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WE PICTURES présente

Donnie YEN Takeshi KANESHIRO TANG Wei

WU XIA
Un film de Peter Ho-Sun CHAN

Durée : 1h56

Photos et dossier de presse téléchargeables sur www.ugcdistribution.fr

Distribution : Presse :

UGC DISTRIBUTION MOONFLEET


24, Avenue Charles-de-Gaulle Jérôme Jouneaux, Cédric Landemaine
92200 Neuilly-sur-Seine & Mounia Wissinger
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À Cannes À Cannes
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67 La Croisette 11 rue Bertrand Lépine
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SYNOPSIS

WU XIA est la prononciation courante des mots chinois Wu et Xia que l’on traduit par
« martial » et « chevalerie ». Dans la culture populaire chinoise, cette terminologie désigne
les aventures d’un chevalier expert en art martial durant les temps anciens, qui, lié par un
code d’honneur, se doit de protéger les pauvres de l’oppression.

Sous la dynastie Qing, LIU Jin-xi, fabricant de papier, mène une vie paisible dans un
village isolé avec sa femme AYU et ses deux enfants.
Mais l'arrivée d'un détective va bouleverser leur existence...
INTERVIEW DU REALISATEUR

Vous ne réalisez des films d’arts martiaux que depuis peu. Qu’est-ce qui vous a
poussé à réaliser WU XIA?

L’automne dernier, en regardant un documentaire scientifique sur Discovery Channel, j’ai vu


un plan surprenant : un homme recevait une balle de revolver et on la voyait traverser la
chair de cet individu, percer ses veines, pour finalement se loger dans son cœur et le tuer.
Je me suis demandé si on pourrait appliquer ce type de plan à un film de wuxia. Est-ce que
cela fonctionnerait avec un coup de poing, une lame ou un sabre qui frapperait un corps
humain ?

Les années passant, les attentes des spectateurs ont poussé les chorégraphies d’arts
martiaux à être de plus en plus fantaisistes. Je me suis posé des questions sur certaines de
ces scènes d’action de haute voltige. Est-ce qu’un guerrier peut réellement faire des bonds
de dix mètres ? Qui est capable de sauter du toit d’un immeuble et de retomber sur ses
pieds sans une égratignure ? Je ne voyais pas non plus pourquoi on avait besoin de mettre
en scène tout ce sang, tous ces morts et autres ressuscités. On est là dans la magie et la
science-fiction, pas dans le wuxia.

Si on se passe de ces performances fantaisistes et surhumaines, je pense qu’il est possible


de rester réaliste et cohérent aux yeux du public actuel. Il est possible de rendre ces films
crédibles, rationnels et logiques.

Enfant déjà, je voulais savoir quel était le secret des points méridiens et des techniques anti-
gravité. Il est fort probable que mon envie d’expliquer rationnellement les techniques wuxia
dans un film prenne source dans ma curiosité de simple spectateur.

Wuxia est un genre en soi. Pourquoi avoir appelé votre film WU XIA ?

Durant mon enfance à Hong Kong, le wuxia n’était pas considéré comme un genre à
proprement parler car il n’y avait que des films de wuxia. Ce terme wuxia est une porte
ouverte à l’imagination. A un certain moment, nous avons pensé appeler le film THE
ACCOMPLICE, mais nous sommes revenus au titre WU XIA parce que ce film marque un
retour aux sources via Donnie YEN et les acteurs vétérans de la Shaw Brothers – nous
avons pu compter aussi sur la fascination de Takeshi KANESHIRO pour les arts martiaux, la
détermination du personnage de TANG Wei à protéger sa famille, et surtout, sur le grand
retour de Jimmy WANG Yu. Tous ces éléments sont constitutifs du genre. Dans la mesure
où j’ai toujours voulu trouver le sens profond du wuxia et que j’ai voulu m’attaquer à ce type
de films, pourquoi ne pas utiliser le titre le plus parlant et direct possible, c’est-à-dire WU
XIA ?

Votre film fait référence à un très célèbre personnage du cinéma hongkongais, le


Sabreur manchot.

