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Ce guide présente la réglementation

française relative à la conception


des machines et équipements de travail,
issue de la directive européenne 89/392
modifiée, appelée communément
“directive machines”.
Il n’aborde pas la réglementation
relative à l’utilisation des machines.

La connaissance de ces textes


est indispensable à tout responsable
de la mise sur le marché de matériels neufs,
fabricants, concepteurs, vendeurs, importateurs...
Ceux-ci ont l’obligation légale
de respecter les règles techniques
de sécurité et les procédures figurant
dans cette brochure.

Celle-ci permet également aux acheteurs


et utilisateurs de machines neuves
de réceptionner en connaissance
de cause le matériel acquis en s’assurant
qu’il est bien conforme.

Ce guide est organisé de manière à être opérationnel


pour le lecteur :
• le sommaire permet une vue d’ensemble,
• l’index permet un accès simple pour
se repérer dans le dédale d’une réglementation
très complexe,
• l’annexe explique l’origine des textes,
• enfin, la liste chronologique des textes
complète cet outil.

Conception
des équipements de travail
et des moyens de protection

Institut national de recherche et de sécurité


pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles

30, rue Olivier-Noyer 75680 Paris cedex 14 Tél. 01 40 44 30 00
• •
Fax 01 40 44 30 99 Internet : www.inrs.fr e-mail : info@inrs.fr

Édition INRS ED 804


1re édition (1997) • réimpression septembre 2004 • 5 000 ex. • ISBN 2-7389-0578-1
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
Pour commander les films (en prêt), les brochures et les affiches de l’INRS,
Dans le domaine de la prévention des risques
adressez-vous au service prévention de votre CRAM ou CGSS.
professionnels, l’INRS est un organisme
scientifique et technique qui travaille, au plan
institutionnel, avec la CNAMTS, les CRAM-CGSS et
plus ponctuellement pour les services de l’état Services prévention des CRAM
ainsi que pour tout autre organisme s’occupant
de prévention des risques professionnels. ALSACE-MOSELLE BRETAGNE NORD-EST
(67 Bas-Rhin) (22 Côtes-d’Armor, 29 Finistère, (08 Ardennes, 10 Aube, 51 Marne,
Il développe un ensemble de savoir-faire 14 rue Adolphe-Seyboth 35 Ille-et-Vilaine, 56 Morbihan) 52 Haute-Marne, 54 Meurthe-et-Moselle,
pluridisciplinaires qu’il met à la disposition de BP 392 236 rue de Châteaugiron 55 Meuse, 88 Vosges)
tous ceux qui, en entreprise, sont chargés de la 67010 Strasbourg cedex 35030 Rennes cedex 81 à 85 rue de Metz
tél. 03 88 14 33 00 tél. 02 99 26 74 63 54073 Nancy cedex
prévention : chef d’entreprise, médecin du travail, tél. 03 83 34 49 02
fax 03 88 23 54 13 fax 02 99 26 70 48
CHSCT, salariés. Face à la complexité des fax 03 83 34 48 70
www.cram-alsace-moselle.fr www.cram-bretagne.fr
problèmes, l’Institut dispose de compétences service.prevention@cram-nordest.fr
scientifiques, techniques et médicales couvrant (57 Moselle) CENTRE
une très grande variété de disciplines, toutes au 3 place du Roi-George (18 Cher, 28 Eure-et-Loir, 36 Indre, NORD-PICARDIE
BP 31062 37 Indre-et-Loire, 41 Loir-et-Cher, 45 Loiret) (02 Aisne, 59 Nord, 60 Oise,
service de la maîtrise des risques professionnels. 62 Pas-de-Calais, 80 Somme)
57036 Metz cedex 1 36 rue Xaintrailles
45033 Orléans cedex 1 11 allée Vauban
Ainsi, l’INRS élabore et diffuse des documents tél. 03 87 66 86 22
tél. 02 38 79 70 00 59662 Villeneuve-d’Ascq cedex
fax 03 87 55 98 65
intéressant l’hygiène et la sécurité du travail : fax 02 38 79 70 30 tél. 03 20 05 60 28
www.cram-alsace-moselle.fr fax 03 20 05 63 40
publications (périodiques ou non), affiches, prev@cram-centre.fr
audiovisuels, site Internet… Les publications (68 Haut-Rhin) www.cram-nordpicardie.fr
de l’INRS sont distribuées par les CRAM. 11 avenue De-Lattre-de-Tassigny CENTRE-OUEST
BP 488 (16 Charente, 17 Charente-Maritime, NORMANDIE
Pour les obtenir, adressez-vous au service 19 Corrèze, 23 Creuse, 79 Deux-Sèvres, (14 Calvados, 27 Eure, 50 Manche,
68020 Colmar cedex 86 Vienne, 87 Haute-Vienne) 61 Orne, 76 Seine-Maritime)
prévention de la Caisse régionale ou de la Caisse tél. 03 89 21 62 20
générale de votre circonscription, dont l’adresse 4 rue de la Reynie 10 rue Alfred Kastler
fax 03 89 21 62 21 87048 Limoges cedex 10 053 Caen cedex 4.
est mentionnée en fin de brochure. www.cram-alsace-moselle.fr tél. 05 55 45 39 04 tél. 02 35 03 58 21
fax 05 55 79 00 64 fax 02 35 03 58 29
L’INRS est une association sans but lucratif AQUITAINE doc.tapr@cram-centreouest.fr catherine.lefebvre@cram-normandie.fr
(24 Dordogne, 33 Gironde,
(loi 1901) constituée sous l’égide de la CNAMTS 40 Landes, 47 Lot-et-Garonne,
dominique.morice@cram-normandie.fr
et soumise au contrôle financier de l’état. Géré par 64 Pyrénées-Atlantiques) ÎLE-DE-FRANCE
un conseil d’administration constitué à parité d’un 80 avenue de la Jallère (75 Paris, 77 Seine-et-Marne, PAYS DE LA LOIRE
78 Yvelines, 91 Essonne, (44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire,
collège représentant les employeurs 33053 Bordeaux cedex 92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis, 53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vendée)
et d’un collège représentant les salariés, tél. 05 56 11 64 00 94 Val-de-Marne, 95 Val-d’Oise) 2 place de Bretagne
fax 05 56 39 55 93 17-19 place de l’Argonne BP 93405, 44034 Nantes cedex 1
il est présidé alternativement par un représentant
documentation.prevention@cramaquitaine.fr 75019 Paris tél. 02 51 72 84 00
de chacun des deux collèges. Son financement tél. 01 40 05 32 64 fax 02 51 82 31 62
est assuré en quasi-totalité par le Fonds national AUVERGNE fax 01 40 05 38 84 prevention@cram-pl.fr
de prévention des accidents du travail (03 Allier, 15 Cantal, 43 Haute-Loire, prevention.atmp@cramif.cnamts.fr
63 Puy-de-Dôme)
et des maladies professionnelles. 48-50 boulevard Lafayette RHÔNE-ALPES
63058 Clermont-Ferrand cedex 1
LANGUEDOC-ROUSSILLON (01 Ain, 07 Ardèche, 26 Drôme,
(11 Aude, 30 Gard, 34 Hérault, 38 Isère, 42 Loire, 69 Rhône,
tél. 04 73 42 70 22 48 Lozère, 66 Pyrénées-Orientales) 73 Savoie, 74 Haute-Savoie)
Les Caisses régionales d’assurance maladie fax 04 73 42 70 15 29 cours Gambetta 26 rue d’Aubigny
(CRAM) et Caisses générales de sécurité preven.cram@wanadoo.fr 34068 Montpellier cedex 2 69436 Lyon cedex 3
sociale (CGSS) tél. 04 67 12 95 55 tél. 04 72 91 96 96
BOURGOGNE et FRANCHE-COMTÉ fax 04 67 12 95 56 fax 04 72 91 97 09
(21 Côte-d’Or, 25 Doubs, 39 Jura, prevdoc@cram-lr.fr preventionrp@cramra.fr
Les Caisses régionales d’assurance maladie 58 Nièvre, 70 Haute-Saône,
et les Caisses générales de sécurité sociale 71 Saône-et-Loire, 89 Yonne,
90 Territoire de Belfort) MIDI-PYRÉNÉES SUD-EST
disposent, pour participer à la diminution ZAE Cap-Nord (09 Ariège, 12 Aveyron, 31 Haute-Garonne, (04 Alpes-de-Haute-Provence,
des risques professionnels dans leur région, 32 Gers, 46 Lot, 65 Hautes-Pyrénées, 05 Hautes-Alpes, 06 Alpes-Maritimes,
38 rue de Cracovie 81 Tarn, 82 Tarn-et-Garonne) 13 Bouches-du-Rhône, 2A Corse Sud,
d’un service prévention composé d’ingénieurs- 21044 Dijon cedex 2 rue Georges-Vivent 2B Haute-Corse, 83 Var, 84 Vaucluse)
conseils et de contrôleurs de sécurité. tél. 03 80 70 51 22 31065 Toulouse cedex 9 35 rue George
Spécifiquement formés aux disciplines fax 03 80 70 51 73 tél. 05 62 14 29 30 13386 Marseille cedex 5
de la prévention des risques professionnels prevention@cram-bfc.fr fax 05 62 14 26 92 tél. 04 91 85 85 36
et s’appuyant sur l’expérience quotidienne doc.prev@cram-mp.fr fax 04 91 85 75 66
de l’entreprise, ils sont en mesure de conseiller documentation.prevention@cram-sudest.fr
et, sous certaines conditions, de soutenir
les acteurs de l’entreprise (direction, médecin
du travail, CHSCT, etc.) dans la mise en œuvre
des démarches et outils de prévention les mieux Services prévention des CGSS
adaptés à chaque situation. GUADELOUPE GUYANE LA RÉUNION MARTINIQUE
Ils assurent la mise à disposition de tous les Immeuble CGRR Espace Turenne Radamonthe 4 boulevard Doret Quartier Place-d’Armes
documents édités par l’INRS. Rue Paul-Lacavé Route de Raban, BP 7015 97405 Saint-Denis cedex 97210 Le Lamentin cedex 2
97110 Pointe-à-Pitre 97307 Cayenne cedex tél. 02 62 90 47 00 tél. 05 96 66 51 32
tél. 05 90 21 46 00 tél. 05 94 29 83 04 fax 02 62 90 47 01 05 96 66 51 31
fax 05 90 21 46 13 fax 05 94 29 83 01 prevention@cgss-reunion.fr fax 05 96 51 81 54
Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’INRS, lina.palmont@cgss-guadeloupe.fr prevention@cgss-martinique.fr
de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite.
Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction,
par un art ou un procédé quelconque (article L. 122-4 du code de la propriété intellectuelle).
La violation des droits d’auteur constitue une contrefaçon punie d’un emprisonnement de deux ans
et d’une amende de 150 000 euros (article L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle).
© INRS, Paris, 1999. Illustration de couverture Bernard Chadebec.
Conception
des équipements de travail
et des moyens de protection

Claire Soudry,
avec la collaboration de Claude Guillemin, INRS

ED 804
SOMMAIRE

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Obligations du constructeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

I Textes législatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

II Textes réglementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

1. Champ d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2. Procédures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1. Matériels soumis à la certification CE et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2. Procédures de certification applicables aux équipements de travail et moyens
de protection neufs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2.1. L’autocertification CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2.2. L’examen CE de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
• Procédure normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
• Procédure simplifiée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
• Organismes habilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.3. Formalités communes obligatoires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
• Déclaration CE de conformité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
• Marquage CE de conformité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
• Documentation technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
• Dérogation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
• Déclaration d’incorporation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.2.4. Procédure de sauvegarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.2.5. Mesures de contrôle et organismes agréés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

3. Règles techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Annexes

• Genèse de la législation « équipements de travail et moyens de protection ». . 71


• Lettre du 11 août 1992.
Articulation des décrets du 29 juillet 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
• Arrêté du 18 décembre 1992.
Coefficients d’épreuves et d’utilisation applicables aux machines et accessoi-
res de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
o
• Instruction DRT n 93-13 du 18 mars 1993.
Orientations pour l’application des décrets du 29 juillet 1992 . . . . . . . . . . . . . . 77
• Note technique du 12 août 1994.
Possibilité de délivrer une extension d’examen CE de type. . . . . . . . . . . . . . . . 82

3
• Note DRT de juillet 1996
Conception des malaxeurs projecteurs.
(Cette note a pour objet de suspendre la note 1520 du 21 octobre 1994 à la
suite de la demande de la Commission européenne). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
• Instruction du 3 janvier 1995 précisant certaines modalités de mise en œuvre
et de contrôle des dispositions réglementaires relatives à la mise sur le marché
des machines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

Liste des textes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89

4
AVANT-PROPOS

Il existe deux types de réglementation concernant les machines et équipements de travail :


– l’une pour la conception,
– l’autre pour l’utilisation.
Cette brochure concerne uniquement la conception, c’est-à-dire la réglementation qui in-
tègre la sécurité dès la phase de conception des machines et équipements de travail neufs
(les équipements de protection individuelle ne sont pas traités dans cette brochure).
Cette réglementation résulte de la transposition, en droit français, de la directive euro-
péenne 89/392/CEE, du 14 juin 1989, modifiée et remplacée par la directive 98/37/CE du
22 juin 1998(1), qui reprend, sans changement, l’ensemble des dispositions figurant dans
la directive de 1989 et dans ses modifications successives.
Les responsables de la mise sur le marché de l’Union européenne, à quelque titre que ce
soit, d’équipements de travail neufs (fabricants, importateurs,...) trouveront, dans cette
brochure, l’ensemble des exigences réglementaires auxquelles ces équipements doivent
satisfaire.
Le principe de cette réglementation relève de ce que l’on nomme « la nouvelle
approche » : elle fixe des exigences essentielles et pose des objectifs à atteindre.
La « nouvelle approche », associant directives et normes, donne à la normalisation un rôle
important. En effet, les normes européennes harmonisées, sans être d’application obliga-
toire, fournissent les spécifications techniques permettant de respecter les exigences de
sécurité fixées par la directive et donnent une présomption de conformité lorsqu’elles sont
appliquées.
À la page suivante, nous donnons schématiquement la structure de cette réglementation
afin de guider le lecteur dans ses recherches.
Cette brochure est organisée de manière à être opérationnelle pour le lecteur :
– Le sommaire donne une vue d’ensemble du contenu de la brochure et l’index p. 89
facilite l’accès simple et rapide à une réglementation complexe.
– Les origines de la réglementation sont expliquées dans les documents en annexe p. 71
et les textes d’application y sont publiés in extenso.
– Enfin, la liste chronologique des textes p. 87 complète cet outil.

(1) Parue au Journal officiel des Communautés européennes, série L du 23 juillet 1998, pp. 207 et s.

5
Obligations du constructeur

OBLIGATIONS DU CONSTRUCTEUR

Matériels concernés
• La nouvelle réglementation donne, non plus une liste comme dans l’ancienne régle-
mentation, mais une définition très générale des machines et équipements de travail visés
(art. R 233-83).
• Seuls, quelques équipements précisément définis (art. R 233-83-1) sont exclus du
champ d’application.
• Certains moyens de protection sont également réglementés (art. R 233-83-2).

Cette réglementation impose deux types d’obligations


1° Le respect de règles techniques applicables à toutes les machines neuves auxquel-
les s’ajoutent un certain nombre de règles supplémentaires spécifiques de certaines ca-
tégories de matériels.
Toutes ces règles techniques sont listées et définies dans l’annexe 1 de l’art. R 233-84.
2° Le suivi de procédures de certification de conformité.
Il existe deux catégories de procédures :
• La procédure d’examen CE de type définie dans les articles R. 233-54 à R. 233-65,
qui concerne un nombre très limité de machines considérées comme les plus dangereu-
ses, listées et définies de manière très précise dans l’art. R 233-86,
• L’autocertification CE définie dans l’art. R. 233-53, qui concerne donc la très grande
majorité des machines à l’exclusion de celles précédemment évoquées dans la procédure
d’examen CE de type.

Formalités à respecter
Quelle que soit la procédure de certification de conformité utilisée, vous devez :
1° établir une déclaration CE de conformité et la remettre au preneur lors de la mise à
disposition, à quelque titre que ce soit, de la machine,
2° apposer un marquage CE de conformité sur la machine de manière distincte, lisible
et indélébile,
3° établir une documentation technique relative aux moyens mis en œuvre pour assu-
rer la conformité aux règles techniques applicables à la machine.

Le contenu de la déclaration CE de conformité, l’emplacement et le modèle de mar-


quage CE et les éléments constitutifs de la documentation technique sont fixés par
les arrêtés du 18 décembre 1992.

7
Textes législatifs

I. TEXTES LÉGISLATIFS

Code du travail

Art. L. 233-5.
I. – Les machines, appareils, outils, engins, matériels et installations ci-après désignés par Obligation générale
les termes d’équipements de travail qui font l’objet des opérations mentionnées au II du de sécurité
présent article doivent être conçus et construits de façon que leur mise en place, leur uti-
lisation, leur réglage, leur maintenance, dans des conditions conformes à leur destination,
n’exposent pas les personnes à un risque d’atteinte à leur sécurité ou leur santé.
Les protecteurs et dispositifs de protection, les équipements et produits de protection
individuelle, ci-après dénommés moyens de protection, qui font l’objet des opérations
mentionnées au II du présent article doivent être conçus et fabriqués de manière à proté-
ger les personnes, dans des conditions d’utilisation et de maintenance conformes à leur
destination, contre les risques pour lesquels ils sont prévus.
II. – Il est interdit d’exposer, de mettre en vente, de vendre, d’importer, de louer, de mettre Opérations visées
à disposition ou de céder à quelque titre que ce soit des équipements de travail et des
moyens de protection mentionnés au 1o du III du présent article qui ne répondent pas aux
dispositions prévues au 3o du III.
III. – Des décrets en Conseil d’État, pris dans les conditions prévues au premier alinéa de Décrets
l’article L. 231-3 et après avis des organisations syndicales d’employeurs et des organisa-
tions syndicales de salariés intéressées, déterminent :
1° Les équipements de travail et les moyens de protection soumis aux obligations de sé- Matériels visés
curité définies au I du présent article ; Voir décret no 92-765
du 29 juillet 1992, art.
R. 233-83
2° Les procédures de certification de conformité aux règles techniques auxquelles doi- Certification de
vent se soumettre les fabricants, importateurs et cédants, ainsi que les garanties dont ils conformité
bénéficient. Voir décret no 92-766
du 29 juillet 1992, les
L’issue de la procédure de certification de conformité peut être notamment subordonnée procédures
au résultat :
a) De vérifications, même inopinées, effectuées par des organismes habilités, dans les Vérifications
locaux de fabrication ou de stockage d’équipements de travail ou de moyens de protec-
tion qui, s’ils se révélaient non conformes, seraient susceptibles d’exposer les personnes
concernées à un risque grave ;
b) D’examens ou essais, même destructifs, lorsque l’état de la technique le requiert ; Examens, essais
3° Les règles techniques auxquelles doit satisfaire chaque type d’équipement de travail Règles techniques et
et de moyen de protection ainsi que la procédure de certification qui lui est applicable ; procédures de
certification
Voir décret
no 92-767 du
29 juillet 1992 et
règles techniques,
annexe I
4° Les conditions dans lesquelles l’autorité administrative habilitée à contrôler la confor- Contrôle de
mité peut demander au fabricant ou à l’importateur communication d’une documentation conformité
dont le contenu est précisé par arrêté ; l’absence de communication de cette documen- Documentation
tation technique dans le délai prescrit constitue un indice de non-conformité de l’équipe- technique
ment de travail ou du moyen de protection aux règles techniques qui lui sont applicables, Arrêté du
susceptible d’entraîner la mise en œuvre des mesures prévues au 5o ci-après. 18 décembre 1992

9
Textes législatifs

Secret de fabrication Les personnes ayant accès à cette documentation technique sont tenues de ne pas révé-
ler les secrets de fabrication et les procédés d’exploitation dont elles pourraient avoir con-
naissance à cette occasion ;
Procédure de 5° Les conditions dans lesquelles est organisée une procédure de sauvegarde permet-
sauvegarde tant :
Cf infra a) Soit de s’opposer à ce que des équipements de travail ou des moyens de protection
art. R. 233-78, ne répondant pas aux exigences définies au I du présent article et à tout ou partie des rè-
79 et 79-1 p. 34 gles techniques prévues au 3o ci-dessus fassent l’objet des opérations visées au II du pré-
sent article et au II de l’article L. 233-5-1 ;
b) Soit de subordonner l’accomplissement de ces opérations à des vérifications, épreu-
ves, règles d’entretien, modifications des modes d’emploi des équipements de travail ou
moyens de protection concernés.
Renvoi aux normes IV. – Des arrêtés du ministre chargé du travail ou du ministre chargé de l’agriculture :
1° Peuvent établir la liste des normes dont le respect est réputé satisfaire aux règles
techniques prévues au 3o du III du présent article ;
2° Peuvent rendre obligatoires certaines des normes mentionnées au 1o ci-dessus.

Art. L. 233-6
Résolution de la L’acheteur d’un produit visé à l’article L. 231-7 ainsi que l’acheteur ou le locataire d’un ma-
vente ou du bail tériel visé à l’article L. 233-5 qui a été livré dans des conditions contraires aux dispositions
Dommages-intérêts de ces articles et des textes pris pour leur application peut, nonobstant toute clause con-
traire, dans le délai d’une année à compter du jour de la livraison, demander la résolution
de la vente ou du bail ; le tribunal qui prononce cette résolution peut en outre accorder des
dommages-intérêts à l’acheteur ou au locataire.

Art. L. 233-5-3
Expositions, foires et I. – Par dérogation aux dispositions du II de l’article L. 233-5 sont permises, pour une du-
salons (I) rée déterminée, l’exposition et l’importation aux fins d’exposition dans les foires et salons
autorisés d’équipements de travail ou de moyens de protection neufs ne satisfaisant pas
aux dispositions de l’article L. 233-5.
Démonstrations (II) II. – Est également permise, par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’arti-
cle L. 233-5-1, l’utilisation, aux seules fins de démonstration, des équipements de travail
neufs ne répondant pas aux dispositions de l’article L. 233-5.
Les mesures nécessaires, destinées à éviter toute atteinte à la sécurité et la santé des tra-
vailleurs chargés de la démonstration et des personnes exposées aux risques qui en ré-
sultent, doivent être mise en œuvre en pareil cas.
Permissions I et II III. – Lorsqu’il est fait usage des permissions prévues aux I et II, un avertissement dont les
Avertissement caractéristiques sont fixées par un arrêté conjoint du ministre chargé du travail et du mi-
Arrêté du 16 nistre chargé de l’agriculture pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des ris-
novembre 1992 ques professionnels doit être placé à proximité de l’équipement de travail faisant l’objet
de l’exposition ou de la démonstration, ou du moyen de protection faisant l’objet de l’ex-
position, pendant toute la durée de celles-ci. Il mentionne leur non-conformité et l’impos-
sibilité de les acquérir ou d’en faire usage avant leur mise en conformité.

Art. L. 263-2
Pénalités Les chefs d’établissement, directeurs, gérants ou préposés qui, par leur faute personnelle,
Faute personnelle ont enfreint les dispositions des chapitres Ier, II et III du titre III du présent livre ainsi que
les autres personnes qui, par leur faute personnelle, ont enfreint les dispositions des arti-
cles L. 231-6..., L. 233-5, L. 233-5-1, II, L. 233-5-3... dudit livre et des règlements d’admi-
nistration publique pris pour leur exécution sont punis d’une amende de 25 000 F.
L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de salariés de l’entreprise concernés par
la ou les infractions relevées dans le procès-verbal visé aux articles L. 611-10 et L. 611-13.

10
Textes législatifs

Conformément à l’article 132-3 du Code pénal, le cumul des peines prévues au présent
article et à l’article L. 263-4 avec les peines de même nature encourues pour les infractions
prévues par les articles 221-6, 222-19 et 222-20 du Code pénal ne peut dépasser le maxi-
mum légal de la peine de même nature la plus élevée qui est encourue.

Art. L. 611-16
Les inspecteurs et les contrôleurs des douanes, les commissaires de la concurrence et de Constatation des
la consommation, les inspecteurs de la répression des fraudes, les contrôleurs de la con- infractions
currence, de la consommation et de la répression des fraudes, les ingénieurs des mines,
les ingénieurs de l’industrie et des mines ont compétence pour constater, en dehors des
lieux d’utilisation des équipements de travail et moyens de protection concernés, au
moyen de procès-verbaux transmis au parquet, les infractions aux dispositions de l’article
L. 233-5 et des I et III de l’article L. 233-5-3 commises à l’occasion d’une des opérations
mentionnées au II de l’article L. 233-5.

Art. L. 233-5-2
L’inspecteur du travail ou le contrôleur du travail peut demander au chef d’établissement Vérification de
de faire vérifier par des organismes agréés par le ministre chargé du travail et par le minis- conformité par des
tre chargé de l’agriculture l’état de conformité des équipements de travail mentionnés à organismes agréés
l’article L. 233-5-1 avec les dispositions qui leur sont applicables.
Au plus tard dans les quinze jours suivant la demande de vérification, le chef d’établisse-
ment peut saisir le directeur régional du travail et de l’emploi d’une réclamation qui est sus-
pensive. Il y est statué dans un délai fixé par voie réglementaire.
La non-communication au chef d’établissement de la décision du directeur régional du
travail et de l’emploi dans le délai prévu à l’alinéa précédent vaut acceptation de la récla-
mation. Tout refus de la part du directeur régional doit être motivé.

11
Textes réglementaires

II. TEXTES RÉGLEMENTAIRES

1. Champ d’application

Instruction DRT no 93-13 du 18 mars 1993


Le décret no 92-765 fondé sur le 1o du III de l’article L. 233-5 a pour objet de déterminer
les équipements de travail et les moyens de protection couverts par les règles d’intégra-
tion de la sécurité dès la conception.
Par rapport à la liste limitative des matériels couverts jusqu’à présent par les textes fran-
çais relatifs à l’intégration de la sécurité dès la conception, ce décret se traduit par une
extension très importante du nombre des machines et matériels concernés puisque tous
les matériels de production, notamment tous ceux que le sens commun reconnaît comme
« machines », seront désormais concernés à part quelques exceptions limitativement énu-
mérées...
Ces dispositions sont codifiées aux articles R. 233-83 à R. 233-83-4 et regroupées dans
une section VII du chapitre III du titre III du livre II du code du travail.
...

Art. R. 233-83.
Les équipements de travail auxquels s’appliquent les obligations définies au I de l’article Équipements de
L. 233-5 sont ceux qui entrent dans l’une des catégories suivantes : travail visés (1)
1° Machines, y compris les machines destinées à l’industrie d’extraction des minéraux. Machines
Une machine est un ensemble de pièces ou d’organes liés entre eux dont au moins un est - définition
mobile et, le cas échéant, d’actionneurs, de circuits de commande et de puissance réunis
de façon solidaire en vue d’une application définie telle que notamment la transformation,
le traitement ou le conditionnement de matériaux et le déplacement de charges avec ou
sans changement de niveau.
Un ensemble de machines qui, afin de concourir à un même résultat, sont disposées et - ensemble de
commandées de manière à être solidaires dans leur fonctionnement est considéré comme machines
une machine.
Un équipement interchangeable destiné à être assemblé à une machine ou à une série de - équipement
machines différentes ou à un tracteur par l’utilisateur lui-même, en vue d’en modifier la interchangeable
fonction, est, dans la mesure où cet équipement n’est pas une pièce de rechange ou un
outil, considéré comme une machine.
Les arbres à cardans de transmission de puissance amovibles entre une machine auto- - arbres à cardans
motrice ou un tracteur et une machine réceptrice, ainsi que les dispositifs de protection
desdits arbres à cardans, sont considérés comme des machines.
Sont également considérés comme machines les véhicules et leurs remorques destinés à - certains véhicules
l’industrie d’extraction des minéraux et les véhicules et leurs remorques destinés unique- et remorques
ment au transport des marchandises sur les réseaux privés routiers, ferroviaires, maritimes
ou fluviaux.
Sont également considérés comme machines, dans la mesure où ils n’assurent pas la
fonction de transport, les matériels répondant à la définition des machines placés sur les
véhicules ou leurs remorques.

(1) Les équipements de travail sont définis par la loi à l’article L. 233-5 (loi no 91-1414 du 31 décembre 1991),
comme des « machines, appareils, outils, engins, matériels et installations... ».

13
Champ d’application

Tracteurs agricoles 2° Tracteurs agricoles et forestiers à roues.


et forestiers
Accessoires de 3° Accessoires de levage répondant à la définition suivante : équipements non incorpo-
levage rés à une machine, à un tracteur ou à un autre matériel et placés entre la machine, le trac-
teur ou tout autre matériel et la charge, ou sur la charge, pour permettre la préhension de
la charge, tels que élingue, palonnier, pince auto-serrante, aimant, ventouse, cé de levage.
Composants 4° Composants d’accessoires de levage, non incorporés à un accessoire visé au 3o ci-
d’accessoires de dessus, tels que crochets à œil, manilles, anneaux, anneaux à tige.
levage
Chaînes, câbles et 5° Chaînes, câbles et sangles de levage à la longueur non incorporés à un accessoire ou
sangles de levage à un composant visé au 3o ou 4o ci-dessus ou à une machine, un tracteur ou tout autre
matériel.
Appareils de 6° Appareils de radiographie industrielle et appareils de radiologie industrielle :
radiographie et de
Appareils de radiographie industrielle utilisant le rayonnement gamma, à l’exclusion des
radiologie industrielle
appareils spécialement conçus pour se déplacer, de façon autonome ou non, dans des
conduits tubulaires.
Générateurs électriques de rayonnement X, utilisés en radiologie industrielle, accessoires
compris.
Cabines de 7° Cabines de projection par pulvérisation, cabines et enceintes de séchage, cabines
projection et mixtes de projection et de séchage destinées à l’emploi de peintures liquides, de vernis,
enceintes de de poudres ou de fibres sèches, toxiques, nocifs, corrosifs, irritants, comburants ou in-
séchage flammables, visés à l’article L. 231-6.
Ces cabines et enceintes sont définies comme des espaces délimités par des parois ho-
rizontales et verticales distinctes des cloisons ou murs du local d’implantation constituant
un volume d’où les projections, les vapeurs et les aérosols de peinture ou de vernis ne
peuvent sortir que par des dispositifs spécifiques de ventilation.
Électrificateurs de 8° Électrificateurs de clôtures.
clôture
Art. R. 233-83-2.
Composants de Les protecteurs et dispositifs de protection d’équipement de travail auxquels s’appliquent
sécurité visés(1) les obligations définies au I de l’article L. 233-5, et qui sont dénommés « composants de
sécurité », sont ceux qui sont mis isolément sur le marché en vue de leur installation sur
une machine maintenue en service ou sur une machine d’occasion.
Définition On entend par composant de sécurité un composant destiné à assurer, par son utilisation,
une fonction de sécurité et dont la défaillance ou le mauvais fonctionnement mettrait en
cause la sécurité ou la santé des personnes exposées ou mettrait en péril une fonction de
sécurité de la machine.
Sont notamment des composants de sécurité les dispositifs d’arrêt d’urgence, les protec-
teurs, les dispositifs de protection, les ceintures de sécurité ou dispositifs équivalents, les
structures de protection contre le retournement, les structures de protection contre les
chutes d’objets, les dispositifs de contrôle de charge, les dispositifs « homme-mort », res-
pectivement visés aux points 1.2.4, 1.4.2, 1.4.3, 3.2.2, 3.4.3, 3.4.4, 4.2.1 et 5.5 de
l’annexe I prévue par l’article R. 233-84, ainsi que les composants visés à l’article R. 233-
88-1.

(1) Les composants de sécurité font partie de la liste des équipements de travail soumis à examen CE de type.
Si le composant est incorporé à une machine autocertifiée, il est autocertifié avec celle-ci.
Si le composant n’est pas incorporé à une machine autocertifiée, il est soumis à l’examen CE de type.

14
Champ d’application

N’entrent pas dans la définition ci-dessus donnée des composants de sécurité les équi- Composants exclus
pements interchangeables ni les composants fournis directement à un utilisateur comme
pièce de rechange d’un composant identique de la machine d’origine par le fabricant de
la machine d’origine ou d’après ses instructions.

Art. R. 233-83-1.
Les machines mues par la force humaine employée directement, sauf s’il s’agit de machi- Équipements
nes destinées à être utilisées pour le levage de charges, sont exclues du champ d’appli- exclus
cation défini par le 1o de l’article R. 233-83. Machines mues par
la force humaine
Sont en outre exclus :
I. – Les machines qui, par nature, exposent davantage aux risques d’origine électrique Risque électrique
qu’aux risques d’origine mécanique, telles que les machines de bureau, les machines du prédominant
domaine électroménager, les postes de soudage et les pistolets à colle ;
II. – Les machines ou éléments de machines ne pouvant fonctionner de manière indépen- Machines
dante en l’état, destinés à être incorporés dans une machine ou à être assemblés avec inutilisables en l’état
d’autres machines solidaires dans leur fonctionnement, à condition de faire l’objet d’une Voir arrêté du 3 mars
déclaration du fabricant ou de l’importateur dont le contenu est déterminé par un arrêté 1995
du ministre chargé du travail et du ministre chargé de l’agriculture. L’absence de moteur,
d’un ou plusieurs éléments amovibles aisément incorporables ou dispositifs de protection,
ou d’un équipement interchangeable, ne répond pas à la condition relative à l’impossibilité
de fonctionner de façon indépendante en l’état ;
III. – Les machines à usage médical utilisées en contact direct avec le patient ; Machines à usage
médical
IV. – Les moyens de transport. Sont considérés comme moyens de transport les aéronefs, Moyens de transport
ainsi que les véhicules et leurs remorques, destinés au transport sur les réseaux routiers,
ferroviaires, maritimes ou fluviaux, autres que ceux mentionnés au 1o de l’article R. 233-
83 ;
V. – Les machines spécialement conçues et construites pour les forces armées ou les for- Matériel militaire
ces de maintien de l’ordre et les armes à feu ;
V bis. – Les pistolets de scellement ; Pistolets de
scellement
VI. – Les machines spécifiques pour fêtes foraines et parcs d’attraction ; Machines pour fêtes
foraines
VII. – Les installations à câbles y compris les funiculaires pour le transport public ou non Installations à câble
de personnes ; et funiculaires
VIII. – Les ascenseurs, définis comme des appareils qui desservent des niveaux définis à Ascenseurs
l’aide d’une cabine qui se déplace le long de guides rigides et dont l’inclinaison sur l’hori-
zontale est supérieure à 15 degrés ; la cabine est destinée au transport :
– de personnes ;
ou
– de personnes et d’objets ;
ou
– d’objets uniquement. La cabine doit être accessible, c’est-à-dire telle qu’une personne - cabine
puisse y pénétrer sans difficulté, et être équipée d’éléments de commande situés à l’inté-
rieur de ladite cabine ou à portée d’une personne qui s’y trouve.
Sont également considérés comme tels les ascenseurs qui se déplacent selon une course - ciseaux
parfaitement fixée dans l’espace, même s’ils ne se déplacent pas le long de guides rigides,
par exemple les ascenseurs guidés par des ciseaux ;
IX. – Les moyens de transport de personnes utilisant des véhicules à crémaillère ; Crémaillère

15
Procédures

Ascenseurs de puits X. – Les ascenseurs équipant les puits de mines ;


de mines
Élévateurs de XI. – Les élévateurs de machinerie de théâtre ;
théâtre
Ascenseurs de XII. – Les ascenseurs de chantier.
chantier

2. Procédures

2.1. Matériels soumis à la certification CE et définitions

Instruction DRT no 93-13 du 18 mars 1993


Le décret no 92-766 fondé sur les 2o, 4o et 5o du III de l’article L. 233-5 définit les procé-
dures de certification applicables et les modalités de désignation des organismes habilités
appelés à intervenir dans le cadre de ces procédures. Il traite également de la mise en œu-
vre d’une procédure de sauvegarde et, sur la base du nouvel article L. 233-5-2, des orga-
nismes agréés pour effectuer les vérifications sur demande de l’inspection du travail.
...

Code du travail

Art. R. 233-49.
Champ d’application La présente section définit les procédures de certification de conformité applicables, lors-
- neuf qu’ils sont neufs ou considérés comme neufs, aux machines visées au 1o de l’article
- occasion R. 233-83, aux autres équipements de travail visés aux 3o et 4o de l’article R. 233-83,
composants de sécurité visés à l’article R. 233-83-2...
Elle définit également les procédures de certification de conformité applicables aux équi-
pements de travail et moyens de protection quand ils sont d’occasion.
Les autres équipements de travail et moyens de protection, quand ils sont neufs, peuvent
faire l’objet, en tant que de besoin, de procédures de certification de conformité définies
par les décrets qui leur sont applicables.
Décisions motivées Les décisions prises en application de la présente section doivent être motivées et préci-
ser les voies et délais de recours ouverts.
Réclamation En outre, toutes les décisions des organismes habilités sont susceptibles de faire l’objet
d’une réclamation dans les conditions prévues à l’article R. 233-60 ci-après.

