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Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.

1 -

Annexe A
RESUME DE LA THEORIE DE L’HOMOGENEISATION
DES COMPOSITES A MICROSTRUCTURE PERIODIQUE

De nombreux matériaux composites sont caractérisés par une nature fondamentalement


hétérogène. Leur constitution microscopique relève de l’assemblage de constituants très différents selon
une géométrie compliquée. Lorsqu’on se place au point de vue macroscopique, il est normal d’essayer
de prédire les propriétés moyennes de tels matériaux afin de les remplacer par un matériau homogène
équivalent et d’en étudier la réponse structurale au niveau macroscopique sans se soucier de détails
microscopiques. Dans cette optique, il est intéressant de pouvoir adopter la démarche inverse et de
retourner au niveau microscopique en vue de fournir une analyse locale très précise. La théorie de
l’homogénéisation répond à cette attente. Dans le cadre d’hypothèses de modélisation plausibles, elle
permet d’établir de manière rigoureuse les propriétés moyennes équivalentes de corps hétérogènes à
l’échelle microscopique et de déterminer les microcontraintes locales pour une sollicitation donnée.

A.1 Position du problème et notations

Soit un matériau composite dont la microstructure est formée par la répétition spatiale d’un
motif élémentaire constitué de différents matériaux comme le montre la figure I.1. Pour la simplicité
de l’exposé, on se limite à des représentations bidimensionnelles. Ce motif élémentaire, qui se répète
de proche en proche, est généralement désigné sous le vocable de cellule de base du matériau.

Figure I.1 : Microstructure périodique d’un matériau composite

La période élémentaire constituant la cellule de base de la structure peut s’obtenir par une homothétie
de rapport ε très petit (0<ε 1) de l’ouvert :
(A.1)

Les coefficients élastiques de la structure sont de nature périodique. Mathématiquement, les


coefficients élastiques découlent de l’application définie sur la cellule de base Y. Cette
relation est ensuite étendue par périodicité sur toute la structure.
- A.2 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

Le problème physique étant bien posé, les constantes élastiques possèdent néanmoins les propriétés:
•d’être bornées
(A.2)

•de symétrie
(A.3)

•et de coercitivité

(A.4)

Figure I.2 : Définition de la cellule de base

On suppose que dans le voisinage de tout point x, le matériau est constitué par une telle microstructure
périodique. Il n’est toutefois pas contradictoire, avec cette hypothèse, d’admettre que la microstructure
varie d’un point macroscopique à un autre. En conséquence, le comportement mécanique peut être
caractérisé par une description faisant appel à un double système de variables (x,y). Les coefficients
élastiques sont alors donnés par :

(A.5)

La variable macroscopique x reflète la variation des grandeurs à l’échelle de la structure, tandis que
la variable locale y décrit la variation rapide consécutive à la microstructure. Les deux variables ne
sont cependant pas totalement indépendantes. Si on désigne par ε, l’ordre de grandeur caractéristique
de la cellule, évidemment très petit vis-à-vis des dimensions caractéristiques de la structure globale,
il est possible de relier la variable microscopique y à la variable macroscopique x par la transformation
d’homothétie y = x /ε.

Compte tenu de ce haut degré d’hétérogénéité autour de chaque point x, la variation rapide des
propriétés matérielles à l’intérieur du corps crée une fluctuation semblable des grandeurs mécaniques
sur la distance caractéristique ε. Dès lors, toute fonction g quelconque affiche la double dépendance
en (x,y).
Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.3 -

(A.6)

où est une fonction Y périodique et Y = (y1L,y1R) x (y2L,y2R)

Dans la suite de l’exposé, l’exposant ε rappellera la double variation de la grandeur envisagée.

