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« L’émergence fulgurante et l’irruption des technologies de l’information et de la
communication dans nos sociétés s’imposent aujourd’hui aux territoires, aux structures et aux
hommes ainsi qu’à leurs organisations. Aucun espace ni aucun domaine d’activités ne sont à
l’écart de ce phénomène.
Ces technologies et les évolutions d’usages qu’elles engendrent sont les nouveaux vecteurs de
croissance et d’emploi, de dévelopement territorial et de cohésion sociale. »
L’ENTENTE, Jacky Gérard, le colonel Bardo ainsi que l’ensemble des personnels, sans lesquels
cet établissement public ne pourrait fonctionner
L’équipe du PôNT ; Dominique, Sophie, Marc, Wilfried, Laurent, Alexis et Patrice pour leurs
précieux conseils
Ainsi que Pierre Menu, Jérôme Icard et Xavier Opigez de la société Simalis
Et mon entourage …
Résumé
Au cours de ces quinze dernières années, les Systèmes d’Informations Géographiques (SIG)
ont trouvé leur place dans le domaine de la Sécurité Civile. Ainsi, l’intégration technique de ces
nouveaux outils et la généralisation de leur utilisation dans les services de prévision et de
prévention des Services Départementaux d’Incendies et de Secours (SDIS) sont aujourd’hui
quasiment aboutis1.
Dans la zone de défense Sud (Cf. partie 1) en particulier, une dynamique est née dès 1998
pour valoriser et exploiter les potentialités des SIG qui représentent pour tous les acteurs de la
DFCI un précieux outil de prévision, de prévention, et d’aide à la décision.
C’est autour de la thématique de la protection de la forêt méditerranéenne contre les
incendies que cette dynamique est apparue. En effet les départements de la zone sont soumis au
risque feux de forêt de façon récurrente sur l’ensemble de la Zone. Ces feux détruisent chaque
année en moyenne 25 000 Ha et jusqu'
à plus de 60 000 Ha, comme en 2003, lors de saisons
exceptionnelles2. Ce risque fédérateur à l’échelle du bassin géographique de la forêt
méditerranéenne a imposé dès 1963 une mobilisation des départements autour d’un établissement
public. A l’initiative des collectivités et sous l’impulsion de l’état, le regroupement des
départements a permis d’aboutir à l’utilisation « en commun des moyens mis à la disposition de
l’institution (deux avions amphibies Catalinas) et de bénéficier du résultat des études techniques
effectuées par le Centre d’Essais (CEREN) »3. Le fruit de cette mobilisation a été la création de
l’ENTENTE interdépartementale, qui a aujourd’hui pour mission, la mutualisation des ressources
de la protection et de la défense des forêts contre l’incendie. Dès lors, la mise en commun des
moyens n’a cessé de croître, en même temps que l’adhésion de départements à l’ENTENTE (de
sept en 1963 à quatorze en 2005).
Le Pôle Nouvelles Technologies (PôNT) a vu le jour dans cette logique de mutualisation en
2001. Il s’agit d’un service de l’ENTENTE chargé de l’accompagnement au développement des
nouvelles technologies liées à la cartographie : SIG, GPS, télédétection, internet, applications
informatiques… Le PôNT travaille en grande partie à partir des données produites par les services
des SDIS, de l’Office National des Forêt (ONF), des Directions Départementales de l’Agriculture
et de la Forêt (DDAF) et des conseils généraux (CG). Ces différents établissements publics,
collectivités, ou services d’état travaillent aujourd’hui ensemble dans la lutte et la prévention
contre les incendies. De part le mitage et la densité d’habitat sur les zones d’interface urbain /
forêt, l’aléa et la vulnérabilité engendrent un risque maximal d’incendie sur un territoire
particulièrement étendu. La spatialisation des éléments qui permettent la lutte contre ce risque
1
G. Bouvier « Le SIG à la rencontre des Sapeurs Pompiers » étude concernant la zone de défense Sud
2
Source promethee http://www.promethee.com/prom/home.do
3
Magazine de l’ENTENTE 2005 n°15 page n° 16
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 8
devient un enjeu majeur, qui nécessite la constitution de Bases de Données (BD) : c’est la BD de
Défense des forêts contre l’incendie (DFCI). Elle recense les équipements de DFCI présents sur le
terrain (pistes, bornes et poteaux d’incendie, citernes, zones de débroussaillement … cf partie 4).
Le projet d’extranet zonal cartographique trouve sa cohérence dans ce cadre et autour de
cette thématique, dans une structure dédiée aux technologies géomatiques pour les acteurs de la
Sécurité Civile, avec des moyens humains et financiers adéquats. Le projet s’appuie sur une
problématique de mise à disposition d’un outil cartographique accessible via le réseau Internet.
Cet outil sera disponible pour que chaque utilisateur, en fonction de ses droits d’accès, puisse
consulter la BD, ou indiquer quels sont les équipements DFCI ajoutés ou modifiés sur son
département. Il permettra d’exploiter les ressources d’internet afin de valoriser la base de
données DFCI (communication, consultation, diffusion, annotation) tout en proposant aux
utilisateurs une méthode adaptée à leurs besoins en matière de mise à jour. L’extranet apparaît
comme une solution technique permettant de faire face aux besoins de gestion et de mises à jour
d’une BD soumise au travail de nombreux services. D’après une documentation interne, les
données produites « par les acteurs locaux (communes, PIDAF, SIVOMS, ONF…) sont
irrégulièrement fournies aux administrateurs de la BD DFCI départementale et ce, sur des supports
variables (au mieux des données extraites d’un SIG au pire en aplat sur une photocopie noir et
blanc d’un Scan 25 et bien souvent sans localisation précise) »4. L’extranet cartographique se
doit d’être un outil capable de redynamiser les échanges et la mutualisation de l’information de
cette BD, tout en répondant aux exigences de la préfecture de zone qui devra en posséder un
accès.
4
D’apres Estelle Elena, documentation interne
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 9
gestion de projet est pourtant indispensable et indissociable pour mener à bien un travail qui
s’articule autour de la gestion de l’information géographique.
Le rapport qui suit s’applique à retranscrire la démarche méthodologique utilisée pendant le
stage, démarche qui a permis au PôNT de faire aboutir la réalisation de l’extranet zonal
cartographique. L’ensemble des départements de la zone ne seront pas couverts par l’extranet à
l’issu de ce stage, mais les deux départements pilotes (Var et Vaucluse) qui ont participé à son
développement voient leur BD DFCI accessible dans l’extranet dès la fin de l’été.
Ce rapport est construit autour de deux parties qui permettent de cerner les enjeux et les
attentes autour de l’extranet zonal DFCI. Il présente dans une première partie tout le volet
institutionnel de l’ENTENTE, du PôNT mais aussi de la DFCI ; ces trois points sont indispensables
pour avoir une vision générale du contexte dans lequel l’extranet zonal DFCI est mis en place. La
seconde partie est entièrement dédiée au déroulement du projet avec les grandes étapes qui ont
marqué la réalisation de l’extranet : les réunions avec les départements pilotes, la définition du
cahier des charges, les échanges avec l’éditeur du logiciel d’extranet, la mise en forme des
données et la présentation du travail auprès des partenaires. C’est toute la démarche de gestion du
projet qui en constitue le fil directeur. Il en résulte un travail dont la problématique s’articule
entre une thématique, la DFCI, et un savoir faire technique, la géomatique, le tout au service de la
Sécurité Civile.
En matière de Sécurité Civile, une des missions zonale est la préparation et la mise en
œuvre de l’ensemble des mesures de prévention, de protection et de secours, ce qui correspond
au champ de compétence relatif aux catastrophes naturelles, technologiques et de société. Le
préfet de zone en est le représentant ministériel. Il a en charge l’articulation entre le niveau
national et les services déconcentrés de la zone.
Le Préfet de zone est le délégué des ministres chargés des administrations civiles qui dirige :
Préfet de zone délégué à la sécurité et à la défense, désigné par arrêté auprès du préfet de zone
Le Préfet départemental
Il est à noter qu’en matière de feux de forêt la Drôme et l’Ardèche dépendent de la Zone de
Défense SUD. Cela porte à quinze le nombre de départements directement concernés par le
risque incendie autour du bassin méditerranéen, ils forment la zone ENTENTE. Chacun de ces
départements cotise à l’ENTENTE (à l’exception de la Drome) au prorata du classement des
départements (calculé à partir de plusieurs facteurs : surface boisée, population, richesse du
département…).
2.1.2 Historique
Suite à une sollicitation de l’état le 03 juillet 1963, sept départements (Basses-Alpes, Alpes-
Maritimes, Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Var et Vaucluse) répondent favorablement à l’idée
de se regrouper pour mettre en commun les moyens de l’état, acquérir deux avions amphibies
(les catalinas) et bénéficier des études techniques réalisées par le centre d’essais (CEREN).
à présent les actions de l’ENTENTE n’ont cessé de se développer5 .
Jusqu'
Ces « 7 départements de la façade méditerranéenne ont initié une politique de solidarité
pour faire face à la problématique commune des feux de forêt, ils sont aujourd’hui quinze à
œuvrer au sein de l’ENTENTE »6. Cela souligne trois aspects fondamentaux à l’origine de la
création de cet établissement : la solidarité entre les départements, la lutte contre un problème
commun les feux de forêt et enfin une aire géographique délimitée par la forêt méditerranéenne.
Pour parvenir à sa création, les départements ont dû s’affranchir des clivages politiques. Ils
ont ainsi choisi de « mutualiser plus largement leurs efforts, notamment dans les domaines de la
prévention, de l’environnement mais aussi des autres risques prégnants ainsi que de la formation
des sapeurs-pompiers » 7.
L’ENTENTE, forte de plus de 40 ans d’existence, possède également une reconnaissance
Européenne (exercice Euratech, échange avec les Bonbeiros Portugais, projets européens…)
voire mondiale (programme ACRE à Hong Kong) en matière de savoir faire et d’expertise dans
le domaine de la protection de la forêt contre les incendies. La géomatique n’a intégré que
récemment (1994) le pôle de compétences de cet organisme mais, elle y a pris une place
importante, à l’interface des quinze départements de la Zone.
5
cf. ; annexe historique des actions de l’ENTENTE de 1963 à nos jours
6
Déclaration de Jacky Gérard président de l’ENTENTE depuis 2000. Magazine de l’ENTENTE 2005.
