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Système de gestion de fichiers

- La notion de fichier logique


- La notion de fichier physique : allocation
du support de masse
- Notion de répertoires

1
INTRODUCTION

 La mémoire centrale est une mémoire volatile :

 il faut stocker les données devant être conservées au


delà de l'arrêt de la machine sur un support de masse
permanent

 l'unité de conservation sur le support de masse est


le fichier

2
•Un fichier est une collection logique d’information.

•Un système de fichiers est une collection de fichiers.

fonctions d'un SE est de masquer les spécificités des disques et des


autres périphériques d'entrées/sorties et d'offrir au programmeur un
modèle de manipulation des fichiers agréable et indépendant du
matériel utilisé.
Les appels système permettent de créer des fichiers, de les
supprimer, de lire et d'écrire dans un fichier. Il faut également ouvrir un
fichier avant de l'utiliser, le fermer ultérieurement.

•Les fichiers sont regroupés en répertoires arborescents; ils sont


accessibles en énonçant leur chemin d'accès (chemin d'accès absolu à
partir de la racine ou bien chemin d'accès relatif dans le cadre du répertoire
de travail courant).

•Le SE gère également la protection des fichiers


3
Un fichier Unix est une suite finie de bytes (octets) matérialisée par des
blocs disques, et une inode qui contient les propriétés du fichier
Le contenu est entièrement défini par le créateur, la gestion de l’allocation
des ressources nécessaires est la seule responsabilité du système.
Type de fichier
•fichiers ordinaires, des répertoires,
•des fichiers spéciaux caractère et des fichiers spéciaux bloc.
Les fichiers ordinaires contiennent les informations des utilisateurs. Ils
sont en général des fichiers ASCII ou binaires.
Les répertoires sont des fichiers système qui maintiennent la structure du
système de fichiers.
Les fichiers spéciaux caractère sont liés aux Entrées/Sorties et
permettent de modéliser les périphériques d'E/S série tels que les
terminaux, les imprimantes et les réseaux.
Les fichiers spéciaux bloc modélisent les disques.
Dans le système Unix/Linux:
"-" désigne les fichiers ordinaires,
"d" les répertoires,
"c" les périphériques à caractères,
"b" les périphériques à blocs, et
"p" les tubes avec nom (named pipe ).
•Les tubes sont un mécanisme de communication qui permet de réaliser
des communications entre processus sous forme d’un flot continu d’octets.
•Les tubes nommés ou non sont des paires d’entrées de la table des fichiers
ouverts, associées à une inode en mémoire gérée par un driver spécifique.
•Une entrée est utilisée par les processus qui écrivent dans le tube, une
entrée pour les lecteurs du tube.
L’ordre des caractères en entrée est conservé en sortie (premier entré
premier sorti).
Un tube a une capacité finie :le nombre d’adresses directes des inodes du
SGF (ce qui peut varier de 5 à 80 Ko).
Il faut préalablement créer le tube nommé dans le système de
fichiers, grâce à la primitive mknod (mkfifo),
Le Master Boot Record (MBR) est situé dans les premiers secteurs du
disque.
Le mode de partitionnement MBR est le mode historique des ordinateurs de
type IBM PC-compatible et le plus répandu.
Dans ce modèle, une zone de 512 octets appelée le Master Boot Record
(MBR) est réservée en début de disque pour contenir l'information relative à
un maximum de 4 partitions. MBR se localise: Cylinder: 0, Head: 0, Sector: 1.
Il contient également une routine d'amorçage dont le but est de charger le
système d'exploitation, ou le chargeur d'amorçage (boot loader) s'il existe,
présent sur la partition active.
INTRODUCTION

Les données dans le fichier sont organisées


selon les besoins de l'utilisateur.

 Fichier logique
Niveau utilisateur
Interface : fonctions du SGF
Niveau Système ou physique
(Système de Gestion de Fichiers)

-allocation des fichiers sur le support de masse


-répertoire

 Fichier Physique
9
B. Fichier physique

Le fichier physique correspond à l’implémentation


sur le support de masse de l’unité de conservation
fichier
- Méthodes d’allocation du support de masse

