feuilles mortes.
• Il recueille les cendres et les pèse.
• Il dit que la masse de la fumée est égale à la masse des feuilles mortes moins celle des cendres.
Voici une description sommaire de la transformation liée à la combustion des feuilles mortes :
Réaction : Feuilles mortes + Dioxygène → Cendres + Fumée
Est-ce que la méthode de Pasqual permet vraiment de connaître la masse de la fumée ? Expliquez
votre réponse.
Non, car il ne tient pas compte du dioxygène. Pour calculer la masse de la fumée, il faudrait

connaître la masse du dioxygène qui a été nécessaire à la combustion des feuilles mortes.

9 La transformation chimique suivante est-elle possible ? Expliquez pourquoi.


3 NH3 + 2 O2 4 CO2 + AlH9
Cette transformation est impossible parce qu’on ne retrouve pas les mêmes atomes (éléments)

avant et après la transformation. Par exemple, l’azote (N) disparaît alors que le carbone (C)

et l’aluminium (Al) apparaissent.

40 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


10 En vous inspirant de la loi de la conservation de la matière, dessinez le nombre exact de molécules
de chaque sorte pour compléter les réactions suivantes. Pour vous aider, dénombrez les atomes de
chaque élément avant et après la transformation.

a) H2O(liquide) ? H2O(gaz)

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.2


1 H2O

1 1
2 2

b) 2 H2O ? H2 + ? O2

2 H2 + 1 O2

2 2
4 4

c) C3H8 + 5 O2 ? CO2 + ? H2O

3 CO2 + 4 H2O

3 3
10 10
8 8

d) 2 Na + Cl2 ? NaCl

2 NaCl

2 2
2 2

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 41


e) ? C + ? H2 CH4

1 C + 2H2
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.2

1 1

4 4

f) 2 H2 + O2 ? H2O

2 H2O

2 2

4 4

g) ? HCl + ? NaOH NaCl + H2O


HCl + NaOH

1 1
1 1
1 1
2 2

h) H2 + 1 Cl2 ? HCl
2 HCl

2 2
2 2

42 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


2.3 Les mélanges et les solutions
DÉFI NITI ONS
À peu près tout ce qui nous entoure est composé de plusieurs Un mélange est une
substances. C’est le cas, par exemple, de l’air que nous respirons, association de plusieurs

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.3


du livre que nous lisons et de l’ampoule qui nous éclaire. Tous substances.
sont constitués de plusieurs substances : ce sont des mélanges Une substance pure
(voir la gure 25). Dans la nature, on trouve rarement des subs- est formée d’une seule
tances pures, c’est-à-dire des substances qui ne sont pas mélan- sorte de molécule. Les
gées avec au moins une autre substance. molécules qui la com-
L’eau du robinet est principalement composée de molécules posent sont donc toutes
d’eau, mais elle contient aussi d’autres substances telles que identiques.
des sels et des minéraux dissous (sodium, chlore, calcium, etc.).
Il existe deux types de mélanges : les mélanges homogènes et les
mélanges hétérogènes.

LES MÉLANGES HOMOGÈNES ET HÉTÉROGÈNES


On classe les mélanges selon qu’ils contiennent une ou plusieurs
phases. On désigne par phase les diérentes parties qu’il est
possible de distinguer dans le mélange. Une phase peut être so-
lide, liquide ou gazeuse. Le tableau 9, à la page suivante, présente A
quelques exemples de mélanges comportant une ou plusieurs
phases.
Un mélange comportant plusieurs phases est un mélange hété-
rogène (voir la gure 26A). Il est possible de distinguer les dié-
rents constituants de ce type de mélange. C’est le cas de la soupe
aux légumes ainsi que d’un biscuit aux pépites de chocolat (voir
le tableau 9, à la page suivante). B
FIGURE

25 Des mélanges autour


A B
de nous. A L’air que nous
respirons et B l’eau que nous
buvons sont des mélanges.

Phase liquide
(huile)

Phases solides
(herbes et épices)

Phase liquide DÉFI NITI ON


(vinaigre)
Un mélange hétéro-
FIGURE

26 Hétérogène ou homogène ? A Cette vinaigrette est un mélange gène est constitué de


hétérogène. On y distingue l’huile et le vinaigre, tous deux en phase liquide, phases dont on peut
ainsi que les différentes herbes et épices en phases solides. B Le chocolat distinguer les différents
est un mélange homogène. On ne peut distinguer ses constituants : le constituants.
cacao, le sucre et le gras.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 43


Tableau 9 Quelques exemples de mélanges

Mélange Phase présente Type de mélange


L’UNIVERS MATÉRIEL 2.3

Liquide : bouillon
Soupe aux légumes Hétérogène
Solide : légumes

Solide : pépites
Biscuit aux pépites
de chocolat et pâte Hétérogène
de chocolat
à biscuit

Liquide : boisson sucrée


Boisson gazeuse Gazeuse : dioxyde de Hétérogène
carbone (CO2)

Liquide : jus
Jus d’orange Hétérogène
Solide : pulpe

Liquide : vin (eau, alcool,


Vin Homogène
sucres, minéraux, etc.)

Gazeuse : diazote (N2),


Air Homogène
dioxygène (O2)

Liquide : eau (H2O),


Eau potable Homogène
sels minéraux, etc.

Liquide : eau
Lait Hétérogène
Liquide : gras

Un mélange dans lequel on peut distinguer à l’œil nu plusieurs


couleurs est aussi un mélange hétérogène (voir la gure 27).
Lorsqu’un liquide est opaque, comme de la peinture, du lait ou
un jus d’orange, cela indique la présence de petites particules,
généralement solides, en suspension dans le liquide. Deux phases
sont alors présentes, même s’il faut un microscope pour pouvoir
les distinguer. Le mélange est hétérogène.
FIGURE

27 Un mélange hétérogène.
Une crème glacée napolitaine On parle d’un mélange homogène lorsqu’il n’y a qu’une seule
est un mélange hétérogène. phase visible (voir la gure 26B, à la page précédente). C’est le

44 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


cas du bronze, car on ne distingue qu’une seule phase solide,
constituée par le cuivre et l’étain. L’air et l’eau potable sont des
mélanges homogènes, car il est impossible de distinguer leurs
diérents constituants.

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.3


DÉFI NITI ON

Un mélange homogène présente une seule phase visible.


Les différents constituants sont impossibles à distinguer.

LES SOLUTIONS
Une solution est un mélange homogène dans lequel une subs-
tance est dissoute dans une autre. La substance qui se dis-
sout, que l’on nomme le soluté, se désagrège : ses molécules se
séparent les unes des autres et s’associent à celles de l’autre subs-
tance. Cette autre substance, que l’on nomme le solvant, est celle
dans laquelle se fait la dissolution. Le solvant est toujours en plus
grande quantité que le soluté. Par exemple, le sel et l’eau dans
lequel il est dissous forment une solution. Le sel est le soluté et
l’eau, le solvant.

FIGURE
Le soluté et le solvant peuvent être à l’état solide, liquide ou 28 Un mélange homogène.
gazeux. L’eau constitue le solvant le plus courant. Les solutions dans Cette solution transparente
lesquelles le solvant est l’eau ont la caractéristique d’être transpa- d’eau et de sulfate de cuivre est
rentes avec une seule phase visible (voir la gure 28). Comme les un mélange homogène.
autres solutions, elles forment des mélanges homogènes.

DÉFI NITI ON

Une solution est un mélange homogène dans lequel un soluté,


généralement solide, est dissous dans un solvant, généralement
liquide.

FLA SH histoire
L’âge du bronze
L’origine de la métallurgie remonte à environ 4500 ans av. J.-C. Ayant
acquis la maîtrise du feu et disposant de fours pouvant atteindre une
température supérieure à 1000 °C, les êtres humains ont pu créer des
alliages de métaux en les faisant fondre ensemble. C’est ainsi que le
bronze, un alliage de cuivre et d’étain, est apparu. Composé de plus
de 60 % de cuivre, le bronze donnait des armes et des outils plus résis-
tants. Il peut aussi contenir de petites quantités de plomb, d’aluminium
ou d’autres métaux. On peut augmenter sa dureté en lui ajoutant un
peu d’arsenic. Le bronze fut largement utilisé avant d’être supplanté
par le fer, vers l’an 1000 av. J.-C. Une pointe de harpon. Cette
arme faite de bronze date
d’environ 3000 ans av. J.-C.

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ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un mélange ? Donnez une dénition dans vos mots.
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.3

Un mélange est l’association de plusieurs substances.

2 Qu’est-ce qui distingue un mélange homogène d’un mélange hétérogène ?


Mélange homogène :
Un mélange homogène présente une seule phase. Il est impossible de distinguer ses constituants.

Mélange hétérogène :
Un mélange hétérogène présente plusieurs phases. On peut distinguer ses différents constituants.

3 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Un mélange homogène comporte une seule phase. √
b) Un mélange hétérogène comporte toujours des phases différentes. √
c) Une solution transparente est un mélange homogène. √
d) L’eau pure est un mélange d’hydrogène et d’oxygène. √
e) Un mélange est toujours composé de deux substances. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) Un mélange hétérogène peut comporter deux phases solides ou deux phases liquides.

d) L’hydrogène et l’oxygène ne sont pas mélangés dans l’eau. Ils forment une molécule, donc une

substance unique.

e) Il peut y avoir plus de deux substances dans un mélange.

46 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4 Dans le tableau suivant :
a) Indiquez par un crochet si les mélanges sont homogènes ou hétérogènes. Ne cochez pas s’il ne
s’agit pas d’un mélange.

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.3


b) Indiquez les phases présentes (solide, liquide, gazeuse) dans chacun des exemples. Il peut y avoir
plusieurs phases pour un même état (exemple: solide-solide).

Mélange homogène Mélange hétérogène La ou les phases présentes


Liquide.
Sirop d’érable


Liquide.
Eau salée


Solide-solide.
Gâteau aux noix

Solide.
Fer


Liquide-solide.
Jus de tomate


Laiton (alliage de
Solide.
cuivre et de zinc)


Gazeuse.
Air


Liquide.
Eau du robinet


Liquide-liquide-solide.
Vinaigrette


Liquide-gazeuse.
Boisson gazeuse

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5 Pour chacune des caractéristiques suivantes, indiquez si elle correspond à un mélange homogène ou
à un mélange hétérogène.

a) Liquide opaque : Hétérogène.


L’UNIVERS MATÉRIEL 2.3

b) Liquide transparent : Homogène.

c) Présente une phase : Homogène.

d) Présente plusieurs phases : Hétérogène.

e) Contient un solide et un liquide : Hétérogène.

f) Présente plusieurs couleurs : Hétérogène.

6 Le lait tiré directement de la vache est riche en gras (A). Lorsqu’on laisse le lait reposer, le gras monte
à la surface et forme une couche de crème (B). À l’usine de transformation, une partie de ce gras (la
crème) est enlevée. Le reste du gras est homogénéisé avec la partie liquide du lait. Le gras est alors
réduit en gouttelettes tellement petites qu’elles ne peuvent pas monter à la surface (C).

A. B. C.

a) Une fois reposé, le lait tiré directement de la vache est-il un mélange homogène ou un mélange
hétérogène ? Expliquez votre réponse.
Une fois reposé, le lait tiré directement de la vache est un mélange hétérogène, car on distingue

le gras sur le dessus du reste du liquide. Il comporte deux phases.

b) Le lait homogénéisé est-il un mélange homogène ou un mélange hétérogène ? Expliquez votre


réponse.
Le lait homogénéisé est aussi un mélange hétérogène. Le lait est opaque, ce qui indique

la présence d’une deuxième phase. Bien que les gouttelettes de gras soient trop petites

pour qu’il soit possible de les distinguer, elles constituent quand même une deuxième phase.

7 Qu’est-ce qu’une solution ? Donnez une dénition dans vos mots.


Une solution est un mélange dans lequel une substance est dissoute dans une autre.

48 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8 Une scientique prépare une solution en faisant dissoudre de l’hydroxyde de sodium solide dans
de l’eau.

a) Identiez le soluté. L’hydroxyde de sodium.

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.3


b) Identiez le solvant. L’eau.

c) S’agit-il d’un mélange homogène ou d’un mélange hétérogène ? Expliquez pourquoi.


C’est un mélange homogène, parce qu’une solution à base d’eau est transparente et n’a qu’une

seule phase visible.

9 Dans une solution, est-ce le soluté ou le solvant qui se trouve en plus grande quantité ?
C’est le solvant.

10 Décrivez l’interaction entre le soluté et le solvant.


Le soluté se désagrège dans le solvant. Les molécules des deux substances s’associent ensemble.

11 Voici trois étapes dans la « vie » d’une boisson gazeuse. Pour chacune de ces étapes, indiquez s’il
s’agit d’un mélange homogène ou d’un mélange hétérogène, et expliquez votre réponse.

a) Une bouteille de boisson gazeuse qui n’est pas ouverte. On ne voit pas de bulles dans le liquide.
Mélange homogène. Une seule phase (liquide) est visible.

b) On débouche la bouteille et on vide son contenu dans un verre. On voit des bulles apparaître
dans le liquide.
Mélange hétérogène. Il y a deux phases (liquide et gazeuse).

c) Une bouteille ouverte depuis plusieurs semaines. On ne voit plus de bulles dans le liquide, car
tous le gaz s’est échappé de la boisson.
Mélange homogène. Une seule phase (liquide) est visible.

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2.4 La séparation des mélanges
Nous avons vu que bon nombre d’objets, de
préparations et d’aliments sont des mélanges
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.4

de plusieurs substances. S’il n’est pas rare que


nous soyons en présence de mélanges, il arrive
parfois que l’on doive en séparer les consti-
tuants.
Par exemple, on pourrait vouloir séparer un
mélange de sable et de gravier an de récu-
pérer le gravier pour un autre usage. En cam-
ping, pour que l’eau d’un lac ou d’une rivière
puisse être consommée en toute sécurité, il est
FIGURE

29 Une pompe munie d’un ltre permet d’éliminer


nécessaire d’en éliminer certains constituants
les bactéries et les substances nuisibles présentes
dans l’eau des lacs et des rivières.
nuisibles à la santé (voir la gure 29).
C’est toutefois dans les laboratoires que les techniques de sépa-
ration des mélanges sont le plus utilisées. En eet, pour obtenir
une substance pure, il est souvent nécessaire de la séparer de
toutes les autres substances qui l’accompagnent. La séparation
comporte parfois plusieurs étapes successives.
Il existe plusieurs techniques de séparation des mélanges.
Par exemple :
• la ltration ;
• la centrifugation ;
• la distillation ;
• la décantation ;
• l’évaporation ;
• le tamisage.
Le choix de la technique varie en fonction du mélange, de la
substance que l’on doit séparer du reste du mélange et des phases
du mélange.
L’outil 1, Séparer des mélanges (pages 293 à 295), présente les prin-
cipales techniques de séparation des mélanges ainsi que quelques-
unes de leurs applications dans la vie courante. Plusieurs de ces
techniques peuvent être utilisées successivement pour séparer
un mélange qui contient plus de deux substances. Dans les usines
d’épuration des eaux usées, par exemple, le procédé comporte
des étapes successives de tamisage et de décantation.

DÉFI NITI ON

Les techniques de séparation des mélanges servent à isoler


ou à séparer des constituants des mélanges dans lesquels ils se
trouvent.

50 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


FLA SH histoire
La distillation : une technique vieille de 4000 ans

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.4


Bien qu’elle puisse paraître moderne à cause de sa relative complexité, la tech-
nique de la distillation a été inventée il y a environ 4000 ans. Les peuples de
Mésopotamie (aujourd’hui l’Irak) utilisaient la distillation pour préparer des par-
fums. Cette technique fut populaire auprès des alchimistes grecs et à l’époque
de l’Empire romain, surtout en raison de la demande croissante en alcools forts
(eaux de vie), qui s’obtiennent seulement par la distillation de boissons fermen-
tées. Comme, au cours de l’histoire, on a cherché constamment à améliorer la
qualité des alcools, on s’est sans cesse appliqué à perfectionner la technique de
distillation. Aujourd’hui, la distillation se pratique aussi dans l’industrie pétro- Un alambic utilisé
lière, qui s’en sert pour séparer les différents constituants du pétrole. pour la distillation.

ACTIVITÉS
Pour répondre aux questions des activités suivantes, référez-vous à l’outil 1, Séparer des mélanges, aux
pages 293 à 295.

1 Que signie l’expression « séparation des mélanges » ? Donnez une explication dans vos mots.
La séparation des mélanges signie séparer ou isoler une substance des autres substances

présentes dans un mélange.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) On utilise la ltration pour séparer des solides de tailles différentes. √
b) La décantation sert à séparer un mélange qui comporte plusieurs phases. √
c) La différence de masse volumique permet de séparer des substances par décantation. √
d) On doit chauffer le mélange pour séparer ses constituants par évaporation. √
e) On peut séparer deux liquides par ltration. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


a) On utilise le tamisage pour séparer des solides de tailles différentes.

d) L’évaporation peut se faire également à des températures plus froides, mais elle demande

alors plus de temps.

e) Les liquides ne peuvent généralement pas être séparés par ltration puisqu’ils passent

au travers du ltre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 51


3 Associez les principes de séparation suivants à la technique de séparation appropriée.

a) Utilise la gravité. 3 1) Tamisage

b) Basé sur la différence des points d’ébullition. 4 2) Filtration


L’UNIVERS MATÉRIEL 2.4

c) Basé sur la différence de taille des particules. 1 3) Décantation

d) Utilise la force centrifuge. 5 4) Distillation

e) Utilise une membrane qui retient les solides. 2 5) Centrifugation

4 Associez les types de mélange suivants à la technique de séparation qui convient le mieux.

a) Particules solides de tailles diverses. 2 1) Décantation

b) Mélange homogène de deux liquides. 4 2) Tamisage

c) Particules solides en suspension dans un liquide. 5 3) Évaporation

d) Mélange hétérogène de deux liquides (deux phases). 1 4) Distillation

e) Mélange homogène d’un solide dissous dans un liquide. 3 5) Filtration

5 Identiez les techniques de séparation illustrées ci-dessous.

a) c) e)

Filtration. Décantation. Évaporation.

b) d)

Centrifugation. Tamisage.

6 Pour chacun des exemples suivants, indiquez quelle technique de séparation serait la plus appropriée.

a) Geneviève veut enlever la pulpe de son jus d’orange. Filtration.

b) On veut retirer le sel de l’eau de mer pour la rendre potable. Distillation.

c) Sergio doit séparer le gravier du sable. Tamisage.

52 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


d) Jonathan a ajouté du vin à une sauce pour en améliorer le goût.
Il veut maintenant en retirer l’alcool. Évaporation.

e) Félicia a mis trop d’huile dans sa vinaigrette et elle veut


en enlever. Décantation.

L’UNIVERS MATÉRIEL 2.4


f) Dans un laboratoire, on veut rapidement recueillir
des protéines solides en suspension dans l’eau. Centrifugation.

g) Perdue en forêt, Amélie veut nettoyer l’eau d’un lac avant


de la boire. Filtration.

h) Charlie racle le fond d’une rivière à la recherche


de pépites d’or. Tamisage.

7 Indiquez quelle technique de séparation a été utilisée dans chacun des exemples suivants.

a) Sophie a « recyclé » sa vieille peinture en la passant au travers


d’un bas de nylon pour en retirer les grumeaux. Filtration.
b) Émile verse doucement dans un verre son jus de pomme fait
maison pour éviter de boire le dépôt qui se trouve au
fond de la cruche. Décantation.
c) Les grains de riz qu’on a mis dans une salière
ne s’en échappent pas lorsqu’on la renverse. Tamisage.

d) On a fait bouillir de l’eau et on a recueilli la vapeur


pour obtenir de l’eau pure. Distillation.

e) On obtient du sucre d’érable en faisant bouillir


très longtemps l’eau d’érable. Évaporation.

8 Pour chacune des étapes du processus d’épuration des eaux présentées, indiquez le nom
de la technique de séparation de mélange qui est utilisée.

a) Au cours du dégrillage, l’eau est passée à travers des grilles


an d’enlever les plus gros débris. Tamisage.

b) Au cours du dessablage, le sable se dépose au fond


du bassin. Décantation.
c) Au cours du dégraissage, les graisses et les huiles qui remontent
à la surface sont raclées. Décantation.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 53


9 On vous fournit un mélange constitué de plusieurs substances : eau, sable, huile et sel
(dissous dans l’eau). Dans le tableau suivant, indiquez dans l’ordre les différentes
techniques à utiliser pour séparer et recueillir chacune des quatre substances.
Décrivez les manipulations à réaliser et précisez, s’il y a lieu, quelle substance est
L’UNIVERS MATÉRIEL 2.4

séparée des autres. Un exemple vous est donné pour la première technique.

Technique Manipulation Substance séparée


de séparation
1) Décantation. On verse délicatement les liquides dans un autre Aucune.
récipient sans laisser passer le sable.
2) Évaporation. On laisse le sable sécher. (On peut d’abord rincer le Le sable.
sable à l’eau pour éliminer toute trace de sel ; le
rinçage peut se faire par ltration.)
3) Décantation. On verse les liquides dans une ampoule à L’huile.
décantation, on laisse l’eau salée (phase du
dessous) s’écouler après avoir ouvert le robinet.
4) Distillation. On évapore complètement l’eau salée, on L’eau et le sel.
récupère la vapeur et on la fait refroidir pour la
condenser. Le sel se retrouve au fond du récipient.

54 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


POUR FAIRE
LE POINT

POUR FAIRE LE POINT


1 Au laboratoire, Fanny mélange deux solutions ayant des masses respectives de 57,86 g et de 88,19 g.
Chaque solution est limpide et incolore. Lors du mélange des deux solutions, une substance rouge
apparaît dans le liquide. Après avoir laissé le liquide au repos pendant une journée, Fanny remarque
qu’un dépôt rouge solide s’est formé au fond du récipient. Elle verse délicatement le liquide dans
un autre récipient et recueille le dépôt rouge. Après l’avoir laissé sécher, elle le pèse à l’aide d’une
balance et note une masse de 21,26 g.
Répondez aux questions suivantes.
a) Les solutions de départ sont-elles des mélanges homogènes ou hétérogènes ? Expliquez votre
réponse.
Les solutions de départ sont des mélanges homogènes, car elles sont limpides. On ne peut pas

distinguer leurs différents constituants.

b) Le liquide et le dépôt solide rouge obtenus après la transformation forment-ils un mélange


homogène ou hétérogène ? Expliquez votre réponse.
Ils forment un mélange hétérogène, car il n’est pas limpide. On peut distinguer les différents

constituants du mélange.

c) De quel type de transformation chimique s’agit-il ?


Il s’agit de la formation d’un précipité.

d) Quelle technique de séparation de mélanges Fanny a-t-elle


utilisée en versant le liquide dans un autre récipient ? La décantation.
e) Quelle technique de séparation de mélanges Fanny a-t-elle
utilisée en laissant sécher le dépôt rouge ? L’évaporation.
f) Calculez la masse du liquide à la suite de la transformation chimique. Laissez des traces de vos
calculs.

La masse totale des deux solutions avant la transformation est égale à la masse totale du liquide et
du dépôt rouge après la transformation.

• Masse totale des deux solutions avant la transformation : 57,86 g + 88,19 g = 146,05 g.

• Masse du liquide après la transformation : 146,05 g – 21,26 g = 124,79 g.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 55


2 À l’aide de quelques expériences, Martin veut démontrer à ses parents la conservation de la matière
au cours d’une transformation. Malheureusement, tout ne fonctionne pas comme prévu. Aidez
Martin en lui expliquant ce qui cloche avec ses expériences.
POUR FAIRE LE POINT

Martin pose un bécher rempli de glaçons sur une balance à éaux. Il note une masse de 181,43 g.
Une fois les glaçons fondus, il constate que l’aiguille de sa balance a baissé légèrement.

a) La masse du contenu du bécher a-t-elle augmenté ou diminué ?


Elle a diminué.

b) Expliquez pourquoi Martin n’a pas observé la conservation de la masse.


La perte de masse s’explique par la sublimation des glaçons et par l’évaporation de l’eau

pendant la durée de son expérience.

c) Proposez une solution pour résoudre ce problème.


Martin devrait mettre un couvercle sur son bécher pour empêcher l’évaporation et la

sublimation.

Martin refait la même expérience en posant un couvercle sur son bécher. La masse du bécher avec
les glaçons est de 188,07 g. Une fois les glaçons fondus, il est surpris de voir que l’aiguille de la
balance est maintenant au-dessus du « 0 ».

d) La masse du contenu du bécher a-t-elle augmenté ou diminué ?


Elle a augmenté.

e) Expliquez pourquoi Martin n’a pas pu observer la conservation de la masse.


Le gain de masse s’explique par la condensation de la vapeur d’eau provenant de l’air sur

la paroi extérieure du bécher qui est froide.

56 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


f) Proposez une solution pour résoudre ce problème.
Pour éviter la condensation sur une paroi froide, Martin devrait faire son expérience dans

un contenant isolé. Les glaçons prendront, par contre, plus de temps à fondre.

POUR FAIRE LE POINT


Autres solutions : Attendre que le montage se réchauffe et que la buée sur la paroi

extérieure du bécher s’évapore. Essuyer la buée avec un linge.

3 Pour chacune des transformations suivantes, indiquez s’il s’agit d’un changement chimique ou
d’un changement physique.

Transformation Changement Changement


chimique physique
a) La préparation d’une solution. √
b) La préparation d’un mélange constitué de plusieurs

substances.
c) La séparation des constituants d’un mélange. √

4 Vériez la conservation de la masse en calculant la masse totale des molécules avant et après
chacune des transformations suivantes. Utilisez les masses atomiques pour calculer la masse des
différentes molécules.

a) CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O

Avant Après
CH4 : 12 + 1 + 1 + 1 + 1 = 16 CO2 : 12 + 16 + 16 = 44
2 O2 : 2 × (16 + 16) = 64 2 H2 O : 2 × (1 + 1 + 16) = 36
Masse totale : 16 + 64 = 80 Masse totale : 44 + 36 = 80

b) 2 H2 + O2 2 H2O

Avant Après
2 H2 : 2 × (1 + 1) = 4 2 H2 O : 2 × (1 + 1 + 16) = 36
O2 : 16 + 16 = 32
Masse totale : 4 + 32 = 36 Masse totale : 36

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 | Les transformations de la matière 57


c) C3H8 + 5 O2 3 CO2 + 4 H2O
POUR FAIRE LE POINT

Avant Après
C3H8 : 3 × 12 + 8 × 1 = 44 3 CO2 : 3 × (12 + 16 + 16) = 132
5 O2 : 5 × (16 + 16) = 160 4 H2O : 4 × (1 + 1 + 16) = 72
Masse totale : 44 + 160 = 204 Masse totale : 132 + 72 = 204

5 Expliquez, dans vos mots, le principe de fonctionnement des techniques de séparation suivantes.

a) Décantation de deux liquides non miscibles (ne se mélangeant pas) superposés :


Les deux liquides ont des masses volumiques différentes. Le plus léger des deux otte

à la surface de l’autre. On laisse s’écouler le plus lourd à travers le robinet d’une ampoule

à décantation.

b) Distillation de deux liquides miscibles (formant un mélange homogène) :


Les deux liquides ont des points d’ébullition différents. Dans un appareil à distiller, on porte la

température au point d’ébullition le plus bas des deux. Seul ce liquide s’évapore. Sa vapeur est

captée et refroidie. Elle se condense et redevient liquide. L’autre liquide ne s’est pas évaporé,

il est resté dans le récipient.

6 La dissolution peut être utilisée comme technique de séparation. Donnez un exemple dans lequel
la dissolution permettrait de séparer les constituants d’un mélange.
Si, dans un mélange de solides, un seul d’entre eux est soluble dans un solvant, on pourra retirer

ce solide du mélange en y ajoutant le solvant. Le solide soluble se dissout dans le solvant, on ltre

le tout et on évapore celui-ci pour récupérer le solide qui s’y est dissous. Ainsi, on pourra séparer

du sel d’autres constituants solides en y ajoutant de l’eau, à condition que ces derniers ne soient

pas solubles dans l’eau (sable, roche, métal, etc.).

58 L’univers matériel Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Chapitre 3 La reproduction humaine60

SOMMAIRE
Chapitre 4 La diversité et le
maintien de la vie  105

L’UNIVERS
VIVANT

59
CHAPITRE LA R EPRO DU CT IO N H UM A INE
Tous les êtres vivants sont issus de stratégies Rappel ........................................................................................... 61

SOMMAIRE
de reproduction efcaces. Les êtres humains 3.1 Les organes reproducteurs ...................... 62
se reproduisent de manière sexuée grâce à 3.2 Les gamètes et la fécondation ............ 70
des organes reproducteurs et à des processus 3.3 La grossesse .............................................................. 75
complexes. Après la fécondation, il faut 3.4 Les stades du développement
neuf mois pour que se développe un nouvel
humain ........................................................................... 82
individu. Malgré la durée de ce processus,
Pour faire le point ........................................................... 88
l’être humain est le moins autonome du règne
animal à la naissance. Il doit franchir plusieurs 3.5 La contraception ................................................. 90
stades de développement avant d’atteindre la 3.6 Les infections transmissibles
pleine autonomie. Par ailleurs, l’être humain sexuellement et
est la seule espèce qui recourt à des moyens par le sang (ITSS)................................................. 96
pour contrôler les naissances et les infections Pour faire le point ........................................................ 104
transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
Que savez-vous au sujet de la reproduction
humaine ?

60
RAPPEL
La reproduction
• La reproduction est une activité fondamentale commune à tous les êtres vivants. Elle consiste à

RAPPEL
produire un ou plusieurs autres êtres vivants de façon asexuée ou sexuée.
• Les animaux se reproduisent généralement par reproduction sexuée, c’est-à-dire par l’union
de gamètes mâle et femelle. Chez les animaux, les gamètes mâles sont les spermatozoïdes et les
gamètes femelles sont les ovules.
• La fécondation peut se faire de manière interne ou externe.
• La reproduction sexuée se fait en plusieurs étapes chez les animaux qui se reproduisent par fécon-
dation interne :
1 Maturation des gamètes chez le mâle et la femelle.
2 Attirance (chez certaines espèces) et accouplement.
3 Fécondation (rencontre et fusion des gamètes mâle et femelle).
4 Formation d’une cellule qu’on appelle « œuf fécondé » ou « zygote ».
5 Développement du zygote, puis de l’embryon jusqu’à la formation d’un nouvel individu.

• Selon le lieu de développement de l’embryon, on classe les animaux en trois groupes : ovipares,
vivipares ou ovovivipares.

Tableau A Les modes de reproduction des animaux

Mode de reproduction Description Classes d’animaux


Ovipare L’embryon se développe à l’extérieur du corps • Oiseaux
de la femelle, dans un œuf qui contient tout ce • Amphibiens
qui est nécessaire à sa croissance.
• La plupart des reptiles
• La plupart des poissons
Vivipare L’embryon se développe à l’intérieur du corps Presque tous les mammifères
de la femelle, où il trouve tout ce qui est
nécessaire à sa croissance.
Ovovivipare L’embryon se développe à l’intérieur du corps Certaines espèces
de la femelle, dans un œuf qui contient tout ce de poissons, de reptiles
qui est nécessaire à sa croissance. et d’invertébrés

• Les descendants issus de la reproduction sexuée sont porteurs de la moitié du matériel génétique
de chacun de leurs parents. Ce brassage génétique, ainsi que les erreurs de copie, sont en partie
responsables de l’évolution des espèces qui se reproduisent de manière sexuée.
• La théorie communément admise pour expliquer l’évolution des espèces est la sélection naturelle.
La sélection naturelle est un des mécanismes qui interviennent au cours de l’évolution. Elle fait
en sorte que les individus les mieux adaptés survivent et se reproduisent. Ce mécanisme permet
d’expliquer l’adaptation des espèces à leur milieu.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 61


3.1 Les organes reproducteurs
DÉFI NITI ON Le système reproducteur humain regroupe l’ensemble des organes
Les organes reproduc- qui servent à la reproduction, c’est-à-dire les organes qui per-
L’UNIVERS VIVANT 3.1

teurs sont l’ensemble mettent de donner naissance à de nouveaux individus. Comme


des organes qui servent bon nombre de plantes et d’animaux qui ont une reproduc-
à la reproduction. tion sexuée, les êtres humains sont dotés d’organes reproduc-
Les principaux organes teurs. Ces derniers produisent soit des gamètes mâles (sper-
reproducteurs mascu- matozoïdes), soit des gamètes femelles (ovules). Ces deux types
lins sont : de gamètes doivent s’unir pour former un nouvel individu. La
- le pénis ; fécondation est interne. Aussi, l’être humain est vivipare, comme
- les testicules. presque tous les autres mammifères ; le développement de l’ovule
Les principaux organes
puis de l’embryon se fait à l’intérieur du corps de la mère.
reproducteurs féminins
sont : Les organes reproducteurs de la femme et de l’homme dièrent
- les ovaires ; entre eux (voir la gure 1).
- les trompes de Fallope ;
- l’utérus ;
A B
- le vagin.

Les organes Les organes


reproducteurs reproducteurs
de l’homme de la femme
FIGURE

1 Localisation des organes reproducteurs.


A Les organes reproducteurs
masculins sont situés à l’extérieur du corps et dans le bas de l’abdomen.
B Les organes reproducteurs féminins sont situés à l’intérieur du corps,
dans le bas de l’abdomen.

LES ORGANES REPRODUCTEURS MASCULINS


Les organes reproducteurs masculins sont situés en partie à l’ex-
térieur du corps et en partie à l’intérieur (voir la gure 2 et le
tableau 1, à la page suivante). Ils produisent les gamètes mâles
(les spermatozoïdes) et assurent le dépôt de ces derniers dans les
voies génitales de la femme.

62 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


L’UNIVERS VIVANT 3.1
La vessie

Les vésicules
séminales Le canal déférent

La prostate Le canal éjaculateur


Le pénis
La glande de Cowper Le corps spongieux
Le corps caverneux
L’épididyme L’urètre

Un testicule Le gland
Le prépuce
Le scrotum Le méat urinaire
FIGURE

2 Les principaux organes reproducteurs masculins. Il est à noter que la vessie n’est pas un organe
reproducteur. Elle est illustrée ici pour mieux situer l’ensemble des organes reproducteurs.

Tableau 1 Les organes reproducteurs internes masculins

Organe Description et rôle


Testicules • Organes qui produisent les spermatozoïdes (entre 170 et 350 millions par jour).
• Ils sécrètent l’hormone responsable entre autres du développement de caractères
sexuels tels que la pilosité, la mue de la voix et les particularités propres à la
silhouette corporelle de l’homme.
• La chaleur du corps peut détruire les spermatozoïdes. Comme les testicules sont
situés à l’extérieur du corps, dans le scrotum, les spermatozoïdes sont produits à
une température légèrement inférieure à celle du corps, entre 33 °C et 34 °C.
Épididyme • Organe qui coiffe chacun des testicules et qui sert à garder les spermatozoïdes
en réserve.
• Les spermatozoïdes y acquièrent leur capacité de nager.
Canal déférent • Canal emprunté par les spermatozoïdes et qui relie l’épididyme à la prostate.
Prostate • Glande qui sécrète une substance qui se mélange aux spermatozoïdes pour former
le sperme.
• Le sperme est constitué à 90 % de sécrétions de glandes (prostate et vésicules
séminales) et à 10 % de spermatozoïdes.
Vésicules • Glandes qui fournissent, lors de l’éjaculation, un liquide qui se mélange à celui de
séminales la prostate. Ces deux liquides permettent d’activer et de nourrir les spermatozoïdes.
Canal • Canal emprunté par les spermatozoïdes et qui relie la prostate à l’urètre.
éjaculateur
Glandes • Ces glandes, situées sous la prostate, sécrètent un liquide dans l’urètre au début de
de Cowper l’érection. Ce liquide lubrie l’urètre et en neutralise l’acidité de façon à faciliter le
passage des spermatozoïdes et à assurer leur survie.
Urètre • Canal qui sert à la fois au transport de l’urine de la vessie à l’extérieur du corps et
au transport du sperme au moment de l’éjaculation.
• L’évacuation de l’urine et l’éjaculation ne peuvent avoir lieu en même temps.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 63


Les organes externes masculins (voir la gure 2 , à la page 63, et le
tableau 2) sont essentiels à la copulation qui permet la reproduction.

FLA SH info Tableau 2 Les organes externes masculins


L’UNIVERS VIVANT 3.1

Organe Description et rôle


La circoncision
Pénis • Organe mâle permettant la copulation.
Pour des motifs d’hygiène, la circon-
cision, c’est-à-dire l’ablation du pré- • La structure interne du pénis est
puce, a longtemps été pratiquée au formée de deux corps caverneux et
Québec de manière presque systéma- d’un corps spongieux. Ces corps se
tique, dès la naissance. Aujourd’hui, remplissent de sang et provoquent
cette pratique est moins courante : l’érection. Le pénis peut alors pénétrer
en 2009, l’Organi sation mondiale de le vagin an d’y déverser le sperme.
la santé estimait qu’environ 70 % des Gland • Extrémité du pénis.
hommes dans le monde possédaient
Prépuce • Repli de peau qui protège le gland.
toujours leur prépuce. Au Québec,
environ 3 % des garçons nouveau-nés Méat • Petite ouverture située au bout
sont circoncis dès la naissance, la plu- urinaire du gland qui permet l’évacuation de
part pour des raisons médicales. Dans l’urine (provenant de la vessie) et du
certaines religions, la circoncision sperme.
constitue un rite qui marque le pas- Scrotum • Sac situé à l’extérieur du corps et qui
sage de l’enfance à l’adolescence. contient les testicules.

LES ORGANES REPRODUCTEURS FÉMININS


Les organes reproducteurs féminins sont principalement des or-
ganes internes situés au bas de l’abdomen (voir la gure 3 et le
tableau 3, à la page suivante). Ils produisent les gamètes femelles
(les ovules) et assurent le développement du futur bébé.
Les trompes
de Fallope

Une trompe
de Fallope
Les ovaires
Un ovaire
L’utérus
La vessie
Le col de
l’utérus
Le vagin
FIGURE

3 Les principaux organes reproducteurs internes féminins. Il est à noter que la vessie n’est pas un organe
reproducteur. Elle est illustrée ici pour mieux situer l’ensemble des organes reproducteurs.

64 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Tableau 3 Les principaux organes reproducteurs internes féminins

Organe Description et rôle


Utérus • Organe creux en forme de poire renversée, très extensible et constitué de beaucoup

L’UNIVERS VIVANT 3.1


de muscles.
• Il est situé au-dessus de la vessie.
• Pendant toute la durée de la grossesse, l’utérus protège l’embryon, puis le fœtus et
lui fournit tout ce qui est nécessaire à son développement.
• L’endomètre est un tissu riche en vaisseaux sanguins qui recouvre la paroi interne
de l’utérus. Chaque mois, il s’épaissit an de se préparer à une éventuelle
grossesse. C’est dans l’endomètre que l’ovule ira se nicher.
Ovaires • Organes qui produisent les ovules et sécrètent des hormones sexuelles. Ces
substances jouent un rôle entre autres dans le développement de caractères
sexuels tels que l’accroissement du volume des seins, l’élargissement du bassin et
la formation de la pilosité (poils).
• La femme possède deux ovaires situés de chaque côté de l’utérus.
• Habituellement, les ovaires produisent à tour de rôle un ovule chaque mois.
Trompes • Après son expulsion de l’ovaire (ovulation), l’ovule est capté par la trompe de
de Fallope Fallope située à proximité de l’ovaire qui a produit l’ovule.
• De petits cils qui tapissent la paroi de la trompe aident l’ovule à avancer
tranquillement vers l’utérus. Ce déplacement dure environ sept jours.
• Pour qu’il y ait fécondation, les spermatozoïdes doivent trouver l’ovule dans la
trompe au maximum 24 heures après l’ovulation.
Col • Partie située dans le bas de l’utérus et qui ferme son ouverture.
de l’utérus • Il laisse passer les spermatozoïdes au cours de la relation sexuelle.
• Il contribue à retenir l’embryon ou le fœtus à l’intérieur de l’utérus pendant la
grossesse et à le protéger des infections.
Vagin • Passage de 7 à 10 cm de longueur, très extensible.
• Il relie l’utérus à l’extérieur.
• Il sert à la copulation : c’est dans ce passage que le pénis pénètre et libère le
sperme au cours d’une relation sexuelle.
• Il fournit un passage pour l’expulsion du bébé au terme de la grossesse.
• Il permet l’écoulement du ux menstruel.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 65


La vulve est formée des organes génitaux externes (voir la
gure 4 et le tableau 4). Ceux-ci ne font pas partie des organes re-
producteurs, mais ils sont cependant essentiels à la protection des
organes internes et à la copulation qui permet la reproduction.
L’UNIVERS VIVANT 3.1

Le clitoris

Le méat
Les grandes lèvres urinaire

Les petites
lèvres
L’hymen (déchiré)
L’entrée du
vagin (l’orice
Les glandes de vaginal)
Bartholin
FIGURE

4 Les parties de la vulve.

Tableau 4 Les organes génitaux externes féminins

Organe Description et rôle


Grandes lèvres • Replis poilus de la peau qui protègent les petites lèvres.
Petites lèvres • Replis non poilus de la peau qui protègent l’entrée du vagin.
Entrée du vagin (orice vaginal) • Ouverture qui donne sur le vagin.
Hymen • Fine membrane qui ferme partiellement l’entrée du vagin.
• Si l’hymen n’a pas été déchiré au cours d’une activité sportive
intense par exemple, il le sera durant la première relation sexuelle.
Clitoris • Petit organe très sensible au toucher.
Glandes de Bartholin • Glandes situées de chaque côté de l’orice vaginal qui lubrient
le vagin.
Méat urinaire* • Petite ouverture située au-dessus de l’orice vaginal qui permet
l’évacuation de l’urine provenant de la vessie.
*Le méat urinaire ne fait pas partie des organes génitaux féminins.

66 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Que sont les organes reproducteurs ? Donnez une dénition dans vos mots.

L’UNIVERS VIVANT 3.1


Les organes reproducteurs sont l’ensemble des organes qui servent à la reproduction.

2 Quels sont les principaux organes reproducteurs féminins et masculins ?

a) Féminins : Les ovaires, les trompes de Fallope, l’utérus, le vagin.

b) Masculins : Le pénis, les testicules.

3 Cochez les caractéristiques observées dans la reproduction des êtres humains.

√ Sexuée Asexuée Ovovivipare

Fécondation externe √ Fécondation interne

Ovipare √ Vivipare

4 Nommez les différentes parties du système reproducteur féminin identiées par les lettres A à I.

G
D
E
A H

B I

A. L’utérus. F. Les trompes de Fallope.

B. Le col de l’utérus. G. Les ovaires.

C. Le vagin. H. L’utérus.

D. Un ovaire. I. Le vagin.

E. Une trompe de Fallope.

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5 Nommez les différentes parties du système reproducteur masculin identiées par les lettres A à G.
L’UNIVERS VIVANT 3.1

D
E

A F

A. Un testicule. D. Le corps spongieux. G. Le prépuce.

B. Le scrotum. E. Le corps caverneux.

C. Le pénis. F. Le gland.

6 Associez chacun des organes de la colonne de droite à leur rôle respectif dans la colonne de gauche.
Un même organe peut être utilisé plus d’une fois.
a) Accueillir l’ovule fécondé, le protéger et le nourrir. 5 1) Les ovaires
b) Permettre à l’ovule de descendre vers l’utérus. 4 2) Le pénis
c) Permettre la copulation chez l’homme. 2 3) Les testicules
d) Permettre la copulation chez la femme. 6 4) Les trompes de Fallope
e) Produire les ovules et sécréter des hormones. 1 5) L’utérus
f) Produire les spermatozoïdes et sécréter des hormones. 3 6) Le vagin
g) Permettre l’écoulement du ux menstruel. 6

7 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez de quelle partie du système reproducteur féminin il s’agit.

a) Glandes qui libèrent des hormones assurant le développement des seins. Les ovaires.

b) Organe musculaire creux et très extensible en forme de poire renversée. L’utérus.

c) Organes qui captent l’ovule et le dirigent vers l’utérus. Les trompes de Fallope.

d) Paroi interne de l’utérus. L’endomètre.


e) Organe assurant l’écoulement du ux menstruel. Il sert aussi de passage
au bébé au moment de la naissance et au pénis lors de la copulation. Le vagin.
f ) Structure qui relie le vagin et l’utérus. Le col de l’utérus.

68 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez de quelle partie du système reproducteur masculin il s’agit.

a) Ils fabriquent les spermatozoïdes. Les testicules.

b) Petite peau qui entoure le gland. Le prépuce.

L’UNIVERS VIVANT 3.1


c) Sac qui loge les testicules. Le scrotum.

d) Structures qui permettent l’érection du pénis. Le corps caverneux et le corps spongieux.

9 Complétez le texte suivant à l’aide de la liste de mots.

• copulation • l’embryon • ovaires • testicules


• fécondation • l’ovulation • ovules • vagin
• l’éjaculation • l’utérus • pénis

Les deux ovaires de la femme produisent des ovules et sécrètent des

hormones. Après l’ovulation , l’ovule est capté par l’une des deux trompes de Fallope et

avance tranquillement vers l’utérus. L’homme possède habituellement deux testicules

qui produisent les spermatozoïdes et sécrètent des hormones. Lors de la copulation ,

au moment de l’éjaculation , les spermatozoïdes empruntent des canaux jusqu’à leur

évacuation du pénis . Il y a fécondation lorsqu’un des spermatozoïdes trouve

l’ovule dans la trompe au maximum 24 heures après l’ovulation. L’ovule fécondé va se nicher dans la

paroi interne de l’utérus qui s’épaissit chaque mois an de se préparer à une éventuelle

grossesse. Pendant toute la durée de la grossesse, l’utérus protège l’embryon puis le fœtus

et il lui fournit tout ce qui est nécessaire à son développement. Lorsqu’il est complètement formé, le

nouvel individu est expulsé par le vagin .

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 69


3.2 Les gamètes et la fécondation
LES GAMÈTES
L’UNIVERS VIVANT 3.2

DÉFI NITI ON Un gamète est une cellule mature capable de fusionner avec un
Les gamètes sont autre gamète complémentaire pour engendrer un nouvel être vi-
des cellules sexuelles vant. Ce sont donc des cellules spécialisées dont le rôle est d’assu-
spécialisées qui ont rer la reproduction sexuée des individus.
pour fonction d’as-
surer la reproduction
des individus. LES GAMÈTES MÂLES : LES SPERMATOZOÏDES
Les spermatozoïdes sont les gamètes mâles. Dès la puberté, ils
sont produits par les gonades mâles, les testicules. Les sperma-
tozoïdes sont de petites cellules mobiles contenant peu de cyto-
plasme. À partir de la puberté, qui correspond à la période de
maturation sexuelle, et normalement jusqu’à la mort de l’individu,
les testicules fabriquent en moyenne 350 millions de spermato-
zoïdes par jour. Ces derniers peuvent séjourner quelques mois
dans l’épididyme, après quoi ils seront tout simplement détruits
s’ils ne sont pas expulsés du corps.
Un spermatozoïde mesure environ 0,06 mm. Si on examine son
anatomie (voir la gure 5), on constate qu’il est composé de trois
parties protégées par une membrane cellulaire : la tête, la pièce
intermédiaire et le agelle.
• La tête contient le noyau de la cellule ainsi que des substances
qui permettront au spermatozoïde de percer les couches protec-
trices de l’ovule.
• La pièce intermédiaire renferme les mitochondries, qui pro-
duisent l’énergie nécessaire au déplacement du spermatozoïde.
• Le agelle est une queue qui permet au gamète de se déplacer.

Le noyau Les mitochondries 1 µm = 0,001 mm

La tête La pièce Le agelle


(longueur : 5 µm ; intermédiaire (45 µm [environ])
largeur : 3 µm) (7 µm)

Longueur totale : 60 µm
FIGURE

5 L’anatomie d’un spermatozoïde. Le spermatozoïde est entièrement recouvert d’une membrane cellulaire.

70 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


LES GAMÈTES FEMELLES : LES OVULES
Les ovules sont les gamètes femelles. Généralement, à par-
tir de la puberté, un ovule est amené chaque mois à maturité
par un des deux ovaires, en alternance. Cet ovule est alors ex-

L’UNIVERS VIVANT 3.2


pulsé et capté par la trompe de Fallope la plus près de l’ovaire
qui expulse l’ovule : c’est l’ovulation. L’ovule a alors 24 heures
pour être fécondé par un spermatozoïde, sinon il commencera à se
dégrader. Contrairement à ce qu’on observe chez l’homme, la femme
n’amène pas des ovules à maturité jusqu’à sa mort.
On estime que la femme produira environ 400 ovules 1 µm = 0,001 mm
matures au cours de sa vie. Lorsque les ovaires ne
contiennent plus suffisamment d’ovules, c’est la
ménopause et la femme ne peut plus se reproduire.
Le cytoplasme
Comme chez la plupart des animaux, l’ovule est
une cellule volumineuse contenant beaucoup de Le noyau
cytoplasme et d’organites. En fait, l’ovule est la plus
grosse des cellules humaines (voir la gure 6). Il est 24
fois plus gros que la tête du spermatozoïde et son dia-
mètre est égal à deux fois la longueur totale du sper-
matozoïde (0,12 mm). L’ovule est recouvert d’une
couche externe formée de substances qui attirent
les spermatozoïdes. Sous cette couche se trouve une Diamètre : 120 µm
membrane qui contribuera à ne laisser qu’un seul
FIGURE

spermatozoïde atteindre le noyau de l’ovule. 6 L’anatomie d’un ovule.

LA RENCONTRE DES GAMÈTES : LA FÉCONDATION


DÉFI NITI ON
Chez l’être humain, la fécondation est la rencontre d’un sperma-
tozoïde et d’un ovule qui fusionnent pour ne former qu’une seule La fécondation est
cellule, le zygote. Mais tout n’est pas si simple ! Voyons ce qui se l’union d’un sperma-
passe chez la femme et chez l’homme pour que cette fécondation tozoïde et d’un ovule
ait lieu. pour former une seule
cellule, le zygote.
Les menstruations
Pour qu’il y ait fécondation, il doit d’abord y avoir un ovule
à féconder. Le processus par lequel la femme amène à maturité
généralement un ovule par mois s’appelle le « cycle ovarien » ou le
« cycle menstruel ». Chaque mois, de la puberté à la ménopause, le
corps de la femme se prépare à une éventuelle grossesse. Il réagit
comme si un ovule allait être fécondé et qu’un embryon allait se
développer. L’endomètre subit diverses transformations. Entre
autres, il épaissit jusqu’à ce que l’ovaire lui envoie un signal hormo-
nal lui indiquant qu’il n’y a pas de grossesse. Le sang et les cellules
ayant contribué à l’épaississement de la paroi de l’utérus sont alors
expulsés. C’est le début des menstruations et du développement
d’un nouvel ovule. Ce cycle dure en moyenne 28 jours.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 71


LE PARCOURS DES SPERMATOZOÏDES
Au cours de l’éjaculation, l’homme libère dans le vagin de
la femme entre 2 et 5 mL de sperme contenant des centaines
de millions de spermatozoïdes. Cependant, un seul réussira
L’UNIVERS VIVANT 3.2

à féconder l’ovule (voir la gure 7).


Dès leur arrivée dans le vagin, bon nombre de spermatozoïdes
s’égareront. D’autres seront détruits par l’environnement acide
du vagin. Seulement environ 1% des spermatozoïdes présents au
départ traverseront le col de l’utérus et à peine quelques milliers
d’entre eux atteindront les trompes de Fallope.
Seuls les spermatozoïdes qui s’engagent dans la bonne trompe
ont une chance d’y arriver. Ils doivent s’approcher de l’ovule qui se
trouve dans le premier tiers de la trompe de Fallope. C’est là qu’aura
lieu la fécondation. Ces spermatozoïdes
Trompe de Fallope
libèrent alors les substances nécessaires
Utérus à la pénétration des couches externes
de l’ovule. Dès qu’un spermatozoïde
Libération
de l’ovule Fécondation
entreprend de percer ces couches, une
barrière se forme pour empêcher les
Ovaire
autres spermatozoïdes d’entrer dans
l’ovule fécondé. Les noyaux de l’ovule
et du spermatozoïde fusionnent : c’est
la fécondation (voir la gure 7). Cette
nouvelle cellule porte le nom de zygote.
Des spermatozoïdes tentent
Vagin de pénétrer l’ovule. Un seul Elle constitue la première cellule de
y réussira.
l’individu en devenir. C’est le début de
FIGURE

7 Le trajet des spermatozoïdes, du vagin jusqu’à l’ovule. la grossesse.

FLA SH techno
La fécondation in vitro
La fécondation in vitro est un procédé biotechnologique
qui permet aux couples infertiles d’avoir un enfant. Après
que les ovaires ont été stimulés pour amener plusieurs
ovules à maturité, ceux-ci sont prélevés et mis en
contact avec le sperme de l’homme. S’il y a féconda-
tion, le développement du ou des zygotes débute. Les
premiers jours de la « grossesse » se déroulent à l’ex-
térieur du corps de la mère. L’embryon sera transféré
dans l’utérus de la mère, deux à six jours après la fécon-
dation. Il ira ensuite s’implanter dans l’endomètre pour Une des techniques utilisées dans la
poursuivre son développement comme un embryon fécondation in vitro consiste à injecter des
issu de la fécondation naturelle. Le premier bébé issu de spermatozoïdes dans l’ovule à l’aide d’une
la fécondation in vitro a vu le jour le 25 juillet 1978. ne aiguille de verre (à droite).

72 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Que sont les gamètes et quel est leur rôle ? Donnez une dénition dans vos mots.
Les gamètes sont des cellules sexuelles spécialisées qui ont pour fonction d’assurer la reproduction.

L’UNIVERS VIVANT 3.2


2 Comment appelle-t-on les gamètes mâles et les gamètes femelles chez les êtres humains ?
Les gamètes mâles sont les spermatozoïdes et les gamètes femelles sont les ovules.

3 Qu’est-ce que la fécondation ? Donnez une dénition dans vos mots.


La fécondation est l’union d’un spermatozoïde et d’un ovule pour former une seule cellule, le zygote.

4 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez s’il s’agit d’une caractéristique des ovules (O) ou des
spermatozoïdes (S).
a) Gamètes ayant la durée de vie la plus longue. S
b) Gamètes fabriqués continuellement de la puberté à la mort. S
c) Gamètes fabriqués par les ovaires. O
d) Gamètes fabriqués par les testicules. S
e) Gamètes ayant la plus grande taille. O
f) Gamètes libérés tant que les gonades en contiennent en quantité sufsante. O
g) Gamètes libérés une fois par mois. O
h) Gamètes possédant un organe qui les rend mobiles. S

5 Établissez la che d’identité du spermatozoïde et de l’ovule. Chaque che doit comprendre un


schéma, les noms des diverses structures ainsi que les renseignements demandés au bas de la che.

FICHE D’IDENTITÉ D’UN SPERMATOZOÏDE

Le noyau Les mitochondries

La tête La pièce Le agelle


intermédiaire

Taille : Environ 60 µm.


Nombre produit par jour : Entre 170 et 350 millions.
Nombre libéré au cours d’une éjaculation : Des centaines de millions.
Durée de vie totale : Plusieurs mois.
Durée de vie dans le corps de la femme : Environ 72 heures.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 73


FICHE D’IDENTITÉ D’UN OVULE
L’UNIVERS VIVANT 3.2

Le cytoplasme
Le noyau

Taille : Environ 120 µm.


Nombre produit par cycle ovarien : Généralement un seul.
Durée de vie : Environ 24 heures.

6 À quelle structure du spermatozoïde fait-on référence ?

Énoncé Structure
du spermatozoïde

a) Organites qui produisent l’énergie nécessaire au déplacement


du spermatozoïde. Les mitochondries.

b) Partie du spermatozoïde qui contient des substances servant


à percer les couches protectrices de l’ovule. La tête.

c) Partie du spermatozoïde située entre la tête et la queue. La pièce intermédiaire.

d) Partie du spermatozoïde qui contient le noyau. La tête.

e) Partie du spermatozoïde qui assure sa mobilité. Le agelle.

f) Structure qui protège le spermatozoïde. La membrane cellulaire.

7 Complétez le texte suivant.

Au cours de l’éjaculation, les spermatozoïdes sont déposés dans le vagin de la

femme. Certains réussissent à se rendre dans l’ utérus , à remonter jusqu’au premier

tiers de la trompe de Fallope et à atteindre l’ ovule . Un seul réussit à franchir les

structures qui entourent ce dernier. Le spermatozoïde fusionne alors avec l’ovule pour former une

cellule unique, le zygote . C’est la fécondation .

74 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8 De quoi s’agit-il ?

a) L’endroit où a lieu la fécondation. Le premier tiers de la trompe de Fallope.

b) Le cycle qui permet l’ovulation. Le cycle ovarien ou menstruel.

L’UNIVERS VIVANT 3.3


c) La durée moyenne du cycle menstruel. Environ 28 jours.

d) Le changement apporté à l’utérus avant les menstruations. L’épaississement de sa paroi.

e) Le nombre de spermatozoïdes qui pénétreront dans l’ovule. Un seul.

f) Le nombre moyen d’ovules libérés par la femme au cours d’une vie. Environ 400.

g) La cause de la destruction de nombreux spermatozoïdes dans le vagin. L’acidité.

h) Le nom donné à la cellule résultant de la fusion d’un spermatozoïde et d’un ovule. Le zygote.

9 Quelles sont les fonctions du cycle menstruel ou ovarien ?


La maturation d’un ovule et la préparation de l’utérus pour une grossesse.

3.3 La grossesse
La grossesse est un processus au cours duquel
un nouvel être humain se développe à l’intérieur
du corps de la femme. La grossesse débute dès
la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde. Il
en résulte une cellule fusionnée, le zygote. Après
seulement 40 semaines, cette simple cellule sera
devenue un organisme complexe. Pendant les neuf
mois de la grossesse, le zygote se transformera en
embryon, puis en fœtus. Au terme de la grossesse,
lors de l’accouchement, un être viable constitué de
plusieurs centaines de milliards de cellules sera
expulsé du corps de la mère (voir la gure 8).

DÉFI NITI ON

La grossesse est un processus d’une durée d’en-


viron 40 semaines au cours duquel le zygote issu de
la fécondation devient successivement un embryon,
un fœtus, puis un bébé qui sera expulsé du corps de
FIGURE

la mère, lors de l’accouchement. 8 Un fœtus juste avant l’accouchement.


La grossesse dure environ 40 semaines.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 75


3 Les premières divisions cellulaires Le noyau du spermatozoïde
Le noyau
Un embryon de Un embryon Un embryon de l’ovule
huit cellules de quatre cellules de deux cellules
Le bouton
embryonnaire
L’UNIVERS VIVANT 3.3

La couche de
cellules externes
Le zygote

2 La fécondation

La trompe
de Fallope

L’utérus 1 L’ovulation

4 L’implantation
de l’embryon L’ovaire
dans l’utérus
(la nidation)
FIGURE

9 Le développement du zygote, depuis la fécondation jusqu’à la nidation.

DU ZYGOTE À L’EMBRYON
À la suite de la fécondation, le zygote continue à avancer lentement
dans la trompe de Fallope vers l’utérus (voir la gure 9). Pendant le
trajet, il subit quelques divisions successives : chaque cellule nouvel-
lement formée se divise en deux jusqu’à former un amas d’une cen-
taine de cellules. Dès sa première division, le zygote se transforme
en embryon. Vers le 7e jour du développement, cet amas s’implante
dans l’endomètre, la paroi de l’utérus : c’est la nidation. La nidation
assure l’alimentation des cellules de l’embryon jusqu’à ce que le pla-
centa et le cordon ombilical soient complètement formés.
Dès la nidation, l’embryon sécrète une hormone qui déclenche
une série de réactions. Ces réactions ont pour eet d’épaissir la
paroi de l’utérus et d’assurer ainsi l’alimentation de l’embryon. L’ab-
sence de menstruations constitue le premier signe de la grossesse.

Les structures annexes de l’embryon et du fœtus


Le sac amniotique et le placenta sont deux tissus essentiels au
développement de l’individu. Ils se forment peu après la nida-
tion (voir la gure 10, à la page suivante). L’embryon est enfermé

76 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


dans le sac amniotique, une enveloppe remplie de
liquide amniotique qui le protège des chocs. Après La paroi Le liquide
de l’utérus amniotique Le placenta
les trois premiers mois de formation, le placenta
nourrira l’embryon, le débarrassera de ses déchets

L’UNIVERS VIVANT 3.3


et assurera l’échange des gaz respiratoires (dioxy-
gène et dioxyde de carbone) avec la mère par le
cordon ombilical. Ce dernier semble partir du
nombril, mais en fait, il est formé de vaisseaux
sanguins qui traversent l’abdomen et rejoignent la
circulation sanguine de l’embryon (ou du fœtus).

DE L’EMBRYON AU FŒTUS
Après la nidation, les cellules de l’embryon conti-
nuent de se diviser et elles se diérencient pour
remplir des fonctions précises. Ainsi, certaines for- Le sac
amniotique
meront les reins, d’autres le cœur et les vaisseaux
Le cordon
sanguins, d’autres encore les os ou les nerfs, etc. ombilical

Les étapes du développement de l’embryon, puis


FIGURE
10 Les structures annexes à l’embryon et au
du fœtus, présentent diérentes caractéristiques. fœtus. Un fœtus d’environ 12 semaines ainsi que
Certaines sont décrites dans le tableau suivant. les structures qui le protègent et le nourrissent.

Tableau 5 Quelques caractéristiques du fœtus à différentes étapes de la grossesse

Semaine Caractéristiques
8e semaine • L’embryon devient fœtus.
• Le fœtus mesure 3 cm et sa masse est d’environ 2 g.
• La plupart des organes sont en place.
12e semaine (n du • Le fœtus commence à bouger et il est possible de déterminer son sexe.
premier trimestre) À ce stade, il y a moins de risques de voir apparaître des malformations.

16e semaine • Les organes génitaux sont complètement formés, le squelette se


constitue, le cerveau se développe rapidement et rend le système
nerveux fonctionnel.
20e semaine • Un n duvet nommé « lanugo » recouvre le fœtus. Sur la tête, il sera
remplacé par des cheveux peu avant la naissance.
• Le fœtus adopte la position fœtale : il se ramasse sur lui-même par
manque d’espace.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 77


Tableau 5 Quelques caractéristiques du fœtus à différentes étapes de la grossesse (suite)

Semaine Caractéristiques
24e semaine (n • Le fœtus mesure entre 27 cm et 35 cm et sa masse est d’environ 700 g.
L’UNIVERS VIVANT 3.3

du 2e trimestre) • Les différents organes poursuivent leur développement.


• Le fœtus devient viable. Il pourrait, en principe, se développer hors du
corps de la mère moyennant des soins intensifs.

28e semaine • Le pourcentage de gras augmente grandement.


• Le fœtus peut ouvrir les yeux.
• Il dort entre 18 et 20 heures par jour et gigote le reste du temps.
34 e semaine • Il mesure entre 41 cm et 45 cm, et sa masse est d’environ 2,2 kg.
• Sa croissance s’accélère.
• Un peu à l’étroit dans l’utérus, il se retourne et se place la tête en bas.
Il est alors prêt à naître.
Entre la 38e et la • Naissance.
40e semaine (n du • En moyenne, le nouveau-né mesure 50 cm et sa masse est de 3,2 kg.
3e trimestre)

FLA SH histoire
La césarienne : une opération pratiquée
depuis la nuit des temps
À l’origine, la césarienne était pratiquée seulement
lorsque la mère mourait, le plus souvent pendant l’accou-
chement. Puis, au début du 16e siècle, on pratiqua avec
succès la première césarienne connue sur une femme
vivante incapable d’accoucher naturellement. Cependant,
jusqu’au 19e siècle, plus de 80 % des femmes accouchées
par césarienne mouraient, le plus souvent des suites
d’une infection contractée lors de l’opération.
Vers la n du 19e siècle, grâce aux progrès de l’anes- Tout comme il le ferait lors d’un accou­
thésie et des méthodes de lutte contre l’infection, la chement naturel, le père peut assister à
césarienne devient une pratique courante. Aujourd’hui, un accouchement par césarienne.
bien que la technique soit parfaitement maîtrisée, la
césarienne comporte des risques, comme toute inter-
vention chirurgicale. C’est pourquoi elle n’est pas pra-
tiquée sur demande, mais seulement lorsque la vie du
bébé ou de la mère est en danger.

78 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce que la grossesse ? Donnez une dénition dans vos mots.

L’UNIVERS VIVANT 3.3


La grossesse est un processus d’une durée d’environ 40 semaines au cours duquel le zygote issu

de la fécondation devient successivement un embryon, un fœtus, puis un bébé qui sera expulsé

du corps de la mère lors de l’accouchement.

2 Nommez l’étape du développement humain, lors de la grossesse, qui correspond à chacune des
descriptions suivantes. Dans chacun des cercles, indiquez dans quel ordre ces étapes se déroulent.

2 Organisme en 3 Organisme dont 1 Cellule fusionnée


développement dont les organes sont qui subira des
les organes se forment formés et qui complète divisions successives.
petit à petit. son développement.

L’embryon. Le fœtus. Le zygote.

3 Que suis-je ?
a) Le phénomène qui marque le début de la grossesse. La fécondation.

b) La durée moyenne de la grossesse. 40 semaines.

c) Le phénomène qui assure l’alimentation de l’embryon


avant que les structures annexes soient en place. La nidation.

d) Le premier signe visible de la grossesse. L’absence de menstruations.

e) La semaine de la grossesse où le fœtus est devenu


sufsamment viable pour pouvoir se développer hors
du corps de la mère en cas de naissance prématurée. La 24e semaine.

4 Complétez le texte suivant.

La grossesse débute dès la fécondation . Ses premiers signes sont l’arrêt


des menstruations . Le zygote issu de cette fécondation est une simple
cellule. Après seulement 40 semaines, elle sera devenue un être humain
complet composé de plusieurs centaines de milliards de cellules. Dès la première division, le zygote
se transforme en embryon . Il avance lentement dans la trompe de Fallope et se divise
régulièrement. Puis, l’embryon s’implante dans la paroi de l’utérus ; c’est la nidation .

L’endomètre assure l’alimentation de l’embryon jusqu’à ce que les structures


nécessaires soient complètement formées. Ainsi, le sac amniotique et le placenta se
forment peu après la nidation et grâce à des substances sécrétées par l’embryon. Le sac

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 79


amniotique protège l’embryon des chocs . Le placenta le nourrit, le
débarrasse de ses déchets et assure l’échange des gaz respiratoires jusqu’à
la naissance.
L’UNIVERS VIVANT 3.3

Après la nidation, les cellules de l’embryon continuent de se diviser et elles se


différencient an de remplir différentes fonctions. L’embryon est considéré comme
un fœtus à la n de la 8e semaine de la grossesse. À la n de la grossesse, lors de la
naissance, le fœtus est devenu un bébé .

5 Sur le schéma suivant, indiquez les quatre principales étapes menant à une grossesse et à la
formation du zygote.
Premières divisions celluaires

Fécondation

Ovulation

Nidation

6 Associez les semaines de la grossesse aux étapes du développement du fœtus.

Semaine de la grossesse Étape du développement du foetus

a) 8e semaine 1 1) L’embryon devient un fœtus.

b) 16e semaine 4 2) Le fœtus se place la tête en bas.

c) 20e semaine 3 3) Le fœtus adopte la position fœtale.

d) 24e semaine 5 4) Le cerveau se développe rapidement et rend le


système nerveux fonctionnel.

e) 34e semaine 2 5) Le fœtus est viable. Il pourrait se développer hors


du corps de la mère en recevant des soins intensifs.

80 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7 Nommez les structures désignées par une lettre dans le schéma suivant et indiquez leur fonction.

L’UNIVERS VIVANT 3.3


A

Structure Fonction

A. La paroi de l’utérus Nourrir l’embryon pendant la nidation.

ou endomètre.

B. Le placenta. Nourrir l’embryon ou le fœtus, le débarrasser des déchets et assurer

l’échange des gaz respiratoires (oxygène et gaz carbonique) avec la mère.

C. Le cordon ombilical. Relier le placenta à l’embryon ou au fœtus.

D. Le liquide Protéger l’embryon ou le fœtus contre les chocs.

amniotique.

E. Le sac amniotique. Enfermer l’embryon ou le fœtus et le liquide amniotique.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 81


3.4 Les stades du développement
humain
DÉFI NITI ON
L’UNIVERS VIVANT 3.4

Tout comme les autres animaux et les plantes, les êtres humains
Les stades de déve- ont plusieurs stades de développement. Ces stades sont les
loppement humain étapes successives que traverse l’individu au cours de sa vie.
sont les étapes suc- Après les trois phases de la grossesse (zygote, embryon, fœtus)
cessives que traverse et la naissance, les êtres humains connaissent trois grands stades
un individu au cours de développement : l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte.
de sa vie.

L’ENFANCE
L’enfance est le premier stade du développement humain. Il débute
dès la naissance et se poursuit jusqu’aux premiers signes de la
puberté, vers l’âge de 10 ans chez les lles et de 12 ans chez les
garçons. On divise le stade de l’enfance en quatre étapes : nou-
veau-né, nourrisson, petite enfance et enfance (voir le tableau 6).

Tableau 6 Les étapes de l’enfance

Âge Étape Changements observés


0à1 Nouveau- • Période relativement instable. Transition entre
mois né la vie à l’intérieur de l’utérus de la mère et la
vie dans le monde extérieur.
• À la naissance, le nouveau-né mesure en
moyenne 50 cm.
1 mois Nourris- • Complètement dépendant à la naissance, le
à 2 ans son nourrisson acquiert peu à peu une certaine
autonomie pendant ce stade : il apprend à
marcher, à communiquer, à manger seul,
etc. (voir la gure 11).
• Période où la croissance est la plus forte
(voir la gure 12, à la page 83).
FIGURE

11 Le nourrisson. Pour le
• Au bout de 2 ans, le nourrisson aura grandi de
nourrisson, apprendre à manger
35 cm.
seul est une étape importante
vers l’autonomie. 2à6 Petite • L’enfant acquiert de plus en plus d’autonomie
ans enfance sur les plans physique et mental.
• Ses mouvements sont de mieux en mieux coor-
donnés, il développe une certaine force physique,
il apprend à socialiser avec son entourage.
• La croissance est encore importante.
7 à 10 Enfance • La croissance ralentit.
ans • L’enfant poursuit le développement de son
autonomie.
• Il fréquente l’école.
• Ses capacités mentales et physiques
augmentent considérablement.

82 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


L’UNIVERS VIVANT 3.4
Nourrisson Début de la petite enfance Petite enfance Enfance Adolescence Âge adulte
2 mois 2 ans 4 ans 7 ans 12 ans 20 ans
55 cm 86 cm 110 cm 120 cm 145 cm 175 cm
FIGURE

12 La croissance et les modications des proportions du corps de la naissance à l’âge adulte. Les parties du
corps se développent à des rythmes différents, et leurs proportions relatives se modient. Par exemple, la tête du
nourrisson est proportionnellement beaucoup plus grosse que celle du jeune adulte.

L’ADOLESCENCE
L’adolescence est le passage de l’enfance à l’âge adulte. Ce stade
du développement est marqué par la puberté, un ensemble de
modications liées à la maturation sexuelle, et permettant à l’indi­
vidu de se reproduire. Ces modications sont d’ordre physique et
psychologique (voir le tableau 7). Elles apparaissent vers 10 ans
chez les lles et vers 12 ans chez les garçons. On assiste à une
poussée de croissance qui prendra n vers l’âge de 18 ans chez les
garçons et 2 ans après le début des menstruations chez les lles.

Tableau 7 Les changements à la puberté


Sexe Changements observés
Fille • Développement des seins et des hanches.
• Modication de la vulve deux à trois ans avant les
premières menstruations.
• Apparition des menstruations.
Garçon • Apparition de poils au visage et sur le corps.
• Développement de la musculature.
• Allongement des bras.
• Augmentation du volume du pénis et des testicules.
Fille et garçon • Apparition de poils (jambes, pubis, aisselles).
• Mue de la voix (plus marquée chez le garçon).
• Transpiration plus abondante (sur tout le corps
chez la lle et plus localisée chez le garçon).
• Besoin d’autonomie, d’émancipation.
• Apparition de l’acné.
• Apparition du désir sexuel.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 83


L’ÂGE ADULTE
Dans les pays occidentaux, l’adolescence se termine normale-
ment au moment de la majorité civile, atteinte à l’âge de 18 ans
au Canada. L’individu entre dans le dernier stade de son déve-
L’UNIVERS VIVANT 3.4

loppement. Ce stade se poursuivra jusqu’à la mort. L’adulte est


mature sexuellement, capable de se reproduire et de fonder une
famille. Les femmes sont fertiles jusqu’à la ménopause, laquelle
débute entre 45 et 55 ans. Les hommes sont théoriquement fer-
tiles jusqu’à la n de leur vie. L’adulte est productif et actif socia-
lement, et légalement responsable de ses actes.

Le vieillissement
Biologiquement, l’âge auquel les organes et les tissus commencent
à vieillir peut varier selon les individus. Le vieillissement devient
souvent manifeste vers l’âge de 70 ans. Les signes annonciateurs
sont nombreux : apparition de rides plus profondes, blanchiment
et perte des cheveux, diminution de la masse musculaire, appa-
rition de l’arthrite ou des rhumatismes, aaiblissement et ralen-
tissement des fonctions urinaires et de la capacité cardiaque,
etc. L’adulte vieillissant peut perdre en autonomie. Il modie
puis réduit peu à peu ses activités, mais il demeure légalement
responsable de ses actes jusqu’à sa mort.

FLA SH histoire
L’adolescence : un stade qui n’a pas toujours existé
Avant le 19 e siècle, l’ado le s cence
n’existait pas. Bien sûr, les individus
connaissaient les mêmes stades de
développement qu’aujourd’hui, mais
l’enfant devenait adulte dès qu’il avait
atteint la puberté.
Encore aujourd’hui, dans certains pays,
on souligne souvent la puberté par un
rite, une épreuve ou une fête. Ainsi, en
Angola, un pays d’Afrique, au cours de
festivités qui peuvent durer jusqu’à
sept jours, on enseigne à la jeune lle
tout ce qu’elle doit savoir pour devenir
une femme.
Au Kenya, les jeunes guerriers Masaï doivent prendre part à
une cérémonie d’initiation qui marquera leur entrée dans le
monde adulte.

84 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Que sont les stades du développement humain ? Donnez une dénition dans vos mots.
Ce sont les étapes successives que traverse un individu au cours de sa vie.

L’UNIVERS VIVANT 3.4


2 Complétez le tableau suivant qui présente chacun des grands stades du développement humain.

Stade
Enfance Adolescence Âge adulte
Caractéristique
Âge De la naissance De la puberté De 18 ans jusqu’à la mort.
au début de la puberté jusqu’à 18 ans .
(environ 10 ans
chez les lles et
12 ans chez les
garçons).

Croissance Croissance forte Croissance forte Aucune croissance .


chez le nourrisson et au début, moins
le petit enfant. soutenue par la suite et
cesse peu avant
l’âge adulte .

Autonomie • Complètement Maturation sexuelle • Période d’autonomie


dépendant à la naissance. et psychologique . complète. L’adulte
• Le nourrisson L’adolescent réclame vieillissant peut perdre
acquiert une certaine beaucoup d’autonomie. cette autonomie.
autonomie . Celle-ci • Capable de se
se développera chez le reproduire .
petit enfant et l’enfant.

Particularités Divisée en quatre • Marquée par la • Marqué par la


étapes : nouveau-né , puberté . maturité
nourrisson , • L’adolescence prend sexuelle, puis par le
petite enfance , n avec l’accession à la vieillissement des
enfance . majorité légale . organes et des systèmes.
• Femmes fertiles jusqu’à
la ménopause .
• Hommes fertiles jusqu’à
la n de leur vie .

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 85


3 Illustrez par un dessin schématique l’afrmation suivante : « Au cours de la vie, les proportions
du corps changent. »
L’UNIVERS VIVANT 3.4

4 Dans le tableau suivant, indiquez au moyen d’un crochet les changements observés à la puberté,
attribuables à la lle, au garçon ou au deux.

Changement Fille Garçon


a) Besoin d’autonomie √ √
b) Développement musculaire √
c) Menstruations √
d) Modication des organes génitaux externes √ √
e) Mue de la voix √ √
f) Apparition de la pilosité √ √
g) Transpiration plus abondante √ √
h) Apparition du désir sexuel √ √

5 Nommez cinq signes du vieillissement de l’individu.


Cinq réponses parmi les suivantes. Rides, blanchiment des cheveux, perte des cheveux, diminution

de la masse musculaire, arthrite, rhumatismes, ralentissement de certaines fonctions urinaires,

diminution de la capacité cardiaque, etc.

86 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


6 Dans le tableau ci-dessous, indiquez au moyen d’un crochet le stade de développement humain
que l’on peut associer à chacune des situations suivantes.

Situation Enfance Adolescence Âge adulte

L’UNIVERS VIVANT 3.4


a) Alice mange de la purée de banane pour la
première fois. Elle adore ça ! Elle devrait goûter aux √
autres fruits bientôt.
b) Claire et André emménagent ensemble dans leur

premier appartement.
c) Dima commence à fréquenter Alexis. Ils sont bien
√ √
ensemble même s’ils sont un peu timides.
d) Louis-Nicolas a un sourire édenté. Il a perdu ses

premières dents de lait la semaine dernière.
e) Odette a fait une chute sur la glace et s’est cassé
la hanche. Elle se rend compte qu’elle a moins √
d’équilibre qu’avant et que ses os sont plus fragiles.
f) Tanya s’est trouvé un premier emploi. Elle travaille
à temps partiel pour payer ses cours de conduite √
automobile.
g) Tran commence à se traîner et à explorer la maison. √
h) Tula réclame des heures de retour à la maison
plus tardives les ns de semaine, ce qui crée des √
frictions avec ses parents qui la trouvent trop jeune.
i) Depuis la naissance de ses enfants, Chantal
fréquente moins ses amis. Elle travaille aussi
de longues heures car elle souhaite obtenir une √
promotion.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 87


POUR FAIRE
LE POINT
POUR FAIRE LE POINT

1 a) Nommez les organes qui correspondent aux énoncés suivants.

Énoncé Réponse
1) Sac qui contient les testicules. Le scrotum.
2) Lieu de déversement des spermatozoïdes. Le vagin.
3) Organes qui servent à la copulation. Le pénis et le vagin.
4) Lieu de la fécondation. Le premier tiers des trompes de Fallope.
5) Organe où l’embryon s’implante. L’utérus (endomètre).
6) Lieu de maturation de l’ovule. L’ovaire.
7) Organe qui capte l’ovule qui sort de l’ovaire. La trompe de Fallope.

b) Sur les schémas suivants, marquez d’un chiffre (1 à 7) chacun des organes décrits à la question a).

4
5 7
6
3
2
3 1

2 Placez les étapes suivantes dans l’ordre, de la production des spermatozoïdes (1) jusqu’à
la fécondation (6).

a) Un des spermatozoïdes pénètre dans l’ovule. 6

b) Les spermatozoïdes atteignent les trompes de Fallope. 4

c) Les testicules fabriquent des spermatozoïdes. 1

d) Les spermatozoïdes sont déversés dans le vagin. 2

e) Quelques spermatozoïdes s’approchent de l’ovule. 5

f) Les spermatozoïdes traversent l’utérus. 3

88 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


3 Voici quatre gures. Identiez le gamète femelle, le gamète mâle, le zygote et l’embryon.

POUR FAIRE LE POINT


a) Le zygote. c) Le gamète mâle.

b) Le gamète femelle. d) L’embryon.

4 Le texte suivant décrit le rôle joué par l’utérus, qu’il y ait grossesse ou non. Complétez-le.

L’utérus se prépare chaque mois pour une éventuelle grossesse et la paroi de

l’utérus ( endomètre ) épaissit. Lorsqu’il y a fécondation, l’utérus reçoit

l’ embryon qui ira se nicher dans sa paroi. Celle-ci nourrira l’ embryon ,

puis, lorsqu’ils seront pleinement formés, le cordon ombilical et le placenta

s’en chargeront. S’il n’y a pas de fécondation , une partie de la paroi sera évacuée

lors des menstruations .

5 Les termes de la colonne de gauche correspondent chacun à un stade du développement soit du


fœtus, soit de l’être humain. Faites correspondre chacun de ces termes à la période appropriée.

a) Adolescence 7 1) De 2 ans à 6 ans


b) Adulte 2 2) De 18 ans à la mort
c) Embryon 6 3) De 7 ans à la puberté
d) Enfance 3 4) De la 9e semaine de grossesse à la naissance
e) Fœtus 4 5) Dès la fusion de l’ovule et du spermatozoïde
f) Petite enfance 6) De la première division cellulaire à la 8e semaine
1
de grossesse
g) Zygote 5 7) De la puberté à 18 ans

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 89


3.5 La contraception
La contraception est l’ensemble des moyens utilisés pour éviter
une grossesse. Elle désigne uniquement les procédés qui ont une
L’UNIVERS VIVANT 3.5

action temporaire et réversible. Ceux qui entraînent la stérilité


permanente sont donc exclus.
Il existe plusieurs moyens de contraception. Aucun n’est totalement
infaillible. Leur ecacité dépend du respect de leurs conditions
d’utilisation. Aucun ne convient parfaitement à tous ni durant
toute la vie. Le choix d’un moyen de contraception est une décision
personnelle, inuencée entre autres par les valeurs de chacun des
partenaires, le but poursuivi, ainsi que l’ecacité et l’accessibilité
du moyen retenu.

DÉFI NITI ON

La contraception est l’ensemble des moyens qui sont utilisés


pour éviter une grossesse et qui ont une action temporaire et
réversible.

LES MOYENS DE CONTRACEPTION

La pilule contraceptive et la pilule contraceptive à administration continue

• Contraceptifs oraux.
• Contiennent des hormones semblables à celles fabriquées naturellement par la femme pendant
son cycle menstruel.
Pilule contraceptive
• Prise pendant 21 jours, à la même heure.
• Pour permettre les menstruations, on cesse pendant 7 jours ou on prend des pilules sans
hormones an d’éviter les oublis.
Pilule contraceptive à administration continue
• Prise pendant 28 jours, à la même heure.
• Empêche l’ovulation en libérant des hormones chaque jour.
Taux d’efcacité : 99,5 %.
Ordonnance médicale : Oui.
Avantages : Simples d’utilisation. Régularisent les cycles
menstruels et réduisent les douleurs menstruelles.
Inconvénients : Nécessitent une régularité absolue.
N’assurent aucune protection contre les infections
transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Peuvent
entraîner des effets secondaires.

90 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


L’anneau vaginal contraceptif Le spermicide
• Anneau de plastique souple de 5 cm de • Substance chimique qui se dépose sur le
diamètre. col de l’utérus.

