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Géopolitique/Géostratégie
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Décolonisez l’Afrique
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ENCG-FES
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Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
École Nationale de Commerce et de Gestion
Fès
Etude Livre
DECOLONISEZ L’AFRIQUE
Chapitre I & II
Élaboré par :
MESSOUSI Zineb MNAFE Ghizlane
MOUANISSE Oumaima MRANI ALAOUI Jihane
Nous commencerons tout d’abord par rendre grâce à Dieu, le très miséricordieux qui nous a prêté
la vie et la santé nécessaires pour conduire à terme ce travail.
Avant tout développement sur ce travail, Qu’il nous soit permis d’exprimer notre gratitude
envers toutes les personnes qui nous ont aidées dans l’élaboration de ce travail. C’est avec un
grand plaisir que nous nous permettons d’exprimer notre vive et respectueuse reconnaissance
ainsi que de présenter nos sincères remerciements à toutes les personnes qui nous ont aidé de
près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Il est très agréable aussi avant la description du déroulement de notre travail, de remercier tout le
corps administratif de notre école.
Notre grand respect est destiné au corps professoral de l’ENCG-Fès pour son encadrement et les
conseils qu’il a portés à notre égard, et tout membre participé de façon directe ou indirecte à la
rédaction de ce travail.
Nous souhaitons que ce travail puisse atteindre ses buts et qu'il soit au niveau souhaité.
AVANT-PROPOS
À la suite de la décolonisation, l'Afrique a affiché une instabilité politique, un désastre
économique et une dépendance à la dette. L'instabilité politique est arrivée avec l'introduction
des influences marxiste et capitaliste ainsi que les frictions permanentes dues aux inégalités
entre les races. Ceci menait à la guerre civile, des mouvements nationalistes noirs ont
participé à des attaques violentes à l'encontre des colons blancs, tentant de mettre fin à la
"dominance de la minorité blanche" dans les gouvernements. Un autre résultat du
colonialisme, suivi de la décolonisation, fut l'appauvrissement en ressources naturelles de
l'économie africaine sans possibilité de diversification de l'exportation de ses cultures
commerciales vers les pays colons.
Ainsi, la question qui se pose est la suivante : Que doit la crise africaine actuelle à son
histoire coloniale ? Alors que les indépendances datent d’un demi-siècle, le poids des
anciennes métropoles continue de marquer l’Afrique sur tous les plans, du tracé des frontières
et des principales voies de communication aux relations économiques, politiques et
culturelles. Certains font de la domination européenne, ancienne et actuelle, une raison toute
trouvée pour expliquer l’ensemble des difficultés que traverse aujourd’hui le continent
africain. D’autres au contraire relativisent cette influence et soulignent qu’en cinquante ans,
l’Afrique a eu largement le temps de construire sa propre histoire. Selon l’auteur Bernard
Lugan, l’Afrique doit son échec au paradigme de la culpabilité européenne et son pendant,
celui de la victimisation de l’Afrique , qui maintient les Africains dans l’idée que tous leurs
maux ont une origine extérieure et que leur responsabilité est donc totalement exonérée.
Alors, Nous avons été jugés judicieux de structurer ce thème en deux grandes parties comme
suite :
Quant au niveau politique, le régime Africain autoritaire, est contraint de suivre les
forces politiques extérieures pour les protéger financièrement et militairement.
Bernard LUGAN évoque le fait que les pays ayant colonisé l’Afrique
prétendaient que leurs actions avaient comme but de civiliser les africains et
développer leurs pays alors qu’en réalité leurs intentions avaient des propos
racistes et visaient l’exploitation des ressources.
3ème axe: Les africains ne sont pas des européens pauvres à la peau noire
Cela renvoie au fait que dans le cadre des aides octroyées pour développer
l’Afrique, des modèles étrangers sont appliqués en nom de l’universalisme et
qui ne sont pas faits pour l’Afrique (technocratie), donc nous assistons à une
négligence de la propre culture africaine et sa dimension communautaire où
l’individu n’existe pas.
+ Les aides échouent à leurs objectifs
+ Destruction des composantes de l’identité africaine.
Entre 1960 et 2011, l’Afrique a connu de multiples confits qui ont donné lieu à des
millions de morts et des dizaines de millions de déplacés.
Entre 2002 et 2007, le nombre des personnes qui avaient besoin d’une aide
alimentaire est passé de 30 millions à 135 millions de dollars.
Résultats :
+Situation alimentaire continentale est explosive avec une forte probabilité de famine
Les émeutes de la faim.
+Incapacité de nourrir une population à forte croissance car les ressources alimentaires ont
progressé moins vite que la population Phénomène de surpopulation.