Dans mon souvenir, Jimmy WANG Yu et le wuxia se confondent. Je ne sais plus quand j’ai
vu mon premier film mais si vous me demandez quand ce genre de film est né, je vous
répondrai que c’est avec UN SEUL BRAS LES TUA TOUS. WANG est une idole pour les
gens de ma génération. Il est un pionnier par rapport à John CHIANG, Bruce LEE et Jackie
CHAN. Pour moi, le wuxia était synonyme de WANG, et UN SEUL BRAS LES TUA TOUS
est la référence du genre.

WU XIA est le premier film que vous avez réalisé depuis LES SEIGNEURS DE LA
GUERRE, en 2007. Quelles sont les grandes différences entre ces deux films ?

L’histoire de LES SEIGNEURS DE LA GUERRE était trop dense. Par conséquent, je ne


pouvais pas me permettre d’en explorer tous les aspects. Donc cette fois-ci, j’ai voulu que
l’histoire soit plus simple. L’histoire pouvant être racontée en 45 minutes, j’ai le temps d’aller
plus loin dans les détails. Quand je parle de détails, je fais référence à ce que subit le corps
humain dans l’univers du wuxia. D’une certaine manière, on a créé l’intrigue et les
personnages pour épouser un concept visuel et non une forme narrative. On a tous en tête
ces coups fantastiques qui ne font qu’effleurer la surface du corps. Mais que se passe-t-il à
l’intérieur du corps ?

Aviez-vous comme ambition de créer un nouveau cinéma d’arts martiaux ? Quels sont
les éléments qui vous ont permis d’atteindre ce but ?

Quelle que soit l’arme que vous utilisez ou le style d’art martial que vous pratiquez, l’essence
du wuxia repose sur la capacité à identifier le talon d’Achille de votre adversaire afin de lui
porter un seul et unique coup fatal. Tout comme le sniper qui ne tire qu’une fois et atteint son
ennemi en pleine tête. Un coup porté à un point méridien demande des connaissances en
somatologie. Qu’on perde ou gagne, qu’on vive ou meure, le wuxia est avant tout un calcul
scientifique.
Nous avons consulté des acupuncteurs, des docteurs en médecine chinoise, des
pharmaciens, des spécialistes en mécanique appliquée et des experts en effets spéciaux.
Leurs interventions ont permis à WU XIA d’être un micro univers à la fois rationnel et logique.
Il y a des planches de méridiens dans le film ainsi que des effets spéciaux qui ressemblent à
des IRM et des endoscopies. Il était important pour nous que des spécialistes occidentaux
soient également consultés afin que cette somatologie soit accessible au public
d’aujourd’hui. L’explication occidentale d’un coup porté à un méridien est que l’impact forme
un caillot dans une artère et entraîne un arrêt cardiaque.

La relation entre Liu et Xu est au centre du film. On voit ce genre de relation dans les
films policiers ou les westerns, où le chasseur et le chassé se connaissent
parfaitement bien malgré leur quête opposée. Pensez-vous que cette relation entre
dans cette logique, et comment décririez-vous leur relation ?

Il y a, dans le film , entre ces deux hommes, une conversation qui résume leur relation. Le
tissu de l’existence est composé d’une myriade de liens karmiques. Rien n’existe dans et par
lui-même. Pour maintenir l'équilibre, si une personne ne commet pas de pêché, alors nul n'a
péché. Et lorsqu'un seul homme commet un péché, nous sommes tous complices de ce
péché. Et lorsqu’une personne fait du mal, nous en partageons tous la responsabilité, ce qui
fait de nous des complices. La relation entre LIU et XU va au-delà de l’échange
conventionnel entre deux hommes. Elle s’inscrit plutôt dans la tension du yin et du yang.

Que pouvez-vous nous dire du talent de Donnie en tant que chorégraphe d’action, et
pouvez-vous nous expliquer vos méthodes de travail. Qu’est-ce qui vous a fait choisir
Donnie dans le rôle de LIU, et, au-delà de son incroyable expertise en arts martiaux,
qu’a-t-il apporté de plus au rôle ?

