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L`aquaculture au Sénégal: Quelle

stratégie de développement ?

Par

Diégane NDONG
Biologiste Halieute
Spécialiste de l`aquaculture

Mai, 2007

- 1 - Diégane NDONG, Biologiste-Halieute, Spécialiste de l’Aquaculture


Résume
L`analyse des FOFMs a permis de formuler une vision claire du sous secteur de l`aquaculture
conduisant à une stratégie de développement basée sur cinq axes stratégiques qui se proposent de
lever les faiblesses et menaces identifiées dans l`analyse. Les axes stratégiques sont : le
renforcement des capacités au niveau national, l`impulsion de la productivité aquacole, la
contribution à la sécurité alimentaire, le développement de marché et commerce et le maintien
d`un environnement durable. Dans chaque axe, des actions sont définies pour l’atteinte des
objectifs.

Abstract:
The SWOT analysis has allowed to formulate a clear vision for aquaculture sub sector. Therefore,
the strategy to implement is base upon five axis that propose to eliminate the weakness and the
threat identified from the analysis. Those axis are: national building capacity, increase
aquaculture productivity in Senegal, contribution in food security, market and trade development
and maintaining environment sustainable. Actions are defined in each axis to reach the
objectives.

Mots clés: Aquaculture, Stratégie, Axes stratégiques, développement, Vision, Mission


Keywords: Aquaculture, Stratégy, Stratégic Axis, development, Vision, Mission

- 2 - Diégane NDONG, Biologiste-Halieute, Spécialiste de l’Aquaculture 2


Abréviations

FOFMs: Les Forces, les Opportunités, les Faiblesses et les Menaces.


CNFTPA : Centre National de Formations des Techniciens des Pêches et de l`Aquaculture
IUPA : Institut Universitaire des Pêches et de l`Aquaculture
NEPAD: New Partner for Aquaculture Development
FAO: Food and Agriculture Organization of the United Nations
UE: Union Européenne
USA: Union States of America
PPP: Parternariat Public-Privé
APA : Agence pour la Promotion de l`Aquaculture
MEMTI : Ministère de l`Economie Maritime et des Transports Internationaux, Institution
chargée de la pêche et de l’aquaculture
CDAC : Centre pour le Développement de l’Aquaculture Continentale
CDAM : Centre pour le Développement de l’Aquaculture Marine
CAADP : Comprehensive Africa Agriculture Development Programme
PME : Petites et Moyennes Entreprises
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine
DPCA : Direction de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture
ONG : Organisation Non Gouvernementale

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1. Contexte

En Afrique, le secteur de la pêche joue un rôle vital et assure la sécurité alimentaire de


plus 200 millions de personnes. Il crée des revenus à plus de 10 millions de personnes engagées
dans les activités halieutiques. En outre, le secteur de la pêche représente une part importante des
exportations de beaucoup de pays africains, avec une valeur annuelle d’exportation de 2.7
milliards de dollars américains. L`atteinte des objectifs de croissance des économies africaines à
travers la réduction du déficit de la balance de paiements, du chômage ainsi qu` à la satisfaction
des besoins alimentaires est aujourd`hui compromise par la diminution des stocks halieutiques.
C`est pourquoi, l’aquaculture en Afrique constitue un levier important dans le cadre du plan
d’actions pour le développement de la pêche et de l’aquaculture sous l`égide du NEPAD
(NEPAD, 2005).

Au Sénégal, la pêche est une composante essentielle du développement économique et


social. Elle constitue l’un des plus importants secteurs d`activités, avec une production annuelle
de l`ordre de 400 000 tonnes. La valeur commerciale estimée des exportations est d`environ 185
milliards, soit plus du quart des exportations du pays et constitue la plus importante source de
devises. Le secteur à lui seul, contribue pour 12 % au PIB du secteur primaire et 2,5 % au PIB
total. De surcroît, la pêche joue un rôle très important dans la sécurité alimentaire en fournissant
17 % de protéines d`origine animale aux populations. Elle génère environ 600 000 emplois, soit
17 % de la population active (FAO/TCP/SEN/2909, 2003).

Cependant, ce secteur traverse ces dernières années des difficultés majeures liées au
plafonnement des volumes de captures et la déperdition des espèces à haute valeur commerciale
telles que les poissons démersaux côtiers, face à une demande sociale croissante en poisson. Cette
situation est la conséquence d’une mauvaise politique de gestion de la ressource parce que ne
parvenant pas à prévenir la surexploitation fortement liée à la surcapacité de pêche et à
l’utilisation de méthodes et techniques de pêche prohibées. Si cette tendance de dégradation des
pêcheries continue sans solution immédiate, on assistera sans doute à une extinction de l’activité
commerciale de certaines espèces.