Art. R. 233-49-1.
Ensemble de Un ensemble de machines constitué par l’assemblage d’une machine ou d’un tracteur
machines avec un équipement interchangeable n’est pas tenu de satisfaire à la procédure de certi-
fication de conformité applicable audit ensemble, si les deux parties constitutives de cet
ensemble sont compatibles entre elles et si chacune de ces parties a satisfait à la procé-
dure de certification de conformité qui lui est applicable.

Art. R. 233-49-2.
Usage agricole ou Lorsqu’il s’agit d’équipements de travail ou de moyens de protection destinés à un usage
forestier spécifiquement agricole ou forestier, les attributions du ministre chargé du travail et du
Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels sont respectivement exer-

16
Procédures

cées par le ministre chargé de l’agriculture et par la Commission nationale d’hygiène et de


sécurité du travail en agriculture.
Les membres du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels et de la
Commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agriculture, ainsi que les per-
sonnes et experts qui participent à leurs commissions ou groupes de travail, sont tenus
de ne pas révéler les secrets de fabrication et les procédés d’exploitation dont ils pour-
raient avoir connaissance dans l’exercice de leurs attributions.

Art. R. 233-49-3.
Est considéré comme « mis pour la première fois sur le marché », « neuf » ou « à l’état Mis pour la première
neuf » tout équipement de travail ou moyen de protection n’ayant pas été effectivement fois sur le marché,
utilisé dans un État membre de la Communauté économique européenne et faisant l’objet neuf ou à l’état neuf
d’une des opérations mentionnées au II de l’article L. 233-5 ou au II de l’article L. 233-5-1.

Art. R. 233-49-4.
Est considéré comme « d’occasion » tout équipement de travail ou moyen de protection Occasion
ayant déjà été effectivement utilisé dans un État membre de la Communauté économique
européenne et faisant l’objet d’une des opérations mentionnées au II de l’article L. 233-5
en vue de son utilisation ou d’une des opérations mentionnées au II de l’article L. 233-5-1.

Art. R. 233-49-5.
Est considéré comme « maintenu en service » tout équipement de travail ou moyen de Maintien en service
protection visé à l’article R. 233-49-4 lorsque les opérations mentionnées audit article sont
effectuées au sein d’une même entreprise.
Il en est de même en cas de modification affectant la situation juridique de l’entreprise elle- Succession, vente
même, notamment par succession, vente de l’entreprise, fusion, transformation du fonds, de l’entreprise,
mise en société. fusion

Art. R. 233-50.
I. – Il est interdit d’exposer, de mettre en vente, de vendre, d’importer, de louer, de mettre Équipements non
à disposition ou de céder à quelque titre que ce soit tout équipement de travail ou moyen conformes
de protection ne satisfaisant pas aux procédures de certification de conformité qui lui sont
applicables.
Toutefois, lorsque ni le fabricant ni l’importateur n’ont satisfait aux obligations qui leur in- Défaillance du
combent conformément à la présente section, celles-ci, à l’exception des obligations pré- fabricant ou de
vues par la sous-section 5, doivent être accomplies par tout responsable d’une des l’importateur
opérations mentionnées à l’alinéa précédent.
Il est interdit d’apposer sur un équipement de travail ou moyen de protection, sur son em- Marques autres que
ballage ou sur tout document le concernant, toute marque ou inscription susceptible de celles prévues par
créer une confusion avec les marquages prévus dans le cadre des procédures de certifi- ces textes
cation de conformité définies conformément à l’article R. 233-49.
II. – Il est également interdit d’apposer sur un équipement de travail ou moyen de protec- Marquage sur
tion, sur son emballage ou sur tout document le concernant, un marquage prévu dans le équipements non
cadre d’une procédure de certification de conformité définie conformément à l’article conformes
R. 233-49 ou de délivrer une déclaration ou un certificat de conformité prévu dans ce
même cadre, lorsque ledit équipement de travail ou moyen de protection n’est pas con-
forme aux règles techniques prévues par le 3o du III de l’article L. 233-5 ou ne satisfait pas
aux procédures de certification de conformité qui lui sont applicables.

17
Procédures

2.2. Procédures de certification applicables aux équipe-


ments de travail et moyens de protection neufs, ou considé-
rés comme neufs, mentionnés au premier alinéa de l’article R. 233-49(1)

2.2.1. L’autocertification

Auto certification L’autocertification constitue le principe applicable à la très gran-


CE de majorité des matériels.
Définie à l’article R. 233-53, elle vise la plupart des équipements
de travail et moyens de protection, et son champ d’application
est plus vaste que l’autocertification de l’ancienne réglementa-
tion française.

Déclaration et L’autocertification consiste pour le fabricant(1) à déclarer et à


marquage CE de établir lui-même, sous sa propre responsabilité que l’exemplaire
conformité neuf d’équipement de travail ou moyen de protection qu’il met à
disposition, à quelque titre que ce soit, est bien conforme aux rè-
gles techniques qui lui sont applicables, c’est à dire aux règles
définies à l’annexe 1 de l’article R. 233-84 du Code du travail. Il
signe et remet au preneur sa déclaration CE de conformité, et,
appose la marque CE sur chaque exemplaire d’équipement de
travail.
Le fabricant n’a pas à recourir à un organisme tiers pour certifier
la conformité du matériel qu’il va mettre sur le marché. Ce qui ne
l’empêche pas de demander l’avis technique d’un organisme
extérieur, mais ceci, dans un cadre purement contractuel.

Documentation La simplicité de cette procédure est cependant étayée par l’obli-


technique de gation pour le fabricant de constituer une documentation tech-
fabrication nique. Celle-ci doit décrire les moyens mis en œuvre par le
fabricant pour respecter les exigences essentielles de sécurité.
Sans pour autant être prête à l’avance, cette documentation
technique doit pouvoir être constituée et communiquée rapide-
ment à la demande motivée de l’administration.

Références des textes


Art. R. 233-53, art. R. 233-85 et 86 p. 19, art. R. 233-73, 74 et 75 voir
Formalités préalables p. 27
Lettre du 11 août 1992 et instruction DRT du 18 mars 1993 voir
Annexes p. 73 et 77
Modèles des déclarations CE de conformité et de la marque CE, arrêté
du 18 décembre 1992 p. 28
Contenu de la documentation technique, arrêté du 18 décembre 1992
p. 30

(1) Lorsqu’il est dit fabricant, ce peut-être aussi l’importateur, ou le responsable


de l’une des opérations citées au II de l’article L. 233-5, c’est-à-dire, exposition,
mise en vente, vente, importation, mise à disposition ou cession à quelque titre
que ce soit, cf. article L. 233-5 p. 9.

(1) Voir l'article R. 233-49 p. 16.

18
Procédures

Code du travail

Art. R. 233-53.
La procédure dite « autocertification CE » est la procédure par laquelle le fabricant ou l’im- Autocertification
portateur déclare, sous sa responsabilité, que l’exemplaire neuf de machine visée au 1o
de l’article R. 233-83, de matériel visé aux 3o à 5o de l’article R. 233-83, de composant de
sécurité visé à l’article R. 233-83-2 ou d’équipement de protection individuelle visé à l’ar-
ticle R. 233-83-3 soumis à ladite procédure est conforme aux règles techniques qui lui
sont applicables.
Les dispositions réglementaires concernant les équipements de travail ou moyens de pro- Essais
tection auxquels s’applique la présente sous-section peuvent rendre obligatoires des es-
sais.
Le fabricant ou l’importateur soumis à la procédure d’autocertification CE doit en tout état Documentation
de cause être en mesure de présenter la documentation technique prévue par l’article technique
R. 233-75. Arrêté du 18
décembre 1992
Art. R. 233-85.
À l’exception de celles mentionnées à l’article R. 233-86(1) ci-après, les machines neuves Machines soumises
ou considérées comme neuves visées au 1o de l’article R. 233-83 sont soumises à la pro- à autocertification
cédure d’autocertification CE définie par l’article R. 233-53.

Art. R. 233-88.
À l’exception de ceux mentionnés à l’article R. 233-88-1 ci-après(2) les composants de sé- Composants de
curité neufs ou considérés comme neufs sont soumis à la procédure d’autocertification CE sécurité soumis à
définie par l’article R. 233-53. autocertification

2.2.2. L'examen CE de type

Examen CE de La procédure d’examen CE de type est une procédure d’excep-


type, contrôle tion définie à l’article R. 233-54(1) réservée à un certain nombre
préalable, de machines créant des risques particuliers ou machines dites à
machines à haut risque limitativement énumérées à l’article R. 233-86(2). Elle
risques est applicable également à certains composants de sécurité ci-
particuliers, deux tés à l’article R. 233-88-1 p. 21.
types de Ces machines doivent faire l’objet d’un contrôle préalable par un
procédures : organisme tiers notifié au plan européen qui examine un modèle
normale et de machine et vérifie si celui-ci répond aux règles techniques les
simplifiée concernant.
Introduite auprès d’un seul organisme notifié dans la CEE et
pour un seul modèle de machine, cette demande doit comporter
certaines indications.
Si le fabricant a construit sa machine en respectant une ou des
normes harmonisées réputées satisfaire aux règles techniques
applicables à la machine, il a la possibilité de choisir une procé-
dure dite simplifiée.

(1) Art. R. 233-54 p. 23.


(2) Voir page 20.

(1) Voir page 20.


(2) Art. R. 233-88-1, voir page 21.

19
Procédures

Art. R. 233-86
Machines soumises Les machines suivantes, neuves ou considérées comme neuves, visées au 1o de l’article
à examen CE de R. 233-83, sont soumises à la procédure d’examen CE de type définie par les articles
type R. 233-54 à R. 233-65 :
Machines à bois : 1. Scies circulaires (monolames et multilames) pour le travail du bois et des matières simi-
Scies circulaires laires :
1.1. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table fixe avec avance
manuelle de la pièce ou avec entraîneur amovible ;
1.2. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table-chevalet ou chariot
à mouvement alternatif, à déplacement manuel ;
1.3. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, possédant par construc-
tion un dispositif d’entraînement mécanisé des pièces à scier, à chargement ou décharge-
ment manuel ;
1.4. Machines à scier, à outil mobile en cours de travail, à déplacement mécanisé, à char-
gement ou déchargement manuel.
Dégauchineuses 2. Machines à dégauchir à avance manuelle pour le travail du bois et des matières similai-
res.
Raboteuses 3. Machines à raboter sur une face, à chargement ou déchargement manuel, pour le travail
du bois et des matières similaires.
Scies à ruban 4. Scies à ruban à table fixe ou mobile et scies à ruban à chariot mobile, à chargement ou
déchargement manuel pour le travail du bois et des matières similaires.
Machines 5. Machines combinées des types visés aux points 1 à 4 ci-dessus et au point 7 ci-après
combinées pour le travail du bois et des matières similaires.
Tenonneuses 6. Machines à tenonner à plusieurs broches, à avance manuelle, pour le travail du bois et
des matières similaires.
Toupies 7. Toupies à axe vertical, à avance manuelle, pour le travail du bois et des matières simi-
laires.
Scies à chaîne 8. Scies à chaîne portatives pour le travail du bois et des matières similaires.
portatives
Machines agro- 9. Scies circulaires (monolames et multilames) pour le travail des produits agro-alimen-
alimentaires : taires tels que la viande, le poisson et les produits surgelés :
Scies circulaires
9.1. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table fixe avec avance
manuelle de la pièce ou avec entraîneur amovible ;
9.2. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, à table-chevalet ou chariot
à mouvement alternatif, à déplacement manuel ;
9.3. Machines à scier, à outil en position fixe en cours de travail, possédant par construc-
tion un dispositif d’entraînement mécanisé des pièces à scier, à chargement ou décharge-
ment manuel ;
9.4. Machines à scier, à outil mobile en cours de travail, à déplacement mécanisé, à char-
gement ou déchargement manuel.
Scies à ruban 10. Scies à ruban à table fixe ou mobile et scies à ruban à chariot mobile, à chargement
ou déchargement manuel, pour le travail des produits agroalimentaires tels que la viande,
le poisson et les produits surgelés.
Presses 11. Presses, y compris les plieuses, pour le travail à froid des métaux, à chargement ou
déchargement manuel dont les éléments mobiles de travail peuvent avoir une course su-
périeure à 6 millimètres et une vitesse supérieure à 30 millimètres par seconde.
Moulage des 12. Machines de moulage des plastiques par injection ou compression, à chargement ou
plastiques déchargement manuel.

20
Procédures

13. Machines de moulage du caoutchouc par injection ou compression, à chargement ou Moulage du


déchargement manuel. caoutchouc
14. Bennes de ramassage d’ordures ménagères, à chargement manuel, et comportant un Bennes de
mécanisme de compression. ramassage
15. Ponts élévateurs pour véhicules. Ponts élévateurs
16. Arbres à cardans de transmission de puissance amovibles entre une machine automo- Arbres à cardans
trice ou un tracteur et une machine réceptrice et dispositifs de protection desdits arbres à
cardans, visés au 1o de l’article R. 233-83 et soumis au paragraphe 3.4.7 de l’annexe men-
tionnée à l’article R. 233-84.
17. Machines pour les travaux souterrains : Travaux souterrains
17.1. Machines mobiles sur rails, locomotives et bennes de freinage ;
17.2. Soutènements marchants hydrauliques ;
17.3. Moteurs à combustion interne destinés à équiper les machines pour les travaux sou-
terrains soumises aux paragraphes 5 à 5.8 de l’annexe mentionnée à l’article R. 233-84.
18. Appareils de levage de personnes avec un risque de chute verticale supérieure à 3 mè- Levage de
tres. personnes
19. Machines pour la fabrication d’articles pyrotechniques. Pyrotechnie

Art. R. 233-88-1.
Les composants de sécurité suivants, neufs ou considérés comme neufs, visés à l’article Composants de
R. 233-83-2(1), sont soumis à la procédure d’examen CE de type définie par les articles sécurité soumis à
R. 233-54 à R. 233-65 : examen CE de type
1. Dispositifs électrosensibles conçus pour la détection des personnes, notamment bar-
rages immatériels, tapis sensibles, détecteurs électromagnétiques ;
2. Blocs logiques assurant des fonctions de sécurité pour commandes bimanuelles ;
3. Écrans mobiles automatiques pour la protection des machines visées aux points 11, 12
et 13 de l’article R. 233-86 ;
4. Structures de protection contre le risque de retournement ;
5. Structures de protection contre le risque de chutes d’objets.

(1) L’article R. 233-83-2 définit les composants de sécurité (voir supra p. 14).

21
Procédures

❏ Procédure normale d’examen CE de type

Organisme Le fabricant s’adresse à un seul organisme notifié dans la Com-


habilité ou notifié munauté européenne et, compétent pour ce modèle de machi-
ne.
Cet organisme procède aux examens et essais et s’assure que
la documentation technique est complète, que la machine a été
fabriquée conformément aux indications contenues dans cette
documentation, que les normes citées ont été correctement uti-
lisées et que la machine peut être utilisée dans les meilleurs con-
ditions de sécurité que permet l’état de la technique.

Attestation Si l’organisme décide que le modèle de machine est conforme


d’examen CE aux règles techniques, il établit l’attestation d’examen CE de
de type type pour ce modèle qu’il remet au demandeur.
S’il refuse de délivrer cette attestation, il en informe le deman-
deur, mais aussi les organismes notifiées dans la CE.
Les décisions de refus de délivrance d’attestation peuvent faire
l’objet d’une réclamation devant le ministre.

Précautions du Avant la commercialisation ou l’une des « opérations » citées au


vendeur... II de l’article L. 233-5, le responsable de celles-ci doit s’assurer
de la conformité des exemplaires (exposés, vendus, loués
etc.,...) avec le modèle pour lequel a été délivré l’attestation.

Formalités Dès lors le fabricant ou le vendeur... peut établir sa déclaration


CE de conformité et apposer la marque CE sur les exemplaires
de machines conformes au modèle pour lequel il a obtenu l’exa-
men CE de type.

Modification S’il modifie sa machine, il doit en avertir l’organisme qui a délivré


l’examen CE de type, qui examinera si lesdites modifications né-
cessitent ou non un nouvel examen CE de type.
À noter que le retrait de l’attestation d’examen CE de type est
possible à tout moment, s’il apparaît, à l’expérience, que les rè-
gles techniques n’ont pas été respectées.

Références des textes


Art. R. 233-54 à R. 233-57 et art. R. 233-59 à R. 233-63 (procédure
normale) p. 23 à 25
Art. R. 233-64 et R. 233-65 (procédure simplifiée) p. 26, art. R. 233-51
et 52 organismes habilités p. 26 et 27
Lettre du 11 août 1992 et instruction DRT du 18 mars 1993 p. 73 et 77
Note technique du 12 août 1994 relative à la possibilité de délivrer une
extension d’attestation d’examen CE de type p. 82

22
Procédures

Code du travail

Art. R. 233-54.
La procédure dite « examen CE de type » est la procédure par laquelle un organisme ha- Examen CE de type
bilité constate et atteste qu’un modèle de machine visée au 1o de l’article R. 233-83, de
composant de sécurité visé à l’article R. 233-83-2 ou d’équipement de protection indivi-
duelle visé à l’article R. 233-83-3, soumis à ladite procédure, satisfait aux règles techni-
ques le concernant.
La demande d’examen CE de type ne peut être introduite par le fabriquant ou l’importateur Un seul organisme
qu’auprès d’un seul organisme habilité dans la Communauté économique européenne
pour un modèle de machine, de composant de sécurité ou d’équipement de protection
individuelle.

Art. R. 233-55.
La demande d’examen CE de type doit comporter : Contenu de la
a) Les nom et adresse du fabricant ou de l’importateur ainsi que le lieu de fabrication de demande
la machine, du composant de sécurité...
b) La documentation technique prévue par l’article R. 233-75.
Lorsqu’il s’agit d’une machine visée au 1o de l’article R. 233-83, ou d’un composant de Exemplaire du
sécurité visé à l’article R. 233-83-2, la demande est accompagnée d’un exemplaire du modèle
modèle ou de l’indication du lieu où le modèle peut être examiné.
...
Lorsque l’organisme habilité a son siège en France, la correspondance relative à la de- Organisme habilité
mande d’examen CE de type et la documentation technique sont rédigées en français ou Langue utilisée
dans une langue de la Communauté économique européenne acceptée par l’organisme
habilité.

Art. R. 233-56.
L’organisme habilité saisi de la demande d’examen CE de type procède à l’examen de la Examen de la
documentation technique et à l’examen du modèle de machine, de composant de sécu- documentation
rité... technique et du
modèle
Art. R. 233-57.
Lorsqu’il s’agit d’une machine visée au 1o de l’article R. 233-83, soumise, ou d’un compo- Examens et essais
sant de sécurité visé à l’article R. 233-83-2, soumis à la procédure d’examen CE de type,
l’organisme habilité procède aux examens et essais suivants :
1° Il s’assure que la documentation technique comporte tous les éléments nécessaires.
2° Il s’assure en outre :
a) Que la machine ou le composant de sécurité a été fabriqué conformément aux indica-
tions contenues dans la documentation technique et :
– que la machine peut être utilisée en sécurité dans les conditions prévues d’utilisation ;
– que le composant de sécurité est apte à remplir les fonctions de sécurité prévues ;
b) Si la documentation technique fait référence a des normes visées au 1o du IV de l’ar-
ticle L.233-5, que ces normes ont été correctement utilisées ;
c) En effectuant les examens et essais appropriés, que la machine ou le composant de
sécurité est conforme aux règles techniques qui lui sont applicables.

Art. R. 233-59.
Lorsque l’organisme habilité décide que le modèle de machine, de composant de sécuri- Attestation
té... examiné est conforme aux règles techniques le concernant, il établit une attestation
d’examen CE de type.

23
Procédures

Contenu L’attestation reproduit les conclusions de l’examen, indique les conditions dont elle est
éventuellement assortie et comprend les descriptions et dessins nécessaires pour identi-
fier le modèle faisant l’objet de l’attestation.
Refus d’attestation Lorsque l’organisme habilité décide que le modèle de machine ou d’équipement de pro-
tection individuelle n’est pas conforme aux règles techniques le concernant, il fait connaî-
tre au demandeur son refus de lui délivrer une attestation d’examen CE de type et en
informe les autres organismes habilités de la Communauté économique européenne.
Décision de L’organisme habilité doit faire connaître sa décision, positive ou négative, au demandeur
l’organisme. par lettre recommandée avec demande d’avis de réception dans un délai de deux mois à
compter de la date de dépôt du dossier complet.

Art. R. 233-60.
Décision Les décisions portant délivrance d’une attestation d’examen CE de type et les décisions
d’attestation ou portant refus de délivrance d’une telle attestation peuvent, lorsqu’elles sont prises par un
de refus organisme habilité sis sur le territoire français, faire l’objet d’une réclamation devant le mi-
Réclamation nistre chargé du travail, au plus tard dans les deux mois qui suivent la notification de la
décision au demandeur de l’attestation d’examen CE de type.
Réformation de la Si la décision de l’organisme habilité n’apparaît pas justifiée, le ministre chargé du travail
décision peut la réformer après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques profession-
nels, après que le réclamant, le demandeur de l’attestation d’examen CE de type s’il est
différent du réclamant et l’organisme habilité en cause ont été invités à présenter leurs ob-
servations. Il doit statuer dans le délai de deux mois. En cas de non-réponse dans ce délai,
la réclamation est considérée comme rejetée.
Décision non prise Lorsque l’organisme habilité n’a pas fait connaître sa décision dans le délai prévu au der-
dans le délai prévu nier alinéa de l’article R. 233-59, le demandeur peut saisir le ministre chargé du travail
d’une réclamation, au plus tard dans les trente jours qui suivent l’expiration du délai sus-
mentionné. Le ministre chargé du travail peut, si le dépassement de délai est injustifié,
autoriser le demandeur de l’attestation d’examen CE de type à s’adresser à un autre or-
ganisme. Il est statué dans les conditions définies à l’alinéa précédent.

Art. R. 233-61.
Mise sur le Préalablement à l’exposition, la mise en vente, la vente, l’importation, la location, la mise
marché(1) : à disposition ou la cession à quelque titre que ce soit d’un exemplaire neuf de machine,
- conformité des de composant de sécurité... fait l’objet d’une attestation d’examen CE de type, le respon-
exemplaires au sable de l’opération effectuée s’assure de la conformité des exemplaires en cause avec le
modèle modèle de machine, de composant de sécurité... pour lequel a été délivrée l’attestation
d’examen CE de type.
- déclaration et La déclaration CE de conformité prévue par l’article R. 233-73 ne peut être établie et dé-
marquage CE livrée, le marquage CE de conformité prévu par l’article R. 233-74 ne peut être apposé que
si l’exemplaire concerné est conforme au modèle pour lequel l’attestation d’examen CE
de type a été délivrée.

Art. R. 233-62.
Modification Toute modification d’une machine, d’un composant de sécurité... ayant fait l’objet d’une
attestation d’examen CE de type doit être portée à la connaissance de l’organisme ayant
délivré l’attestation d’examen CE de type.
Nouvel examen L’organisme prend connaissance de ces modifications et s’assure que celles-ci n’exigent
éventuel pas un nouvel examen de la conformité de la machine, du composant de sécurité... Dans
ce cas, il fait savoir au fabricant ou à l’importateur que l’attestation d’examen CE de type
reste valable pour le modèle ainsi modifié.

(1) C’est-à-dire, plus exactement, avant l’une des opérations citées au II de l’art. L. 233-5.

24
Procédures

Dans le cas contraire, l’organisme fait savoir au fabricant ou à l’importateur que l’attesta- Fin de validité de
tion d’examen CE de type cesse d’être valable pour le modèle ainsi modifié. Si le fabricant l’attestation
ou l’importateur entend maintenir lesdites modifications, il doit déposer une nouvelle de-
mande d’examen CE de type dans les conditions et selon les modalités prévues par la pré-
sente section.

Art. R. 233-63.
L’attestation d’examen CE de type peut être retirée à tout moment par l’organisme habilité Retrait possible de
qui l’a délivrée s’il apparaît à l’expérience que les règles techniques applicables ne sont l’attestation
pas prises en compte. Cette décision est prise après que le titulaire de l’attestation d’exa-
men CE de type a été appelé à présenter ses observations. Elle doit être motivée par des
non-conformités suffisamment importantes pour justifier la remise en cause de la décision
initiale délivrant une attestation d’examen CE de type. L’organisme habilité en informe le
ministre chargé du travail et les autres organismes habilités de la Communauté économi-
que européenne. La décision de retrait de l’attestation d’examen CE de type peut faire
l’objet d’une réclamation dans les conditions définies aux premier et deuxième alinéas de
l’article R. 233-60.

❏ Procédure simplifiée d’examen CE de type

Respect Si le fabricant applique directement une norme harmonisée, il


des normes peut bénéficier de la procédure simplifiée et dans le cadre de
harmonisées cette procédure il dispose de deux solutions :
– soit, il transmet la documentation technique à l’organisme no-
tifié qui en accuse réception et en assure la conservation.
Cela suffit à permettre au fabricant d’établir et de signer sa dé-
claration de conformité et d’apposer la marque CE.
– soit, outre la transmission de cette documentation technique à
l’organisme notifié, celui-ci vérifie que les normes auxquelles il
est fait référence dans la documentation technique ont été cor-
rectement utilisées.

Attestation Si c’est le cas l’organisme établit, et délivre l’attestation d’adé-


d’adéquation par quation.
l’organisme

Attestation de Ensuite le fabricant ou le responsable de la mise sur le marché


conformité par atteste la conformité de l’exemplaire au modèle ayant fait l’objet
le vendeur... de l’examen CE de type.
(voir infra p. 27 les formalités communes obligatoires aux deux
procédures).
Dans les deux cas, c’est le fabricant ou le vendeur qui atteste la
conformité de son exemplaire au modèle en établissant la décla-
ration CE de conformité.
L’attestation d’adéquation délivré par l’organisme notifié peut
être retirée.
Si le modèle de machine est modifié et sous certaines condi-
tions, l’organisme notifié doit en être averti.
Enfin, les décisions de l’organisme notifié peuvent faire l’objet de
réclamation.

Références des textes


Art. R. 233-64 et R. 233-65 (procédure simplifiée) p. 26, art. R. 233-51
et 52 organismes habilités p. 26-27
Lettre du 11 août 1992 et instruction DRT du 18 mars 1993 p. 73 et 77
Note technique du 12 août 1994 relative à la possibilité de délivrer une
extension d’attestation d’examen CE de type p. 82

25
Procédures

Art. R. 233-64.
La présente sous-section définit les conditions dans lesquelles la procédure applicable
aux machines ou composants de sécurité visés à l’article R. 233-57 est simplifiée.

Art. R. 233-65.
Conformité aux I. – Lorsqu’une machine ou un composant de sécurité visé à l’article R. 233-57 est fabri-
normes : qué conformément à une ou des normes visées au 1o du IV de l’article L. 233-5 et que la
Procédure simplifiée ou les normes auxquelles il est fait référence sont réputées satisfaire toutes les règles
possible techniques applicables à la machine ou au composant de sécurité concerné, le fabricant
ou l’importateur peut, le cas échéant, ne pas appliquer la procédure d’examen CE de type
définie par les articles R. 233-54 à R. 233-63 et appliquer la procédure simplifiée définie
ci-après ;
Procédure simplifiée II. – Dans ce cas, l’établissement et la signature par le fabricant ou l’importateur de la dé-
claration CE de conformité prévue par l’article R. 233-73 et l’apposition par le fabricant ou
l’importateur du marquage CE de conformité prévu par l’article R. 233-74 sont subordon-
nés, au choix du fabricant ou de l’importateur :
Accusé de réception a) Soit à la communication à un organisme habilité de la documentation technique pré-
de la documentation vue par l’article R. 233-75, l’organisme habilité accusant réception de cette documenta-
tion dont il assure la conservation ;
Vérification de la b) Soit à la communication à un organisme habilité de la documentation technique pré-
bonne application vue par l’article R. 233-75, l’organisme habilité vérifiant que les normes visées au 1o du IV
des normes de l’article L. 233-5 auxquelles il est fait référence dans la documentation technique ont
Attestation été correctement appliquées et, dans l’affirmative, délivrant au fabricant ou à l’importateur
d’adéquation une attestation d’adéquation de la documentation.
Retrait de L’attestation d’adéquation de la documentation peut être retirée dans les conditions pré-
l’attestation vues à l’article R. 233-63.
d’adéquation
Modification du Lorsque le fabricant ou l’importateur communique dans l’une ou l’autre des conditions
modèle susvisées une documentation technique à un organisme habilité, il doit informer cet orga-
nisme de toutes les modifications du modèle de machine ou de composant de sécurité
faisant l’objet de la communication. L’article R. 233-62 est applicable, en cas de modifi-
cation du modèle de machine ou de composant de sécurité, aux attestations d’adéquation
de la documentation prévues au b ci-dessus.
Siège en France de Lorsque l’organisme habilité a son siège en France, la documentation technique et la cor-
l’organisme habilité respondance afférente sont rédigées en français ou dans une langue de la Communauté
Langue utilisée économique européenne acceptée par l’organisme habilité.
Réclamation Les possibilités de réclamation ouvertes par l’article R. 233-60 sont applicables aux déci-
sions des organismes habilités prévues par le présent article.

❏ Organismes habilités

Art. R. 233-51.
Conditions Les organismes chargés de mettre en œuvre les procédures de certification ou d’effectuer
d’habilitation des opérations de contrôle de conformité définies par la présente section sont habilités à
cet effet par arrêté du ministre chargé du travail après avis du Conseil supérieur de la pré-
vention des risques professionnels.
Cette habilitation est accordée en fonction des garanties d’indépendance et de compé-
tence présentées par ces organismes, de l’expérience acquise en particulier dans le do-
maine technique considéré et de la disposition des moyens nécessaires à l’exécution des
tâches pour lesquelles ils sont habilités.
Indépendance de Ces organismes doivent pouvoir justifier de leur indépendance à l’égard des personnes
l’organisme susceptibles d’être intéressées par les résultats des essais ou examens qu’ils réalisent.

26
Procédures

Ces organismes doivent, en outre, avoir souscrit une assurance couvrant leur responsabi- Assurance
lité civile. responsabilité civile
La rémunération des agents ne doit être liée ni au nombre des contrôles ni au résultat de Rémunération
ces contrôles.
Les agents des organismes habilités sont tenus de ne pas révéler les secrets de fabrication Secret de fabrication
et les procédés d’exploitation dont ils pourraient avoir connaissance lors de l’examen des
équipements de travail et moyens de protection et des dossiers y afférents, sauf à l’égard
du ministre chargé du travail.
Afin de permettre au ministre chargé du travail d’apprécier les garanties présentées par
ces organismes, ceux-ci doivent s’engager à permettre aux personnes désignées par le
ministre d’accéder à leurs locaux et de procéder à toutes les investigations permettant de
vérifier qu’ils continuent de satisfaire aux conditions mentionnées aux alinéas précédents.

Art. R. 233-52.
En cas de manquement aux obligations définies à l’article R. 233-51, l’habilitation est re- Retrait de
tirée par arrêté du ministre chargé du travail après avis du Conseil supérieur de la préven- l’habilitation
tion des risques professionnels et après que le responsable de l’organisme a été invité à
présenter ses observations.
Cet arrêté précise les conditions dans lesquelles les dossiers détenus par l’organisme doi-
vent être mis à la disposition du ministre chargé du travail.
Le retrait de l’habilitation ne met pas fin à l’obligation définie au sixième alinéa de l’article Retrait et secret de
R. 233-51. fabrication

2.2.3. Formalités communes obligatoires et préalables à la mise


sur le marché des matériels neufs

Formalités, Que le matériel en question soit soumis à l’auto-certification CE


déclaration CE, ou soit l’objet d’un contrôle préalable, le fabricant ou l’importa-
marquage CE, teur ou le responsable de l’opération citée plus haut, doit effec-
documentation tuer un certain nombre de formalités communes aux deux
technique catégories de matériels :
Marquage CE par le fabricant de chaque exemplaire neuf.
Remise au preneur de la déclaration CE de conformité.
Constitution d’une documentation technique disponible rapide-
ment.
Les modèles et contenus de ces formalités sont fixés par arrêté.
Voir infra.

Références des textes


Art. R. 233-73 à R. 233-76 p. 28
Lettre du 11 août 1992 et instruction DRT du 18 mars 1993 p. 73 et 77
Modèles des déclarations CE de conformité et de la marque CE, arrê-
tés du 18 décembre 1992 p. 28
Contenu de la documentation technique, arrêté du 18 décembre 1992
p. 30

27
Procédures

❏ Déclaration CE de conformité

Art. R. 233-73.
Déclaration CE de Le fabricant, ou l’importateur, ou le responsable de la mise sur le marché d’un exemplaire
conformité neuf ou considéré comme neuf d’équipement de travail visé aux 1o, 3o ou 4o de l’article
Exemplaire neuf de R. 233-83 ou de composant de sécurité visé à l’article R. 233-83-2... doit établir et signer
« machines » une déclaration CE de conformité par laquelle il atteste que l’équipement de travail ou
Accessoires et moyen de protection concerné est conforme aux règles techniques et satisfait aux règles
composants de de procédure qui lui sont applicables.
levage
Composants de
sécurité
Remise au preneur Cette déclaration CE de conformité doit être remise au preneur lors de la vente, de la lo-
cation, de la cession ou de la mise à disposition à quelque titre que ce soit d’un exemplaire
d’équipement de travail visé aux 1o, 3o ou 4o de l’article R. 233-83 ou de moyen de pro-
tection visé aux 1o ou 2o de l’article R. 233-83-2, par le responsable de l’opération sus-
indiquée.

Arrêté du 18 décembre 1992


Journal officiel du 31 décembre 1992

Rédaction en Art. 1er. – La déclaration de conformité exigée par les articles R. 233-73 et R. 233-76 du
français code du travail, relative aux machines, accessoires de levage, composants d’accessoires
de levage, structures de protection en cas de retournement et structures de protection
contre les chutes d’objets, neufs ou considérés comme neufs, respectivement visés aux
1o, 3o et 4o de l’article R. 233-83 et aux 1o et 2o de l’article R. 233-83-2, doit être rédigée
en français.
Art. 2. – La déclaration de conformité doit être dactylographiée ou en caractères d’impri-
merie.
Contenu Art. 3. – La déclaration de conformité doit préciser le nom et l’adresse du fabricant et, le
cas échéant, de l’importateur ou du responsable de la mise sur le marché autres que le
fabricant (raison sociale, adresse complète).
Art. 4. – La déclaration de conformité doit en outre comprendre les précisions suivantes :
– identification précise du matériel en cause (telle que marque, type, numéro de série) ;
– dispositions réglementaires applicables ;
– si le matériel a été soumis à examen CE de type, nom et adresse de l’organisme habi-
lité ayant délivré l’attestation d’examen CE de type et référence de celle-ci ;
– si, en application de l’article R. 233-65 II (a) du Code du travail, la documentation tech-
nique relative au matériel a été transmise à un organisme habilité, nom et adresse de cet
organisme ;
– si, en application de l’article R. 233-65 II (b) du Code du travail, la documentation tech-
nique relative au matériel a été transmise à un organisme habilité qui a délivré une attes-
tation d’adéquation, nom et adresse de cet organisme ;
– s’il est fait référence à la conformité du matériel à des normes visées au 1o du IV de
l’article L. 233-5 du Code du travail, références de ces normes ;
– s’il est fait référence à des normes ou spécifications techniques nationales, références
des textes en cause ;
– nom et fonctions du signataire ayant reçu pouvoir pour engager le responsable de la
déclaration ;
– date et lieu de signature de la déclaration.