Dans BODYGUARDS AND ASSASSINS, Donnie s’est proposé de monter la chorégraphie


de sa dernière scène de combat. J’ai été tellement impressionné par son travail sur cette
scène que j’ai immédiatement su que, si je devais un jour tourner un film wuxia, c’est lui que
je voudrais à mes côtés. Sa chorégraphie est dotée d’une énorme énergie et d’une grande
modernité. Elle trouve l’équilibre entre fantaisie et réalisme. Elle titille l’imagination sans être
absurde. Il est l’un des meilleurs chorégraphes au monde et WU XIA n’aurait pas été
possible sans lui. Certains chorégraphes d’action sont trop portés vers la fantaisie. Une autre
chose que WU XIA m’a fait découvrir, c’est le talent d’acteur de Donnie. Il a totalement
compris son personnage et l’a joué avec sophistication et subtilité.

C’est votre troisième film avec Takeshi KANESHIRO, n’est-ce pas ? Pourquoi était-il
fait pour le rôle de XU, et qu’apporte-t-il à ce personnage ?

Voulant travailler avec différents comédiens, je n’ai jamais fait plus de deux films avec un
même acteur, sauf avec Takeshi KANESHIRO parce qu’il m’autorise à le transformer. De
plus en plus, il accepte d’être une pâte à modeler entre les mains de son réalisateur. Pour
WU XIA, ce modelage a pris six jours. Le septième jour, il est venu me voir et m’a dit : « ce
n’est pas Takeshi KANESHIRO que tu veux voir mais Takeshi KITANO. » Il m’a proposé
d’utiliser un dialecte du Sichuan pour appuyer son personnage et ça l’a aussitôt mis sur la
bonne voie.

C’est le grand retour de Jimmy WANG que nous n’avons pas vu depuis des années.
Qu’est-ce que cela a représenté pour l’équipe du film de travailler avec lui ? Pensez-
vous que les fans l’attendent avec impatience ?

Il a seulement besoin de se montrer et c’est tout l’univers du wuxia qui apparaît avec lui.
Telle est son aura et l’impact de sa présence. C’est pareil avec Jack Nicholson. Vous avez
parfois besoin d’avoir des personnes de grande expérience autour de vous qui provoquent
même une sorte de crainte. Il crève l’écran rien qu’en se tenant dans le cadre aux côtés de
Donnie et Takeshi.

TANG Wei joue le rôle d’AYU, la femme de LIU. Pourquoi l’avez-vous castée, et
pourquoi a-t-elle eu le rôle ?

Une de ses forces, en tant qu’actrice, est de savoir jouer à contretemps. Elle ne va pas juste
réciter son texte. Elle joue toujours en mode mineur. Si vous écrivez ses dialogues en
majeur, elles les jouera en mineur. C’est grâce à cela qu’elle n’a cessé d’enrichir son
personnage. Lorsque vous avez des acteurs comme Takeshi et TANG Wei si fluides et
dynamiques, vous devez en permanence faire évoluer le script afin qu’il colle à leur style et
grâce à cela vous obtenez deux personnages dévoués, captivants, et riches en nuances.
Vous avez travaillé avec deux chefs opérateur, Jake POLLOCK et LAI Yiu-Fai. Quelles
ont été vos méthodes de travail ? Couvraient-ils des scènes différentes ? Pourquoi les
avoir engagés ?

C’est la première fois que je travaillais avec Jake. Je suis toujours à l’affût de nouveaux
styles d’images et Jake a attiré mon attention, notamment avec son utilisation des lumières.
Je déteste les scènes de nuit classiques dans les films historiques parce qu’elles sont trop
éclairées. La nuit dans ce type de film devrait être très sombre. Dans THE MESSAGE, j’ai vu
le traitement naturel de ses éclairages de nuit combiné avec un style consistant, audacieux
et dynamique. Et ensuite dans MONGA, j’ai vu qu’il maîtrisait aussi le style hollywoodien.
Cela m’a prouvé qu’il disposait d’un large éventail de techniques. Notre image référence était
celle du film DAYS OF HEAVEN (Les Moissons du ciel) dans lequel les scènes de nuit sont
très naturelles.