7
Magazine de l’ENTENTE 2005
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 14
2.1.3 Fonctionnement
L’ENTENTE est gérée par un Conseil d’Administration composé d’un Président élu,
membre de droit, et de 3 Conseillers Généraux désignés par chacun des départements associés.
Ses ressources proviennent des cotisations des départements membres, de contributions de
l'
Europe, de l'
Etat, des Régions et des Départements. Le budget annuel varie entre 4 et 6 millions
d'
euros selon les exercices. Pour 2003, les cotisations des départements atteignent 1 150 424 €.
.
L’école de Valabre, créée en 1967 est spécialisée dans la formation des sapeurs pompiers,
notamment dans le domaine du feu de forêt. Ceci en particulier, grâce à un simulateur intégrant
la gestion dynamique de l’ensemble des moyens humains et matériels.
Elle prépare à tous les domaines des risques et fait référence dès lors qu’il s’agit de feux de
forêt ou d’interventions en milieu aquatique ou subaquatique. Elle propose une cinquantaine de
stages dans les domaines de la gestion des risques naturels et technologiques, du secours aux
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 15
personnes et des disciplines sportives appliquées aux missions de secours. Chaque année ce sont
près de 2500 stagiaires qui sont formés.
Créé en 1989, l’institut a en charge la sensibilisation du grand public sur les enjeux de la
protection, de la gestion et de la valorisation de la forêt méditerranéenne. Son cœur de métier est
« la mobilisation des entreprises et de tous les publics à la protection et au respect des espaces
naturels sensibles face aux menaces et à la méconnaissance ».
Pour cela l’institut développe :
- des opérations de mécénat avec les entreprises pour la réhabilitation des sites incendiés
- la réalisation des actions zonales d’informations et de sensibilisations (campagne de
communication, expositions itinérantes, outils pédagogiques…)
- le développement des actions pédagogiques (l’écomusée de la forêt, l’opération forêt
bus…)
Les premiers travaux sur les SIG remontent à 1994. Ils concernent des travaux de réflexion,
de prospective et de réalisations techniques. Ces premières études ont permis de mettre à
disposition, auprès des utilisateurs, des données de référence et des développements d’applicatifs
métiers à des coûts d’acquisition particulièrement élevés. Il s’agit :
- des données SCAN 25 et SCAN 100 de l’IGN (coût total 3 MF : 1,5 MF ENTENTE, 1 MF
Etat, 0,5 MF Région PACA) fournies gratuitement aux utilisateurs (ayants droit cotisant à
l’ENTENTE)
- des données BD CARTO de l’IGN avec une remise d’environ 80% sur le prix public grâce à
une participation de 430 KF pour l’Etat et de 360 KF pour l’ENTENTE,
- du logiciel de SIG GeoConcept avec une remise de 25% sur le prix public,
- des améliorations techniques sans lesquelles le produit est inexploitable (300 Jours ingénieur) :
fournies gratuitement aux utilisateurs,
- de la capacité à utiliser l’outil immédiatement grâce à une formation adaptée et une
documentation support (200 Jours ingénieur) : fournies gratuitement aux utilisateurs,
- Les membres du pôle DFCI (SDIS, ONF, DDAF) pour les quinze départements de
l’ENTENTE,
- Le CIFSC (école de Valabre),
- La Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles,
- Le CIRCOSC de Valabre,
- Les Préfectures des 15 départements de l’ENTENTE.
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La Mission SIG effectue des prestations pour les utilisateurs qui peuvent être regroupées en 5
familles :
1. Formation (initiale et continue, 5 niveaux inscrits au calendrier du CIFSC, création
d’une salle de formation...)
2. Développement d’applications spécifiques :
- DFCI (de la collecte des données de terrain à l’édition de l’atlas papier)
- SICOAD (Système d’informations pour la coordination opérationnelle et l’aide à la
décision de la Sécurité Civile),
- Transmission d’images opérationnelles
Reconnue mais fragile, la Mission SIG nécessitait d’être pérennisée à partir de 2001, sous
peine de disparaître. Pérenniser signifiait satisfaire à 3 conditions :
- d’abord, assurer une assise statutaire,
- ensuite, assurer un financement régulier,
- enfin, maintenir la capacité de réponse au besoin des utilisateurs.
Cette pérennisation a été envisagée sous la forme d’une convention cadre triennale et
quadripartite (préfet de zone, Direction de la Défense et de la Sécurité civile (DDSC), Direction
Le PôNT n’a pas pour vocation de produire directement de la donnée, mais d’aider ses
partenaires à la produire. Il est un relais d’accompagnement dans le développement des
technologies liées au traitement de l’information géographique. La production est faite par les
partenaires locaux dans les quinze départements : SDIS, DDAF, ONF et les conseils généraux.
Cette assistance est fournie à titre gracieux à ces partenaires, ce qui n’empêche pas la
collaboration avec d’autres organismes sous couvert de conventions d’échange de données.
1/ LA FORMATION
Elle doit permettre aux utilisateurs et gestionnaires des risques d’acquérir des compétences
sur des outils orientés métier et sur des concepts relatifs à l’information géographique.
Au travers de l’Ecole de Valabre, plusieurs niveaux de formation en SIG et GPS sont
proposés.
Des formations décentralisées et personnalisées au plus près des utilisateurs sont également
dispensées avec expertise et accompagnement sur site.
7/ COMMUNICATION
- Organisation de journées d’information et de sensibilisation sur les outils géomatiques pour la
réduction des risques
8
à partir des données fournies par les départements
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 21
- Diffusion de la veille technologique par le biais notamment du site internet (http://www.pont-
entente.org)
8/ EXPERTISE
Pour répondre à ces missions, le PôNT est organisé autour d’un personnel spécialisé dans trois
pôles de compétences :
Pôle informatique
Alexis Auffant : ingénieur développement, chef de projets informatiques
Sophie Blanchon : administratrice réseau et webmestre
Laurent Ribeyre : ingénieur développement
Pôle géomatique
Patrice Moulin : chargé de l’accompagnement des utilisateurs
Wilfried Tissot : chargé de formation des utilisateurs
Ces différentes spécialités ne sont pas cloisonnées, la plupart des actions menées par le PôNT
sont réalisées conjointement par des personnes des différents pôles. De plus chacun des pôles est
amené à travailler sur de la gestion de projet.
Pour les besoins des services de prévention et de lutte contre les feux de forêts, une base de
données géographiques à vocation de Défense de la Forêt Contre l’Incendie (DFCI) a été créée.
Cette base intègre les ouvrages DFCI tels que les différentes pistes forestières, les citernes, les
points d’eau, les tours de guet, les aires d’hélisurface, les Casernes des Sapeurs-Pompiers (CSP)
ou encore les lignes à haute tension, les obstacles ou aménagements majeurs à la navigation des
intervenants (éboulement, barrière, aire de retournement, ...). (Cf. annexe page d’atlas DFCI)
Cette BD a été pensée et réalisée entre 1997 et 2002, plusieurs groupes de travail ont
travaillé pour réaliser deux documents de référence : « le guide de normalisation DFCI » et « le
tronc commun zonal de la BD DFCI»
4.3.1 Objectif
• Minima zonal qui peut être enrichi par les spécificités locales
• Méthodes communes de travail aboutissant à une normalisation des couches et des
attributs les qualifiant.
• Un format unique d’échange : MIF/MID,
• Un référentiel géographique commun : Lambert II étendu,
• Un fond de référence définissant la topographie du paysage : le scan25
• Pistes forestières à vocation DFCI catégorisées
• Hydrants (citerne, citerne HBE, points d’eau naturels, poteaux d’incendie périurbains)
• Hélisurfaces, Centres d’intervention
• Aménagements DFCI (aires de retournement, de croisement, points noirs, barrières)
• Carroyage DFCI…
(Cf. annexe : Proposition de tronc commun zonal pour une base de données DFCI)
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 25
Partie II Conception de l’extranet zonal DFCI
5 Etude préalable
La volonté de réaliser un extranet n’est pas récente. Voilà plusieurs années (quasiment depuis la
création du PôNT, 2001) que ce projet doit voir le jour, sans pour autant être un dossier
prioritaire. Aujourd’hui les moyens humains et financiers sont dégagés pour contribuer à sa
réalisation.
Sa production arrive à un moment opportun au PôNT, au croisement de plusieurs facteurs à la
fois techniques et institutionnels :
- la nécessité de mettre à jour la base de données DFCI régulièrement pour que les
principaux financeurs (ministère de l’intérieur DDSC et ministère de l’agriculture CFM)
puissent avoir d’une part un retour sur les budgets dédiés aux équipements DFCI et
d’autre part afin de pouvoir mieux qualifier les futurs investissements à prévoir,
- la nécessité de faciliter la remontée d’information du terrain vers les administrateurs
départementaux et d’automatiser la transmission de l’information (plus de gravage de
CD, ni extraction manuelle de la BD)
- la nécessité de se mettre en conformité avec la circulaire préfectorale (février 1998) qui
définit le tronc commun, et induit la construction d’un référentiel zonal DFCI,
- la maturité du marché en matière d’extranet cartographique, permettant d’utiliser un outil
convivial (facile d’utilisation, pas un SIG), souple en déploiement (techniquement et
financièrement)
- la généralisation d’un accès haut débit à l’internet.
Les capacités d’internet en matière de communication et de diffusion de l’information ont
permis le développement de nombreux logiciels dédiés à l’information géographique. Le temps
où la cartographie sur le Web était limitée à la diffusion de cartes raster est révolu. Les
applications web cartographiques en mode vectoriel se rapprochent maintenant de plus en plus du
SIG bureautique. Elles sont ouvertes sur la cartographie dynamique et interactive. Il devient
même possible « d’attaquer » directement depuis son poste SIG une base de données distante via
Internet.
Afin de respecter le calendrier opérationnel des sapeurs pompiers, le PôNT s’est fixé
l’objectif de rendre l’extranet disponible pour la fin du mois de juillet. Au delà de cette date, la
saison feux de forêt mobilise l’essentiel du temps des partenaires de travail, qui ne sont
disponibles que pour les travaux prioritaires. De plus la mise à disposition de l’extranet à cette
date permettrait de bénéficier du retour d’expérience des utilisateurs d’ici à la fin de l’été.