L’UNIVERS VIVANT 3.5


• Installé une fois par mois dans le vagin. • Immobilise, puis tue les spermatozoïdes
Il reste en place 21 jours. On le retire avant qu’ils n’atteignent l’utérus.
ensuite pendant 7 jours pour permettre • Se présente sous plusieurs formes : éponge,
les menstruations. gelée, crème, mousse ou suppositoire.
• Libère des hormones qui empêchent • Doit être utilisé avec un autre moyen de
l’ovulation. contraception (condom ou diaphragme).
Taux d’efcacité : 99 %. N’est pas sufsamment efcace
Ordonnance médicale : Oui. lorsqu’utilisé seul.
Avantages : Ne requiert pas une attention Taux d’efcacité : Entre 74 et 94 %.
quotidienne, donc diminue le risque d’oublis. Ordonnance médicale : Non.
Régularise les cycles menstruels et réduit les Avantage : Simple d’utilisation.
douleurs menstruelles. Inconvénients : N’assure aucune protection
Inconvénients : contre les ITSS. Peut provoquer des allergies
N’assure aucune ou des irritations. Doit être utilisé avant
protection contre les chaque relation sexuelle.
ITSS. Peut entraîner
des effets secondaires.
L’insertion demande
une certaine habileté.

Le timbre contraceptif La cape cervicale et le diaphragme


• Petit carré qui, collé sur la peau, libère des • Coupoles ou dômes de latex qui
hormones qui empêchent l’ovulation. s’appliquent sur le col de l’utérus.
• Doit être changé chaque semaine, le • Ils s’adaptent au col et recueillent les
même jour, pendant trois semaines. On spermatozoïdes, les empêchant ainsi
fait ensuite une pause d’une semaine pour d’accéder à l’utérus.
permettre les menstruations. • S’utilisent avec un spermicide.
Taux d’efcacité : Environ 99 %. Taux d’efcacité : Entre 60 et 91 %.
Ordonnance médicale : Oui. Ordonnance médicale : Oui.
Avantages : Simple d’utilisation. Une Avantage : Peuvent être insérés peu de
application par semaine diminue le risque temps avant une relation sexuelle.
d’oublis. Régularise les cycles menstruels
Inconvénients : N’assurent
et diminue les douleurs
aucune protection contre
menstruelles.
les ITSS. L’insertion
Inconvénients : N’assure demande une certaine
aucune protection contre les habileté. Peuvent causer
ITSS. Peut entraîner des effets des allergies ou des
secondaires. Peut provoquer irritations. Doivent
une irritation de la peau dans la rester en place quelque
région d’application du timbre. temps après la relation
Peut se décoller. sexuelle.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 91


Le condom masculin Le condom féminin
• Enveloppe (de latex ou de polyuréthane) • Cylindre de polyuréthane comportant un
qui recouvre le pénis en érection. anneau à chaque extrémité.
L’UNIVERS VIVANT 3.5

• Recueille les spermatozoïdes, les • Couvre le vagin et la vulve.


empêchant d’atteindre l’appareil génital • Introduit dans le vagin avant une relation
féminin. sexuelle, il recueille les spermatozoïdes,
• Il existe des condoms avec spermicide les empêchant ainsi d’atteindre l’appareil
qui augmentent l’efcacité de la génital.
contraception. Taux d’efcacité : Entre 80 et 95 %.
Taux d’efcacité : Entre 86 et 97 %. Ordonnance médicale : Non.
Ordonnance médicale : Non. Avantages : Assure une protection contre les
Avantages : La plupart assurent une ITSS. Simple d’utilisation. Peut être inséré
protection contre les ITSS. Simple d’utilisation. peu de temps avant une relation sexuelle.
Économique. Rôle actif joué par l’homme Inconvénients : L’insertion demande une
dans la contraception. certaine habileté. Assez coûteux.
Inconvénients : Doit être utilisé avant chaque Peut causer des allergies
relation sexuelle. ou des irritations.
Peut causer des Doit rester en place
allergies ou des quelque temps après
irritations. la relation sexuelle.

Le stérilet Le contraceptif oral d’urgence


• Structure de plastique en forme de T • Méthode de contraception d’exception qui
installée pour une période de 3 à 5 ans. consiste en l’administration de deux doses
• Deux types sont offerts : le stérilet de cuivre massives d’hormones qui empêchent la
et le stérilet hormonal. fécondation ou la xation de l’embryon
• Le l de cuivre ou l’hormone crée dans dans l’utérus.
l’utérus un environnement défavorable • Appelé par le passé « pilule du lendemain ».
aux spermatozoïdes. Le stérilet provoque • Utilisé lorsqu’il y a eu relation sexuelle non
également une inammation de protégée ou qu’une mauvaise utilisation du
l’endomètre qui empêche l’implantation moyen de contraception fait douter de son
de l’embryon dans l’utérus. efcacité.
• Son installation doit être faite par un • Disponible sur demande seulement, dans
médecin. les pharmacies, les cliniques et auprès des
Taux d’efcacité : Environ 99 %. inrmières scolaires.
Ordonnance médicale : Oui. Taux d’efcacité : 95 % s’il est pris au plus
Avantages : Simple d’utilisation. Pas de tard 12 heures après la relation sexuelle ;
préoccupations quotidiennes. Moyen de 60 % s’il est pris après 5 jours.
contraception permanent généralement Ordonnance médicale : Non.
réservé aux femmes ayant déjà eu un enfant. Inconvénients : N’assure aucune protection
Absence ou diminution des menstruations. contre les ITSS. Entraîne plusieurs
Inconvénients : N’assure aucune effets secondaires.
protection contre les ITSS. Peut
entraîner des effets secondaires.
Risque d’infections.

92 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


En plus des moyens de contraception, deux mé-
Le contraceptif injectable
thodes de stérilisation permettent la planication des
• Hormone à effet prolongé naissances : la vasectomie chez l’homme et la ligature
administrée tous les trois mois par des trompes de Fallope chez la femme. Ce sont des

L’UNIVERS VIVANT 3.5


injection. méthodes chirurgicales, généralement irréversibles.
• Empêche l’ovulation.
Taux d’efcacité : 97 %. FLA SH info
Ordonnance médicale : Oui.
Avantages : Simple d’utilisation. Pas de À quand la pilule pour homme ?
préoccupations quotidiennes. Absence Depuis l’apparition de la pilule contraceptive pour
ou diminution des menstruations. femme dans les années 1960, tous les nouveaux
Inconvénients : N’assure moyens de contraception mis en marché sont des-
aucune protection contre tinés aux femmes. Or, il semble que le contraceptif
les ITSS. Saignements oral pour homme soit sur le point d’apparaître. En
irréguliers entre les effet, depuis une vingtaine d’années, des scienti-
cycles menstruels. ques travaillent au développement de ce contra-
Peut entraîner des ceptif. Toutefois, leurs recherches se heurtent à deux
effets secondaires. difficultés. La première difficulté est qu’une très
Peut retarder la grande quantité de spermatozoïdes est produite de
fertilité à la manière continue. Ces spermatozoïdes arrivent rapi-
suite de l’arrêt dement à maturité et un seul suft pour féconder un
de la contra- ovule. La seconde difculté relève du fait que tous
ception. les hommes ne réagissent pas de la même manière
aux hormones contraceptives. Or, pour être efcace,
la pilule contraceptive doit empêcher 100 % des
spermatozoïdes de féconder l’ovule. Malgré ces dif-
cultés, on peut tout de même s’attendre à trouver
sur le marché une pilule contraceptive pour homme
pratique et efcace vers 2020. Les hommes pourront
alors mieux contrôler leur fertilité.

ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce que la contraception ? Donnez une dénition dans vos mots.
La contraception est l’ensemble des moyens qui sont utilisés pour éviter une grossesse

et qui ont une action temporaire et réversible.

2 Nommez deux facteurs qui peuvent inuencer le choix d’un moyen de contraception.
Deux facteurs parmi les suivants . Les valeurs personnelles de chacun des partenaires, le but poursuivi,

l’efcacité et l’accessibilité du moyen de contraception.

3 Expliquez les afrmations suivantes.

a) Aucun moyen de contraception n’est totalement efcace.


Aucun moyen de contraception n’a un taux d’efcacité de 100 %. De plus, l’efcacité dépend

du respect des conditions d’utilisation.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 93


b) Aucun moyen de contraception ne convient parfaitement à tous ni ne peut être utilisé durant
toute la vie.
Les besoins, les buts poursuivis et les situations de couple varient selon les individus et varient
L’UNIVERS VIVANT 3.5

aussi au cours d’une vie.

4 a) Deux critères permettent de déterminer si une méthode de planication des naissances est un
moyen de contraception. Quels sont-ils ?
La réversibilité et le caractère temporaire de la méthode.

b) Pourquoi la ligature des trompes et la vasectomie ne sont-elles pas considérées comme des
moyens de contraception, alors qu’elles permettent de planier les naissances ?
Parce que ces deux moyens ne sont ni temporaires ni réversibles.

5 Pourquoi le contraceptif oral d’urgence doit-il être pris seulement dans une situation d’urgence ?
Parce que les effets secondaires sont nombreux et qu’il doit être utilisé seulement lorsqu’il y a eu

oubli de la prise ou échec présumé d’un autre moyen de contraception.

6 Marquez d’un crochet les caractéristiques qui s’appliquent à chacun des moyens de contraception
énumérés dans le tableau suivant.

Forme une barrière contre les


de l’embryon dans l’utérus
Contient des substances

Empêche l’implantation

lorsqu’il est utilisé seul


Protège contre les ITSS
Utilisé(e) par la femme

Utilisé(e) par l’homme


Empêche l’ovulation

Moyen de contraception
spermatozoïdes
chimiques

a) L’anneau vaginal contraceptif √ √ √


b) La cape cervicale
√ √
et le diaphragme
c) La pilule contraceptive et
√ √ √
à administration continue
d) Le condom féminin √ √ √
e) Le condom masculin √ √ √
f) Le contraceptif injectable √ √ √
g) Le contraceptif oral d’urgence √ √ √ √
h) Le spermicide √ √ √
i) Le stérilet √ √
j) Le timbre contraceptif √ √ √

94 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7 Cochez les avantages et les inconvénients que présente chacun des moyens de contraception ci-dessous.

L’anneau vaginal

et le diaphragme
La cape cervicale

Le contraceptif

L’UNIVERS VIVANT 3.5


Le spermicide
contraceptive
contraceptif

contraceptif
Avantages et inconvénients

Le condom

Le condom

injectable

Le stérilet
Le timbre
masculin
La pilule

féminin
Avantages
a) Simple d’utilisation √ √ √ √ √ √ √
b) Protège des ITSS √ √
c) Moins de risques de l’oublier √ √ √ √
d) Effet prolongé √ √ √ √
e) Rôle actif joué par l’homme

dans la contraception
f) Peut être inséré(e) peu de temps
√ √
avant une relation sexuelle
g) Régularise le cycle menstruel √ √ √ √
Inconvénients
h) Requiert de la régularité √
i) Peut entraîner des effets
√ √ √ √ √
secondaires
j) Requiert une certaine habileté √ √ √
k) Peut provoquer des allergies
√ √ √ √ √
ou des irritations
l) N’offre aucune protection
√ √ √ √ √ √ √
contre les ITSS
m) Peut retarder la fertilité après

l’arrêt de l’utilisation

8 Sophie et Jean se fréquentent occasionnellement depuis six mois. Ils prévoient avoir une relation
sexuelle dans les prochains jours. Ils doivent choisir une combinaison de moyens de contraception
qui tient compte des facteurs suivants :
• Ils veulent un taux d’efcacité maximal et sont prêts à combiner plusieurs moyens pour l’obtenir.
• Ils veulent éviter à la fois une grossesse et les ITSS.
• Sophie a tendance à oublier de prendre ses médicaments.
• Sophie ne veut pas se rendre dans une clinique tous les mois.
Nommez une combinaison de moyens de contraception que Sophie et Jean pourraient utiliser.
Expliquez le mode d’action de chacun de ces moyens. Tous les moyens suivants utilisés simultanément.

Moyen 1 : Condom : empêche les spermatozoïdes d’être en contact avec l’appareil génital féminin.

Moyen 2 : Spermicide : tue les spermatozoïdes. Timbre contraceptif : empêche l’ovulation.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 95


9 Carmen et André ont tous les deux 24 ans. Ils se fréquentent
maintenant depuis deux ans, et des examens médicaux récents
révèlent qu’ils ne souffrent d’aucune ITSS. Ils décident d’abandonner
le condom au prot d’un autre moyen de contraception efcace. Leur
choix doit prendre en compte les facteurs suivants :
L’UNIVERS VIVANT 3.6

• Ils sont prêts tous les deux à accepter que l’efficacité ne soit
pas totale.
• Carmen ne veut pas prendre d’hormones qui empêchent l’ovulation.
• Ils désirent attendre au moins un an avant d’avoir un enfant.
Nommez deux moyens de contraception que Carmen et André pour­
raient utiliser. Expliquez le mode d’action de chacun de ces moyens.
Deux moyens parmi les suivants.
Moyen 1 : Diaphragme ou cape cervicale : empêche les spermatozoïdes d’entrer dans l’utérus.

Moyen 2 : Spermicide : tue les spermatozoïdes. Stérilet : empêche l’implantation de l’embryon


dans l’utérus.

3.6 Les infections transmissibles


sexuellement et par le sang (ITSS)
DÉFI NITI ON Les activités sexuelles peuvent comporter des risques pour
Les infections trans­ la santé. Les infections transmissibles sexuellement et par le
missibles sexuelle­ sang (ITSS) constituent un de ces risques. Certaines, comme le
ment et par le sang sida et la syphilis, peuvent être mortelles si elles ne sont pas trai-
(ITSS) sont des infec­ tées. Évidemment, les ITSS ne sont pas toutes aussi graves, mais
tions qui se transmettent elles présentent néanmoins un danger.
par voie sexuelle ou par
le sang. De manière générale, les ITSS peuvent :
• causer la stérilité chez l’homme ou la femme, c’est-à-dire
les empêcher d’avoir des enfants ;
• mettre en péril la santé du fœtus lors d’une grossesse et celle
du bébé après la naissance ;
• se propager facilement et rapidement entre les individus,
surtout lorsqu’il y a des relations sexuelles.
Des données publiées en 2014 indiquent qu’au Québec, le nombre
de personnes infectées chaque année par les ITSS augmente au
lieu de diminuer. Le problème est d’autant plus sérieux que bon
nombre d’entre elles peuvent ne présenter aucun symptôme pen-
dant un certain temps. Ces personnes ignorent qu’elles sont infec-
tées et peuvent contribuer à transmettre l’infection à d’autres. Il
importe donc de connaître les principales ITSS et de prendre les
mesures nécessaires pour éviter leur propagation. Voici les ITSS
les plus fréquentes, leurs symptômes et les moyens de les traiter.

96 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


La gonorrhée

L’UNIVERS VIVANT 3.6


Transmission :
• Par contact sexuel.
u-né peut être atte int
• Lors de l’accouchement, le nouvea
d’une grave infection aux yeux.
Symptômes :
ou apparaissant quelques
• Symptômes souvent inexistants
jours après la contamination.
écoulements ou
• Sensation de brûlure en urinant,
douleurs abdominales
saignements vaginaux anormaux,
chez la femme,
ou pendant les relations sexuelles
de douleur au pénis,
écoulement souvent accompagné La bactérie de la gonorrhée :
douleur ou enure des testicules. Neisseria gonorrhoeae.
Conséquence possible : Stérilité.
Traitement : Antibiotique.

L’infection à chlamydia
Transmission :
• Par contact sexuel.
• Lors de l’accouchement, le nouvea
u-né peut être infecté.
Symptômes :
• Symptômes souvent inexistants
ou apparaissant une à
quatre semaines après la transmissio
n.
• Sensation de brûlure en urinant,
pertes vaginales ou
saignements vaginaux anormaux,
douleurs abdominales
ou pendant les relations sexuelles
chez la femme,
écoulement laiteux par le pénis, sen
sations de lourdeur et
enure des testicules.
Conséquence possible : Stérilité. La bactérie de l’infection
à chlamydia : Chlamydia
Traitement : Antibiotique. trachomatis.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 97


La syphilis

Transmission : Par contact sexuel


L’UNIVERS VIVANT 3.6

et transmission au
fœtus pendant la grossesse.

Symptômes :
• Premier stade : apparition d’une
plaie non douloureuse
qui disparaît après quelques semaine
s.
• Deuxième stade : apparition puis
disparition de
douleurs musculaires et articulaires
, de èvre, d’enure
des ganglions et de rougeurs sur la
peau.
• Troisième stade : apparition de lési
ons graves à divers
organes (cerveau, yeux, cœur, foie
, etc.).
La bactérie de la syphilis :
Conséquences possibles : Lésions
Treponema pallidum. au cœur, aux nerfs, au
cerveau, décès. Si l’infection n’est
pas traitée pendant la
grossesse, les bébés infectés risquen
t d’être mort-nés ou
de mourir peu après leur naissance.

Traitement : Antibiotique.

L’hépatite B
, les sécrétions
Transmission : Par le sang, le sperme
vaginales et plus rarement la salive.

Symptômes :
é des personnes
• Aucun symptôme chez la majorit
infectées.
: manque d’appétit,
• Symptômes pouvant apparaître
jaunissement des
fatigue, nausées et vomissements,
leurs abdominales.
yeux et de la peau, urine foncée, dou
chronique, cancer
Conséquences possibles : Maladie
du foie.
Le virus de l’hépatite B.
Prévention et traitement :
• Vaccin préventif.
• Médicaments antiviraux.

98 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


L’herpès génital
Transmission :
• Par contact sexuel ou par simple

L’UNIVERS VIVANT 3.6


contact avec la peau,
même en l’absence de symptômes
.
• Peut se transmettre de la mère au
fœtus pendant la
grossesse ou au nouveau-né lors
de l’accouchement.
Symptômes :
• Souvent, aucun symptôme lors de
la première infection.
• Petites ampoules dans la région
génitale. Elles éclatent
après quelques jours et créent de
petites plaies qui
s’assèchent et disparaissent.
• Le virus demeure dans le corps tou
te la vie. Certains
n’auront plus jamais de symptômes
alors qu’ils Le virus de l’herpès génital :
apparaîtront et disparaîtront chez
d’autres. Herpes simplex.
Conséquences possibles : Éruptio
ns cutanées répétitives.
Prévention et traitement :
• Les traitements actuels permetten
t seulement de réduire les symptô
mes.
• Une bonne hygiène corporelle, con
sistant à conserver les zones infectée
et propres, contribue à prévenir la s sèches
contamination.
• Les cas chroniques peuvent exig
er des antiviraux.

H)
Le virus du papillome humain (VP
ou par contact direct de
Transmission : Par contact sexuel
la peau avec les verrues.
Symptômes :
lent à des choux-
• Verrues (condylomes) qui ressemb
dans la région
eurs et qui apparaissent surtout
génitale.
virus demeure dans le
• Une fois la personne infectée, le
corps toute la vie.
du col de l’utérus, du
Conséquences possibles : Cancer
vagin, du pénis.
Prévention et traitement :
types de VPH.
Le virus du papillome humain • Vaccin préventif contre certains
tés à l’aide d’une
(VPH) : Papillomavirus. • Les condylomes peuvent être trai
ecin.
crème ou être enlevés par un méd

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 99


Les morpions et la gale
Transmission :
• Morpions : contact physiques inti
L’UNIVERS VIVANT 3.6

mes (sexuels ou non),


échanges de vêtements ou contact
avec de la literie
contaminée.
• Gale : simple contact avec la régi
on infectée.
Symptômes :
• Morpions : démangeaisons dans
la région génitale ou
dans d’autres endroits poilus.
• Gale : démangeaisons intenses,
surtout le soir et la
nuit. Apparition de boutons rouges
et de sillons qui
ressemblent à des égratignures.
Conséquences possibles : Démang
eaisons, rougeurs, Un morpion : un parasite, tout
éruptions cutanées.
comme celui de la gale.
Traitements :
• Shampoing.
• Crème ou lotion médicamentée.
• Médicaments antiparasitaires.
• Désinfection des vêtements con
taminés.

aine (VIH)/sid a
Le virus de l’immunodécience hum
Transmission :
es.
• Sang, sperme et sécrétions vaginal
ttre à son enfant pendant
• Une mère infectée peut le transme
t ou de l’allaitement.
la grossesse, lors de l’accouchemen
le environ trois mois après
• L’infection par le virus est décelab
la contamination.
symptôme dans les 10 ans
Symptômes : Bien souvent, aucun
suivant la contamination.
une maladie mortelle qui
Conséquence possible : Le sida est
le rend incapable d’offrir
Le virus du VIH. attaque le système immunitaire et
et les virus qui causent les
une protection contre les bactéries
maladies.

Traitement : .
le sida ni aucun vaccin contre le VIH
• Il n’existe aucun traitement contre
rs
à retarder l’apparition des premie
• Les antiviraux ne peuvent qu’aider
du sida.
symptômes et ralentir la progression

100 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


La vaginite
La vaginite n’est pas considérée comme une ITSS. C’est une
inflammation du vagin qui peut survenir plusieurs fois dans
la vie de la plupart des femmes. La prise d’antibiotiques et de

L’UNIVERS VIVANT 3.6


contraceptifs oraux, le temps chaud, les vêtements humides ou
trop serrés contribuent à son apparition. Il existe deux types
de vaginite :

FIGURE
• la vaginite à levures, causée par un champignon (voir la 13 Le champignon
gure 13) ; responsable de la vaginite à
• la vaginite à Trichomonas, causée par un parasite. levures : Candida albicans.

Les symptômes généraux de la vaginite sont une envie fréquente


d’uriner, des douleurs en urinant, des irritations et des démangeai-
sons. La vaginite à levures provoque des pertes vaginales blanches
sans odeur. La vaginite à Trichomonas provoque des écoulements
jaunâtres ou verdâtres et malodorants. Il arrive que les hommes
soient infectés par le champignon ou le parasite.
La vaginite à levures se traite par des médicaments ou une crème.
La vaginite à Trichomonas se traite à l’aide de médicaments.

Des mesures à prendre


Parmi les diérents moyens de contraception, le condom mascu-
lin ou féminin ore la meilleure protection contre la plupart des
ITSS. Il est essentiel de passer un examen médical pour dépister
toute ITSS avant l’arrêt de l’utilisation du condom avec un ou une
partenaire stable. Cet examen permet de diminuer la propagation
des ITSS.
Lorsqu’une personne apprend qu’elle a une ITSS, elle doit aver-
tir son ou ses partenaires sexuels récents, suivre les recomman-
dations du médecin et s’abstenir d’avoir des relations sexuelles
non protégées. Le médecin est dans l’obligation d’informer les
parents lorsque le garçon ou la lle qui le consulte a moins de
14 ans.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 101


FLA SH info
Le vaccin anti-VPH
L’UNIVERS VIVANT 3.6

L’infection au VPH est l’ITSS la plus courante dans le


monde. On estime qu’environ 75 % de la population
sera infectée par ce virus au moins une fois dans sa vie.
Depuis 2008, le vaccin utilisé au Québec protège contre
les quatre types de VPH à l’origine de la majorité des can-
cers du col de l’utérus et des condylomes. L’administra-
tion de ce vaccin est offerte dès la 4e année du primaire
aux enfants dont les parents acceptent la vaccination.
Le vaccin contre le VPH peut aider à protéger
contre certains cancers, notamment ceux du
col de l’utérus, du pénis et de la gorge.

ACTIVITÉS
1 Que sont les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ? Donnez une dénition
dans vos mots.
Les ITSS sont des infections qui se transmettent par voie sexuelle ou par le sang.

2 Nommez trois risques liés à la plupart des ITSS.


Elles peuvent causer la stérilité, affecter la santé de l’embryon ou du fœtus lors de la grossesse

mais aussi celle du nouveau-né, se propager facilement et rapidement.

3 Donnez deux raisons pour lesquelles les ITSS sont considérées comme un problème majeur lié à
la santé sexuelle.
Des données publiées en 2014 indiquent que le nombre de personnes infectées par les ITSS

augmente d’année en année au Québec.

Comme plusieurs ITSS peuvent ne présenter aucun symptôme, les personnes infectées contribuent

à leur propagation sans le savoir.

4 Décrivez trois comportements qui permettent d’éviter de contracter une ITSS.


Le port du condom ; la stabilité du partenaire sexuel ; le dépistage systématique des ITSS avant l’arrêt

de l’utilisation du condom avec le ou la partenaire stable.

5 Au cours d’une visite chez le médecin, un de vos amis apprend qu’il a contracté la gonorrhée.
Nommez trois gestes responsables qu’il devrait accomplir maintenant qu’il se sait infecté.

Avertir sa ou ses partenaires sexuelles récentes, suivre l’ordonnance du médecin et s’abstenir d’avoir

des relations sexuelles non protégées.


102 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
6 Quelle est la principale différence entre les ITSS causées par des bactéries et celles qui sont causées
par des virus ?
Les ITSS causées par des bactéries se traitent à l’aide d’antibiotiques alors que seuls les

L’UNIVERS VIVANT 3.6


symptômes des ITSS causées par des virus peuvent être traités. Il arrive que les virus demeurent

pour de bon dans le corps de la personne infectée. Les symptômes peuvent alors revenir

périodiquement et il y a toujours un risque de contamination des partenaires sexuels.

7 Quelle est l’ITSS la plus répandue ? Est-elle causée par un virus ou une bactérie ?
L’ITSS la plus répandue est le virus du papillome humain (VPH). Elle est causée par un virus.

8 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Yann a 13 ans et il a une ITSS. Le médecin a l’obligation d’en aviser ses parents. √
b) La plupart des ITSS se manifestent rapidement par des symptômes et sont très

douloureuses.
c) Une ITSS non soignée peut parfois disparaître seule. √
d) Le condom est un moyen de protection infaillible contre les ITSS. √
e) Pour guérir les ITSS, il suft d’appliquer un bon onguent acheté à la

pharmacie.
f) On peut attraper une ITSS en partageant des vêtements ou en dormant à l’hôtel. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) Dans la majorité des ITSS, aucun symptôme ne se manifeste pendant un certain temps.

d) Certaines ITSS comme le VPH peuvent se transmettre par contact avec des régions qui ne sont pas

protégées par le condom.

e) Le traitement de la plupart des ITSS requiert une ordonnance médicale.

9 Encerclez les afrmations qui peuvent être associées à un risque de transmission du VIH/sida.

a) S’asseoir sur un siège de toilette malpropre.

b) Avoir une relation sexuelle avec une personne infectée sans utiliser adéquatement le condom.

c) Serrer la main d’une personne infectée.

d) Se servir d’une seringue déjà utilisée par une autre personne pour s’injecter un médicament.

e) Être en contact avec le sang d’une personne infectée.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 | La reproduction humaine 103


POUR FAIRE
LE POINT
POUR FAIRE LE POINT

1 Quels moyens de contraception protègent aussi des ITSS ? Expliquez le mode d’action de chacun
de ces moyens ainsi que les ITSS qu’il permet d’éviter de contracter.

Moyen de contraception Mode d’action ITSS évitée

Le condom masculin. Enveloppe qui recouvre le pénis Toutes sauf les morpions,

en érection et recueille la gale, le VPH et l’herpès

les spermatozoïdes, les suivant l’endroit où se

empêchant ainsi d’atteindre trouvent les verrues et les

l’appareil génital de la femme. ampoules.

Le condom féminin. Enveloppe introduite dans le vagin Toutes sauf les morpions, la

et qui recouvre aussi la vulve. Il gale, le VPH et l’herpès suivant

recueille les spermatozoïdes, les l’endroit où se trouvent les

empêchant d’atteindre l’appareil verrues et les ampoules.

génital de la femme.

Le spermicide utilisé avec Substance chimique qui Le spermicide n’apporte 3


1
un condom masculin. se dépose sur le col de l’utérus, aucune protection

immobilise puis tue les supplémentaire à celle offerte

spermatozoïdes avant qu’ils par le condom masculin.

n’atteignent l’utérus.

2 Nommez deux comportements qui peuvent permettre aux adolescents d’éviter une grossesse avant
l’âge de 18 ans ou de contracter une ITSS.
Plusieurs réponses possibles. Ex. : S’informer au sujet des moyens de contraception ; pratiquer

l’abstinence ; utiliser un moyen de contraception qui protège aussi contre les ITSS ; combiner

plusieurs moyens de contraception an d’augmenter leur efcacité et d’assurer une protection

contre les ITSS.

104 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


L A DIV ERSIT É E T

CHAPITRE
LE MA INT IEN DE L A V IE
Les cellules qui composent les êtres vivants
sont des systèmes qui fonctionnent Rappel  106

SOMMAIRE
comme de petites usines Des substances 41 La cellule, les gènes
y entrent, sont transformées et utilisées, et et les chromosomes  107
d’autres substances en sortent Certaines
42 Les intrants et les extrants  112
structures des cellules sont essentielles au
maintien de la vie Elles leur permettent, 43 La diffusion et l’osmose  115
entre autres, de respirer, de se reproduire 44 La respiration cellulaire
et d’effectuer des échanges avec le milieu et la photosynthèse  120
extérieur D’autres structures jouent le Pour faire le point  132
rôle de véritables messagers Les cellules
renferment également l’ADN, qui contient
toute l’information génétique essentielle au
développement des êtres vivants
Selon vous, les cellules animales et végétales
ont-elles recours aux mêmes mécanismes
pour se nourrir ou effectuer des échanges
avec l’extérieur ?

105
RAPPEL
L’évolution des espèces
• Une espèce évolue parce que les caractères des individus qui en
RAPPEL

font partie se transmettent aux descendants, que ces caractères


varient légèrement d’un individu à l’autre et qu’à long terme, cer-
tains d’entre eux permettent à l’espèce d’être parfaitement adaptée
à son milieu de vie.
L’organisation en cellules
• Un être vivant se dénit par un ensemble de caractéristiques. Une
de ces caractéristiques est l’organisation en cellules.
• La cellule est l’unité de base de la vie. Tous les êtres vivants sont
composés de cellules. Certains êtres vivants sont constitués d’une
seule cellule. Ce sont des êtres unicellulaires. D’autres, comme les
animaux et les végétaux, sont formés de plusieurs cellules. Ce sont
des êtres pluricellulaires.

A B
Noyau

Membrane
cellulaire
Cytoplasme
Vacuoles
Chloroplastes
Mitochondries
Paroi
cellulosique

Noyau Chloroplastes (cellule végétale)


Il dirige et contrôle toutes les activités de la cellule Situés dans le cytoplasme des cellules végétales,
et renferme l’ADN, porteur des gènes. ils contiennent la chlorophylle. La chlorophylle
absorbe la lumière du Soleil et l’utilise pour la
Membrane cellulaire
photosynthèse.
Elle entoure la cellule et contribue à contrôler
l’entrée et la sortie des substances. Mitochondries
Lieu de la respiration cellulaire, qui procure à la
Cytoplasme
cellule l’énergie dont elle a besoin pour fonctionner.
Il permet la distribution des substances (dioxygène,
éléments nutritifs, etc.) à toutes les parties de la Paroi cellulosique (cellule végétale)
cellule. Sa rigidité limite les déplacements et empêche les
déformations excessives de la cellule végétale.
Vacuoles
Elles entreposent les déchets avant leur élimination
ou des substances que la cellule n’utilise pas
immédiatement (nutriments, gras, etc.). On trouve
une seule grosse vacuole dans la cellule végétale et
plusieurs petites dans la cellule animale.
FIGURE

R1 Les principales structures de la cellule animale A et de la cellule végétale B .

106 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4.1 La cellule, les gènes
et les chromosomes
LE NOYAU DE LA CELLULE

L’UNIVERS VIVANT 4.1


Chez les êtres humains, presque toutes les cellules ont un noyau.
Certaines, comme les cellules musculaires, en ont plusieurs.
D’autres, comme les globules rouges matures en circulation dans
le sang, n’en ont pas.
Le noyau est le plus grand des organites de la cellule. Il constitue
son centre de contrôle. En d’autres termes, les informations conte-
nues dans le noyau détermineront de quel type sera la cellule et
à quoi elle servira. Le noyau dirige aussi la division de la cellule,
c’est-à-dire le processus qui assure la multiplication des cellules.
Le noyau de la cellule renferme, entre autres, la chromatine. La
chromatine est un enchevêtrement de longs laments tellement DÉFI NITI ON

serrés que, lorsque la cellule ne se divise pas, elle ressemble à une Un chromosome est
balle de laine. Ces longs laments sont des brins d’acide désoxyri- un brin d’ADN orga-
bonucléique (ADN). nisé, visible dans le
noyau de la cellule au
Les chromosomes moment de sa division.
L’ensemble des chromo-
Lorsque la cellule se divise, l’ADN qui compose la chromatine se somes d’un individu
condense et se réorganise. Chaque lament d’ADN prend alors la contient les gènes de
forme de petits bâtonnets en X ; ce sont les chromosomes (voir la cet individu et est carac-
gure 14). Chaque chromosome est formé de deux brins d’ADN téristique d’une espèce.
reliés par le centre. Le nombre de chromosomes varie d’une
espèce à l’autre.

Noyau de la cellule

Chromosome
FIGURE

14 Cellule et chromosome. Un chromosome est constitué


de laments d’ADN condensés et organisés, visibles seulement
lorsque la cellule se divise.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 107
L’ADN est une molécule complexe qui contient
le code génétique de l’individu. On peut compa-
rer l’ADN à un code secret qui donne accès à toute
l’information héréditaire relative à un individu. Cette
L’UNIVERS VIVANT 4.1

information est nécessaire au fonctionnement de tout


l’organisme.
Chez les espèces à reproduction sexuée, la plupart des
cellules contiennent deux exemplaires de chaque chro-
mosome : un exemplaire hérité du parent mâle, l’autre,
du parent femelle. Par contre, les gamètes (cellules
sexuelles) ne renferment qu’un exemplaire de chaque
chromosome.
Chez l’être humain, le noyau de chaque cellule, sauf
celui des gamètes, contient une paire de chacun des
chromosomes numérotés de 1 à 22, et une paire de
FIGURE

15 Les chromosomes d’un être humain


de sexe masculin. Lorsqu’on extrait les
chromosomes sexuels, nommés XX chez la femme et
chromosomes du noyau d’une cellule XY chez l’homme (voir la gure 15). Les chromosomes
d’un être humain de sexe masculin, qu’on sexuels déterminent, entre autres, le sexe d’un individu.
les colore et qu’on les classe par taille, Le nombre, la forme, le rôle des chromosomes et
on obtient cet assemblage. Le chromosome
XY, qui indique que l’individu est de sexe
les gènes qu’ils contiennent varient selon les espèces.
masculin, est encerclé. Ainsi, l’Ophioglossum vulgatum (ou Ophioglosse com-
mun), une espèce de fougère, a 1260 chromosomes.
Dans l’état actuel des connaissances, c’est l’être vivant qui en pos-
sède le plus. En comparaison, l’être humain en a 46, la mouche à
fruits, 8, le chien et la poule, 78.

Un gène
DÉFI NITI ON Un gèneest un segment d’ADN qui, après avoir été lu et décodé, trans-
Un gène est une ré- met dans l’organisme l’ordre de fabriquer un élément. Cet élément
gion d’un chromosome est un messager qui peut à son tour diriger la fabrication d’autres
qui transmet l’ordre de molécules. Ces molécules servent à dénir un caractère ou peuvent
fabriquer une molé- participer aux processus vitaux de la cellule et de l’organisme. Les
cule remplissant une êtres humains auraient entre 20 000 et 40 000 gènes diérents.
fonction dans l’orga-
nisme ou déterminant
Certains caractères, comme le groupe sanguin, sont déter-
un caractère particulier.
minés par un seul gène. Cependant, la plupart des caractères
L’ensemble des gènes sont déterminés par plusieurs gènes. C’est le cas, par exemple,
contient le code des de la couleur et de la forme des yeux, de la pigmentation de la peau
caractères héréditaires, et de la forme du visage. Les gènes déterminent aussi certaines
c’est-à-dire des carac- maladies dites héréditaires comme la brose kystique, la dystrophie
tères qui peuvent être musculaire, l’hémophilie et la maladie de Parkinson.
transmis à la généra- La transmission des gènes explique la présence de caractères
tion suivante. identiques chez les parents et leurs descendants. Par contre, des
caractéristiques acquises au cours de la vie comme des cicatrices
sur la peau, la perte d’un membre et des maladies telles que le
cancer ne sont pas héréditaires. La prédisposition à certaines
maladies, elle, peut l’être.

108 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


FLA SH info
Un gène d’intérêt

L’UNIVERS VIVANT 4.1


Certains gènes présents chez une espèce donnent
des ordres qui offrent un intérêt pour une autre
espèce. Aujourd’hui, plusieurs de ces gènes ont
été introduits chez des espèces qui ne les pos-
sédaient pas. Les espèces dont on a transformé
le bagage génétique sont appelées « organismes
génétiquement modiés » (OGM).
Les OGM sont transgéniques, car ils possèdent un
gène qui n’appartient pas réellement à l’espèce.
Par exemple, un gène de uorescence présent
chez la méduse a été introduit chez une espèce
de souris et chez des moutons. Un autre gène Des souris génétiquement modiées.
permettant la résistance à un herbicide a été im-
planté chez le soja ; un gène rendant la chair plus ferme a été incorporé dans une variété de tomate ;
un gène « antigel » permet d’obtenir des fraises hâtives au printemps, etc. Les OGM sont réglementés
dans bon nombre de pays. Leur utilisation et leur fabrication sont très controversées. Ainsi, si la
vente de produits contenant des OGM est interdite dans certains pays, d’autres pays l’autorisent.

ACTIVITÉS
1 a) Qu’est-ce qu’un chromosome ? Donnez une dénition dans vos mots.
Un chromosome est un brin d’ADN organisé, visible dans le noyau de la cellule au moment

de sa division. L’ensemble des chromosomes d’un individu contient les gènes de cet individu

et est caractéristique d’une espèce.

b) Qu’est-ce qu’un gène ? Donnez une dénition dans vos mots.

Un gène est une région d’un chromosome qui transmet l’ordre de fabriquer une molécule

remplissant une fonction dans l’organisme ou déterminant un caractère particulier.

2 Quel est le rôle des gènes dans l’organisme et dans l’hérédité ?

• Dans l’organisme : Les gènes contiennent l’information nécessaire à la fabrication des molécules

qui assurent le fonctionnement de l’organisme.

• Dans l’hérédité : Les gènes contiennent le code des caractères héréditaires, c’est-à-dire des

caractères transmissibles à la génération suivante.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 109
3 Quel rapport peut-on établir entre les structures suivantes ?

a) La chromatine et l’ADN : La chromatine est un enchevêtrement de segments d’ADN.

b) Un chromosome et un gène : Les chromosomes contiennent les gènes.


L’UNIVERS VIVANT 4.1

4 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Toutes les cellules de tous les êtres vivants possèdent un noyau. √
b) La chromatine est formée de longs laments d’ADN enchevêtrés. √

c) Les chromosomes sont constitués de laments d’ADN qui diffèrent



de ceux de la chromatine.
d) Avec un microscope très puissant, on peut voir les chromosomes en

tout temps.
e) Chaque espèce possède un lot caractéristique de chromosomes. √
f) Les gamètes sont les seules cellules à ne posséder qu’un exemplaire

de chaque chromosome.

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


a) Certaines cellules n’ont pas de noyau alors que d’autres en ont plusieurs.

c) La chromatine et les chromosomes sont constitués des mêmes laments d’ADN.

Ce qui change, c’est leur densité.

d) Les chromosomes sont visibles seulement lorsque la cellule se divise.

5 Remplissez la che d’identité suivante.

Nom : Chromosomes humains.


Nombre chez l’être humain : 46.
Nombre de paires : 23.
Forme : En forme de X lorsque la cellule se divise.
Noms particuliers : 1 à 22, en plus des chromosomes sexuels X et Y.
Provenance : Chaque paire est formée d’un chromosome provenant du gamète mâle et

d’un chromosome provenant du gamète femelle des parents.


Localisation : Dans le noyau des cellules.
Rôle : Les chromosomes sexuels déterminent le sexe de l’individu.

110 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


6 Dessinez une cellule animale et indiquez le nom de ses structures. Dessinez ensuite un agrandissement
d’un chromosome lors de la division de la cellule et indiquez son nom. Utilisez pour ce faire la liste de
mots suivante.

L’UNIVERS VIVANT 4.1


• Chromatine • Mitochondrie
• Chromosome • Noyau
• Cytoplasme • Vacuole
• Membrane cellulaire

Chromosome

Cytoplasme
Membrane cellulaire

Noyau

Chromatine

Vacuole

Mitochondrie

7 Voici une liste de caractéristiques. Encerclez celles qui sont héréditaires.

a) Les cheveux épais et blonds de Clara.

b) Le tatouage de Dina.

c) L’absence de pilosité sur le torse de Louis due à des séances d’épilation au laser.

d) Les dents friables de Nathalie, comme celles de sa mère.

e) Le pouce court de Rachid.

f) La perte précoce des cheveux de Véronique à la suite


d’un traitement de chimiothérapie.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 111
8 Voici une liste de maladies ou de handicaps. Encerclez celui ou ceux qui sont héréditaires.

a) La surdité de Fernando à la suite d’un accident de voiture.

b) La brose kystique dont sont atteints Sarah et son petit frère.


L’UNIVERS VIVANT 4.2

c) La cécité de Carol qui a regardé une éclipse de Soleil sans protection.

d) Le cancer de la peau d’Anthony qui s’est longuement exposé au Soleil sans protection.

e) Le syndrome de Guillain-Barré qui a détruit les cellules musculaires de Brigitte après qu’une
mauvaise grippe eut déréglé son système immunitaire.

f) Le rhume que Nasser attrape chaque année.

9 Le texte suivant explique pourquoi les gènes sont les unités de base de l’évolution. Complétez-le.

Les gènes contiennent le code des caractères héréditaires, donc des caractères

transmissibles d’une génération à l’autre. Or, une espèce évolue

parce que les caractères des individus de l’espèce se transmettent à ses descendants et que

les individus diffèrent les uns des autres, même au sein de la même espèce. Les gènes sont donc

les unités de base de l’évolution.

4.2 Les intrants et les extrants


Qu’ont en commun un lapin, un tournesol, un être humain et une
cellule ? Ce sont tous des systèmes, c’est-à-dire des ensembles
organisés, composés de plusieurs éléments. Par exemple,
le lapin est composé d’un estomac, de deux yeux, d’un cœur,
etc. ; tous ces éléments jouent un rôle dans la survie du lapin.

DES SYSTÈMES
Chaque cellule constitue aussi un système qui a un rôle à jouer.
Celui-ci varie selon le type de cellules. Ainsi, chez les êtres
humains, les cellules nerveuses ne remplissent pas le même rôle
que les cellules du cuir chevelu, que les cellules sanguines ou que
celles de la paroi de l’estomac. On peut donc dire que chaque être
vivant ainsi que chacune des cellules dont est composé un être
vivant pluricellulaire (c’est-à-dire constitué de plusieurs cellules)
forment un système.

112 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


INTRANTS ET EXTRANTS DÉFI NITI ONS

Pour fonctionner, un système doit échanger des substances avec Un intrant est un élé-
son milieu. Chaque système est alimenté par un courant d’entrée. ment qui entre dans un
Le courant d’entrée permet au système de recevoir la matière et système pour que ce

L’UNIVERS VIVANT 4.2


l’énergie dont il a besoin pour fonctionner. Chaque système éva- dernier puisse obtenir
cue aussi, par un courant de sortie, la matière et l’énergie produites la matière et l’éner-
ou reçues, mais non utilisées. Tout ce qui entre dans un système gie nécessaires à son
constitue les intrants; tout ce qui en sort constitue les extrants. fonctionnement.
Un extrant est un
Les intrants et les extrants d’un être vivant sont les mêmes que élément qui sort du
les intrants et les extrants des cellules qui le composent. Ainsi, système ; c’est un élé-
si des cellules ont besoin de dioxygène (O2) pour fonctionner, le ment qui n’a pas été
dioxygène doit d’abord entrer dans l’être vivant avant d’atteindre utilisé ou qui constitue
les cellules (voir la gure 16). un déchet.

Intrants Extrants
Eau, dioxygène (O2),
Excréments, eau,
nutriments (sels
urine, dioxyde de carbone
minéraux, vitamines,
(CO2), énergie, etc.
sucre, etc.), etc.
FIGURE

16 Des systèmes vivants, avec leurs intrants et leurs extrants.

Par ailleurs, les intrants d’un système peuvent être les extrants
d’un autre système. C’est ce qui permet la circulation de la matière
et de l’énergie. Par exemple, le dioxyde de carbone (CO2) est un des
extrants de la respiration des animaux, mais aussi un intrant de la
photosynthèse, une réaction chimique qui permet aux végétaux
verts de fabriquer leur propre nourriture.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 113
ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un intrant ? Qu’est-ce qu’un extrant ? Donnez une dénition dans vos mots.
L’UNIVERS VIVANT 4.2

• Intrant : Un intrant est un élément qui entre dans un système pour que ce dernier puisse obtenir

la matière et l’énergie nécessaires à son fonctionnement.

• Extrant : Un extrant est un élément qui sort du système ; c’est un élément qui n’a pas été utilisé

ou qui constitue un déchet.

2 Pour chacun des systèmes suivants, nommez des intrants et des extrants possibles.

Exemples de réponses :

a)

Intrants Extrants

Aliments Excréments.

(vers de terre, Eau.

mouches, etc.). Urine.

Eau. Dioxyde de carbone (CO2).

Dioxygène (O2). Énergie.

b)

Intrants Extrants

Sucre. Dioxyde de carbone (CO2).


Eau. Eau.
Dioxygène (O2). Énergie.

114 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4.3 La diffusion et l’osmose
C’est grâce à des mécanismes d’échange que les cellules peuvent
se procurer toutes les substances essentielles à leur survie (les

L’UNIVERS VIVANT 4.3


intrants) et évacuer les déchets (les extrants). Les intrants et ex-
trants entrent dans la cellule et en sortent en passant à travers
la membrane cellulaire. Cette membrane constitue une barrière
entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule car elle est dotée d’une
perméabilité sélective.
La membrane cellulaire est :
• perméable à cause de ses minuscules pores qui permettent
aux petites molécules de traverser la membrane ;
• sélective, car elle contient un certain nombre de substances
qui agissent un peu comme des douaniers en laissant passer
certaines molécules et en bloquant le passage à d’autres.
Étant donné cette structure particulière de la membrane cel-
lulaire, le cytoplasme de la cellule a une composition chimique
qui dière de celle du milieu extérieur.
On distingue deux types de transport des particules à travers la
membrane cellulaire : un transport actif, qui requiert un apport
d’énergie, et un transport passif, qui n’en requiert aucun.
La diusion et l’osmose sont des mécanismes passifs par lesquels
les cellules échangent des substances avec leur milieu. Ce seront
les seuls types de transport traités dans cette section.

LA DIFFUSION
Qu’est-ce que la diusion ? La diusion est le déplacement des
molécules d’une substance dissoute (le soluté) à partir d’une
région où elles sont concentrées vers une région où elles le sont
moins. Ce déplacement du soluté dans la solution ou à travers
FIGURE

17 La diffusion de l’encre
une membrane a pour eet d’équilibrer les concentrations.
dans l’eau. L’encre se diffuse
Pour illustrer le phénomène de la diusion, on pourrait verser dans l’eau jusqu’à ce que la
de l’encre dans un récipient d’eau (voir la gure 17). Les molécules concentration de la solution
devienne homogène.
d’encre (le soluté) se déplacent d’abord dans tous les sens de ma-
nière désordonnée. Puis, elles entrent en collision et se dispersent ;
c’est la diusion. La diusion se poursuit tant que la concentration
des molécules d’encre est plus forte à un endroit qu’à un autre. Elle
s’achève lorsque l’encre est uniformément dispersée dans l’eau.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 115
Dans les échanges entre la cellule et son milieu, le principe de
la diusion est le même que celui de l’encre dans l’eau, à cette
diérence près que les molécules de soluté doivent traverser la
membrane cellulaire pour accéder au milieu de concentration
L’UNIVERS VIVANT 4.3

diérente (voir la gure 18).

A Avant B Après

FIGURE

18 La diffusion des molécules. Les molécules de soluté traversent la


membrane cellulaire à partir du milieu où elles sont le plus concentrées pour
DÉFI NITI ON aller vers le milieu où elles sont le moins concentrées. Les schémas A et
B illustrent le passage des molécules à travers la membrane cellulaire vers
La diffusion est
l’intérieur de la cellule.
le mouvement dans
lequel les molécules
Dans le corps humain, le dioxygène (O2) de l’air pénètre dans les
d’un soluté passent
poumons pendant l’inspiration. Le sang puis les cellules absorbent
d’une région (ou d’une
solution) où elles sont
ce dioxygène par diusion. En eet, les molécules de gaz tels que
concentrées vers une le dioxygène traversent facilement la membrane des cellules des
région (ou une solu- alvéoles des poumons, puis celle des petits vaisseaux sanguins
tion) où elles le sont pour entrer dans le sang. Toujours par diusion, elles retraver-
moins. seront ensuite la membrane des petits vaisseaux sanguins, puis
celle des cellules.

L’OSMOSE
Les cellules sont composées d’environ 70 % d’eau. L’eau est en fait
la substance la plus abondante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des
cellules. Dans les cellules, elle est le solvant ; elle dissout des subs-
tances telles que des nutriments qui proviennent de l’alimentation,
des gaz comme le dioxygène (O2) et le dioxyde de carbone (CO2)
et des déchets. Ces substances dissoutes traversent dans les deux
sens la membrane cellulaire, par diusion.
Les molécules d’eau, parce qu’elles sont susamment petites,
peuvent elles aussi traverser la membrane. Ainsi, au cours de
l’osmose, la membrane laisse passer les molécules d’eau (le
solvant) et retient les substances dissoutes (le soluté). Les molé-
cules d’eau se déplacent alors de la solution où les substances
dissoutes sont moins nombreuses, plus diluées, vers la solution
où elles sont plus nombreuses et plus concentrées, ce qui permet

116 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


d’équilibrer les concentrations de soluté (voir
la gure 19).
En diluant le soluté de la solution vers laquelle
les molécules d’eau se dirigent, l’osmose réta-

L’UNIVERS VIVANT 4.3


blit les concentrations de part et d’autre de la
membrane cellulaire. Ce phénomène permet
de maintenir des concentrations idéales de
nutriments à l’intérieur des cellules du corps.
C’est à la suite d’une osmose que, par exemple,
une laitue laissée sur un comptoir s’amollit. Les
molécules d’eau de ses cellules traversent la
A B
membrane et s’évaporent dans l’air ambiant. Les
feuilles de laitue se fanent. Si on les plonge dans Des particules (nutriments,
l’eau, les molécules d’eau traverseront la mem- dioxyde de carbone, déchets)
A B
brane des cellules et pénétreront à l’intérieur, et Eau (mesurée en millilitres)

les feuilles retrouveront leur fermeté. L’osmose

FIGURE
19 Le déplacement de l’eau par osmose. Dans le
permet donc de réhydrater les légumes fanés bécher de gauche, l’eau passe du milieu le plus dilué
avant de les consommer. B vers le milieu le plus concentré A jusqu’à ce qu’il
y ait le même nombre de particules dissoutes par
DÉFI NITI ON millilitre d’eau dans les deux solutions. À la n (bécher
de droite), la concentration des particules est la même
L’osmose est le mouvement des molé­
dans les deux solutions.
cules d’eau (solvant) à travers une mem­
brane semi­perméable, de la solution la
plus diluée vers la solution la plus concen­
trée en soluté.

FLA SH techno
L’osmose au service de l’industrie
Le principe de l’osmose est couramment utilisé dans
l’industrie. Les solutions sont placées dans des conte­
nants munis d’une membrane et, en exerçant une
forte pression à l’intérieur de celle­ci, on force l’eau
à traverser la membrane semi­sélective qui retient le
soluté à l’intérieur. Comme l’eau passe de la solution
la plus concentrée en soluté vers la solution la moins
concentrée, il y a « osmose inverse ». Le procédé de
l’osmose inverse est utilisé, par exemple, pour dessa­
ler l’eau de mer et obtenir une eau potable. Il est aussi
utilisé pour ltrer l’eau domestique et, en acériculture,
pour concentrer l’eau d’érable et obtenir du sirop. Pour
dessaler l’eau de mer ou obtenir du sirop d’érable,
l’osmose inverse est moins coûteuse et moins éner­
givore que l’évaporation. Cependant, la perte en eau
est encore considérable dans le dessalage, et les ltres
coûtent très cher. Un osmoseur inverse.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 117
ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce que la diffusion ? Qu’est-ce que l’osmose ? Donnez une dénition dans vos mots.
L’UNIVERS VIVANT 4.3

• La diffusion : La diffusion est le mouvement des molécules du soluté lorsqu’elles se déplacent

d’une région (ou d’une solution) où elles sont concentrées vers une région (ou une solution)

où elles sont moins concentrées.


• L’osmose : L’osmose est le mouvement des molécules d’eau (solvant) à travers une membrane

semi-perméable, de la solution la plus diluée vers la solution la plus concentrée en soluté.

2 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez s’il s’agit d’une diffusion ou d’une osmose.

a) Phénomène par lequel les molécules d’eau traversent la membrane cellulaire. Osmose.

b) Phénomène par lequel les molécules de soluté traversent la membrane cellulaire. Diffusion.

c) Phénomène qui permet aux cellules d’obtenir des substances essentielles


à leur survie et d’évacuer les déchets. Diffusion.

d) Phénomène qui permet d’équilibrer les concentrations de soluté


de part et d’autre de la membrane cellulaire. Osmose.

e) Phénomène par lequel les molécules passent à travers la membrane,


de la solution la plus concentrée vers la solution la moins concentrée. Diffusion.

f) Phénomène par lequel les molécules d’eau passent de la solution


la plus diluée vers la solution la plus concentrée en soluté. Osmose.

3 Pourquoi dit-on que la membrane cellulaire a une perméabilité sélective ?


Elle est perméable parce que ses pores permettent aux petites molécules de la traverser et elle

est sélective parce que seules certaines substances peuvent la traverser.

4 Pour chacune des situations suivantes, indiquez si on a affaire à une diffusion ou à une osmose.

a) Les aliments digérés traversent la paroi de l’intestin pour rejoindre le sang. Diffusion.

b) Pour que les muscles puissent se contracter, les cellules musculaires


doivent utiliser beaucoup de dioxygène (O2). Diffusion.

c) À la suite d’une contraction musculaire, les cellules doivent évacuer


le dioxyde de carbone (CO2) produit, sinon elles risquent de s’empoisonner. Diffusion.

d) Il fait très chaud à l’extérieur, et le corps transpire beaucoup.


Il convient de boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation. Osmose.

118 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


5 Équilibrez les concentrations suivantes de part et d’autre de la membrane cellulaire en complétant,
dans chacun des deux cas, le dessin de la gure de droite.
a) Équilibre des concentrations de soluté par diffusion

L’UNIVERS VIVANT 4.3


Avant Après

b) Équilibre des concentrations de soluté par osmose

Solution non Solution


concentrée concentrée

Membrane à perméabilité
semi-sélective Membrane à perméabilité
semi-sélective.

6 Que pourrait-il se passer dans chacune des situations suivantes ?

a) Une cellule est incapable d’évacuer les substances inutiles ainsi que les déchets qu’elle produit.
La cellule nira par éclater par suite de la pression excessive exercée sur ses parois.

b) Une cellule laisse sortir toute l’eau qu’elle contient.


La cellule se déshydrate, elle rapetisse au point de faire se rétracter sa membrane et meurt.

7 Indiquez si le schéma suivant illustre l’osmose ou la diffusion. Expliquez votre réponse.

Avant Après

Légende
Molécule d’eau
Sodium (sel)

Le schéma illustre l’osmose, car les molécules d’eau (le solvant) traversent la membrane

cellulaire an d’équilibrer la concentration de sel, c’est-à-dire la quantité de soluté par rapport à la

quantité de molécules d’eau.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 119
8 Le texte suivant décrit des diffusions. Illustrez ces diffusions.
Le dioxygène (O2) de l’air traverse la membrane des cellules des poumons, puis celle des petits
vaisseaux sanguins pour entrer dans le sang. Le dioxygène retraverse ensuite la membrane
des petits vaisseaux sanguins, puis celle des cellules des yeux, de la peau, du cœur, etc.
L’UNIVERS VIVANT 4.4

Exemple de réponse :
3
Cellules du cœur, de la
peau, des yeux, etc.

Sang

2
1 Cellule dans le poumon
Air

Légende

Dioxygène (O2)

4.4 La respiration cellulaire


et la photosynthèse
Les cellules accomplissent constamment des tâches liées à
leur rôle dans l’organisme : elles transportent des substances,
transmettent de l’information, assurent la défense du corps, etc.
Pour remplir ces tâches ainsi que des fonctions vitales comme
la division cellulaire, la croissance et la réparation de l’orga­
nisme, elles ont besoin d’énergie. Qu’il s’agisse de la cellule d’un
organisme unicellulaire ou des milliards de cellules contenues
dans l’être humain, toutes les cellules ont besoin de matière et
d’énergie pour jouer leur rôle. Pour ce faire, elles échangent de
la matière et de l’énergie avec leur milieu. En fait, la cellule est
considérée comme le plus petit système vivant qui comporte
des intrants et des extrants.

120 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


La lumière est la source d’énergie des plantes et de certaines
bactéries. Ces organismes sont autotrophes : ils fabriquent leur
propre énergie chimique au moyen de la photosynthèse. Les ani-
maux, eux, sont des organismes hétérotrophes. Cela signie qu’ils

L’UNIVERS VIVANT 4.4


ne produisent pas leur propre nourriture : ils ingèrent leurs sources
d’énergie en se nourrissant de végétaux ou d’autres animaux. Leur
digestion rend possible la respiration cellulaire.
La respiration cellulaire et la photosynthèse sont deux réactions
chimiques qui permettent aux cellules de jouer leur rôle.

LA RESPIRATION CELLULAIRE
La respiration cellulaire est une réaction chimique de com-
bustion, semblable à celle qui se produit lorsqu’un morceau de DÉFI NITI ON

bois brûle (voir la gure 20). Le dioxygène (O2) capté par le feu La respiration cellu­
contribue à dégrader le bois. Il y a production de chaleur et rejet laire est une réaction
de dioxyde de carbone (CO2) et d’eau. chimique qui permet
à la cellule d’accomplir
Dans la cellule animale, le dioxygène (O2) est capté par les mito- ses activités en pro-
chondries et contribue à dégrader le glucose (sucre), une molé- duisant de l’énergie à
cule très énergétique qui provient de l’alimentation. Chez les êtres partir du glucose.
humains, au cours de la respiration cellulaire, deux intrants, le

Intrants Extrants

Énergie thermique (chaleur)


Dioxygène (O2)
Dioxyde de carbone (CO2)
Bois
Eau

B
Cellule animale Cellule végétale
Intrants Extrants

Énergie chimique et thermique


Dioxygène (O2)
Dioxyde de carbone (CO2)
Glucose (énergie chimique)
Eau

Mitochondries
FIGURE

20 Comparaison entre la combustion du bois A et la respiration cellulaire B .

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 121
dioxygène et le glucose, sont acheminés aux cellules par la cir-
culation sanguine et doivent traverser la membrane cellulaire.
Les extrants produits sont de l’énergie, du dioxyde de carbone et
de l’eau. Cependant, contrairement à la combustion du bois, une
L’UNIVERS VIVANT 4.4

petite partie seulement de l’énergie produite par la respiration


cellulaire est perdue sous forme de chaleur. En eet, après la res-
piration, la majeure partie de l’énergie chimique contenue dans le
glucose demeure, mais sous une autre forme d’énergie chimique,
plus facile à utiliser par la cellule que le glucose.
La respiration cellulaire a lieu dans le cytoplasme des cellules
des bactéries et dans les mitochondries des cellules de la plupart
des autres êtres vivants.
DÉFI NITI ON

La photosynthèse est LA PHOTOSYNTHÈSE


une réaction chimique Les extrants de la respiration cellulaire constituent les intrants
qui permet aux végé- d’une autre réaction chimique : la photosynthèse.
taux, aux algues et à
certaines batéries d’uti- La photosynthèse est une réaction chimique qui permet aux
liser l’énergie lumi- végétaux, aux algues et à certaines bactéries d’utiliser l’éner-
neuse pour fabriquer gie lumineuse pour fabriquer leur nourriture et emmagasiner
leur nourriture et em- de l’énergie (voir la gure 21). Chez les végétaux et les algues,
magasiner de l’énergie. cette réaction se déroule à l’intérieur des chloroplastes, lesquels
contiennent de la chlorophylle, un pigment vert qui capte l’énergie
lumineuse. Les feuilles sont les organes de la plante
qui en contiennent le plus.
Au cours de la photosynthèse (voir la gure 22, à la
page suivante), la chlorophylle capte l’énergie lumi-
neuse. En plus de cette énergie, les plantes absorbent
du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’air et de
l’eau (par leurs racines). L’énergie lumineuse agit sur
le dioxyde de carbone et sur l’eau, ces deux intrants
ayant traversé la membrane cellulaire et pénétré
dans la cellule. Il y a alors libération de dioxygène
(O2) dans l’air et production de glucose : celui-ci quitte
la feuille et est transporté dans toute la plante pour
la nourrir. Bref, au cours de la photosynthèse, l’éner-
gie lumineuse est convertie en énergie chimique, le
glucose. La photosynthèse est une réaction chimique
qui est l’inverse de la respiration cellulaire.

L’importance de la photosynthèse
Les découvertes qui ont été faites par les scienti-
FIGURE

21 La photosynthèse. Une plante fabrique ques conduisent à penser que la photosynthèse


son énergie chimique grâce à la photosynthèse. serait à l’origine de l’apparition du dioxygène dans

122 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Chloroplastes
Cellule végétale

L’UNIVERS VIVANT 4.4


Intrants Extrants

Énergie lumineuse
Dioxygène (O2)
Eau
Glucose (énergie chimique)
Dioxyde de carbone (CO2)
FIGURE

22 La photosynthèse.

l’atmosphère terrestre et qu’elle serait un des plus anciens pro-


cessus biochimiques de l’histoire de la Terre.
Les organismes qui pratiquent la photosynthèse emmagasinent
les sucres et constituent le premier maillon de la chaîne alimentaire
du monde vivant. Les végétaux se nourrissent de glucose qu’ils
fabriquent et nourrissent les animaux qui les mangent. Les plantes
sont donc considérées comme des producteurs qui fournissent
l’énergie nécessaire à l’existence de tous les écosystèmes de la Terre.
De plus, par le moyen de la photosynthèse, environ 100 milliards de
tonnes de dioxyde de carbone (CO2) sont recyclées chaque année.

FLA SH info
La photosynthèse vue à partir de l’espace
Depuis 2013, la NASA observe la photosynthèse à par-
tir de l’espace à l’aide d’un satellite. Ce phénomène peut
être étudié grâce à la lumière uorescente émise lors de la
photosynthèse. En effet, les feuilles des arbres se servent
de la lumière pour produire de l’énergie. Une petite par-
tie de cette énergie est rééchie sous forme de lumière
uorescente. Les instruments d’observation du satellite
captent cette lumière et s’en servent pour dresser une La photosynthèse observée à partir
mappemonde de l’activité des plantes. Les données re- de l’espace. La région du Midwest des
cueillies ont permis aux scientiques de déterminer les États-Unis correspond à la zone centrale
zones de la Terre les plus productives pour l’agriculture et où le rouge est plus clair.
de mieux comprendre le cycle des plantes. À partir des observations effectuées, on a pu constater
que la région agricole du Midwest des États-Unis serait l’une des plus productives de la planète.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 123
FLA SH info
La limace de mer,
L’UNIVERS VIVANT 4.4

un animal photosynthétique
La limace de mer (Elysia chlorotica) est un mollusque vert de
la côte est des États-Unis et du Canada. C’est le seul animal
connu qui utilise la photosynthèse pour produire son énergie.
En fait, la photosynthèse se déroule dans les chloroplastes de
l’algue Vaucheria litorea, la principale source de nourriture de la
limace de mer. La limace accumule les chloroplastes dans son
tube digestif et les utilise pour la photosynthèse. Cependant,
les chloroplastes sont incapables de pratiquer seuls la photo-
synthèse. Pour percer ce mystère, les scientiques ont étudié
les gènes de la limace. Ils ont découvert qu’au l de l’évolution,
des gènes nécessaires à la photosynthèse ont été transférés de
l’algue vers le noyau des cellules de la limace. Ces gènes per-
mettent à la limace de synthétiser la chlorophylle et donc de
réaliser la photosynthèse. Ainsi, la limace peut manger une
seule fois dans sa vie pour emmagasiner les chloroplastes de
l’algue et par la suite se nourrir uniquement par photosynthèse. Une limace de mer.

ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce que la respiration cellulaire ? Qu’est-ce que la photosynthèse ? Donnez une dénition
dans vos mots.
• La respiration cellulaire : La respiration cellulaire est une réaction chimique qui permet à la cellule

d’accomplir ses activités en produisant de l’énergie à partir du glucose.

• La photosynthèse : La photosynthèse est une réaction chimique qui permet aux végétaux, aux

algues et à certaines bactéries d’utiliser l’énergie lumineuse pour fabriquer leur nourriture

et emmagasiner de l’énergie.

2 Répondez aux questions suivantes.

a) Chez les végétaux, dans quelles structures de la cellule la photosynthèse a-t-elle lieu ?
La photosynthèse a lieu dans les chloroplastes.

b) Chez les êtres vivants autres que les bactéries, dans quelles structures de la cellule la respiration
cellulaire a-t-elle lieu ?
La respiration cellulaire a lieu dans les mitochondries.

124 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


3 Indiquez si les substances et les types d’énergie énumérés dans la colonne de gauche sont des
intrants ou des extrants :

a) dans le cas de la respiration cellulaire ;

L’UNIVERS VIVANT 4.4


b) dans le cas de la photosynthèse.

a) Respiration cellulaire b) Photosynthèse


Substance et type d’énergie
Intrant Extrant Intrant Extrant
Dioxygène (O2) √ √
Dioxyde de carbone (CO2) √ √
Glucose √ √
Eau √ √
Énergie lumineuse √
Énergie chimique √ √ √
Énergie thermique (chaleur) √

4 Indiquez si les énoncés suivants s’appliquent à la respiration cellulaire ou à la photosynthèse.

Énoncé Respiration cellulaire Photosynthèse


a) Permet à la cellule d’accomplir ses tâches. √
b) Permet aux organismes de produire leur propre

source d’énergie.
c) Se déroule dans les mitochondries. √
d) Se déroule dans les chloroplastes. √
e) Recycle le dioxyde de carbone (CO2). √
f) Convertit l’énergie chimique en une autre forme

d’énergie chimique.
g) Convertit l’énergie lumineuse en énergie

chimique.
h) Permet d’emmagasiner de l’énergie. √
i) Se déroule seulement en présence de lumière. √
j) Se déroule constamment. √
k) Se déroule seulement dans les cellules végétales. √
l) Se déroule dans les cellules animales et végétales. √

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 125
5 Si le bois est le carburant de la combustion, quel est le carburant
de la respiration cellulaire ? Le glucose.

6 Complétez les deux encadrés suivants portant sur la respiration cellulaire et la photosynthèse.
L’UNIVERS VIVANT 4.4

Dans chaque encadré :


• indiquez les intrants et les extrants en précisant la provenance de chaque intrant et l’endroit où
chaque extrant se dirige ;
• encerclez le ou les types de cellules concernés par la réaction chimique.

La respiration cellulaire

Intrants Extrants

Dioxygène (de l’air). Eau (dans l’air et les cellules).

Glucose – énergie Dioxyde de carbone (dans l’air).

chimique Énergie chimique et


(de l’alimentation). thermique (dans les
cellules).

La photosynthèse

Intrants Extrants

Dioxyde de carbone Glucose - énergie


(de l’air). chimique (dans
Énergie lumineuse toutes les parties de
(du Soleil). la plante).
Eau (du sol). Dioxygène (dans l’air).

126 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7 Dans chaque illustration, encerclez les parties de la plante où peut se dérouler la photosynthèse.
Fournissez une explication pour l'ensemble de vos réponses.

L’UNIVERS VIVANT 4.4


Justication :
La photosynthèse se déroule seulement dans les parties vertes de la plante, lesquelles contiennent

la chlorophylle qui capte la lumière.

8 À l’aide de la liste de mots, complétez le texte suivant portant sur les similitudes entre la
photosynthèse et la respiration cellulaire.

• activités • nourriture • l’énergie • réactions chimiques

La respiration cellulaire et la photosynthèse sont des réactions chimiques . Elles fournissent

à la cellule ce dont elle a besoin pour accomplir ses activités , pour fabriquer

sa nourriture ou pour emmagasiner de l’énergie .

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 127
9 Le schéma suivant résume la photosynthèse. Complétez-le à l’aide de la liste de mots.

• eau • énergie
• énergie chimique • feuilles (2 fois)
L’UNIVERS VIVANT 4.4

• dioxyde de carbone (CO2) • glucose


• dioxygène (O2) • racines
• respiration cellulaire

utilisé par les êtres vivants


au cours de la

L’air La lumière respiration cellulaire .

fournit du fournit

l’ énergie chimique
dioxyde de carbone (CO2) l’ énergie
sous forme de glucose

qui est capté par les stomates des qui est captée par la chlorophylle LA PHOTOSYNTHÈSE
feuilles . des feuilles . PRODUIT DE

qui est absorbée par les LA PHOTOSYNTHÈSE


racines des plantes. DÉGAGE DU

l’ eau dioxygène (O2)

fournit de qui est libéré dans

Le sol l’air.

128 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


10 Le schéma suivant résume la respiration cellulaire. Complétez-le en indiquant au centre le type de
cellules approprié et en utilisant la liste de mots.

• déchets • énergie

L’UNIVERS VIVANT 4.4


• étres vivants • dioxyde de carbone (CO2)
• glucose (2 fois) • dioxygène (O2)
• photosynthèse • vapeur d’eau

La plante

qui permet aux


êtres vivants
contient du de vivre.

glucose qui provient de la l’ énergie

photosynthèse

et qui demeure dans la plante ou LA RESPIRATION


qui est absorbé par les animaux CELLULAIRE LIBÈRE DE
qui s’alimentent.
Cellule animale

qui permet de brûler


le glucose . LA RESPIRATION CELLULAIRE
PRODUIT DES déchets :

dioxygène (O2)
Cellule végétale dioxyde de carbone (CO2),
vapeur d’eau
contient du

L’air qui sont libérés dans


l’air.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 129
11 Le cycle suivant illustre la relation qui existe entre les êtres vivants capables de fabriquer leur propre
nourriture et ceux qui doivent se nourrir de plantes et d’animaux pour survivre. Le texte qui suit
explique cette relation qui fait intervenir la respiration cellulaire et la photosynthèse. Complétez-le
à l’aide de la liste de mots.
L’UNIVERS VIVANT 4.4

Dioxyde de Dioxygène (O2)


carbone (CO2) Glucose
Eau

• animales • énergie • photosynthèse


• dioxyde de carbone (CO2) • glucose (extrants) • végétales (2)
• dioxygène (O2) • intrants
• eau • lumière

Les cellules végétales pratiquent la photosynthèse pour fabriquer leur nourriture

et emmagasiner de l’ énergie . Elles utilisent le dioxyde de carbone (CO2) et

l’eau (intrants) ; le dioxyde de carbone, sous l’action de la lumière, est alors recyclé

en dioxygène (O2) et en glucose (extrants) . Ces deux extrants constituent

les intrants nécessaires à la respiration cellulaire des cellules animales et

végétales. Ces dernières, pour obtenir de l’énergie, utilisent le glucose et le dioxygène

libérés par les cellules végétales au cours de la photosynthèse et rejettent du

dioxyde de carbone et de l’ eau . Et le cycle recommence…

12 Le dioxyde de carbone (CO2) et la vapeur d’eau sont des gaz à effet de serre ; à ce titre, ils
contribuent aux changements climatiques. En vous appuyant sur les connaissances nouvellement
acquises, expliquez pourquoi la préservation des espaces verts et des forêts est essentielle pour
freiner ces changements et amortir leurs conséquences négatives.
Les plantes, par la photosynthèse, recyclent environ 100 milliards de tonnes de dioxyde de carbone

chaque année. Elles captent le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau et, grâce à la photosynthèse et

à l’énergie lumineuse, les transforment en glucose et en dioxygène. En préservant les espaces verts

et les forêts, on maintient le processus de photosynthèse et, par conséquent, le recyclage du carbone.

130 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


13 Complétez le texte suivant portant sur l’importance de la photosynthèse et du glucose à l’aide de la
liste de mots.

• animaux • extrants • mitochondries

L’UNIVERS VIVANT 4.4


• chlorophylle • glucose • photosynthèse
• dioxygène (O2) • intrants • plantes
• énergie • lumineuse • respiration cellulaire

Le glucose est un des extrants de la photosynthèse. Au cours de cette


réaction chimique, la chlorophylle qui se trouve dans les chloroplastes capte
l’énergie lumineuse . Cette énergie agit sur l’eau et le dioxyde de carbone (CO 2) pour
produire du glucose .

Le glucose est un des intrants de la respiration cellulaire. Au cours de ce processus,


les mitochondries dégradent le glucose qui provient de l’alimentation. Puisque le glucose
est une molécule très énergétique, elle procure de l’ énergie à l’être vivant.

Le glucose produit par la photosynthèse est à la base de la chaîne alimentaire. Il est utilisé
par la plante au cours de la respiration cellulaire . Les animaux se procurent le glucose en
consommant des plantes ou d’autres animaux qui ont consommé des
plantes. La photosynthèse serait aussi à l’origine de l’apparition du dioxygène (O2) dans
l’atmosphère terrestre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 131
POUR FAIRE
LE POINT
POUR FAIRE LE POINT

1 Pour chacune des cellules ci-dessous, indiquez les intrants et les extrants de la réaction chimique
qui s’y déroule. Précisez de quelle(s) réaction(s) il s’agit et indiquez le type de cellule illustré : cellule
végétale ou cellule animale.

a)
Intrants Extrants

Dioxygène (O2). Eau.


Glucose (énergie Dioxyde de carbone (CO2).
chimique). Énergie chimique.
Énergie thermique.

Réaction chimique : Respiration cellulaire.

Type de cellule : Cellule animale.

b)
Intrants Extrants

Dioxyde de carbone (CO2). Glucose (énergie


Eau (énergie chimique).
lumineuse). Dioxygène (O2).
Dioxygène (O2). Dioxyde de carbone (CO2).
Glucose. Eau.

Réactions chimiques : Photosynthèse et respiration cellulaire.

Type de cellule : Cellule végétale.

132 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


2 Indiquez, à l’aide des lettres A à E, où se déroulent les phénomènes suivants dans la cellule animale
et dans la cellule végétale. Certains phénomènes ne se déroulent que dans un seul type de cellule.

A. La photosynthèse C. La lecture des gènes E. L’osmose

POUR FAIRE LE POINT


B. La respiration cellulaire D. La diffusion

B C B A

3 Par quel mécanisme d’échange les substances suivantes peuvent-elles se rendre jusqu’au
cytoplasme de la cellule ou le quitter ?

a) Dioxyde de carbone : Diffusion.

b) Eau : Osmose.

c) Dioxygène : Diffusion.

4 Pendant la journée, les stomates des feuilles sont complètement ouverts pour permettre au dioxyde
de carbone d’entrer dans la feuille. L’eau peut ainsi s’évaporer très rapidement. La perte d’eau
crée une succion qui aide la sève à remonter et à circuler partout dans la plante. Comment se
nomme ce phénomène d’évaporation de l’eau ?
L’évapotranspiration.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 | La diversité et le maintien de la vie 133
5 a) Donnez un titre à chacune des situations suivantes selon qu’elle représente le mouvement de l’eau
ou le mouvement du dioxyde de carbone (CO2) qui entre dans la cellule pendant la photosynthèse.
b) Dans chaque schéma, insérez une èche indiquant le sens des échanges.
POUR FAIRE LE POINT

c) Ajoutez une légende qui donnera la signication de la direction de la èche (solution la plus
concentrée vers la moins concentrée ou le contraire).

PREMIÈRE SITUATION
Avant Après

DEUXIÈME SITUATION
Avant Après

Titre : Le dioxyde de carbone entre dans Titre : L’eau entre dans la cellule par

la cellule par diffusion. osmose.

De la solution la plus concentrée De la solution la moins concentrée

vers la solution la moins concentrée. vers la solution la plus concentrée en solutés.

6 Encadrez la gure qui illustre le mieux le texte suivant.


Le dioxyde de carbone (CO2) pénètre dans la feuille de la plante par des pores
microscopiques nommés « stomates ». Ce gaz traverse la membrane des stomates et entre
dans l’espace compris entre les cellules de la feuille. Il se déplace alors pour équilibrer les
concentrations de dioxyde de carbone entre les cellules et à l’intérieur des cellules.

A B

Légende

Dioxyde de carbone (CO2)

134 L’univers vivant Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Chapitre 5 La Terre 136

SOMMAIRE


Chapitre 6 Le système solaire  183

LA TERRE
ET L’ESPACE

135
CHAPITRE L A T ERRE
Les différents types de roches qui Rappel ........................................................................................ 137

SOMMAIRE
composent la croûte terrestre constituent 5.1 Les types de roches ....................................... 138
des ressources inestimables. Elles jouent
5.2 Les minéraux ........................................................ 148
un rôle essentiel dans l’industrialisation
et certaines représentent d’importantes 5.3 Les sols......................................................................... 161
sources d’énergie. En plus des ressources 5.4 L’énergie .................................................................... 169
énergétiques du sol, la Terre dispose d’autres Pour faire le point ........................................................ 181
sources d’énergie comme le vent, l’eau et la
biomasse. Certaines ressources énergétiques
sont renouvelables, d’autres non, ce qui
entraîne des enjeux majeurs liés à leur
exploitation et à la production de l’énergie.
Pouvez-vous nommer deux enjeux liés à
l’exploitation des ressources énergétiques ?

136
RAPPEL

La structure de la Terre
• La Terre est constituée de la croûte terrestre, du

RAPPEL
manteau et du noyau. La croûte terrestre et la par-
tie supérieure du manteau ont une composition Océan Continent
semblable. Elles forment la lithosphère, qui veut
Croûte terrestre Lithosphère
dire « sphère de pierres ».
• Les diérences de température dans le manteau Manteau
entraînent des mouvements de convection.
Ces mouvements sont à l’origine de plusieurs
phénomènes, dont le volcanisme, la formation
des cordillères et la tectonique des plaques.
• La lithosphère contient de nombreuses ressources

FIGURE
R1 La structure de la Terre.
minières et pétrolières. L’exploitation minière
permet l’extraction de minéraux tels que l’alumi-
nium et le fer, qui servent à la construction et à l’aménagement du
territoire. Elle permet également l’extraction du pétrole et du gaz
naturel, qui servent au transport et au chauage.
• L’érosion est l’usure de la roche et la transformation du sol par
des agents d’érosion climatiques et naturels comme l’eau, le vent
ou la température.
L’hydrosphère
• L’hydrosphère est l’eau que l’on trouve sur la Terre sous ses états
solide, liquide et gazeux. L’eau est présente dans l’atmosphère,
la lithosphère et chez les êtres vivants.
• Depuis leur apparition sur la Terre, les molécules d’eau circulent
constamment entre l’atmosphère et la Terre. C’est ce qu’on
appelle le cycle de l’eau. Le ruissellement est l’une des étapes
du cycle de l’eau. Il permet à l’eau de s’écouler à la surface de
la Terre en suivant la pente naturelle du sol et de se déverser
dans les étendues d’eau.
L’atmosphère
• L’atmosphère est un mélange de gaz et de petites particules solides
qui enveloppe la Terre. Les cent premiers kilomètres d’altitude de
l’atmosphère comptent quatre couches principales et superposées.
La troposphère est la première couche en partant de la surface de
la Terre. L’air y est très dense et c’est là que se déroulent la plupart
des phénomènes météorologiques qui caractérisent les climats de la
Terre comme les vents, les tornades, les nuages et les précipitations
(pluie, neige, brouillard, etc.).
• Le vent et les précipitations sont des sources d’énergie renouve-
lables, exploitables entre autres par l’industrie.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 137


5.1 Les types de roches
Les roches et les minéraux sont à la base de presque tous les objets
que nous utilisons quotidiennement. Les murs sont en gypse ou en
LA TERRE ET L’ESPACE 5.1

plâtre, les comptoirs, en marbre ou en granite, l’essence provient


du pétrole, les planchers sont faits de céramique, de marbre ou
d’ardoise, les vitres, de silice, les toitures, de bardeaux d’asphalte ou
d’aluminium, les solages, de ciment, etc. La liste est interminable ;
les roches et les minéraux sont partout. Même les objets faits de bois
ont été fabriqués et livrés à l’aide d’outils, de machines et de camions
eux-mêmes fabriqués et fonctionnant grâce aux ressources miné-
rales de la Terre.

QU’EST-CE QU’UNE ROCHE ?


Le terme roche désigne tous les matériaux qui constituent la
croûte terrestre et qui sont formés d’un assemblage de minéraux.
Les roches peuvent être formées d’un seul type de minéral ou de
plusieurs types de minéraux (voir la gure 1).

Roche Minéral

Mica
A

Feldspath

Granite

Quartz

Halite

Halite
FIGURE

1
La composition de deux roches : le granite et l’halite. A Le granite est constitué essentiellement
de trois types de minéraux : le mica, le feldspath et le quartz. B L’halite est composée d’un seul type
de minéral : l’halite.

138 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Les roches revêtent plusieurs aspects. Le marbre est dur, la craie
se pulvérise facilement, l’argile mouillée peut être modelée, le
sable glisse entre les doigts et le pétrole est visqueux. Cependant,
malgré leur diversité, les roches sont classées en trois grands types

LA TERRE ET L’ESPACE 5.1


selon leur formation : les roches ignées, les roches sédimentaires
et les roches métamorphiques (voir la gure 2).
DÉFI NITI ON

Les roches sont des


A B C
assemblages de mi­
néraux qui forment
la croûte terrestre. Il
en existe trois types
principaux : les roches
ignées, les roches sédi­
FIGURE

2 Des exemples des trois principaux types de roches. A Le gabbro, mentaires et les roches
une roche ignée. B Le calcaire, une roche sédimentaire. C Le micaschiste, métamorphiques.
une roche métamorphique.

FLA SH info
Les plus vieilles roches du monde
Les plus vieilles roches intactes de la croûte
terrestre se trouvent au Québec, dans la cein­
ture de roches vertes, le long de la côte de la
baie d’Hudson.
En septembre 2008, une équipe de géo­
logues de l’Université McGill a découvert des
roches datant de 4,28 milliards d’années. Ces
roches ignées, nommées « fausses amphibo­
lites », ont 300 millions d’années de plus que
les plus vieilles roches intactes connues à
Sur la côte de la baie d’Hudson.
ce jour. Elles constituent des traces de la toute
première croûte qui s’est formée à la surface
de la Terre, alors que le magma commençait à
peine à refroidir, 290 millions d’années après
la formation du système solaire. Avant cette
époque, notre planète était une boule de lave
en fusion.

