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Conception
des équipements de travail
et des moyens de protection
Claire Soudry,
avec la collaboration de Claude Guillemin, INRS
ED 804
SOMMAIRE
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Obligations du constructeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
I Textes législatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
II Textes réglementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1. Champ d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2. Procédures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1. Matériels soumis à la certification CE et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2. Procédures de certification applicables aux équipements de travail et moyens
de protection neufs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2.1. L’autocertification CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2.2. L’examen CE de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
• Procédure normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
• Procédure simplifiée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
• Organismes habilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.3. Formalités communes obligatoires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
• Déclaration CE de conformité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
• Marquage CE de conformité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
• Documentation technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
• Dérogation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
• Déclaration d’incorporation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.2.4. Procédure de sauvegarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.2.5. Mesures de contrôle et organismes agréés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3. Règles techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Annexes
3
• Note DRT de juillet 1996
Conception des malaxeurs projecteurs.
(Cette note a pour objet de suspendre la note 1520 du 21 octobre 1994 à la
suite de la demande de la Commission européenne). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
• Instruction du 3 janvier 1995 précisant certaines modalités de mise en œuvre
et de contrôle des dispositions réglementaires relatives à la mise sur le marché
des machines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
4
AVANT-PROPOS
(1) Parue au Journal officiel des Communautés européennes, série L du 23 juillet 1998, pp. 207 et s.
5
Obligations du constructeur
OBLIGATIONS DU CONSTRUCTEUR
Matériels concernés
• La nouvelle réglementation donne, non plus une liste comme dans l’ancienne régle-
mentation, mais une définition très générale des machines et équipements de travail visés
(art. R 233-83).
• Seuls, quelques équipements précisément définis (art. R 233-83-1) sont exclus du
champ d’application.
• Certains moyens de protection sont également réglementés (art. R 233-83-2).
Formalités à respecter
Quelle que soit la procédure de certification de conformité utilisée, vous devez :
1° établir une déclaration CE de conformité et la remettre au preneur lors de la mise à
disposition, à quelque titre que ce soit, de la machine,
2° apposer un marquage CE de conformité sur la machine de manière distincte, lisible
et indélébile,
3° établir une documentation technique relative aux moyens mis en œuvre pour assu-
rer la conformité aux règles techniques applicables à la machine.
7
Textes législatifs
I. TEXTES LÉGISLATIFS
Code du travail
Art. L. 233-5.
I. – Les machines, appareils, outils, engins, matériels et installations ci-après désignés par Obligation générale
les termes d’équipements de travail qui font l’objet des opérations mentionnées au II du de sécurité
présent article doivent être conçus et construits de façon que leur mise en place, leur uti-
lisation, leur réglage, leur maintenance, dans des conditions conformes à leur destination,
n’exposent pas les personnes à un risque d’atteinte à leur sécurité ou leur santé.
Les protecteurs et dispositifs de protection, les équipements et produits de protection
individuelle, ci-après dénommés moyens de protection, qui font l’objet des opérations
mentionnées au II du présent article doivent être conçus et fabriqués de manière à proté-
ger les personnes, dans des conditions d’utilisation et de maintenance conformes à leur
destination, contre les risques pour lesquels ils sont prévus.
II. – Il est interdit d’exposer, de mettre en vente, de vendre, d’importer, de louer, de mettre Opérations visées
à disposition ou de céder à quelque titre que ce soit des équipements de travail et des
moyens de protection mentionnés au 1o du III du présent article qui ne répondent pas aux
dispositions prévues au 3o du III.
III. – Des décrets en Conseil d’État, pris dans les conditions prévues au premier alinéa de Décrets
l’article L. 231-3 et après avis des organisations syndicales d’employeurs et des organisa-
tions syndicales de salariés intéressées, déterminent :
1° Les équipements de travail et les moyens de protection soumis aux obligations de sé- Matériels visés
curité définies au I du présent article ; Voir décret no 92-765
du 29 juillet 1992, art.
R. 233-83
2° Les procédures de certification de conformité aux règles techniques auxquelles doi- Certification de
vent se soumettre les fabricants, importateurs et cédants, ainsi que les garanties dont ils conformité
bénéficient. Voir décret no 92-766
du 29 juillet 1992, les
L’issue de la procédure de certification de conformité peut être notamment subordonnée procédures
au résultat :
a) De vérifications, même inopinées, effectuées par des organismes habilités, dans les Vérifications
locaux de fabrication ou de stockage d’équipements de travail ou de moyens de protec-
tion qui, s’ils se révélaient non conformes, seraient susceptibles d’exposer les personnes
concernées à un risque grave ;
b) D’examens ou essais, même destructifs, lorsque l’état de la technique le requiert ; Examens, essais
3° Les règles techniques auxquelles doit satisfaire chaque type d’équipement de travail Règles techniques et
et de moyen de protection ainsi que la procédure de certification qui lui est applicable ; procédures de
certification
Voir décret
no 92-767 du
29 juillet 1992 et
règles techniques,
annexe I
4° Les conditions dans lesquelles l’autorité administrative habilitée à contrôler la confor- Contrôle de
mité peut demander au fabricant ou à l’importateur communication d’une documentation conformité
dont le contenu est précisé par arrêté ; l’absence de communication de cette documen- Documentation
tation technique dans le délai prescrit constitue un indice de non-conformité de l’équipe- technique
ment de travail ou du moyen de protection aux règles techniques qui lui sont applicables, Arrêté du
susceptible d’entraîner la mise en œuvre des mesures prévues au 5o ci-après. 18 décembre 1992
9
Textes législatifs
Secret de fabrication Les personnes ayant accès à cette documentation technique sont tenues de ne pas révé-
ler les secrets de fabrication et les procédés d’exploitation dont elles pourraient avoir con-
naissance à cette occasion ;
Procédure de 5° Les conditions dans lesquelles est organisée une procédure de sauvegarde permet-
sauvegarde tant :
Cf infra a) Soit de s’opposer à ce que des équipements de travail ou des moyens de protection
art. R. 233-78, ne répondant pas aux exigences définies au I du présent article et à tout ou partie des rè-
79 et 79-1 p. 34 gles techniques prévues au 3o ci-dessus fassent l’objet des opérations visées au II du pré-
sent article et au II de l’article L. 233-5-1 ;
b) Soit de subordonner l’accomplissement de ces opérations à des vérifications, épreu-
ves, règles d’entretien, modifications des modes d’emploi des équipements de travail ou
moyens de protection concernés.
Renvoi aux normes IV. – Des arrêtés du ministre chargé du travail ou du ministre chargé de l’agriculture :
1° Peuvent établir la liste des normes dont le respect est réputé satisfaire aux règles
techniques prévues au 3o du III du présent article ;
2° Peuvent rendre obligatoires certaines des normes mentionnées au 1o ci-dessus.
Art. L. 233-6
Résolution de la L’acheteur d’un produit visé à l’article L. 231-7 ainsi que l’acheteur ou le locataire d’un ma-
vente ou du bail tériel visé à l’article L. 233-5 qui a été livré dans des conditions contraires aux dispositions
Dommages-intérêts de ces articles et des textes pris pour leur application peut, nonobstant toute clause con-
traire, dans le délai d’une année à compter du jour de la livraison, demander la résolution
de la vente ou du bail ; le tribunal qui prononce cette résolution peut en outre accorder des
dommages-intérêts à l’acheteur ou au locataire.
Art. L. 233-5-3
Expositions, foires et I. – Par dérogation aux dispositions du II de l’article L. 233-5 sont permises, pour une du-
salons (I) rée déterminée, l’exposition et l’importation aux fins d’exposition dans les foires et salons
autorisés d’équipements de travail ou de moyens de protection neufs ne satisfaisant pas
aux dispositions de l’article L. 233-5.
Démonstrations (II) II. – Est également permise, par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’arti-
cle L. 233-5-1, l’utilisation, aux seules fins de démonstration, des équipements de travail
neufs ne répondant pas aux dispositions de l’article L. 233-5.
Les mesures nécessaires, destinées à éviter toute atteinte à la sécurité et la santé des tra-
vailleurs chargés de la démonstration et des personnes exposées aux risques qui en ré-
sultent, doivent être mise en œuvre en pareil cas.
Permissions I et II III. – Lorsqu’il est fait usage des permissions prévues aux I et II, un avertissement dont les
Avertissement caractéristiques sont fixées par un arrêté conjoint du ministre chargé du travail et du mi-
Arrêté du 16 nistre chargé de l’agriculture pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des ris-
novembre 1992 ques professionnels doit être placé à proximité de l’équipement de travail faisant l’objet
de l’exposition ou de la démonstration, ou du moyen de protection faisant l’objet de l’ex-
position, pendant toute la durée de celles-ci. Il mentionne leur non-conformité et l’impos-
sibilité de les acquérir ou d’en faire usage avant leur mise en conformité.
Art. L. 263-2
Pénalités Les chefs d’établissement, directeurs, gérants ou préposés qui, par leur faute personnelle,
Faute personnelle ont enfreint les dispositions des chapitres Ier, II et III du titre III du présent livre ainsi que
les autres personnes qui, par leur faute personnelle, ont enfreint les dispositions des arti-
cles L. 231-6..., L. 233-5, L. 233-5-1, II, L. 233-5-3... dudit livre et des règlements d’admi-
nistration publique pris pour leur exécution sont punis d’une amende de 25 000 F.
L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de salariés de l’entreprise concernés par
la ou les infractions relevées dans le procès-verbal visé aux articles L. 611-10 et L. 611-13.
10
Textes législatifs
Conformément à l’article 132-3 du Code pénal, le cumul des peines prévues au présent
article et à l’article L. 263-4 avec les peines de même nature encourues pour les infractions
prévues par les articles 221-6, 222-19 et 222-20 du Code pénal ne peut dépasser le maxi-
mum légal de la peine de même nature la plus élevée qui est encourue.
Art. L. 611-16
Les inspecteurs et les contrôleurs des douanes, les commissaires de la concurrence et de Constatation des
la consommation, les inspecteurs de la répression des fraudes, les contrôleurs de la con- infractions
currence, de la consommation et de la répression des fraudes, les ingénieurs des mines,
les ingénieurs de l’industrie et des mines ont compétence pour constater, en dehors des
lieux d’utilisation des équipements de travail et moyens de protection concernés, au
moyen de procès-verbaux transmis au parquet, les infractions aux dispositions de l’article
L. 233-5 et des I et III de l’article L. 233-5-3 commises à l’occasion d’une des opérations
mentionnées au II de l’article L. 233-5.
Art. L. 233-5-2
L’inspecteur du travail ou le contrôleur du travail peut demander au chef d’établissement Vérification de
de faire vérifier par des organismes agréés par le ministre chargé du travail et par le minis- conformité par des
tre chargé de l’agriculture l’état de conformité des équipements de travail mentionnés à organismes agréés
l’article L. 233-5-1 avec les dispositions qui leur sont applicables.
Au plus tard dans les quinze jours suivant la demande de vérification, le chef d’établisse-
ment peut saisir le directeur régional du travail et de l’emploi d’une réclamation qui est sus-
pensive. Il y est statué dans un délai fixé par voie réglementaire.
La non-communication au chef d’établissement de la décision du directeur régional du
travail et de l’emploi dans le délai prévu à l’alinéa précédent vaut acceptation de la récla-
mation. Tout refus de la part du directeur régional doit être motivé.
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Textes réglementaires
1. Champ d’application
Art. R. 233-83.
Les équipements de travail auxquels s’appliquent les obligations définies au I de l’article Équipements de
L. 233-5 sont ceux qui entrent dans l’une des catégories suivantes : travail visés (1)
1° Machines, y compris les machines destinées à l’industrie d’extraction des minéraux. Machines
Une machine est un ensemble de pièces ou d’organes liés entre eux dont au moins un est - définition
mobile et, le cas échéant, d’actionneurs, de circuits de commande et de puissance réunis
de façon solidaire en vue d’une application définie telle que notamment la transformation,
le traitement ou le conditionnement de matériaux et le déplacement de charges avec ou
sans changement de niveau.
Un ensemble de machines qui, afin de concourir à un même résultat, sont disposées et - ensemble de
commandées de manière à être solidaires dans leur fonctionnement est considéré comme machines
une machine.
Un équipement interchangeable destiné à être assemblé à une machine ou à une série de - équipement
machines différentes ou à un tracteur par l’utilisateur lui-même, en vue d’en modifier la interchangeable
fonction, est, dans la mesure où cet équipement n’est pas une pièce de rechange ou un
outil, considéré comme une machine.
Les arbres à cardans de transmission de puissance amovibles entre une machine auto- - arbres à cardans
motrice ou un tracteur et une machine réceptrice, ainsi que les dispositifs de protection
desdits arbres à cardans, sont considérés comme des machines.
Sont également considérés comme machines les véhicules et leurs remorques destinés à - certains véhicules
l’industrie d’extraction des minéraux et les véhicules et leurs remorques destinés unique- et remorques
ment au transport des marchandises sur les réseaux privés routiers, ferroviaires, maritimes
ou fluviaux.
Sont également considérés comme machines, dans la mesure où ils n’assurent pas la
fonction de transport, les matériels répondant à la définition des machines placés sur les
véhicules ou leurs remorques.
(1) Les équipements de travail sont définis par la loi à l’article L. 233-5 (loi no 91-1414 du 31 décembre 1991),
comme des « machines, appareils, outils, engins, matériels et installations... ».
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Champ d’application
(1) Les composants de sécurité font partie de la liste des équipements de travail soumis à examen CE de type.
Si le composant est incorporé à une machine autocertifiée, il est autocertifié avec celle-ci.
Si le composant n’est pas incorporé à une machine autocertifiée, il est soumis à l’examen CE de type.
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Champ d’application
N’entrent pas dans la définition ci-dessus donnée des composants de sécurité les équi- Composants exclus
pements interchangeables ni les composants fournis directement à un utilisateur comme
pièce de rechange d’un composant identique de la machine d’origine par le fabricant de
la machine d’origine ou d’après ses instructions.
Art. R. 233-83-1.