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C`est dans ce contexte que le gouvernement du Sénégal, dans le cadre de sa politique de
gestion des ressources halieutiques, a défini en 2000 une stratégie sectorielle visant à maîtriser la
capacité de production d’une part et le développement de l’aquaculture d’autre part.
L`aquaculture est considérée depuis lors comme une politique alternative destinée à maintenir au
moins le niveau des captures en limitant la pression sur la ressource, satisfaire la demande des
consommateurs sénégalais et pallier de surcroît la demande des produits halieutiques candidats à
l`exportation. Il est clair que la demande en produits halieutiques d’une population grandissante
ne cessera d’augmenter d’année en année et par conséquent beaucoup d’efforts doivent être faits
pour accroître l’approvisionnement de ces produits. Cette demande croissante serait liée à la prise
de conscience de la population sénégalaise sur l’avantage de la consommation de poisson en
terme de santé et de digestibilité. Au regard des énormes potentialités locales, le Sénégal peut
contribuer de manière significative à la satisfaction de la demande de poisson aussi bien nationale
qu’internationale à travers le développement de l’aquaculture.

L`aquaculture est pratiquée au Sénégal depuis très longtemps et n`a jamais connu de
succès. Beaucoup de projets ont été initiés et mis en oeuvre mais les résultats n`ont jamais donné
une grande satisfaction au regard des immenses potentialités aquacoles dont dispose le pays. Les
données statistiques de la FAO (2004) montre que la production annuelle de poisson d`origine
aquacole au Sénégal a débuté en 1983 et n`ont jamais atteint 100 tonnes jusqu`a nos jours à
l`exception de l`année 1999 qui comptabilisait 105 tonnes. Dès lors, il devient nécessaire de faire
une analyse approfondie pour déceler les Forces et les Opportunités d’une part, les faiblesses et
les menaces d’autre part, qui auréolent le sous secteur de l`aquaculture au Sénégal. De cette
analyse, ressortiront des axes clés qui pourraient être le squelette d’une stratégie qui s`appuiera
sur les forces et opportunités pour impulser le développement de l’aquaculture tout en éliminant
totalement les faiblesses et en évitant aussi les menaces. Cette stratégie consensuelle devrait
impliquer l’ensemble des acteurs et s’insèrera dans les réalités économiques, environnementales
et sociales.

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2. Analyse des Forces et Opportunités

2.1. Forces:

1. L’existence de cadre institutionnel (Agence pour la Promotion de l’Aquaculture) et de


cadres de référence aussi bien au niveau national que régionale (CAADP : Comprehensive
Africa Agriculture Development Programme, NEPAD Plan d’Action pour la pêche et
l’Aquaculture, Programme National de Développement de l’Aquaculture, Stratégie de
Croissance Accélérée au Sénégal);
2. L’existence d’un programme axé sur le renforcement de capacités ;
3. Le secteur privé au niveau de la pêche est déjà bien organisé ;
4. L’activité halieutique industrielle déjà en place avec toutes les garanties relatives à
l’assurance/qualité des produits destinés à l’exportation;
5. La disponibilité d’expériences et leçons dans le passé au Sénégal et de certains pays qui
peuvent mieux orienter la voie à suivre en vue de développer l’aquaculture ;
6. La prise de conscience de la part des décideurs et des professionnels de l’existence de
larges potentialités aquacoles ;
7. L’existence d’un Institut Universitaire des pêches et de l’aquaculture et d’un Centre National de
Formation des Techniciens des Pêche et de l’Aquaculture (formation de ressources humaines) ;
8. L’engagement des autorités à impulser le développement de l’aquaculture ;
9. L’existence d’une gamme variée de produits et de sous produits locaux pouvant permettre la
fabrication d’un aliment performant à moindre coût.

Opportunités

1. La demande croissante couplée d’une chute drastique des captures ;


2. L`existence d’une expertise locale pouvant garantir la qualité des produits aquacoles pour
un accès facile dans les marchés extérieurs tels que l’UE, le Japon, les USA etc.… ;
3. L’existence de zones favorables et à fortes potentialités aquacoles ;
4. La disponibilité de grandes surfaces d`eaux et de terres arables ;
5. L’existence de coopération bilatérale pour le développement et le transfert de technologies ;

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6. L’émergence de quelques succès de systèmes d’élevage (tilapia, clarias etc…) à grande
échelle ;
7. L’existence de marchés porteurs.
3. Analyse des Faiblesses et Menaces

3.1. Faiblesses:

1. Le manque de vision partagée ;


2. Le manque d’approche participative dans les prises de décision ;
3. L’utilisation de techniques inappropriées ;
4. Le manque criard d’infrastructures aquacoles (écloseries, fabriques d’aliment,
structures d’extension, bassins, etc.…);
5. Les procédures foncières complexes pour l’accès aux terres arables ;
6. Le manque de spécialistes de l’aquaculture lié à l’absence de programme de formation
continue;
7. La difficulté d’accès au financement ;
8. L’absence totale d’investissement dans l`aquaculture ;
9. L’absence de recherches et de politique appropriée au développement de
l’aquaculture ;
10. L’inadéquation et la pauvreté de la collecte statistique qui n’offrent pas une bonne
visibilité des tendances du sous secteur de l’aquaculture au Sénégal.