L’échéancier du déroulement du projet se présente ainsi :
15 février / 14 avril : études des solutions techniques,
1 mars : réunion des coordinateurs DFCI ; bilan 2004,
15 mars : réunion avec le service cartographique du SDIS du Var ; étude des besoins,
17 mars : réunion avec le service cartographique du SDIS du Vaucluse ;étude des besoins,
26 avril : réunion avec le Lieutenant-colonel Tosello, présentation de l’étude technique et
financière ; prise de décision sur la solution logicielle retenue pour l’extranet,
2 mai : commande du logiciel,
16 mai : formation à l’outil SVGbuilder et Dynmap,
25 mai : présentation de la maquette de l’extranet aux départements pilotes,
23 juin : présentation de l’extranet aux 4 signataires de la convention DFCI du Vaucluse,
mi septembre : présentation de l’extranet aux signataires de la convention DFCI du Var
fin octobre : prise en compte des retours d’expérience sur l’extranet,
novembre : montage de dossiers financiers de demandes de subventions auprès du
Conservatoire pour la Forêt Méditerranéenne (CFM), pour équiper les autres
départements de la zone ENTENTE,
à partir de janvier 2006 : diffusion et mise à disposition de l’extranet auprès des 13 autres
départements,
10
Il se définit ainsi (traduction littérale de la présentation sur leur site):
L’OGC est une association à but non lucratif ayant pour vocation l’élaboration et la promotion de standards informatiques ouverts pour le
traitement de l’information géographique (geoprocessing interoperability computing standards). L’OGC publie les normes telles que : GML
(Geographic Markup Language) : Publication des données géographiques aux normes XML (spécifié par W3C).WMS/WFS : Web Map Service
(WMS) and Web Feature Service (WFS) sont des Standards concernant l’échange d’information et de données entre serveurs Internet
cartographiques. En utilisant ces normes sur le serveur cartographique un utilisateur peut par exemple récupérer simultanément de l’information
issue de différents serveurs cartographiques et les superposer sur son interface Web client.
Le 1 mars 2005 s’est tenue sur le site de Valabre, la réunion annuelle des coordinateurs
« SIG et DFCI ». Elle visait à dresser un bilan et soumettre à débat les principaux points
concernant l’association de l’outil SIG au service de la DFCI. C’est à cette occasion que les
coordinateurs départementaux, les représentants zonaux et le PôNT se réunissent chaque année
pour redynamiser le réseau « SIG & DFCI », évaluer l’encours et prospecter pour l’avenir.
Cette réunion marque également le début de ce stage. Les points abordés à l’ordre du jour
concernant la DFCI justifiaient le besoin de réalisation de cet extranet zonal DFCI. Ils
apportaient également un éclaircissement sur :
- les financeurs, leurs attentes, leurs orientations pour la DFCI,
- les producteurs : garants de la fiabilité de la donnée,
- l’organisation et le fonctionnement de ce réseau,
Ce fut également l’occasion de comprendre le rôle de chaque intervenant dans la DFCI
ainsi que les enjeux, les points de tension et l’état de l’existant. Autant d’éléments qui
permettront par la suite de mieux cadrer les attentes de chacun et de proposer un outil adapté.
Ce sont des fonctionnaires de l’état en charge du respect des textes de lois et du bon usage
des fonds publics. Il s’agit du Préfet de zone ou de son représentant et des chargés de mission de
la Délégation à la Protection de la Forêt Méditerranéenne (DPFM).
Lors de cette réunion étaient présents Mr Paul Boulvrais, sous préfet chargé de la défense et
de la Sécurité Civiles, ainsi que trois chargés de mission représentant la Délégation pour la Forêt
Méditerranéenne messieurs : Cabanne, Foucault et Mouton.
Chaque département assure la liaison avec le réseau DFCI au travers de deux interlocuteurs.
Un coordinateur départemental possédant une reconnaissance institutionnelle.
Lors de cette réunion tous les départements étaient représentés par un coordinateur et un
correspondant technique. Ces personnes sont choisies parmi les organismes signataires du tronc
commun zonal, c’est-à-dire le SDIS, le Conseil Général, la DDAF ou l’ONF.
3 /Le PôNT
C’est le premier point qui fut abordé au cours de la réunion. Rappel a été fait de sa fonction
d’homogénéisation de la base de données en vue de sa diffusion.
En effet le respect du tronc commun permet :
- de connaître l’état d’équipement des massifs forestiers,
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 29
- d’établir un diagnostic de ces équipements pour la saison opérationnelle,
- de mettre à jour la BD DFCI sur le terrain et dans les SIG départementaux (entretien des
équipements aux normes, déclassement des ouvrages qui ne le sont plus…).
Après les échanges avec les intervenants et les discussions de chacun pour formuler les
éventuelles difficultés rencontrées dans la réalisation du tronc commun, il est possible de dégager
un point principal de dysfonctionnement :
Sur l’ensemble des quatorze départements de la zone ENTENTE ceux qui ont fourni leur BD
sont peu nombreux. Les raisons sont multiples, il s’agit :
- d’une erreur de communication sur l’envoi des Cd-rom,
- d’une difficulté à dissocier la BD opérationnelle et la BD répondant au tronc commun,
- d’un manque de moyens humain pour constituer la BD DFCI.
Dans tous les cas le constat est le même : les BD départementales ne parviennent pas toutes au
PôNT malgré la préconisation de la circulaire zonale.
Le préfet a rappelé, que la « contrainte » zonale de structuration est « compensée » par des
actions financières du CFM :
- financement de matériels informatiques : poste SIG, traceurs.…,
- financement d’opérations de terrain : débroussaillement…,
- achat de fonds de référence pour les départements hors PACA,
5.3.5 Bilan
Cette première réunion fait déjà état du principal problème de la BD DFCI : à savoir sa
mise à jour zonale. Fort du soutien affiché par le sous-préfet devant tous les coordinateurs DFCI
sur la question du respect du tronc commun et du retour des BD DFCI départementales, le projet
d’extranet semble s’engager sur une voie largement imposée. A posteriori, plus de cinq mois
après cette réunion et l’engagement de tous les départements à se mettre en règle, seuls deux
départements ont tenu leurs engagements. Un troisième a également fait la démarche de mettre
en place la structure nécessaire pour réaliser la BD DFCI.
Le cahier des charges de l’extranet a été rédigé suite à la définition des besoins tels qu’ils
ont été formulés par les utilisateurs.
Le groupe de travail « extranet zonal DFCI » est composé de deux départements pilotes, le
Vaucluse et le Var, qui se sont portés volontaires, d’Estelle Elena responsable de projet au PôNT,
et de moi-même.
La première étape a consisté à recueillir auprès des futurs utilisateurs de l’extranet leurs
attentes et comment ils envisagent ce type d’outil. Le Var est déjà utilisateur d’un extranet,
administré par le service cartographique du SDIS, et avec comme utilisateurs les centres de
secours départementaux. Fort de cette expérience, son point de vue, est en ce sens,
particulièrement attendu. Le Vaucluse quant à lui est demandeur de ce type d’outils. Il est moins
riche que le Var en matière de DFCI, mais ses besoins représentent ceux de nombreux
départements de la zone ENTENTE. En choisissant ces deux partenaires c’est un large panel de
besoins utilisateurs qui sera ainsi représenté.
Fonctionnement d’APIS
Son principe est que toute création, modification ou suppression a besoin d’être validée par
l’administrateur pour devenir définitive. Cela entraîne le cycle de vie des données et génère un
attribut « état de l’objet ». Cet attribut se remplit automatiquement et il a quatre valeurs
possibles : saisi, modifié, référencé et supprimé.
Tout objet n’étant pas à référencer, est considéré comme non validé par l’administrateur,
qui doit le référencer (ou l’exclure du référencement si c’est une erreur). Les informations de
mise à jour ne circulant que la nuit, le « référencement » à lieu chaque matin. Ainsi, un objet
modifié ou créé par un utilisateur à une date T, est référencé par l’administrateur à T+ 1 jour et
apparaît « référencé » à l’utilisateur a T + 3 jours.
Données
Export / import
existantes automatique Intégration mise
Extranet à jour « terrain »
Zonal
DFCI
Serveur de Poste site distant Poste nomade
Relevés donnes APIS 83
GPS Poste des services
Export pour d’Etat Major
IGN intranet
Poste Serveur
d’administration Intranet Poste intranet
APIS serveur
APIS CIS
Ce mode de fonctionnement nous permet de voir comment, entre les différents services,
APIS est organisé pour répondre tant à l’intégration, qu’à la gestion, la validation et la
consultation de données. On remarque qu’il existe une connexion possible vers l’extranet DFCI.
La démarche qui suit consiste à rassembler les éléments qui permettront la réalisation du
cahier des charges. Pour ce faire la définition des besoins des utilisateurs est une étape clef. Ces
besoins ont été formulés de la façon suivante :
• l’extranet doit être disponible pour tous les fournisseurs de données externes (SDIS,
DDA, ONF) ainsi que pour la préfecture de Zone en consultation sur la BD DFCI,
• il doit permettre de signaler des modifications de la BD sous forme d’annotations, en
renseignant un formulaire prédéfini, avec la possibilité de télécharger une image JPEG de
la zone qui va être modifiée. Cette feuille d’annotation peut prendre la forme d’une feuille
Excel ou d’une page développée par le service informatique,
• il doit être possible d’éditer et d’imprimer une zone de la BD en utilisant une mise en
page préalablement définie (échelle, légende, orientation, titre…),
De plus afin de réaliser un suivi de son utilisation, l’outil doit permettre la mise en place
d’un accusé de réception indiquant la prise en compte de la mise à jour de la BD. Cela signifie
qu’il faudra être capable de savoir qui s’est connecté, combien de temps et à quel moment. Pour
répondre à cette contrainte il faut déterminer le nombre de communes et d’organismes clients de
cette architecture sur l’ensemble de la zone.
Chaque annotation faite sur l’extranet doit être vérifiée sur le terrain par le SDIS avant
validation par l’administrateur départemental de la BD DFCI. Cette dernière est réalisée par les
quatre partenaires (ONF, DDAF, Syndicat mixte, SDIS) du département signataire de la
convention DFCI départementale. Les communes n’ont pas la possibilité de laisser une
annotation. Elles peuvent cependant envoyer un mail au SDIS pour indiquer une modification à
faire :
• concernant la gestion de l’archivage de la BD : au lieu d’écraser systématiquement la BD
il serait utile de mettre en place un système de gestion permettant l’historique de ses
mises à jour. L’accès à l’historique permettra de voir ce qui est modifié et d’en garder une
trace.