28
Procédures

❏ Marquage de conformité

Art. R. 233-74.
Un marquage de conformité doit être apposé de manière distincte, lisible et indélébile :
a) Pour les équipements de travail neufs ou considérés comme neufs visés aux 1o, 3o ou
4o de l’article R. 233-83, sur chaque exemplaire ;
...
Le marquage de conformité est constitué par le sigle « CE », assorti d’autres indications
fixées, en tant que de besoin, par les arrêtés prévus au premier alinéa de l’article R. 233-
76.
Le marquage CE est apposé par le fabricant, ou l’importateur, ou le responsable de la mise Le marquage CE
sur le marché, qui atteste ainsi que l’exemplaire d’équipement de travail... concerné est atteste que
conforme aux règles techniques et satisfait aux procédures de certification qui lui sont ap- l’exemplaire est
plicables. conforme
Modèle, voir arrêté
du 7 février 1997 ci-
après
Arrêté du 7 février 1997 relatif au marquage CE des équipements de travail et des
équipements de protection individuelle, abrogeant et remplaçant l’arrêté du 18 dé-
cembre 1992 modifié relatif au marquage CE des équipements de travail, des
moyens de protection et des équipements de protection individuelle
Journal officiel du 28 février 1997
Art. 1er. – Le marquage CE exigé par l’article R. 233-74 est apposé à un emplacement vi- Emplacement visible
sible par le signataire de la déclaration CE de conformité exigée par l’article R. 233-73 du
code du travaiL. Il est constitué des initiales CE selon le graphisme suivant :

En cas de réduction ou d’agrandissement du marquage CE, les proportions, telles qu’elles


ressortent du graphisme figurant ci-dessus, doivent être respectées.
Art. 2. – Les différents éléments du marquage CE doivent avoir la même dimension verti- Dimensions
cale : celle-ci ne peut être inférieure à cinq millimètres. Il peut être dérogé à cette dimen-
sion pour les équipements de travail, moyens de protection et équipements de protection
individuelle de petite taille.
Art. 3. – Pour les équipements de protection individuelle soumis à une procédure complé-
mentaire de certification (système de garantie de qualité CE ou système d’assurance qua-
lité CE de la production avec surveillance), le marquage CE doit également comporter le
numéro distinctif, déterminé par la Commission des Communautés européennes, de l’or-
ganisme habilité intervenant dans la procédure suivie.
Art. 4. – L’arrêté du 18 décembre 1992, modifié par l’arrêté du 3 mars 1995, relatif au mar-
quage CE des équipements de travail, des moyens de protection et des équipements de
protection individuelle respectivement soumis aux décrets no 92-767 et 92-768 du 29
juillet 1992 est abrogé.

29
Procédures

❏ Documentation technique

Art. R. 233-75.
L’exposition, la mise en vente, la vente, la location, l’importation, la cession ou la mise à
disposition à quelque titre que ce soit d’un équipement de travail ou moyen de protection
neuf ou considéré comme neuf soumis à l’une des procédures prévues par la sous-section
3 ci-dessus est subordonnée à la constitution, par le fabricant, ou l’importateur, ou le res-
ponsable de la mise sur le marché, d’une documentation technique relative aux moyens
mis en œuvre pour en assurer la conformité aux règles techniques applicables.
Cette documentation doit être disponible ou pouvoir l’être dans de brefs délais.

Arrêté du 18 décembre 1992


Journal officiel du 31 décembre 1992
Éléments constitutifs Art. 1er. – Les éléments constitutifs de la documentation technique de fabrication exigée
par les articles R. 233-75 et R. 233-76 du Code du travail, relative aux machines, acces-
soires de levage, composants d’accessoires de levage, structures de protection en cas de
retournement et structures de protection contre les chutes d’objets, neufs ou considérés
comme neufs, respectivement vises aux 1o, 3o et 4o de l’article R. 233-83 et aux 1o et 2o
de l’article R. 233-83-2, et aux équipements de protection individuelle neufs ou considérés
comme neufs visés à l’article R. 233-83-3, sont précisés par les annexes I et II du présent
arrêté.

ANNEXE 1

ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE LA DOCUMENTATION TECHNIQUE DE FABRICATION RELATIVE


AUX MACHINES, ACCESSOIRES DE LEVAGE, COMPOSANTS D’ACCESSOIRES DE LEVAGE,
STRUCTURES DE PROTECTION EN CAS DE RETOURNEMENT
ET STRUCTURES DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES D’OBJETS

1. Éléments de base
Plan d’ensemble Plan d’ensemble de l’équipement de travail ou de la structure de protection, ainsi que
plans des circuits de commandes.
Plans détaillés Plans détaillés et complets, accompagnés, le cas échéant, des notes de calcul, résultats
d’essais, permettant la vérification de la conformité de l’équipement de travail ou de la
structure de protection aux règles techniques applicables ; toutefois, la documentation ne
doit pas comprendre les plans détaillés et autres renseignements précis concernant les
sous-ensembles utilisés pour la fabrication, sauf si leur connaissance est indispensable à
la vérification de la conformité aux règles techniques.
Liste des règles Liste :
techniques, normes – des règles techniques ;
...
– des normes ;
– des autres spécifications techniques qui ont été utilisées lors de la conception, de
l’équipement de travail ou de la structure de protection.
Solutions adoptées Description des solutions adoptées pour prévenir les risques présentés par l’équipement
de travail ou la structure de protection.
Notice d’instructions Un exemplaire de la notice d’instructions relative à l’équipement de travail ou la structure
de protection.

30
Procédures

2. Éléments complémentaires éventuels


Tout rapport technique ou tout certificat obtenus d’un organisme ou laboratoire compé- Rapport technique
tent.
En cas de déclaration par le fabricant de la conformité à une norme prévue par l’article
L. 233-5 IV du code du travail, tout rapport technique donnant les résultats des essais ef-
fectués, au choix dudit fabricant, par lui-même ou par un organisme ou laboratoire com-
pétent.

3. Éléments supplémentaires dans le cas de fabrication de série


Dispositions internes mises en œuvre pour maintenir la conformité des exemplaires fabri- Fabrication de série
qués aux règles techniques applicables.
...

❏ Dérogation

Art. L. 233-5-3.
I. – Par dérogation aux dispositions du II de l’article L. 233-5 sont permises, pour une du- Expositions, foires et
rée déterminée, l’exposition et l’importation aux fins d’exposition dans les foires et salons salons
autorisés d’équipements de travail ou de moyens de protection neufs ne satisfaisant pas
aux dispositions de l’article L. 233-5.
II. – Est également permise, par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’arti- Démonstrations
cle L. 233-5-1, l’utilisation, aux seules fins de démonstration, des équipements de travail
neufs ne répondant pas aux dispositions de l’article L. 233-5.
Les mesures nécessaires, destinées à éviter toute atteinte à la sécurité et la santé des tra-
vailleurs chargés de la démonstration et des personnes exposées aux risques qui en ré-
sultent, doivent être mises en œuvre en pareil cas.
III. – Lorsqu’il est fait usage des permissions prévues aux I et II, un avertissement dont les Permissions I et II
caractéristiques sont fixées par un arrêté conjoint du ministre chargé du travail et du mi- Arrêté du
nistre chargé de l’agriculture pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des ris- 16 novembre 1992
ques professionnels doit être placé à proximité de l’équipement de travail faisant l’objet
de l’exposition ou de la démonstration, ou du moyen de protection faisant l’objet de l’ex-
position, pendant toute la durée de celles-ci. Il mentionne leur non-conformité et l’impos-
sibilité de les acquérir ou d’en faire usage avant leur mise en conformité.

Arrêté du 16 novembre 1992 Avertissement


Journal officiel du 27 novembre 1992
Art. 1er. – Le texte de l’avertissement exigé par l’article L. 233-5-3 (III) du Code du travail Rédaction en
doit être rédigé en français ou assorti de sa traduction en français dans des caractères français
d’une lisibilité au moins équivalente à celle du texte en langue originale.
Art. 2. – L’avertissement est rédigé dans des caractères et figure sur un panneau d’une Lisibilité et visibilité
taille et d’une forme en assurant la lisibilité. Le panneau est situé de manière à en assurer
la visibilité pour les visiteurs de la foire ou du salon et à désigner sans ambiguïté le matériel
concerné.

❏ Déclaration d’incorporation

Arrêté du 3 mars 1995


Journal officiel du 23 mars 1995
Art. 1er – La déclaration d’incorporation, exigée par l’article R. 233-83-1 (II) du Code du Contenu
travail, remise par le fabricant ou l’importateur de machines ou d’éléments de machines

31
Procédures

ne pouvant fonctionner de manière indépendante en l’état, destinés à être incorporés dans


une machine ou à être assemblés avec d’autres machines solidaires dans leur fonctionne-
ment, doit préciser le nom et l’adresse du fabricant et, le cas échéant, de l’importateur ou
du responsable de la mise sur le marché autre que le fabricant (raison sociale, adresse
complète).
Art. 2. – La déclaration d’incorporation doit comporter la mention de l’interdiction de mise
en service de la machine ou de l’élément concerné tant que la machine dans laquelle ils
sont destinés à être incorporés ou l’ensemble de machines solidaires auquel ils doivent
être assemblés n’aura pas été déclaré conforme aux dispositions de la directive 89/392
modifiée du 14 juin 1989 ou aux dispositions nationales de transposition de cette directive
dans le pays de mise en service.
Art. 3. – La déclaration d’incorporation doit, en outre, comprendre les précisions
suivantes :
– identification de la machine ou de l’élément en cause (telle que marque, type, numéro
de série) ;
– références des textes auxquels il a été fait appel pour la conception de la machine ou
de l’élément (directives, normes visées au 1o de l’article L. 233-5 du Code du travail, nor-
mes ou spécifications techniques nationales) ;
– identification (nom et adresse) de l’organisme habilité étant, le cas échéant, intervenu
avant la mise sur le marché ;
– nom et fonction du signataire ;
– date et lieu de signature de la déclaration.

Art. R. 233-83-1.
Les machines mues par la force humaine employée directement, sauf s’il s’agit de machi-
nes destinées à être utilisées pour le levage de charges, sont exclues du champ d’appli-
cation défini par le 1o de l’article R. 233-83.
...
Machines ne II. – Les machines ou éléments de machines ne pouvant fonctionner de manière indépen-
pouvant fonctionner dante en l’état, destinés à être incorporés dans une machine ou à être assemblés avec
de manière d’autres machines solidaires dans leur fonctionnement, à condition de faire l’objet d’une
indépendante déclaration du fabricant ou de l’importateur dont le contenu est déterminé par un arrêté du
ministre chargé du travail et du ministre chargé de l’agriculture. L’absence de moteur, d’un
ou plusieurs éléments amovibles aisément incorporables ou dispositifs de protection, ou
d’un équipement interchangeable, ne répond pas à la condition relative à l’impossibilité de
fonctionner de façon indépendante en l’état ;

32
Procédures

2.2.4. Procédure de sauvegarde

Sauvegarde, Reprenant la notion de « mesure d’urgence » de l’ancienne ré-


interdiction, glementation, l’article L. 233-5-5o prévoit une procédure de sau-
restriction à la vegarde permettant au ministère chargé du travail :
mise sur le a) d’interdire par arrêté la mise sur le marché (ou l’une des opé-
marché rations prévues au II de l’article L. 233-5) d’équipements de tra-
vail ou de moyens de protection non conformes aux règles
techniques mais aussi, compromettant la sécurité ou la santé
des personnes.
b) de subordonner, par arrêté, ces « opérations » à des vérifica-
tions, épreuves ou modifications des modes d’emploi et des rè-
gles d’entretien.
L’inspecteur du travail est en général à l’origine de la constata-
tion de départ. Le ministère du travail prend l’arrêté, après avis
du Conseil supérieur des risques professionnels et doit en infor-
mer la commission des Communautés européennes qui confir-
mera ou infirmera la décision.
Dans le cas b), le fabricant doit en informer les utilisateurs.

Références des textes


Art. R. 233-78 et art. R. 233-79. p. 34, voir aussi l’art. L. 233-5-5o
Lettre du 11 août 1992 et instruction DRT du 18 mars 1993 p. 73 et 77

Instruction DRT no 93-13 du 18 mars 1993 et lettre du 11 août 1992


...
Enfin, ce décret organise la mise en œuvre de la procédure de sauvegarde, c’est-à-dire de
la décision prise par arrêté et aboutissant à interdire, restreindre ou soumettre à certaines
conditions la mise sur le marché et/ou l’utilisation d’un équipement de travail ou moyen de
protection.
Les articles L. 233-5 et R. 233-79 soumettent cette mise en œuvre à deux conditions cu-
mulatives :
– non-respect de règles techniques (« exigences essentielles ») telles que définies no-
tamment par les articles R. 233-84 et R. 233-151 et leurs annexes ;
– conduisant à compromettre la sécurité et la santé des personnes et constitutif par con-
séquent du non-respect de l’obligation de sécurité définie au Ier de l’article L. 233-5(1).
La décision de mise en œuvre de la clause de sauvegarde est notifiée à la Commission
des communautés européennes qui indique si elle est justifiée ou non.
...

(1) L’obligation de sécurité est ainsi définie :


– Les équipements de travail « doivent être conçus et construits de façon que leur mise en place, leur utilisation,
leur réglage, leur maintenance, dans des conditions conformes à leur destination, n’exposent pas les personnes
à un risque d’atteinte à leur sécurité ou leur santé » ;
– Les moyens de protection « doivent être conçus et fabriqués de manière à protéger les personnes, dans les
conditions d’utilisation et de maintenance conformes à leur destination, contre les risques pour lesquels ils sont
prévus ». Instruction DRT no 93-13 du 18 mars 1993 et art. L. 233-5 du Code du travail.

33
Procédures

Code du travail

Art. R. 233-78.
Champ d’application La procédure de sauvegarde prévue au 5o du III de l’article L. 233-5 est applicable à tous
les équipements de travail et moyens de protection soumis à des règles techniques pré-
vues par le 3o du III de l’article L. 233-5.
Mise en œuvre Elle est mise en œuvre par arrêté des ministres chargés du travail et de l’agriculture, pris
après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels et de la Com-
mission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agriculture et après que le fabricant
ou l’importateur a été invité à présenter ses observations.
Les arrêtés interdisant ou restreignant les possibilités d’effectuer les opérations mention-
nées au II de l’article L. 233-5 sont également signés par les ministres chargés des doua-
nes, de l’industrie et de la consommation.

Art. R. 233-79.
Modèle non- Lorsqu’il apparaît, soit qu’un modèle d’équipement de travail ou de moyen de protection,
conforme soit que des exemplaires mis sur le marché compromettent la sécurité et la santé des per-
sonnes en ne répondant pas aux obligations définies au I de l’article L. 233-5 et à tout ou
partie des règles techniques prévues par le 3o du III de l’article L. 233-5 :
a) Interdiction a) L’exposition, la mise en vente, la vente, la location, l’importation, la cession ou la mise
à disposition à quelque titre que ce soit, la mise en service et l’utilisation de cet équipe-
ment de travail ou moyen de protection peuvent être interdites ;
b) Vérifications, b) L’accomplissement de ces opérations peut être subordonné à des vérifications,
épreuves, épreuves, modifications des modes d’emploi et règles d’entretien des équipements de tra-
modifications des vail et moyens de protection concernés.
modes d’emploi
Art. R. 233-79-1.
Information de Dans tous les cas où il est fait usage de la faculté prévue au b de l’article R. 233-79, le
l’utilisateur fabricant et toute personne responsable d’une des opérations mentionnées au II de l’arti-
cle L. 233-5 ou au II de l’article L. 233-5-1 sont tenus de prendre toutes dispositions pour
en informer les utilisateurs.

2.2.5. Mesures de contrôle et organismes agrées

Vérification de L’inspection du travail peut demander la vérification de confor-


Conformité mité du matériel neuf par un organisme agréé.
Ces organismes interviennent notamment dans le cadre de la
vérification de conformité des équipements de travail et moyens
de protection mis en service ou utilisés.
Le responsable de l’opération choisit l’organisme sur une liste
dressée par arrêté et justifie qu’il a saisi l’organisme agréé dans
les quinze jours de la demande de vérification par l’inspection du
travail.
Il transmet ensuite le rapport des vérifications à l’inspection du
travail et une copie à la Caisse régionale d’assurances maladie
(CRAM).
À noter que si l’examen CE de type a été effectué par un orga-
nisme habilité, sur le territoire français, les vérifications de con-
formité seront effectuées par celui-ci.

34
Procédures

Déclaration CE L’inspecteur du travail peut demander la déclaration CE de con-


de conformité formité d’un équipement de travail ou d’un moyen de protection
neufs.

Communication Pendant la période de mise sur le marché d’un équipement de


de la travail ou d’un moyen de protection certains agents de l’admi-
documentation nistration peuvent demander au fabricant ou à l’importateur (ou
technique responsable de l’opération) communication de la documentation
technique.
Cette demande, motivée doit préciser que sa non exécution
dans le délai fixé peut constituer un indice de non conformité
susceptible d’entraîner des mesures d’interdiction.

Références des textes


Art. L. 233-5-2 p. 35
Art. R. 233-80, R. 233-81 et R. 233-81-1. Voir aussi les art. R. 233-73
p. 28
Art. R. 233-82 p. 35
Lettre du 11 août 1992 et instruction DRT du 18 mars 1993 p. 73 et 77

Art. L. 233-5-2.
L’inspecteur du travail ou le contrôleur du travail peut demander au chef d’établissement Vérification de
de faire vérifier par des organismes agréés par le ministre chargé du travail et par le minis- conformité
tre chargé de l’agriculture l’état de conformité des équipements de travail mentionnés à
l’article L. 233-5-1 avec les dispositions qui leur sont applicables.
Au plus tard dans les quinze jours suivant la demande de vérification, le chef d’établisse-
ment peut saisir le directeur régional du travail et de l’emploi d’une réclamation qui est sus-
pensive. Il y est statué dans un délai fixé par voie réglementaire.
La non-communication au chef d’établissement de la décision du directeur régional du
travail et de l’emploi dans le délai prévu à l’alinéa précédent vaut acceptation de la récla-
mation. Tout refus de la part du directeur régional doit être motivé.

Art. R. 233-82.
Pour l’application des articles L. 233-5-2 et R. 233-80, un arrêté des ministres chargés du Organismes agréés.
travail et de l’agriculture, pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques Conditions et
professionnels et de la Commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agri- modalités
culture, fixe les conditions et modalités d’agrément des vérificateurs ou des organismes. d’agrément
Le chef d’établissement ou le responsable de l’opération visée au II de l’article L. 233-5 Choix de
choisit l’organisme agréé sur une liste dressée par arrêté des ministres chargés du travail l’organisme agréé
et de l’agriculture.
Lorsque l’équipement de travail ou moyen de protection en cause était soumis, à l’état
neuf, à la procédure d’examen CE de type, les vérifications effectuées dans le cadre des
articles L. 233-5-2 et R. 233-80 sont faites par un des organismes habilités conformément
à l’article R. 233-51, compétent pour l’équipement de travail ou moyen de protection con-
cerné, au choix du responsable de la vérification. Toutefois, lorsque l’examen CE de type
a été effectué par un organisme habilité sis sur le territoire français, les vérifications effec-
tuées dans le cadre des articles L. 233-5-2 et R. 233-30 sont faites par ledit organisme
habilité.
Le chef d’établissement ou le responsable de l’opération mentionnée au II de l’article Rapport des
L. 233-5 justifie qu’il a saisi l’organisme agréé dans les quinze jours suivant la date de de- résultats des
mande de vérification. Il transmet les résultats des vérifications consignés dans un rapport vérifications

35
Règles techniques

établi par l’organisme à l’inspecteur ou au contrôleur du travail dans les dix jours qui sui-
vent la réception dudit rapport.
CRAM Une copie de ce rapport est adressée simultanément par le chef d’établissement visé par
l’article L. 233-5-2 au service de prévention de la Caisse régionale d’assurance maladie
ou à la Caisse de mutualité sociale agricole.

Art. R. 233-81.
La déclaration CE de conformité prévue au premier alinéa de l’article R. 233-73 doit être
présentée par le fabricant, ou l’importateur, ou le responsable de la mise sur le marché sur
demande des agents mentionnés aux articles L. 611-10, L. 611-12-1 et L. 611-16 du code
du travail.
...

Art. R. 233-81-1.
Communication de Les ministres respectivement chargés du travail, de l’agriculture, des douanes, de l’indus-
la documentation trie et de la consommation peuvent, chacun en ce qui le concerne, pendant la période de
technique mise sur le marché d’un équipement de travail ou moyen de protection, demander au fa-
bricant, ou à l’importateur, ou au responsable de la mise sur le marché, communication de
la documentation technique prévue par l’article R. 233-75. Le délai fixé doit tenir compte
du temps nécessaire pour rendre cette documentation disponible, conformément au
deuxième alinéa de l’article R. 233-75.
Conséquence en La demande de communication de la documentation technique doit être motivée. Elle doit
cas de non préciser que l’absence de communication de cette documentation technique dans le délai
communication fixé par la demande constituerait un indice de non-conformité de l’équipement de travail
ou du moyen de protection aux règles techniques qui lui sont applicables et serait suscep-
tible d’entraîner l’interdiction d’exposition, de mise en vente, de vente, d’importation, de
location, de mise à disposition ou de cession à quelque titre que ce soit, de mise en ser-
vice et d’utilisation de tout exemplaire de l’équipement de travail ou du moyen de protec-
tion concerné.
10 ans La période au cours de laquelle cette demande peut être présentée se poursuit pendant
dix ans après la dernière date de fabrication.

3. Règles techniques
Art. R. 233-84 du Code du travail et annexe I

Code du travail

Art. R. 233-84.
Annexe I Les règles techniques applicables aux machines neuves ou considérées comme neuves
visées au 1o de l’article R. 233-83, aux accessoires de levage, aux composants d’acces-
soires de levage, aux chaînes, câbles et sangles de levage à la longueur neufs ou consi-
dérés comme neufs respectivement visés aux 3o, 4o et 5o dudit article et aux composants
de sécurité neufs ou considérés comme neufs visés à l’article R. 233-83-2, sont définies
par l’annexe I figurant à la fin du présent livre.
Précisions En tant que de besoin, les précisions techniques concernant les règles susmentionnées,
techniques par telles que notamment les dispositions relatives aux coefficients d’utilisation des câbles et
arrêtés chaînes de levage ou les indications devant figurer sur les machines, sont déterminées par
des arrêtés des ministres chargés du travail, de l’agriculture, des douanes, de l’industrie
et de la consommation, pris après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques
professionnels et de la commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agri-
culture.

36
Règles techniques

ANNEXE I

DÉFINISSANT LES RÈGLES TECHNIQUES PRÉVUES PAR L’ARTICLE R. 233-84(1)

LA PRÉSENTE ANNEXE EST ORGANISÉE SELON LE PLAN SUIVANT :

1. RÈGLES GÉNÉRALES APPLICABLES AUX MACHINES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME NEUVES


VISÉES AU 1o DE L’ARTICLE R. 233-83
1.1 Généralités et champ d’application
1.1.1 Définitions
1.1.2 Principes d’intégration de la sécurité
1.1.3 Matériaux et produits
1.1.4 Éclairage
1.1.5 Conception de la machine en vue de sa manutention
1.2 Commandes
1.2.1 Sécurité et fiabilité des systèmes de commandes
1.2.2 Conduite de la machine
1.2.3 Mise en marche
1.2.4 Dispositifs d’arrêt
1.2.5 Sélecteur de mode de marche
1.2.6 Défaillance de l’alimentation en énergie
1.2.7 Défaillance du circuit de commande
1.2.8 Logiciels
1.3 Mesures de protection contre les risques mécaniques
1.3.1 Stabilité
1.3.2 Risques de rupture en service
1.3.3 Risques dus aux chutes et projections d’objets
1.3.4 Risques dus aux surfaces, arêtes et angles
1.3.5 Risques dus aux machines combinées
1.3.6 Risques dus aux variations de vitesse de rotation des outils
1.3.7 Prévention des risques liés aux éléments mobiles
1.3.8 Choix d’une protection contre les risques liés aux éléments mobiles
1.4 Caractéristiques requises pour les protecteurs et les dispositifs de protection
1.4.1 Exigences générales pour les protecteurs et les dispositifs de protection
1.4.2 Exigences particulières pour les protecteurs
1.4.2.1 Protecteurs fixes
1.4.2.2 Protecteurs mobiles
1.4.2.3 Protecteurs réglables limitant l’accès
1.4.3 Exigences particulières pour les dispositifs de protection

(1) Ce texte tient compte de la modification introduite par le décret no 96-725 du 14 août 1996 relatif aux règles
techniques et aux procédures de certification de conformité applicables aux équipements de travail et moyens
de protection soumis à l’article L. 233-5 du Code du travail.

37
Règles techniques

1.5 Mesures de protection contre d’autres risques


1.5.1 Risques dus à l’énergie électrique
1.5.2 Risques dus à l’électricité statique
1.5.3 Risques dus aux énergies autres qu’électriques
1.5.4 Risques dus aux erreurs de montage
1.5.5 Risques dus aux températures extrêmes
1.5.6 Risques d’incendie
1.5.7 Risques d’explosion
1.5.8 Risques dus au bruit
1.5.9 Risques dus aux vibrations
1.5.10 Risques dus aux rayonnements
1.5.11 Risques dus aux rayonnements extérieurs
1.5.12 Risques dus aux équipements laser
1.5.13 Risques dus aux émissions de gaz, liquides, poussières, vapeurs et autres déchets produits
par la machine
1.5.14 Risque de rester prisonnier dans une machine
1.5.15 Risque de chute
1.6 Maintenance
1.6.1 Entretien de la machine
1.6.2 Moyens d’accès au poste de travail ou aux points d’intervention
1.6.3 Séparation des sources d’énergies
1.6.4 Intervention de l’opérateur
1.6.5 Nettoyage des parties intérieures
1.7 Indications
1.7.0 Dispositifs d’information
1.7.1 Dispositifs d’alerte
1.7.2 Avertissements sur les risques résiduels
1.7.3 Marquage
1.7.4 Notice d’instructions

2. RÈGLES TECHNIQUES SUPPLÉMENTAIRES APPLICABLES À CERTAINES CATÉGORIES DE MACHI-


NES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME NEUVES VISÉES AU 1o DE L’ARTICLE R. 233-83
2.1 Machines agro-alimentaires
2.2 Machines portatives tenues ou guidées à la main
2.3 Machines destinées au travail du bois et des matières similaires

3. RÈGLES TECHNIQUES DE PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À LA MOBILITÉ DES MACHINES


3.1 Généralités
3.1.1 Champ d’application
3.1.2 Éclairage
3.1.3 Conception de la machine en vue de la manutention
3.2 Poste de travail
3.2.1 Poste de conduite
3.2.2 Sièges
3.2.3 Autres emplacements destinés aux opérateurs autres que le conducteur
3.3 Commandes
3.3.1 Organes de service
3.3.2 Fonction de déplacement
3.3.3 Arrêt du déplacement
3.3.4 Déplacement de machines à conducteur à pied
3.3.5 Défaillance du circuit de commande

38
Règles techniques

3.4 Mesures de protection contre les risques mécaniques


3.4.0 Dispositions applicables aux structures de protection
3.4.1 Risques dus à des mouvements non commandés
3.4.2 Risques de rupture en service
3.4.3 Risques dus au retournement
3.4.4 Risques dus aux chutes d’objets
3.4.5 Accès
3.4.6 Risques dus aux dispositifs de remorquage
3.4.7 Risques dus à la transmission de puissance entre une machine automotrice ou un tracteur et
une machine réceptrice
3.4.8 Risques dus aux éléments mobiles de transmission
3.5 Mesures de protection contre d’autres risques
3.5.1 Risques dus à la batterie d’accumulateurs
3.5.2 Risques d’incendie
3.5.3 Risques dus notamment aux émissions de poussières et gaz
3.6 Indications
3.6.1 Signalisation, avertissement
3.6.2 Marquage
3.6.3 Notice d’instructions
3.7 Motoculteurs et motohoues

4. RÈGLES TECHNIQUES DE PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS AU LEVAGE DE CHARGES PAR LES MA-
CHINES, QUELLE QUE SOIT LEUR ÉNERGIE MOTRICE
4.1 Généralités
4.1.1 Champ d’application
4.1.2 Mesures de protection contre les risques mécaniques
4.1.2.1 Risques dus au manque de stabilité
4.1.2.2 Guidages et chemins de roulement
4.1.2.3 Résistance mécanique
4.1.2.4 Poulies, tambours, chaînes ou câbles
4.1.2.5 Organes de préhension
4.1.2.6 Contrôle des mouvements
4.1.2.7 Risques dus aux charges manutentionnées
4.1.2.8 Risques dus à la foudre
4.2 Règles complémentaires de prévention des risques liés au levage de charges, applicables aux
machines mues par une énergie autre que la force humaine employée directement, visées au para-
graphe 4.1.1 de la présente annexe
4.2.1 Champ d’application
4.2.1.1Poste de conduite
4.2.1.2 Siège
4.2.1.3 Organes de service de commande des mouvements
4.2.1.4 Contrôle des sollicitations
4.2.2 Installation guidée par câbles
4.2.3 Risques pour les personnes exposées. Moyens d’accès au poste de travail ou aux points d’in-
tervention
4.3 Dispositions communes relatives à l’aptitude à l’emploi, au marquage et à la notice d’instruc-
tions des machines neuves ou considérées comme neuves visées au paragraphe 4.1 de la présente
annexe
4.3.1 Champ d’application
4.3.2 Aptitude à l’emploi
4.3.3 Marquage
4.3.4 Notice d’instructions

39
Règles techniques

5. RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX MACHINES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME NEUVES


DESTINÉES À ÊTRE UTILISÉES DANS DES TRAVAUX SOUTERRAINS
5.0 Application
5.1 Risques dus au manque de stabilité
5.2 Circulation
5.3 Éclairage
5.4 Organes de service
5.5 Arrêt du déplacement
5.6 Risques d’incendie
5.7 Risques dus aux émissions de poussière, gaz
5.8 Signalisation, avertissement

6. RÈGLES TECHNIQUES DE PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS AU LEVAGE OU AU DÉPLACEMENT DE


PERSONNES PAR LES MACHINES QUELLE QUE SOIT LEUR ÉNERGIE MOTRICE
6.0 Champ d’application.
6.1 Généralités.
6.1.1 Définition.
6.1.2 Résistance mécanique.
6.1.3 Contrôle des sollicitations pour les appareils mus par une énergie autre que la force humaine.
6.2 Organes de service.
6.2.1 Disponibilité des organes de service dans l’habitacle.
6.2.2 Déplacement de la machine avec l’habitacle en position autre que la position de repos.
6.2.3 Risques liés aux excès de vitesse.
6.3 Risques de chute de personnes hors de l’habitacle.
6.3.1 Risques liés aux ouvertures.
6.3.2 Plancher de l’habitacle.
6.3.3 Points d’ancrage pour l’utilisation d’équipements de protection individuelle.
6.4 Risques de chute ou de renversement de l’habitacle.
6.4.1 Stabilité de l’habitacle.
6.4.2 Risques liés aux accélérations et freinages.
6.5 Indications.

7. RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX MACHINES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME NEUVES


DESTINÉES À ÊTRE UTILISÉES EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE
7.0 Règles applicables

8. RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX ACCESSOIRES DE LEVAGE, COMPOSANTS D’ACCESSOI-


RES DE LEVAGE, CHAÎNES, CÂBLES ET SANGLES DE LEVAGE À LA LONGUEUR, NEUFS OU CONSIDÉ-
RÉS COMME NEUFS, RESPECTIVEMENT VISÉS AUX 3o, 4o ET 5o DE L’ARTICLE R. 233-83
8.1 Accessoires de levage
8.1.0 Champ d’application
8.1.1 Résistance mécanique
8.1.2 Organes de préhension
8.1.3 Aptitude à l’emploi
8.1.4 Marquage
8.1.5 Notice d’instructions
8.2 Composants d’accessoires de levage
8.2.0 Champ d’application
8.2.1 Fatigue et vieillissement
8.2.2 Coefficient d’utilisation
8.2.3 Résistance
8.2.4 Marquage

40
Règles techniques

8.3 Chaînes, câbles et sangles de levage à la longueur


8.3.0 Champ d’application
8.3.1 Coefficients d’utilisation
8.3.2 Marquage

9. AUTRES RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX COMPOSANTS DE SÉCURITÉ NEUFS OU CON-


SIDÉRÉS COMME NEUFS VISÉS À L’ARTICLE R. 233-83-2
9.1 Marquage et notice d’instructions

1. RÈGLES GÉNÉRALES APPLICABLES AUX MACHINES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME


NEUVES VISÉES AU 1o DE L’ARTICLE R. 233-83

1.1. Généralités et champ d’application

Les paragraphes 1.1.2 à 1.7.4 de la présente annexe sont applicables aux machines visées au 1o de
l’article R. 233-83.

1.1.1. Définitions
On entend par :
a) « Zone dangereuse » : toute zone à l’intérieur ou autour d’une machine dans laquelle la présence
d’une personne soumet celle-ci à un risque pour sa sécurité ou sa santé ;
« Personne exposée » : toute personne se trouvant en partie ou entièrement dans une zone dange-
reuse ;
« Opérateur » : la ou les personnes chargées d’installer, de faire fonctionner, de régler, d’entretenir,
de nettoyer, de dépanner, de transporter une ou plusieurs machines ;
b) « Conducteur » : opérateur compétent chargé du déplacement d’une machine mobile. Le con-
ducteur peut être soit porté par la machine, soit à pied accompagnant la machine, soit agissant par
commande à distance telle que câbles ou liaison radio ou autre ;
c) « Charge guidée » : dans une opération de levage, charge dont la totalité du déplacement se fait
le long des guides matérialisés, rigides ou souples, dont la position dans l’espace est déterminée
par des points fixes ;
« Coefficient d’utilisation » : rapport arithmétiques entre la charge garantie par le fabricant jusqu’à
laquelle un équipement, un accessoire de levage ou une machine peut retenir cette charge et la char-
ge maximale d’utilisation qui est marquée respectivement sur l’équipement, l’accessoire ou la ma-
chine ;
« Coefficient d’épreuve » : rapport arithmétique entre la charge utilisée pour effectuer les épreuves
statiques ou dynamiques d’un équipement, d’un accessoire de levage ou d’une machine et la charge
maximale d’utilisation qui est marquée respectivement sur l’équipement, l’accessoire ou la machine
;
« Épreuve statique » : essai qui consiste à examiner la machine ou l’accessoire de levage et ensuite
lui appliquer une force correspondante à la charge maximale d’utilisation multipliée par le coefficient
d’épreuve statique approprié puis, après relâchement, examiner à nouveau la machine ou l’acces-
soire de levage afin de s’assurer qu’aucun dommage n’est apparu ;
« Épreuve dynamique » : essai qui consiste à faire fonctionner la machine dans toutes les configu-
rations possibles à la charge maximale d’utilisation multipliée par le coefficient d’épreuve approprié
tenant compte du comportement dynamique de la machine en vue de s’assurer du bon fonctionne-
ment de la machine et des éléments de sécurité.

1.1.2. Principes d’intégration de la sécurité


a) Les machines doivent par construction être aptes à assurer leur fonction, à être réglées, entre- Utilisation dans les
tenues sans que les personnes soient exposées à un risque lorsque ces opérations sont effectuées conditions prévues par
dans les conditions prévues par la notice d’instructions. Les mesures prises visent à supprimer les la notice d’instruction
risques pour la sécurité ou la santé durant la durée d’existence prévisible de la machine, y compris
les phases de montage et de démontage, même dans le cas où les risques d’accidents résultent de
situations anormales prévisibles.

41
Règles techniques

Hiérarchie des b) Pour la conception de la machine, les principes suivants doivent être appliqués, dans l’ordre in-
principes de diqué :
prévention
Analyse des risques – effectuer une analyse des risques en vue de rechercher tous ceux qui sont susceptibles de con-
cerner la machine ou le composant de sécurité, concevoir et construire la machine ou le composant
de sécurité pour répondre aux règles techniques définies par la présente annexe applicables en
fonction de ces risques ;
– éliminer ou, à défaut, réduire les risques dans toute la mesure possible ;
– prendre les mesures de protection nécessaires vis-à-vis des risques ne pouvant être éliminés ;
– informer les utilisateurs des risques résiduels dus à l’efficacité incomplète des mesures de pro-
tection adoptées, indiquer si une formation particulière est requise, et signaler s’il est nécessaire de
prévoir un équipement de protection individuelle.
Usage normal c) La machine doit être conçue et construite et la notice d’instructions doit être rédigée compte
tenu de l’usage normal de la machine ainsi que de l’usage de la machine qui peut être raisonnable-
ment attendu.
Notice d’instructions La machine doit être conçue pour éviter qu’elle soit utilisée d’une façon anormale si un tel mode
Contre indications d’utilisation engendre un risque. La notice d’instructions doit attirer l’attention de l’utilisateur sur les
d’emploi contre-indications d’emploi de la machine qui, d’après l’expérience, pourraient se présenter.
Ergonomie d) Dans les conditions prévues d’utilisation, la gêne, la fatigue et les contraintes psychiques de
l’opérateur doivent être réduites le plus possible compte tenu des principes de l’ergonomie.
Contraintes imposées e) La machine doit être conçue et construite compte tenu des contraintes imposées à l’opérateur
par le port d’EPI par l’utilisation nécessaire ou prévisible d’équipements de protection individuelle.
Équipements et f) La machine doit être livrée avec tous les équipements et accessoires spéciaux et essentiels pour
accessoires spéciaux qu’elle puisse être réglée, entretenue et utilisée sans risque.