3.2. Menaces

1. Une mauvaise politique sectorielle de l`aquaculture ;


2. La non implication des structures financières ;
3. Le désintéressement des partenaires au développement ;
4. Le désintéressement du secteur privé ;
5. L’absence de synergie avec les autres secteurs d’activités ;
6. L’absence de politique incitative au secteur privé ;
7. L’absence de partenariat entre le secteur public et privé (PPP);
8. L’insuffisance de communications entre les différents acteurs impliqués dans l`aquaculture ;
9. L’insuffisance de ressources humaines qualifiées dans ce sous secteur aquacole.

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4. Formulation d’une vision pour le sous secteur de l’aquaculture

Une aquaculture développée sur la base du renforcement des capacités nationales


contribuant à la sécurité alimentaire au niveau national et relançant les exportations de
produits aquacoles en conformité avec un environnement sain et durable.
5. Mission

La structure en charge de la mise en œuvre de la politique du Chef de L’Etat en matière


d’aquaculture en l’occurrence l’Agence pour la Promotion de l’Aquaculture a essentiellement
pour mission de promouvoir et développer le sous secteur aquacole au Sénégal.

6. Stratégie

La stratégie permet de traduire en acte la vision définie. Elle s’articule autour de cinq axes
stratégiques visant à lever les faiblesses et les menaces qui constituent sans doute les contraintes
au développement durable de l’aquaculture.

7. Axes clés de développement

Les cinq axes identifiés sont étroitement liés. Pour chaque axe, des activités devront être
mises en œuvre pour atteindre les objectifs préalablement identifiés. Le premier axe clé relatif au
renforcement des capacités nationales en matière d’aquaculture constitue une étape primordiale
pour réaliser une production aquacole importante et augmenter de surcroît la productivité
(production/main d’oeuvre ou valeur ajoutée/main d’oeuvre).
Certes, l`augmentation de la productivité aussi bien de l`aquaculture à petite qu`à grande
échelle nécessitera de grands investissements dans les domaines de la recherche et
développement et de l’extension. Cela nécessite aussi des changements de politiques. Une fois
que la production aquacole atteint un niveau acceptable, il faudra donc trouver des réponses par
rapport à la satisfaction de la demande nationale et à la création de devises étrangères à travers
l’exportation de produits aquacoles. Pour maintenir cette position de manière durable, la
réduction de l’impact négatif des activités aquacoles sur l’environnement est absolument
nécessaire.

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7.1. Axe 1 : Le renforcement des capacités au niveau national

Objectif 1 : Développer des programmes de formation en aquaculture au niveau national

Activité 1. L’organisation de séminaires de formation chaque année pour renforcer les capacités
existantes des intervenants (administration, opérateurs, …) ;

Activité 2. L’appui des programmes de formation en sciences aquacoles au niveau de l’IUPA, du


CNFTPA et les orienter davantage en fonction des besoins prioritaires (Etat du
Sénégal et partenaires au développement).

Objectif 2. Acquérir l`expertise internationale en matière d`aquaculture

Activité 1. La promotion des formations diplômantes en Aquaculture vers l’Asie, Europe,


Amérique ;

Activité 2. L’établissement d`une base de données de toutes les offres de bourses relatives à des
programmes de formation en aquaculture par le Ministère chargé de l’aquaculture en
collaboration avec la Direction Assistance Technique.

Objectif 3. Développer des programmes de recherche

Activité 1. La promotion d`un partenariat dans le long terme pour établir des programmes
conjoints de recherches et d’investissements dans le sous secteur de l’aquaculture au
Sénégal avec les institutions nationales de recherche, les agences internationales
et/ou gouvernements étrangers dans le cadre des coopérations bilatérales ou
multilatérales ;

Activité 2. L’élaboration de programmes nationaux de soutien aux activités de recherches ;

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Activité 3. Le renforcement des capacités des institutions de recherches au Sénégal en fournissant
les services nécessaires à la science et à la formation pour le développement
technologique dans le long terme et renforcer leurs liens avec les initiatives du
secteur privé.