11
Structure du disque dur

 Adresse d'un secteur : n°face, n°cylindre,n°secteur


Cylindre : ensemble des pistes accessibles
sans déplacement des têtes
Moteur
tête de lecture/écriture

plateau

Face : 20 à 1500 pistes

Piste : ensemble de secteurs (4 à 32) Alimentation


Secteur : plus petite unité d'information accessible
32 à 4096 octets
12
Allocation du disque : le bloc physique
L’unité d’allocation sur le disque dur est le bloc physique.
Il est composé de 1 à n secteurs

ex: 1 bloc = 2 secteurs de 512 octets soit 1KO

Les opérations de lecture et d'écriture du SGF se font bloc par bloc

sect sect sect sect

Bloc 1 Bloc 2 Bloc 3 Bloc 4

13
Fichier physique

 Un fichier physique est constitué d’un ensemble de blocs


physique. Il existe plusieurs méthodes d’allocation des
blocs physiques :

allocation contiguë (séquentielle simple)


allocation par zones
allocation par blocs chainés
allocation indexée

il faut gérer et représenter l'espace libre

15
Allocation contiguë

 Un fichier occupe un ensemble de blocs contigus sur le disque

•Bien adapté au méthodes d'accès séquentielles


et directes

• Difficultés :
- création d'un nouveau fichier
- extension du fichier

fichier 1 : adresse bloc 1, longueur 3 blocs


fichier 2 : adresse bloc 13, longueur 5 blocs

16
Allocation contiguë

•création d'un nouveau fichier : il faut allouer un nombre de blocs


suffisants dépendant de la taille du fichier

prévoir cette taille


trouver un trou suffisant (First Fit, Best Fit)

Fichier 4 : 6 blocs
Fichier 3 : 4 blocs

fichier 1 : adresse bloc 1, longueur 3 blocs


fichier 2 : adresse bloc 13, longueur 5 blocs

17
Allocation contiguë

• trouver un trou de taille suffisante

Compactage
Fichier 4 : 6 blocs

fichier 1 : adresse bloc 1, longueur 3 blocs adresse bloc 1, longueur 3 blocs


fichier 2 : adresse bloc 13, longueur 5 blocs adresse bloc 8, longueur 3 blocs

fichier 3 : adresse bloc 3, longueur 4 blocs adresse bloc 4, longueur 3 blocs

18
Allocation contiguë

• Etendre le fichier 1 avec un bloc de données

Déplacer les
fichiers
COUTEUX !

fichier 1 : adresse bloc 1,


fichier 1 : adresse bloc 1, longueur 4 blocs
longueur 3 blocs
Générer une erreur

19
Allocation par zones

 Un fichier est constitué de plusieurs zones physiques disjointes


(exemple système MVS IBM) :
 une zone primaire allouée à la création
 des zones secondaires (extensions) allouées au fur et à
mesure des besoins
 Chaque zone est allouée de façon indépendante
ZP P

ZS I

ZS I

Zone ZS
Primaire I
( 3 blocs)
Zone  Problèmes précédents
Secondaire atténués mais toujours existants
(2 blocs)

20
Allocation par bloc chainée

 Un fichier est constitué comme une liste chainée de blocs


physiques, qui peuvent être dispersés n'importe où.

•Extension simple du fichier : allouer un


nouveau bloc et le chainer au dernier
fichier 1 • Pas de fragmentation

• Difficultés :
fichier 2 - mode séquentiel seul
- le chaînage du bloc suivant occupe de
la place dans un bloc

Adresse/ n° bloc suivant

données

21
Allocation par bloc chainée : variante
N° bloc
Fin de fichier
 Une table d'allocation des fichiers 1 NULL
(File Allocation Table - FAT) 2 Libre Bloc non alloué
regroupe l'ensemble des chainages.
3 5
(exemple systèmes Windows) 4 Libre
5 NULL
6 Libre
7 1
fichier 1
11 7 N° de Bloc suivant
Alloué pour le
12 Libre
fichier
13 15
14 Libre
15 3
fichier 2 16 Libre
17 13

20 Libre
FAT
22
Allocation indexée
 Les adresses des blocs physiques constituant un fichier sont
rangées dans une table appelée index, elle-même contenue
dans un ou plusieurs blocs disque
512 / 4 = 128 entrées

fichier 2

fichier 1

bloc d'index

- Supporte bien l’accès direct


- « gaspillage de place » dans le bloc d’index
23
La plus part des systèmes actuels appliquent ce mode.
MS-DOS utilise la FAT (File Allocation Table) pour
y conserver les chaînages entre les blocs.
Windows NT utilise la MFT (Master File Table) associé au
système NTFS (New Technology File System) .
UNIX, GNU/Linux utilisent le I-Node (Index node).
Systèmes de fichiers
Les données sont normalement présentées à l'utilisateur et aux
programmes selon une organisation structurée, sous la forme de
répertoires et de fichiers. Pour pouvoir stocker ces données
structurées sur un périphérique, il faut utiliser un format qui les
représente sous la forme d'une succession de blocs de données :
c'est ce qu'on appelle un système de fichiers
Sous Windows, les systèmes de fichiers disponibles sont :

