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EXPOSE SUR

LES SERVEURS INFORMATIQUES

Réalisé par :

Cheloufi Fathi

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Sommaire
 Introduction

 Qu’est-ce qu’un serveur ?

 Histoire

 Comment fonctionne un serveur

 Les différents types de serveurs

 Les structures de serveurs

 Exemples de systèmes d’exploitation pour serveurs

 Référence

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Introduction :
De nos jours, il est difficile de voir une entreprise aussi petite soit-elle fonctionner
sans serveur. En effet, les serveurs font partir d’un nouveau mode de fonctionnement
d’une entreprise. Aujourd’hui, la gestion des informations d’une entreprise passe un
système informatique capable de stocker celles-ci à un seul endroit. Il s’agit de mettre
sur pied un service informatique dédié qui prend charge de toutes les sources d’infos
concernant les activités de ladite entreprise. Il s’agit en fait de recueillir toutes les
données contenues dans la totalité des appareils de la société. Cela passe par la
surveillance du flux d’informations qui s’échangent dans les services, des ordinateurs
de bureau, ordinateurs portables sans oublier les smartphones.

Qu’est-ce qu’un serveur ?


Un serveur est un ordinateur ou un système qui met des ressources, des données, des
services ou des logiciels à la disposition d’autres ordinateurs, qualifiés de « clients »,
sur un réseau. En théorie, un ordinateur est considéré comme un serveur à partir du
moment où il partage des ressources avec une machine cliente. Il existe de nombreux
types de serveurs, notamment les serveurs web, les serveurs de messagerie ou encore
les serveurs virtuels.

Un système x peut simultanément fournir des ressources à un système y et utiliser


celles que ce dernier met à sa disposition. En d’autres termes, un périphérique peut
agir à la fois comme serveur et comme client.

Parmi les tout premiers serveurs se trouvaient notamment les ordinateurs centraux et
les mini-ordinateurs. Ces derniers étaient à l’époque bien plus compacts que les
ordinateurs mainframe, d’où leur nom. Avec les progrès de la technologie, ils ont
néanmoins fini par devenir bien plus imposants que les ordinateurs de bureau
modernes, si bien que leur nom semble aujourd’hui grotesque.

À l’origine, les serveurs de ce type étaient connectés à des clients nommés


« terminaux » qui n’effectuaient pas de calculs à proprement parler. Surnommés
« terminaux idiots », ils avaient pour seule utilité d’accepter la saisie de données via
un clavier ou un lecteur de cartes, et de renvoyer les résultats de calculs à un écran ou
une imprimante. Ces calculs étaient en revanche effectués par le serveur.

Quelques années après, la plupart des serveurs étaient de puissants ordinateurs dédiés
connectés via à un réseau à un ensemble de machines clientes de moindre puissance.
Cette architecture réseau est souvent qualifiée d’environnement client-serveur, un
modèle dans lequel l’ordinateur client et le serveur possèdent tous deux des capacités
de calcul, mais où certaines tâches sont dévolues aux serveurs. Dans les modèles
informatiques antérieurs, comme le duo mainframe-terminal, le mainframe faisait
office de serveur sans en porter le nom pour autant.

La définition du serveur a ensuite évolué parallèlement au progrès technologique. De


nos jours, un serveur est parfois un simple logiciel qui tourne sur un ou plusieurs
dispositifs informatiques physiques, auquel cas on le qualifiera généralement de
serveur virtuel. À l’origine, les serveurs de ce type permettaient d’étoffer le nombre

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de fonctions qu’un serveur physique était en mesure d’accomplir à lui seul.
Aujourd’hui, les serveurs virtuels s’exécutent souvent sur le matériel d’un fournisseur
tiers sur internet : on parle alors de cloud computing.

Un serveur peut être conçu pour effectuer une seule et même tâche. C’est le cas du
serveur mail, ou serveur de messagerie, dont le rôle consiste à accepter et stocker des
e-mails, avant de les mettre à la disposition du client qui les sollicite. D’autres
serveurs sont capables d’assurer différentes tâches, comme un serveur de fichiers ou
un serveur d’impression, qui va à la fois stocker les fichiers et accepter les tâches
d’impression que lui confient les clients, puis les transmettre à une imprimante
connectée au réseau.