Les machines mues par la force humaine employée directement, sauf s’il s’agit de machi- Équipements
nes destinées à être utilisées pour le levage de charges, sont exclues du champ d’appli- exclus
cation défini par le 1o de l’article R. 233-83. Machines mues par
la force humaine
Sont en outre exclus :
I. – Les machines qui, par nature, exposent davantage aux risques d’origine électrique Risque électrique
qu’aux risques d’origine mécanique, telles que les machines de bureau, les machines du prédominant
domaine électroménager, les postes de soudage et les pistolets à colle ;
II. – Les machines ou éléments de machines ne pouvant fonctionner de manière indépen- Machines
dante en l’état, destinés à être incorporés dans une machine ou à être assemblés avec inutilisables en l’état
d’autres machines solidaires dans leur fonctionnement, à condition de faire l’objet d’une Voir arrêté du 3 mars
déclaration du fabricant ou de l’importateur dont le contenu est déterminé par un arrêté 1995
du ministre chargé du travail et du ministre chargé de l’agriculture. L’absence de moteur,
d’un ou plusieurs éléments amovibles aisément incorporables ou dispositifs de protection,
ou d’un équipement interchangeable, ne répond pas à la condition relative à l’impossibilité
de fonctionner de façon indépendante en l’état ;
III. – Les machines à usage médical utilisées en contact direct avec le patient ; Machines à usage
médical
IV. – Les moyens de transport. Sont considérés comme moyens de transport les aéronefs, Moyens de transport
ainsi que les véhicules et leurs remorques, destinés au transport sur les réseaux routiers,
ferroviaires, maritimes ou fluviaux, autres que ceux mentionnés au 1o de l’article R. 233-
83 ;
V. – Les machines spécialement conçues et construites pour les forces armées ou les for- Matériel militaire
ces de maintien de l’ordre et les armes à feu ;
V bis. – Les pistolets de scellement ; Pistolets de
scellement
VI. – Les machines spécifiques pour fêtes foraines et parcs d’attraction ; Machines pour fêtes
foraines
VII. – Les installations à câbles y compris les funiculaires pour le transport public ou non Installations à câble
de personnes ; et funiculaires
VIII. – Les ascenseurs, définis comme des appareils qui desservent des niveaux définis à Ascenseurs
l’aide d’une cabine qui se déplace le long de guides rigides et dont l’inclinaison sur l’hori-
zontale est supérieure à 15 degrés ; la cabine est destinée au transport :
– de personnes ;
ou
– de personnes et d’objets ;
ou
– d’objets uniquement. La cabine doit être accessible, c’est-à-dire telle qu’une personne - cabine
puisse y pénétrer sans difficulté, et être équipée d’éléments de commande situés à l’inté-
rieur de ladite cabine ou à portée d’une personne qui s’y trouve.
Sont également considérés comme tels les ascenseurs qui se déplacent selon une course - ciseaux
parfaitement fixée dans l’espace, même s’ils ne se déplacent pas le long de guides rigides,
par exemple les ascenseurs guidés par des ciseaux ;
IX. – Les moyens de transport de personnes utilisant des véhicules à crémaillère ; Crémaillère
15
Procédures
2. Procédures
Code du travail
Art. R. 233-49.
Champ d’application La présente section définit les procédures de certification de conformité applicables, lors-
- neuf qu’ils sont neufs ou considérés comme neufs, aux machines visées au 1o de l’article
- occasion R. 233-83, aux autres équipements de travail visés aux 3o et 4o de l’article R. 233-83,
composants de sécurité visés à l’article R. 233-83-2...
Elle définit également les procédures de certification de conformité applicables aux équi-
pements de travail et moyens de protection quand ils sont d’occasion.
Les autres équipements de travail et moyens de protection, quand ils sont neufs, peuvent
faire l’objet, en tant que de besoin, de procédures de certification de conformité définies
par les décrets qui leur sont applicables.
Décisions motivées Les décisions prises en application de la présente section doivent être motivées et préci-
ser les voies et délais de recours ouverts.
Réclamation En outre, toutes les décisions des organismes habilités sont susceptibles de faire l’objet
d’une réclamation dans les conditions prévues à l’article R. 233-60 ci-après.
Art. R. 233-49-1.
Ensemble de Un ensemble de machines constitué par l’assemblage d’une machine ou d’un tracteur
machines avec un équipement interchangeable n’est pas tenu de satisfaire à la procédure de certi-
fication de conformité applicable audit ensemble, si les deux parties constitutives de cet
ensemble sont compatibles entre elles et si chacune de ces parties a satisfait à la procé-
dure de certification de conformité qui lui est applicable.
Art. R. 233-49-2.
Usage agricole ou Lorsqu’il s’agit d’équipements de travail ou de moyens de protection destinés à un usage
forestier spécifiquement agricole ou forestier, les attributions du ministre chargé du travail et du
Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels sont respectivement exer-
16
Procédures
Art. R. 233-49-3.
Est considéré comme « mis pour la première fois sur le marché », « neuf » ou « à l’état Mis pour la première
neuf » tout équipement de travail ou moyen de protection n’ayant pas été effectivement fois sur le marché,
utilisé dans un État membre de la Communauté économique européenne et faisant l’objet neuf ou à l’état neuf
d’une des opérations mentionnées au II de l’article L. 233-5 ou au II de l’article L. 233-5-1.
Art. R. 233-49-4.
Est considéré comme « d’occasion » tout équipement de travail ou moyen de protection Occasion
ayant déjà été effectivement utilisé dans un État membre de la Communauté économique
européenne et faisant l’objet d’une des opérations mentionnées au II de l’article L. 233-5
en vue de son utilisation ou d’une des opérations mentionnées au II de l’article L. 233-5-1.
Art. R. 233-49-5.
Est considéré comme « maintenu en service » tout équipement de travail ou moyen de Maintien en service
protection visé à l’article R. 233-49-4 lorsque les opérations mentionnées audit article sont
effectuées au sein d’une même entreprise.
Il en est de même en cas de modification affectant la situation juridique de l’entreprise elle- Succession, vente
même, notamment par succession, vente de l’entreprise, fusion, transformation du fonds, de l’entreprise,
mise en société. fusion
Art. R. 233-50.
I. – Il est interdit d’exposer, de mettre en vente, de vendre, d’importer, de louer, de mettre Équipements non
à disposition ou de céder à quelque titre que ce soit tout équipement de travail ou moyen conformes
de protection ne satisfaisant pas aux procédures de certification de conformité qui lui sont
applicables.
Toutefois, lorsque ni le fabricant ni l’importateur n’ont satisfait aux obligations qui leur in- Défaillance du
combent conformément à la présente section, celles-ci, à l’exception des obligations pré- fabricant ou de
vues par la sous-section 5, doivent être accomplies par tout responsable d’une des l’importateur
opérations mentionnées à l’alinéa précédent.
Il est interdit d’apposer sur un équipement de travail ou moyen de protection, sur son em- Marques autres que
ballage ou sur tout document le concernant, toute marque ou inscription susceptible de celles prévues par
créer une confusion avec les marquages prévus dans le cadre des procédures de certifi- ces textes
cation de conformité définies conformément à l’article R. 233-49.
II. – Il est également interdit d’apposer sur un équipement de travail ou moyen de protec- Marquage sur
tion, sur son emballage ou sur tout document le concernant, un marquage prévu dans le équipements non
cadre d’une procédure de certification de conformité définie conformément à l’article conformes
R. 233-49 ou de délivrer une déclaration ou un certificat de conformité prévu dans ce
même cadre, lorsque ledit équipement de travail ou moyen de protection n’est pas con-
forme aux règles techniques prévues par le 3o du III de l’article L. 233-5 ou ne satisfait pas
aux procédures de certification de conformité qui lui sont applicables.
17
Procédures
2.2.1. L’autocertification
18
Procédures
Code du travail
Art. R. 233-53.
La procédure dite « autocertification CE » est la procédure par laquelle le fabricant ou l’im- Autocertification
portateur déclare, sous sa responsabilité, que l’exemplaire neuf de machine visée au 1o
de l’article R. 233-83, de matériel visé aux 3o à 5o de l’article R. 233-83, de composant de
sécurité visé à l’article R. 233-83-2 ou d’équipement de protection individuelle visé à l’ar-
ticle R. 233-83-3 soumis à ladite procédure est conforme aux règles techniques qui lui
sont applicables.
Les dispositions réglementaires concernant les équipements de travail ou moyens de pro- Essais
tection auxquels s’applique la présente sous-section peuvent rendre obligatoires des es-
sais.
Le fabricant ou l’importateur soumis à la procédure d’autocertification CE doit en tout état Documentation
de cause être en mesure de présenter la documentation technique prévue par l’article technique
R. 233-75. Arrêté du 18
décembre 1992
Art. R. 233-85.
À l’exception de celles mentionnées à l’article R. 233-86(1) ci-après, les machines neuves Machines soumises
ou considérées comme neuves visées au 1o de l’article R. 233-83 sont soumises à la pro- à autocertification
cédure d’autocertification CE définie par l’article R. 233-53.
Art. R. 233-88.
À l’exception de ceux mentionnés à l’article R. 233-88-1 ci-après(2) les composants de sé- Composants de
curité neufs ou considérés comme neufs sont soumis à la procédure d’autocertification CE sécurité soumis à
définie par l’article R. 233-53. autocertification
19
Procédures
Art. R. 233-86
Machines soumises Les machines suivantes, neuves ou considérées comme neuves, visées au 1o de l’article
à examen CE de R. 233-83, sont soumises à la procédure d’examen CE de type définie par les articles
type R. 233-54 à R. 233-65 :
Machines à bois : 1. Scies circulaires (monolames et multilames) pour le travail du bois et des matières simi-
Scies circulaires laires :
1.1. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table fixe avec avance
manuelle de la pièce ou avec entraîneur amovible ;
1.2. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table-chevalet ou chariot
à mouvement alternatif, à déplacement manuel ;
1.3. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, possédant par construc-
tion un dispositif d’entraînement mécanisé des pièces à scier, à chargement ou décharge-
ment manuel ;
1.4. Machines à scier, à outil mobile en cours de travail, à déplacement mécanisé, à char-
gement ou déchargement manuel.
Dégauchineuses 2. Machines à dégauchir à avance manuelle pour le travail du bois et des matières similai-
res.
Raboteuses 3. Machines à raboter sur une face, à chargement ou déchargement manuel, pour le travail
du bois et des matières similaires.
Scies à ruban 4. Scies à ruban à table fixe ou mobile et scies à ruban à chariot mobile, à chargement ou
déchargement manuel pour le travail du bois et des matières similaires.
Machines 5. Machines combinées des types visés aux points 1 à 4 ci-dessus et au point 7 ci-après
combinées pour le travail du bois et des matières similaires.
Tenonneuses 6. Machines à tenonner à plusieurs broches, à avance manuelle, pour le travail du bois et
des matières similaires.
Toupies 7. Toupies à axe vertical, à avance manuelle, pour le travail du bois et des matières simi-
laires.
Scies à chaîne 8. Scies à chaîne portatives pour le travail du bois et des matières similaires.
portatives
Machines agro- 9. Scies circulaires (monolames et multilames) pour le travail des produits agro-alimen-
alimentaires : taires tels que la viande, le poisson et les produits surgelés :
Scies circulaires
9.1. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table fixe avec avance
manuelle de la pièce ou avec entraîneur amovible ;
9.2. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table-chevalet ou chariot
à mouvement alternatif, à déplacement manuel ;
9.3. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, possédant par construc-
tion un dispositif d’entraînement mécanisé des pièces à scier, à chargement ou décharge-
ment manuel ;
9.4. Machines à scier, à outil mobile en cours de travail, à déplacement mécanisé, à char-
gement ou déchargement manuel.
Scies à ruban 10. Scies à ruban à table fixe ou mobile et scies à ruban à chariot mobile, à chargement
ou déchargement manuel, pour le travail des produits agroalimentaires tels que la viande,
le poisson et les produits surgelés.
Presses 11. Presses, y compris les plieuses, pour le travail à froid des métaux, à chargement ou
déchargement manuel dont les éléments mobiles de travail peuvent avoir une course su-
périeure à 6 millimètres et une vitesse supérieure à 30 millimètres par seconde.
Moulage des 12. Machines de moulage des plastiques par injection ou compression, à chargement ou
plastiques déchargement manuel.
20
Procédures
Art. R. 233-88-1.
Les composants de sécurité suivants, neufs ou considérés comme neufs, visés à l’article Composants de
R. 233-83-2(1), sont soumis à la procédure d’examen CE de type définie par les articles sécurité soumis à
R. 233-54 à R. 233-65 : examen CE de type
1. Dispositifs électrosensibles conçus pour la détection des personnes, notamment bar-
rages immatériels, tapis sensibles, détecteurs électromagnétiques ;
2. Blocs logiques assurant des fonctions de sécurité pour commandes bimanuelles ;
3. Écrans mobiles automatiques pour la protection des machines visées aux points 11, 12
et 13 de l’article R. 233-86 ;
4. Structures de protection contre le risque de retournement ;
5. Structures de protection contre le risque de chutes d’objets.
(1) L’article R. 233-83-2 définit les composants de sécurité (voir supra p. 14).
21
Procédures
22
Procédures
Code du travail
Art. R. 233-54.
La procédure dite « examen CE de type » est la procédure par laquelle un organisme ha- Examen CE de type
bilité constate et atteste qu’un modèle de machine visée au 1o de l’article R. 233-83, de
composant de sécurité visé à l’article R. 233-83-2 ou d’équipement de protection indivi-
duelle visé à l’article R. 233-83-3, soumis à ladite procédure, satisfait aux règles techni-
ques le concernant.
La demande d’examen CE de type ne peut être introduite par le fabriquant ou l’importateur Un seul organisme
qu’auprès d’un seul organisme habilité dans la Communauté économique européenne
pour un modèle de machine, de composant de sécurité ou d’équipement de protection
individuelle.
Art. R. 233-55.
La demande d’examen CE de type doit comporter : Contenu de la
a) Les nom et adresse du fabricant ou de l’importateur ainsi que le lieu de fabrication de demande
la machine, du composant de sécurité...
b) La documentation technique prévue par l’article R. 233-75.
Lorsqu’il s’agit d’une machine visée au 1o de l’article R. 233-83, ou d’un composant de Exemplaire du
sécurité visé à l’article R. 233-83-2, la demande est accompagnée d’un exemplaire du modèle
modèle ou de l’indication du lieu où le modèle peut être examiné.
...
Lorsque l’organisme habilité a son siège en France, la correspondance relative à la de- Organisme habilité
mande d’examen CE de type et la documentation technique sont rédigées en français ou Langue utilisée
dans une langue de la Communauté économique européenne acceptée par l’organisme
habilité.
Art. R. 233-56.
L’organisme habilité saisi de la demande d’examen CE de type procède à l’examen de la Examen de la
documentation technique et à l’examen du modèle de machine, de composant de sécu- documentation
rité... technique et du
modèle
Art. R. 233-57.
Lorsqu’il s’agit d’une machine visée au 1o de l’article R. 233-83, soumise, ou d’un compo- Examens et essais
sant de sécurité visé à l’article R. 233-83-2, soumis à la procédure d’examen CE de type,
l’organisme habilité procède aux examens et essais suivants :
1° Il s’assure que la documentation technique comporte tous les éléments nécessaires.
2° Il s’assure en outre :
a) Que la machine ou le composant de sécurité a été fabriqué conformément aux indica-
tions contenues dans la documentation technique et :
– que la machine peut être utilisée en sécurité dans les conditions prévues d’utilisation ;
– que le composant de sécurité est apte à remplir les fonctions de sécurité prévues ;
b) Si la documentation technique fait référence a des normes visées au 1o du IV de l’ar-
ticle L.233-5, que ces normes ont été correctement utilisées ;
c) En effectuant les examens et essais appropriés, que la machine ou le composant de
sécurité est conforme aux règles techniques qui lui sont applicables.
Art. R. 233-59.
Lorsque l’organisme habilité décide que le modèle de machine, de composant de sécuri- Attestation
té... examiné est conforme aux règles techniques le concernant, il établit une attestation
d’examen CE de type.
23
Procédures
Contenu L’attestation reproduit les conclusions de l’examen, indique les conditions dont elle est
éventuellement assortie et comprend les descriptions et dessins nécessaires pour identi-
fier le modèle faisant l’objet de l’attestation.
Refus d’attestation Lorsque l’organisme habilité décide que le modèle de machine ou d’équipement de pro-
tection individuelle n’est pas conforme aux règles techniques le concernant, il fait connaî-
tre au demandeur son refus de lui délivrer une attestation d’examen CE de type et en
informe les autres organismes habilités de la Communauté économique européenne.
