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Biomasse et biocarburants
1- Introduction
Les chercheurs ont développé et amélioré les techniques d'utilisation de la biomasse et créé
trois générations de biocarburants.
Outre une baisse de la dépendance vis-à-vis des pays producteurs de pétrole, l'utilisation de
biocarburant à plusieurs autres avantages. Tout d'abord, les biocarburants permettent une diminution
de la pollution puisque le bilan du rejet de CO2 est moins important ensuite, depuis la troisième
génération, il est possible de valoriser le CO2 pour produire les micro-algues. A l'inverse du pétrole,
les biocarburants sont des carburants renouvelables, c'est à dire qu'ils sont illimités dans le temps, ce
qui pourrait régler en grande partie le problème des énergies.
2- La première génération
Il existe différents types de biocarburants qui possèdent chacun une composition chimique
variable.
Cette première génération peut diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans
l’atmosphère (21%).
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Biomasse et biocarburants
a) La filière huile
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Biomasse et biocarburants
b) La filière alcool
Elle est composée des biocarburants éthyliques tels que le bioéthanol qui s’obtient par la
fermentation éthanolique (la fermentation du sucre). Ce sucre provient de plusieurs espèces végétales,
comme la betterave sucrière, la canne à sucre, le blé, le maïs et l’ulve.
L’éthanol ou bioéthanol est un alcool qui peut remplacer partiellement l’essence. Pour la
production de l’éthanol en France, les betteraves et les céréales sont les principales ressources
utilisées. Au stade industriel, seul actuellement sont utilisées les voies sucrières et les amylacées.
Les véhicules nécessitent une adaptation spécifique pour un bon fonctionnement à l’éthanol.
L’Ethyl-tertio-butyl-éther est un dérivé du bioéthanol, qui est obtenu par réaction entre
l’éthanol et l’isobutène que l’on utilise comme additif à hauteur de 15% à l’essence en remplacement
du plomb. On obtient l’isobutène lors du raffinage du pétrole.
Le biobutanol ou butanol est fabriqué à partir d’avoine de betteraves et de canne à sucre. Il est
obtenu grâce à la bactérie Gram positive anaérobique Clostridium ocetobutylicum qui possède un
équipement enzymatique lui permettant de transformer les sucres en butanol (la fermentation
acétobutylique). D’autres molécules sont aussi produites : du dihydrogène, de l’acide acétique, de
l’acide propionique, l’acétone, l'isopropanol et l’éthanol. Le biobutanol est actuellement
commercialisé par les entreprises BP et Dupont. Il présente de nombreux avantages par rapport à
l’éthanol et on l’évoque de plus en plus souvent comme agrocarburant de substitution à l’heure du
pétrole cher. Les unités de production de l’éthanol peuvent être adaptées pour produire aussi le
biobutanol.
Le méthanol (ou alcool de bois) est obtenu à partir du méthane. Il est utilisable en
remplacement partiel (sous certaines conditions) de l’essence comme additif dans le gazole, ou à terme
pour certains types de piles à combustible. Mais par contre le méthanol est très toxique pour l’Homme.
c) La filière gaz
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Biomasse et biocarburants
Le dihydrogène qui n’est pas un carburant en soi, il est produit par extraction à partir
d’hydrocarbures fossiles pour procédés chimiques ; mais aussi à partir du méthane (reformage) ou
d’autres combustibles. Le dihydrogène peut également être extrait de l’eau via production biologique
par des algues (bioréacteur), ou en utilisant l’électricité (électrolyse), des produits chimiques (par
réduction chimique) ou la chaleur (thermolyse) ; ces méthodes de productions sont moins développées
par rapport à la production dérivée des hydrocarbures par voie chimique.
Le dihydrogène peut être généré à partir du gaz naturel avec un rendement d’environ 80% ou à
partir de d’autres hydrocarbures avec des degrés divers d’efficacité. C’est un élément le plus abondant
de l’univers (75% en masse et 90% en nombre d’atome). Il peut également être produit par voie
bactérienne.