+Les disettes saisonnières peuvent se transformer en famines.
La Corne de l’Afrique.
Dans une tentative d'influencer le Tiers Monde pour qu'il adopte, soit l'idéologie du
capitalisme, soit celle du communisme, les États-Unis et l'Union soviétique ont prêté de la
nourriture et de l'argent à l'Afrique.
L’Afrique souffrait de graves problèmes structurels qui ont été révélées par La crise
de 2009, ayant gravement pénalisé l’Afrique puisque la croissance y baissa de 1,6% tandis
que le recul des prix des produits d’exportation y fit chuter les recettes tout en y amplifiant
le chômage.
Cependant, vingt ans plus tard, cette salutaire prise de conscience n’a débouché sur
aucune solution, l’Afrique, ne se voit pas entrer dans un temps de construction suite à ces
constats.
Pourtant, il a résulté des multiples conférences internationales qui ont été tenues, le
constat que, durant les décennies passées, le verbal l’a constamment emporté sur le réel,
l’incantation sur l’action, et la victimisation sur la réaction. Ainsi :
o En 2000, l’OMD, adoptés par 189 pays, prévoyaient la diminution de la pauvreté d’ici
2015. Cependant, dix ans plus tard, l’extrême pauvreté frappait les 600 millions
d’africains qui vivaient avec moins de 1,25 US dollar par jour.
o En 2001, naquit le NEPAD, qui reposait sur la relance des investissements étrangers
conjuguée à des réformes structurelles des économies africaines et à la « bonne
gouvernance », afin que le continent africain ne soit plus suspendu aux aides
internationales. L’idée semble irréaliste, puisque le manque grave en infrastructures,
la corruption, l’instabilité de l’environnement politique et judiciaire, fait que l’Afrique
n’intéresse pas les investisseurs internationaux.
Une analyse des entrées des IDE suffit pour juger de l’échec du NEPAD, parmi les 6000
milliards de dollars d’IDE répartis dans le monde, moins de 200 sont en Afrique.
L’Afrique souffrait aussi d’une fuite des capitaux. Selon Jeune Afrique, en 1970, ce
sont au moins 400 milliards de dollars qui ont quitté le pays africain, soit près du double de
la dette du continent qui s’élève à 215 milliards. Entre 1991 et 1994, les capitaux en fuite
dépassent largement les montants de l’aide étrangère.
Selon l’auteur de l’ouvrage, l’échec de toutes les formes d’aide et de développement
qui ont été essayées, entrainant la faillite du continent, avaient comme raison, le fait que le
diagnostic des maux de l’Afrique n’a jamais été correctement posé, diagnostic conditionné
par le « politiquement correct de africain» imposé aux Etats Unis par le lobby afro-américain,
et en Europe par l’ « école historique de la culpabilité européenne ». Ce qui a empêché de
voir les vraies causes des échecs de l’Afrique.
L’auteur distingue les trois grandes raisons qui, selon lui, expliquent les principaux
blocages du continent :
1. La primauté donnée à l’économie : dans tous les modèles proposées ou plus exactement
imposées à l’Afrique sud saharienne, l’économie a toujours été mise en avant. Or, les vrais
problèmes du continent ne sont pas fondamentalement économiques, mais politiques,
institutionnels et sociologiques.
Depuis 1960, le continent africain a reçu près de 2000 milliards d’US dollars au titre
de l’APD, sans compter les aides privées et les importantes annulations de dettes. Les pays
riches ont ainsi consenti à l’Afrique de considérables allégements de dette qui s’élevaient à
de 97 milliards de dollars en juillet 2009 et cela pour une dette totale de 324,7 milliards de
dollars en 2010.
Pour l’Afrique, le résultat de décennies d’APD est affligeant car la croissance y est
insuffisante, le chômage trop élevé et la pauvreté n’y a pas été jugulée.
En définitive, L’APD a échoué dans ces trois grands domaines qui sont ceux de la lutte
contre la pauvreté, l’augmentation du PIB et celui de la résorption du chômage.
Quant à ceux qui vivaient avec moins de un dollar par jour, il est passé pour les
mêmes périodes de 55 ,8 % à 64,9%. Compte tenu de l’effarante démographie, ces
pourcentages représentent respectivement 89 ,6 millions et 235 ,5 millions de personnes.
Le premier objectif de l’OMD qui était de réduire l’extrême pauvreté fut un échec. En
2011, l’Afrique Sub-saharienne était en réalité plus pauvre qu’en 1960 puisque, depuis les
indépendances, le revenu par habitant y a baissé entre moins 0,5 et moins de 1% par an. En
2002 l’Afrique s’est appauvrie de 5% par rapport à 1990.