Décision de L’organisme habilité doit faire connaître sa décision, positive ou négative, au demandeur
l’organisme. par lettre recommandée avec demande d’avis de réception dans un délai de deux mois à
compter de la date de dépôt du dossier complet.
Art. R. 233-60.
Décision Les décisions portant délivrance d’une attestation d’examen CE de type et les décisions
d’attestation ou portant refus de délivrance d’une telle attestation peuvent, lorsqu’elles sont prises par un
de refus organisme habilité sis sur le territoire français, faire l’objet d’une réclamation devant le mi-
Réclamation nistre chargé du travail, au plus tard dans les deux mois qui suivent la notification de la
décision au demandeur de l’attestation d’examen CE de type.
Réformation de la Si la décision de l’organisme habilité n’apparaît pas justifiée, le ministre chargé du travail
décision peut la réformer après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques profession-
nels, après que le réclamant, le demandeur de l’attestation d’examen CE de type s’il est
différent du réclamant et l’organisme habilité en cause ont été invités à présenter leurs ob-
servations. Il doit statuer dans le délai de deux mois. En cas de non-réponse dans ce délai,
la réclamation est considérée comme rejetée.
Décision non prise Lorsque l’organisme habilité n’a pas fait connaître sa décision dans le délai prévu au der-
dans le délai prévu nier alinéa de l’article R. 233-59, le demandeur peut saisir le ministre chargé du travail
d’une réclamation, au plus tard dans les trente jours qui suivent l’expiration du délai sus-
mentionné. Le ministre chargé du travail peut, si le dépassement de délai est injustifié,
autoriser le demandeur de l’attestation d’examen CE de type à s’adresser à un autre or-
ganisme. Il est statué dans les conditions définies à l’alinéa précédent.
Art. R. 233-61.
Mise sur le Préalablement à l’exposition, la mise en vente, la vente, l’importation, la location, la mise
marché(1) : à disposition ou la cession à quelque titre que ce soit d’un exemplaire neuf de machine,
- conformité des de composant de sécurité... fait l’objet d’une attestation d’examen CE de type, le respon-
exemplaires au sable de l’opération effectuée s’assure de la conformité des exemplaires en cause avec le
modèle modèle de machine, de composant de sécurité... pour lequel a été délivrée l’attestation
d’examen CE de type.
- déclaration et La déclaration CE de conformité prévue par l’article R. 233-73 ne peut être établie et dé-
marquage CE livrée, le marquage CE de conformité prévu par l’article R. 233-74 ne peut être apposé que
si l’exemplaire concerné est conforme au modèle pour lequel l’attestation d’examen CE
de type a été délivrée.
Art. R. 233-62.
Modification Toute modification d’une machine, d’un composant de sécurité... ayant fait l’objet d’une
attestation d’examen CE de type doit être portée à la connaissance de l’organisme ayant
délivré l’attestation d’examen CE de type.
Nouvel examen L’organisme prend connaissance de ces modifications et s’assure que celles-ci n’exigent
éventuel pas un nouvel examen de la conformité de la machine, du composant de sécurité... Dans
ce cas, il fait savoir au fabricant ou à l’importateur que l’attestation d’examen CE de type
reste valable pour le modèle ainsi modifié.
(1) C’est-à-dire, plus exactement, avant l’une des opérations citées au II de l’art. L. 233-5.
24
Procédures
Dans le cas contraire, l’organisme fait savoir au fabricant ou à l’importateur que l’attesta- Fin de validité de
tion d’examen CE de type cesse d’être valable pour le modèle ainsi modifié. Si le fabricant l’attestation
ou l’importateur entend maintenir lesdites modifications, il doit déposer une nouvelle de-
mande d’examen CE de type dans les conditions et selon les modalités prévues par la pré-
sente section.
Art. R. 233-63.
L’attestation d’examen CE de type peut être retirée à tout moment par l’organisme habilité Retrait possible de
qui l’a délivrée s’il apparaît à l’expérience que les règles techniques applicables ne sont l’attestation
pas prises en compte. Cette décision est prise après que le titulaire de l’attestation d’exa-
men CE de type a été appelé à présenter ses observations. Elle doit être motivée par des
non-conformités suffisamment importantes pour justifier la remise en cause de la décision
initiale délivrant une attestation d’examen CE de type. L’organisme habilité en informe le
ministre chargé du travail et les autres organismes habilités de la Communauté économi-
que européenne. La décision de retrait de l’attestation d’examen CE de type peut faire
l’objet d’une réclamation dans les conditions définies aux premier et deuxième alinéas de
l’article R. 233-60.
25
Procédures
Art. R. 233-64.
La présente sous-section définit les conditions dans lesquelles la procédure applicable
aux machines ou composants de sécurité visés à l’article R. 233-57 est simplifiée.
Art. R. 233-65.
Conformité aux I. – Lorsqu’une machine ou un composant de sécurité visé à l’article R. 233-57 est fabri-
normes : qué conformément à une ou des normes visées au 1o du IV de l’article L. 233-5 et que la
Procédure simplifiée ou les normes auxquelles il est fait référence sont réputées satisfaire toutes les règles
possible techniques applicables à la machine ou au composant de sécurité concerné, le fabricant
ou l’importateur peut, le cas échéant, ne pas appliquer la procédure d’examen CE de type
définie par les articles R. 233-54 à R. 233-63 et appliquer la procédure simplifiée définie
ci-après ;
Procédure simplifiée II. – Dans ce cas, l’établissement et la signature par le fabricant ou l’importateur de la dé-
claration CE de conformité prévue par l’article R. 233-73 et l’apposition par le fabricant ou
l’importateur du marquage CE de conformité prévu par l’article R. 233-74 sont subordon-
nés, au choix du fabricant ou de l’importateur :
Accusé de réception a) Soit à la communication à un organisme habilité de la documentation technique pré-
de la documentation vue par l’article R. 233-75, l’organisme habilité accusant réception de cette documenta-
tion dont il assure la conservation ;
Vérification de la b) Soit à la communication à un organisme habilité de la documentation technique pré-
bonne application vue par l’article R. 233-75, l’organisme habilité vérifiant que les normes visées au 1o du IV
des normes de l’article L. 233-5 auxquelles il est fait référence dans la documentation technique ont
Attestation été correctement appliquées et, dans l’affirmative, délivrant au fabricant ou à l’importateur
d’adéquation une attestation d’adéquation de la documentation.
Retrait de L’attestation d’adéquation de la documentation peut être retirée dans les conditions pré-
l’attestation vues à l’article R. 233-63.
d’adéquation
Modification du Lorsque le fabricant ou l’importateur communique dans l’une ou l’autre des conditions
modèle susvisées une documentation technique à un organisme habilité, il doit informer cet orga-
nisme de toutes les modifications du modèle de machine ou de composant de sécurité
faisant l’objet de la communication. L’article R. 233-62 est applicable, en cas de modifi-
cation du modèle de machine ou de composant de sécurité, aux attestations d’adéquation
de la documentation prévues au b ci-dessus.
Siège en France de Lorsque l’organisme habilité a son siège en France, la documentation technique et la cor-
l’organisme habilité respondance afférente sont rédigées en français ou dans une langue de la Communauté
Langue utilisée économique européenne acceptée par l’organisme habilité.
Réclamation Les possibilités de réclamation ouvertes par l’article R. 233-60 sont applicables aux déci-
sions des organismes habilités prévues par le présent article.
❏ Organismes habilités
Art. R. 233-51.
Conditions Les organismes chargés de mettre en œuvre les procédures de certification ou d’effectuer
d’habilitation des opérations de contrôle de conformité définies par la présente section sont habilités à
cet effet par arrêté du ministre chargé du travail après avis du Conseil supérieur de la pré-
vention des risques professionnels.
Cette habilitation est accordée en fonction des garanties d’indépendance et de compé-
tence présentées par ces organismes, de l’expérience acquise en particulier dans le do-
maine technique considéré et de la disposition des moyens nécessaires à l’exécution des
tâches pour lesquelles ils sont habilités.
Indépendance de Ces organismes doivent pouvoir justifier de leur indépendance à l’égard des personnes
l’organisme susceptibles d’être intéressées par les résultats des essais ou examens qu’ils réalisent.
26
Procédures
Ces organismes doivent, en outre, avoir souscrit une assurance couvrant leur responsabi- Assurance
lité civile. responsabilité civile
La rémunération des agents ne doit être liée ni au nombre des contrôles ni au résultat de Rémunération
ces contrôles.
Les agents des organismes habilités sont tenus de ne pas révéler les secrets de fabrication Secret de fabrication
et les procédés d’exploitation dont ils pourraient avoir connaissance lors de l’examen des
équipements de travail et moyens de protection et des dossiers y afférents, sauf à l’égard
du ministre chargé du travail.
Afin de permettre au ministre chargé du travail d’apprécier les garanties présentées par
ces organismes, ceux-ci doivent s’engager à permettre aux personnes désignées par le
ministre d’accéder à leurs locaux et de procéder à toutes les investigations permettant de
vérifier qu’ils continuent de satisfaire aux conditions mentionnées aux alinéas précédents.
Art. R. 233-52.
En cas de manquement aux obligations définies à l’article R. 233-51, l’habilitation est re- Retrait de
tirée par arrêté du ministre chargé du travail après avis du Conseil supérieur de la préven- l’habilitation
tion des risques professionnels et après que le responsable de l’organisme a été invité à
présenter ses observations.
Cet arrêté précise les conditions dans lesquelles les dossiers détenus par l’organisme doi-
vent être mis à la disposition du ministre chargé du travail.
Le retrait de l’habilitation ne met pas fin à l’obligation définie au sixième alinéa de l’article Retrait et secret de
R. 233-51. fabrication
27
Procédures
❏ Déclaration CE de conformité
Art. R. 233-73.
Déclaration CE de Le fabricant, ou l’importateur, ou le responsable de la mise sur le marché d’un exemplaire
conformité neuf ou considéré comme neuf d’équipement de travail visé aux 1o, 3o ou 4o de l’article
Exemplaire neuf de R. 233-83 ou de composant de sécurité visé à l’article R. 233-83-2... doit établir et signer
« machines » une déclaration CE de conformité par laquelle il atteste que l’équipement de travail ou
Accessoires et moyen de protection concerné est conforme aux règles techniques et satisfait aux règles
composants de de procédure qui lui sont applicables.
levage
Composants de
sécurité
Remise au preneur Cette déclaration CE de conformité doit être remise au preneur lors de la vente, de la lo-
cation, de la cession ou de la mise à disposition à quelque titre que ce soit d’un exemplaire
d’équipement de travail visé aux 1o, 3o ou 4o de l’article R. 233-83 ou de moyen de pro-
tection visé aux 1o ou 2o de l’article R. 233-83-2, par le responsable de l’opération sus-
indiquée.
Rédaction en Art. 1er. – La déclaration de conformité exigée par les articles R. 233-73 et R. 233-76 du
français code du travail, relative aux machines, accessoires de levage, composants d’accessoires
de levage, structures de protection en cas de retournement et structures de protection
contre les chutes d’objets, neufs ou considérés comme neufs, respectivement visés aux
1o, 3o et 4o de l’article R. 233-83 et aux 1o et 2o de l’article R. 233-83-2, doit être rédigée
en français.
Art. 2. – La déclaration de conformité doit être dactylographiée ou en caractères d’impri-
merie.
Contenu Art. 3. – La déclaration de conformité doit préciser le nom et l’adresse du fabricant et, le
cas échéant, de l’importateur ou du responsable de la mise sur le marché autres que le
fabricant (raison sociale, adresse complète).
Art. 4. – La déclaration de conformité doit en outre comprendre les précisions suivantes :
– identification précise du matériel en cause (telle que marque, type, numéro de série) ;
– dispositions réglementaires applicables ;
– si le matériel a été soumis à examen CE de type, nom et adresse de l’organisme habi-
lité ayant délivré l’attestation d’examen CE de type et référence de celle-ci ;
– si, en application de l’article R. 233-65 II (a) du Code du travail, la documentation tech-
nique relative au matériel a été transmise à un organisme habilité, nom et adresse de cet
organisme ;
– si, en application de l’article R. 233-65 II (b) du Code du travail, la documentation tech-
nique relative au matériel a été transmise à un organisme habilité qui a délivré une attes-
tation d’adéquation, nom et adresse de cet organisme ;
– s’il est fait référence à la conformité du matériel à des normes visées au 1o du IV de
l’article L. 233-5 du Code du travail, références de ces normes ;
– s’il est fait référence à des normes ou spécifications techniques nationales, références
des textes en cause ;
– nom et fonctions du signataire ayant reçu pouvoir pour engager le responsable de la
déclaration ;
– date et lieu de signature de la déclaration.
28
Procédures
❏ Marquage de conformité
Art. R. 233-74.
Un marquage de conformité doit être apposé de manière distincte, lisible et indélébile :
a) Pour les équipements de travail neufs ou considérés comme neufs visés aux 1o, 3o ou
4o de l’article R. 233-83, sur chaque exemplaire ;
...
Le marquage de conformité est constitué par le sigle « CE », assorti d’autres indications
fixées, en tant que de besoin, par les arrêtés prévus au premier alinéa de l’article R. 233-
76.
Le marquage CE est apposé par le fabricant, ou l’importateur, ou le responsable de la mise Le marquage CE
sur le marché, qui atteste ainsi que l’exemplaire d’équipement de travail... concerné est atteste que
conforme aux règles techniques et satisfait aux procédures de certification qui lui sont ap- l’exemplaire est
plicables. conforme
Modèle, voir arrêté
du 7 février 1997 ci-
après
Arrêté du 7 février 1997 relatif au marquage CE des équipements de travail et des
équipements de protection individuelle, abrogeant et remplaçant l’arrêté du 18 dé-
cembre 1992 modifié relatif au marquage CE des équipements de travail, des
moyens de protection et des équipements de protection individuelle
Journal officiel du 28 février 1997
Art. 1er. – Le marquage CE exigé par l’article R. 233-74 est apposé à un emplacement vi- Emplacement visible
sible par le signataire de la déclaration CE de conformité exigée par l’article R. 233-73 du
code du travaiL. Il est constitué des initiales CE selon le graphisme suivant :
29
Procédures
❏ Documentation technique
Art. R. 233-75.
L’exposition, la mise en vente, la vente, la location, l’importation, la cession ou la mise à
disposition à quelque titre que ce soit d’un équipement de travail ou moyen de protection
neuf ou considéré comme neuf soumis à l’une des procédures prévues par la sous-section
3 ci-dessus est subordonnée à la constitution, par le fabricant, ou l’importateur, ou le res-
ponsable de la mise sur le marché, d’une documentation technique relative aux moyens
mis en œuvre pour en assurer la conformité aux règles techniques applicables.
Cette documentation doit être disponible ou pouvoir l’être dans de brefs délais.
ANNEXE 1
1. Éléments de base
Plan d’ensemble Plan d’ensemble de l’équipement de travail ou de la structure de protection, ainsi que
plans des circuits de commandes.