La résolution locale de tels problèmes s’avère hors de question tant la discrétisation nécessaire serait
énorme pour avoir une connaissance détaillée du comportement de la structure. C’est le comportement
macroscopique de la structure en examen qui nous intéresse en premier lieu. Dans cette optique, le but
de la théorie de l’homogénéisation est de déterminer le comportement effectif des corps à
microstructure périodique pour les remplacer au niveau macroscopique par des corps homogènes de
propriétés équivalentes. Ainsi, la théorie de l’homogénéisation permet d’évaluer des grandeurs
matérielles équivalentes (moyennes), afin de pouvoir étudier le comportement macroscopique de la
structure sans se soucier des hétérogénéités microscopiques, quitte à retourner dans un temps ultérieur
au niveau de la cellule de base pour y déterminer la répartition microscopique des contraintes.

Soit un corps occupant un domaine Ω de R3 avec une frontière Γ lipschitzienne suffisamment douce.
La frontière est divisible en deux frontières complémentaires : Γu est la portion de la frontière où sont
appliquées les conditions aux limites sur les composantes de déplacement et où Γσ est la partie de la
frontière où on spécifie des conditions de tractions de surface. Les deux parties de frontières
précédemment définies sont complémentaires :

(A.7)

Supposons que la cellule de base possède une perforation occupant un sous-domaine ouvert dénommé
. La frontière de la perforation est . Le domaine occupé réellement par la matière au sein
de la cellule de base est . Le domaine ¥ est étendu par périodicité sur tout l’espace. On
désigne par la partie solide du domaine et par l’union de toutes les surfaces des
microperforations.

On formule l’hypothèse supplémentaire que le domaine Ωε est connexe, que ses frontières S sont
suffisamment douces et qu’aucune d’entre elles ne coupe la frontière Γ de Ω.

Figure I.3 : Définition du problème élastique


- A.4 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

A.2 Les équations du problème

Formulation forte

La structure est en équilibre avec des forces de volume f et des tractions de surface t sur Γσ,
des déplacements homogènes sur Γu. Les déplacements uε et les tensions σε satisfont aux équations
de la mécanique des solides :

• les équations d’équilibre en volume:

(A.8)

et sur la frontière :
(A.9)

• les relations de compatibilité linéarisées:

(A.10)

et sur la frontière :

(A.11)

ainsi que les relations entre les tensions et les déformations en régime élastique linéaire :
(A.12)

Formulation variationnelle

L’ensemble naturel pour les déplacements élastiques est l’ensemble de Sobolev H1 (Ω) qui regroupe
les fonctions mesurables dont la valeur et toutes les dérivées partielles sont de carré intégrable :

(A.13)

Pour plus de clarté, nous nous limitons à des conditions aux limites homogènes sur les déplacements.
Dans ce cas, on peut définir l’ensemble des approximations cinématiquement admissibles :
(A.14)

En multipliant l’équation d’équilibre par un champ de déplacement virtuel, en intégrant par parties sur
Ω et en appliquant ensuite la formule de Green, on trouve la formulation faible ou intégrée du
problème mécanique, également connue sous le nom de Principe des Travaux Virtuels. Le champ
Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.5 -

uε∈Vε, solution du problème d’élasticité, vérifie le principe des travaux virtuels :

(A.15)

En admettant les hypothèses faites sur les coefficients élastiques, la solution du problème mécanique
uε existe et est unique, à condition que les fonctions f et t soient suffisamment continues et que les
frontières Γu et Γσ soient régulières.

Les forces de volume fε ont une structure semblable au tenseur élastique . Les forces de volume
varient non seulement sur le corps mais aussi au sein de la cellule de base. Elles peuvent s’exprimer
comme des fonctions de la variable spatiale x et de la variable spatiale locale (ou rapide) y=x/ε . En
conséquence, la solution uε possède également une double dépendance en x et en y = x/ε:

(A.16)

Rappelons que cette double dépendance en x et y=x/ε signifie que les grandeurs varient non seulement
au niveau macroscopique mais également de manière rapide (au niveau microscopique) au voisinage
de chaque point x. Il existe en effet autour de chaque point x fixé, une microstructure locale formée
par la répétition Y périodique d’une cellule de base. Toutefois la cellule de base locale peut être
différente d’un point x macroscopique à un autre, pourvu que cette variation soit suffisamment douce
au niveau macroscopique.