Histoire :
Jusque dans les années 1960, les traitements d'un logiciel étaient exécutés par un
ordinateur unique. Celui-ci effectuait plusieurs traitements en même temps au service
de plusieurs utilisateurs.

Au milieu des années 1960 sont apparus les premiers systèmes informatiques
distribués, dans lesquels les traitements étaient effectués par deux ordinateurs.

Les ordinateurs personnels sont apparus au début des années 1980, et leur usage s'est
rapidement répandu dans les entreprises et les institutions.

Rapidement sont apparus les limitations liées à l'utilisation généralisée d'ordinateurs à


usage personnels et isolés les uns des autres : la nécessité pour une entreprise
d'acquérir une imprimante pour chaque ordinateur, la difficulté des échanges
d'informations numériques entre les différents ordinateurs. Chaque usager devait
copier les informations sur une disquette puis la transmettre en main propre au
destinataire.

Les réseaux locaux ont permis des échanges d'informations numériques entre les
usagers. Cependant les câbles seuls ne permettent pas l'utilisation en commun d'une
imprimante: l'imprimante ne peut pas imprimer deux documents en même temps, or
plusieurs usagers sont susceptibles de vouloir imprimer au même instant.
L'imprimante a donc été branchée à un ordinateur autonome qui contrôle son
utilisation: un serveur d'impression.

Les serveurs de fichiers ont facilité les échanges de fichiers entre utilisateurs. Utilisés
dans les institutions, ils ont permis à plusieurs utilisateurs d'exécuter un même
logiciel. Une seule copie du logiciel est stockée sur le serveur de fichier.

Les architectures client-serveur sont devenues populaires au début des années 1990.
Les logiciels sont typiquement organisés en trois couches: une qui contient les
traitements relatifs à l'affichage, une pour ce qui est relatif aux calculs, et la dernière
qui est relative au stockage des informations. En client-serveur les traitements des
différentes couches ont été répartis entre deux ordinateurs différents - un client et un
serveur.

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L'architecture trois tiers est une évolution de l'architecture client-serveur où les
traitements des trois couches sont réparties entre un client et deux serveurs.

D'après le cabinet Netcraft, il y a en mars 2009 plus de 220 millions de serveurs web
dans le monde, et leur nombre est en augmentation constante depuis l'invention du
World Wide Web en 1995.

Comment fonctionne un serveur :


Pour faire office de serveur, un périphérique doit être configuré pour écouter les
requêtes que les clients lui transmettent via une connexion réseau. Cette fonction peut
être disponible sur un système d’exploitation sous la forme d’une application ou d’un
rôle installé, ou bien d’une combinaison des deux.

Par exemple, le système d’exploitation Windows Server de Microsoft intègre une


fonctionnalité permettant d’écouter et de répondre aux requêtes clients. Les rôles ou
services installés ont aussi pour fonction d’étoffer les types de requêtes clients
auxquels le serveur est capable de répondre. Pour prendre un autre exemple, un
serveur web Apache répond aux requêtes d’un navigateur via une application tierce
(en l’occurrence Apache) installée sur un système d’exploitation.

Quand un client sollicite des données ou une fonctionnalité auprès d’un serveur, il
envoie une requête sur le réseau. Le serveur la reçoit et y répond en communiquant
l’information qui lui a été demandée. C’est le mode requête-réponse du modèle client-
serveur.

Un serveur va souvent effectuer d’autres tâches dans le cadre d’une requête-réponse :


vérifier l’identité de l’auteur de la requête, s’assurer que le client a l’autorisation
d’accéder aux données ou ressources qu’il sollicite, et formater correctement ou
renvoyer la réponse requise selon la méthode qui en est attendue.

Les différents types de serveurs :


Il existe des types de serveurs pour toutes sortes de fonctions. Beaucoup de réseaux
contiennent au moins un ou deux types de serveurs d’usage courant :

Serveurs de fichiers

Les serveurs de fichiers hébergent et diffusent des fichiers que peuvent partager une
multitude de clients ou d’utilisateurs. Grâce au stockage central des fichiers, il est plus
simple d’effectuer des sauvegardes et de déployer des solutions de tolérance aux
pannes que si on tentait d’assurer la sécurité et l’intégrité des fichiers sur chacun des
appareils appartenant à une entreprise. La partie matérielle du serveur de fichiers est
parfois conçue pour maximiser les vitesses de lecture et d’écriture afin d’optimiser les
performances.