LE CYCLE DE FORMATION DES ROCHES


Le cycle de formation des roches permet de retracer la provenance
des trois grands types de roches (voir la gure 3, à la page sui-
vante). Rappelons que le magma qui provient du manteau (une
des couches internes de la Terre) est à l’origine de la formation de
la croûte terrestre. Il est le point de départ et d’arrivée du cycle de
formation des roches.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 139


LA TERRE ET L’ESPACE 5.1

Altération atmosphérique et érosion

Transport et
dépôt

3
Évaporation
Sédiments

Légende 4 2
Compaction,
cimentation 5 2
Chaleur et
pression
Fusion
Refroidissement
et cristallisation
Soulèvement
et exposition
Roches
ignées
Roches 1
métamorphiques Magma
Roches
sédimentaires
FIGURE

3 Le cycle de formation des roches.


Voici les étapes du cycle de formation des roches.
• Le magma 1 circule sous la croûte terrestre. Son refroidissement
et sa cristallisation aboutissent à la formation des roches ignées 2 .
(La cristallisation est le processus de formation des cristaux.)
• Les roches ignées 2 se mettent en place à la surface de la Terre
sous l’eet de diérents phénomènes qui relèvent pour la plu-
part de la tectonique des plaques (formation des montagnes,
éruptions volcaniques). Mises à nues, les roches sont exposées
à des agents d’érosion tels que le vent et l’eau. Elles s’altèrent et
se désagrègent en petites particules qui seront déplacées par le
vent, l’eau, la glace, etc.
• Les particules rocheuses qui se déposent à la suite de l’érosion
sont des sédiments 3 . Ces sédiments se superposent pour
former des couches. Des débris de coquilles d’animaux ou de
végétaux (des fossiles) peuvent s’ajouter aux particules. Les élé-
ments de ces couches sont compactés et en général cimentés :

140 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ils forment alors des roches sédimentaires 4 . Par ailleurs, les A
dépôts laissés dans les fonds marins par l’évaporation de l’eau
peuvent aussi former des roches sédimentaires.
• Il arrive que les roches subissent des températures et des pres-

LA TERRE ET L’ESPACE 5.1


sions extrêmes. Elles sont alors transformées en roches méta-
morphiques 5 .
• Tous les types de roches nissent enfouis dans les profondeurs
B
de la Terre où ils côtoient le magma 1 . La température est alors
si élevée que les roches fondent et redeviennent du magma. Et
le cycle recommence.

LES ROCHES IGNÉES


Le magma est un mélange de roches en fusion. Les roches ignées
sont le résultat du refroidissement et de la cristallisation du magma.

FIGURE
4 Des exemples de roches
Les cristaux se forment de manière désordonnée, sans orientation ignées. A L’obsidienne est une
particulière. roche ignée extrusive à texture
Lorsque le magma jaillit d’un volcan sous forme de lave, le re- vitreuse. B La péridotite est une
roche ignée intrusive à texture
froidissement est rapide et les cristaux sont petits ou inexistants grenue.
(s’ils n’ont pas le temps de se former). Ces roches ignées, qui se
forment à la surface de la Terre, sont dites « extrusives ». Elles ont
une texture ne si les cristaux sont petits et une texture vitreuse
si les cristaux sont inexistants (voir la gure 4A).
Lorsque le magma refroidit lentement et
complètement sous la surface de la Terre, il
forme des roches ignées dites « intrusives » (ou
plutoniques). Les cristaux de ces roches sont
gros ; ils ont le temps de se former. Les roches
ignées intrusives ont une texture grenue, c’est-
à-dire que leurs grains sont visibles à l’œil nu
(voir la gure 4B).
La plupart des roches qui forment les
croûtes continentales et océaniques sont
des roches ignées.

LES ROCHES SÉDIMENTAIRES


Les roches sédimentaires sont formées
par les dépôts de sédiments. Certaines
contiennent des fossiles.
La plupart des roches présentes sur la sur-
FIGURE

5 Des couches de roches sédimentaires. L’analyse des


face terrestre et dans les fonds marins sont des
couches de cette falaise permet de préciser les conditions
roches sédimentaires. L’analyse des couches géologiques qui ont déterminé leur formation. Elle permet
que forment ces roches nous renseigne sur aussi d’identier les êtres vivants qui existaient à l’époque
l’histoire de la Terre (voir la gure 5). où chaque couche s’est formée.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 141


Selon l’origine des sédiments, on trouve plusieurs types de
roches sédimentaires. Nous en décrirons trois.
• Les roches d’origine détritique (voir la gure 6A) proviennent de
l’érosion des roches existantes.
LA TERRE ET L’ESPACE 5.1

• Les roches d’origine biochimique (voir la gure 6B) résultent de


la minéralisation d’êtres vivants ou de la décomposition d’orga-
nismes morts depuis des millions d’années.
• Les roches d’origine chimique (voir la gure 6C) proviennent
de l’évaporation des eaux et de la minéralisation des solutions
chimiques.

A B C
FIGURE

6 Des exemples de roches sédimentaires. A Le grès est une roche


sédimentaire d’origine détritique. B La craie est une roche sédimentaire
d’origine biochimique. C Le gypse est une roche sédimentaire d’origine
chimique.

LES ROCHES MÉTAMORPHIQUES


Les roches métamorphiques sont des roches dont la texture et les
minéraux ont subi des transformations après avoir été exposés à des
températures élevées et à de fortes pressions (voir la gure 7).
Au cours de ces transformations (appelées métamorphisme), les
minéraux présents dans les roches sont toujours recristallisés. Cette
recristallisation a lieu lorsque les minéraux fondent partiellement
sous l’eet de la chaleur dégagée par le magma. Il arrive aussi que les
minéraux recristallisés soient orientés par les fortes pressions qu’ils
subissent. On observe alors la présence de bandes de cristaux alignés.
Les roches métamorphiques se forment dans les profondeurs
de la Terre, là où il y a une augmentation de la température et de
la pression.

A B
FIGURE

7 Des exemples de roches métamorphiques. A Le gneiss provient,


par exemple, du métamorphisme du granite. B Le marbre provient du
métamorphisme d’un calcaire.

142 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Les roches susceptibles de se transformer en roches métamor-
phiques sont :
• les roches ignées ;
• les roches sédimentaires ;

LA TERRE ET L’ESPACE 5.1


• les roches métamorphiques, qui peuvent à leur tour se transfor-
mer en d’autres roches métamorphiques si elles sont soumises
à des températures et à des pressions plus fortes que celles qui
sont à l’origine de leur formation.

ACTIVITÉS
1 a) Qu’est-ce qu’une roche ? Donnez une dénition dans vos mots.
Le terme « roche » désigne tous les matériaux qui constituent la croûte terrestre et qui sont formés

d’un assemblage de minéraux. Les roches peuvent être formées d’un seul type de minéral ou de

plusieurs types de minéraux.

b) Quels sont les trois principaux types de roches ?


Les roches ignées, les roches sédimentaires et les roches métamorphiques.

2 Indiquez à quel type correspond chacune des roches suivantes. Justiez vos réponses.

a) b) c)

Légende
Quartz Feldspath Mica noir

Roche ignée. Les minéraux Roche métamorphique. Roche sédimentaire.


sont disposés de manière Les minéraux sont orientés La présence d’une empreinte

aléatoire. de façon à former des bandes. témoigne d’un dépôt de


sédiments qui a emprisonné

des débris d’êtres vivants.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 143


3 a) Le schéma suivant illustre la formation des différents types de roches. Insérez au bon endroit les
numéros correspondant aux termes de la liste ci-dessous.

1 Magma 4 Cimentation et compaction 7 Forte pression


LA TERRE ET L’ESPACE 5.1

2 Roches ignées 5 Érosion et transport 8 Recristallisation


3 Cristallisation 6 Évaporation

5 3
6 2

Dépôt en couches
de sédiments

Température
éleveé
1

b) Répondez aux questions suivantes à l’aide des numéros correspondant aux termes de l’encadré.
• Quels processus sont à l’origine de la formation des roches sédimentaires ? 4-5-6
• Quels processus sont à l’origine de la formation des roches métamorphiques ? 7-8

144 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4 Ajoutez dix èches aux endroits appropriés pour reconstituer le cycle de formation des roches.

LA TERRE ET L’ESPACE 5.1


Roches
sédimentaires

Roches
métamorphiques Magma Sédiments

Roches ignées

5 Indiquez quel type de roches est désigné par chacun des énoncés suivants. Cochez la case qui
convient. Dans un cas, il y a plus d’une réponse.

Roche Roche Roche Roche


ignée sédimentaire métamorphique
a) Roches dans lesquelles on trouve souvent

des traces d’êtres vivants fossilisés.
b) Roches dont les minéraux ont été

recristallisés et orientés.
c) Roches provenant de la compaction et

de la cimentation de sédiments.
d) Roches résultant de la transformation,

par la chaleur et la pression, d’autres roches.
e) Roches formées par le dépôt de sédiments. √
f) Roches résultant du refroidissement et

de la recristallisation du magma.
g) Roches qui redeviennent du magma. √ √ √

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6 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Tous les types de roches peuvent se transformer en roches métamorphiques. √
LA TERRE ET L’ESPACE 5.1

b) Seules les roches ignées s’érodent et forment des sédiments. √


c) Les minéraux qui composent les roches ignées intrusives et les roches ignées

extrusives peuvent être les mêmes.
d) La plupart des roches formant le sommet des montagnes sont des roches

sédimentaires.

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) Tous les types de roches peuvent s’éroder.

d) Les roches sédimentaires se trouvent plutôt à la base des montagnes puisqu’elles résultent

de l’érosion des roches des montagnes.

7 Indiquez, pour chacun des exemples suivants, de quel type de roches il s’agit.

métamorphique
sédimentaire
Roche

Roche

Roche
ignée
Roche Description

a) Le quartzite résulte de la recristallisation des minéraux


du grès, une roche sédimentaire.

b) Certains calcaires se forment au fond des mers par


l’accumulation de coquillages et de squelettes.

c) La rhyolite est composée de trois types de minéraux


provenant de la fusion partielle de la croûte terrestre.

d) La pierre ponce se forme à très haute température au


moment où la lave est projetée dans les airs. Le gaz de

la lave est évacué, ce qui crée des trous dans la pierre.

e) La craie est formée par l’accumulation de petits


organismes marins.

146 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8 Examinez les trois roches suivantes. À l’aide d’un crochet, indiquez :
• à quel type de roches elles appartiennent ;
• à quel endroit elles se forment.

LA TERRE ET L’ESPACE 5.1


Obsidienne Grès Gneiss

Type de roches
Roche sédimentaire √
Roche métamorphique √
Roche ignée √
Endroit où elles se forment
Dans les profondeurs √
de la Terre.
Au pied des volcans. √
Au pied des montagnes

et au fond des mers.

9 Les énoncés suivants présentent les étapes du cycle de formation des roches. Replacez-les dans le
bon ordre en numérotant chaque étape. L’étape 1 vous est donnée.
6 Les roches nissent dans les profondeurs de la Terre. Elles fondent et redeviennent du magma.

Après des millions d’années, plusieurs mètres de sédiments sont compactés et cimentés : ils
4
forment alors des roches sédimentaires.

1 Le magma se refroidit et durcit. Il se transforme en roches ignées.

Les roches présentes à la surface de la Terre sont exposées à des agents d’érosion tels que le vent
2
et l’eau. Elles s’altèrent et se désagrègent.

3 Les roches et les sédiments dévalent les pentes des montagnes.

Les roches ignées et sédimentaires peuvent être soumises à des pressions et à des chaleurs
5
intenses. Elles se modient alors pour devenir des roches métamorphiques.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 147


5.2 Les minéraux
On appelle minéral une substance qui, dans des conditions nor-
males de température et de pression, est solide et dont l’origine
LA TERRE ET L’ESPACE 5.2

n’est ni animale ni végétale. Il faut faire la distinction entre une


roche et un minéral.
• Une roche est un assemblage d’espèces minérales identiques
ou d’espèces minérales diérentes.
• Un minéral est une substance chimique naturelle qui se pré-
sente généralement sous la forme d’un cristal.
DÉFI NITI ON

Un minéral est une


Étant donné sa composition chimique, chaque minéral a des
substance naturelle propriétés qui permettent de l’identier. Pour identier un minéral
dont la composition inconnu, on compare ses caractéristiques avec celles des minéraux
chimique peut varier. connus, présentées sous la forme d’une clé d’identication (voir
On peut l’identier les pages 153 à 156). On trouvera sur les ches suivantes un certain
au moyen de ses nombre de propriétés des minéraux et des indications concernant
propriétés. la manière de les observer.

L’éclat
Description chit la lumière.
par sa surface lorsque celle-ci réé
L’éclat d’un minéral est l’aspect pris
catégories selon leur éclat :
Les minéraux sont classés en trois vifs et brillants
métallique : L’échan tillo n prés ent e au moins une surface aux reets
• Éclat
comme ceux des métaux. la quantité de lumière
emble à un éclat métallique, mais
• Éclat sub-métallique : L’éclat ress
rééchie est faible. ets vifs et brillants.
t non mét alliq ue : L’échan tillo n ne présente pas de surface aux re
• Écla
reet qu’il projette.
On qualie alors son éclat selon le
Comment l’observer se.
tourner devant une source lumineu
Observer l’échantillon en le faisant
Lien avec la clé d’identication entication on doit
lle section principale de la clé d’id
L’éclat permet de déterminer à que
se référer.
Exemples d’éclats non métalliques
Éclat adamantin Éclat soyeux
Éclat vitr eux Écla t gra s (comme un tissu)
(com me si la surface (comme le diamant)
(com me le verr e)
était recouverte d’huile)

Diamant Asb este


Fluorite Talc

148 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


La dureté
Description
La dureté d’un minéral se dénit comme sa résistance à se laisser rayer. L’échelle de Mohs (voir

LA TERRE ET L’ESPACE 5.2


la gure 8) classe les minéraux selon leur dureté. Elle comprend 10 minéraux classés du plus
tendre au plus dur, sur une échelle de 1 à 10. Le minéral le plus tendre de cette échelle est le
talc (1) et le plus dur est le diamant (10). Dans cette échelle, chaque minéral a la capacité de
rayer les minéraux qui sont plus tendres que lui. Le diamant raye donc tous les autres minéraux
et le talc est rayé par tous les autres.
Comment l’observer
1. Tenter de rayer l’échantillon avec son ongle. S’il y a une rayure, la dureté de l’échantillon
est inférieure à 2,5. Sinon, passer à l’étape 2.
2. Tenter de rayer l’échantillon avec une pièce d’un cent (cuivre). S’il y a une rayure, la dureté
se situe entre 2,5 et 3. Sinon, passer à l’étape 3.
3. Tenter de rayer l’échantillon avec la pointe d’un clou en acier. S’il y a une rayure, la dureté
se situe entre 3 et 5,5. Sinon, la dureté est supérieure à 5,5.
Remarque : Les minéraux qui rayent le verre ont une dureté supérieure à 6.
4. Noter la dureté.
Lien avec la clé d’identication
La dureté permet de déterminer à quelle sous-catégorie de la clé d’identication on doit
se référer.

Talc Gypse Calcite Fluorine Apatite Orthose Quartz Topaze Corindon Diamant

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Rayé par
Rayé par l’ongle une pièce Rayé par un clou Non rayé par un clou en acier
d’un cent en acier
FIGURE

8 L’échelle de Mohs.

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La couleur du trait
Description
La couleur du trait laissé par un minéral sur une plaque de porcelaine non émaillée correspond
à la couleur de la poudre du minéral. C’est une caractéristique plus able pour l’identication
LA TERRE ET L’ESPACE 5.2

que la couleur du minéral lui-même, surtout si le trait est coloré.


Comment l’observer
1. Frotter l’échantillon de minéral sur une plaque de porcelaine non émaillée. Si sa dureté est plus
élevée que celle de la porcelaine, l’échantillon laissera un trait sur la plaque. Sinon, il s’effritera.
2. Noter la couleur du trait.
A B

La couleur du trait de la galène est noire A et celle de l’hématite est rouge B .

Lien avec la clé d’identication


Les minéraux à l’éclat métallique ont tous un trait foncé et coloré. La plupart des minéraux
à l’éclat non métallique ont un trait blanc ou incolore : certains ont un trait pâle et
coloré. Cette propriété aide donc à déterminer l’éclat en cas de doute.

La couleur
Description
La couleur d’un échantillon est la couleur observée sur une cassure fraîche. Un échantillon
a habituellement une couleur dominante, mais, à cause d’impuretés, il peut avoir parfois
d’autres couleurs. Des échantillons d’un même minéral peuvent avoir un bon nombre de
couleurs différentes. La couleur n’est donc pas une propriété permettant d’identier à coup sûr
le minéral. Par exemple, un quartz peut être incolore et limpide, rouge, jaune, blanc, violet, noir,
etc. De plus, deux minéraux qui ont une couleur identique peuvent être d’une espèce différente.
C’est le cas de la pyrite et de la chalcopyrite qui, bien qu’ils soient tous deux jaune doré, sont
deux minéraux différents qui ressemblent à de l’or.
Comment l’observer
Observer la couleur sur une cassure fraîche. Il est important de noter toutes les couleurs visibles.
Lien avec la clé d’identication
La couleur est utile une fois qu’on a identié l’éclat et la dureté d’un minéral.

Le magnétisme
Description
Le magnétisme est la propriété qu’ont certains minéraux contenant du fer d’attirer ou de
repousser un aimant.
Comment l’observer
1. Placer un aimant près de l’échantillon.
2. Observer si une attraction ou une répulsion se produit.

150 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Le magnétisme (suite)
Lien avec la clé d’identication
Repérer les minéraux magnétiques dans la section de la clé correspondant à l’éclat et à la

LA TERRE ET L’ESPACE 5.2


dureté de l’échantillon.

L’effervescence
Description
Certains minéraux, comme les carbonates, réagissent en présence d’un
acide, principalement
avec l’acide chlorhydrique (HCl). La réaction chimique dégage des bulles
de dioxyde de carbone.
Le phénomène ressemble à un bouillonnement, c’est pourquoi on le
nomme « effervescence ».
Comment l’observer
1. Rayer l’échantillon (l’effervescence peut s’observer à la surface du
minéral
ou sur la poudre).
2. Déposer une goutte d’acide chlorhydrique à l’aide d’un compte-gout
tes.
3. Observer la présence ou non d’effervescence.
Lien avec la clé d’identication
Repérer les minéraux qui sont effervescents dans la section de la clé
correspondant
à l’éclat et à la dureté de l’échantillon.

La forme cristalline et le clivage


Description
B
Certains minéraux, tels le diamant, l’halite A

ou la pyrite, ont une forme cristalline ayant


une symétrie précise. Le clivage est la propriété
que possèdent ces minéraux de se casser
en suivant un plan particulier. On dit qu’ils
cassent « selon leurs plans de clivage » :
les petits morceaux obtenus ont la même Forme cristalline de l’halite A et de la pyrite B .
forme cristall ine que le minéra l d’origin e. Ces minéraux se présentent souvent sous forme
Les micas, par clivages, donnent de minces de cubes.
lamelles exibles. Le quartz, par contre,
de clivage. Lorsqu’il casse,
a une forme vaguement hexagonale, mais il ne possède pas de plan
ses morceaux n’ont pas la même forme que le cristal d’origin e.
Les minéraux n’ayant pas de clivage cassent de manière désordonnée.
Comment l’observer
de le casser pour vérier la
Observer la forme cristalline de l’échantillon. Il peut être nécessaire
présence ou non d’un plan de clivage.
Lien avec la clé d’identication
ine et leurs plans
Repérer, dans la section de la clé, les minéraux ayant la forme cristall
de clivage.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 151


La masse volumique
Description
La masse volumique est une proprié
té caractéristique des minéraux. Elle
LA TERRE ET L’ESPACE 5.2

rapport entre la masse du minéral correspond au


et son volume.
Comment l’observer
1. Déterminer la masse de l’échan
tillon à l’aide d’une balance.
2. Déterminer le volume de l’échan
tillon à l’aide d’un cylindre
gradué ou d’un vase à trop-ple in.
À l’aide d’un cylindre gradué
a) Verser de l’eau dans un cylindre
gradué et noter le volume.
b) Déposer l’échantillon dans le cyli
ndre et noter le volume.
c) La différence entre le volume na
l et le volume initial
correspond au volume de l’échan
tillon.
À l’aide d’un vase à trop-plein
a) Remplir le vase à trop-ple in jusq
u’à ce que l’eau déborde.
b) Placer un cylindre gradué sous
le bec verseur du vase à trop-ple in.
c) Déposer délicatement l’échantillo
n dans le vase à trop-ple in.
d) Recueillir l’eau qui s’écoule à l’aid
e du cylindre gradué.
e) Mesurer le volume d’eau. Il corr
espond au volume de l’échantillon.

3. Diviser la masse de l’échantillo


n par son volume pour obtenir sa masse
volumique.
Lien avec la clé d’identication
Comparer la masse volumique de
l’échantillon avec celle du minéral
d’identication qui semble corresp de la clé
ondre à l’échantillon.

FLA SH info
Des records éblouissants
Pour évaluer la valeur d’une pierre précieuse, on utilise comme uni-
té de mesure le « carat », qui correspond à la masse de la pierre. Un
carat a une masse de 200 mg. Un diamant de cinq carats pèse donc
un gramme, ce qui correspond à un diamètre d’environ 6,5 mm.
Le plus gros diamant brut découvert jusqu’ici, le Cullinan, pro-
vient d’Afrique du Sud et il pesait 3106 carats. Il a été taillé en neuf
énormes diamants. Les deux plus gros, les Cullinan I et II, pèsent
respectivement 530,2 et 317,4 carats. Ils appartiennent tous les
deux à la famille royale d’Angleterre. Le record du plus gros dia- Le Cullinan V pèse 18,85 carats.
mant taillé revient cependant au Golden Jubilee, un diamant jaune
brun, provenant aussi d’Afrique du Sud. Il pèse 545,6 carats et orne
la couronne impériale de Thaïlande.

152 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


CLÉ D’IDENTIFICATION DES MINÉRAUX
Minéraux ayant un éclat métallique et sub-métallique

LA TERRE ET L’ESPACE 5.2


Nom Couleur Couleur Dureté Masse Autre caractéristique
possible du trait volumique
(g/mL)

Dureté entre 0 et 2,5 (rayé par un ongle)


Molybdénite Gris, brun Noir, vert 1 à 1,5 Environ 4,6 Tache les doigts et le papier,
gras, un clivage parfait.
Graphite Gris Noir 1à2 2,23 Marque le papier, gras,
paillettes hexagonales,
un clivage parfait.
Pyrolusite Noir, gris Noir 1à2 4,7 Tache les mains, un clivage
parfait, aspect breux.
Stibine Gris Gris, noir 2 4,5 Prisme allongé, un clivage
parfait, fond à la amme en
dégageant une fumée blanche
et une odeur de soufre.
Dureté entre 2,5 et 3 (rayé par une pièce d’un cent)
Galène Gris Gris 2,5 7,5 Un clivage parfait à 90°, très
lourd.
Cuivre Brun Blanc 2,5 à 3 8,9 —
Dureté entre 3 et 5,5 (rayé par la pointe d’un clou en acier)
Bornite Rouge, brun, Gris, noir 3 5 Reets métalliques bleu et
bleu rouge, un clivage imparfait.
Chalcopyrite Jaune Noir, vert 3,5 à 4 4,2 Un clivage parfait.
Pyrrhotite Jaune, rouge Gris, noir 4 4,6 Couleur bronze sur une cassure
fraîche, léger, magnétisme.
Dureté supérieure à 5,5 (non rayé par la pointe d’un clou en acier)
Goethite Noir, brun, Jaune, 5 à 5,5 4,4 Cristaux en forme de prismes,
jaune brun un clivage parfait.
Chromite Gris, noir Brun 5,5 4,6 Faible magnétisme (parfois).
Ilménite Noir Noir, brun 5,5 à 6 4,7 Faible magnétisme (inclusions
de magnétite).
Arsénopyrite Blanc, gris Noir, gris 5,5 à 6 6 Clivage net, odeur d’ail
lorsque chauffé ou martelé.
Magnétite Noir, brun Noir 6 5,2 Fort magnétisme.
Pyrite Jaune Noir, vert, 6 à 6,5 5 Cristaux cubiques, pas de
brun clivage, reets dorés évoquant
l’or (d’où le nom « or des fous »).

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Minéraux ayant un éclat non métallique
Nom Couleur Couleur Dureté Masse Autre caractéristique
possible du trait volumique
(g/mL)
LA TERRE ET L’ESPACE 5.2

Dureté entre 0 et 2,5 (rayé par un ongle)


Talc Blanc, vert, Blanc 1 2,7 Gras.
jaune, brun,
rouge, incolore
Gypse Incolore, blanc, Blanc 2 2,3 Vitreux, un clivage parfait,
brun, jaune, rose parfois à l’état breux.
Muscovite Vert, incolore, Incolore 2 à 2,5 2,8 Vitreux, un clivage parfait
blanc, rose, brun donnant de minces lamelles.
Dureté entre 2,5 et 3 (rayé par une pièce d’un cent)
Halite Incolore, brun, Blanc 2,5 2,2 Vitreux, cristaux cubiques,
rose, blanc, trois clivages parfaits, goût
bleu, gris salé, soluble dans l’eau.
Brucite Blanc, bleu, vert Blanc 2,5 2,4 Vitreux à soyeux, un clivage
parfait, aspect breux à
massif.
Biotite Noir, brun, vert Blanc, 2,5 à 3 2,8 à 3,2 Vitreux, un clivage parfait,
brun minces lamelles noires,
exibles et élastiques.
Phlogopite Incolore, jaune, Blanc, 2,5 à 3 2,9 Vitreux, un clivage parfait,
brun brun minces lamelles brun doré.
Dureté entre 3 et 5,5 (rayé par la pointe d’un clou en acier)
Serpentine Vert, blanc, jaune, Blanc 2,5 à 5 2,3 Vitreux, gras ou soyeux,
gris, bleu, vert aspect breux.
Calcite Incolore, blanc, Blanc 3 2,7 Trois clivages parfaits
gris, noir, rose, donnant des faces en forme
bleu, brun de losange, effervescence
avec HCl* à froid. Lorsque
le cristal est transparent,
donne une image double des
objets observés au travers.
Anhydrite Blanc, rose, gris Blanc 3 à 3,5 2,9 Vitreux, un clivage parfait,
aspect breux.
Barytine Blanc Blanc 3 à 3,5 4,5 Vitreux, très friable, densité
élevée pour un minéral non
métallique.
Aragonite Blanc, incolore, Blanc 3,5 à 4 3 Vitreux, effervescence avec
gris, rose, bleu, HCl* à froid.
brun
*HCl : acide chlorhydrique dilué à 10 %.

154 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Minéraux ayant un éclat non métallique (suite)
Nom Couleur Couleur Dureté Masse Autre caractéristique
possible du trait volumique
(g/mL)

LA TERRE ET L’ESPACE 5.2


Dolomite Incolore, blanc, Blanc 3,5 à 4 2,9 Vitreux, un clivage parfait ;
rose, gris, jaune, lorsqu’en poudre, effervescence
brun avec HCl* à chaud.
Magnésite Blanc, gris, Blanc 3,5 à 5 3 Vitreux, un clivage parfait,
jaune, brun effervescence avec HCl* à
chaud ou concentré.
Rhodocrosite Rose, brun, gris Blanc 3,5 à 4 3,5 Vitreux, un clivage parfait,
effervescence avec
HCl* à chaud.
Sidérite Jaune, brun Blanc, 3,5 à 4 4 Vitreux, un clivage parfait,
jaune effervescence avec HCl* à
chaud, magnétique après
chauffage.
Stilbite Incolore, blanc, Blanc 3,5 à 4 2,1 Vitreux, cristaux en forme
rose, jaune, de tubes, deux clivages
rouge parfaits à 90°.
Azurite Bleu Bleu 3,5 à 4 3,8 Vitreux, un clivage parfait,
effervescence avec HCl*.
Malachite Vert Vert 3,5 à 4 4 D’adamantin à soyeux,
effervescence avec HCl*.
Fluorine Incolore, brun, Blanc 4 3,2 Vitreux, un peu gras, trois
blanc, jaune, clivages parfaits, cristaux
vert, rouge, cubiques ou à huit faces.
violet
Scheelite Blanc, gris, Blanc 4,5 à 5 6 De vitreux à gras.
jaune, brun, vert
Apatite Vert, bleu, violet, Blanc 5 3,2 Vitreux, cristaux en forme
incolore, jaune, de prismes à section
rose, blanc, gris, hexagonale.
brun, rouge
Dureté supérieure à 5,5 (non rayé par la pointe d’un clou en acier)
Amphibole Vert, noir Blanc, 5à6 3 à 3,4 Vitreux, deux clivages à
gris, 124°, cristaux en forme
vert de prismes ou d’aiguilles,
aspect breux. Famille de
plusieurs minéraux.
Sodalite Bleu, gris, blanc Blanc, 5,5 à 6 2,3 De vitreux à gras, cristal
bleu cubique.
*HCl : acide chlorhydrique dilué à 10 %.

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Minéraux ayant un éclat non métallique (suite)
Nom Couleur Couleur Dureté Masse Autre caractéristique
possible du trait volumique
(g/mL)
LA TERRE ET L’ESPACE 5.2

Feldspath
• Labradorite • Noir, jaune, • Blanc • 6 à 6,5 • 2,6 • Vitreux.
brun, gris,
blanc
• Microline • Incolore, • Blanc • 6 • 2,5 • Deux clivages parfaits
blanc, jaune, à presque 90°.
rose, brun,
vert
• Orthose • Incolore, • Blanc • 6 • 2,6 • Vitreux, trois clivages
blanc, jaune, dont un parfait, cristaux
rose, brune en forme de prismes
courts.
Plagioclase Gris, blanc, Blanc 6 2,6 Vitreux, un clivage parfait et
violet, vert, bleu un clivage bon à 94°.
Famille de minéraux.
Grenat Rouge, brun, Blanc 6,5 à 7,5 3,5 à 4,3 De vitreux à adamantin, de
jaune, violet, transparent à translucide,
noir, orange, cristal du système cubique.
incolore, gris, Famille de minéraux.
rose, vert
Quartz Incolore, Blanc 7 2,6 Gras à vitreux, cristal
L’améthyste, multicolore hexagonal ou semblable
la citrine, à un cube mais avec des
l’œil de tigre, faces en forme de losanges,
le cristal de cassure conchoïdale (qui
roche font ressemble à l’intérieur
partie de la d’une coquille).
famille des
quartz.
Cordiérite Bleu, vert, violet, Blanc 7 à 7,5 2,5 De vitreux à gras, cristaux
gris en forme de prismes courts,
faible clivage.
Tourmaline Noir, rouge, Blanc 7 à 7,5 3,1 Vitreux, cristaux en forme
brun, blanc de bâtonnets allongés et
striés.
Béryl Vert, incolore, Blanc 7,5 à 8 2,7 Cristal hexagonal.
blanc, jaune, Les variétés limpides
bleu (transparentes) sont
des pierres précieuses
(émeraude, aigue-marine,
etc.).

156 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un minéral ? Donnez une dénition dans vos mots.

LA TERRE ET L’ESPACE 5.2


Un minéral est une substance naturelle dont la composition chimique varie à l’intérieur de certaines

limites. On peut l’identier au moyen de ses propriétés physiques.

2 Quelle est la différence entre une roche et un minéral ?


Une roche est un assemblage d’espèces minérales identiques ou d’espèces minérales différentes,

tandis qu’un minéral est une substance chimique naturelle qui se présente généralement sous la

forme d’un cristal.

3 Pour chacun des énoncés suivants, dites de quelle propriété des minéraux il s’agit.

a) Propriété correspondant à la couleur d’une e) Propriété correspondant à la couleur de la


cassure fraîche. poudre d’un minéral.
Couleur du minéral. Couleur du trait.

b) Propriété correspondant au rapport entre f) Propriété d’attirer ou de repousser un


la masse et le volume d’un minéral. aimant.
Masse volumique. Magnétisme.

c) Propriété de se casser suivant un plan g) Propriété que possède le minéral de


particulier. rééchir la lumière à sa surface.
Clivage. Éclat.

d) Propriété consistant dans la résistance h) Propriété consistant à réagir chimique-


qu’oppose un minéral à être rayé par un ment au contact d’un acide.
autre minéral ou par un objet usuel.
Dureté. Effervescence.

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4 Indiquez la propriété des minéraux que chacune des actions suivantes permet d’observer.

a) Approcher un aimant de l’échantillon. e) Casser l’échantillon.


Magnétisme. Forme cristalline et clivage.
LA TERRE ET L’ESPACE 5.2

b) Faire tourner l’échantillon devant une f) Faire réagir un échantillon ou la poudre


source lumineuse. d’un échantillon avec de l’acide chlor­
hydrique.
Éclat.
Effervescence.
c) Frotter l’échantillon sur une plaque de
porcelaine non émaillée. g) Observer une cassure fraîche de l’échan­
tillon à l’œil nu.
Couleur du trait.
Couleur du minéral.
d) Peser le minéral et mesurer son volume.
h) Rayer l’échantillon avec des minéraux
Masse volumique. connus ou des objets usuels.
Dureté.

5 Placez les actions de l’activité 4 dans un ordre logique qui permet d’identier les minéraux.
Les actions b, c, g, h doivent être exécutées en premier. Les autres actions peuvent être réalisées dans

n’importe quel ordre.

6 À quoi sert une clé d’identication des minéraux ?


Une clé d’identication des minéraux sert à comparer les propriétés d’un minéral inconnu avec celles

de minéraux connus an de l’identier.

7 Pourquoi est­il plus long mais beaucoup plus précis de déterminer la dureté à l’aide des 10 minéraux
de l’échelle de Mohs qu’avec les objets usuels proposés ?
C’est plus long parce que, avec les minéraux de l’échelle de Mohs, il y a 10 rayures à faire au lieu de

trois au maximum (ongle, cent, clou). C’est plus précis parce que les intervalles de dureté sont de 1

seulement, alors qu’avec les objets usuels, les intervalles sont beaucoup plus grands (et donc moins

précis).

158 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8 Proposez une marche à suivre pour déterminer la dureté à l’aide des minéraux de l’échelle de Mohs.
1) Tenter de rayer l’échantillon avec du gypse. S’il y a une rayure, la dureté de l’échantillon est située

entre 1 et 2. Sinon, passer à l’étape 2.

2) Tenter de rayer l’échantillon avec de la calcite. S’il y a une rayure, la dureté est située entre 2 et 3.

LA TERRE ET L’ESPACE 5.2


Sinon, passer à l’étape 3.

3) Tenter de rayer l’échantillon avec de la uorine. S’il y a une rayure, la dureté est située entre 3 et 4.

Sinon, passer à l’étape 4.

4) Faire de même avec l’apatite, l’orthose, le quartz, la topaze, le corindon et le diamant.

9 Déterminez la dureté des échantillons de minéraux suivants.

a) Est rayé par une pièce d’un cent. d) Est rayé par la pointe d’un clou en acier.
Dureté inférieure à 3. Dureté inférieure à 5,5.

b) N’est pas rayé par la pointe d’un clou en e) Est rayé par le corindon mais pas par
acier. l’orthose.
Dureté supérieure à 5,5. Dureté de 6 à 9.

c) Raye la calcite mais pas la uorine.


Dureté de 3 à 4.

10 Calculez la masse volumique du minéral à éclat métallique suivant, puis identiez-le.

Masse : 59,8 g
Volume : 11,5 mL.
Masse volumique : 5,2 g/mL.
Minéral : Magnétite

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11 Une équipe de géologues a recueilli des échantillons de minéraux. Ils vous demandent de fournir les
renseignements manquants an de les aider à identier ces échantillons.

a) c) e)
LA TERRE ET L’ESPACE 5.2

Éclat : Non métallique. Éclat : Non métallique. Éclat : Métallique.


Dureté : Rayé par la pointe Dureté : Rayé par la pointe Dureté : Rayé par la pointe
d’un clou d’un clou d’un clou
Couleur du trait : Blanc Couleur du trait : Blanc Couleur du trait : Brun jaunâtre
Masse : 41,4 g Volume : 18 mL Masse : 21 g Volume : 10 mL Masse : 44 g Volume : 10 mL
Masse volumique : 2,3 g/mL. Masse volumique : 2,1 g/mL. Masse volumique : 4,4 g/mL.
Effervescence : Non Effervescence : Non Effervescence : Non
Magnétisme : Non Magnétisme : Léger Magnétisme : Léger
Autres observations : Gras ou Autres observations : Vitreux. Autres observations : Cristaux
soyeux. Aspect breux. Cristaux en forme de tubes. en forme de prismes. Un
Deux clivages parfaits à 90°. clivage parfait.
Identication : Serpentine.
Identication : Stilbite. Identication : Goethite.

b) d) f)

Éclat : Non métallique. Éclat : Non métallique. Éclat : Métallique.


Dureté : Rayé par l’ongle Dureté : Non rayé par la pointe Dureté : Rayé par la pointe
d’un clou d’un clou
Couleur du trait : Blanc
Couleur du trait : Blanc Couleur du trait : Noir
Masse : 25,3 g Volume : 11 mL
Masse : 31,2 g Volume : 12 mL Masse : 62,5 g Volume : 14 mL
Masse volumique : 2,3 g/mL.
Masse volumique : 2,6 g/mL. Masse volumique : 4,6 g/mL.
Effervescence : Non
Effervescence : Non Effervescence : Non
Magnétisme : Non
Magnétisme : Non Magnétisme : Léger
Autres observations : Vitreux.
Un clivage parfait. Parfois à Autres observations : Vitreux. Autres observations : Couleur
l’état breux. bronze sur une cassure fraîche.
Identication : Feldspath
Léger magnétisme.
Identication : Gypse. (orthose).
Identication : Pyrrhotite.

160 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


g) h) i)

LA TERRE ET L’ESPACE 5.3


Éclat : Non métallique. Éclat : Métallique. Éclat : Non métallique.
Dureté : Non rayé par la pointe Dureté : Rayé par l’ongle Dureté : Rayé par un cent
d’un clou
Couleur du trait : Noir verdâtre Couleur du trait : Blanc
Couleur du trait : Blanc brunâtre
Masse : 51 g Volume : 11 mL
Masse : 44,2 g Volume : 17 mL Masse : 45 g Volume : 15 mL
Masse volumique : 4,6 g/mL.
Masse volumique : 2,6 g/mL. Masse volumique : 3 g/mL.
Effervescence : Non
Effervescence : Non Effervescence : Non
Magnétisme : Non
Magnétisme : Non Magnétisme : Non
Autres observations : Tache
Autres observations : Vitreux. les doigts et le papier. Gras. Autres observations : Vitreux.
Cristal hexagonal ou semblable Un clivage parfait. Un clivage parfait. Minces
à un cube mais avec des faces lamelles noires, exibles et
Identication : Molybdénite.
en forme de losanges. Cassure élastiques.
conchoïdale.
Identication : Biotite.
Identication : Quartz.

5.3 Les sols


Nous disons couramment que le sol est la partie de la Terre sur
laquelle nous marchons. Mais le sol ne fait pas que nous suppor-
ter. Il rend possible l’agriculture, abrite de nombreuses espèces
animales, retient les eaux de pluie. Il soutient aussi les fonda-
tions des bâtiments, des ponts et des routes. Le sol est la couche
supercielle de la croûte terrestre, celle qu’on peut modeler et
sur laquelle les végétaux poussent. Sans lui, la vie telle qu’on la
connaît sur la Terre serait impossible.

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LA FORMATION DU SOL
Deux processus mènent à la formation du sol : l’altération, c’est-
à-dire la modication et la dégradation de la roche mère d’une
part, et l’enrichissement en matière organique d’autre part (voir
LA TERRE ET L’ESPACE 5.3

la gure 9).

La matière organique
en décomposition

L’altération de
la roche mère

La roche mère
FIGURE

9 La formation du sol.

L’altération de la roche mère


Le sol se forme à partir d’une roche dure ou meuble, c’est-à-dire
peu compacte, appelée roche mère. Divers processus physiques,
chimiques ou biologiques transforment partiellement ou tota-
lement les éléments qui constituent la roche mère. Celle-ci se
désagrège alors en fragments rocheux et en particules minérales.

L’enrichissement en matière organique


Des débris d’origine végétale (racines mortes, feuilles, écorces,
branches, fruits, etc.) et animale (excréments, plumes, cadavres,
etc.) se retrouvent constamment sur le sol. Cette matière en
décomposition mélangée par les microorganismes et autres
décomposeurs du sol constitue la matière organique. Cette
matière qui fait partie intégrante du sol, surtout dans sa couche
supérieure, s’appelle l’humus. Elle donne au sol sa couleur, allant
du brun au noir.

LES PROPRIÉTÉS DU SOL


On trouve dans le sol de l’eau, de l’air, des minéraux et de la ma-
tière organique. La proportion et l’agencement de ces diérents
éléments entre eux déterminent les propriétés du sol et les usages
qu’on peut en faire.
La portion minérale d’un sol provient de l’altération de la roche
mère. Celle-ci se transforme en eet peu à peu en fragments

162 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


rocheux (bloc, pierre, caillou, gravier) et en particules minérales
(sable, limon, argile). On classe ces éléments selon leur dimen-
sion, le plus grand étant le bloc rocheux, et le plus petit, l’argile
(voir le tableau 1).

LA TERRE ET L’ESPACE 5.3


Tableau 1 Dimension des fragments rocheux
et des particules minérales du sol

Fragments rocheux Dimension


et particules minérales (mm)

Plus de 2

Bloc rocheux, pierre, caillou, gravier


A Sol argileux

De 0,05 à 2

Sable

De 0,002 à 0,05

B Sol sableux
Limon

Moins de 0,002

Argile

LA TEXTURE ET LA STRUCTURE DES SOLS


FIGURE

On dénit la texture des sols par la dimension des particules qui 10 Déterminer la texture
d’un sol. Plusieurs tests simples
les composent. La structure des sols est dénie par l’agencement
permettent de déterminer la
de ces particules. texture d’un sol. Par exemple, un
sol argileux forme une boule qui
Les particules de sable, par exemple, bien que beaucoup plus
se tient dans la main, et garde
grosses que les particules d’argile, lent entre les doigts (voir la l’empreinte de la main A
gure 10). La texture du sol a une incidence sur sa structure, sa alors qu’un sol sableux le
teneur en nutriments, son humidité et sa capacité à drainer l’eau. entre les doigts B .

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Le sol sableux
Texture : Contient surtout du sable. Les particules étant
relativement espacées, le sol est très poreux et l’eau s’y écoule
rapidement. De même, il sèche et se réchauffe en peu de
LA TERRE ET L’ESPACE 5.3

temps car l’air y circule facilement.


Structure : La structure peu serrée est constituée d’éléments
grossiers, c’est-à-dire de particules minérales et organiques qui
glissent entre les doigts en raison de l’absence de cohésion entre
les particules. Cela le rend très sensible à l’érosion par le vent.
Culture : Convient à la culture de l’asperge, de la carotte, de
la pomme de terre et du fraisier. Le cactus y pousse aisément.

Le sol limoneux
Texture : Contient surtout du limon. Ses particules tiennent
ensemble lorsqu’on le serre dans la main. Ce type de sol peut
se désagréger en plusieurs éléments ; c’est pourquoi il est plus
sensible à l’érosion.
Structure : Les particules sont relativement serrées, permettant
à l’air et à l’eau de circuler plus ou moins facilement. Il peut se
former une croûte à sa surface en période de sécheresse.
Culture : Convient à la culture du blé, du maïs et de
la betterave.

Le sol argileux
Texture : Contient surtout de l’argile. C’est un sol lourd et
compact dont les particules demeurent collées lorsqu’on
les presse dans la main, à la manière de la pâte à modeler.
Structure : La structure très serrée laisse peu de place à la
circulation de l’eau et de l’air. Le sol retient donc bien l’eau
et l’engrais. Ce sol se remplit rapidement de l’eau de pluie.
La partie supercielle peut se dégrader et former une croûte
en période de sécheresse.
Culture : La tomate de champ, le maïs, l’orge et le soya sont
fréquemment cultivés sur les sols argileux. Au Québec, les sols
argileux sont les plus fertiles.

Le sol humifère
Texture : Contient surtout de la matière organique. Ses
particules sont relativement lâches et glissent entre les doigts.
Cela permet à l’eau de s’écouler facilement.
Structure : Bien que le sol humifère laisse l’eau s’écouler,
il peut en retenir une grande quantité, sans devenir collant
comme le sol argileux. Il retient également les éléments
fertilisants. Une fois cultivé, il est très sensible à l’érosion
par le vent.
Culture : Les sols humifères sont souvent utilisés
pour la culture des légumes.

164 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Aucun sol n’est meilleur qu’un autre, chacun possède des avan-
tages et des inconvénients. Tout dépend de l’utilisation que l’on
veut en faire et de leur situation géographique, donc du climat. Les
sols argileux sont favorables à l’agriculture, mais ils sont souvent

LA TERRE ET L’ESPACE 5.3


mouillés vu qu’ils ne drainent pas l’eau ecacement. Au contraire,
les sols sableux se drainent facilement, mais ils sont fréquem-
ment secs et peu propices à l’agriculture. En dénitive, le meilleur
sol pour l’agriculture est constitué d’un mélange quasi identique
de sable, d’argile et de limon ainsi que d’une bonne quantité de
matières organiques. On appelle ce sol de la « terre franche ».

LA CONSERVATION DU SOL
Le sol est une ressource naturelle qui se renouvelle peu ou très
lentement. Un sol couvert de végétaux est moins vulnérable à
l’érosion. Toutes les activités qui contribuent à éliminer les plantes
représentent donc un danger de dégradation ou de perte du sol.
Par exemple, l’utilisation excessive d’un sol comme pâturage pour
nourrir les animaux, le déboisement ou les constructions de toutes
sortes (routes, aéroports, bâtiments, etc.) détériorent le sol (voir la
gure 11). La pollution, la monoculture (culture d’une seule variété
de végétaux), l’utilisation d’engrais et de pesticides contribuent
aussi à le dégrader. Celui-ci devient alors moins adéquat pour
l’utilisation que l’on veut en faire. De plus, les changements

FIGURE
climatiques entraînent une élévation du niveau des mers. Le sol 11 Un glissement de terrain
des basses terres pourrait donc être inondé. causé par la déforestation.

FLA SH info
L’agriculture de l’espoir
Dans certaines régions de la Terre, le sol est très pauvre, donc peu
productif. Des agriculteurs réussissent néanmoins à cultiver de
grandes quantités de céréales ou de légumes. Une de leurs tech-
niques consiste à planter des arbres capables de transformer l’azote
de l’atmosphère en éléments nutritifs. Le sol s’enrichit et peut alors
mieux nourrir les végétaux cultivés. Des études montrent que,
dans certaines conditions, le recours aux arbres comme « engrais »
réduit l’utilisation d’engrais commerciaux tout en doublant ou en
triplant les rendements des cultures. Cette technique fait partie de
ce qu’on appelle l’« agroforesterie », un type d’« agriculture verte »
puisqu’elle exige la plantation d’arbres. Elle améliore la qualité des
sols et contribue à nourrir la population. De plus, elle diminue la
quantité de dioxyde de carbone (CO2) dans l’air, ce qui freine les
changements climatiques.
Le Millettia pinnata est un
arbre xateur d’azote.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 165


ACTIVITÉS
LA TERRE ET L’ESPACE 5.3

1 Quels sont les quatre constituants du sol ?


L’eau, l’air, les minéraux (ou matière minérale) et la matière organique.

2 a) Qu’est-ce qui dénit la texture d’un sol ?


La dimension des particules qui le composent.

b) Qu’est-ce qui dénit la structure d’un sol ?


L’agencement des particules qui le composent.

3 Associez chacun des sols de la colonne de gauche à une caractéristique de la colonne de droite.

a) Sol argileux 1) Grande quantité de matière organique

b) Sol humifère 2) Majorité de particules entre 0,002 et 0,05 mm

c) Sol limoneux 3) Majorité de particules entre 0,05 et 2 mm

d) Sol sableux 4) Majorité de particules plus petites que 0,002 mm


Réponses : a 4 ; b 1 ; c 2 ; d 3.
4 Qu’est-ce qui différencie la texture d’un sol de sa structure ?
La texture d’un sol dépend de la taille de ses particules alors que sa structure dépend de

leur agencement.

5 Les schémas suivants illustrent la texture de quelques sols. Observez-les puis répondez aux questions
qui suivent.

Légende

Fragments rocheux

Particules entre
2 et 0,002 mm
Particules de moins
de 0,002 mm

A. B. C.

a) Quel sol retiendra le plus l’eau ? C.

b) Quel sol séchera le plus rapidement après la pluie ? A.

c) Quel sol convient à la culture de végétaux ayant des besoins modérés en eau ? B.

166 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


6 Les deux schémas suivants illustrent les processus de formation du sol : l’enrichissement en matière
organique et l’altération de la roche mère. Sur chaque schéma, indiquez le nom des éléments pointés.
Complétez ensuite les deux courts textes explicatifs.

LA TERRE ET L’ESPACE 5.3


Débris de végétaux Débris d’animaux
a)

Microorganismes
et décomposeurs

L’enrichissement du sol en matière organique.

Explication : Les débris des végétaux et des animaux sont décomposés

par les microorganismes et autres décomposeurs du sol.

b) Particules minérales
de plus en plus
petites

Fragments rocheux

Roche mère

L’altération de la roche mère.

Explication : Le sol se forme à partir d’une roche dure ou meuble (c’est-à-dire


peu compacte) appelée roche mère . Divers processus transforment partiellement ou
totalement les éléments qui constituent la roche mère. Ces processus font qu’elle se transforme
peu à peu en fragments rocheux et en particules minérales de plus en
plus petites .

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 167


7 Associez un ou plusieurs types de sols à chacune des propriétés suivantes.

Sol limoneux

Sol humifère
Sol argileux

Sol sableux
LA TERRE ET L’ESPACE 5.3

a) En période de sécheresse, une croûte peut se former


√ √
sur ce type de sol.
b) L’air et l’eau y circulent plus ou moins facilement. √
c) Les espaces entre les particules permettent à ce sol

d’emprisonner l’air et de se réchauffer rapidement.
d) Les particules assez espacées permettent à l’eau de

s’écouler rapidement et de transporter l’engrais.
e) Les particules minérales de ce sol laissent facilement
s’écouler l’eau alors qu’un des composants se gone √
et retient l’eau.
f) Au Québec, ce sont les sols les plus fertiles. √
g) Ces types de sols sont les plus sensibles à l’érosion. √ √ √
h) Ce type de sol, lourd et compact, retient bien l’eau

et l’engrais.

8 Un membre de votre famille vient d’acquérir une terre cultivable. Il vous dit qu’environ le quart du
terrain est assez limoneux et que le reste est constitué de terre franche. Il se demande quels végétaux
cultiver et comment s’y prendre. Quels conseils pourriez-vous lui donner ?
Plusieurs réponses possibles. Ex. :

Je lui conseillerais de planter des arbres et des arbustes le long de la partie du terrain qui a un

sol limoneux an d’éviter son érosion. Je lui proposerais de cultiver au moins deux sortes de

végétaux, par exemple du blé et du maïs, an d’éviter la monoculture, et de faire des rotations.

Finalement, je lui recommanderais d’éviter le plus possible le recours à des engrais commerciaux et

à des pesticides pour éviter de dégrader le sol.

168 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


5.4 L’énergie
Tout est matière et énergie. La matière est composée
d’atomes et comprend tout ce qui est solide, liquide

LA TERRE ET L’ESPACE 5.4


ou gazeux. L’énergie est la capacité que possède la
matière de changer d’état ou d’effectuer un travail
entraînant un mouvement, de la chaleur ou de la
lumière. Par exemple, l’énergie chimique qui résulte
de la transformation de la nourriture permet aux êtres
humains d’accomplir toutes leurs activités ; la force de
l’eau dans les centrales hydroélectriques sert à produire
de l’énergie électrique qui alimente les maisons sous
forme d’électricité.
L’énergie se présente sous plusieurs formes :
énergie solaire, éolienne, hydraulique, marémotrice,
géothermique, nucléaire, énergie de la biomasse, des

FIGURE
combustibles fossiles, etc. (voir la gure 12). Plusieurs 12 Des formes d’énergie présentes
ressources naturelles procurent de l’énergie. Elles sont sur la Terre. Sur Terre, on trouve les
classées en deux catégories : les ressources énergé­ formes d’énergie suivantes : l’énergie de la
tiques renouvelables et les ressources énergétiques non biomasse, l’énergie éolienne, l’énergie
chimique produite par la photosynthèse
renouvelables. des plantes ainsi que les différentes formes
d’énergie liées aux mouvements de l’eau.
DÉFI NITI ON

L’énergie est la capacité que possède la matière de changer


d’état ou d’effectuer un travail entraînant un mouvement, de
la chaleur ou de la lumière.

LES RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES RENOUVELABLES


Une ressource énergétique renouvelable est une ressource qui
n’est pas détruite du fait de son utilisation ou qui possède la capa­
cité de se renouveler au moins aussi vite qu’elle est utilisée. Par
exemple, le vent et le Soleil sont deux ressources énergétiques
indestructibles et la biomasse se régénère rapidement. Les res­
sources énergétiques renouvelables abordées dans cette section
sont le Soleil, la biomasse, le vent, l’eau et la chaleur du sous­sol.

Le Soleil
L’énergie solaire est l’énergie du rayonnement du Soleil qui tra­
verse l’atmosphère et parvient jusqu’à la Terre. Elle rend possible
la vie sur la planète puisque la photosynthèse la transforme en
énergie chimique utilisable par tous les êtres vivants. De plus,
l’être humain utilise directement le rayonnement solaire pour

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s’éclairer, se chauer et parfois cuire ses aliments. Pour proter
pleinement de cette énergie gratuite, on peut orienter un bâti-
ment en fonction du rayonnement solaire.
L’être humain transforme aussi l’énergie so-
LA TERRE ET L’ESPACE 5.4

laire en d’autres formes d’énergie. Par exemple,


lorsqu’elle est captée par les cellules photovol-
taïques des panneaux solaires ou qu’elle contribue
à chauer l’eau des centrales thermiques, l’éner-
gie solaire est transformée en énergie électrique
(voir la gure 13).
Les manifestations naturelles
de l’énergie solaire
L’énergie solaire se transforme et se manifeste
FIGURE

13 Des panneaux solaires. L’énergie captée


naturellement de plusieurs manières. La photo-
par des panneaux solaires est convertie en énergie
électrique. synthèse, le cycle de l’eau, le vent ainsi que plu-
sieurs phénomènes météorologiques qui lui sont
associés, comme les tornades, les tempêtes et les ouragans, sont
quelques-unes de ses manifestations naturelles.
Prenons le cycle de l’eau : il est dû à l’énergie solaire. En eet, l’eau
s’évapore sous l’eet de la chaleur du rayonnement solaire. Une
fois dans l’atmosphère, la vapeur d’eau condense et libère toute
l’énergie qu’elle a emmagasinée. Cette énergie sert alors à réchauf-
fer l’air et entraîne des variations de température des masses d’air.

La biomasse
Tous les êtres vivants ainsi que les déchets qu’ils rejettent dans l’environ-
nement au cours de leur vie constituent ce qu’on appelle la matière or-
ganique ou la biomasse. Lorsqu’elle est brûlée, la biomasse libère son
énergie sous forme de chaleur. C’est ce qui se produit pendant un feu
de bois, par exemple. De plus, la matière organique en décomposition
dégage énormément d’énergie sous forme de gaz. On peut d’ailleurs
sentir la chaleur du gaz lorsqu’on ouvre une poubelle remplie de ma-
tière organique. La surface de la matière en décomposition est chaude.
Tous les animaux utilisent la biomasse pour se nourrir. Les
humains ont appris à s’en servir pour chauer des habitations
ou alimenter des moteurs. La biomasse peut aussi être convertie
en énergie électrique.

Le vent
Le vent est le mouvement d’une masse d’air située à la surface de
la Terre. À l’échelle de la planète, ce mouvement est causé par la
combinaison de deux facteurs :
• le réchauement inégal des diérentes régions de la Terre par
l’énergie solaire ;
• la rotation de la Terre.

170 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Le vent est donc une ressource énergétique inépuisable qui ne DÉFI NITI ON

disparaîtra que lorsque le Soleil s’éteindra, dans quelque cinq Le vent est le mouve-
milliards d’années. ment horizontal d’une
masse d’air, d’une zone
Le réchauement inégal des régions de la Terre À la surface

LA TERRE ET L’ESPACE 5.4


de haute pression vers
de la Terre, l’énergie solaire réchaue moins les pôles que l’équa- une zone de basse pres-
teur. Or, l’air froid est plus lourd que l’air chaud et redescend. Ce sion. Ce mouvement est
mouvement descendant de l’air froid crée une pression à la sur- causé par le réchauffe-
face de la Terre. Là où l’air est plus froid, aux pôles par exemple, ment inégal de la sur-
se trouve une zone de haute pression. Au contraire, l’air chaud face de la planète et par
étant plus léger, il crée un courant ascendant et une zone de basse la rotation de la Terre.
pression à la surface de la Terre, à l’équateur par exemple.
Au sol, le déplacement des masses d’air se fait horizontalement
de la zone de haute pression vers la zone de basse pression pour
combler l’espace laissé par le courant ascendant de l’air chaud.
En altitude, les masses d’air se déplacent horizontalement de
la zone de basse pression vers la zone de haute pression pour
combler l’espace laissé par le courant descendant de l’air froid.
Ce mouvement horizontal correspond au vent (de surface ou
d’altitude).
L’ensemble de ces déplacements de masses d’air forme une cellule
de convection (voir la gure 14). À la surface de la Terre, il y a six
cellules de convection (voir la gure 15) à la source des vents domi-
nants de la planète. On trouve aussi de multiples cellules de convec-
tion causées par des éléments locaux comme le relief, la présence
d’un bassin d’eau important à proximité, etc. ; elles sont la source de
nombreux vents propres aux diérentes régions de la Terre.
La rotation de la Terre et le vent Si la Terre ne tournait pas, les
vents dominants circuleraient tous selon un axe nord-sud, des

60° N
Vent d’altitude
30° N
L’air froid,
lourd, descend
vers le sol.

Zones de Zones de
haute basse
pression pression 30° S

L’air chaud, 60° S


léger, s’élève
en altitude.
Vent de surface
FIGURE

FIGURE

14 Les mouvements de l’air dans une 15 Les six cellules de convection


cellule de convection. à la surface de la Terre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 171


Pôle zones de haute pression vers les zones de
Nord
Vents d’est polaires basse pression. Or, la rotation de la Terre
60° N génère une force, la force de Coriolis, qui
dévie les vents des six cellules de convec-
LA TERRE ET L’ESPACE 5.4

30° N Calmes tion (voir la gure 16).


tropicaux
Mesurer les caractéristiques du
Calmes équatoriaux vent Diérents instruments permettent
de déterminer les caractéristiques du vent
30° S
(voir la gure 17). L’anémomètre mesure
la vitesse du vent, qui peut aussi être esti-
60° S
mée par un manche à air ou un drapeau.
Vents d’est polaires La girouette, elle, indique la direction du
Pôle vent. Des échelles descriptives, comme
Sud
celle de Beaufort, permettent de caracté-
FIGURE

16 La déviation des vents dominants. Les èches riser la force du vent à partir de ses eets
roses indiquent la direction de la déviation des vents sur l’environnement (voir le tableau 2, à la
dominants.
page suivante).

FLA SH info
Le Sahara au secours de l’Amazonie
Les fortes précipitations qui tombent sur la forêt amazonienne,
en Amérique du Sud, contribuent à laver le sol. Ce phénomène
prive les végétaux des sels minéraux essentiels à leur croissance
A Girouette Anémomètre
et limite la productivité de cette forêt. Situé à plus de 4000 km, en
Afrique, le désert du Sahara contribue à fertiliser le sol de la forêt
amazonienne. Ce phénomène a pu être observé grâce au satel-
lite Calipso qui étudie le climat terrestre depuis l’espace. Chaque
année, des millions de tonnes de poussière sont soulevées dans
l’atmosphère par des tempêtes de sable qui ont lieu dans le dé-
sert du Sahara. Grâce aux courants aériens, les nes particules
de poussière traversent l’océan Atlantique et retombent en Ama-
zonie. Cette poussière contient environ 22 000 tonnes de nutri-
ments, dont le phosphore, un minéral essentiel à la croissance
des végétaux. Le transport de cette poussière riche en minéraux
B permet de nourrir le sol et les végétaux de la forêt amazonienne.
FIGURE

17 Des instruments qui


mesurent les propriétés du
vent. A Un anémomètre et une
girouette sont regroupés dans
cette station météorologique.
La poussière voyageant entre le Sahara et l’Amazonie
B Plus le manche à air est
observée à partir de l’espace. Ces observations ont
tendu, plus la vitesse du vent
été faites par le satellite Calipso entre 2007 et 2013.
est élevée.

172 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Tableau 2 L’échelle de Beaufort

Force Appellation Vitesse Effet au sol


(km/h)

LA TERRE ET L’ESPACE 5.4


0 Calme Moins de 1 La fumée monte verticalement.
1 Très légère brise De 1 à 5 La fumée indique la direction du vent, mais pas
la girouette.
2 Légère brise De 6 à 11 On sent le vent sur le visage, les feuilles bougent,
la girouette amorce un mouvement.
3 Petite brise De 12 à 19 Les drapeaux légers ottent bien. Les feuilles et
les petites branches sont constamment mises en
mouvement.
4 Jolie brise De 20 à 28 Les poussières et les feuilles de papier s’envolent ;
les petites branches s’agitent.
5 Bonne brise De 29 à 38 Les petits arbres se balancent. Les sommets des
arbres sont agités et de petites vagues se forment
sur les eaux intérieures.
6 Vent frais De 39 à 49 Les grosses branches des arbres s’agitent. Utiliser
un parapluie est difcile. Le vent sife dans les ls
et les branches.
7 Grand frais De 50 à 61 Les arbres sont complètement agités. La marche
contre le vent est difcile.
8 Coup de vent De 62 à 74 Le vent casse les petites branches. La marche contre
le vent est très difcile.
9 Fort coup de vent De 75 à 88 Le vent peut endommager légèrement les bâtiments
en soulevant par exemple les bardeaux de la toiture.
10 Tempête De 89 à 102 Le vent cause de plus gros dégâts aux habitations
et déracine des arbres.
11 Violente tempête De 103 à 117 Les dégâts causés touchent un plus vaste territoire.
12 Ouragan Plus de 118 Les dégâts sont importants, le territoire touché
est dévasté.

L’action du vent et son utilisation De manière naturelle, le vent


façonne le relief en milieu désertique : il érode le sol mis à nu ; il
transporte les particules minérales comme le sable, le limon et
l’argile ; il favorise la reproduction de certaines plantes en trans-
portant leur pollen ou leurs graines. Le vent oxygène les océans
en agitant leur surface. Le vent est aussi un agent de dispersion de
foyers d’incendie : lors de feux de forêt, il contribue grandement
à fournir l’oxygénation nécessaire au maintien du feu.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 173


L’être humain utilise le vent pour aérer les mai-
sons et rendre l’air plus sain, pour se rafraîchir ou
encore pour sécher le linge à l’extérieur. Il l’utilise
aussi pour des loisirs comme la voile, la planche à
LA TERRE ET L’ESPACE 5.4

voile ou le cerf-volant (voir la gure 18) ainsi que


pour le transport en montgolère ou en avion. Les
avions utilisent les courants-jets du vent (courants
d’altitude) pour économiser du carburant et dimi-
nuer la durée des voyages.
L’énergie éolienne est l’énergie tirée du vent au
FIGURE

18 Faire du cerf-volant : une activité humaine


moyen d’un dispositif spécique. Elle est utilisée
possible grâce au vent.
depuis environ 5000 ans par les moulins à vent
an, entre autres, de moudre le grain et de pomper l’eau. Depuis
environ 150 ans, l’énergie éolienne est transformée en énergie
électrique par des éoliennes.

FLA SH info
Quand le vent se déchaîne
Il arrive que de violentes tempêtes se terminent en ouragan ou
qu’elles s’accompagnent de tornades. Ces deux phénomènes sont
différents, bien qu’ils soient tous les deux accompagnés de vents
destructeurs très violents.
L’ouragan, aussi appelé « cyclone » ou « typhon » selon les régions
de la Terre où il se développe, est une zone très large de nuages
orageux qui tourbillonnent. La tornade, quant à elle, est un
tourbillon de vent extrêmement puissant qui a l’allure d’une étroite
colonne. Dans certaines conditions atmosphériques, les tornades
prennent naissance à la base d’un nuage d’orage. Là où elles
passent, les tornades sont plus destructrices que les ouragans.
Mais elles sont habituellement concentrées sur de plus petites
régions et durent moins longtemps.

A B

A La tornade a l’allure d’une étroite colonne tourbillonnante.


B Vu de l’espace, l ’ouragan prend la forme de spirales de nuages.

174 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


L’eau
Les différents mouvements de l’eau, tels que les vagues, les
chutes et les marées, produisent l’énergie hydraulique. Cette
énergie provient du mouvement de l’eau qui tombe par l’action

LA TERRE ET L’ESPACE 5.4


de la gravité (voir la gure 19). L’énergie marémotrice est l’éner-
gie transmise lors du phénomène des marées, qui se produit deux
fois par jour au bord des océans alors que l’eau monte et descend.
Combinée à d’autres formes d’énergie, l’énergie de l’eau permet
de nombreux loisirs comme le kayak, le canotage, le
ski nautique, etc. Tout comme l’énergie hydraulique,
l’énergie marémotrice est convertie en énergie élec-
trique par des installations d’envergure.

La chaleur du sous-sol
Une partie de la chaleur du manteau de la Terre est
transmise à l’eau souterraine et au sous-sol. L’énergie
ainsi produite est appelée énergie géothermique.
Elle est utilisée dans des systèmes de chauage à eau
chaude ou elle est puisée directement dans le sol pour

FIGURE
19 La centrale hydroélectrique
être convertie en énergie électrique. Cette énergie est
Jean-Lesage dans la région de la Côte-nord.
à l’origine des geysers et des sources thermales. Ces L’eau retenue par le barrage se déverse par
dernières sont souvent utilisées pour la baignade ou gravité dans des turbines qui produisent
les soins de santé. l’électricité.

LES RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES


NON RENOUVELABLES
Les ressources énergétiques non renouvelables sont
des ressources détruites du fait de leur utilisation ou
dont la capacité de renouvellement est très lente.
L’utilisation de ces ressources est très préoccupante
puisque la seule manière de les préserver est d’en
réduire la consommation. Les principales ressources
énergétiques non renouvelables sont les combus-
FIGURE

tibles fossiles et les noyaux des atomes. 20 Du charbon, aussi appelé


« anthracite ». L’accumulation de végétaux
Les combustibles fossiles morts, dans certains environnements
comme les tourbières, en modie les
Les combustibles fossiles sont issus de la décom- conditions chimiques. Les sédiments
position, en l’absence de dioxygène (O2), d’êtres vivants deviennent alors de plus en plus riches en
morts depuis des millions d’années. Le pétrole, le char- carbone. La matière organique des végétaux
bon et le gaz naturel sont les principaux combustibles se transforme graduellement en tourbe,
puis en lignite, en houille et nalement en
fossiles (voir la gure 20). Ils sont surtout utilisés pour
anthracite, la forme de charbon la plus riche
le transport et pour chauer les bâtiments. L’énergie en carbone. Ce processus de carbonisation
qu’ils dégagent sous forme de chaleur est aussi trans- des végétaux en combustibles fossiles
formée en énergie électrique. s’étend sur des millions d’années.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 175


L’utilisation des combustibles fossiles contribue à l’épuisement
des ressources énergétiques de la planète. Elle est également
la source de graves problèmes environnementaux comme la
contamination des sols et des eaux souterraines, et les change­
LA TERRE ET L’ESPACE 5.4

ments climatiques.

FLA SH info
Un pétrole substitut de pétrole !
Au début de l’année 2011, après cinq ans de recherches, une
équipe de scientiques français et espagnols a réussi à synthétiser
du pétrole en laboratoire. Les chercheurs se sont inspirés du pro-
cessus naturel de formation du pétrole pour reproduire en seule-
ment 48 heures les conditions d’une réaction chimique qui s’étend
normalement sur des millions d’années. Ils ont capté le dioxyde
de carbone rejeté d’une usine voisine et l’ont utilisé pour nour-
rir des algues microscopiques. Les algues ainsi nourries se sont
multipliées très rapidement. Après vingt-quatre heures, les cher-
cheurs ont ltré ce bouillon d’algues concentrées et ont obtenu
une pâte végétale. À très haute tem-
pérature, cette pâte a nalement été
soumise à une réaction chimique ap-
pelée « craquage » et s’est transfor-
mée en pétrole articiel. Ce pétrole,
contrairement au pétrole naturel, ne
contient pas de métal ; il est donc
plus propre. Selon les chercheurs,
il pourrait avoir la même utilisation
que le pétrole naturel.

Les noyaux des atomes et l’énergie nucléaire


Lorsqu’ils subissent des transformations, les noyaux des atomes
libèrent souvent de grandes quantités d’énergie ; c’est l’énergie
nucléaire. Cette énergie peut aussi être transformée en éner­
gie électrique. Elle sert également à propulser des véhicules dits
à propulsion nucléaire comme des sous­marins, des navires
militaires, etc.
L’énergie nucléaire possède aussi un énorme pouvoir de destruc­
tion, notamment lorsqu’on s’en sert pour fabriquer des bombes.

176 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce que l’énergie ? Donnez une dénition dans vos mots.

LA TERRE ET L’ESPACE 5.4


L’énergie est la capacité que possède la matière de changer d’état ou d’effectuer un travail entraînant

un mouvement, de la chaleur ou de la lumière.

2 Associez chaque situation de la colonne de gauche au type d’énergie qu’elle procure.

a) Calgary, en Alberta, est la ville canadienne qui compte 1) Énergie de


8
le plus de jours ensoleillés par année. la biomasse

b) Des noyaux d’atomes d’uranium se divisent en noyaux 2) Énergie des


7
plus légers. combustibles fossiles

c) L’Alberta possède la deuxième réserve mondiale 3) Énergie éolienne


2
de pétrole brut.

d) L’eau des chutes du parc des Sept-Chutes, à Saint- 4) Énergie géothermique


Ferréol-les-Neiges, près de Québec, se déverse dans 5
un grand vacarme.

e) Le vent soufe sur les côtes du euve Saint-Laurent 3 5) Énergie hydraulique


en Gaspésie.

f) Les sources thermales de Hot Springs Cove sur l’île 6) Énergie marémotrice
4
de Vancouver attirent des baigneurs.

g) Les plus grandes marées du monde sont au Canada, 7) Énergie nucléaire


dans la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick, et dans 6
la baie d’Ungava, au Québec.

h) Un champ de eurs qui pousse en Mauricie. 1 8) Énergie solaire

3 Qu’est-ce qui différencie les ressources énergétiques renouvelables des ressources énergétiques non
renouvelables ?
Les ressources énergétiques renouvelables ne sont pas détruites du fait de leur utilisation ou elles

possèdent la capacité de se renouveler au moins aussi vite qu’elles sont utilisées. Ce n’est pas le cas

des ressources énergétiques non renouvelables.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 177


4 Indiquez, par un crochet, si les ressources suivantes sont renouvelables (R) ou non renouvelables (NR).

Ressource R NR
a) La biomasse √
LA TERRE ET L’ESPACE 5.4

b) La chaleur du sous-sol √
c) Les atomes √
d) Le rayonnement du Soleil √
e) Le vent √
f) Le mouvement de l’eau √
g) Les combustibles fossiles √

5 Indiquez trois utilisations possibles par l’être humain de l’énergie que procure chacune des res-
sources suivantes.

a) La biomasse : Chauffage, alimentation des moteurs, électricité.

b) La chaleur du sous-sol : Chauffage, électricité, loisirs, soins de santé.

c) Les atomes : Électricité, transport, armes.

d) Le rayonnement du Soleil : Éclairage, chauffage, cuisson, électricité.

e) Le vent : Aération, assainissement de l’air, rafraîchissement, séchage, loisirs, transport, électricité.

f) Le mouvement de l’eau (deux utilisations) : Électricité, loisirs.

g) Les combustibles fossiles : Transport, chauffage, électricité.

6 Quel lien existe-t-il entre l’énergie solaire et chacun des phénomènes suivants ?

a) La photosynthèse : C’est l’énergie solaire qui permet la réaction chimique de photosynthèse.

b) Le cycle de l’eau : L’énergie solaire réchauffe les molécules d’eau ; celles-ci emmagasinent cette

énergie et s’évaporent. Or, l’évaporation est une des étapes du cycle de l’eau.

c) Les vents : L’énergie du Soleil réchauffe les molécules d’eau ; celles-ci emmagasinent de

l’énergie qui est libérée dans l’atmosphère sous forme de chaleur quand l’eau se condense. Cette

chaleur réchauffe les masses d’air de manière inégale à la surface de la Terre, ce qui entraîne leur

mouvement, c’est-à-dire le vent.

d) La biomasse : La biomasse est constituée de tous les êtres vivants et de leurs déchets.

Or, les êtres vivants existent grâce à la photosynthèse, une réaction chimique rendue possible par

l’énergie solaire.

178 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7 Quelle ressource énergétique rend possible chacune des activités ou situations suivantes ?

a) c) e)

LA TERRE ET L’ESPACE 5.4


Biomasse. Vent. Vent.

b) d)

Combustibles fossiles. Chaleur du sous-sol.

8 Dénissez dans vos mots chacune des formes d’énergie suivantes.

a) L’énergie solaire : Énergie du rayonnement du Soleil qui traverse l’atmosphère et parvient

jusqu’à la Terre.

b) L’énergie de la biomasse : Énergie qui provient de la combustion de la biomasse ou de

sa décomposition.

c) L’énergie éolienne : Énergie qui provient du mouvement horizontal des masses d’air, du vent.

d) L’énergie hydraulique : Énergie du mouvement de l’eau qui tombe par l’action de la gravité.

e) L’énergie marémotrice : Énergie transmise lors du phénomène des marées qui se produit

deux fois par jour sur le bord des océans.

f) L’énergie géothermique : Énergie qui provient du magma qui réchauffe l’eau souterraine et

le sous-sol.

g) L’énergie des combustibles fossiles : Énergie qui provient de la décomposition, en absence

d’oxygène, d’êtres vivants morts depuis des millions d’années.

h) L’énergie nucléaire : Énergie qui provient de la transformation des noyaux des atomes.

9 Qu’est-ce que le vent ? Donnez une dénition dans vos mots.


Le vent est le mouvement horizontal d’une masse d’air, d’une zone de haute pression vers une zone

de basse pression, causé par le réchauffement inégal de la surface de la planète et la rotation de

la Terre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 | La Terre 179


10 Expliquez le rôle que joue chacun des facteurs suivants dans la formation des vents.

a) Le réchauffement inégal de la surface de la Terre :

Formation des cellules de convection à la surface de la Terre.


LA TERRE ET L’ESPACE 5.4

b) La rotation de la Terre :
Déviation des vents qui circulent à la surface de la Terre.

11 Le schéma ci-dessous illustre une cellule de convection. Complétez-le en écrivant au bon endroit les
termes suivants.

• L’air chaud, léger, s’élève en altitude • L’air froid, lourd, descend vers le sol
• Vent d’altitude • Vent de surface
• Zones de basse pression • Zones de haute pression

Vent d’altitude.

L’air froid, lourd, descend


vers le sol.

Zone de haute Zone de basse


pression. pression.

L’air chaud, léger, s’élève


en altitude.

Vent de surface.

12 Donnez quatre effets au sol qui permettent de caractériser la force du vent.


Plusieurs réponses possibles. Ex. : l’agitation d’un drapeau, les dégâts causés, l’agitation des

branches des arbres, le bris de branches d’arbre, la direction de la fumée qui sort d’une cheminée,

le mouvement d’une girouette, de feuilles de papier ou de la poussière, etc.

180 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


POUR FAIRE
LE POINT

POUR FAIRE LE POINT


1 Indiquez, au moyen d’un crochet, si les énoncés décrivent une roche ou un minéral.

Énoncé Roche Minéral


a) On y trouve du pyroxène, de l’amphibole, de l’olivine et
du plagioclase. √

b) On y trouve des restes d’êtres vivants sous forme de fossiles. √


c) Assemblage d’espèces minérales identiques ou d’espèces
minérales différentes. √

d) Il s’agit d’une espèce chimique naturelle qui se présente



généralement sous la forme d’un cristal.
e) Certains peuvent être considérés comme des pierres précieuses. √
f) Le charbon est un combustible fossile. √

2 Les principaux combustibles fossiles sont le pétrole, le gaz et le charbon.

a) Quel processus du cycle de formation des roches permet d’obtenir des combustibles fossiles ?
La sédimentation.

b) À quel type de roches associe-t-on les combustibles fossiles ?


Aux roches sédimentaires.

3 Le texte suivant porte sur la formation des diamants. Lisez-le puis répondez aux questions.
Les diamants sont les minéraux les plus durs de la Terre. La majorité d’entre eux
sont formés dans le manteau terrestre, dans des conditions de température et de
pression très élevées. La plupart des diamants remontent vers la surface de la Terre
lors d’éruptions volcaniques tellement puissantes qu’ils n’ont pas le temps de se
transformer et demeurent intacts.

a) Dans quel type de roches trouve-t-on la plupart des diamants ?


Dans les roches ignées.

b) Selon vos connaissances du cycle de formation des roches, peut-on aussi trouver des diamants
dans des roches sédimentaires ? Justiez votre réponse.
Oui, puisque les roches ignées dans lesquelles sont incrustés les diamants peuvent être

fragmentées et transportées par les agents d’érosion. Elles se désagrégeront, puis formeront

des couches de sédiments ; il en résultera des roches sédimentaires.

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4 Le texte suivant porte sur les carbonates, un composé chimique formé, entre autres, d’atomes de
carbone et d’oxygène. Lisez-le puis répondez aux questions.
Les coquilles de nombreux animaux sont constituées principalement de carbonates de
POUR FAIRE LE POINT

calcium. Ce sont des minéraux très abondants sur la Terre ; on les trouve dans les roches
calcaires.

a) À quel type de roches appartiennent les roches calcaires ?


Aux roches sédimentaires.

b) L’effervescence de certains minéraux à l’acide chlorhydrique indique qu’ils sont des carbo-
nates. Dans quel type de roches trouve-t-on principalement ces minéraux ?
Dans des roches sédimentaires.

c) Par quel procédé sont formées ces roches ?


Par la sédimentation des coquilles d’animaux.

5 Vos parents désirent se faire construire une maison écoénergétique. Ils préparent quelques
questions à l’intention de l’architecte. Testez vos connaissances en tentant de répondre vous-
même à ces questions.

a) Comment proter de l’énergie solaire pour diminuer les coûts énergétiques en hiver ?
Exemple de réponse : En orientant la maison pour proter le plus possible de l’ensoleillement et

en plaçant les fenêtres des pièces principales côté sud. En mettant le plus de fenêtres possible

de ce côté.

b) Comment éviter que le vent ne contribue à refroidir la maison l’hiver ?


Exemple de réponse : En réduisant le nombre de fenêtres du côté des vents dominants.

En laissant le plus d’arbres possible à proximité de la maison an qu’ils fassent un bouclier

contre le vent.

c) Certaines familles ont une piscine et un jardin. Comment peuvent-elles utiliser gratuitement
de l’énergie pour chauffer l’eau de la piscine et éclairer le jardin ?
Exemple de réponse : En utilisant l’énergie solaire pour la piscine et en la transformant en

électricité, à l’aide de capteurs solaires, pour l’éclairage du jardin.

182 La Terre et l’espace Reproduction interdite


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LE SYST ÈME SOL A IRE

CHAPITRE
Bien qu’il s’étende sur plus de neuf milliards Rappel ........................................................................................ 184

SOMMAIRE
de kilomètres, le système solaire constitue 6.1 La gravitation universelle ...................... 185
le voisinage immédiat de la planète Terre. 6.2 L’organisation
En fait, il n’est qu’une inme partie de
du système solaire .......................................... 192
l’Univers. Depuis l’époque de Galilée, au
16e siècle, le télescope a permis aux astro ­ Pour faire le point ........................................................ 202
nomes d’observer les différentes planètes. 6.3 Les aurores polaires ...................................... 203
Plus récemment, des sondes spatiales ont 6.4 Les comètes............................................................ 206
été envoyées pour étudier le Soleil, les 6.5 Les météorites
planètes et certaines comètes et astéroïdes. et les impacts météoritiques .............. 210
Ces sondes nous ont fourni des images
spectaculaires et de précieux renseignements Pour faire le point ........................................................ 215
qui nous aident à mieux comprendre
l’origine du système solaire.
Selon vous, combien y a­t­il de planètes dans
notre système solaire ? Pourrait­on vivre sur
l’une ou l’autre de ces planètes ? Pourquoi ?

183
RAPPEL
• La masse est la mesure de la quantité de Soleil
matière contenue dans un objet.
RAPPEL

• La période de rotation est le temps que met


un astre pour eectuer un tour sur lui-même
Jour
(voir la gure R1).
• La période de révolution est le temps que
met un astre pour eectuer un tour complet
autour d’un autre astre (voir la gure R2).

Nuit

FIGURE
R1
La Terre met environ 24 heures à faire une
rotation sur elle-même.
FIGURE

R2
La révolution de la Terre autour du Soleil dure
365,25 jours.
1000 km

• Une couche gazeuse, l’atmosphère,


enveloppe la Terre. Les 100 premiers kilo-
mètres d’altitude de l’atmosphère terrestre
comptent quatre couches principales et
superposées (voir la gure R3). En partant
THERMOSPHÈRE
de la surface de la Terre, on trouve successi-
vement les couches suivantes :
– la troposphère ;
– la stratosphère ;
– la mésosphère ;
80 km
– la thermosphère.
MÉSOSPHÈRE

50 km

STRATOSPHÈRE Couche
d’ozone
De 7 à 16 km
TROPOSPHÈRE

-100 -80 -60 -40 -20 0 20 40


Température (°C)
FIGURE

R3 Les couches de l’atmosphère.

184 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


6.1 La gravitation universelle
Vous avez peut-être déjà souhaité pouvoir voler ou ot-
ter dans les airs, comme le font les astronautes dans

LA TERRE ET L’ESPACE 6.1


l’espace. Si cela n’est pas possible, c’est parce que la
Terre nous attire vers elle avec une très grande force qui
fait que nous demeurons collés au sol.
Dans l’Univers, les corps s’attirent mutuellement en
raison de leur masse. Ce phénomène s’appelle la gravi-
tation. La gravité, aussi appelée force gravitationnelle,
est la force par laquelle une masse en attire une autre

FIGURE
21 Un parachutiste en chute libre.
(voir la gure 21). Tous les objets présents dans l’Univers, Ce parachutiste tombe parce qu’il est attiré
quelle que soit leur masse ou la matière dont ils sont par la force gravitationnelle de la Terre.
faits, exercent une force gravitationnelle. C’est pourquoi
on parle de gravitation universelle. Ce phénomène est d’une très
grande importance dans l’Univers, car il est à l’origine de la for-
mation des galaxies et des astres tels que les planètes et les étoiles.

DÉFI NITI ON

La gravitation est le phénomène par lequel deux corps s’at-


tirent mutuellement à cause de leur masse. La force gravita-
tionnelle, que l’on nomme aussi gravité, dépend de la masse des
corps et de la distance qui les sépare.