1.1.3. Matériaux et produits


Les matériaux utilisés pour la construction de la machine ou les produits employés et créés lors de
son utilisation ne doivent pas être à l’origine de risques pour la sécurité et la santé des personnes
exposées.
Fluides En particulier, lors de l’emploi de fluides, la machine doit être conçue et construite pour pouvoir être
utilisée sans risques dus au remplissage, à l’utilisation, à la récupération et à l’évacuation.

1.1.4. Éclairage
Un éclairage incorporé, adapté aux opérations, doit être fourni là où, malgré un éclairage ambiant
ayant une valeur normale, l’absence d’un tel dispositif pourrait créer un risque.
L’éclairage fourni par construction ne doit créer ni zone d’ombre gênante, ni éblouissement gênant,
ni effet stroboscopique dangereux.
Zone de réglage et de Si certains organes intérieurs doivent être inspectés fréquemment, des dispositifs d’éclairage appro-
maintenance priés doivent leur être associés ; il en est de même pour les zones de réglage et de maintenance.

1.1.5. Conception de la machine en vue de sa manutention


La machine ou chacun de ses différents éléments doit :
– pouvoir être manutentionné de façon sûre ;
– être emballé ou être conçu pour pouvoir être entreposé de façon sûre et sans détériorations.
Lorsque la masse, les dimensions ou la forme de la machine ou de ses différents éléments n’en per-
mettent pas le déplacement à la main, la machine ou chacun de ses différents éléments doit :
– soit être muni d’accessoires permettant la préhension par un moyen de levage ;
– soit être conçu de manière à permettre de l’équiper avec de tels accessoires ;
– soit avoir une forme telle que les moyens de levage normaux puissent s’adapter facilement.
Lorsque la machine ou l’un de ses éléments est destiné à être transporté à la main, il doit :
– soit être facilement déplaçable ;
– soit comporter des moyens de préhension tels que poignées permettant de le déplacer en toute
sécurité.

42
Règles techniques

Des dispositions particulières doivent être prévues pour la manutention des outils ou parties de ma-
chines, même légers, qui peuvent être dangereux.
Les règles techniques définies au paragraphe 1.7.3 (III) de la présente annexe sont également appli-
cables.

1.2. Commandes

1.2.1. Sécurité et fiabilité des systèmes de commandes


Les systèmes de commande doivent être conçus et construits pour être sûrs et fiables, de manière
à éviter toute situation dangereuse.
I. - Ils doivent notamment être conçus et construits de manière : Conception et
construction
– à résister aux contraintes normales de service et aux influences extérieures ;
– qu’il ne se produise pas de situation dangereuse en cas d’erreur de logique dans les
manœuvres ;
– que leur fonctionnement ne soit pas affecté par les perturbations conduites ou rayonnées.
II. - En outre, l’interruption, le rétablissement après une interruption, ou la variation, quel qu’en soit Défaillance de
le sens, de l’alimentation en énergie de la machine ne doit pas créer de situations dangereuse. Il doit l’alimentation en
également en être de même lors de l’apparition d’un défaut affectant la logique du circuit de com- énergie
mande, d’une défaillance ou d’une détérioration du circuit de commande.
En particulier, il ne doit y avoir :
– ni mise en marche intempestive ;
– ni empêchement de l’arrêt de la machine si l’ordre en a déjà été donné ;
– ni chute ou éjection d’un élément mobile de la machine ou d’une pièce tenue par la machine ;
– ni empêchement de l’arrêt automatique ou manuel des éléments mobiles, quels qu’ils soient ;
– ni interruption de l’efficacité des dispositifs de protection.

1.2.2. Conduite de la machine

a) Organes de service
Les organes de service doivent être :
– clairement visibles et identifiables et, le cas échéant, marqués de manière appropriée ;
– placés pour permettre une manœuvre sûre, sans hésitation ni perte de temps et sans équivoque
;
– conçus de façon que leur mouvement soit cohérent avec l’effet commandé ;
– disposés en dehors des zones dangereuses sauf, si nécessaire, pour certains organes tels qu’un
arrêt d’urgence ou une console d’apprentissage pour les robots ;
– situés de façon que leur manœuvre ne puisse engendrer de risques supplémentaires ;
– conçus ou protégés de façon que l’effet voulu, s’il peut entraîner un risque, ne puisse se produire
sans une manœuvre intentionnelle ;
– fabriqués de façon à résister aux efforts prévisibles, notamment en ce qui concerne les disposi-
tifs d’arrêt d’urgence qui risquent d’être soumis à des efforts importants.
Lorsqu’un organe de service est conçu et construit pour permettre plusieurs actions différentes,
c’est-à-dire que son action n’est pas univoque, notamment en cas d’utilisation d’un clavier, l’action
commandée doit être affichée en clair et, si nécessaire, faire l’objet d’un confirmation.
Les organes de service doivent avoir une configuration telle que leur disposition, leur course et leur Configuration des
effort résistant soit compatibles avec l’action commandée, compte tenu des principes de l’ergono- organes de service
mie. Les contraintes dues à l’utilisation, nécessaire ou prévisible, d’équipements de protection indi- Ergonomie
viduelle doivent être prises en considération.

b) Signalisation et instruments de contrôle


La machine doit être munie des dispositifs de signalisation tels que cadrans, signaux et des indica-
tions dont la connaissance est nécessaire pour qu’elle puisse fonctionner de façon sûre. Depuis le
poste de commande, l’opérateur doit pouvoir percevoir les indications de ces dispositifs.

43
Règles techniques

Contrôle des zones Depuis le poste de commande principal, l’opérateur doit pouvoir s’assurer de l’absence de person-
dangereuses nes exposées dans les zones dangereuses.
Signal d’avertissement Si cela n’est pas possible, le système de commande doit être conçu et construit de manière que tou-
sonore ou visuel te mise en marche soit précédée d’un signal d’avertissement sonore ou visuel. Les personnes ex-
posées présentes dans la zone dangereuse doivent avoir le temps et les moyens de s’opposer
rapidement au démarrage de la machine.

c) Information
Les règles techniques applicables aux dispositifs d’information sont définies au paragraphe 1.7.0 de
la présente annexe.

1.2.3. Mise en marche


Action volontaire La mise en marche d’une machine ne doit pouvoir s’effectuer que par une action volontaire sur un
organe de service prévu à cet effet.
Il en est de même :
– pour la remise en marche après un arrêt, qu’elle qu’en soit l’origine ;
– pour la commande d’une modification importante des conditions de fonctionnement, sauf si cet-
te remise en marche ou cette modification des conditions de fonctionnement n’engendre aucun ris-
que pour les personnes exposées.
La remise en marche ou la modification des conditions de fonctionnement résultant du déroulement
normal d’une séquence automatique n’est pas visée par les règles techniques formulées aux deux
alinéas précédents.
Plusieurs organes de Si une machine comprend plusieurs organes de service de mise en marche et que, de ce fait, les
mise en marché opérateurs peuvent se mettre en danger mutuellement, des dispositifs complémentaires, tels que
des dispositifs de validation ou des sélecteurs qui ne laissent en opération qu’un seul organe de ser-
vice de mise en marche à la fois doivent être prévus pour exclure ce risque.
Installation Après arrêt, la remise en fonctionnement automatique d’une installation automatisée doit pouvoir
automatisée être effectuée facilement, une fois que les conditions de sécurité sont remplies.

1.2.4. Dispositifs d’arrêt

I. – Arrêt normal
Chaque machine doit être munie d’un organe de service permettant son arrêt général dans des con-
ditions sûres.
Chaque poste de travail doit être muni d’un organe de service permettant d’arrêter, en fonction des
risques existants et de manière telle que la sécurité soit assurée, soit tous les éléments mobiles de
la machine, soit une partie d’entre eux seulement. L’ordre d’arrêt de la machine doit être prioritaire
par rapport aux ordres de mise en marche.
L’arrêt de la machine, ou de ses éléments dangereux ayant été obtenu, l’alimentation en énergie des
actionneurs concernés doit être interrompue.

II. – Arrêt d’urgence


Chaque machine doit être munie d’un ou de plusieurs dispositifs d’arrêt d’urgence au moyen des-
quels des situations dangereuses qui risquent de se produire de façon imminente ou qui sont en train
de se produire peuvent être évitées.
Les machines pour lesquelles le dispositif d’arrêt d’urgence n’est pas en mesure de réduire le risque,
soit parce qu’il ne réduit pas le temps d’obtention de l’arrêt normal, soit parce qu’il ne permet pas
de prendre les mesures particulières nécessitées par le risque, sont exclues de cette obligation.
Ce dispositif doit :
a) Comprendre des organes de service clairement identifiables, bien visibles et rapidement acces-
sibles ;
b) Provoquer l’arrêt du processus dangereux en un temps aussi réduit que possible sans créer de
risque supplémentaire ;
c) Éventuellement déclencher ou permettre de déclencher certains mouvements de sauvegarde.

44
Règles techniques

Lorsque, après avoir déclenché un ordre d’arrêt, on cesse d’actionner l’organe de service comman- Blocage et déblocage
dant l’arrêt d’urgence, cet ordre doit être maintenu par un blocage du dispositif d’arrêt d’urgence volontaires
jusqu’à son déblocage volontaire.
Il ne doit pas être possible d’obtenir le blocage du dispositif d’arrêt d’urgence sans que ce dernier
engendre un ordre d’arrêt. Le déblocage du dispositif d’arrêt d’urgence ne doit pouvoir être obtenu
que par une manœuvre appropriée et ce déblocage ne doit pas remettre la machine en marche, mais
seulement autoriser un redémarrage.

III. – Installations complexes


Dans le cas de machines ou d’éléments de machines conçus pour travailler associés, les dispositifs
d’arrêt, y compris d’arrêt d’urgence, doivent pouvoir arrêter non seulement la machine mais aussi
tous les équipements en aval ou en amont si leur maintien en marche peut constituer un danger.

1.2.5. Sélecteur de mode de marche


Le mode de commande sélectionné doit avoir priorité sur tous les autres systèmes de commande, Priorité
à l’exception de la commande d’arrêt d’urgence.
Si la machine a été conçue et construite pour permettre son utilisation selon plusieurs modes de Sélecteur verrouillable
commande ou de fonctionnement présentant des niveaux de sécurité différents, tels que les modes Entretien, réglage,
de fonctionnement permettant le réglage, l’entretien, l’inspection, elle doit être munie d’un sélecteur inspection
de mode de marche verrouillable dans chaque position. Chaque position de sélecteur ne doit cor-
respondre qu’à un seul mode de commande ou de fonctionnement.
Le sélecteur peut être remplacé par d’autres moyens de sélection permettant de limiter l’utilisation Code d’accès
de certaines fonctions de la machine à certaines catégories d’opérateurs, tels que codes d’accès à Commandes
certaines fonctions de commandes numériques. numériques
Si, pour certaines opérations, la machine doit pouvoir fonctionner avec ses dispositifs de protection
neutralisés, le sélecteur de mode de marche doit simultanément :
– exclure le mode de commande automatique ;
– n’autoriser la commande des mouvements que par des organes de service nécessitant une ac-
tion maintenue ;
– n’autoriser le fonctionnement des éléments mobiles dangereux que dans des conditions limitant
le danger telles que marche à vitesse réduite, à effort réduit, par à coups, ou autre disposition adé-
quate, et en évitant tout risque découlant d’un enchaînement de séquences ;
– interdire tout mouvement susceptible de présenter un danger que pourrait déclencher une ac-
tion volontaire sur les capteurs internes de la machine.
En outre, au poste de réglage, l’opérateur doit avoir la maîtrise du fonctionnement des éléments sur
lesquels il agit.

1.2.6. Défaillance de l’alimentation en énergie


Les règles techniques applicables sont définies au paragraphe 1.2.1 (II) de la présente annexe.

1.2.7. Défaillance du circuit de commande


Les règles techniques applicables sont définies au paragraphe 1.2.1 (II) de la présente annexe.

1.2.8. Logiciels
Les logiciels de dialogues entre l’opérateur et le système de commande ou de contrôle d’une ma-
chine doivent être conçus de façon conviviale.

1.3. Mesures de protection contre les risques mécaniques

1.3.1. Stabilité
La machine, ainsi que ses éléments et ses équipements, doit être conçue et construite pour que,
dans les conditions prévues de fonctionnement, compte tenu notamment des conditions climati-
ques, sa stabilité soit suffisante pour permettre son utilisation sans risque de renversement, de chute
ou de déplacement intempestif.

45
Règles techniques

Si la forme même de la machine ou son installation prévue ne permet pas d’assurer une stabilité suf-
fisante, la machine doit être pourvue de moyens de fixation appropriés. Une indication concernant
la mise en œuvre de ces moyens de fixation doit figurer dans la notice d’instructions.

1.3.2. Risques de rupture en service


I. - Les différentes parties de la machine ainsi que les liaisons entre elles doivent pouvoir résister aux
contraintes auxquelles elles sont soumises dans les conditions d’utilisation prévues par la notice
d’instructions.
Les matériaux utilisés doivent présenter une résistance suffisante, adaptée aux caractéristiques du
milieu d’utilisation prévu, notamment en ce qui concerne les phénomènes de fatigue, de vieillisse-
ment, de corrosion et d’abrasion.
Notice d’instructions La notice d’instructions doit préciser les types et fréquences des examens et entretiens nécessaires
Examens et entretien pour des raisons de sécurité. Elle doit indiquer, le cas échéant, les pièces sujettes à usure ainsi que
les critères de remplacement de ces pièces.
Éclatement ou rupture Si, malgré les précautions prises, il subsiste des risques d’éclatement ou de rupture, les éléments
des éléments mobiles mobiles concernés doivent être montés et disposés de manière que, en cas de rupture, leurs frag-
ments soient retenus.
Fluides sous haute Les conduites rigides ou souples véhiculant des fluides, en particulier sous haute pression, doivent
pression pouvoir supporter les sollicitations internes et externes prévues. Elles doivent être solidement atta-
chées et protégées contre les agressions externes de toute nature. Les dispositions nécessaires doi-
vent être prises pour qu’en cas de rupture ces conduites ne puissent occasionner de risques
résultant notamment des mouvements brusques ou des jets à haute pression.
II. - En cas d’acheminement automatique de la matière à usiner vers l’outil, afin d’éviter les risques
pouvant notamment résulter d’une rupture de l’outil :
a) Lors du contact outil/pièce, l’outil doit avoir atteint ses conditions normales de travail;
b) Lors de la mise en marche et lors de l’arrêt volontaire ou accidentel de l’outil, le mouvement
d’acheminement et le mouvement de l’outil doivent être coordonnés.

1.3.3. Risques dus aux chutes et projections d’objets


Les machines doivent être conçues, construites, équipées pour éviter les chutes ou projections
d’objets tels que pièces usinées, outillages, copeaux, fragments, déchets, pouvant présenter un ris-
que.

1.3.4. Risques dus aux surfaces, arrêtes et angles


Les éléments accessibles de la machine ne doivent comporter, dans la mesure où leur fonction le
permet, ni arrêtes vives, ni angles vifs, ni surfaces rugueuses susceptibles de blesser.

1.3.5. Risques dus aux machines combinées


Lorsque la machine est prévue pour pouvoir effectuer plusieurs opérations différentes avec reprise
manuelle de la pièce entre chaque opération, elle doit être conçue et construite pour que chaque
élément puisse être utilisé séparément sans que les autres éléments engendrent un risque ou une
gêne pour les personnes exposées.
Dans ce but, chacun des éléments, s’il ne lui est pas associé un protecteur ou un dispositif de pro-
tection, doit pouvoir être mis en marche ou arrêté individuellement.

1.3.6. Risques dus aux variations de vitesse de rotation des outils


Lorsque la machine est conçue pour effectuer des opérations dans des conditions d’utilisation di-
verses, elle doit être conçue et construite de telle sorte que le choix et le réglage de ces conditions
puissent être effectués de manière sûre et fiable.

1.3.7. Prévention des risques liés aux éléments mobiles


I. - Les éléments mobiles de la machine doivent être conçus, construits et disposés pour éviter les
risques ou, lorsque des risques subsistent, être munis de protecteurs ou de dispositifs de protection
de façon à éviter tout contact pouvant entraîner des accidents.

46
Règles techniques

II. - Toutes les dispositions nécessaires doivent être prises pour empêcher le blocage inopiné des Blocage inopiné
éléments mobiles de travaiL. Afin de permettre un déblocage sans risques, dans le cas où, malgré
les précautions prises, un blocage est susceptible de se produire :
a) Des moyens de protection spécifiques doivent être fournis avec la machine ;
b) Des outils spécifiques doivent être fournis avec la machine ;
c) Les indications nécessaires doivent être données par la notice d’instructions et éventuellement
portées sur la machine.

1.3.8. Choix d’une protection contre les risques liés aux éléments mobiles
Les protecteurs ou dispositifs de protection utilisés pour la protection contre les risques liés aux élé-
ments mobiles doivent être choisis en fonction de l’ensemble des risques existants.

A. – Éléments mobiles de transmission


Les protecteurs conçus pour protéger les personnes exposées contre les risques engendrés par les Protecteurs fixes ou
éléments mobiles de transmission, tels que poulies, courroies, engrenages, crémaillères, arbres de mobiles
transmission, doivent être :
a) Soit des protecteurs fixes, conformes aux règles techniques définies aux paragraphes 1.4.1 et
1.4.2 de la présente annexe ;
b) Soit des protecteurs mobiles, conformes aux règles techniques définies aux paragraphes 1.4.1
et 1.4.2.2 (A) de la présente annexe.
Cette dernière solution doit être utilisée si des interventions fréquentes sont prévues.

B. – Éléments mobiles concourant au travail


Les protecteurs ou dispositifs de protection conçus pour protéger les personnes exposées contre
les risques engendrés par les éléments mobiles concourant au travail, tels que outils coupants, or-
ganes mobiles des presses, cylindres, pièces en cours d’usinage, doivent être :
a) Chaque fois que possible des protecteurs fixes, conformes aux règles techniques définies aux Protecteurs fixes
paragraphes 1.4.1 et 1.4.2.1 de la présente annexe ;
b) Sinon des protecteurs mobiles conformes aux règles techniques définies aux paragraphes 1.4.1 Barrages immatériels
et 1.4.2.2 (B) de la présente annexe, ou des dispositifs de protection tels que des dispositifs sensi- Tapis sensibles
bles, notamment des barrages immatériels ou des tapis sensibles, des dispositifs de protection par Commandes
maintien à distance, notamment des commandes bimanuelles, des dispositifs de protection desti- bimanuelles
nés à empêcher automatiquement l’accès à tout ou partie du corps de l’opérateur à la zone dange-
reuse, conformes aux règles techniques définies aux paragraphes 1.4.1 et 1.4.3 de la présente
annexe.
Toutefois, lorsque certains éléments mobiles concourant à l’exécution du travail ne peuvent être ren- Accès indispensables
dus inaccessibles, pour tout ou partie, pendant leur fonctionnement à cause des opérations qui né- à certains éléments
cessitent l’intervention de l’opérateur dans leur voisinage, ces éléments doivent, dans la mesure où mobiles
cela est techniquement possible, être munis :
a) De protecteurs fixes, conformes aux règles techniques définies aux paragraphes 1.4.1 et 1.4.2.1 Protecteurs fixes
de la présente annexe, interdisant l’accès aux parties des éléments mobiles non utilisées pour le tra-
vail ;
b) Et des protecteurs réglables, conformes aux règles techniques définies aux paragraphes 1.4.1 Protecteurs réglables
et 1.4.2.3 de la présente annexe, limitant l’accès aux parties des éléments mobiles strictement né-
cessaires au travail.

1.4. Caractéristiques requises pour les protecteurs et les dispositifs de protection

1.4.1. Exigences générales pour les protecteurs et les dispositifs de protection


Les protecteurs et les dispositifs de protection :
1° Doivent être de construction robuste ;
2° Ne doivent pas occasionner de risques supplémentaires ;
3° Ne doivent pas pouvoir être facilement escamotés ou rendus inopérants ;
4° Doivent être situés à une distance suffisante de la zone dangereuse ;
5° Ne doivent pas limiter plus que nécessaire l’observation du cycle de travail ;

47
Règles techniques

6° Doivent permettre les interventions indispensables pour la mise en place ou le remplacement


des outils ainsi que pour les travaux d’entretien, en limitant l’accès au seul secteur où le travail doit
être réalisé et, si cela est techniquement possible, sans démontage du protecteur ou du dispositif
de protection.

1.4.2. Exigences particulières pour les protecteurs

1.4.2.1 Protecteurs fixes


Les protecteurs fixes doivent être maintenus en place solidement.
Leur fixation doit être assurée par des systèmes nécessitant l’emploi d’outils pour leur ouverture.
Dans la mesure du possible, ils ne doivent pas pouvoir rester en place en l’absence de leurs moyens
de fixation.

1.4.2.2 Protecteurs mobiles


A. – Les protecteurs mobiles empêchant l’accès aux éléments mobiles de transmission doivent :
1° Dans la mesure du possible, rester solidaires de la machine lorsqu’ils sont ouverts ;
2° Être associés à un dispositif de verrouillage interdisant la mise en marche des éléments mobiles
tant qu’ils permettent l’accès à ces éléments et déclenchant l’arrêt dès qu’ils ne sont plus dans la
position de fermeture.
B. – Les protecteurs mobiles empêchant l’accès aux éléments mobiles concourant au travail doivent
être conçus et raccordés au système de commande de sorte que :
1° La mise en mouvement des éléments mobiles ne soit pas possible tant que l’opérateur a la pos-
sibilité de les atteindre ;
2° Les personnes exposées ne puissent atteindre les éléments mobiles en mouvement ;
3° leur réglage nécessite une action volontaire telle que l’emploi d’un outil, d’une clé, ou de tout
dispositif équivalent ;
4° L’absence ou la défaillance d’un de leurs organes empêche la mise en marche ou provoque
l’arrêt des éléments mobiles ;
5° Une protection soit assurée par obstacle de nature appropriée en cas de risque de projection.

1.4.2.3 Protecteurs réglables limitant l’accès


Les protecteurs réglables limitant l’accès aux parties des éléments mobiles strictement nécessaires
au travail doivent :
1° Pouvoir être réglés manuellement ou automatiquement selon la nature du travail à réaliser ;
2° Pouvoir être réglés sans utilisation d’un outil et de manière aisée ;
3° Réduire autant que cela est techniquement possible le risque de projection.

1.4.3. Exigences particulières pour les dispositifs de protection


Les dispositifs de protection doivent être conçus et raccordés au système de commande de sorte
que :
a) La mise en mouvement des éléments mobiles ne soit pas possible tant que l’opérateur a la pos-
sibilité de les atteindre ;
b) Les personnes exposées ne puissent atteindre les éléments mobiles en mouvement ;
c) Leur réglage nécessite une action volontaire telle que l’emploi d’un outil, d’une clé, ou de tout
dispositif équivalent ;
d) L’absence ou la défaillance d’un de leurs organes empêche la mise en marche ou provoque
l’arrêt des éléments mobiles.

1.5. Mesures de protection contre d’autres risques

1.5.1. Risques dus à l’énergie électrique


Lorsque la machine est alimentée en énergie électrique, elle doit être conçue, construite et équipée
de manière à prévenir, ou permettre de prévenir, tous les risques d’origine électrique.

48
Règles techniques

Les appareillages électriques incorporés dans la machine doivent, en outre, être conformes aux Appareillage électrique
règles techniques de sécurité qui leur sont applicables.

1.5.2. Risques dus à l’électricité statique


La machine doit être conçue et construite pour éviter ou restreindre l’apparition de charges électro-
statiques pouvant être dangereuses, ou être munie des moyens permettant de les écouler.

1.5.3. Risques dus aux énergies autres qu’électriques


Lorsque la machine est alimentée par une énergie autre qu’électrique, telle que l’énergie hydrauli-
que, pneumatique ou thermique, elle doit être conçue, construite et équipée de manière à prévenir
tous les risques pouvant provenir du type d’énergie en cause.

1.5.4. Risques dus aux erreurs de montage


Les erreurs commises lors du montage ou du remontage de certaines pièces qui pourraient être à Impossibilité par
l’origine de risques doivent être rendues impossibles par la conception de ces pièces ou, à défaut, conception, par
par des indications figurant sur les pièces elles-mêmes ou sur les carters. Les mêmes indications indications...
doivent figurer sur les pièces mobiles ou sur leur carter lorsque la connaissance du sens du mouve-
ment est nécessaire pour éviter un risque. Si nécessaire, des renseignements complémentaires doi-
vent être donnés par la notice d’instructions.
Lorsqu’un branchement défectueux peut-être à l’origine de risques, les raccordements erronés de Branchement,
canalisations, y compris ceux des conducteurs électriques, doivent être rendus impossibles par raccordements
conception ou, par défaut, par des indications portées sur les canalisations ou sur les pièces de rac- erronés
cordement.

1.5.5. Risques dus aux températures extrêmes


Des dispositions doivent être prises pour éviter tout risque de blessures, par contact ou à distance,
avec des pièces ou des matériaux à température élevée ou très basse.
Des dispositions doivent être prises pour empêcher ou, si cela n’est pas possible, rendre non dan-
gereuses les projections de matières chaudes ou très froides.

1.5.6. Risques d’incendie


La machine doit être conçue et construite pour éviter tout risque d’incendie ou de surchauffe provo-
qué par la machine elle-même ou par les gaz, liquides, poussières, vapeurs et autres substances
produites ou utilisées par la machine.

1.5.7. Risques d’explosion


La machine doit être conçue et construite pour éviter tout risque d’explosion provoqué par la ma-
chine elle-même ou par les gaz, liquides, poussières, vapeurs et autres substances produites ou uti-
lisées par la machine.
Pour ce faire, les mesures nécessaires doivent être prises par construction pour :
1° Éviter une concentration dangereuse des produits ;
2° Empêcher l’inflammation de l’atmosphère explosible ;
3° Obtenir que l’explosion, si elle se produit, n’ait pas d’effets dangereux sur les personnes et sur
le milieu environnant.
Les dispositions applicables aux machines destinées à être utilisées dans une atmosphère explosi-
ble sont définies au paragraphe 7.0 de la présente annexe.

1.5.8. Risques dus au bruit


La machine doit être conçue et construite pour que les risques résultant de l’émission du bruit aérien
produit soient réduits au niveau le plus bas possible compte tenu de la disponibilité de moyens de
réduction de bruit, notamment à la source.

49
Règles techniques

1.5.9. Risques dus aux vibrations


La machine doit être conçue et construite pour que les risques résultant des vibrations produites par
la machine soient réduits au niveau le plus bas possible compte tenu de la disponibilité de moyens
de réduction des vibrations, notamment à la source.

1.5.10. Risques dus aux rayonnements


La machine doit être conçue et construite pour que toute émission de rayonnements par la machine
soit limitée à ce qui est nécessaire pour son fonctionnement et pour que ses effets, sur les personnes
exposées, soient nuls ou réduits jusqu’à un seuil non dangereux.

1.5.11. Risques dus aux rayonnements extérieurs


Les règles techniques applicables sont définies au paragraphe 1.2.1 (I) de la présente annexe.

1.5.12. Risques dus aux équipements laser


Les machines mettant en œuvre des équipements laser doivent être conçues et construites de ma-
nière à éviter tout rayonnement laser involontaire.
Les équipements laser utilisés sur des machines doivent être associés à des dispositifs de protec-
tion de manière que ni les rayonnements utiles, ni le rayonnement produit par réflexion ou par diffu-
sion, ni le rayonnement secondaire ne nuisent à la santé.
Équipements optiques Les équipements optiques pour l’observation ou le réglage d’équipements laser utilisés sur des ma-
chines doivent être tels qu’aucun risque pour la santé ne soit créé par les rayons laser.

1.5.13. Risques dus aux émissions de gaz, liquides, poussières, vapeurs et autres déchets
produits par la machine
La machine doit être conçue, construite ou équipée pour permettre d’éviter les risques dus aux gaz,
liquides, poussières, vapeurs et autres déchets qu’elle produit.
Lorsque le risque existe, la machine doit être équipée pour permettre le captage ou l’aspiration des
produits mentionnés à l’alinéa précédent.
Lorsque la machine n’est pas close en marche normale, les dispositifs de captage ou d’aspiration
visés à l’alinéa précédent doivent être situés le plus près possible du lieu d’émission.

1.5.14. Risque de rester prisonnier dans une machine


La machine doit être conçue, construite ou équipée de moyens permettant à une personne exposée
de ne pas rester enfermée ou s’il est impossible de satisfaire cette règle permettant à une telle per-
sonne de demander de l’aide lorsqu’elle est enfermée.

1.5.15. Risque de chute


Les parties de la machine sur lesquelles il est prévu que des personnes puissent être amenées à se
déplacer ou à stationner doivent être conçues et construites de façon à éviter que des personnes ne
glissent, trébuchent ou tombent sur ces parties ou hors de celles-ci.

1.6. Maintenance

1.6.1. Entretien de la machine


Les points de réglage, de graissage et d’entretien doivent être situés en dehors des zones dange-
reuses. Les opérations de réglage, de maintenance, de réputation, de nettoyage et d’entretien de la
machine doivent pouvoir être effectuées sur la machine à l’arrêt.
Si une au moins des conditions précédentes ne peut, pour des raisons techniques, être satisfaite,
ces opérations doivent pouvoir être effectuées sans risque.
Machines Pour les machines automatisées et, si cela est nécessaire, pour d’autres machines, un dispositif de
automatisées connexion permettant de raccorder un équipement de diagnostic de recherche de pannes doit être
prévu.
Les éléments des machines automatisées devant être remplacés fréquemment, notamment pour un
changement de fabrication ou lorsqu’ils sont sensibles aux effets de l’usure ou susceptibles d’être

50
Règles techniques

détériorés à la suite d’un incident, doivent être aptes à être démontés et remontés facilement en sé-
curité. L’accès à ces élémets doit permettre d’effectuer ces tâches avec les moyens techniques né-
cessaires selon un mode opératoire défini dans la notice d’instructions.

1.6.2. Moyens d’accès au poste de travail ou aux points d’intervention


Des moyens d’accès tels que escaliers, échelles ou passerelles, permettant d’atteindre, en sécurité, Escaliers, échelles,
tous les emplacements utiles pour les opérations de production, de réglage et de maintenance doi- passerelles
vent être prévus.

1.6.3. Séparation des sources d’énergies


Toute machine doit être munie de dispositifs permettant de l’isoler de chacune de ses sources
d’énergie. Ces dispositifs doivent être clairement identifiés. Ils doivent être verrouillables si la recon-
nexion risque de présenter un danger pour les personnes exposées. Dans le cas de machines ali- Énergie électrique
mentées en énergie électrique par une fiche embrochable, la séparation de la fiche est suffisante. Fiche embrochable
Le dispositif doit également être verrouillable lorsque l’opérateur ne peut pas, de tous les emplace- Dispositif verrouillable
ments qu’il doit occuper, vérifier la permanence de la séparation.
L’énergie résiduelle ou stockée qui pourrait subsister après séparation de la machine doit pouvoir Énergie résiduelle
être dissipée sans risque pour les personnes exposées.
Par dérogation au premier alinéa, certains circuits peuvent ne pas être séparés de leur source Mesures
d’énergie afin de permettre, notamment, le maintien des pièces, la sauvegarde d’informations, compensatoires
l’éclairage des parties intérieures. Dans ce cas, des mesures compensatoires doivent être mises en
œuvre pour assurer la sécurité des opérateurs.

1.6.4. Intervention de l’opérateur


Les machines doivent être conçues, construites et équipées de façon à limiter les causes d’interven- Limitation des causes
tion des opérateurs. d’intervention
Chaque fois que l’intervention d’un opérateur ne pourra être évitée, elle devra pouvoir être effectuée
facilement en sécurité.
Les règles techniques définies au paragraphe 1.3.7 (II) de la présente annexe sont en particulier ap-
plicables en vue de satisfaire aux règles définies par les deux alinéas ci-dessus.

1.6.5. Nettoyage des parties intérieures


La machine doit être conçue et construite afin que le nettoyage des parties intérieures de la machine
ayant contenu des substances ou préparations dangereuses soit possible sans y pénétrer. De
même, le dégorgement éventuel de ces substances ou préparations doit pouvoir être fait de l’exté-
rieur. S’il n’est absolument pas possible d’éviter de pénétrer dans les parties intérieures, la machine
doit être conçue, construite ou équipée pour permettre d’effectuer le nettoyage dans les meilleures
conditions possibles de sécurité.

1.7. Indications

1.7.0 Dispositifs d’information


Les dispositifs d’informations nécessaires à la conduite d’une machine doivent être sans ambiguïté
et faciles à comprendre.
Ils ne doivent pas être excessifs, c’est-à-dire surcharger l’opérateur.

1.7.1. Dispositifs d’alerte


Si la machine est munie de dispositifs d’alerte, ils doivent pouvoir être compris sans ambiguïté et
être facilement perçus.
La permanence de l’efficacité de ces dispositifs d’alerte doit pouvoir être vérifiée par l’opérateur. Vérification
Lorsque la sécurité et la santé des personnes exposées peuvent être mises en danger par un fonc-
tionnement défectueux d’une machine qui fonctionne sans surveillance, cette machine doit être
équipée pour donner un avertissement sonore ou lumineux adéquat en cas de dysfonctionnement.

51
Règles techniques

1.7.2. Avertissements sur les risques résiduels


Lorsque des risques continuent à exister malgré toutes les dispositions intégrées à la machine elle-
même ou lorsqu’il s’agit de risques potentiels non évidents, des avertissements doivent être prévus.
Pictogrammes, langue Ces avertissements doivent utiliser des pictogrammes compréhensibles par tous ou être rédigés en
utilisée français et accompagnés, sur demande, des langues comprises par les opérateurs.

1.7.3. Marquage
Contenu minimum I. - Chaque machine doit porter, de manière lisible et indélébile, sans préjudice des autres indica-
tions prévues par les textes réglementaires qui lui sont applicables, les indications suivantes :
a) Nom du fabricant ainsi que son adresse ;
b) Marquage CE prévu par l’article R. 233-74 ;
c) Désignation de la série ou du type ;
d) Numéro de série s’il existe ;
e) L’année de construction.
Atmosphère explosible En outre, si la machine est destinée à être utilisée en atmosphère explosible, cette indication doit
être portée sur la machine.
Indications I. - En fonction de sa nature, la machine doit également porter toutes les indications indispensables
complémentaires à sa sécurité d’emploi, telles que fréquence maximale de rotation de certains éléments tournants,
diamètre maximal des outils pouvant être montés, masse.
Masse II. - Les éléments de machine qui doivent être manutentionnés au cours de leur utilisation, avec des
moyens de levage, doivent porter une indication de leur masse d’une manière lisible, durable et non
ambiguë.
Équipements Les équipements interchangeables doivent porter la même indication.
interchangeables
1.7.4. Notice d’instructions
1° Chaque machine doit être accompagnée d’une notice d’instructions donnant, sans préjudice
des autres indications prévues par les textes réglementaires qui lui sont applicables, les indications
suivantes.
a) Le rappel des indications prévues au paragraphe 1.7.3 de la présente annexe concernant le
marquage, à l’exception du numéro de série, éventuellement complétées par les indications permet-
tant de faciliter la maintenance, telles que l’adresse de l’importateur, des réparateurs ;
b) Les conditions prévues d’utilisation au sens du paragraphe 1.1.2 (c) de la présente annexe ;
c) Le ou les postes de travail susceptibles d’être occupés par les opérateurs ;
d) Les instructions pour que :
– la mise en service ;
– l’utilisation ;
– la manutention, en indiquant la masse de la machine et de ses différents éléments lorsqu’ils doi-
vent de façon régulière être transportés séparément ;
– l’installation ;
– le montage, le démontage ;
– le réglage ;
– la maintenance ;
puissent s’effectuer sans risque ;
Apprentissage e) Si nécessaire, des instructions d’apprentissage ;
f) Si nécessaire, les caractéristiques essentielles des outils pouvant être montés sur la machine.
La notice doit, si nécessaire, attirer l’attention sur les contre-indications d’emploi.
Langues utilisées 2° La notice d’instructions doit être rédigée en français et si la version originale a été rédigée dans
Notice d’instructions une langue autre que le français être accompagnée de la notice dans cette version originale. Par dé-
Notice de maintenance rogation, la notice de maintenance destinée à être utilisée uniquement par un personnel spécialisé
qui dépend du fabricant ou de l’importateur peut être rédigée dans une langue de la Communauté
économique européenne autre que le français.

