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Université de Yaoundé I
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University of Yaoundé I
Sapienta – Collativia – Cognitio Sapienta – Collativia – Cognitio
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Département de Department of
Génie Civil
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Civil Engineering
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RAPPORT DE STAGE
Sous la supervision de :
Ing. EBELLE
(Mission de contrôle)
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DEDICACE
A MA FAMILLE
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REMERCIMENTS
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SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................ 3
REMERCIMENTS..................................................................................................................... 4
SOMMAIRE .............................................................................................................................. 5
RESUME.................................................................................................................................... 7
ABSTRACT ............................................................................................................................... 8
INTRODUCTION .................................................................................................................... 13
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BILAN DE STAGE…………………………………………………………………………...57
CONCLUSION ........................................................................................................................ 58
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 59
ANNEXES ............................................................................................................................... 60
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RESUME
Ce présent rapport est le compte rendu de notre stage académique effectué du 20 juillet
au 10 septembre 2022 au sein de l’entreprise S.T.S Sarl (Sigma Trading and Services) à
l’occasion de la réalisation d’un bâtiment des archives pour le compte de la DPS (Douala Port
Security.
Ce rapport présente les différents travaux et tâches que nous avons eus à effectuer dans
le bureau d’étude et sur terrain ; cela nous a permis, non seulement de nous familiariser avec le
milieu professionnel, mais aussi de mettre en pratique les connaissances acquises à théorie et
d’acquérir davantages connaissances.
Ce rapport porte principalement sur 8 points faisant l’objet de mon programme de stage
à savoir : le métré et l’avant métré, la géotechnique, la topographie, le béton armé, les matériaux
de construction, l’électricité, l’assainissement et les procédés généraux de construction.
Il sera question dans ce rapport, de montrer notre participation aux différentes activités
liées à l’avancement du projet, de décrire de quelle façon s’est faite l’acquisition des
connaissances dans chacun des volets de notre programme, d’analyser les différents obstacles
survenus pendant cette période et de dresser un bilan...
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ABSTRACT
This present report is the report of our academic internship carried out from July 20 to
September 10, 2022 within the company S.T.S Sarl (Sigma Trading and Services) on the
occasion of the construction of an archive building on behalf of the DPS (Douala Port
Security).
This report presents the various works and tasks that we had to carry out in the design
office and in the field; this allowed us, not only to familiarize ourselves with the professional
environment, but also to put into practice the knowledge acquired theoretically and to acquire
more knowledge.
This report mainly covers eight points that are the subject of my internship program,
namely: the measurement and the preliminary measurement, geotechnics, topography,
reinforced concrete, construction materials, electricity, sanitation and general construction
procedures.
It will be question in this report, to show our participation in the various activities
related to the progress of the project, to describe how knowledge was acquired in each of the
components of our program, to analyze the various obstacles that have arisen during this
period and to draw up an assessment
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CD : Consolidé drainé
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INTRODUCTION
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PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I.1 Objectifs
Ce document a pour objectif d'apporter la lumière sur les moyens humains, matériels et
les procédures de l’entreprise S.T.S SARL dont l’objectif est la construction des édifices,
suivant les règles de l'art et de sécurité. Ainsi, le présent document fait une présentation
sommaire de l’entreprise S.T.S SARL.
I.2 Localisation
S.T.S SARL est une Société à Responsabilité Limitées spécialisée dans les travaux de
gros et second œuvre. Elle dispose d’une Direction Générale dans la ville de Douala au quartier
Akwa ainsi qu’une direction régionale dans la ville de Yaoundé. Elle dispose également de
plusieurs magasins dans la ville de Douala dans différents quartiers de la ville. Il est à noter que
S.T.S SARL, étant installée au Cameroun depuis l’année 2013 et est dotée d’une forte
expérience dans le domaine du BTP.