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Serveurs d’impression

Le serveur d’impression permet d’administrer et de répartir les fonctions


d’impression. Au lieu de connecter une imprimante à chaque poste de travail, on fait
appel à un serveur commun qui va prendre en charge les demandes d’impression de
beaucoup de clients. De nos jours, les modèles d’imprimantes les plus volumineux et
sophistiqués intègrent parfois leur propre serveur d’impression, ce qui évite de
recourir à un serveur informatisé. Ce serveur interne fonctionne comme les autres, en
répondant aux demandes d’impression émanant d’un client.

Serveurs d’applications

Le serveur d’applications offre un contexte d’exécution aux ordinateurs clients pour


leur éviter d’exécuter des applications localement. Les serveurs de ce type hébergent
la plupart du temps des applications gourmandes en ressources que se partage une
large communauté d’utilisateurs. Par ce biais, les clients ne sont plus tenus de
disposer de ressources suffisantes pour faire tourner les applications, et il devient
inutile d’installer et de garder à jour des logiciels sur une multitude de machines : on
se contente de le faire sur le serveur, et tous les utilisateurs en bénéficient.

Serveurs DNS

Les serveurs DNS (pour Domain Name System) sont des serveurs d’applications
utilisés pour résoudre les noms de domaines des ordinateurs clients, c’est-à-dire
traduire des noms conçus pour être compris de l’homme en adresses IP exploitables
par une machine. Le système DNS est une base de données largement répandue qui
contient des noms et d’autres serveurs DNS dont chacun peut servir à demander le
nom d’un ordinateur qui, autrement, resterait inconnu. Quand un client a besoin de
l’adresse d’un système, il envoie à un serveur DNS une requête DNS portant le nom
de la ressource visée. Le serveur DNS répond en lui fournissant l’adresse IP
nécessaire, qu’il trouvera au sein de sa table de noms.

Serveurs de messagerie

Les serveurs de messagerie sont un des types de serveurs d’applications les plus
répandus. Ils reçoivent les courriers électroniques adressés à un utilisateur et les
gardent en mémoire jusqu’à ce qu’ils soient sollicités par un client au nom de
l’intéressé. Posséder un serveur mail permet de configurer et de rattacher
correctement une machine au réseau à tout moment. Elle sera alors prête à envoyer et
recevoir des messages au lieu de demander à toutes les machines clientes de faire
tourner en continu leur propre sous-système de messagerie.

Serveurs web

Les serveurs web comptent parmi les catégories de serveurs les plus répandues sur le
marché à l’heure actuelle. Un serveur web est un genre de serveur d’applications qui

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héberge des logiciels et des données que les utilisateurs vont solliciter sur internet ou
sur un intranet. Ces serveurs répondent aux demandes de pages web ou d’autres
services web qui proviennent de navigateurs tournant sur des ordinateurs clients.
Parmi les serveurs web les plus populaires, on peut citer ceux d’Apache, de Microsoft
Internet Information Services (IIS) et les serveurs Nginx.

Serveurs de bases de données

Le volume de données utilisées par les entreprises, les utilisateurs, et les autres
services est tout bonnement colossal. Beaucoup de ces données sont stockées dans des
bases de données. Celles-ci doivent être accessibles à de nombreux clients à n’importe
quel moment et peuvent mobiliser une gigantesque quantité d’espace disque. À ce
titre, les serveurs sont une solution idéale pour héberger des bases de données. Les
serveurs de bases de données exécutent des applications de bases de données et
répondent aux nombreuses requêtes des clients. Les applications les plus répandues
sur ce segment sont Oracle, Microsoft SQL Server, DB2, ou encore Informix.

Serveurs virtuels

Les serveurs virtuels sont en train de conquérir le monde de l’informatique.