LES FACTEURS QUI DÉTERMINENT LA GRAVITÉ


Deux facteurs déterminent la gravité : la masse
des corps et la distance entre eux.
Grande force
Corps très massif d’attraction
L’inuence de la masse
Corps très massif
La gravité exercée par un corps est d’autant plus
grande que ce corps est massif (voir la gure 22).
Un corps très massif tel qu’une planète exerce
une force gravitationnelle considérable et faci- Corps peu
lement observable. La Terre, par exemple, a une massif Petite force
d’attraction
masse d’environ 6 × 1024 kg (6 000 000 000 000 Corps peu
massif
000 000 000 000 kg). Ainsi, la force gravitation-
nelle qu’elle exerce est très importante, et les
FIGURE

objets sont fortement attirés vers son centre. La 22


L’intensité de la force gravitationnelle exercée
gravité nous permet, par exemple, de garder les par le corps de gauche selon sa masse. Dans cette
pieds au sol. Elle explique aussi le fait que des gure, la force gravitationnelle exercée par le corps
de gauche sur la pomme est représentée par une
objets lancés en l’air tombent au sol ou que
èche. La taille de la èche augmente avec l’intensité
des objets tendent à aller vers le point le plus de la force gravitationnelle. Ainsi, le corps très massif
bas, donc à se rapprocher du centre de la Terre, exerce une force gravitationnelle plus grande sur la
comme un skieur qui descend une pente. pomme que le corps peu massif.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 185


Des astres moins massifs que la Terre exercent une force gravita-
tionnelle plus petite que celle qui est exercée par la Terre. La Lune,
par exemple, est moins massive que la Terre (voir la gure 23).
La gravité lunaire est donc moins grande que celle de la Terre.
LA TERRE ET L’ESPACE 6.1

À l’inverse, Jupiter, une planète plus massive que la Terre, exerce


une plus grande force gravitationnelle.
Bien que tous les corps exercent une force gravitationnelle, la
force gravitationnelle exercée par les corps de petite masse est
trop faible pour qu’on puisse l’observer. Toutefois, si on leur en
FIGURE

23 La Lune a une masse laisse le temps, même des particules, qui ont une très petite masse,
beaucoup plus petite que nissent par se rapprocher les unes des autres sous l’eet de la gra-
celle de la Terre. La force
gravitationnelle y est donc plus
vité. C’est ainsi que des molécules de gaz ottant dans l’espace se
faible. sont assemblées sur des millions d’années pour former des étoiles.

L’inuence de la distance
La gravité exercée par deux corps l’un sur l’autre est plus grande
lorsque ces deux corps sont proches l’un de l’autre. Plus la dis-
tance entre les corps augmente, plus la force gravitationnelle
diminue (voir la gure 24). Ainsi, tous les astres de l’Univers s’at-
tirent mutuellement avec une force plus ou moins grande selon
leur masse et la distance qui les sépare.

Grande force
d’attraction
Corps très massif

Petite force
d’attraction

Corps très massif


FIGURE

24
L’intensité de la force gravitationnelle exercée par le corps de gauche
selon la distance qui le sépare du corps de droite. La force gravitationnelle
exercée par le corps de gauche sur la pomme est plus petite lorsqu’il est
éloigné de celle-ci.

La masse des planètes est tellement grande que celles-ci n’at-


tirent pas que les objets à leur surface. Leur gravité est si puissante
qu’elles attirent aussi des objets situés à de très grandes distances.
Ainsi, la Lune est soumise à la gravité terrestre même si elle est
située à 380 000 km de la Terre. C’est pourquoi elle demeure « près »
de la Terre.

186 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


LA GRAVITÉ ET LE POIDS
La gravité explique aussi le poids des objets. Le poids que nous
ressentons lorsque nous soulevons des objets est l’eet combiné
de leur masse et de la force gravitationnelle qui les attire vers le bas.

LA TERRE ET L’ESPACE 6.1


Sur la Lune, les objets, y compris notre propre corps, sont beau-
coup plus légers que sur Terre, parce que la gravité y est plus petite
(voir la gure 25). À l’inverse, si nous étions sur une planète où la
gravité est plus grande, notre poids serait plus élevé.
FIGURE

25 Le poids d’un objet sur la Lune. Les objets sont plus


légers sur la Lune, parce que la force gravitationnelle exercée
par la Lune est plus petite que celle exercée par la Terre.

L’ORBITE
Si tous les corps s’attirent mutuellement, comment se fait-il alors
qu’ils n’entrent pas en collision ? En eet, la majorité des astres
présents dans le système solaire se déplacent sans jamais se tou-
cher. Par exemple, la Lune, bien qu’elle soit fortement attirée par
la Terre, n’entre pas en collision avec celle-ci.
Les astres du système solaire, comme ceux du reste de l’Univers,
sont mobiles. Parce qu’ils se déplacent à une certaine vitesse, ils
évitent les collisions. La plupart des astres de l’Univers tournent
autour d’un autre astre, plus massif qu’eux. On nomme ce mouve-
ment orbite. Le corps qui tourne autour d’un autre est un satellite.
La gure 26, à la page suivante, illustre l’orbite de la Lune autour
de la Terre. Le mouvement orbital est le résultat du mouvement
causé par la gravité (dirigé vers la Terre) et du mouvement de la
Lune qui tend à se déplacer en ligne droite. La Lune suit donc une
trajectoire située entre ces deux directions qui la fait sans cesse

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 187


tourner autour de la Terre. C’est comme si la Lune, attirée par la
gravité, tombait en permanence sur la Terre, mais que sa vitesse
l’empêchait d’atteindre celle-ci.
LA TERRE ET L’ESPACE 6.1

Gravité

Mouvement
de la Lune

Orbite de la Lune
FIGURE

26 L’orbite de la Lune autour de la Terre. La trajectoire suivie par la Lune


autour de la Terre résulte du mouvement de la Lune et de la gravité.

FLA SH techno
Les satellites articiels
Une multitude de satellites artificiels, lancés par les
humains, sont en orbite autour de la Terre. Plusieurs de
ces satellites servent à observer la Terre, notamment
pour prédire la météo. D’autres servent de relais de
communication pour les signaux de radio, de téléphone
et de télévision. D’autres encore sont utilisés à des ns
de recherche scientique, et ils sont tournés soit vers la
Terre, soit vers le reste de l’Univers, comme les télescopes
Hubble et Kepler. Depuis 1957, date du lancement par les
Soviétiques de Spoutnik, le premier satellite articiel,
environ 4000 engins spatiaux ont été placés sur orbite par
des fusées. Pour qu’un satellite reste en orbite et ne tombe Le télescope spatial Hubble. Ce télescope
pas sur la Terre ou qu’il n’aille pas se perdre dans l’immen- a été mis en orbite autour de la Terre par la
sité de l’espace, les ingénieurs spatiaux doivent calculer navette spatiale Atlantis en 1990.
avec précision la distance, la direction et la vitesse du
satellite. Ils doivent aussi tenir compte des satellites déjà
en orbite, car des collisions avec ces derniers pourraient
avoir de graves conséquences.

Le télescope spatial Kepler. Mis en service


en 2009, ce télescope est à la recherche
d’exoplanètes, c’est-à-dire des planètes
situées à l’extérieur de notre système solaire.

188 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce que la gravitation ? Donnez une dénition dans vos mots.

LA TERRE ET L’ESPACE 6.1


La gravitation est le phénomène par lequel deux corps s’attirent à cause de leur masse.

2 Quels sont les facteurs qui déterminent l’intensité de la force gravitationnelle ?

L’intensité de la force gravitationnelle est déterminée par la masse des corps et par la distance

qui les sépare.

3 De quelle façon les deux facteurs nommés à la question 2 ont-ils une inuence sur la force
gravitationnelle ?
Plus la masse d’un corps est grande, plus la force gravitationnelle qu’il exerce est grande.

Plus la distance entre deux corps est petite, plus la force gravitationnelle qu’ils exercent est grande.

4 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) La gravité existe partout dans l’Univers. √
b) Seuls les corps de très grande masse exercent une force gravitationnelle. √
c) Seuls les corps solides exercent une force gravitationnelle. √
d) Notre poids est dû à la gravité terrestre. √
e) La gravité empêche la Lune d’entrer en collision avec la Terre. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) Même les corps de faible masse exercent une force gravitationnelle, mais cette force est

trop petite pour qu’on puisse l’observer.

c) Toute la matière, qu’elle soit solide, liquide ou gazeuse, exerce une force gravitationnelle.

e) C’est le mouvement de la Lune qui l’empêche d’entrer en collision avec la Terre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 189


5 Sur les schémas suivants, représentez par des èches l’intensité de la gravité subie par la capsule
spatiale. Tracez une petite èche pour une faible gravité et une grosse èche pour une forte gravité.
Indiquez ensuite quel facteur déterminant l’intensité de la gravité explique la taille des èches tracées.
a)
LA TERRE ET L’ESPACE 6.1

Planète massive

Planète massive

Facteur déterminant la gravité : La distance entre les corps.


b)

Planète
moins
massive

Planète massive

Facteur déterminant la gravité : La masse des corps.

6 Un astronaute visite différentes planètes.


a) Sur la planète X, il se sent lourd et écrasé. Il a de la difculté à se tenir debout. Trouvez une cause
possible à la sensation éprouvée par l’astronaute.
La gravité exercée par la planète est plus grande que celle exercée par la Terre. La planète est

probablement plus massive que la Terre, elle soumet donc l’astronaute à une plus grande

force gravitationnelle.

b) Sur la planète Y, le même astronaute se sent très léger. Il est capable de faire des bonds
gigantesques et de soulever des objets très massifs. Trouvez une cause possible à ces nouvelles
capacités que possède l’astronaute.
La gravité exercée par la planète est plus faible que celle exercée par la Terre. La planète est

probablement moins massive que la Terre, elle soumet donc l’astronaute à une force

gravitationnelle plus faible.

190 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7 Complétez les phrases suivantes.

Dans l’Univers, la majorité des astres sont en orbite autour d’un astre plus massif.

L’astre le moins massif, que l’on nomme satellite , est attiré par la gravité de

LA TERRE ET L’ESPACE 6.1


l’astre le plus massif. Toutefois, les deux astres n’entrent pas en collision à cause du mouvement

du satellite. Le satellite suit en effet une trajectoire autour de l’astre massif qui est le

résultat de son mouvement et de la gravité.

8 Complétez le schéma suivant an d’expliquer l’orbite du satellite autour de la planète.

Planète

Gravité Mouvement du satellite


Satellite

9 On s’apprête à placer un nouveau satellite articiel en orbite autour de la Terre.


a) Selon vous, qu’arrivera-t-il si, à la suite d’une erreur de calcul, le satellite se déplace à une vitesse
trop élevée ?
Le mouvement du satellite l’emportera sur la gravité. Le satellite s’éloignera alors de la Terre.

b) Qu’arrivera-t-il si, au contraire, le satellite articiel se déplace à une vitesse trop lente ?
Le satellite risquera de tomber sur la Terre parce que la gravité l’emportera sur son mouvement.

10 Au sommet du mont Everest, le plus haut sommet de la Terre, un alpiniste est un peu plus léger que
lorsqu’il est au niveau de la mer. Pourtant, sa masse est demeurée la même. Expliquez cette légère
perte de poids de l’alpiniste lorsqu’il se trouve en haute altitude.
Au sommet d’une haute montagne, l’alpiniste se trouve à une plus grande distance du centre de

la Terre que lorsqu’il est au niveau de la mer. La gravité y est donc légèrement plus petite, et

l’alpiniste, un peu plus léger.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 191


6.2 L’organisation du système solaire
DÉFI NITI ON Il y a environ cinq milliards d’années, le système solaire n’existait
Le système solaire pas encore. À la place, il y avait un gigantesque nuage de gaz et
LA TERRE ET L’ESPACE 6.2

est constitué d’une de poussières en forme de disque. Sous l’eet de la gravité, les
étoile, le Soleil, autour poussières et les gaz se sont lentement agglomérés pour former
de laquelle gravitent d’énormes sphères : le Soleil et les huit planètes qui l’entourent
huit planètes ainsi (voir la gure 27).
qu’un grand nombre
d’autres astres de La majeure partie de cette matière, principalement de l’hydro-
plus faible masse. gène, s’est amassée pour former le Soleil. Les restes de gaz et de
poussières se sont agglomérés pour former les planètes (voir le
tableau 3).

Tableau 3 Les planètes du système solaire

Planètes telluriques Planètes géantes gazeuses


(composées de roches (composées de gaz)
et de métaux)
• Mercure • Jupiter
• Vénus • Saturne
• Terre • Uranus
• Mars • Neptune

Les planètes et d’autres astres de plus petite masse tournent


en suivant une trajectoire orbitale elliptique (ovale) autour
du Soleil.

Neptune

Uranus

Saturne

Jupiter

Soleil
Mercure Mars

Vénus Terre
FIGURE

27 Le Soleil et les huit planètes formant le système solaire.

192 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Notre système solaire n’est pas unique dans l’Univers. La galaxie
dont nous faisons partie compte des centaines de milliards d’étoiles
comme le Soleil. On a aussi découvert des planètes qui tournent en
orbite autour de plusieurs de ces étoiles. Sans parler des centaines

LA TERRE ET L’ESPACE 6.2


de milliards d’autres galaxies que renferme l’Univers…

LES PLANÈTES DU SYSTÈME SOLAIRE A

Le système solaire compte huit planètes. Pour être considéré


comme une planète, un astre doit posséder les trois caractéris-
tiques suivantes :

1. être en orbite autour du Soleil ;


2. avoir une forme à peu près sphérique ; B

3. avoir fait le vide autour de lui, c’est-à-dire ne plus avoir

FIGURE
28
Les sondes spatiales
de corps de taille comparable à la sienne sur une orbite Voyager 1 et New Horizons.
proche, à l’exception de ses propres satellites. A Lancée en 1977, Voyager 1
a permis d’amasser une grande
quantité d’images et d’informa­
Les autres planètes du système solaire sont des mondes tions sur les planètes externes du
fascinants, très diérents de la Terre. Elles ont toutes été observées système solaires. B Lancée en
par des sondes spatiales qui ont fourni de nombreux renseigne- 2006, la sonde New Horizons
ments à leur sujet (voir la gure 28). Les ches des pages suivantes a atteint Pluton en 2015 et nous
a fourni de précieux renseigne­
présentent les principales caractéristiques du Soleil et des huit ments sur cette planète naine.
planètes qui gravitent autour de lui. Le nombre de satellites indi- Elle poursuit son périple vers
qué dans ces ches est celui qui était connu au début de 2016. les conns du système solaire.

FLA SH info
D’autres astres du système solaire
Le système solaire ne se limite pas au Soleil et aux huit planètes. De nombreux autres astres se
déplacent en orbite autour du Soleil et des planètes. Plusieurs planètes sont accompagnées de satel­
lites. Mentionnons aussi le cas de Pluton, qui n’est plus considérée comme une planète depuis 2006.
Comme d’autres objets découverts plus récemment, Pluton ne possède pas les caractéristiques d’une
planète et fait mainte­
nant partie de la catégo­
rie des planètes naines
(voir la figure A). Ainsi,
selon leur taille, leur
forme ou leur position,
on appelle ces objets
des « planètes naines »,
des « objets transnep­
tuniens » (objets qui
sont situés plus loin que
A B
Neptune) ou des « asté­
roïdes » (voir la gure B). Pluton, une planète naine. L’astéroïde Ida.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 193


Le Soleil
Le Sole il est une étoile comme
il en existe des
milliards dans l’Univers. Il est situ
LA TERRE ET L’ESPACE 6.2

é au centre du
système solaire et, à lui seul, il
représente plus
de 99 % de la masse de ce dernier
. Le Sole il est
une gigantesque boule d’hydrogèn
e et d’hélium
dans laquelle ont lieu des réaction
s nucléaires qui
libèrent des quantités énormes
d’énergie. Cette
énergie se répand dans tout le syst
ème solaire sous
forme de chaleur et de lumière. L’én
ergie produite
par le Sole il est essentielle au mai
ntien de la vie sur
Terre. Le Sole il devrait s’éteindre dan
s environ cinq
milliards d’années.

Diamètre à l’équateur : 1 377 650


km État de la surface : Gaz incandescen
Période de rotation à l’équateur : 25 t
jours Température à la surface : 550
Masse : 333 400 fois la masse de la 0 °C
Terre Température du noyau : 15
000 000 °C
Gravité : 27,9 fois la gravité de la Terr
e

Mercure , très semblable


Mercure est une planète désertique
et trop près du
à la Lune. Elle est trop petite
hère. L’absence
Sole il pour posséder une atmosp
la température
d’atmosphère explique pourquoi
re -173 °C la nuit
à la surface de Mercure varie ent
sphère explique
et 427 °C le jour. L’absence d’atmo
couverte d’une
aussi pourquoi la planète est
les objets qui se
multitude de cratères. En effet,
s à l’atteindre,
dirigent vers Mercure réussissent tou
ent avec des gaz
car ils ne subissent aucun frottem
susceptibles de les détruire.

e
Gravité : 0,38 fois la gravité de la Terr
Diamètre à l’équateur : 4880 km
de km État de la surface : Solide
Distance du Soleil : 57,9 millions 3 °C et 427 °C
Température à la surface : Entre -17
Période de révolution : 88 jours un
Nombre de satellites connus : Auc
Période de rotation : 58,7 jours
Masse : 0,06 fois la masse
de la Terre

194 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Vénus
Vénus ressemble à la Terre par sa
taille et par la
présence d’une atmosphère. Très

LA TERRE ET L’ESPACE 6.2


dense, cette
atmosphère se compose en majorit
é de dioxyde de
carbone, mais elle contient aussi un
peu de diazote,
des acides et des traces d’eau. La
température sur
Vénus est très élevée en raison d’un
important effet
de serre. Sa surface est rocheuse
et elle est surtout
constituée de plaines. On y trouve
aussi un certain
nombre de montagnes et de crat
ères. Un océan
pourrait avoir existé sur Vénus à
une époque où il
y faisait moins chaud. Vénus fait
sa rotation dans
le sens inverse des autres planètes
. Sa rotation est
dite « rétrograde ».

Diamètre à l’équateur : 12 104 km


Gravité : 0,9 fois la gravité de la Terr
Distance du Soleil : 108,2 millions de e
km État de la surface : Solide
Période de révolution : 224,7 jour
s Température moyenne à la surface
Période de rotation : 243 jours : 464 °C
Nombre de satellites connus : Auc
Masse : 0,82 fois la masse de la Terr un
e

La Terre ète bleue » parce


La Terre est aussi appelée la « plan
u à l’état liquide
qu’elle est la seule à avoir de l’ea
seule planète du
à sa surface. Elle est également la
st, entre autres,
système solaire à abriter la vie. C’e
la vie possible
la présence d’eau liquide qui rend
tribue aussi de
sur la Terre. Son atmosphère con
vie (présence
différentes façons à favoriser la
carbone, couche
de dioxygène et de dioxyde de
e compte des
d’ozone, effet de serre). La Terr
millions d’espèces de vivants.

Masse : Environ 6 10 kg
24

Diamèt re à l’éq uat eur : 12 800 km


000 000 000 000 000 000 kg)
ce du Sol eil : 149 ,6 mill ion s de km (6 000 000
Distan
jour s État de la surface : Solide et liquide
Périod e de révo luti on : 365 ,25 : 15 °C
Température moyenne à la surface
Période de rotation : 24 heures Lune)
Nombre de satellites connus : 1 (la

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 195


Mars
rouge » en raison
Mars est surnommée la « planète
la présence de
de sa couleur qui s’explique par
LA TERRE ET L’ESPACE 6.2

sèd e une mince


fer oxydé dans son sol. Elle pos
de dioxyde de
atmosphère composée surtout
Mars a déjà eu
carbone. Plus petite que la Terre,
: volcanisme,
une géologie semblable à celle-ci
à l’éta t liquide y
séismes, etc. On croit que l’eau
s d’années. En
était abondante il y a 3,5 milliard
l’eau liquide très
2015, on a découvert sur Mars de
sions sera d’y
salée. L’objectif des prochaines mis
tes ou passées.
trouver des traces de vie, présen
au cours des
On prévoit y envoyer des astronautes
prochaines décennies.

e
Gravité : 0,38 fois la gravité de la Terr
Diamètre à l’équateur : 6794 km
de km État de la surface : Solide
Distance du Soleil : 227,9 millions : -63 °C
Température moyenne à la surface
Période de révolution : 687 jours obos et
Nombre de satellites connus : 2 (Ph
Période de rotation : 24,63 heures
Deimos)
Masse : 0,11 fois la masse
de la Terre

Jupiter

Jupiter est la plus grosse plan


ète du système
solaire. Cette géante gazeuse, com
posée princi-
palement d’hydrogène et d’hélium
, est recouverte
de nuages de gaz multicolores
qui forment des
bandes parallèles. La planète est
balayée par des
vents soufant entre 150 km/h
et 600 km/h. La
grande tache orange visible au cen
tre de la photo
est un gigantesque ouragan dont
la taille est deux
à trois fois plus grande que celle
de la Terre. Cette
tache est connue depuis plus de 300
ans.

Diamètre à l’équateur : 139 822 km


Gravité : 2,53 fois la gravité de la Terr
Distance du Soleil : 778,4 millions e
de km État de la surface : Gazeux
Période de révolution : 11,87 ans
Température moyenne à la surface
Période de rotation : 9,93 heures : -148 °C
Nombre de satellites connus :
Masse : 318 fois la masse de la Terr 67 (dont Ganymède, Callisto, Io et
e Europe)

196 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Saturne

Saturne est la deuxième plus gran


de planète du

LA TERRE ET L’ESPACE 6.2


système solaire. Comme Jupiter, elle
est composée
principalement d’hydrogène et d’hé
lium. Les quatre
planètes géantes gazeuses
possèdent des
anneaux formés de débris rocheux
et de glace qui
s’étendent sur de très grandes dist
ances, mais seuls
les anneaux de Saturne sont visibles
depuis la Terre.

Diamètre à l’équateur : 116 434 km


Masse : 1,07 fois la masse de la Terr
(sans les anneaux) e
Gravité : 0,92 fois la gravité de la Terr
Distance du Soleil : 1427 millions e
de km État de la surface : Gazeux
Période de révolution : 29,46 ans
Température moyenne à la surface
Période de rotation : 10,66 heures : -178 °C
Nombre de satellites connus : 62 (don
t Titan)

Uranus
us, Mars, Jupiter
À la différence de Mercure, Vén
ble à l’œil nu,
et Saturne, Uranus n’est pas visi
e. C’est donc
car elle est trop éloignée de la Terr
été découverte
à l’aide d’un télescope qu’elle a
sch el. Cette géante
en 1781 par William Her
prin cipalement
gazeuse est composée elle aussi
peu de méthane
d’hydrogène et d’hélium, avec un
Son axe de
qui lui donne sa couleur bleutée.
le de 98 °. Cette
rotation est incliné selon un ang
de variations
forte inclinaison est responsable
on à l’autre.
climatiques considérables d’une sais

e
Gravité : 0,91 fois la gravité de la Terr
Diamètre à l’équateur : 50 724 km
km État de la surface : Gazeux
Distance du Soleil : 2871 millions de : -216 °C
Température moyenne à la surface
Période de révolution : 84 ans
Nombre de satellites connus : 27
Période de rotation : 17,24 heures
Masse : 14,5 fois la masse
de la Terre

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 197


Neptune système solaire.
Neptune est la dernière planète du
celle d’Uranus,
Sa couleur bleue est due, comme
LA TERRE ET L’ESPACE 6.2

atmosphère.
à la présence de méthane dans son
à la grande
Les taches sombres, semblables
arai ssent parfois
tache orange de Jupiter, qui app
nt la présence
à la surface de Neptune indique
vents pouvant
d’ouragans accompagnés de
nce de Neptune
dépasser les 2000 km/h. L’existe
nt que la planète
fut d’abord déduite par calcul ava
t constaté des
ne soit observée. On avait en effe
s causées par la
perturbations de l’orbite d’Uranu
ité. Neptune a
gravité d’un objet massif à proxim
fois à l’aide d’un
été observée pour la première
télescope en 1846.
e
Gravité : 1,13 fois la gravité de la Terr
Diamètre à l’équateur : 49 244 km
de km État de la surface : Gazeux
Distance du Soleil : 4498 millions : -214 °C
Température moyenne à la surface
Période de révolution : 164,8 ans
Nombre de satellites connus : 14
Période de rotation : 16,11 heures
Masse : 17,2 fois la masse
de la Terre

ACTIVITÉS
1 Décrivez en quelques mots le système solaire.
Le système solaire est constitué d’une étoile, le Soleil, autour de laquelle gravitent huit planètes ainsi

qu’un grand nombre d’autres astres de plus faible masse.

2 Répondez aux questions suivantes.


a) Comment se nomme la force qui a permis à la matière de s’amasser pour former le système
solaire ?
La gravité ou force gravitationnelle.

b) Quel est l’âge du système solaire ?


Environ cinq milliards d’années.
c) D’où provient l’énorme quantité d’énergie émise par le Soleil ?
Des réactions nucléaires qui se produisent à l’intérieur du Soleil.

d) Dans combien de temps le Soleil devrait-il s’éteindre ?


Dans environ cinq milliards d’années.

198 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


3 a) Nommez les planètes géantes gazeuses.
Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.

b) Nommez les planètes telluriques.

LA TERRE ET L’ESPACE 6.2


Mercure, Vénus, Terre, Mars.

4 Associez chaque caractéristique à la planète correspondante.

a) Elle possède une atmosphère dense et très chaude. 2 1) Saturne

b) Elle abrite la vie. 7 2) Vénus

c) Ses anneaux sont visibles de la Terre. 1 3) Jupiter

d) C’est la planète la plus massive. 3 4) Neptune

e) C’est la planète la plus éloignée du Soleil. 4 5) Mercure

f) On y trouve du fer oxydé. 8 6) Uranus

g) Les variations de température y sont extrêmes. 5 7) Terre

h) Son axe de rotation est incliné à 98°. 6 8) Mars

5 Complétez ci-dessous le tableau des caractéristiques des planètes du système solaire.

Planète Distance du Soleil Diamètre Période Période Température


(millions de km) à l’équateur (km) de révolution de rotation moyenne
à la surface (°C)
Mercure 57,9 4 880 88 jours 58,7 jours

Vénus 108,2 12 104 224,7 jours 243 jours 464

Terre 149,6 12 800 365,25 jours 24 heures 15

Mars 227,9 6 794 687 jours 24,63 heures -63

Jupiter 778,4 139 822 11,87 ans 9,93 heures -148

Saturne 1427 116 434 29,46 ans 10,66 heures -178

Uranus 2871 50 724 84 ans 17,24 heures -216

Neptune 4498 49 244 164,8 ans 16,11 heures -214

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 199


6 De quelle planète du système solaire s’agit-il ?

a) On la nomme la « planète bleue ». Terre.

b) On la nomme la « planète rouge ». Mars.


LA TERRE ET L’ESPACE 6.2

c) Elle est la seule planète à ne pas avoir d’atmosphère. Mercure.

d) Sa rotation très lente se fait en 243 jours. Vénus.

e) Elle connaît des saisons extrêmes à cause de son inclinaison. Uranus.

f) Elle possède de l’eau à l’état liquide. Terre.

g) Elle possède le plus grand nombre de satellites. Jupiter.

h) Elle est entourée d’une mince atmosphère composée de dioxyde de carbone. Mars.

i) Son atmosphère est acide. Vénus.

j) C’est la plus petite des planètes géantes gazeuses. Neptune.

7 a) Classez les planètes par ordre, de la plus proche à la plus éloignée du Soleil.
Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.

b) Classez les planètes par ordre croissant de taille.


Mercure, Mars, Vénus, Terre, Neptune, Uranus, Saturne, Jupiter.

8 a) Comment nomme-t-on les astres qui ne possèdent pas les caractéristiques d’une planète ?
Planètes naines, objets transneptuniens ou astéroïdes.

b) Comment nomme-t-on les astres tournant en orbite autour des planètes ?


Satellites.

9 Qui suis-je ?
a) Je contiens plus de 99 % de la masse totale du système solaire. Soleil.
b) Je suis le nom donné aux planètes solides. Planètes telluriques.
c) L’énergie que j’émets se répand dans tout le système solaire. Soleil.
d) Je suis le nom donné à certains astres qui ne possèdent
pas toutes les caractéristiques d’une planète. Pluton est un
de ces astres. Planète naine.
e) Des vents de 2000 km/h soufent à ma surface. Neptune.
f) Les planètes géantes en sont principalement constituées. Gaz.
g) Mars en possède deux, la Terre en a un et Vénus, aucun. Satellite.
h) Les quatre planètes à proximité du Soleil en sont composées. Roches et métaux.
i) Ma période de révolution est la plus courte de toutes les planètes. Mercure.

200 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


10 Remplissez la grille de mots à l’aide des dénitions suivantes.

Horizontalement

1. Première planète découverte à l’aide du télescope.

LA TERRE ET L’ESPACE 6.2


2. Jusqu’en 2006, j’étais considérée comme une planète.

3. Planète dont la rotation se fait dans le sens contraire des autres planètes.

4. Planète très semblable à la Lune.

5. Liquide essentiel à la vie, présent à la surface d’une seule planète, la Terre.

6. Il compte des milliards de galaxies.

7. Principal constituant des planètes géantes gazeuses.

8. Planète qui possède un seul satellite.

Verticalement

9. Nombre de planètes du système solaire.


10. Planète dont l’existence a été déduite avant son observation directe au télescope.

11. On observe un énorme ouragan à sa surface depuis plus de trois siècles.

12. Gaz essentiel à la vie, présent uniquement sur Terre.

13. Satellite de la Terre.

14. Étoile du système solaire.

15. Planète sur laquelle on prévoit envoyer bientôt des astronautes.


12
D
10 I
1 U R A N U S O
E X
P Y 13
2 P L U T O N G L
3
U 11 V E N U S
N J N N
4 M E R C U R E 5 E A U
P 14
6 U N I V E R S 15
9 T O M
72 H Y D R O G E N E L A
U R 8 T E R R E
I I S
T L

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 201


POUR FAIRE
LE POINT
POUR FAIRE LE POINT

1 Le système solaire se limite-t-il aux huit planètes et au Soleil ?


Non, le système solaire comprend aussi les satellites des différentes planètes, des planètes naines,

des objets transneptuniens et des astéroïdes.

2 Parmi les planètes du système solaire, y en a-t-il une autre que la Terre qui est habitable ? Expliquez
votre réponse.
Non, aucune autre planète que la Terre n’est habitable. Cela s’explique entre autres par le fait qu’aucune

autre planète ne possède une atmosphère contenant du dioxygène en quantité sufsante. Les autres

planètes sont ou trop chaudes ou trop froides, ou encore elles ne possèdent pas de surface solide.

De plus, aucune autre planète du système solaire ne possède de l’eau à l’état liquide à sa surface.

3 Si nous devions établir une colonie d’êtres humains dans des habitations à température contrôlée
et approvisionnées en dioxygène, quelle serait, selon vous, la planète idéale du système solaire
pour l’accueillir ? Expliquez votre réponse en parlant de la distance du Soleil, de la température et
de la période de rotation de la planète.
Le meilleur choix serait sans doute la planète Mars. Cette dernière n’est pas très éloignée de la Terre.

Ainsi, la durée du voyage pour s’y rendre ne serait pas trop longue. De plus, le fait qu’elle n’est pas

beaucoup plus éloignée du Soleil que la Terre assurerait une bonne luminosité et procurerait une

température moyenne extérieure qui serait froide, mais supportable avec un bon équipement.

Comme la période de rotation de Mars (24,63 heures) est semblable à celle de la Terre, le jour et la nuit

auraient à peu près la même durée que sur la Terre.

4 Sur quelle planète du système solaire seriez-vous capable de soulever les objets les plus massifs ?
Expliquez votre réponse.
Sur Mercure ou sur Mars. La gravité est environ trois fois plus faible sur ces planètes que sur la Terre.

On peut donc y soulever des objets trois fois plus massifs que sur la Terre.

202 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


6.3 Les aurores polaires
Parfois, dans le ciel nocturne, loin des lumières de la ville,
on peut apercevoir de magniques voiles lumineux prenant dif-

LA TERRE ET L’ESPACE 6.3


férentes couleurs. On appelle ce phénomène aurore polaire. Les
aurores polaires peuvent apparaître partout sur la Terre, mais elles
sont plus intenses près des pôles, d’où leur nom. Elles portent
le nom d’« aurores boréales » dans l’hémisphère Nord et celui
d’« aurores australes » dans l’hémisphère Sud (voir la gure 29).

DÉFI NITI ON

Une aurore polaire est une formation lumineuse causée par la


rencontre des particules du vent solaire avec les gaz de la ther­
mosphère. Les aurores polaires sont observées plus souvent près
des pôles, car le champ magnétique terrestre y est plus intense.

Comment se forment ces mystérieuses


aurores ? Bien qu’on les observe la nuit,
c’est le Soleil qui en est responsable. En eet,
le Soleil émet continuellement de minus-
cules particules dans toutes les directions.
Ces particules, qui sont des constituants
des atomes, voyagent dans l’Univers à une
très grande vitesse (environ 400 km/s). On
appelle ce ux de particules en provenance
du Soleil le vent solaire. L’intensité du vent
solaire varie selon l’activité du Soleil et la
puissance des éruptions qui ont lieu à sa
surface. Ce vent atteint la Terre après un tra-
jet de 150 millions de kilomètres parcouru
FIGURE

29 Une aurore boréale en Alaska.


en quatre jours.
Les particules du vent solaire, si elles atteignaient la surface de la
Terre, pourraient nuire à la santé des êtres vivants. Heureusement
pour nous, le champ magnétique ainsi que l’atmosphère terrestre
nous protègent contre elles.
Les particules du vent solaire sont chargées électriquement. Le
champ magnétique terrestre, qui agit comme un aimant, fait dévier
ces particules vers les pôles, où il est plus intense (voir la gure 30,
à la page suivante). En entrant dans l’atmosphère, les particules
du vent solaire transfèrent leur énergie aux molécules de gaz de
la thermosphère. Le gaz émet alors une douce lumière colorée

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 203


LA TERRE ET L’ESPACE 6.3

Soleil Particules de vent solaire déviées vers les Lignes de champ magnétique Terre
pôles par le champ magnétique terrestre
FIGURE

30 Le champ magnétique terrestre fait dévier les particules du vent solaire vers les pôles.

inoensive : l’aurore polaire (voir la gure 31).


Chaque gaz émet une couleur particulière. Les
deux principaux gaz présents dans le phéno-
mène des aurores polaires sont le diazote et
le dioxygène. Le diazote émet principalement
de la lumière bleue alors que le dioxygène
diuse une couleur vert-jaune, parfois rouge.
Toutes ces couleurs se combinent dans le ciel
pour donner une variété de teintes.

Les aurores polaires ne se produisent pas uni-


FIGURE

31
Une aurore polaire terrestre observée depuis la quement sur la Terre. Elles peuvent survenir sur
navette spatiale Discovery. toutes les planètes dotées d’une atmosphère et
d’un champ magnétique.

FLA SH info
Des aurores polaires extraterrestres
Les aurores polaires sont causées par l’interac-
tion entre le vent solaire et l’atmosphère d’une
planète. Elles sont courantes sur la Terre, mais
elles se produisent aussi sur plusieurs autres
planètes. Sur Vénus, dont le champ magnétique
est faible, les aurores sont diffuses et peuvent
avoir lieu à peu près n’importe où. Sur les pla-
nètes qui possèdent un champ magnétique, les
aurores polaires se concentrent près des pôles.
Elles peuvent également être ampliées par la
présence des satellites de la planète. Jupiter et Une aurore australe sur Saturne.
Saturne, qui possèdent toutes deux une atmos-
phère et un champ magnétique, sont le théâtre d’aurores polaires spectaculaires. Des sondes spa-
tiales ont également détecté des aurores polaires sur Mars, Uranus et Neptune.

204 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’une aurore polaire ? Donnez une dénition dans vos mots.

LA TERRE ET L’ESPACE 6.3


Une aurore polaire est une formation lumineuse causée par la rencontre des particules du vent solaire

avec les gaz de la thermosphère.

2 Dans quelle couche de l’atmosphère les aurores polaires ont-elles lieu ?


Dans la thermosphère.

3 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Les aurores polaires sont causées par la lumière du Soleil. √
b) Les aurores polaires constituent un danger pour les êtres vivants. √
c) Les aurores polaires peuvent avoir lieu partout sur la Terre. √
d) Les aurores polaires sont visibles la nuit seulement. √
e) La fréquence des aurores polaires dépend de l’activité solaire. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


a) Ce sont les particules du vent solaire qui causent les aurores polaires.

b) Les particules du vent solaire sont dangereuses, mais pas les aurores polaires qu’elles causent.

4 Indiquez la ou les conditions nécessaires pour qu’une aurore polaire se produise sur une planète.
Encerclez votre réponse.
a) La planète doit posséder une atmosphère.
b) La planète doit posséder un champ magnétique.
c) La planète doit posséder plusieurs satellites.
d) La planète doit posséder une atmosphère et un champ magnétique.
e) La planète doit posséder un champ magnétique et plusieurs satellites.
f) La planète doit posséder une atmosphère, un champ magnétique et plusieurs satellites.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 205


5 Dans la liste de mots suivante, choisissez les termes appropriés pour compléter le texte ci-dessous.

• équateur • noyau terrestre • pôles • thermosphère


• troposphère • surface • vent solaire
LA TERRE ET L’ESPACE 6.4

Les particules du vent solaire , chargées électriquement, sont déviées vers les pôles

par le champ magnétique terrestre. Elles transfèrent leur énergie aux gaz de la thermosphère

qui émettent alors une lumière colorée.

6 Indiquez dans quelles régions les aurores sont les plus intenses et expliquez pourquoi.
Les aurores sont plus intenses dans les régions polaires, car le champ magnétique terrestre y est

plus intense qu’ailleurs. Celui-ci fait dévier les particules du vent solaire vers les pôles. C’est donc

principalement dans ces régions qu’elles produisent des aurores.

7 Indiquez la source de la lumière émise au cours d’une aurore polaire.


La lumière est émise par les gaz de la thermosphère qui reçoivent l’énergie provenant des particules

du vent solaire.

6.4 Les comètes


Depuis l’Antiquité, on rapporte l’observation de comètes dans
le ciel : des astres étranges, accompagnés d’une longue traînée
lumineuse. Ces événements plutôt rares ont fasciné les humains,
qui les ont souvent considérés comme de mauvais présages.
On dit des comètes qu’elles ressemblent à de grosses boules
DÉFI NITI ON de neige sale. Leur noyau est formé principalement de glace
Une comète est un et de diérents gaz (monoxyde et dioxyde de carbone, méthane,
astre de petite dimen- etc.) qui sont à l’état solide en raison des très basses tempéra-
sion dont le noyau est tures qui règnent à grande distance du Soleil (environ –260 °C).
constitué de glace, de Une grande portion du noyau est aussi constituée de poussières
poussières et de gaz et de particules rocheuses. Les comètes sont des astres relative-
à l’état solide. Lorsque ment petits puisque le diamètre de leur noyau varie de quelques
la comète s’approche centaines de mètres à une quinzaine de kilomètres.
du Soleil, les gaz et
les poussières libérés Les comètes proviennent, pour la plupart, de deux régions situées
forment une chevelure à la périphérie de notre système solaire, la ceinture de Kuiper et le
autour du noyau ainsi nuage d’Oort (voir la gure 32, à la page suivante), où se trouverait
que deux queues pous- un très grand nombre de ces objets glacés. Les comètes tournent en
sées par le vent solaire. orbite autour du Soleil. Leur période de révolution est très variable,
allant de quelques années à plusieurs milliers d’années. De temps
206 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
à autre, un de ces objets glacés est dévié de
sa trajectoire et attiré par la gravité du Soleil.
Il se dirige alors vers celui-ci en suivant une
trajectoire orbitale elliptique très allongée.

LA TERRE ET L’ESPACE 6.4


Lorsqu’il se rapproche du Soleil, le noyau
de la comète se réchaue et les gaz qu’il
contient se subliment, c’est-à-dire qu’ils
Orbite
passent directement de l’état solide à l’état de Neptune
gazeux, entraînant avec eux des poussières.
Il se forme alors autour du noyau un brouil- Ceinture
de Kuiper
lard que l’on nomme chevelure. Son dia-
mètre varie de 50 000 à 250 000 km.
Nuage d’Oort
Lorsqu’une comète s’approche du Soleil,
les gaz et les poussières qui s’en détachent
sont soués par le vent solaire (voir la sec-

FIGURE
32 La ceinture de Kuiper et le nuage d’Oort entourant
tion 6.3, p. 203). Ils forment ainsi deux lon- le système solaire. La ceinture du Kuiper se situe à environ
gues traînées appelées queues, qui 7 milliards de kilomètres du Soleil. Le nuage d’Oort
s’étendent sur 30 à 80 millions de kilomètres s’étendrait jusqu’à 15 000 milliards de kilomètres du Soleil.
environ. Une des queues est formée de gaz
et a une couleur bleutée. L’autre queue est composée de
poussières. Sa couleur est blanche-jaunâtre (voir la
gure 33). Puisque c’est le vent solaire qui produit les
queues, celles-ci se trouvent toujours dans la direction
opposée au Soleil. Ainsi, elles sont derrière le noyau et Queues
la chevelure lorsque la comète s’approche du Soleil et
devant lorsque celle-ci s’en éloigne (voir la gure 34). Noyau
Comme les planètes et les satellites, les comètes
n’émettent pas leur propre lumière, mais rééchissent
celle du Soleil. C’est ce qui nous permet de les observer
de la Terre à certains moments.
Chevelure
FIGURE

33
La comète Hale-Bopp, photo-
graphiée en 1997. La période orbitale de
la comète Hale-Bopp, qui avait été jusque-là
de 4200 ans, a été modiée par la gravité
de Jupiter lors de son passage près de cette
planète en 1996, de sorte qu’elle devrait
revenir près de la Terre dans 2400 ans
environ, soit vers l’an 4400 !
FIGURE

34
Une comète en orbite elliptique autour du Soleil.
L’image montre la position des queues par rapport au Soleil.
Le noyau de la comète est dissimulé par la chevelure.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 207


FLA SH histoire
La sonde Rosetta
LA TERRE ET L’ESPACE 6.4

Lancée en 2004, la sonde spatiale Rosetta avait


pour destination la comète 67p/Tchourioumov-
Guérassimenko. L’objectif de cette mission était
d’étudier de près une comète pour mieux com-
prendre le processus de formation de notre sys-
tème solaire. Bien que cette mission était la sixième
destinée à l’étude d’une comète, c’était la première
fois qu’une sonde se plaçait en orbite autour d’une
comète pour ensuite envoyer un petit atterrisseur à
la surface de son noyau. Avec un diamètre d’envi-
ron 6,5 km et une gravité presque nulle (1/100 000e La comète 67p/Tchourioumov-Guérassimenko.
de la gravité terrestre), se poser sur cette comète
représentait un dé de taille. En effet, le petit atterrisseur Philae, dont la masse est de 100 kg (l’équi-
valent d’un gramme à la surface de la comète), risquait de rebondir pour ensuite aller se perdre dans
l’espace. Le 12 novembre 2014, après avoir connu quelques difcultés, Philae se pose, puis s’immo-
bilise sur la comète. Dans leur collecte d’information, les instruments scientiques de Rosetta et
de Philae ont détecté de l’eau, du dioxyde de carbone et de nombreux gaz dans la composition de
la comète.

ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’une comète ? Donnez une dénition dans vos mots.
Une comète est un astre de petite dimension dont le noyau est constitué de glace, de poussières et

de gaz à l’état solide. Lorsqu’elle s’approche du Soleil, les gaz et les poussières libérés forment une

chevelure autour du noyau ainsi que deux queues poussées par le vent solaire.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Les comètes s’entourent de gaz à l’approche du Soleil. √

b) Comme les planètes, les comètes ont des orbites presque circulaires. √

c) Les comètes émettent de la lumière. √


d) Les comètes traînent toujours deux queues derrière elles. √
e) Les comètes proviennent de régions en périphérie du système solaire. √

208 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :
b) Les comètes ont des orbites beaucoup plus allongées (elliptiques) que les planètes.

c) Les comètes rééchissent la lumière du Soleil.

LA TERRE ET L’ESPACE 6.4


d) Les queues sont derrière le noyau quand les comètes s’approchent du Soleil et devant le noyau

quand les comètes s’en éloignent.

3 Identiez les principales parties d’une comète sur le schéma suivant.

Noyau

Chevelure Queues

4 Le schéma suivant représente l’orbite d’une comète autour du Soleil. Complétez-le en dessinant les
queues de la comète pour chacune de ses positions.

Soleil

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 209


5 Complétez le tableau suivant en indiquant la composition et les dimensions des différentes parties
d’une comète.

Partie de la comète Composition Dimension


LA TERRE ET L’ESPACE 6.5

Noyau Glace, gaz congelés, poussières, Varie de quelques centaines


particules rocheuses. de mètres à 15 km de diamètre.
Chevelure Gaz et poussières. Entre 50 000 et 250 000 km
de diamètre.
Queues Gaz et poussières. Généralement entre 30 et
80 millions de km de long.

6 Les comètes n’ont ni queue ni chevelure lorsqu’elles sont loin du Soleil. Expliquez pourquoi.
Les gaz contenus dans le noyau de la comète, lorsqu’elle est éloignée du Soleil, sont à l’état solide.

Lorsque la comète s’approche du Soleil, la température augmente et les gaz contenus dans le noyau

se subliment en entraînant des poussières formant ainsi la chevelure. Le vent solaire soufe alors les

gaz et les poussières, ce qui forme deux queues derrière la comète.

6.5 Les météorites et les impacts


météoritiques
Peut-être avez-vous déjà observé une étoile lante et fait un vœu
en la voyant. Bien qu’elles orent un joli spectacle nocturne, les
étoiles lantes ne sont pas, à proprement parler, des étoiles. Elles
sont en fait de petits débris provenant de l’espace.
À chaque instant, des poussières et des débris rocheux ou métal-
liques en suspension dans l’espace pénètrent l’atmosphère ter-
restre à très grande vitesse. On estime qu’il en tombe chaque jour
entre 5 et 300 tonnes (1 tonne = 1000 kg) sur notre planète.
La plupart de ces débris n’atteignent pas le sol, ils se
désintègrent par frottement avec les molécules de gaz
présentes dans l’atmosphère. La chaleur produite lors
de leur désintégration est si importante que la matière
qui constitue ces débris s’illumine en même temps
que l’air autour d’elle. Comme les débris voyagent
rapidement, ils laissent derrière eux une traînée lu-
FIGURE

35
Un météore, aussi appelé « étoile mineuse. C’est ce qu’on appelle un météore ou une
lante ». étoile lante (voir la gure 35).

210 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


FLA SH histoire
Les pluies d’étoiles lantes

LA TERRE ET L’ESPACE 6.5


À certains moments de l’année, il est possible d’observer ce qu’on
appelle une pluie d’étoiles lantes. Les Perséides sont visibles au mois
d’août, et les Léonides au mois de novembre. On les nomme ainsi à
cause de la constellation d’où les météores semblent provenir (constel-
lation de Persée pour les Perséides et du Lion pour les Léonides). Les
pluies d’étoiles lantes surviennent lorsque la Terre traverse une traî-
née de débris laissée par une comète durant l’un de ses derniers pas-
sages. Ainsi, les Perséides sont des météores provenant des débris de
la comète Swift-Tuttle qui a une période de révolution de 130 ans et
dont le dernier passage remonte à 1992. Dans le cas des Léonides, il
s’agit de débris provenant de la comète Tempel-Tuttle dont la période
de révolution est de 33 ans. Une pluie d’étoiles lantes
photographiée durant la
période des Léonides.

Il arrive parfois que des objets ne se désintègrent pas complète-


ment pendant leur traversée de l’atmosphère et qu’ils atteignent
le sol. On les appelle alors des météorites. Même si le frottement
de l’air les ralentit, ils se déplacent à une vitesse susamment
grande pour pouvoir causer des dommages plus ou moins sé-
rieux selon leur taille. Les météorites de grande taille creusent
un trou nommé cratère au moment de leur impact avec le sol.
On utilise parfois le terme astroblème pour désigner un cratère
d’impact météoritique.
Heureusement pour nous, les impacts avec des météorites de
grande taille sont rares sur notre planète. Selon certains scienti-
ques, la chute d’une météorite d’environ 10 km de diamètre au
Mexique, il y a 65 millions d’années, aurait causé l’extinction des
dinosaures. Un tel impact, s’il avait lieu aujourd’hui, aurait des
conséquences catastrophiques pour les êtres vivants.
Le tableau 4, à la page suivante, présente une estimation de la
fréquence des impacts météoritiques selon la taille des météorites.
Le tableau 5, à la page suivante, énumère quelques cratères d’im-
pact météoritique sur la Terre et ailleurs dans le système solaire.

DÉFI NITI ON

On appelle impact météoritique la rencontre d’une météorite


avec la surface de la Terre. Un impact météoritique laisse sur
la surface terrestre une cicatrice nommée cratère d’impact ou
astroblème.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 211


Tableau 4 Estimation de la fréquence des impacts
météoritiques selon la taille des météorites

Taille de la météorite Fréquence des impacts


LA TERRE ET L’ESPACE 6.5

1 mm Environ toutes les 30 secondes.


1m Environ tous les ans.
10 m Environ tous les 100 ans.
100 m Environ tous les 10 000 ans.
10 km Environ tous les 100 millions d’années.

Tableau 5 Des cratères d’impact météoritique importants

Nom du cratère Lieu Diamètre du Profondeur Moment de l’impact


cratère (km) (m)
Réservoir Manicouagan Rivière aux Outardes 72 73 Il y a environ
(Nord du Québec) 214 millions d’années.

Cratère des Pingualuit Rivière-Koksoak 3,44 252 Il y a environ


(Nord du Québec) 1,4 million d’années.

Cratère Barringer Arizona (États-Unis) 1,3 190 Il y a environ


50 000 ans.

Cratère d’Aorounga Tchad (Afrique) 12,6 Non Il y a environ


déterminée 345 millions
(cratère d’années.
enseveli).

Copernic Oceanus Procellarum 93 3800 Il y a environ


(Lune) 800 millions
d’années.

Sans nom Hephaestus Fossae 20 Non Inconnu.


(Mars) mesurée.

212 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


On compte une dizaine de cratères
Cratère des Pingualuit
d’impact de grande taille au Québec (1,4 Ma)
(voir la gure 36), et plus de 200 sur Lac Couture
la Terre. Plusieurs de ces cratères sont (425 Ma)

LA TERRE ET L’ESPACE 6.5


diciles à détecter, car, avec le temps,
l’érosion et la sédimentation les ont en
partie eacés. Lac La Moinerie
(400 Ma)
On trouve des cratères d’impact sur
tous les astres solides de notre sys- Lac à l’Eau Claire
(290 Ma)
tème solaire. La Lune et Mercure, par
exemple, en sont couverts. Comme
ces deux astres sont privés d’atmos-
phère, les plus petites météorites ne
peuvent être désintégrées. De plus,
aucune érosion par l’eau ou par le Réservoir Manicouagan
(214 Ma)
vent ne vient y eacer les traces des Île Rouleau
impacts météoritiques (voir la fi­ (< 300 Ma) Légende
Cratère
gure 37). d’impact
Cratère de météoritique
Charlevoix Ma Unité de
(365 Ma) mesure qui
désigne des
millions
d’années.
FIGURE

36 Les principaux cratères d’impact météoritique au Québec.

A B
FIGURE

37 La surface de la Lune A et celle de Mercure B sont recouvertes de cratères d’impact météoritique.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 213


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un impact météoritique ? Donnez une dénition dans vos mots.
LA TERRE ET L’ESPACE 6.5

On appelle « impact météoritique » la rencontre d’une météorite avec la surface de la Terre.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Les météores ou étoiles lantes ne surviennent que la nuit. √
b) L’atmosphère terrestre nous protège des impacts météoritiques. √
c) Tous les débris provenant de l’espace qui se dirigent vers la Terre

creusent des cratères d’impact météoritique.
d) On trouve des cratères d’impact sur d’autres astres que la Terre. √
e) Le temps et les phénomènes géologiques peuvent effacer les traces

des impacts météoritiques.

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


a) Les météores surviennent à toute heure du jour ou de la nuit, mais ils ne sont visibles que la nuit.

c) La majorité des débris provenant de l’espace n’atteignent pas la surface de la Terre parce qu’ils

se désintègrent dans l’atmosphère. De plus, seules les météorites de grande taille créent des

cratères d’impact météoritique.

3 Expliquez le phénomène des étoiles lantes.


Lorsque des poussières ou de petites particules pénètrent l’atmosphère terrestre, le frottement avec

l’air les échauffe et elles émettent alors de la lumière.

4 On estime qu’il tombe chaque jour sur la Terre entre 5 et 300 tonnes de débris provenant de l’espace.

a) De quoi sont composés ces débris d’origine extraterrestre ?


De poussières et de débris rocheux ou métalliques.

b) Expliquez pourquoi la plupart de ces débris ne causent pas de cratères d’impact à la surface de
la Terre.
La plupart de ces débris sont très petits et se désintègrent dans l’atmosphère avant d’atteindre

le sol. De plus, lorsque des météorites atteignent le sol, seules celles de grande taille causent des

cratères d’impact.

214 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


5 Nommez deux cratères importants sur le territoire québécois.
Réservoir Manicouagan, cratère des Pingualuit, cratère de Charlevoix, etc.

POUR FAIRE LE POINT


6 Qu’est-ce qui a probablement causé la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années ?
Un impact avec une météorite d’environ 10 km de diamètre.

7 Sur les deux photographies satellites suivantes, encerclez les traces laissées par des impacts
météoritiques.

Cratère des Pingualuit. Réservoir Manicouagan.

POUR FAIRE
LE POINT

1 Les impacts météoritiques sont plus fréquents sur Jupiter que sur
les autres planètes du système solaire. En 1994, Jupiter a subi
les impacts de la comète Shoemaker-Lévy9. L’impact de chaque
fragment de la comète avec la surface de Jupiter a dégagé une
énergie supérieure à celle de plusieurs bombes atomiques.
Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer les bombardements
de météorites plus intenses sur Jupiter ?
Jupiter est la plus massive des planètes du système solaire. C’est
La chute des fragments de
aussi celle qui possède la plus grande force gravitationnelle. Elle la comète Shoemaker-Lévy9
a laissé à la surface de Jupiter
attire donc plus d’objets vers elle que ne le font les autres planètes.
des traces d’impact (les
taches noires à droite sur
la photo) qui ont été visibles
pendant plusieurs jours.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 | Le système solaire 215


2 Le tableau suivant présente des phénomènes astronomiques tels qu’ils pourraient être observés
sur une autre planète que la Terre. Indiquez pourquoi le phénomène se présente de façon diffé­
rente sur cette planète en cochant la case appropriée.
POUR FAIRE LE POINT

Phénomène Planète sans Planète sans Planète sans Planète éloignée


astronomique atmosphère surface solide champ magnétique du Soleil
a) Un météore est
observé dans le ciel.
Il ne laisse aucune √
traînée lumineuse.
b) Une comète est
observée dans
le ciel. Elle ne √
possède ni queue
ni chevelure.
c) L’impact d’une
météorite ne laisse
aucun cratère à √
la surface de la
planète.
d) Une aurore est
observée dans le
ciel, mais elle est

diffuse et n’est pas
concentrée aux
pôles.

3 Les comètes, les météores et les aurores polaires sont des phénomènes astronomiques lumineux
impliquant des objets voyageant dans l’espace. Pour chacun de ces phénomènes, indiquez la taille
des objets en cause, leur provenance dans le système solaire ainsi que la source de la lumière qui
permet de les observer.

Phénomène Taille des objets Provenance des objets Source de la lumière observée
Comètes De quelques centaines Des régions en périphérie du Réexion de la lumière
de mètres à une quinzaine système solaire (ceinture du Soleil.
de kilomètres. de Kuiper et nuage d’Oort).
Météores Quelques millimètres. D’un peu partout dans Le météore brûle en
le système solaire. entrant dans l’atmosphère.

Aurores Minuscules, plus petits Du Soleil (vent solaire). Les gaz de la thermosphère
polaires
qu’un atome (particules s’illuminent en rencontrant
du vent solaire). les particules de vent solaire.

216 La Terre et l’espace Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Chapitre 7 Les systèmes
technologiques  218

SOMMAIRE
Chapitre 8 Les forces et les
mouvements  253

L’UNIVERS
TECHNOLOGIQUE

217
CHAPITRE
ES
LES SYS TÈ ME S T ECHNO LOGIQU
Un objet technique peut être simple, c’est- Rappel ......................................................................................... 219

SOMMAIRE
à-dire qu’il peut être composé de quelques 7.1 La gamme de fabrication ....................... 221
pièces. Par exemple, un marteau est un objet
7.2 Les systèmes technologiques ............. 228
simple fait d’une tête métallique assemblée à
7.3 Les composantes
un manche de bois. Certains objets techniques
sont beaucoup plus complexes et comprennent d’un système technologique .............. 237
plusieurs pièces interdépendantes. C’est le Pour faire le point............................................................. 243
cas des appareils photos numériques qui
équipent les téléphones intelligents. Ces
derniers comportent une multitude de pièces
qui permettent de prendre des photos, de faire
de la vidéo, etc. On parle alors d’un système
technologique.
Pourriez-vous nommer quelques
composantes d’un appareil photo numérique
et décrire leurs fonctions ?

218
RAPPEL

Les matières premières, les matériaux et le matériel

RAPPEL
Tableau A La dénition des matières premières, des matériaux et du matériel utilisés
pour fabriquer un serre-joint
Dénition Exemples se rapportant
à un serre-joint

Matière première Substance d’origine naturelle qui doit • Minerai de fer


être transformée pour être utilisée dans • Graphite (carbone)
la fabrication d’objets.
Matériau Substance provenant de la transformation • Acier
d’une matière première et entrant dans
la fabrication des objets.
Matériel Outillage et équipement nécessaires • Matrice
à la fabrication d’un objet. • Presse à forger
• Fileteuse
• Taraudeuse

Le cahier des charges


Le cahier des charges est un document qui dénit la fonction d’un objet technique ainsi que l’en-
semble des contraintes liées à sa conception, à sa fabrication et à son utilisation (voir la gure R1).
FIGURE

R1 Le diagramme du cahier des charges se rapportant à la fabrication d’un serre-joint.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 219
RAPPEL
Le schéma de principe
RAPPEL

Tableau B La dénition et les éléments du schéma de principe

Dénition Éléments du schéma de principe Vue de face

Représentation 1. La représentation simpliée et le nom


simpliée d’un des pièces qui entrent en jeu dans le Mors xe
objet technique fonctionnement de l’objet technique.
servant à 2. La ou les forces d’action qui Mors mobile
expliquer son permettent à l’objet de fonctionner à rotule
fonctionnement. (voir l’outil 2, Utiliser les symboles
normalisés, p. 296). Vis de serrage

3. Les mouvements des pièces qui sont Écrou


engendrés par ces forces (symboles Monture
normalisés).
Levier
4. Les guidages et les liaisons utiles à la de serrage
compréhension du fonctionnement
de l’objet.
Vue de dessous

Le schéma de principe d’un serre-joint.

Le schéma de construction

Tableau C La dénition et les éléments du schéma de construction

Éléments du schéma Monture (forme


Dénition
de construction en H pour résister
à la exion)
Représentation 1. Les pièces ou un
graphique qui ensemble de pièces
explique la formant l’objet Le mors mobile
est serti (le métal
construction technique. est déformé) sur
la rotule.
des différentes 2. Les noms
pièces d’un des pièces.
objet technique
3. Les matériaux.
ainsi que les Diamètre
liaisons et les 4. Les organes de l’ouverture
de la glissière :
guidages entre de liaison ou 7 mm
celles-ci. de guidage, si
nécessaire. Légende des matériaux
5. Les dimensions Métal
des pièces, si
nécessaire.
Les schémas de construction de trois pièces d’un serre-joint.

220 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7.1 La gamme de fabrication
On conçoit constamment de nouveaux objets pour répondre à
des besoins précis. Dans leur travail, les concepteurs doivent

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.1


tenir compte de certaines contraintes. Après avoir vérié que
l’objet conçu répond aux attentes formulées, le dessinateur pré-
pare des plans précis an de pouvoir construire plusieurs objets
identiques. De la conception, on passe alors à la production.
Un artisan souhaitant fabriquer une planche à roulettes peut
élaborer un plan plus ou moins précis, car il a en tête le produit
nal qu’il veut obtenir (voir la gure 1). Il fabriquera ensuite une
ou plusieurs planches à roulettes semblables entre elles, mais qui
ne seront pas nécessairement identiques. Parfois, il arrive qu’on
veuille produire des objets en série, c’est-à-dire produire un grand
nombre d’objets identiques. Il faut alors suivre les étapes d’une
recette pour fabriquer chacune des pièces constituant l’objet de
manière qu’elles soient toutes identiques au modèle. Cette recette
s’appelle une gamme de fabrication. Il y aura autant de gammes de
fabrication pour un objet que cet objet comporte de pièces. Il arrive
aussi qu’on établisse une gamme de fabrication pour réaliser le
sous-ensemble d’un objet technique comprenant plusieurs pièces.

1 3

2 4
FIGURE

1 Quelques étapes de la fabrication d’une planche à roulettes.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 221
DÉFI NITI ON

La gamme de fabrication est un document qui fournit toute


l’information technique nécessaire à la fabrication d’une pièce
ou d’un ensemble de pièces d’un objet technique.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.1

Une fois les pièces de l’objet fabriquées, on utilise une gamme


d’assemblage, aussi appelée « gamme de montage », pour com­
pléter le travail. La gamme d’assemblage décrit les étapes à
suivre pour l’assemblage des diérentes pièces de l’objet et, si
nécessaire, pour sa nition.

L’INFORMATION CONTENUE DANS UNE GAMME


DE FABRICATION
L’information contenue dans une gamme de fabrication peut
porter sur les matériaux nécessaires, les dimensions de l’objet,
le matériel à utiliser, le nombre de pièces identiques à produire, le
temps d’exécution de chacune des phases, etc.
La gure 2 montre une maison d’oiseau et son dessin d’ensemble
sous forme de vue éclatée. Le dessin d’ensemble permet de dis­
tinguer chacune des pièces qui composent la maison.
FIGURE

2 Une maison d’oiseau et son dessin d’ensemble sous forme de vue éclatée.

La gure 3, à la page suivante, présente une partie de la gamme


de fabrication des deux côtés de la maison d’oiseau.

222 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


La gamme de fabrication
des côtés de la maison Dessin ou photo de la
Nom de la pièce Objet dont la pièce d’oiseau ne comporte pièce à fabriquer. Ce
à fabriquer. fait partie. qu’une feuille. dessin porte le numéro 1.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.1


GAMME DE FABRICATION
ÉLÉMENT : Côté DESSIN DE LA PIÈCE
ENSEMBLE : Maison d’oiseau
GAMME : No 1 FEUILLE : 1 de 1
DESSIN : No 1 REPÈRE : A
NOMBRE : 2 MATÉRIAU : contreplaqué
extérieur de 13 mm (1/2 po)
d’épaisseur

No PHASE OU OPÉRATION CROQUIS OU PHOTO MACHINE-OUTIL


OU OUTILLAGE
10 MESURAGE ET TRAÇAGE - Équerre
11 Mesurer et tracer un rectangle de - Règle
150 mm sur 210 mm sur la feuille de - Crayon
contreplaqué.

Numéro de la phase Nombre de Repère permettant de Dessin ou Outils nécessaires


ou de l’opération pièces identiques retrouver la pièce dans photo illustrant pour la réalisation
à réaliser. à fabriquer. le dessin d’ensemble. l’opération. de la phase.
FIGURE

3 Une partie d’une gamme de fabrication et l’information qu’on y trouve.

LES PHASES DE FABRICATION


D’UN OBJET TECHNIQUE
La fabrication d’un objet technique peut comporter plusieurs
phases : le mesurage et le traçage, le sciage, le coupage, le perçage,
le ponçage (sablage), la nition, etc. (voir l’outil 3, Utiliser divers
outils technologiques, p. 297). Dans la gamme de fabrication, ces
phases sont numérotées 10, 20, 30 et ainsi de suite, dans l’ordre
de leur réalisation. Les phases englobent aussi un certain nombre
d’opérations. Ces opérations sont alors numérotées 11, 12, 13, etc.
La gure 4, à la page suivante, présente la gamme de fabrication
du devant de la maison d’oiseau. La fabrication de cette pièce
comprend quatre phases : le mesurage et le traçage, le sciage, le
perçage et le ponçage. La première phase comporte six opérations.
Une fois toutes les pièces de la maison d’oiseau fabriquées, on
peut passer à l’assemblage et à la nition de l’objet (teinture, pein-
ture, décoration, etc.).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 223
GAMME DE FABRICATION
ÉLÉMENT : Devant DESSIN DE LA PIÈCE
ENSEMBLE : Maison d’oiseau
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.1

GAMME : No 2 FEUILLE : 1 de 1
DESSIN : No 2 REPÈRE : B
NOMBRE : 1 MATÉRIAU : contreplaqué extérieur
de 13 mm (1/2 po) d’épaisseur
No PHASE OU OPÉRATION CROQUIS OU PHOTO MACHINE-OUTIL
OU OUTILLAGE
10 MESURAGE ET TRAÇAGE - Équerre
11 Mesurer et tracer un rectangle de 250 mm - Règle
sur 330 mm sur la feuille de contreplaqué. - Crayon

125 125
12 Dans ce rectangle, faire une marque à 125 mm
de part et d’autre d’un des coins supérieurs et 125 125
relier ces marques par un trait (pentes du toit).
13 Répéter la même opération sur le coin
supérieur opposé.
14 Faire une marque à 38 mm de chaque coin 38 38

inférieur, au bas de la pièce. 125

15 Relier ces marques à celles qui sont tracées 150

sur les côtés.


16 Marquer l’emplacement de l’entrée à 150 mm
sous la pointe du toit.
20 SCIAGE - Scie sauteuse
21 Couper la feuille de contreplaqué en suivant ou
les lignes de coupe tracées. - Égoïne

30 PERÇAGE - Perceuse sensitive


31 Percer l’ouverture à l’endroit marqué. - Emporte-pièce
de Ø 50
ou
- Mèche réglable
de Ø 50
40 PONÇAGE - Bloc à poncer
et papier émeri
41 Poncer les chants (côtés) de la pièce.
FIGURE

4 La gamme de fabrication du devant de la maison d’oiseau.

224 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


FLA SH techno
La robotisation

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.1


Certaines industries telles que celle de la construction
automobile conent parfois la fabrication de pièces ainsi
que leur assemblage à des robots programmés pour suivre
des gammes de fabrication. On évite ainsi de coner à
des ouvriers des tâches répétitives, pénibles, dangereuses
ou excédant leurs capacités. De plus, on obtient une plus
grande uniformité dans la fabrication et l’assemblage
ainsi qu’une meilleure efcacité. L’utilisation de robots ne
comporte cependant pas que des avantages. Les robots
dépendent des sources d’énergie et, dès que le système
tombe en panne, tout le travail s’arrête. De plus, s’il sur- Un robot utilisé pour assembler une vitre
vient un événement imprévu, les robots ne peuvent pas d’auto dans une usine d’assemblage.
prendre de décisions !

ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’une gamme de fabrication ? Donnez une dénition dans vos mots.
Une gamme de fabrication est un document qui fournit toute l’information technique nécessaire à la

fabrication d’une pièce ou d’un ensemble de pièces d’un objet technique.

2 Nommez cinq informations qu’on peut trouver dans une gamme de fabrication.
L’élève doit nommer cinq éléments parmi les suivants. Le nom de la pièce à fabriquer, l’ensemble

(objet complet) dont cette pièce fait partie, le nombre de pièces identiques à fabriquer, le repère

servant à retrouver la pièce dans le dessin d’ensemble, un dessin ou une photo montrant la pièce

à réaliser, le nombre de feuilles que comporte la gamme de fabrication, les matériaux nécessaires,

les phases et les opérations de fabrication, des photos ou des croquis illustrant les différentes

opérations, le matériel nécessaire, les dimensions de la pièce, la durée de chacune des phases.

3 Associez les phases de fabrication aux opérations correspondantes.

a) Un menuisier teint le coffre qu’il a fabriqué avec des planches 3 1. Perçage


d’érable.
b) Alexis perce un trou dans sa table de travail pour y faire passer les 1 2. Coupage
ls de son ordinateur.
c) Le bois de l’armoire étant un peu rugueux, Joanie le polit avec un 6 3. Finition
papier émeri.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 225
d) Julia vérie les dimensions des tablettes de sa penderie. 5 4. Sciage
e) Les tablettes sont trop longues. Il faut les raccourcir. 4 5. Mesurage
f) Une mince feuille de plastique laminé sera du plus bel effet sur le 2 6. Ponçage
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.1

comptoir. Il faut retirer la partie excédentaire de la feuille avec un


couteau avant de la poser.

4 Nommez le ou les outils qui pourraient être utilisés pour accomplir les phases suivantes de la fabri­
cation du porte­serviettes ci­contre.

a) Mesurage et traçage d’un rectangle de 300 mm Équerre, règle et crayon.


sur 375 mm sur trois planches de pin.

b) Coupe des trois planches en suivant les lignes Scie sauteuse ou égoïne.
tracées.

c) Ponçage des chants de chaque tablette. Ponceuse ou bloc à poncer


et papier émeri.

d) Assemblage des trois tablettes au montant Colle à bois ou vis


de bois. et tournevis.

e) Vernissage du porte­serviettes. Pinceaux.

5 Associez les phases de fabrication de la patère ci­contre aux opérations à


effectuer. Associez ensuite chaque opération à l’outil requis pour effectuer
le travail.

Phase Opération Outil


a) Mesurage 1. Trouer la planche aux endroits indiqués pour installer A. Bloc à poncer
et traçage les crochets et poser la patère au mur. et papier émeri
b) Sciage 2. Installer les crochets sur la planche. B. Scie à dos
c) Perçage 3. Tracer les dimensions de la patère sur la planche. C. Tournevis et vis
d) Ponçage 4. Teindre et vernir la planche. D. Perceuse sans l
e) Finition 5. Adoucir les chants (côtés) de la planche. E. Pinceaux
f) Assemblage 6. Couper la planche en suivant les dimensions indiquées. F. Règle et crayon

a) 3 F c) 1 D e) 4 E

b) 6 B d) 5 A f) 2 C

226 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


6 Complétez la gamme de fabrication de la base de la maison d’oiseau représentée à la page 222
(pièce C). Les dimensions de cette pièce sont de 150 mm sur 150 mm.
a) Complétez la gamme de fabrication à l’aide de la liste de mots.
b) Numérotez les différentes phases de fabrication.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.1


• Base • Égoïne • Ponceuse
• Couper • MESURAGE ET TRAÇAGE • Règle
• Crayon • Mesurer • SCIAGE
• Contreplaqué • PONÇAGE
extérieur de 13 mm • Poncer
(1/2 po) d’épaisseur

GAMME DE FABRICATION
ÉLÉMENT : Base DESSIN DE LA PIÈCE
ENSEMBLE : Maison d’oiseau
GAMME : No 3 FEUILLE : 1 de 1
DESSIN : No 3 REPÈRE : C
NOMBRE : 1 MATÉRIAU : Contreplaqué
extérieur de 13 mm
(1/2 po) d’épaisseur
N o
PHASE OU OPÉRATION CROQUIS OU PHOTO MACHINE-OUTIL OU
OUTILLAGE
10 MESURAGE ET TRAÇAGE • Équerre
11 et tracer un carré • Règle
Mesurer
de mm sur • Crayon
150 150
mm sur la feuille de contreplaqué.

20 SCIAGE • Scie sauteuse


21 Couper la feuille de contreplaqué ou
en suivant les lignes de coupe tracées. • Égoïne

30 PONÇAGE • Ponceuse
31 Poncer les chants de la pièce.
ou
• Bloc à poncer et
papier émeri

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 227
7.2 Les systèmes technologiques
Dans la vie quotidienne, nous utilisons divers systèmes pour
améliorer notre confort, satisfaire nos besoins ou nous faciliter la
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2

tâche. Un système est un ensemble de composantes qui repose sur


les interactions entre ces dernières. Un système technologique
peut être un appareil, un dispositif, une machine remplissant une
fonction déterminée, par exemple un lave-vaisselle, une machine à
laver, une cuisinière, une automobile, un baladeur numérique, etc.
On peut aussi considérer les entreprises ou les usines comme des
systèmes technologiques (voir la gure 5).
A

DÉFI NITI ON

Un système technologique est un ensemble de composantes


liées entre elles et qui interagissent de manière à remplir une
fonction précise.

Un système technologique comporte plusieurs composantes,


c’est-à-dire des pièces, des mécanismes, etc. La gure 6 présente
quelques composantes d’une machine à laver. Toutes ces compo-
santes interagissent de manière à laver le linge.

B
LES CARACTÉRISTIQUES
FIGURE

5
Des systèmes
technologiques. DES SYSTÈMES TECHNOLOGIQUES
A Une cuisinière.
Cinq caractéristiques permettent de décrire un système
B Une rafnerie de pétrole.
technologique. Il s’agit de la fonction globale, des intrants, des
extrants, des procédés et du contrôle.
Tableau de commande
Programmateur
La fonction globale d’un système tech -
nologique énonce ce pour quoi il a été conçu.
Couvercle
Les intrants désignent les éléments qui
entrent dans le système. Ils correspondent à
ce qui doit être transformé et aussi aux
Cuve éléments qui participent à la transformation.
Les intrants peuvent être des matériaux, une
forme d’énergie (force musculaire, électricité,
carburant, etc.), du matériel (outils, machines,
etc.), des personnes (travailleurs, opérateurs
de machinerie, etc.) ou de l’information.
Moteur

Pompe
FIGURE

6 Quelques composantes d’une machine à laver.

228 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Les extrants sont les éléments, de nature matérielle ou
énergétique, qui sortent du système après son fonctionnement.
Ce peut être des éléments transformés (résultat désiré), mais
aussi des déchets produits, une perte de chaleur, etc.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2


Les procédés, pour leur part, agissent sur les intrants pour
obtenir le résultat désiré. Enn, il est possible de modier ce qui
se passe dans le système par le moyen d’un contrôle.
Le tableau 1 énumère les caractéristiques d’une machine à
laver.

Tableau 1 Les caractéristiques d’une machine à laver


Fonction globale Nettoyer les vêtements.
Intrants Vêtements sales (élément à transformer), eau, détersif, assouplisseur, électricité.
Procédés Tremper les vêtements, les agiter, les essorer.
Contrôle Tableau de commande servant à ajuster le niveau de l’eau, la température, la
durée du cycle de lavage, etc.
Extrants Vêtements propres (résultat désiré), eaux usées (rejet), perte de chaleur.

Pour simplier, on peut représenter les caractéristiques d’un


système technologique à l’aide du schéma suivant (voir la gure 7).

Fonction globale
Nettoyer les vêtements

Intrants
• Vêtements sales (éléments à • Détersif
transformer) • Assouplisseur
• Eau • Électricité

Procédés
Contrôle
• Trempage
Tableau de commande
• Agitation
• Essorage

Extrants
• Vêtements propres
• Eaux usées (rejet)
• Perte de chaleur
FIGURE

7 Le schéma des caractéristiques d’un système technologique : la


machine à laver.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 229
FLA SH info
Des systèmes technologiques pour produire de l’énergie
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2

L’extrant principal d’un système technologique à un alternateur qui transforme cette énergie
n’est pas toujours de nature matérielle, il peut mécanique en énergie électrique. Dans l’éo­
aussi être de nature énergétique. C’est le cas lienne, le vent fait tourner les pales. La rotation
avec les systèmes dont la fonction globale est de crée une énergie mécanique qui est transmise
produire de l’énergie, comme les barrages hydro­ par un arbre de transmission à une génératrice
électriques et les éoliennes. Dans les deux cas, qui la convertit en énergie électrique. Un sys­
un élément naturel, l’eau ou le vent, sert d’intrant tème de contrôle permet, dans le premier cas,
dans le système et est transformé en électricité, d’ouvrir les conduites d’eau pour alimenter les
un extrant du système. Les procédés des deux turbines et, dans le second, de débloquer les
systèmes sont similaires. Dans le cas du bar­ pales de l’éolienne pour qu’elles puissent tour­
rage hydroélectrique, l’eau passe dans des tur­ ner sous l’effet du vent. Les schémas ci­dessous
bines et les fait tourner. Les turbines sont reliées décrivent ces deux systèmes.

Barrage hydroélectrique Éolienne

Fonction globale Fonction globale


Produire de l’électricité Produire de l’électricité
Intrant Intrant
Eau (chute ou courant) Vent (élément à transformer)
(élément à transformer)

Contrôle Procédé Contrôle Procédé


Système de contrôle Rotation d’une Système de contrôle Rotation des
pour l’ouverture et turbine reliée à un pour bloquer ou pales reliées à une
la fermeture des alternateur débloquer les pales génératrice par un
conduites d’eau de l’éolienne arbre de transmission

Extrants Extrants
• Électricité (résultat désiré) • Électricité (résultat désiré)
• Perte de chaleur • Perte de chaleur

230 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un système technologique ? Donnez une dénition dans vos mots.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2


Un système technologique est un ensemble de composantes liées entre elles et qui interagissent

de manière à remplir une fonction précise.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Les intrants d’un système technologique sont les éléments obtenus après son

fonctionnement.
b) L’élément qui commande le fonctionnement d’un système technologique est appelé

« procédé ».
c) Un système technologique peut être un objet (exemple : un réfrigérateur) ou une
entreprise (exemple : un fabricant de vélos). √

d) La fonction globale d’un système technologique énonce ce pour quoi le système


a été conçu. √

e) L’électricité fait partie des intrants d’un aspirateur. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


a) Ce sont les extrants qui sont obtenus après le fonctionnement d’un système technologique.

b) C’est le contrôle qui commande le fonctionnement du système.

3 Décrivez la fonction globale de chacun des systèmes technologiques suivants.

a) Un appareil photo numérique


Prendre des photos ou lmer de courtes séquences vidéo et les enregistrer sur un support

numérique.

b) Une automobile
Transporter rapidement des personnes ou des objets d’un endroit à un autre en les gardant

à l’abri des intempéries.

c) Une usine de papier


Fabriquer du papier.

d) Un réfrigérateur
Garder les aliments périssables au frais, à une température contrôlée jusqu’à leur consommation.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 231
e) Une lampe
Fournir de l’éclairage dans une pièce grâce à une ampoule.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2

f) Un baladeur numérique à disque dur


Enregistrer et lire des chiers audio ou vidéo.

4 Placez les termes suivants parmi les intrants ou les extrants des systèmes technologiques indiqués.
Certains termes peuvent gurer à plus d’un endroit.

• Aliments crus et froids • Électricité • Pommes pelées


• Aliments cuits et chauds • Feuille de papier (résultat désiré)
(résultat désiré) • Feuille de papier trouée • Tranche de pain
• Chaleur (résultat désiré) • Tranche de pain grillée
• Confettis (résultat désiré)
• Force musculaire
• Détergent • Vaisselle propre
• Pelures de pommes
• Eau (résultat désiré)
• Pommes
• Eaux usées • Vaisselle sale

Système technologique Intrant Extrant


a) Grille-pain • Tranche de pain. • Tranche de pain grillée
• Électricité. (résultat désiré).
• Force musculaire. • Chaleur.

b) Perforatrice à papier • Force musculaire. • Feuille de papier trouée


• Feuille de papier. (résultat désiré).
• Confettis.

c) Four à micro-ondes • Aliments crus et froids. • Aliments cuits et chauds


• Électricité. (résultat désiré).
• Chaleur.

d) Lave-vaisselle • Vaisselle sale. • Vaisselle propre (résultat


• Eau. désiré).
• Détergent. • Eaux usées.
• Électricité. • Chaleur.

e) Épluche-pommes • Pommes. • Pommes pelées


• Force musculaire. (résultat désiré).
• Pelures de pommes.

232 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


5 Pour chacun des systèmes technologiques de l’activité 4, désignez les éléments de contrôle sur
les images fournies. Un exemple vous est donné en a.

Système Image Élément

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2


technologique de contrôle
a) Grille-pain Thermostat
Fente
et manette

Manette
Thermostat

b) Perforatrice Molette
à papier
d’ajustement
Barre
d’appui et barre d’appui.

Ressort
Poinçon
Molette
d’ajustement

c) Four Tableau de com-


à micro-ondes Horloge
mande (durée
Tableau
de commande et bouton d’ouverture -
Porte
Bouton
arrêt de cuisson).
d’ouverture

d) Lave-vaisselle Tableau Tableau de


de commande
commande avec
Programmateur programmateur et
boutons-poussoirs
Boutons-
poussoirs pour le choix
Porte du cycle.

e) Épluche-pommes Utilisateur Contrôle relevant


de l’utilisateur
Lame (ajustement de la
pomme sur le socle,
Pivot Manivelle force et vitesse de
Socle l’épluchage) et
manivelle.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 233
6 Pour chacun des systèmes technologiques suivants, complétez les schémas des caractéristiques
en utilisant les termes de la liste ci-dessous. Certains termes peuvent être utilisés plus d’une fois.

• Accélérateur • Combustion • Linge sec


L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2

• Aliments crus ou cuits interne (moteur) • Pédale de frein


(solides ou liquides) • Conducteur • Radiation
• Aliments mélangés • Convection • Rotation des lames
ou réduits en purée • Déplacement • Tableau de commande
• Bouton de mise du véhicule
• Thermostat
en marche • Essence
• Ventilation
• Bouton ou levier de • Électricité
mise en marche • Volant
• Herbe coupée
• Chaleur • Voyants et cadrans
• Herbe longue
• Charpie
• Linge humide
• Chauffage
• Clé de contact

a) Une sécheuse

Fonction globale
Sécher le linge.

Intrants
• Linge humide.
• Électricité.

Contrôle Procédés
• Tableau • Chauffage.
de commande. • Ventilation.

Extrants
• Linge sec.
• Chaleur.
• Charpie.

234 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


b) Une plinthe électrique

Fonction globale
Réchauffer l’air d’une pièce.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2


Intrant
• Électricité.

Procédés
Contrôle
• Convection.
• Thermostat.
• Radiation.

Extrant
• Chaleur.

c) Une tondeuse sans l (à pile)

Fonction globale
Tondre le gazon.

Intrants
• Herbe longue.
• Électricité.

Contrôle
Procédé
• Bouton ou levier
• Rotation des lames.
de mise en marche.

Extrants
• Herbe coupée.
• Chaleur.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 235
d) Une automobile

Fonction globale
Transporter rapidement des personnes ou des objets d’un
endroit à un autre en les gardant à l’abri des intempéries.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.2

Intrants
• Essence.
• Conducteur.

Contrôle Procédé
• Accélérateur. • Combustion interne
• Clé de contact. (moteur).
• Pédale de frein.
• Volant.
Extrants
• Voyants et cadrans. • Chaleur
• Déplacement
du véhicule.

e) Un mélangeur électrique

Fonction globale
Mélanger, broyer ou réduire des aliments crus ou cuits
en purée.

Intrants
• Aliments crus ou cuits
(solides ou liquides).

Procédé
Contrôle
• Rotation des lames.
• Bouton de mise en

marche.
Extrants
• Aliments mélangés ou
réduits en purée.
• Chaleur

236 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7.3 Les composantes d’un système
technologique

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.3


Vous avez vu à la section précé­ Tableau de commande
dente qu’un système technologique
peut comporter plusieurs com-
posantes, c’est­à­dire des pièces, Couvercle
des mécanismes, des ap pareils,
des machines, etc., qui assurent
son fonctionnement. Chacune des
composantes d’un système tech­ Agitateur
nologique a un rôle précis à jouer
pour permettre au système de bien Panier de lavage

fonctionner. Carrosserie

DÉFI NITI ON
Filtre à charpie
Les composantes d’un sys­
tème technologique sont les Transmission
éléments qui servent à faire
Moteur
fonctionner ce dernier (pièces,
mécanismes, appareils, etc.).
Pompe
Courroie d’entraînement
Une machine à laver comporte Pied de nivellement
plusieurs composantes, comme le
FIGURE

montre la gure 8. Le tableau 2 énu­ 8 Les composantes d’une machine à laver.


mère quelques­unes de ces compo­
santes et précise leur fonction.