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Spécialiste dans l’ingénierie, S.T.S SARL intervient à toutes les étapes des travaux ; des
études au seconds œuvres en passant par le gros œuvre. Entre autres on peut citer comme
domaine :
Cabinet d’expertise et architecture
Travaux de construction gros œuvre
Fourniture et installation matériel électriques
Aménagement et réaménagement des agences bancaires
Peinture et habillage
Entretien, réparation et maintenance
Entretiens et divers dépannages
C’est sur la base des principes essentiels tels que l’esprit d’équipe, le respect d’autrui et
la responsabilité de chaque maillon de la chaine, que nous bâtissons ensemble notre réputation.
De plus nous nous engageons envers tous nos clients à fournir une qualité de travail élevée dans
un strict respect des normes et de la règlementation en vigueur.
Cet engagement peut se décliner dans les quatre grands axes de notre mission :
Etudes d’ingénierie et architecturales :
De l’étude à la réalisation, nous sommes tous disposé à travailler pour votre compte et
vous fournir des plans architecturaux d’une qualité irréprochable et au design élitiste, mais aussi
un suivi sans faille dans vos réalisations IT.
Gros œuvre :
Exécuté par des équipes qui possèdent la rigueur et la maitrise des gestes pour un travail
alliant ampleur d’ensemble et finesse des détails afin de satisfaire à l’esthétique et de garantir
la sécurité de la structure.
Nous vous proposons dans cette étape de réaliser diverses tâches et travaux telles :
Terrassements ;
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Second œuvre :
Cette étape qui correspond aux travaux réalisés à la suite du gros œuvre lors de la construction
et qui concerne également l’habitabilité du bâtiment, passe par autant de services et de travaux
tels que :
La peinture
Le carrelage intérieur et extérieur
Les faux plafonds et staffs décoratifs
L’aluminium
Les installations d’ascenseurs
La menuiserie bois
La menuiserie aluminium
L’étanchéité
L’éclairage Lightning
L’habillage en Alucobond ; …
Technologie
La qualité des synergies de notre savoir-faire pluridisciplinaire nous permet d’apporter
une réponse globale aux attentes de nos clients.
S.T.S vous rend un service complet dans vos lots technologiques :
Mise en place DATA CENTER
Mise à jour équipements électroniques
L’électricité courant fort
L’électricité courant faible
La climatisation
La sécurité incendie
Les ascenseurs
Plomberie et froid
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GOLF (Travaux de
génie civil)
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Tous les moyens matériels logistique et informatique que S.T.S compte mettre à
disposition de ce projet sont de sa propriété propre.
Afin de bien satisfaire le client et réaliser le projet dans les délais prévu, S.T.S met à la
disponibilité du chantier les moyens matériels, logistiques et informatiques.
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DEROULEMENT DE STAGE
II DEROULEMENT DE STAGE
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Composantes du projet
Au R.D.C : avec une superficie au totale de 866.25𝑚2 . Il est constitué des pièces suivantes :
des espaces vertes, le perron, la salle d’accueil, d’une médiathèque, des w.c + vestiaires,
des salles de stockage, du local de protection incendie, des escaliers…
A l’étage 1 : avec une superficie au totale de 522.5𝑚2 .il est constitué des pièces suivantes :
des bureaux, d’une salle de réunion, des couloirs, du sas, d’une cuisine, d’un local
technique, salle des serveurs, salles d’exposition….
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en avant-métré ; la seule différence c’est que les dimensions et les cotes sont relevées sur
chantier et non pas à partir des plans.