D’un autre côté, LAI Yiu-Fai supervisait toutes les scènes d’action. Les scènes d’action
requièrent une technique particulière et donc un chef opérateur spécialisé. La technique de
caméra à l’épaule de Lai apportait tout le dynamisme indispensable au film. Le film associe
des scènes de sereine beauté de Jake et des scènes de mouvements fulgurants de LAI.
REALISATEUR / PRODUCTEUR
PETER HO-SUN CHAN

Figure emblématique du cinéma chinois, Peter Ho-Sun CHAN est un réalisateur et


producteur incontournable dont les quatre derniers films ont rapporté l’ impressionnante
somme de 93 millions de dollars au box-office chinois. Dès le début des années 1990, CHAN
connaît une série de succès au box office, notamment pour le premier film qu’il a réalisé et
pour lequel il a été récompensé – ALAN AND ERIC: BETWEEN HELLO AND GOODBYE
(1991) – mais aussi pour des films produits par sa propre compagnie United Filmmakers
Organization (UFO) tels que TOM, DICK & HAIRY (1993), HE’S A WOMAN, SHE’S A MAN
(1994) et COMRADES, ALMOST A LOVE STORY (1997).
En 1998, CHAN réalise son premier film à Hollywood, DESTINATAIRE INCONNU, avec
Dreamworks. En 2000, il crée Applause Pictures afin de monter des co-productions de
grande envergure couvrant toute l’Asie. Applause Pictures a produit JAN DARA (2001),
ONE FINE SPRING DAY (2001), la trilogie THE EYE (2002, 2004, 2005), THREE (2002) et
TROIS EXTREMES (2004), GOLDEN CHICKEN (2002) et GOLDEN CHICKEN 2 (2003), et
MCDULL, THE ALUMNI (2006).

CHAN réalise ensuite la comédie musicale PERHAPS LOVE (2005) et gagne le record de
29 prix. CHAN réalise ensuite LES SEIGNEURS DE LA GUERRE (2007) et produit
PROTEGE (2007) de Derek YEE. Ces deux films sont les plus grands succès de 2007 en
Chine et à Hong Kong. LES SEIGNEURS DE LA GUERRE gagnent 8 Hong Kong Film
Awards et 3 Golden Horse Awards, entre autres dans les catégories Meilleur Réalisateur et
Meilleur Film.

En 2009, CHAN produit BODYGUARDS AND ASSASSINS de Teddy CHEN est primé pas
moins de 8 fois aux Hong Kong Film Awards notamment dans les catégories Meilleur Film,
Meilleur Réalisateur, Meilleur Second Rôle (Nicholas TSE), Meilleure Chorégraphie d’Action.
WANG Xueqi remporte également 5 fois le prix du Meilleur Acteur, et CHAN peut alors se
féliciter d’avoir gagné 146 prix pour 231 nominations.
ACTEUR / CHOREGRAPHE D’ACTION
DONNIE YEN dans le rôle de LIU Jinxi / TANG Long

Humble fabricant de papier et père de deux fils, LIU mène une vie paisible dans un petit
village. Mais lorsque le détective XU Baijiu arrive, l’identité secrète de LIU refait lentement
surface. L’alter ego de LIU, TANG Long, était l’un des leaders du pernicieux clan des 72
Démons. Autrefois impitoyable expert en art martial LIU a pris le chemin de la rédemption et
a renoncé à cette vie. Mais en mettant son passé à nu, on réveille le guerrier sanguinaire qui
sommeillait en lui.

Après des débuts remarqués en tant que star des arts martiaux à Hong Kong dans les
années 90, Donnie YEN fait son entrée à Hollywood avec HIGHLANDER: ENDGAME
(2000), tout en étant acteur et chorégraphe d’action pour BLADE II (2002) de Guillermo DEL
TORO. Sa remarquable prestation dans HERO (2002) de ZHANG Yimou confirme non
seulement ses talents d’expert en arts martiaux mais aussi en tant qu’acteur. Il joue
également dans SEVEN SWORDS (2005) de TSUI Hark, dans S.P.L. (2005) de Wilson YIP
(pour lequel il est aussi chorégraphe d’action), dans KINGDOM OF WAR (2008) de CHING
Siu-tung, et dans PAINTED SKIN (2008) de Gordon CHAN. Il dirige également les scènes
d’action dans TWINS EFFECT (2003) de Dante LAM, STORMBREAKER (2006) de Geoffrey
SAX, DRAGON TIGER GATE (2006) de Wilson YIP, FLASH POINT (2007), etc.