FAT: bien documenté, ce système de fichiers reste le plus


universellement utilisé et accessible. les numéros de blocs sont écrits sur
16 bits. Si on suppose que la taille d’un bloc est 32Ko, la taille maximale
adressables est alors 2Go (216 x 32 Ko = 2097152 Ko = 2Go)
FAT32 : évolution de son prédécesseur. (bloque volontairement le
formatage) une partition en FAT32 d'une taille supérieure à 32 Go.
Les numéros de blocs sont écrits sur 32 bits (en réalité, sur 28bits, 4 bits
étant réservés). Si on suppose que la taille d’un bloc est de 32 ko, la taille
maximale adressable théoriquement est de 8 To (228 x 32 Ko = 8 To).
Toutefois, Microsoft la limite volontairement à 32 Go
NTFS : il reste très peu documenté. L'écriture depuis Linux sur ce
système de fichiers est stable à l'aide du pilote ntfs-3g.
La limite théorique de la taille d’une partition est de (17 milliards de To),
mais la limite physique d’un disque est de 2To (va encoder en 64 bits 264 =
18 446 744 073 709 551 616 = 16 EiB (1 exbibyte = 1EiB = 260 bytes).
extFAt : L'écriture depuis Linux sur ce système de fichiers est stable à
l'aide du pilote exfat-fuse
Linux utilise également FAT, FAT32, NTFS et extFat ainsi que plusieurs
autres systèmes de fichiers, nous citons :

ext2fs : Extended File System est le système de fichiers natif de


Linux. Les versions 1 et 2 de ce système ne disposent pas de la
journalisation .

ext3fs : ext3 est essentiellement ext2 avec la gestion de la


journalisation. Il est possible de passer une partition formatée en ext2
vers le système de fichiers ext3 (et vice versa) sans formatage.

ext4fs : ext4 est considéré par ses propres concepteurs comme une
solution intermédiaire en attendant le vrai système de nouvelle
génération que sera Btrfs.

ReiserFS : Développé par Hans Reiser et la société Namesys,


ReiserFS est reconnu particulièrement pour bien gérer les fichiers de
moins de 4 ko
Structure d’un I-Node
La structure d’I-Node est utilisée par le système de gestion de fichier
ext3fs d’Unix ou GNU/Linux (ext3fs pour third extented file system). Un
noeud d’index est constitué d’attributs décrivant le fichier ou le
répertoire et d’adresses de blocs contenant des données. Cette structure
possède plusieurs entrées, elle permet au système de disposer d’un
certain nombre de données sur le fichier :
Si on suppose que la taille d’un bloc est de 1Ko, un fichier sous Unix peut
avoir la taille maximale suivante :
10 x 1Ko + 256 x 1Ko + 256 x 256 x 1Ko + 256 x 256 x 256 x 1Ko,
ce qui donne en théorie plus de 16Go. En réalité, la taille réelle maximale
d’un fichier est inférieure à cette valeur à cause de l’utilisation de pointeurs
signés pour le déplacement au sein d’un fichier.
Pour les fichiers les plus longs, trois accès au disque suffisent pour
connaître l'adresse de tout octet du fichier.
Si on suppose que la taille d’un bloc est de 1Ko, un fichier sous Unix peut
avoir la taille maximale suivante :
10 x 1Ko + 256 x 1Ko + 256 x 256 x 1Ko + 256 x 256 x 256 x 1Ko,
ce qui donne en théorie plus de 16Go. En réalité, la taille réelle maximale
d’un fichier est inférieure à cette valeur à cause de l’utilisation de pointeurs
signés pour le déplacement au sein d’un fichier.
Pour les fichiers les plus longs, trois accès au disque suffisent pour
connaître l'adresse de tout octet du fichier.
Allocation indexée : la solution Unix/Linux