A.3 Le problème d’homogénéisation

Développement en série de la solution

La résolution locale du problème devient alors de plus en plus difficile au fur et à mesure que
la taille ε de la cellule de base diminue vers zéro. Le raffinement du maillage nécessaire à la résolution
devient alors énorme pour approcher, de manière réaliste, la géométrie du problème. Il est alors
raisonnable d’essayer de développer la solution uε en série de puissance du paramètre ε.

(A.17)

où uj (x,y) est défini dans (x,y) ∈ Ω x Y


y uj (x,y) est Y-périodique.
- A.6 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

Avant d’établir les équations régissant les différents champs u0, u1..., il est intéressant de noter que :

(A.18)

Si, de plus, on désigne par ekl la déformation par rapport à la variable rapide y

(A.19)

alors le champ de contrainte admet également un développement en série du type :

(A.20)

dont les termes du développement s’écrivent :


(A.21)

(A.22)

(A.23)

Pour une fonction Y-périodique Ψ(y), on note aussi les relations utiles :

(A.24)

(A.25)

où |Y| représente le volume (l’aire en 2-D) de la cellule de base.


Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.7 -

On définit les différents ensembles de déplacements virtuels suivants :

Lemme de Lions

Le lemme de Lions (1981) permettra d’établir l’existence des solutions.

Le problème

(A.26)

admet une solution dans l’ensemble

définie à une constante additionnelle près, pour une fonction régulière F, si et seulement si :

(A.27)

Equilibre microscopique et macroscopique du corps

L’introduction du développement asymptotique du déplacement u dans le principe des travaux virtuels


nous donne :

(A.28)

Pour des fonctions suffisamment continues, la limite pour ε→0+ de toutes ces intégrales existe.
L’égalité du principe des travaux virtuels tient si tous les termes de même puissance en ε sont égaux
à zéro. Dès lors, on peut écrire :
- A.8 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

(A.29)

(A.30)

(A.31)

En multipliant la première de ces équations par ε2, en prenant la limite pour ε→0+ et en utilisant
ensuite la propriété (A.24), on obtient :

(A.32)

Puisque v est arbitraire, choisissons v=v(y) c’est-à-dire . Si on intègre par parties en appliquant
le théorème de la divergence à l’intégrale sur Y, et si on fait usage des conditions limites périodiques
sur Y, on trouve :

(A.33)

Etant donné que v(y) est arbitraire, il est facile d’extraire l’équation différentielle et les conditions aux
limites régissant le premier terme u0 du développement en série de uε à l’intérieur de la cellule de
base Y:

(A.34)

et sur la surface libre de la cellule de base :

(A.35)
Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.9 -

La solution de ces équations différentielles est régie par le lemme I. Il en résulte que le premier terme
du développement du champ uε est indépendant de la variable microscopique locale y et ne dépend
que de la variable macroscopique x.
(A.36)

Le déplacement u0(x) peut dès lors être considéré comme le déplacement moyen de la structure qui
n’est altéré que par des termes d’ordre supérieur. Toutefois, il convient immédiatement de remarquer
qu’il en est tout autrement du champ de contraintes, étant donné que la variable microscopique y est
active dès le premier terme du développement.

On introduit le résultat concernant le déplacement d’ordre 0 dans l’équation (A.30). On multiplie cette
équation par ε et on prend ensuite la limite pour ε→0+. En utilisant les propriétés (A.24) et (A.25),
on obtient :

(A.37)

Puisque cette équation doit être satisfaite pour v quelconque, on peut choisir v=v(y) et obtenir :

(A.38)

En intégrant par parties et en appliquant les conditions de périodicité sur la cellule de base, on a :

(A.39)

On peut encore en extraire les équations locales qui régissent la composante u1 :

(A.40)

(A.41)

On peut également introduire le résultat concernant le déplacement d’ordre 0 dans la troisième égalité
et prendre la limite de cette équation lorsque ε→0+ .
- A.10 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

On trouve :

(A.42)