Autre conséquence de l’aide, est la baisse du PIB africain par habitant de 15% depuis
1981 et le PIB de tout le continent africain, s’élève à 1300 milliards de dollars, avec presque
un milliard d’habitants, alors que pour la France, avec 60 millions d’habitants, son PIB est de
2500 milliards de dollars.
Cependant, les prévisions étaient optimistes selon la CEA, mais dans l’incapacité
d’atteindre 7% de taux de croissance, le revenu d’habitant va donc baisser et les Africains
vont encore s’appauvrir.
Ce qui montre que la création de la richesse dans les pays développés est supérieure
à celle de l’Afrique.
On constate que l’aide est donc mal orientée, car elle va dans le sens des intérêts des
pays occidentaux. L’aide doit être utilisée dans la formation professionnelle et dans les
secteurs porteurs, exemple de formation des jeunes techniciens, des ingénieurs, des
médecins afin de créer de l’emploi et non dans des secteurs qui ne sont pas créateurs de
richesse.
De ce fait, l’aide est donc considérée inutile, et n’a amélioré en aucun cas la situation
de l’Afrique mais au contraire, l’a aggravé encore plus, puisque cette aide infantilise
l’Afrique, et par conséquent, les pays ont commencé à réduire leur aide pour l’Afrique
comme l’Italie et l’Irlande qui ont annoncé en 2009, que leur budget d’aide seraient réduits
de 50 à 22%.
Il faut donc prendre en considération ces différences et s’y adapter afin d’instaurer
un climat de confiance et améliorer la situation des Africains. Et cela est la principale cause
de l’échec de l’APD.
Ces valeurs universelles, dont les principes de liberté, d'égalité des individus au sein
de la République, et de fraternité :
Ces paroles injurieux, choquants, indécents, des différents auteurs racistes, ont pour
but d’encourager les autres, à s’imprégner de l’Afrique, en affirmant par exemple, «
Emparez-vous de cette terre… Prenez là… A qui ?... A personne », ou encore « Ce royaume
appartiendra au laboureur qui aura osé le prendre ».
Aussi, Jean Jaurès a établi une hiérarchie entre les civilisations, ce qui est aussi une
attitude raciste, s’ajouta à lui, Léon Blum qui a annoncé clairement et ouvertement, que les
races supérieures ont un droit sur les races qui ne sont pas parvenus au même degré de
culture.
Ces expressions montrent que les Européens ne sont pas civilisés comme ils le
croient, une personne cultivée doit avoir une certaine courtoisie et ouverture d’esprit, en
acceptant les différences et non en se qualifiant supérieurs aux autres. Personne n’est
supérieur, personne n’est parfait, on est tous pareils et tous humains.
Mais derrière ces paroles blessantes, Albert Bayet, président de La ligue des droits de
l’homme, a affirmé que la colonisation française essayait d’aider l’homme et non de
l’anéantir, car selon lui, la colonisation est légitime quand le peuple qui colonise apporte
avec lui un trésor d’idées et de sentiments qui enrichira d’autres peuples …
L’entreprise coloniale n’est donc pas brutale mais fraternelle, et la France avait un
devoir révolutionnaire : coloniser. En définitive, la République coloniale était par définition
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bonne, généreuse, altruiste et son but est le bonheur des peuples colonisés .
Cela montre que les africains sont solidaires et fraternels, privilégient la fraternité et
le groupe, la force et l’union, à l’opposé des Européens qui favorise l’accomplissement
individuel.
Néanmoins, l’auteur conclut que l’homme Africain est différent de l’homme Européen
sue 4 éléments majeurs:
- L’homme Africain est prisonnier des forces de l’au-delà sur lesquelles il n’a aucun
contrôle.
Dès lors, nous comprenons enfin, la cause du choc entre ces deux sociétés, une
privilégiant le groupe, et l’autre l’individu. Il est donc nécessaire de prendre en considération
cette différence, mais cette démarche est souvent considérée de raciste.
L’auteur dénonce dans cet ouvrage, une Afrique entièrement sous la coupe
d'institutions mondialistes comme l'Organisation Mondiale du Commerce ou le FMI -
lesquelles la maintiennent dans l'infantilisation via la scandaleuse et pseudo-
ingérence humanitaire incarnée par d'immondes gérants, et qui se meurt en
persistant à croire que tous ses propres problèmes sont la faute des autres - en
l'occurrence aux Blancs.
De ce fait, nous constatons que l’Afrique est sous l’influence d’une autre
forme de colonisation. Cela n’est malheureusement pas la faute uniquement des
pays développés, mais elle incombe la faute aux africains qui ne fournissent aucun
effort pour sortir de cette situation.