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Semestre C
Rapport de Stage
1ère année :
Stage ouvrier
Entreprise d’accueil :
Tuteur professionnel :
Année 2010-2011
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REMERCIEMENTS
L’ensemble des ouvriers avec qui j’ai travaillé sur le chantier, pour
leurs accueils et pour les informations qu’ils m’ont transmis.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................4
CONCLUSION .....................................................25
BIBLIOGRAPHIE ................................................26
ANNEXES ...........................................................27
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INTRODUCTION
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I – PL Favier, une entreprise
indépendante
a) L’entreprise en bref
La société PL Favier a été créée en 1989 par M. Favier puis elle a été
rachetée en 2000 par M. Patrick Lainez, l’actuel président général. Son siège
social est situé dans la zone industrielle de Morestel dans l’Isère. Il abrite les
différents services tel que le bureau du président, les bureaux d’études,
l’administration ou encore un entrepôt et une salle pour les ouvriers.
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b) L’organisation et les effectifs
Légende
Personnels d’encadrement
Catégorie où j’ai
effectué mon stage
Figure 2 : Organigramme de PL Favier
Source : Dossier de présentation et qualifications PL Favier
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La société possédait un effectif total de 98 personnes au 1er février 2010.
On peut remarquer sur la figure 3 que le nombre de salariés augmente
légèrement d’année en année.
94
92
90
88
86
2007 2008 2009 2010
Années
Administration
3 secrétaires 2 comptables
7
> Enfin, le personnel ouvrier est décomposé selon 3 catégories.
Ouvriers
Après avoir détaillé les moyens humains, nous allons nous intéresser au
moyen matériel. La société PL Favier possède un parc de véhicule assez grand et
varié. Elle est donc totalement indépendante de la location extérieure. Elle
dispose des véhicules pour tous les travaux à réaliser. Dans le tableau ci-
dessous, se trouve la liste du matériel et leur domaine d’action.
2 camion 4x2
gravillonneurs
6 camions multi
benne
8
d) Le chiffre d’affaires
Evolution
Evolutiondu
duchiffre
chiffred'affaire
d’affaires
16000
14000
12000
10000
CA (k€)
8000
6000
4000
2000
0
2005 2006 2007 2008 2009
Années
9
II – La RD1006, un chantier pour tous les
usagers
a) Le projet
Répartition du financement
Conseil
CAPI général de
20% l'Isère
20%
Région Rhône
Alpes
20% Etat
40%
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La mise à deux fois deux voies de cette route départementale a pour but
d’améliorer les conditions de circulation et la fluidité du trafic. La piste
multimodale assurera quant à elle la sécurité des piétons et des vélos.
La création d’un carrefour à feux avec un îlot central a pour objectifs de
faciliter l’accès au Médipôle, de desservir une zone artisanale et commerciale, de
gérer le trafic et de sécuriser la traverséee pour les piétons et les cyclistes.
Voies de stockage
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Le déroulement des travaux est prévu en 4 étapes :
b) L’organisation du chantier
Conducteur de travaux
SOCAFL
Chef de chantier
SOCAFL
Ouvriers
SOCAFL + PL Favier
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S’il a été décidé que le conducteur de travaux soit un employé de chez
SOCAFL, c’est sûrement parce que cette entreprise est plus importante et à plus
l’habitude de diriger des chantiers de cette importance. Cette organisation va
permettre à PL Favier de profiter de l’expérience de la société SOCAFL et donc de
prendre encore plus d’importance.
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III – Mon expérience
a) La vision globale
Comme je l’ai dit précédemment, j’ai effectué mon stage ouvrier dans une
entreprise de travaux publics. Je suis arrivée sur le chantier lors de la troisième
phase des travaux, c’est à dire lors des travaux sur les voies préexistantes et de
la construction du carrefour à feux avec îlot central. J’ai ainsi pu participer ou
observer de nombreuses et différentes tâches.
Nous avons aussi dû poser quelques réseaux humides pour l’eau de pluie.
Ces réseaux ont une particularité, il faut un minimum de pente pour que le fluide
puisse s’écouler.
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Tout au long de ce stage, j’ai également fait du suivi de machines, c’est-à-
dire vérifier les différents niveaux que les machines règlent. J’ai donc contrôlé les
niveaux des accotements par rapport au niveau fini de la chaussée. Il fallait
régler à 30cm du niveau fini afin de remplir de terre végétale et de constituer
une noue, en d’autres termes un fossé peu profond et large qui recueille l’eau
pour l’amener jusqu’au bassin situé plus bas.
J’ai aussi effectué le suivi d’une pelle à chenille au laser rotatif pour vérifier
la profondeur d’un fossé. Le fossé est creusé grâce à un godet trapézoïdal qui par
sa forme empêche les éboulements.
Nous avons aussi posé des candélabres (des plots d’encrage pour les feux
tricolores ou l’éclairage public). Le fond du trou devait être de niveau afin qu’une
fois l’équipement fixé dessus il soit vertical. La mise à niveau est réalisée avec un
niveau et du sable car le sable est un matériau incompressible c’est-à-dire que si
on lui applique une pression ou une charge son volume restera inchangé. Le
candélabre ne bougera donc pas dans le temps.
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b) Le reprofilage d’une chaussée
Ce stage m’a permis d’en apprendre davantage sur le reprofilage d’une
chaussée. En effet au cours de cette période j’ai pu observer et participer aux
différentes phases d’un reprofilage de chaussé qui consiste, en partant d’une
route existante, à construire une route à une altitude différente ou en changeant
légèrement le tracé.
