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Arnaud Gautier
Introduction
I. Introduction aux théories des organisations
1) Mise en perspective historique et disciplinaire:
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I. Introduction aux théories des organisations
• Ces questions sont traitées par de multiples disciplines des SHS:
-Economie;
-Gestion;
-Psychologie individuelle;
-Sociologie;
-Anthropologie.
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I. Introduction aux théories des organisations
2) La discipline théorie des organisations:
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I. Les courants des théories des organisations
2) Chronologie des écoles en théorie des organisations:
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I. Les courants des théories des organisations
2) Chronologie des écoles en théorie des organisations:
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Chapitre 2
Les courants
fondateurs
I. La théorie classique
1)Le Taylorisme
• Une théorie qui s’appuie d’abord sur des postulats pratiques puis
analytiques.
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I. La théorie classique
1) Le Taylorisme
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I. La théorie classique
2) Le Fayolisme
• Fayol le praticien
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I. La théorie classique
2) Le Fayolisme
• Fayol propose un corps de théorie de l’organisation autour de 14
principes:
-division du travail -autorité
-discipline -unité de commandement
-unité de direction -subordination des intérêts
individuels à l’intérêt général
-rémunération équitables -centralisation
-hiérarchie matérialisée -ordre matériel et moral
-équité -stabilité du personnel
-esprit de corps -initiative dans la conception et
l’exécution d’un plan
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I. La théorie classique
3) Conclusion et critiques
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II. La théorie des relations humaines
1) Follett
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II. La théorie des relations humaines
2) Les expériences de l’usine Hawthorne
L’expérience 1
Atelier 1 Atelier 2
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II. La théorie des relations humaines
2) Les expériences de l’usine Hawthorne
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II. La théorie des relations humaines
2) Les expériences de l’usine Hawthorne
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II. La théorie des relations humaines
2) Les expériences de l’usine Hawthorne
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II. La théorie des relations humaines
2) Les expériences de l’usine Hawthorne
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III. La théorie de la bureaucratie
1) Weber, la rationalisation de l’organisation
• Weber l’intellectuel
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III. La théorie de la bureaucratie
1) Weber, la rationalisation de l’organisation
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III. La théorie de la bureaucratie
1) Weber, la rationalisation de l’organisation
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IV. L’Ecole « Carnegie »
1) La théorie de la décision
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IV. L’Ecole « Carnegie »
1) La théorie de la décision
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IV. L’Ecole « Carnegie »
2) La rationalité limitée
• La relativité de la rationalité
• Simon établit plusieurs distinctions:
-Une décision est objectivement rationnelle si en fait elle correspond
au comportement correct pour maximiser des valeurs données dans
une situation donnée.
-Elle est subjectivement rationnelle si elle maximise le résultat
relativement aux connaissances réelles de celui qui la prend, qui
peuvent être exactes ou erronées.
-Elle est consciemment rationnelle dans la mesure où l’ajustement
des moyens aux fins est un processus conscient, recherché ou non.
-Elle est délibérément rationnelle dans la mesure où l’ajustement
des moyens aux fins a été recherché et appliqué délibérément.
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IV. L’Ecole « Carnegie »
3) Le modèle de la rationalité absolue
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IV. L’Ecole « Carnegie »
4) Le modèle de la rationalité limitée
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V. L’Ecole mathématique
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Chapitre 3
Les courants de
1960 à 1974
I. L’Ecole socio-technique
1) L’interaction des systèmes sociaux et techniques dans
l’entreprise
• L’expérience de la mine.
• Les conséquences néfastes de l’expérience:
-baisse de la productivité
-rivalités et conflits
-augmentation de l’absentéisme
• Le cas des puits qui n’ont pas intégré la nouvelle technologie
d’extraction.
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I. L’Ecole socio-technique
2) Les enseignements des expériences
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I. L’Ecole socio-technique
3) L’analyse socio-technique
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II. La Théorie systémique
1) La théorie systémique:
Plusieurs idées fondamentales à la base de cette théorie:
• Dépasser l’idée de « somme des parties ».
• Prépondérance des relations et non des éléments eux-mêmes.
• Systèmes fermés vs systèmes ouverts.
• Les systèmes sont finalisés, ils ont un but, qu’au niveau le plus simple peut
être juste de se maintenir en équilibre.