La prestation de Yen dans IP MAN (2008), film d’arts martiaux et fiction biographique
inspirée de la vie du mythique Bruce LEE, lui apporte une reconnaissance internationale.
Cette prestation lui vaut d’être nommé aux 28ème Hong Kong Film Awards dans la catégorie
Meilleur Acteur. Ce succès est suivi d’un autre blockbuster – BODYGUARDS AND
ASSASSINS (2009) – produit par Peter Ho-Sun CHAN et réalisé par Teddy CHEN. Son rôle
de joueur invétéré qui retrouve le droit chemin et se bat pour le bien est encensé par le
public et la critique. En 2010, YEN tient logiquement le rôle principal dans IP MAN 2 qui
dépasse les records du premier au box office hongkongais et devient le plus gros film de
l’année 2010 en Chine. Le dernier film de YEN, LEGEND OF THE FIST: THE RETURN OF
CHEN ZHEN (2010) de Andrew LAU, a fait l’ouverture du Festival de Venise.
ACTEUR
TAKESHI KANESHIRO dans le rôle de XU Baijiu

XU n’est pas qu’un détective professionnel, il est aussi un fanatique d’arts martiaux et veut
absolument apprendre toutes les techniques existantes. Son intuition, son imagination et sa
détermination, l’amènent à découvrir la vie secrète de LIU.

Né à Taïwan en 1973 d’un père japonais et d’une mère taïwanaise, Takeshi KANESHIRO
débute sa carrière dans les années 90 en figurant dans des comédies taïwanaises et en
enregistrant plusieurs disques. Mais c’est en jouant pour WONG Kar-wai dans CHUNGKING
EXPRESS (1994) et LES ANGES DECHUS (1995) qu’il découvre le succès. En tenant le
rôle principal dans SLEEPLESS TOWN (1998) et dans la série télévisée DIEU, ACCORDE-
MOI JUSTE UN PEU PLUS DE TEMPS, KANESHIRO devient un des acteurs les plus prisés
au Japon.

Depuis, KANESHIRO a montré son talent dans différents styles de films. Il a joué dans des
comédies romantiques (ANNA MAGDALENA, 1998, de YEE Chung Man, L’HOMME SEUL,
2003, de Johnny TO), dans des films d’action (LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS ,
2004, de ZHANG Yimou, LES SEIGNEURS DE LA GUERRE, 2007, de Peter Ho-Sun
CHAN), dans des thrillers (CONFESSION OF PAIN, 2006, de Andrew LAU), dans des films
de science-fiction (RETURNER, 2002, de Takashi YAMAZAKI, K-20 L’HOMME AUX 20
VISAGES, 2008, de Shimako SATO), et dans une comédie musicale (PERHAPS LOVE,
2005, de Peter Ho-Sun CHAN). Sa dernière apparition à l’écran avec Tony LEUNG Chiu-
Wai, sa co-star de CHUNGKING EXPRESS et de CONFESSION OF PAIN, date de 2008 et
2009 avec les épopées RED CLIFF I & II de John WOO. WU XIA est son troisième projet
avec Peter Ho-Sun CHAN.
ACTRICE
TANG WEI dans le rôle de AYU

En proie à l’insécurité depuis que son mari l’a abandonnée, AYU est une femme qui a su
recommencer à zéro en fondant avec LIU une nouvelle famille. Consciente de la menace
que XU fait planer sur son foyer, elle est prête à tout pour le défendre.

Considérée comme l’une des meilleures actrices de l’année 2007 par le New York Times,
TANG Wei a d’abord fait de nombreuses apparitions pour la télévision avant d’être choisie
parmi 10 000 candidates par le réalisateur Ang LEE pour jouer le rôle d’une séduisante
espionne aux côtés de Tony LEUNG Chiu-Wai dans le thriller LUST, CAUTION (2007). Le
succès mondial de ce film fait de TANG Wei une célébrité instantanée et sa prestation est
saluée par le public et la critique. Elle reçoit le prix de la Meilleur Jeune Actrice aux 44ème
Golden Horse Film Awards, ainsi que le Trophée Chopard au 61ème Festival de Cannes. Elle
est aussi nominée aux BAFTA, aux Independent Spirit Awards, aux Chicago Film Critics
Association Awards, aux Asian Film Awards, etc. Elle tournera dans le prochain drame
coréen, LATE AUTUMN (2010).