7.2. Axe 2 : L’impulsion de la productivité aquacole au Sénégal

Objectif 1. Élaborer une stratégie nationale partagée de développement et d’intensification de


l’aquaculture au Sénégal

Activité 1. La revue des leçons et expériences du passé de certains pays comme la chine, le
Japon, la Thaïlande, la Malaisie, l’Inde et l’Egypte en matière d’aquaculture et voir
comment ces leçons et expériences pourront contribuer au développement de
l’aquaculture au Sénégal ;

Activité 2. La définition d`un plan d’investissement de l’aquaculture au niveau national en


prenant contact avec le privé, les professionnels, la recherche et les partenaires au
développement ;

Activité 3. L’entame d`un processus d’élaboration d’une stratégie appropriée en impliquant ces
acteurs et en essayant de trouver une synergie avec les stratégies définies dans les
autres secteurs d’activités au niveau national, sous régional et régional (NEPAD) ;

Activité 4. L’instauration d`un système d’information et de communication performant pour


assurer la synergie entre les différents acteurs.

Objectif 2. Cartographier l’ensemble des zones favorables à l’aquaculture et l’établissement


d’infrastructures aquacoles de base

Activité 1. L’évaluation de toutes les zones potentiellement favorables ;

Activité 2. L’aménagement de bassins, de canaux d’amenée d’eau, d’écloseries multi spécifiques,


de fabriques d’aliment et de structures d’extension.

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Objectif 3. Inciter le secteur privé à investir dans l’aquaculture

Activité 1. L’évaluation des partenariats réussis public-privé dans d`autres secteurs d`activités,
d`autres pays en matière de gestion et financement de ce sous secteur ;

Activité 2. La revue du cadre juridique, réglementaire et politique en vue d’encourager les


opportunités du secteur privé particulièrement la PME ;

Activité 3. L’encouragement d`un partenariat public- privé afin d’appuyer la recherche, la


formation et le développement technologique ;

Activité 4. L’élaboration d`un programme national de développement de l’entreprise aquacole.

Objectif 4. Adopter et adapter toutes les technologies pouvant améliorer la production

Activité 1. Le recensement toutes les technologies disponibles au niveau national, sous régional,
régional et international pour leur application et dissémination ;

Activité 2. L’appui au secteur privé à être au devant de l’application et dissémination des services
technologiques ;

Activité 3. L’appui au secteur privé à s’armer d’outils lui permettant d’assurer le suivi et la
gestion des menaces ;

Activité 4. Le développement d`un réseau national incluant la recherche, les services d’extension
(dissémination) pour assurer le succès aussi bien local que national ;

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Objectif 5. Développer la production de produits aquacoles exportables : tilapia, clarias,
ormeaux, huîtres et crevettes

Activité 1. La continuation et le renforcement des programmes pour l’amélioration et


l’approvisionnement de géniteurs et d’alevins en qualité de ces espèces ;

Activité 2. L’initiation de la recherche pour améliorer la production et la qualité de ces espèces.

7.3. Axe 3 : La contribution à la sécurité alimentaire

Objectif 1. Développer l`aquaculture intégrée comme moyen d`accroître la productivité et la


sécurité alimentaire en milieu rural

Activité 1. L’identification et l’application immédiate des approches pratiques réussies de


l`aquaculture intégrée (Malawi, autres pays d`Afrique, Chine) ;

Activité 2. L’encouragement de la recherche et développement pour intensifier les systèmes


intégrés.

Objectif 2. Exploiter le potentiel de la production aquacole pour contribuer aux programmes


nationaux de sécurité alimentaire

Activité 1. La documentation des bénéfices nutritionnels liés à la consommation du poisson au


niveau des couches vulnérables telles les femmes, les enfants et personnes vivant avec
le VIH ;

Activité 2. L’encouragement des agences ou organisations de développement rural et sanitaire à


inclure dans leurs programmes communautaires la promotion de la consommation du
poisson.

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7.4. Axe 4 : Le développement de marché et commerce

Objectif 1 : Augmenter les opportunités des PME en élargissant les marchés domestiques au
poisson

Activité 1. L’évaluation des tendances et de la structuration de la demande et de l`offre du


marché local (demande de la population urbaine, produits demandés, élasticité des
prix) ;

Activité 2. Le développement des mécanismes d`information de marché ;

Activité 3. L’appui des PME à travers une assistance technique, des services financiers pour un
accès facile au marché local, urbain et national avec une gamme de produits ciblés ;

Activité 5. La revue des politiques et du cadre juridique (textes législatifs et réglementaires) en


vue d`appuyer les opportunités en matière de production et de services industriels
des PME.