52
Règles techniques

3° La notice d’instructions doit comprendre les plans et schémas nécessaires à la mise en service, Plans, schémas...
à l’entretien, à l’examen, à la vérification du bon fonctionnement, et à la réparation de la machine
ainsi que toutes les instructions utiles, notamment en matière de sécurité. Toutefois, les indications
nécessaires pour la réparation de la machine peuvent être limitées à ce que l’utilisateur est autorisé
à faire dans le cadre du contrat de fourniture de la machine.
4° En ce qui concerne les aspects de sécurité, toute documentation présentant la machine ne doit
pas être en contradiction avec la notice d’instructions.
La documentation technico-commerciale décrivant la machine doit en outre reprendre les informa- Documentation
tions ci-après concernant les émissions du bruit aérien. technico-commerciale
Bruit
5° La notice d’instructions doit donner, si nécessaire, les prescriptions relatives à l’installation et Installation, montage
au montage destinées à diminuer le bruit engendré et les vibrations produites.
6° La notice d’instructions doit donner en ce qui concerne le bruit aérien émis par la machine, soit Bruit
la valeur réelle, soit une valeur établie à partir de la mesure effectuée sur une machine identique :
a) Le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, aux postes de travail, lorsqu’il
dépasse 70 dB (A) ; si ce niveau est inférieur ou égal à 70 dB (A), ce fait doit être mentionné.
b) La valeur maximale de la pression acoustique instantanée pondérée C, aux postes de travail,
lorsqu’elle dépasse 63 pascals, cette valeur de 63 pascals correspondant à un niveau de pression
sonore de 130 dB avec une pression sonore de référence de 20 micropascals.
c) Le niveau de puissance acoustique émis par la machine lorsque le niveau de pression acousti-
que continu équivalent pondéré A, aux postes de travail, dépasse 85 dB (A).
Lorsque la machine est de très grandes dimensions, l’indication du niveau de puissance acoustique Machines de grandes
peut être remplacée par l’indication des niveaux de pression acoustique continus équivalents en des dimensions
emplacements spécifiés autour de la machine.
Lorsque les normes visées au 1o du IV de l’article L. 233-5 ne sont pas appliquées, les données Code de mesurage
acoustiques doivent être mesurées en utilisant le code de mesurage le plus approprié à la machine.
Les conditions de fonctionnement de la machine pendant le mesurage et les méthodes utilisées pour
les mesurages doivent être indiquées.
Lorsque le ou les postes de travail ne sont pas ou ne peuvent pas être définis, la mesure du niveau
de pression acoustique doit être effectuée à 1 mètre de la surface de la machine et à une hauteur
de 1,60 mètre au-dessus du sol ou de la plate-forme d’accès. La position et la valeur de la pression
acoustique maximale doivent être indiquées.
7° Si la machine est destinée à être utilisée en atmosphère explosive, la notice d’instructions doit Atmosphère explosive
donner toutes les indications nécessaires.
8° Dans le cas de machines qui peuvent être également destinées à des utilisateurs non profes- Utilisateurs non
sionnels, la rédaction et la présentation du mode d’emploi, tout en respectant les autres règles ci- professionnels
dessus, doivent tenir compte du niveau de formation générale et de la perspicacité que l’on peut Mode d’emploi
raisonnablement attendre de ces utilisateurs.

2. RÈGLES TECHNIQUES SUPPLÉMENTAIRES APPLICABLES À CERTAINES CATÉGORIES DE


MACHINES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME NEUVES VISÉES AU 1o DE L’ARTICLE R. 233-83

2.1. Machines agro-alimentaires

En complément aux autres règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves
ou considérées comme neuves destinées à la préparation et au traitement des denrées alimentaires,
notamment à leur cuisson, refroidissement, remise en température, lavage, manutention, condition-
nement, stockage, transport, distribution doivent être conçues et construites de manière à éviter les
risques d’infection, de maladie et de contagion.
Les machines mentionnées à l’alinéa précédent doivent être conformes aux règles techniques d’hy- Règles techniques
giène suivantes : d’hygiène
a) La machine doit être conçue et construite de manière que les matériaux qui la constituent, en
contact ou pouvant être mis en contact avec les denrées alimentaires, puissent être nettoyés avant
chaque utilisation.
b) Toutes les surfaces ainsi que leur raccordement doivent être lisses ; elles ne doivent posséder
ni rugosité ni anfractuosité pouvant abriter des matières organiques.

53
Règles techniques

c) Les assemblages doivent être conçus de manière à réduire le plus possible les saillies, les re-
bords et les recoins. Ils doivent, dans la mesure du possible, être réalisés par soudure ou par collage
continu.
d) Toutes les surfaces en contact avec les denrées alimentaires doivent pouvoir être facilement
nettoyées et désinfectées, éventuellement après enlèvement de parties facilement démontables.
Les surfaces intérieures doivent être raccordées par des congés de rayon suffisant pour permettre
un nettoyage complet.
e) Les liquides provenant des denrées alimentaires ainsi que les produits de nettoyage, de désin-
fection et de rinçage doivent pouvoir s’écouler vers l’extérieur de la machine sans rencontrer d’obs-
tacles, éventuellement dans une position de nettoyage.
f) La machine doit être conçue et construite pour éviter toute infiltration de liquide, toute accumu-
lation de matières organiques ou pénétration d’être vivants, notamment d’insectes, dans les zones
non nettoyables.
g) La machine doit être conçue et construite pour que des produits auxiliaires, tels que les lubri-
fiants, ne puissent entrer en contact avec les denrées alimentaires. Si nécessaire, la machine doit
être conçue et construite pour permettre de s’assurer que cette règle est respectée en permanence.
h) Notices d’instructions.
La notice d’instructions prévue par le paragraphe 1.7.4 de la présente annexe doit en outre indiquer
les produits et méthodes de nettoyage, de désinfection et de rinçage préconisés, non seulement
pour les parties facilement accessibles mais aussi pour le cas où un nettoyage en place est néces-
saire pour les parties telles que les tuyauteries auxquelles l’accès est impossible ou déconseillé.

2.2. Machines portatives tenues ou guidées à la main


En complément aux règles techniques définies par la présente annexe, les machines portatives te-
nues ou guidées à la main, neuves ou considérées comme neuves, doivent être conformes aux rè-
gles techniques de sécurité et de santé suivantes :
a) La machine doit posséder une surface d’appui de dimensions suffisantes et posséder, en nom-
bre suffisant, des moyens de préhension et de maintien correctement dimensionnés et disposés afin
que la stabilité de la machine soit assurée dans les conditions de fonctionnement prévues.
b) Dans le cas où les poignées ne peuvent pas être lâchées en toute sécurité, la machine doit être
munie d’organes de service de mise en marche et d’arrêt disposés de manière telle que l’opérateur
ne soit pas contraint de lâcher les moyens de préhension pour les actionner sauf si cela n’est pas
techniquement possible ou lorsqu’il existe une commande indépendante.
c) La machine doit être conçue, construite ou équipée de manière que soient supprimés les ris-
ques dus à la mise en marche intempestive ou à son maintien en fonctionnement après que l’opé-
rateur a lâché les moyens de préhension. En cas d’impossibilité technique, des dispositions
compensatoires assurant des conditions de sécurité équivalentes doivent être prises.
d) La machine portative tenue à la main doit être conçue et construite pour permettre, en cas de
nécessité, de contrôler visuellement l’engagement de l’outil dans le matériau travaillé.
e) Notice d’instructions.
Vibrations La notice d’instructions prévue par le paragraphe 1.7.4 de la présente annexe et la documentation
technico-commerciale décrivant la machine doivent donner en outre l’indication suivante concer-
nant les vibrations émises par les machines tenues ou guidées à la main : valeur moyenne quadra-
tique pondérée en fréquence de l’accélération, à laquelle sont exposés les membres supérieurs,
lorsqu’elle dépasse 2,5 m/s2. Lorsque l’accélération ne dépasse pas 2,5 m/s2, ce fait doit être men-
tionné.
Les données vibratoires doivent être mesurées en utilisant le code de mesurage le plus approprié
adapté à la machine. La référence de la norme spécifiant le code de mesurage où, à défaut, les mé-
thodes de mesures utilisées et les conditions dans lesquelles les mesures ont été effectuées doivent
être indiquées.
Arrêt d’urgence f) Le paragraphe 1.2.4 (II) de la présente annexe, relatif à l’arrêt d’urgence, n’est pas applicable aux
machines portatives tenues ou guidées à la main.

2.3. Machines destinées au travail du bois et des matières similaires


En complément aux autres règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves
ou considérées comme neuves destinées au travail du bois et celles qui sont destinées au travail des
matériaux à caractéristiques physiques et technologiques semblables à celles du bois, tels que le

54
Règles techniques

liège, l’os, le caoutchouc durci, les matières plastiques dures et autres matières dures similaires doi-
vent être conformes aux règles techniques de sécurité et de santé suivantes :
a) La machine doit être conçue, construite ou équipée pour que la pièce à usiner puisse être placée
et guidée en sécurité ; lorsque la pièce est tenue à la main sur une table de travail, celle-ci doit as-
surer une stabilité suffisante pendant le travail et ne pas gêner le déplacement de la pièce.
b) Lorsque la machine est susceptible d’être utilisée dans des conditions entraînant un risque de Risque de rejet
rejet des pièces de bois, elle doit être construite ou équipée pour éviter ou, si cela n’est pas le cas,
pour que le rejet ne produise pas de risques pour l’opérateur ou les personnes exposées.
c) La machine doit être équipée de freins automatiques arrêtant l’outil dans un temps suffisam- Freinage automatique
ment court lorsqu’il y a risque de contact avec l’outil pendant qu’il ralentit.
d) Lorsque l’outil est intégré à une machine non entièrement automatisée, celle-ci doit être conçue
et construite de manière à éliminer les risques ou à limiter la gravité des accidents susceptibles d’en
résulter, notamment en utilisant des porte-outils à section circulaire et en limitant l’épaisseur des co-
peaux.

3. RÈGLES TECHNIQUES DE PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À LA MOBILITÉ DES MACHINES

3.1. Généralités

3.1.1. Champ d’application


En complément aux règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves ou con-
sidérées comme neuves visées au 1o de l’article R. 233-85 présentant des risques susceptibles de
résulter de leur mobilité doivent être conçues, construites et équipées conformément aux règles
techniques définies par les paragraphes 3.1.2 à 3.7 de la présente annexe.

3.1.2. Éclairage
Sans préjudice des autres réglementations, telles que la réglementation routière ou la réglementa- Machines
tion relative à la navigation qui leur sont applicables, les machines automotrices destinées à être uti- automotrices
lisées dans des lieux obscurs doivent comporter un dispositif d’éclairage adapté au travail à
effectuer.

3.1.3. Conception de la machine en vue de la manutention


Lors de la manutention de la machine ou de ses éléments, il ne doit pas pouvoir se produire de dé-
placements intempestifs ni de risques dus à l’instabilité si la machine ou ses éléments sont manu-
tentionnés conformément à la notice d’instructions.

3.2. Poste de travail

3.2.1. Poste de conduite


Le poste de conduite doit être conçu en tenant compte des principes de l’ergonomie. Ergonomie
Lorsque la machine est équipée de plusieurs postes de conduite, chacun des postes doit disposer Plusieurs parties
de tous les organes de service nécessaires. Dans ce cas, la machine doit être conçue pour que l’uti-
lisation de l’un d’eux rende impossible l’usage des autres.
Toutefois, les dispositifs d’arrêt d’urgence prévus par le paragraphe 1.2.4 (II) de la présente annexe Arrêt d’urgence
doivent pouvoir être actionnés.
La visibilité depuis le poste de conduite doit être telle que le conducteur puisse en toute sécurité, Visibilité
pour lui-même et pour les personnes exposées, faire évoluer la machine et ses outils dans les con-
ditions d’utilisation prévues. En cas de besoin, des dispositifs appropriés doivent remédier aux ris-
ques résultant de l’insuffisance de la vision directe.
La machine doit être conçue et construite pour que, du poste de conduite, il ne puisse y avoir de Chenilles et roues
risques, par contact inopiné avec les roues ou les chenilles, pour le conducteur et les opérateurs em-
barqués.
Le poste de conduite doit être conçu et construit pour éviter tout risque pour la santé dû aux gaz Gaz d’échappement
d’échappement ou au manque d’oxygène.

55
Règles techniques

Cabine Si les dimensions le permettent, le poste de conduite du conducteur porté doit être conçu et cons-
truit pour pouvoir être équipé d’une cabine. Dans ce cas, il doit comporter un emplacement destiné
au rangement des instructions nécessaires au conducteur et aux opérateurs. Le poste de conduite
doit être équipé d’une cabine adéquate lorsque la machine est destinée à être utilisée en des lieux
où existe un risque dû à un environnement dangereux.
Chauffage cabine Quand une machine est équipée d’une cabine, celle-ci doit être conçue, construite et équipée pour
assurer au conducteur de bonnes conditions de travail et le protéger contre les risques existants
pouvant résulter notamment d’un chauffage ou d’une aération inadéquats, d’une visibilité insuffisan-
te, d’un excès de bruit ou de vibrations, de chutes d’objets, de pénétration d’objets ou de retourne-
Issue de secours ment. La sortie doit permettre une évacuation rapide. En outre, une issue de secours doit être prévue
dans une direction différente de la sortie normale.
Les matériaux utilisés pour la cabine et son aménagement doivent être difficilement inflammables.

3.2.2. Sièges
Ergonomie Le siège du conducteur doit assurer la stabilité du conducteur et être conçu en tenant compte des
principes de l’ergonomie.
Repose-pieds Le siège doit être conçu pour réduire au niveau le plus raisonnablement possible les vibrations trans-
antidérapants mises au conducteur. L’ancrage du siège doit résister à toutes les contraintes qu’il peut subir, no-
tamment en cas de retournement. S’il n’existe pas de plancher sous les pieds du conducteur, celui-
ci devra disposer de repose-pieds antidérapants.
Ceinture de sécurité Lorsque la machine peut être équipée d’une structure de protection contre le retournement, le siège
doit être équipé d’une ceinture de sécurité ou d’un dispositif équivalent qui maintienne le conducteur
sur son siège sans s’opposer ni aux mouvements nécessaires à la conduite, ni aux mouvements
éventuels résultant de la suspension.

3.2.3. Autres emplacements destinés aux opérateurs autres que le conducteur


Lorsque, selon les conditions d’utilisation prévues, des opérateurs autres que le conducteur sont
occasionnellement ou régulièrement transportés par la machine ou y travaillent, la machine doit
comporter des places en nombre suffisant permettant leur transport ou leur travail sans risques, no-
tamment de chute.
Lorsque les conditions de travail le permettent, les emplacements de travail visés à l’alinéa précé-
dent doivent être munis de sièges.
Si le poste de conduite doit être équipé d’une cabine, les emplacements destinés aux opérateurs
autres que le conducteur doivent également être protégés contre les risques ayant justifié la protec-
tion du poste de conduite.

3.3. Commandes

3.3.1. Organes de service


Depuis le poste de conduite, le conducteur doit pouvoir actionner tous les organes de service né-
cessaires au fonctionnement de la machine sauf pour les fonctions dont la mise en œuvre ne peut
se faire en sécurité que par des organes de service situés hors du poste de conduite. Cette excep-
tion s’applique notamment aux postes de travail, autres que le poste de conduite, dont la charge
incombe à des opérateurs autres que le conducteur ou dans le cas où il est nécessaire que le con-
ducteur quitte son poste de conduite pour effectuer la manœuvre en sécurité.
Pédales Lorsque certains organes de service sont des pédales, elles doivent être conçues, construites et dis-
posées de façon qu’elles puissent être actionnées par un conducteur de façon sûre avec le minimum
de risques de confusion ; elles doivent présenter une surface antidérapante et être facilement net-
toyables.
Lorsque leur action peut engendrer des risques, notamment des mouvements dangereux, les orga-
nes de service de la machine, sauf ceux à positions prédéterminées, doivent revenir en position neu-
tre dès que l’opérateur les libère.
Dans le cas de machines à roues, le mécanisme de direction doit être conçu et construit pour réduire
la force des mouvements brusques du volant ou du levier de direction résultant de chocs sur les
roues directrices.
Différentiel Tout organe de service de blocage du différentiel doit être conçu et disposé de telle sorte qu’il per-
mette le déblocage du différentiel lorsque la machine est en mouvement.

56
Règles techniques

3.3.2. Fonction de déplacement

a) Mise en marche, déplacement


Les machines automotrices à conducteur porté doivent être dotées de moyens tels que clé ou code Clé ou code d’accès
d’accès décourageant la mise en marche du moteur par des personnes non autorisées.
Tout déplacement commandé d’une machine automotrice à conducteur porté ne peut s’effectuer
que si le conducteur est à son poste de commande.
Un déplacement de la machine ne doit pas pouvoir se produire lors de la mise en marche du moteur.
Lorsqu’une machine doit, pour son travail, être équipée de dispositifs dépassant son gabarit normal Stabilisateurs, flèches
tels que stabilisateurs ou flèche, le conducteur doit disposer de moyens lui permettant de s’assurer
facilement, avant de déplacer la machine, que ces dispositifs sont dans une position définie permet-
tant un déplacement sûr.
Il en est de même pour tous les autres éléments qui, pour permettre un déplacement sûr doivent Autres éléments
occuper une position définie verrouillée si nécessaire. Positions verrouillée
Lorsque cela est techniquement et économiquement réalisable, le déplacement de la machine doit
être asservi à la position sûre des éléments cités aux deux alinéas précédents.

b) Dispositions non applicables à la fonction de déplacement


La dernière phrase du paragraphe 1.2.2 (b) et le paragraphe 1.2.4 de la présente annexe ne sont pas
applicables à la fonction de déplacement des machines.

3.3.3. Arrêt du déplacement


Sans préjudice des dispositions prévues par la réglementation applicable à la circulation routière,
les machines automotrices ainsi que les remorques doivent en tout état de cause pouvoir être ralen-
ties, arrêtées, freinées, immobilisées de façon sûre dans toutes les conditions de service, de charge,
de vitesse, d’état du sol, de déclivité prévues et correspondant à des situations normalement ren-
contrées.
Le ralentissement et l’arrêt de la machine automotrice doivent pouvoir être obtenus par le conduc- Dispositif principal
teur au moyen d’un dispositif principal. Dans la mesure où la sécurité l’exige en cas de défaillance Dispositif de secours
du dispositif principal ou en l’absence d’énergie pour actionner ce dispositif, un dispositif de secours
ayant des commandes indépendantes et aisément accessibles doit permettre le ralentissement et
l’arrêt.
Dans la mesure où la sécurité l’exige, le maintien de l’immobilisation de la machine doit être obtenu Dispositif de
à l’aide d’un dispositif de stationnement. Ce dispositif peut être confondu avec l’un des dispositifs stationnement
visés au deuxième alinéa, à condition qu’il soit à action purement mécanique.
La machine commandée à distance doit être conçue et construite pour s’arrêter automatiquement Commande à distance
si le conducteur en a perdu le contrôle.

3.3.4. Déplacement de machines à conducteur à pied


Tout déplacement d’une machine automotrice à conducteur à pied ne doit pouvoir se produire que Action maintenue
si le conducteur effectue une action maintenue sur l’organe de service correspondant. En particulier,
un déplacement ne doit pas pouvoir se produire lors de la mise en marche du moteur.
Les systèmes de commande des machines à conducteur à pied doivent être conçus de manière à Déplacement inopiné
réduire le plus possible les risques dûs au déplacement inopiné de la machine vers le conducteur,
notamment les risques :
1° D’écrasement ;
2° De blessure provoquée par des outils rotatifs.
En outre, la vitesse normale de déplacement de la machine doit être compatible avec la vitesse d’un Vitesse
conducteur à pied.
Dans le cas de machines sur lesquelles peut être monté un outil rotatif, l’outil ne doit pas pouvoir Outil rotatif
être actionné lorsque la marche arrière est enclenchée sauf dans le cas où le déplacement de la ma-
chine résulte du mouvement de l’outil. Dans ce dernier cas, la vitesse en marche arrière doit être telle
qu’elle ne présente pas de danger pour le conducteur.

57
Règles techniques

3.3.5. Défaillance du circuit de commande


Une défaillance dans l’alimentation de la direction assistée, quand elle existe, ne doit pas empêcher
de diriger la machine pour l’arrêter.

3.4. Mesures de protection contre les risques mécaniques

3.4.0 Dispositions applicables aux structures de protection


Les structures de protection mentionnées aux paragraphes 3.4.3 et 3.4.4 ci-après doivent être con-
formes aux règles techniques définies aux paragraphes 9 à 9.4 de la présente annexe.

3.4.1. Risques dus à des mouvements non commandés


Quand un élément d’une machine a été arrêté, sa dérive à partir de sa position d’arrêt, qu’elle qu’en
soit la cause, en l’absence d’action sur les organes de service, doit être telle qu’elle ne crée pas de
risque pour les personnes exposées.
La machine doit être conçue, construite et, le cas échéant, montée sur son support mobile de façon
que, lors de son déplacement, les oscillations incontrôlées de son centre de gravité n’affectent pas
sa stabilité ou ne produisent pas d’efforts excessifs sur sa structure.

3.4.2. Risques de rupture en service


Les éléments de machine tournant à grande vitesse, pour lesquels, malgré toutes les précautions
prises, il subsiste un risque de rupture ou d’éclatement doivent être montés et enveloppés de telle
sorte que leurs fragments soient retenus ou, lorsque cela n’est pas possible, qu’ils ne puissent être
dirigés ni vers le poste de conduite ni vers les postes de travail.

3.4.3. Risques dus au retournement


Lorsque, pour une machine automotrice avec conducteur porté, et éventuellement opérateurs por-
tés, il existe un risque de retournement, la machine doit être conçue et être munie de points d’an-
crage lui permettant de recevoir une structure de protection en cas de retournement.
Engins de En outre, les engins de terrassement suivants d’une puissance supérieure à 15 kW doivent être mu-
terrassement nis d’une structure de protection en cas de retournement :
1° Chargeuses à chenilles ou à roues ;
2° Chargeuses-pelleteuses ;
3° Tracteurs à chenilles ou à roues, à l’exception des tracteurs agricoles ou forestiers à roues ;
4° Décapeuses avec ou sans autochargeur ;
5° Niveleuses ;
6° Tombereaux avec avant-train.
Une structure de protection en cas de retournement doit être conçue et construite de manière à ga-
rantir un volume limite de déformation tel que le conducteur porté et les autres opérateurs portés ne
soient pas écrasés en cas de retournement de la machine.
Essais. Afin de s’assurer que la structure concernée répond aux règles techniques ainsi définies, les essais
appropriés doivent être effectués pour chaque type de structure de protection en cas de retourne-
ment.

3.4.4. Risques dus aux chutes d’objets


Points d’ancrage Lorsque, pour une machine avec conducteur porté, et éventuellement avec opérateurs portés, il
existe un risque dû à des chutes d’objets ou de matériaux, la machine doit être conçue et être munie,
si ses dimensions le permettent, de points d’ancrage lui permettant de recevoir une structure de pro-
tection contre les chutes d’objets.
Une structure de protection contre les chutes d’objets doit être conçue et construite de manière à
garantir un volume limite de déformation tel que le conducteur porté et les autres opérateurs portés
ne soient pas écrasés en cas de chute d’objets ou de matériaux.
Afin de s’assurer que la structure concernée répond aux règles techniques ainsi définies, les essais
appropriés doivent être effectués pour chaque type de structure de protection contre les chutes
d’objets.

58
Règles techniques

3.4.5. Accès
La machine doit être munie de moyens d’appui et de maintien conçus, construits et disposés de ma-
nière que les opérateurs les utilisent instinctivement et n’utilisent pas à cet effet les organes de ser-
vice.

3.4.6. Risques dus aux dispositifs de remorquage


Toute machine destinée à remorquer ou à être remorquée doit être équipée de dispositifs de remor-
quage ou d’attelage conçus, construits, disposés de façon à assurer un attelage et un dételage aisés
et sûrs et empêcher un dételage accidentel pendant l’utilisation.
Dans la mesure où la charge sur le timon l’exige, ces machines doivent être équipées d’un support
avec une surface d’appui adaptée à la charge et au sol.

3.4.7. Risques dus à la transmission de puissance entre une machine automotrice ou un trac-
teur et une machine réceptrice
Les arbres de transmission à cardans reliant une machine automotrice ou un tracteur au premier pa- Arbre de transmission
lier fixe d’une machine réceptrice doivent être protégés du côté de la machine automotrice ou du à cardans
tracteur et du côté de la machine réceptrice et cela pour toute la longueur de l’arbre et de ses joints
de cardans.
Du côté de la machine automotrice ou du tracteur, la prise de force à laquelle est attelé l’arbre de
transmission doit être protégée soit par un écran fixé à la machine automotrice ou au tracteur, soit
par tout autre dispositif assurant une protection équivalente.
Du côté de la machine tractée, l’arbre récepteur doit être enfermé dans un carter de protection fixé Carter de protection
sur la machine.
La présence d’un limiteur de couple ou d’une roue libre n’est autorisée, pour la transmission par car- Limiteur de couple ou
dan, que du côté de son attelage à la machine réceptrice. Dans ce cas, le sens de montage doit être roue libre
indiqué sur l’arbre de transmission à cardans.
Toute machine tractée, dont le fonctionnement nécessite la présence d’un arbre de transmission la Système d’accrochage
reliant à une machine automotrice ou à un tracteur, doit posséder un système d’accrochage de l’ar-
bre de transmission de telle sorte que, lorsque la machine est dételée, l’arbre de transmission et son
dispositif de protection ne soient pas endommagés par contact avec le sol ou avec un élément de
la machine.
Les éléments extérieurs du dispositif de protection doivent être conçus, construits et disposés de Dispositif de protection
telle sorte qu’ils ne puissent pas tourner avec l’arbre de transmission. Le dispositif de protection doit
recouvrir la transmission jusqu’aux extrémités des mâchoires intérieures dans le cas de joints de
cardans simples et au moins jusqu’au centre du ou des joints extérieurs dans le cas de cardans dits
à grand angle.
Si des accès aux postes de travail sont prévus à proximité de l’arbre de transmission à cardans, les
dispositifs de protection de cet arbre ne doivent pas pouvoir servir de marchepied, à moins qu’ils ne
soient conçus et construits à cette fin.

3.4.8. Risques dus aux éléments mobiles de transmission


Par dérogation au paragraphe 1.3.8-A de la présente annexe, dans le cas des moteurs à combustion Moteurs à combustion
interne, les protections mobiles empêchant l’accès aux parties mobiles dans le compartiment mo- interne
teur peuvent ne pas posséder des dispositifs de verrouillage, à condition que leur ouverture dépende
soit de l’utilisation d’un outil ou d’une clé, soit de l’utilisation d’une commande située au poste de Clé ou outil pour
conduite si celui-ci est situé dans une cabine entièrement close et d’accès verrouillable. l’accès

3.5. Mesures de protection contre d’autres risques

3.5.1. Risques dus à la batterie d’accumulateurs


Le logement de la batterie doit être construit et placé et la batterie doit être installée de façon à ré-
duire le plus possible la possibilité de projection d’électrolyte sur les opérateurs, même en cas de
retournement, et en vue d’éviter l’accumulation de vapeurs aux emplacements occupés par ces der-
niers.
La machine doit être conçue et construite de manière que la batterie puisse être déconnectée à
l’aide d’un dispositif facilement accessible prévu à cet effet.

59
Règles techniques

3.5.2. Risques d’incendie


En fonction des risques prévisibles lors de l’utilisation, la machine doit, si les dimensions le permet-
tent :
– soit permettre la mise en place d’extincteurs facilement accessibles ;
– soit être munie de systèmes d’extinction faisant partie intégrante de la machine.

3.5.3. Risques dus notamment aux émissions de poussières et gaz


Lorsqu’il existe un risque dû aux émissions de poussières, gaz, liquides, vapeurs et autres déchets
produits par la machine, le captage prévu au paragraphe 1.5.13 de la présente annexe peut être rem-
placé par d’autres moyens d’une efficacité équivalente, tels qu’abattage par pulvérisation d’eau.
Les alinéas 2 et 3 du paragraphe 1.5.13 susvisé ne s’appliquent pas aux produits pulvérisés, lorsque
la fonction principale de la machine est la pulvérisation de ces produits.

3.6. Indications

3.6.1. Signalisation, avertissement


Plaques d’instructions Les machines doivent comporter des moyens de signalisation ou des plaques d’instructions concer-
nant l’utilisation, le réglage, la maintenance chaque fois que cela est nécessaire pour assurer la sé-
curité et la santé des personnes exposées. Ces moyens de signalisation et plaques d’instructions
doivent être choisis, conçus, réalisés de façon à être clairement perçus et durables.
Machines à Sans préjudice de la réglementation applicable à la circulation routière, les machines à conducteur
conducteur porté porté doivent être munies des équipements suivants :
– un avertisseur sonore permettant d’avertir les personnes exposées ;
– un système de signalisation lumineuse tenant compte des conditions d’utilisation prévues, tel
que feux de stop, feux de recul et gyrophares.
Machines Les machines commandées à distance dont les conditions d’utilisation normales exposent des per-
commandées à sonnes aux risques de choc et d’écrasement doivent être munies de moyens appropriés pour signa-
distance ler leurs évolutions ou de moyens pour protéger les personnes exposées contre ces risques. Il doit
en être de même pour les machines dont l’utilisation implique une répétition systématique d’avance
et de recul sur un même axe et dont le conducteur ne voit pas directement en arrière.
La mise hors service involontaire de tous les dispositifs d’avertissement et de signalisation doit être
empêchée par construction. Chaque fois que cela est indispensable à la sécurité, ces dispositifs doi-
vent être munis de moyens permettant de s’assurer de leur bon fonctionnement, leur défaillance doit
être rendue apparente à l’opérateur.
Risques particuliers Pour les machines dont les évolutions ou celles de leur outil présentent un risque particulier, une ins-
Inscription cription sur la machine, rappelant l’interdiction d’approcher vers la machine pendant le travail, doit
être lisible à une distance suffisante pour assurer la sécurité des personnes appelées à être situées
à proximité.

3.6.2. Marquage
Les indications prévues au paragraphe 1.7.3 de la présente annexe doivent être complétées comme
suit :
I. – Puissance nominale exprimée en kilowatts ;
II. – Masse en kilogrammes dans les configurations les plus usuelles, et le cas échéant :
a) Effort de traction maximal prévu au crochet d’attelage en newtons ;
b) Effort vertical maximal prévu sur le crochet d’attelage en newtons ;

3.6.3. Notice d’instructions


Vibrations La notice d’instructions doit, outre les indications prévues au paragraphe 1.7.4 de la présente an-
nexe, donner les indications sur les vibrations de la machine. Ces indications concernent soit la va-
leur réelle, soit une valeur établie à partir de la mesure effectuée sur une machine identique :
a) La valeur moyenne quadratique pondérée en fréquence de l’accélération à laquelle sont expo-
sés les membres supérieurs lorsqu’elle dépasse 2,5 m/s2 ; si ce niveau est inférieur ou égal à 2,5 m/
s2, ce fait doit être mentionné ;

60
Règles techniques

b) La valeur moyenne quadratique pondérée en fréquence de l’accélération à laquelle est exposé


le corps – pied ou séant – lorsqu’elle dépasse 0,5 m/s2 ; si ce niveau est inférieur ou égal à 0,5 m/
s2, ce fait doit être mentionné ;
Lorsque les normes visées au 1o du IV de l’article L. 233-5 ne sont pas appliquées, les données vi- Code de mesurage
bratoires doivent être mesurées en utilisant le code de mesurage le plus approprié à la machine.
Les conditions de fonctionnement de la machine pendant le mesurage et les méthodes utilisées pour
les mesurages doivent être indiquées.
Dans le cas de machines permettant plusieurs usages selon l’équipement qui est mis en œuvre, la Équipement
notice de la machine de base sur laquelle des équipements interchangeables peuvent être montés interchangeable
et la notice de chaque équipement interchangeable doivent comporter, chacune en ce qui la con-
cerne, les informations nécessaires pour permettre le montage et l’utilisation en sécurité de l’ensem-
ble constitué par la machine de base et un équipement interchangeable.

3.7. Motoculteurs et motohoues

En vue de s’assurer de leur conformité aux règles techniques relatives à la sécurité des personnes
exposées, les essais appropriés pour chaque type de motoculteur ou de motohoue doivent être ef-
fectués.

4. RÈGLES TECHNIQUES DE PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS AU LEVAGE DE CHARGES PAR


LES MACHINES, QUELLE QUE SOIT LEUR ÉNERGIE MOTRICE

4.1. Généralités

4.1.1. Champ d’application


En complément aux autres règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves
ou considérées comme neuves visées au 1o de l’article R. 233-83 présentant des risques dus à des
opérations de levage, notamment des risques de chutes de charge, de heurts de charge ou de bas-
culement à cause de la manutention de la charge, quelle que soit leur énergie motrice, doivent être
conçues, construites et équipées conformément aux règles techniques définies par les paragraphes
4.1.2 à 4.1.2.8 ci-après.

4.1.2. Mesures de protection contre les risques mécaniques

4.1.2.1 Risques dus au manque de stabilité


Les machines doivent être conçues et construites pour que la stabilité exigée au paragraphe 1.3.1
de la présente annexe soit assurée en service et hors service, y compris pendant toutes les phases
de transport, de montage et de démontage, lors des défaillances prévisibles et également pendant
la réalisation des épreuves, lorsque celles-ci sont effectuées conformément à la notice d’instruc-
tions.
Les moyens de vérification appropriés doivent être utilisés en vue de s’assurer de la conformité de
la machine aux prescriptions définies par l’alinéa ci-dessus. En particulier pour les chariots de ma-
nutention automoteurs de levée supérieure à 1,80 mètre, un essai de stabilité sur plate-forme ou un
essai similaire doit être effectué pour chaque type de chariot.

4.1.2.2 Guidages et chemins de roulement


Les machines doivent être pourvues de dispositifs qui agissent sur les guidages ou chemins de rou-
lement afin d’éviter les déraillements.
Toutefois, en cas de déraillement, malgré la présence de tels dispositifs, ou en cas de défaillance Déraillement
d’un organe de guidage ou de roulement, des dispositions doivent être prévues qui empêchent la
chute d’équipements, de composants ou de la charge, ainsi que le basculement de la machine.

4.1.2.3 Résistance mécanique


Les machines, y compris leurs éléments amovibles, doivent pouvoir résister aux contraintes aux-
quelles elles sont soumises en service, et, s’il y a lieu, hors service, dans les conditions d’installation,
d’exploitation et dans toutes les configurations prévues, compte tenu, le cas échéant, des effets des
agents atmosphériques et des efforts exercés par les personnes.

61
Règles techniques

Les prescriptions de l’alinéa précédent doivent également être satisfaites pendant le transport, le
montage et le démontage.
Les machines, y compris leurs éléments amovibles ou non, doivent être conçues et construites afin
d’éviter des défaillances dues à la fatigue ou à l’usure, compte tenu de l’utilisation et dans des con-
ditions de maintenance prévues.
Les matériaux employés doivent être choisis compte tenu des milieux d’utilisation prévus, notam-
ment en ce qui concerne la corrosion, l’abrasion, les chocs, la fragilité à froid et le vieillissement,
dans les conditions de maintenance prévues.
Épreuves statiques Les machines, y compris leurs éléments amovibles ou non, doivent être conçues et construites pour
pouvoir supporter, sans déformation permanente ni défectuosité manifeste, les surcharges dues aux
épreuves statiques. Le calcul d’épreuve statique permettant de garantir un niveau de sécurité adé-
quat.
Épreuves dynamiques Elles doivent être conçues et construites pour pouvoir supporter sans défaillance les épreuves dy-
namiques effectuées avec la charge maximale d’utilisation multipliée par le coefficient d’épreuve
dynamique permettant de garantir un niveau de sécurité adéquat.

4.1.2.4 Poulies, tambours, chaînes ou câbles


Les diamètres des poulies, tambours et galets doivent être compatibles et appropriés avec les di-
mensions des câbles ou des chaînes dont ils peuvent être équipés.
Les tambours et galets doivent être conçus, construits et mis en place de façon que les câbles ou
chaînes dont ils sont équipés puissent s’enrouler sans quitter latéralement l’emplacement prévu.
Les câbles utilisés directement pour le levage ou le supportage de la charge ne doivent comporter
aucune épissure autre que celles de leurs extrémités. Le coefficient d’utilisation de l’ensemble câble
et terminaison doit permettre de garantir un niveau de sécurité adéquat.
Le coefficient d’utilisation des chaînes de levage doit permettre de garantir un niveau de sécurité
adéquat.