• à terme il faudrait envisager la possibilité d’ajouter de nouvelles données dans la structure
client serveur, par exemple pour intégrer des données de l’atlas urbain. Est-il possible
d’élargir l’espace de stockage moyennant un financement propre au département ?
• éviter les éventuelles erreurs sur les fiches d’annotation des partenaires. A cette occasion,
la question est posée de savoir si dans la conception de l’extranet il est possible de
proposer différents niveaux de feuilles d’annotations,
Les points qui sont abordés dans la partie suivante sont illustrés par une maquette graphique
dans la partie 10.1 conception d’une maquette de l’extranet
5.4.2.2 Navigation
La BD DFCI devient accessible sur internet mais cela ne signifie pas que tout un chacun
puisse y avoir accès. Les données qu’elle contient ont un enjeu stratégique. Elles peuvent faire
l’objet de convoitise commerciale (pour faire des parcours de VTT ou pour être utilisées par des
bureaux d’études et être revendues…). Dans des mains d’individus malveillants son utilisation
pourrait servir des intentions beaucoup plus préjudiciables. De plus la propriété de la BD DFCI
en limite la consultation au seul département à l’origine de sa constitution, sauf en cas de
dérogation émise par l’intéressé (colonnes de renfort lors des incendies).
Etant donné le nombre élevé d’acteurs ayant accès à l’extranet et les différences de droits
d’accès, l’outil devra proposer, dans sa partie administration, un module de gestion des
utilisateurs. Il existera deux types d’accès :
- une simple consultation sur un territoire donné : la commune pour les maires par
exemple,
- la consultation et la possibilité d’annoter la BD : pour tous les signataires de la
convention DFCI.
Les utilisateurs ne sont pas les mêmes pour tous les départements. Ce sont les départements
pilotes qui les définissent. Ils sont susceptibles d’évoluer.
Pour le Var les utilisateurs identifiés sont :
- les quatre signataires de la convention : SDIS, ONF, DDAF, CG, Annotation
- les maires des 153 communes du département, Consultation
C’est la partie centrale de l’extranet puisque c’est grâce à cette fonction que la mise à jour
de la BD DFCI se fera. Elle se composera de plusieurs éléments simples (nom ou login de la
personne effectuant l’annotation, commentaire, nature de la modification, fonction d’insertion de
pièce jointe (image, texte, fichier SIG)). A chaque annotation une couche d’information sera
automatiquement renseignée.
Une fois les annotations déposées par les utilisateurs, la couche « annotation » est récupérée
par l’administrateur de la BD DFCI au PôNT. A partir de cette couche contenant toutes les
annotations, un fichier SIG sera généré. Il comportera toutes les informations de mise à jour. Ces
informations seront alors diffusées auprès des administrateurs départementaux de la BD DFCI.
Ils auront pour mission d’assurer un contrôle et une validation des annotations. Une fois validées,
les mises à jours seront intégrées dans la BD DFCI départementale. Par la suite les
administrateurs départementaux effectueront un retour vers le PôNT de ces mises à jours
validées. L’administrateur au PôNT peut alors injecter les données validées dans l’extranet.
Annotations
déposées par
les utilisateurs
Export
des
annotations
Extranet au format SIG
zonal
DFCI Contact des
Rejet partenaires
Mise à jour
Administrateur Administrateurs Contrôle la
de la BD PôNT départementaux donnée
DFCI zonale
BD DFCI
départemental
e
A partir de cette formalisation de la demande, nous avons réalisé une grille de comparaison
entre les fonctions attendues et les fonctions offertes par les différentes solutions logicielles.
D’un point de vue financier nous verrons que le prix de ces logiciels varie dans une fourchette
comprise entre une « gratuité » relative et dix huit mille euros.
Le marché des logiciels offrant des solutions pour ce type de projet d’extranet étant
particulièrement prolixe, cinq produits ont été retenus puis comparés : ArcIMS d’Esri, GCIS de
Géoconcept, SVGbuilder et Dynmap de Simalis, Actgis de Netagis et Mapserveur dans le
domaine du logiciel libre (open source). Le choix s’est basé sur trois critères :
- le critère technique (présence et /ou possibilité de développement des fonctionnalités qui
ont été définies comme étant nécessaires au fonctionnement),
- le critère financier,
- et le critère temporel puisqu’une première version de l’outil doit être prête pour le 25
mai, date de présentation officielle de l’extranet aux départements pilotes,
Après analyse des besoins, les fonctions qui vont constituer l’ossature de l’extranet zonal
DFCI ont été listées dans le tableau de synthèse ci-après. Pour chacun des logiciels sélectionnés
nous avons recherché l’adéquation entre le cahier des charges et les produits disponibles.
La solution web mapping vue par Esri. Elle se présente sous la forme d’un ensemble de
trois logiciels :
• ArcSDE « un serveur de données spatiales perfectionné qui permet à une application
client quelconque (Arcims ou Arcgis desktop), grâce à une passerelle, de gérer, stocker et
utiliser des données spatiales dans un Système de Gestion de BD ».
• ArcIMS « est un serveur cartographique Internet évolutif, il est beaucoup utilisé pour
publier des cartes, des données et des métadonnées SIG à des utilisateurs sur le web ».
11
http://www.esrifrance.fr/produit/arcgis.asp#I000119bf
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 38
• ArcGIS serveur « correspond à une gamme d’outils complète destinée aux développeurs
d’applications d’entreprises ou web. Il permet d’élaborer des configurations de systèmes
d’informations professionnels à plusieurs niveaux et distribués ».
Un outil proposant un prix et une technicité bien supérieurs aux besoins formulés dans le
cahier des charges.
Parmi les éditeurs de SIG micro, Géoconcept propose une solution internet qui a l’avantage
d’offrir une Interface Homme Machine et une philosophie connue du monde de la Sécurité
Civile. Il possède également l’avantage de l’interopérabilité vers le SIG de gestion ainsi que les
modules de la gamme Géoconcept. Comme nous l’avons vu dans le cas d’APIS, cette solution
réclame une connexion sur un serveur oracle pour obtenir un fonctionnement optimum. On peut
dès à présent se poser la question du temps de mise en œuvre d’une structure client serveur avec
une BD gérée dans Oracle.
Une solution originale qui s’appuie sur la technologie SVG. A ses débuts Simalis offrait un
outil de cartographie interactive avec le logiciel SVGbuilder. Pionnier dans le domaine du
webmapping, cette société a passé la vitesse supérieure en couplant SVGbuilder à Dynmap, un
serveur d’information géographique capable de gérer des bases de données spatiales. Fort de son
expérience et de la qualité de suivi des projets réalisés par cette société, de nombreuses
institutions ont porté leur choix sur cet outil (ex : chambre d’agriculture de PACA avec la base de
données Hydra : http://hydra.dynmap.com/carte/ )
Une solution clef en main développée autour du moteur de cartographie Mapserveur. Cette
solution est plutôt orientée vers la gestion du territoire avec notamment des modules métiers pour
les urbanistes ou les gestionnaires de réseaux, d’espaces verts… Une solution intéressante qui
peut s’adapter à la DFCI mais qui demanderait quelques développements spécifiques.
5.4.3.5 Mapserveur15 :
12
http://www.geoconcept.com/article.php3?id_article=6
13
http://www.dynmap.com/
14
http://www.netagis.com/
15
http://www.camptocamp.com/article50.html
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 39
Le schéma directeur du ministère de l’agriculture et de l’environnement préconise l’emploi
de logiciels open source pour réduire les investissements faits par l’administration dans les
logiciels traditionnels. C’est le cas par exemple de la DRAF en région Rhône Alpes qui dans le
cas du projet Geoweb s’appuie sur une solution utilisant Mapserveur.
Mapserveur est « la » solution libre qui fait beaucoup parler d’elle dans le monde de la
géomatique. Technologie que l’on retrouve déjà au cœur de nombreux projets d’extranet pour les
collectivités, dans les travaux de la société ActiGIS ou Camptocamp. La solution Camptocamp
sur le même principe que Netagis propose ses services sur la base d’un développement du moteur
Mapserveur. Il s’agit d’un développement personnalisé, plus souple que la solution Netagis.
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Dans un projet de ce type, les sommes engagées et le prix de revient final sont des éléments
déterminant, dans le bon déroulement du travail. L’étude des coûts est un volet essentiel dans la
gestion d’un projet en géomatique et c’est à ce titre que le PôNT a accepté de diffuser dans ce
rapport de stage le détail des propositions commerciales négociées avec les fournisseurs. Les
sommes qui sont affichées ici correspondent à un tarif unique, accordé au PôNT de par ses
relations avec les différents éditeurs de logiciels. Ces tarifs sont proposés après négociations et ne
peuvent nullement être applicables à un autre organisme. Il s’agit de tarifs commerciaux
confidentiels qui ne peuvent en aucun cas être cités en référence pour d’autres projets.
5.4.5.1 Hébergement :
Quelle que soit la solution logicielle qui sera retenue, il est nécessaire de choisir entre un
hébergement interne au niveau du PôNT et un hébergement externe.
Hébergement Interne
Cette solution comprend l’achat d’un serveur et la mise en place d’une ligne ADSL ainsi
qu’un abonnement. De plus, étant donnée la politique d’appel d’offre qui est menée par
l’ENTENTE le serveur devra être monté et configuré en interne ce qui représente au minimum 5
jours de travail.
Evaluation du coût de cette solution :
Hébergement externe
Cette solution comprend la location d’un serveur, l’administration (installation,
paramétrage mises à jour) de la machine et des logiciels, l’antivirus, et la bande passante
(1Mbits en ascendant / descendant)
NB : cette solution garantit également la sécurisation des données et une intervention sur les
serveurs en cas de panne 24h/24 (ce qui n’est pas la cas dans la première solution puisque a) le
PôNT n’est pas sécurisé et b) l’intervention en cas de panne sur les serveurs n’est garantie que
dans le cadre des 35h de travail hebdomadaires)
Cette étude des coûts d’hébergement permet de dégager la deuxième solution (hébergement dans
un data-center) comme étant la plus viable tant sur un plan économique que sur le plan de la
sécurité. C’est donc celle-ci qui sera retenue.
Année N + 1
Compte tenu de la remise de 15% effectuée par ESRI sur ce produit, la maintenance est évaluée à
3660 € TTC par an.