Objectif 2 : Promouvoir la commercialisation des produits aquacoles à l`échelle régionale

Activité 1. La documentation de la structuration, des volumes et des économies relatifs au


commerce intra régional des produits à faible valeur commerciale ;

Activité 2. L’appui de l`entreprenariat féminin à travers l`encadrement, les conseils, l`accès au


financement puisqu`il s`investisse dans la gestion des produits après récolte et la
commercialisation des produits ;

Activité 3. La réadaptation des textes législatifs, réglementaires et politiques en vue de renforcer


les opportunités des femmes dans les PME aquacoles.

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Objectif 3 : Renforcer les opportunités d`exploitation de produits aquacoles à haute valeur
commerciale pour augmenter les investissements dans la production et la
transformation

Activité 1. L’organisation des PME en association afin de bénéficier d`un appui sur la base des
expériences connues dans d`autres secteurs d`activités et dans d`autres pays.

Objectif 4 : Augmenter l`accès et la compétitivité des produits aquacoles sénégalais dans le


marché international

Activité 1. La mise en place d’un système d’incitations fiscales à ce sous secteur et la facilitation
de l’accès au crédit ;

Activité 2. La valorisation et le développement d`un réseau commercial, de traçabilité des


produits et des normes standards ;

Activité 3. L’encouragement des investissements dans l`industrie de la transformation pour


respecter les normes d`accès du marché des produits valorisés.

7.5. Axe 5 : Le maintien d’un environnement durable

Objectif : Maintenir les avantages compétitifs du Sénégal que l`environnement présente pour
l`aquaculture

Activité 1. La revue de toutes les leçons et expériences (exemple : en Asie) de l`impact de


l`aquaculture sur l`environnement en vue d`asseoir un développement soutenu de ce
sous secteur ;

Activité 2. L’identification des politiques nécessaires et les ancrages institutionnels avec les
autres secteurs (l`environnement, l`hydraulique, foncier, tourisme etc.) au niveau
national ;

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Activité 3. L’élaboration d`instruments permettant de réduire l`impact sur le milieu naturel des
activités aquacoles, poissons échappés, poissons transgéniques ou des poissons non
indigènes ;

Activité 4. L’adoption de critères et de lignes directives spécifiques pour l`evaluation de


l`incidence de l`aquaculture sur l`environnement.

L’ensemble de ces axes prédéfinis s’insère dans un cadre technique (Figure1) d’une part et
dans un cadre juridico institutionnel (Figure 2) d’autre part. Le cadre technique est constitué de
plusieurs composantes dont dépendra le succès de l’aquaculture au Sénégal. Il s’agit de
composantes principales telles que l’approvisionnement suffisant d’alevins de bonne qualité,
l’approvisionnement suffisant d’aliments de bonne qualité nutritionnelle et l’existence d’un
environnement propice (Figure1). Il n`y a aucun doute que le Sénégal offre un environnement
propice à l`aquaculture. C`est la raison pour laquelle il faudra trouver des réponses à la
satisfaction des deux composantes suivantes :

o L’approvisionnement suffisant en alevins ; et


o L`approvisionnement en aliments de poisson.

C’est pourquoi, l’agence pour la promotion de l’aquaculture devrait orienter sa stratégie de


développement de l’aquaculture vers l’émergence des producteurs privés d’alevins, d`aliments, la
mise en place et la réhabilitation de stations piscicoles. Les alevins et les aliments seront produits
grâce à :
o La mise en place d’un Centre pour le Développement de l’Aquaculture Continentale
(CDAC) ;
o La mise en place d’un Centre pour le Développement de l’Aquaculture Marine
(CDAM) et ;

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o L’appui du PPP par le truchement de certaines stations piscicoles étatiques qui seront
réhabilitées et mises à disposition par voie d’appels d’offres.

L’installation de ces centres (CDAC et CDAM) permettra de pallier certains problèmes tels
que:
o La mise à disposition de géniteurs de souches performantes pour les producteurs privés
d’alevins;
o L’appui à la production d’alevins pour compenser l’insuffisance de l’offre au niveau des
producteurs privés;
o La formation des producteurs et de nouveaux acteurs désirant s’adonner à l`aquaculture;
o La reproduction des espèces de poissons menacées de disparition et ;
o La formulation d`aliment performants à moindre coût au bénéfice des producteurs privés ;
o La gestion et réponse aux questions relatives aux maladies des poissons.

Ils serviraient aussi de centres de démonstration technologique au bénéfice des acteurs.

A coté des composantes principales, il y’a les composantes secondaires que sont l’ingénierie
aquacole, le matériel aquacole et la valorisation de la production. Toutes ces composantes
peuvent être incorporées dans un diagramme relationnel (Figure1).