4.1.2.5 Organes de préhension


Les organes de préhension doivent être conçus et construits pour éviter une chute intempestive des
charges.

4.1.2.6 Contrôle des mouvements


Les dispositifs de contrôle des mouvements doivent agir de manière à conserver en situation de sé-
curité la machine sur laquelle ils sont installés.
Les machines doivent être conçues ou équipées de dispositifs qui maintiennent l’amplitude des
mouvements de leurs éléments dans les limites prévues. L’action de ces dispositifs doit, le cas
échéant, être précédée d’un avertissement.
Quand plusieurs machines fixes ou roulant sur des rails peuvent évoluer simultanément avec des
risques de heurts, ces machines doivent être conçues et construites pour pouvoir être équipées de
systèmes permettant d’éviter ces risques.
Chute de charges Les mécanismes des machines doivent être conçus et construits de manière que les charges ne
puissent dériver dangereusement ou tomber intempestivement en chute libre, en cas de défaillance
partielle ou totale de l’énergie, ou lorsque cesse l’action de l’opérateur.
Sauf pour les machines dont le travail nécessite une telle application, il ne doit pas être possible,
dans les conditions normales de fonctionnement, de descendre la charge sous le seul contrôle d’un
frein à friction.

4.1.2.7 Risques dus aux charges manutentionnées


Poste de conduite L’implantation du poste de conduite des machines doit permettre la surveillance maximale des tra-
jectoires des éléments en mouvement, afin d’éviter les heurts possibles avec des personnes ou des
matériels ou d’autres machines pouvant évoluer simultanément et susceptibles de présenter des ris-
ques.
Machines à charge Les machines à charge guidée, installées à demeure, doivent être conçues et construites pour em-
guidée pêcher que les personnes exposées soient heurtées par la charge ou par les contrepoids.

62
Règles techniques

4.1.2.8 Risques dus à la foudre


Lorsque les machines peuvent être soumises à la foudre pendant leur utilisation, elles doivent être
équipées de manière à écouler vers le sol les charges électriques résultantes.

4.2. Règles complémentaires de prévention des risques liés au levage de charges, applica-
bles aux machines mues par une énergie autre que la force humaine employée directement,
visées au paragraphe 4.1.1 de la présente annexe

4.2.1. Champ d’application


En complément aux règles techniques définies par les paragraphes 4.1.2 à 4.1.2.8 de la présente
annexe, les machines neuves ou considérées comme neuves, mues par une énergie autre que la for-
ce humaine employée directement, visées au paragraphe 4.1.1 de la présente annexe, doivent être
conçues, construites et équipées conformément aux règles techniques définies par les paragraphes
4.2.1.1 à 4.2.3 ci-après.

4.2.1.1 Poste de conduite


Le paragraphe 3.2.1 de la présente annexe est applicable aux machines visées au paragraphe 4.2.1
ci-dessus, y compris celles qui ne présentent pas de risques liés à leur mobilité.

4.2.1.2 Siège
Les deux premiers alinéas du paragraphe 3.2.2 et le paragraphe 3.2.3 de la présente annexe sont
applicables aux machines visées au paragraphe 4.2.1 ci-dessus, y compris celles qui ne présentent
pas de risques liés à leur mobilité.

4.2.1.3 Organes de service de commande des mouvements


Les organes de service de commande des mouvements de la machine ou de ses équipements doi-
vent revenir en position neutre dès que cesse l’action de l’opérateur. Cependant, pour les mouve-
ments, partiels ou totaux, pour lesquels il n’y a pas de heurt de la charge ou de la machine, lesdits
organes peuvent être remplacés par des organes de service autorisant des mouvements avec arrêts
automatiques à des niveaux présélectionnés sans maintien de l’action de l’opérateur.

4.2.1.4 Contrôle des sollicitations


Les machines d’une charge maximale d’utilisation au moins égale à 1 000 kg ou dont le moment de Dispositifs de
renversement est au moins égal à 40 000 Nm doivent être équipées de dispositifs avertissant le con- surcharge
ducteur et empêchant les mouvements dangereux de la charge en cas :
I. - De surcharge des machines :
a) Soit par dépassement des charges maximales d’utilisation ;
b) Soit par dépassement des moments dus à ces charges.
II. - De dépassement des moments tendant au renversement, notamment en raison de la charge éle-
vée.

4.2.2. Installation guidée par câbles


Les câbles porteurs, tracteurs ou porteurs-tracteurs doivent être tendus par contrepoids ou par un
dispositif permettant de contrôler la tension en permanence.

4.2.3. Risques pour les personnes exposées. Moyens d’accès au poste de travail ou aux
points d’intervention
Les machines à charge guidée et les machines pour lesquelles les supports de charge suivent un Collision ou
parcours bien défini doivent être équipées de dispositifs empêchant les risques, notamment de col- Cisaillement
lision ou de cisaillement, pour les personnes exposées.
Les machines qui desservent des niveaux définis et dans lesquelles des opérateurs peuvent péné- Chargement ou
trer sur le support de charge pour disposer ou arrimer la charge doivent être conçues et construites déchargement
de manière à éviter un déplacement non contrôlé du support de charge notamment lors du charge-
ment ou du déchargement.

63
Règles techniques

4.3. Dispositions communes relatives à l’aptitude à l’emploi, au marquage et à la notice d’ins-


tructions des machines neuves ou considérées comme neuves visées au paragraphe 4.1 de
la présente annexe

4.3.1. Champ d’application


Les paragraphes 4.3.2 à 4.3.4 ci-après sont applicables aux machines neuves ou considérées com-
me neuves visées au paragraphe 4.1 de la présente annexe.

4.3.2. Aptitude à l’emploi


Examens, essais La machine prête à être utilisée doit faire l’objet, au plus tard lors de sa mise en service, des mesures
appropriées, telles qu’examens ou essais, permettant de s’assurer qu’elle peut accomplir ses fonc-
tions prévues en toute sécurité. Ces mesures doivent notamment permettre de s’assurer que la ma-
chine répond aux règles techniques définies aux cinquième et sixième alinéas du paragraphe 4.1.2.3
de la présente annexe.
Lorsque les machines ne peuvent être montées, dans leur configuration d’utilisation, dans les locaux
du fabricant ou de l’importateur, les mesures visées à l’alinéa précédent doivent obligatoirement être
prises sur le lieu d’utilisation. Dans le cas contraire, elles peuvent être prises soit dans les locaux du
fabricant ou de l’importateur, soit sur le lieu d’utilisation.

4.3.3. Marquage
Charge nominale Les indications prévues au paragraphe 1.7.3 de la présente annexe doivent être complétées par les
indications suivantes concernant la charge nominale :
La charge nominale indiquée en clair, de façon très visible sur l’appareil, pour les machines qui n’ont
qu’une valeur possible ;
Plaque de charges Lorsque la charge nominale dépend de la configuration de la machine, chaque poste de conduite
doit être équipé d’une plaque de charges donnant sous forme de croquis, éventuellement de ta-
bleaux, les charges nominales pour chaque configuration.
Interdiction de lever En outre, les machines équipées d’un support de charge dont les dimensions permettent l’accès des
des personnes personnes et dont la course crée un risque de chute doivent porter une indication claire et indélébile
rappelant l’interdiction de lever des personnes. Cette indication doit être visible à chacun des em-
placements permettant l’accès.

4.3.4. Notice d’instructions


En complément aux règles techniques définies au paragraphe 1.7.4 de la présente annexe, la notice
d’instructions doit comprendre les indications relatives :
I. - Aux caractéristiques techniques, notamment :
a) S’il y a lieu, un rappel du tableau des charges définies au second tiret du premier alinéa du pa-
ragraphe 4.3.3 ci-dessus ;
b) Les actions sur les appuis et sur les scellements et les exigences auxquelles doivent répondre
les voies de roulement ;
c) S’il y a lieu, la définition et les moyens d’installation des lestages ;
Carnet de suivi II. - Au contenu du carnet de suivi de la machine, s’il n’est pas fourni avec la machine ;
III. - Aux conseils d’utilisation, notamment pour remédier aux insuffisances de la vision directe de la
charge par l’opérateur ;
IV. - Aux instructions nécessaires pour effectuer la vérification de l’aptitude à l’emploi prévue par le
paragraphe 4.3.1 ci-dessus, lorsque la machine n’est pas montée, dans sa configuration d’utilisa-
tion, chez le fabricant ou l’importateur.

5. RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX MACHINES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME


NEUVES DESTINÉES À ÊTRE UTILISÉES DANS DES TRAVAUX SOUTERRAINS

5.0 Application

En complément aux règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves ou con-
sidérées comme neuves destinées à être utilisées dans les travaux souterrains doivent être confor-
mes aux règles techniques définies par les paragraphes 5.1 à 5.8 ci-après.

64
Règles techniques

Ne sont pas considérés comme travaux souterrains, notamment les travaux effectués dans les parcs
de stationnement souterrains, les stations et les tunnels de chemin de fer en exploitation, les galeries
marchandes souterraines, les caves, les champignonnières, et lieux similaires.

5.1. Risques dus au manque de stabilité

Les soutènements marchants doivent être conçus et construits pour permettre une orientation adé- Soutènements
quate lors de leurs déplacements et ne pas se renverser avant et pendant la mise en pression et marchants
après décompression. Ils doivent disposer d’ancrages pour les plaques de tête des étançons hy- Ancrage
drauliques individuels.

5.2. Circulation

Les soutènements marchants doivent permettre aux personnes exposées de circuler sans entraves.

5.3. Éclairage

Le troisième alinéa du paragraphe 1.1.4 de la présente annexe n’est pas applicable aux machines
visées au paragraphe 5.0 ci-dessus.

5.4. Organes de service

Les organes de service d’accélération et de freinage du déplacement des machines sur rails doivent
être actionnés à la main. Toutefois, le dispositif « homme-mort » prévu au paragraphe 5.5 ci-après
peut être commandé par le pied.
Les organes de service des soutènements marchants doivent être conçus et disposés pour permet-
tre que, pendant l’opération de ripage, les opérateurs soient abrités par un soutènement en place.
Les organes de service doivent être protégés contre tout déclenchement inopiné.

5.5. Arrêt du déplacement

Les locomotives destinées à être utilisées dans les travaux souterrains doivent être équipées d’un Dispositif « homme-
dispositif « homme-mort » agissant sur le circuit de commande du déplacement de la machine. mort »

5.6. Risques d’incendie

Les machines qui comportent des parties ayant une haute capacité d’inflammabilité doivent être
munies de systèmes d’extinction faisant partie intégrante de la machine.
Le système de freinage doit être conçu et construit pour ne pas produire d’étincelles ou être à l’ori-
gine d’incendies.
Les machines à moteur thermique doivent être équipées exclusivement d’un moteur à combustion Carburant
interne utilisant un carburant à faible tension de vapeur et qui exclut toute étincelle d’origine électri-
que.

5.7. Risques dus aux émissions de poussière, gaz

Les gaz d’échappement des moteurs à combustion interne ne doivent pas être évacués vers le haut.

5.8. Signalisation, avertissement

Les règles techniques prévues par le deuxième tiret du deuxième alinéa du paragraphe 3.6.1 de la
présente annexe ne sont pas applicables aux machines destinées exclusivement aux travaux sou-
terrains dépourvues d’énergie électrique.

6. RÈGLES TECHNIQUES DE PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS AU LEVAGE OU AU DÉPLACE-


MENT DE PERSONNES PAR LES MACHINES QUELLE QUE SOIT LEUR ÉNERGIE MOTRICE

6.0. Champ d’application

Outre les autres règles techniques définies par la présente annexe, les machines neuves ou consi-
dérées comme neuves visées au 1o de l’article R. 233-83 présentant des risques liés au levage ou

65
Règles techniques

au déplacement de personnes quelle que soit leur énergie motrice doivent être conçues et construi-
tes conformément aux règles techniques définies par les paragraphes 6.1 à 6.5 ci-après.

6.1. Généralités

6.1.1. Définition
Habitacle On entend par « habitacle » l’emplacement sur lequel prennent place les personnes qui doivent être
levées, descendues ou déplacées grâce à son mouvement.

6.1.2. Résistance mécanique


Les coefficients d’utilisation définis conformément au chapitre 4 de la présente annexe doivent être
doublés ou permettre d’atteindre un niveau de sécurité équivalent à celui qui résulterait de ce dou-
blement.
Le plancher de l’habitacle doit être conçu et construit pour offrir l’espace et la résistance correspon-
dant au nombre maximal de personnes et à la charge maximale d’utilisation prévus par la notice
d’instructions.

6.1.3. Contrôle des sollicitations pour les appareils mus par une énergie autre que la force
humaine
Les règles techniques définies au paragraphe 4.2.1.4 de la présente annexe sont applicables quelle
que soit la valeur de la charge maximale d’utilisation. Toutefois le présent point 6.1.3 n’est pas ap-
plicable si la documentation technique prévue par l’article R. 233-75 apporte la démonstration que
les risques de surcharge ou de renversement n’existent pas.

6.2. Organes de service

6.2.1. Disponibilité des organes de service dans l’habitacle


L’habitacle doit être conçu et construit afin que les personnes s’y trouvant disposent d’organes de
service des mouvements relatifs de montée, de descente et le cas échéant de déplacement de cet
habitacle par rapport à la machine à moins que la disponibilité de ces organes dans l’habitacle puis-
se elle-même engendrer des risques supplémentaires. Ces organes de service doivent avoir priorité
sur les autres organes de commande de même mouvement sauf sur les dispositifs d’arrêt d’urgence.
Les organes de service de ces mouvements doivent être à commande maintenue sauf pour les ma-
chines desservant des niveaux définis.

6.2.2. Déplacement de la machine avec l’habitacle en position autre que la position de repos
Si la machine de levage ou de déplacement de personnes est déplaçable avec l’habitacle en une
position autre que la position de repos, la machine doit être conçue et construite pour que la ou les
personnes situées dans l’habitacle disposent de moyens permettant d’éviter les risques qui peuvent
être engendrés par les déplacements de la machine.

6.2.3. Risques liés aux excès de vitesse


Les machines de levage ou de déplacement de personnes doivent être conçues, construites ou
équipées pour éviter tout excès de vitesse de l’habitacle.

6.3. Risques de chute de personnes hors de l’habitacle

6.3.1. Risques liés aux ouvertures


Lorsqu’il existe une trappe dans le plancher ou un portillon latéral, leur sens d’ouverture doit s’op-
poser au risque de chute en cas d’ouverture inopinée.

6.3.2. Plancher de l’habitacle


La machine de levage ou de déplacement doit être conçue et construite pour que le plancher de l’ha-
bitacle ne s’incline pas au point de créer un risque de chute de ses occupants notamment pendant
les mouvements de cette machine.

66
Règles techniques

Le plancher de l’habitacle doit être antidérapant.

6.3.3. Points d’ancrage pour l’utilisation d’équipements de protection individuelle


Si les mesures visées au paragraphe 1.5.15 ne sont pas suffisantes, les habitacles doivent être équi-
pés de points d’ancrage en nombre approprié au nombre de personnes pouvant se trouver dans
l’habitacle et suffisamment résistants pour l’accrochage des équipements de protection individuelle
antichutes.

6.4. Risques de chute ou de renversement de l’habitacle

6.4.1. Stabilité de l’habitacle


La machine de levage ou de déplacement de personnes doit être conçue et construite pour qu’il ne
se produise pas de chute ou de renversement de l’habitacle.

6.4.2. Risques liés aux accélérations et freinages


Les accélérations et les freinages de l’habitacle ou du véhicule porteur commandés par les opéra-
teurs ou déclenchés par un dispositifs de sécurité dans les conditions de charge et de vitesse maxi-
males prévues ne doivent pas être à l’origine de risques pour les personnes exposées.

6.5. Indications

L’habitacle doit porter les indications pour permettre son emploi dans les meilleures conditions telles
que le nombre maximal de personnes, la charge maximale d’utilisation, les conditions particulières
d’utilisation.

7. RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX MACHINES NEUVES OU CONSIDÉRÉES COMME


NEUVES DESTINÉES À ÊTRE UTILISÉES EN ATMOSPHÈRE EXPLOSIBLE

7.0 Règles applicables

Les règles techniques prévues par la présente annexe sont applicables aux machines neuves ou Atmosphère explosible
considérées comme neuves destinées à être utilisées en atmosphère explosible, notamment les rè-
gles techniques définies aux paragraphes 1.7.3 (a), dernier alinéa, et 1.7.4 (g) concernant respecti-
vement le marquage et la notice d’instructions des machines.
Les appareillages électriques incorporés dans ces machines doivent en outre être conformes aux Appareillages
règles techniques de sécurité qui leur sont applicables. électriques

8. RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX ACCESSOIRES DE LEVAGE, COMPOSANTS D’AC-


CESSOIRES DE LEVAGE, CHAÎNES, CÂBLES ET SANGLES DE LEVAGE À LA LONGUEUR, NEUFS
OU CONSIDÉRÉS COMME NEUFS, RESPECTIVEMENT VISÉS AUX 3o, 4o ET 5o DE L’ARTICLE
R. 233-83

8.1. Accessoires de levage

8.1.0 Champ d’application


Les paragraphes 8.1.1 à 8.15 ci-après définissent les règles techniques applicables aux accessoires
de levage neufs ou considérés comme neufs, visés au 3o de l’article R. 233-83.

8.1.1. Résistance mécanique


Les accessoires de levage et leurs composants doivent pouvoir résister aux contraintes auxquelles
ils sont soumis en service, dans les conditions d’utilisation et dans toutes les configurations prévues.
Les accessoires de levage doivent être conçus et construits afin d’éviter des défaillances dues à la
fatigue ou à l’usure, compte tenu de l’utilisation prévue.

67
Règles techniques

Les matériaux employés doivent être choisis en tenant compte des milieux d’utilisation prévus,
notamment en ce qui concerne la corrosion, l’abrasion, les chocs, la fragilité à froid et le vieillisse-
ment.
Les accessoires de levage doivent être conçus et construits pour pouvoir supporter sans déforma-
tion permanente ni défectuosité manifeste les surcharges dues aux épreuves statiques. Le calcul
doit prendre en compte les valeurs du coefficient d’épreuve statique permettant de garantir un ni-
veau de sécurité adéquat.
Élingue multibrins La capacité maximale d’utilisation d’une élingue multibrins est déterminée en tenant compte de la
charge maximale d’utilisation du brin le plus faible, du nombre de brins et d’un facteur minorant qui
dépend du mode d’élingage prévu.

8.1.2. Organes de préhension


Les organes de préhension doivent être conçus et construits pour éviter une chute intempestive des
charges.

8.1.3. Aptitude à l’emploi


Examens, essais Les accessoires de levage prêts à être utilisés doivent faire l’objet, au plus tard lors de leur mise en
service, des mesures appropriées telles que, examens ou essais, permettant de s’assurer qu’ils peu-
vent accomplir leurs fonctions prévues en toute sécurité. Ces mesures doivent permettre de s’assu-
rer que les accessoires de levage répondent aux règles techniques définies au quatrième alinéa du
paragraphe 8.1.1 ci-dessus.

8.1.4. Marquage
Chaque accessoire de levage doit porter les indications suivantes :
1° Identification du fabricant ;
2° Identification du matériau telle que classe internationale quand cette information est nécessaire
pour la comptabilité dimensionnelle ;
3° Identification de la charge maximale d’utilisation ;
4° Marquage « CE » prévu par l’article R. 233-74.
Ces indications doivent être lisibles et placées à un endroit tel qu’elles ne risquent pas de disparaître,
notamment lors d’un usinage ou par usure, ni de compromettre la résistance de l’accessoire.

8.1.5. Notice d’instructions


Chaque accessoire de levage ou chaque lot commercialement indivisible d’accessoires de levage
doit être accompagné d’une notice d’instructions, donnant les indications suivantes :
1° Les conditions normales d’utilisation ;
2° Les instructions pour l’utilisation, le montage et la maintenance ;
3° Les limites d’emploi, notamment pour les accessoires qui ne peuvent pas répondre, dans tou-
tes les circonstances, à la règle technique définie par le paragraphe 8.1.2 ci-dessus.
Langue utilisée La notice d’instructions doit être rédigée en français.

8.2. Composants d’accessoires de levage

8.2.0 Champ d’application


Les paragraphes 8.2.1 à 8.2.4 ci-après définissent les règles techniques applicables aux compo-
sants d’accessoires de levage neufs ou considérés comme neufs visés au 4o de l’article R. 233-83.

8.2.1. Fatigue et vieillissement


Les composants d’accessoires de levage doivent être dimensionnés en tenant compte des phéno-
mènes de fatigue et de vieillissement pour un nombre de cycles de fonctionnement conforme à la
durée de vie prévue dans les conditions de service spécifiées pour l’application prévue.

68
Règles techniques

8.2.2. Coefficient d’utilisation


Les coefficients d’utilisation de l’ensemble câble métallique et terminaison, des chaînes de tous ty-
pes, des câbles ou sangles en fibres textiles ou assimilées, des composants métalliques d’élingue
ou destinés à être utilisés avec une élingue, doivent être choisis de manière à garantir un niveau de
sécurité adéquat.
Le coefficient d’utilisation des câbles ou sangles en fibres textiles ou assimilées dépend du matériau,
du procédé de fabrication, des dimensions et de l’utilisation.
Les essais appropriés pour chaque type de composant soumis aux alinéas précédents doivent être
effectués, afin de s’assurer que le coefficient d’utilisation adéquat est atteint.

8.2.3. Résistance
Les câbles métalliques ne doivent comporter aucune épissure ou boucles autres que celles de leurs
extrémités.
Les chaînes à maillons soudés doivent être de type à maillons courts.
Les câbles ou sangles en fibres textiles ou assimilées ne doivent comporter aucun nœud, épissure
ou liaison autres que ceux de l’extrémité de l’élingue ou du bouclage d’une élingue sans fin.

8.2.4. Marquage
Le paragraphe 8.1.4 ci-dessus est applicable aux composants d’accessoires de levage.
Toutefois, pour les composants d’accessoires de levage tels que câbles et cordages sur lesquels le
marquage est matériellement impossible, les renseignements visés au premier alinéa du paragraphe
8.1.4 susvisé doivent être donnés sur une plaque ou par d’autres moyens solidement fixés au com-
posant.

8.3. Chaînes, câbles et sangles de levage à la longueur

8.3.0. Champ d’application


Les paragraphes 8.3.1 et 8.3.2 ci-après définissent les règles techniques applicables aux chaînes,
câbles et sangles de levage à la longueur, neufs ou considérés comme neufs visés au 5o de l’article
R. 233-83.

8.3.1. Coefficients d’utilisation


Les règles techniques définies par le paragraphe 8.2.2 ci-dessus sont applicables aux chaînes, câ-
bles et sangles de levage à la longueur.

8.3.2. Marquage
Chaque longueur de chaîne, câble ou sangle de levage, ne faisant pas partie d’un ensemble, doit
comporter un marquage, ou si ce marquage n’est pas possible, une plaquette ou une bague inamo-
vible portant les références du fabricant ou de l’importateur et l’identification de l’attestation définie
ci-après.
Chaque longueur de chaîne, câble ou sangle de levage, ne faisant pas partie d’un ensemble, doit Attestation
être accompagnée d’une attestation comportant les indications suivantes :
1° Le nom du fabricant ou de l’importateur ;
2° L’adresse du fabricant ou de l’importateur ;
3° Une description de la chaîne ou du câble comportant :
a) Ses dimensions nominales ;
b) Sa construction ;
c) Le matériau de fabrication ;
d) Tout traitement métallurgique spécial subi par le matériel ;
4° Les spécifications d’essai ou l’indication de la norme utilisée ;
5° La charge maximale d’utilisation de la chaîne, du câble ou de la sangle. Plusieurs valeurs peu-
vent être indiquées en fonction des utilisations prévues.

69
Règles techniques

9. AUTRES RÈGLES TECHNIQUES APPLICABLES AUX COMPOSANTS DE SÉCURITÉ NEUFS OU


CONSIDÉRÉS COMME NEUFS VISÉS À L’ARTICLE R. 233-83-2

9.1. Marquage et notice d’instructions

Bruit À l’exception des dispositions relatives au marquage CE et aux informations concernant l’émission
de bruit aérien les paragraphes 1.7.3 et 1.7.4 sont applicables aux composants de sécurité.

70
Annexes

ANNEXES

Annexe 1. Genèse de la législation « équipements de travail


et moyens de protection »

Création d’un marché unique européen


La création d’un marché unique européen à compter du 1er janvier 1993 nécessitait l’har- Marché unique
monisation des réglementations nationales. européen
Il fallait assurer la libre circulation des matériels en supprimant les entraves aux échanges, Objectif
résultat des disparités issues des différentes réglementations locales, tout en garantissant Libre circulation
un niveau de sécurité élevé.
Le moyen juridique efficace pour rapprocher les législations nationales en matière d’hygiè- Rapprochement des
ne et de sécurité a été notamment la modification de l’article 100 du traité de Rome (an- législations hygiène
cienne approche) par l’article 100A (nouvelle approche) avec l’acte unique de février 1986. et sécurité

L’ancienne approche et ses inconvénients


Selon l’ancienne approche, on pouvait légiférer en matière d’hygiène et de sécurité sur la Ancienne approche
base de l’article 100 du Traité de Rome, fondement juridique du rapprochement des légis-
lations nationales.
Ces directives, traitant chacune d’une seule catégorie de matériels, harmonisaient dans Inconvénients
les moindres détails la conception de chaque matériel.
La règle de l’unanimité, obligeant les États à parvenir à un accord unanime, allongeait les Unanimité
délais d’élaboration des textes.

La nouvelle approche
La nouvelle approche définie dans la résolution du Conseil du 7 mai 1985 consiste en une Nouvelle approche
harmonisation des législations limitée aux seules exigences essentielles et à renvoyer aux
normes, en priorité européennes, la tâche de définir les caractéristiques techniques des
produits.
L’Acte unique veut réaliser l’exécution du programme de la Commission tel qu’il figure Acte unique
dans son livre blanc. C’est-à-dire supprimer les entraves résiduelles au marché intérieur
et affirmer l’objectif d’une Union européenne au delà de la Communauté.
L’Acte unique introduit la notion de marché intérieur comme un espace sans frontière in- Marché intérieur
térieure dans lequel la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux, est
assurée selon les dispositions du Traité.
Signé par les douze en février 1986, l’Acte unique entre en vigueur en juillet 1987.
Le vote à la majorité qualifiée devient enfin possible avec l’article 100 A, issu de l’Acte uni- Majorité qualifiée
que, et permet de faire évoluer plus rapidement la réglementation européenne.
L’article 100 A dispose en effet que « le Conseil statuant à la majorité qualifiée sur propo- Article 100 A
sition de la Commission arrête les mesures relatives au rapprochement des dispositions
législatives, réglementaires et administratives de chaque État membre qui ont pour objet
l’établissement et le fonctionnement du marché intérieur... ».
Cette nouvelle méthode permet d’appréhender une large gamme de produits en une seule Directive machines
directive.
Ainsi, la directive machines couvre la presque totalité des machines.
Enfin, dans le cadre de la nouvelle approche, les directives 100 A sont dites totales, c’est- Directives totales
à-dire que les États membres ne pourront maintenir dans leur réglementation nationale

71
Annexes

des dispositions contraires (plus contraignantes ou moins contraignantes) aux prescrip-


tions établies au plan communautaire, et les entreprises ne pourront plus fabriquer de ma-
tériels ou des moyens de protection non conformes à ces directives 100 A si elles veulent
les vendre en Europe.
L’Acte unique et la méthode de la nouvelle approche permettent donc d’activer l’harmo-
nisation des réglementations techniques nationales de conception, de fabrication, et de la
mise sur le marché des matériels.

La directive 89/392 CEE machines


Directive CE Une directive lie tout État membre quant au résultat à atteindre.
Acte obligatoire, elle définit des objectifs et oblige les États à s’y conformer en leur laissant
la liberté de traduire ces objectifs dans leur législation nationale.
Exigences Les équipements de travail devront donc satisfaire à tout un ensemble d’exigences essen-
essentielles ou tielles de sécurité, ou règles techniques.
règles techniques
Présomption de Les machines construites conformément aux normes harmonisées sont considérées com-
conformité me présumées conformes aux exigences essentielles de la directive européenne ou au
texte de transposition national de cette directive.
Marque CE La libre circulation des équipements s’appuie sur l’apposition de la marque CE après que
Dossier technique le fabricant ait établi une déclaration de conformité soumise au préalable à la constitution
d’un dossier technique, destiné à démontrer la conformité du matériel aux exigences es-
sentielles des directives.

Transposition de la directive en droit français


Loi du 31 décembre La directive machine a été transposée en droit français par la loi no 1414 du 31 décembre
1991 1991 et de nombreux textes réglementaires et circulaires d’application.
L’article L. 233-5 du Code du travail transcrit ce qui dans la directive machine correspond
à des principes généraux et remplace l’ancien article L. 233-5 de la loi du 6 décembre
1976.
Obligation de La première partie de l’article L. 233-5 concerne l’obligation de sécurité à la conception,
sécurité et à la construction des équipements de travail et moyens de protection.
Mise à disposition Et, la mise à disposition constitue une nouveauté, car il s’agit non seulement de la vente
mais aussi des opérations citées à l’article L. 233-5.
Cette notion élargit le champ d’application des opérations concernées, en permettant de
remplir un vide juridique notamment dans le cas de la mise à disposition de matériels à
des sociétés sous traitantes ou intervenantes.
Renvoi aux normes La dernière partie de l’article L. 233-5 prévoit le renvoi à des normes réputées satisfaire
aux règles techniques.
Décrets Enfin, le III de l’article L. 233-5 annonce des décrets d’application qui définissent le champ
d’application d’application, les règles techniques, les certifications, la demande de dossier technique
par l’autorité administrative, la procédure de sauvegarde, les mesures de contrôles et les
organismes agréés.

72
Annexes

Annexe 2. Lettre du 11 août 1992 relative à l’articulation des


décrets nos 92-765, 766, 767 et 768 du 29 juillet 1992
portant transposition des directives européennes nos 89-392, 91-368 (machines) et
89-686 (équipements de protection individuelle)

(non parue au Journal officiel)

Le ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle à Messieurs les directeurs régio-


naux du travail et de l’emploi.
La Communauté économique européenne a adopté en 1989 et 1991 plusieurs directives
destinées à organiser la libre circulation en Europe des machines et équipements de pro-
tection individuelle.
La directive no 89-392 CEE du 14 juin 1989 relative aux machines, modifiée par la directive
no 91-368 CEE du 20 juin 1991 relative aux risques liés à la mobilité ou à la fonction levage
des machines, la directive no 89-686 CEE du 21 décembre 1989 relative aux équipements
de protection individuelle, assurent ainsi l’harmonisation de ces réglementations techni-
ques dans les douze États membres pour établir, au 1er janvier 1993, un marché unique.
Le contenu technique de ces trois directives a pour objet de prévoir que ces différents ma-
tériels ne peuvent être mis sur le marché que si leur conception a intégré une série de rè-
gles techniques (dites « exigences essentielles ») destinées à assurer la protection des
salariés ou des personnes qui les utilisent, contre les dangers ou les risques que leur uti-
lisation pourrait comporter.
Bien que le code du travail comporte depuis 1976 des dispositions assurant la mise en
œuvre de tels principes, l’ampleur de ces directives a nécessité une adaptation de la ré-
glementation française, dont le premier élément a été opéré par la loi no 91-1414 du 31
décembre 1991. Cette loi a complété et élargi l’article L. 233-5 du Code du travail qui pré-
cise dans son paragraphe III que des décrets déterminent les équipements de travail et
moyens de protection, les procédures de certification auxquels ces matériels et équipe-
ments sont soumis, les règles techniques auxquelles les fabricants sont tenus de se réfé-
rer.
Les décrets nos 92-765 à 92-768 publiés au Journal officiel du 7 août 1992 (pages 10689
à 10720) transposent les directives susmentionnées selon les modalités fixées par la loi no
91-1414 du 31 décembre 1991, notamment les articles L. 233-5 et L. 233-5-1 du Code du
travail.
Le décret no 92-765 fondé sur le 1o du III de l’article L. 233-5 a pour objet de déterminer
les équipements de travail et les moyens de protection couverts par les règles d’intégra-
tion de la sécurité dès la conception. Par rapport à la liste limitative des matériels actuel-
lement couverts par les textes français relatifs à l’intégration de la sécurité dès la
conception, ce décret se traduit par une extension très importante des machines et maté-
riels concernés puisque tous les matériels de production seront désormais concernés, ex-
ception faite de quelques matériels limitativement énumérés. Ce décret prévoit également
l’assujettissement pour la première fois en France des équipements de protection indivi-
duelle à de telles règles de conception.
Ces dispositions sont codifiées aux articles R. 233-83 à R. 233-83-4 et regroupées dans
une section VII du chapitre III du titre III du livre II du code du travail.
Le décret no 92-766 fondé sur les 2o, 4o et 5o du III de l’article L. 233-5 définit les procé-
dures de certification applicables et les modalités de désignation des organismes habilités
appelés à intervenir dans le cadre de ces procédures, et à la mise en œuvre d’une procé-
dure de sauvegarde.
Conformément aux dispositions des directives, ce décret distingue l’autocertification par
le fabricant, l’examen CE de type, qui est la procédure par laquelle un organisme habilité
à cet effet atteste que le modèle d’un équipement satisfait aux règles techniques qui le

73
Annexes

concernent, et les procédures de surveillance de la qualité applicables aux équipements


de protection individuelle contre les risques les plus graves.
Enfin, ce décret organise les conditions dans lesquelles la procédure de sauvegarde pour-
ra être mise en œuvre lorsqu’il apparaîtra que circulent en France des matériels non con-
formes aux prescriptions de la directive. C’est ainsi que le ministère du travail pourra
restreindre ou interdire la mise sur le marché d’un matériel non conforme ; cette décision
est notifiée à la Commission des Communautés européennes qui indique si elle est justi-
fiée ou non.
Ces dispositions forment la nouvelle section VI du chapitre III du titre III du livre II du Code
du travail.
Le décret no 92-767, fondé sur le 3o du III de l’article L. 233-5, définit les règles techniques
et précise les procédures de certification applicables aux machines neuves visées au 1o
de l’article R. 233-83, aux accessoires de levage et leurs composants neufs respective-
ment visés aux 3o, 4o et 5o de l’article R. 233-83, aux structures neuves de protection en
cas de retournement ou contre les chutes d’objets respectivement visées aux 1o et 2o de
l’article R. 233-83-2. Les règles techniques susmentionnées sont rassemblées en un seul
document prévu par l’article R. 233-84 (annexe I du livre II). Ce décret traite également des
matériels d’occasion.
Il est à noter que la procédure d’examen de type est étendue à certaines machines non
assujetties en France auparavant (ponts élévateurs de garage, bennes à ordures, machi-
nes de moulage des matériaux plastiques).
Enfin, ce texte, conformément à la directive, ménage entre le 1er janvier 1993 et le 31 dé-
cembre 1994 ou 1995 – selon les matériels – une période transitoire destinée à organiser
le passage des réglementations nationales à la réglementation européenne.
Ces dispositions forment la nouvelle section VIII du chapitre III du titre III du livre II du Code
du travail.