Deux approches sont nécessaires:
• Structurelle: établit dans l’espace les limites qui séparent système et monde
extérieur; les réservoirs où sont stockés éléments, énergie, information…
• Fonctionnelle: établit dans le temps, comporte les flux d’énergie,
d’informations, d’éléments, de matériaux…
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II. La Théorie systémique
2) Applications aux organisations
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II. La Théorie systémique
4) Les apports de la théorie des systèmes et de son application
psychosociale
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III. L’Ecole des ressources humaines
1) Mac Gregor et la théorie Y
Cette analyse oppose deux styles de gestion par le supérieur hiérarchique:
• La voie traditionnelle (théorie X):
-l’homme est paresseux et essaye d’éviter de travailler.
-l’homme doit être contrôler pour le forcer à œuvrer dans le sens des
objectifs de l’organisation.
-l’homme préfère être dirigé et évite les responsabilités.
• La théorie Y défendue par Mac Gregor:
-la dépense physique ou mentale dans le travail est aussi naturelle que le
jeu ou le repos pour l’homme.
-l’homme peut s’auto-diriger, s’auto-contrôler.
-l’engagement personnel provient de la satisfaction de besoins intrinsèques.
-la capacité d’exercer son imagination, sa créativité au service d’une
organisation est largement répandue parmi les hommes.
-les possibilités intellectuelles des hommes sont aujourd’hui sous-utilisées.
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III. L’Ecole des ressources humaines
2) Le modèle de Likert
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III. L’Ecole des ressources humaines
4) La théorie Bi-factorielle de Herzberg
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III. L’Ecole des ressources humaines
5) Le conflit organisation-individu
• Généralisation abusive.
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IV. L’Ecole néo-classique
1) L’école néo-classique:
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V. L’Analyse Stratégique de l’Organisation
1) Les principaux concepts
A. L’acteur
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V. L’Analyse Stratégique de l’Organisation
1) Les principaux concepts
B. Les objectifs
Les stratégies des acteurs s’intègrent entre elles dans des jeux entre les acteurs.
Ils mobilisent leurs atouts dans chaque situation
=
Les organisations sont un ensemble de jeux entre acteurs
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V. L’Analyse Stratégique de l’Organisation
3) Le pouvoir
• Un concept polysémique.
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V. L’Analyse Stratégique de l’Organisation
3) Le pouvoir
Les mécanismes opérationnels du pouvoir: deux approches
théoriques.
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V. L’Analyse Stratégique de l’Organisation
3) Le pouvoir
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VI. La Théorie de la contingence structurelle
1) La théorie de la contingence structurelle
• Cette théorie identifie les variables qui ont un impact majeur
sur la structuration des organisations:
-l’âge de l’organisation,
-la taille de l’organisation,
-la technologie,
-l’environnement.
• Cette théorie s’oppose au principe du modèle d’organisation
universel des Classiques.
• Toutefois, elle apporte peu d’éléments sur le processus même de
structuration des organisations.
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VII. Les approches interactionnistes
1) L’interactionnisme symbolique
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VII. Les approches interactionnistes
1) L’interactionnisme symbolique
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VII. Les approches interactionnistes
2) L’approche de Silverman
L’observation dans les sciences de la nature et les sciences sociales.
L’observateur ne peut que comprendre
subjectivement les actions des autres
• L’action est issue des significations que les individus attribuent
aux situations et aux actions des autres. (boucle d’interprétations)
• Ces significations proviennent de la société et sont socialement
maintenues.
• Mais d’autre part, les significations sont changées socialement.
• Les organisations sont des institutions sociales, leurs fondateurs
leurs ont donnés des buts. Les relations entre membres et la source
d’autorité sont clairement définies, bien que discutées.
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VII. Les approches interactionnistes
2) L’approche de Silverman
Stock de connaissances
institutionnalisées hors
l’organisation
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Chapitre 4
• Le processus d’institutionnalisation.