Par ailleurs, le cadre institutionnel (Figure 2) relate la franche collaboration qui doit exister
entre les différents acteurs : le gouvernement, les Industries aquacoles, les acteurs simples et les
instituts de recherche et de formation. Un Comité de pilotage sous la tutelle de l’agence devrait
être créé de façon à assurer une bonne concertation et coordination entre les différents acteurs
impliqués. Les interrelations et la définition claire des rôles des uns et des autres sont
indispensables pour booster l’aquaculture.
L’insuffisance voire l’absence de cadre juridique approprié régissant l’aquaculture, laisse
supposer des difficultés dans la gestion même de ce sous–secteur. Le MEMTI, et notamment
l’APA, devrait s’assurer que le sous–secteur est convenablement réglementé et protégé par des
instruments juridiques qui définissent les responsabilités, les droits d’usage de l’espace, de l’eau
et les prérogatives des aquaculteurs.
- 16 - Diégane NDONG, Biologiste-Halieute, Spécialiste de l’Aquaculture 16
Ecloseries

Alevins en
Bonne qualité
Ingénierie
Aquacole Matériel
Aquacole

Développement de
L’Aquaculture

Aliment en
Environnement qualité
non pollué nutritionnelle

Industries Fabriques
Aquacoles D’aliment
Développées

Valorisation de
la production

Figure 1. Diagramme relationnel du cadre technique

Actuellement, il semblerait que la DPCA a élaboré un projet de texte relatif à la


réglementation de l’aquaculture. Cela constituerait un outil indispensable pour mieux maîtriser
l’évolution de la filière. Parallèlement, un code de pratique et de déontologie sur l’aquaculture
continentale et marine pourrait être la solution la plus idoine à la réglementation des pratiques
aquacoles, et pourrait jouer un rôle prépondérant en tant qu’instrument réglementaire.

- 17 - Diégane NDONG, Biologiste-Halieute, Spécialiste de l’Aquaculture 17


L’efficacité de ces institutions réside aussi dans la capacité de définir i) de bonnes
politiques, ii) les priorités de recherche et développement iii) d’assurer une bonne formation en
rapport avec les objectifs de développement de l’aquaculture.

L’intéressement des structures financières pour la production, le développement des


services et le marketing se révèle primordial pour l`avenir du sous secteur de l`aquaculture en ce
sens qu’elles peuvent permettre un accès facile au financement. Le financement par le secteur
privé est indispensable et dépendra du cadre institutionnel et réglementaire mis en place. Les
ONGs peuvent aussi contribuer au financement de l’aquaculture à travers l’octroi de micro
crédits aux communautés locales.

Gouvernement

Formation, Recherche et
Extension Structures développement
Financières

Production Services

Marketing
Industries Instituts de
aquacoles recherche et de
Acteurs simples formation

Politiques ; textes
législatifs et
réglementaires

Figure 2. Diagramme relationnel du cadre institutionnel

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Tableau synoptique des axes stratégiques, des objectifs et actions de développement de l’aquaculture au Sénégal
Axes stratégiques Objectifs Activités
1.1. Développer des programmes 1.1.1. Organisation de séminaires chaque année pour renforcer les capacités existantes des intervenants
de formation en (administration, opérateurs etc…)
aquaculture au niveau 1.1.2. Appui au programme de formation en sciences aquacoles au niveau de l’IUPA, du CNFTPA et
national l’orienter en fonction des besoins prioritaires (Etat du Sénégal et partenaires au développement)
1.2. Acquérir l`expertise 1.2.1. Promotion des formations diplômantes en Aquaculture vers l’Asie, Europe, Amérique
internationale en matière 1.2.2. Établissement d`une base de données de toutes les offres de bourses relatives à des programmes
1. Renforcement des d`aquaculture de formation en aquaculture par le Ministère chargé de l’aquaculture en collaboration avec la
capacités Direction Assistance Technique
1.3.1. Promotion d`un partenariat dans le long terme pour établir des programmes conjoints de
recherches et d’investissements dans le sous secteur de l’aquaculture au Sénégal avec les agences
1.3. Développer des programmes internationales et/ou gouvernements étrangers
de recherche 1.3.2. Élaboration de programmes nationaux de soutien aux activités de recherches
1.3.3. Renforcement des capacités des institutions de recherches au Sénégal en fournissant les services
nécessaires à la science et à la formation pour le développement technologique dans le long
terme et renforcer leurs liens avec les initiatives du secteur privé
2.1.1. Revue des leçons et expériences du passé de certains pays comme la chine, Japon, Thaïlande,
Malaisie, Inde, Egypte en matière d’aquaculture et voir comment ces leçons et expériences
2.1. Élaborer une stratégie pourront contribuer au développement de l’aquaculture au Sénégal ;
nationale partagée de 2.1.2. Définition d`un plan d’investissement de l’aquaculture au niveau national en prenant contact
développement et avec le privé, les professionnels, la recherche et les partenaires au développement ;
d’intensification de 2.1.3. Entame d`un processus d’élaboration d’une stratégie appropriée en impliquant ces acteurs et en
l’aquaculture au Sénégal essayant de trouver une synergie avec les stratégies définies dans les autres secteurs d’activités au
niveau national, sous régional et NEPAD ;
2.1.4. Instauration d`un système d’information et de communication performant pour assurer la
synergie entre les différents acteurs.
2. L’impulsion de la 2.2. Cartographier l’ensemble 2.2.1. Évaluation de toutes les zones potentiellement favorables ;
productivité des zones favorables à 2.2.2. Aménagement de bassins, de canaux d’amenée d’eau, d’écloseries multi spécifiques, de
aquacole au l’aquaculture et fabriques d’aliment et de structures d’extension.
Sénégal l’établissement
d’infrastructures aquacoles 2.3.1. Evaluation des partenariats réussis public-privé dans d`autres secteurs d`activités, d`autres pays
de base en matière de gestion et financement de ce sous secteur ;