Plans détaillés Plans détaillés et complets, accompagnés, le cas échéant, des notes de calcul, résultats
d’essais, permettant la vérification de la conformité de l’équipement de travail ou de la
structure de protection aux règles techniques applicables ; toutefois, la documentation ne
doit pas comprendre les plans détaillés et autres renseignements précis concernant les
sous-ensembles utilisés pour la fabrication, sauf si leur connaissance est indispensable à
la vérification de la conformité aux règles techniques.
Liste des règles Liste :
techniques, normes – des règles techniques ;
...
– des normes ;
– des autres spécifications techniques qui ont été utilisées lors de la conception, de
l’équipement de travail ou de la structure de protection.
Solutions adoptées Description des solutions adoptées pour prévenir les risques présentés par l’équipement
de travail ou la structure de protection.
Notice d’instructions Un exemplaire de la notice d’instructions relative à l’équipement de travail ou la structure
de protection.
30
Procédures
❏ Dérogation
Art. L. 233-5-3.
I. – Par dérogation aux dispositions du II de l’article L. 233-5 sont permises, pour une du- Expositions, foires et
rée déterminée, l’exposition et l’importation aux fins d’exposition dans les foires et salons salons
autorisés d’équipements de travail ou de moyens de protection neufs ne satisfaisant pas
aux dispositions de l’article L. 233-5.
II. – Est également permise, par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’arti- Démonstrations
cle L. 233-5-1, l’utilisation, aux seules fins de démonstration, des équipements de travail
neufs ne répondant pas aux dispositions de l’article L. 233-5.
Les mesures nécessaires, destinées à éviter toute atteinte à la sécurité et la santé des tra-
vailleurs chargés de la démonstration et des personnes exposées aux risques qui en ré-
sultent, doivent être mises en œuvre en pareil cas.
III. – Lorsqu’il est fait usage des permissions prévues aux I et II, un avertissement dont les Permissions I et II
caractéristiques sont fixées par un arrêté conjoint du ministre chargé du travail et du mi- Arrêté du
nistre chargé de l’agriculture pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des ris- 16 novembre 1992
ques professionnels doit être placé à proximité de l’équipement de travail faisant l’objet
de l’exposition ou de la démonstration, ou du moyen de protection faisant l’objet de l’ex-
position, pendant toute la durée de celles-ci. Il mentionne leur non-conformité et l’impos-
sibilité de les acquérir ou d’en faire usage avant leur mise en conformité.
❏ Déclaration d’incorporation
31
Procédures
Art. R. 233-83-1.
Les machines mues par la force humaine employée directement, sauf s’il s’agit de machi-
nes destinées à être utilisées pour le levage de charges, sont exclues du champ d’appli-
cation défini par le 1o de l’article R. 233-83.
...
Machines ne II. – Les machines ou éléments de machines ne pouvant fonctionner de manière indépen-
pouvant fonctionner dante en l’état, destinés à être incorporés dans une machine ou à être assemblés avec
de manière d’autres machines solidaires dans leur fonctionnement, à condition de faire l’objet d’une
indépendante déclaration du fabricant ou de l’importateur dont le contenu est déterminé par un arrêté du
ministre chargé du travail et du ministre chargé de l’agriculture. L’absence de moteur, d’un
ou plusieurs éléments amovibles aisément incorporables ou dispositifs de protection, ou
d’un équipement interchangeable, ne répond pas à la condition relative à l’impossibilité de
fonctionner de façon indépendante en l’état ;
32
Procédures
33
Procédures
Code du travail
Art. R. 233-78.
Champ d’application La procédure de sauvegarde prévue au 5o du III de l’article L. 233-5 est applicable à tous
les équipements de travail et moyens de protection soumis à des règles techniques pré-
vues par le 3o du III de l’article L. 233-5.
Mise en œuvre Elle est mise en œuvre par arrêté des ministres chargés du travail et de l’agriculture, pris
après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels et de la Com-
mission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agriculture et après que le fabricant
ou l’importateur a été invité à présenter ses observations.
Les arrêtés interdisant ou restreignant les possibilités d’effectuer les opérations mention-
nées au II de l’article L. 233-5 sont également signés par les ministres chargés des doua-
nes, de l’industrie et de la consommation.
Art. R. 233-79.
Modèle non- Lorsqu’il apparaît, soit qu’un modèle d’équipement de travail ou de moyen de protection,
conforme soit que des exemplaires mis sur le marché compromettent la sécurité et la santé des per-
sonnes en ne répondant pas aux obligations définies au I de l’article L. 233-5 et à tout ou
partie des règles techniques prévues par le 3o du III de l’article L. 233-5 :
a) Interdiction a) L’exposition, la mise en vente, la vente, la location, l’importation, la cession ou la mise
à disposition à quelque titre que ce soit, la mise en service et l’utilisation de cet équipe-
ment de travail ou moyen de protection peuvent être interdites ;
b) Vérifications, b) L’accomplissement de ces opérations peut être subordonné à des vérifications,
épreuves, épreuves, modifications des modes d’emploi et règles d’entretien des équipements de tra-
modifications des vail et moyens de protection concernés.
modes d’emploi
Art. R. 233-79-1.
Information de Dans tous les cas où il est fait usage de la faculté prévue au b de l’article R. 233-79, le
l’utilisateur fabricant et toute personne responsable d’une des opérations mentionnées au II de l’arti-
cle L. 233-5 ou au II de l’article L. 233-5-1 sont tenus de prendre toutes dispositions pour
en informer les utilisateurs.
34
Procédures
Art. L. 233-5-2.
L’inspecteur du travail ou le contrôleur du travail peut demander au chef d’établissement Vérification de
de faire vérifier par des organismes agréés par le ministre chargé du travail et par le minis- conformité
tre chargé de l’agriculture l’état de conformité des équipements de travail mentionnés à
l’article L. 233-5-1 avec les dispositions qui leur sont applicables.
Au plus tard dans les quinze jours suivant la demande de vérification, le chef d’établisse-
ment peut saisir le directeur régional du travail et de l’emploi d’une réclamation qui est sus-
pensive. Il y est statué dans un délai fixé par voie réglementaire.
La non-communication au chef d’établissement de la décision du directeur régional du
travail et de l’emploi dans le délai prévu à l’alinéa précédent vaut acceptation de la récla-
mation. Tout refus de la part du directeur régional doit être motivé.
Art. R. 233-82.
Pour l’application des articles L. 233-5-2 et R. 233-80, un arrêté des ministres chargés du Organismes agréés.
travail et de l’agriculture, pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques Conditions et
professionnels et de la Commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agri- modalités
culture, fixe les conditions et modalités d’agrément des vérificateurs ou des organismes. d’agrément
Le chef d’établissement ou le responsable de l’opération visée au II de l’article L. 233-5 Choix de
choisit l’organisme agréé sur une liste dressée par arrêté des ministres chargés du travail l’organisme agréé
et de l’agriculture.
Lorsque l’équipement de travail ou moyen de protection en cause était soumis, à l’état
neuf, à la procédure d’examen CE de type, les vérifications effectuées dans le cadre des
articles L. 233-5-2 et R. 233-80 sont faites par un des organismes habilités conformément
à l’article R. 233-51, compétent pour l’équipement de travail ou moyen de protection con-
cerné, au choix du responsable de la vérification. Toutefois, lorsque l’examen CE de type
a été effectué par un organisme habilité sis sur le territoire français, les vérifications effec-
tuées dans le cadre des articles L. 233-5-2 et R. 233-30 sont faites par ledit organisme
habilité.
Le chef d’établissement ou le responsable de l’opération mentionnée au II de l’article Rapport des
L. 233-5 justifie qu’il a saisi l’organisme agréé dans les quinze jours suivant la date de de- résultats des
mande de vérification. Il transmet les résultats des vérifications consignés dans un rapport vérifications
35
Règles techniques
établi par l’organisme à l’inspecteur ou au contrôleur du travail dans les dix jours qui sui-
vent la réception dudit rapport.
CRAM Une copie de ce rapport est adressée simultanément par le chef d’établissement visé par
l’article L. 233-5-2 au service de prévention de la Caisse régionale d’assurance maladie
ou à la Caisse de mutualité sociale agricole.
Art. R. 233-81.
La déclaration CE de conformité prévue au premier alinéa de l’article R. 233-73 doit être
présentée par le fabricant, ou l’importateur, ou le responsable de la mise sur le marché sur
demande des agents mentionnés aux articles L. 611-10, L. 611-12-1 et L. 611-16 du code
du travail.
...
Art. R. 233-81-1.
Communication de Les ministres respectivement chargés du travail, de l’agriculture, des douanes, de l’indus-
la documentation trie et de la consommation peuvent, chacun en ce qui le concerne, pendant la période de
technique mise sur le marché d’un équipement de travail ou moyen de protection, demander au fa-
bricant, ou à l’importateur, ou au responsable de la mise sur le marché, communication de
la documentation technique prévue par l’article R. 233-75. Le délai fixé doit tenir compte
du temps nécessaire pour rendre cette documentation disponible, conformément au
deuxième alinéa de l’article R. 233-75.
Conséquence en La demande de communication de la documentation technique doit être motivée. Elle doit
cas de non préciser que l’absence de communication de cette documentation technique dans le délai
communication fixé par la demande constituerait un indice de non-conformité de l’équipement de travail
ou du moyen de protection aux règles techniques qui lui sont applicables et serait suscep-
tible d’entraîner l’interdiction d’exposition, de mise en vente, de vente, d’importation, de
location, de mise à disposition ou de cession à quelque titre que ce soit, de mise en ser-
vice et d’utilisation de tout exemplaire de l’équipement de travail ou du moyen de protec-
tion concerné.
10 ans La période au cours de laquelle cette demande peut être présentée se poursuit pendant
dix ans après la dernière date de fabrication.
3. Règles techniques
Art. R. 233-84 du Code du travail et annexe I
Code du travail
Art. R. 233-84.
Annexe I Les règles techniques applicables aux machines neuves ou considérées comme neuves
visées au 1o de l’article R. 233-83, aux accessoires de levage, aux composants d’acces-
soires de levage, aux chaînes, câbles et sangles de levage à la longueur neufs ou consi-
dérés comme neufs respectivement visés aux 3o, 4o et 5o dudit article et aux composants
de sécurité neufs ou considérés comme neufs visés à l’article R. 233-83-2, sont définies
par l’annexe I figurant à la fin du présent livre.
Précisions En tant que de besoin, les précisions techniques concernant les règles susmentionnées,
techniques par telles que notamment les dispositions relatives aux coefficients d’utilisation des câbles et
arrêtés chaînes de levage ou les indications devant figurer sur les machines, sont déterminées par
des arrêtés des ministres chargés du travail, de l’agriculture, des douanes, de l’industrie
et de la consommation, pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques
professionnels et de la commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agri-
culture.
36
Règles techniques
ANNEXE I
(1) Ce texte tient compte de la modification introduite par le décret no 96-725 du 14 août 1996 relatif aux règles
techniques et aux procédures de certification de conformité applicables aux équipements de travail et moyens
de protection soumis à l’article L. 233-5 du Code du travail.
37
Règles techniques
38
Règles techniques
4. RÈGLES TECHNIQUES DE PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS AU LEVAGE DE CHARGES PAR LES MA-
CHINES, QUELLE QUE SOIT LEUR ÉNERGIE MOTRICE
4.1 Généralités
4.1.1 Champ d’application
4.1.2 Mesures de protection contre les risques mécaniques
4.1.2.1 Risques dus au manque de stabilité
4.1.2.2 Guidages et chemins de roulement
4.1.2.3 Résistance mécanique
4.1.2.4 Poulies, tambours, chaînes ou câbles
4.1.2.5 Organes de préhension
4.1.2.6 Contrôle des mouvements
4.1.2.7 Risques dus aux charges manutentionnées
4.1.2.8 Risques dus à la foudre
4.2 Règles complémentaires de prévention des risques liés au levage de charges, applicables aux
machines mues par une énergie autre que la force humaine employée directement, visées au para-
graphe 4.1.1 de la présente annexe
4.2.1 Champ d’application
4.2.1.1Poste de conduite
4.2.1.2 Siège
4.2.1.3 Organes de service de commande des mouvements
4.2.1.4 Contrôle des sollicitations
4.2.2 Installation guidée par câbles
4.2.3 Risques pour les personnes exposées. Moyens d’accès au poste de travail ou aux points d’in-
tervention
4.3 Dispositions communes relatives à l’aptitude à l’emploi, au marquage et à la notice d’instruc-
tions des machines neuves ou considérées comme neuves visées au paragraphe 4.1 de la présente
annexe
4.3.1 Champ d’application
4.3.2 Aptitude à l’emploi
4.3.3 Marquage
4.3.4 Notice d’instructions
39
Règles techniques
40
Règles techniques
Les paragraphes 1.1.2 à 1.7.4 de la présente annexe sont applicables aux machines visées au 1o de
l’article R. 233-83.
1.1.1. Définitions
On entend par :
a) « Zone dangereuse » : toute zone à l’intérieur ou autour d’une machine dans laquelle la présence
d’une personne soumet celle-ci à un risque pour sa sécurité ou sa santé ;
« Personne exposée » : toute personne se trouvant en partie ou entièrement dans une zone dange-
reuse ;
« Opérateur » : la ou les personnes chargées d’installer, de faire fonctionner, de régler, d’entretenir,
de nettoyer, de dépanner, de transporter une ou plusieurs machines ;
b) « Conducteur » : opérateur compétent chargé du déplacement d’une machine mobile. Le con-
ducteur peut être soit porté par la machine, soit à pied accompagnant la machine, soit agissant par
commande à distance telle que câbles ou liaison radio ou autre ;
c) « Charge guidée » : dans une opération de levage, charge dont la totalité du déplacement se fait
le long des guides matérialisés, rigides ou souples, dont la position dans l’espace est déterminée
par des points fixes ;
« Coefficient d’utilisation » : rapport arithmétiques entre la charge garantie par le fabricant jusqu’à
laquelle un équipement, un accessoire de levage ou une machine peut retenir cette charge et la char-
ge maximale d’utilisation qui est marquée respectivement sur l’équipement, l’accessoire ou la ma-
chine ;
« Coefficient d’épreuve » : rapport arithmétique entre la charge utilisée pour effectuer les épreuves
statiques ou dynamiques d’un équipement, d’un accessoire de levage ou d’une machine et la charge
maximale d’utilisation qui est marquée respectivement sur l’équipement, l’accessoire ou la machine
;
« Épreuve statique » : essai qui consiste à examiner la machine ou l’accessoire de levage et ensuite
lui appliquer une force correspondante à la charge maximale d’utilisation multipliée par le coefficient
d’épreuve statique approprié puis, après relâchement, examiner à nouveau la machine ou l’acces-
soire de levage afin de s’assurer qu’aucun dommage n’est apparu ;
« Épreuve dynamique » : essai qui consiste à faire fonctionner la machine dans toutes les configu-
rations possibles à la charge maximale d’utilisation multipliée par le coefficient d’épreuve approprié
tenant compte du comportement dynamique de la machine en vue de s’assurer du bon fonctionne-
ment de la machine et des éléments de sécurité.