PREMIERE VARIANTE
DESIGNATION PERIMETRE SURFACE TOTAUX
R.D.C
Local technique 9,8 5,77 17,81
Local poubelle 6,81 2,87
ASC 6,4 2,56 2,56
Salle technique 14 9,17
Cage d'escalier 12,98 10,07 10,07
Porche d'entrée 13,08 4,98 4,98
Parking 46,14 98,38
Guerite 9,1 4,9
Étage 1 et étage 2
ASC 6,4 2,56 2,56
Entée 14,06 8,63 8,63
Cage d'escalier 12,99 10,12 10,12
Cuisine 12,66 9,65 9,65
Sas 4,9 1,45 4,94
WC visiteur 6,41 2,2 9,265
Salon+ salle à manger 22,36 24,73 64,6
Balcon1 8,45 8,4 14,16
Balcon2 4,4 2,34
SDD 7,2 3,24
Suite 2+ dressing 22,41 18,97
Couloir 8,54 3,49
Balcon 3 6,31 6,84/3,42
Suite 1+ dressing 23,3 20,9
SDD 7,9 3,825
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II.6.2 La géotechnique
II.6.2.1 Définition et généralités
Selon l’Union syndicale géotechnique, « la géotechnique est l’ensemble des activités liées
aux applications de la mécanique des sols, de la mécanique des roches et de la géologie de
l’ingénieur. » Et comme l’indiquait l’ancien rapport du Bureau national américain de
développement économique, intitulé Faster building for commerce (« Des chantiers plus
rapides pour le commerce »), la nature imprévue du sous-sol constitue l’une des causes du non-
respect des budgets pour plus d’un tiers des chantiers. Mais grâce à leurs analyses de la
mécanique des sols et de la roche, les géotechniciens peuvent éviter des problèmes majeurs,
voire des catastrophes.
1) Pourquoi avoir choisi de purger le sol ? Ne pourrait-on pas plutôt opter pour le radier
général ou pour une semelle filante ?
2) Quel est le rôle de la mission G3 ?
3) Pour un sol, quels sont les différents essais faits en laboratoire ? et in situ ? Et quels en sont
leur but ?
REPONSE
1) Pourquoi avoir choisi de purger le sol ? Ne pourrait-on pas plutôt opter pour le
radier général ou pour une semelle filante ?
Au préalable, le sol du port est purgé et compacté, lors des essais au pénétromètre, nous
avons obtenu une bonne contrainte de sol et à une bonne profondeur (notre contrainte est de 2
bars).
2) Quel est l’intérêt de la mission G3 ?
La mission G3 qui signifie étude et suivi géotechniques d’exécution est une mission
d’ingénierie géotechnique qui étudie dans le détail les ouvrages géotechniques d’après le
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CCAP (ou encore il a pour mission d’exécutée ce qui a été établie par la mission G2 d’après
le CCAP)
3) Pour un sol, quels sont les différents essais faits en laboratoire ? et in situ ? Et quels
en sont leur but ?
a) Les essais en laboratoire sont :
i. Les essais d’identification
La teneur en eau : NF P94-050
La masse volumique des sols fins NF P94-053 et des particules solides NF P94-054
L’analyse granulométrique et sédimentométriques NF P94-056/057
Essai au bleu de méthylène NF P94-068
Les limites d’Atterberg NF P94-051
Limite de retrait sur échantillons remaniés NF P94-060-1
Les teneurs en carbonates NF P94-048
Classification GTR NF P11-300
Essais de perméabilité
ii. Les essais mécaniques des sols
Ces essais permettent de simuler le tassement d’un sol saturé soumis à une charge
déterminée, on en détermine les paramètres suivants :
La contrainte effective de préconsolidation
L’indice de compression
L’indice de gonflement
La contrainte de gonflement
iii. Les essais de perméabilité (k< 𝟏𝟎−𝟓 𝒎/𝒔)
Ces essais sont limités à des matériaux présentant des perméabilités inférieures à 10−5 𝑚/𝑠
(perméabilité des pierres poreuses). Pour des matériaux plus perméables, il est possible de
réaliser l’essai avec un perméamètre à charge variable avec un moule CBR.
iv. Les essais de compactage et de traitement
Ces essais permettent de déterminer les références de compactage d’un matériau ainsi que
ses indices de poinçonnement IPI et CBR. Une compacteuse automatique permet une qualité
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répétitive de l’énergie de compactage. Ces essais ont pour objectif de dimensionner une couche
de forme de la chaussée ou un remblai. Le laboratoire est également équipé pour la réalisation
des essais d’évaluation de l’aptitude d’un sol au traitement et des essais de traitement. Le choix
du traitement en chaux et/ou liant est déterminé en fonction de sa classe GTR et des besoins
et/ou contraintes du chantier.