Il faut également tenir compte du coût de l’hébergement : 9587 €
GCIS (GéoConcept)
Année N
La solution proposée par GéoConcept est une solution qui comprend :
o L’achat/maintenance du logiciel GCIS
o Une journée de formation sur le logiciel GCIS
o L’achat d’un pack utilisateurs
o La maintenance sur le pack utilisateurs
La solution fonctionne sur 2 produits : d’un côté GCIS, de l’autre le pack utilisateurs qui
correspond à 1 accès par utilisateur. Pour la première année, il a été décidé de ne prendre qu’un
pack 10 utilisateurs (permettant donc 10 connexions).
Evaluation du coût de cette solution hors développements supplémentaires nécessaires
NB : Les coûts présentés dans ce tableau tiennent compte d’une remise exceptionnelle qui n’est
valable que jusqu’à la fin du mois de mai 2005
Année N + 1
Lorsque le produit sera déployé à plus grande échelle il sera impossible de maintenir ce
système de pack (trop d’utilisateurs). GeoConcept propose que dans le cas d’un déploiement plus
important, GCIS soit couplé à un système de type internet dont le coût ne peut encore être évalué.
Ainsi, pour l’année N+1, les calculs seront effectués sur la base d’un pack 50 utilisateurs.
Année N + 1
A l’année N+1, il faut prendre en compte la maintenance et l’hébergement, soit un coût total de
5265 € TTC
Le point positif de cette solution réside dans sa simplicité d’utilisation et de gestion. Elle
permet une reprise directe du produit (en cas de congés de l’administrateur) par une autre
personne du PONT sans compétence spécifique. De plus, la formation se faisant sur site,
plusieurs personnes du PONT peuvent y participer pour le même prix.
Année N
Cette solution est une solution de type libre ce qui implique l’absence de dépense pour
l’achat et la maintenance du produit. Il faudra cependant envisager une formation du personnel
ou des utilisateurs. Toutes les dépenses seront affectées au développement (soit un coût de
344€/J). Le nombre de jours de développement nécessaires est évalué en fonction du cahier des
charges. Cette évaluation a été réalisée, en collaboration avec les personnes chargées de
développer l’outil. Cette solution nécessiterait 3 mois de travail à raison de 3.5 jours par semaine
(sans compter la prestation du stagiaire) soit un total de 14 448 €.
Année N+1
Cette solution n’est actuellement pas viable puisque certains critères techniques ne sont pas
remplis mais surtout les délais annoncés ne remplissent pas les conditions temporelles :
présentation d’une maquette fin mai et mise en place de l’outil début juillet
5.4.5.3 CONCLUSION
Sur le plan financier, comme sur le plan technique, la solution SVG BUILDER semble la
plus intéressante.
En effet, Arc IMS est un produit très attrayant mais, du fait de ses nombreuses potentialités,
il semble surdimensionné par rapport à l’utilisation qui en sera faite. De plus, son prix reste
prohibitif.
Sur le plan financier et pour la première année d’utilisation, GCIS semble concurrentiel.
Cependant les calculs sur le prix de revient ne prennent pas en compte les développements à
mettre en pace pour le rendre conforme à la demande des utilisateurs. De plus, du fait de la
Une fois le cahier des charges et l’étude financière réalisés, les résultats ont été soumis au
Lt-col Tosello, au cours d’une réunion de présentation le 26 avril. Au terme de cette réunion c’est
sur la solution de SIMALIS que le choix s’est porté.
6 Mise en oeuvre
Les besoins étant clairement identifiés, la deuxième étape va consister à mettre en forme
l’extranet. Toujours dans une optique de gestion de projet, ce chapitre présente les grandes étapes
qui ont permis de parvenir à un produit opérationnel.
Ces étapes s’organisent autour d’échanges entre le PôNT et les interlocuteurs du projet : les
départements pilotes et le fournisseur de logiciel, Simalis. Chaque rencontre avec ces
interlocuteurs nécessite une approche double. D’un côté une préparation « administrative » pour
les entretiens (réservation de salle, mail d’information et de relance, rédaction d’un ordre du jour
et d’un compte rendu de réunion…) et de l’autre une préparation « métier » (réflexion sur le
fonctionnement de l’extranet, organisation des données …).
Les fonctions étant définies, une réflexion est apportée à l’organisation de l’interface de cet
extranet ainsi qu’à la chartre graphique qui l’habillera. Il était prévu de préparer, à cet effet, une
maquette sous forme d’un diaporama de type Power Point, et de la présenter aux départements
pilotes, ceci afin de recueillir leur avis, et de vérifier si cette version correspondait à la définition
des besoins tels qu’ils les avaient formulés. Dans le but d’améliorer l’aspect communiquant de
cet avant-projet, un produit en .html a été développé. Les pages de la maquette correspondant aux
pages du futur extranet, sont reliées entre elles par des liens hypertextes qui modélisent les
futures fonctions d’impression, d’annotation et de navigation. Cette maquette est présentée telle
qu’elle a été réalisée, et ne tient pas encore compte des évolutions formulées à posteriori.
Elle reprend la charte graphique du site Internet du PôNT, avec une dominante verte pour
tout ce qui concerne la partie extranet. Sur cette page, la fonction principale se trouve dans la
possibilité de se connecter suivant un login spécifique à chaque utilisateur. On y retrouve des
éléments tels que le logo du PôNT, le titre de l’extranet et une adresse mail pour contacter
l’administrateur en cas de besoin.
pour permettre de faire parvenir un croquis, une photo voire un fichier SIG. Enfin un champ pour
indiquer si l’on se réfère à un objet voisin.
Cette fonction permet une mise en page pré renseignée de ce qui est à l’écran. Il sera
possible de choisir le format d’impression et de donner un titre et de rédiger un commentaire,
ainsi que tous les éléments accompagnant la carte comme la légende, l’échelle, orientation,
notification des sources … Cette page (visible page suivante) a pour objectif de permettre à tous
les utilisateurs, qui ne seraient pas familiarisés aux règles de la cartographie, de pouvoir
imprimer en un simple clic de souris, une carte correctement mise en forme.
Elle a été présentée aux départements pilotes en dehors du cadre de réunions bien définies,
de façon informelle, à l’occasion de leur passage dans les locaux du PôNT. En validant son
contenu, les partenaires ont exprimé un vif intérêt pour visualiser rapidement un extranet plus
avancé et plus proche d’un outil fonctionnel. En conséquence il a été planifié de mettre en place
un extranet fonctionnel pour la réunion du 25 mai, au lieu d’une simple maquette comme cela
était prévu. Cette décision bien que représentant une contrainte de temps supplémentaire, a été
motivée par l’impératif de conserver l’engouement produit par cette ébauche d’outil et de
satisfaire au plus vite les utilisateurs.
Les services génériques proposés par Simalis16 concernent les domaines suivants :
- géomatique
Prestation de service sur la structuration de projets SIG : aide à la rédaction du cahier des
charges, définition des objectifs et des intervenants, analyse et structuration de données, collecte
des données internes et externes.
Vente et installation de logiciels et de données (MapInfo, vertical mapper, données IGN …)
Formation MapInfo et Mapbasic
- internet
Aide à la création du design pour des produits de web-cartographie
Structuration et mise en place de bases de données
Formation aux différents outils intervenant dans les applications cartographiques sur internet
- cartographie web
Son principal fond de commerce réside dans deux applications propriétaires :
1/ SVG builder : basé sur la norme XML/SVG, le logiciel permet de diffuser facilement et à
moindre coût les données cartographiques d’un SIG MapInfo ou Esri, sur Internet ou Intranet.
Il permet de convertir des tables MapInfo (et Shape ESRI) sous forme de fichiers SVG. Il est
pratique pour diffuser des cartes interactives simples, permettant d'
illustrer un rapport ou de
concevoir un CDROM interactif. Il ne nécessite pas de SERVEUR, étant donné qu'
il n'
utilise pas
de base de données.
16
http://www.simalis.net/ et http://www.dynmap.com/
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 55
- hébergement
Hébergement professionnel de grande capacité intégrant Intranet, applications complexes,
gestion de messagerie, sauvegardes, FTP...
6.2.2 Formation Simalis : prise en main des outils SVG builder et Dynmap
Encore une fois la rapidité de développement de ce projet constitue l’un des principaux facteurs
de réussite de l’extranet. La prise en main et l’appropriation de l’outil va dans ce sens et passe
par une formation aux deux logiciels permettant la mise en ligne des données DFCI. A cet effet
Simalis a fourni une formation sur site. Cette formation s’est étalée sur deux journées et a permis
une prise en main de SVGbuilder puis de Dynmap. La durée de formation n’a pas permis
d’intégrer la totalité des possibilités de ces outils, mais le principe de fonctionnement a été
abordé. Cela a permis par la suite une appropriation plus aisée de l’outil dans la phase de mise en
œuvre de l’extranet.
SVGBuilder est un outil permettant de générer des cartes interactives pour Internet, en
convertissant des données vectorielles issues d’un format SIG vers le format SVG. Ce logiciel est
installé en dur sur un PC et c’est uniquement à partir de ce poste administrateur que les données
peuvent être injectées vers internet et Dynmap.
Normalement, chaque département envoie ses données DFCI dans le format du tronc
commun zonal. Cependant, de plus en plus régulièrement, ces données sont livrées dans d’autres
formats (mif mid ou en .shp). La première étape consiste donc à convertir les données aux
formats acceptés par SVG Builder
o fichier MapInfo (tab),
o Mif Mid,
o ESRI Shape (shp),
o Raster ESRI (*.tfw, *.jpgw, *.jpw)
Penser à vérifier les systèmes de coordonnées dans lesquels sont envoyées les
données : elles doivent être en Lambert II étendu. Si ce n’est pas le cas, effectuer
la conversion (grâce au traducteur universel de Map Info, par exemple)
Cette procédure n’est valable que pour les données de type VECTEUR, les fonds
RASTER de référence (Scan 250, Scan 100, Scan 25 et Orthophotographie) étant
déjà installés sur le serveur par Simalis. Pour insérer de nouveaux fonds, il faut
prendre contact avec Simalis qui les convertira dans un format image compatible
(JPEG 2000) avant de les intégrer.