41
Règles techniques
Hiérarchie des b) Pour la conception de la machine, les principes suivants doivent être appliqués, dans l’ordre in-
principes de diqué :
prévention
Analyse des risques – effectuer une analyse des risques en vue de rechercher tous ceux qui sont susceptibles de con-
cerner la machine ou le composant de sécurité, concevoir et construire la machine ou le composant
de sécurité pour répondre aux règles techniques définies par la présente annexe applicables en
fonction de ces risques ;
– éliminer ou, à défaut, réduire les risques dans toute la mesure possible ;
– prendre les mesures de protection nécessaires vis-à-vis des risques ne pouvant être éliminés ;
– informer les utilisateurs des risques résiduels dus à l’efficacité incomplète des mesures de pro-
tection adoptées, indiquer si une formation particulière est requise, et signaler s’il est nécessaire de
prévoir un équipement de protection individuelle.
Usage normal c) La machine doit être conçue et construite et la notice d’instructions doit être rédigée compte
tenu de l’usage normal de la machine ainsi que de l’usage de la machine qui peut être raisonnable-
ment attendu.
Notice d’instructions La machine doit être conçue pour éviter qu’elle soit utilisée d’une façon anormale si un tel mode
Contre indications d’utilisation engendre un risque. La notice d’instructions doit attirer l’attention de l’utilisateur sur les
d’emploi contre-indications d’emploi de la machine qui, d’après l’expérience, pourraient se présenter.
Ergonomie d) Dans les conditions prévues d’utilisation, la gêne, la fatigue et les contraintes psychiques de
l’opérateur doivent être réduites le plus possible compte tenu des principes de l’ergonomie.
Contraintes imposées e) La machine doit être conçue et construite compte tenu des contraintes imposées à l’opérateur
par le port d’EPI par l’utilisation nécessaire ou prévisible d’équipements de protection individuelle.
Équipements et f) La machine doit être livrée avec tous les équipements et accessoires spéciaux et essentiels pour
accessoires spéciaux qu’elle puisse être réglée, entretenue et utilisée sans risque.
1.1.4. Éclairage
Un éclairage incorporé, adapté aux opérations, doit être fourni là où, malgré un éclairage ambiant
ayant une valeur normale, l’absence d’un tel dispositif pourrait créer un risque.
L’éclairage fourni par construction ne doit créer ni zone d’ombre gênante, ni éblouissement gênant,
ni effet stroboscopique dangereux.
Zone de réglage et de Si certains organes intérieurs doivent être inspectés fréquemment, des dispositifs d’éclairage appro-
maintenance priés doivent leur être associés ; il en est de même pour les zones de réglage et de maintenance.
42
Règles techniques
Des dispositions particulières doivent être prévues pour la manutention des outils ou parties de ma-
chines, même légers, qui peuvent être dangereux.
Les règles techniques définies au paragraphe 1.7.3 (III) de la présente annexe sont également appli-
cables.
1.2. Commandes
a) Organes de service
Les organes de service doivent être :
– clairement visibles et identifiables et, le cas échéant, marqués de manière appropriée ;
– placés pour permettre une manœuvre sûre, sans hésitation ni perte de temps et sans équivoque
;
– conçus de façon que leur mouvement soit cohérent avec l’effet commandé ;
– disposés en dehors des zones dangereuses sauf, si nécessaire, pour certains organes tels qu’un
arrêt d’urgence ou une console d’apprentissage pour les robots ;
– situés de façon que leur manœuvre ne puisse engendrer de risques supplémentaires ;
– conçus ou protégés de façon que l’effet voulu, s’il peut entraîner un risque, ne puisse se produire
sans une manœuvre intentionnelle ;
– fabriqués de façon à résister aux efforts prévisibles, notamment en ce qui concerne les disposi-
tifs d’arrêt d’urgence qui risquent d’être soumis à des efforts importants.
Lorsqu’un organe de service est conçu et construit pour permettre plusieurs actions différentes,
c’est-à-dire que son action n’est pas univoque, notamment en cas d’utilisation d’un clavier, l’action
commandée doit être affichée en clair et, si nécessaire, faire l’objet d’un confirmation.
Les organes de service doivent avoir une configuration telle que leur disposition, leur course et leur Configuration des
effort résistant soit compatibles avec l’action commandée, compte tenu des principes de l’ergono- organes de service
mie. Les contraintes dues à l’utilisation, nécessaire ou prévisible, d’équipements de protection indi- Ergonomie
viduelle doivent être prises en considération.
43
Règles techniques
Contrôle des zones Depuis le poste de commande principal, l’opérateur doit pouvoir s’assurer de l’absence de person-
dangereuses nes exposées dans les zones dangereuses.
Signal d’avertissement Si cela n’est pas possible, le système de commande doit être conçu et construit de manière que tou-
sonore ou visuel te mise en marche soit précédée d’un signal d’avertissement sonore ou visuel. Les personnes ex-
posées présentes dans la zone dangereuse doivent avoir le temps et les moyens de s’opposer
rapidement au démarrage de la machine.
c) Information
Les règles techniques applicables aux dispositifs d’information sont définies au paragraphe 1.7.0 de
la présente annexe.
I. – Arrêt normal
Chaque machine doit être munie d’un organe de service permettant son arrêt général dans des con-
ditions sûres.
Chaque poste de travail doit être muni d’un organe de service permettant d’arrêter, en fonction des
risques existants et de manière telle que la sécurité soit assurée, soit tous les éléments mobiles de
la machine, soit une partie d’entre eux seulement. L’ordre d’arrêt de la machine doit être prioritaire
par rapport aux ordres de mise en marche.
L’arrêt de la machine, ou de ses éléments dangereux ayant été obtenu, l’alimentation en énergie des
actionneurs concernés doit être interrompue.
44
Règles techniques
Lorsque, après avoir déclenché un ordre d’arrêt, on cesse d’actionner l’organe de service comman- Blocage et déblocage
dant l’arrêt d’urgence, cet ordre doit être maintenu par un blocage du dispositif d’arrêt d’urgence volontaires
jusqu’à son déblocage volontaire.
Il ne doit pas être possible d’obtenir le blocage du dispositif d’arrêt d’urgence sans que ce dernier
engendre un ordre d’arrêt. Le déblocage du dispositif d’arrêt d’urgence ne doit pouvoir être obtenu
que par une manœuvre appropriée et ce déblocage ne doit pas remettre la machine en marche, mais
seulement autoriser un redémarrage.
1.2.8. Logiciels
Les logiciels de dialogues entre l’opérateur et le système de commande ou de contrôle d’une ma-
chine doivent être conçus de façon conviviale.
1.3.1. Stabilité
La machine, ainsi que ses éléments et ses équipements, doit être conçue et construite pour que,
dans les conditions prévues de fonctionnement, compte tenu notamment des conditions climati-
ques, sa stabilité soit suffisante pour permettre son utilisation sans risque de renversement, de chute
ou de déplacement intempestif.
45
Règles techniques
Si la forme même de la machine ou son installation prévue ne permet pas d’assurer une stabilité suf-
fisante, la machine doit être pourvue de moyens de fixation appropriés. Une indication concernant
la mise en œuvre de ces moyens de fixation doit figurer dans la notice d’instructions.
46
Règles techniques
II. - Toutes les dispositions nécessaires doivent être prises pour empêcher le blocage inopiné des Blocage inopiné
éléments mobiles de travaiL. Afin de permettre un déblocage sans risques, dans le cas où, malgré
les précautions prises, un blocage est susceptible de se produire :
a) Des moyens de protection spécifiques doivent être fournis avec la machine ;
b) Des outils spécifiques doivent être fournis avec la machine ;
c) Les indications nécessaires doivent être données par la notice d’instructions et éventuellement
portées sur la machine.
1.3.8. Choix d’une protection contre les risques liés aux éléments mobiles
Les protecteurs ou dispositifs de protection utilisés pour la protection contre les risques liés aux élé-
ments mobiles doivent être choisis en fonction de l’ensemble des risques existants.
47
Règles techniques
48
Règles techniques
Les appareillages électriques incorporés dans la machine doivent, en outre, être conformes aux Appareillage électrique
règles techniques de sécurité qui leur sont applicables.
49
Règles techniques
1.5.13. Risques dus aux émissions de gaz, liquides, poussières, vapeurs et autres déchets
produits par la machine
La machine doit être conçue, construite ou équipée pour permettre d’éviter les risques dus aux gaz,
liquides, poussières, vapeurs et autres déchets qu’elle produit.
Lorsque le risque existe, la machine doit être équipée pour permettre le captage ou l’aspiration des
produits mentionnés à l’alinéa précédent.
Lorsque la machine n’est pas close en marche normale, les dispositifs de captage ou d’aspiration
visés à l’alinéa précédent doivent être situés le plus près possible du lieu d’émission.
1.6. Maintenance
50
Règles techniques
détériorés à la suite d’un incident, doivent être aptes à être démontés et remontés facilement en sé-
curité. L’accès à ces élémets doit permettre d’effectuer ces tâches avec les moyens techniques né-
cessaires selon un mode opératoire défini dans la notice d’instructions.
1.7. Indications
51
Règles techniques
1.7.3. Marquage
Contenu minimum I. - Chaque machine doit porter, de manière lisible et indélébile, sans préjudice des autres indica-
tions prévues par les textes réglementaires qui lui sont applicables, les indications suivantes :
a) Nom du fabricant ainsi que son adresse ;
b) Marquage CE prévu par l’article R. 233-74 ;
c) Désignation de la série ou du type ;
d) Numéro de série s’il existe ;
e) L’année de construction.
Atmosphère explosible En outre, si la machine est destinée à être utilisée en atmosphère explosible, cette indication doit
être portée sur la machine.
Indications I. - En fonction de sa nature, la machine doit également porter toutes les indications indispensables
complémentaires à sa sécurité d’emploi, telles que fréquence maximale de rotation de certains éléments tournants,
diamètre maximal des outils pouvant être montés, masse.
Masse II. - Les éléments de machine qui doivent être manutentionnés au cours de leur utilisation, avec des
moyens de levage, doivent porter une indication de leur masse d’une manière lisible, durable et non
ambiguë.
Équipements Les équipements interchangeables doivent porter la même indication.
interchangeables
1.7.4. Notice d’instructions
1° Chaque machine doit être accompagnée d’une notice d’instructions donnant, sans préjudice
des autres indications prévues par les textes réglementaires qui lui sont applicables, les indications
suivantes.
a) Le rappel des indications prévues au paragraphe 1.7.3 de la présente annexe concernant le
marquage, à l’exception du numéro de série, éventuellement complétées par les indications permet-
tant de faciliter la maintenance, telles que l’adresse de l’importateur, des réparateurs ;
b) Les conditions prévues d’utilisation au sens du paragraphe 1.1.2 (c) de la présente annexe ;
c) Le ou les postes de travail susceptibles d’être occupés par les opérateurs ;
d) Les instructions pour que :
– la mise en service ;
– l’utilisation ;
– la manutention, en indiquant la masse de la machine et de ses différents éléments lorsqu’ils doi-
vent de façon régulière être transportés séparément ;
– l’installation ;
– le montage, le démontage ;
– le réglage ;
– la maintenance ;
puissent s’effectuer sans risque ;
Apprentissage e) Si nécessaire, des instructions d’apprentissage ;
f) Si nécessaire, les caractéristiques essentielles des outils pouvant être montés sur la machine.
La notice doit, si nécessaire, attirer l’attention sur les contre-indications d’emploi.
Langues utilisées 2° La notice d’instructions doit être rédigée en français et si la version originale a été rédigée dans
Notice d’instructions une langue autre que le français être accompagnée de la notice dans cette version originale. Par dé-
Notice de maintenance rogation, la notice de maintenance destinée à être utilisée uniquement par un personnel spécialisé
qui dépend du fabricant ou de l’importateur peut être rédigée dans une langue de la Communauté
économique européenne autre que le français.
52
Règles techniques
3° La notice d’instructions doit comprendre les plans et schémas nécessaires à la mise en service, Plans, schémas...
à l’entretien, à l’examen, à la vérification du bon fonctionnement, et à la réparation de la machine
ainsi que toutes les instructions utiles, notamment en matière de sécurité. Toutefois, les indications
nécessaires pour la réparation de la machine peuvent être limitées à ce que l’utilisateur est autorisé
à faire dans le cadre du contrat de fourniture de la machine.
4° En ce qui concerne les aspects de sécurité, toute documentation présentant la machine ne doit
pas être en contradiction avec la notice d’instructions.
La documentation technico-commerciale décrivant la machine doit en outre reprendre les informa- Documentation
tions ci-après concernant les émissions du bruit aérien. technico-commerciale
Bruit
5° La notice d’instructions doit donner, si nécessaire, les prescriptions relatives à l’installation et Installation, montage
au montage destinées à diminuer le bruit engendré et les vibrations produites.
6° La notice d’instructions doit donner en ce qui concerne le bruit aérien émis par la machine, soit Bruit
la valeur réelle, soit une valeur établie à partir de la mesure effectuée sur une machine identique :
a) Le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, aux postes de travail, lorsqu’il
dépasse 70 dB (A) ; si ce niveau est inférieur ou égal à 70 dB (A), ce fait doit être mentionné.
b) La valeur maximale de la pression acoustique instantanée pondérée C, aux postes de travail,
lorsqu’elle dépasse 63 pascals, cette valeur de 63 pascals correspondant à un niveau de pression
sonore de 130 dB avec une pression sonore de référence de 20 micropascals.
c) Le niveau de puissance acoustique émis par la machine lorsque le niveau de pression acousti-
que continu équivalent pondéré A, aux postes de travail, dépasse 85 dB (A).
Lorsque la machine est de très grandes dimensions, l’indication du niveau de puissance acoustique Machines de grandes
peut être remplacée par l’indication des niveaux de pression acoustique continus équivalents en des dimensions
emplacements spécifiés autour de la machine.
Lorsque les normes visées au 1o du IV de l’article L. 233-5 ne sont pas appliquées, les données Code de mesurage
acoustiques doivent être mesurées en utilisant le code de mesurage le plus approprié à la machine.
Les conditions de fonctionnement de la machine pendant le mesurage et les méthodes utilisées pour
les mesurages doivent être indiquées.
Lorsque le ou les postes de travail ne sont pas ou ne peuvent pas être définis, la mesure du niveau
de pression acoustique doit être effectuée à 1 mètre de la surface de la machine et à une hauteur
de 1,60 mètre au-dessus du sol ou de la plate-forme d’accès. La position et la valeur de la pression
acoustique maximale doivent être indiquées.
7° Si la machine est destinée à être utilisée en atmosphère explosive, la notice d’instructions doit Atmosphère explosive
donner toutes les indications nécessaires.
8° Dans le cas de machines qui peuvent être également destinées à des utilisateurs non profes- Utilisateurs non
sionnels, la rédaction et la présentation du mode d’emploi, tout en respectant les autres règles ci- professionnels
dessus, doivent tenir compte du niveau de formation générale et de la perspicacité que l’on peut Mode d’emploi
raisonnablement attendre de ces utilisateurs.
En complément aux autres règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves
ou considérées comme neuves destinées à la préparation et au traitement des denrées alimentaires,
notamment à leur cuisson, refroidissement, remise en température, lavage, manutention, condition-
nement, stockage, transport, distribution doivent être conçues et construites de manière à éviter les
risques d’infection, de maladie et de contagion.
Les machines mentionnées à l’alinéa précédent doivent être conformes aux règles techniques d’hy- Règles techniques
giène suivantes : d’hygiène
a) La machine doit être conçue et construite de manière que les matériaux qui la constituent, en
contact ou pouvant être mis en contact avec les denrées alimentaires, puissent être nettoyés avant
chaque utilisation.
b) Toutes les surfaces ainsi que leur raccordement doivent être lisses ; elles ne doivent posséder
ni rugosité ni anfractuosité pouvant abriter des matières organiques.