v. Les essais de cisaillement
Les essais de cisaillement permettent de déterminer la cohésion et l’angle de frottement
interne d’un sol. Ces caractéristiques sont déterminées par l’essai de cisaillement rectiligne ou
par un essai réalisé à l’appareil de révolution triaxial. Les essais de cisaillement rectiligne à la
boite de casagrande. L’essai de cisaillement direct réalisé sur trois éprouvettes au minimum
permet de déterminer les cohésions et les angles de frottement à long terme. Un mode opératoire
du LCPC permet de déterminer les caractéristiques à court terme.
vi. Les essais à l’appareil triaxial de révolution
On en distingue trois (03) types d’essais triaxiaux, à choisir en fonction des données nécessaires
à l’étude géotechnique :
L’essai non consolidé non drainé (UU) NF P94-074 afin de déterminer les
caractéristiques à court terme
L’essai consolidé non drainé avec mesure de la pression interstitielle (CU) NF P94-074,
pour les caractéristiques à long terme
L’essai consolidé drainé (CD) NF P94-074, sensiblement identique à l’essai CU qui
reproduit parfaitement les conditions géostatiques du sol in situ et assure un contrôle du
comportement de sol de manière plu satisfaisante.
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Dans un forage réalisé préalablement, dilater radialement dans le sol une sonde
cylindrique
Déterminer la relation entre la pression appliquée au sol et le volume de la sonde par
augmentation successive de pression Les mesures sont effectuées pour chaque palier
Domaine d’application et limite de l’essai
Peut être réalisé dans tous les types de sols, saturés ou non
Peut être réalisé dans les remblais
Recommandé par l’USG dans les calculs de tassements et capacité portante
Adaptable à tous types de sols Précision de l’essai Optimisation des valeurs de
capacité portante
Seul essai qui sollicite le sol in situ des petites aux grandes déformations pour
permettre un véritable calcul de tassements
Limites de l'essai
Essai long à réaliser et ne pouvant pas être multiplié sur le site sans un coût élevé
Valeur de l’essai dépendant de la qualité du forage
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Principe de l’essai
Enfoncer dans le sol à vitesse constante un train de tige, Vitesse d’enfoncement : 20 mm/s
Mesurer de manière continue la résistance à la pénétration d’une pointe muni d’un cône
Domaine d’application
Sols fins et sols grenus
Recommandé par l’USG dans les calculs de la capacité portante
Bonne approche qualitative dans les calculs de tassement
Essai plus rapide que l’essai pressiométrique
Possibilité de multiplier les points de sondages sur un terrain
Essai donnant des résultats plus satisfaisant que l’essai pénétrométrique dynamique
Limites de l'essai
Non adapté aux sols hétérogènes ou dures
Aucune identification visuelle du sol. L’identification se fait par abaque.
Il est préférable de réaliser un sondage carotté en complément
Risque de refus sur une couche dure lamellaire
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Principe de l’essai
Chute d’un poids d’une hauteur constante sur un train de tiges,
L'énergie transmise par la chute permet l’enfoncement d’une pointe dans le sol,
L’essai consiste à compter le nombre de coups nécessaires à l’enfoncement de la tige
(en général pour 10 cm d’avancement)
Domaine d’application
Contrôle de remblais et compactage
Appréciation de l’homogénéité d’un sol (position des couches dures)
Prédimensionnement des fondations superficielles
Essai rapide et à faible coût
Possibilité de multiplier les points de sondages sur un terrain
Limites de l'essai
Ne permet pas le calcul de valeur de tassement
Ne donne qu’une approche de la capacité portante et doit être complété par des essais
pressiométriques
Doit être interprété avec prudence (implique une sécurité dans le dimensionnement
des fondations)
Pas de valeur de tassement (autrement que corrélation avec essai pressiométrique)
Risque de refus rapide sur une couche dure laissant incertain le sol sous la fondation
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II.6.3 La topographie
II.6.3.1 Définition et généralités
Ici, durant notre stage, nous avons pour objectifs d’assister à la mission de contrôle. Notre
travail consistait à régler le fond de fouille, régler le béton de propreté contrôler le niveau des
semelles…après chaque nivellement, nous prenons des notes et remplissons la feuille ci-
dessous :
Le béton armé est un matériau composite, constitué de béton et de barres d’acier alliant les
propriétés mécaniques complémentaires de ces matériaux (bonne résistance à la compression
du béton et bonne résistance à la traction de l’acier). Il est utilisé comme matériau de
construction.