Il faut savoir qu’une route est composée de plusieurs couches, comme ci-
dessous.
Couche d’assise
28cm Structure
Couche de fondation
Couche d’imprégnation
Sol
Figure 15 : Les différentes couches d'une route
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Si la différence est inférieur à six centimètres, il suffit d’enlever les
quelques centimètres de trop afin d’obtenir la différence voulue.
Pour ces deux cas de figure on utilise une raboteuse qui rabote la route à une
profondeur voulue.
Routes existantes
Engravure
90cm
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Ces engravures sont également nécessaires aux abords des traversées,
c’est-à-dire aux endroits où des tranchées ont été creusées pour faire passer des
réseaux sous la route. Elles permettent une meilleure adhérence aux endroits où
la structure a été fragilisée.
Traversée
Figure 19 : Niveleuse
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Une fois le terrain réglé à la bonne hauteur, il faut réaliser une première
couche. Cette couche s’appelle la couche d’imprégnation. Elle est réalisée grâce à
une répandeuse et une gravillonneuse.
Figure 20 : Répandeuse
Source : www.directindustry.fr
Graviers fins
Figure 21 : Gravillonneuse
Source : www.directindustry.fr
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Sur cette couche d’imprégnation, une première couche de grave bitume
c’est-à-dire de la grave traitée avec des liants bitumineux, est mise en oeuvre
afin de former la structure de la route. Cette couche est appliquée par un finisher
(= un finisseur) qui grâce à un système de table vibrante va mettre en place de
manière homogène et lisse la grave bitume sur une hauteur voulue.
Figure 22 : Finisher
Cette grave est acheminée jusqu’au chantier par camion et, elle est
appliquée à une température d’environs 150°C.
Après la mise en oeuvre par le finisher, la couche réalisée est compactée
par un cylindre à pneus puis par un cylindre à billes et des essais sont ensuite
réalisés pour vérifier la qualité de l’enrobé. Ces essais ont été réalisés par le
conseil général de l’Isère.
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IV – Mon stage, une expérience
enrichissante
Tout au long de ce stage, je me suis rendue compte que la sécurité sur les
chantiers est une chose très importante pour les entreprises.
Avant mon stage, l’entreprise m’a donné tous les équipements de
protections obligatoires que j’ai du porter sur le chantier accompagné d’un livret
d’accueil. Lors de cet entretien j’ai également eu un accueil sécurité qui me
présentait les risques liés aux travaux publics.
Le port du casque n’est pas obligatoire toute la journée. Il doit être porté
lorsque l’on effectue une tâche à proximité des machines (pelle à chenille,
Mécalac...). Ainsi que lorsque on se situe dans les tranchées profondes.
Depuis quelques années les entreprises ont pris conscience des risques
auditifs engendrés par les différents bruits présents sur un chantier comme le
bruit des machines ou encore le bruit de la circulation. C’est pourquoi des
protections auditives sont distribuées aux ouvriers. Des brochures d’information
sur ces risques m’ont été distribuées avant le début de mon stage.
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La sécurité ne se résume pas à des éléments de protections individuels,
pour la sécurité de tous, le chantier doit être rangé et propre. Les zones de
circulation des camions à l’intérieur du chantier doivent avoir le moins de cailloux
possible afin d’éviter les projections de ces cailloux sur les ouvriers.
De plus, le chantier étant situé aux abords d’une route à forte circulation,
des balises doivent être mises tout le long du chantier pour prévenir les
automobilistes et les inciter à une grande prudence.
Il est très important de garantir la sécurité des automobilistes qui circule
aux alentours du chantier, il faut donc vérifier le balisage chaque jour.
L’implantation des balises dépend de la configuration du chantier et son
environnement. Sur ce chantier, le balisage était réalisé de la même manière que
sur le schéma de la figure 15. Les différents panneaux, leurs noms et leurs
significations sont détaillés dans les annexes. (voir annexe III : Les panneaux de
signalisation)
Lors de ces cinq semaines de stage, j’ai bénéficié des mêmes conditions de
travail que les ouvriers et j’ai pu m’apercevoir que le travail en extérieur est
difficile.
L’élément qui influe le plus sur ces conditions de travails est la météo. Les
conditions climatiques sont imprévisibles et changeantes. Certains travaux
peuvent être reporté à cause de la pluie ou de la chaleur, il faut donc avoir une
grande capacité d’adaptation.
J’ai également eu les mêmes horaires que les ouvriers (7h30 à 12h ;
13h00 à 17h30 tous les jours sauf le vendredi où l’on finissait à midi) et j’ai pu
m’apercevoir que les journées étaient denses et le travail d’ouvrier est physique.
Cependant, il y a beaucoup de tâches qui sont réalisées avec l’aide des
machines.
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c) De nouvelles connaissances
Si j’ai décidé de faire mon stage dans une entreprise de travaux publics,
c’est parce que ce secteur m’intéressait. En effet je trouve que chaque chantier
est unique et qu’il faut savoir s’adapter à toutes les situations comme par
exemple aux différents types de terrains ou aux différents types de sol que l’on
rencontre.
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CONCLUSION
Ensuite, d’un point de vue relationnel, puisque j’ai pu, durant les sept
semaines passées sur le chantier, découvrir les relations entre les différents
acteurs au sein du chantier ainsi qu’au sein de l’entreprise.
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BIBLIOGRAPHIE
Livres
Site Internet
fr.wikipedia.org
www.planete-tp.com
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ANNEXES
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