Contrairement aux serveurs classiques, qu’on installe comme un système
d’exploitation sur une machine physique, les serveurs virtuels ne peuvent tourner que
sur un logiciel spécialisé appelé hyperviseur. Chaque hyperviseur peut exécuter
simultanément des centaines, voire des milliers de serveurs virtuels. L’hyperviseur
présente le matériel virtuel au serveur comme s’il s’agissait de matériel physique. Le
serveur virtuel utilise le matériel virtuel comme s’il s’agissait de hardware normal, et
l’hyperviseur confie les tâches de calcul et de stockage à la machine sur laquelle il est
installé, qui est commune à tous les autres serveurs virtuels.

Serveurs proxy

Un serveur proxy fait office d’intermédiaire entre un client et un serveur. Souvent


utilisé pour isoler soit les clients, soit les serveurs, dans une optique de sécurité, un
serveur proxy reçoit les requêtes que lui transmet le client. Au lieu de répondre à ce
dernier, il transfère la demande à un autre serveur ou processus. Le serveur proxy
reçoit la réponse émanant du deuxième serveur, puis répond au client d’origine
comme si la réponse émanait de lui. De la sorte, le client et le serveur qui lui répond
n’ont pas besoin d’être connectés l’un à l’autre.

Serveurs de supervision et d’administration

Certains serveurs ont pour vocation de superviser ou de gérer d’autres systèmes et


clients. Il existe de nombreux types de serveurs de supervision. Certains écoutent le
réseau et reçoivent l’ensemble des requêtes client et des réponses des serveurs, tandis
que d’autres n’interrogent pas les données ni n’y répondent eux-mêmes. Cela permet
au serveur de supervision de garder à l’œil tout le trafic du réseau et les requêtes et

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réponses des clients et serveurs, sans pour autant interférer avec ces opérations. Un
serveur de supervision va répondre aux requêtes émanant de clients dédiés à la
supervision, comme ceux qu’utilisent les administrateurs réseau soucieux de surveiller
la santé du réseau.

Les structures de serveurs :


Le concept de serveur est quasiment aussi ancien que celui de mise en réseau. Et cela
n’a rien d’illogique, puisque la vocation d’un réseau est de permettre à une machine
de communiquer avec une autre et de diffuser soit des tâches, soit des ressources.
L’informatique a évolué depuis, donnant naissance à des serveurs reposant sur
plusieurs types de structures et de hardware.

Mainframe ou mini-ordinateur (AS/400)

Les tout premiers serveurs, les ordinateurs mainframe, qui furent suivis quelques
années après les mini-ordinateurs, assuraient quasiment toutes les fonctions
informatiques, exception faite de l’interaction avec l’utilisateur par le biais de l’écran
et du clavier, tâche qui restait dévolue au système client.

Serveurs informatiques

Le marché des serveurs a ensuite connu la vague des serveurs informatiques. À maints
égards, ceux-ci n’étaient rien de plus que des ordinateurs de bureau plus grands et
plus puissants. Généralement plus onéreux, ils disposaient de bien plus de mémoire et
d’espace disque que la majorité des ordinateurs clients. Chaque serveur restait une
unité autonome, dotée de sa propre carte mère, de son processeur, sa mémoire, ses
lecteurs de disque et son alimentation électrique. Les serveurs de ce type étaient
souvent installés dans des pièces climatisées appelées salles de serveurs, et furent par
la suite montés dans des racks facilitant leur stockage et leur accessibilité.

Serveurs lames

À l’origine, le matériel serveur était volumineux et stocké dans des racks capables de
supporter plusieurs centaines de kilos. Au fil du temps, l’émergence de solutions
permettant de connecter du matériel plus vite a toutefois permis d’extraire certaines
parties d’un serveur autonome. En en retirant les disques durs, en éliminant les
systèmes de refroidissement interne et en poussant encore plus loin la miniaturisation
des composants informatiques, il est devenu possible de réduire les serveurs en un
serveur léger unique appelé serveur lame. Bien qu’ils soient toujours stockés dans des
racks au sein de salles de serveurs, les serveurs lames sont plus compacts et peuvent
être remplacés plus facilement.