2.3.2. Revue du cadre juridique, réglementaire et politique en vue d’encourager les opportunités du
2.3. Inciter le secteur privé à secteur privé particulièrement la PME ;
investir dans l’aquaculture 2.3.3. Encouragement d`un partenariat public- privé afin d’appuyer la recherche, la formation et le
développement technologique ;
2.3.4. Elaboration d`un programme national de développement de l’entreprise aquacole.

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2.4.1. Répertorier toutes les technologies disponibles au niveau national, sous régional, régional et
2. 4. Adopter et adapter toutes international pour leur application et dissémination ;
les technologies pouvant 2.4.2. Appui au secteur privé à être au devant de l’application et dissémination des services
améliorer la production technologiques ;
2.4.3. Appui au secteur privé à s’armer d’outils lui permettant d’assurer le suivi et la gestion des
menaces ;
2.4.4. Développement d`un réseau national incluant la recherche, les services d’extension
(dissémination) pour assurer le succès aussi bien local que national ;

2.5. Développer la production de 2.5.1. Continuation et renforcement des programmes pour l’amélioration et l’approvisionnement de
produits aquacoles géniteurs et d’alevins en qualité de ces espèces ;
exportables : tilapia, 2.5.2. Initiation de la recherche pour améliorer la production et la qualité de ces espèces.
clarias, abalones, huîtres et
crevettes
3.1. Développer l`aquaculture 3.1. Identification et application immédiatement des approches pratiques réussies de l`aquaculture
intégrée comme moyen intégrée (Malawi, autres pays d`Afrique, Chine) ;
d`accroître la productivité 3.2. Encouragement de la recherche/développement pour intensifier les systèmes intégrés.
3. La contribution à et la sécurité alimentaire en
la sécurité milieu rural
alimentaire 3.2. Exploiter le potentiel de la
production aquacole pour 3.2.1. Documentation des bénéfices nutritionnels liés à la consommation du poisson au niveau des
contribuer aux programmes couches vulnérables telles les femmes, les enfants et personnes vivant avec le VIH ;
nationaux de sécurité 3.2.2. Encouragement des agences ou organisations de développement rural et sanitaire à inclure dans
alimentaire leurs programmes communautaires la promotion de la consommation du poisson.

4.1.1. Evaluation des tendances et de la structuration de la demande et de l`offre du marché local


4.1. Augmenter les opportunités (demande de la population urbaine, produits demandés, élasticité des prix) ;
des PME en élargissant les 4.1.2. Développement des mécanismes d`information de marché ;
marchés domestiques au 4.1.3. Appui des PME à travers une assistance technique, des services financiers pour un accès facile
poisson au marché local, urbain et national avec une gamme de produits ciblés ;
4.1.5. Revue des politiques et du cadre juridique (textes législatifs et réglementaires) en vue d`appuyer
les opportunités en matière de production et de services industriels des PME.
4. Le développement 4.2.1. Documentation de la structuration, des volumes et des économies relatifs au commerce intra
de marché et 4.2. Promouvoir la régional des produits à faible valeur commerciale ;
commerce commercialisation des 4.2.2. Appui de l`entreprenariat féminin à travers l`encadrement, les conseils, l`accès au financement
produits aquacoles a puisqu`il s`investisse dans la gestion des produits après récolte et la commercialisation des
l`échelle régionale produits ;
4.2.3. Réadaptation des textes législatifs, réglementaires et politiques en vue de renforcer les
opportunités des femmes dans les PME aquacoles.