1) Pourquoi est- ce que l’on ferraille sous deux nappes une semelle ?
2) A quoi sert le béton de propreté ?
3) A quoi sert le fil d’attache ?
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Oui, cette longrine respecte la règle de caquot, car les cadres sont serrés au niveau des appuis
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une meilleure qualité du béton ou de même, après avoir obtenu notre mélange, on pourrait faire
des essais tels que l’essai au cône d’Abrams, pour connaître la qualité du béton.
Aux tassements différentiels : elles peuvent avoir pour origine le retrait ou le gonflement
des argiles et comme solution, nous pouvons proposer un vide sanitaire en présence d’argile et
réaliser une étude de sol avec essais en laboratoire permettant d’adapter le type et la présence
des fondations.
7) Que représente les aciers du haut ? que représente les aciers du bas ? pourquoi
ferrailler en haut et en bas, quel est le rôle de ces aciers ?
Les aciers du haut représentent les aciers comprimés et permettent de lutter aux efforts
de compression et de traction. Les aciers du bas représentent les aciers tendus et permettent
de lutter aux efforts de flexion.
8) C’est quoi le scléromètre et à quoi sert-il ?
Le scléromètre est un appareil de mesure qui permet de déterminer la résistance du béton âgé
(du béton à 28 jours).
II.6.5 Les Matériaux de construction
II.6.5.1 Déroulement de la tâche
Ici, nous nous dirigeons plus dans les recherches pour mieux apprendre :
1) Le ciment
Le ciment est un liant hydraulique (qui durcit sous l’action de l’eau), utilisé dans la
préparation du béton, et aujourd’hui le plus souvent employé dans la confection des dallages,
des parpaings, des enduits et des mortiers.
Le ciment est un liant, une matière pulvérulente, formant avec l’eau ou avec une solution
saline, une pâte homogène et plastique, capable d’agglomérer, en durcissant, des substances
variées appelées agrégat ou granulat.
On distingue deux types de ciment à savoir :
Le ciment est dit naturel lorsqu’il résulte de la simple cuisson à température modérée (500
à 1200°c) d’une marne ou calcaire argileux, (ciment prompt, ciment romain et les premiers
ciments portland) ;
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Le ciment est dit artificiel lorsqu’il résulte de la cuisson à plus haute température (1450°c)
d’un mélange moulu de calcaire, de marne ou d’argile ;un ciment artificiel est un produit
provenant de la cuisson de mélanges artificiels (de la main humaine) de silice, d’alumine,
de carbonate, de chaux, sur lesquels l’eau n’a aucune action ou qu’une action très lente
avant la trituration et qui réduits en poudre mécaniquement, font prise sous l’action de l’eau,
dans un délai qui varie selon leur proportion
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sèche, par voie humide, par voie semi-humide et par voie semi-sèche. La préparation du cru
par voie sèche est la plus utilisée.
La cuisson : le cru est ensuite cuit dans un four rotatif légèrement incliné, dont les
dimensions de l’ordre 5m de diamètre et de 80 à 100m de longueur. Le cru est introduit
dans un four pour y être cuit à une température comprise entre 1400 et 1500°C. La cuisson,
qui génère des émissions du 𝐶𝑂2 permet la transformation du cru en clinker.
Le refroidissement : cette opération a pour but d’abaisser la température du clinker qui est
de l’ordre de 1200 à 1450°c à la sortie du four à environ 50/250°C suivant les types de
refroidissement.
Le broyage : il est réalisé en continu dans des broyeurs alimentés à partir des stocks de
clinker et des différents constituants, ce qui permet d’obtenir les différents types de ciments
normalisés.