A ce stade, deux possibilités s’offrent à l’utilisateur : créer un nouveau projet (a) ou ouvrir
un projet existant (b)
La zone de droite, qui peut prendre deux formes, est dédiée soit aux paramétrages de
chacune des couches, soit à ceux relatifs à la génération des fichiers au format SVG.
* Pour pouvoir être exportée, une couche doit obligatoirement être « VISIBLE »
** Pour la représentation des éléments ponctuels, le seul format de symboles
accepté par SVG Builder est une police true-type. Il faut donc préalablement
générer toute la symbolique dans ce format, à partir du logiciel font-creator.
De manière générale, pour les données de type ponctuel et linéaire, ne pas
affecter de fond
Lorsque le paramétrage des couches est réalisé il faut paramétrer la publication des fichiers
SVG.
Lorsque l’ensemble des couches a été paramétré, cliquer sur le bouton « générer le fichier
svg » :
Ceci permet d’ouvrir la fenêtre de publication du fichier SVG dans la partie droite. Pour un
résultat optimisé, les critères à appliquer sont les suivants :
Lorsque les réglages sont effectués, valider en cliquant sur le bouton « publier la carte
SVG » situé dans la partie inférieure de cette fenêtre. Une dernière boîte de dialogue s’ouvre
alors. Cette dernière permet de gérer l’export des données vers le serveur. Les paramètres à
appliquer sont les suivants $
Fonctions secondaires
Après avoir renseigné le login de connexion en ligne, Dynmap propose d’accéder aux
différents menus d’administration de la BD DFCI. Les deux principaux menus qui seront utilisés
pour l’extranet sont : la liste des cartes et la gestion des utilisateurs. C’est à partir d’eux qu’il est
possible d’accéder à la BD DFCI préalablement injectée sur le serveur par l’intermédiaire de
SVGBuilder.
Dans les fonctions secondaires, le menu statistiques n’est actuellement pas opérationnel.
La partie utilitaire métier n’a quant à elle pas fait l’objet d’une demande de développement
spécifique par le PôNT.
Eventuellement, en cas de « bugs » sur la BD, l’outil maintenance peut être sollicité pour
analyser la nature du dysfonctionnement et éventuellement le réparer.
En cliquant sur la liste des cartes, l’accès à tous les « projets » départementaux est
accessible. Il faut remarquer les deux options :
- Créer un nouveau projet carte : permet de faire une nouvelle carte en re-paramétrant l’ensemble
des données (taille des symboles, couleur des traits, épaisseur, échelle de visualisation, ordre des
couches ….)
- Dupliquer un projet : cette option d’une grande utilité permet de récupérer les paramètres de
projets existants et d’y injecter de nouvelles données. Ainsi pour deux cartes destinées à des
utilisateurs aux droits différents (accès en annotation, visualisation de zone…), il n’est pas
nécessaire de re-paramétrer tout le projet. Par exemple, lors de la création d’une carte pour un
nouvel utilisateur de la BD DFCI, cette option permettra de récupérer tous les paramètres de
symboles, d’échelles et de structures de couches. Cette récupération peut se faire sur le premier
projet DFCI. Ainsi les paramétrages généraux ne se font qu’à une seule reprise. Il ne reste plus
qu’à faire les modifications spécifiques à la nouvelle carte.
Cette interface donne accès aux paramètres de la BD. C’est elle qui permet de faire :
- apparaître une étiquette (elle est affichée en permanence à l’écran),
- apparaître une mini fiche (elle n’apparaît que lors du passage de la souris),
- de rendre modifiable ou non une couche en ligne (la couche d’annotation par exemple),
- de rendre active la fonction de recherche sur un champ de la BD à partir de l’extranet,
- de rendre la couche exportable pour que l’administrateur puisse récupérer un fichier .MIF
.MID.
A cet endroit c’est l’aspect de la couche et le paramétrage de certains symboles qui sont
modifiables. Les deux principaux onglets utilisés sont le remplissage et le contour.
Le premier onglet permet de colorier un objet surfacique ou au contraire de supprimer le
remplissage. Le deuxième onglet est utilisé pour régler la taille en pourcentage d’un symbole
ainsi que l’épaisseur et le type de trait des objets linéaires.
1 2
3 4
Cette fenêtre permet de moduler la taille de l’affichage cartographique à l’écran. Elle est définie
pour remplir la totalité d’un écran dix sept pouces. (Cf. 1 sur l’image paramètre d’affichage)
C’est également à ce niveau que l’on règle le cadre délimitant les bornes et la dimension de la
carte qui s’affiche après la connexion sur l’extranet (Cf. 2 sur l’image paramètre d’affichage).
Dynmap propose également un module de création de cartes par analyse thématique dont l’usage
n’est pas développé. Pour l’instant ces fonctions vont demeurer en dormance, pour laisser aux
utilisateurs le soin de s’approprier pleinement les fonctions essentielles de mises à jour de la BD
DFCI. Il est cependant envisageable qu’à terme la demande de création de cartes thématiques soit
formulée par les utilisateurs, auquel cas cette fonction pourrait alors être pleinement utilisée.
Dans la phase de mise en œuvre de l’extranet, Simalis a été, à de nombreuses reprises, sollicité.
Dans un premier temps pour des questions d’ordre technique, afin de débloquer une situation
dans la mise en ligne de la BD par exemple. Mais également pour suivre l’avancée des
prestations fournies, en matière de développement de fonctions spécifiques à l’extranet DFCI.
Ces échanges ont principalement concerné les domaines suivants :
- la conception de l’interface graphique,
- la liaison du login utilisateur avec les unités spatiales,
- des problèmes de calage de la BD du Var sur l’orthophotographie,
- la réalisation de la fiche d’annotation avec possibilité de lier une pièce jointe,
- l’intégration des fonds de référence pour le département du Vaucluse,
- la prévision de futurs développements.
Les premiers contacts avec Simalis ont amené à la production de l’interface graphique et de
l’ergonomie générale de l’extranet. A cette occasion, il a été proposé à Simalis de reprendre la
charte graphique, ainsi que l’organisation et la mise en page de la maquette de présentation
réalisée en .html.
L’accès à l’extranet passe par l’identification de l’utilisateur. Dynmap dispose à cet effet d’un
module pour créer un compte utilisateur, et lui associer un login. Sur le plan informatique, le
compte est lié à une base de données. Cela signifie que tout compte ouvert sur une BD donne
accès à l’ensemble des données qu’elle contient. Dans cette configuration, à une BD
correspondent une étendue géographique et un type de droits utilisateurs.
Cette architecture du logiciel Dynmap ne correspond pas aux modalités d’accès à la BD DFCI
définies par le cahier des charges, puisqu’il existe plusieurs types d’ayants droit :
mixte du Vaucluse
Au niveau de la structure de la base de données, les cas numéros un et deux ne posent pas de
problème particulier dans Dynmap. Par contre le cas numéro trois implique à la fois une
modification des droits d’accès à la BD, mais aussi une liaison dynamique entre un login et une
position géographique. Il existe finalement autant de cas d’utilisation possible que de demandes
utilisateurs.
D’un point de vue technique, plusieurs solutions peuvent résoudre ce problème :
Réaliser un cache limitant la visualisation du territoire voisin,
Découper la BD DFCI topologiquement par rapport aux communes et créer
manuellement autant de projets cartes que de communes,
La première possibilité est proposée par l’outil de Simalis, à partir de « caches » en format
image. Cette solution n’est pas retenue car elle implique une transformation de la BD en une
image raster, ce qui la dégraderait.
La deuxième solution nécessite un contraignant travail de découpage pour l’administrateur avant
chaque mise à jour. Elle est également mise de côté.
Il reste la solution de développer une fonctionnalité spécifique. C’est ce qu’a réalisé Simalis pour
exploiter « le projet des Maires ». Ce développement permet de conserver la même BD pour tous
les utilisateurs (pas de duplication de BD) et ce, quels que soient les ayants droit. Il permet de
découper automatiquement la BD DFCI départementale directement dans Dynmap et de créer la
liste des 153 utilisateurs (communes) du « projet des Maires ». Ces utilisateurs particuliers
apparaissent automatiquement dans la « liste des groupes » avec une fenêtre d’étendue
géographique définie sur le centroïde du polygone de la commune.
Pour y avoir accès dans l’extranet, il faut attribuer aux communes une carte de référence puis
définir un login et un mot de passe.
Les données transmises à Simalis pour ce développement contenaient un fichier .mif .mid avec
les rectangles englobants des 153 communes du Var, plus un buffer de 30 mètres (déterminé par
le coordinateur DFCI du Var). (Cf. annexe méthodologie de création de rectangles englobants)
Pour l’extranet du Vaucluse, Simalis ne disposait pas de l’orthophoto. Ce fond de référence était
cependant nécessaire pour la présentation de l’extranet au département du Vaucluse le 23 juin. Le
PôNT a mis à la disposition de Simalis ce document sous couvert d’une convention (Cf. Annexe
La fonction principale de cet extranet réside dans la possibilité de déposer une annotation sur la
BD DFCI. Cette annotation doit signaler :
- la nature des équipements DFCI mis à jour,
- l’auteur de l’annotation,
- éventuellement un commentaire
Elle doit également permettre de fournir des documents de différentes natures :
- des fichiers textes,
- des fichiers d’échanges SIG,
- des cartes d’images scannées (carte IGN avec le dessin d’une délimitation de zone
débroussaillée),
Bien que Dynmap propose en natif une feuille d’annotation, celle-ci ne remplit pas entièrement le
rôle que les utilisateurs souhaitent lui attribuer. Une feuille d’annotation spécifique a donc été
développée pour permettre de joindre des fichiers.
17
« Les droits d’utilisation des bases de données de l’IGN ont été acquis par l’Etat, la Région et les Départements de
Provence Alpes Côte d’Azur, dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2000-2006, pour un montant de
4.375.000.€. L’accès aux données de l’IGN est réservé. Seuls les services publics ou ayant des missions de service
public peuvent bénéficier d’un droit d’accès aux données sur simple demande »
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 74
Figure 32 : La feuille d’annotation dans Dynmap
Il peut s’agir d’un texte décrivant précisément les conditions dans lesquelles la modification de
l’objet s’est déroulée, ou bien de fichiers SIG qui seront ainsi transmis à l’administrateur de la
BD.
Afin de faire le point sur les dernières finitions à apporter à l’extranet, une réunion a été
organisée avec Simalis le 10 août. Cette réunion devait permettre de finaliser l’intégration de la
feuille d’annotation, puis d’aborder les développements envisagés pour la fin de l’année 2005.