0 Accès direct
Accès direct
.
.
.
9 Accès direct
10 1 indirection
11 2 indirections
12 3 indirections

Table d'allocation
13 entrées

En mémoire centrale Sur disque

24
Allocation indexée : la solution Unix

Les 10 premières entrées de la table contiennent l’adresse d’un bloc


de données du fichier
Bloc = 1024 octets  10 Ko alloués

.
.
.
9
10
11
12 10 K

Table d'allocation Accès aux blocs de données 0 à 9 :


13 entrées
1 accès disque

25
Allocation indexée : la solution Unix
La 11ème entrée de la table contient l’adresse d’un bloc d’index
INDIRECT_1. Ce bloc d’index contient des adresses de blocs de
données
Bloc = 1024 octets ; adresse de bloc = 4 octets  256 entrées dans le
bloc d’index

0 INDIRECT_1

.
.
.
9 256 entrées 256 Ko alloués
10
11
12 Accès aux blocs de données en première indirection :
2 accès disque
Table d'allocation
13 entrées
26
Allocation indexée : la solution Unix

La 12ème entrée de la table contient l’adresse d’un bloc d’index INDIRECT_2. Ce


bloc d’index contient des adresses de blocs d’index INDIRECT_2_i (i de 1 à 256).
Chaque bloc d’index INDIRECT_2_i contient des adresses de blocs de données
Bloc = 1024 octets ; adresse de bloc = 4 octets  256 entrées dans le bloc d’index

0
Accès aux blocs de données en seconde indirection :
3 accès disque
.
.
.
9
INDIRECT_2 INDIRECT_2_i
10
11
12

Table d'allocation
256 * 256 Ko alloués
13 entrées
27
Allocation indexée : la solution Unix
La 13ème entrée de la table contient l’adresse d’un bloc d’index INDIRECT_3. Ce
bloc d’index contient des adresses de blocs d’index INDIRECT_3_i. Chaque bloc
d’index INDIRECT_3_i contient des adresses de blocs d’index INDIRECT_3_i_j.
Chaque bloc d’index INDIRECT_3_i_j contient des adresses de blocs de données
Bloc = 1024 octets ; adresse de bloc = 4 octets  256 entrées dans le bloc d’index
(i et j évolue de 1 à 256)
0 Accès aux blocs de données en troisième indirection :
4 accès disque
.
. INDIRECT_3_i_j
. INDIRECT_3_i 256 * 256 * 256 Ko alloués
INDIRECT_3

10
11
12

Table d'allocation
13 entrée s
28
Allocation indexée : la solution Unix/Linux
0 Accès direct
Accès direct
.
. 10 blocs de données
.
9 Accès direct INDIRECT_1
10 1 indirection
11 2 indirections 256 blocs de données
12 3 indirections INDIRECT_2_1
Table d'allocation
256 blocs de données
13 entrées
INDIRECT_2 INDIRECT_2_2
En mémoire centrale Sur disque
4 blocs de données
Fichier de 526 Ko  526 blocs
Allocation : 10 blocs en accès direct
: 256 blocs de données pointés par le bloc index INDIRECT 1
: restent 526 – 10 – 256 = 260 blocs . Tous ces blocs sont pointés à partir du bloc d’index
INDIRECT_2. 2 blocs d ‘index INDIRECT_2_1 et INDIRECT_2_2 sont nécessaires à ce niveau
29
Gestion de l'espace libre

 Le système maintient une liste d'espace libre, qui mémorise tous les
blocs disque libres (non alloués)

 Création d'un fichier : recherche dans la liste d'espace libre de


la quantité requise d'espace et allocation au fichier : l'espace
alloué est supprimé de la liste

 Destruction d'un fichier : l'espace libéré est intégré à la liste


d'espace libre

Il existe différentes représentations possibles de l'espace libre

 vecteur de bits
 liste chainée des blocs libres

30
Gestion de l'espace libre par un vecteur de bits

 La liste d'espace libre est représentée par un vecteur binaire,


dans lequel chaque bloc est figuré par un bit.
 Bloc libre : bit à 1
 Bloc alloué : bit à 0

01010101110101010111

 Facilité de trouver n blocs libres consécutifs


 Système Macintosh

31
Cette solution est utilisée pour trouver n blocs contigus, elle est
utilisée dans les systèmes : NTFS, ext2fs

Exemple
Par exemple, un disque de 300 Mo, organisé en blocs de 1 Ko,
sera géré par une table de 300 Kbits qui
occupera 38 des 307.200 (300x1024) blocs
Gestion de l'espace libre par liste chainée

 La liste d'espace libre est représentée par une liste chainée


des blocs libres

Liste des blocs libres


Parcours de la liste
couteux
Difficile de trouver un
groupe de blocs libres

 Variante par comptage


Gestion de l'espace libre par liste chainée:
variante avec comptage

 Le premier bloc libre d’une zone libre contient l’adresse du premier


bloc libre dans la zone suivante et le nombre de blocs libres dans la
zone courante.