Le stockage, l’ensachage et l’expédition : à partir de la sortie broyeur, le ciment est
transporté vers les silos de stockage, pour être soit ensaché, soit expédié en vrac.
L’ensachage s’effectue dans des sacs kraft à l’aide de machines capables de remplir 2000 à
4000 sacs par heure.
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(a) (b)
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II.6.6 L’électricité
II.6.6.1 Définition et généralités
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1) Le télérupteur
Un télérupteur est une sorte d’interrupteur. Mais, en plus de ce dernier, il a l’avantage
de permettre de personnaliser l’installation électrique liée à l’éclairage de la maison en
proposant des commandes pratiques et centralisées pour allumer et éteindre des points
d'éclairage situés à plus de deux endroits différents. Outre le fait d’être pratique, le télérupteur
participe également à alléger vos factures d’électricité.
Un télérupteur est une sorte d’interrupteur va-et-vient mais qui permet d’activer un
circuit électrique lumineux depuis plusieurs points différents d’une habitation, à l’aide de
plusieurs commandes que sont les boutons poussoirs. Le télérupteur donne en effet la
possibilité de relier un point d’éclairage à plusieurs interrupteurs de la maison. En électricité,
le télérupteur est signalé par le sigle "TL".
Il existe deux types de modèles :
• Le modulaire, il s'installe dans le tableau de répartition, il y occupe un module.
• Le modèle encastré à placer dans une boîte d'encastrement ou boîte de dérivation.
2) Le bloc autonome
Les blocs autonomes d'éclairage de sécurité (BAES), parfois appelés « Blocs de
secours », sont des sources lumineuses d'évacuation destinées à éclairer et montrer
l'emplacement des sorties dans différents types d'établissement lors d'évacuation d'urgence ou
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3) Le coffret électrique
Le coffret électrique prend également le nom de tableau électrique, boîtier électrique,
tableau de répartition ou tableau de protection. Il a l’aspect d’un boîtier mural blanc.
Ce coffret électrique assure la distribution de l’électricité dans tout le logement et regroupe
tous les circuits électriques. Ce qui permet de faire fonctionner les équipements électriques tels
que le chauffage électrique, l’éclairage, la plaque de cuisson, les interrupteurs, les prises…
Le tableau électrique joue le rôle de centre de distribution. C’est de ce coffret électrique
que partent tous les circuits électriques du logement. En effet, le coffret permet d’alimenter en
électricité les appareils électriques (chauffage, allumage, plaque…) et les prises et interrupteurs
de l’habitation.
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4) La boite de dérivation
Également appelée boîte de raccordement, boîte de connexion ou boîte de jonction,
la boîte de dérivation est un boîtier en plastique isolant qui contient des connecteurs. On place
ces connexions en aval du tableau électrique pour distribuer le courant vers les différents
appareils présents sur un même fusible (prises de courant, interrupteurs d'éclairage...). On
l'utilise également pour dériver une partie du circuit électrique de la maison afin de pouvoir
ajouter une prise, un luminaire... Cela évite d'avoir à modifier le tableau ou de tirer de
nouveaux câbles d'alimentation. Enfin, il permet aussi de résoudre les problèmes de longueur
de câble électrique.
II.6.7 L’assainissement
II.6.7.1 Définition et généralités
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1) Le regard
Conçu en plastique ou en béton, le regard est un accès qui permet de contrôler et
d’entretenir le système d’assainissement individuel. Si le béton a l’avantage d’être étanche, le
regard d’assainissement eaux usées en PVC, lui, permet un meilleur retenu du sol.
Dans certains cas, un regard d’assainissement permet de changer la direction de la
canalisation. Il se situe aux différentes jonctions des éléments qui composent le système
d’assainissement. Les boîtes d’inspection ou de branchement, les tampons de visite disposent
des mêmes fonctions que le regard d’assainissement. Il est à noter qu’une installation
individuelle comporte plusieurs regards.