53
Règles techniques
c) Les assemblages doivent être conçus de manière à réduire le plus possible les saillies, les re-
bords et les recoins. Ils doivent, dans la mesure du possible, être réalisés par soudure ou par collage
continu.
d) Toutes les surfaces en contact avec les denrées alimentaires doivent pouvoir être facilement
nettoyées et désinfectées, éventuellement après enlèvement de parties facilement démontables.
Les surfaces intérieures doivent être raccordées par des congés de rayon suffisant pour permettre
un nettoyage complet.
e) Les liquides provenant des denrées alimentaires ainsi que les produits de nettoyage, de désin-
fection et de rinçage doivent pouvoir s’écouler vers l’extérieur de la machine sans rencontrer d’obs-
tacles, éventuellement dans une position de nettoyage.
f) La machine doit être conçue et construite pour éviter toute infiltration de liquide, toute accumu-
lation de matières organiques ou pénétration d’être vivants, notamment d’insectes, dans les zones
non nettoyables.
g) La machine doit être conçue et construite pour que des produits auxiliaires, tels que les lubri-
fiants, ne puissent entrer en contact avec les denrées alimentaires. Si nécessaire, la machine doit
être conçue et construite pour permettre de s’assurer que cette règle est respectée en permanence.
h) Notices d’instructions.
La notice d’instructions prévue par le paragraphe 1.7.4 de la présente annexe doit en outre indiquer
les produits et méthodes de nettoyage, de désinfection et de rinçage préconisés, non seulement
pour les parties facilement accessibles mais aussi pour le cas où un nettoyage en place est néces-
saire pour les parties telles que les tuyauteries auxquelles l’accès est impossible ou déconseillé.
54
Règles techniques
liège, l’os, le caoutchouc durci, les matières plastiques dures et autres matières dures similaires doi-
vent être conformes aux règles techniques de sécurité et de santé suivantes :
a) La machine doit être conçue, construite ou équipée pour que la pièce à usiner puisse être placée
et guidée en sécurité ; lorsque la pièce est tenue à la main sur une table de travail, celle-ci doit as-
surer une stabilité suffisante pendant le travail et ne pas gêner le déplacement de la pièce.
b) Lorsque la machine est susceptible d’être utilisée dans des conditions entraînant un risque de Risque de rejet
rejet des pièces de bois, elle doit être construite ou équipée pour éviter ou, si cela n’est pas le cas,
pour que le rejet ne produise pas de risques pour l’opérateur ou les personnes exposées.
c) La machine doit être équipée de freins automatiques arrêtant l’outil dans un temps suffisam- Freinage automatique
ment court lorsqu’il y a risque de contact avec l’outil pendant qu’il ralentit.
d) Lorsque l’outil est intégré à une machine non entièrement automatisée, celle-ci doit être conçue
et construite de manière à éliminer les risques ou à limiter la gravité des accidents susceptibles d’en
résulter, notamment en utilisant des porte-outils à section circulaire et en limitant l’épaisseur des co-
peaux.
3.1. Généralités
3.1.2. Éclairage
Sans préjudice des autres réglementations, telles que la réglementation routière ou la réglementa- Machines
tion relative à la navigation qui leur sont applicables, les machines automotrices destinées à être uti- automotrices
lisées dans des lieux obscurs doivent comporter un dispositif d’éclairage adapté au travail à
effectuer.
55
Règles techniques
Cabine Si les dimensions le permettent, le poste de conduite du conducteur porté doit être conçu et cons-
truit pour pouvoir être équipé d’une cabine. Dans ce cas, il doit comporter un emplacement destiné
au rangement des instructions nécessaires au conducteur et aux opérateurs. Le poste de conduite
doit être équipé d’une cabine adéquate lorsque la machine est destinée à être utilisée en des lieux
où existe un risque dû à un environnement dangereux.
Chauffage cabine Quand une machine est équipée d’une cabine, celle-ci doit être conçue, construite et équipée pour
assurer au conducteur de bonnes conditions de travail et le protéger contre les risques existants
pouvant résulter notamment d’un chauffage ou d’une aération inadéquats, d’une visibilité insuffisan-
te, d’un excès de bruit ou de vibrations, de chutes d’objets, de pénétration d’objets ou de retourne-
Issue de secours ment. La sortie doit permettre une évacuation rapide. En outre, une issue de secours doit être prévue
dans une direction différente de la sortie normale.
Les matériaux utilisés pour la cabine et son aménagement doivent être difficilement inflammables.
3.2.2. Sièges
Ergonomie Le siège du conducteur doit assurer la stabilité du conducteur et être conçu en tenant compte des
principes de l’ergonomie.
Repose-pieds Le siège doit être conçu pour réduire au niveau le plus raisonnablement possible les vibrations trans-
antidérapants mises au conducteur. L’ancrage du siège doit résister à toutes les contraintes qu’il peut subir, no-
tamment en cas de retournement. S’il n’existe pas de plancher sous les pieds du conducteur, celui-
ci devra disposer de repose-pieds antidérapants.
Ceinture de sécurité Lorsque la machine peut être équipée d’une structure de protection contre le retournement, le siège
doit être équipé d’une ceinture de sécurité ou d’un dispositif équivalent qui maintienne le conducteur
sur son siège sans s’opposer ni aux mouvements nécessaires à la conduite, ni aux mouvements
éventuels résultant de la suspension.
3.3. Commandes
56
Règles techniques
57
Règles techniques
58
Règles techniques
3.4.5. Accès
La machine doit être munie de moyens d’appui et de maintien conçus, construits et disposés de ma-
nière que les opérateurs les utilisent instinctivement et n’utilisent pas à cet effet les organes de ser-
vice.
3.4.7. Risques dus à la transmission de puissance entre une machine automotrice ou un trac-
teur et une machine réceptrice
Les arbres de transmission à cardans reliant une machine automotrice ou un tracteur au premier pa- Arbre de transmission
lier fixe d’une machine réceptrice doivent être protégés du côté de la machine automotrice ou du à cardans
tracteur et du côté de la machine réceptrice et cela pour toute la longueur de l’arbre et de ses joints
de cardans.
Du côté de la machine automotrice ou du tracteur, la prise de force à laquelle est attelé l’arbre de
transmission doit être protégée soit par un écran fixé à la machine automotrice ou au tracteur, soit
par tout autre dispositif assurant une protection équivalente.
Du côté de la machine tractée, l’arbre récepteur doit être enfermé dans un carter de protection fixé Carter de protection
sur la machine.
La présence d’un limiteur de couple ou d’une roue libre n’est autorisée, pour la transmission par car- Limiteur de couple ou
dan, que du côté de son attelage à la machine réceptrice. Dans ce cas, le sens de montage doit être roue libre
indiqué sur l’arbre de transmission à cardans.
Toute machine tractée, dont le fonctionnement nécessite la présence d’un arbre de transmission la Système d’accrochage
reliant à une machine automotrice ou à un tracteur, doit posséder un système d’accrochage de l’ar-
bre de transmission de telle sorte que, lorsque la machine est dételée, l’arbre de transmission et son
dispositif de protection ne soient pas endommagés par contact avec le sol ou avec un élément de
la machine.
Les éléments extérieurs du dispositif de protection doivent être conçus, construits et disposés de Dispositif de protection
telle sorte qu’ils ne puissent pas tourner avec l’arbre de transmission. Le dispositif de protection doit
recouvrir la transmission jusqu’aux extrémités des mâchoires intérieures dans le cas de joints de
cardans simples et au moins jusqu’au centre du ou des joints extérieurs dans le cas de cardans dits
à grand angle.
Si des accès aux postes de travail sont prévus à proximité de l’arbre de transmission à cardans, les
dispositifs de protection de cet arbre ne doivent pas pouvoir servir de marchepied, à moins qu’ils ne
soient conçus et construits à cette fin.
59
Règles techniques
3.6. Indications
3.6.2. Marquage
Les indications prévues au paragraphe 1.7.3 de la présente annexe doivent être complétées comme
suit :
I. – Puissance nominale exprimée en kilowatts ;
II. – Masse en kilogrammes dans les configurations les plus usuelles, et le cas échéant :
a) Effort de traction maximal prévu au crochet d’attelage en newtons ;
b) Effort vertical maximal prévu sur le crochet d’attelage en newtons ;
60
Règles techniques
En vue de s’assurer de leur conformité aux règles techniques relatives à la sécurité des personnes
exposées, les essais appropriés pour chaque type de motoculteur ou de motohoue doivent être ef-
fectués.
4.1. Généralités
61
Règles techniques
Les prescriptions de l’alinéa précédent doivent également être satisfaites pendant le transport, le
montage et le démontage.
Les machines, y compris leurs éléments amovibles ou non, doivent être conçues et construites afin
d’éviter des défaillances dues à la fatigue ou à l’usure, compte tenu de l’utilisation et dans des con-
ditions de maintenance prévues.
Les matériaux employés doivent être choisis compte tenu des milieux d’utilisation prévus, notam-
ment en ce qui concerne la corrosion, l’abrasion, les chocs, la fragilité à froid et le vieillissement,
dans les conditions de maintenance prévues.
Épreuves statiques Les machines, y compris leurs éléments amovibles ou non, doivent être conçues et construites pour
pouvoir supporter, sans déformation permanente ni défectuosité manifeste, les surcharges dues aux
épreuves statiques. Le calcul d’épreuve statique permettant de garantir un niveau de sécurité adé-
quat.
Épreuves dynamiques Elles doivent être conçues et construites pour pouvoir supporter sans défaillance les épreuves dy-
namiques effectuées avec la charge maximale d’utilisation multipliée par le coefficient d’épreuve
dynamique permettant de garantir un niveau de sécurité adéquat.
62
Règles techniques
4.2. Règles complémentaires de prévention des risques liés au levage de charges, applica-
bles aux machines mues par une énergie autre que la force humaine employée directement,
visées au paragraphe 4.1.1 de la présente annexe
4.2.1.2 Siège
Les deux premiers alinéas du paragraphe 3.2.2 et le paragraphe 3.2.3 de la présente annexe sont
applicables aux machines visées au paragraphe 4.2.1 ci-dessus, y compris celles qui ne présentent
pas de risques liés à leur mobilité.
4.2.3. Risques pour les personnes exposées. Moyens d’accès au poste de travail ou aux
points d’intervention
Les machines à charge guidée et les machines pour lesquelles les supports de charge suivent un Collision ou
parcours bien défini doivent être équipées de dispositifs empêchant les risques, notamment de col- Cisaillement
lision ou de cisaillement, pour les personnes exposées.
Les machines qui desservent des niveaux définis et dans lesquelles des opérateurs peuvent péné- Chargement ou
trer sur le support de charge pour disposer ou arrimer la charge doivent être conçues et construites déchargement
de manière à éviter un déplacement non contrôlé du support de charge notamment lors du charge-
ment ou du déchargement.
63
Règles techniques
4.3.3. Marquage
Charge nominale Les indications prévues au paragraphe 1.7.3 de la présente annexe doivent être complétées par les
indications suivantes concernant la charge nominale :
La charge nominale indiquée en clair, de façon très visible sur l’appareil, pour les machines qui n’ont
qu’une valeur possible ;
Plaque de charges Lorsque la charge nominale dépend de la configuration de la machine, chaque poste de conduite
doit être équipé d’une plaque de charges donnant sous forme de croquis, éventuellement de ta-
bleaux, les charges nominales pour chaque configuration.
Interdiction de lever En outre, les machines équipées d’un support de charge dont les dimensions permettent l’accès des
des personnes personnes et dont la course crée un risque de chute doivent porter une indication claire et indélébile
rappelant l’interdiction de lever des personnes. Cette indication doit être visible à chacun des em-
placements permettant l’accès.
5.0 Application
En complément aux règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves ou con-
sidérées comme neuves destinées à être utilisées dans les travaux souterrains doivent être confor-
mes aux règles techniques définies par les paragraphes 5.1 à 5.8 ci-après.
64
Règles techniques
Ne sont pas considérés comme travaux souterrains, notamment les travaux effectués dans les parcs
de stationnement souterrains, les stations et les tunnels de chemin de fer en exploitation, les galeries
marchandes souterraines, les caves, les champignonnières, et lieux similaires.
Les soutènements marchants doivent être conçus et construits pour permettre une orientation adé- Soutènements
quate lors de leurs déplacements et ne pas se renverser avant et pendant la mise en pression et marchants
après décompression. Ils doivent disposer d’ancrages pour les plaques de tête des étançons hy- Ancrage
drauliques individuels.
5.2. Circulation
Les soutènements marchants doivent permettre aux personnes exposées de circuler sans entraves.
5.3. Éclairage
Le troisième alinéa du paragraphe 1.1.4 de la présente annexe n’est pas applicable aux machines
visées au paragraphe 5.0 ci-dessus.
Les organes de service d’accélération et de freinage du déplacement des machines sur rails doivent
être actionnés à la main. Toutefois, le dispositif « homme-mort » prévu au paragraphe 5.5 ci-après
peut être commandé par le pied.
Les organes de service des soutènements marchants doivent être conçus et disposés pour permet-
tre que, pendant l’opération de ripage, les opérateurs soient abrités par un soutènement en place.
Les organes de service doivent être protégés contre tout déclenchement inopiné.
Les locomotives destinées à être utilisées dans les travaux souterrains doivent être équipées d’un Dispositif « homme-
dispositif « homme-mort » agissant sur le circuit de commande du déplacement de la machine. mort »
Les machines qui comportent des parties ayant une haute capacité d’inflammabilité doivent être
munies de systèmes d’extinction faisant partie intégrante de la machine.
Le système de freinage doit être conçu et construit pour ne pas produire d’étincelles ou être à l’ori-
gine d’incendies.
Les machines à moteur thermique doivent être équipées exclusivement d’un moteur à combustion Carburant
interne utilisant un carburant à faible tension de vapeur et qui exclut toute étincelle d’origine électri-
que.
Les gaz d’échappement des moteurs à combustion interne ne doivent pas être évacués vers le haut.
Les règles techniques prévues par le deuxième tiret du deuxième alinéa du paragraphe 3.6.1 de la
présente annexe ne sont pas applicables aux machines destinées exclusivement aux travaux sou-
terrains dépourvues d’énergie électrique.
Outre les autres règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves ou consi-
dérées comme neuves visées au 1o de l’article R. 233-83 présentant des risques liés au levage ou
65
Règles techniques
au déplacement de personnes quelle que soit leur énergie motrice doivent être conçues et construi-
tes conformément aux règles techniques définies par les paragraphes 6.1 à 6.5 ci-après.
6.1. Généralités
6.1.1. Définition
Habitacle On entend par « habitacle » l’emplacement sur lequel prennent place les personnes qui doivent être
levées, descendues ou déplacées grâce à son mouvement.
6.1.3. Contrôle des sollicitations pour les appareils mus par une énergie autre que la force
humaine
Les règles techniques définies au paragraphe 4.2.1.4 de la présente annexe sont applicables quelle
que soit la valeur de la charge maximale d’utilisation. Toutefois le présent point 6.1.3 n’est pas ap-
plicable si la documentation technique prévue par l’article R. 233-75 apporte la démonstration que
les risques de surcharge ou de renversement n’existent pas.