Le méthane d’origine biologique ou biogaz carburant, est un gaz qui peut être utilisé en
remplacement de l’essence dans les moteurs à explosion. C’est le principal constituant du biogaz, issu
de la fermentation de matières organiques animales ou végétales riches en sucres (amidon, cellulose,
plus difficilement les résidus ligneux) par des bactéries méthanogènes qui vivent dans des milieux
anaérobiques (sans oxygène). Les principales sources sont les boues de stations d’épuration, les lisiers
d’élevages, les effluents des industries agroalimentaires et les déchets ménagers. Les gaz issus de la
fermentation sont composés de 65% de méthane, 34% de dioxyde de carbone et 1% de d’autres gaz
dont le sulfure d’hydrogène et le diazote. Le méthane est un gaz pouvant se substituer au gaz naturel
(ce dernier est composé de plus de 95% de méthane).
Le gazogène est une machine permettant de faire tourner n’importe quel moteur avec du bois
ou un combustible solide contenant du carbone. Il est basé sur une précombustion incomplète du
combustible aboutissant à un gaz riche en CO pouvant être brûlé dans un moteur à explosion.
Abandonné pour les transports, le principe est néanmoins utilisé à nouveau dans quelques petites
unités de cogénération, il permet d’utiliser par exemple des déchets de bois dans un groupe
électrogène avec un rendement convenable.
La filière BtL (Biomass to Liquid) est une voie dite thermochimique contenant 3 grandes
étapes : le conditionnement de la biomasse et la gazéification, le traitement du gaz de synthèse et la
synthèse du carburant. Certaines opérations ont déjà été testées dans un contexte industriel dans des
projets en utilisant comme matières premières du charbon et du gaz naturel. Le conditionnement
permettra de transformer grâce à deux voies principales : la pyrolyse et la gazéification, de la
ressource végétale en un matériau homogène et injectable dans un gazéifieur. La gazéification est une
opération thermique qui s’effectue en présence d'un réactif gazeux (vapeur d’eau, dioxygène), afin de
produire un gaz de synthèse contenant principalement du dihydrogène et du monoxyde de carbone
avec en plus des impuretés carbonés ou inorganiques et d’autres gaz. C’est le mélange qui est de nos
jours utilisé industriellement en combustion dans les centrales électriques au charbon (ou IGCC :
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Biomasse et biocarburants
Integrated Gaséification Combined Cycle) et qui le fut autrefois également pour la traction automobile
pour le gazogène. Pour produire du carburant liquide, les contraintes sont plus exigeantes sur la
composition chimique que sur la combustion directe : la gazéification de la biomasse s’effectue à une
température très élevée c’est-à-dire 1200°C à 1300°C et est suivie de différentes étapes de purification
du gaz de synthèse. Il faut apporter de la chaleur en brûlant une partie de la biomasse d’où provient un
faible rendement en masse du procédé au cours de ces opérations.
Pour l'exploitation des sucres, la betterave sucrière est très largement utilisée en Europe, tandis
qu'il y a une forte utilisation de la canne à sucre au Brésil (production de 281 600 000 tonnes de canne
à sucre en 2003), l'utilisation du maïs est également importante. Le tableau 1. montre la production de
betteraves sucrière dans le monde pour, entre autre, la production de biocarburants.
L'amidon est également utilisé pour produire des biocarburants. On le retrouve dans les
graines de plantes telles que les graines de blé, d'orge ou encore de riz.
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Biomasse et biocarburants
Concernant l'exploitation des huiles (plantes oléagineuses) l'utilisation d'huile de colza, de soja
et de palme est fortement répandue.
Tableau 1 : Production de betterave sucrière dans le monde (Production en Tonnes : Chiffres 2003-
2004).
L'exploitation de ces « sources » d'énergies se fait sur des terres cultivables, et font donc une
concurrence directe aux produits destinés à l'alimentation. Afin d’obtenir une rentabilité maximale, ces
cultures sont souvent génétiquement modifiées (OGM) car elles ne sont pas soumises aux mêmes
restrictions que les composés alimentaires.