Bien que l’on puisse choisir entre le béton et le PVC, il est toujours conseillé de n’allier
qu’un seul matériau pour une fosse. Cela permet de meilleures jonctions entre les éléments qui
la constituent.
Les types de regards d’assainissement qui existent sont :
Le regard de répartition qui se situe au début du traitement,
Le regard de bouclage qui est placé à la fin du traitement,
Le regard qui se situe au niveau de la pompe de redémarrage si celle-ci existe.
La distance recommandée entre deux regards, varie de 10 à 15m.
2) La fosse septique
La fosse septique est l'un des éléments constitutifs d'une installation d'assainissement
non collectif. Elle reçoit uniquement les eaux-vannes (sanitaires). Quand elle reçoit
l'ensemble des eaux-vannes et des eaux ménagères (cuisine, lavage), on lui préfère alors
l'appellation de fosse toutes eaux. L'apport d'eaux pluviales est proscrit dans les deux cas car
il entraîne le dysfonctionnement de l'installation (effet de dilution des effluents).
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Après coffrage des longrines, nous avons eu à monter les platines puis les placer sur
les amorces (une partie sera enterrée ou encastrée dans du béton) ;
Par la suite, les éléments de structure seront en métalliques, donc on viendra fixer des
IPE ou des HEA au niveau des boulons….
Elévation en maçonnerie et charpente métallique
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BILAN DE STAGE
A la fin de mon stage, il est important pour moi de présenter tous mes acquis, les
remarques et les suggestions.
Les acquis
L’esprit et le travail en équipe
Enregistrement du vocabulaire technique en Génie Civil
Nous avons appris la raison pour laquelle on utilise tels ou tels matériaux
Connaitre la différence qui existe entre le clou et la pointe
Assistance aux différents procédés de réalisation
Les remarques
A cause des pluies, on ne parvenait pas à suivre le planning élaboré ;
De plus, certains appareils étaient en panne, donc on se retrouvait entrain d’utiliser les
moyens de bords ;
On peut aussi noter le retard de livraison du matériel ou de l’équipement demandé, ce
qui ralentissait l’évolution du travail
Suggestions
Pour pallier à ces problèmes, on pourrait mettre en place un plan de maintenance
préventive des équipements et/ou machines.
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CONCLUSION
Arrivé au terme de notre stage, qui avait pour but de découvrir et de prendre connaissance
avec les réalités du milieu professionnel, de mettre en pratique les théories apprises et d’acquérir
de nouvelles.
Dans le cadre des études d’ingénierie, le stage est souvent synonyme de « FIRST
EXPERIENCE » dans le monde industriel. Découvrir et vivre les réalités du terrain, prendre
conscience de l’organisation des contraintes liées à l’entreprise a été bénéfique pour nous dans
la mesure où l’on a appris « ce que c’est le travail en équipe », « le vivre ensemble », « de
connaitre la raison pour laquelle tel matériau est utilisé pour tel ouvrage », de manière générale,
nous avons acquérir de nouvelles connaissances qui nous aiderons dans le futur.
Nous pouvons donc dire être préparés à affronter le monde professionnel qui nous attend
à la fin de notre formation et mettre en pratique toutes ces nouvelles connaissances.
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BIBLIOGRAPHIE
Wikipédia
Le cours de procédés de construction du DR. DEODONNE et du Pr. MANDJA ;
https://w.w.w.ciment_étape_fabrication.fr
https://w.w.w.ciment_électricité.fr
https://w.w.w.ciment_assainissement.fr
Mon rapport de stage L4, de ZANG Elodie
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ANNEXES
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TABLE DE MATIERE
DEDICACE ................................................................................................................................ 3
REMERCIMENTS..................................................................................................................... 4
SOMMAIRE .............................................................................................................................. 5
RESUME.................................................................................................................................... 7
ABSTRACT ............................................................................................................................... 8
INTRODUCTION .................................................................................................................... 13
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BILAN DE STAGE…………………………………………………………………………...57
CONCLUSION ........................................................................................................................ 58
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 59
ANNEXES ............................................................................................................................... 60
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