6.2.2. Déplacement de la machine avec l’habitacle en position autre que la position de repos
Si la machine de levage ou de déplacement de personnes est déplaçable avec l’habitacle en une
position autre que la position de repos, la machine doit être conçue et construite pour que la ou les
personnes situées dans l’habitacle disposent de moyens permettant d’éviter les risques qui peuvent
être engendrés par les déplacements de la machine.
66
Règles techniques
6.5. Indications
L’habitacle doit porter les indications pour permettre son emploi dans les meilleures conditions telles
que le nombre maximal de personnes, la charge maximale d’utilisation, les conditions particulières
d’utilisation.
Les règles techniques prévues par la présente annexe sont applicables aux machines neuves ou Atmosphère explosible
considérées comme neuves destinées à être utilisées en atmosphère explosible, notamment les rè-
gles techniques définies aux paragraphes 1.7.3 (a), dernier alinéa, et 1.7.4 (g) concernant respecti-
vement le marquage et la notice d’instructions des machines.
Les appareillages électriques incorporés dans ces machines doivent en outre être conformes aux Appareillages
règles techniques de sécurité qui leur sont applicables. électriques
67
Règles techniques
Les matériaux employés doivent être choisis en tenant compte des milieux d’utilisation prévus,
notamment en ce qui concerne la corrosion, l’abrasion, les chocs, la fragilité à froid et le vieillisse-
ment.
Les accessoires de levage doivent être conçus et construits pour pouvoir supporter sans déforma-
tion permanente ni défectuosité manifeste les surcharges dues aux épreuves statiques. Le calcul
doit prendre en compte les valeurs du coefficient d’épreuve statique permettant de garantir un ni-
veau de sécurité adéquat.
Élingue multibrins La capacité maximale d’utilisation d’une élingue multibrins est déterminée en tenant compte de la
charge maximale d’utilisation du brin le plus faible, du nombre de brins et d’un facteur minorant qui
dépend du mode d’élingage prévu.
8.1.4. Marquage
Chaque accessoire de levage doit porter les indications suivantes :
1° Identification du fabricant ;
2° Identification du matériau telle que classe internationale quand cette information est nécessaire
pour la comptabilité dimensionnelle ;
3° Identification de la charge maximale d’utilisation ;
4° Marquage « CE » prévu par l’article R. 233-74.
Ces indications doivent être lisibles et placées à un endroit tel qu’elles ne risquent pas de disparaître,
notamment lors d’un usinage ou par usure, ni de compromettre la résistance de l’accessoire.
68
Règles techniques
8.2.3. Résistance
Les câbles métalliques ne doivent comporter aucune épissure ou boucles autres que celles de leurs
extrémités.
Les chaînes à maillons soudés doivent être de type à maillons courts.
Les câbles ou sangles en fibres textiles ou assimilées ne doivent comporter aucun nœud, épissure
ou liaison autres que ceux de l’extrémité de l’élingue ou du bouclage d’une élingue sans fin.
8.2.4. Marquage
Le paragraphe 8.1.4 ci-dessus est applicable aux composants d’accessoires de levage.
Toutefois, pour les composants d’accessoires de levage tels que câbles et cordages sur lesquels le
marquage est matériellement impossible, les renseignements visés au premier alinéa du paragraphe
8.1.4 susvisé doivent être donnés sur une plaque ou par d’autres moyens solidement fixés au com-
posant.
8.3.2. Marquage
Chaque longueur de chaîne, câble ou sangle de levage, ne faisant pas partie d’un ensemble, doit
comporter un marquage, ou si ce marquage n’est pas possible, une plaquette ou une bague inamo-
vible portant les références du fabricant ou de l’importateur et l’identification de l’attestation définie
ci-après.
Chaque longueur de chaîne, câble ou sangle de levage, ne faisant pas partie d’un ensemble, doit Attestation
être accompagnée d’une attestation comportant les indications suivantes :
1° Le nom du fabricant ou de l’importateur ;
2° L’adresse du fabricant ou de l’importateur ;
3° Une description de la chaîne ou du câble comportant :
a) Ses dimensions nominales ;
b) Sa construction ;
c) Le matériau de fabrication ;
d) Tout traitement métallurgique spécial subi par le matériel ;
4° Les spécifications d’essai ou l’indication de la norme utilisée ;
5° La charge maximale d’utilisation de la chaîne, du câble ou de la sangle. Plusieurs valeurs peu-
vent être indiquées en fonction des utilisations prévues.
69
Règles techniques
Bruit À l’exception des dispositions relatives au marquage CE et aux informations concernant l’émission
de bruit aérien les paragraphes 1.7.3 et 1.7.4 sont applicables aux composants de sécurité.
70
Annexes
ANNEXES
La nouvelle approche
La nouvelle approche définie dans la résolution du Conseil du 7 mai 1985 consiste en une Nouvelle approche
harmonisation des législations limitée aux seules exigences essentielles et à renvoyer aux
normes, en priorité européennes, la tâche de définir les caractéristiques techniques des
produits.
L’Acte unique veut réaliser l’exécution du programme de la Commission tel qu’il figure Acte unique
dans son livre blanc. C’est-à-dire supprimer les entraves résiduelles au marché intérieur
et affirmer l’objectif d’une Union européenne au delà de la Communauté.
L’Acte unique introduit la notion de marché intérieur comme un espace sans frontière in- Marché intérieur
térieure dans lequel la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux, est
assurée selon les dispositions du Traité.
Signé par les douze en février 1986, l’Acte unique entre en vigueur en juillet 1987.
Le vote à la majorité qualifiée devient enfin possible avec l’article 100 A, issu de l’Acte uni- Majorité qualifiée
que, et permet de faire évoluer plus rapidement la réglementation européenne.
L’article 100 A dispose en effet que « le Conseil statuant à la majorité qualifiée sur propo- Article 100 A
sition de la Commission arrête les mesures relatives au rapprochement des dispositions
législatives, réglementaires et administratives de chaque État membre qui ont pour objet
l’établissement et le fonctionnement du marché intérieur... ».
Cette nouvelle méthode permet d’appréhender une large gamme de produits en une seule Directive machines
directive.
Ainsi, la directive machines couvre la presque totalité des machines.
Enfin, dans le cadre de la nouvelle approche, les directives 100 A sont dites totales, c’est- Directives totales
à-dire que les États membres ne pourront maintenir dans leur réglementation nationale
71
Annexes
72
Annexes
73
Annexes
74
Annexes
Art. 1er. – Les coefficients d’épreuve statique et d’épreuve dynamique respectivement dé-
finis par les cinquième et sixième alinéas du paragraphe 4.1.2.3 de l’annexe I prévue par
l’article R. 233-84 du Code du travail en vue de vérifier l’aptitude à l’emploi des machines
visées au 1o de l’article R. 233-83 susceptibles de présenter des risques dus à leur fonc-
tion de levage, quelle que soit leur énergie motrice, conformément au paragraphe 4.3.2 de
ladite annexe, sont ainsi fixés :
a) Le coefficient d’épreuve statique est égal à 1,5 pour les machines mues par la force
humaine et à 1,25 pour les autres machines ;
b) Le coefficient d’épreuve dynamique est égal à 1,1.
Les épreuves dynamiques doivent être effectuées sur la machine prête à être mise en ser-
vice dans les conditions d’utilisation normales. Ces épreuves sont effectuées avec les vi-
tesses nominales définies par la notice d’instructions. Au cas où le circuit de commande
de la machine autorise plusieurs mouvements simultanés tels que rotation et déplacement
de la charge, les épreuves doivent être effectuées dans les conditions les plus défavora-
bles, c’est-à-dire en combinant les mouvements.
Art. 2. – Le présent article précise les coefficients d’utilisation respectivement définis par
les troisième et quatrième alinéas du paragraphe 4.1.2.4 de l’annexe I prévue par l’article
R. 233-84 du Code du travail, des câbles et terminaisons ainsi que des chaînes utilisés
pour le levage ou le supportage de la charge sur les machines visées au 1o de l’article
R. 233-83 susceptibles de présenter des risques dus à leur fonction de levage, quelle que
soit leur énergie motrice. Les essais effectués en vue de s’assurer que ces machines peu-
vent accomplir leurs fonctions en toute sécurité, conformément au paragraphe 4.3.2 de
l’annexe I susmentionnée, doivent permettre de vérifier que les coefficients fixés ci-après
sont respectés :
a) Le coefficient d’utilisation de l’ensemble câble et terminaison est égal à 5 ;
b) Le coefficient d’utilisation des chaînes de levage est égal à 4.
Art. 3. – Les accessoires de levage visés au 3o de l’article R. 233-83 du Code du travail
soumis à la vérification de leur aptitude à l’emploi exigée par le paragraphe 8.1.3 de l’an-
nexe I prévue par l’article R. 233-84 du Code du travail font l’objet d’un essai de type per-
mettant de s’assurer qu’ils peuvent supporter les surcharges définies au a de l’article 1er
du présent arrêté.
Ces accessoires et leurs composants doivent en outre répondre aux dispositions de l’ar-
ticle 4 du présent arrêté.
Art. 4. – Le présent article précise les coefficients d’utilisation respectivement définis par
les premier et deuxième alinéas du paragraphe 8.2.2 et par le paragraphe 8.3.1 de l’an-
nexe I prévue par l’article R. 233-84 du Code du travail des composants d’accessoires de
levage visés au 4o de l’article R. 233-83 ainsi que des chaînes, câbles et sangles de levage
à la longueur visés au 5o de l’article R. 233-83 du Code du travaiL. Les essais de type, ef-
fectués conformément au troisième alinéa du paragraphe 8.2.2 de l’annexe I susmention-
née, doivent permettre de vérifier que les coefficients fixés ci-après sont respectés :
a) Le coefficient d’utilisation de l’ensemble câble métallique et terminaison des câbles
destinés à être utilisés pour le levage ou le supportage de la charge est égal à 5 ;
b) Le coefficient d’utilisation des chaînes destinées à être utilisées pour le levage ou le
supportage de la charge, quel que soit leur type, est égal à 4 ;
75
Annexes
c) Le coefficient d’utilisation des câbles ou sangles en fibres textiles destinés à être uti-
lisés pour le levage ou le supportage de la charge est égal à 7, à condition que les maté-
riaux utilisés soient de très bonne qualité contrôlée et que le procédé de fabrication soit
approprié aux conditions d’utilisation prévues ; dans le cas contraire, il doit être majoré de
manière à donner un niveau de sécurité équivalent ;
d) Le coefficient d’utilisation de tous les composants métalliques d’accessoire de levage
ou destinés à être utilisés avec un accessoire de levage est égal à 4.
Art. 5. – Le recours à des coefficients et à des conditions autres que ceux fixés aux articles
1er à 4 du présent arrêté est autorisé à condition qu’ils soient spécifiés par une norme visée
au 1o du IV de l’article L. 233-5 ou justifiés par la documentation technique exigée par l’ar-
ticle R. 233-75, et qu’ils assurent un niveau de sécurité au moins équivalent dans le res-
pect de l’obligation définie au I de l’article L. 233-5 du Code du travail.
Art. 6. – Les équipements de travail conformes aux règles techniques définies par l’annexe
I prévue par l’article R. 233-84 du Code du travail et par le présent arrêté sont considérés
comme conformes aux dispositions de l’arrêté du 2 mars 1965 fixant les charges maxima-
les auxquelles peuvent être soumis les câbles, les chaînes de charge et les cordages en
fibres utilisés pour exécuter des travaux du bâtiment, des travaux publics et tous autres
travaux concernant les immeubles.
Art. 7. – Le présent arrêté est applicable à compter du 1er janvier 1993.
76
Annexes
Références :
Décrets nos 92-765, 92-766, 92-767 et 92-768 du 29 juillet 1992 (sections VI à X du cha-
pitre III du titre III du livre II du code du travail, deuxième partie : décrets en Conseil d'État)
portant transposition de la directive no 89-392 modifiée par la directive no 91-368 relative
aux machines et de la directive no 89-686 relative aux équipements de protection indivi-
duelle (EPI).
Décrets nos 93-40 et 93-41 du 11 janvier 1993 (sections I à V du chapitre III visé ci-dessus)
portant transposition des directives nos 89-655 et 89-656 concernant respectivement l’uti-
lisation des équipements de travail et des EPI.
Circulaires maintenues en vigueur :
Circulaire DRT no 3-84 relative à la réglementation en matière d’intégration de la sécurité
dans la conception des machines et appareils et aux contrôles ;
Instruction du 12 novembre 1987 relative aux contrôles dans la conception des machines.
SOMMAIRE
Titre II. – Articulation et contenu des décrets du 29 juillet 1992 et du 11 janvier 1993
I. – Les décrets nos 92-765 à 92-768 du 29 juillet 1992.
A. – La transpositions de directives économiques « marché intérieur ».
B. – Le décret no 92-765 (champ d’application).
C. – Le décret no 92-766 (procédures).
D. – Le décret no 92-767 (machines).
E. – Le décret no 92-768 (EPI).
(...)
III. – Une volonté de lisibilité de textes complexes.
(...)
RÉSUMÉ
La présente instruction définit les orientations générales pour l’application des décrets
nos 92-765 à 92-768 du 29 juillet 1992 transposant des directives relatives à la mise sur le
marché des machines et autres équipements de travail et des équipements de protection
77
Annexes
individuelle, et des décrets nos 93-40 et 93-41 du 11 janvier 1993 transposant des direc-
tives relatives à l’utilisation des équipements de travail et des équipements de protection
individuelle.
Elle comporte une présentation succincte de l’articulation et du contenu de ces textes.
Elle répond à des questions pour lesquelles les services déconcentrés du travail, de l’em-
ploi et de la formation professionnelle ont fait connaître leurs interrogations, notamment
en ce qui concerne la portée juridique des normes, la mise en conformité des équipements
de travail maintenus en service le 1er janvier 1997, les dispositions applicables aux machi-
nes d’occasion, le maintien en vigueur de dispositions réglementaires correspondant aux
anciens textes codifiés issus du décret du 10 juillet 1913.
L’instruction définit enfin les priorités d’action des services dans les domaines considérés.
Elles doivent être :
– l’appropriation des nouveaux textes par tous les intéressés ;
– la préparation des plans de mise en conformité en vue d’assurer l’adhésion aux objec-
tifs de ces textes et leur respect effectif ;
– la poursuite de l’effort engagé dans le cadre de la normalisation européenne.
78
Annexes
79
Annexes
80
Annexes
81
Annexes
82
Annexes
Le ministre du travail et des affaires sociales à Messieurs les directeurs régionaux du travail,
de l’emploi et de la formation professionnelle.
La Commission européenne, par un avis motivé du 31 mai 1996, a invité la République
française à suspendre la note technique no 1520 du 21 octobre 1994 relative aux ma-
laxeurs-projeteurs, cette instruction aux services déconcentrés du ministère du travail
n’ayant pas fait l’objet de la procédure d’information prévue dans la directive 83/189/CEE
dans le domaine des normes et réglementations techniques.
En effet, la France n’avait pas suivi la procédure d’information pour cette note, considérant
qu’il ne s’agissait pas, en l’occurrence, d’une règle technique ayant force contraignante
mais plutôt d’une instruction interne en direction des inspecteurs du travail, destinée à
rappeler que les fabricants et revendeurs de malaxeurs doivent satisfaire aux exigences
essentielles de la directive 89/392/CEE.