2-2- Les biocarburants
A l'aide de ces différentes sources, les biocarburants produits auront une nature variée. Les
trois principaux biocarburants liés à la première génération sont :
- Le biodiesel qui est un substitut du diesel. On l'obtient à l'aide de la transestérification de
l'huile végétale.
- Le bioéthanol qui est un substitut de l'essence. Le bioéthanol provient de la fermentation
des sucres ou de l'amidon.
- Le biogaz ou bio-méthane qui peut être produit à partir de la digestion du fumier liquide
et d'autres types d'alimentations digestes.
2-3- Procédés de conversion
a) Les biodiesels
Le biodiesel est produit à partir d'huile végétale (triglycéride) par une réaction chimique avec un
alcool (méthanol ou éthanol) et en présence d'un catalyseur (hydroxyde de sodium ou potassium). Ce
type de réaction est appelé trans-estérification. La réaction suivante montre ce principe :
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Biomasse et biocarburants
Principe de la trans-estérification
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b) Les bioéthanols
Le bioéthanol est produit par fermentation du sucre provenant des cultures sucrières (canne à
sucre, betteraves, blé), ou provenant des cultures contenant de l'amidon (graines).
La structure de l'amidon est une longue chaîne de polymère de glucose. Ce polymère ne peut pas
être fermenté directement, la structure doit d'abord être cassée en des molécules de glucoses plus
petites puis dissoute dans de l'eau pour avoir une teneur en amidon entre 15 et 20 %. Ce mélange est
ensuite chauffé et traité avec une enzyme. Cette enzyme permet d'hydrolyser l'amidon en chaîne
courte de glucose et est appelée amylase (enzyme digestive).
La fermentation transforme alors les sucres ou l'amidon en éthanol et en dioxyde de carbone
grâce à des levures telles que la Saccharomyces. En théorie 51 % du glucose est convertie en éthanol,
le reste est utilisé par la levure comme source d'énergie ce qui diminue l'efficacité de 40 à 48 %.
c) Les biogaz
Le biogaz est un processus de digestion anaérobique (sans présence d'oxygène) de matière
organique (fumier, lisier, purin) par les micro-organismes qui vivent dans des milieux anaérobiques.
Le schéma 1 montre le processus de méthanisation et les différents microorganismes impliqués.
L'intérêt de la méthanisation en milieu anaérobie est qu'il n'y a pas besoin d'un apport
d'oxygène ce qui permet une économie d'énergie. Cependant, le rendement de dégradation est plus
faible qu’en milieu aérobie.
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Biomasse et biocarburants
3- La deuxième génération
Les biocarburants de deuxième génération sont les successeurs des biocarburants actuels (dits de
première génération) et sont appelés à résoudre le problème de la compétition avec la production
alimentaire.
En n'utilisant que les parties non comestibles des plantes et les déchets agricoles,
les biocarburants à base de lignine et de cellulose devraient permettre de produire, sur la même surface
cultivée, à la fois des aliments et de l'énergie.
Le développement de cultures dédiées à base de végétaux très productifs et pouvant pousser dans
des zones peu fertiles est aussi une solution. C'est le cas par exemple du jatropha (Jatrophacurcas) et
du miscanthus géant (Miscanthus x giganteus).
Les chercheurs et ingénieurs tentent de parvenir à ce résultat par des procédés chimiques
(filière biomass to liquid) ou biologiques, notamment en ayant recours à des organismes
génétiquement modifiés capables de dégrader la cellulose (levures, bactéries).
La production de biocarburant à partir d'algues est une autre possibilité explorée.
La biomassealgale est en effet peu exploitée, et n'entre pas en concurrence avec les cultures pour
les terres arables et l'eau douce. Parfois qualifiés de biocarburants de troisième génération, les
biocarburants à base d'algues pourraient en outre être un moyen de valoriser les marées vertes.