74
Annexes

Annexe 3. Arrêté du 18 décembre 1992 relatif aux coeffi-


cients d’épreuve et aux coefficients d’utilisation applicables
aux machines, accessoires de levage et autres équipements
de travail
soumis à l’article L. 233-5 du Code du travail pour la prévention des risques liés aux
opérations de levage

Art. 1er. – Les coefficients d’épreuve statique et d’épreuve dynamique respectivement dé-
finis par les cinquième et sixième alinéas du paragraphe 4.1.2.3 de l’annexe I prévue par
l’article R. 233-84 du Code du travail en vue de vérifier l’aptitude à l’emploi des machines
visées au 1o de l’article R. 233-83 susceptibles de présenter des risques dus à leur fonc-
tion de levage, quelle que soit leur énergie motrice, conformément au paragraphe 4.3.2 de
ladite annexe, sont ainsi fixés :
a) Le coefficient d’épreuve statique est égal à 1,5 pour les machines mues par la force
humaine et à 1,25 pour les autres machines ;
b) Le coefficient d’épreuve dynamique est égal à 1,1.
Les épreuves dynamiques doivent être effectuées sur la machine prête à être mise en ser-
vice dans les conditions d’utilisation normales. Ces épreuves sont effectuées avec les vi-
tesses nominales définies par la notice d’instructions. Au cas où le circuit de commande
de la machine autorise plusieurs mouvements simultanés tels que rotation et déplacement
de la charge, les épreuves doivent être effectuées dans les conditions les plus défavora-
bles, c’est-à-dire en combinant les mouvements.
Art. 2. – Le présent article précise les coefficients d’utilisation respectivement définis par
les troisième et quatrième alinéas du paragraphe 4.1.2.4 de l’annexe I prévue par l’article
R. 233-84 du Code du travail, des câbles et terminaisons ainsi que des chaînes utilisés
pour le levage ou le supportage de la charge sur les machines visées au 1o de l’article
R. 233-83 susceptibles de présenter des risques dus à leur fonction de levage, quelle que
soit leur énergie motrice. Les essais effectués en vue de s’assurer que ces machines peu-
vent accomplir leurs fonctions en toute sécurité, conformément au paragraphe 4.3.2 de
l’annexe I susmentionnée, doivent permettre de vérifier que les coefficients fixés ci-après
sont respectés :
a) Le coefficient d’utilisation de l’ensemble câble et terminaison est égal à 5 ;
b) Le coefficient d’utilisation des chaînes de levage est égal à 4.
Art. 3. – Les accessoires de levage visés au 3o de l’article R. 233-83 du Code du travail
soumis à la vérification de leur aptitude à l’emploi exigée par le paragraphe 8.1.3 de l’an-
nexe I prévue par l’article R. 233-84 du Code du travail font l’objet d’un essai de type per-
mettant de s’assurer qu’ils peuvent supporter les surcharges définies au a de l’article 1er
du présent arrêté.
Ces accessoires et leurs composants doivent en outre répondre aux dispositions de l’ar-
ticle 4 du présent arrêté.
Art. 4. – Le présent article précise les coefficients d’utilisation respectivement définis par
les premier et deuxième alinéas du paragraphe 8.2.2 et par le paragraphe 8.3.1 de l’an-
nexe I prévue par l’article R. 233-84 du Code du travail des composants d’accessoires de
levage visés au 4o de l’article R. 233-83 ainsi que des chaînes, câbles et sangles de levage
à la longueur visés au 5o de l’article R. 233-83 du Code du travaiL. Les essais de type, ef-
fectués conformément au troisième alinéa du paragraphe 8.2.2 de l’annexe I susmention-
née, doivent permettre de vérifier que les coefficients fixés ci-après sont respectés :
a) Le coefficient d’utilisation de l’ensemble câble métallique et terminaison des câbles
destinés à être utilisés pour le levage ou le supportage de la charge est égal à 5 ;
b) Le coefficient d’utilisation des chaînes destinées à être utilisées pour le levage ou le
supportage de la charge, quel que soit leur type, est égal à 4 ;

75
Annexes

c) Le coefficient d’utilisation des câbles ou sangles en fibres textiles destinés à être uti-
lisés pour le levage ou le supportage de la charge est égal à 7, à condition que les maté-
riaux utilisés soient de très bonne qualité contrôlée et que le procédé de fabrication soit
approprié aux conditions d’utilisation prévues ; dans le cas contraire, il doit être majoré de
manière à donner un niveau de sécurité équivalent ;
d) Le coefficient d’utilisation de tous les composants métalliques d’accessoire de levage
ou destinés à être utilisés avec un accessoire de levage est égal à 4.
Art. 5. – Le recours à des coefficients et à des conditions autres que ceux fixés aux articles
1er à 4 du présent arrêté est autorisé à condition qu’ils soient spécifiés par une norme visée
au 1o du IV de l’article L. 233-5 ou justifiés par la documentation technique exigée par l’ar-
ticle R. 233-75, et qu’ils assurent un niveau de sécurité au moins équivalent dans le res-
pect de l’obligation définie au I de l’article L. 233-5 du Code du travail.
Art. 6. – Les équipements de travail conformes aux règles techniques définies par l’annexe
I prévue par l’article R. 233-84 du Code du travail et par le présent arrêté sont considérés
comme conformes aux dispositions de l’arrêté du 2 mars 1965 fixant les charges maxima-
les auxquelles peuvent être soumis les câbles, les chaînes de charge et les cordages en
fibres utilisés pour exécuter des travaux du bâtiment, des travaux publics et tous autres
travaux concernant les immeubles.
Art. 7. – Le présent arrêté est applicable à compter du 1er janvier 1993.

76
Annexes

Annexe 4. Instruction DRT no 93-13 du 18 mars 1993 fixant


les orientations pour l’application des décrets du 29 juillet
1992 et du 11 janvier 1993
Transposition des directives européennes concernant, d’une part, la conception et
la mise sur le marché, d’autre part, l’utilisation des équipements de travail et équipe-
ments de protection individuelle. Application des décrets du 29 juillet 1992 et du 11
janvier 1993

(non parue au Journal officiel)

Références :
Décrets nos 92-765, 92-766, 92-767 et 92-768 du 29 juillet 1992 (sections VI à X du cha-
pitre III du titre III du livre II du code du travail, deuxième partie : décrets en Conseil d'État)
portant transposition de la directive no 89-392 modifiée par la directive no 91-368 relative
aux machines et de la directive no 89-686 relative aux équipements de protection indivi-
duelle (EPI).
Décrets nos 93-40 et 93-41 du 11 janvier 1993 (sections I à V du chapitre III visé ci-dessus)
portant transposition des directives nos 89-655 et 89-656 concernant respectivement l’uti-
lisation des équipements de travail et des EPI.
Circulaires maintenues en vigueur :
Circulaire DRT no 3-84 relative à la réglementation en matière d’intégration de la sécurité
dans la conception des machines et appareils et aux contrôles ;
Instruction du 12 novembre 1987 relative aux contrôles dans la conception des machines.

SOMMAIRE

Titre Ier. – Présentation générale


Objet de la présente instruction et information relative aux autres documents concernant
les décrets du 29 juillet 1992 et du 11 janvier 1993.

Titre II. – Articulation et contenu des décrets du 29 juillet 1992 et du 11 janvier 1993
I. – Les décrets nos 92-765 à 92-768 du 29 juillet 1992.
A. – La transpositions de directives économiques « marché intérieur ».
B. – Le décret no 92-765 (champ d’application).
C. – Le décret no 92-766 (procédures).
D. – Le décret no 92-767 (machines).
E. – Le décret no 92-768 (EPI).
(...)
III. – Une volonté de lisibilité de textes complexes.
(...)

RÉSUMÉ
La présente instruction définit les orientations générales pour l’application des décrets
nos 92-765 à 92-768 du 29 juillet 1992 transposant des directives relatives à la mise sur le
marché des machines et autres équipements de travail et des équipements de protection

77
Annexes

individuelle, et des décrets nos 93-40 et 93-41 du 11 janvier 1993 transposant des direc-
tives relatives à l’utilisation des équipements de travail et des équipements de protection
individuelle.
Elle comporte une présentation succincte de l’articulation et du contenu de ces textes.
Elle répond à des questions pour lesquelles les services déconcentrés du travail, de l’em-
ploi et de la formation professionnelle ont fait connaître leurs interrogations, notamment
en ce qui concerne la portée juridique des normes, la mise en conformité des équipements
de travail maintenus en service le 1er janvier 1997, les dispositions applicables aux machi-
nes d’occasion, le maintien en vigueur de dispositions réglementaires correspondant aux
anciens textes codifiés issus du décret du 10 juillet 1913.
L’instruction définit enfin les priorités d’action des services dans les domaines considérés.
Elles doivent être :
– l’appropriation des nouveaux textes par tous les intéressés ;
– la préparation des plans de mise en conformité en vue d’assurer l’adhésion aux objec-
tifs de ces textes et leur respect effectif ;
– la poursuite de l’effort engagé dans le cadre de la normalisation européenne.

TITRE Ier. PRÉSENTATION GÉNÉRALE


Objet de la présente instruction et information relative aux autres documents concernant
les décrets du 29 juillet 1992 et du 11 janvier 1993.
La présente instruction a pour objectif la synthèse du contenu et de la portée des décrets
cités en référence et la définition des orientations générales pour leur mise en application.
Elle comporte notamment en dernière partie des orientations pratiques importantes con-
cernant les initiatives souhaitables qu’appelle l’appropriation de ces textes par tous les
intéressés.
La base légale de ces décrets résulte du titre II (art. L. 233-5 à L. 233-5-3 et L. 611-16) de
la loi no 91-1414 du 31 décembre 1991, notamment des articles L. 233-5 et L. 233-5-1 du
code du travail. Les débats parlementaires (cf. JO Sénat, séance du 9 décembre 1991,
p. 5139 et 5140 ; JOAN, séance du 16 décembre 1991, p. 7971 et 7972) ont clairement
mis en évidence l’intention du législateur visant à une application de la réglementation te-
nant compte de l’état de la technique. Ainsi que l’a déclaré le ministre du travail : « On ne
peut pas fixer de normes qui ne seraient pas applicables et elles ne le seraient pas si l’on
ne prenait pas en compte l’état des techniques. »
Avec leurs arrêtés d’application, ces décrets constituent la transposition des directives
respectivement fondées sur les articles 100 A et 118 A du Traité de Rome, relatives d’une
part à la conception et la mise sur le marché notamment des machines et des équipe-
ments de protection individuelle, d’autre part à l’utilisation des équipements de travail et
des équipements de protection individuelle.

TITRE II. ARTICULATION ET CONTENU DES DÉCRETS DU 29 JUILLET 1992 ET DU


11 JANVIER 1993

I. – Les décrets nos 92-765 à 92-768 du 29 juillet 1992

A. – La transposition de directives économiques « Marché intérieur »


La Communauté économique européenne a adopté en 1989 et 1991 plusieurs directives
destinées à organiser la libre circulation en Europe des machines et accessoires de levage
et des équipements de protection individuelle.
La directive no 89-392 (CEE) du 14 juin 1989 relative aux machines, modifiée par la direc-
tive no 91-368 (CEE) du 20 juin 1991 relative aux risques liés à la mobilité ou à la fonction
levage des machines, la directive no 89-686 (CEE) du 21 décembre 1989 relative aux équi-

78
Annexes

pements de protection individuelle, assurent ainsi l’harmonisation de ces réglementations


techniques dans les douze États-membres pour établir, au 1er janvier 1993, un marché
unique.
Le contenu technique de ces trois directives a pour objet de prévoir que ces différents ma-
tériels ne peuvent être mis sur le marché que si leur conception a intégré une série de rè-
gles techniques (dites « exigences essentielles ») destinées à assurer la protection des
salariés ou des personnes qui les utilisent contre les dangers ou les risques que leur utili-
sation pourrait comporter.
Ces directives ne portent atteinte ni aux pouvoirs de contrôle des autorités publiques, ni
au régime des sanctions pénales, ni aux dispositions relatives à la saisine du juge des ré-
férés lorsque, dans ses conditions concrètes d’utilisation, un matériel est à l’origine d’un
risque grave et imminent pour l’intégrité physique d’un travailleur. Conformément à la ju-
risprudence de la Cour de justice des Communautés européennes, les États membres ont
l’obligation d’assurer l’application effective et équivalente de ces directives.
Les décrets no 92-765 à 92-768 publiés au Journal officiel du 7 août 1992 (p. 10689 à
10720) transposent les directives susmentionnées selon les modalités fixées par la loi
no 91-1414 du 31 décembre 1991.

B. – Le décret no 92-765 (champ d’application)


Le décret no 92-765 fondé sur le 1o du III de l’article L. 233-5 a pour objet de déterminer
les équipements de travail et les moyens de protection couverts par les règles d’intégra-
tion de la sécurité dès la conception.
Par rapport à la liste limitative des matériels couverts jusqu’à présent par les textes fran-
çais relatifs à l’intégration de la sécurité dès la conception, ce décret se traduit par une
extension très importante du nombre des machines et matériels concernés puisque tous
les matériels de production, notamment tous ceux que le sens commun reconnaît comme
« machines », seront désormais concernés à part quelques exceptions limitativement énu-
mérées. Enfin, pour la première fois en France les équipements de protection individuelle
sont assujettis à de telles règles de conception.
Ces dispositions sont codifiées aux articles R. 233-83 à R. 233-83-4 et regroupées dans
une section VII du chapitre III du titre III du livre II du Code du travail.

C. – Le décret no 92-766 (procédures)


Le décret no 92-766 fondé sur les 2o, 4o et 5o du III de l’article L. 233-5 définit les pro-
cédures de certification applicables et les modalités de désignation des organismes habi-
lités appelés à intervenir dans le cadre de ces procédures. Il traite également de la mise
en œuvre d’une procédure de sauvegarde et, sur la base du nouvel article L. 233-5-2, des
organismes agrées pour effectuer les vérifications sur demande de l’inspection du
travail.
Conformément aux dispositions des directives, ce décret distingue l’autocertification CE
par le fabricant, l’examen CE de type, qui est la procédure par laquelle un organisme ha-
bilité à cet effet atteste que le modèle d’un équipement satisfait aux règles techniques qui
le concernent, et les procédures de surveillance de la qualité applicables aux équipements
de protection individuelle contre les risques les plus graves.
Enfin, ce décret organise la mise en œuvre de la procédure de sauvegarde, c’est-à-dire de
la décision prise par arrêté et aboutissant à interdire, restreindre ou soumettre à certaines
conditions la mise sur le marché et/ou l’utilisation d’un équipement de travail ou moyen de
protection.
Les articles L. 233-5 et R. 233-79 soumettent cette mise en œuvre à deux conditions
cumulatives :
– non-respect de règles techniques (« exigences essentielles ») telles que définies
notamment par les articles R. 233-84 et R. 233-151 et leurs annexes ;

79
Annexes

– conduisant à compromettre la sécurité et la santé des personnes et constitutif par


conséquent du non-respect de l’obligation de sécurité définie au Ier de l’article L. 233-5(1).
La décision de mise en œuvre de la clause de sauvegarde est notifiée à la Commission
des Communautés européennes qui indique si elle est justifiée ou non.
Ces dispositions forment la nouvelle section VI du chapitre III du titre III du livre II du Code
du travail qui comprend les articles R. 233-49 à R. 233-82.

D. – Le décret no 92-767 (machines)


Le décret no 92-767 fondé sur le 3o du III de l’article L. 233-5, définit les règles techniques
et précise les procédures de certification applicables aux machines neuves visées au 1o
de l’article R. 233-83, aux accessoires de levage et leurs composants neufs respective-
ment visés aux 3o, 4o et 5o de l’article R. 233-83, aux structures neuves de protection en
cas de retournement ou contre les chutes d’objet respectivement visées aux 1o et 2o de
l’article R. 233-83-2. Les règles techniques susmentionnées sont rassemblées en un seul
document prévu par l’article R. 233-84 (annexe I du livre II). Ce décret traite également des
matériels d’occasion.
Il est à noter que la procédure d’examen de type est étendue à certaines machines non
assujetties en France auparavant (ponts élévateurs de garage, bennes à ordure, machines
de moulage des matériaux plastiques).
Enfin, ce texte, conformément à la directive, ménage entre le 1er janvier 1993 et le 31 dé-
cembre 1994 ou 1995 – selon les matériels – une période transitoire destinée à organiser
le passage des réglementations nationales à la réglementation européenne (art. 5 à 17 du
décret no 92-767). Pendant cette période transitoire, le fabricant a le choix entre :
– soit appliquer les nouveaux textes (règles techniques et procédures prévues par les ar-
ticles R. 233-84 à R. 233-88) y compris l’apposition du marquage CE ;
– soit appliquer les anciens textes français, notamment les décrets de 1980 et suivants,
le décret du 23 août 1947 et les titres II et III du décret du 8 janvier 1965.
Dans les deux cas, ces textes s’appliquent dans toutes leurs dispositions et leur violation
par le responsable de la mise sur le marché est passible des peines prévues par
l’article L. 263-2, alinéa 1er.
Il n’y a pas lieu dans le second cas d’apposer le marquage CE et de délivrer une déclara-
tion CE de conformité. Les procédures françaises anciennes de certification de conformité
doivent continuer à être appliquées, quand les textes en cause en prévoyaient une, no-
tamment la procédure d’examen de type effectuée par les organismes désignés sur la
base de l’ancienne réglementation française (dans le cas contraire, s’il s’agit par exemple
d’un appareil de levage mis sur le marché, pendant la période transitoire, en respectant le
décret du 23 août 1947, il n’y a donc ni certificat de conformité, ni marquage obligatoires ;
l’utilisateur aura cependant intérêt, sur une base purement contractuelle, à exiger que son
fournisseur s’engage sur cette conformité). La « brochure bleue » éditée par l’INRS (no ED
623, 3e édition, décembre 1992) reprend les dispositions des anciens textes prises sur le
fondement de l’article L. 233-5 issu de la loi du 6 décembre 1976.
Ces dispositions introduites par ce décret no 92-767 forment la nouvelle section VIII du
chapitre III du titre III du livre II du Code du travail qui comporte les articles R. 233-84 à
R. 233-90.
Elles seront complétées ultérieurement par les règles techniques et l’indication des procé-
dures de certification de conformité applicables d’une part aux machines présentant des
risques liés au levage de personnes, d’autre part aux composants de sécurité des machi-
nes ainsi qu’elles résultent de la proposition de seconde directive modificative de la direc-
tive no 89-392/CEE adoptée en première lecture (« position commune ») le 17 décembre
1992.
(…)

80
Annexes

III. – Une volonté de lisibilité de textes complexes


Nul ne songe à nier la complexité de ces textes, inhérente à la matière elle-même. Le Con-
seil supérieur de la prévention des risques professionnels et les services centraux du mi-
nistère se sont efforcés d’améliorer la lisibilité des décrets de transposition et leur accès.
D’ores et déjà, dans leur quasi-totalité, les textes relatifs à la mise sur le marché des équi-
pements de travail et à leur utilisation, les textes concernant la mise sur le marché des
moyens de protection et, notamment, des équipements de protection individuelle, les dis-
positions générales relatives à l’utilisation des équipements de protection individuelle sont
regroupés au sein du chapitre III du titre III du livre II du Code du travail (comprenant les
art. R. 233-1 à R. 233-157).
À l’issue de la période transitoire prévue par les articles 5 à 16 du décret no 92-767 du 29
juillet 1992 (d’ici au 1er janvier 1996), les décrets du 20 mars 1979 et du 15 juillet 1980, une
douzaine de décrets particuliers à certaines machines, des arrêtés du ministère de l’indus-
trie, le décret du 23 août 1947 et les titres II et III du décret du 8 janvier 1965 devraient
avoir été abrogés et leurs dispositions, modernisées et rendues applicables à une gamme
beaucoup plus large de matériels, regroupées dans ce chapitre.
En outre, la nouvelle directive « Levage de personnes » modifiant la directive 89/392 rela-
tive à la conception et la mise sur le marché des machines (adoptée en première lecture
dite « Position commune » le 17 décembre 1992) devrait être transposée dans ce même
cadre, permettant ainsi d’étendre les principes d’intégration de la sécurité dès la concep-
tion aux machines présentant des risques liés au levage de personnes et de reprendre lar-
gement les dispositions françaises antérieures relatives aux composants de sécurité des
machines (notamment protecteurs et dispositifs de protection tels que barrages immaté-
riels, écrans mobiles dont les plus importants pour la sécurité seront soumis à la procédu-
re d’examen CE de type).
Enfin, à compter du 1er janvier 1997, les prescriptions techniques applicables aux machi-
nes anciennes maintenues en service dans les entreprises et aux machines d’occasion se-
ront les mêmes.
(...)

(1) L’obligation de sécurité est ainsi définie :


– Les équipements de travail « doivent être conçus et construits de façon que leur mise en place, leur utilisation,
leur réglage, leur maintenance, dans des conditions conformes à leur destination, n’exposent pas les personnes
à un risque d’atteinte à leur sécurité ou leur santé » ;
– Les moyens de protection « doivent être conçus et fabriqués de manière à protéger les personnes, dans les
conditions d’utilisation et de maintenance conformes à leur destination, contre les risques pour lesquels ils sont
prévus ».

81
Annexes

Annexe 5. Note technique du 12 août 1994 relative à la pos-


sibilité de délivrer une extension d’attestation d’examen CE
de type
(texte non paru au Journal officiel)

Le ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle à Mesdames et Mes-


sieurs les directeurs des organismes français habilités pour la délivrance d’attestation
d’examen CE de type « machines et équipements de protection individuelle ».
L’article R. 233-62 du Code du travail dispose que :
« Toute modification d’une machine ou d’un équipement de protection individuelle ayant
fait l’objet d’une attestation d’examen CE de type doit être portée à la connaissance de
l’organisme ayant délivré l’attestation d’examen CE de type.
« L’organisme prend connaissance de ces modifications et s’assure que celles-ci n’exi-
gent pas un nouvel examen de la conformité de la machine ou de l’équipement de protec-
tion individuelle. Dans ce cas, il fait savoir au fabricant ou à l’importateur que l’attestation
d’examen CE de type reste valable pour le modèle ainsi modifié.
« Dans le cas contraire, l’organisme fait savoir au fabricant ou à l’importateur que l’attes-
tation d’examen CE de type cesse d’être valable pour le modèle ainsi modifié. Si le fabri-
cant ou l’importateur entend maintenir lesdites modifications, il doit déposer une nouvelle
demande d’examen CE de type dans les conditions et selon les modalités prévues par la
présente section. »
Toutefois, l’expérience montre que, pour les équipements de protection individuelle et,
dans une moindre mesure, pour les machines, des variantes d’un modèle de base peuvent
être mises sur le marché avec des modifications telles que l’attestation d’examen CE de
type d’origine ne puisse être considérée comme restant valable, sans que pour autant
s’impose un renouvellement complet de la procédure d’examen CE de type.
Il est admis dans un tel cas, et il en était déjà ainsi sous l’empire des décrets de 1980, que
la variante fasse l’objet d’une extension d’attestation d’examen CE de type. Le principe
retenu est d’accorder une attestation d’examen de type pour le modèle de base et une ex-
tension à cette attestation pour les variantes de ce modèle lorsque les caractéristiques
principales du produit restent identiques.
Si cette pratique est tout à fait recevable, il faut néanmoins l’entourer des précautions né-
cessaires pour éviter toutes failles juridiques. En particulier, il est indispensable, pour que
le responsable de la mise sur le marché soit clairement identifié, de n’attribuer une exten-
sion qu’au titulaire de l’attestation de base.
Ainsi, lorsque le produit mis sur le marché est une variante d’un modèle de base qui a déjà
fait l’objet d’une attestation d’examen de type, deux options sont envisageables :
1° C’est l’entité qui a obtenu l’attestation du modèle de base qui prend la responsabilité
de la mise sur le marché de la variante. Dans ce cas, il lui suffit de demander une extension
d’attestation à l’organisme habilité concerné, qui lui sera accordée sous réserve des con-
trôles strictement nécessaires pour s’assurer de la conformité de cette variante aux règles
techniques qui lui sont applicables.
2° L’entité qui prend la responsabilité de la mise sur le marché de la variante n’est pas
celle qui a obtenu l’attestation du modèle de base. Celle-ci doit alors demander, à son
nom, une attestation d’examen CE de type totalement nouvelle pour le produit en cause,
l’organisme habilité devant donc le considérer comme un modèle de base et procéder à
tous les contrôles prévus par la réglementation.
Je vous serais obligé de veiller à l’application de la présente note technique, qui sera pu-
bliée au Bulletin officiel du ministère du Travail.

82
Annexes

Annexe 6. Note DRT de juillet 1996 relative à la conception


des malaxeurs-projeteurs et protection des opérateurs
contre les risques mécaniques présentés par les éléments
mobiles de travail
(texte non paru au Journal officiel)

Le ministre du travail et des affaires sociales à Messieurs les directeurs régionaux du travail,
de l’emploi et de la formation professionnelle.
La Commission européenne, par un avis motivé du 31 mai 1996, a invité la République
française à suspendre la note technique no 1520 du 21 octobre 1994 relative aux ma-
laxeurs-projeteurs, cette instruction aux services déconcentrés du ministère du travail
n’ayant pas fait l’objet de la procédure d’information prévue dans la directive 83/189/CEE
dans le domaine des normes et réglementations techniques.
En effet, la France n’avait pas suivi la procédure d’information pour cette note, considérant
qu’il ne s’agissait pas, en l’occurrence, d’une règle technique ayant force contraignante
mais plutôt d’une instruction interne en direction des inspecteurs du travail, destinée à
rappeler que les fabricants et revendeurs de malaxeurs doivent satisfaire aux exigences
essentielles de la directive 89/392/CEE.
La Commission n’a pas partagé ce point de vue et estime, notamment, que la note con-
tient des spécifications techniques pour un produit déterminé, constituant de ce fait une
règle technique qui tombe dans le champ d’application de la directive 83/189/CEE.
En conséquence, suite à la demande de la Commission européenne, j’ai l’honneur de vous
préciser que la note 1520 du 21 octobre 1994 est suspendue. Les inspecteurs du travail
dans leurs contrôles ne pourront donc s’y référer.
Parallèlement, cette note fait à ce jour l’objet de la mise en œuvre de la procédure d’infor-
mation instaurée par la directive 83/189/CEE.
Je vous rappelle que cette note était motivée par la survenance d’un trop grand nombre
d’accidents, lors de l’utilisation de malaxeurs-projeteurs, par contact des membres avec
les éléments mobiles de travail. L’analyse de ces accidents a montré que, dans la plupart
des cas, les protecteurs d’origine avaient été démontés ou détériorés parce qu’ils ne per-
mettaient pas d’effectuer le travail normalement ou qu’ils n’étaient pas suffisamment ré-
sistants aux contraintes des chantiers.
Vous voudrez bien continuer de me faire part des signalements concernant les machines
ne répondant pas aux règles techniques des décrets du 29 juillet 1992 transposant la di-
rective machines et me tenir informé des difficultés que vous pourriez rencontrer suite à
cette lettre-circulaire qui, comme ladite note 1520 du 21 octobre 1994, sera publiée au
Bulletin officiel.

83
Annexes

Annexe 7. Instruction du 3 janvier 1995 précisant certaines


modalités de mise en œuvre et de contrôle des dispositions
réglementaires relatives à la mise sur le marché des machi-
nes

L’instruction du 18 mars 1993 a défini les orientations et les priorités pour l’action concer-
nant la nouvelle réglementation relative aux équipements de travail et aux équipements de
protection individuelle tant en matière de mise sur le marché qu’en matière d’utilisation.
La présente instruction ne s’intéresse qu’à la mise sur le marché des machines pour les-
quelles s’achevait, le 31 décembre 1994, la période transitoire durant laquelle pouvaient
être mises sur le marché en France, des machines conformes :
– aux dispositions introduites par les décrets du 29 juillet 1992 et leurs textes d’applica-
tion (transposition de la directive « machines », 89/392/CEE du 14 juin 1989, modifiée)
ou
– aux dispositions réglementaires antérieures en la matière.
En effet, depuis le 1er janvier 1995 ne devraient plus être mises sur le marché que des ma-
chines conformes aux dispositions issues de la transposition de la directive « machines »,
c’est-à-dire satisfaisant les dispositions techniques introduites par le décret 92-767 du 29
juillet 1992 les concernant et certifiées conformes à ces dispositions. Ces machines de-
vraient donc porter le marquage CE et être accompagnées d’une déclaration CE de con-
formité.
Or il s’est avéré qu’à cette date subsisteraient deux problèmes dont il faudrait tenir
compte :
1° Le nombre important des machines en stocks,
2° La faible part des machines soumises à examen CE de type bénéficiant effectivement
d’une attestation CE de type.

1) Les machines en stocks


Ce problème, dont l’importance est liée aux difficultés de la conjoncture économique,
ayant été évoqué à plusieurs reprises au niveau européen, la Commission des Commu-
nautés européennes a diffusé le 22 décembre 1994 une lettre à tous les États membres
conseillant aux services nationaux de surveillance du marché, dans le souci d’éviter des
charges excessives pour le milieu industriel, de tolérer la mise sur le marché et la mise en
service de machines sur lesquelles n’est pas apposé le marquage CE et qui ne sont pas
accompagnées d’une déclaration de conformité CE, pour autant que soient remplies les
deux conditions suivantes :
• les machines sont conformes à la réglementation nationale existant au 31 décembre
1994
• les machines étaient physiquement en stocks chez les distributeurs ou les grossistes
au 31 décembre 1994.
Une période de tolérance d’un an devrait permettre l’écoulement des stocks.
En d’autres termes jusqu’au 31 décembre 1995 pourront continuer d’être écoulées des
machines dans les conditions définies par le titre II du décret 92-767 du 29 juillet 1992 (dis-
positions transitoires), sous réserve qu’elles aient effectivement déjà été en stocks chez
un revendeur ou un grossiste.
La pratique du contrôle en l’espèce doit donc demeurer la même que celle qui a prévalu
depuis le 1er janvier 1993. Il pourra toutefois être exigé du distributeur ou du grossiste di-
rectement (contrôle dans un lieu de vente) ou indirectement, via le client (contrôle dans une
entreprise) qu’il apporte la preuve de cette présence dans les stocks, par exemple en pro-
duisant le bon de livraison.

84
Annexes

2) Les examens CE de type


Pour des raisons diverses nombre de machines énumérées à l’article R. 233-86 du code
du travail et devant donc faire l’objet d’une attestation d’examen CE de type pour pouvoir
être commercialisées, à compter du 1er janvier 1995, n’ont pas encore obtenu à cette date
l’attestation réglementaire.
Pour permettre aux utilisateurs de continuer de disposer, sur le marché, des machines né-
cessaires pour assurer leur production, il convenait donc de trouver des mesures palliati-
ves pour assurer une transition sans trop de heurts entre le nouveau et l’ancien système
de contrôle préalable de conformité.
En effet nombre des catégories de machines concernées par l’examen CE de type étaient
déjà, dans le cadre français, soumises à un contrôle préalable de conformité (visa d’exa-
men technique puis attestation d’examen de type) exercé par l’INRS et le LNE.
La procédure, dans sa forme et quant aux prescriptions techniques sur lesquelles elle était
fondée, ne différait pas fondamentalement de la procédure européenne. C’est la raison
pour laquelle, afin d’accélérer la délivrance d’examen CE de type, deux solutions ont été
envisagées.

Une procédure d’examen CE de type allégée


Pour des machines ayant bénéficié d’un VET ou d’une AET depuis une date déterminée,
sur la base d’une procédure légèrement simplifiée, le demandeur obtient la transformation
de son ancien VET ou de son ancienne AET en attestation CE de type. Cette attestation a
la valeur et produit tous les effets d’une attestation délivrée sur la base de la procédure
« complète » issue des décrets du 29 juillet 1992. Cette procédure vous est décrite à titre
d’information, rien ne la distinguant de l’attestation résultant de la mise en œuvre de la pro-
cédure « complète » : elle est donc sans incidence quant à l’exercice des contrôles.

Une procédure d’examen CE de type provisoire


Pour les mêmes machines ayant bénéficié d’un VET ou d’une AET depuis une date déter-
minée, peut, alternativement, au choix du demandeur, être délivrée une attestation CE
provisoire. Sous réserve d’un engagement sur l’honneur d’avoir respecté un certain nom-
bre d’obligations le demandeur obtient automatiquement la transformation de son ancien
VET ou de son ancienne attestation en attestation CE provisoire dont la validité est limitée
au 31 décembre 1999, durée qu’il lui revient de mettre à profit pour obtenir une attestation
CE selon les nouvelles modalités.
Durant sa période de validité, l’attestation provisoire a la valeur et produit les mêmes effets
qu’une attestation délivrée selon ces nouvelles modalités.
La référence de l’attestation met toutefois en évidence son caractère provisoire et ceci se
retrouvera au niveau de la déclaration de conformité. Le marquage CE reste lui le marqua-
ge habituel.
L’existence de ces attestations provisoires n’induit pas non plus de modification dans
l’exercice des contrôles. La fin de la période de validité signifie que, après le 31 décembre
1999, la référence d’attestation provisoire n’autorise plus la mise sur le marché des ma-
chines concernées. Dans l’entreprise, en revanche, la machine achetée conforme à un
modèle ayant bénéficié d’une attestation provisoire et dont la conformité à ce modèle a
été maintenue, ne doit pas être mise en cause lorsque la période de validité de l’attestation
provisoire est expirée.
Les machines susceptibles de bénéficier des procédures décrites ci-dessus sont celles
pour lesquelles les VET ou AET ont été délivrés sur la base des dernières interprétations
des textes français c’est à dire proches de celles qu’imposeraient les dispositions issues
de la directive, voire identiques à celles-ci.
Reste que nombre de machines, pour lesquelles les demandeurs ne peuvent bénéficier
des procédures qui viennent d’être décrites, leur VET ou AET étant antérieurs à la date

85
Annexes

autorisant le recours à ces procédures, n’ont encore, à ce jour, pu bénéficier d’une attes-
tation d’examen CE de type, sur la base de la nouvelle procédure, l’instruction de leur dos-
sier n’ayant pu aboutir à temps. L’impossibilité de commercialiser les machines en cause
risquerait de pénaliser gravement les intéressés. Or il s’agit de machines ayant bénéficié
d’AET ou de VET, donc dont on est sûr qu’elles offrent quand même un bon niveau de sé-
curité.
C’est la raison pour laquelle, pour ces machines, après s’être assuré auprès des organis-
mes habilités qu’une nouvelle demande d’attestation CE de type était bien déposée, et
que le dossier de demande avait déjà fait l’objet d’une instruction suffisamment poussée,
il a été admis que les dites machines puissent être diffusées, durant six mois, à compter
du 1er janvier 1995, avec leur ancienne référence de visa ou d’attestation et donc avec
l’ancien marquage de conformité et l’ancienne certification.(*)
Toutefois les intéressés devront porter à la connaissance du ministère du travail toutes les
livraisons de machines effectuées dans ces conditions. L’information sera alors systéma-
tiquement répercutée sur la DRTEFP dans la circonscription de laquelle se situe le desti-
nataire de la machine afin que celui-ci ne soit pas pénalisé (en effet la machine en cause
est considérée, si elle est bien conforme au modèle ayant fait l’objet du VET ou de l’AET
anciens, comme satisfaisant à la réglementation tant qu’elle sera maintenue conforme à
ce modèle) et que les contrôles nécessaires puissent être effectués.
Tous ces aménagements qui ont du être apportés pour aider à la transition de la réglemen-
tation ancienne à la réglementation européenne, transition qui, rendue plus difficile du fait
d’une conjoncture économique peu favorable, ne pose pas de problèmes qu’en France,
conduisent, j’en ai parfaitement conscience, à compliquer pour les agents la mise en œu-
vre de contrôles déjà complexes en raison de l’importance des textes. Il conviendra donc
d’agir avec circonspection et ne pas hésiter, en cas de doute, à saisir le bureau CT 5 de la
sous-direction des conditions de travail des difficultés rencontrées.

(*) Ceci signifie clairement que l’autorisation ainsi prévue n’est en aucun cas automatique : elle est nominative-
ment accordée, au cas par cas, après que l’intéressé en ait expressément fait la demande et qu’il ait été vérifié
que les machines pour lesquelles la demande est déposée remplissent les conditions nécessaires pour bénéfi-
cier d’une telle autorisation.

86
Liste des textes cités

LISTE DES TEXTES CITÉS

Loi no 91-1414 du 31 décembre 1991


Modification du Code du travail en vue de favoriser la prévention des risques profession-
nels
JORF du 7 janvier 1991
Code du travail articles L. 233-5 à L. 233-5-3 et L. 263-2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9

Décret no 92-765 du 29 juillet 1992


Équipements de travail et moyens de protection soumis aux obligations du I de l’article
L. 233.5 du code du travail et modification du Code du travail
JORF du 7 août 1992
Code du travail, articles R. 233-83 et suivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 13

Décret no 92-766 du 29 juillet 1992


Procédures de certification de conformité et diverses modalités du contrôle de conformité
des équipements de travail et moyens de protection et modification du Code du travail.
JORF du 7 août 1992
Code du travail, articles R. 233-49 et suivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16

Décret no 92-767 du 29 juillet 1992, modifié


Règles techniques et procédures de certification de conformité applicables aux équipe-
ments de travail visés aux 1o, 3o, 4o et 5o de l’article R. 233-83 du Code du travail et aux
moyens de protection visés aux 1o et 2o de l’article R. 233-83-2 du Code du travail et mo-
dification du Code du travail
JORF du 7 août 1992
Code du travail, article R. 233-84 et annexe I, règles techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 36

Lettre du 11 août 1992.