La Commission n’a pas partagé ce point de vue et estime, notamment, que la note con-
tient des spécifications techniques pour un produit déterminé, constituant de ce fait une
règle technique qui tombe dans le champ d’application de la directive 83/189/CEE.
En conséquence, suite à la demande de la Commission européenne, j’ai l’honneur de vous
préciser que la note 1520 du 21 octobre 1994 est suspendue. Les inspecteurs du travail
dans leurs contrôles ne pourront donc s’y référer.
Parallèlement, cette note fait à ce jour l’objet de la mise en œuvre de la procédure d’infor-
mation instaurée par la directive 83/189/CEE.
Je vous rappelle que cette note était motivée par la survenance d’un trop grand nombre
d’accidents, lors de l’utilisation de malaxeurs-projeteurs, par contact des membres avec
les éléments mobiles de travail. L’analyse de ces accidents a montré que, dans la plupart
des cas, les protecteurs d’origine avaient été démontés ou détériorés parce qu’ils ne per-
mettaient pas d’effectuer le travail normalement ou qu’ils n’étaient pas suffisamment ré-
sistants aux contraintes des chantiers.
Vous voudrez bien continuer de me faire part des signalements concernant les machines
ne répondant pas aux règles techniques des décrets du 29 juillet 1992 transposant la di-
rective machines et me tenir informé des difficultés que vous pourriez rencontrer suite à
cette lettre-circulaire qui, comme ladite note 1520 du 21 octobre 1994, sera publiée au
Bulletin officiel.
83
Annexes
L’instruction du 18 mars 1993 a défini les orientations et les priorités pour l’action concer-
nant la nouvelle réglementation relative aux équipements de travail et aux équipements de
protection individuelle tant en matière de mise sur le marché qu’en matière d’utilisation.
La présente instruction ne s’intéresse qu’à la mise sur le marché des machines pour les-
quelles s’achevait, le 31 décembre 1994, la période transitoire durant laquelle pouvaient
être mises sur le marché en France, des machines conformes :
– aux dispositions introduites par les décrets du 29 juillet 1992 et leurs textes d’applica-
tion (transposition de la directive « machines », 89/392/CEE du 14 juin 1989, modifiée)
ou
– aux dispositions réglementaires antérieures en la matière.
En effet, depuis le 1er janvier 1995 ne devraient plus être mises sur le marché que des ma-
chines conformes aux dispositions issues de la transposition de la directive « machines »,
c’est-à-dire satisfaisant les dispositions techniques introduites par le décret 92-767 du 29
juillet 1992 les concernant et certifiées conformes à ces dispositions. Ces machines de-
vraient donc porter le marquage CE et être accompagnées d’une déclaration CE de con-
formité.
Or il s’est avéré qu’à cette date subsisteraient deux problèmes dont il faudrait tenir
compte :
1° Le nombre important des machines en stocks,
2° La faible part des machines soumises à examen CE de type bénéficiant effectivement
d’une attestation CE de type.
84
Annexes
85
Annexes
autorisant le recours à ces procédures, n’ont encore, à ce jour, pu bénéficier d’une attes-
tation d’examen CE de type, sur la base de la nouvelle procédure, l’instruction de leur dos-
sier n’ayant pu aboutir à temps. L’impossibilité de commercialiser les machines en cause
risquerait de pénaliser gravement les intéressés. Or il s’agit de machines ayant bénéficié
d’AET ou de VET, donc dont on est sûr qu’elles offrent quand même un bon niveau de sé-
curité.
C’est la raison pour laquelle, pour ces machines, après s’être assuré auprès des organis-
mes habilités qu’une nouvelle demande d’attestation CE de type était bien déposée, et
que le dossier de demande avait déjà fait l’objet d’une instruction suffisamment poussée,
il a été admis que les dites machines puissent être diffusées, durant six mois, à compter
du 1er janvier 1995, avec leur ancienne référence de visa ou d’attestation et donc avec
l’ancien marquage de conformité et l’ancienne certification.(*)
Toutefois les intéressés devront porter à la connaissance du ministère du travail toutes les
livraisons de machines effectuées dans ces conditions. L’information sera alors systéma-
tiquement répercutée sur la DRTEFP dans la circonscription de laquelle se situe le desti-
nataire de la machine afin que celui-ci ne soit pas pénalisé (en effet la machine en cause
est considérée, si elle est bien conforme au modèle ayant fait l’objet du VET ou de l’AET
anciens, comme satisfaisant à la réglementation tant qu’elle sera maintenue conforme à
ce modèle) et que les contrôles nécessaires puissent être effectués.
Tous ces aménagements qui ont du être apportés pour aider à la transition de la réglemen-
tation ancienne à la réglementation européenne, transition qui, rendue plus difficile du fait
d’une conjoncture économique peu favorable, ne pose pas de problèmes qu’en France,
conduisent, j’en ai parfaitement conscience, à compliquer pour les agents la mise en œu-
vre de contrôles déjà complexes en raison de l’importance des textes. Il conviendra donc
d’agir avec circonspection et ne pas hésiter, en cas de doute, à saisir le bureau CT 5 de la
sous-direction des conditions de travail des difficultés rencontrées.
(*) Ceci signifie clairement que l’autorisation ainsi prévue n’est en aucun cas automatique : elle est nominative-
ment accordée, au cas par cas, après que l’intéressé en ait expressément fait la demande et qu’il ait été vérifié
que les machines pour lesquelles la demande est déposée remplissent les conditions nécessaires pour bénéfi-
cier d’une telle autorisation.
86
Liste des textes cités
87
Liste des textes cités
Nota : des arrêtés paraissent régulièrement au Journal officiel de la République française habilitant des organis-
mes chargés de procéder aux examens CE de type de certaines machines.
De même, sont publiées au Journal officiel des communautés européennes les listes des organismes notifiés
dans le cadre de la directive 89/392/CEE.
88
Index
INDEX
Pages
89
Index
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Index
Charge, plaque de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Charge, dispositif de contrôle de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Chargement ou déchargement, opérations de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Charges maximale des câbles, chaînes et cordages . . . . . . . . . . . . . . 75
Chargeuse à chenille ou à roue, chargeuse pelleteuse,
voir engin de terrassement
Chauffage de la cabine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Chemins de roulement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Chenilles des machines mobiles, pas de contact inopiné avec,
voir poste de conduite
Chute d’objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Chute, risques de chute du personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Circuit de commande, défaillance de l’alimentation,
machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Circuit de commande, défaillance du . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Circulation dans les soutènements marchants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Cisaillement, risque de cisaillement pour machine de levage . . . . . . . 63
Ciseaux guidant les ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Clé ou code d’accès empêchant la mise en marche du moteur
des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Clé ou outil pour accès aux parties mobiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Code de mesurage, voir bruit et voir vibrations
Codes d’accès pour machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Codes d’accès à certaines fonctions de commandes numériques . . . 45
Coefficient d’épreuves statique et dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41, 62, 75
Coefficients d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Colle, pistolet à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Collision, risque de collision pour machine de levage . . . . . . . . . . . . . 63
Commande des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Commande sélectionnée, priorité du mode de,
voir sélecteur de mode de marche
Commande, conception et construction du système de . . . . . . . . . . . 43
Commandes à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Commandes bimanuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
voir composants de sécurité
Commandes numériques, fonctions de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Commercialisation et/ou mise sur le marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 24
Composants d’accessoires de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14, 28, 67
Composants de sécurité, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
certification de conformité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
composants autocertifiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
composants soumis à examen CE de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 26
marquage, notice d’instructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Composants de sécurité, choix d’une protection
contre les risques liés aux éléments mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Conception de la machine et manutention. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Conception et manutention des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . 55
Conditions d’habilitation, voir organismes habilités
Conducteur à pied, machines à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Conducteur porté, machines à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Conducteur, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
91
Index
Conduite de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
et voir poste de conduite
Conduites rigides ou souples véhiculant des fluides . . . . . . . . . . . . . . . 46
Consommateurs, mode d’emploi pour les utilisateurs
non professionnels des machines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Contraintes imposées par le port d’équipement
de protection individuelle, EPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Contraintes psychiques de l’opérateur, voir ergonomie
Contrat de fourniture de la machine, voir notice d’instruction. . . . . . . . 53
Contre indication d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Contrôle de charge, dispositif de, voir composants de sécurité
Contrôle de la zone dangereuse, voir zone dangereuse
Contrôle des mouvements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Contrôle des sollicitations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63, 66
Contrôle préalable ou machines soumises à examen CE de type. . . . . 20
Courroies, voir éléments mobiles de transmission
CRAM, voir Caisse régionale d’assurance maladie
Crémaillères, véhicule à crémaillère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Crochets, voir accessoires de levage
Cylindres, voir éléments mobiles concourant au travail
Db, ou décibel, voir bruit
Décapeuses avec ou sans autochargeur,
voir engins de terrassement de p> 15 kW
Déchets, voir émission de
Déclaration CE de conformité du fabricant, vendeur. . . . . . . . . . . . . . . 7, 18, 27, 28,
34, 82
Déclaration d’incorporation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Définitions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
et définition d’une machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
travaux souterrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Dégauchisseuses ou machines à dégauchir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Démonstration de matériels, risques, mesures à prendre
voir expositions, foires et salons
Déplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57, 66
Déraillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Destination des équipements de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Détecteurs électromagnétiques, voir composants de sécurité
Diamètre maximal de rotation des éléments tournants, outils,
voir marquage
Différentiel, blocage de différentiel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Dimensions, machines de grandes dimensions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Directive CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Dispositif d’alerte, voir alerte
Dispositif d’arrêt d’urgence, propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Dispositif de captage ou d’aération, voir émission de gaz
Dispositif de protection par maintien à distance,
voir composants de sécurité
Dispositif de protection, machine combinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Dispositif de remorquage et d’attelage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Dispositif de secours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Dispositif de stationnement, machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
92
Index
93
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94
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95
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96
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97
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98
Index
99
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100
Index
Repose-pieds antidérapant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Résistance des composants d’accessoires de levage. . . . . . . . . . . . . 67
Résistance des matériaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Résistance mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61, 66
Résistance des parties de la machine
voir risque de rupture en service
Résistance mécanique des accessoires de levage . . . . . . . . . . . . . . . 67
Résolution de la vente ou du bail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Retournement, risques dus au, sur machine automotrice
à conducteur porté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Retournement, structure de protection en cas de . . . . . . . . . . . . . . . . 58, 67
Retrait de l’attestation d’adéquation, procédure simplifiée . . . . . . . . . 26
Ripage, protection des opérateurs, machine de travaux souterrains. . 65
Risque électrique prédominant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Risque électrique, machine exposant au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Risques de rester prisonnier dans une machine. . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Risques de rupture des conduites véhiculant des fluides,
voir fluides
Risques de rupture en service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Risques dus au erreurs de montage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Risques dus aux chutes et projections d’objet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Risques dus aux machines combinées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Risques dus aux températures extrêmes, voir température
Risques mécaniques sur machines mobiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Risques mécaniques, machine de levage de charges . . . . . . . . . . . . . 61
Risques particuliers de machine mobile, inscription sur la machine . . 60
Risques résiduels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Risques, éliminition et suppression des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Rops, fops, voir composants de sécurité
Rotation des éléments, voir marquage de la machine
Roue libre ou limiteur de couple, voir transmission de puissance
Roues et chenilles, voir poste de conduite machines mobiles
Rupture des éléments mobiles, voir risque de rupture en service
Salons, exposition, foire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
avertissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Sangles de levage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Sangles textiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Sauvegarde, voir procédure de
Scellement, voir pistolet de
Schémas de la machine, voir notice d’instructions
Scie à outil mobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à chariot mobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table fixe ou mobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table fixe, agro-alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table fixe, travail du bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table pour produits agro-alimentaires . . . . . . . . . . . . . 20
Scies à chaînes portatives, à ruban, à table, circulaires (bois) . . . . . . . 20
Scies circulaires pour produits agro-alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Secours, voir issue de secours et dispositif de secours
Secret de fabrication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
101
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102
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103
IMPRESSION, BROCHAGE
IMPRIMERIE CHIRAT
42540 ST-JUST-LA-PENDUE
SEPTEMBRE 2004
DÉPÔT LÉGAL 2004 - N° 3312
IMPRIMÉ EN FRANCE
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
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Dans le domaine de la prévention des risques
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L’INRS est une association sans but lucratif AQUITAINE doc.tapr@cram-centreouest.fr catherine.lefebvre@cram-normandie.fr
(24 Dordogne, 33 Gironde,
(loi 1901) constituée sous l’égide de la CNAMTS 40 Landes, 47 Lot-et-Garonne,
dominique.morice@cram-normandie.fr
et soumise au contrôle financier de l’état. Géré par 64 Pyrénées-Atlantiques) ÎLE-DE-FRANCE
un conseil d’administration constitué à parité d’un 80 avenue de la Jallère (75 Paris, 77 Seine-et-Marne, PAYS DE LA LOIRE
78 Yvelines, 91 Essonne, (44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire,
collège représentant les employeurs 33053 Bordeaux cedex 92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis, 53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vendée)
et d’un collège représentant les salariés, tél. 05 56 11 64 00 94 Val-de-Marne, 95 Val-d’Oise) 2 place de Bretagne
fax 05 56 39 55 93 17-19 place de l’Argonne BP 93405, 44034 Nantes cedex 1
il est présidé alternativement par un représentant
documentation.prevention@cramaquitaine.fr 75019 Paris tél. 02 51 72 84 00
de chacun des deux collèges. Son financement tél. 01 40 05 32 64 fax 02 51 82 31 62
est assuré en quasi-totalité par le Fonds national AUVERGNE fax 01 40 05 38 84 prevention@cram-pl.fr
de prévention des accidents du travail (03 Allier, 15 Cantal, 43 Haute-Loire, prevention.atmp@cramif.cnamts.fr
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(11 Aude, 30 Gard, 34 Hérault, 38 Isère, 42 Loire, 69 Rhône,
tél. 04 73 42 70 22 48 Lozère, 66 Pyrénées-Orientales) 73 Savoie, 74 Haute-Savoie)
Les Caisses régionales d’assurance maladie fax 04 73 42 70 15 29 cours Gambetta 26 rue d’Aubigny
(CRAM) et Caisses générales de sécurité preven.cram@wanadoo.fr 34068 Montpellier cedex 2 69436 Lyon cedex 3
sociale (CGSS) tél. 04 67 12 95 55 tél. 04 72 91 96 96
BOURGOGNE et FRANCHE-COMTÉ fax 04 67 12 95 56 fax 04 72 91 97 09
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adaptés à chaque situation. GUADELOUPE GUYANE LA RÉUNION MARTINIQUE
Ils assurent la mise à disposition de tous les Immeuble CGRR Espace Turenne Radamonthe 4 boulevard Doret Quartier Place-d’Armes
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© INRS, Paris, 1999. Illustration de couverture Bernard Chadebec.
Ce guide présente la réglementation
française relative à la conception
des machines et équipements de travail,
issue de la directive européenne 89/392
modifiée, appelée communément
“directive machines”.
Il n’aborde pas la réglementation
relative à l’utilisation des machines.
Conception
des équipements de travail
et des moyens de protection