3-1- Les sources
Les biocarburants de deuxième génération proviennent essentiellement de sources ligno-
cellulosiques.
Ce sont les matières les plus abondantes disponibles dans les plantes qui, par ailleurs, ne sont
pas comestibles.
Ces ressources peuvent être réparties en trois catégories :
- les cultures telles que le peuplier, le saule, l'eucalyptus ;
- les graminées pérennes (miscanthus, herbes) ;
- les résidus de l'industrie du bois et de l'agriculture (tiges, tronc d'arbres).
La biomasse ligno-cellulosique est divisée en trois types de structures :
La cellulose (polymère de glucose cristallin), c'est la matière organique la plus
abondante sur la Terre (50 % de la biomasse).
Structure 1: Cellulose
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Structure 2: Hémicellulose
Structure 3: La lignine
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3-3- Caractéristiques
La biomasse lignocellulosique est composée de cellulose, d’hémicellulose et de lignine dans des
quantités variables. Elle contient aussi jusqu'à 10 % de substances minérales (cendres, silice) et son
taux d'humidité varie de 10% à 80%.
- La cellulose est composée de chaînes linéaires de glucose. Son hydrolyse donne donc
des glucoses facilement fermentables en éthanol. Mais ses fibres sont protégées par
l’hémicellulose et la lignine.
- L ’hémicellulose est composée de chaînes de différents sucres à 5 carbones (xylose,
arabinose) ou 6 carbones (glucose, galactose, mannose). Elle est facilement
hydrolysable. Par contre, les sucres à 5 carbones ne sont pas assimilables par les
bactéries habituelles.
- La lignine est formé d'alcools aromatiques et d'autres molécules organiques liés et
fortement réticulés. Ses composants ne sont donc pas fermentables.
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b) Processus biochimique
Comme pour la première génération, ce procédé permet, par fermentation des sucres, de
produire de l'éthanol. Cependant la source ligno-cellulosique ne fournit pas directement le sucre
exploité. Une étape de plus est nécessaire pour produire du bioéthanol.
La première étape constitue le prétraitement et permet d'isoler la cellulose des autres
constituants de la biomasse.
Cette cellulose va être transformée en glucose par hydrolyse grâce à des enzymes produits par
des micro-organismes tel que le trichoderma reesi.
Le glucose va ensuite pouvoir être fermenté pour former de l'éthanol selon la même technique
que lors de la première génération.
Enfin on déshydrate et distille l'éthanol pour le purifier.
Le schéma 3 récapitule les deux processus et les types d’énergies produites à l'aide de ces deux
voies.
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Le prétraitement
Le prétraitement vise à séparer et rendre accessible les constituants intimement liés et
cristallisés de la BLC : lignine, hémicellulose et lignine. Par action thermique et/ou chimique, la
structure de la lignine est détruite, l'hémicellulose est plus ou moins hydrolysée, et la structure de la
cellulose est modifiée. On retrouve ainsi dans la phase liquide la lignine solubilisée et les produits
d'hydrolyse de l'hémicellulose, et dans la phase solide la cellulose et les résidus de lignine et
d'hémicellulose. Selon le procédé retenu, ces phases sont, ou non, séparées.
Les enjeux sont de préparer l'hydrolyse de la cellulose, sans dégrader les sucres de
l'hémicellulose. Cette dégradation conduit à une baisse du rendement et à la formation d'inhibiteurs
(furfural surtout) de la fermentation.
Il existe plusieurs procédés, présentés dans le tableau suivant et décrits plus loin. Le choix
dépend en grande partie du substrat (paille, bois) et du procédé d'hydrolyse choisi. Les procédés qui
ont bénéficié des développements les plus prometteurs sont indiqués en gras.