ACTEUR
JIMMY WANG YU dans le rôle du MAITRE

Le Maître est un survivant de la tribu de Tangut décimée par les Mongols. Il a réuni les
quelques autres survivants pour en faire un clan d’impitoyables criminels connus sous le
nom des 72 Démons. A l’âge de 60 ans, il est le père de plus de cinquante enfants, parmi
lesquels TANG Long est son fils préféré. Lorsque ce dernier quitte les 72 Démons, le Maître
se sent trahi et jure de l’anéantir…

Légende du cinéma asiatique, Jimmy WANG Yu est considéré comme la première star
hongkongaise de kung-fu. Il travaille avec le sudio Shaw Brothers en 1963 où il est
généralement choisi pour le rôle principal dans les films d’arts martiaux réalisés par le
pionnier CHANG Cheh. UN SEUL BRAS LES TUA TOUS (1967) est son premier grand
succès, et aussi le premier film rapportant un million de dollars au box office à Hong Kong,
générant deux suites et une série. THE CHINESE BOXER (1970), que WANG réalise et
dans lequel il joue le rôle principal, est l’oeuvre qui révèle les films de kung-fu au monde.
Parmi les 70 films à son actif, on compte THE ASSASSIN (1967), THE GOLDEN
SWALLOW (1968), et L’EPEE DE LA PUISSANCE (1972). Après 13 ans d’absence, WANG
est de retour sur les écrans dans WU XIA.
ACTRICE
KARA HUI dans le rôle de L’EPOUSE DU MAITRE

Elle est une des femmes du Maître et aussi une meurtrière aguerrie. Elle a pour mission de
retrouver LIU et le faire payer pour sa trahison.

Découverte à l’âge de 14 ans par le grand réalisateur CHANG Cheh, Kara HUI débute sa
carrière avec un contrat d’actrice pour la Shaw Brothers. Elle s’impose rapidement comme
star féminin du kung-fu jouant dans plus de 70 films dont LE SINGE FOU DU KUNG FU
(1979), MARTIAL CLUB (1981) et THE LADY IS THE BOSS (1983). Elle a reçu à deux
reprises le prix de la Meilleure Actrice aux Hong Kong Film Awards. La première fois en 1981
avec MY YOUNG AUNTIE, et la seconde fois en 2009 avec AT THE END OF DAYBREAK,
pour lequel elle a aussi remporté 6 autres prix de Meilleure Actrice et Meilleur Second Rôle.
CHEF DECORATEUR
YEE CHUNG MAN

YEE Chung Man est une légende du cinéma hongkongais. Sa filmographie est riche de plus
de 80 films étalés sur trois décennies. Il a été récompensé à 7 reprises aux Hong Kong Film
Awards en tant que directeur artistique et chef costumier. Parmi ses films, on compte LES
SEIGNEURS DE LA GUERRE (2007), PERHAPS LOVE (2005) et COMRADES: ALMOST
A LOVE STORY (1996) de Peter Ho-Sun CHAN, ainsi que LA CITE INTERDITE (2006) de
ZHANG Yimou, GOLDEN CHICKEN (2002) de Samson CHIU, SAVIOUR OF THE SOUL
(1991) de Corey YUEN, et HISTOIRE DE FANTOMES CHINOIS (1987) de CHING Siu-
tung’s. YEE a aussi été nominé aux Oscars en 2007 avec LA CITE INTERDITE pour la
Meilleure Création de Costumes. Ses derniers films sont MR. AND MRS. INCREDIBLE
(2010) produit par Peter Ho-Sun CHAN, TRUE LEGEND (2010) de YUEN Woo-ping, et
STORM WARRIORS (2009) des PANG Brothers. YEE a également participé à la production
de FLYING SWORDS OF DRAGON GATE de TSUI Hark’s.