Le premier axe que le PôNT souhaite développer dans cet outil concerne l’affichage des
symboles, cette partie constituant l’un des principaux points faibles de l’interface
d’administration de Dynmap. En effet la charte graphique de la DFCI n’est pas représentable
avec les symboles offerts par Dynmap.
- La page d’accueil
18
Les atlas DFCI sont à la disposition des départements en version papier, Ils sont constitués des scans 1/25 000 ème et de la BD
DFCI. Ils sont organisés autour d’un tableau d’assemblage qui en facilite l’accès. Le même principe est retenu pour l’extranet.
Ces atlas DFCI au format .pdf pourraient être utilisé par les colonnes de renfort en saison opérationnelle.
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 77
- L’extranet
Figure 34 : L’extranet
L’impression d’écran ci dessus offre une vision globale de l’extranet. La partie centrale est
destinée à l’interface cartographique, pour la visualisation de la BD DFCI. L’environnement de
la carte est détaillé dans les parties ci dessous.
Les équipements DFCI présents dans la carte sont ici tous représentés avec le symbole
correspondant au tronc commun. Chaque couche peut être activée ou éteinte au gré de
l’utilisateur.
Le symbole bleu à droite de chaque symbole est le lien hypertexte permettant d’accéder à
un fichier .pdf du guide de normalisation.
- Le module image
-
Il permet la mise en transparence du scan affiché à l’écran
ainsi que sa désélection. Le mode automatique permet la
gestion de l’affichage des différents scans.
La partie contact indique une adresse internet pour joindre
……l’administrateur.
Figure 35 : Gestion des images l’extranet
- La fenêtre de navigation
- La bannière
Elément graphique pour l’habillage de l’extranet, elle présente les logos de l’organisme et
le service à l’origine de la réalisation de cet outil. Le bandeau photographique est un élément
d’habillage déjà présent sur le site du PôNT qui en rappelle la charte graphique. Il contribue à
renforcer la cohérence entre les différents produits développés par le PôNT.
Feuille d’annotation
Cette étape peut apparaître comme un simple détail dans la gestion du projet. Pourtant c’est
une phase qu’il est important de ne pas négliger et ce pour plusieurs raisons :
La première est la gestion du temps. En effet, organiser une réunion est un travail qui peut
mobiliser plusieurs jours durant lesquels le projet est mis en veille sur le plan technique. D’autant
plus qu’il est rare de ne gérer qu’un seul projet à la fois, et que les autres projets demandent
également un investissement de temps incompressible (Cf : annexe 9 « Mise en relation des bases
de données routières Fantoir et Navstreet »19).
L’organisation et la gestion de la réunion peut parfois demander une charge répartie sur plus de
cinq jours de travail.
La deuxième est liée à la qualité des relations qui sont établies avec les partenaires de
travail au travers de cet évènement. A l’occasion de cette rencontre, ils ne doivent pas avoir à se
soucier de la logistique (du lieu, de la date et de l’heure, du contenu et de la suite à donner à cet
entretien).
19
Travail réalisé parallèlement à l’extranet pour le service cartographique du Var dans le cadre des prestations techniques fournit
par le PôNT à ses utilisateurs. Ce projet m’a demandé plus d’un mois de travail a temps plein pour réaliser l’analyse des données,
la mise en place de la méthodologie permettant de répondre à la demande et la réalisation technique du projet.
Chanavas benoit Réalisation de l’extranet cartographique Zonal DFCI 82
7.2 Réunion de présentation de l’extranet en version non définitive
Le 25 mai, les deux départements pilotes ont été conviés à une réunion de présentation
de l’extranet dans sa version provisoire. L’objet en était de vérifier avec les partenaires si le
produit développé correspondait aux attentes initialement formulées. A l’issue de la
présentation, voici les demandes de correction émises par les départements pilotes :
- figer les seuils des échelles de visualisation et d’impression dans la navigation courante (1/
100 000 e, 1 / 25 000 e …),
- rajouter les contours communaux à l’échelle départementale, et les supprimer à l’échelle où
apparait l’orthophotographie,
- remplacer le découpage administratif issu de GeoFla par le découpage issu de la BD carto,
- rajouter le login de la personne sur tous les documents qui sont imprimés,
- préciser les sources de données sur les documents qui sont imprimés,
- dans le cadre de la visualisation reservée aux maires Varois, le découpage ne se fera plus sur
le contour communal mais par rapport à un rectangle englobant qui engendre l’existence d’un
buffer de 10 à 20 mètres,
- apporter un soin particulier au calage des scans et de l’orthophotographie par rapport aux
élements de la BD DFCI,
- les symboles DFCI doivent apparaître en format de police « true type » au lieu d’images
raster,
- l’épaisseur de trait des pistes DFCI doit être réduit,
- une option de téléchargement de fichiers dans la fenètre d’annotation doit être disponible.
La question du nombre de personnes pouvant avoir accès à l’extranet est soulevée. Quel est
le nombre de connections simultanées qui peuvent être envisagées sans que le système soit trop
ralenti ? D’après Simalis, le nombre de personnes se connectant à l’extranet n’est pas limité. Le
Cette réunion s’est tenue dans les locaux du SDIS du Vaucluse en Avignon le 23 juin, en
présence des quatre signataires de la convention DFCI départementale et d’un représentant du
syndicat mixte.
Elle fut l’occasion de réunir des acteurs de la DFCI qui ont parfois du mal à communiquer
entre eux, notamment sur l’avancement de leurs travaux. En ce sens l’extranet est déjà un
élément fédérateur.
L’extranet a été présenté en précisant le caractère obligatoire de la mise à jour et de la
remontée de la BD DFCI. La démarche suivie pour sa réalisation a été détaillée en insistant sur le
rôle du PôNT et des deux SDIS pilotes. Il a été annoncé comme un outil au service des
utilisateurs finaux, pouvant être adapté aux besoins de chaque département. A suivi une
démonstration de son principe de fonctionnement. Malheureusement à cette date, la partie fiche
d’annotation n’était pas encore finalisée, ce qui a empêché sa mise en route officielle au terme de
la présentation.
Les acteurs de cette réunion ont globalement bien accueilli ce nouvel outil. D’après les
interlocuteurs, l’extranet semble pouvoir améliorer l’échange d’informations dans le réseau
DFCI. La facilité de prise en main et la simplicité de son utilisation en font aussi un atout de
taille. Seule nuance dans cet accueil favorable, le syndicat mixte qui oppose quelques objections
en soulignant le manque d’utilité de cet outil pour son organisme. Ces réticences sont cependant
plus liées aux relations entre l’ONF et le syndicat qu’à l’outil.
En raison d’une saison estivale feux de forêt précoce, nos interlocuteurs varois n’ont pas pu
donner une suite favorable à la présentation officielle de l’extranet. Cette réunion est reportée
après la période de contraintes opérationnelles, lorsque la saison feux de forêt sera plus calme, à
savoir d’ici fin septembre ou début octobre.
Les représentants Varois (SDIS et Conseil général) ont néanmoins profité de leur présence
à l’ENTENTE le 30 juin pour venir dans les locaux du PôNT afin d’avoir une présentation
officieuse de l’extranet. A cette occasion, tout comme pour le département du Vaucluse, c’est le
principe de fonctionnement qui leur a été expliqué. Encore une fois, l’outil a séduit par sa
Conclusion
Sur le plan technique, l’extranet est prêt à être déployé dans les départements pilotes. La
quasi-totalité des contraintes imposées par le cahier des charges a pu être respecté. Il reste
plusieurs points (symboles, incrustation du login, échelles prédéfinies de visualisation) qui seront
développés par Simalis d’ici la fin de l’année. Un seul élément n’a pu être résolu : il s’agit de la
possibilité de consulter l’extranet dans un navigateur fonctionnant sous Mozilla Firefox. D’après
Simalis cette option dépend des dernières mises à jour de Firefox, qui devraient intégrer un plug-
in autorisant la reconnaissance du format .svg (attendues dans les semaines à venir). Ce contre
temps est très contraignant pour le développement de l’extranet dans le Var, puisque le SDIS
travaille sous ce navigateur Web. Il n’y a actuellement pas d’autre solution que de patienter
jusqu'
a la mise à jour de Mozilla Firefox ou d’installer Internet Explorer.
Dans les semaines à venir, après la saison feux de forêt, le projet pourra poursuivre son
déploiement. Très rapidement le Vaucluse puis le Var effectueront les premières mises à jour de
leur BD DFCI via l’extranet. Le cycle de vie de l’information pourra alors être testé et le bon
fonctionnement de l’ensemble des procédures de mise à jour sera vérifié. Cela permettra sans
doute un retour d’expérience des utilisateurs, riche d’enseignements sur l’efficacité et les lacunes
de l’outil.
Le déploiement de l’extranet dans les autres départements de la zone ENTENTE est à
présent lié à l’acceptation des demandes de financement formulées par le PôNT auprès du
Conservatoire pour la Forêt Méditerranéenne. Forte de la mise en oeuvre de l’extranet pour les
deux départements pilotes, la demande de financement aura sans doute plus de chances d’aboutir.
Par rapport aux objectifs initialement fixés, ce stage fut particulièrement formateur. Le
projet a pu voir le jour et permettre la production d’un outil opérationnel. Le suivi et l’évolution
de son utilisation par les autres départements seront le gage de la réussite de ce travail. Cela ne
sera analysable qu’après la fin de ce stage par l’administrateur de l’extranet et par tous les
utilisateurs.
Sur le plan universitaire et compte tenu des objectifs de formation initiaux, ce stage m’a
apporté une expérience enrichissante sur de nombreux points, en géomatique et dans des
domaines périphériques. En effet la dimension « gestion de projet » apparaît comme une partie
dominante dans la réalisation de l’outil. Le géomaticien est au service des utilisateurs du réseau
professionnel dans lequel il est immergé, sa fonction principale consiste à les accompagner et à
mettre en œuvre les moyens nécessaires pour la réalisation de leurs besoins. La géomatique est la
clef de voûte permettant de fournir une expertise de ce qui est faisable, mais elle ne constitue ni
la finalité ni l’unique composante dans le travail du géomaticien.