Tableau 6 : les principaux procédés de prétraitement (en gras, les procédés exploités à l'échelle
industrielle)
Procédés physiques - Prétraitement mécanique
- Thermolyse
Procédés physicochimique - Thermohydrolyse
- Explosion à la vapeur
- Variantes : avec acides ou ammoniaque ou CO2
Procédés chimiques - Préhydrolyse à l'acide dilué ou en conditions alcalines
- Procédé Organosolv, ACOS
- Oxydation chimique ou biologique
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Des variantes ont été développées pour augmenter les rendements et éviter la formation
d'inhibiteurs : ajout d'acide, d'ammoniaque ou de CO2. La plus prometteuse est l'explosion à la
vapeur en condition acide. L'acide permet une hydrolyse de l'hémicellulose à des conditions moins
fortes (150-200°C, 16 bar, 2,5 minutes, 0,1N d'H2SO4) qui évitent la dégradation des sucres. Ce
procédé offre est adapté avant une hydrolyse enzymatique et est utilisé à l'usine de Iogen à Ottawa.
Les procédés chimiques
La préhydrolyse à l'acide dilué vise à déstructurer la matière lignocellulosique. Les conditions
sont variables : 100°C à + de 200°C, 0.3 à 2 % d'acide sulfurique, jusqu'à 20 minutes.
L'hémicellulose est plus ou moins hydrolysée (jusqu'à 90%) et la formation de furfural possible
mais maîtrisable. Ce prétraitement est bien adapté pour l'hydrolyse enzymatique, et peut constitué la
première étape d'une hydrolyse acide.
Conditions Avantages Inconvénients Développé par
100-150°C; Réacteurs simples Durée NREL
P 10-15 min Conditions douces Corrosion
H2SO4 dilué Production d'inhibiteurs limitée
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4- La troisième génération
4-1- Les sources
Les biocarburants de troisième génération utilisent les micro-algues. Ce sont des organismes qui
peuvent être soit les eucaryotes (présence d'un noyau) tels que les chlorophycées, soit les procaryotes
(sans de présence de noyau) ou encore les cyanobactéries. On estime de 200 000 à 1 million d'espèces
différentes de micro-algues et dont seulement 30 000 ont été analysées.
Deux types de micro-algues peuvent être utilisés pour produire des biocarburants. Il y a tout
d'abord les micro-algues qui peuvent être cultivées en milieu autotrophe, c'est à dire que pour se
développer elles ont besoin de CO2 comme source de carbone et de la lumière comme source
d'énergie. Tandis que d'autres espèces de micro-algues peuvent être cultivées en milieu hétérotrophe,
elles n'ont besoins que de carbone organique comme source de carbone et d'énergie.
Ces micro-algues, comme la plupart des micro-organismes contiennent des lipides
(principalement des triglycérides). Ces lipides (matière grasse) permettront la production de
biocarburants, mais ne sont pas, en règle générale, produits en quantité suffisante et de manière
naturelle par les micro-algues. Il est également possible d'ajouter un stress à ces micro-organismes qui
permettra alors d'augmenter cette production de lipides. En effet, une carence en azote ou une
augmentation de l'intensité lumineuse va permettre d'augmenter la production de lipides. De ce fait, la
teneur en lipides augmente considérablement jusqu'à atteindre 80% de la matière sèche. Cependant ces
stress peuvent arrêter la croissance des micro-algues et causer la diminution de la teneur en lipide par
re-consommation de celle-ci. Le tableau 7 montre le contenu maximum de lipides par les micro-
algues.
Tableau 7 : Contenu maximum de lipides pour certaines espèces de micro-algues
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Biomasse et biocarburants
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Biomasse et biocarburants
sensible à toutes contaminations soit par des espèces locales qui trouvent dans ces bassins les critères
idéals pour se développer, soit par des espèces extérieures qui se nourrissent de ces micro-algues
(daphnies, copépodes).
Pour éviter ces contaminations, la culture dans des photobioréacteurs peut être utilisée. Pour ce
type de culture (fermée) l'utilisation de micro-algues autotrophes est nécessaire car elles arrivent, à
l'aide de l'énergie lumineuse, à créer leur propre substance organique. La réaction 2 montre le principe
de la photosynthèse qui permet de produire leurs propres éléments nutritifs :
Image 2 : Photobioréacteur
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