CHEF COSTUMIER
DORA NG

Après avoir obtenu le diplôme de styliste à la Hong Kong Polytechnic University, Dora NG a
aussitôt rejoint le monde du cinéma en tant que chef costumier pour le film THE TWILIGHT
OF FORBIDDEN CITY (1988) de Jacob CHEUNG. A ce jour, NG a travaillé sur plus de 40
productions dont STORM WARRIORS (2009), CJ7 (2008), KINGDOM OF WAR (2008), RE-
CYCLE (2006). Elle a reçu 4 prix aux Hong Kong Film Awards, un Golden Horse Award, et a
été nominée 13 fois dans les catégories Meilleur Chef Costumier et Maquilleur. Le travail
pour lequel elle a été récompensée est visible dans BODYGUARDS AND ASSASSINS
(2009) de Teddy CHEN, A PURPLE STORM (1999), PERHAPS LOVE (2005),
COMRADES: ALMOST A LOVE STORY (1996) de Peter Ho-Sun CHAN et GOLDEN
CHICKEN (2002) de Samson CHIU’s. Son dernier projet étant LEGEND OF THE FIST: THE
RETURN OF CHEN ZHEN (2010), film d’action réalisé par Andrew LAU avec Donnie YEN.

CHEF OPERATEUR
JAKE POLLOCK

Star montante que l’on compare à Christopher DOYLE, Jake POLLOCK débute sa carrière
en tant qu’assistant lumière pour des films indépendants et cela après l’obtention d’un
diplôme dans la section Film & TV à l’Université de New York. Grand admirateur du cinéma
taïwanais, il n’hésite pas à quitter son pays natal et s’installe à Taïwan en 2002. Sa façon
particulière de filmer caméra à l’épaule tape à l’œil des jeunes talents taïwanais, et très vite,
il est reconnu par le milieu. Il reçoit le prix Spécial du Jury au 8ème Taipei Film Festival pour
son image dans RESPIRE (2005) de HO Wi Ding’s (qui remportera aussi le Prix Kodak du
court-métrage et le Prix de la Jeune Critique au 58ème Festival de Cannes). Il est nommé
dans la catégorie Meilleur Chef Opérateur au 4ème Asian Film Awards pour son travail sur
YANG YANG (2009) de CHENG Yu-Chieh. Ses deux derniers films, en tant que chef
opérateur, sont le thriller THE MESSAGE (2009) et le film de gangsters MONGA (2010),
deux énormes succès.

CHEF OPERATEUR
LAI YIU FAI

Le public du monde entier est familier du travail de LAI Yiu-Fai qui, depuis Hong Kong,
influence le cinéma depuis des années. Sa collaboration avec WONG Kar-Wai et Andrew
LAU a donné naissance à des œuvres reconnues mondialement. On peut noter INFERNAL
AFFAIRS, en 2002, nommé pour la Meilleure Photographie aux 22ème Hong Kong Film
Awards et aux 40ème Golden Horse Awards. 2046, en 2004, primé pour la Meilleure
Photographie aux 24ème Hong Kong Film Awards, à la National Society of Film Critics Awards
et aux New York Film Critics Circle Awards. EROS, en 2004, INITIAL D ,en 2005, ont aussi
été nommés Meilleure Photographie aux 25ème Hong Kong Film Awards. Et avec
CONFESSION OF PAIN, en 2006, LAI Yiu-Fai est primé pour la Meilleure Photographie aux
26th Hong Kong Film Awards.
LISTE TECHNIQUE
LISTE ARTISTIQUE
Réalisateur Peter Ho-Sun CHAN
Producteurs Peter Ho-Sun CHAN, Jojo HUI
Donnie YEN LIU Jinxi / TANG Long
Chorégraphie des combats Donnie YEN
Takeshi KANESHIRO XU Baijiu
Décors YEE Chung Man
TANG Wei AYU
Costumes Dora NG
Jimmy WANG Yu Le Maître
Directeur de la Photographie Jake POLLOCK, LAI Yiu-Fai
Kara WAI Ying Hung La Femme du Maître
Musique CHAN Kwong-Wing, Peter KAM
LI Xiaoran La Femme de XU
Scénario Aubrey LAM

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