Les Maitres

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Le Grand—Maître de la FOGC-loge était assis dans un élégant café de

la rue Pragger ; il buvait une tasse de café et parcourait avec attention les
pages d’un journal de Dresde. << Rien sur la mort de Frabato ? Ce n'est pas
possible ! Jusqu’ici le tepaphone n'a jamais échoué. Pourquoi avons-nous
fait un pacte avec le Prince des Démons ? >> Toutes ces pensées
traversaient son esprit.

La rage et la déception l'irritaient nerveusement. Les frères de la


Loge voulaient fêter le succès de ce décès ce soir et maintenant, quel
malheur ! Cet échec remettrait en cause, sans aucun doute, la confiance
que plusieurs membres avaient dans le pouvoir de la Loge. Il réalisa
surtout que sa propre autorité risquait d’être grandement ébranlée.

Il annule par téléphone la réunion qui était prévue pour ce soir la et


se rendit au siège de la loge. Il se dirigea directement dans le temple
utilise pour les cérémonies magiques que seul le Grand-Maître en
personne pouvait accomplir.

La pièce avait une seule fenêtre qui pouvait être camouflée de façon
automatique. A l'Est une colonne tétragonale, ornées de signes magiques,
constituait l’autel. A cote prêt a l'emploi, prenaient place quelques
instruments utilises en magie. Au-dessus de cet ensemble, trônait l'image
du plus grand dieu vénéré par les magiciens noirs, Baphomet. Les murs
étaient d’un velours bleu sombre et du plafond bleu clair pendait un grand
lustre. Sur l'autel, une lampe, petite et discrète, irradiant les sept rayons
de l'arc—en—ciel en symbole des sept sphères planétaires. Cette lampe
magique, est appelée << lanterna magica >> par les occultistes. A chaque
coin de la pièce, deux grosses chandelles se dressaient dans de luxueux
candélabres d'argent. Bien que ce lieu puisse être éclairé par la lumière
électrique, on n'utilisait, pour les opérations magiques, que des chandelles
ou des lampes a pétrole.

Le Grand-Maître prit de l'armoire une grande robe de soie bleu


sombre ainsi qu'une étoffe de même couleur qu'il revêtit après s'être
déshabillé et avoir ferme la porte du temple. Sur la partie de l’étole
recouvrant le front, un pentagramme, pointe renversée, avait été brode
de coton argenté. Il avait mis des chaussures de soie violette.

D'un coffre, scelle dans le mur, il prit une couverture blanche qu'il
déroula sur le sol. Sur celle—ci, était brodé un cercle multicolore en forme
de serpent au dos duquel de nombreux noms de pouvoir étaient dessines.
Devant ce cercle, un triangle, pointe en haut, était représenté ainsi que
des lettres, en dehors de celui—ci, près de chaque pointe. Au milieu du
cercle, brode de pourpre, s'entendait un pentagramme renverse dont

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