En choisissant v=v(x), on obtient l’équation d’équilibre global au sens macroscopique :

(A.43)

Si on choisit v=v(y), alors on trouve :

(A.44)

Cette équation représente l’équilibre microscopique de la cellule de base :

(A.45)

La même procédure pourrait être employée pour les termes d’ordre supérieur dans le développement
en série. On aboutirait à un ensemble d’équations d’équilibre reliant plusieurs termes. Toutefois, la
résolution des équations (A.33), (A.34), (A.35) et (A.39), (A.40), (A.41) nous donne une solution
complète du champ uε. La composante u0 représente le comportement mécanique macroscopique tandis
que le terme u1 nous renseigne sur le comportement microscopique au niveau des cellules de base.

Introduction des coefficients élastiques homogénéisés

Nous voulons maintenant définir des coefficients élastiques homogénéisés. On pourra ainsi décrire
l’équilibre macroscopique au moyen d’un principe des travaux virtuels dans lequel nous n’aurons plus
que des grandeurs macroscopiques. La mise en évidence de coefficients élastiques équivalents
permettra de tenir compte du comportement microscopique sans utiliser explicitement le paramètre ε
de la microstructure.

Pour cela, il convient d’abord de remarquer que l’équation (A.39) qui régit le premier terme u1 du
développement en série est linéaire en u0. Cette constatation suggère de rechercher les solutions χkl
correspondant à des déformations macroscopiques élémentaires (extensions pures et cisaillements purs),
ce qui permettra de reconstituer n’importe quel champ de déformation par superposition.
Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.11 -

On doit donc résoudre les problèmes associés sur la cellule de base :

(A.46)

La coordonnée x joue le rôle d’un paramètre fixant la microstructure locale. Par ailleurs, l’existence
des solutions à ces problèmes est assurée par le lemme 1.

Puisque des solutions ne sont connues qu’à une constante additive près, la solution u1 s’écrit :

(A.47)

où est une constante additive en y.

En introduisant ce résultat dans l’équilibre macroscopique de la structure, on trouve :

(A.48)

On définit les propriétés élastiques effectives au niveau macroscopique

(A.49)

et les forces de volumes effectives :

(A.50)

De sorte que l’on peut écrire un principe des travaux virtuels au niveau macroscopique :

(A.51)

L’appellation de coefficients élastiques homogénéisés pour le tenseur et de forces de volume


ε
homogénéisées pour les est justifiée par la remarque suivante : u converge faiblement vers u0
lorsque ε tend vers 0 (Lene et Leguillon, 1981) et on peut considérer u0 comme la limite des solutions
- A.12 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

du problème lorsque ε tend vers 0.

Comme nous l’avons démontré dans les développements précédents, les problèmes macroscopiques
et microscopiques peuvent être découplés. On calcule des coefficients élastiques homogénéisés, en
résolvant le problème associé sur la cellule de base, indépendamment du champ de déplacement
macroscopique u0. Le problème macroscopique peut alors être étudié indépendamment en utilisant les
grandeurs homogénéisées.

A.3 Les coefficients homogénéisés

Pour obtenir les coefficients homogénéisés, il faut d’abord calculer les fonctions . Le
calcul est ensuite complété par l’intégration sur la cellule de base.

Détermination des coefficients

Ici, le but est d’exposer une formulation permettant de calculer les fonctions par éléments finis.
Pour cela, il faut d’abord établir un principe variationnel relatif aux équations (A.42). On pose donc
la forme bilinéaire sur la cellule de base :

(A.52)

L’équation (A.46) donnant les s’écrit alors :

(A.53)

La discrétisation de ce principe doit mener à une résolution pratique. Pour obtenir cette formulation,
il faut écrire le terme de droite de l’équation (A.46) d’une autre façon en introduisant les
déplacements .
(A.54)

Après avoir transformé le second membre en utilisant la forme bilinéaire, on peut écrire l’équation des
problèmes de champs élémentaires sur la cellule de base :
(A.55)

Supposons que la cellule de base soit constituée de différentes phases homogènes et isotropes
caractérisées par des coefficients de Lamé λ et µ. Appelons Γj l’union de toutes les surfaces de
discontinuité entre les différentes phases et ν la normale extérieure à la matrice sur cette interface.
Notons encore par [ ] le saut des propriétés matérielles sur cette frontière.
Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.13 -

La dernière expression peut encore être transformée en une intégrale de surface sur Γj et le saut des
propriétés matérielles est équivalent à des charges de surface.