Liste des blocs libres Liste des blocs libres

1 1

1 3

1 1

1 3
Gestion de l'espace libre
N° bloc Fin de fichier
 La FAT intègre
1 NULL
directement la
2 Libre Bloc non alloué
gestion de cet
3 5
espace.
4 Libre
5 NULL
6 Libre
7 1 N° de Bloc suivant
fichier 1 Alloué pour le
fichier
11 7
12 Libre
13 15
14 Libre
15 3
fichier 2 16 Libre
17 13

20 Libre
FAT
Exemple

Par exemple, un disque de 300 Mo, organisé en blocs de 1 Ko.


Supposons que chaque bloc soit adressé par 4 octets. Chaque bloc
de la liste pourra contenir 255 (1024/4) adresses de blocs libres.
La liste comprendra donc au plus 307.200/255 = 1205 blocs.
Cette solution mobilise beaucoup plus de place que la précédente
Le répertoire

–Le répertoire est une table sur le support permettant de


référencer tous les fichiers existants du SGF avec leur nom et
leurs caractéristiques principales

–Le répertoire stocke pour chaque fichier l'adresse des zones


de données allouées au fichier

Répertoire

fichier
fichier
fichier

36
Le répertoire

Un répertoire est une zone disque réservée par le SGF.


Le répertoire comprend un certain nombre d'entrées.
Une entrée est allouée à chaque fichier du SGF

répertoire - Nom du fichier physique


- Type du fichier
entrée - Taille du fichier
entrée - Propriétaire
- Protection
entrée
- Date de création
entrée - Adresse des zones de données
entrée

1 entrée : attributs du fichier physique

37
Organisation des répertoires

•Répertoire à un niveau : tous les fichiers du SGF sont


répertoriées dans un unique catalogue.

1 répertoire

 Tous les noms de fichiers doivent


être différents.

Difficile si plusieurs utilisateurs


- nom du fichier

38
Organisation des répertoires

•Répertoire à deux niveaux : chaque utilisateur dispose d'un sous-


répertoire (User File Directory (UFD)) dans lequel sont référencés
tous les fichiers lui appartenant.
A/1
Le répertoire racine contient des répertoire racine
répertoires et des fichiers. Il est le 1
seul répertoire non inclus dans un A
autre

sous-répertoire Ar1 Ju1


utilisateur Ar1
utilisateur Ju1
1 2 1 2

A/Ar1/1 A/Ju1/1

Nom de fichier A/utilisateur /nomdufichier


39
Organisation des répertoires
• Répertoire à structure arborescente:
 chaque utilisateur dispose d'un sous-répertoire propre
(Répertoire de travail)
 l'utilisateur peut créer des sous-répertoires à l'intérieur de son
répertoire de travail
répertoire racine A/1

A 1

répertoire de travail Ar1 Ju1

sous-répertoire texte 1 3
pg
A/Ju1/3
3 2 3

A/Ar1/texte/3 A/Ar1/pg/3
40
Organisation des répertoires
•On appelle «chemin» (en anglais path) la succession des répertoires en partant
de la racine pour atteindre un fichier. Un chemin est de la forme
Repertoireracine(séparateursousrepertoire)séparateurnomfichier

Sous unix le séparateur est / ; sous Windows le séparateur est\


répertoire racine

répertoire de travail Ar1 Ju1

sous-répertoire texte 1 3
pg
A/Ju1/3
3 2 3

A/Ar1/texte/3 A/Ar1/pg/3
41
Répertoire : exemple MS-DOS
Chaque fichier occupe 32 octets dans le répertoire
8 3 1 12 2 2 2 2
nom_fichier ext A H D B taille

Extension : code le type de date


Attribut
fichier : heure
- .o (fichier caché,
- .jpg répertoire,
- . txt accès en lecture seule)
- .bat N° 1er Bloc
FAT