Enfin un des plus riche enseignement qu’il est possible de retenir est le rôle de la
mutualisation des synergies pour la Sécurité Civile et pour le développement de la géomatique. A
l’heure où l’actualité met en avant l’efficacité de la collaboration Européenne dans la lutte contre
l’incendie (sur les feux du Portugal par exemple), la mutualisation semble être une valeur
porteuse de projets d’avenir. La mutualisation est également le maître mot du PôNT et constitue
le principe même de constitution de cette structure (à l’origine avec les fonds de référence dès
1994 grâce à la mission SIG). Aujourd’hui le CRIGe PACA travaille dans ce sens et poursuit son
œuvre de construction « d’une société de l’information pour tous » tel que cela est défini dans le
contrat de plan Etat Région 2000-2006. Le défi de « soutenir les projets d’initiatives locales en
mutualisant au niveau régional les capacités d’expertise et d’ingénierie » constitue certainement
la meilleure façon de développer les métiers liés à l’information géographique, et donc l’avenir
de la géomatique. Espérons que l’intelligence politique soutiendra le renouvellement de ce tour
de table, et que des initiatives similaires aboutiront avec autant de réussite dans les autres
régions.
http://pont-entente.org/
http://www.esrifrance.fr/sig2004/communications/SDIS_DFCI34/SDIS_DFCI34.htm
http://www.incendies-de-foret.org/index.php
http://www.ofme.org/
http://perso.wanadoo.fr/warbirds_en_normandie/Pages%20new/Catalina%20PBY5.htm
http://www.promethee.com/prom/home.do
http://www.samu-de-france.com/default_zone/documents/defense_sanitairetopo1.pdf
http://www.ofme.org/affdoc.php3?ID=89
http://www.valabre.net/
La majeure partie des textes de référence pour la réalisation de ce travail sont des documents
internes au PôNT. Il s’agit de compte rendu de réunions, d’articles et de revues parfois publiées
dans des magasines spécialisés (Info DFCI, Entente magasine) voir des bulletins d’informations
interne (L’Entente en direct). Cette documentation, présente sur les serveurs informatiques du
PôNT n’est pas suffisamment « référencée » pour apparaître dans une liste bibliographique,
néanmoins elle constitue l’essentielle des lectures réalisées pour comprendre la DFCI et son
organisation.
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Absents excusés
Cdt Philip TOSELLO PôNT 04 42 608 680 philip.tosello@pont-entente.org
Magali BRION SDIS 83 04 94 603 780 mbrion@sdis83.fr
OR
O DR
RD RE
EDDU
U JJO
OUUR
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- Présentation des besoins formulés par les départements pilotes, Vaucluse et Var
Rappel des attentes fonctionnelles formulées par les deux départements, tel que nous les
avons rapporté dans les comptes rendus d’entretiens. Une synthèse fonctionnelle a été redigée
à partir de ces entretiens, c’est a partir de ce document et d’une analyse financière que la
solution SIMALIS / DYNMAP a été retenue.
Parallèlement à ces points voici les demandes de corrections qui ont été formulé par les
département pilotes :
- Figer les seuils des échelles de visualisation et d’impression dans la navigation courante (1/
100000 e, 1 / 25000 e …)
- Rajouter les contours communaux a l’échelle départementale et les supprimer a l’échelle ou
apparait l’ortho photographie
- Remplacer le découpage administratif issue de geoflat par le découpage issue de la BD
carto
- Rajouter le login de la personne sur tous les documents qui sont imprimés
-Préciser les sources de données sur les documents qui sont imprimés
- Dans le cadre de la visualisation reservée aux Maires Varois, le découpage ne se fera plus
sur le contour communal mais par rapport à un rectangle englobant qui permettra l’existance
d’un buffer de 10 à 20 mètres
- Apporter un soin particulier au calage des scans et de l’ortho photographies par rapport aux
élements de la BD DFCI
La question du nombre de personnes pouvant avoir accés simultanémant à l’extra net est
soulevée. Il faut détérminer le nombre de connections simultanées qui peuvent être
envisagées sans que le système soit trop ralenti
Prochaine réunion
Afin de réaliser l’atlas urbain, le SDIS 83 demande de vérifier les noms de voies qui
constitueront la base de données adresse qui figurera dans le jeu de données cadastrales.
D’après le document « note explicative. Doc » voici comment est formulé la demande :
C’est à cette problématique que répond la démarche qui est expliquée ci dessous :
Dans le même temps le SDIS 83 demande l’évaluation de l’add-on .xgo de géocodage d’un
BD Géoroute vers Géoconcept.
Documents :
• Note explicative.doc
• Fantoir.doc
• Lexique.doc
• Description de fichier Fantoir
Base de données
• NavStreets_Dépt_Var. gcm / .gcr
• TOPFANR.830
•
Extension logicielle
• geocod_03_00_02.xgo
• OutilGeocod_test.doc
Apres avoir analysé la structure des deux bases de données, voici la méthode
permettant la mise en relation des deux bases. Cette méthode se compose de plusieurs étapes
entre un travail de préparation sous Excel, Géoconcept et une moulinette de comparaison
développée par le PôNT.
Pour comparer l’adressage entre les deux bases de données il faut s’assurer que les champs
qui vont être comparés sont comparables. Dans Fantoir cela consiste à rechercher (édition
/rechercher) et supprimer tous les D’ , DE L , DE LA , DES , L’ , DU , DE qui précédent la
base du nom (les libellés de rue).
Sélection de la commune de Draguignan, puis création d’une requête topologique sur le type
réseau routier, sélection du code postal 83300 strictement incluse dans Draguignan.
Exporter les données adresse de Draguignan en format .gxt avec les champs nécessaires soit :
la base du nom, le PID
Pour comparer l’adressage entre les deux bases de données il faut s’assurer que les champs
qui vont être comparés sont comparables. Dans Navstreet cela consiste à rechercher (édition
/rechercher) et supprimer tous les È, É, Â, Ï, Û présents dans la base du nom (les libellés de
rue).
Les opérations précédentes nous ont permis de construire des fichiers .txt à partir deux bases
de données. Le fichier Fantoire 2.txt contient uniquement la base du nom. Le fichier Navstreet
1.txt contient une colonne base du nom ainsi qu’une colonne contenant un identifiant qui nous
permettra ultérieurement de réinjecter l’information dans Géoconcept en réalisant une jointure
de table.
Pour fonctionner cette moulinette doit être copiée dans le répertoire à la racine du C: dans un
fichier Temp. Les deux fichiers 1.txt et 2.txt doivent être également copiés dans ce répertoire.
Les résultats de la moulinette apparaîtront également dans ce dossier en « trouv.txt » et
« res.txt ».
Cet utilitaire a été développé par le PÔNT, c’est un outil très simple qui permet de comparer
deux fichiers et de fournir en résultat :
• trouv.txt = la liste des lignes présentes et strictement identiques dans le fichier 1.txt et
dans le fichier 2.txt
• res.txt = la liste des lignes présentes dans le fichier 1.txt et absentes du fichier 2.txt
Dans le cas où le fichier 1.txt est la BD Navstreet et le fichier 2.txt est la BD Fantoir :
Dans le cas ou le fichier 1.txt est la BD Fantoir et le fichier 2.txt est la BD Navstreet :
En chiffre :
A/ données de base
Draguigan Navstreet
Dans les 702 tronçons de routes on a tous les tronçons qui sont communs aux deux bases.
Dans les 899 tronçons restants on trouve à la fois ceux qui sont absents et ceux qui sont
présents mais orthographiés de façons différentes. Nous n’avons pas cependant les moyens de
différencier ce type d’erreurs.
C/ de Fantoir Navstreet
Draguigan Fantoir
Dans les 407 on a une grande quantité d’information qui n’est pas exploitable à cause de
l’absence de coordonnées et de possibilités de liaisons vers des objets cartographiques.
Pourtant c’est ici qu’est toute une grande partie de la valeur ajoutée de la base de données
Fantoir par rapport à Navstreet.
Les seuls éléments qui sont ici localisables sur la carte sont les tronçons de rues présents dans
Navstreet et dont la base du nom est strictement identique à celle de Fantoir. Lors de l’export
de Navstreet vers Excel nous avons pris soin de conserver le PID pour chaque tronçon de
route, c’est cet identifiant qui va nous permettre maintenant de redonner une dimension
spatiale à la donnée adresse.
Pour ce faire l’opération consiste en une simple jointure sous Géoconcept entre le fichier
trouv.txt et la BD routière de Navstreet.
La jointure se fait sur tous les sous type du type réseau routier.
2 / Evaluation de l’add-on geocod_03_00_02.xgo
Cet utilitaire destiné au logiciel Géoconcept, a pour fonction de préparer les bases de données
d’adresse Géoroute en vue de leur géocodage dans Géoconcept.
Peut on l’utiliser pour géocoder la BD adresse Fantoir ?
Plusieurs problèmes se posent quant à l’utilisation de cet utilitaire :
En premier lieu sa structure est développée autour des champs contenus dans la BD Géoroute
à savoir pour les objets Voies :
• 35 champs dans le type Tronçon de route
• 4 champs dans le type Nœud du réseau routier
• 4 champs dans le type Carrefour complexe
• 11 champs dans le type Equipement routier
• 6 champs dans le type Equipement public
Soit 60 champs « dont l’attribut Nom est rempli et différent de « sans objet » et « inconnu » »
La base de données Fantoir de par sa structure se prête fort mal à une transformation vers
cette architecture, en effet seul 2 ou 3 champs pourraient être renseignés dans le type tronçon
de route et aucun dans les autres champs.
De plus il manque deux fichiers exécutables pour importer des objets adresses dans la base de
travail. C’est à partir de ces fichiers d’adresse formatés et préparés par ces applications que le
géocodage s’opère. Il s’agit de :
• FormatageFichiersAdresses.exe
• PréparationFichiersAdresses.exe
Ces fichiers sont indispensables pour formater la base de données de façon à ce que l’add-on
recueille les informations d’adressage. On trouve cette spécification dans le fichier
OutilGeocod_test.doc.
Conclusion
Quasiment la moitié des adresses du fichier Navstreet peuvent être validées par leur présence
dans la BD Fantoir. Mais il n’est pas possible d’enrichir Navstreet par Fantoir et inversement.
Bien que ces résultats soient un bon début de réponse, une grande quantité d’informations
reste inexploitable. Il faudrait peut être reproduire la méthode sur une troisième base de
données en essayant d’enrichir le nombre de « base du nom » géoréférençables pour diminuer
et cibler au mieux les vérifications terrain.