Articulation des décrets nos 92-765, 766 et 767 du 29 juillet 1992
Non parue au JORF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 73

Arrêté du 16 novembre 1992


Caractéristiques de l’avertissement exigé par l’article L. 233.5.3 (IIIo) du Code du travail
JORF 27 novembre 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 31

Arrêté du 18 décembre 1992


Contenu de la déclaration de conformité CE relative aux équipements de travail et moyens
de protection soumis au décret no 92-767 du 29 juillet 1992
JORF du 31 décembre 1992. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 28

Arrêté du 18 décembre 1992


Contenu de la documentation technique de fabrication exigée par les articles R. 233-75 et
R. 233-76 du Code du travail
JORF du 31 décembre 1992. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30

Arrêté du 18 décembre 1992


Coefficients d’épreuves et coefficients d’utilisation applicables aux machines, accessoires
de levage et autres équipements de travail soumis à l’article L. 233-5 du Code du travail
pour la prévention des risques liés aux opérations de levage
JORF du 31 décembre 1992. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 75

Instruction DRT no 93.13 du 18 mars 1993


Orientations pour l’application des décrets du 29 juillet 1992
Non parue au JORF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 77

87
Liste des textes cités

Note technique du 12 août 1994


Possibilité de délivrer une extension d’attestation d’examen CE de type
Non parue au JORF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 82

Instructions du 3 janvier 1995


Précisions concernant certaines modalités de mise en œuvre et de contrôle des disposi-
tions réglementaires relatives à la mise sur le marché des machines
Non parue au JORF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 84

Arrêté du 3 mars 1995


Contenu de la déclaration d’incorporation relative aux machines ou éléments de machines
destinés à être assemblés à d’autres machines solidaires dans leur fonctionnement
JORF du 23 mars 1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 31

Note DRT de juillet 1996


Conception des malaxeurs projeteurs et protection des opérateurs contre les risques mé-
caniques
Non paru au JORF
(Cette note a pour objet de suspendre la note 1520 du 21 octobre 1994 à la suite de la
demande de la commission Européenne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83

Décret no 96.725 du 14 août 1996 modifiant le décret no 92.762 du 29 juillet 1992


Règles techniques et procédures de certification de conformité applicables aux équipe-
ments de travail et moyens de protection soumis à l’article L. 233.5 du Code du travail,
modification du Code du travail
JORF du 18 août 1996 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14

Arrêté du 7 février 1997


Marquage CE des équipements de travail et des équipements de protection individuelle,
abrogeant et remplaçant l’arrêté du 18 décembre 1992 modifié
JORF du 28 février 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 29

Nota : des arrêtés paraissent régulièrement au Journal officiel de la République française habilitant des organis-
mes chargés de procéder aux examens CE de type de certaines machines.
De même, sont publiées au Journal officiel des communautés européennes les listes des organismes notifiés
dans le cadre de la directive 89/392/CEE.

88
Index

INDEX

Pages

Accès, moyens d’accès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59, 63


Accessoires de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14, 28, 67, 75
Accessoires de levage, examen, essais, marquage . . . . . . . . . . . . . . . 67
Accrochage, système d’accrochage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Accumulateurs, batterie d’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Acte unique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Action maintenue sur organe de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Action volontaire de mise en marche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Agro-alimentaire, machines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 53
Alerte, dispositif d’alerte, 51
voir aussi signalisation lumineuse et sonore
Analyse des risques, voir principes de prévention
Ancienne approche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Ancrage, point d’, pour recevoir des structures de protection
machine à conducteur porté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Ancrages pour soutènements marchants
machine de travaux souterrains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Angle vif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Annexe I définissant les règles techniques prévues par l’art R 233.84 37
Appareil de levage de personnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Appareillages électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48, 52, 67
Apprentissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Appui, moyens d’appui et de maintien, voir accès
Aptitude à l’emploi, 64, 68
voir aussi notice d’instructions des machines de levage de charges
Arbres de transmission à cardans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 21, 59
Arête vive, angle vif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Arrêt automatique des machines commandées à distance . . . . . . . . . 57
Arrêt d’urgence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 54
Arrêt du déplacement des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57, 65
Arrêt normal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Aspiration, voir émission de gaz
Assemblage d’une machine avec un équipement interchangeable . . . 16
Assurance responsabilité civile, voir organismes habilité
Atmosphère explosible et explosive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52, 53, 67
Attestation d’adéquation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Attestation d’examen CE de type, 19, 22, 84
attestation d’adéquation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
retrait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Attestation de conformité par le vendeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Attestation pour chaque longueur de chaîne ne faisant pas
partie d’un ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Attestation provisoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Autocertification CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 18, 19, 79
voir aussi déclaration de conformité

89
Index

Avertissement sonore ou lumineux, voir alerte


Avertissement, foire et salon, matériels non conformes . . . . . . . . . . . . 10, 31
Avertissement sur les risques résiduels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Avertisseur sonore sur machine à conducteur porté,
voir signalisation ou avertissement
Barrages immatériels, voir composants de sécurité
Batterie d’accumulateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Benne de freinage, voir travaux souterrains
Bennes de ramassage d’ordures ménagères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Blocage et déblocage volontaires, voir dispositif d’arrêt
Blocage inopiné des éléments mobiles, prévention. . . . . . . . . . . . . . . . 47
Blocs logiques, voir composants de sécurité
Bois, machines destinées au travail du bois et matières similaires . . . . 54
Branchement, raccordement erroné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49, 53, 70
Bureau, machine de, voir risque électrique prédominant
Cabine de projection par pulvérisation, peintures, vernis . . . . . . . . . . . 14
Cabine des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Cabines d’ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15, 16
Câbles métalliques, voir accessoire de levage
et voir aussi composants d’accessoires de levage
Câbles porteurs, câbles tracteurs, installation guidée par câble . . . . . . 63
Câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62, 75
et installations à câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Cadrans, voir signalisation
Caisse régionale d’assurance maladie, ou CRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . 34, 36
Canalisation ou conducteur électrique, voir raccordement erroné
Capacité maximale des élingues multibrins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Captage, voir émission de gaz
Caractéristiques des organes de service, voir organes de service
Carburant pour machines destinées aux travaux souterrains . . . . . . . . 65
Carnet de suivi de la machine de levage de charge . . . . . . . . . . . . . . . 64
Carter de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47, 48, 59
Caves, travaux effectués dans les, voir souterrains
Ceinture de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14, 56
et voir composants de sécurité
Certification de conformité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 16
voir aussi formalités
Chaîne de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Chaînes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
câbles et sangles de levage à la longueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Charge électrostatique, voir électricité statique
Charge guidée, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
machine à charge guidée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Charge manutentionnée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Charge maximale d’utilisation > 1000 kg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
contrôle des sollicitations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Charge nominale à indiquer sur le marquage,
machines de levage de charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Charge, chute de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

90
Index

Charge, plaque de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Charge, dispositif de contrôle de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Chargement ou déchargement, opérations de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Charges maximale des câbles, chaînes et cordages . . . . . . . . . . . . . . 75
Chargeuse à chenille ou à roue, chargeuse pelleteuse,
voir engin de terrassement
Chauffage de la cabine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Chemins de roulement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Chenilles des machines mobiles, pas de contact inopiné avec,
voir poste de conduite
Chute d’objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Chute, risques de chute du personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Circuit de commande, défaillance de l’alimentation,
machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Circuit de commande, défaillance du . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Circulation dans les soutènements marchants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Cisaillement, risque de cisaillement pour machine de levage . . . . . . . 63
Ciseaux guidant les ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Clé ou code d’accès empêchant la mise en marche du moteur
des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Clé ou outil pour accès aux parties mobiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Code de mesurage, voir bruit et voir vibrations
Codes d’accès pour machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Codes d’accès à certaines fonctions de commandes numériques . . . 45
Coefficient d’épreuves statique et dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41, 62, 75
Coefficients d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Colle, pistolet à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Collision, risque de collision pour machine de levage . . . . . . . . . . . . . 63
Commande des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Commande sélectionnée, priorité du mode de,
voir sélecteur de mode de marche
Commande, conception et construction du système de . . . . . . . . . . . 43
Commandes à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Commandes bimanuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
voir composants de sécurité
Commandes numériques, fonctions de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Commercialisation et/ou mise sur le marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 24
Composants d’accessoires de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14, 28, 67
Composants de sécurité, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
certification de conformité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
composants autocertifiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
composants soumis à examen CE de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 26
marquage, notice d’instructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Composants de sécurité, choix d’une protection
contre les risques liés aux éléments mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Conception de la machine et manutention. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Conception et manutention des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . 55
Conditions d’habilitation, voir organismes habilités
Conducteur à pied, machines à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Conducteur porté, machines à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Conducteur, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

91
Index

Conduite de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
et voir poste de conduite
Conduites rigides ou souples véhiculant des fluides . . . . . . . . . . . . . . . 46
Consommateurs, mode d’emploi pour les utilisateurs
non professionnels des machines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Contraintes imposées par le port d’équipement
de protection individuelle, EPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Contraintes psychiques de l’opérateur, voir ergonomie
Contrat de fourniture de la machine, voir notice d’instruction. . . . . . . . 53
Contre indication d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Contrôle de charge, dispositif de, voir composants de sécurité
Contrôle de la zone dangereuse, voir zone dangereuse
Contrôle des mouvements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Contrôle des sollicitations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63, 66
Contrôle préalable ou machines soumises à examen CE de type. . . . . 20
Courroies, voir éléments mobiles de transmission
CRAM, voir Caisse régionale d’assurance maladie
Crémaillères, véhicule à crémaillère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Crochets, voir accessoires de levage
Cylindres, voir éléments mobiles concourant au travail
Db, ou décibel, voir bruit
Décapeuses avec ou sans autochargeur,
voir engins de terrassement de p> 15 kW
Déchets, voir émission de
Déclaration CE de conformité du fabricant, vendeur. . . . . . . . . . . . . . . 7, 18, 27, 28,
34, 82
Déclaration d’incorporation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Définitions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
et définition d’une machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
travaux souterrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Dégauchisseuses ou machines à dégauchir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Démonstration de matériels, risques, mesures à prendre
voir expositions, foires et salons
Déplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57, 66
Déraillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Destination des équipements de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Détecteurs électromagnétiques, voir composants de sécurité
Diamètre maximal de rotation des éléments tournants, outils,
voir marquage
Différentiel, blocage de différentiel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Dimensions, machines de grandes dimensions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Directive CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Dispositif d’alerte, voir alerte
Dispositif d’arrêt d’urgence, propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Dispositif de captage ou d’aération, voir émission de gaz
Dispositif de protection par maintien à distance,
voir composants de sécurité
Dispositif de protection, machine combinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Dispositif de remorquage et d’attelage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Dispositif de secours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Dispositif de stationnement, machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

92
Index

Dispositif principal pour le ralentissement et l’arrêt de la machine . . . 57


Dispositif verrouillable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45, 51, 57
Dispositifs d’arrêt d’installations complexes,
voir installations complexes
Dispositifs d’arrêt d’urgence des machines mobiles,
voir poste de conduite
Dispositifs d’arrêt, arrêt normal, arrêt d’urgence . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Dispositifs de protection, arbre de transmission, voir arbre
Dispositifs de protection, raccordement au système de commande. . 48
Dispositifs sensibles, voir composants de sécurité
Documentation technico-commerciale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Documentation technique de fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 18, 19, 23, 26,
27, 30, 35, 36
de fabrication en série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Dommages intérêts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Dossier technique de fabrication, voir documentation technique
Échelles, voir moyens d’accès au poste de travail
et au point d’intervention
Éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42, 55, 65
Éclatement, voir risque de rupture en service
Écrans mobiles automatiques, voir composants de sécurité
Écrasement, machines mobiles, voir déplacement de machines
à conducteur à pied
Électricité statique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Électricité, appareillage électrique, voir risque électrique prédominant
Électrificateurs de clôture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Électroménager, voir risque électrique prédominant
Éléments de machine manutention avec moyens de levage, masse, 52
Éléments des machines mobiles, position définie ou même verrouillée, 57
et voir déplacement
Éléments mobiles de transmission, risques dus. . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Éléments mobiles de protection contre les risques liés aux. . . . . . . . . 47
Éléments tournants, fréquence maximale, voir marquage de la machine
Élévateurs de machinerie de théâtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Élingues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
et voir accessoire de levage
Emballage de la machine, voir manutention
Émission de rayonnements, voir rayonnement
Émissions de gaz, liquides, poussières, vapeurs,
déchets produits par la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50, 60, 65
Emplacements destinés aux opérateurs autres que le conducteur . . . 56
Enceintes de séchage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Énergie autre qu’électrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Énergie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Énergie résiduelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Énergie, défaillance de l’alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Énergie, séparation des sources d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Engins de terrassement de puissance > 15 kW . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Engrenages, voir éléments mobiles de transmission
Ensemble de machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 16
Entreposage de la machine, voir manutention

93
Index

Entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 50, 51


et voir notice d’instructions
EPI, conception machine en fonction des contraintes du port d’ . . . . . 42
Épreuves de modèle ou de matériel non conforme . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Épreuves statiques et dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41, 62, 68
Équipement de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 13
Équipement interchangeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 16, 61
et voir aussi marquage
Équipements de travail à usage agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Équipements et accessoires spéciaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Équipements optiques, voir laser
Ergonomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42, 43, 56
Escaliers, échelles, passerelles, voir moyens d’accès au poste
de travail et aux postes d’intervention
Essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 19, 23, 58, 64
Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 et suite
Examen CE de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
et voir liste des machines soumises à. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 et suite
Exigences essentielles de sécurité ou règles techniques . . . . . . . . . . . 41 et suite
Explosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Expositions, foires et salons. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 31
et modèle de l’avertissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Extension d’attestation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Extincteurs, voir incendie
Extinction, système d’extinction intégrée aux machines, voir incendie
Fabrication en série, voir documentation technique
Fatigue de l’opérateur, voir ergonomie
Fatigue et vieillissement des composants d’accessoires de levage . . . 68
Faute personnelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Fêtes foraines, machines pour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Feux de recul, feux stop sur machine à conducteur porté,
voir signalisation
Fiabilité des systèmes de commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Fiche embrochable, voir énergie électrique
Flèche, voir stabilisateurs
Fluides, emploi des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42, 46
et voir haute-pression
Foires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 31
et modèle de l’avertissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Fops, voir composants de sécurité
Forces armées, machines pour les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Forestier, matériel à usage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Formalités communes obligatoires et préalables à la mise
sur le marché. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Foudre, risques dus à la foudre, machines de levage de charges. . . . . 63
Freins automatiques, voir machines à bois
Fréquence maximale de rotation des éléments,
voir marquage machine
Funiculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Fusion d’entreprise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

94
Index

Gaz d’échappement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55, 65


Gêne de l’opérateur, voir ergonomie
Girophare, machine à conducteur porté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Graissage, voir maintenance
Grue, voir levage
Guidages et chemins de roulement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Guides rigides d’ascenseurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Habitacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66, 67
Harmonisation des réglementations nationales des différents pays
de l’Union européenne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Haute-pression, fluides sous haute-pression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Homme-mort, dispositif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14, 65
voir aussi composants de sécurité
Hydraulique, voir énergie autre qu’électrique
Hygiène, machines agro-alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Incarcération, risque de rester prisonnier dans une machine. . . . . . . . 50
Incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49, 60, 65
Indications, voir notice d’instructions, marquage
Indications complémentaires sur marquage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Indications de la masse de la machine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Indications permettant de faciliter la maintenance, marquage. . . . . . . 53
Indications signalisation, avertissement ou inscription
sur les machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Information, dispositifs d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 51
Informations des utilisateurs par le fabricant, si modèle non conforme 34
Infraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 11
Inspection du travail, demande de vérification de conformité
par organisme agréé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11, 34, 35
Installation automatisée, remise en marche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Installation guidée par câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15, 63
Installation, voir notice d’instructions
Installations complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Instructions utiles en matière de sécurité, voir notice d’instructions
Instruments de contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Interdiction de vendre, d’exposer, de mettre en vente. . . . . . . . . . . . . 9
Interruption de l’alimentation normale en énergie, voir arrêt normal
Interventions de l’opérateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Issue de secours des cabines des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . 56
Langue utilisée pour la demande d’examen CE de type . . . . . . . . . . . 23
Langue utilisée pour la notice d’instruction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Langue utilisée pour la rédaction de l’avertissement . . . . . . . . . . . . . . 31
Langue utilisée pour la rédaction de la déclaration CE de conformité . 28
Langue utilisée, pour la documentation technique et la correspondance 26
Langue utilisée, pour la notice de maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Langue utilisée pour les pictogrammes, voir avertissement
sur les risques résiduels
Laser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Lestage des machines de levage, notice d’instruction. . . . . . . . . . . . . 64
Levage de charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 et suite
Levage de charges par machine mue par une énergie autre
que la force humaine employée directement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

95
Index

Levage de personnes, appareil de levage de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 65 et suite


Levage, accessoires de, composants, chaînes, câbles
et sangles de levage à la longueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Libre circulation à l’intérieur de l’espace européen . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Limiteur de couple, voir transmission de puissance
Liquides, voir émission de, voir incendie et voir aussi fluides
Logiciels de dialogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Longueur de chaîne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Machine à conducteur porté, signalisation lumineuse et sonore. . . . . . 60
Machine à scier à chargement manuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
voir scie circulaire
Machine à scier à outil mobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
voir scie circulaire
Machine agricole ou à usage forestier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Machine automotrice à conducteur à pied, déplacement . . . . . . . . . . . 57
Machine de bureau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
et voir risque électrique prédominant
Machine destinées à être assemblées,
voir machine ne pouvant fonctionner de manière indépendante
Machine mobile, voir mobilité
Machine mobile, signalisation lumineuse et sonore. . . . . . . . . . . . . . . . 60
Machine tractée nécessitant un arbre de transmission . . . . . . . . . . . . . 59
Machine, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
et voir ensemble de machines
Machines à bois, règles techniques complémentaires . . . . . . . . . . . . . 54
Machines à charge guidée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Machines à conducteur porté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Machines à dégauchir, dégauchisseuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Machines à mouler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Machines à raboter, raboteuses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Machines à « risques particuliers » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
et voir machines soumises à examen CE de type, liste . . . . . . . . . . . 20
Machines à scier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Machines à tenonner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Machines agro-alimentaires, règles techniques supplémentaires . . . . . 53
Machines automatisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Machines automatisées, entretien, équipement de recherche de panne 50
Machines automotrices, voir mobilité
Machines combinées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 46
Machines commandées à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Machines conçues pour travailler associées,
voir installations complexes
Machines « dangereuses » voir machine à « risques particuliers »
Machines de grandes dimensions, indication des niveaux
de pression acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Machines destinées à être incorporées, voir machine ne pouvant
fonctionner de manière indépendante
Machines destinées au travail du bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Machines dites « annexe 4 » ou dites à « haut risque » ou à risques
particuliers ou soumises à examen CE de type, liste . . . . . . . . . . . . . 20
Machines exclues de l’application de ces textes. . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

96
Index

Machines inutilisables en l’état ou ne pouvant fonctionner


de manière indépendante en l’état . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15, 32
Machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
sur rails. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
et voir travaux souterrains
Machines portatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Machines pour les travaux souterrains, voir travaux souterrains
Machines soumises à examen CE de type, liste . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Machines visées par les procédures de certification . . . . . . . . . . . . . . 16
Main, machines guidée à la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
et notice de maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Maintenance, zone de, éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Maintien de l’action sur l’organe de service, machine mobile . . . . . . . 57
Maintien en service, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Majorité qualifiée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Malaxeur projeteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Manutention de la machine, conception, emballage de la . . . . . . . . . . 42, 55
et voir notice d’instructions
Manutention, charges manutentionnées, risques. . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Marché intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Marché unique européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Marquage CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Marquage complémentaire des machines destinées à être utilisées
en atmosphère explosible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Marquage complémentaire, composants d’accessoires de levage . . . 68, 69
Marquage de conformité, obligation et modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Marquage de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Marquage des accessoires de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Marquage des chaînes câbles et sangles de levage à la longueur . . . 69
Marquage des composants d’accessoires de levage . . . . . . . . . . . . . 69
Marquage des équipements interchangeables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Marquage des machines mobiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Marquage et notice d’instructions des composants de sécurité . . . . . 70
Marquage, indications complémentaires, machines de levage
de charge, charge nominale, plaque de charge . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Marque autre et pouvant créer une confusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Marque CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 29, 52, 79
Marque, marquage apposé sur équipement non conforme . . . . . . . . . 17
Masse de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52, 60
voir marquage
Matériaux et produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Matériel militaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Matériels visés par la réglementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Médical, machines à usage médical. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Mesures de bruit, code de mesurage, voir bruit
Mesures de contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Mines, ascenseurs équipant les puits de mines . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Mis pour la première fois sur le marché « neuf ou à l’état neuf » . . . . . 17
Mise à disposition de machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 77

97
Index

Mise en marche arrêt de l’outil, voir outil


Mise en marche du moteur d’une machine mobile,
déplacement impossible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Mise en marche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Mise en service, instructions pour la mise en service . . . . . . . . . . . . . . 52
Mise sur le marché, communication de la documentation technique . . 36
Mobilité, machine mobile, règles complémentaires. . . . . . . . . . . . . . . . 55
Mode d’emploi pour les non professionnels, voir notice d’instructions
Mode de commande sélectionné, priorité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Modèle d’équipement de travail ou de moyen de protection
non conforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Modèle de base d’un produit mis sur le marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Modification de machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23, 24, 82
Moments de renversement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Montage, remontage des pièces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
et voir notice d’instructions
Moteurs à combustion interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 59, 65
et voir déplacement et clé ou code d’accès, et travaux souterrains 65
Motoculteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Motohoues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Moulage des plastiques, machines à mouler. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Mouvement non commandés, risques, sur machines mobiles . . . . . . . 58
Mouvements, contrôle des. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Moyens d’accès au poste de travail ou aux points d’intervention. . . . . 51, 63
Moyens de protection, voir composants de sécurité
Nettoyage des parties intérieures de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Neuf ou à l’état neuf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Niveau de pression acoustique, voir bruit
Niveleuses, voir engins de terrassement > 15 kW
Non professionnels, machines destinées à des non professionnels . . . 53
Normes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 25, 53, 72
Notice commerciale, voir documentation technico-commerciale
Notice d’instruction, langue utilisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Notice d’instruction, prévention des risques liés aux éléments mobiles 47
Notice d’instructions des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Notice d’instructions des structures de protection,
voir composants de sécurité
Notice d’instructions, accessoires de levage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Notice d’instructions, contrat de fourniture de la machine . . . . . . . . . . 53
Notice d’instructions, contre-indication d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Notice d’instructions, éléments de la documentation technique,
voir documentation technique
Notice d’instructions, indications complémentaires,
machine de levage de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Notice d’instructions, machines portatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Notice d’instructions, risques dus aux erreurs de montage . . . . . . . . . 49
Notice d’instructions, stabilité, moyen de fixation . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Notice d’instructions, indications pour débloquer les éléments
mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Notice d’instruction des appareils de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Notice d’instruction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 52

98
Index

Notice d’instructions, composants de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70


Notice de maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
langue utilisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Notice des équipements interchangeables, machines mobiles . . . . . . 61
Notices d’instructions machines agro-alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . 54
Nouvelle approche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5, 71
Obligation d’information des utilisateurs
si « procédure de sauvegarde », voir procédure de sauvegarde
Obligation de sécurité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 72, 74, 77, 82
Occasion, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Opérateur, définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
intervention d’opérateur autre que le conducteur . . . . . . . . . . . . . . . 51
Opérations visées, exposition, ventes, mise en vente, import
location, mise à disposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Optiques, équipements optiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Ordures ménagères, bennes de ramassage d’. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Organe de mise en marche, voir mise en marche
Organe de service. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 56, 63
machine de travaux souterrains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Organes de préhension. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62, 68
Organes de service d’accélération et de freinage,
machine travaux souterrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Organes de service de commande des mouvements, levage,
règles complémentaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Organes de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43, 56
Organisme habilité par le ministre du Travail ou notifié
au plan européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22, 26
Organisme habilité, siège en France, procédure simplifiée . . . . . . . . . 26
Organismes agrées, voir vérification de conformité
Outil rotatif des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Outil, rupture, vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Outillage, voir chute d’objet
Outils coupants, voir éléments mobiles
Pannes, équipement de recherche et de diagnostic de panne . . . . . . 50
Parties de machines, plusieurs parties de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Passerelles, voir moyens d’accès au poste de travail
Pédales, des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Pénalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Période transitoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Personne isolée dans une machine, voir prisonnier
Pictogrammes, avertissement pour les risques résiduels . . . . . . . . . . 52
Pièces sujettes à usure, voir risque de rupture en service
Pièces usinées, voir chute d’objet
Pistolet de scellement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Pistolets à colle, voir risques électrique prédominant
Plans d’ensemble et plans détaillés du matériel,
voir documentation technique
Plans, schémas, voir notice d’instructions
Plaque de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Plaque pour composants d’accessoires de levage, voir marquage
Plaques d’instructions, sur machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

99
Index

Plastique, voir machine de moulage


Poignées de la machine, voir transport à la main de la machine
Point d’ancrage, machine mobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
sur les habitacles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Ponts élévateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Portatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Poste de conduite des machines de levage de charges . . . . . . . . . . . . 62
Poste de conduite des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Postes de soudage, voir risque électrique prédominant
Postes de travail occupés par opérateur, voir notice d’instruction
Poulies, tambours, chaînes, câbles de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
voir aussi éléments mobiles
Poussières, vapeurs, gaz, liquides et déchets,
émis par machine mobile, voir émission de
Préhension, organes de préhension. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62, 68
Présomption de conformité de la machine à la directive. . . . . . . . . . . . 72
Presses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Pression acoustique, voir bruit
Prévention, hiérarchie des principes de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Priorité du mode de commande sélectionné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Prisonnier, voir incarcération
Procédure d’examen CE de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Procédure de certification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 79
Procédure de sauvegarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 33, 77, 79
Produits employés et créés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Projection d’objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Projection de matières chaudes ou très froides,
voir températures extrêmes
Protecteurs et dispositifs de protection, caractéristiques, exigences . . 47
Protecteurs et dispositifs de protection, éléments mobiles. . . . . . . . . . 48
Protections mobiles, si moteur à combustion interne . . . . . . . . . . . . . . 59
Puissance, transmission de, entre machine automotrice
et machine réceptrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Puissance acoustique voir bruit ou voir notice d’instructions
Pyrotechnie, machine pour fabriquer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Raboteuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Radiographie et radiologie industrielle, appareils de . . . . . . . . . . . . . . . 14
Rapport des vérifications, copie CRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Rapport technique d’un organisme compétent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Rapport, résultats vérifications de conformité par organismes agrées
et copie CRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Rapprochement des législations européennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Rayonnement et rayonnement extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Rayonnement laser, voir laser
Réclamation contre refus d’attestation d’examen CE de type . . . . . . . 24
Réglage, voir entretien, outil, notice d’instructions, maintenance
Règlement, loi et règlements transposant la directive . . . . . . . . . . . . . . 71
Règles techniques, annexe I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 36
Remorques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Réparation, voir notice d’instructions

100
Index

Repose-pieds antidérapant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Résistance des composants d’accessoires de levage. . . . . . . . . . . . . 67
Résistance des matériaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Résistance mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61, 66
Résistance des parties de la machine
voir risque de rupture en service
Résistance mécanique des accessoires de levage . . . . . . . . . . . . . . . 67
Résolution de la vente ou du bail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Retournement, risques dus au, sur machine automotrice
à conducteur porté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Retournement, structure de protection en cas de . . . . . . . . . . . . . . . . 58, 67
Retrait de l’attestation d’adéquation, procédure simplifiée . . . . . . . . . 26
Ripage, protection des opérateurs, machine de travaux souterrains. . 65
Risque électrique prédominant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Risque électrique, machine exposant au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Risques de rester prisonnier dans une machine. . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Risques de rupture des conduites véhiculant des fluides,
voir fluides
Risques de rupture en service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Risques dus au erreurs de montage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Risques dus aux chutes et projections d’objet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Risques dus aux machines combinées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Risques dus aux températures extrêmes, voir température
Risques mécaniques sur machines mobiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46, 58
Risques mécaniques, machine de levage de charges . . . . . . . . . . . . . 61
Risques particuliers de machine mobile, inscription sur la machine . . 60
Risques résiduels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Risques, éliminition et suppression des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Rops, fops, voir composants de sécurité
Rotation des éléments, voir marquage de la machine
Roue libre ou limiteur de couple, voir transmission de puissance
Roues et chenilles, voir poste de conduite machines mobiles
Rupture des éléments mobiles, voir risque de rupture en service
Salons, exposition, foire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
avertissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Sangles de levage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Sangles textiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Sauvegarde, voir procédure de
Scellement, voir pistolet de
Schémas de la machine, voir notice d’instructions
Scie à outil mobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à chariot mobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table fixe ou mobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table fixe, agro-alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table fixe, travail du bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Scie à ruban à table pour produits agro-alimentaires . . . . . . . . . . . . . 20
Scies à chaînes portatives, à ruban, à table, circulaires (bois) . . . . . . . 20
Scies circulaires pour produits agro-alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Secours, voir issue de secours et dispositif de secours
Secret de fabrication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

101
Index

Sélecteur de mode de marche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45


Séparation des sources d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Série, fabrication en série, voir documentation technique
Service prévention des CRAM,
voir Caisse régionale d’assurance maladie
Siège du poste de conduite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56, 63
Signal d’avertissement sonore ou visuel, instrument de contrôle . . . . . 44, 60, 65
Signalisation lumineuse et sonore, machine mobile . . . . . . . . . . . . . . . 60
Situation juridique de l’entreprise, modification, succession, vente.. . . 17
Soudage, postes de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
et voir risques électrique prédominant
Soutènements marchants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 66
et voir travaux souterrains
Souterrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 64
et voir travaux souterrains
Stabilisateur ou flèche en position permettant un déplacement sûr . . . 57
Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45, 61, 65
voir aussi siège du conducteur des machines mobiles
et stabilité de l’habitacle
Stationnement, dispositif de, des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . 57
Stock de machines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Structure de protection, voir composants de sécurité
Succession, voir situation juridique de l’entreprise
Support de charge des machines destinées à remorquer . . . . . . . . . . . 59
Support de charges, machines équipées de, indication . . . . . . . . . . . . 64
Surcharges et conception des accessoires de levage. . . . . . . . . . . . . . 67
Surcharges, protecteurs, machine de levage, règles complémentaires 62
Surchauffe, risque de surchauffe due à la machine. . . . . . . . . . . . . . . . 49
Surfaces rugueuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Surgelés, scie pour produits surgelés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Système d’extinction intégré, machine de travaux souterrains . . . . . . . 65
Système de commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Tapis sensibles, voir composants de sécurité
Température extrême . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Tenonneuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Théâtre, élévateurs de machinerie de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Tombereaux avec avant-train, voir engins de terrassements > 15 kW
Toupies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Tracteurs à chenilles ou à roues voir engin de terrassement de
> 15 kW
Tracteurs agricoles et forestiers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Transmission de puissance, dispositif de, entre machine automotrice
et machine réceptrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Transport à la main de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Transport, moyen de transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Transposition des directives CE en droit français . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Travaux souterrains, machines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
définitions et règles techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Unanimité, règle d’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Urgence, voir arrêt d’urgence

102
Index

Usage normal et attendu de la machine,


utilisation dans les conditions prévues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
et voir notice d’instruction
Usinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Usure des pièces, notice d’instructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Utilisateurs non professionnels, voir notice d’instructions
Vapeurs, voir émission de gaz et voir explosion,
incendie ou surchauffe
Variation des vitesses de rotation des outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Véhicules. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 15
Vente de l’entreprise, voir situation juridique de l’entreprise
Vente, exposition, cession de matériel non conforme . . . . . . . . . . . . . 9, 17, 34
Vérification de conformité par organisme agréé. . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Vérification de modèle ou d’équipement de travail non conforme . . . . 34
Vérification des machines de levage de charges . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Vérification des dispositifs d’alerte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Vérification, examens, essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Viande, scie circulaire, voir agro-alimentaire
Vibrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50, 54
et voir notice des machines mobiles et voir notice commerciale
Vibrations, voir siège du conducteur des machines mobiles
Visibilité des cabines des machines mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Vitesse de rotation des outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
de la machine mobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Vitesse, risques dus aux excès de vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Zone dangereuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
et définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

103
IMPRESSION, BROCHAGE
IMPRIMERIE CHIRAT
42540 ST-JUST-LA-PENDUE
SEPTEMBRE 2004
DÉPÔT LÉGAL 2004 - N° 3312

IMPRIMÉ EN FRANCE
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
Pour commander les films (en prêt), les brochures et les affiches de l’INRS,
Dans le domaine de la prévention des risques
adressez-vous au service prévention de votre CRAM ou CGSS.
professionnels, l’INRS est un organisme
scientifique et technique qui travaille, au plan
institutionnel, avec la CNAMTS, les CRAM-CGSS et
plus ponctuellement pour les services de l’état Services prévention des CRAM
ainsi que pour tout autre organisme s’occupant
de prévention des risques professionnels. ALSACE-MOSELLE BRETAGNE NORD-EST
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intéressant l’hygiène et la sécurité du travail : fax 02 38 79 70 30 tél. 03 20 05 60 28
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de l’INRS sont distribuées par les CRAM. 11 avenue De-Lattre-de-Tassigny CENTRE-OUEST
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L’INRS est une association sans but lucratif AQUITAINE doc.tapr@cram-centreouest.fr catherine.lefebvre@cram-normandie.fr
(24 Dordogne, 33 Gironde,
(loi 1901) constituée sous l’égide de la CNAMTS 40 Landes, 47 Lot-et-Garonne,
dominique.morice@cram-normandie.fr
et soumise au contrôle financier de l’état. Géré par 64 Pyrénées-Atlantiques) ÎLE-DE-FRANCE
un conseil d’administration constitué à parité d’un 80 avenue de la Jallère (75 Paris, 77 Seine-et-Marne, PAYS DE LA LOIRE
78 Yvelines, 91 Essonne, (44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire,
collège représentant les employeurs 33053 Bordeaux cedex 92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis, 53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vendée)
et d’un collège représentant les salariés, tél. 05 56 11 64 00 94 Val-de-Marne, 95 Val-d’Oise) 2 place de Bretagne
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il est présidé alternativement par un représentant
documentation.prevention@cramaquitaine.fr 75019 Paris tél. 02 51 72 84 00
de chacun des deux collèges. Son financement tél. 01 40 05 32 64 fax 02 51 82 31 62
est assuré en quasi-totalité par le Fonds national AUVERGNE fax 01 40 05 38 84 prevention@cram-pl.fr
de prévention des accidents du travail (03 Allier, 15 Cantal, 43 Haute-Loire, prevention.atmp@cramif.cnamts.fr
63 Puy-de-Dôme)
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Les Caisses régionales d’assurance maladie fax 04 73 42 70 15 29 cours Gambetta 26 rue d’Aubigny
(CRAM) et Caisses générales de sécurité preven.cram@wanadoo.fr 34068 Montpellier cedex 2 69436 Lyon cedex 3
sociale (CGSS) tél. 04 67 12 95 55 tél. 04 72 91 96 96
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disposent, pour participer à la diminution ZAE Cap-Nord (09 Ariège, 12 Aveyron, 31 Haute-Garonne, (04 Alpes-de-Haute-Provence,
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fax 05 90 21 46 13 fax 05 94 29 83 01 prevention@cgss-reunion.fr fax 05 96 51 81 54
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La violation des droits d’auteur constitue une contrefaçon punie d’un emprisonnement de deux ans
et d’une amende de 150 000 euros (article L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle).
© INRS, Paris, 1999. Illustration de couverture Bernard Chadebec.
Ce guide présente la réglementation
française relative à la conception
des machines et équipements de travail,
issue de la directive européenne 89/392
modifiée, appelée communément
“directive machines”.
Il n’aborde pas la réglementation
relative à l’utilisation des machines.

La connaissance de ces textes


est indispensable à tout responsable
de la mise sur le marché de matériels neufs,
fabricants, concepteurs, vendeurs, importateurs...
Ceux-ci ont l’obligation légale
de respecter les règles techniques
de sécurité et les procédures figurant
dans cette brochure.

Celle-ci permet également aux acheteurs


et utilisateurs de machines neuves
de réceptionner en connaissance
de cause le matériel acquis en s’assurant
qu’il est bien conforme.

Ce guide est organisé de manière à être opérationnel


pour le lecteur :
• le sommaire permet une vue d’ensemble,
• l’index permet un accès simple pour
se repérer dans le dédale d’une réglementation
très complexe,
• l’annexe explique l’origine des textes,
• enfin, la liste chronologique des textes
complète cet outil.

Conception
des équipements de travail
et des moyens de protection

Institut national de recherche et de sécurité


pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles

30, rue Olivier-Noyer 75680 Paris cedex 14 Tél. 01 40 44 30 00
• •
Fax 01 40 44 30 99 Internet : www.inrs.fr e-mail : info@inrs.fr

Édition INRS ED 804


1re édition (1997) • réimpression septembre 2004 • 5 000 ex. • ISBN 2-7389-0578-1

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