Tableau 2 Quelques composantes d’une machine à laver et leur fonction

Composante Fonction
Couvercle Fermer la cuve.
Agitateur Agiter le linge.
Carrosserie Couvrir et protéger les différentes pièces de l’appareil.
Filtre à charpie Retenir les résidus de bres de tissu.
Transmission Faire tourner à différentes vitesses l’agitateur et le panier de lavage.
Moteur Convertir l’énergie électrique en énergie mécanique.
Courroie Transmettre l’énergie mécanique du moteur à la transmission de la laveuse.
d’entraînement
Pompe Pousser l’eau usée de la cuve vers le tuyau d’évacuation.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 237
On peut constater que chacune des composantes joue un rôle
essentiel dans le fonctionnement de la machine à laver. Lorsqu’un
système technologique est complexe, on peut le diviser en
sous-systèmes qui jouent un rôle précis dans le fonctionnement
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.3

global du système. Par exemple, une bicyclette (voir la gure 9)


est un système technologique qu’on peut généralement subdiviser
en sept sous-systèmes : le freinage, l’éclairage, le cadre, la selle, les
roues, la transmission et la direction. Chacun des sous-systèmes
d’une bicyclette possède des composantes. Par exemple, le sous-
système de freinage comporte la poignée de frein, le câble de frein
et les freins avant et arrière.

Câble de frein

Poignée
de frein
Frein
arrière
Frein
avant

Système : La bicyclette Sous-système : Freinage


Fonction : Assurer le freinage de la bicyclette.

Projecteur Selle
Dynamo
Tige
de selle

Sous-système : Éclairage Sous-système : Cadre Sous-système : Selle


Fonction : Assurer l’éclairage avant et Fonction : Assurer la liaison entre les Fonction : Permettre au cycliste
arrière à partir d’une source de courant autres sous-systèmes. de s’asseoir.
autonome.

Guidon
Dérailleur Dérailleur
Pneu arrière avant
Jante Plateaux Fourche
Pédalier
Pédale

Rayon Chaîne

Sous-système : Roue Sous-système : Transmission Sous-système : Direction


Fonction : Permettre le roulement de la Fonction : Assurer l’entraînement de Fonction : Assurer le maintien de la roue
bicyclette et amortir les chocs avec le sol. la roue et le changement de vitesse. avant et la conduite de la bicyclette.
FIGURE

9 Les sous-systèmes d’une bicyclette et leurs composantes.

238 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


FLA SH techno
Les drones civils

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.3


Les drones sont de petits véhicules aériens sans pilote.
Conçus à l’origine pour un usage militaire, les drones
sont maintenant offerts au grand public. Leur nom
vient du mot anglais drone qui signie faux-bourdon.
Les drones existent sous plusieurs formes, bien que
les modèles de type quadrirotor soient les plus popu-
laires. Généralement téléguidés à partir du sol, certains
drones sont munis d’un appareil de géolocalisa-
tion (GPS) qui permet de programmer leur itinéraire.
D’autres modèles plus sophistiqués comportent même
un système de pilotage automatique qui les ramène à
leur point de départ. Souvent équipés d’une caméra
Un drone de type quadrirotor équipé d’une
vidéo, les drones sont fréquemment utilisés pour lmer
caméra vidéo.
des séquences aériennes en remplacement de l’héli-
coptère. Certaines grandes entreprises de commerce en ligne étudient même la possibilité de les
utiliser pour livrer des biens aux consommateurs. Puisque les drones sont des véhicules aériens, leur
utilisation devra toutefois être strictement encadrée par Transports Canada pour éviter les accidents.

ACTIVITÉS
1 Dénissez dans vos mots les composantes d’un système technologique.
Les composantes d’un système technologique sont les éléments qui servent à faire fonctionner

ce système (pièces, mécanismes, appareils, etc.).

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Le pied de nivellement est une des composantes d’une machine à laver. √
b) Un système technologique complexe peut être divisé en sous-systèmes. √
c) Le pédalier est un sous-système de la bicyclette. √
d) Une composante d’un système technologique peut être une pièce de ce système. √
e) Sur une bicyclette, le projecteur est une composante du sous-système de

transmission.

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


c) Le pédalier est une composante de la bicyclette. Un sous-système contient plus

d’une composante.

e) Le projecteur est une composante du sous-système d’éclairage d’une bicyclette.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 239
3 Observez bien l’image du bouteur ci-dessous. Un bouteur est un engin de terrassement.

Cabine
Tuyau Contrôle et
d’échappement
direction
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.3

Moteur Filtre à air

Vérin de
Moteur diesel défonceuse
Vérin de levage Défonçage
Nivelage de la lame

Dent de
défonceuse
Sabot de
protection
Pointe
de dent

Lame Barbotin

Bord
tranchant Roue folle Traction Chenille

a) Nommez trois sous-systèmes du bouteur.


L’élève devrait nommer trois sous-systèmes parmi les suivants : le nivelage, le défonçage,

le contrôle et la direction, le moteur, la traction.

b) Nommez les composantes du sous-système de défonçage.


La pointe de dent, le sabot de protection, la dent de défonceuse, le vérin de défonceuse.

4 Observez bien les deux systèmes technologiques suivants. Associez à chacune des composantes
la fonction appropriée.

A. Un moulin à café
Composante Fonction

Couvercle a) Couvercle 2 1) Mettre l’appareil en marche ou l’arrêter.

b) Bloc-moteur 3 2) Maintenir le café dans le moulin durant


la mouture.
Couteau c) Couteau 4
3) Faire tourner le couteau.
Bloc-moteur d) Bouton
1
marche-arrêt 4) Moudre les grains de café.
Bouton
marche-arrêt

240 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


B. Un réfrigérateur

Joint
magnétique

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.3


Commande
de température Poignée
Crémaillère

Tablette

Barre
de retenue

Composante Fonction

a) Tablette 3 1) Régler la température du réfrigérateur.

b) Barre de retenue 5 2) Assurer l’étanchéité des portes.

c) Poignée 6 3) Supporter les aliments rangés.

d) Joint magnétique 2 4) Supporter les tablettes.

e) Commande de température 1 5) Maintenir les aliments en place lors


de l’ouverture et de la fermeture de la porte.
f) Crémaillère 4
6) Aider à l’ouverture de la porte du
réfrigérateur.

5 Observez bien l’image de la motocyclette, puis répondez aux questions à la page suivante.

Réservoir Selle
Pare-brise à essence biplace
Moteur

Feu arrière

Feu clignotant
avant

Garde-boue
avant

Pot
d’échappement

Repose-pied
Pneu

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 241
a) Nommez cinq composantes de ce système technologique.
L’élève devrait donner le nom de cinq des composantes indiquées sur l’image.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 7.3

b) Dans le tableau suivant, associez chaque fonction à la composante de la motocyclette qui


convient.

Fonction Composante
1) Convertir en énergie mécanique l’énergie chimique produite par
la combustion d’un mélange air-carburant. Moteur.
2) Émettre une lumière intermittente pour signaler le changement
de direction du véhicule. Feu clignotant avant.
3) Contenir le carburant.
Réservoir à essence.
4) Protéger le motocycliste du vent et des insectes.
Pare-brise.
5) Supporter le pilote et son passager.
Selle biplace.
6) Émettre une lumière intense lorsque le pilote appuie sur le frein.
Feu arrière.

6 Voici deux systèmes technologiques. Pour chacun des systèmes, donnez la fonction des composantes
qui sont nommées.

a) Un ordinateur portable
Composante Fonction
Caméra Clavier Composer un texte,
numérique
Écran des chiffres ou effectuer
des fonctions.
Pavé tactile Diriger le déplacement
Clavier du pointeur à l’écran.

Pavé tactile Écran Permettre de voir des


données graphiques ou
textuelles.
Bouton
de démarrage Bouton Mettre en marche ou
de démarrage
arrêter l’ordinateur.
Caméra Passer des appels vidéo
numérique
ou se lmer.

242 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


b) Un robot culinaire

Composante Fonction
Poussoir Bloc-moteur Faire tourner le couteau.

POUR FAIRE LE POINT


Entonnoir
Bol Recevoir les aliments.
Couvercle

Poignée Saisir et déplacer le bol.


Couteau

Bol Couteau Mélanger ou broyer les

Bloc- aliments.
moteur
Couvercle Couvrir le bol et maintenir les
Poignée
aliments à l’intérieur.
Entonnoir Insérer les aliments dans le bol sans
retirer le couvercle.
Poussoir Pousser les aliments
dans le bol.

POUR FAIRE
LE POINT

1 L’image ci-dessous représente une patère de salle de bain. À la page suivante, observez bien les
plans montrant une vue de dessus, une vue de face et une vue éclatée de cette patère. Répondez
ensuite aux questions.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 243
Vue de dessus Vue éclatée

Arrière

Dessus
POUR FAIRE LE POINT

Vue de face
Dessous

Côté des
casiers

a) Mis à part les crochets, de combien de pièces cette patère est-elle composée ?
De 8 pièces.

b) Est-ce qu’il y a des pièces identiques entre elles ? Si oui, lesquelles ?


Les côtés des casiers sont identiques entre eux. Il en est de même pour le dessus et le dessous.

c) Suggérez un matériau susceptible de convenir pour la fabrication.


Plusieurs réponses possibles. Ex. : Du contreplaqué avec un placage de chêne ou d’un autre

bois ; du bois dur (érable, frêne, merisier, etc.) ; du bois mou (pin, épinette, etc.) ; des panneaux

d’aggloméré (MDF, HDF, etc.).

d) Complétez la partie de la gamme de fabrication des côtés des casiers ci-dessous.

GAMME DE FABRICATION
ÉLÉMENT : Côté des casiers DESSIN DE LA PIÈCE
ENSEMBLE : Patère de salle de bain
GAMME : No 2 FEUILLE : 1 de 1
DESSIN : No 2 REPÈRE : B
NOMBRE : 5 MATÉRIAU : Planche de pin
de 18 mm d’épaisseur

244 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


e) Nommez trois phases de la fabrication de l’arrière de la patère ainsi que l’outillage pouvant
être utilisé.

No PHASE MACHINE-OUTIL OU OUTILLAGE

POUR FAIRE LE POINT


10 MESURAGE ET TRAÇAGE • Équerre
• Règle
• Crayon
20 COUPAGE • Scie à ruban ou égoïne
30 PONÇAGE • Bloc à poncer et papier émeri

f) Suggérez deux méthodes de nition de cette patère.


Plusieurs réponses possibles. Ex. : On pourrait la vernir après un léger ponçage, la teindre

ou la peindre, etc.

2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) La gamme d’assemblage explique comment fabriquer les pièces d’un objet. √
b) Une entreprise qui fabrique des ordinateurs peut être considérée comme un

système technologique.
c) Les composantes d’un système technologique correspondent aux éléments

décoratifs du système.
d) La gamme de fabrication d’une pièce précise les matériaux à utiliser pour la fabriquer. √
e) L’ébéniste qui travaille dans une entreprise de fabrication de meubles peut être

considéré comme un intrant de ce système technologique.
f) La perte de chaleur est un extrant de nombreux systèmes technologiques. √

g) Le contrôle d’un système technologique énonce ce pour quoi il a été conçu. √


h) Un système technologique complexe peut être divisé en sous-systèmes. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


a) C’est la gamme de fabrication qui donne ces informations. La gamme d’assemblage explique

comment assembler les pièces fabriquées.

c) Les composantes correspondent aux pièces, aux mécanismes, aux appareils, etc., qui jouent un

rôle dans le fonctionnement d’un système.

g) C’est la fonction globale qui énonce ce pour quoi un système technologique a été conçu.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 245
3 Associez chacun des outils suivants à la phase de fabrication qui convient.

a) Perceuse sans l 1) Mesurage et traçage


POUR FAIRE LE POINT

b) Pistolet à colle chaude 2) Coupage

c) Règle et équerre 3) Perçage

d) Couteau universel 4) Assemblage


Réponses : a 3 ; b 4 ; c 1 ; d 2.

4 Remplissez la grille de mots à l’aide des dénitions suivantes.

Horizontalement
1. Document qui décrit l’ensemble des phases à réaliser pour fabriquer une pièce d’un objet
technique.
2. Élément de contrôle d’une plinthe chauffante électrique.
3. Lorsqu’on produit plusieurs objets identiques, on dit qu’on les produit en .
4. Ensemble de composantes liées entre elles et qui interagissent de manière à remplir une
fonction précise.
5. Ce qui agit sur les intrants d’un système technologique an d’obtenir le résultat désiré.
6. Pièces, mécanismes d’un système technologique.
7. Une perceuse sans l est d’une grande utilité dans cette phase de la gamme de fabrication.
8. Système technologique utilisant le vent pour produire de l’électricité.
9. Phase de la gamme de fabrication dans laquelle on peint l’objet fabriqué.
10. Système technologique utilisant le mouvement de l’eau pour produire de l’électricité.
11. Dans la gamme de fabrication, phase dans laquelle les côtés d’une pièce sont tracés aux
bonnes mesures sur le matériau choisi.
Verticalement
12. Éléments qui sortent d’un système technologique après son fonctionnement.
13. Ce pour quoi un système technologique a été conçu.
14. Cette phase de la fabrication peut nécessiter l’utilisation d’un couteau.
15. Une gamme de montage est aussi appelée une gamme d’ .
16. La phase d’une gamme de fabrication dans laquelle on utilise du papier émeri.
17. Éléments qui entrent dans un système technologique an d’être transformés ou de permettre
au système de fonctionner.
18. Ce qui permet de modier le fonctionnement d’un système.
19. Le bois, le contreplaqué, le plastique en sont.

246 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


18
C
1 G A M M E D E F A B R I C A T I O N

POUR FAIRE LE POINT


13 N
F T
2 T H E R M O S T A T 3 S É R I E
N 16 Ô
C P 17 L
4 S Y S T È M E T E C H N O L O G I Q U E
I N N
5 P R O C É D É S Ç T
N 14 A R
C G A
G O E N 19
L U 15 T M
6 C O M P O S A N T E S A
12 B A S T
7 P E R Ç A G E A G S É
X 8 É O L I E N N E R
T E M 9 F I N I T I O N
R B A
10 B A R R A G E H Y D R O É L E C T R I Q U E
N A X
T G
S 11 M E S U R A G E E T T R A Ç A G E

5 Pour chacun des systèmes technologiques suivants, trouvez la fonction globale, puis complétez le
schéma des caractéristiques en utilisant les termes de la liste suivante. Certains termes peuvent
être utilisés plus d’une fois.

• Air humide • Chauffage • Particules de gras


ou ltré • Eau • Préparer du café
• Amener l’eau • Eau bouillante • Recycler ou expulser l’air chargé
à ébullition de vapeur d’eau, d’odeurs de
• Électricité
• Bouton cuisson et de particules de gras
• Filtration
marche-arrêt • Vapeur d’eau
• Filtre
• Café • Ventilation
• Filtre mouillé
• Café moulu
et marc de café
• Chaleur
• Odeurs de cuisson

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 247
a) Une bouilloire électrique
Poignée

Fonction globale : Amener l’eau à ébullition. Bec


verseur
POUR FAIRE LE POINT

Corps
Intrants
• Eau.
• Électricité.
Socle
Bouton
Contrôle Procédé marche-arrêt

• Bouton marche-arrêt. • Chauffage.

Extrants
• Eau bouillante. • Vapeur d’eau.
• Chaleur.

b) Une cafetière ltre électrique


Réservoir
Couvercle
Panier
Fonction globale : Préparer du café.
Niveau
d’eau
Verseuse
Intrants Poignée

• Eau. Plaque
chauffante
• Filtre. Bouton
marche-arrêt
• Café moulu.
• Électricité.

Contrôle Procédés
• Bouton marche-arrêt. • Chauffage. • Filtration.

Extrants
• Café. • Vapeur d’eau.
• Chaleur. • Filtre mouillé et marc de café.

248 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


c) Une hotte de cuisinière

Fonction globale : Recycler ou expulser l’air chargé de vapeur

POUR FAIRE LE POINT


d’eau, d’odeurs de cuisson
et de particules de gras.

Intrants
• Vapeur d’eau.
• Odeurs de cuisson.
• Électricité.
• Particules de gras. Bouton Filtre
marche-
arrêt

Contrôle Procédés
• Bouton marche-arrêt. • Filtration. • Ventilation.

Extrants
• Air humide ou ltré • Chaleur.

6 Pour chacun des systèmes technologiques suivants, dénissez la fonction des composantes
indiquées dans le tableau.

a) Une friteuse
Panier

Filtre Couvercle
Minuterie

Thermostat Voyant
lumineux

Composante Fonction
Voyant lumineux Indique que la température désirée est atteinte ou que l’appareil est en marche.
Thermostat Sert à régler la température du corps gras utilisé pour la friture.
Minuterie Permet de régler le temps de cuisson.
Filtre Absorbe la vapeur d’eau, les odeurs de cuisson et les particules de gras.
Couvercle Recouvre le panier durant la cuisson.
Panier Reçoit les aliments à frire et permet de les égoutter une fois cuits.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 249
b) Un appareil photo numérique

Touche
POUR FAIRE LE POINT

Viseur marche-arrêt

Carte
Touches de mémoire
visualisation
des images
Prises vidéo
Touche de et numérique
sélection
des menus
Touche
d’effacement

Composante Fonction
Carte mémoire Enregistre les images prises.
Viseur Sert à contrôler visuellement l’image à photographier (la cadrer, régler
sa netteté).
Touche marche-arrêt Permet de mettre en marche ou d’arrêter l’appareil.
Touche de sélection Afche sur l’écran les menus des différents réglages de l’appareil.
des menus
Prises vidéo Permettent de relier l’appareil à un téléviseur ou à un ordinateur.
et numérique
Touche d’effacement Efface de la mémoire une image enregistrée.
Touches de Afchent les images enregistrées.
visualisation
des images

7 Observez bien les systèmes technologiques suivants. Associez une de leurs composantes à
chacune des fonctions inscrites dans le tableau.

a) Une ampoule uocompacte

Fonction Composante
Tube
uorescent Permet de visser l’ampoule dans Culot.
une douille.

Plaque Supporte le tube uorescent. Plaque de montage.


de montage
Boîtier
Isole le ballast électronique. Boîtier.
Émet des rayons lumineux au Tube uorescent.
Culot
passage du courant électrique.

250 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


b) Une éolienne et sa nacelle

Paratonnerre
Anémomètre
Pale

POUR FAIRE LE POINT


Arbre lent

Nacelle

Alternateur

Arbre rapide

Boîte d’engrenage
multiplicateur
Tour

Fonction Composante
Protège l’éolienne de la foudre. Paratonnerre.
Contient les principaux éléments mécaniques de l’éolienne. Nacelle.
Mesure la vitesse du vent. Anémomètre.
Entraîne le rotor en tournant sous l’effet du vent. Pale.
Transforme l’énergie mécanique en énergie électrique. Alternateur.
Soutient la nacelle et le rotor. Contient des câbles électriques. Tour.
Augmente le nombre de rotations du rotor pour entraîner Boîte d’engrenage multiplicateur.
l’alternateur.

8 Observez bien les images suivantes qui présentent les principales composantes d’un drone utilisé
pour lmer des séquences vidéo aériennes. Répondez ensuite aux questions.

Téléphone
Hélice intelligent
Châssis

Moteur

Pile

Caméra
numérique
Télécommande

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 | Les systèmes technologiques 251
a) Complétez le schéma des caractéristiques du drone et de sa télécommande. Nommez un
exemple pour chacune des catégories.

Fonction globale : Survoler des lieux pour les photographier ou les lmer.
POUR FAIRE LE POINT

Intrants
• Électricité (pile).
• Carte mémoire.

Contrôle
Procédé
• Télécommande.
• Transformation de l’énergie
• Téléphone intelligent
électrique en énergie mécanique
(pour voir en direct les
(pour faire tourner les hélices).
images de la caméra). • Mise en marche de la caméra
numérique.
• Communication par ondes radio.

Extrants
• Chaleur.
• Données numériques (photo ou vidéo).

b) Expliquez dans vos mots la fonction de chacune des composantes du drone.

Composante Fonction
Châssis Maintenir en place les pièces du drone.
Moteur Transformer l’énergie de la pile pour faire tourner les hélices.
Hélices Faire voler le drone.
Pile Fournir l’énergie nécessaire aux moteurs.
Caméra numérique Prendre des photos ou lmer.
Télécommande Contrôler le drone à distance.
Téléphone intelligent Voir en direct les images lmées par la caméra numérique.

c) Nommez et décrivez une des phases de la fabrication d’un drone.


Plusieurs réponses possibles. Ex. : Perçage : Trouer le châssis pour xer des accessoires ou

faire passer des ls électriques. Coupage : Couper les ls électriques à la longueur désirée.

Assemblage : Assembler les différentes composantes du drone.

Finition : Ajout d’autocollants pour décorer le drone.

252 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


CHAPITRE
TS
LES FORCES E T LES MOU VEMEN
La Terre renferme diverses sources d’énergie Rappel ........................................................................................ 254

SOMMAIRE
naturelles. Ces sources d’énergie sont, par 8.1 Les transformations
exemple, le vent, qui fait avancer les voiliers, de l’énergie ............................................................ 255
l’eau, qui était dans le passé utilisée pour le
8.2 Les machines simples .................................. 263
transport du bois coupé, la lumière solaire,
8.3 Les mécanismes de
qui fait croître les plantes, etc. Les énergies
naturelles peuvent aussi être transformées transmission du mouvement .............. 276
pour produire de l’électricité, comme c’est le 8.4 Les mécanismes de
cas dans les parcs d’hydroliennes et dans les transformation du mouvement ...... 281
centrales hydroélectriques. Pour faire le point ........................................................ 286
De quelle façon pourriez-vous concevoir
un objet simple (par exemple, une chaise
inclinable, une voiture miniature ou un pont-
levis) fonctionnant à l’énergie hydraulique ?

253
RAPPEL
Les types de mouvements
RAPPEL

Tableau A Les types de mouvements

Mouvement de translation Mouvement de rotation Mouvement hélicoïdal


rectiligne

Déplacement en ligne droite. Déplacement selon une Déplacement autour d’un axe xe
trajectoire circulaire. et le long de cet axe.

• On utilise des symboles normalisés pour représenter les types de mouvement (voir l’outil 2,
Utiliser les symboles normalisés, p. 296).

Les forces
Force
Action appliquée à un corps (objet) qui peut le déformer ou
encore modier son mouvement ou son état de repos.

Force de tension Force de torsion Force de compression


(ou de traction) Force qui tend vers un mouvement Force de poussée qui
Force qui permet de tirer de rotation. L’objet soumis à cette permet de déplacer les
(déplacer) ou d’étirer un objet. force peut tourner, se déformer ou objets, de les pousser ou
résister à la force. de les écraser.
FIGURE

R1 Les types de forces.

La liaison et le guidage
• La liaison est ce qui maintient les pièces d’un objet ensemble. Pour assembler plusieurs pièces,
on peut utiliser un organe de liaison (rivets, vis, clous, colle, etc.) ou emboîter les pièces de
forme complémentaire.
• Le guidage est une pièce qui permet de contrôler ou de diriger le mouvement d’un objet ou de
ses pièces mobiles. Les guidages sont toujours associés à l’établissement de liaisons.
• On distingue deux types de guidage :
- le guidage en translation assure le déplacement en ligne droite ;
- le guidage en rotation permet de contrôler le mouvement circulaire d’une pièce.

254 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8.1 Les transformations de l’énergie
Pour faire fonctionner des objets, des systèmes, des machines, etc.,
il faut de l’énergie. Diérentes formes d’énergie sont disponibles,

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1


qu’elles soient naturelles ou qu’elles proviennent d’une transfor-
mation. Le tableau 3 en présente quelques-unes.

Tableau 3 Quelques formes d’énergie


Forme d’énergie Description Exemples d’utilisation
Énergie éolienne Elle provient du mouvement • Éolienne
produit par le vent. • Voilier
Énergie solaire Elle provient du rayonnement
du soleil. Elle fournit de l’énergie
lumineuse et thermique.

• Chauffe-piscine solaire
• Panneau solaire
Énergie hydraulique Elle provient du mouvement de l’eau. • Barrage hydroélectrique
• Hydrolienne
Énergies fossiles Elles proviennent du pétrole, du gaz
naturel, etc.

• Cuisinière au gaz
• Moteur à essence
• Certains systèmes de chauffage
Énergie nucléaire Elle provient de réactions • Centrale nucléaire
se produisant dans le noyau • Sous-marin nucléaire
de certains atomes.
Énergie chimique Elle provient de réactions
chimiques.

• Pile
• Aliments consommés
• Explosifs utilisés dans
les carrières de pierre
Énergie électrique Elle provient du déplacement • Grille-pain
de l’électricité. • Téléviseur

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 255
Tableau 3 Quelques formes d’énergie (suite)
Forme d’énergie Description Exemples d’utilisation
Énergie thermique Elle provient d’une source
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1

de chaleur.

• Centrale géothermique
Énergie mécanique Elle provient du mouvement • Pédalier d’une bicyclette
d’un objet.
Énergie lumineuse Elle provient du rayonnement
d’une source de lumière.

• Lampes utilisées dans les serres pour


favoriser la croissance des plantes

Pour satisfaire nos besoins, nous avons conçu des objets techniques
et des systèmes technologiques qui convertissent une forme d’énergie
en une autre qui convient davantage à l’utilisation souhaitée. Pre-
nons l’exemple très simplié du moteur à combustion interne qu’on
trouve dans les automobiles. Ce type de moteur utilise un dérivé du
pétrole, l’essence, qui lui sert de carburant. Une étincelle, provenant
de la bougie d’allumage, provoque la combustion du mélange d’air
et d’essence dans la chambre de combustion du moteur. L’énergie
chimique produite, accompagnée d’énergie thermique, entraîne un
mouvement de translation des pistons. Ce mouvement entraîne
DÉFI NITI ON
un mouvement de rotation du vilebrequin, une pièce qui fait le lien
La transformation de entre le moteur et la transmission de l’automobile. Enn, l’énergie
l’énergie est la conver- mécanique transmise aux roues par le moyen de la transmission
sion d’une forme d’éner- et d’autres mécanismes assure le mouvement de l’automobile.
gie en une autre. La gure 10 montre les diérentes transformations de l’énergie
qui ont lieu au cours de ce processus.
Bougie d’allumage

Cylindre Piston
Énergie fossile Énergie chimique Énergie mécanique
(essence) (combustion du mélange (mouvement des pistons et du
essence-air) et énergie vilebrequin transmis aux roues
thermique de l’automobile)
FIGURE

10 Les transformations de l’énergie dans un moteur à combustion.

256 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Plusieurs formes d’énergie peuvent être transformées à plus
d’une reprise an de faire fonctionner un système. Les chaînes
de transformation de l’énergie solaire et de l’énergie hydraulique
en sont de bons exemples. Ces deux chaînes de transformation

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1


utilisent une forme d’énergie qui se modie jusqu’à quatre fois
avant de servir à l’éclairage et au chauage d’une maison ou à la
mise en marche d’une voiture électrique (voir les gures 11 et 12).

5
3

2 Énergie chimique 3 Énergie électrique


1 Énergie solaire
(batterie à décharge (prise électrique)
(panneau solaire)
lente)

4 Énergie lumineuse 5 Énergie thermique


(ampoule électrique) (chauffage d’appoint)
FIGURE

11 Une chaîne de transformation utilisant l’énergie solaire.

1
3
4
5

2
3

1 Énergie 2 Énergie 3 Énergie électrique 4 Énergie mécanique


hydraulique mécanique (pylône et borne de (voiture électrique)
(centrale (turbine) chargement) et 5 énergie
hydroélectrique) rayonnante (phares)
FIGURE

12 Une chaîne de transformation utilisant l’énergie hydraulique.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 257
L’énergie électrique est souvent convertie en une autre forme
d’énergie. Par exemple, dans une perceuse, l’énergie électrique est
convertie en énergie mécanique qui entraîne la rotation du foret.
Une ampoule à diodes électroluminescentes (DEL) transforme
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1

l’énergie électrique en énergie lumineuse. Il existe également


des systèmes qui transforment une énergie naturelle telle que
l’énergie solaire et l’énergie éolienne en énergie électrique (pan-
neaux solaires, éoliennes, etc.).
Toutes les formes d’énergie, qu’elles résultent ou non d’une
transformation, sont associées à au moins une des manifestations
suivantes : un rayonnement (émission de lumière), de la chaleur
ou du mouvement. Le tableau 4 présente quelques exemples de
ces manifestations.

Tableau 4 Quelques manifestations de l’énergie

Manifestation Exemples
Rayonnement • La lumière émise par le soleil.
• Un projecteur qui projette des images
sur un écran.
Chaleur • Des bûches qui brûlent dans un foyer.
• Le système de chauffage d’une voiture.
Mouvement • Les roues d’un autobus scolaire.
• Les couteaux d’un mélangeur.

FLA SH info
Les énergies renouvelables A B

Lorsque l’énergie consommée n’entraîne pas


une diminution des ressources naturelles, on
dit qu’elle est renouvelable. Cette forme
d’énergie provient d’éléments qui se renou-
vellent naturellement. Le Soleil fournit de
l’énergie thermique (chaleur) et lumineuse C D
(rayonnement). L’eau est à la base de diffé-
rentes formes d’énergie : énergie marémotrice
(marées), énergie des vagues, énergie d’une
chute d’eau, etc. Enfin, le vent fournit l’énergie
éolienne, et le sous-sol de la Terre, l’énergie
géothermique. En exploitant ces sources d’éner-
gie naturelles et renouvelables, nous assurons la
L’énergie solaire A , l’énergie hydraulique B ,
durabilité de notre production énergétique.
l’énergie éolienne C et l’énergie géothermique
D sont des énergies renouvelables.

258 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce que la transformation de l’énergie ? Donnez une dénition dans vos mots.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1


La transformation de l’énergie est la conversion d’une forme d’énergie en une autre.

2 À quelles formes d’énergie a-t-on affaire, au départ, dans les exemples suivants ?

Exemple Forme d’énergie


a) Faire tourner la roue à aubes d’un moulin à l’aide de l’eau. Énergie hydraulique.
b) Utiliser un fouet pour préparer une sauce. Énergie mécanique.
c) Faire de la planche à voile sur un lac. Énergie éolienne.
d) Recharger la pile d’un appareil audionumérique. Énergie électrique.
e) Faire cuire des aliments dans un four solaire. Énergie solaire (thermique).
f) Digérer des aliments pour pouvoir agir, grandir, etc. Énergie chimique.
g) Utiliser de l’essence pour faire fonctionner le moteur Énergie fossile.
d’un bateau.
h) Produire de l’électricité dans une centrale nucléaire. Énergie nucléaire.
i) Utiliser des lampes dans une serre pour favoriser la croissance Énergie lumineuse.
des plantes.

3 Dans les exemples d’utilisation de l’énergie suivants, cochez la principale manifestation observée :
un rayonnement, de la chaleur ou du mouvement.

Exemple Rayonnement Chaleur Mouvement


a) Un grille-pain √
b) Une motocyclette √
c) Une ampoule à diodes

électroluminescentes (DEL)
d) Un sèche-cheveux √
e) Le vent qui gone la voile d’un voilier √
f) Une plinthe électrique √
g) La lame d’une scie sauteuse √
h) Le vent qui fait tourner les pales d’un moulin

à vent
i) Un feu de bois √

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 259
4 Pour chacun des systèmes technologiques suivants impliquant des transformations de l’énergie,
nommez les formes d’énergie qui sont concernées.

a) Une torche électrique b) Un tapis roulant


L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1

Énergie Énergie Énergie Énergie Énergie


chimique. électrique. lumineuse. électrique. mécanique.

c) Un sèche-cheveux d) Des panneaux solaires photovoltaïques

Énergie Énergie Énergie Énergie


électrique. thermique. solaire. électrique.

5 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


a) Le vent procure une énergie naturelle qui peut être convertie en énergie

électrique.
b) L’électricité est une forme d’énergie pouvant produire de la chaleur et

du mouvement.
c) La lumière émise par une ampoule est un exemple de mouvement

produit par une forme d’énergie.
d) Dans un ouvre-boîte électrique, l’énergie mécanique est transformée

en énergie électrique.
e) L’énergie solaire alimente certaines calculatrices en énergie. √

260 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :
c) La lumière émise par une ampoule est un exemple de rayonnement.

d) C’est l’énergie électrique qui est transformée en énergie mécanique.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1


6 Voici des exemples de systèmes technologiques qui impliquent une ou plusieurs transformations
de l’énergie. Pour chacun des systèmes illustrés, complétez le texte à l’aide de la liste de mots.

a) Une éolienne

• alternateur • électrique • éolienne • mécanique • pales • vent

Arbre rapide Arbre lent

Pale

Alternateur

Boîte d’engrenage multiplicateur

Le vent , source de l’énergie éolienne , fait tourner les pales de l’éolienne.


Celles-ci sont reliées à une boîte d’engrenage multiplicateur au moyen d’un arbre lent (pièce
cylindrique) tournant à une vitesse qui varie entre 10 et 20 tours par minute. La boîte
d’engrenage multiplicateur contient plusieurs roues dentées qui permettent de faire passer le
nombre de tours de 20 à 1800 tours par minute et de transmettre le mouvement à l’arbre
rapide. L’ alternateur relié à la boîte d’engrenage multiplicateur par l’arbre rapide
convertit l’énergie mécanique en énergie électrique . Il suft d’un vent de 12 à
14 km/h pour faire tourner les pales et produire de l’électricité. Lorsque la vitesse du vent excède
90 km/h, un frein empêche les pales de l’éolienne de tourner pour éviter le bris de
l’équipement.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 261
b) Un barrage hydroélectrique Eau
Ligne à haute
tension

• alternateur • électrique • mécanique Barrage

• eau • hydraulique • turbine


L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.1

Alternateur
L’ eau , source d’énergie hydraulique ,
est canalisée dans un conduit, puis se déverse sur une
turbine , entraînant sa rotation. La turbine
actionne un alternateur qui transforme l’énergie
mécanique produite en énergie électrique .
Cette énergie est ensuite acheminée aux consomma­
teurs par l’entremise d’un réseau de distribution.
Turbine
Conduite forcée
c) Une centrale géothermique

• alternateur • eau chaude • mécanique


• chaleur terrestre • électricité • thermique
• chauffage • électrique • turbine

Géothermie peu Géothermie profonde


profonde (basse énergie) (haute énergie)

80 °C

180 °C

La chaleur terrestre est une source d’énergie renouvelable servant au chauffage et


à la production d’ électricité . Cette source ne dépend ni des conditions météorologiques,
ni de la saison, ni du moment de la journée. Un forage permet d’accéder à l’énergie thermique
contenue soit dans l’ eau chaude souterraine, soit dans les roches. La géothermie
peu profonde ou à basse énergie (température entre 30 °C et 80 °C) est utilisée pour chauffer ou
climatiser les habitations. Pour produire de l’électricité, il faut obtenir des températures beaucoup
plus élevées (plus de 80°C). On parle alors de géothermie profonde ou à haute énergie. L’énergie
thermique provenant du sous­sol ou de sources d’eau souterraines profondes fait
alors tourner une turbine reliée à un alternateur qui convertit l’énergie
mécanique produite en énergie électrique .

262 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


7 Les systèmes technologiques suivants fonctionnent avec de l’énergie électrique. Au cours de leur
utilisation, l’énergie électrique est transformée en une autre forme d’énergie. Pour chaque système,
précisez quelle est la forme d’énergie issue de la transformation et associez-la à sa principale
manifestation : un rayonnement, de la chaleur ou du mouvement.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2


Système technologique Énergie produite Manifestation

a) Des guirlandes de Noël avec DEL Énergie lumineuse. Rayonnement.

b) Un batteur électrique Énergie mécanique. Mouvement.

c) Une bouilloire électrique Énergie thermique. Chaleur.

d) Un ventilateur Énergie mécanique. Mouvement.

e) Un chauffe-eau Énergie thermique. Chaleur.

f) Une cuisinière Énergie thermique. Chaleur.

g) Une enseigne au néon Énergie lumineuse. Rayonnement.

h) Un téléviseur Énergie lumineuse. Rayonnement.

i) Un robot culinaire Énergie mécanique. Mouvement.

8.2 Les machines simples


Pour déplacer ou soulever de lourdes charges facilement, on DÉFI NITI ON
utilise des dispositifs mécaniques. On nomme ces dispositifs Une machine simple
des machines simples. Par exemple, comme il est dicile de est un dispositif qui
soulever un réfrigérateur, les déménageurs utilisent une rampe facilite l’accomplisse-
de chargement pour le monter dans la caisse du camion de ment d’un travail soit
déménagement. Cette machine simple leur permet de déplacer en réduisant la force
le réfrigérateur sans avoir à déployer une trop grande force. Elle nécessaire, soit en chan-
oblige cependant les déménageurs à parcourir une plus grande geant la direction de la
distance. Si le réfrigérateur est muni de roulettes, un autre force à appliquer. Par
exemple de machine simple, le travail sera encore plus facile contre, l’effort doit être
puisqu’il sura aux déménageurs de le pousser. Les machines exercé sur une plus
simples permettent d’accomplir un travail avec moins d’eort, grande distance.
mais l’eort doit être fourni sur une plus grande distance.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 263
On distingue deux grandes familles de machines simples : le plan
incliné et le levier. Le tableau 5 montre des exemples d’utilisation
de six machines simples : le plan incliné, le coin, la vis, le levier, la
roue et l’essieu, et la poulie. Ces machines simples se retrouvent
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2

dans bon nombre d’objets d’usage courant. Lorsqu’un objet


comporte plusieurs petites machines simples, on parle alors de
machine complexe ou de machine composée. La bicyclette est
un bon exemple de machine complexe.
Les machines simples et complexes sont des dispositifs qui nous
aident à exécuter un travail. Bien entendu, ils ne fonctionnent
pas seuls. Pour accomplir le travail, il faut utiliser un moteur ou
la force musculaire.

Tableau 5 Des exemples d’utilisation de machines simples

Famille des plans inclinés Famille des leviers


Le plan incliné Le levier

Le coin La roue et l’essieu

La vis La poulie

264 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


LES PLANS INCLINÉS
Un plan incliné est une surface plane qui est disposée de façon
oblique par rapport à l’horizontale. Cette surface plane relie
un niveau inférieur à un niveau supérieur. Une pente et une

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2


rampe sont des plans inclinés. Le plan incliné permet d’éviter
de soulever un objet pour le déplacer. Ainsi, au lieu d’appliquer
une force verticale égale au poids de l’objet soulevé, on pousse
ou on tire l’objet sur une rampe avec une force inférieure à
son poids. Le tapis incliné qui sert au chargement des bagages
à bord d’un avion, une rampe d’accès pour fauteuils roulants
ainsi qu’un escalier sont des exemples de plans inclinés utilisés
quotidiennement (voir la gure 13).
FIGURE

13 Une rampe d’accès pour fauteuil roulant. Plus la rampe est inclinée, plus la distance à parcourir est
longue. Cependant, il y a moins d’effort à fournir.

Le coin
Un coin est constitué d’un ou de deux plans inclinés de petite taille
qui sont placés l’un contre l’autre (voir la gure 14). Ce dispositif
sert à diviser un objet en deux (la lame d’un couteau, la lame ou
le soc d’une charrue, le ciseau d’un sculpteur) (voir la gure 15),
pour séparer deux objets accolés (le tournevis à pointe plate), pour
FIGURE

14 Un coin. La lame d’une


maintenir un objet en place (un butoir de porte ou une cheville) ou hache est un type de coin utilisé
pour soulever légèrement un objet (une cale utilisée pour mettre pour couper du bois.
un objet à niveau).

Coin
FIGURE

15 Une charrue à trois socs. Le soc est un exemple d’utilisation du coin.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 265
La vis
Filet La vis est un plan incliné enroulé autour
d’un cylindre. Le plan incliné forme
Pas
de vis une arête en forme d’hélice le long du
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2

cylindre. Cette arête constitue le let.


La distance entre les crêtes du let porte
le nom de pas de vis (voir la gure 16).
La vis sert à exercer une pression sur
des objets ou à les xer (boulon, vis à
bois, clé à molette). Elle permet aussi
de déplacer des matières liquides ou
solides (souffleuse à neige, tarière)
FIGURE

FIGURE

16 Une vis. Le pas de vis 17 Une tarière. Ce (voir la gure 17).


est la distance qui sépare deux dispositif utilise le principe
lets consécutifs. de la vis sans n pour faire
remonter la terre d’un trou LES LEVIERS
à mesure que la vis Un levier consiste en une tige rigide
s’enfonce dans le sol.
qui peut tourner autour d’un point xe
appelé point d’appui ou pivot. Lorsqu’une force est appliquée à
une extrémité de la tige, l’autre extrémité se déplace dans la direc-
tion opposée. La force à appliquer pour soulever ou déplacer un
objet à l’aide d’un levier dépend du poids de cet objet, mais aussi
de la distance entre celui-ci et le pivot. Plus l’objet est près du pi-
vot, moins la force nécessaire pour le soulever ou le déplacer est
grande. Cette machine simple a de nombreuses applications. Par
exemple, la balançoire à bascule d’un terrain de jeu est un levier.
La gure 18 montre les trois éléments qui entrent en jeu dans le
fonctionnement d’un levier : le pivot (P), qui est le point d’appui, la
force motrice (F), qui est l’eort à fournir pour obtenir un mouve-
ment, ainsi que la charge (C). Le poids de la charge correspond à
la force résistante, c’est-à-dire à la force opposée à la force motrice.
L’utilisation d’un levier présente un avantage mécanique, c’est-
à-dire que, pour une force motrice appliquée sur le levier, on
augmente l’eet de cette force sur la charge à soulever. Un levier
peut aussi permettre d’augmenter l’amplitude ou la vitesse de
déplacement de la charge. Pour obtenir ces
deux derniers avantages, il faut exercer une
La force motrice
(effort à fournir) force motrice supérieure à la force résistante
La charge
(force résistante) exercée par la charge.
Le pivot On distingue trois types de leviers selon
(point d’appui) l’endroit où se situent la charge, la force
motrice et le pivot. Ces types de leviers sont
présentés dans le tableau 6, à la page suivante.
L’avantage mécanique de chaque type de levier
FIGURE

18 Le schéma d’un levier. est précisé.

266 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Tableau 6 Les types de leviers

Type de Levier inter-appui Levier inter-résistant Levier inter moteur


levier (F-P-C ou point d’appui (F-C-P ou charge au centre) (C-F-P ou force motrice

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2


au centre) au centre)

Description La force motrice et la charge La charge (force résistante) La force motrice est
sont situées de part et est située entre la force appliquée entre le pivot
d’autre du pivot. motrice et le pivot. et la charge.
(Ex. : une balance à (Ex. : un décapsuleur, (Ex. : dans l’utilisation d’un
plateaux, une pince, une brouette, un casse- bâton de base-ball, le coude
l’extrémité fendue d’un noisette.) du joueur joue le rôle de
marteau, qui permet pivot, les muscles de l’avant-
d’extraire des clous.) bras fournissent la force
motrice et la charge (la balle)
est frappée par l’extrémité
du bâton.)
Application Le levier inter-appui permet Le levier inter-résistant est Le levier inter-moteur est un
d’accomplir des travaux qui toujours un multiplicateur multiplicateur de vitesse et
demandent de la force ou de force. de distance.
de la précision.
Avantage • Lorsque la charge est près La charge étant plus près • La force motrice étant
mécanique du pivot, l’effet de la force du pivot que la force située entre le point
motrice est multiplié. motrice, ce type de levier d’appui et la charge, son
• Lorsqu’on éloigne la exerce sur la charge une effet permet de déplacer la
charge du pivot, on force supérieure à la force charge avec une amplitude
diminue l’effet de la motrice appliquée. et une vitesse plus
force motrice, mais on grandes.
augmente la précision • Cependant, la force
du mouvement. motrice exercée sur le
levier est plus grande que
la force exercée par le
levier sur la charge.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 267
Axe
(essieu) La roue et l’essieu
La roue constitue un levier circulaire dont le pivot est un axe (l’es-
sieu), ce qui permet au levier, représenté par les rayons de la roue,
d’eectuer un mouvement sur 360° (voir la gure 19).
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2

La force peut être appliquée sur la bordure d’une roue pour aug-
menter son eet sur l’axe (voir la gure 20). Elle peut également
être appliquée directement sur l’axe (voir gure 21).
FIGURE

19 Une roue. La roue est un


levier circulaire.

Poignée
Axe

FIGURE
21 Le pédalier d’un vélo. Ce
FIGURE

20 Une poignée de porte.


système permet d’exercer une force
Tourner la poignée demande
sur l’essieu de la roue arrière pour
beaucoup moins d’effort que
faire avancer le vélo sur une grande
d’appliquer une force de torsion
distance avec moins d’effort.
sur l’axe.

La roue est une invention très ancienne qui permet de déplacer


sur terre de lourdes charges en réduisant le frottement. Elle est
utilisée dans la plupart des moyens de transport terrestre. Il existe
plusieurs exemples d’utilisation de cette machine simple : les
automobiles, les planches à roulettes, etc. Le treuil, un cylindre
que l’on fait tourner autour de son axe et sur lequel s’enroule une
corde qui tire une charge, est aussi un exemple d’utilisation de la
roue (voir la gure 22).

La poulie
La poulie est un autre type de levier circulaire. Elle est composée
d’une roue tournant librement autour d’un axe et comportant sur
sa circonférence une partie creuse nommée gorge. On peut glis-
ser une corde, une chaîne ou une courroie dans la gorge. Il existe
FIGURE

22 Un cabestan. Le cabestan
est un type de treuil utilisé sur
des poulies xes et des poulies mobiles.
les voiliers. La poulie xe est attachée à un support. Une corde passant par
cette poulie est attachée à la charge. Lorsque la corde est tirée,
la charge se soulève (voir la gure 23A, à la page suivante). La
force à appliquer pour actionner ce dispositif n’est pas moins
grande que celle nécessaire pour soulever la charge. Il a cependant
l’avantage de changer la direction dans laquelle on doit tirer pour
soulever la charge. On utilise une poulie xe pour ouvrir des stores
horizontaux ou pour tirer de l’eau d’un puits, par exemple.

268 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Dans le cas d’une poulie mobile, une extrémité de la corde est
attachée au support alors que la charge est suspendue à la poulie.
En tirant sur l’autre extrémité de la corde, la charge et la pou-
lie se soulèvent (voir la gure 23B). La poulie mobile permet de

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2


diminuer de moitié la force nécessaire pour soulever la charge,
étant donné que le poids de celle-ci est réparti entre la portion de
corde qu’on tire et la portion de corde attachée au support. Il faut
toutefois tirer une plus grande longueur de corde pour soulever
la charge.

A B
FIGURE

23 Les deux types de poulies. A Une poulie xe. B Une poulie mobile.

En combinant des poulies xes et des poulies mobiles, comme


dans les palans, on peut diminuer la force nécessaire pour soulever
FIGURE
un objet et modier en même temps la direction de la force appli- 24 Le palan est une combi­
quée. Cela facilite grandement le travail à accomplir. Les grues naison de poulies xes et de
sont munies de ce genre de système (voir la gure 24). poulies mobiles.

FLA SH techno
Lorsque les poulies font du cinéma
Comment donner l’impression que des acteurs ou des cas­
cadeurs possèdent des pouvoirs surhumains ? Plusieurs
réalisateurs emploient une technique mise au point par les
Asiatiques dans les lms de kung­fu. Dans cette technique,
nommée wire­fu (de wire work et kung-fu), les acteurs, qui
portent un harnais dissimulé sous leurs vêtements, sont reliés
à un système de poulies et de câbles. Ce système est à son
tour relié à des grues ou tiré par des techniciens. Cet équipe­
ment, qui peut être utilisé dans des décors réels ou devant
un écran vert sur lequel on superposera par la suite un décor
imaginaire, est ensuite effacé au montage. La technique du
wire­fu permet de donner l’illusion que le personnage vole Dans cette scène de lm d’action,
ou otte dans les airs, ou qu’il accomplit des acrobaties qui un cascadeur est maintenu en
déent la gravité. équilibre sur une main courante grâce
à des câbles reliés à des poulies.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 269
ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’une machine simple ? Donnez une dénition dans vos mots.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2

Une machine simple est un dispositif qui facilite l’accomplissement d’un travail soit en réduisant la

force nécessaire, soit en changeant la direction de la force à appliquer. Par contre, l’effort doit être

exercé sur une plus grande distance.

2 Nommez six machines simples.


• Plan incliné • Coin • Vis
• Roue et essieu • Levier • Poulie

3 Dessinez un levier et indiquez ses trois parties : force motrice, charge et pivot.

La force motrice
(effort à fournir) La charge
(force résistante)
Le pivot
(point d’appui)

4 Nommez les trois types de leviers et donnez la position de la charge, de la force motrice et du pivot
pour chacun.
1) Levier inter-appui : La charge et la force motrice sont situées de part et d’autre du pivot (F-P-C).

2) Levier inter-résistant : La charge est située entre la force motrice et le pivot (F-C-P).

3) Levier inter-moteur ou inter-force : La force motrice est située entre la charge et le pivot (C-F-P).

270 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


5 Les objets suivants sont des exemples d’utilisation des trois types de leviers. Sur chacun des objets,
inscrivez où se situent la charge (C), la force motrice (F) et le pivot (P), puis nommez le type de levier
(inter-appui, inter-résistant ou inter-force). Les trois premiers objets fournissent un exemple.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2


a) Des ciseaux b) Un diable c) Une pince à épiler

P F
C P
F F
C
C

Levier inter-appui Levier inter-résistant Levier inter-force


(appui au centre) (charge au centre) (force motrice au centre)

d) Une balance à plateaux e) Une agrafeuse f) Une raquette de tennis

Levier inter-appui. Levier inter-résistant. Levier inter-force.

g) Un marteau h) La languette d’une canette i) Un décapsuleur


de boisson gazeuse

Levier inter-force. Levier inter-appui. Levier inter-résistant.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 271
6 Décrivez l’avantage mécanique qu’offre chacun des trois types de leviers. Servez-vous des exemples
donnés à la question 5 pour appuyer votre propos.

a) Levier inter-appui : Il permet d’augmenter la force exercée sur la charge. Par exemple, dans la
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2

languette de la canette de boisson gazeuse, la charge est plus près du point d’appui que la force

motrice, ce qui multiplie la force exercée sur la charge. Un levier inter-appui peut aussi permettre

d’accomplir des travaux demandant plus de précision, par exemple équilibrer les deux plateaux

d’une balance à plateaux.

b) Levier inter-résistant : Il permet de multiplier la force appliquée sur la charge (capsule de la

bouteille et feuilles à agrafer), étant donné que la charge est plus près du point d’appui

que la force motrice.

c) Levier inter-force : Il permet de multiplier la vitesse de la charge étant donné que la force

est située entre la charge et le pivot. Il permet ainsi de déplacer plus rapidement la balle de tennis

ou d’enfoncer plus facilement un clou avec un marteau dans du bois.

7 Cochez le ou les types de machines simples que comportent les objets suivants.

Objet Plan Coin Vis Levier Roue Poulie


incliné et essieu
a) Un tire-bouchon √ √
b) Un volant d’automobile √
c) Une paire de ciseaux √ √
d) Une échelle √
e) Une corde à linge √
f) Une scie √
g) Une pince à épiler √ √
h) Une poignée de porte √
i) Une soufeuse à neige √ √ √ √
j) Un diable (pour les déménagements) √ √
k) Un escalier √
l) Le dispositif de levage d’un store

horizontal
m) La proue d’un navire √

272 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8 Pour chacun des systèmes technologiques suivants, identiez les machines simples qui sont désignées.
Un exemple vous est donné en a.

a) Une brouette

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2


Levier inter-résistant.

Roue et essieu.

b) Une chaloupe à rames

Levier inter-appui.

Coin.

c) Une locomotive à vapeur

Roue et essieu.
Coin.

d) Une pince coupante

Levier inter-appui.

Coin.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 273
e) Une dépanneuse

Roue et essieu.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2

Plan incliné.

f) Une canne à pêche

Levier inter-force.

Roue et essieu.

g) Un escalier mécanique

Plan incliné.

Roue et essieu.

h) Un éplucheur de pommes

Roue et essieu.

Coin.

Leviers inter-appui.

274 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


i) Un ouvre-boîte manuel

Coin.
Roue et essieu.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.2


Levier inter-résistant.

j) Un tire-bouchon à leviers

Roue et essieu.

Vis.
Levier inter-appui.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 275
8.3 Les mécanismes de transmission
du mouvement
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.3

Les objets, les outils et les machines qui nous entourent sont
composés de mécanismes. Ces derniers sont des ensembles de
pièces qui fonctionnent ensemble et qui jouent un rôle précis. Par
exemple, le remonte-pente d’une station de ski est un mécanisme
qui permet de hisser les skieurs au sommet d’une montagne. Il est
composé d’un câble d’acier qui relie deux grandes poulies (voir la
gure 25). La rotation d’une des poulies, activée par un moteur,
entraîne le mouvement de rotation de la seconde poulie. Dans
ce mécanisme de transmission du mouvement, le mouvement
amorcé par une partie du mécanisme se communique à une autre
partie. Ce type de mécanisme permet d’entraîner plusieurs pièces
d’un objet dans un même mouvement en appliquant une force
à un endroit précis.

DÉFI NITI ON

Les mécanismes de transmission du mouvement sont des


mécanismes composés de pièces qui transmettent un même type
de mouvement d’une partie à une autre de l’ensemble.

Le tableau 7, à la page suivante, présente des exemples cou-


rants de mécanismes de transmission du mouvement. Il montre
les mouvements exécutés par les différentes composantes
des mécanismes.

Poulie

Câble
d’acier

Moteur
Poulie
FIGURE

25 Un remonte-pente. Le mouvement de rotation d’une première poulie motorisée se transmet à la seconde


poulie grâce à un câble d’acier.

276 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Tableau 7 Des mécanismes de transmission de mouvement

ROUES DE FRICTION
• Mécanisme constitué d’au moins deux roues non dentées.

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.3


• Une roue transmet un mouvement de rotation à une autre roue par frottement.
Mécanisme Exemple d’utilisation
Roues de friction sur un même plan.

Roues de friction sur deux plans différents.

Roues de friction

• La dynamo fournit l’énergie nécessaire au sous-


système d’éclairage d’une bicyclette.
ENGRENAGE
• Mécanisme constitué d’au moins deux roues dentées.
• Une roue dentée transmet un mouvement de rotation à une autre roue dentée.
Mécanisme Exemples d’utilisation

Roues dentées • Les engrenages à l’intérieur de l’objectif d’un appareil photo.


• Les engrenages dans une montre ou dans une horloge.
COURROIE ET POULIES
• Mécanisme constitué de deux poulies et d’une courroie.
• Une première poulie transmet un mouvement de rotation à une seconde poulie plus ou moins
éloignée à l’aide d’une courroie.
Mécanisme Exemples d’utilisation

Courroie

Poulies
• L’alternateur d’un moteur de voiture.
• Le mécanisme de certains appareils d’exercice,
comme les tapis roulants.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 277
Tableau 7 Des mécanismes de transmission de mouvement (suite)

CHAÎNE ET ROUES DENTÉES


• Mécanisme constitué de deux roues dentées et d’une chaîne.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.3

• Une première roue dentée transmet un mouvement de rotation à une seconde roue dentée plus ou
moins éloignée à l’aide d’une chaîne.
Mécanisme Exemple d’utilisation

Chaîne

Roues dentées • La transmission d’une bicyclette ou d’un véhicule tout-terrain.

ROUE DENTÉE ET VIS SANS FIN


• Mécanisme constitué d’une vis sans n et d’une roue dentée.
• Une vis sans n effectue un mouvement de rotation. Les dents de la roue s’engrènent dans les lets
de la vis et entraînent un mouvement de rotation de la roue.
Mécanisme Exemple d’utilisation

Vis sans n

Roue dentée • Le dispositif permettant d’accorder une contrebasse


ou une guitare.

ACTIVITÉS
1 Que sont les mécanismes de transmission du mouvement ? Donnez une dénition dans vos mots.
Les mécanismes de transmission du mouvement sont des mécanismes composés de pièces qui

transmettent un même type de mouvement d’une partie à une autre de l’ensemble.

278 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


2 Encerclez les mécanismes de transmission du mouvement dans les systèmes technologiques
suivants.

a) Un moteur à explosion (1 mécanisme) b) Un treuil (1 mécanisme)

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.3


c) L’intérieur d’une soufeuse à neige (3 mécanismes)

d) Une chignole (1 mécanisme)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 279
e) Une boîte réductrice de vitesse (vue en coupe) (2 mécanismes)
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.3

f) Un remonte-pente (1 mécanisme)

g) La mécanique d’accordage d’une guitare (1 mécanisme)

280 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


8.4 Les mécanismes de transformation
du mouvement

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.4


Pour préparer une salade, on rince d’abord des feuilles de laitue.
On peut retirer l’excédent d’eau des feuilles en utilisant une esso-
reuse à salade. Certains modèles d’essoreuses sont munis d’une
poignée sur laquelle il faut appuyer. Le mouvement de translation
de la poignée entraîne le panier de l’essoreuse dans un mouve-
ment de rotation (voir la gure 26). Parfois, le mouvement d’une
partie d’un mécanisme entraîne un mouvement diérent dans
une autre partie. On passe ainsi soit d’un mouvement de rotation
à un mouvement de translation, soit d’un mouvement de transla-
tion à un mouvement de rotation. Nous sommes alors en présence
d’un mécanisme de transformation du mouvement.

DÉFI NITI ON

Les mécanismes de transformation du mouvement sont


des mécanismes composés de pièces qui transmettent un mou-
vement différent d’une partie à une autre de l’ensemble. Un

FIGURE
26 Une essoreuse à
mouvement de rotation peut ainsi être transformé en mouve-
salade. Cet objet comporte un
ment de translation ou l’inverse. mécanisme de transformation
du mouvement (translation à
Le tableau 8 montre quelques exemples de mécanismes de rotation).
transformation du mouvement.

Tableau 8 Des mécanismes de transformation du mouvement

BIELLE ET MANIVELLE
• Mécanisme composé d’une tige rigide (la bielle) dont les deux extrémités sont articulées. La bielle
est attachée à une autre structure, généralement un piston. Une des extrémités de la bielle est reliée
à une manivelle souvent semblable à une roue.
• Ce mécanisme transforme le mouvement de rotation d’une manivelle en mouvement de translation
d’un piston. La transmission de mouvement peut aussi se faire dans l’autre sens (du piston vers la
manivelle).
Mécanisme Exemples d’utilisation

Bielle

Manivelle

Bielle Manivelle

• Le chevalet de pompage d’un puits de pétrole.


• Les compresseurs à air.
• Les moteurs à combustion interne.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 281
Tableau 8 Des mécanismes de transformation du mouvement (suite)
PIGNON ET CRÉMAILLÈRE
• Mécanisme constitué d’une roue dentée (le pignon) et d’une barre dentée (la crémaillère).
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.4

• Ce mécanisme transforme le mouvement de rotation du pignon en un mouvement de translation


rectiligne de la crémaillère. La transmission de mouvement peut aussi se faire dans l’autre sens
(de la crémaillère vers la roue dentée).
Mécanisme Exemple d’utilisation

Pignon Volant

Pignon Crémaillère
Colonne
de direction

Crémaillère

• Le système de direction d’une automobile.


VIS SANS FIN ET CRÉMAILLÈRE
• Mécanisme semblable au pignon et à la crémaillère, mais dans lequel le pignon est remplacé par une
vis sans n.
• Ce mécanisme transforme le mouvement de rotation de la vis sans n en un mouvement de
translation rectiligne de la crémaillère.
Mécanisme Exemple d’utilisation
Vis sans n

Crémaillère
Crémaillère
Vis sans n

• Une clé à molette.


VIS ET ÉCROU
• Mécanisme constitué d’une vis et d’un écrou.
• Ce mécanisme transforme le mouvement de rotation de la vis en un mouvement de translation
rectiligne de l’écrou le long de la vis.
Mécanisme Exemples d’utilisation

Écrou
Écrou
Vis

Vis

• Un bâton de colle.
• Le système de mise au point d’une paire de jumelles.

282 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Tableau 8 Des mécanismes de transformation du mouvement (suite)

CAME ET TIGE-POUSSOIR
• Mécanisme constituée d’une pièce mécanique tournante qui a généralement la forme d’un œuf (la

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.4


came) et d’une tige-poussoir. Celle-ci est généralement maintenue en contact avec la came par un
ressort. Dans certains mécanismes, une petite pièce circulaire (le galet) sert d’intermédiaire entre la
came et la tige-poussoir.
• Ce mécanisme transforme le mouvement de rotation de la came en un mouvement de translation
rectiligne de la tige-poussoir.
Mécanisme Exemples d’utilisation

Sans galet Avec galet

Came Came Galet Tige-poussoir Came


Tige-poussoir Tige-poussoir • Les moteurs à arbre à cames en tête.
• Certaines machines utilisées dans l’industrie textile,
dans la fabrication de chaussures ou dans l’emballage.
• Les presses d’imprimerie.

FLA SH histoire
Des automates étonnants !
Un automate est une machine qui imite le mou-
vement d’un être vivant. Cette machine com-
porte des méca nismes de transmission et de
transformation du mouvement. Les automates
se sont beaucoup développés avec les progrès
de l’horlogerie. En 1774, la famille Jaquet-Droz a
présenté une musicienne qui jouait cinq pièces
musicales, un dessinateur qui dessinait et un
écrivain qui écrivait en suivant le texte des yeux.
Tout cela a été réalisé uniquement au moyen de
cames, de poulies, d’engrenages, de ressorts,
etc., sans l’apport de l’électricité ni de l’électro-
nique. Impressionnant, n’est-ce pas ?
Les automates Jaquet-Droz.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 283
ACTIVITÉS
1 Qu’est-ce qu’un mécanisme de transformation du mouvement ? Donnez une dénition dans vos mots.
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.4

Un mécanisme de transformation du mouvement est un mécanisme composé de pièces qui

transmettent un mouvement différent d’une partie à une autre de l’ensemble. Un mouvement de

rotation peut ainsi être transformé en mouvement de translation ou l’inverse.

2 Pour chacun des systèmes technologiques suivants :

• encerclez les mécanismes de transformation du mouvement ;


• ajoutez les symboles normalisés appropriés dans chacune des cases.

a) Un funiculaire b) Un moteur à deux pistons (vue en coupe)

c) Une pince-étau d) Un cric

284 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


e) Un étau f) Un microscope stéréoscopique

L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE 8.4


g) Une machine à vapeur h) Un tire-bouchon à levier

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 285
POUR FAIRE
LE POINT
POUR FAIRE LE POINT

1 Remplissez la grille de mots à l’aide des dénitions suivantes.

Horizontalement
1. Dispositif qui facilite le travail (2 mots).
2. Les aliments consommés fournissent ce type d’énergie.
3. Synonyme de levier inter-force (levier ).
4. Énergie provenant du mouvement d’un objet.
5. Machine simple composée d’une tige rigide et d’un point d’appui.
6. On appelle ainsi la manifestation de l’énergie consistant en une émission de lumière.
7. Énergie provenant du mouvement de l’eau.
8. Un objet qui bouge est associé à cette manifestation de l’énergie.
9. Levier circulaire dont le pivot est un axe (essieu).
10. Le pétrole et le gaz naturel sont des sources de cette forme d’énergie.
11. Type de levier dans lequel le point d’appui est situé au centre, entre la force motrice et la charge.
12. Les sources de lumière émettent ce type d’énergie.
13. Roue tournant librement autour d’un axe et dans la gorge de laquelle on peut glisser une corde
ou une courroie.
14. Un levier comporte un point d’appui aussi appelé .
15. Assemblage de poulies xes et mobiles.
16. Synonyme de frottement.
17. Associée à une manivelle, elle forme un mécanisme de transformation du mouvement.
18. Type de levier dans lequel la force motrice est située au centre, entre la charge et le pivot.
19. Machine simple qui consiste en un plan incliné enroulé autour d’un cylindre.
20. Énergie produite par le rayonnement du soleil.
21. Objet servant à unir deux roues dentées éloignées l’une de l’autre dans un mécanisme de
transmission du mouvement.
22. Qualité d’une énergie qui préserve les ressources naturelles.
23. Manifestation de l’énergie produite par un appareil de chauffage.

Verticalement
24. Une rampe d’accès pour des fauteuils roulants est un bon exemple de ce type de machine
simple (2 mots).
25. Pièce mécanique tournante qui entraîne le mouvement de translation rectiligne bidirectionnelle
d’une tige-poussoir.
26. Des sous-marins utilisent cette forme d’énergie produite par des réactions survenant dans le
noyau de certains atomes.
27. Lorsqu’on déplace un objet avec un levier, l’objet est la .
28. Énergie provenant du déplacement de l’électricité.
29. Machine simple qui permet de diviser un objet en deux, comme la lame d’un couteau.
30. Énergie provenant d’une source de chaleur.
31. Énergie électrique provenant du mouvement de l’eau.
32. Type de poulie qui est attachée à un support.

286 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


33. Type de levier dans lequel la charge est située au centre, entre la force motrice et le pivot.
34. Mécanisme composé de deux ou plusieurs roues dentées accolées.
35. Bande de matériau souple servant de lien entre deux poulies éloignées l’une de l’autre dans un

POUR FAIRE LE POINT


mécanisme de transmission du mouvement.
36. Mécanismes dans lesquels un même type de mouvement est transmis d’une pièce à une autre
(mécanismes de du mouvement).
37. L’effort nécessaire pour faire bouger un levier est appelé la force .
38. La conversion d’une forme d’énergie en une autre s’appelle la de l’énergie.
39. Nom donné à la roue dentée associée à une crémaillère dans un mécanisme de transformation
du mouvement.
40. Type de poulie qui permet de diminuer de moitié la force nécessaire pour soulever un objet.
41. Énergie produite par le mouvement du vent.

25 31 41
C 1 M A C H I N E S I M P L E 39 É
A Y 35 P O
M D 2 C H I M I Q U E I L
3 I N T E R - M O T E U R O G I
27 29 O U 4 M É C A N I Q U E
C C 5 L E V I E R O N
H O L 33 6 R A Y O N N E M E N T N
7 H Y D R A U L I Q U E I O E
R N C N I
G 30 T T E
8 M O U V E M E N T R E 36 40
H I 9 R O U E T 38 M
10 F O S S I L E C - R T O
28 R I R A R B
26 É M T É 11 I N T E R - A P P U I
24 N 12 L U M I N E U S E S 37 N L
13 P O U L I E Q I M M S E
L C C U S 14 P I V O T F
A L T E T S T O
N É R 15 P A L A N S R 16 F R I C T I O N
A 17 B I E L L E N 34 I I M
I I Q 18 I N T E R - F O R C E A
N R U N N E T
C E E 32 G 19 V I S
L F R O
I 20 S O L A I R E 21 C H A Î N E
N X N
É 22 R E N O U V E L A B L E
G
23 C H A L E U R

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 287
2 Vrai ou faux ? Justiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux


POUR FAIRE LE POINT

a) L’énergie thermique peut être transformée en énergie électrique. √


b) Plus un plan est incliné par rapport à l’horizontale, moins la force nécessaire pour

y déplacer une charge est grande.
c) Un engrenage peut être composé de roues dentées de différentes tailles. √
d) Le mécanisme à came et à tige-poussoir comporte toujours un galet. √
e) Comme le bâton de colle, le bâton de déodorant est muni d’un mécanisme vis

et écrou permettant de faire monter le bâton.
f) Le mécanisme comportant deux poulies et une courroie est un mécanisme de

transformation du mouvement.
g) Un coupe-ongles est un exemple d’utilisation de deux machines simples : le levier

et le coin.
h) L’énergie éolienne est une énergie renouvelable. √

Justications (indiquez la lettre de l’énoncé) :


b) Au contraire, plus le plan est incliné, plus la force nécessaire est grande.

d) Le galet n’est pas essentiel au fonctionnement d’un mécanisme à came et à tige-poussoir.

f) C’est un mécanisme de transmission du mouvement.

3 Nommez les transformations de l’énergie que chacun des systèmes technologiques suivants
peuvent accomplir. Indiquez ensuite quelles manifestations de l’énergie sont principalement
observées. Un exemple vous est donné en a.

Système Transformation Manifestation de l’énergie transformée


technologique de l’énergie Rayonnement Chaleur Mouvement
a) Bouilloire Énergie électrique en énergie

électrique thermique.
b) Voilier Énergie éolienne en énergie

mécanique.
c) Perceuse Énergie chimique en énergie
sans l
électrique, puis en énergie √
mécanique.

288 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Système Transformation Manifestation de l’énergie transformée
technologique de l’énergie Rayonnement Chaleur Mouvement

POUR FAIRE LE POINT


d) Lampe solaire Énergie solaire en énergie
extérieure
électrique, puis en énergie √
(de jardin)
lumineuse.
e) Poêle Énergie chimique en énergie
à combustion √
thermique.
lente
f) Motoneige Énergie fossile en énergie
chimique et thermique, puis √
en énergie mécanique.
g) Fer à friser Énergie électrique en énergie

thermique.

4 Observez bien chacun des systèmes technologiques suivants, puis complétez le tableau en
indiquant les noms des machines simples utilisées ainsi que les noms des pièces qui composent
ces machines. Précisez le type de levier s’il y a lieu. Un exemple vous est donné en a.

Système Machine simple utilisée et pièces


Illustration
technologique qui la composent
a) Une motoneige Guidon Manette • Roue et essieu
Selle de frein (roue dentée et roue
de support)
• Plan incliné (ski)
• Levier inter-appui
(manette de frein)
Roue Roue de
dentée support
Chenille Ski

b) Un dévidoir Poignée • Roue et essieu


sur roues
(roue et dévidoir).

Dévidoir • Levier inter-résistant

Tuyau (poignée).
d’arrosage Manivelle

Roue

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 289
Système Machine simple utilisée et pièces
Illustration
technologique qui la composent

c) Une tondeuse
POUR FAIRE LE POINT

Poignée
mécanique • Roue et essieu (roue).

• Plan incliné (lame).

• Levier inter-appui (poignée).

Lame Roue
Cylindre
de coupe

5 Précisez quel type de levier est utilisé dans les situations ou les objets suivants, puis indiquez quel
est son avantage mécanique.
a) Un joueur de hockey et son bâton b) Une cisaille à levier

Levier inter-moteur ou inter-force. Ce levier Levier inter-résistant. Ce levier augmente

permet d’augmenter la vitesse de la rondelle. la force appliquée sur les feuilles pour les

couper.

c) Un arrache-clou d) Une pince à spaghettis

Levier inter-appui. Comme la charge (le clou) Levier inter-moteur ou inter-force. Ce

est située plus près du point d’appui que la levier permet une prise plus précise

force motrice, ce levier permet d’augmenter des spaghettis.

la force appliquée sur le clou.

290 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


6 Pour chacun des systèmes technologiques suivants :
• encerclez les mécanismes de transmission et de transformation du mouvement ;
• ajoutez les symboles normalisés appropriés dans chacune des cases ;

POUR FAIRE LE POINT


• précisez de quel type de mécanisme il s’agit.

a) Un métronome mécanique c) Un moteur à deux temps


Bougie
Tige de d’allumage
pendule
Piston
Masse
pendulaire Canal
d’échappement
Canal de
Canal transfert
d’admission

Bielle

Mécanisme
Vilebrequin
Boîtier

Remontoir

Mécanisme de transmission du mouvement. Mécanisme de transformation du mouvement.

b) Un moteur à quatre temps (2 mécanismes) d) Une pompe à eau (2 mécanismes)


1 Courroie
Bougie
d’allumage
Poulie
Soupape
d’échappement Manivelle
Piston
1

Bielle
Bielle 2
Jet d’eau
Vilebrequin
2
Piston

Entrée d’eau

1) Mécanisme de transformation 1) Mécanisme de transmission

du mouvement. du mouvement.

2) Mécanisme de transformation 2) Mécanisme de transformation

du mouvement. du mouvement.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 | Les forces et les mouvements 291
7 Repérez et encerclez les quatre mécanismes de transmission et de transformation du mouvement de
cette machine à coudre. Indiquez ensuite de quel type de mécanisme il s’agit.

Volant 1) Mécanisme de transformation


POUR FAIRE LE POINT

Moteur
du mouvement.

1 2) Mécanismes de transmission

du mouvement.

3) Mécanisme de transmission

du mouvement.

4) Mécanisme de transformation

du mouvement.
3
4
Aiguille 2
Canette

8 Répondez aux questions relatives au système technologique suivant : un escalier mécanique.

a) Quelles machines simples trouve-t-on dans ce système ?


Plan incliné (escalier) et roue et essieu (roues dentées).

b) Avec quel type d’énergie ce système fonctionne-t-il ?


Énergie électrique.

c) Est-ce qu’il y a transformation d’énergie ? Si oui, en quel autre type d’énergie ?


Énergie électrique en énergie mécanique.

d) Ce système comporte-t-il un ou des mécanismes de transmission ou de transformation du


mouvement ? Si oui, lequel ou lesquels ?
Ce système comporte un mécanisme de transmission du mouvement constitué de chaînes et

de roues dentées.

292 L’univers technologique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


OUTIL 1
SÉPARER DES MÉLANGES

OUTIL 1
Technique de séparation des mélanges Méthode

Filtration 1° Placer un entonnoir sur un


La ltration est le passage d’un mélange contenant des récipient (bécher).
particules solides au travers d’un ltre de tissu ou de papier. 2° Placer un papier ltre dans
Les liquides passent au travers du ltre alors que les particules l’entonnoir, le mouiller pour
solides sont retenues. Le liquide débarrassé des particules solides qu’il adhère bien.
se nomme « ltrat ». 3° Verser le mélange à ltrer
On peut aussi ltrer des gaz tels que l’air pour enlever les dans le papier ltre.
poussières et les particules en suspension. 4° Laisser le liquide s’écouler
Types de mélanges séparés dans le récipient.
Mélange hétérogène, solide/ 5° Recueillir la ou les substances
liquide ou solide/gazeux désirées.
Quelques applications
• Systèmes de ventilation
• Mécanique (ltres à huile,
à essence, etc.)
• Cuisine
On prépare le café par ltration.
• Filtre à eau du robinet Le café moulu reste dans le ltre
et le liquide s’écoule au travers.

Tamisage 1° Placer le tamis au-dessus


Le tamisage est le passage au tamis d’un mélange contenant d’un grand récipient.
des particules solides. Les liquides et les particules solides plus 2° Verser le mélange à tamiser
petites que les trous du tamis passent au travers alors que les dans le tamis.
particules plus grosses sont retenues dans le tamis. 3° Secouer le tamis au-dessus
Types de mélanges séparés du grand récipient.
Mélange hétérogène, solide/solide 4° Recueillir la ou les substances
ou solide/liquide désirées.
Quelques applications
• Industries de la fabrication du
papier, du ciment, de la peinture
Après avoir fait cuire des pâtes,
• Épuration des eaux on les égoutte avec une
• Cuisine passoire (une sorte de tamis)
pour éliminer l’eau de cuisson.

Décantation 1° Verser le mélange solide/


La décantation est un processus naturel par lequel des particules liquide à décanter dans un
solides en suspension dans un liquide se déposent lentement récipient transparent.
au fond, du fait de leur masse volumique plus élevée et de la 2° Laisser les particules
gravité. On nomme « sédiments » les dépôts solides obtenus et solides se déposer au fond
« surnageant » la partie liquide du dessus. du récipient (cette étape
demande parfois beaucoup
de temps ; on peut laisser le
mélange décanter 24 heures).
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Outil 1 | Séparer des mélanges 293
Technique de séparation des mélanges Méthode
Décantation (suite)
Des liquides non miscibles (qui ne se mélangent pas, comme 3° Certains solides de faible masse
OUTIL 1

l’eau et l’huile) peuvent aussi être séparés dans une ampoule volumique peuvent remonter à la
à décantation comme celle qui est illustrée ci-dessous. surface, on peut alors les écumer
avec une spatule ou une cuillère.
4° Sinon, verser doucement le
liquide surnageant dans un autre
Liquide de plus petite masse volumique
récipient en prenant soin de
Liquide de plus grande masse volumique laisser le dépôt solide au fond
du premier récipient.
Robinet
5° Recueillir la ou les substances
désirées.
Une ampoule à décantation.

Types de mélanges séparés


Mélange hétérogène, solide/
liquide ou liquide/liquide
Quelques applications
• Industrie chimique
• Assainissement des eaux Les usines d’assainissement des
eaux possèdent des bassins de
• Cuisine décantation dans lesquels se déposent
la majeure partie des impuretés.

Centrifugation 1° Placer le mélange à centrifuger


Si la décantation se fait trop lentement, on peut l’accélérer dans un récipient allant dans
par centrifugation. Les échantillons à séparer sont placés la centrifugeuse.
à l’intérieur d’une centrifugeuse qui tourne à très grande 2° Placer le récipient dans un des
vitesse. Les particules solides plus lourdes que le liquide sont compartiments de la centrifugeuse.
alors poussées vers les parois du récipient. La force centrifuge 3° Équilibrer la centrifugeuse en
créée par la rotation remplace ici la gravité. plaçant un second récipient
Si un tamis ou un ltre est placé à l’intérieur de la contenant la même quantité de
centrifugeuse, ce sont les liquides qui sont poussés vers liquide dans un compartiment
les parois. faisant face au premier.
Types de mélanges séparés 4° Actionner la centrifugeuse et la
Mélange hétérogène, solide/ laisser tourner jusqu’à ce que
liquide ou liquide/liquide les constituants soient séparés
(le temps varie suivant la nature
Quelques applications des constituants et la vitesse de
• Industrie alimentaire rotation de la centrifugeuse).
(production du lait, du miel, 5° Arrêter la centrifugeuse.
d’une huile) 6° Verser le liquide surnageant dans
• Laboratoires de recherche un autre récipient.
L’essoreuse à salade ou la machine
et laboratoires médicaux à laver utilisent la centrifugation 7° Recueillir la ou les substances
pour enlever une partie de l’eau désirées.
après le rinçage de la laitue ou
du linge.

294 Outils Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Technique de séparation des mélanges Méthode
Évaporation 1° Placer le mélange dans un
L’évaporation consiste à éliminer la partie liquide d’un mélange récipient résistant à la chaleur.

OUTIL 1
ou le solvant d’une solution en les transformant en gaz. Le 2° Placer le récipient sur une
liquide peut s’évaporer de lui-même, ou on peut accélérer le plaque chauffante.
processus en le chauffant. Lorsque tout le liquide est transformé 3° Amener le liquide à ébullition.
en gaz, on récupère la partie solide. L’évaporation sert aussi à
4° Attendre l’évaporation
concentrer le soluté d’une solution pour obtenir une plus petite
complète du liquide.
quantité de liquide.
(L’évaporation peut aussi
Types de mélanges séparés se faire à la température
• Mélange hétérogène, solide/liquide ambiante, mais elle demandera
• Mélange homogène (solution) beaucoup plus de temps.)

Quelques applications 5° Retirer le récipient de la plaque


chauffante et laisser refroidir.
• Séchages en tous genres
6° Recueillir le solide au fond
• Cuisine du récipient.
• Production de sel de mer
• Produits de l’érable

On obtient le sel de mer en


laissant s’évaporer l’eau de
mer dans de grands bassins,
sous la chaleur du Soleil.

Distillation 1° Placer le mélange à distiller


La distillation consiste à évaporer un seul des constituants dans un erlenmeyer surmonté
liquides d’un mélange en le chauffant jusqu’à son point d’un tube collecteur (voir le
d’ébullition, sans toutefois dépasser celui des autres substances. montage ci-dessous).
La vapeur produite est recueillie et refroidie de façon à la 2° Placer le bout du tube collecteur
condenser à nouveau dans sa forme liquide. Le liquide ainsi dans un autre récipient.
obtenu se nomme « distillat ». 3° Placer l’erlenmeyer contenant
Types de mélanges séparés le mélange sur une plaque
• Mélange hétérogène, liquide/liquide chauffante et amener le
ou liquide/solide liquide à ébullition. S’assurer
de ne pas dépasser le point
• Mélange homogène (solution) d’ébullition des autres
Quelques applications constituants du mélange.
• Rafneries de pétrole 4° Recueillir la ou les substances
• Industrie chimique désirées.
• Production d’alcool, de parfums

La distillation débarrasse
le pétrole de ses
nombreuses impuretés.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Outil 1 | Séparer des mélanges 295
OUTIL 2
ISÉS
UTILISER LES SYMBOLES NORMAL
OUTIL 2

On recourt aux symboles normalisés pour représenter de manière simpliée diverses réalités associées à un
objet technique : les forces, les mouvements, les liaisons et les guidages, certaines pièces et mécanismes, etc.
Les tableaux suivants présentent les principaux symboles normalisés utilisés dans les schémas technologiques.

Tableau A Les symboles normalisés des types de mouvements

Type de Translation Translation Rotation Rotation Mouvement


mouvement rectiligne rectiligne unidirec­ bidirec­ hélicoïdal
unidirec­ bidirec­ tionnelle tionnelle bidirectionnel
tionnelle tionnelle
Symbole
normalisé

Tableau B Les symboles normalisés des types de forces

Type de force Tension (traction) Compression Torsion


Symbole normalisé

Tableau C Les symboles normalisés des liaisons et des guidages

Type de Liaison Liaison plane Guidage en Guidage en Guidage en


liaison et complète complète translation rotation rotation et en
de guidage translation
Symbole
normalisé

Tableau D Les symboles normalisés des vis et des écrous

Vis et écrous Vis Écrou Système de vis et écrou


Symbole normalisé

Tableau E Les symboles normalisés des types de ressorts

Type de ressort Ressort de Ressort de tension Ressort à action


compression angulaire
Symbole normalisé

Tableau F Autres symboles normalisés

Autres Articulation sphérique Crémaillère


Symbole normalisé

296 Outils Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


OUTIL 3
LOGIQUES
UTILISER DIVERS OUTILS TECHNO

OUTIL 3
La fabrication d’un objet nécessite l’utilisation d’outils. Il est important de toujours porter des lunettes
de sécurité durant leur manipulation. Voici quelques outils qui peuvent servir aux différentes phases de
fabrication.

LE MESURAGE ET LE TRAÇAGE
Le mesurage demande une grande précision an
de s’assurer que la pièce fabriquée respecte les
dimensions indiquées sur le plan. Pour s’assurer de
cette précision, on peut utiliser un ruban à mesu-
rer, une règle, un niveau, des équerres ou des gaba-
rits de dessin (voir la gure A). Lorsqu’on mesure
une pièce, on doit marquer trois repères au crayon.
On trace ensuite les lignes de coupe en reliant les
repères à l’aide d’une règle ou d’un mètre. Pour
obtenir des coins parfaits, on utilise une équerre.
Avant de couper ou de scier, il faut vérier que les
lignes tracées correspondent aux mesures données
FIGURE

dans le plan. A Une équerre.