(A.56)

Propriétés des coefficients homogénéisés

Avec la connaissance des , on obtient les coefficients homogénéisés par intégration. Cette
approche montre que les sont les valeurs moyennes sur Y des altérées par un terme de
correction dépendant de .

D’une part, si on écrit les coefficients homogénéisés en fonction de la forme bilinéaire, on a :

(A.57)

D’autre part, comme est un champ cinématiquement admissible Y périodique, l’équation des
travaux virtuels sur la cellule de base Y donne :
(A.58)

et l’on obtient la forme :

(A.59)

Cette nouvelle écriture des coefficients élastiques homogénéisés montre que les conditions de symétrie
des modules élastiques locaux sont également vérifiées pour les coefficients élastiques homogénéisés.

A.4 Quelques remarques

• Toutes les dérivations utilisées dans les développements précédents sont formelles. Elles présupposent
que toutes les fonctions sont suffisamment douces en x et y.

• On voit aisément que les champs microscopiques χkl sont symétriques par rapport aux indices k et
l. Ceci signifie que l’on ne doit résoudre que six problèmes distincts en trois dimensions et trois
problèmes pour le cas bidimensionnel.

• Quant au tenseur des coefficients élastiques homogénéisés, on peut remarquer qu’il vérifie le
caractère symétrique :
(A.60)
- A.14 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

et coercitif du tenseur de Hooke homogénéisé :

(A.61)

• On peut montrer que sous les conditions de continuité de b et de t, le problème homogénéisé possède
une solution unique.

• En définitive, le champ de contrainte s’écrit :

(A.62)

Si on substitue dans le développement en série, on obtient :


(A.63)

avec
(A.64)

(A.65)

A.5 Cas de la masse volumique locale et des forces de volume

Masse volumique locale

Il est évident que la masse volumique locale macroscopique s’obtient par un simple calcul de
moyenne sur la cellule de base. On admet, sans autre forme de démonstration, la formule suivante :

(A.66)

Forces de volume proportionnelles à la masse volumique locale

Examinons le cas des forces de volume dont l’intensité est proportionnelle à la masse volumique
locale. Supposons, de plus, que la force puisse s’écrire sous la forme :
(A.67)

dans laquelle l’intensité Fi est indépendante de la microstructure. On songe, bien évidemment, aux
forces de poids ou aux forces d’inertie .
Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique - A.15 -

Dans ce cas, la relation (A.50) s’écrit :

(A.68)
- A.16 - Annexe A : Homogénéisation des composites à microstructure périodique

Annexe A
RESUME DE LA THEORIE DE L’HOMOGENEISATION DES COMPOSITES A
MICROSTRUCTURE PERIODIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.1 -
A.1 Position du problème et notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.1 -
A.2 Les équations du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.4 -
Formulation forte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.4 -
Formulation variationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.4 -
A.3 Le problème d’homogénéisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.5 -
Développement en série de la solution . . . . . . . . . . . . . . - A.5 -
Lemme de Lions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.7 -
Equilibre microscopique et macroscopique du corps . . . . . - A.7 -
Introduction des coefficients élastiques homogénéisés . . . - A.10 -
A.3 Les coefficients homogénéisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.12 -
Détermination des coefficients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.12 -
Propriétés des coefficients homogénéisés . . . . . . . . . . . . - A.13 -
A.4 Quelques remarques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.13 -
A.5 Cas de la masse volumique locale et des forces de volume . . . . . . . . . . . . . - A.14 -
Masse volumique locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.14 -
Forces de volume proportionnelles à la masse volumique
locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - A.14 -

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