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I. Le néo-institutionnalisme
2) Les causes de l’institutionnalisation
• Les isomorphismes:
-coercitif
-normatif
-mimétique
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II. Les Ecoles du contrôle externe
1) L’écologie des populations d’organisations
A. Ecologie des populations et écologie organisationnelle
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II. Les Ecoles du contrôle externe
1) L’écologie des populations d’organisations
B. Principes généraux (les contraintes des organisations)
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II. Les Ecoles du contrôle externe
1) L’écologie des populations d’organisations
B. Principes généraux (les populations d’organisations)
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II. Les Ecoles du contrôle externe
1) L’écologie des populations d’organisations
B. Principes généraux (l’application du modèle)
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II. Les Ecoles du contrôle externe
1) L’écologie des populations d’organisations
C. Le modèle généralisé de l’écologie des populations d’organisations
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II. Les Ecoles du contrôle externe
2) La dépendance sur les ressources
A. Les éléments de base de la théorie
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II. Les Ecoles du contrôle externe
2) La dépendance sur les ressources
B. Définition des organisations et de leur environnement
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III. La Théorie des configurations organisationnelles
1) La théorie des configurations organisationnelles:
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Chapitre 5
Les courants
contemporains
I. Le courant culturaliste
1) Le courant culturaliste:
• Tendance managériale:
-la culture est une variable interne qui est un facteur d’efficacité
de l’organisation.
-approches nuancées par certains auteurs qui parlent des
multiples sources d’influence.
• Tendance socio-anthropologique:
-approche basée sur la compréhension.
-vise à restituer l’univers culturel des organisations.
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II. La network theory
1) Network theory:
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III. Le courant évolutionniste
1) Courant évolutionniste:
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IV. Théories de la complexité
1) Théories de la complexité:
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V. Courants critiques et post-modernistes
1) Courants critiques et post-modernistes:
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I. Synthèse
2) Des courants qui s’inspirent d’autres théories
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
1) Les grandes étapes de développement de la discipline
A. L’étape de formation
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
1) Les grandes étapes de développement de la discipline
B. L’étape de maturation
• Cette étape correspond aux travaux des années 1960-1970 visant
à expliquer les formes d’agencements.
• La théorie de la contingence structurelle comme base.
• Un tournant « politique » avec la théorie de la dépendance aux
ressources.
• La dimension culturelle et institutionnelle pris en compte par
la théorie néo-institutionnelle.
• L’idée de changement structurelle avec la théorie de l’écologie
des populations.
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
1) Les grandes étapes de développement de la discipline
L’étape de maturation
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
1) Les grandes étapes de développement de la discipline
C. L’éclatement du champ
• La multiplication des courants théoriques majeurs dans les
années 1970.
• Les débats épistémologiques.
-Remise en question de l’objet « organisation »…
-…par une vision de la réalité sociale comme étant socialement
construite, socialement entretenue et socialement modifiée.
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
2) Théories des organisations et méta-discours
Discours Problématique
Courants
dominant majeure
La rationalité L’ordre Théorie classique, Management scientifique, certaines
formulations de la théorie de la décision
Courant mathématique
L’intégration Le consensus Mouvement des « Relations Humaines »,
Courant des ressources humaines, Théories
fonctionnalistes, contingences systémiques, Culture
d’entreprise
Le marché La liberté Théories économiques de l’organisations,
Théorie de la dépendance en ressources,
Théorie de l’écologie des populations
La pouvoir La domination Courant critique,
Approches néo-wébériennes,
Théories institutionnelles,
Analyse stratégique des organisations
Le réseau La complexité Théories post-bureaucratiques, post-industrielles
Network society
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
2) Théories des organisations et méta-discours
A. Le rationalisme triomphant
L’organisation bureaucratique
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
2) Théories des organisations et méta-discours
B. La redécouverte de la communauté
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
2) Théories des organisations et méta-discours
C. L’entrée en scène du marché
• Les théories économiques de l’organisation dépassent les limites
de conception des économistes classiques= rationalité limitée.
• ces théories partagent la vision des organisations comme
soumises à des impératifs d’efficience et de survie qui sont
largement hors de l’influence des individus (Théorie de
l’écologie des organisations).
• Ce sont les forces impersonnelles du marché qui déterminent les
chances de survie des organisations.
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II. Eléments de mise en ordre des contenus
des théories des organisations
2) Théories des organisations et méta-discours
D. Les figures du pouvoir
• Plusieurs courants rejettent à la fois le déterminisme
environnemental et les conceptualisations rationnelles pour
leurs substituer une vision en terme de jeux de conflits.
Les phénomènes de jeux de pouvoir
sont placés au centre des analyses.