LE COUPAGE
Le coupage peut s’effectuer avec un couteau uni- 6° Faire glisser le couteau vers soi en appuyant la
versel. lame le long de la règle de métal.
Le couteau universel 7° Ne pas appliquer une trop grande pression sur
Le couteau universel permet de couper différents le couteau. Il est plus sécuritaire de répéter la
matériaux mous et de faible épaisseur avec préci- coupe plusieurs fois.
sion. Étant donné que les risques de coupures sont 8° Faire glisser la lame à l’intérieur du manche une
grands lorsqu’on utilise cet outil, il est préférable de fois le travail terminé.
porter un gant de travail sur la main qui tient la règle.
Voici comment utiliser un couteau universel de
façon sécuritaire.
1° Placer un tapis de coupe sur une surface plane
et stable.
2° Placer la pièce à découper sur le tapis de coupe.
3° Faire glisser la lame hors du manche du cou-
teau à la longueur nécessaire.
4° S’assurer que la lame est en bon état. Si ce
n’est pas le cas, casser l’extrémité de la lame
avec une pince.
5° Tenir le couteau fermement et, avec la main
gantée, tenir une règle de métal le long de la
FIGURE

ligne de coupe (voir la gure B). B L’utilisation sécuritaire d’un couteau universel.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Outil 3 | Utiliser divers outils technologiques 297
LE SCIAGE
Il existe divers outils pour scier les matériaux, par régulier de la scie. La lame de la scie et le fond
exemple la scie à dos. de la boîte à onglets doivent toujours demeu-
La scie à dos et la boîte à onglets rer parallèles.
OUTIL 3

La scie à dos et la boîte à onglets servent à couper


des pièces de bois à 45o et à 90o. Voici comment
utiliser une scie à dos et une boîte à onglets de
façon sécuritaire.
1° Placer la boîte à onglets sur une surface stable
et plane.
2° Placer la pièce de bois dans la boîte à onglets
en alignant la ligne de coupe avec les fentes de
la boîte de façon à couper dans la partie de la
pièce qu’on ne veut pas conserver (le rebut).
3° Maintenir la pièce de bois avec une main ou la
xer avec un serre-joint.
4° Placer la scie dans les fentes (voir la gure C).

FIGURE
5° Commencer à scier en donnant quelques C La scie à dos entre dans les fentes de la
petits coups de scie vers l’arrière puis pour- boîte à onglets et permet de couper une pièce de
suivre avec un mouvement de va-et-vient bois à 45o et à 90o.

LE PERÇAGE
Au premier cycle du secondaire, le perçage s’effec- pointue que l’on frappe avec un marteau pour
tue principalement avec une perceuse sans l. laisser une marque sur le matériau à percer.
5° Placer le foret dans la marque laissée par le
La perceuse sans l
pointeau.
La perceuse sans l (voir la gure D) permet de per-
6° Actionner la perceuse.
cer des trous de 0,8 mm à 6 mm (1/32 po à 1/4 po
de diamètre) dans le bois, le métal et les matières
plastiques. Le diamètre d’un foret est symbolisé par Foret
les lettres DIA ou par le symbole Ø (ex. : Ø 4 mm).
Voici comment utiliser une perceuse de façon
sécuritaire. Mandrin
1° Choisir le foret approprié. Bague de
2° Placer le foret dans le mandrin de la perceuse. serrage

3° Tourner la bague de serrage pour immobiliser Bouton


le foret dans le mandrin. marche/
arrêt
4° Marquer le centre du trou à percer avec un
FIGURE

pointeau. Un pointeau est une tige métallique D Les parties d’une perceuse sans l.

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LE PONÇAGE
Le ponçage permet d’adoucir ou d’égaliser les 2° Coincer le papier émeri sur le bloc à poncer
faces, les chants ou les arêtes d’une pièce. Il peut (voir la gure E ).
aussi être fait après l’assemblage des pièces dans la 3° Poncer la pièce ou l’objet en appuyant ferme-

OUTIL 3
phase de nition. Au premier cycle du secondaire, ment, sans trop forcer, sur le bloc à poncer.
on utilise principalement le bloc à poncer et le 4° Nettoyer la surface poncée avec un chiffon
papier émeri pour effectuer le ponçage. légèrement humide pour en retirer la pous-
Les papiers émeri sont classés selon un système sière.
de numéros. Plus le numéro du papier est petit,
plus son grain est gros. Par exemple, un papier Papier émeri
no 60 comporte de gros grains abrasifs, tandis
qu’un papier no 220 comporte des grains très ns.
Le bloc à poncer et le papier émeri Bloc à poncer
Voici comment utiliser un bloc à poncer et un
papier émeri de façon sécuritaire.

FIGURE
1° Choisir le grain du papier émeri qui sera uti- E Un bloc à poncer et du papier émeri.
lisé. On commence habituellement le ponçage
avec un papier à gros grain et on le termine
avec un papier à grains ns.

L’ASSEMBLAGE
Pour assembler les différentes parties d’un objet, (voir la gure G). Il peut coller le métal, le bois,
on peut utiliser différents outils comme la clé à la céramique, la porcelaine, le carton, le cuir, le
molette, le pistolet à colle chaude et la riveteuse. polystyrène et les tissus.
La clé à molette Voici comment utiliser un pistolet à colle chaude
La clé à molette permet de serrer et de desserrer de façon sécuritaire.
des écrous et des boulons (voir la gure F). 1° Insérer un bâton de colle dans le pistolet.
Voici comment utiliser une clé à molette de façon 2° Brancher le pistolet et le laisser chauffer pen-
sécuritaire. dant environ cinq minutes.
1° Placer l’écrou ou la tête du boulon entre les 3° Appliquer la colle sur les surfaces à assembler
mâchoires de la clé à molette. en appuyant sur la gâchette. Attention de ne
2° Tourner la molette pour régler l’ouverture des pas toucher l’embout du pistolet ou la colle
mâchoires. avec les doigts. Ceux-ci sont très chauds.
3° Tourner la clé dans le sens des aiguilles d’une 4° Mettre en position les pièces à coller.
montre pour serrer, ou dans le sens contraire 5° Appliquer une légère pression sur les pièces le
pour desserrer l’écrou ou le boulon. temps que la colle durcisse.
6° Débrancher le pistolet et attendre qu’il soit
refroidi avant de le ranger.
FIGURE

F Une clé à molette.

Le pistolet à colle chaude


Le pistolet à colle chaude permet d’assembler
FIGURE

rapidement et solidement différents matériaux G Un pistolet à colle chaude.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Outil 3 | Utiliser divers outils technologiques 299
L’ASSEMBLAGE (suite)
La riveteuse
La riveteuse permet d’assembler deux pièces de 4° Enfoncer le rivet dans le trou.
métal sans les souder (voir la gure H).
OUTIL 3

5° Serrer la poignée jusqu’à ce que la tige se brise.


Voici comment utiliser la riveteuse de façon 6° Relâcher la poignée et jeter la tige.
sécuritaire.
1° Immobiliser les pièces à assembler à l’aide
d’un étau ou d’un serre-joint.
2° Dans les pièces, percer un trou dont le dia-
mètre est légèrement supérieur à celui du rivet
(par exemple, 4,5 mm pour un rivet de 4 mm).
3° Insérer la tige du rivet dans la tête de la rive-
teuse. Serrer légèrement la poignée pour que
le rivet ne tombe pas.

FIGURE
H Une riveteuse et des rivets.

LA FINITION
La nition est l’ensemble des opérations qu’on
effectue pour améliorer l’apparence d’un objet
technique. Cette phase peut se faire avant ou après
l’assemblage nal des pièces. En guise de nition,
on peut peindre, teindre, huiler ou vernir les sur-
faces.
FIGURE

I Un pinceau et de la peinture.

300 Outils Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


IND EX

Crémaillère 282 Finition (d’un objet technique)


Un nombre en gras renvoie
Cycle de formation des roches 223
à la page où on trouvera la
dénition du terme. 139-141 Fœtus 76-78
Force gravitationnelle 185-186
D Formule chimique 18-19
A
Dalton, John 4
G
Accouchement 75 Décantation 293-294
Adolescence 83-84 Démocrite 4 Gamète 61, 70-71
Âge adulte 84 Diffusion (des molécules) Gamme de fabrication 222,
Assemblage 222 115-116 221-223
Atmosphère 184, 203 Distance (et gravité) 186 Gène 108
Atome 4, 5, 6 Distillation 295 Glucose 121-123
Atome et énergie nucléaire 176 Gravitation 185
Atomes (conservation des) 37 E Gravité 185-188
Aurore polaire 203-204 Grossesse 75-78
Eau (énergie de l’) 175
B Échelle de Beaufort 173
I
Écrou 286
Bielle 281 Élément 9, 10-11, 20 Impact météoritique 210-213,
Biomasse 170 Embryon 61, 76-77 211
Énergie 169-176 Infections transmissibles
C Énergie (transformations de l’) sexuellement et par le sang
255, 256-258 96-102
Cahier des charges 219 Énergie éolienne 174 Intrant (être vivant) 112-113
Came 286 Énergie géothermique 175 Intrant (système technologique)
Cellule 107 Énergie hydraulique 175 228
Cellule (noyau de la) 107 Énergie nucléaire 176 ITSS 96-102
Centrifugation 294 Énergie solaire 169-170
Chaîne 278 Enfance 82-83 L
Changement chimique Engrenage 277
27-28, 32 Essieu 268 Levier 266-267
Changement physique 29-33 Étoile lante 210
Chromosome 107-108 Évaporation 295 M
Clé d’identication des Extrant (être vivant) 113
minéraux 153-156 Extrant (système technologique) Machine simple 263-264
Coin 265 228-229 Manivelle 281
Combustibles fossiles 175-174 Masse (conservation de la) 36
Comète 206-208 Masse (et gravité) 185-186
F
Composantes d’un système Masse atomique relative 10
technologique 237-238 Fabrication d’un objet Matière 4-5
Conservation de la masse 36 technique (phases de) Mécanismes de transformation
Contraception 90-93 223-224 du mouvement 281-283
Coupage 223 Fécondation 61, 71 Mécanismes de transmission du
Courroie 277 Filtration 293 mouvement 276-278

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Index 301


Mélange 43-45 P Sol 161
Mélange hétérogène 43 Sol (conservation du) 165
Perçage 223 Sol (formation du) 162
Mélange homogène 44-45
Phases de fabrication d’un objet Sol (propriétés du) 162-163
Mélanges (séparation des) 50,
technique 223
293-295 Sols (types de) 163-165
Photosynthèse 122-124
Menstruations 71 Solution 45
Pignon 282
Mesurage 223 Spermatozoïde 70-72
Plan incliné 265-267
Météore 210-211 Stades du développement
Planète 193-198
Météorite 211 humain 82-84
Poids (et gravité) 187
Minéral 148 Substance pure 43
Ponçage 223
Symbole chimique 11
Minéraux (clé d’identication Poulie 268-269, 277
des) 153-156 Symboles normalisés 296
Minéraux (propriétés des) Système solaire 192-193
148-152 R Système technologique 228
Modèle atomique de Dalton Système technologique
Respiration cellulaire 121-122 (caractéristiques) 228-229
4-5
Ressources énergétiques non Système technologique
Molécule 18, 20
renouvelables 175-176 (composantes) 237-238
Mouvement 274
Ressources énergétiques
Mouvement (transformation du) renouvelables 169-175
281-283 T
Révolution 184
Mouvement (transmission du) Roche 138-139 Tableau périodique 10-14
276-278 Roches (cycle de formation des) Tamisage 293
139-141 Techniques de séparation des
N Roches ignées 141 mélanges 50, 293-295
Roches métamorphiques Tige-poussoir 283
Naissance 78 142-143 Traçage 223
Noyau de la cellule 107 Roches sédimentaires 141-142 Transformation de l’énergie
Numéro atomique 10 Rotation 184 255, 256-258
Roue 268
O Roue de friction 277
V
Roue dentée 278
Orbite 187-188 Vaginite 101
Organes reproducteurs Vent 170, 171-174
S
(masculins) 62-64 Vis 264, 282
Organes reproducteurs Schéma de construction 220 Vis sans n 278
(féminins) 64-66 Schéma de principe 220
Osmose 115-117 Sciage 223 Z
Outils technologiques 297-300 Séparation des mélanges 50,
Ovule 71 293-295 Zygote 61, 71-72, 75-76

302 Index Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


LI ST E D ES RU BR IQU ES FL A S H

La représentation des atomes                6 Les satellites articiels                     188

Dimitri Ivanovitch Mendeleïev              14 D’autres astres du système solaire         193

L’ADN : toute une molécule !                20 Des aurores polaires extraterrestres        204

La chimie dans la cuisine                    33 La sonde Rosetta                           208

L’alchimie                                  38 Les pluies d’étoiles lantes                 211

L’âge du bronze                             45 La robotisation                            225

La distillation : une technique Des systèmes technologiques


vieille de 4000 ans                          51 pour produire de l’énergie                  230

La circoncision                             64 Les drones civils                           239

La fécondation in vitro                     72 Les énergies renouvelables                258

La césarienne : une opération Lorsque les poulies font du cinéma         269


pratiquée depuis la nuit des temps          78
Des automates étonnants !                283
L’adolescence : un stade
qui n’a pas toujours existé                  84

À quand la pilule pour homme ?             93

Le vaccin anti-VPH                         102

Un gène d’intérêt                          109

L’osmose au service de l’industrie          117

La photosynthèse vue
à partir de l’espace                         123

La limace de mer, un animal


photosynthétique                          124

Les plus vieilles roches du monde          139

Des records éblouissants                   152

L’agriculture de l’espoir                    165

Le Sahara au secours de l’Amazonie        172

Quand le vent se déchaîne                 174

Un pétrole substitut de pétrole !            176

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L’univers matériel Chapitre 3 – La reproduction humaine


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Gagnon • p. 298g : Denis Gagnon • p. 298bg : Arto Dokouzian Martin Gagnon : p. 282(automobile, bâton de colle), p. 284(a et
• p. 298bd : Ruslan Semichev/Shutterstock.com • p. 299hd : d), p. 285(sauf e)
Scrambled/Dreamstime.com • p. 299bg : Arto Dokouzian
• p. 299bd : Arto Dokouzian • p. 300h : ipixs/Shutterstock Marc Tellier : p. 296
• p. 300b : Picsve/Shutterstock.com

306 Sources des photos Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Planches
interactives
Les principaux organes reproducteurs
masculins

La vessie
Le canal
déférent
Les vésicules
séminales Le pénis

Le canal Le corps
éjaculateur spongieux

Le corps
La prostate caverneux
La glande de Cowper
L’urètre
L’épididyme
Le gland
Un testicule
Le prépuce
Le scrotum
Le méat urinaire

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–01


Les principaux organes reproducteurs
internes féminins

Une trompe de Fallope

Un ovaire L’utérus

La vessie

Le col de l’utérus
Le vagin

Les trompes de Fallope

Les ovaires
L’utérus

Le col de l’utérus
Le vagin

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–02


Les parties de la vulve

Le clitoris
Le méat urinaire

Les grandes lèvres

Les petites lèvres


L’hymen (déchiré)
L’entrée du vagin
(l’orifice vaginal)
Les glandes
de Bartholin

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–03


L’anatomie d’un spermatozoïde

Le noyau Les mitochondries 1 µm = 0,001 mm

La tête La pièce Le flagelle


(longueur : 5 µm ; intermédiaire (45 µm [environ])
largeur : 3 µm) (7 µm)

Longueur totale : 60 µm

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–04


Le trajet des spermatozoïdes,
du vagin jusqu’à l’ovule

La trompe de Fallope

L’utérus

La fécondation

L’ovaire

La libération
de l’ovule
Le vagin Des spermatozoïdes
tentent de pénétrer l’ovule.
Un seul y réussira.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–05


Le développement du zygote, depuis
la fécondation jusqu’à la nidation

3 Les premières divisions cellulaires

La couche de Un Un Un Le noyau du
cellules externes embryon embryon embryon spermatozoïde
Le bouton de huit de quatre de deux
embryonnaire cellules cellules cellules Le noyau
de l’ovule

Le zygote
2 La fécondation

La trompe
de Fallope

1 L’ovulation

L’utérus
4 L’implantation L’ovaire
de l’embryon
dans l’utérus
(la nidation)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–06


Les structures annexes à l’embryon
et au fœtus

Le liquide
La paroi amniotique
de l’utérus
Le placenta

Le sac amniotique Le cordon


ombilical

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–07


Le Soleil et les huit planètes formant
le système solaire

Neptune

Uranus
Soleil

Saturne Vénus Terre


Jupiter

Mercure Mars

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–08


Les sous-systèmes d’une bicyclette
et leurs composantes

Câble de frein
Poignée
Frein de frein
arrière
Frein avant

Système : La bicyclette Sous-système : Freinage

Cadre
Projecteur Selle
Dynamo

Tige
de selle

Sous-système : Éclairage Sous-système : Cadre Sous-système : Selle

Dérailleur Dérailleur
Pneu arrière avant
Guidon
Jante
Fourche

Rayon Chaîne Plateaux Pédale

Pédalier

Sous-système : Roue Sous-système : Transmission Sous-système : Direction

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. PI–09


SCIENCE ET TECHNOLOGIE 1er cycle du secondaire, 2e année

2e ÉDITION

Gu id e
Conquêtes, 2e édition
Science et technologie, 1er cycle, 2e secondaire Remerciements

Guide Pour leur travail de révision scientifique réalisé avec


rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier :
Inés Escrivá, Jacynthe Gagnon, Jean-Sébastien Richer Michel Caillier, professeur titulaire, Université Laval ;
© 2016 TC Média Livres Inc. Denis Fyfe, consultant ;
© 2011 Chenelière Éducation inc. Luc Gaudreau, professeur titulaire, Université
de Sherbrooke
Édition (2e édition) : Murielle Belley Jeffrey Keillor, professeur, Université d’Ottawa ;
Édition (1re édition) : Murielle Belley, Anne Lavigne, Christiane Odeh Benoît Leblanc, chargé de cours, Université
Coordination (2e édition) : Marie-Noëlle Hamar de Sherbrooke
Coordination (1re édition) : Garance Mousseau-Maltais, Samuel Rosa, Robert Lamontagne, astrophysicien, Université
Caroline Vial de Montréal.
Révision linguistique : Marie-Noëlle Hamar
Correction d’épreuves : Laurène Phélip
Illustrations : Michel Rouleau, Marc Tellier
Sources iconographiques
Contenus interactifs
Toutes les photos : Shutterstock et iStockphoto.
Édition : Annie Fortier
Coordination : Philippe Kham, Véronique Gagnon
Rédaction : Jacynthe Gagnon, Suzanne Lavigne, Geneviève Leclerc,
Denis Pinsonnault, Martin Roy Les hyperliens proposés dans ce guide-corrigé
Révision linguistique : Suzanne Lavigne mènent à des sites Internet qui présentent du conte-
Correction d’épreuves : Maryse Quesnel nu de qualité pertinent sur le plan pédagogique et
Recherche d’hyperliens : Murielle Belley en lien avec les notions abordées dans cet ouvrage.
Illustrations : Michel Rouleau, Yanick Vandal (Colpron) Les hyperliens sont fonctionnels. Cependant,
comme ils mènent à des sites externes variés,
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Dépôt légal : 2e trimestre 2016


Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres – Gestion SODEC.
Table des matières

PLANIFICATION
Présentation                                                                                                                     311
Planication                                                                                                                     311

SYNTHÈSE, RÉVISION DE FIN D’ANNÉE ET BILAN DE FIN DE CYCLE


Présentation et sommaire                                                                                                   313
Synthèse                                                                                                                          314
L’univers matériel
Chapitre 1 – L’organisation de la matière                                                                  314
Chapitre 2 – Les transformations de la matière                                                         316
L’univers vivant
Chapitre 3 – La reproduction humaine                                                                     318
Chapitre 4 – La diversité et le maintien de la vie                                                        321
La Terre et l’espace
Chapitre 5 – La Terre                                                                                             323
Chapitre 6 – Le système solaire                                                                              326
L’univers technologique
Chapitre 7 – Les systèmes technologiques                                                               328
Chapitre 8 – Les forces et les mouvements                                                               330
Révision de n d’année                                                                                                       333
Bilan de n de cycle                                                                                                           349

LABORATOIRES ET ATELIERS (OUTILS D’ÉVALUATION)


Présentation et sommaire                                                                                                   371
L’univers matériel
Laboratoire 1 – La composition de la molécule d’eau CD1 CD3  373
Laboratoire 2 – La séparation des mélanges CD1 CD3  378
L’univers vivant
Laboratoire 3 – La diffusion et l’osmose CD1 CD3  383
Laboratoire 4 – La couleur des feuilles et la photosynthèse CD1 CD3  389
La Terre et l’espace
Laboratoire 5 – Les caractéristiques de différents sols CD1 CD3  394
Laboratoire 6 – Une simulation de l’orbite CD1 CD3  400
L’univers technologique
Atelier 1 – Construire une éolienne (démarche de conception) CD1 CD3  405
Atelier 2 – L’analyse d’une pince à long bec (démarche d’analyse) CD2 CD3  412

309
TESTS DE CONNAISSANCES (OUTILS D’ÉVALUATION)
Présentation et sommaire                                                                                                   419
L’univers matériel
Chapitre 1 – L’organisation de la matière CD2  420
Chapitre 2 – Les transformations de la matière CD2  424
L’univers vivant
Chapitre 3 – La reproduction humaine CD2  428
Chapitre 4 – La diversité et le maintien de la vie CD2  433
La Terre et l’espace
Chapitre 5 – La Terre CD2  438
Chapitre 6 – Le système solaire CD2  444
L’univers technologique
Chapitre 7 – Les systèmes technologiques CD2  448
Chapitre 8 – Les forces et les mouvements CD2  453

OUTILS SUPPLÉMENTAIRES
Présentation et sommaire                                                                                                   459
Outil 1 – Identier le matériel et les instruments de laboratoire                                                460
Outil 2 – Identier les instruments et les outils de technologie                                                 462
Outil 3 – Respecter les règles de sécurité en laboratoire et en atelier                                          464
Outil 4 – Repérer les symboles de sécurité                                                                             465
Outil 5 – Présenter des résultats scientiques                                                                         466

OFFRE NUMÉRIQUE
Offre numérique                                                                                                               471
Vue d’ensemble des activités interactives                                                                             476

310
Planification
Le cahier Conquêtes propose une séquence d’apprentissage par univers, chaque univers comportant
deux chapitres autonomes. Cette structure exible permet d’adapter le cahier au rythme des groupes
classes, en modiant l’ordre de présentation des chapitres, au besoin. Ainsi, si on préfère alterner les
univers, le tableau suivant suggère un ordre de présentation des chapitres qui diffère de celui du cahier.
Des durées sont fournies à titre indicatif. Elles peuvent varier selon la composition des groupes.
La planication couvre environ 78 des 100 heures prévues au programme d’études. Elle intègre
les laboratoires, les ateliers, la révision de n d’année, le bilan de n de cycle et les tests de connais-
sances contenus dans le guide Conquêtes. Les heures restantes sont réservées aux SAÉ, aux activités
complémentaires et aux imprévus.

Concepts, révision, bilan, laboratoires, ateliers Pages Durée


et tests de connaissances (C : cahier ; G : guide) (min)
Chapitre 1 : L’organisation de la matière (univers matériel) 450
Rappels : Identier le matériel et les instruments de laboratoire ; Respecter G : p. 462 à 465 75
les règles de sécurité en laboratoire et en atelier ; Repérer les symboles et 464 à 465
de sécurité
Les atomes C : p. 4 à 9 75
Les éléments et le tableau périodique des éléments C : p. 9 à 18 75
Les molécules C : p. 18 à 22 75
Laboratoire 1 – La composition de la molécule d’eau G : p. 373 à 377 75
Test de connaissances – chapitre 1 G : p. 420 à 423 75
Chapitre 4 : La diversité et le maintien de la vie (univers vivant) 495
La cellule, les gènes et les chromosomes C : p. 107 à 112 90
Les intrants et les extrants C : p. 112 à 114 30
Rappel : La démarche expérimentale C : Couverture 30
intérieure avant
Laboratoire 3 – La diffusion et l’osmose G : p. 383 à 388 75
La diffusion et l’osmose C : p. 115 à 120 75
La respiration cellulaire et la photosynthèse C : p. 120 à 131 75
Laboratoire 4 – La couleur des feuilles et la photosynthèse G : p. 389 à 393 75
Test de connaissances – chapitre 4 G : p. 433 à 437 45
Chapitre 7 : Les systèmes technologiques (univers technologique) 600
La gamme de fabrication C : p. 221 à 227 85
Les systèmes technologiques C : p. 228 à 236 85
Les composantes d’un système technologique C : p. 237 à 243 85
Test de connaissances – chapitre 7 G : p. 448 à 452 75
Rappels : La démarche technologique de conception ; Identier les C : Couverture 45
instruments et les outils de technologie intérieure arrière
G : p. 462 et 463
Atelier 1 – Construire une éolienne (démarche de conception) G : p. 405 à 411 225

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Planification 311


Concepts, révision, bilan, laboratoires, ateliers Pages Durée
et tests de connaissances (suite) (C : cahier ; G : guide) (min)
Chapitre 2 : Les transformations de la matière (univers matériel) 425
Les changements physiques et chimiques C : p. 27 à 35 75
La conservation de la matière C : p. 36 à 42 75
Les mélanges et les solutions C : p. 43 à 49 50
La séparation des mélanges C : p. 50 à 54 75
Laboratoire 2 – La séparation des mélanges G : p. 378 à 382 75
Test de connaissances – chapitre 2 G : p. 424 à 427 75
Chapitre 5 : La Terre (Terre et espace) 900
Les types de roches C : p. 138 à 147 225
Les minéraux C : p. 148 à 161 225
Les sols C : p. 161 à 168 75
Laboratoire 5 – Les caractéristiques de différents sols G : p. 394 à 399 75
L’énergie C : p. 169 à 180 225
Test de connaissances – chapitre 5 G : p. 438 à 443 75
Chapitre 8 : Les forces et les mouvements (univers technologique) 430
Les transformations de l’énergie C : p. 255 à 263 85
Les machines simples C : p. 263 à 275 85
Les mécanismes de transmission du mouvement ; Les mécanismes C : p. 276 à 285 80
de transformation du mouvement
Rappel : La démarche technologique d’analyse C : Couverture 30
intérieure arrière
Atelier 2 – L’analyse d’une pince à long bec (démarche d’analyse) G : p. 412 à 417 75
Test de connaissances – chapitre 8 G : p. 453 à 457 75
Chapitre 6 : Le système solaire (Terre et espace) 450
La gravitation universelle C : p. 185 à 191 75
L’organisation du système solaire C : p. 192 à 201 75
Les aurores polaires C : p. 203 à 206 50
Les comètes C : p. 206 à 210 50
Les météorites et les impacts météoritiques C : p. 210 à 215 50
Laboratoire 6 – Une simulation de l’orbite G : p. 400 à 404 75
Test de connaissances – chapitre 6 G : p. 444 à 447 75
Chapitre 3 : La reproduction humaine (univers vivant) 450
Les organes reproducteurs C : p. 62 à 69 75
Les gamètes et la fécondation C : p. 70 à 75 75
La grossesse C : p. 75 à 81 75
Les stades du développement humain C : p. 82 à 87 75
La contraception ; Les infections transmissibles sexuellement C : p. 90 à 103 75
et par le sang (ITSS)
Test de connaissances – chapitre 3 G : p. 428 à 432 75
Révision de n d’année G : p. 333 à 348 250
Bilan de n de cycle G : p. 349 à 369 250
4700 minutes
Total
(ou 63 périodes de 75 minutes)

312 Conquêtes • Planification Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Synthèse, révision de fin d’année
et bilan de fin de cycle
La section Synthèse, révision de n d’année et bilan de n de cycle offre une synthèse de chacun des
chapitres Cette synthèse permet aux élèves de revoir les concepts essentiels étudiés Elle constitue
un précieux outil de révision, qui peut être utilisé par les élèves à la n de chacun des chapitres ou
au moment d’une révision globale, en n d’année
La section Synthèse, révision de n d’année et bilan de n de cycle est complétée par :
• une banque d’activités de révision de l’ensemble des concepts étudiés au cours de la 2e secondaire ;
• une banque d’activités faisant le bilan de l’ensemble des concepts étudiés au cours du 1er cycle du
secondaire
Ces activités permettent aux élèves de se préparer aux évaluations de n d’année et de n de cycle

Sommaire

Synthèse                                                                                                                314

L’univers matériel

Chapitre 1 – L’organisation de la matière                                                       314


Chapitre 2 – Les transformations de la matière  316

L’univers vivant
Chapitre 3 – La reproduction humaine                                                          318
Chapitre 4 – La diversité et le maintien de la vie  321

La Terre et l’espace
Chapitre 5 – La Terre                                                                                  323
Chapitre 6 – Le système solaire                                                                    326

L’univers technologique
Chapitre 7 – Les systèmes technologiques                                                     328
Chapitre 8 – Les forces et les mouvements                                                    330

Activités Corrigé

Révision de n d’année                                                                                             333 C-2

Bilan de n de cycle  349 C-10

313
Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 1 1/2

Synthèse
L’univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière

Les atomes
• Les atomes (ou éléments) sont les plus petites particules de matière
qui soient (voir la gure 1).
• Le modèle atomique de Dalton résume les principales caractéristiques
des atomes.
– La matière, quel que soit son état, est constituée d’atomes.
– Les atomes sont trop petits pour être visibles.
– Les atomes sont les plus petits constituants de la matière et
sont indivisibles.
– Les atomes d’un même élément sont identiques entre eux.
– Des atomes d’éléments différents ont des masses et des propriétés
différentes.
– Des atomes peuvent s’unir pour former des molécules.

Les éléments et le tableau périodique des éléments Figure 1 La mine d’un


crayon est composée
• Le tableau périodique des éléments répertorie plus d’une centaine
d’atomes de carbone (C).
d’atomes différents et regroupe tous les éléments présents dans l’Univers.
Les éléments y sont classés selon plusieurs critères, notamment leur
numéro atomique.

Tableau 1 Le tableau périodique des éléments


1 2
H He
Hydrogène Hélium
1 4
3 4 5 6 7 8 9 10
Li Be B C N O F Ne
Lithium Béryllium Bore Carbone Azote Oxygène Fluor Néon
7 9 11 12 14 16 19 20
11 12 13 14 15 16 17 18
Na Mg Al Si P S Cl Ar
Sodium Magnésium Aluminum Silicium Phosphore Soufre Chlore Argon
23 24 27 28 31 32 35,5 40
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Potassium Calcium Scandium Titane Vanadium Chrome Manganèse Fer Cobalt Nickel Cuivre Zinc Gallium Germanium Arsenic Sélénium Brome Krypton
39 40 45 48 51 52 55 56 59 59 63,5 65 70 73 75 79 80 84
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Rubidium Strontium Yttrium Zirconium Niobium Molybdène Technétium Ruthénium Rhodium Palladium Argent Cadmium Indium Étain Antimoine Tellure Iode Xénon
85 88 89 91 93 96 98 101 103 106 108 112 115 119 122 128 127 131
55 56 57–71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Césium Baryum Hafnium Tantale Tungstène Rhénium Osmium Iridium Platine Or Mercure Thallium Plomb Bismuth Polonium Astate Radon
133 137 178 181 184 186 190 192 195 197 201 204 207 209 209 210 222
87 88 89–103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118
Fr Ra Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo
Francium Radium Rutherfordium Dubnium Seaborgium Bohrium Hassium Meitnérium Darmstadtium Roentgenium Copernicium Ununtrium Flérovium Ununpentium Livermorium Ununseptium Ununoctium
223 226 261 262 263 262 265 266 269 272 285 284 285 288 289 294 294

57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
Lanthane Cérium Praséodyme Néodyme Prométhium Samarium Europium Gadolinium Terbium Dysprosium Holmium Erbium Thulium Ytterbium Lutécium
139 140 141 144 145 150 152 157 159 163 165 167 169 173 175
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103
Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr
Actinium Thorium Protactinium Uranium Neptunium Plutonium Américium Curium Berkélium Californium Einsteinium Fermium Mendélévium Nobélium Lawrencium
227 232 231 238 237 244 243 247 247 251 252 257 258 259 262

314 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 1 2/2

• Les cases du tableau périodique donnent habituellement


les indications présentées dans la gure 2 sur chacun 1 Numéro atomique
des éléments. H Symbole chimique

• La couleur des cases du tableau périodique nous Hydrogène Nom de l’élément


renseigne sur l’état d’un élément à température 1 Masse atomique
ambiante. Les éléments fabriqués par l’être humain
(éléments synthétiques) ont une couleur de case Figure 2 Les indications habituelles d’une
distincte. case du tableau périodique.
• Il existe des versions plus élaborées du tableau
périodique. Elles donnent davantage d’indications
sur chacun des éléments.

Les molécules
CO2
• Une molécule est un assemblage d’au moins deux atomes unis
par des liens chimiques. Il existe deux types de molécules : 2 atomes d’oxygène
– les éléments, qui sont des substances pures constituées d’un
seul type d’atomes ; 1 atome de
carbone
– les composés, qui sont des substances constituées de molécules
contenant des atomes différents. Les composés sont le type
de molécules le plus fréquent.
• Les molécules ont des propriétés différentes de celles des éléments
qui les constituent.
• Chaque molécule est désignée par une formule chimique
qui indique le nombre d’atomes de chacun des éléments qui Figure 3 La formule chimique
la constituent (voir la gure 3). du dioxyde de carbone est CO2.

Tableau 2 Des exemples de molécules


Élément Composé

Ammoniac (NH3) Eau (H2O)

Chlorure de sodium Dioxyde de carbone


(NaCl) (CO2)

Dioxygène (O2) Propane (C3H8)

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Synthèse 315


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 2 1/2

Synthèse
L’univers matériel
Chapitre 2 Les transformations de la matière

Les changements physiques et chimiques

Tableau 1 Les principales caractéristiques des changements physiques et chimiques


Changements physiques Changements chimiques

Nature de la • La nature de la substance n’est pas • La nature de la substance est modifiée.


substance modifiée.

Molécules • Les mêmes molécules sont présentes • Les molécules présentes après la
avant et après la transformation. transformation ne sont pas les mêmes
qu’avant la transformation.

Propriétés • Les propriétés caractéristiques sont • Les propriétés caractéristiques ne sont


caractéristiques généralement conservées. pas conservées.

Réversibilité ou • Le changement est généralement • Le changement est généralement


irréversibilité réversible. irréversible.

Exemples • Changements réversibles : • Combustion


– Changements d’état • Corrosion
– Mélanges • Polymérisation
– Séparation de mélanges • Synthèse
• Changements irréversibles :
– Changements de forme

• Certains indices permettent de reconnaître un changement chimique :


– un changement de couleur ; – le dégagement de gaz ou l’effervescence ;
– le dégagement important de chaleur ou – l’émission de lumière ;
l’absorption importante de chaleur ; − la formation d’un précipité.
• Les enzymes, de très grosses molécules spécialisées, rendent possibles les changements chimiques
chez les êtres vivants.

La conservation de la matière
Au cours d’une transformation physique ou chimique, la matière est conservée. Ce fait se rattache à la loi
de la conservation de la matière.

Tableau 2 La loi de la conservation de la matière


Aspect de la loi Description

Conservation de La masse totale des substances présentes avant la transformation est égale à la masse
la masse totale de celles présentes après la transformation.

Conservation du Le nombre d’atomes des différents éléments est le même avant et après la
nombre d’atomes transformation.

Conservation de Un élément reste le même au cours de la transformation.


la nature des atomes

316 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 2 2/2

Avant la transformation Après la transformation


CH4 2 O2 O2 2 H2O

Figure Un exemple qui illustre la conservation de la matière au cours d’un changement chimique : la combustion
du méthane (CH4).

Les mélanges et les solutions


• Un mélange est une association de plusieurs substances. Il existe deux types de mélanges : les
mélanges homogènes et les mélanges hétérogènes.

Tableau 3 Les mélanges homogènes et les mélanges hétérogènes


Mélanges homogènes Mélanges hétérogènes

• Présentent une seule phase visible. • Présentent plusieurs phases visibles.


• Il est impossible de distinguer leurs constituants. • On peut distinguer leurs différents constituants.
• Exemples : air, eau, solution. • Exemples : vinaigrette, mélange de sable et de
roches.

• Une solution est un mélange homogène dans lequel un soluté, généralement solide, est dissous dans
un solvant, généralement liquide.
• L’eau est le solvant le plus courant. Une solution à base d’eau est transparente et ne présente qu’une
seule phase visible.

La séparation des mélanges


• Il est possible de séparer les différents constituants d’un mélange en appliquant une ou plusieurs
techniques de séparation des mélanges.
• Le choix de la technique ou des techniques de séparation se fait en fonction de l’état des constituants à
séparer et selon le type de mélange, homogène ou hétérogène.

Tableau 4 Les techniques de séparation des mélanges et leur principe de fonctionnement


Technique Principe de fonctionnement

Filtration Un filtre de tissu ou de papier laisse passer les liquides et retient les particules solides.

Tamisage Un tamis (grille) laisse passer les particules fines et retient les plus grosses.

Décantation Les substances lourdes se déposent au fond, du fait de la gravité.

Centrifugation La décantation est accélérée par la force centrifuge (par rotation).

Évaporation Un liquide est évaporé par chauffage. Un solide, dissous ou non, est récolté.

Distillation Des liquides formant un mélange homogène sont séparés par chauffage grâce à leur
différence de points d’ébullition.

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Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 3 1/3

Synthèse
L’univers vivant
Chapitre 3 La reproduction humaine

Les organes reproducteurs


• Les organes reproducteurs sont l’ensemble des organes qui servent à la reproduction.
• Les organes reproducteurs masculins produisent les gamètes mâles et assurent leur dépôt dans les
voies génitales de la femme (voir la gure 1).
• Les organes reproducteurs féminins produisent les gamètes femelles et assurent le développement du
futur bébé (voir la gure 2).
• Les organes génitaux féminins externes (grandes et petites lèvres, entrée du vagin [orice vaginal],
hymen, clitoris, glandes de Bartholin) ne font pas partie des organes reproducteurs. Ils protègent les
organes internes et sont essentiels à la copulation.

1 Pénis
• Permet la copulation.
• Se termine par le gland, qui est protégé par le prépuce.
2 Testicules
• Produisent les spermatozoïdes et sécrètent une hormone.
• Sont protégés par le scrotum.
3 Épididyme
• Coiffe les testicules.
• Garde les spermatozoïdes en réserve.
4 Prostate, 5 vésicules séminales et 6 glandes de Cowper
Glandes qui sécrètent des substances qui forment le
sperme et neutralisent l’acidité de l’urètre.
7 Canal déférent, 8 canal éjaculateur et 9 urètre
Canaux empruntés par les spermatozoïdes, puis par
le sperme, de l’épididyme jusqu’à l’extérieur du corps.

Figure 1 Les principaux organes reproducteurs masculins.

1 Trompes de Fallope
• Captent les ovules et les acheminent vers l’utérus.
• Constituent le lieu de la fécondation.
2 Ovaires
• Produisent les ovules.
• Sécrètent des hormones sexuelles.
3 Utérus
• Accueille l’embryon, qui niche dans l’endomètre.
• Fournit tout ce qui est nécessaire au développement
de l’embryon et du fœtus.
4 Vagin
• Sert à la copulation.
• Permet l’écoulement du flux menstruel.
• Fournit un passage pour l’expulsion du bébé au terme de
la grossesse.

Figure 2 Les principaux organes reproducteurs féminins.


318 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 3 2/3

Les gamètes et la fécondation


• Les gamètes sont des cellules sexuelles spécialisées qui assurent la reproduction des individus. Les
spermatozoïdes sont les gamètes mâles et les ovules, les gamètes femelles.
• La fécondation est la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule qui fusionnent pour ne former qu’une
seule cellule, le zygote.

La grossesse
La grossesse est un processus d’une durée d’environ 40 semaines.
Ovulation Fécondation Division Après 8 semaines Entre la 38e
et nidation et la 40e semaine

Ovule Zygote Embryon Fœtus Bébé

Figure 3 Le processus de la grossesse.

Les stades du développement humain


Les stades de développement humain sont les étapes successives que traverse un individu au cours de sa vie.

Enfance
1 2 Adolescence 3 Âge adulte
(de la naissance aux premiers (puberté) (de la majorité civile à la mort)
signes de la puberté)

Figure 4 Les stades de développement humain.

La contraception
• La contraception est l’ensemble des moyens qui sont utilisés pour éviter une grossesse et qui ont une
action temporaire et réversible.
• Les moyens de contraception sont nombreux et variés. Ils sont choisis en fonction des besoins des
personnes qui les utilisent, après évaluation de leurs avantages et de leurs inconvénients. Une personne
doit, par exemple, envisager une protection contre les infections transmissibles sexuellement et par le
sang (ITSS) lorsqu’elle n’a pas de partenaire stable.

Tableau 1 Les moyens de contraception


Protection Possibilité
Moyen de Taux Ordonnance
contre d’effets Autres inconvénients
contraception d’efficacité médicale
les ITSS secondaires

Pilule Élevé Non Oui Oui Elle nécessite une régularité


contraceptive absolue.

Contraceptif Élevé Non Oui Oui Il provoque des saignements


injectable irréguliers entre les cycles
menstruels.

Anneau Élevé Non Oui Oui L’insertion requiert une


vaginal certaine habileté.
contraceptif

Timbre Élevé Non Oui Oui Il peut se décoller.


contraceptif

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Synthèse 319


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 3 3/3

Tableau 1 Les moyens de contraception (suite)


Protection Possibilité
Moyen de Taux Ordonnance
contre d’effets Autres inconvénients
contraception d’efficacité médicale
les ITSS secondaires

Condom Élevé Oui Non Non1 Il doit être utilisé avant


masculin chaque relation sexuelle.
ou féminin L’insertion du condom
féminin requiert une certaine
habileté.

Stérilet2 Élevé Non Oui Oui Il entraîne un risque


d’infection.

Spermicide Moyen Non Non Non1 Il doit être utilisé avant


à élevé chaque relation sexuelle, en
combinaison avec un autre
moyen de contraception.

Cape cervicale Moyen Non Oui Non1 Leur insertion requiert une
et diaphragme à élevé certaine habileté.

Contraceptif Moyen Non Non Oui Il constitue une méthode de


oral d’urgence à élevé3 contraception d’exception,
disponible sur demande
seulement.
1
Ce moyen de contraception peut causer des allergies ou de l’irritation.
2
Le stérilet empêche l’implantation de l’embryon dans l’utérus.
3
Le taux d’efficacité varie selon le temps écoulé entre la relation sexuelle et la prise du contraceptif.

Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)


• Les ITSS présentent un danger : elles peuvent causer la stérilité, mettre en péril la santé du fœtus au
cours d’une grossesse et se propager facilement et rapidement entre les individus. Certaines ITSS
peuvent même entraîner la mort.
• Plusieurs ITSS sont souvent asymptomatiques pendant un certain temps et, de ce fait, les personnes
ignorant qu’elles sont infectées peuvent contribuer à transmettre l’infection à d’autres.

Tableau 2 Les principales ITSS et leur traitement


Traitement à l’aide d’une
Aucun traitement une fois
Traitement antibiotique Traitement antiparasitaire crème ou retrait du
l’ITSS contractée
condylome

• Gonorrhée • Morpions • Virus du papillome • Hépatite B (vaccin


• Infection à chlamydia • Gale humain (VPH) (vaccin préventif)
préventif) • Herpès génital
• Syphilis
• VIH

• L’utilisation du condom offre la meilleure protection contre la plupart des ITSS. Il est essentiel de
passer un examen de dépistage avant d’arrêter l’utilisation du condom avec un partenaire stable.
• Lorsqu’une personne apprend qu’elle a contracté une ITSS, elle doit :
– avertir son ou sa partenaire ainsi que ses récents partenaires ;
– s’abstenir d’avoir des relations sexuelles non protégées et suivre les recommandations du médecin.

320 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 4 1/2

Synthèse
L’univers vivant
Chapitre 4 La diversité et le maintien de la vie

La cellule, les gènes et les chromosomes


• Un chromosome est un brin d’ADN allongé et organisé, visible dans le noyau de la cellule au moment
de sa division. L’ensemble des chromosomes d’un individu contient les gènes de cet individu et est
caractéristique d’une espèce.
• Un gène est une région d’un chromosome qui transmet l’ordre de fabriquer une molécule remplissant
une fonction dans l’organisme ou déterminant un caractère particulier. L’ensemble des gènes contient
le code des caractères héréditaires, c’est-à-dire des caractères qui peuvent être transmis à la génération
suivante.

Noyau de la cellule

Chromosome
(contient des gènes)
Figure 1 Une cellule et un chromosome (contient des gènes).

Les intrants et les extrants

Intrants Extrants
Éléments qui entrent Éléments qui sortent d’un
dans un système (dans système (d’une cellule, par
une cellule, par exemple) exemple) parce qu’ils n’ont
pour que ce dernier puisse pas été utilisés ou qu’ils
obtenir la matière et constituent des déchets :
l’énergie nécessaires à son eau, dioxyde de carbone
fonctionnement : eau, sucre, (CO2), énergie, etc.
dioxygène (O2), etc.

Figure 2 Les intrants et les extrants de la cellule.

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Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 4 2/2

La diffusion et l’osmose
La diffusion et l’osmose sont deux mécanismes passifs qui permettent à la cellule d’échanger des
substances avec son milieu.

La comparaison de la diffusion et de l’osmose


Diffusion Osmose

Situation Déséquilibre dans les concentrations de Déséquilibre dans les concentrations de


de départ soluté soluté

Mouvement Les molécules de soluté passent d’une région Les molécules de solvant traversent la
des (ou d’une solution) où elles sont concentrées membrane cellulaire (semi-perméable), de la
molécules vers une région (ou une solution) où elles le région la moins concentrée en soluté vers la
sont moins, jusqu’à ce que les concentrations région la plus concentrée en soluté, jusqu’à ce
de soluté soient égales partout. que les concentrations soient égales partout.

Illustration Avant Après Avant Après

La respiration cellulaire et la photosynthèse


• La respiration cellulaire est une réaction chimique qui permet aux cellules animale et végétale
d’accomplir leurs activités en produisant de l’énergie à partir du glucose (voir la gure 3).
• La photosynthèse est une réaction chimique qui permet aux végétaux, aux algues et à certaines bactéries
d’utiliser l’énergie lumineuse pour fabriquer leur nourriture et emmagasiner de l’énergie (voir la gure 4).

Intrants Extrants
Dioxygène (O2) Énergies chimique
et thermique
Glucose (énergie chimique)
Dioxyde de carbone (CO2)
Eau

Figure 3 La respiration cellulaire.

Intrants Extrants
Dioxyde de carbone (CO2) Glucose (énergie chimique)
Énergie lumineuse Dioxygène (O2)
Eau

Figure 4 La photosynthèse.

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Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 5 1/3

Synthèse
La Terre et l’espace
Chapitre 5 La Terre

Les types de roches


Une roche est un assemblage d’espèces minérales identiques ou d’espèces minérales différentes. Les
roches forment la croûte terrestre.

Types de roches

Roches ignées Roches sédimentaires Roches métamorphiques

• Sont le résultat du refroidis­ • Sont le résultat du dépôt • Leur texture et leurs minéraux
sement et de la cristallisation de couches successives de ont subi des transformations
du magma. sédiments compactés et (métamorphisme) après une
• Se trouvent essentiellement cimentés. exposition à des températures
dans les croûtes continentales • Se trouvent sur la surface élevées et à de fortes
et océaniques. terrestre et dans les fonds pressions.
marins. • Se forment dans les pro­
• Peuvent contenir des fossiles. fondeurs de la Terre.

Sont de deux types, selon leur Sont de plusieurs types, selon Types de roches susceptibles
mode de formation : leur mode de formation : de se transformer en roches
• Roches ignées extrusives • Roches d’origine détritique métamorphiques :
Elles se forment à la surface Elles proviennent de l’érosion • Roches ignées ;
de la Terre (lave qui jaillit des roches existantes. • Roches sédimentaires ;
des volcans), là où le magma • Roches d’origine biochimique
refroidit rapidement. Elles ont • Roches métamorphiques ;
Elles résultent de la minérali­ elles peuvent se transformer
une texture fine ou vitreuse. sation d’êtres vivants ou de la
Leurs cristaux sont petits ou en d’autres roches
décomposition d’organismes métamorphiques.
inexistants. morts.
• Roches ignées intrusives • Roches d’origine chimique
Elles se forment sous la Elles proviennent de l’éva­
surface de la Terre, là où le poration des eaux et de la
magma refroidit lentement. minéralisation des solutions
Elles ont une texture grenue chimiques.
(cristaux visibles à l’œil nu).

Figure 1 Les types de roches.

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Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 5 2/3

Les minéraux
• Un minéral est une substance naturelle dont la composition chimique peut varier. Il se présente
généralement sous la forme d’un cristal.
• On peut identier un minéral au moyen de ses propriétés et à l’aide d’une clé d’identication
des minéraux.

Tableau 1 Les propriétés des minéraux et leur observation


Propriété du minéral Méthode d’observation

Éclat (métallique, sub- Observer l’échantillon en le faisant tourner devant une source lumineuse.
métallique, non métallique)

Dureté Rayer l’échantillon et classer la rayure selon l’échelle de Mohs, de 1 à 10.

Couleur du trait Frotter l’échantillon sur une plaque de porcelaine non émaillée et observer la
couleur du trait.

Couleur Observer la couleur de l’échantillon sur une cassure fraîche.

Magnétisme Placer un aimant près de l’échantillon et observer si une attraction ou une


répulsion se produit.

Effervescence Rayer l’échantillon et déposer une goutte d’acide chlorhydrique (HCl) sur la
rayure fraîche ou sur la poudre du minéral, et observer s’il y a effervescence.

Forme cristalline et clivage Observer la forme cristalline de l’échantillon. Il peut être nécessaire de
casser l’échantillon pour vérifier la présence ou non d’un plan de clivage.

Masse volumique Déterminer la masse de l’échantillon avec une balance, puis déterminer son
volume avec un cylindre gradué ou un vase à trop-plein. Diviser la masse de
l’échantillon par son volume.

Les sols
• Le sol est la couche supercielle de la croûte terrestre.
• Le sol est formé par l’altération de la roche-mère et par l’enrichissement en matière organique, c’est-
à-dire en humus (débris d’origine végétale et animale).
• Le sol contient de l’air, de l’eau, des minéraux et de la matière organique.
• On dénit la texture d’un sol par la dimension des particules qui le composent. L’agencement des
particules dénit la structure d’un sol.

Tableau 2 Les sols et leurs caractéristiques


Sol Texture et structure Culture

Sol sableux • Contient surtout du sable. • Asperge


• Est très poreux ; l’eau s’y écoule rapidement. • Carotte
• Sèche et se réchauffe facilement, car l’air y circule aisément. • Pomme de terre
• Est sensible à l’érosion par le vent. • Fraisier
• Est formé de particules qui glissent entre les doigts. • Cactus

Sol limoneux • Contient surtout du limon. • Blé


• Est formé de particules qui tiennent ensemble lorsqu’on le • Maïs
serre dans la main. • Betterave
• Ses particules sont relativement serrées ; l’air et l’eau
y circulent plus ou moins facilement.
• Est sensible à l’érosion.
• Une croûte se forme à sa surface en période de sécheresse.

324 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 5 3/3

Tableau 2 Les sols et leurs caractéristiques (suite)


Sol Texture et structure Culture

Sol argileux • Contient surtout de l’argile. • Tomate de champ


• Est lourd et compact ; ses particules demeurent collées • Maïs
lorsqu’on les presse dans la main. • Orge
• Sa structure est très serrée et laisse peu de place à la • Soya
circulation de l’air et de l’eau.
• Retient bien l’eau et l’engrais.

Sol humifère • Contient surtout de la matière organique. • Grande variété


• Ses particules sont relativement lâches ; elles glissent entre de légumes
les doigts et laissent l’eau s’écouler facilement.
• Peut retenir les éléments fertilisants et une grande quantité
d’eau sans devenir collant.
• Est sensible à l’érosion par le vent.

L’énergie
• L’énergie est la capacité que possède la matière de changer d’état ou d’effectuer un travail entraînant
un mouvement, de la chaleur ou de la lumière.
• Plusieurs ressources naturelles procurent de l’énergie. Elles sont classées en deux catégories : les
ressources énergétiques renouvelables et les ressources énergétiques non renouvelables.

Ressources énergétiques

Ressources énergétiques renouvelables Ressources énergétiques non renouvelables

Elles ne sont pas détruites du fait de leur utili- Elles sont détruites du fait de leur utilisation ou
sation et possèdent la capacité de se renouveler. ont une capacité de renouvellement très lente.

Exemples de ressource et formes d’énergie Exemples de ressource et formes d’énergie


• Le Soleil (énergie solaire) • Les combustibles fossiles, dont le pétrole, le
• La biomasse, constituée de tous les êtres vivants charbon et le gaz naturel (énergie thermique,
ainsi que des déchets qu’ils rejettent dans énergie électrique, etc.)
l’environnement (énergie thermique) • Les noyaux des atomes (énergie nucléaire)
• Le vent (énergie éolienne)
• L’eau (énergie hydraulique, énergie
marémotrice)
• La chaleur du sous-sol (énergie géothermique)

Figure 2 Les catégories de ressources énergétiques.

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Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 6 1/2

Synthèse
La Terre et l’espace
Chapitre 6 Le système solaire

La gravitation universelle
• La gravitation est le phénomène par lequel deux corps s’attirent mutuellement à cause de leur masse.
La force gravitationnelle (ou gravité) est la force d’attraction entre les corps.
• Plus la masse d’un corps est grande, plus sa force d’attraction est importante.
• Plus la distance entre deux corps augmente, plus la force gravitationnelle diminue.
• Le poids est l’effet combiné de la force gravitationnelle et de la masse d’un objet.
• L’orbite est le mouvement d’un corps qui, attiré par la force gravitationnelle d’un astre plus massif que
lui, tourne autour de cet astre. Un corps qui tourne autour d’un autre est un satellite.

L’organisation du système solaire


• Le système solaire est constitué d’une étoile, le Soleil, autour de laquelle gravitent huit planètes ainsi
qu’un grand nombre d’autres astres de plus faible masse.

Neptune

Uranus

Saturne

Jupiter

Soleil
Mercure

Vénus Terre Mars

Figure 1 Le Soleil et les huit planètes formant le système solaire.

• Le Soleil représente à lui seul presque toute la masse du système solaire. Les réactions nucléaires qui
s’y produisent libèrent une grande quantité d’énergie sous forme de lumière et de chaleur.
• Les planètes du système solaire sont des astres qui possèdent les caractéristiques suivantes :
1. Elles sont en orbite autour du Soleil ;
2. Elles ont une forme à peu près sphérique ;
3. Elles ont fait le vide autour d’elles (il n’y a plus de corps de taille comparable à la leur sur une orbite
proche, à l’exception de leurs propres satellites).

326 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 6 2/2

Les aurores polaires


Une aurore polaire est une formation lumineuse causée par la rencontre des particules du vent solaire
avec les gaz de la thermosphère.

Soleil Terre

Particules de vent solaire déviées


vers les pôles par le champ Lignes de champ
magnétique terrestre magnétique

Figure 2 La formation des aurores polaires.

Les comètes
• Une comète est un astre de petite dimension dont le noyau est constitué de glace, de poussières et de
gaz à l’état solide (voir la gure 3).
• Les comètes tournent en orbite autour du Soleil en suivant une trajectoire elliptique. Lorsqu’une comète
s’approche du Soleil, les gaz à l’état solide de son noyau se subliment et forment une chevelure autour de
ce dernier. Les poussières et les gaz libérés sont poussés derrière la comète par le vent solaire pour former
deux queues, qui s’étendent sur des dizaines de millions de kilomètres (voir la gure 4).

Soleil

Queues
Noyau
Chevelure

Figure 3 Les parties d’une comète. Figure 4 La position des queues d’une comète
durant sa révolution autour du Soleil.

Les météorites et les impacts météoritiques


• Les météores (ou étoiles lantes) sont de petits
débris provenant de l’espace. Ils se désintègrent
complètement dans l’atmosphère terrestre,
laissant derrière eux une traînée lumineuse.
• Les météorites sont des débris provenant de
l’espace qui ne se désintègrent pas entièrement
pendant leur traversée de l’atmosphère terrestre.
• On appelle impact météoritique la rencontre
d’une météorite avec la surface de la Terre.
Les météorites de grande taille laissent sur la
surface terrestre une cicatrice de forme circulaire Figure 5 Le réservoir Manicouagan : un cratère
nommée cratère d’impact (ou astroblème). d’impact météoritique sur le territoire québécois.

• Le territoire québécois présente plusieurs cratères d’impact (voir la gure 5).


Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Synthèse 327
Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 7 1/2

Synthèse
L’univers technologique
Chapitre 7 Les systèmes technologiques

La gamme de fabrication
• La gamme de fabrication est un document qui fournit toute l’information technique nécessaire à la
fabrication d’une pièce ou d’un ensemble de pièces d’un objet technique.
• Le mesurage et le traçage, le sciage, le perçage, le ponçage et la nition sont des phases qui
apparaissent généralement dans une gamme de fabrication.

La gamme de fabrication
des côtés de la maison Dessin ou photo de la
Nom de la pièce Objet dont la pièce d’oiseau ne comporte pièce à fabriquer. Ce
à fabriquer. fait partie. qu’une feuille. dessin porte le numéro 1.

GAMME DE FABRICATION

ÉLÉMENT : Côté DESSIN DE LA PIÈCE

ENSEMBLE : Maison d’oiseau

GAMME : No 1 FEUILLE : 1 de 1

DESSIN : No 1 REPÈRE : A

NOMBRE : 2 MATÉRIAU : contreplaqué


extérieur de 13 mm (1/2 po)
d’épaisseur

No PHASE OU OPÉRATION CROQUIS OU PHOTO MACHINE-OUTIL


OU OUTILLAGE

10 MESURAGE ET TRAÇAGE - Équerre


- Règle
11 Mesurer et tracer un rectangle de 150 mm
sur 210 mm sur la feuille de contreplaqué. - Crayon

Numéro de la phase Nombre de Repère permettant de Dessin ou Outils nécessaires


ou de l’opération pièces identiques retrouver la pièce dans photo illustrant pour la réalisation
à réaliser. à fabriquer. le dessin d’ensemble. l’opération. de la phase.

Figure 1 Une partie d’une gamme de fabrication et l’information qu’on y trouve.

328 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 7 2/2

Les systèmes technologiques


Un système technologique est un ensemble de composantes liées entre elles et qui interagissent de
manière à remplir une fonction précise.

Fonction globale
Griller des tranches de pain.

Fente du boîtier et guide

Intrants
• Tranche de pain
• Électricité
• Force musculaire
Manette Thermostat

Contrôle
Procédé
• Thermostat
• Chauffage des éléments
• Manettes

Extrants
• Tranche de pain grillée
• Chaleur

Figure 2 Le schéma des caractéristiques d’un système technologique : le grille-pain.

Les composantes d’un système technologique


Les composantes d’un système technologique sont les éléments qui servent à faire fonctionner ce der-
nier (pièces, mécanismes, appareils, etc.).

Quelques composantes d’un grille-pain et leur fonction


Composante Fonction

Fente du boîtier Recevoir la tranche de pain.

Thermostat Régler la température de cuisson.

Manette Abaisser le chariot contenant la tranche de pain.

Guide Maintenir la tranche de pain en place.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Synthèse 329


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 8 1/3

Synthèse
L’univers technologique
Chapitre 8 Les forces et les mouvements

Les transformations de l’énergie


• Différentes formes d’énergie sont disponibles, qu’elles soient naturelles ou qu’elles proviennent d’une
transformation.

Tableau 1 Quelques formes d’énergie


Forme d’énergie Provenance Exemples d’utilisation

Énergie éolienne Mouvement produit par le vent Éolienne

Énergie solaire Rayonnement du Soleil Panneau solaire

Énergie hydraulique Mouvement de l’eau Barrage hydroélectrique

Énergies fossiles Pétrole, gaz naturel, etc. Moteur à essence

Énergie nucléaire Réactions se produisant dans le noyau de Centrale nucléaire


certains atomes

Énergie chimique Réactions chimiques Pile, aliments

Énergie électrique Déplacement de l’électricité Grille-pain

Énergie thermique Source de chaleur Centrale géothermique

Énergie mécanique Mouvement d’un objet Pédalier de bicyclette

Énergie lumineuse Rayonnement d’une source de lumière Lampes utilisées dans les serres

• La transformation de l’énergie est la conversion d’une forme d’énergie en une autre.

Énergie Énergie Énergie


chimique électrique lumineuse

Figure 1 Les transformations de l’énergie dans une torche électrique.

• Toutes les formes d’énergie, qu’elles résultent ou non d’une transformation, sont associées à au moins
une manifestation de l’énergie (rayonnement, chaleur, mouvement).

Tableau 2 Quelques manifestations de l’énergie


Rayonnement Chaleur Mouvement

• Lumière émise par le Soleil • Système de chauffage d’une • Roues d’une chaise de bureau
• Lumière émise par une tablette chambre • Pales d’un ventilateur
numérique • Feu de camp

330 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 8 2/3

Les machines simples


• Une machine simple est un dispositif qui facilite l’accomplissement d’un travail soit en réduisant la
force nécessaire, soit en changeant la direction de la force à appliquer. Dans ce cas, l’effort doit être
exercé sur une plus grande distance.
• Il y a deux grandes familles de machines simples : la famille des plans inclinés et la famille des leviers.

Tableau 3 Les familles de machines simples


Famille des plans inclinés Famille des leviers

• Le plan incliné • Le levier


• Le coin • La roue et l’essieu
• La vis • La poulie

• On distingue trois types de leviers : le levier inter-appui, le levier inter-résistant et le levier inter-moteur.

Tableau 4 Les types de leviers


Levier inter-appui Levier inter-résistant Levier inter-moteur
(F-P-C ou point d’appui au centre) (F-C-P ou charge au centre) (C-F-P ou force motrice au centre)

La force motrice (F) et la charge (C) La charge (C) [force résistante] est La force motrice (F) est appliquée
sont situées de part et d’autre du située entre la force motrice (F) et entre le pivot (P) et la charge (C).
pivot (P). le pivot (P). (Exemple : dans l’utilisation d’un
(Exemples : une balance à plateaux, (Exemples : une brouette, un casse- bâton de base-ball, le coude
une pince.) noisettes.) du joueur joue le rôle du pivot,
les muscles de l’avant-bras
fournissent la force motrice et la
charge (la balle) est frappée par
l’extrémité du bâton.)

Les mécanismes de transmission du mouvement


Les mécanismes de transmission du mouvement sont des mécanismes composés de pièces qui trans-
mettent un même type de mouvement d’une partie à une autre de l’ensemble.

Engrenage Roues de friction Courroie et poulies

Courroie

Roues dentées Poulies

Chaîne et roues dentées Roue dentée et vis sans fin

Chaîne Vis sans fin

Roues dentées Roue dentée

Figure 2 Des mécanismes de transmission du mouvement.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Synthèse 331


Nom : Groupe : Date : Synthèse
Chapitre 8 3/3

Les mécanismes de transformation du mouvement


Les mécanismes de transformation du mouvement sont des mécanismes composés de pièces qui trans-
mettent un mouvement différent d’une partie à une autre de l’ensemble. Un mouvement de rotation peut
ainsi être transformé en mouvement de translation ou l’inverse.

Bielle et manivelle Pignon et crémaillère

Pignon

Crémaillère

Bielle Manivelle

Vis et écrou Vis sans fin et crémaillère


Vis sans fin Crémaillère

Vis Écrou

Came et tige-poussoir
Sans galet Avec galet

Came Came
Tige-poussoir Tige-poussoir Galet

Figure 3 Des mécanismes de transformation du mouvement.

332 Conquêtes • Synthèse Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Révision de n d’année
1/16

Révision de n d’année
L’univers matériel
CHAPITRE 1 L’organisation de la matière

1 Parmi les énoncés suivants, lequel correspond à l’une des caractéristiques du modèle atomique de
Dalton ? Encerclez votre réponse.

a) La plupart des substances et des objets sont composés d’atomes.

b) L’atome est composé de particules plus petites que lui.

c) Des atomes d’éléments différents ont des masses différentes.

d) Tous les atomes sont identiques entre eux.

e) Les atomes peuvent être divisés.

2 Parmi les énoncés suivants, lequel correspond à l’un des principes de la classification du tableau
périodique des éléments ? Encerclez votre réponse.

a) Le tableau périodique présente toutes les substances qui existent dans l’Univers.

b) Les éléments du tableau périodique sont classés par ordre de numéro atomique.

c) Les éléments du tableau périodique sont classés par ordre de masse.

d) Le numéro atomique indique la masse d’un élément.

e) Les symboles chimiques des éléments changent d’une langue à l’autre.

3 Indiquez si les substances suivantes sont des éléments, des molécules ou des composés. Plusieurs
réponses sont possibles pour une même substance.

Substance Élément Molécule Composé


a) Pb

b) C2H6

c) Br2

d)

e)

f)

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Nom : Groupe : Date : Révision de n d’année
2/16

4 Donnez le nom et le nombre de chacun des atomes qui composent les molécules suivantes.

a) H2O2 :

b) CH4 :

c) H2SO4 :

5 Donnez la formule chimique de la molécule formée par les combinaisons d’atomes.

a) Deux atomes de carbone et deux atomes d’hydrogène :

b) Trois atomes d’oxygène :

c) Un atome d’hydrogène, un atome d’azote et trois atomes d’oxygène :

CHAPITRE 2 Les transformations de la matière

6 Le tableau suivant présente des particules de matière avant et après une transformation. Selon
l’assemblage des particules, indiquez s’il s’agit d’un changement physique ou chimique.

Avant la transformation Après la transformation Type de changement

a)

b)

c)

d)

7 Nommez trois indices de changements chimiques.

8 Parmi les énoncés suivants, lequel correspond à un changement chimique ? Encerclez votre réponse.

a) Les molécules sont les mêmes avant et après la transformation.

b) La substance a conservé ses propriétés après la transformation.

c) La substance n’a subi qu’un changement d’état au cours de la transformation.

d) Les atomes se sont combinés de façon différente au cours de la transformation.

334 Conquêtes • Révision de fin d’année Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Révision de n d’année
3/16

9 Parmi les énoncés suivants, lequel correspond à un changement physique ? Encerclez votre réponse.

a) Une nouvelle substance s’est formée, avec de nouvelles propriétés, au cours de la transformation.

b) Les atomes se sont combinés de façon différente au cours de la transformation.

c) La substance n’a subi qu’un changement d’état au cours de la transformation.

d) Les molécules ne sont pas les mêmes avant et après la transformation.

10 Parmi les mélanges suivants, lequel décrit correctement une solution dont le solvant est l’eau ?

a) Mélange hétérogène et transparent

b) Mélange homogène et transparent

c) Mélange d’apparence homogène et opaque

d) Mélange comportant une phase solide et une phase liquide

11 Justin fait chauffer 43,88 g de la substance A en présence de dioxygène (O2) dans l’air. Après cette
opération, il obtient 57,30 g d’une nouvelle substance B. Calculez la masse de dioxygène qui a réagi
avec la substance A.

12 Pour chacun des types de mélange suivants, indiquez la technique de séparation appropriée.

a) Mélange hétérogène de deux liquides :

b) Mélange de sable et de gravier :

c) Eau salée :

d) Mélange d’un liquide et de solides en suspension :

e) Mélange homogène d’eau et d’alcool :

L’univers vivant
CHAPITRE 3 La reproduction humaine

13 Nommez les structures pointées sur les schémas des organes reproducteurs féminins et masculins.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Révision de fin d’année 335
Nom : Groupe : Date : Révision
Révision de
de n
n d’année
d’année
4/16
1/17

14 Complétez le tableau suivant.

Les gamètes

Illustration

Genre (mâle ou femelle) Gamète Gamète

Nom

Rôle Assurer la des individus.

15 Complétez le texte à l’aide de la liste de mots suivante.

• grossesse • la puberté • le zygote • ovule


• l’éjaculation • la trompe de Fallope • maturité • spermatozoïde
• la ménopause • le vagin • ovaires

Pour qu’il y ait fécondation, il doit d’abord y avoir un ovule à féconder par des spermatozoïdes.

Chaque mois, de à , le cycle menstruel

prépare le corps de la femme à une éventuelle et amène un ovule

à . Au cours de , l’homme libère les

spermatozoïdes dans de la femme. Parmi les centaines de millions

de spermatozoïdes présents au départ, un seul réussira à féconder l’ovule. Cette fécondation

a lieu dans le premier tiers de qui a capté l’ovule au moment de

son expulsion par l’un des deux . La fécondation est la rencontre

d’un et d’un qui fusionnent pour ne former

qu’une seule cellule, .

16 Que suis-je ?
a) Moyens de contraception qui protègent aussi contre les ITSS.
b) Substance chimique contraceptive qui doit absolument être
utilisée avec un autre moyen de contraception pour être efficace.
c) Petit carré qui, collé sur la peau, libère des hormones
qui empêchent l’ovulation.
d) Méthode de contraception d’exception.
e) Contraceptif qui peut retarder la fertilité à la suite de l’arrêt
de la contraception.
f) ITSS qui se développe en trois stades si elle n’est pas traitée.
g) Virus qui se manifeste sous forme de condylomes.

336 Conquêtes • Révision de fin d’année Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Révision de n d’année
5/16

17 Associez chaque étape du développement humain au cours de la grossesse à sa description.

Étape Description

a) Zygote 1) Organisme dont les organes sont formés et qui complète


son développement.

b) Embryon 2) Organisme en développement dont les organes se forment


petit à petit.

c) Fœtus 3) Cellule fusionnée qui subira des divisions successives.

18 Associez chaque énoncé au stade du développement humain approprié.

Stade du développement humain


Énoncé
Enfance Adolescence Âge adulte

a) Aucune croissance n’a lieu au cours de ce stade.

b) La croissance cesse vers la fin de ce stade.

c) Ce stade débute à 18 ans (âge de la majorité civile) et se


termine à la mort.

d) Ce stade débute à la naissance et se termine au début de la


puberté.

e) Ce stade débute à la puberté et se termine à 18 ans (âge de


la majorité civile).

f) Au début de ce stade, l’individu est complètement dé­


pendant.

g) Au cours de ce stade, l’individu réclame de plus en plus


d’autonomie.

h) Ce stade est marqué par la puberté.

19 Donnez un avantage et un inconvénient de l’utilisation des moyens de contraception suivants.

Moyen de
Avantage Inconvénient
contraception
Condom masculin

Timbre
contraceptif

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Révision de fin d’année 337
Nom : Groupe : Date : Révision de n d’année
6/16

20 Quels sont les deux moyens de contraception qui empêchent la fixation de l’embryon dans l’utérus ?

21 Indiquez deux comportements qui permettent d’éviter de contracter une ITSS.

CHAPITRE 4 La diversité et le maintien de la vie

22 Nommez les structures pointées sur le schéma de la cellule.

23 Complétez le texte à l’aide de la liste de mots suivante.

• caractères (2) • code • génération


• chromosome • gène • reproduction

Un est une région d’un . Il transmet

l’ordre de fabriquer une molécule remplissant une fonction dans l’organisme ou déterminant un

caractère particulier. L’ensemble des gènes d’un individu contient le des

héréditaires, c’est-à-dire des qui peuvent être

transmis à la suivante au moment de la .

24 Complétez le schéma suivant.

Intrants Extrants

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25 Indiquez si les illustrations et les énoncés suivants s’appliquent à la diffusion, à l’osmose ou aux deux
mécanismes.

Illustration ou énoncé Diffusion Osmose


a) Avant Après

b) Avant Après

c) Les molécules de soluté se dispersent dans


une solution.

d) Les molécules de soluté traversent la membrane


cellulaire.

e) Les molécules de solvant traversent la membrane


cellulaire.

f) Les concentrations de soluté sont équilibrées de


part et d’autre de la membrane.

26 Indiquez si les substances et les types d’énergie suivants sont des intrants ou des extrants dans le cas
de la respiration cellulaire, puis dans le cas de la photosynthèse.

Respiration cellulaire Photosynthèse


Substance ou type d’énergie
Intrant Extrant Intrant Extrant

a) Dioxyde de carbone (CO2)

b) Dioxygène (O2)

c) Eau

d) Énergie chimique

e) Énergie lumineuse

f) Énergie thermique

g) Glucose (énergie chimique)

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La Terre et l’espace
CHAPITRE 5 La Terre

27 Quelle différence y a-t-il entre les ressources énergétiques renouvelables et les ressources
énergétiques non renouvelables ?

28 Complétez les termes à l’aide des définitions suivantes.

a) Substance naturelle dont la composition chimique


peut varier. M

b) Type de roche qui résulte du refroidissement et


de la cristallisation du magma. I

c) Assemblage de minéraux qui forment la croûte


terrestre. R

d) Type de roche qui résulte de la transformation


d’autres roches sous l’effet de températures
élevées et de fortes pressions. M

e) Capacité que possède la matière de changer d’état. É

f) Type de roche qui peut contenir des fossiles. S

29 Associez chacune des descriptions ou méthodes d’observation à la propriété du minéral appropriée.

Description ou méthode d’observation Propriété


a) Trouver la masse de l’échantillon avec une balance, puis 1) Couleur du trait
mesurer son volume avec un cylindre gradué ou un vase
à trop-plein.
b) Utiliser la pointe d’un clou en acier pour rayer 2) Magnétisme
l’échantillon.
c) Capacité que possède un minéral d’attirer ou de 3) Forme cristalline
repousser un aimant.
d) La pyrite se présente sous forme de cube. 4) Effervescence
e) Observer une couleur sur une cassure fraîche de 5) Éclat
l’échantillon.
f) Frotter l’échantillon sur une plaque de porcelaine non 6) Masse volumique
émaillée.
g) Rayer l’échantillon et déposer une goutte d’acide 7) Dureté
chlorhydrique (HCl) sur la rayure.
h) Sous la lampe, observer des reflets vifs et brillants de 8) Couleur
l’échantillon.

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30 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez de quel type d’énergie il s’agit.

A. Énergie renouvelable B. Énergie non renouvelable

a) Bastien a installé un système à énergie géothermique pour climatiser sa maison.

b) Le pétrole est utilisé pour fabriquer de l’essence.

c) Certains pays côtiers ont opté pour l’énergie marémotrice.

d) Depuis quelques années, les hydroliennes (« éoliennes » sous-marines) sont utilisées


pour produire de l’électricité.

e) La nouvelle cuisinière à gaz de Janie est alimentée au gaz naturel.

f) De plus en plus de gens utilisent des panneaux solaires pour produire de l’électricité.

g) L’utilisation de l’énergie de la biomasse va progresser au cours des prochaines


années.

h) Plusieurs éoliennes ont été installées sur le territoire québécois pour produire
de l’électricité.

i) L’énergie nucléaire est une façon très efficace de propulser des sous-marins.

31 À l’aide de la clé d’identification des minéraux (voir le cahier Conquêtes, aux pages 153 à 156),
identifiez les trois minéraux suivants. Les propriétés non mentionnées ici ne vous seront pas utiles
pour l’identification du minéral.

Minéral 1 Minéral 2 Minéral 3

Propriétés
Métallique Non métallique, vitreux Non métallique, de vitreux
Éclat
à gras

Dureté 6 De 3,5 à 4 De 5,5 à 6

Couleur du trait Noir Blanc Blanc, bleu

Couleur Noir, brun Rose, brun, gris Bleu, gris, blanc

Magnétisme Fort magnétisme Sans objet Sans objet

Effervescence Sans objet Oui, avec HCl à chaud Sans objet

Forme cristalline Sans objet Clivage parfait Cristal cubique


et clivage

Masse volumique 5,2 g/mL 3,5 g/mL 2,3 g/mL

Identification

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32 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez de quel sol il s’agit. Plus d’un sol peut être associé à un
énoncé.

A. Argileux B. Humifère C. Limoneux D. Sableux

a) Sol qui contient beaucoup de matière organique.

b) Sol lourd et compact, qui garde la forme de la main lorsqu’on le presse.

c) Sol qui se réchauffe et s’assèche très rapidement, car l’air y circule facilement.

d) Sol qui permet à l’air et à l’eau de circuler plus ou moins facilement.

e) Sol très sensible à l’érosion.

CHAPITRE 6 Le système solaire

33 Le tableau suivant décrit le statut de trois sondes spatiales identiques s’approchant chacune d’une
planète (X, Y ou Z) afin d’en faire une observation rapprochée.

Distance de la sonde par rapport


Sonde Masse de la planète observée
à la planète observée
Alpha À 50 000 km de la planète X 15 fois plus massive que la Terre

Bêta À 50 000 km de la planète Y 25 fois plus massive que la Terre

Gamma À 75 000 km de la planète Z 15 fois plus massive que la Terre

Classez les trois sondes selon la force gravitationnelle à laquelle elles sont soumises, de la plus petite
à la plus grande force.
1 2 3

34 À bord d’un avion volant à très haute altitude, Olivia pèse un échantillon de plomb. Elle constate que
l’échantillon a un poids légèrement inférieur au poids qu’il avait lorsqu’il a été pesé au sol, avant le
décollage. Qu’est-ce qui explique cette différence ?

35 Parmi les planètes suivantes, sur laquelle se produisent de véritables aurores polaires ? Encerclez
votre réponse.

a) Une planète qui possède une atmosphère, mais pas de champ magnétique.

b) Une planète gazeuse qui possède un champ magnétique.

c) Une planète qui possède un champ magnétique, mais pas d’atmosphère.

d) Une planète qui ne possède ni champ magnétique ni atmosphère.

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36 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez de quel astre du système solaire il s’agit. Ce peut être
une des huit planètes de ce système ou un autre type d’astre qui s’y trouve.

a) Astre principalement constitué de gaz, qui a la plus longue


période de révolution.

b) Seul astre à briller de sa propre lumière.

c) Astre glacé qui se sublime lorsqu’il s’approche suffisamment


du Soleil.

d) Astre qui abrite une grande variété d’êtres vivants.

e) Deuxième astre le plus massif après le Soleil.

f) Astre en orbite autour d’une planète.

g) Astre qui ne possède pas d’atmosphère.

37 Dans quelle couche de l’atmosphère les aurores polaires se produisent-elles ? Encerclez votre
réponse.

a) Troposphère c) Mésosphère

b) Stratosphère d) Thermosphère

38 Décrivez brièvement la composition du noyau et des queues d’une comète.

Noyau :

Queues :

39 Les météorites qui ne sont pas entièrement désintégrées dans l’atmosphère laissent des traces de
leur impact sur la Terre.

a) Comment nomme-t-on la trace laissée par l’impact d’une météorite sur le sol ?

b) Pourquoi cette trace est-elle visible moins longtemps sur la Terre que sur la Lune ?

40 Vers quelles régions de la Terre le champ magnétique terrestre fait-il dévier le flux de particules du
vent solaire, causant ainsi les aurores boréales et australes ? Encerclez votre réponse.

a) Hémisphère nord d) Régions équatoriales

b) Régions polaires e) Hémisphère sud

c) Toutes les régions de la Terre

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L’univers technologique
CHAPITRE 7 Les systèmes technologiques

41 Observez bien la déchiqueteuse ci-dessous.

Couvercle avec fente

Tête de coupe (moteur


électrique et couteaux) Bouton marche-arrêt

Corbeille à papier

a) Complétez le schéma des caractéristiques de ce système technologique.

Fonction globale

Intrants

Contrôle Procédé
• •

Extrants

b) Donnez la fonction de chacune des composantes de ce système technologique.

Composante Fonction
Bouton marche-arrêt

Corbeille à papier

Couvercle avec fente

Moteur électrique

Tête de coupe

Couteaux

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42 Observez bien la ponceuse ci-dessous.


Poignée
Boîtier
Cordon d’alimentation

Bouton de blocage

Interrupteur à gâchette

Plateau de ponçage

Disque abrasif Sac à poussière

a) Complétez le schéma des caractéristiques de ce système technologique.

Fonction globale

Intrants

Contrôle
Procédé


Extrants

b) Associez chacune des composantes de la ponceuse à sa fonction.

Composante Fonction
1) Plateau de ponçage A. Mettre la ponceuse en marche et l’arrêter.

2) Bouton de blocage B. Contenir le moteur de la ponceuse.

3) Cordon d’alimentation C. Permettre de tenir la ponceuse en main.

4) Interrupteur à gâchette D. Recueillir la poussière produite par l’abrasion.

5) Sac à poussière E. Maintenir l’interrupteur en position enfoncée.

6) Boîtier F. Fixer le disque abrasif.

7) Poignée G. Relier la ponceuse à la prise de courant.

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43 Placez dans l’ordre les étapes de la fabrication d’un bloc à crayons. Numérotez chaque étape.

44 Complétez les termes à l’aide des définitions suivantes.


a) Éléments qui entrent dans un système
technologique. I
b) Formulation du rôle d’un système
technologique. F
c) Éléments qui sortent d’un système
technologique. E
d) Caractéristique d’un système technologique
qui permet de modifier ce qui s’y passe. C
e) Pratiques qui agissent sur les intrants
pour obtenir le résultat désiré. P

CHAPITRE 8 Les forces et les mouvements

45 Complétez le tableau suivant.

Exemple d’utilisation Forme d’énergie Provenance Manifestation


de l’énergie utilisée de l’énergie de l’énergie
Pile d’une lampe de poche Réactions chimiques

Feu Source de chaleur

Voilier

Foret d’une perceuse Mouvement d’un objet

Barrage hydroélectrique

Panneau solaire

Moteur de scooter

Mélangeur Déplacement de l’électricité

Éclairage à DEL Source de lumière

Sous-marin nucléaire Mouvement

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46 Complétez les termes à l’aide des définitions suivantes.

a) Conversion d’une forme d’énergie en une autre. T



b) Dispositif qui facilite l’accomplissement d’un
travail soit en réduisant la force nécessaire, soit
en changeant la direction de la force à appliquer. M

c) Mécanisme composé de pièces qui transmettent


un mouvement différent d’une partie à une autre T
de l’ensemble.

d) Surface plane disposée de façon oblique


par rapport à l’horizontale. P

e) Tige rigide qui peut tourner autour d’un point


fixe appelé pivot. L

47 Nommez les transformations de l’énergie présentes dans les exemples suivants.


a) Jérémie a un foyer au gaz dans son salon.

Énergie Énergie Énergie

b) Mégane mange un bon plat de pâtes avant d’aller à son cours de karaté.

Énergie Énergie Énergie

c) L’installation de panneaux solaires permet d’alimenter le chalet de Daphné en électricité.

Énergie Énergie Énergie Énergie

48 Observez bien les trois objets suivants.


Presse-ail Pince à spaghettis Perforatrice à un trou

a) Sur chacun des objets, indiquez où se situent la charge (C), la force motrice (F) et le pivot (P).

b) À quelle famille de machines simples ces objets appartiennent-ils ?

c) À quelle sous-catégorie de la famille de machines simples (nommée en b) chacun des objets


appartient-il ?

1) Presse-ail :

2) Pince à spaghettis :

3) Perforatrice à un trou :
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49 Complétez le tableau pour chacun des objets techniques suivants.