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4.3. Renforcer les opportunités
d`exploitation de produits
aquacoles à haute valeur
commerciale pour 4.3.1. Organisation des PME en association qui bénéficieront d`un appui sur la base des expériences
augmenter les connues dans d`autres secteurs d`activités et dans d`autres pays.
investissements dans la
production et la
transformation

4.4.1. Accord des incitations fiscales à ce sous secteur et facilitation de l’accès au crédit ;
4.4. Augmenter l`accès et la 4.4.2. Valorisation et développement d`un réseau commercial, de traçabilité des produits et des normes
compétitivité des produits standards ;
aquacoles sénégalais dans 4.4.3. Encouragement des investissements dans l`industrie de la transformation pour respecter les
le marché international normes d`accès du marché des produits valorisés.

5.1.1. Revue de toutes les leçons et expériences (exemple : en Asie) de l`impact de l`aquaculture sur
5.1. Maintenir les avantages l`environnement en vue d`asseoir un développement soutenu de ce sous secteur ;
5. Le maintien d’un compétitifs du Sénégal que 5.1.2. Identification des politiques nécessaires et les ancrages institutionnels avec les autres secteurs
environnement l`environnement présente (l`environnement, l`hydraulique, foncier, tourisme etc.) au niveau national ;
durable pour l`aquaculture 5.1.3. Elaboration d`instruments permettant de réduire l`impact sur le milieu naturel des activités
aquacoles, poissons échappés, poissons transgéniques ou des poissons non indigènes ;
5.1.4. Adoption des critères et des lignes directives spécifiques pour l`évaluation de l`incidence de
l`aquaculture sur l`environnement.

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8. Conclusion

Il n``y a aucun doute que le Sénégal offre de grandes potentialités pour le développement de
l`aquaculture. Avec l`engagement des autorités illustré par des changement institutionnels et
politiques, on peut présager un avenir claire de l`aquaculture au Sénégal. Toutefois, force est de
constater que le chemin à parcourir est encore long. C`est pourquoi, les points suivants sont à
considérer :

i. L`implication du secteur privé. Celui-ci doit être impliqué et responsabilisé dans la


production de tous les intrants comme les alevins, les aliments, la technologie. En outre,
il doit être incité à devenir très actif dans la gestion du sous secteur de l`aquaculture au
Sénégal et doit contribuer significativement à la recherche, l`extension, la formation et
l`information ;

ii. L`orientation des efforts au niveau des zones à hauts potentiels aquacoles ;

iii. La redéfinition du rôle du gouvernement. Dans beaucoup de pays africains, le


gouvernement a toujours géré et même investir dans le sous secteur. Cela n`est pas
considéré comme la meilleure voie pour atteindre des résultants probants selon Erik
(2006). Par conséquent le gouvernement du Sénégal devrait dans le moyen et long terme
i) orienter son intervention dans la facilitation et le suivi des activités, ii) supporter la
recherche, iii) fournir la bonne information et iv) assurer le control sanitaire
approprié des produits aquacoles;

iv. La rétrocession des infrastructures publiques. L`implication du secteur public doit se


faire dans la mise en place des infrastructures de base (pour la production d`alevins,
d`aliments) et des projets de démonstration. Cette implication doit être discontinue et
toutes les installations réalisées par le gouvernement doivent être rétrocédées au secteur
privé progressivement ;

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v. La responsabilisation et l`organisation des producteurs aquacoles. Le secteur privé
a besoin d`être plus impliqué dans la gestion du sous secteur à travers les associations
de producteurs. Cela augmente sa participation et sera disposé à fournir des
informations fiables et correctes ;

vi. Le développement de méthodes pour la collecte, le suivi et l`évaluation. Il y’a


nécessité d’avoir de données fiables pour informer les décideurs, les opérateurs privés
en temps réel en vue d’une bonne planification en cohérence avec les stratégies
nationales de développement.

vii. Le renforcement des capacités institutionnelles au niveau national.

Remerciements : Tous mes remerciements à Jean FALL, Abdoulaye NDONG et Djiby


NDIAYE pour leur pertinent apport dans l’amélioration de ce document.

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9. Références

Erik Hempel. African aquaculture. Eurofish Magazine. Issue, 2006.

The NEPAD Action Plan for the Development of African Fisheries and Aquaculture, 2005.

NEPAD-Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine. Madagascar :


Profil de projet d’investissement « Promotion de la pisciculture et de l’aquaculture
continentale »

Food and Agriculture Organization FAO. Fishstat. 2004.

Projet TCP/SEN/2909. Assistance à la formulation d’un plan de redressement du secteur de la


pêche et de l’aquaculture. FAO-BAD. 2003.

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