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Combinaisons de serveurs

Avant l’avènement de la virtualisation, les serveurs s’inspiraient du modèle standard


consistant en un système d’exploitation spécialisé et autonome qui était installé sur
une machine physique. L’émergence de technologies comme le stockage en réseau
(NAS) a affranchi les serveurs de la nécessité de posséder leur propre dispositif de
stockage. D’autres technologies, telles que le mirroring et le clustering, ont permis de
combiner des composants matériels pour aboutir à des serveurs plus grands et plus
puissants. Ceux-ci peuvent se composer de plusieurs lames, de plusieurs périphériques
de stockage interconnectés et d’une alimentation électrique externe, et chaque élément
peut être remplacé par un autre sans qu’il soit nécessaire d’interrompre le
fonctionnement du serveur.

Serveurs virtuels

Les serveurs virtuels nécessitent toujours du matériel, mais ce dernier fait désormais
tourner un processus différent baptisé hyperviseur. Dans certains cas, comme l’Hyper-
V de Microsoft, un système d’exploitation à part entière continue de s’exécuter sur le
hardware. Dans d’autres, on peut installer des hyperviseurs dits « bare metal »
directement sur le matériel serveur. Dans les deux cas, le matériel lui-même est
souvent réparti sur un ensemble de serveurs lames, de dispositifs de stockage en
réseau et d’alimentation électrique, ce qui crée un environnement dans lequel il est
impossible de savoir où un serveur se termine et où un autre commence.

Exemples de systèmes d’exploitation pour serveurs :


Serveurs Microsoft Windows

On peut considérer que Windows for Workgroups a été le premier système


d’exploitation que Microsoft a dédié aux serveurs. Sous cette version, les utilisateurs
pouvaient configurer certains ordinateurs pour qu’ils se partagent des ressources et
répondent aux requêtes des clients, ce qui les transformait de facto en serveurs. Le
premier véritable système d’exploitation pour serveurs de Microsoft était Windows
NT. Ses versions 3.5 et 3.51 tournaient sur bon nombre de réseaux d’entreprise
jusqu’à ce que Microsoft sorte sa gamme Windows Server, qui existe encore à ce jour.
La version la plus récente de l’OS, Windows Server 2016, prend en charge de
nombreuses applications et bases de données et intègre un hyperviseur qui permet
l’utilisation de serveurs virtuels.

Serveurs Linux / Unix

Linux/Unix est l’autre grand acteur de l’univers des systèmes d’exploitation pour
serveurs. On trouve plusieurs versions et variantes de Linux/Unix, notamment Red
Hat Enterprise Linux, Debian et CentOS. Comme il s’agit d’un système d’exploitation
open source, Linux jouit d’une grande popularité en tant que serveur web. On y
installe souvent le serveur d’applications web Apache.

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NetWare

S’il n’est plus produit aujourd’hui, le système d’exploitation pour serveurs NetWare a
connu un grand succès à une époque marquée par la démocratisation rapide du
modèle client-serveur. Au bout du compte, NetWare a fait migrer son système
d’exploitation vers un noyau reposant sur Linux, et l’a baptisé Novell Open Enterprise
Server (OES).

Serveurs cloud

Les serveurs virtuels hébergés sur une infrastructure tierce connectée à un réseau
ouvert, comme le web, sont qualifiés de serveurs cloud. Parmi les nombreux
fournisseurs de serveurs cloud actuellement présents sur le marché, on peut citer la
Cloud Platform de Google, Microsoft Azure, ou encore IBM Cloud.

Cependant, un des vrais pionniers du cloud computing destiné aux entreprises est la
plateforme AWS d’Amazon. Initialement conçue pour tirer profit des capacités
inutilisées des serveurs et réseaux du géant américain, AWS permet désormais à ses
clients de créer quasi instantanément un serveur virtuel, puis de définir la quantité de
ressources qu’un serveur peut utiliser à la volée.

Aujourd’hui, un serveur peut se résumer aux données d’un équipement physique qui
se compose d’un grand nombre de processeurs, de lecteurs de disque, de mémoire, et
de connexions réseau. Il n’en reste pas moins qu’un serveur n’est, aujourd’hui encore,
rien d’autre qu’un système qui répond aux requêtes transmises par un client.

Référence :
 https://www.dell.com/en-us/work/lp/servers-storage-networking
 https://www.paessler.com/fr/it-explained/server
 https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Serveur-
informatique.html#ref_1

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