Perforatrice à papier Perceuse sans l

Barre d’appui Foret

Mandrin

Poinçon Bague de serrage


Ressort

Molette Bouton marche-arrêt


d’ajustement

Machines simples et composantes

Mécanisme de transmission du mouvement (description)

Mécanisme de transformation du mouvement (description)

Transformations de l’énergie

Manifestations de l’énergie

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Bilan de n de cycle
L’univers vivant

1 Quel est le rôle des gènes ?

2 Que suis-je ?

a) Science qui classe les êtres vivants dans différentes


catégories, selon des règles qui tiennent compte des
caractéristiques physiques et du degré de parenté.

b) Gamète mâle.

c) Gamète femelle.

d) Brin d’ADN allongé et épaissi, visible dans le noyau de


la cellule au moment de sa division.

e) Unité de base présente chez tous les êtres vivants.

f) Mode de fécondation au cours duquel les gamètes


s’unissent à l’intérieur du corps de la femelle.

g) Mode de reproduction asexuée d’une plante au cours


duquel un rameau mis dans la terre ou dans l’eau se
détache pour former un individu autonome.

h) Mode de reproduction asexuée d’une plante au cours


duquel des fragments de la plante se détachent pour
former un individu autonome.

i) Animaux qui pondent des œufs.

3 Que sont les gamètes et quelle est leur fonction dans la reproduction ?

4 Encerclez l’ensemble qui présente des caractéristiques qui ne décrivent pas un habitat.

a) La situation géographique, la présence de l’être humain, le climat.

b) La présence de proies, le nombre d’heures d’ensoleillement, le pH de l’eau.

c) La présence de plans d’eau, la publicité faite pour attirer les touristes, la saison de reproduction.

d) La disponibilité des végétaux, la température de l’eau, le relief.

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Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
2/21

5 Nommez deux comportements responsables à adopter à la suite d’un diagnostic d’ITSS.

6 Décrivez le processus de la fécondation chez l’humain, à partir du moment où les spermatozoïdes de


l’homme sont déposés dans le vagin de la femme.

7 Nommez les trois critères qui définissent une espèce.

8 a) Identifiez chacune des cellules suivantes. Inscrivez vos réponses au-dessus des schémas.

La cellule La cellule
A

G
E F

b) Associez chaque constituant des cellules à sa représentation (lettre) et à sa fonction (chiffre).


Inscrivez vos réponses dans le tableau.

Fonctions des constituants


1 Absorption de l’énergie lumineuse 4 Maintien et distribution 6 Protection et échanges
2 Direction et contrôle 5 Production d’énergie 7 Structure
3 Entreposage

Représentation Fonction Représentation Fonction


Constituant Constituant
(lettre) (chiffre) (lettre) (chiffre)
Noyau Paroi cellulosique

Cytoplasme Membrane cellulaire

Vacuoles Chloroplastes

Mitochondries

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3/21

9 Donnez deux exemples d’adaptation physique ou comportementale qui permet à un animal de survivre.

10 Indiquez les intrants et les extrants des réactions chimiques de la photosynthèse et de la respiration
cellulaire.

Réaction chimique Intrants Extrants


Photosynthèse

Respiration cellulaire

11 Nommez les trois stades du développement humain après la naissance.


1 2 3

12 Donnez deux exemples d’adaptation physique ou comportementale qui permet à un végétal de survivre.

13 Associez chaque énoncé à la caractéristique du vivant appropriée.


Énoncé Caractéristique
a) À la fin de l’été, tous les pantalons de 1) Échanges avec le milieu
Simon sont trop courts.
b) Chaque printemps, l’oie des neiges 2) Réaction aux stimuli
migre vers le nord.
c) Les araignées chassent, tissent leur 3) Adaptation
toile et explorent leur territoire.
d) Les bactéries sont des êtres 4) Organisation en cellules
unicellulaires.
e) Les saumons mâles déposent leurs 5) Croissance, développement et réparation
spermatozoïdes dans l’eau, là où les
femelles ont pondu leurs œufs.
f) Pour se développer, les plantes 6) Fonction de reproduction
orientent leurs racines vers l’eau
disponible.

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Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
4/21

14 Qu’est-ce qui distingue la reproduction asexuée de la reproduction sexuée ?

15 Expliquez le processus de la sélection naturelle.

16 Nommez trois fonctions vitales de la cellule.

17 Placez dans l’ordre les étapes de la reproduction sexuée des plantes à fleurs, en commençant par la
formation du fruit.

La croissance La fructification La libération et la


dispersion des graines
La fécondation La germination

La floraison La pollinisation

18 Qu’est-ce qui distingue une population d’une espèce ?

19 Sur le terrain boisé de la ferme Le voyageur, des scientifiques ont délimité 5 quadrats de 10 m 2 chacun.
Ils y ont dénombré un total de 24 251 vers de terre. Quelle est la densité de la population des vers de
terre sur ce terrain ? Laissez des traces de votre calcul.

352 Conquêtes • Bilan de fin de cycle Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
5/21

20 Sur les schémas suivants, indiquez les principaux organes reproducteurs masculins et féminins.

21 Qu’est-ce qui différencie l’osmose de la diffusion ?

22 Associez les renseignements sur la niche écologique du ver de terre à l’une des caractéristiques
suivantes.

1 L’habitat 2 Le régime alimentaire 3 La période d’activité 4 Le rôle

Renseignements Caractéristique
a) Les vers de terre circulent dans les sols tropicaux ou tempérés qui ne sont pas
très acides. On les trouve dans les forêts d’épicéas et de feuillus, les prairies,
les champs, etc.

b) Les vers de terre sont des décomposeurs. Ils se nourrissent des micro–
organismes du sol.

c) Les vers de terre ont une influence sur la structure et la fertilité du sol.
Ils participent à l’aération et au mélange des éléments du sol ainsi qu’à
la circulation de l’eau dans celui-ci. Ces activités contribuent à faciliter
l’ancrage et la nutrition des végétaux.

d) Pour se nourrir, les vers de terre se déplacent continuellement. Ainsi, ils


colonisent facilement de nouveaux lieux.

23 Nommez les trois étapes du développement humain au cours de la grossesse.

1 2 3

24 Quelles sont les grandes étapes de l’évolution des êtres vivants ?

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6/21

25 Complétez le tableau suivant.

Énoncé Moyens de contraception ou ITSS


a) Deux moyens de contraception qui contiennent des
hormones semblables à celles fabriquées naturel­
lement par la femme durant son cycle menstruel.

b) Substance chimique qui immobilise, puis tue les


spermatozoïdes.
c) Enveloppe de latex qui recueille les spermatozoïdes.

d) Deux moyens de contraception qui protègent aussi


contre les ITSS.

e) Deux moyens de contraception qui empêchent la


fixation de l’embryon dans l’utérus.

f) Moyen de contraception qui peut retarder la fertilité


à la suite de l’arrêt de la contraception.
g) Deux ITSS causées par des bactéries et dont les
symptômes sont souvent inexistants.

h) ITSS causée par un virus et dont les symptômes sont


de petites ampoules dans la région génitale.
i) Deux ITSS causées par des parasites.

L’univers matériel

26 Pour fabriquer un connecteur de prise d’ordinateur, le choix de l’aluminium comme matériau est
approprié. Quelle propriété caractéristique de l’aluminium motive ce choix ?

a) Faible masse volumique c) Conductibilité électrique élevée

b) Conductibilité thermique élevée d) Point de fusion de 660 °C

27 Que suis­je ?

a) Augmentation du volume d’une substance due à


une augmentation de sa température.

b) Répertoire de classification des différents atomes.

c) Propriété propre à une substance.

d) Association de plusieurs substances.

354 Conquêtes • Bilan de fin de cycle Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
7/21

28 Encerclez la transformation ou les transformations qui correspondent à un changement chimique.

a) Condensation de la vapeur d’eau c) Préparation d’une solution acide

b) Combustion de l’essence d) Décomposition d’un organisme mort

29 Associez chacune des techniques de séparation des mélanges au principe de séparation approprié.

Technique Principe

a) Décantation 1) Utilise la différence des points d’ébullition des substances.

b) Tamisage 2) Ne laisse passer que les liquides.

c) Filtration 3) Utilise la différence de taille des particules solides.

d) Distillation 4) Utilise la différence de masse volumique des substances.

30 Dans le four d’un laboratoire, un échantillon de chrome à l’état liquide est laissé à refroidir. Observez
le diagramme, puis répondez aux questions.

a) À quel état correspondent les parties


suivantes du diagramme ?

Partie A :

Partie C :

b) À quel changement d’état correspond la


partie B du diagramme ?

c) L’observation du diagramme permet de


reconnaître une des propriétés carac­
téristiques du chrome. Quelle est cette
propriété et quelle en est la valeur
approximative correspondante ?

Propriété :

Valeur :

31 Indiquez si les mélanges suivants sont homogènes ou hétérogènes.

a) Mélange comportant une seule phase visible

b) Soupe au poulet et aux nouilles

c) Lait

d) Air

e) Eau chlorée d’une piscine

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Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
8/21

32 Un gaz anesthésiant à action rapide est libéré dans une pièce où des oiseaux sont perchés à différentes
hauteurs. La masse volumique de ce gaz est de 0,0054 g/cm3 et celle de l’air, de 0,0012 g/cm3. Quels
oiseaux s’endormiront en premier? Expliquez votre réponse.

33 Indiquez si chacune des substances suivantes est acide, basique ou neutre.

a) Pomme d) Javellisant

b) Savon à vaisselle e) Eau pure

c) Jus de raisin f) Citron

34 Encerclez l’énoncé ou les énoncés qui correspondent à un changement physique.

a) Les propriétés de la substance demeurent généralement les mêmes.

b) Les atomes se combinent de façon différente pour former de nouvelles molécules.

c) La substance demeure la même.

d) Un changement d’état a lieu.

e) Un changement de couleur a lieu.

35 Indiquez si les propriétés suivantes appartiennent à une substance acide ou à une substance basique.

a) Bleuit le papier tournesol rouge.

b) Réagit avec les métaux.

c) Rougit le papier tournesol bleu.

d) Est visqueuse au toucher.

e) Dissout les graisses.

36 Indiquez si les transformations suivantes sont des changements physiques ou chimiques.

a) Des épices et des herbes sont mélangées dans un bol.

b) Une allumette s’enflamme.

c) Deux liquides mélangés sont séparés par distillation.

d) On coupe une pomme en morceaux.

e) Les morceaux de pomme brunissent au contact de l’air.

f) On fait fondre un échantillon de plomb.

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9/21

37 Encerclez l’énoncé qui est faux.

a) Le dichlore (Cl2) est un composé. c) L’eau (H2O) est un composé.

b) Le diazote (N2) est un élément. d) L’or (Au) est un élément.

38 Enrique fait réagir 18,00 g de la substance A avec 10,00 g de la substance B. Durant la réaction, il
remarque qu’un gaz se dégage. Après la réaction, Enrique obtient 24,32 g d’une nouvelle substance C.
Quelle est la masse du gaz dégagé durant la réaction ?

39 Encerclez les substances qui sont des mélanges.

a) Eau du robinet c) Eau pure e) Gaz propane

b) Eau de mer d) Jus de pomme f) Vinaigrette

40 Associez chaque terme à sa définition.

Terme Définition

a) Atome 1) Substance pure formée d’un seul type d’atomes

b) Élément 2) Molécules contenant plusieurs éléments différents

c) Molécule 3) Particule de matière indivisible

d) Composé 4) Assemblage de plusieurs atomes

41 Que suis-je ?

a) Mesure de l’espace occupé par un objet ou une substance.

b) Mesure du degré d’agitation des particules composant


un objet ou une substance.

c) Mesure de la quantité de matière contenue dans un objet


ou une substance.

42 Parmi les liquides suivants, encerclez ceux qui sont des solutions.

a) Eau du robinet b) Jus d’orange c) Vinaigrette d) Boisson gazeuse

43 Complétez les phrases suivantes à l’aide de l’état de la matière approprié.

a) La formation de givre sur une vitre est un exemple de condensation solide : l’eau passe de

l’état à l’état .

b) Marc-Antoine réalise la fusion d’un échantillon de plomb en le faisant

chauffer : le plomb passe alors à l’état .

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Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
10/21

La Terre et l’espace

44 Complétez le texte suivant.

La sublimation des gaz, qui donne lieu à la formation de la chevelure d’une comète, est causée

par . Les gaz et les poussières qui forment les queues d’une

comète sont poussés dans la direction opposée au Soleil par .

45 Complétez le tableau à l’aide de la liste de mots suivante.

• Atmosphère • Hydrosphère • Orogénèse • Tremblement de terre


• Érosion • Lithosphère • Relief

Phénomène
Énoncé
ou caractéristique
a) Les Rocheuses, une chaîne de montagnes située dans l’ouest de l’Amérique
du Nord, ont été en partie formées par la collision entre une plaque
continentale et une plaque océanique.

b) Anton, nouveau propriétaire d’un chalet au bord d’un lac, décide de planter
des arbres sur la berge du lac pour éviter l’effritement du sol.

c) En Californie, deux plaques tectoniques adjacentes glissent l’une contre


l’autre dans des directions opposées, formant ainsi la faille de San Andreas.
Les Californiens s’inquiètent du phénomène provoqué par le glissement des
plaques.

d) Le Canada possède des montagnes, des plaines et des vallées, ce qui permet
une grande variété d’activités agricoles, minières, de loisirs, etc.

e) Au niveau de la mer, la quantité de dioxygène (O2) est plus élevée qu’au


sommet des hautes montagnes.

f) La Terre est couverte d’eau à environ 70 %.

g) L’enveloppe externe de la Terre formée de la croûte et de la partie supérieure


du manteau.

46 Les comètes se composent en partie de gaz congelés tels que le dioxyde de carbone (CO2) et le
méthane. Comment expliquez-vous que ces gaz s’y trouvent à l’état solide ?

47 Mounir rêve de devenir astronaute et s’imagine un jour s’envoler pour la planète Mars, une planète
10 fois moins massive que la Terre. En admettant qu’il y parvienne, Mounir réalisera que son poids
n’est pas le même sur Mars que sur la Terre. Expliquez cette différence de poids.

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11/21

48 Nommez les couches de la Terre et donnez deux caractéristiques de chacune de ces couches.

Couche Caractéristiques

49 Dessinez des schémas simples pour montrer les positions des astres au cours des éclipses de Lune
et de Soleil. Indiquez ensuite, à l’aide d’une légende, les couleurs utilisées selon les astres impliqués.
Finalement, précisez à quel moment de la journée se produisent ces éclipses.

Éclipse de Lune Éclipse de Soleil

Schéma

Légende

Moment

50 Associez chaque énoncé à un phénomène ou à une propriété.


Énoncé Phénomène ou propriété
a) La révolution de la Terre autour du Soleil ainsi que 1) Alternance du jour et
l’inclinaison de son axe de rotation modifient l’angle de la nuit
auquel les rayons du Soleil frappent certaines régions
de la Terre.
b) Les variations dans la portion de la Lune éclairée par 2) Phases de la Lune
le Soleil et visible de la Terre résultent des positions
relatives du Soleil, de la Terre et de la Lune, qui
produisent un jeu d’ombre et de lumière.
c) La lumière est une forme d’énergie rayonnante. Elle est 3) Alternance des saisons
émise par le Soleil et se déplace dans le vide ainsi qu’en
ligne droite. Elle est réfléchie par la Lune, ce qui permet
de distinguer les différentes phases de la Lune.
d) La rotation de la Terre fait en sorte qu’elle n’expose 4) Propriétés de la lumière
qu’une partie de sa surface au Soleil.

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12/21

51 Noah et Yasmine ont acheté une terre et réalisent ainsi leur rêve : devenir agriculteurs et produire des
légumes biologiques.

a) Quel type de relief (montagnes, vallées, plaines ou plateaux) et quel type de sol (sableux, limoneux,
argileux ou humifère) sont les plus appropriés pour une terre agricole ? Expliquez votre réponse.

b) La terre de Noah et de Yasmine contient de la roche. Comment peuvent-ils savoir s’il s’agit de
roches ou de minéraux ? Expliquez ce qui distingue une roche d’un minéral.

c) Nommez les trois types de roches qui existent, puis encadrez le type de roche que Noah et Yasmine
sont le plus susceptibles de trouver sur leur terre.

d) Noah et Yasmine souhaitent identifier des minéraux trouvés sur leur terre. Nommez trois
propriétés qui pourraient les aider dans leur démarche.

e) Complétez le tableau suivant à l’aide des trois types de roches nommés en c.

Type de roches Mode de formation Exemple

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13/21

f) En creusant le sol, Yasmine a trouvé deux minéraux différents. Identifiez ces minéraux à l’aide de
la clé d’identification des minéraux (voir le cahier Conquêtes, 2e année, aux pages 153 à 156).

Caractéristiques Nom
Éclat métallique ; non rayé par la pointe d’un clou ; couleur : jaune ;
Minéral 1 couleur du trait : vert ; dureté : de 6 à 6,5 ; masse volumique : 5 g/mL ;
cristaux cubiques, pas de clivage, reflets dorés.

Éclat non métallique ; non rayé par la pointe d’un clou ; couleur : rose ;
Minéral 2 couleur du trait : blanc ; dureté : 6 ; masse volumique : 2,6 g/mL ;
vitreux.

52 De quelle planète du système solaire s’agit-il ?

a) Elle ressemble à la Terre par sa taille et par la présence


d’une atmosphère.

b) Elle a la plus longue période de révolution autour du Soleil.

c) Elle possède de l’eau à l’état liquide en grande quantité.

d) Elle est la plus petite et la moins massive.

e) Elle est la plus grosse et la plus massive.

53 Associez chaque description au phénomène qu’elle décrit.


Description Phénomène
a) Objet qui laisse un cratère d’impact en tombant sur la 1) Aurore polaire
Terre.
b) Voile lumineux dans le ciel de l’Arctique et de 2) Comète
l’Antarctique causé par le vent solaire.
c) Trace circulaire laissée au sol à la suite de la chute 3) Météorite
d’une météorite.
d) Objet glacé qui se sublime et libère des gaz ainsi que 4) Cratère d’impact
des poussières quand il s’approche du Soleil.

54 a) Nommez deux types d’énergie renouvelable.

b) Nommez deux types d’énergie non renouvelable.

55 Dans quelle situation la force gravitationnelle est-elle la plus grande ? Encerclez votre réponse.

a) Un objet de 100 kg à la surface de la Terre

b) Un objet de 50 kg à la surface de la Terre

c) Un objet de 100 kg à 1000 km de la surface de la Terre

d) Un objet de 50 kg à la surface du Soleil

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14/21

56 Donnez un avantage de la présence de vapeur d’eau dans l’atmosphère.

57 Dans le tableau suivant, inscrivez les couches de l’atmosphère correspondant aux altitudes indiquées.
Nommez ensuite une caractéristique ou une contribution aux activités humaines pour chacune de
ces couches.

Couche Caractéristique
Altitude
de l’atmosphère ou contribution aux activités humaines
De 80 km à près
de 1000 km

De 50 km à 80 km

De 16 km à 50 km

De 0 à 16 km

58 Associez chaque élément de la théorie de la tectonique des plaques à sa description.


Élément Description
a) Plaques tectoniques 1) Elle se forme lorsque deux plaques tectoniques s’éloignent
l’une de l’autre et que le vide entre elles laisse passer le magma
en fusion. Le magma, refroidi au contact de l’eau, forme une
chaîne de montagnes sous-marine.
b) Mouvement 2) Elle se forme lorsque deux plaques continentales entrent en
de convection collision et que les roches sédimentaires comprises entre
elles se compriment et se soulèvent.
c) Dorsale océanique 3) Elles forment la lithosphère et flottent sur le manteau.
d) Zone de subduction 4) Elle se forme lorsque deux plaques tectoniques glissent
parallèlement l’une contre l’autre.
e) Chaîne 5) Le magma très chaud près du noyau monte tranquillement
de montagnes à la surface, s’y déplace horizontalement et refroidit. Une fois
refroidies, les roches descendent dans les profondeurs du
manteau.
f) Faille 6) Elle se forme lorsqu’il y a collision entre les plaques tec-
toniques océanique et continentale. La plaque océanique
s’enfonce sous la plaque continentale.

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59 Complétez les phrases à l’aide de la liste de mots suivante.

• chaleur • énergie (2) • réchauffé • solaire (2) • vapeur d’eau


• chimique • mouvement • réchauffement • surface
• eau • photosynthèse • rotation • température

a) La transforme l’énergie en énergie

utilisable par tous les êtres vivants.

b) Le cycle de l’ est dû à l’énergie .

La du Soleil fait s’évaporer l’eau. La

se condense dans l’atmosphère et libère l’ qu’elle a emmagasinée.

Sous l’effet de cette , l’air est ,

ce qui entraîne des variations de des masses d’air.

c) Le vent est le d’une masse d’air à la

de la Terre. Ce mouvement est causé par le inégal de la surface de

la planète par le Soleil et par la de la Terre.

60 Dans quelle couche de l’atmosphère les aurores polaires se produisent-elles ? Encerclez votre
réponse.

a) Troposphère b) Stratosphère c) Mésosphère d) Thermosphère

L’univers technologique

61 Associez chaque définition au terme approprié.


Définition Terme
a) Outillage et équipement nécessaires à la fabrication 1) Guidage
d’un objet ou à l’accomplissement d’un travail.
b) Fonction mécanique qui permet de maintenir 2) Schéma de construction
ensemble les pièces d’un objet.
c) Conversion d’une forme d’énergie en une autre. 3) Matériel
d) Représentation simplifiée d’un objet technique 4) Liaison
servant à expliquer son fonctionnement.
e) Document qui définit la fonction d’un objet 5) Schéma de principe
technique ainsi que l’ensemble des contraintes liées
à sa conception, à sa fabrication et à son utilisation.
f) Pièce qui permet de contrôler ou de diriger le 6) Transformation de l’énergie
mouvement d’un objet ou de ses pièces mobiles.
g) Représentation graphique qui explique la construction 7) Cahier des charges
des différentes pièces d’un objet technique ainsi que
les liaisons et les guidages entre celles-ci.

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Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
16/21

62 Voici deux machines-outils que vous utiliserez au 2e cycle du secondaire.

1 Perceuse à colonne
Bouton marche-arrêt
Tête
Poulie

Bouton d’arrêt d’urgence

Volant

Mandrin
Foret Crémaillère

Table

Base Colonne Poignée

2 Scie à ruban

Volant supérieur

Bouton de verrouillage
de la porte

Protecteur
de lame

Lame
Bouton marche-arrêt

Table de travail
Bouton d’arrêt d’urgence

Roue de transmission

Poulie de ralenti
Courroie

Poulie du moteur

364 Conquêtes • Bilan de fin de cycle Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
17/21

a) Nommez les machines simples que comportent les machines-outils 1 et 2 , puis nommez les
pièces qui composent chacune de ces machines simples.

Machines simples Pièces


Machine-outil : Perceuse à colonne

• •

• •

• •

Machine-outil : Scie à ruban

• •

• •

• •

b) Nommez les transformations de l’énergie nécessaires au fonctionnement de ces machines-outils,


en commençant à la source, c’est-à-dire la baie James.

c) Quelles pièces des machines-outils 1 et 2 assurent les liaisons suivantes ?


1 La liaison entre le foret et l’arbre.
2 La liaison entre le volant supérieur et
la roue de transmission.
d) Quelles pièces des machines-outils 1 et 2 assurent les guidages suivants ?
1 Le guidage en translation de la table.
2 Le guidage en rotation de la courroie
de transmission.
e) Indiquez à l’aide d’un crochet à quel type de mécanisme du mouvement est associé chacun des
énoncés suivants.

Mécanisme Mécanisme
Énoncé de transmission de transformation
du mouvement du mouvement
1) Varier la hauteur de la table de la perceuse
à l’aide de la poignée.

2) Faire descendre l’arbre de la perceuse.

3) Faire tourner l’arbre de la perceuse.

4) Utiliser la lame de la scie à ruban.

f) Au cours de quelles phases de fabrication les machines-outils 1 et 2 sont-elles utilisées ?

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Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
18/21

63 À quelle manifestation de l’énergie correspond chacune des formes d’énergie suivantes ?

a) Énergie hydraulique : c) Énergie thermique :

b) Énergie mécanique : d) Énergie solaire :

64 Voici une perforatrice à papier.

Barre d’appui Glissière

Poinçon Ressort

Molette
d’ajustement
Réservoir à confettis

a) Dessinez le schéma de principe de la perforatrice et inscrivez-y toutes les informations nécessaires.


Utilisez les symboles normalisés appropriés.

b) Observez le schéma de principe dessiné en a. Quelles pièces de la perforatrice effectuent les


mouvements suivants ?

Mouvement de translation rectiligne

Mouvement de rotation

Mouvement hélicoïdal

c) Quel est le type de force utilisé pour actionner la perforatrice ?

d) Indiquez l’effet ou les effets du type de force nommé en c sur les composantes suivantes.

Barre d’appui :

Ressorts :

Feuille de papier perforée :

366 Conquêtes • Bilan de fin de cycle Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
19/21

e) Dessinez le schéma de construction de la perforatrice et inscrivez-y toutes les informations


nécessaires. Utilisez les symboles normalisés appropriés.

f) Complétez le schéma des caractéristiques de la perforatrice.

Fonction globale :

Intrants
• • •

Contrôle
Procédé


Extrants

g) Expliquez la fonction de chacune des composantes de la perforatrice.

Composante Fonction
Barre d’appui

Poinçons

Ressorts

Molettes d’ajustement

Réservoir à confettis

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Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
20/21

h) Pour chacune des pièces suivantes, nommez le matériau et son origine ainsi que la matière
première utilisée pour fabriquer le matériau.

Pièces Matériau Origine du matériau Matière première


Barre d’appui,
poinçons, ressorts et
molettes d’ajustement

Réservoir à confettis

Feuille de papier
ou carton

i) Voici un échange de courrier entre une marchande, qui souhaite commander des perforatrices, et
le propriétaire d’une usine de fabrication de perforatrices.

Bonjour Monsieur Le Fabricant,


J’aimerais commander 2000 perforatrices pour des clients d’établissements
scolaires. Voici les exigences auxquelles doit répondre la perforatrice que vous me
proposerez :
• Elle doit résister à l’humidité, aux chocs ainsi qu’à une utilisation quotidienne
par plusieurs personnes de différents groupes d’âge. De plus, elle doit être assez
solide pour être utilisée pendant plusieurs années.
• Les établissements scolaires font un « virage vert » en ce qui concerne l’achat de
nouveau matériel : il faut en tenir compte.
• L’originalité du modèle et la facilité d’utilisation en fonction des différents
groupes d’âge des utilisateurs sont des atouts de vente.
• La fabrication des pièces doit avoir lieu dans une seule usine pour éviter des
délais de sous-traitance.
Merci de porter une attention particulière à ces différentes exigences.
Justine La Marchande

Bonjour Madame La Marchande,


Nous vous proposons la perforatrice ET-660, qui présente les caractéristiques
suivantes :
• Elle est en acier inoxydable et en caoutchouc : elle ne rouille pas et résiste aux
chocs.
• Sa base en caoutchouc est antidérapante : la perforatrice ne glisse pas durant
l’utilisation.
• Son réservoir permet de recueillir les confettis pour les recycler.
• Les ressorts sous la barre d’appui sont suffisamment souples pour que la
perforatrice soit utilisée par un enfant.
• Son design est assez traditionnel, mais sa barre d’appui offre un certain confort.
• Tous les matériaux de fabrication proviennent d’une entreprise de recyclage. Les
perforatrices sont entièrement fabriquées et assemblées dans notre usine.
• Nous garantissons que la perforatrice aura une durée de vie utile de 20 ans dans
des conditions normales d’utilisation.
Je me tiens à votre entière disposition pour discuter plus longuement de la
question.
Cyril Le Fabricant

368 Conquêtes • Bilan de fin de cycle Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Bilan de n de cycle
21/21

Afin de savoir si le modèle proposé par le fabricant répond aux exigences de la marchande, donnez
une caractéristique et une explication pour chaque milieu du cahier des charges.

Milieu Caractéristique et explication


Milieu physique

Milieu technique

Milieu industriel

Milieu
économique

Milieu humain

Milieu
environnemental

65 Pour chacun des objets suivants, nommez le type de levier utilisé et donnez un avantage mécanique
de ce type de levier.

Objet technique Type de levier Avantage mécanique


Perforatrice à papier

Pince à barbecue

Ouvre-boîte manuel

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Guide se poursuit
à la page suivante
Laboratoires et ateliers
(outils d’évaluation)

L’évaluation occupe une place essentielle dans l’apprentissage. En science et technologie, tant les
aspects pratiques que théoriques du programme d’études doivent faire l’objet d’une évaluation. À
cet égard, les laboratoires et les ateliers constituent des outils essentiels dans l’évaluation pratique.
Les élèves doivent faire appel à leurs connaissances pour trouver des réponses ou des solutions
aux problèmes d’ordre scientique ou technologique qui leur sont soumis. Le Cadre d’évaluation
des apprentissages (2011) précise que la pondération à attribuer à l’évaluation pratique et théorique
devrait être la suivante :
• pratique : 40 %
• théorie : 60 %
La section Laboratoires et ateliers du guide propose six laboratoires et deux ateliers, tous accom-
pagnés d’une grille d’évaluation.
Les laboratoires permettent de vérier le développement de la compétence disciplinaire 1 (Chercher
des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique) ainsi que la
capacité des élèves à utiliser leurs connaissances scientiques pour résoudre des problèmes. On
trouve deux types de laboratoires : ceux dans lesquels le protocole est déjà établi et ceux dans lesquels
les élèves doivent l’élaborer eux-mêmes. Les premiers permettent d’évaluer toutes les composantes
de la compétence disciplinaire 1, tandis que les seconds permettent de le faire en partie.
En ce qui concerne les deux ateliers, le premier demande aux élèves d’appliquer la démarche
technologique de conception. Il comporte donc une évaluation de la compétence disciplinaire 1
(Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique) et de
la capacité des élèves à utiliser leurs connaissances technologiques pour résoudre des problèmes. Le
second exige des élèves qu’ils appliquent la démarche technologique d’analyse et sert à l’évaluation
de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot ses connaissances scientiques et technologiques)
dans un contexte technologique.
Les six laboratoires et les deux ateliers sollicitent également la capacité des élèves à communiquer
à l’aide des langages utilisés en science et en technologie. Ils sont donc utiles pour évaluer en partie
la compétence disciplinaire 3.
Les laboratoires et les ateliers proposés peuvent servir d’outils d’évaluation ou constituer des
activités d’apprentissage, selon les objectifs visés par l’enseignante ou l’enseignant.

371
Sommaire

Laboratoire Corrigé
ou atelier

L’univers matériel
Laboratoire 1 – La composition de la molécule d’eau CD1 CD3 .............................. 373 C-20
Laboratoire 2 – La séparation des mélanges CD1 CD3 ......................................... 378 C-21

L’univers vivant
Laboratoire 3 – La diffusion et l’osmose CD1 CD3 ............................................... 383 C-23
Laboratoire 4 – La couleur des feuilles et la photosynthèse CD1 CD3 ...................... 389 C-26

La Terre et l’espace
Laboratoire 5 – Les caractéristiques de différents sols CD1 CD3 ............................ 394 C-28
Laboratoire 6 – Une simulation de l’orbite CD1 CD3 ............................................ 400 C-30

L’univers technologique
Atelier 1 – Construire une éolienne (démarche de conception) CD1 CD3 ................. 405 C-32
Atelier 2 – L’analyse d’une pince à long bec (démarche d’analyse) CD2 CD3 ............. 412 C-34

372
Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM 1/4

1 La composition de la molécule d’eau


1.3 Les molécules, p. 18 à 20

Le problème
L’eau est une molécule composée de différents éléments qu’il est impossible d’identier à l’œil nu. En
se combinant pour former les molécules d’eau, ces éléments ont perdu leurs propriétés initiales pour en
acquérir de nouvelles. Quels éléments composent la molécule d’eau ? Quelle proportion chacun de ses
éléments occupe-t-il dans la composition d’une molécule d’eau ?
An d’identier les atomes qui composent la molécule d’eau, il est nécessaire de les séparer en brisant,
à l’aide d’un courant électrique, les liens chimiques qui les unissent. On appelle ce procédé « l’électrolyse
de l’eau ».
Les éléments libérés sont des gaz que l’on recueille dans des éprouvettes. Il est alors possible de les
identier en déterminant leur caractère inammable. L’inammabilité est une propriété caractéristique
(voir l’encadré ci-dessous). On pourra aussi observer la quantité (le volume) de chacun des gaz recueillis.

Le test de l’éclisse
On peut identier certains gaz selon leur comportement au contact d’une amme. Ainsi :
• L’oxygène (O2) est un gaz qui entretient le feu, c’est-à-dire la combustion. Une éclisse de bois
enammée brûlera en présence d’oxygène. (La amme est plus vive dans l’oxygène pur que dans l’air
qui ne contient que 20 % de ce gaz.)
• L’hydrogène (H2) est un gaz hautement inammable. Une éclisse de bois enammée produira une
petite explosion au contact de l’hydrogène.
• L’azote (N2) ne permet pas la combustion. En l’absence d’oxygène, une éclisse de bois enammée
s’éteindra au contact de ce gaz.

Buts
• Identier les éléments qui composent la molécule d’eau.
• Déterminer la proportion de chacun des éléments entrant dans la composition d’une
molécule d’eau.

Les réponses aux questions suivantes sont des suggestions. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Comment peut-on séparer les éléments formant les molécules d’eau ?

2 Lorsqu’on les aura séparés, comment pourra-t-on déterminer la proportion de chacun des éléments
entrant dans la composition de l’eau ?

3 Lorsqu’on les aura séparés, comment pourra-t-on identier les éléments composant l’eau ?

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM 2/4

Le scénario d’investigation scientique

Variables Pour réaliser cette expérience, vous devrez observer :


• le volume (approximatif) de chacun des gaz obtenus ;
• le caractère inammable de chacun des gaz obtenus.

Matériel Une source de courant continu Un support


ou un bloc d’alimentation Un bécher de 600 mL
Deux ls avec pinces alligator Une solution électrolytique
Deux électrodes de nichrome n° 14 gainées Un crayon à corps gras
(dégainées aux extrémités) Deux éclisses de bois
Deux éprouvettes 13 mm  100 mm Des allumettes
avec bouchons en caoutchouc

Protocole

1. Verser 500 mL de solution dans le bécher.


2. À l’aide du crayon gras, marquer l’une des extrémités d’une éprouvette d’un signe () et l’autre
d’un signe ().
3. Remplir chacune des éprouvettes de solution et en boucher l’extrémité. Elles ne doivent pas
contenir de bulles d’air.
4. Renverser les éprouvettes dans le bécher, puis retirer les bouchons.
5. Fixer les éprouvettes au support.
6. Placer les électrodes sous l’embouchure des éprouvettes.
7. Brancher l’électrode de l’éprouvette () à la borne positive de la source de courant et celle de
l’éprouvette () à la borne négative.
8. Mettre le bloc d’alimentation sous tension.
9. Observer les volumes de gaz qui s’accumulent dans les éprouvettes.
10. Arrêter le bloc d’alimentation lorsque l’une des éprouvettes est remplie de gaz.
11. Retirer les éprouvettes sans les retourner et insérer les bouchons.
12. Comparer et noter les volumes de gaz produits dans les deux éprouvettes.
13. Allumer une éclisse de bois et l’approcher de l’ouverture de l’éprouvette contenant le plus de
gaz. Attention ! Ne pas retirer le bouchon de l’éprouvette trop tôt pour ne pas perdre de gaz.
Observer et noter le résultat.
14. Allumer une seconde éclisse et l’insérer à l’intérieur de l’éprouvette contenant le moins de
gaz. Attention ! Ne pas retirer le bouchon de l’éprouvette trop tôt pour ne pas perdre de gaz.
Observer et noter le résultat.

L’électrolyse de l’eau

374 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM 3/4

Les résultats
Consignez vos observations dans le tableau suivant.

Éprouvette () Éprouvette ()

Le gaz remplit la moitié Le gaz remplit l’éprouvee.


Volume
(accumulation de l’éprouvee.
dans l’éprouvette)

La amme est vive, le gaz entretient Le gaz produit une petite explosion.
Test de la flamme la combustion.

L’analyse des résultats

1 À partir de vos observations, identiez le gaz qui a été produit dans l’éprouvette ().

2 À partir de vos observations, identiez le gaz qui a été produit dans l’éprouvette ().

3 Lorsque vous comparez les deux volumes de gaz recueillis, quelle est leur proportion ?

4 Expliquez le lien entre cette proportion et la formule chimique de l’eau : H2O.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM 4/4

La conclusion

1 Quels sont les éléments qui composent la molécule d’eau ? Expliquez ce qui vous a permis d’identier
ces éléments.

2 Quelle est la proportion des éléments entrant dans la composition de l’eau ? Expliquez ce qui vous a
permis d’établir cette proportion.

3 Quelle est la signication de la formule chimique de l’eau : H2O ?

4 Si vous deviez refaire cette expérience, que changeriez-vous dans le protocole ? Expliquez pourquoi.

376 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM 1/1

Grille d’évaluation PRATIQUE

La composition de la molécule d’eau


CD1 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes

Critère : Représentation adéquate de la situation


L’élève représente le problème Très clairement 15 Le problème,
en dégageant les éléments Clairement 10 p. 373, questions 1 à 3
pertinents. De façon imprécise 5
De façon insatisfaisante 0

Critère : Mise en œuvre adéquate de la démarche


L’élève utilise le matériel de De façon autonome 5 Le travail en laboratoire
manière adéquate et respecte Avec très peu de soutien 3
les règles de sécurité. Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0
L’élève applique les étapes De façon autonome 20 Le travail en laboratoire
du protocole et les ajuste Avec très peu de soutien 15
au besoin. Avec du soutien 8
Avec un encadrement constant 0
L’élève consigne clairement Très clairement 10 Les résultats,
ses résultats. Clairement 7 p. 375
De façon imprécise 4
De façon insatisfaisante 0

Critère : Élaboration d’explications, de solutions ou de conclusions pertinentes


L’élève identie les éléments Très clairement 10 L’analyse des résultats,
gazeux issus de l’électrolyse Clairement 7 p. 375, questions 1 et 2
de l’eau. De façon imprécise 4
De façon insatisfaisante 0
L’élève reconnaît le lien entre Très clairement 10 L’analyse des résultats,
les volumes de gaz recueillis Clairement 7 p. 375, questions 3 et 4
et la proportion des éléments De façon imprécise 4
entrant dans la composition De façon insatisfaisante 0
de l’eau.
L’élève présente une conclusion Très clairement 20 La conclusion,
qui est fondée sur les Clairement 15 p. 376, questions 1 à 3
observations effectuées De façon imprécise 8
et les connaissances acquises. De façon insatisfaisante 0
L’élève respecte la terminologie. Terminologie très rigoureuse 10 L’ensemble des sections
Terminologie rigoureuse 7
Terminologie peu rigoureuse 4
Terminologie non rigoureuse 0

Total /100

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM 1/4

2 La séparation des mélanges


2.4 La séparation des mélanges, p. 50 et 51

Le problème
La séparation des constituants d’un mélange est souvent une nécessité dans certaines industries,
notamment celles qui exploitent des ressources naturelles (mines, pétrole, etc.). Les techniques de
séparation des mélanges sont alors utilisées an d’obtenir une substance pure.
Lorsqu’un mélange contient plus de deux substances, plusieurs de ces techniques peuvent être utilisées
successivement pour les séparer. Comment peut-on isoler les quatre constituants d’un mélange d’eau, de
sel, d’huile et de sable ?

But
Séparer les quatre constituants d’un mélange d’eau salée, d’huile et de sable à l’aide du
matériel de laboratoire et des principales techniques de séparation.

1 Décrivez les parties homogène et hétérogène du mélange que vous devez séparer.

2 Quelles techniques de séparation vous semblent les plus appropriées pour séparer les constituants de
la partie hétérogène du mélange ?

3 Quelle technique de séparation vous semble la plus appropriée pour séparer les constituants de la
partie homogène du mélange ?

Le scénario d’investigation scientique

Matériel Une plaque chauffante Un cylindre gradué de 50 mL


Un erlenmeyer de 125 mL Une pipette ou un compte-gouttes
avec bouchon et tube collecteur Un acon laveur
Un entonnoir Une pince à erlenmeyer
Du papier ltre 50 mL du mélange d’eau salée,
4 béchers de 100 mL d’huile et de sable

Note au TTP : Quantités suggérées par équipe de travail : 25 mL d’eau ; 2,0 g de sel ; 5,0 g de sable ;
20 mL d’huile. Présenter tous les éléments dans un cylindre gradué de 50 mL.

378 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM 2/4

Protocole

À l’aide du matériel, déterminez les étapes du protocole à suivre. N’oubliez pas que vous devez
obtenir des substances qui ne contiennent aucune trace des autres substances présentes dans le
mélange initial.
D’autres méthodes sont possibles. Le protocole suggéré ci-dessous est des plus simples et demande
peu de matériel.

Faites valider votre protocole par votre enseignante ou votre enseignant. Validé

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 379


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM 3/4

Les résultats
À l’aide de quatre étiquettes, numérotez et identiez le contenu des quatre béchers de 100 mL.
Dans un tableau, décrivez la substance recueillie dans chacun des béchers en spéciant les techniques
utilisées pour les recueillir. Donnez un titre à votre tableau.

Titre :

Bécher 1 Bécher 2 Bécher 3 Bécher 4

Sable - solide
Sel - solide blanc
Huile - liquide brun-beige
Eau - liquide (il est possible
Description jaune (il est possible
transparent. que le sel soit
et translucide. que le sable soit
encore mouillé).
encore mouillé).

Technique Filtration Distillation


Décantation. Distillation.
utilisée et évaporation. et évaporation.

Montrez les substances séparées à votre enseignante ou votre enseignant.

L’analyse des résultats


Plusieurs réponses sont possibles. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Observez vos résultats.

a) Pour chacune des substances séparées, indiquez le nombre de phases obtenues ainsi que l’état de
chacune de ces phases.
Bécher 1 :

Bécher 2 :

Bécher 3 :

Bécher 4 :

b) Quels béchers contiennent une substance pure ? Justiez votre réponse.

380 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM 4/4

2 Le sable ou le sel peuvent être encore mouillés à la n de l’expérience. Si c’est le cas, décrivez le type
de mélange obtenu.

3 Quelles difcultés avez-vous dû affronter au cours de la séparation des substances ?

La conclusion
Plusieurs réponses sont possibles. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Quelles techniques de séparation avez-vous utilisées pour séparer les constituants du mélange
initial ? Ont-elles permis d’obtenir des substances pures ?

2 Si vous deviez refaire cette expérience, que changeriez-vous au protocole ? Expliquez votre réponse.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 381


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM 1/1

Grille d’évaluation PRATIQUE

La séparation des mélanges


CD1 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes


Critère : Représentation adéquate de la situation
L’élève représente le problème Très clairement 10 Le problème,
en dégageant les éléments Clairement 7 p. 378, questions 1 à 3
pertinents. De façon imprécise 4
De façon insatisfaisante 0
Critère : Élaboration d’une démarche pertinente
L’élève propose un protocole lui De façon autonome 20 Le scénario d’investigation
permettant d’atteindre le but de Avec très peu de soutien 15 scientique, p. 378 et 379
l’expérience. Avec du soutien 8
Avec un encadrement constant 0
Critère : Mise en œuvre adéquate de la démarche
L’élève utilise le matériel de De façon autonome 5 Le travail en laboratoire
manière adéquate et respecte Avec très peu de soutien 3
les règles de sécurité. Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0
L’élève applique les étapes De façon autonome 20 Le travail en laboratoire
du protocole et les ajuste Avec très peu de soutien 15
au besoin. Avec du soutien 8
Avec un encadrement constant 0
L’élève a séparé les quatre Sans aucune contamination 15 Les résultats, p. 380
constituants du mélange. Avec légère contamination 10
Deux des constituants
ne sont pas séparés 5
Trois des constituants
ne sont pas séparés 0
Critère : Élaboration d’explications, de solutions ou de conclusions pertinentes
L’élève produit des explications Très clairement 10 L’analyse des résultats,
en fonction des résultats Clairement 7 p. 380 et 381,
obtenus et des connaissances De façon imprécise 4 questions 1 à 3
acquises. De façon insatisfaisante 0
L’élève distingue les techniques Très clairement 10 La conclusion,
de séparation correspondant Clairement 7 p. 381, question 1
aux différents types De façon imprécise 4
de mélanges. De façon insatisfaisante 0
L’élève respecte la terminologie. Terminologie très rigoureuse 10 L’ensemble des sections
Terminologie rigoureuse 7
Terminologie peu rigoureuse 4
Terminologie non rigoureuse 0

Total /100

382 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UV 1/5

3 La diffusion et l’osmose
4.3 La diffusion et l’osmose, p. 115 à 117

Le problème
Les êtres vivants ainsi que les cellules doivent se nourrir pour obtenir l’énergie nécessaire à leur
fonctionnement. Les mitochondries, des constituants des cellules, fournissent cette énergie aux cellules.
De plus, les êtres vivants ainsi que les cellules doivent se débarrasser de leurs déchets. Comment
fonctionnent les mécanismes d’échange qui procurent aux cellules toutes les substances essentielles à
leur survie et qui leur permettent d’évacuer leurs déchets ? Comment les substances sont-elles distribuées
à l’intérieur de la cellule ?

But
Expliquer les mouvements des substances à travers la membrane cellulaire et à l’intérieur
d’un milieu.

Pour atteindre ce but, vous observerez le mouvement des substances à travers la membrane cellulaire et
dans un milieu liquide en utilisant de l’eau et une pomme de terre.
Les réponses aux questions suivantes sont des suggestions. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Sachant que les cellules de la pomme de terre contiennent des sels minéraux et que l’eau peut
traverser la membrane cellulaire pour équilibrer les concentrations de sel de part et d’autre de celle-ci,
quelles substances pouvez-vous utiliser pour déterminer si l’eau entre et sort des cellules d’une
pomme de terre ?

2 Quelle substance visible pouvez-vous utiliser pour observer la dispersion d’une substance dans l’eau ?

Le scénario d’investigation scientique

Variables Pour réaliser cette expérience, vous devrez contrôler les variables suivantes :
• les substances placées dans la pomme de terre ;
• la substance visible placée dans l’eau ;
• les mouvements de l’eau dans la pomme de terre et les mouvements de la substance
visible dans l’eau.

Matériel Une boîte de Petri De l’eau distillée (eau Du gros sel


Un compte-gouttes qui ne contient aucun De l’eau à température
Un rétroprojecteur sel minéral) ambiante
Un couteau De l’eau physiologique Du colorant alimentaire
(eau ayant la même (rouge ou bleu)
Une pomme de terre
concentration en sels
minéraux que les cellules
du corps humain)

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 383


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UV 2/5

Protocole

À l’aide du matériel et des gures 1 et 2, déterminez les étapes du protocole à suivre.


1er montage : Les mouvements de l’eau dans la pomme de terre

Figure 1 Les mouvements de l’eau dans la pomme


de terre.

2e montage : La coloration de l’eau

Figure 2 La coloration de l’eau.

Faites valider votre protocole par votre enseignante ou votre enseignant. Validé

384 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UV 3/5

Les résultats
Illustrez chacun des phénomènes observés dans les encadrés ci-dessous. Donnez un titre à chaque gure.

1er montage : Les mouvements de l’eau dans la pomme de terre


Illustrez ce qui s’est passé dans chacun des trois trous de la pomme de terre. Dans chaque encadré, dessinez
le contenu du trou au début de l’expérimentation et à la n. Donnez un titre à la gure 3.

A. L’eau distillée B. L’eau physiologique C. Le gros sel


Au début Au début Au début

À la n À la n À la n

Figure 3 :

2e montage : La coloration de l’eau


Illustrez ce qui s’est passé dans la boîte de Petri trois secondes puis une minute après avoir mis le colorant.
Donnez un titre à la gure 4.

Après 3 secondes Après 1 minute

Figure 4 :

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 385


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UV 4/5

L’analyse des résultats

LA DIFFUSION ET L’OSMOSE
Voici la dénition de deux mouvements qui permettent aux substances de traverser la membrane
cellulaire et de se disperser dans le cytoplasme.
La diffusion est le mouvement des molécules d’un soluté d’une région (ou d’une solution) où elles sont
concentrées vers une région (ou une solution) où elles le sont moins.
L’osmose est le mouvement des molécules d’eau (solvant) à travers une membrane semi-perméable, de
la solution la plus diluée vers la solution la plus concentrée en soluté.

1 Dans quel montage avez-vous observé le phénomène de diffusion ?

2 Dans quel montage avez-vous observé le phénomène d’osmose ?

3 Illustrez le mouvement des molécules d’eau à travers la membrane des cellules de la pomme de terre.
À côté de votre illustration, formulez une explication en utilisant les termes « concentration de sel »,
« osmose », « cellule » et « membrane ».
a)

b)

386 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UV 5/5
c)

4 Quel lien pouvez-vous établir entre la diffusion, l’osmose et le passage des éléments nutritifs dans la
cellule ?

La conclusion
1 Formulez une conclusion qui répond au but de l’expérimentation et qui est fondée sur les résultats
obtenus.

2 Si vous deviez refaire cette expérience, que changeriez-vous au protocole ? Expliquez votre réponse.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 387


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UV 1/1

Grille d’évaluation PRATIQUE

La diffusion et l’osmose
CD1 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes


Critère : Représentation adéquate de la situation
L’élève représente le problème Très clairement 10 Le problème,
en dégageant les éléments Clairement 7 p. 383, questions 1 et 2
pertinents. De façon imprécise 4
De façon insatisfaisante 0
Critère : Élaboration d’une démarche pertinente
L’élève propose un protocole lui De façon autonome 10 Le scénario d’investigation
permettant d’atteindre le but Avec très peu de soutien 7 scientique, p. 383 et 384
de l’expérience. Avec du soutien 4
Avec un encadrement constant 0
Critère : Mise en œuvre adéquate de la démarche
L’élève utilise le matériel de De façon autonome 5 Le travail en laboratoire
manière adéquate et respecte Avec très peu de soutien 3
les règles de sécurité. Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0
L’élève applique les étapes De façon autonome 5 Le travail en laboratoire
du protocole et les ajuste Avec très peu de soutien 3
au besoin. Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0
L’élève illustre ses résultats. Présentation très rigoureuse 20 Les résultats,
Présentation rigoureuse 13 p. 385
Présentation peu rigoureuse 6
Présentation non rigoureuse 0
Critère : Élaboration d’explications, de solutions ou de conclusions pertinentes
L’élève explique de façon juste Très clairement 20 L’analyse des résultats,
les observations qui ont été Clairement 13 p. 386 et 387,
faites. De façon imprécise 6 questions 1, 2 et 4
De façon insatisfaisante 0 La conclusion,
p. 387, question 1
L’élève analyse adéquatement Très clairement 15 L’analyse des résultats,
le mouvement des molécules Clairement 10 p. 386, question 3
d’eau dans la pomme de terre. De façon imprécise 5
De façon insatisfaisante 0
L’élève propose des Propositions très pertinentes 5 La conclusion,
améliorations pertinentes Propositions pertinentes 3 p. 387, question 2
au protocole. Propositions peu pertinentes 1
Propositions non pertinentes 0
L’élève respecte la terminologie. Terminologie très rigoureuse 10 L’ensemble des sections
Terminologie rigoureuse 7
Terminologie peu rigoureuse 4
Terminologie non rigoureuse 0
Total /100

388 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UV 1/4

4 La couleur des feuilles et la photosynthèse


4.4 La respiration cellulaire et la photosynthèse, p. 120 à 124

Le problème
À l’automne, les feuilles de certains arbres changent de couleur, passant du vert au rouge, orange, jaune
ou brun. D’où viennent les couleurs des feuilles d’automne ?

But
Comprendre d’où viennent les couleurs des feuilles de certains arbres à l’automne.

Pour atteindre ce but, vous observerez les pigments des feuilles d’épinard. Vous devrez d’abord extraire
les pigments des cellules, puis les séparer à l’aide de la chromatographie an de savoir si des pigments
de différentes couleurs sont présents dans les feuilles vertes en même temps que les pigments verts
(chlorophylle).

LA CHROMATOGRAPHIE
La chromatographie est un procédé qui permet de séparer des substances chimiques sur un support
comme un papier, une membrane ou un gel. Les substances ayant une plus grande masse se déplacent
moins rapidement sur le support que celles qui ont une masse plus petite. Lorsque les substances à
séparer sont colorées, des bandes de couleur apparaissent sur le support ; chaque bande correspond à
une substance.

Les réponses aux questions suivantes sont des suggestions. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Dans cette expérimentation, après avoir extrait les pigments des feuilles d’épinard, vous devrez
effectuer une chromatographie an de vérier si des pigments de différentes couleurs sont présents.
a) Dessinez ce que vous devriez voir si la chlorophylle était le seul pigment présent dans les feuilles
d’épinard.

Vert

b) Dessinez ce que vous devriez voir si les pigments de chacune des couleurs observées à l’automne
étaient présents dans la feuille d’épinard.

Vert
Orange
Jaune
Rouge
Brun

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 389


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UV 2/4

2 Comme les pigments sont dans les cellules des feuilles d’épinard, que faut-il faire pour les extraire ?

Le scénario d’investigation scientique

Variables Pour réaliser cette expérience, vous devez contrôler les variables suivantes :
• l’extraction des pigments des feuilles d’épinard ;
• le déplacement des pigments sur un support papier.

Matériel Une boîte de Petri Un bécher de 100 mL 30 mL de sable


Un mortier Une balance Un papier ltre entier
Un pilon Une paire de ciseaux Un papier ltre
Un entonnoir 5 g de feuilles d’épinard frais coupé en deux
Un cylindre gradué de 25 mL 25 mL d’alcool

Protocole

1re partie : L’extraction des pigments


des feuilles d’épinard
1. Peser la boîte de Petri vide.
2. Ajouter 5 g de feuilles d’épinard.
3. Découper les feuilles d’épinard en morceaux
d’environ un centimètre carré.
4. Déposer les feuilles découpées dans le mortier.
5. Ajouter 25 mL d’alcool dans le mortier.
6. Ajouter une cuillerée de sable dans le mortier.
Figure 1 Le broyage des feuilles d’épinard.
7. Écraser les feuilles avec le pilon jusqu’à l’obtention
d’une purée (voir la gure 1).
8. Déposer le papier ltre dans l’entonnoir.
9. Placer l’entonnoir sur le bécher.
10. Verser la purée d’épinards dans l’entonnoir
(voir la gure 2).
11. Attendre que la purée soit ltrée.
12. Réaliser la 2e partie de l’expérimentation
avec le liquide recueilli (ltrat).

2e partie : La séparation des pigments Figure 2 La ltration de la purée d’épinards.


des feuilles d’épinard
1. Plier le demi-papier ltre en deux.
2. Déposer le demi-papier ltre plié debout,
dans la boîte de Petri.
3. Verser le contenu du bécher dans la boîte de Petri
(voir la gure 3).
4. Attendre 15 minutes.
5. Dessiner le résultat obtenu sur le papier ltre.
Figure 3 La séparation des pigments.

390 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UV 3/4

Les résultats
Dessinez votre moitié de papier ltre après la chromatographie.

Orange
Jaune
Vert

L’analyse des résultats

1 Répondez aux questions suivantes.

a) De quelle couleur étaient les feuilles d’épinard au départ ?

b) Quelles couleurs avez-vous observées sur le demi-papier ltre après la chromatographie ?

c) Les couleurs sont-elles disposées dans un ordre précis ?

d) Selon cet ordre, quel pigment a la plus grande masse ?

2 Avez-vous observé sur votre demi-papier ltre toutes les couleurs des feuilles à l’automne ? Comment
pouvez-vous expliquer ce résultat ?

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 391


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UV 4/4

3 Est-ce que le changement de couleurs des feuilles à l’automne s’explique par le fait que la chlorophylle
qui donne la couleur verte aux feuilles change de couleur ou par le fait que les pigments de différentes
couleurs sont présents toute l’année, mais sont cachés par la chlorophylle ? Justiez votre réponse à
l’aide de vos résultats.

4 Quel lien pouvez-vous établir entre le changement de couleur des feuilles à l’automne et la photo-
synthèse ?

La conclusion

1 Formulez une conclusion qui répond au but de l’expérimentation et est fondée sur les résultats obtenus.

2 Si vous deviez refaire cette expérience, que changeriez-vous dans le protocole ? Expliquez pourquoi.

392 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UV 1/1

Grille d’évaluation PRATIQUE

La couleur des feuilles et la photosynthèse


CD1 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes


Critère : Représentation adéquate de la situation
L’élève représente le problème Très clairement 15 Le problème,
en dégageant les éléments Clairement 10 p. 389 et 390,
pertinents. De façon imprécise 5 questions 1 et 2
De façon insatisfaisante 0
Critère : Mise en œuvre adéquate de la démarche
L’élève utilise le matériel de De façon autonome 10 Le travail en laboratoire
manière adéquate et respecte Avec très peu de soutien 7
les règles de sécurité. Avec du soutien 4
Avec un encadrement constant 0
L’élève applique les étapes du De façon autonome 10 Le travail en laboratoire
protocole et les ajuste Avec très peu de soutien 7
au besoin. Avec du soutien 4
Avec un encadrement constant 0
L’élève illustre ses résultats. Présentation très rigoureuse 10 Les résultats, p. 391
Présentation rigoureuse 7
Présentation peu rigoureuse 4
Présentation non rigoureuse 0
Critère : Élaboration d’explications, de solutions ou de conclusions pertinentes
L’élève explique de façon juste Très clairement 40 L’analyse des résultats,
les observations qui ont Clairement 26 p. 391 et 392,
été faites. De façon imprécise 12 questions 1 à 4
De façon insatisfaisante 0 La conclusion,
p. 392, question 1
L’élève propose des Propositions très pertinentes 5 La conclusion,
améliorations pertinentes Propositions pertinentes 3 p. 392, question 2
au protocole. Propositions peu pertinentes 1
Propositions non pertinentes 0
L’élève respecte la terminologie. Terminologie très rigoureuse 10 L’ensemble des sections
Terminologie rigoureuse 7
Terminologie peu rigoureuse 4
Terminologie non rigoureuse 0

Total /100

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 393


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
TE 1/5

5 Les caractéristiques de différents sols


5.3 Les sols, p. 161 à 165

Le problème
Tous les sols se composent de fragments rocheux et de particules minérales, et comprennent des matières
organiques, tels des débris de plantes et d’animaux. De plus, les sols contiennent des organismes vivants
microscopiques, de l’air et de l’eau. C’est la proportion et l’organisation de ces différents éléments qui
déterminent les propriétés de chaque sol et l’usage qu’on en fait. La capacité de drainage d’un sol est une
de ces propriétés. Quel sol se draine le mieux, c’est-à-dire favorise le plus l’écoulement de l’eau ? Quels
sont les facteurs qui déterminent la capacité de drainage d’un sol ?

But
Déterminer l’échantillon de sol qui se draine le mieux et les facteurs qui font varier la
capacité de drainage d’un sol.

Pour atteindre ce but, vous évaluerez la taille des particules qui composent quatre sols ainsi que la texture et
la structure de ces sols. Vous comparerez ensuite la capacité de drainage de ces quatre sols.
Les réponses aux questions suivantes sont des suggestions. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Quels qualicatifs utiliseriez-vous pour caractériser chacune des propriétés suivantes ?

a) La taille des particules qui composent un sol.

b) La structure d’un sol.

2 Comment peut se comporter un sol humide si on le presse dans la main ?

3 Pour comparer la capacité de drainage de différents sols, est-il préférable selon vous d’utiliser la
même masse de chaque échantillon ou le même volume ? Pourquoi ?

4 Comment feriez-vous pour comparer la capacité de drainage des différents échantillons de sol ?

5 Comment pourrez-vous déterminer le sol qui possède la plus grande capacité de drainage à la n de
l’expérience ?

394 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
TE 2/5

6 Selon vous, lequel des sols suivants aura la meilleure capacité de drainage : l’argile, le sable, la terre
noire ou le gravier ? Justiez votre hypothèse à l’aide de vos connaissances actuelles. Vous pourrez
ensuite la vérier.

Le scénario d’investigation scientique

Variables Pour réaliser cette expérience, vous devez contrôler les variables suivantes :
• le volume des échantillons de sol ;
• la taille moyenne des particules qui composent chacun des échantillons de sol ;
• l’agencement des particules qui composent chacun des échantillons de sol ;
• le comportement de chaque sol lorsqu’on le presse dans la main ;
• le volume d’eau drainé par chacun des sols.

Matériel 4 béchers de 50 mL Une loupe Un chronomètre


Un bécher de 500 mL Un microscope Une plaque chauffante
4 cylindres gradués de 100 mL ou un binoculaire De l’eau
4 entonnoirs Un tamis 4 papiers ltres
Un support universel Une balance 4 échantillons de sol (sable,
Un support à entonnoir Une spatule terre noire, gravier, argile)
4 pinces universelles Un acon-laveur dans des boîtes de Petri

Protocole

1re partie : La taille des particules d’un sol sec


1. Examiner une pincée de chacun des échantillons de sol à la loupe ou le tamiser.
2. Évaluer la taille des particules.

2e partie : La structure d’un sol sec


1. Examiner une pincée de chacun des échantillons de sol à la loupe, au microscope
ou au binoculaire.
2. Indiquer si les particules sont disposées de façon lâche ou serrée.

3e partie : La texture d’un sol humide


1. À l’aide du acon-laveur, humidier légèrement le sol pour reproduire les conditions naturelles.
2. Décrire la texture du sol humide au toucher.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 395


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
TE 3/5

4e partie : La capacité de drainage


Choisissez, parmi le matériel mis à votre disposition, ce dont vous aurez besoin pour déterminer
la capacité de drainage des échantillons de sol. Dans la liste de matériel, surlignez ce que vous
utiliserez.

À l’aide de la gure ci-contre, déter-


minez les étapes du protocole à suivre.

La capacité de drainage de quatre sols.

Les résultats

Notez vos données sur les propriétés de chaque échantillon de sol dans le tableau 1. Donnez un titre à votre
tableau.

Tableau 1 :

Sol
Argile
Sable Terre noire Gravier
en poudre
Propriété

Taille des particules

Structure du sol sec

Texture
du sol humide

Eau recueillie (mL)

396 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
TE 4/5

L’analyse des résultats


1 Répondez aux questions suivantes concernant les différentes propriétés des sols.
a) Quel sol possède les particules les plus grossières ?

b) Lequel possède les particules les particules les plus nes ?

c) Lequel possède la structure la plus lâche ?

d) Lequel possède la structure la plus serrée ?

e) Lequel se draine le mieux ?

f) Lequel se draine le moins bien ?

2 Quels facteurs déterminent la capacité de drainage d’un sol ? Justiez votre réponse en vous appuyant
sur vos résultats.

3 Pour chacune des situations suivantes, indiquez si vous utiliseriez un sol avec une bonne capacité de
drainage ou non. Justiez votre réponse.

a) Autour des fondations d’une piscine creusée.

b) Pour la construction d’un bassin d’eau.

c) Pour enfouir des déchets et empêcher que la matière en décomposition n’atteigne la nappe
phréatique.

d) Comme base pour la construction d’une route.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 397


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
TE 5/5

4 Décrivez comment vous pourriez résoudre les problèmes ci-dessous.

a) Un sol ne peut être utilisé pour l’agriculture en raison de l’eau qui s’y accumule. Comment peut-on
augmenter le volume d’eau qui s’écoule de ce sol ?

b) Un autre sol est déclaré impropre à l’agriculture à cause de sa trop grande sécheresse. Comment
peut-on retenir plus d’eau dans ce sol et diminuer sa capacité de drainage ?

La conclusion
1 Formulez une conclusion qui répond au but de l’expérimentation, valide ou invalide votre hypothèse
et qui est fondée sur les résultats obtenus.

2 Si vous deviez poursuivre cette expérience, que proposeriez-vous comme expérimentation ?

398 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
TE 1/1

Grille d’évaluation PRATIQUE

Les caractéristiques de différents sols


CD1 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes


Critère : Représentation adéquate de la situation
L’élève représente le problème Très clairement 25 Le problème, p. 394,
en dégageant les éléments Clairement 17 questions 1 à 5
pertinents. De façon imprécise 9
De façon insatisfaisante 0
L’élève formule une hypothèse Très clairement 5 Le problème, p. 395,
et la justie. Clairement 3 question 6
De façon imprécise 1
De façon insatisfaisante 0
Critère : Élaboration d’une démarche pertinente
L’élève propose un protocole lui De façon autonome 10 Le scénario d’investigation
permettant d’atteindre le but de Avec très peu de soutien 7 scientique,
l’expérience. Avec du soutien 4 p. 395 et 396
Avec un encadrement constant 0
Critère : Mise en œuvre adéquate de la démarche
L’élève utilise le matériel de De façon autonome 5 Le travail en laboratoire
manière adéquate et respecte Avec très peu de soutien 3
les règles de sécurité. Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0
L’élève applique les étapes du De façon autonome 10 Le travail en laboratoire
protocole et les ajuste Avec très peu de soutien 7
au besoin. Avec du soutien 4
Avec un encadrement constant 0
L’élève présente ses résultats Présentation très rigoureuse 5 Les résultats,
dans un tableau. Présentation rigoureuse 3 p. 396
Présentation peu rigoureuse 1
Présentation non rigoureuse 0
Critère : Élaboration d’explications, de solutions ou de conclusions pertinentes
L’élève produit des conclusions Très clairement 25 L’analyse des résultats,
justes en fonction des Clairement 17 p. 397 et 398,
connaissances acquises. De façon imprécise 9 questions 1 à 4
De façon insatisfaisante 0 La conclusion,
p. 398, question 1
L’élève propose des suites Propositions très pertinentes 5 La conclusion,
pertinentes à cette Propositions pertinentes 3 p. 398, question 2
expérimentation. Propositions peu pertinentes 1
Propositions non pertinentes 0
L’élève respecte la terminologie. Terminologie très rigoureuse 10 L’ensemble des sections
Terminologie rigoureuse 7
Terminologie peu rigoureuse 4
Terminologie non rigoureuse 0
Total /100

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
TE 1/4

6 Une simulation de l’orbite


6.1 La gravitation universelle, p. 185 à 188
6.2 L’organisation du système solaire, p. 192 à 198

Le problème
Toutes les planètes du système solaire tournent en orbite autour de l’étoile centrale : le Soleil. Elles ne
prennent pas toutes le même temps pour faire le tour de ce dernier. La durée de la révolution des planètes
autour du Soleil varie selon la distance qui les sépare de lui. Quelle est la relation entre la durée de
révolution d’une planète et sa distance par rapport au Soleil ?

But
Déterminer la relation entre la durée de révolution d’une planète et sa distance par rapport
au Soleil.

Pour atteindre ce but, vous créerez des orbites relativement stables et les plus circulaires possible dans
un simulateur de gravité que vous aurez fabriqué. Dans le simulateur, la gravité exercée par le Soleil est
représentée par une masse qui est xée sous une membrane de tissu élastique, en plein centre, et qui
déforme celle-ci en l’étirant (voir les gures 1 et 2, à la page suivante). Les planètes sont représentées par des
billes lancées sur cette membrane de façon à tourner autour de la masse centrale.
Les réponses aux questions suivantes sont des suggestions. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Expliquez pourquoi la masse attachée sous la membrane représente la gravité solaire.

2 Qu’arrivera-t-il si on place une bille dans le simulateur sans lui donner aucune impulsion ?

3 Comment ferez-vous pour faire tourner les billes placées dans le simulateur autour de la masse
centrale ?

4 Selon vous, quelle sera la durée de la révolution des billes lancées près de la masse centrale ? Justiez
votre hypothèse en vous fondant sur vos connaissances actuelles. Vous pourrez ensuite la vérier.

5 Selon vous, quelle sera la durée de la révolution des billes lancées plus loin de la masse centrale ? Justiez
votre hypothèse en vous fondant sur vos connaissances actuelles. Vous pourrez ensuite la vérier.

400 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
TE 2/4

Le scénario d’investigation scientique

Variables Pour réaliser cette expérience, vous devrez contrôler les variables suivantes :
• la distance entre la masse centrale et la bille ;
• la durée de révolution de la bille.

Matériel Une masse métallique de 500 g avec crochet De la celle ou de petites attaches
Un gros cylindre creux (seau, poubelle, etc.) autobloquantes (tie wrap)
Une membrane de tissu élastique Une longue bande élastique ou de longues
(élasthanne) attaches autobloquantes (tie wrap)
Une bille Un chronomètre (facultatif)

Protocole
Construction du simulateur
1. Attacher la masse au centre de la membrane de tissu
élastique à l’aide d’une celle ou d’une petite attache
autobloquante (tie wrap) (voir la gure 1).
2. Placer la membrane sur le gros cylindre en ayant soin
de bien centrer la masse suspendue.
3. Fixer solidement la membrane sur le pourtour du
cylindre à l’aide d’une bande élastique ou d’une longue
attache autobloquante (tie wrap). Il sera peut-être
nécessaire de mettre plusieurs attaches bout à bout
(voir la gure 2). La membrane doit être tendue de Figure 1 La xation de la masse à la
façon que la déformation créée par la masse suspendue membrane élastique.
soit sufsante (environ 5 cm de dénivellation).

Simulation de l’orbite des planètes


1. Déposer une bille dans le simulateur sans lui donner
d’impulsion. Noter le résultat.
2. Lancer à grande vitesse une bille à mi-distance entre
le bord et le centre du simulateur. Observer et noter la
trajectoire de la bille.
3. Lancer la bille au même endroit, mais à petite vitesse.
Observer et noter la trajectoire de la bille.
4. Lancer une bille près du bord du simulateur de façon
à obtenir l’orbite la plus circulaire possible. Plusieurs Figure 2 Le simulateur de gravité.
essais peuvent être nécessaires. Observer et noter le
temps que met la bille à faire un tour complet.
5. Lancer une bille à mi-distance entre le bord et le
centre du simulateur de façon à obtenir l’orbite la plus
circulaire possible. Observer et noter le temps que met
la bille à faire un tour complet.
6. Lancer une bille près du centre du simulateur de façon
à obtenir l’orbite la plus circulaire possible. Observer et
noter le temps que met la bille à faire un tour complet.
7. Répéter les étapes 2 à 4 plusieurs fois de façon à
obtenir les orbites les plus circulaires possible et à avoir
une bonne estimation du temps de révolution pour Figure 3 Les trois trajectoires de la bille
chacune des trois positions de départ (voir la gure 3). dans le simulateur de gravité.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
TE 3/4

Les résultats
Consignez les données recueillies dans les tableaux ci-dessous.

Tableau 1 La trajectoire observée selon l’impulsion de départ


Impulsion de départ Trajectoire observée

Aucune La bille se dirige directement dans le creux au centre de la membrane.

La bille suit une trajectoire fortement elliptique (allongée) et sort du


Grande vitesse
simulateur.

La bille suit une trajectoire fortement elliptique et se dirige dans le creux


Faible vitesse
au centre de la membrane.

Tableau 2 Le temps nécessaire pour faire un tour complet (en secondes) selon la position de départ
Position de départ Temps nécessaire pour faire un tour complet (secondes)

Près du bord Variable (relativement long).

À mi-distance Variable (temps moyen).

Près du centre Variable (relativement court).

L’analyse des résultats


1 Avant d’essayer de former des orbites circulaires avec la bille, vous avez procédé à quelques lancers.

a) Que s’est-il passé lorsque vous avez lancé la bille sans impulsion de départ ?

b) Que s’est-il passé lorsque vous avez lancé la bille à grande vitesse ?

c) Que s’est-il passé lorsque vous avez lancé la bille à une vitesse trop faible ?

402 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
TE 4/4

2 Quelle relation peut-on établir entre la distance des billes par rapport au centre du simulateur et leur
durée de révolution ?

La conclusion
1 Quelle relation peut-on établir entre la distance des planètes par rapport au Soleil et leur durée de
révolution ?

2 Qu’arriverait-il à une planète qui serait immobile dans le système solaire ?

3 Qu’arriverait-il à une planète si elle recevait une impulsion qui aurait pour effet d’augmenter
grandement sa vitesse ?

4 Toutes les billes, même celles qui ont suivi une trajectoire circulaire, ont ni par se retrouver au centre
de la membrane durant l’expérience. Pourquoi alors les planètes du système solaire restent-elles
toujours à peu près à la même distance du Soleil ?

5 Si vous deviez refaire cette expérience, que changeriez-vous au protocole ? Expliquez votre réponse.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
TE 1/1

Grille d’évaluation PRATIQUE

Une simulation de l’orbite


CD1 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes


Critère : Représentation adéquate de la situation
L’élève représente le problème Très clairement 10 Le problème,
en dégageant les éléments Clairement 1 p. 400, questions 1 à 3
pertinents. De façon imprécise 4
De façon insatisfaisante 0
L’élève formule une hypothèse Très clairement 10 Le problème,
et la justie. Clairement 7 p. 400, questions 4 et 5
De façon imprécise 4
De façon insatisfaisante 0
Critère : Mise en œuvre adéquate de la démarche
L’élève suit les étapes du De façon autonome 20 Le travail en laboratoire
protocole et les ajuste au Avec très peu de soutien 14
besoin. Avec du soutien 7
Avec un encadrement constant 0
L’élève présente ses résultats Présentation très rigoureuse 5 Les résultats, p. 402
dans un tableau. Présentation rigoureuse 3
Présentation peu rigoureuse 1
Présentation non rigoureuse 0
Critère : Élaboration d’explications, de solutions ou de conclusions pertinentes
L’élève utilise le matériel De façon autonome 5 Le travail en laboratoire
de façon adéquate et respecte Avec très peu de soutien 3
les règles de sécurité. Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0
L’élève établit la relation Très clairement 15 L’analyse des résultats,
entre la distance des billes par Clairement 10 p. 403, question 2
rapport au centre du simulateur De façon imprécise 5
et leur durée de révolution. De façon insatisfaisante 0
L’élève établit la relation entre Très clairement 15 La conclusion,
la distance des planètes par Clairement 10 p. 403, question 1
rapport au Soleil et leur durée De façon imprécise 5
de révolution. De façon insatisfaisante 0
L’élève fait le lien entre des Très clairement 10 L’analyse des résultats,
vitesses excessivement lentes Clairement 7 p. 402, question 1
ou rapides et leur effet sur De façon imprécise 4 La conclusion,
l’orbite. De façon insatisfaisante 0 p. 403, questions 2 et 3
L’élève respecte la terminologie. Terminologie très rigoureuse 10 L’ensemble des sections
Terminologie rigoureuse 7
Terminologie peu rigoureuse 4
Terminologie non rigoureuse 0
Total /100

404 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Atelier 1
UT 1/6

1 Construire une éolienne (démarche de conception)


8.1 Les transformations de l’énergie p. 255 à 258
8.2 Les machines simples p. 263 à 269
8.3 Les mécanismes de transmission du mouvement p. 276 à 278

Le problème
Le vent est une source d’énergie renouvelable qui est souvent convertie en électricité par des éoliennes
pour chauffer et éclairer des immeubles. Les éoliennes peuvent aussi servir à produire de l’énergie
mécanique à des ns diverses. Pour quel usage domestique pourrait-on employer l’énergie mécanique
d’une éolienne ?

But
Construire une éolienne qui est pourvue d’un mécanisme poulies-courroie permettant
de puiser de l’eau.

Examinez le cahier des charges de l’éolienne que vous devez concevoir.

• Fournir l’énergie nécessaire pour


puiser de l’eau à l’aide d’un mécanisme
poulies-courroie.
• L’objet doit être adapté
aux conditions atmosphériques, donc capable
de résister aux rayons ultraviolets, à la
corrosion, au vent et à la pluie.
• L’objet doit être :
– muni de pales qui peuvent être orientées
suivant la direction du vent ; Une éolienne
– muni d’un système de poulies.
• Le coût de fabrication de l’objet doit être inférieur à ,00 $.
• L’objet doit être :
– facile à utiliser ;
– sans danger.
• L’objet doit être fabriqué avec des matériaux :
– inoffensifs pour l’environnement ;
– réutilisables, dans la mesure du possible.

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Nom : Groupe : Date : Atelier 1
UT 2/6

Le scénario d’investigation technologique Site internet suggéré : Comment fabriquer une


turbine éolienne. hp://science.gc.ca/Ressources_pedagogiques/Plans_de_lecon/Plans_de_lecon_:_L%27energie
_tiree_du_vent_et_des_eaux_en_mouvement/Activite_turbine_eolienne-WS07346DE5-1_Fr.htm
Les réponses aux questions suivantes sont des suggestions. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Dans Internet ou à la bibliothèque, cherchez un modèle d’éolienne approprié ainsi que des indications
sur sa fabrication. Décrivez l’éolienne que vous avez choisie.

Composantes :

Fonctionnement :

2 Énumérez les matériaux et le matériel que vous utiliserez pour la construction de votre éolienne.

Matériaux :

Matériel :

406 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Atelier 1
UT 3/6

3 Faites un croquis de l’éolienne et du mécanisme poulies-courroie.

4 Représentez votre éolienne par un schéma de principe. Nommez et colorez de différentes couleurs les
pièces du système. Puis, indiquez les mouvements et les forces mis en œuvre dans le système.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 407


Nom : Groupe : Date : Atelier 1
UT 4/6

5 Indiquez les étapes à suivre pour construire votre prototype.

Les étapes de la fabrication

408 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Atelier 1
UT 5/6

Concrétiser sa démarche
1 Fabriquez votre prototype de façon sécuritaire en suivant les étapes de fabrication que vous avez
établies.

2 Mettez le prototype à l’essai. À l’aide de différentes masses xées à la corde, simulez un mécanisme qui
puise l’eau dans un puits an de déterminer la masse maximale qui peut être soulevée par l’éolienne.
Notez toutes les observations pertinentes concernant le fonctionnement de l’éolienne.

3 Consignez les données recueillies dans un tableau.

Masse Soulevées
Observations
(g) oui non
Le ventilateur tourne à faible régime, mais cela sut pour soulever
1 ✓
la masse.
2 ✓ La corde commence à glisser (masses plus lourdes).
3 ✓ Le système est plus lent pour les plus grandes masses.
4 ✓ Le système n’arrive pas à soulever la masse.

L’analyse
1 Votre éolienne est-elle conforme aux exigences du cahier des charges ? Justiez votre réponse.

2 Est-ce que le mécanisme poulies-courroie fonctionne bien lorsque l’éolienne est en mouvement ?
Quelle est la masse maximale que le système a pu soulever ?

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 409


Nom : Groupe : Date : Atelier 1
UT 6/6

3 Avez-vous apporté des changements à votre modèle à la suite de votre essai ?

4 Quelles améliorations voudriez-vous apporter à votre éolienne ?

5 Quelles difcultés avez-vous rencontrées au cours de la fabrication de l’éolienne ?

La conclusion
Rédigez un court texte de présentation de votre éolienne. Expliquez comment elle remplit sa fonction
et rapportez les observations faites durant l’expérimentation (masse soulevée, efcacité du système,
difcultés éprouvées, etc.). De plus, décrivez son installation durant l’expérimentation. Concluez en
donnant votre degré de satisfaction à l’égard de votre prototype.

410 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Atelier 1
UT 1/1

Grille d’évaluation PRATIQUE

Construire une éolienne (démarche de conception)


CD1 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes


Critère : Représentation adéquate de la situation
L’élève trouve des pistes de Très clairement 10 Le scénario d’investigation
solutions. Clairement 7 technologique, p. 406 et
De façon imprécise 4 407, questions 1 et 3
De façon insatisfaisante 2

Critère : Élaboration d’une démarche pertinente


L’élève choisit des ressources De façon autonome 5 Le scénario d’investigation
appropriées (matériaux, outils, Avec très peu de soutien 3 technologique,
etc.). Avec du soutien 1 p. 406, question 2
Avec un encadrement constant 0

L’élève planie les étapes De façon autonome 10 Le scénario d’investigation


de la démarche. Avec très peu de soutien 7 technologique,
Avec du soutien 4 p. 408, question 5
Avec un encadrement constant 2

Critère : Mise en œuvre adéquate de la démarche


L’élève utilise le matériel de De façon autonome 5 Le travail en atelier
manière adéquate et respecte Avec très peu de soutien 3
les règles de sécurité. Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0

L’élève ajuste sa démarche De façon autonome 5 Le travail en atelier


au besoin. Avec très peu de soutien 3
Avec du soutien 1
Avec un encadrement constant 0

L’élève représente son Présentation très rigoureuse 15 Le scénario d’investigation


prototype avec le schéma Présentation rigoureuse 11 technologique,
approprié en respectant les Présentation peu rigoureuse 8 p. 407, question 4
règles et les conventions. Présentation non rigoureuse 3

L’élève consigne ses résultats Présentation très rigoureuse 10 Concrétiser sa démarche,


dans un tableau en respectant Présentation rigoureuse 7 p. 409, question 3
les règles et les conventions. Présentation peu rigoureuse 4
Présentation non rigoureuse 1

L’élève respecte la terminologie. Terminologie très rigoureuse 5 L’ensemble des sections.


Terminologie rigoureuse 3
Terminologie peu rigoureuse 1
Terminologie non rigoureuse 0

Critère : Élaboration d’explications, de solutions ou de conclusions pertinentes


L’élève produit un prototype De façon autonome 10 L’analyse,
respectant le cahier des Avec très peu de soutien 7 p. 409, questions 1 et 2
charges. Avec du soutien 4
Avec un encadrement constant 2

L’élève propose des Très clairement 15 L’analyse,


améliorations à son prototype. Clairement 11 p. 410, questions 3 à 5
De façon imprécise 8
De façon insatisfaisante 3

L’élève présente son prototype Très clairement 10 La conclusion,


en tenant compte des données Clairement 7 p. 410
recueillies et des connaissances De façon imprécise 4
acquises. De façon insatisfaisante 2

Total /100

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Nom : Groupe : Date : Atelier 2
UT 1/5

2 L’analyse d’une pince à long bec


(démarche d’analyse)
8.2 Les machines simples, p. 263 à 269

Le problème
On trouve une grande variété d’outils dans un atelier. Parmi les plus familiers, la pince s’avère très
pratique. Il en existe une diversité surprenante. On utilise des pinces dans l’atelier pour serrer des pièces,
les couper ou simplement les maintenir en place. On trouve aussi différents modèles de pinces dans la
cuisine, la salle de bain ou le bureau, par exemple une pince à barbecue, une pince à cheveux ou un pince-
notes. Alors que certaines pinces ont des usages multiples, d’autres ont une fonction plus spécique. Peu
importe leur usage, la grande majorité des pinces fonctionnent selon le même principe. Lequel ?

But
Analyser une pince à long bec pour en comprendre le fonctionnement et la construction.

Les réponses aux questions varieront selon le modèle de pince à long bec fourni aux élèves. Les suggestions de
réponses concernent la pince illustrée dans le problème. Toute réponse pertinente peut être acceptée.
1 Nommez trois types de pinces, autres que celles mentionnées dans l’introduction, qu’on peut trouver
dans une salle de bain, une cuisine et un bureau. Indiquez la fonction de chacune.
Salle de bain :

Cuisine :

Bureau :

2 Selon vous, à quoi peut servir la pince à long bec que vous devez analyser ? Quelles sont ses similarités
avec les pinces nommées dans la question précédente ?

412 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Atelier 2
UT 2/5

Le scénario d’investigation technologique

Observez attentivement la pince à long bec.