Un sous-répertoire occupe une entrée comme un fichier


le répertoire racine a 112 entrées
les autres sous-répertoires n'ont pas d'entrées limitées

42
Arborescence de répertoires windows

43
Arborescence de répertoires Linux
Contrairement au système de fichiers Windows, il n'existe pas de
lecteurs C:, D:,E: ….
L'entrée du système de fichier se situe à la racine, notée / .
Ensuite, il existe un certain nombre de répertoires présents par
défaut. Chaque répertoire a un rôle bien précis
Répertoire Description
/ Racine : point d'entrée du système de fichiers
/boot Contient le noyau de Linux
/bin Les exécutables de base comme: ls, cp,mv,..
/dev Contenant les fichiers devices qui permettent le lien
avec les périphériques
/etc Contenant les fichiers de configuration
/home Contient les fichiers des utilisateurs (users)
/lib Contient les librairies et les modules de noyau
/lost+found les fichiers abimés ou trouvés après un crash du
disque dur
/media Pour monter les medias externes(CD, USB,…)
/mnt Pour monter d'autres systèmes de fichiers
/proc certaines caractéristiques matérielles ou certains
paramètres du noyau.
/root Répertoire personnel de l'administrateur
/sbin les exécutables destinés à l'administration du système
/sys fichiers spéciaux représentant certaines caractéristiques
matérielles ou certains paramètres du noyau
/tmp fichiers temporaires utilisés par certains programmes
/usr contenant les exécutables des programmes
/var fichiers qui servent à la maintenance du système (les
fichiers de logs notamment dans /var/log)
Opérations du Système de Gestion de Fichiers

- Structuration du disque
- Traitement des requêtes disque
- Opérations de haut niveau

44
A. Structuration du disque dur

 Trois opérations pour structurer le disque dur :


 Formatage physique
 Formatage logique
 Partitionnement

45
Formatage physique
 Le formatage physique ou de bas niveau permet de diviser la
surface du disque en éléments basiques.

Il prépare le disque à accueillir des


données
Adresse (HCS, head cylinder sector)

cylindre
plateau

Face : 20 à 1500 pistes

Piste : ensemble de secteurs


Secteur : 512 octets
Adresse HCS (3, 1, 30)
46
Formatage logique/ Partitionnement

 Le formatage logique ou de haut niveau crée un système de


gestion de fichiers sur le disque.

 Le type de SGF installé dépend du système d’exploitation.


Il forme les clusters ou blocs

 Il est possible d’installer plusieurs types de SGF sur un


disque grâce au partitionnement du disque..

sgf1 sgf2 sgf3

disque

partition partition partition

47
Partitionnement
 Une partition est une partie d'un disque dur destinée à accueillir un
SGF. Elle est identifiée par un nom appelé « nom de volume ». Elle est
constituée d’un ensemble de cylindres contigüs.

 Un disque peut accueillir 4 partitions différentes. Une seule est active à


la fois.

Premier secteur (cylindre 0,


secteur 1, face 0)
Master Boot Record
Programme de Tabledes
démarrage (446 o) partitions

Partition 1 FAT16 4 descripteurs de partition


4 * 16 octets
Partition 2 Linux Adresse HCS (Head,Cylinder, sector)
premier secteur
Partition 3 FAT32 Adresse HCS dernier secteur
Nombre de secteurs
Partition 4 NTFS type
active

48
Organisation de partition : LINUX

Bloc boot Super bloc Liste des inodes Blocs disques

Descripteur des fichiers


1er secteur Nom
contient l’amorçage du Taille
droits
SE Taille du SGF
et description de la blocs libres chainés
partition Descripteurs de fichiers
(inodes) libres
inode

49
Organisation de partition : DOS

Secteur Copie de Répertoire


d'amorçage FAT la FAT racine Blocs de données

1 NULL
2 L
3 NULL Fichier 1 ext HA D B taille
4 L
5 L
6 L
7 1

11 7
12 L
13 15
14 L
15 3
16 L
17 13

20 L

50
Partitions

51
C. Réalisation des opérations de haut niveau

65
Interfaces d’appel du SGF

Pg U Interpréteur de
Appels commandes
système commandes
> cd /home
open (fichier)
chdir( /home)

Interface d’appel
open chdir (bibliothèque système)

_open
_chdir
SE : ensemble
de fonctions
Système de gestion de fichiers

66

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