1 La pince est composée de cinq parties : les deux branches


recouvertes d’une membrane de caoutchouc,
les mâchoires à l’extrémité des branches, un pivot
et un coupe-câble intégré aux mâchoires.
Expliquez à quoi servent chacune de ses parties.
Branches :

Membrane de caoutchouc :

Mâchoires :

Pivot :

Coupe-câble :

2 Décrivez les liaisons suivantes.

a) Liaison entre les deux branches :

b) Liaison entre les branches et la membrane de caoutchouc :

3 Quelle pièce assure une fonction de guidage ? De quel type de guidage s’agit-il ?

4 Nommez le mouvement qu’effectuent les branches de la pince.

5 Nommez la principale force en jeu lors de l’utilisation de la pince.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 413


Nom : Groupe : Date : Atelier 2
UT 3/5

6 Quels matériaux a-t-on utilisés pour fabriquer la pince que vous analysez ?

Les résultats

1 Dans l’encadré ci-dessous, à l’aide des symboles normalisés appropriés (voir le cahier, à la page 296),
faites le schéma de principe de la pince à long bec.

2 Dans l’encadré ci-dessous, faites le schéma de construction de la pince à long bec.

414 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Atelier 2
UT 4/5

L’analyse des résultats

1 Nommez deux machines simples que comporte la pince que vous avez analysée. Expliquez votre
réponse.

2 Pourquoi les mâchoires sont-elles striées ?

3 Pourquoi les mâchoires sont-elles de forme allongée ?

4 Quels sont les avantages des matériaux choisis ?

La conclusion

1 À l’aide des observations que vous avez notées dans la section L’analyse des résultats, expliquez le
fonctionnement de la pince que vous avez analysée.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Laboratoires et ateliers 415


Nom : Groupe : Date : Atelier 2
UT 5/5

2 Bien qu’elles aient différents usages, les pinces nommées dans la section Le problème fonctionnent toutes
selon le principe du levier. Cependant, ce ne sont pas tous des leviers de même type.
En reprenant les exemples de pinces que vous avez indiqués à la question 1, précisez le type de levier utilisé
(levier inter-appui, inter-moteur ou inter-résistant). Un exemple est donné pour une pince qu’on trouve
dans chaque pièce de la maison.

Salle de bain. Exemple : Pince à cheveux : levier inter-moteur.

Cuisine. Exemple: Pince à barbecue : levier inter-moteur.

Bureau. Exemple : Pince-notes : levier inter-appui.

3 Après avoir bien observé la pince analysée, pouvez-vous suggérer des améliorations à cet objet technique ?

416 Conquêtes • Laboratoires et ateliers Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Atelier 2
UT 1/1

Grille d’évaluation THÉORIE

L’analyse d’une pince à long bec (démarche d’analyse)


CD2 Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique ou technologique.
CD3 Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie.

Éléments observables Échelles Objets d’évaluation Notes


Critère : Interprétation appropriée de la problématique
L’élève s’interroge sur la Très clairement 10 Le problème, p. 412,
fonction de l’objet. Clairement 7 questions 1 et 2
De façon imprécise 5
De façon insatisfaisante 2
Critère : Utilisation pertinente des connaissances scientiques et technologiques
L’élève choisit les concepts Très clairement 20 Le scénario d’investigation
appropriés dont elle ou il Clairement 18 technologique,
a besoin pour comprendre De façon imprécise 10 p. 413 et 414,
le fonctionnement et la De façon insatisfaisante 5 questions 1 à 6
fabrication de l’objet.
Critère : Production adéquate d’explications ou de solutions
L’élève explique le Très clairement 25 Les résultats, p. 414,
fonctionnement de l’objet Clairement 18 question 1
technique. De façon imprécise 10 La conclusion, p. 415 et
De façon insatisfaisante 5 416, questions 1 et 2
L’élève formule des explications Très clairement 25 L’analyse des résultats,
ou des solutions qui sont Clairement 18 p. 415, questions 1 à 4
exactes, utiles et complètes De façon imprécise 10 La conclusion,
en lien avec la fabrication de De façon insatisfaisante 5 p. 416, question 3
l’objet.
L’élève respecte la terminologie, Présentation très rigoureuse 20 Les résultats,
les règles et les conventions Présentation rigoureuse 15 p. 414, questions 1 et 2
dans la représentation de Présentation peu rigoureuse 10
l’objet technique avec les Présentation non rigoureuse 5
schémas de principe et de
construction.

Total /100

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Guide se poursuit
à la page suivante
Tests de connaissances
(outils d’évaluation)

L’évaluation occupe une place essentielle dans l’apprentissage Étant donné que, en science et tech-
nologie, les connaissances sont au cœur de l’apprentissage, tant les aspects théoriques que pratiques
du programme d’études doivent faire l’objet d’une évaluation Cette manière de concevoir l’appren-
tissage et l’évaluation est d’ailleurs dénie dans le Cadre d’évaluation des apprentissages (2011), qui
précise que la pondération à attribuer à ces deux aspects devrait être la suivante :
• théorie : 60 %
• pratique : 40 %
Dans cet esprit, la section Tests de connaissances du guide propose un test de connaissances pour
chacun des chapitres du cahier d’apprentissage Les tests permettent d’évaluer les connaissances
des élèves et, ainsi, de vérier le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot ses
connaissances scientiques et technologiques) En outre, ces tests permettent de s’assurer que les
élèves maîtrisent convenablement les concepts inscrits au programme d’études Chaque test couvre
au moins un des concepts essentiels traités dans le chapitre où il s’insère et il respecte la progression
des apprentissages Une pondération sur 100 est proposée

Sommaire

Test Corrigé

L’univers matériel

Chapitre 1 – L’organisation de la matière CD2  420 C-37


Chapitre 2 – Les transformations de la matière CD2  424 C-38

L’univers vivant
Chapitre 3 – La reproduction humaine CD2  428 C-40
Chapitre 4 – La diversité et le maintien de la vie CD2  433 C-43

La Terre et l’espace
Chapitre 5 – La Terre CD2  438 C-45
Chapitre 6 – Le système solaire CD2                                                                    444 C-48

L’univers technologique
Chapitre 7 – Les systèmes technologiques CD2                                                     448 C-50
Chapitre 8 – Les forces et les mouvements CD2  453 C-53

419
Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UM 1/3

Chapitre 1
L’organisation de la matière
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Dénissez les termes suivants dans vos mots.

a) Un atome

b) Un élément

c) Une molécule

/9
2 Nommez trois caractéristiques des atomes selon le modèle atomique de Dalton.

/6

3 Indiquez si chacun des énoncés suivants se rapporte aux atomes, aux éléments ou aux molécules.
a) Nous sommes les constituants de base de la matière.
b) Nous sommes classés dans le tableau périodique.
c) On a imaginé notre existence il y a plus de 2000 ans.
d) Nous sommes des substances constituées d’atomes identiques.
e) Nous résultons de l’union de plusieurs atomes.
/5
4 Dans chacun des groupes d’énoncés suivants, encerclez celui qui est vrai.
a) 1) Démocrite a prouvé l’existence des atomes il y a plus de 2000 ans.
2) On considère que l’atome est le plus petit constituant de la matière.
3) Les gaz ne sont pas constitués d’atomes.
4) Un atome d’hydrogène a une masse de 1 g.

420 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UM 2/3

b) 1) L’eau est l’élément le plus abondant sur Terre.


2) Il existe un nombre illimité d’éléments différents.
3) Les éléments ont des propriétés identiques.
4) La molécule de dioxygène (O2) est un élément.

c) 1) Il est possible de décomposer une molécule en ses différents éléments.


2) Une molécule est toujours composée d’éléments différents.
3) Les molécules sont classées dans le tableau périodique des éléments.
4) Une molécule possède les mêmes propriétés que les éléments qui la constituent. /9

5 Pour chacune des formules chimiques suivantes, indiquez s’il s’agit d’un atome, d’un élément ou
d’une molécule. Si plus d’une réponse est possible, indiquez-les toutes.
a) C2H6 : d) MgCl2 :

b) Mg : e) O3 :

c) Cl2 : /10

6 Expliquez pourquoi les symboles chimiques sont les mêmes dans toutes les langues.

/3

En vous aidant du tableau périodique des éléments présenté dans l’annexe 1 (à la page 423), répondez aux
questions suivantes.

7 Complétez le tableau suivant.

Symbole chimique Nom de l’élément Nombre atomique Masse atomique

Lithium

32

19

Zn

Argent
/10

8 Classez les éléments suivants par ordre croissant de masse atomique.


Pd, Ti, N, Fe, F : /3

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Tests de connaissances 421


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UM 3/3

9 Indiquez si les éléments gurant dans le tableau suivant se trouvent à l’état solide, liquide ou gazeux
à température ambiante.

État Solide Liquide Gazeux


Élément
Hydrogène ✓
Brome ✓
Aluminium ✓
Arsenic ✓
Chlore ✓ /5

10 a) Combien doit-on réunir d’atomes d’hydrogène


pour obtenir la même masse qu’un atome de cobalt ?
b) Combien doit-on réunir d’atomes de bore pour obtenir
la même masse que 33 atomes d’hydrogène ?
c) Combien doit-on réunir d’atomes de magnésium
pour obtenir la même masse que deux atomes de titane ?
/6
11 Pour chacune des molécules suivantes, donnez les noms des éléments qui la composent ainsi que le
nombre d’atomes de chaque élément présent dans la molécule.
a) H2O2 : d) KBr :

b) H2 : e) C8H18 :

c) HNO3 : /10

12 Quelle molécule obtiendra-t-on si on combine les atomes suivants ? Donnez la formule chimique de
la molécule ainsi formée.
Note : On acceptera que
a) Un atome de carbone et quatre atomes d’hydrogène. l’élève inverse l’ordre des
b) Trois atomes d’oxygène. atomes dans sa réponse.
c) Deux atomes d’iode. Exemple : H4C au lieu
de CH4.
d) Un atome de calcium et deux atomes de chlore.
e) Deux atomes d’azote. /10

13 À partir de la masse atomique des différents atomes, calculez la masse des molécules suivantes.
a) NaBr : d) C8H18 :

b) O2 : e) H2SO4 :

c) NH3 : /10

14 La molécule que l’on trouve principalement dans l’essence est l’octane (C8H18). Comment expliquer
que l’essence soit une substance liquide, alors que les éléments qui la composent sont solides dans
le cas du carbone et gazeux dans le cas de l’hydrogène ?

/4
422 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Annexe 1 Le tableau périodique des éléments
Nom :

Élément solide Élément synthétique

1 Numéro atomique
Symbole chimique
H Élément gazeux Élément liquide
Hydrogène Nom de l’élément
1 1 2
H Masse atomique He
Hydrogène Hélium
1 4
3 4 5 6 7 8 9 10
Li Be B C N O F Ne

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Lithium Béryllium Bore Carbone Azote Oxygène Fluor Néon
7 9 11 12 14 16 19 20
11 12 13 14 15 16 17 18
Na Mg Al Si P S Cl Ar
Sodium Magnésium Aluminum Silicium Phosphore Soufre Chlore Argon
23 24 27 28 31 32 35,5 40
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
Groupe :

K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Potassium Calcium Scandium Titane Vanadium Chrome Manganèse Fer Cobalt Nickel Cuivre Zinc Gallium Germanium Arsenic Sélénium Brome Krypton
39 40 45 48 51 52 55 56 59 59 63,5 65 70 73 75 79 80 84
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Rubidium Strontium Yttrium Zirconium Niobium Molybdène Technétium Ruthénium Rhodium Palladium Argent Cadmium Indium Étain Antimoine Tellure Iode Xénon
85 88 89 91 93 96 98 101 103 106 108 112 115 119 122 128 127 131
Date :

55 56 57–71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Césium Baryum Hafnium Tantale Tungstène Rhénium Osmium Iridium Platine Or Mercure Thallium Plomb Bismuth Polonium Astate Radon
133 137 178 181 184 186 190 192 195 197 201 204 207 209 209 210 222
87 88 89–103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118
Fr Ra Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo
Francium Radium Rutherfordium Dubnium Seaborgium Bohrium Hassium Meitnérium Darmstadtium Roentgenium Copernicium Ununtrium Flérovium Ununpentium Livermorium Ununseptium Ununoctium
223 226 261 262 263 262 265 266 269 272 285 284 285 288 289 294 294

57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
UM

La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
Lanthane Cérium Praséodyme Néodyme Prométhium Samarium Europium Gadolinium Terbium Dysprosium Holmium Erbium Thulium Ytterbium Lutécium
139 140 141 144 145 150 152 157 159 163 165 167 169 173 175

Conquêtes • Tests de connaissances


89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103
Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr
annexe 1

Actinium Thorium Protactinium Uranium Neptunium Plutonium Américium Curium Berkélium Californium Einsteinium Fermium Mendélévium Nobélium Lawrencium
Test de connaissances

227 232 231 238 237 244 243 247 247 251 252 257 258 259 262

423
Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UM 1/4

Chapitre 2
Les transformations de la matière
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Qu’est-ce qu’un changement physique ?

/2

2 Qu’est-ce qu’un changement chimique ?

/2

3 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez s’il s’agit d’un changement physique ou d’un changement
chimique.
a) Transformation généralement irréversible.
b) Transformation qui entraîne parfois un changement
de couleur.
c) Transformation dans laquelle une substance
conserve certaines propriétés.
d) Changement d’état.
e) Transformation qui requiert assez peu d’énergie. /10

4 Pour chacune des transformations suivantes, indiquez s’il s’agit d’un changement physique ou d’un
changement chimique.
a) Un miroir tombe et se brise.
b) Des steaks brûlent sur le barbecue.
c) Une luciole émet de la lumière avec son abdomen.
d) Du dioxyde de carbone se dégage lorsqu’on mélange
du vinaigre et du bicarbonate de sodium.
e) Le lapin en chocolat oublié dans la voiture fond
au soleil. /10

5 Au cours d’une expérience à l’école, Mélina mélange deux solutions parfaitement limpides. Dès que
les deux liquides entrent en contact, le mélange se brouille et devient opaque. Le bécher contenant le
mélange devient chaud.
a) S’agit-il d’un changement physique ou chimique ?
b) Justiez votre réponse à l’aide de deux arguments.

/5

424 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UM 2/4

6 Pour chacun des énoncés suivants, indiquez s’il s’agit d’un mélange homogène ou d’un mélange
hétérogène.
a) Mélange dans lequel plusieurs phases sont visibles.
b) Mélange dont on peut séparer les constituants par ltration.
c) Mélange dans lequel on distingue plusieurs couleurs.
d) Mélange dans lequel on distingue une seule phase.
e) Mélange qui contient des particules à l’état solide et liquide. /10

7 Dans le tableau suivant, indiquez par un crochet si les mélanges sont homogènes ou hétérogènes.

Mélange homogène Mélange hétérogène

a) Salade de fruits

b) Lait

c) Eau d’une piscine

d) Terreau pour
plante d’intérieur

e) Jus de pomme

/10

8 Pour chacun des mélanges de la question 7, indiquez les phases présentes (solide, liquide ou gazeuse).
Il peut y avoir plus d’une phase pour un même état (exemple : solide-solide).

Phases présentes

a) Salade de fruits Liquide et plusieurs phases solides.


b) Lait Liquide-liquide.
c) Eau d’une piscine Liquide.
d) Terreau pour plante d’intérieur Solide-solide.
e) Jus de pomme Liquide.
/10

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UM 3/4

9 Déterminez les techniques de séparation des mélanges correspondant aux énoncés suivants.
a) Processus naturel par lequel deux substances se séparent
du fait de leur masse volumique différente.
b) Technique dans laquelle on utilise une membrane
qui retient les particules solides d’un mélange.
c) Technique dans laquelle on met à prot la différence
des points d’ébullition des constituants d’un mélange.
d) Technique dans laquelle on utilise une grille
qui retient les plus grosses particules d’un mélange.
e) Technique dans laquelle on utilise un appareil rotatif.
/10

10 Indiquez la technique qui convient le mieux pour séparer les types de mélanges suivants.
a) Particules solides en suspension dans un liquide.
b) Mélange homogène de deux liquides.
c) Mélange hétérogène de deux liquides (deux phases).
d) Particules solides de tailles diverses.
e) Mélange homogène d’un solide dissous dans un liquide.
/10

11 Pour chacun des exemples suivants, indiquez la technique de séparation la plus appropriée.
a) Antonin veut faire sécher son chandail mouillé.
b) Ludovic veut enlever le surplus d’eau de sa laitue.
c) France doit séparer une solution d’eau et d’alcool.
d) Clara cherche la bague qu’elle a perdue dans un carré
de sable.
e) Marco veut ôter les herbes de sa tisane.
/10

12 La réaction chimique suivante implique des atomes d’azote (N) et des atomes d’hydrogène (H).

a) Cette transformation chimique est-elle possible ? Expliquez votre réponse.

426 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UM 4/4

b) Vériez la conservation de la masse en calculant la masse totale des molécules présentes avant
et après la transformation. Un atome d’azote (N) a une masse atomique de 14, et un atome
d’hydrogène (H), une masse atomique de 1. Laissez les traces de votre calcul.

N2 : 14  14  28
2 NH3 : 2  (14  1  1  1)  34
3 H2 : 3  (1  1)  6

Masse totale : 28  6  34 Masse totale : 34

/6

13 En faisant réagir 48 g de la substance A avec 146 g de la substance B, Jean-François obtient 190 g


d’une nouvelle substance qu’il désigne par la lettre C. Il remarque qu’un gaz, qu’il désigne par la
lettre D, s’est dégagé durant son expérience.
a) De quel type de transformation s’agit- il ?
b) Calculez la masse du gaz D. Laissez les traces de votre calcul.

48 g de A  146 g de B  194 g total


194 g total  190 g de C  4 g de D

Réponse : La masse du gaz est de 4 g.

/5

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 1/5

Chapitre 3
La reproduction humaine
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Les schémas ci-dessous illustrent les principaux organes reproducteurs de l’homme et de la femme.
L’encadré fournit la liste des parties des organes reproducteurs.

Parties des organes reproducteurs masculin et féminin


• Canal déférent • Ovaires • Testicule • Vagin
• Col de l’utérus • Pénis • Trompes de Fallope • Vésicules séminales
• Épididyme • Prostate • Urètre
• Glande de Cowper • Scrotum • Utérus

Dans le tableau qui suit, associez chacune des parties à sa fonction et attribuez-lui le numéro
correspondant sur un des schémas.

Les parties des organes reproducteurs


Partie des organes
N° Fonction
reproducteurs

8 Pénis. a) Permettre la copulation chez l’homme.

b) Fermer l’ouverture de l’utérus tout en laissant passer les spermatozoïdes


13 Col de l’utérus. au cours de la relation sexuelle.

4 Glande de Cowper. c) Sécréter un liquide qui lubrifie l’urètre et en neutralise l’acidité.

10 Ovaires. d) Produire des ovules et sécréter des hormones.

e) Permettre le passage des spermatozoïdes jusqu’aux canaux


7 Canal déférent. éjaculateurs.

5 Prostate. f) Sécréter une des substances qui composent le sperme.

428 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 2/5

Les parties des organes reproducteurs (suite)


Partie des organes
N° Fonction
reproducteurs

6 Vésicules séminales. g) Sécréter certains des liquides qui composent le sperme.

2 Testicule. h) Produire des spermatozoïdes et sécréter des hormones.

12 Utérus. i) Recevoir l’ovule fécondé, protéger et nourrir l’embryon puis le fœtus.

j) Permettre la copulation chez la femme, l’écoulement du flux


14 Vagin. menstruel et le passage du bébé au cours de l’accouchement.

1 Scrotum. k) Sac qui loge les testicules.

l) Emmagasiner les spermatozoïdes jusqu’à leur maturité ou leur


3 Épididyme. expulsion.

11 Trompes de Fallope. m) Permettre à l’ovule de descendre vers l’utérus.

9 Urètre. n) Permettre le passage de l’urine et du sperme.

Numéros : /7 Parties : /14


2 Associez chacun des moyens de contraception au mode d’action qui convient.
Moyen de contraception Mode d’action

a) Cape cervicale 1) Empêche l’ovulation.

b) Condom 2) Immobilise et tue les spermatozoïdes

c) Pilule contraceptive 3) Empêche les spermatozoïdes d’accéder à l’utérus.

d) Spermicide 4) Empêche le dépôt de spermatozoïdes dans le vagin.


/4

3 Que suis-je ?

a) Partie des organes reproducteurs de la femme où a lieu


la fécondation.
b) Cellule la plus grosse du corps humain.
c) Cellule capable de fusionner avec une autre pour
former un nouvel être vivant.
d) Gamète mâle.
e) Gamète femelle.
f) Structure issue de la transformation de l’ovule fécondé.
g) Union de deux gamètes pour former une seule cellule.
h) Cycle qui permet l’ovulation.
i) Moyen de contraception qui protège aussi des ITSS.
j) Deux ITSS transmissibles par le sang.
k) Deux moyens de contraception qui empêchent
la xation du zygote dans l’utérus.

/13
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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 3/5

4 Que sont les gamètes et quelle est leur fonction ?

/5

5 Associez chacune des illustrations suivantes à l’une des étapes du développement humain au cours
de la grossesse. Dans chacun des ovales, indiquez par un chiffre de 1 à 3 l’ordre dans lequel ces étapes
se déroulent et précisez à quel moment de la grossesse chaque étape débute.

8e semaine Dès la fécondation 7e jour

Étape du développement : Étape du développement : Étape du développement :

/9

6 Associez chaque fonction à la structure qui convient.


Fonction Structure

a) Enfermer l’embryon ou le fœtus et le liquide 1) Cordon ombilical


amniotique.

b) Nourrir l’embryon ou le fœtus, le débarrasser des 2) Endomètre


déchets et assurer l’échange des gaz respiratoires
avec la mère.

c) Nourrir l’embryon pendant la nidation. 3) Liquide amniotique

d) Protéger l’embryon ou le fœtus contre les chocs. 4) Placenta

e) Relier le placenta à l’embryon ou au fœtus. 5) Sac amniotique


/5

7 Au cours d’une visite médicale, un de vos amis apprend qu’il a contracté une infection à chlamydia.
Indiquez deux règles qu’il devrait maintenant suivre. Deux réponses parmi les suivantes.

/5

430 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 4/5

8 Dans le tableau ci-dessous, indiquez au moyen d’un crochet le stade de développement humain qui
correspond à chacune des caractéristiques mentionnées.

Caractéristique Enfance Adolescence Âge adulte


a) Aucune croissance. ✓
b) Durée d’environ 10 ans chez les filles et 12 ans
chez les garçons. ✓

c) Individu complètement autonome, à moins que des


particularités ne viennent réduire cette autonomie. ✓

d) Individu, complètement dépendant au début, qui


devient de plus en plus autonome. ✓

e) Stade marqué par la maturation sexuelle et


psychologique. ✓

f) Stade marqué par une forte croissance. ✓


g) Se termine à la majorité civile. ✓
/7

9 Le texte suivant décrit le processus de la fécondation chez l’être humain. Utilisez la liste de mots pour
compléter le texte.

• cellule • ovule • trompe de Fallope • vagin


• fécondation • spermatozoïdes • utérus • zygote

Au cours de l’éjaculation, les sont déposés


dans le de la femme. Certains parviennent à pénétrer
dans l’ , à remonter jusqu’au premier tiers de la
et à atteindre l’ .
Un seul réussit à franchir les structures qui entourent ce dernier. Le noyau du spermatozoïde
fusionne alors avec celui de l’ovule pour former une unique,
le . C’est la .
/8

10 Au cours d’une conversation entre amis portant sur les ITSS, vous entendez les afrmations suivantes.
Encerclez celles qui sont vraies.
A. Une lle qui contracte une ITSS et ne se fait pas soigner peut devenir stérile.
B. On peut avoir une ITSS et ne pas le savoir.
C. Pour guérir d’une ITSS, il suft d’acheter un bon onguent à la pharmacie.
D. En ayant une relation sexuelle avec une personne inconnue, on risque de contracter une ITSS.
E. Si on contracte une ITSS, il faut le dire à son partenaire sexuel.
/3

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 5/5

11 Steven et Aïcha ont tous les deux 20 ans. Ils se fréquentent depuis quelques semaines et prévoient
avoir une relation sexuelle bientôt. Ils doivent choisir un moyen de contraception qui tienne compte
des facteurs suivants :

• Ils n’ont pas besoin de se protéger des ITSS puisque des examens médicaux leur certient qu’ils
ne souffrent d’aucune ITSS.
• Aïcha veut se soucier le moins possible de la contraception.
• Ils désirent obtenir un haut taux d’efcacité.
• Aïcha ne voit pas d’inconvénients à prendre des médicaments chimiques.
• Aïcha n’a jamais eu d’enfant.

Nommez deux moyens de contraception que Steven et Aïcha pourraient utiliser. Expliquez le mode
d’action de chacun d’eux.
Moyen 1 :

Moyen 2 :

/8

12 Indiquez un mode de transmission, un symptôme, et un traitement ou un moyen de prévenir le virus


du papillome humain (VPH) et la gonorrhée.

Mode Traitement
ITSS Symptôme
de transmission ou prévention

VPH

Gonorrhée

/12

432 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 1/5

Chapitre 4
La diversité et le maintien de la vie
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Associez chacune des dénitions à la structure de la cellule qui convient.

Dénition Structure
a) Brin d’ADN allongé et épaissi, parfois visible dans 1) ADN
le noyau d’une cellule.
b) Molécule complexe qui contient le code génétique 2) Chromosome
d’un individu.
c) Structure qui transmet l’ordre de fabriquer une 3) Gène
molécule particulière.
/3

2 Placez les structures suivantes sur le schéma de la cellule animale.

• Chromatine • Cytoplasme • Mitochondrie • Vacuole


• Chromosome • Membrane cellulaire • Noyau

/7
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Tests de connaissances 433
Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 2/5

3 Le texte ci-dessous présente des informations sur la cellule, les gènes et les chromosomes. Utilisez la
liste de mots suivante pour compléter le texte.

• d’ADN • des chromosomes • la chromatine • les gènes


• des caractères • la cellule • le noyau • une molécule

Lorsque se divise, les segments d’ADN enchevêtrés qui forment


se déroulent et on peut apercevoir les chromosomes dans
. Les chromosomes sont des brins
allongés et épaissis. Ils contiennent de l’individu. Les gènes sont
des régions qui transmettent à la cellule l’ordre de fabriquer
remplissant une fonction dans l’organisme ou déterminant un
caractère particulier. En plus de contenir l’information nécessaire à la fabrication des molécules,
les gènes renferment le code héréditaires transmissibles
à la génération suivante. /8

4 Qu’est-ce qu’un intrant ? Qu’est-ce qu’un extrant ? Donnez une dénition dans vos mots.
Intrant :

Extrant :

/4

5 Nommez quatre intrants et quatre extrants possibles d’une cellule animale ou végétale.

Intrants Extrants

/8

434 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 3/5

6 Le tableau ci-dessous illustre les phénomènes de diffusion et d’osmose. Complétez-le en répondant


aux questions suivantes.

a) Dans la colonne « Dénition », dénissez la diffusion et l’osmose en faisant ressortir ce qui les
distingue.
b) Dans la colonne « Illustration », indiquez, à l’aide d’une èche, si ce sont les molécules de soluté
ou de solvant qui traversent la membrane dans chacun des phénomènes, et dans quelle direction.

Illustration
Phénomène Définition Intérieur Extérieur
de la cellule de la cellule

La diffusion

L’osmose

Légende : Molécule de solvant Molécule de soluté Membrane cellulaire


Dénitions : /8 Flèches : /4

7 Indiquez si chacune des situations suivantes décrit un phénomène de diffusion ou d’osmose.


a) Les molécules d’eau traversent la membrane des cellules du céleri
pour rejoindre la solution d’eau salée dans laquelle celui-ci est plongé.

b) Le dioxygène (O2) traverse la paroi des alvéoles pulmonaires pour


rejoindre le sang.

c) Les vitamines non utilisées par l’organisme traversent la paroi des cellules
pour rejoindre le système sanguin, puis elles traversent la paroi des
vaisseaux sanguins et des intestins pour être évacuées.

d) Le corps transpire abondamment au cours d’un exercice physique.


Il convient de boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation.
/12

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 4/5

8 Une réaction chimique permet aux cellules de produire à partir du glucose l’énergie nécessaire à leur
fonctionnement. Le schéma suivant illustre le déroulement de cette réaction.

a) Dans l’encadré du centre, indiquez la réaction dont il s’agit.


b) Nommez les intrants de cette réaction et indiquez leur origine.
c) Nommez les extrants de cette réaction et précisez l’endroit où chacun se dirige (destination).

Réaction : Extrants
Extrant :

Intrants
Destination :
Intrant :

Origine :
Extrant :

Destination :
Intrant :

Origine :
Extrant :

Destination :

Identication de la réaction : /2
Intrants et extrants : /10
Origine et destination de la réaction : /5

9 Que suis-je ?

a) Ce que fournit la photosynthèse aux végétaux, aux algues


et à certaines bactéries, puis à l’ensemble des êtres vivants.

b) Carburant de la respiration cellulaire.

c) Gaz recyclé en dioxygène (O2) au cours de la photosynthèse.

d) Structures des feuilles dans lesquelles se déroule


la photosynthèse.
/8

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UV 5/5

10 Une réaction chimique permet aux plantes de fabriquer leur nourriture et d’emmagasiner de l’énergie.
Le schéma suivant illustre le déroulement de cette réaction.

a) Sous les encadrés du centre, indiquez la réaction chimique dont il s’agit.


b) Dessinez dans l’encadré A l’élément indispensable pour que la réaction chimique se produise.
c) Dessinez dans l’encadré B la partie de la plante où se déroule la réaction.
d) Nommez les intrants de cette réaction et indiquez leur origine.
e) Nommez les extrants de cette réaction et précisez l’endroit où chacun se dirige (destination).

A
Intrants
Intrant :
Extrants
Origine : Extrant :

Destination :
Intrant :

Origine : B Extrant :

Destination :
Intrant :

Origine :

Réaction :

Identication de la réaction : /2
Élément indispensable (A) et situation de la réaction (B) : /4
Intrants et extrants : /10
Origine et destination de la réaction : /5

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 1/6

Chapitre 5
La Terre
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Dans les encadrés ci-dessous, dessinez deux schémas qui illustrent la différence entre une roche et un
minéral. Accompagnez chaque schéma d’un titre, d’une légende (au besoin) et d’une description.

Une roche Un minéral


Légende :minéraux

Description :

Schémas : /3
Légende : /2
Description : /4

2 Associez chacun des énoncés au type de roches qui convient.

Énoncé Type de roches


a) Roches formées de fragments de roches 1) Roches ignées
et de minéraux ainsi que de restes de plantes
et d’animaux.
b) Roches formées soit de cristaux invisibles ou 2) Roches métamorphiques
très petits lorsque la vitesse de refroidissement
du magma est rapide, soit de très gros cristaux
lorsque le magma refroidit lentement à
l’intérieur de l’écorce terrestre.
c) Roches formées de divers minéraux souvent 3) Roches sédimentaires
disposés en bandes claires ou foncées.
/6

438 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 2/6

3 a) Associez chaque type de roches au mode de formation approprié.

Type de roches Mode de formation


A. Roches ignées 1) Les roches sont formées par la compaction
et la cimentation des dépôts de sédiments.
B. Roches sédimentaires 2) Les roches résultent du refroidissement
et de la cristallisation du magma.
C. Roches métamorphiques 3) Les roches résultent de la transformation
d’autres roches exposées à des températures
élevées et à de fortes pressions.
/6
b) Associez chacun des modes de formation de la question a à une expérience qui permettrait de le
modéliser en classe.

Mode
Expérience
de formation
A. • Faire une boule avec de la pâte à modeler.
• Insérer au hasard dix pièces de un cent dans la pâte à modeler.
• Recouvrir la pâte à modeler de papier ciré.
• Exercer une forte pression sur la pâte à modeler à l’aide d’une planche de bois.
B. • Mélanger de la terre à jardin, du sable, des brindilles, des coquilles d’œuf.
• Verser le mélange dans un bécher de 1000 mL rempli à moitié d’eau.
• Laisser reposer le mélange pendant 60 minutes.
• Noter les différences entre le mélange initial et celui obtenu après 60 minutes.
C. • Remplir un premier bécher d’eau bouillante, un deuxième, d’eau très froide, et un
troisième, de sable.
• Placer dans chaque bécher une éprouvette contenant du paradichlorobenzène chaud
et fondu. Le paradichlorobenzène est une substance qui ressemble à de l’eau lorsqu’elle
est liquide et qui forme des cristaux lorsqu’elle refroidit.
• Laisser refroidir le paradichlorobenzène pendant 24 heures, puis casser les éprouvettes.
• Observer les cristaux formés à l’aide d’un binoculaire.
/3

4 Pour chacune des descriptions suivantes, indiquez le type de roches dont

métamorphiques
il s’agit. sédimentaires
Roches

Roches

Roches
ignées

Description
a) L’ardoise résulte de la recristallisation due à la pression exercée sur différentes
variétés de schistes.
b) L’eau contribue à transporter, éroder, compacter et cimenter les particules
qui forment le charbon.
c) L’obsidienne a un aspect vitreux parce que le magma qui l’a formée a refroidi
si rapidement qu’il a à peine eu le temps de se cristalliser.
d) La halite provient de l’évaporation de l’eau de mer riche en sels minéraux.
e) Le gabbro est composé de quatre types de minéraux dont les cristaux sont visibles
à l’œil nu et proviennent de la fusion partielle du manteau.
f) Le grès est formé par la cimentation des grains de sable.
/6
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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 3/6

5 Le schéma suivant illustre le cycle de formation des roches. Attribuez une couleur différente à chaque
élément de la légende et coloriez chacune des èches de la couleur appropriée.

Roches ignées Roches sédimentaires

Magma Roches métamorphiques

Légende :
Refroidissement et cristallisation Chaleur et pression
Érosion, transport, sédimentation, compaction et cimentation Fusion
/8

6 Associez chacun des énoncés à la propriété des minéraux qui convient.

Énoncé Propriété
a) Propriété correspondant à la couleur 1) Clivage
d’une cassure fraîche.
b) Propriété correspondant au rapport entre la masse 2) Couleur du minéral
et le volume d’un minéral.
c) Propriété de se casser en suivant un plan particulier. 3) Couleur du trait
d) Propriété correspondant à la résistance qu’oppose 4) Dureté
un minéral à être rayé par un autre minéral
ou par un objet usuel.
e) Propriété correspondant à la couleur de la poudre 5) Éclat
d’un minéral.
f) Propriété d’attirer ou de repousser un aimant. 6) Effervescence
g) Propriété que possède un minéral de rééchir 7) Magnétisme
la lumière à sa surface.
h) Propriété consistant à réagir chimiquement 8) Masse volumique
au contact d’un acide.
/8

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 4/6

7 Utilisez l’échelle de Mohs pour déterminer la dureté des échantillons de minéraux suivants.

Talc Gypse Calcite Fluorine Apatite Orthose Quartz Topaze Corindon Diamant

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Rayé par
Rayé par un clou
Rayé par l’ongle une pièce Non rayé par un clou en acier
en acier
de un cent

a) Le minéral n’est pas rayé par l’ongle, mais il est rayé par une pièce de un cent.

b) Le minéral est rayé par un clou en acier.


c) Le minéral est rayé par l’apatite, mais pas par la uorine.

d) Le minéral est rayé par la topaze.


e) Le minéral n’est pas rayé par l’orthose.
/5

8 Voici des énoncés qui présentent les propriétés de quelques sols.

Sol limoneux
Sol humifère
Sol argileux

Sol sableux
Pour chacun d’eux, indiquez le ou les sols dont il est question.

Énoncé
a) Contient une grande quantité de matière organique.

b) Formé d’une majorité de particules dont les dimensions se situent entre 0,002
et 0,050 mm.

c) Formé d’une majorité de particules dont les dimensions se situent entre 0,05 et 2,00 mm.

d) Formé d’une majorité de particules dont les dimensions sont plus petites que 0,002 mm.

e) En période de sécheresse, une croûte peut se former sur ces deux types de sols.

f) L’espace entre les particules de ce sol permet à l’air d’y circuler facilement
et de se réchauffer rapidement.

g) L’eau s’écoule de ce sol assez rapidement et transporte l’engrais avec elle.

h) Les particules minérales de ce sol laissent facilement s’écouler l’eau, alors qu’un autre
de ses composants se gonfle et retient l’eau.

i) Ce sol est le plus sensible à l’érosion par le vent.

j) Lourd et compact, ce sol retient bien l’eau et l’engrais.


/11

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 5/6

9 Quel type de sol utiliseriez-vous dans les situations suivantes : un sol qui laisse l’eau s’écouler
facilement ou un sol qui ne laisse pas l’eau s’écouler facilement ? Justifiez vos réponses.

Sol qui laisse Sol qui ne


l’eau laisse pas
Situation
s’écouler l’eau s’écouler
facilement facilement
a) Base pour l’installation des fondations d’une maison.
Justication :

b) Culture de plantes telles que le cactus, dont les racines pourrissent


lorsqu’il y a trop d’eau.
Justication :

c) Création d’un petit lac artificiel.


Justication :

d) Épandage de purin de porc de façon qu’il n’atteigne pas la nappe


phréatique.
Justication :

e) Base pour la construction d’une terrasse en pavés de béton.


Justication :

/10

10 Répondez aux deux questions suivantes qui concernent la capacité d’un sol à laisser l’eau s’écouler
facilement.

a) Un sol ne peut être utilisé pour la construction d’une maison à cause de l’eau qui s’y accumule.
Comment peut-on faciliter l’écoulement de l’eau dans ce sol ?

b) Un sol est peu propice à la culture de la tomate en raison de sa trop grande sécheresse. Comment
peut-on retenir plus d’eau dans ce sol ?

/4

442 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 6/6

11 Indiquez par un crochet si les ressources énergétiques suivantes sont renouvelables (R) ou non
renouvelables (NR).

Ressource énergétique R NR
a) Le rayonnement du Soleil ✓
b) Le vent ✓
c) Les combustibles fossiles ✓
d) La biomasse ✓
e) La chaleur du sous-sol ✓
f) Les atomes ✓
g) Le mouvement de l’eau ✓
/7

12 Pour chacune des situations suivantes, indiquez par un crochet si l’énergie qu’elle procure est
renouvelable (R) ou non renouvelable (NR).

Situation R NR
a) Yuma, en Arizona (États-Unis), est la ville du monde qui connaît le plus de jours
ensoleillés par année.

b) Le noyau d’un atome s’associe au noyau d’un autre atome en libérant de l’énergie. ✓
c) En 2016, la plus puissante usine d’électricité au monde utilisant les marées se trouvait en
Corée du Sud, sur le bord de la mer Jaune. ✓
d) Certaines régions du monde sont très exposées au vent. ✓
e) Les sources thermales et les geysers sont les principaux attraits touristiques de l’Islande. ✓
/5

13 Le texte suivant décrit le rôle joué par l’énergie solaire dans certains phénomènes naturels. Utilisez la
liste de mots ci-dessous pour compléter le texte.

• chaleur • la condensation • mouvement • refroidir


• cycle de l’eau • masses d’air • orages • tornades
• l’évaporation • molécules • photosynthèse • vent

L’énergie solaire permet la , une réaction chimique qui procure


de la nourriture aux plantes et à tous les autres êtres vivants. L’énergie solaire joue aussi un rôle
dans le : elle réchauffe les d’eau et
celles-ci emmagasinent l’énergie lors de . L’atmosphère contribue
ensuite à les molécules d’eau lors de .
L’énergie emmagasinée est alors libérée dans l’atmosphère sous forme de .
Cette dernière contribue à réchauffer les . Le réchauffement étant
inégal à la surface de la Terre, il en résulte un des masses d’air,
c’est-à-dire le . Parfois, les masses d’air se rencontrent et créent
des turbulences telles que des . Elles peuvent aussi tourbillonner
et produire des et des ouragans. /12

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 1/4

Chapitre 6
Le système solaire
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Dénissez dans vos mots la gravitation.

/4

2 Parmi les facteurs suivants, encerclez celui ou ceux qui ont une inuence sur la force gravitationnelle
ressentie par une personne sur une planète ou à proximité d’une planète.
A. La distance entre la personne et la planète.
B. La présence d’un champ magnétique sur la planète.
C. La présence d’air ou d’une atmosphère sur la planète.
D. La masse de la planète.
E. La masse de la personne. /4

3 Complétez la phrase suivante.


Plus d’un astre est grand(e), plus la force gravitationnelle que celui-ci
exerce est élevée. /3

4 Les astronautes qui se sont rendus sur la Lune étaient six fois plus légers sur la Lune que sur la Terre.
Expliquez pourquoi leur poids était plus faible sur la Lune.

/5

5 Sur les trois schémas suivants, l’astéroïde ne subit pas la même force gravitationnelle. Classez ces
schémas selon la gravité subie par l’astéroïde, de la plus forte à la plus faible.

a) b) c)

Réponse : /3

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 2/4

6 Dans chacun des groupes d’énoncés suivants, encerclez celui qui est vrai.
A. 1) Les petits astres, comme la Lune, n’exercent pas de gravité.
2) La force gravitationnelle augmente avec la distance.
3) Les gaz exercent une force gravitationnelle.
4) En l’absence de gravité, un objet n’a pas de masse.
5) Le poids d’un objet dépend uniquement de la gravité.

B. 1) Les aurores polaires sont dangereuses pour les êtres vivants.


2) Les aurores polaires sont causées par le Soleil.
3) Des aurores polaires peuvent avoir lieu sur toutes les planètes.
4) Les aurores polaires ont lieu seulement la nuit.
5) Les aurores polaires se produisent principalement à l’équateur.

C. 1) Une comète possède toujours une queue et une chevelure.


2) Les comètes sont surtout composées de roches.
3) La majorité des comètes sont situées entre Mars et Jupiter.
4) Les comètes contiennent beaucoup d’eau.
5) Les comètes émettent leur propre lumière.

D. 1) Les météores produisent toujours un cratère d’impact.


2) Les météorites qui frappent la Terre sont surtout faites de glace.
3) Il y a plus de petites météorites qui frappent la Terre que de grosses.
4) Les météores rééchissent la lumière du Soleil.
5) On trouve des cratères d’impact sur toutes les planètes.
/16

7 Que suis-je ?

a) Je suis la trajectoire d’un objet ou d’un astre qui tourne autour d’un autre.

b) Je suis la cause de la gravité.

c) Je me forme lors de l’impact d’une météorite avec une planète solide.

d) Je suis le ux de particules causant les aurores polaires.

e) Je suis l’astre qui possède presque toute la masse du système solaire.

f) Je suis une météorite qui se désintègre complètement dans l’atmosphère.

g) Je suis un astre de petite dimension qui libère des gaz et des poussières en s’approchant du Soleil.

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 3/4

h) Je tourne autour d’une planète.

i) La gravité diminue lorsque j’augmente.

j) Je fais dévier les particules du vent solaire vers les pôles de la Terre.

/20

8 Placez les planètes du système solaire dans l’ordre, de la plus proche (1) à la plus éloignée (8) du
Soleil. Indiquez pour chacune l’état de sa surface (solide, liquide ou gazeux).

Planète Ordre État de la surface

a) Saturne 6 Gazeux.

b) Vénus 2 Solide.

c) Mercure 1 Solide.

d) Jupiter 5 Gazeux.

e) Terre 3 Solide et liquide.

f) Neptune 8 Gazeux.

g) Mars 4 Solide.

h) Uranus 7 Gazeux.
/8

9 Nommez la planète correspondant à chacun des énoncés qui suivent. (Chaque planète n’est désignée
qu’une seule fois.)

a) C’est la plus grosse des géantes gazeuses.

b) C’est la seule planète à avoir une atmosphère riche en oxygène.

c) Son axe de rotation est incliné à 98°.

d) C’est la planète la plus proche du Soleil.

e) C’est la dernière planète, à la limite du système solaire.

f) C’est la planète qui possède des anneaux visibles depuis la Terre.

g) Sa surface rouge est riche en fer et contient un peu d’eau liquide.

h) Voisine de la Terre, cette planète possède une atmosphère très dense.


/8
10 Complétez le texte suivant.

Lors de la formation d’une , les particules du vent solaire


sont déviées vers par le champ magnétique terrestre.
Elles libèrent ensuite de l’énergie sous forme de lumière en pénétrant dans
, une des couches de l’atmosphère terrestre. /4

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
TE 4/4

11 Sur le schéma suivant, les points représentent une comète en orbite autour du Soleil. Pour chacun des
points, indiquez par un dessin la position des queues de la comète sur le schéma.

/4

12 De quoi se composent surtout les météorites ?

/4

13 Qu’arrive-t-il à la grande majorité des objets et des débris qui se dirigent vers la Terre et pénètrent
dans l’atmosphère terrestre ?

/4

14 Nommez un cratère d’impact météoritique situé au Québec.

/3

15 Pluton est un astre de forme sphérique qui se situe au 10e rang des astres les plus gros du système
solaire. En plus de son satellite Charon, Pluton côtoie d’autres objets qui ont une taille comparable
à la sienne. Jusqu’en 2006, Pluton était considérée comme la 9e planète du système solaire. En 2006,
après avoir apporté des précisions à ce qui définit une planète, l’Union astronomique internationale
a retiré à Pluton son statut de planète pour placer l’astre dans la catégorie des planètes naines.
Expliquez la raison de ce reclassement.

/10

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 1/5

Chapitre 7
Les systèmes technologiques
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Que suis-je ?

a) Je suis le document qui fournit toute l’information


technique nécessaire à la fabrication d’une pièce
ou d’un ensemble de pièces d’un objet technique.

b) Nous sommes les éléments (pièces, mécanismes,


appareils, etc.) qui servent à faire fonctionner
un système technologique.

c) Je dénis ce pour quoi un système technologique


a été conçu.

d) Nous sommes les éléments qui entrent dans


un système pour être transformés ou pour participer
à la transformation.

e) Je modie ce qui se passe dans un système.

f) Nous sommes les éléments (matière ou énergie)


qui sortent du système après son fonctionnement.
/12

2 Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux

a) L’électricité est un intrant d’un ordinateur.

b) Le monoxyde de carbone est un extrant d’une motocyclette, tout comme


l’essence.

c) La chaleur est le contrôle d’un séchoir à cheveux.

d) Un système technologique complexe peut être divisé en sous-systèmes.

e) Le bouton marche-arrêt d’une hotte de cuisinière a pour fonction d’aspirer l’air


chargé de vapeur d’eau, d’odeurs de cuisson et de particules de gras.

Justifications (indiquez la lettre de l’énoncé) :

/10

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 2/5

3 Donnez un exemple d’outillage nécessaire pour réaliser chacune des phases de fabrication indiquées
dans le tableau.

Phase Outillage

a) Mesurage et traçage Équerre, règle, crayon, etc.


b) Sciage Scie à ruban, scie sauteuse, égoïne.
c) Coupage Couteau universel.
d) Perçage Perceuse sensitive, vilebrequin, chignole.
e) Ponçage ou sablage Bloc à poncer et papier émeri, ponceuse à ruban.
/10

4 Associez les phases de fabrication d’une planche à roulettes aux opérations correspondantes.

Phase de fabrication d’une planche à roulettes Opération


a) Du vernis, de la peinture ou des autocollants sont 1) Mesurage et traçage
appliqués sur la planche.
b) Une fois les sept placages d’érable collés et moulés, 2) Sciage
l’ébéniste découpe la forme de la planche à roulettes.
c) L’ébéniste mesure et trace sept rectangles identiques 3) Ponçage
sur une planche d’érable mince, appelée placage.
d) Les roues et les essieux sont fixés sous la planche 4) Finition
à roulettes.
e) L’ébéniste polit les arêtes et les côtés de la planche 5) Assemblage
à roulettes pour les arrondir.
/5

5 Les animateurs de la maison des jeunes du quartier souhaitent améliorer le coin lecture. Ils font appel
à un comité de quatre jeunes pour fabriquer une étagère à livres. Placez les phases de fabrication
dans le bon ordre en numérotant chaque opération.

Riman et Joshua poncent l’étagère pour préparer les surfaces à peindre.

Naomie et Frédérick coupent les pièces de l’étagère.

Les quatre jeunes donnent une touche personnelle à l’étagère assemblée.

Riman mesure et trace les pièces de l’étagère sur une planche de pin.

Naomie et Frédérick assemblent les pièces avec de la colle à bois et des vis.
/5

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 3/5

6 Nommez deux intrants et deux extrants des systèmes technologiques suivants.

Système technologique Intrants Extrants

a) Un presse-agrumes • •
électrique
• •

• •
b) Une usine de papier
• •

• •
c) Une machine à laver
• •
/12
7 Pour chacun des systèmes technologiques suivants, complétez les schémas des caractéristiques.

a) Un lave-vaisselle

Fonction globale :

Intrants

Contrôle Procédés
• •

• •

Extrants

450 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 4/5

b) Une friteuse

Fonction globale :

Intrants

Procédé

Contrôle

• Extrants

• •


/20

8 Le schéma suivant représente un mélangeur. Observez bien ce système technologique. Associez


chacune des composantes à la fonction appropriée.

Composante Fonction
a) Couvercle 1) Faire tourner les couteaux.

b) Bloc-moteur 2) Mettre l’appareil en marche ou l’arrêter ; régler la vitesse


de rotation des couteaux.
c) Couteaux
3) Contenir les aliments.
d) Boutons-poussoirs 4) Fermer hermétiquement le récipient.
e) Récipient 5) Mélanger, broyer ou réduire en purée les aliments. /10

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 5/5

9 Voici deux systèmes technologiques. Donnez la fonction de leurs composantes.


a) Un téléphone cellulaire

Composante Fonction
Clavier
alphanumérique
Touche de n d’appel

Afcheur

Touche d’appel

Bouton marche-arrêt

Bouton principal

b) Un lecteur de DVD vidéo

Composante Fonction
Interrupteur
d’alimentation

Plateau
de chargement

Afcheur

/16

452 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 1/5

Chapitre 8
Les forces et les mouvements
Test de connaissances THÉORIE /100

1 Quel est le type d’énergie décrit dans chacun des énoncés suivants ?
a) Les aliments consommés fournissent ce
type d’énergie.

b) Énergie provenant du mouvement d’un objet.

c) Le pétrole et le gaz naturel sont des sources


de ce type d’énergie.

d) Énergie produite par le rayonnement du Soleil.

e) Énergie provenant du mouvement produit


par le vent.

f) Énergie provenant d’une source de chaleur.


/12
2 Que suis-je ?

a) Synonyme de point d’appui dans un levier.

b) Qualité d’une énergie qui préserve


les ressources matérielles.

c) Conversion d’une forme d’énergie en une autre.

d) Mécanisme composé de pièces dont le


mouvement de départ est le même que
le mouvement final créé.
/8
3 Remplissez le tableau suivant en nommant les six machines simples étudiées et en donnant un
exemple d’utilisation pour chacune.

Machine simple Exemple d’utilisation

/12

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Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 2/5

4 Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse lorsque vous répondez « Faux ».

Énoncé Vrai Faux

a) Sur une bicyclette, le pédalier, la roue arrière, les roues dentées et la chaîne qui les
relient sont les composantes d’un mécanisme de transmission du mouvement.

b) Le rayonnement, la chaleur et la force sont les trois manifestations de l’énergie.

c) La brouette est constituée de deux machines simples : le levier inter-appui et la


roue et l’essieu.

d) L’énergie nucléaire peut être transformée en énergie électrique.

Justifications (indiquez la lettre de l’énoncé) :

/6
5 Pour chacun des systèmes technologiques suivants impliquant des transformations de l’énergie,
nommez les formes d’énergie concernées.
a) Une plinthe électrique
Énergie ➜ Énergie

b) La mèche d’une perceuse sans l (avec pile)


Énergie ➜ Énergie ➜ Énergie

c) Un barrage hydroélectrique
Énergie ➜ Énergie ➜ Énergie
/8

6 Nommez les transformations de l’énergie que comporte chacun des systèmes technologiques suivants.
Indiquez ensuite les manifestations de l’énergie (rayonnement, chaleur ou mouvement) qui sont
principalement observées.

Système Manifestation de
Transformations de l’énergie
technologique l’énergie transformée

a) Une enseigne
au néon
Énergie électrique en énergie lumineuse. Rayonnement.

b) Un sèche-cheveux Énergie électrique en énergie thermique. Chaleur.


c) Un téléviseur à
cristaux liquides
utilisant des diodes Énergie électrique en énergie lumineuse. Rayonnement.
électroluminescentes
(DEL)

d) Un cerf-volant qui
flotte au vent
Énergie éolienne en énergie mécanique. Mouvement.

e) Un feu de camp Énergie chimique en énergie thermique. Chaleur.


Énergie fossile en énergie chimique, puis en
f) Un scooter Mouvement.
énergie mécanique.
/12
454 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 3/5

7 Observez bien chacun des systèmes technologiques suivants, puis complétez le tableau en indiquant le
nom des machines simples utilisées ainsi que le nom des pièces qui composent ces machines. Précisez
le type de levier s’il y a lieu.

Machines simples
Système
Illustration utilisées et pièces
technologique
qui les composent

a) Une scie Coin : dents.

Levier inter-force :
b) Une pince à épiler
branches.

Roue et essieu :
pneus, treuil.
c) Une dépanneuse
Plan incliné :
plateau de chargement.

Levier inter-appui :
d) Une chaloupe rames.
à rames
Coin : proue.

Roue et essieu :
roue.
e) Une brouette
Levier inter-résistant :
brancard.

/8

8 Les trois objets suivants utilisent le principe de l’un ou l’autre des trois types de leviers. Cochez le type
de levier approprié et décrivez son avantage mécanique.

Objet Type de levier


Avantage mécanique
technique Inter-appui Inter-moteur Inter-résistant

a) Un casse-
noisettes
✓ Augmente la force appliquée sur la noix.

b) Une pince Augmente la précision dans la prise des



à barbecue aliments.
c) Une paire Augmente la précision du mouvement et

de ciseaux permet d’ajuster la force appliquée.
/6

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Tests de connaissances 455


Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 4/5

9 Indiquez, à l’aide d’un crochet, à quel type de mécanisme du mouvement est associé chacun des
systèmes technologiques suivants.

Mécanisme Mécanisme
Système technologique de transmission de transformation
du mouvement du mouvement

a) La transmission d’une bicyclette

b) Une dynamo

c) Une locomotive à vapeur

d) Un tire-bouchon à crémaillère

e) Le mécanisme d’une montre

f) Une clé à molette

g) Une corde à linge

h) Le mécanisme qui permet d’accorder


une guitare

i) Un bâton de colle

j) Un moteur à arbre à cames en tête

/10
456 Conquêtes • Tests de connaissances Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Test de connaissances
UT 5/5

10 Sur chacun des systèmes technologiques illustrés ci-dessous, encerclez et numérotez les différents
mécanismes de transmission ou de transformation du mouvement. Puis indiquez, à l’aide d’un
crochet, le type de mécanisme observé.

Type de mécanisme
Numéro
Système technologique Transmission du Transformation
du mécanisme
mouvement du mouvement

a) L’intérieur d’une souffleuse à neige

b) Un cric

c) Une machine à coudre

/18
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Tests de connaissances 457
Guide se poursuit
à la page suivante
Outils supplémentaires

La section Outils supplémentaires propose une banque d’outils auxquels les élèves pourront se référer
au cours du travail en laboratoire ou en atelier (outils 1 à 4), ainsi que dans la présentation des résultats
scientiques (outil 5). Ces outils exibles pourront être utiles dans la réalisation des laboratoires ou des
ateliers suggérés dans ce guide, ou dans tout autre laboratoire ou atelier mis sur pied par l’enseignante
ou l’enseignant.

Sommaire

1. Identier le matériel et les instruments de laboratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460

2. Identier les instruments et les outils de technologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462

3. Respecter les règles de sécurité en laboratoire et en atelier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464

4. Repérer les symboles de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465

5. Présenter des résultats scientiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466

459
Nom : Groupe : Date : Outil 1
1/2

Outil 1 Identier le matériel


et les instruments de laboratoire
Voici le matériel et les instruments les plus utilisés au cours d’une démarche expérimentale effectuée en
laboratoire. Ces objets ont plusieurs fonctions : recueillir un échantillon, mesurer diverses caractéristiques
d’une substance (masse, volume, etc.), tenir un récipient, mélanger des substances, protéger les yeux, etc.
Instruments d’observation

Binoculaire Microscope optique Lames et lamelles

Instruments de mesure

Balance à éau Chronomètre Cylindre gradué

Jeu de masses Thermomètre Vase à trop-plein

Instruments de chauffage

Brûleur à alcool et treillis Plaque chauffante


métallique avec support

460 Conquêtes • Outils supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outil 1
2/2

Accessoires divers

Agitateur (ou tige de verre) Ballon Béchers et pince à bécher


et barreau aimanté

Boîte de Petri Bouteille compte-gouttes Brosses nettoyantes


et compte-gouttes

Éprouvette, bouchon de Erlenmeyers, bouchon Flacon laveur


caoutchouc, support à éprouvettes de caoutchouc, pince à acon
et pince à éprouvettes et pince à creuset

Mortier et pilon Papiers tournesol Spatule

Sécurité

Support universel, anneau Lunettes de sécurité


et pince universelle

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Outils supplémentaires 461


Nom : Groupe : Date : Outil 2
1/2

Outil 2 Identier les instruments


et les outils de technologie
Voici les instruments et les outils les plus utilisés au cours d’une démarche technologique effectuée en
atelier. Ces objets ont de nombreuses fonctions : protéger les yeux, mesurer ou dessiner un objet, assembler
ou démonter un objet, le maintenir, le couper, le scier, etc.
Mesurage et traçage

Compas Équerre (pour tracer des angles Équerre (pour tracer des angles
à 30, 60 et 90 degrés) à 45 et 90 degrés)

Équerre à combinaison Rapporteur d’angle Ruban à mesurer

Coupage

Ciseaux à métal Couteaux à lame rétractable

Sciage

Scie à chantourner Scie à dos et boîte à onglets Scie à métal

462 Conquêtes • Outils supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outil 2
2/2
Perçage

Perceuse à pile et mèches Perceuse électrique et mèches Pointeaux

Façonnage

Bloc à poncer Limes à métal

Assemblage

Clé à molette, écrou et boulon Pince à ressort Pince universelle


et pince multiprise

Pistolet à colle chaude Riveteuse, mandrin et rivet Tournevis


et bâtonnets de colle

Maintien Sécurité

Étau Serre en C Lunettes de sécurité


Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Outils supplémentaires 463
Nom : Groupe : Date : Outil 3
1/1

Outil 3 Respecter les règles de sécurité


en laboratoire et en atelier
Certaines règles et consignes de sécurité doivent être observées pendant les activités dans les laboratoires
et les ateliers technologiques. Familiarisez-vous d’abord avec les consignes de sécurité suivantes. Votre
enseignante ou votre enseignant vous informera des consignes de sécurité particulières que vous devez
respecter dans votre école, s’il y a lieu.

Consignes de sécurité générales


1. Au début de l’année, informez votre enseignante ou votre enseignant des allergies ou des problèmes
de santé susceptibles d’affecter votre travail en classe. Indiquez-lui aussi si vous portez des lentilles
cornéennes ou des prothèses auditives.
2. Écoutez attentivement les instructions qu’on vous donne avant chaque laboratoire ou avant chaque
atelier.
3. Demandez l’approbation de votre enseignante ou de votre enseignant avant de commencer une
expérience dont vous avez élaboré le protocole.
4. Manipulez avec soin le matériel mis à votre disposition.
5. Protégez vos manuels et vos cahiers des éclaboussures et des dégâts.
6. Avertissez immédiatement votre enseignante ou votre enseignant de toute blessure ou de tout bris,
même s’ils vous semblent sans gravité.
7. Attachez toujours vos cheveux s'ils sont longs.

Consignes de sécurité en laboratoire


1. Consultez la liste des symboles de sécurité et des symboles de danger du SIMDUT (voir l’outil 4, Repérer
les symboles de sécurité).
2. Assurez-vous d’avoir bien compris les consignes de sécurité avant de commencer une expérience.
3. Portez un sarrau ou un tablier lorsque vous devez utiliser des
produits salissants ou corrosifs.
4. Ne laissez jamais une expérience en cours sans surveillance.
5. Gardez toujours votre aire de travail propre et en ordre pour
éviter tout accident.
6. Abstenez-vous de mâcher de la gomme, de manger et de boire
au laboratoire.
7. Ne goûtez à aucune substance. Ne respirez aucune substance
directement. Utilisez la technique illustrée dans la gure ci-
contre pour sentir une substance.
8. Repérez l’endroit où se trouvent l’extincteur, la couverture Voici comment sentir une substance
ininammable, la douche de secours, la trousse de premiers en toute sécurité au laboratoire : ne
soins, le lave-yeux et l’alarme-incendie les plus proches. placez pas la substance directement
Apprenez à vous servir de chacune de ces choses. sous votre nez ; éloignez-la un peu,
puis dirigez les vapeurs vers vos
narines avec votre main.
464 Conquêtes • Outils supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Outil 4
1/1

Outil 4 Repérer les symboles de sécurité

Les symboles de danger du SIMDUT


Le SIMDUT, c’est le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail. Les substances
dangereuses se trouvent dans les lieux de travail, à l’école, etc. Ce sont par exemple les produits ménagers
et les solvants. Le SIMDUT identie ces substances à l’aide des symboles suivants. Une bonne connaissance
de ces symboles permet de prendre les précautions qui s’imposent avant de manipuler des substances
dangereuses.

Gaz comprimé Matière ayant d’autres effets toxiques

Matière inammable et combustible Matière infectieuse

Matière comburante Matière corrosive

Matière ayant des effets toxiques


Matière dangereusement réactive
immédiats et graves

Les symboles de sécurité


Les symboles de sécurité indiquent un danger potentiel lors du travail en laboratoire ou en atelier, ainsi que
la manière de s’en prémunir.

Protection des yeux : Gare à la chaleur :


porter des lunettes de sécurité porter des mitaines isolantes

Protection des cheveux : Gare aux vapeurs nocives :


attacher ses cheveux travailler sous la hotte

Protection de la peau :
Gare aux objets tranchants ou pointus
porter des gants

Protection des vêtements :


porter un sarrau ou un tablier

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Nom : Groupe : Date : Outil 5
1/5

Outil 5 Présenter des résultats scientiques


Les chercheurs présentent souvent les données scientiques sous forme de tableaux et de diagrammes
parce qu’elles sont ainsi plus faciles à lire et à interpréter. Cet outil montre comment construire des tableaux,
des diagrammes à bandes, des diagrammes linéaires et des diagrammes circulaires.

Le tableau
En science, il faut souvent recueillir des données et les analyser. Dans un tableau, on dispose les données et
les renseignements en colonnes et en rangées pour en faciliter l’analyse. La manière dont l’information est
disposée facilite, par exemple, l’analyse de l’évolution d’une situation et l’établissement de conclusions. Le
tableau sert aussi à consigner des données an de tracer un graphique, un diagramme ou un histogramme.

Les étapes à suivre pour construire un tableau


1. Déterminer le nombre de catégories de données. Le nombre obtenu correspondra au nombre de
colonnes à créer.
2. Partager l’espace en autant de colonnes qu’il y a de catégories de données.
3. Dans le haut de chaque colonne, inscrire le nom de la catégorie. S’il y a lieu, indiquer l’unité de mesure
entre parenthèses.
4. Remplir le tableau à l’aide des données recueillies.
5. Donner un titre au tableau et le numéroter s’il y a lieu.

Exemple :
Voici les données recueillies
Dimanche : 23 °C, vent du sud-est
par Mélanie à Sept-Îles pendant Lundi : 18 °C, vent de l’est
la semaine du 9 juillet et le tableau Mardi : 10 °C, vent du nord-est
dans lequel elle a disposé Mercredi : 8 °C, vent du nord
ces données.
Jeudi : 9 °C, aucun vent
Vendredi : 18 °C, vent du sud-est
Samedi : 19 °C, vent du sud-est

Tableau 1 Le relevé météorologique à Sept-Îles, semaine du 9 au 15 juillet


Jour Température (°C) Direction du vent
Dimanche (9 juillet) 23 Sud-est
Lundi (10 juillet) 18 Est
Mardi (11 juillet) 10 Nord-est
Mercredi (12 juillet) 8 Nord
Jeudi (13 juillet) 9 Aucun vent
Vendredi (14 juillet) 18 Sud-est
Samedi (15 juillet) 19 Sud-est

466 Conquêtes • Outils supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outil 5
2/5

Le diagramme à bandes
On utilise le diagramme à bandes pour comparer le nombre d’éléments appartenant à diverses catégories
d’un ensemble. Il permet par exemple de représenter le nombre d’élèves de l’école faisant partie de chacune
des équipes sportives. Les bandes peuvent être horizontales ou verticales.

Les étapes à suivre pour construire un diagramme à bandes


1. Sur une feuille de papier quadrillé, tracer l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées. (L’abscisse est
une valeur de la variable qu’on représente sur l’axe horizontal ; cette variable peut aussi s’appeler
« variable x ». L’ordonnée est une valeur de la variable qu’on représente sur l’axe vertical ; cette variable
peut aussi s’appeler « variable y ».)
2. Sur l’axe des abscisses, choisir une échelle qui permettra de représenter toutes les catégories. Dessiner
sur l’axe autant de bandes de même largeur qu’il y a de catégories à représenter. Espacer uniformément
les bandes.
3. Inscrire le nom de chaque catégorie sous l’axe des abscisses.
4. Sur l’axe des ordonnées, choisir une échelle qui permettra de représenter tous les éléments de la
catégorie la plus large. Tracer une échelle sur l’axe.
5. Donner à chacune des bandes la hauteur qui correspond au nombre d’éléments de la catégorie
représentée.
6. Indiquer les noms des variables. S’il y a des unités de mesure, les inscrire entre parenthèses, à côté du
nom des variables.
7. Indiquer le titre du diagramme. Le numéroter s’il y a lieu.

Exemple :
À partir des données du tableau 2, on a construit le diagramme à bandes de la gure 1.

Tableau 2 Le nombre d’élèves de l’école faisant partie des équipes sportives


Équipe sportive Nombre d’élèves
Basket-ball 34
Volley-ball 23
Natation 48
Plongeon 12
Badminton 24
Soccer 68

Figure 1 Le nombre d’élèves de l’école faisant partie des équipes sportives.

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Nom : Groupe : Date : Outil 5
3/5

Le diagramme linéaire
Le diagramme linéaire (aussi appelé « diagramme à ligne brisée ») sert à représenter une variable continue
qui change en fonction d’une autre variable.

Les étapes à suivre pour construire un diagramme linéaire


1. Tracer l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées sur une feuille de papier quadrillé.
2. Sur l’axe des abscisses, choisir une échelle qui permettra de représenter toutes les valeurs de la variable
continue. Tracer cette échelle sur l’axe.
3. Sur l’axe des ordonnées, choisir une échelle qui permettra de représenter toutes les valeurs de l’autre
variable. Tracer cette échelle sur l’axe.
4. Dessiner les points correspondant à chacune des coordonnées.
5. Relier les points par une courbe (voir la gure 3). S’il y a un très grand nombre de points, tracer la
courbe de façon qu’il y ait un nombre à peu près égal de points de chaque côté (voir la gure 2). C’est
ce qu’on appelle la « courbe la mieux ajustée ».

Figure 2 La courbe de croissance d’un groupe


de bergers allemands femelles âgées de 0 à 12 mois
(exemple de courbe la mieux ajustée).

6. Indiquer les noms des variables. S’il y a des unités de mesure, les inscrire entre parenthèses à côté du
nom des variables.
7. Donner un titre au diagramme. Le numéroter s’il y a lieu.

Exemple :
À partir des données du tableau 3, on a construit le diagramme linéaire de la gure 3.

Tableau 3 La température en fonction


de l’heure, le 12 juin, à Montréal
Heure Température (°C)
0 h (minuit le 12 juin) 16
3h 12
6h 10
9h 18
12 h 22
15 h 23
18 h 19
21 h 17
Figure 3 La température en fonction
24 h (minuit le 13 juin) 15 de l’heure, le 12 juin, à Montréal.

468 Conquêtes • Outils supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outil 5
4/5

Le diagramme circulaire
Le diagramme circulaire permet de diviser un groupe en sous-groupes en fonction d’un critère déterminé.
On désigne chaque sous-groupe par un secteur de cercle. Plus le nombre d’éléments représentés par un
secteur est élevé, plus l’angle de ce secteur sera grand.

Les étapes à suivre pour construire un diagramme circulaire


1. Calculer le pourcentage du nombre d’éléments de chaque catégorie par rapport au nombre total
d’éléments. Utiliser la formule suivante :

Nombre d’éléments de la catégorie


Pourcentage   100
Nombre total d’éléments

Exemple de calcul (avec les données de la catégorie « Marche » du tableau 4, p. 470) :


9 9
Pourcentage   100   110  30 %
(9  15  3  3) 30
Donc, 30 % des élèves se rendent à l’école en marchant.

2. Calculer l’angle de chaque secteur qui représente une catégorie par rapport à l’ensemble. Utiliser la
formule suivante :

Pourcentage
Angle   360°
100

Exemple de calcul (avec les données de la catégorie « Marche » du tableau 4, p. 470) :


30
Angle   360°  108°
100
3. Tracer un grand cercle sur une feuille avec un compas.
4. Marquer le centre du cercle d’une petite croix.
5. Tracer un rayon joignant le centre du cercle au point de la circonférence placé directement au-dessus
du centre.
6. À partir de ce premier rayon, tracer les autres rayons dans le sens des aiguilles d’une montre. Attribuer
aux secteurs les angles calculés à l’étape 2 et indiqués dans le tableau 4.
7. Colorier chacun des secteurs d’une couleur différente.
8. Établir la légende du diagramme circulaire. La légende indique le sous-groupe représenté par chaque
couleur. On peut préciser la signication des couleurs à côté du diagramme (voir la gure 4a). On peut
aussi identier chacun des secteurs avec un trait (voir la gure 4b).
9. Inscrire le titre du diagramme circulaire.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Conquêtes • Outils supplémentaires 469


Nom : Groupe : Date : Outil 5
5/5

Tableau 4 La manière dont les élèves se rendent à l’école


Manière Nombre d’élèves Pourcentage (%) Angle (°)
Marche 9 30 108
Autobus 15 50 180
Automobile 3 10 36
Autres 3 10 36

a) b)

Figure 4 La manière dont les élèves se rendent à l’école.

470 Conquêtes • Outils supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


L’offre numérique de Chenelière Éducation
La collection Conquêtes est offerte en version numérique sur la plateforme de Chenelière
Éducation.
La présentation qui suit constitue un aperçu des fonctionnalités de cette plateforme et des particularités
de la collection Conquêtes.
La vidéo du tour guidé général de la plateforme de Chenelière Éducation, qu’on peut visionner
à l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet /Secondaire/Tour d’horizon, décrit les principaux
atouts de la plateforme et des collections qu’on y trouve.
On peut aussi consulter les tutoriels qui décrivent le fonctionnement des outils de base de la plateforme
à l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet /Secondaire/Tutoriels.

LA BIBLIOTHÈQUE
Le site Internet de Chenelière Éducation
permet aux enseignants d’accéder à une
bibliothèque personnelle qui contient
les livres numériques dont ils ont fait
l’acquisition.
Les enseignants peuvent accéder à leur
bibliothèque en se rendant à l’adresse
www.cheneliere.ca/ Ma bibliothèque.

LA PLATEFORME de Chenelière Éducation


Conviviale et téléchargeable, la plateforme est un environnement parfaitement adapté
à la consultation d’un livre numérique en classe. Elle offre plusieurs avantages. Elle permet,
entre autres, d’enrichir un titre de matériel personnel, de consulter différents contenus interactifs
(activités interactives, hyperliens, etc.) ainsi que les documents reproductibles offerts par l’Éditeur.

LE MENU PRINCIPAL
Dans la plateforme , les enseignants peuvent consulter la version numérique
de toutes les composantes imprimées et numériques d’une collection.
Les boutons suivants
gurent dans le menu
principal, à droite
de l’écran.
1. Table des matières
2. Matériel complémentaire
3. Activités interactives
4. Mon cours
5. Diaporama
6. Prol
7. Annotations
8. Suivi des travaux

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Conquêtes • 2e secondaire Offre numérique 471
QUOI DE NEUF dans la 2e édition ?
Une mise à jour des données scientiques
Des documents visuels plus nombreux
Un rappel des concepts pertinents au début
de chaque chapitre
Des contenus notionnels synthétisés en tableaux
ou sous forme de schémas
Des renvois à des activités interactives
Une collection complète Des rubriques portant sur des sujets d’actualité
conçue selon vos besoins
Le cahier d’apprentissage Le corrigé
Des contenus notionnels concis, accessibles Le corrigé du cahier en couleurs
et rigoureux
Plus de 500 photos, schémas, tableaux et Le guide-corrigé
graphiques Le corrigé du cahier
Plus de 50 % de pages d’activités de type et Des synthèses à la n de chacun
de niveau de difculté variés des chapitres pour la révision NOUVEAU
Des activités pour faire le point sur les Des activités de révision de n de chapitre NOUVEAU
apprentissages
Des activités de bilan de n de cycle NOUVEAU
Des outils en lien avec les techniques utiles
en science et en technologie, regroupés Une banque de laboratoires et d’ateliers
à la n du cahier Des tests de connaissances pour chacun
des chapitres

Des contenus numériques incomparables sur la plateforme


Pour les élèves Pour les enseignants
Le cahier accessible sur tout ordinateur et sur Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme
tablette iPad i+ Interactif
Un très grand nombre d’activités et d’exercices Toutes les composantes imprimées en version
interactifs avec rétroaction conçus selon la numérique ainsi que le contenu numérique offert
structure du cahier aux élèves
Des schémas interactifs et des boîtes Info + Des outils de gestion des résultats aux activités
Des documents complémentaires et tout autre interactives
contenu numérique que l’enseignant mettra à Des planches anatomiques interactives
leur disposition Tous les documents reproductibles en format PDF
Des contenus accessibles à l’aide d’un et Word modiable
appareil mobile (application i+ RA) Les réponses qui apparaissent une à une et de
nombreux hyperliens

Les composantes de , 2e édition, pour la 2e secondaire


Composantes imprimées Composantes numériques
• Cahier d’apprentissage • Plateforme
• Corrigé • Cahier d’apprentissage numérique
• Guide-corrigé • Guide-corrigé numérique
• Application i+ RA
(la réalité augmentée pour accéder à certains
contenus numériques à l’aide d’un appareil mobile)

ISBN 978-2-7650-5217-3
Comme pour les cahiers, la version numérique du matériel complémentaire qui réunit tous les élé-
ments du guide-corrigé de la collection Conquêtes permet aux enseignants de projeter les documents
reproductibles à l’aide d’un TNI ou d’un projecteur. Les enseignants peuvent également y afcher
toutes les réponses en un seul clic. Dans cette version numérique, on trouve tous les documents
reproductibles en format PDF, an de faciliter leur impression, mais aussi en format Word modiable,
ce qui permet aux enseignants d’adapter ces documents selon leurs besoins.

2. Les activités interactives


Dans la version numérique de la collection Conquêtes, on trouve de nombreuses activités interactives
liées aux contenus du cahier. Chaque chapitre renferme une ou plusieurs activités interactives portant
sur les concepts à l’étude. Une activité interactive de consolidation est également offerte pour chaque
univers.
Ces activités sont accessibles au l des pages du cahier numérique ainsi que dans la table des matières
des activités interactives. Elles sont réalisables en classe à l’aide du TNI ou encore individuellement
en mode apprentissage ou évaluation. Les élèves peuvent ainsi les faire de façon autonome en classe,
au laboratoire informatique ou à la maison, à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette.
Chacune des activités compte en moyenne 12 à 15 questions. Le format de chaque question a été
choisi avec attention pour servir au mieux la notion traitée (vrai ou faux, choix multiples, réponse libre,
associations, menus déroulants, etc.). En mode apprentissage, les élèves disposent la plupart du temps
d’un indice pour les aider à répondre à chaque question, puis du corrigé et d’une rétroaction après
avoir soumis leur réponse. En mode évaluation, ils n’ont ni indice ni corrigé. Toutefois, dans les deux
modes, les points accumulés s’afchent au fur et à mesure que les élèves répondent aux questions.

Pages du cahier traitant


du sujet de l’activité

Indice

Corrigé

Pastille de navigation Points accumulés Soumettre une réponse

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Conquêtes • 2e secondaire Offre numérique 473
Des outils de gestion de groupe conviviaux sont également offerts aux enseignants dans le module des
activités interactives. Ces outils permettent entre autres de créer des groupes d’élèves, de leur assigner
des activités en mode apprentissage ou évaluation et de consulter leurs résultats.
Pour plus de détails au sujet des activités interactives, visionnez les tutoriels qui les décrivent à l’adresse
www.cheneliere.ca sous l’onglet /Secondaire/Tutoriels ou le Guide de l’utilisateur qu’on trouve
à www.cheneliere.ca sous l’onglet /Secondaire/Guide de l’utilisateur.

3. Le téléchargement de la plateforme
La version téléchargeable de la plateforme de Chenelière Éducation permet de proter
de la plupart de ses fonctionnalités sans être connecté à Internet. Il suft ensuite de se connecter à
Internet pour synchroniser les opérations effectuées hors connexion. Par contre, certaines fonctionnalités
comme l’accès à un site Internet ou l’assignation d’activités interactives aux élèves nécessitent une
connexion Internet.

Bouton de
téléchargement

Pour plus de détails au sujet du téléchargement de la plateforme, visionnez le tutoriel intitulé


Téléchargement de la plateforme ou le Guide de l’utilisateur qu’on trouve à www.cheneliere.ca
sous l’onglet /Secondaire/Guides de l’utilisateur.

4. Les composantes numériques pour les élèves


Les élèves des enseignants qui ont un accès à la plateforme de Chenelière Éducation
peuvent réaliser les activités interactives que les enseignants leur assignent sur tout type d’ordinateur
ou de tablette. Ils ont également accès à des compléments d’information, à des schémas interactifs et
à des hyperliens. Ils protent aussi de tous les contenus numériques que leur enseignant met à leur
disposition à l’aide de la plateforme (vidéos, documents personnels, etc.).
Au choix de l’enseignant, les élèves peuvent également travailler avec le cahier numérique sur tout
ordinateur ou sur tablette iPad avec l’application Chenelière Éducation pour iPad. Des outils d’écriture
performants, qui permettent l’entrée des réponses dans le cahier numérique, sont offerts dans les
deux cas.

474 Conquêtes • 2e secondaire Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
L’OFFRE NUMÉRIQUE DE LA COLLECTION CONQUÊTES
La collection Conquêtes est présentée sur la plateforme , offerte en ligne et téléchargeable.
Pour les élèves
• Le cahier numérique accessible sur tout ordinateur et avec l’application Chenelière Éducation
pour iPad ;
• L’accès à une vingtaine d’activités et exercices interactifs avec rétroaction, à faire en classe, au
laboratoire ou à la maison. Ces activités sont associées à des sections du cahier. Une activité de
consolidation est offerte pour chaque univers, permettant ainsi une véritable révision des chapitres ;
• L’accès à une vingtaine de boîtes Info+ qui présentent de l’information complémentaire en lien
avec les notions présentées dans le cahier ainsi qu’à des schémas interactifs et à des hyperliens ;
• Des documents complémentaires et tout autre contenu numérique que l’enseignant mettra à leur
disposition.
Pour les enseignants
• Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme ;
• Toutes les composantes imprimées offertes en version numérique ainsi que le contenu numérique
offert aux élèves ;
• Des outils de gestion des résultats aux activités interactives ;
• Tous les documents reproductibles en format PDF et Word modifiable ;
• Les réponses qui apparaissent une à une ;
• Plus de 50 hyperliens (complément d’information, animations scientifiques, vidéos explicatives, etc.) ;
• Une dizaine de planches anatomiques.

VUE D’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS INTERACTIVES


1. Durée des activités interactives
La réalisation d’une activité interactive requiert de 20 à 45 minutes. Une activité interactive peut donc
être complétée à l’intérieur d’une période de cours.
2. Lien avec les notions du cahier d’apprentissage et répartition des activités interactives
Les activités interactives proposent des questions sur les notions présentées dans le cahier
d’apprentissage. Certaines questions sont davantage axées sur la maîtrise de la théorie, tandis que
d’autres permettent aux élèves de mettre des concepts en application. Le niveau de difficulté
progresse d’une question à l’autre dans chaque activité interactive.
En moyenne, chaque chapitre du cahier d’apprentissage fait l’objet de deux activités interactives. Ces
activités permettent de réviser les sections ciblées. Nous suggérons de les faire réaliser par les élèves
après qu’ils aient vu les sections ciblées pour qu’ils puissent faire un retour sur leurs apprentissages.
De plus, quatre activités interactives de consolidation sont offertes (une par univers). Ces activités
de consolidation permettent de réviser les chapitres de l’univers ciblé. Nous suggérons de les faire
réaliser par les élèves à la fin de chaque univers pour qu’ils puissent faire un retour sur leurs
apprentissages. Il est toutefois possible de choisir l’ordre dans lequel on souhaite que les élèves
réalisent ces activités.
3. Accessibilité des activités interactives
Toutes les activités interactives sont accessibles sur la plateforme sous bouton
« Activités interactives », dans le panneau de droite, ou encore au fil des pages du cahier numérique.
4. Planication
Consulter le tableau Vue d’ensemble des activités interactives, à la page suivante, pour intégrer
les activités interactives à la planification.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Conquêtes • 2e secondaire Offre numérique 475
Le tableau suivant dresse la liste des activités interactives offertes avec la version numérique
de Conquêtes. Ces activités peuvent être réalisées après avoir vu l’ensemble des sections ou
des chapitres ciblés.

VUE D’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS INTERACTIVES


ACTIVITÉS INTERACTIVES PARTIES DU CAHIER D’APPRENTISSAGE CIBLÉES

Univers matériel
1 Chapitre 1, sections 1.1 et 1.3
2 Chapitre 1, section 1.2
3 Chapitre 2, sections 2.1 et 2.2
4 Chapitre 2, sections 2.3, 2.4 et outil 1 : Séparer des mélanges
5 Consolidation de l’univers matériel (chapitres 1 et 2)

Univers vivant
6 Chapitre 3, sections 3.1 à 3.4
7 Chapitre 3, sections 3.5 et 3.6
8 Chapitre 4, sections 4.1 à 4.4
9 Consolidation de l’univers vivant (chapitres 3 et 4)

Terre et espace
10 Chapitre 5, sections 5.1 à 5.3
11 Chapitre 5, section 5.4
12 Chapitre 6, sections 6.1 et 6.2
13 Chapitre 6, sections 6.3 à 6.5
14 Consolidation de Terre et espace (chapitres 5 et 6)

Univers technologique
15 Chapitre 7, section 7.1 et outil 3 : Utiliser divers outils technologiques
16 Chapitre 7, sections 7.2 et 7.3
17 Chapitre 8, section 8.1
18 Chapitre 8, sections 8.2 à 8.4 et outil 2 : Utiliser les symboles normalisés
19 Consolidation de l’univers technologique (chapitres 7 et 8)

476 Conquêtes • 2e secondaire Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
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de chaque chapitre
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Le cahier d’apprentissage Le corrigé
Des contenus notionnels concis, accessibles Le corrigé du cahier en couleurs
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graphiques Le corrigé du cahier
Plus de 50 % de pages d’activités de type et Des synthèses à la n de chacun
de niveau de difculté variés des chapitres pour la révision NOUVEAU
Des activités pour faire le point sur les Des activités de révision de n de chapitre NOUVEAU
apprentissages
Des activités de bilan de n de cycle NOUVEAU
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en science et en technologie, regroupés Une banque de laboratoires et d’ateliers
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Composantes imprimées Composantes numériques
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• Corrigé • Cahier d’apprentissage numérique
• Guide-corrigé • Guide-corrigé numérique

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