Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
aspects mathématiques
Michel Kern
Michel.Kern@inria.fr
Institut National de Recherche en Informatique et Automatique
Formulations variationnelles
1 Introduction
2 Espaces de Sobolev
4 Approximation interne
Éléments finis
5 Le problème modèle
6 Éléments finis P1 en 2D
7 Mise en oeuvre
8 Présentation générale
Convergence
11 Exemples numériques
G. A LLAIRE.
Analyse numérique et optimisation. Une introduction à la modélisation
mathématique et à la simulation numérique.
Cours de l’École Polytechnique, 2004.
P. G. C IARLET.
The Finite Element Method for Elliptic Problems.
North-Holland, 1980.
P. G. C IARLET.
Basic error estimates for elliptic problems, in Handbook of Numerical
Analysis (P.G. Ciarlet & J.-L. lions, Editors), Vol. II : Finite Element
Methods (Part I), pp. 17-351,
North-Holland, Amsterdam, 1991.
A. E RN et J.-L. G UERMOND.
Éléments finis : théorie, applications, mise en oeuvre.
Collection Mathématiques et Applications. Springer, 2002.
O. P IRONNEAU et B. L UCQUIN.
Introduction au calcul scientifique.
Masson, 1997.
G. S TRANG et G. x J. F IX.
An Analyis of the Finite Element Method.
Prentice Hall Series in Automatic Computation. Prentice Hall, 1973.
M. Kern (INRIA) Éléments finis ENSMP S3733 / S3725 7 / 112
Première partie I
Formulations variationnelles
− div (k ∇u) = f
dans Ω
u=0 sur ΓD ,
∂u
k =g sur ΓN .
∂n
Condition d’équilibre
div σ(u) + f = 0 dans Ω,
Loi de comportement isotrope
1 ∂u i ∂u j
σ(u) = 2µ ε(u) + (λ Tr ε(u)) I, ε(u)ij = +
2 ∂xj ∂xi
OK Pas OK
Formule de la divergence q ∈ C 1 champ de vecteur
Z Z
div q dx = q.n dγ(x)
Ω Γ
OK Pas OK
Formule de la divergence q ∈ C 1 champ de vecteur
Z Z
div q dx = q.n dγ(x)
Ω Γ
(FF) − ∆u = f dans Ω
Z Z
J(u + v ) − J(u) = grad u grad v dx − f v dx
|Ω {z Ω
}
Z
1
+ |grad v |2 dx
2 Ω
Z Z
J(u + v ) − J(u) = grad u grad v dx − f v dx
|Ω {z Ω
}
= J 0 (u)v
Z
1
+ |grad v |2 dx
2 Ω
Z Z
J(u + v ) − J(u) = grad u grad v dx − f v dx
|Ω {z Ω
}
= J 0 (u)v
Z
1
+ |grad v |2 dx
2 Ω
Z Z
J(u + v ) − J(u) = grad u grad v dx − f v dx
|Ω {z Ω
}
= J 0 (u)v
Z
1
+ |grad v |2 dx
2 Ω
E = u ∈ C 1 (Ω), u = 0 sur Γ
E = u ∈ C 1 (Ω), u = 0 sur Γ
Avantage
Moins de régularité sur u (une seule dérivée),
Interprétation physique (travaux virtuels),
Théorème existence et unicité (dans le cadre
Hilbertien) ;
Inconvénient Quel problème a-t-on résolu ?
∂viPd
σij (u) = di,j=1 σij (u)ij (v).
P
Symétrie de σ(u), i,j=1
∂xj
P
Loi de comportement (isotrope, ij εij (v) = Tr ε(v) = div v) :
Z Z
λ div u div v + 2µε(u).ε(v) dx = f v dx, ∀v ∈ C01 (Ω).
Ω Ω
Énergie mécanique
L’équation variationnelle est l’équation d’Euler pour la minimisation sur
V de l’énergie
Z Z
1
J(u) = σ(u) : ε(u) dx − f.u dx
2 Ω Ω
Z Z
1 2 2
= λ(div u) + 2µε(u) dx − f.u dx
2 Ω Ω
Définition
v ∈ L1loc (Ω). wi dérivée partielle faible de v :
Z Z
∂ϕ
v dx = − wi ϕ dx, ∀ϕ ∈ Cc1 (Ω).
Ω ∂xi Ω
Définition
v ∈ L1loc (Ω). wi dérivée partielle faible de v :
Z Z
∂ϕ
v dx = − wi ϕ dx, ∀ϕ ∈ Cc1 (Ω).
Ω ∂xi Ω
Exemple
(
−1 si x < 0
Dérivée faible de v : x → |x| est w(x) =
1 si x ≥ 0
w n’a pas de dérivée faible
Exemple
Ω̄ = Ω̄1 ∩ Ω̄2 , Γ = Ω̄1 ∪ Ω̄2 v ∈ C 0 (Ω), vk = v|Γk ∈ C 1 (Ωk ),
∂v
1 sur Ω1
wi = ∂v ∂xi
2 sur Ω2
∂xi
est la i e dérivée partielle faible de v sur Ω.
Exemple
Ω̄ = Ω̄1 ∩ Ω̄2 , Γ = Ω̄1 ∪ Ω̄2 v ∈ C 0 (Ω), vk = v|Γk ∈ C 1 (Ωk ),
∂v
1 sur Ω1
wi = ∂v ∂xi
2 sur Ω2
∂xi
est la i e dérivée partielle faible de v sur Ω.
Définition
Espace de Sobolev d’ordre 1
1 2 ∂v 2
H (Ω) = v ∈ L (Ω), ∈ L (Ω), ∀i = 1, . . . , d
∂xi
Définition
Espace de Sobolev d’ordre 1
1 2 ∂v 2
H (Ω) = v ∈ L (Ω), ∈ L (Ω), ∀i = 1, . . . , d
∂xi
Exemple
Ω = B(0, 1), v (x) = |x|α
v ∈ H 1 (Ω) ⇔ α > 1 − d/2, et v ∈ L2 (Ω) ⇔ α > −d/2.
∂v R1
= α |x|α−2 xi , d’où Ω |grad v |2 dx = cd 0 |α|2 r 2(α−1)+d−1 dr .
R
∂xi
Exemple
Ω̄ = Ω̄1 ∩ Ω̄2 , Γ = Ω̄1 ∪ Ω̄2 , vk = v|Γk ∈ C 1 (Ωk ),
v ∈ C 0 (Ω) ⇒ v ∈ H 1 (Ω)
Norme associée
Z Z 1/2
2 2
kuk1 = |u| dx + |grad u| dx
Ω Ω
Théorème
L’espace H 1 (Ω), muni de la norme k.k1 est un espace de Hilbert.
Définition
Un espace de Hilbert est un espace
vectoriel muni d’un produit scalaire, et
qui est complet pour la norme
associée à ce produit scalaire.
Exemple
L’espace vectoriel Rn , muni du
produit scalaire euclidien usuel,
est un espace de Hilbert.
L’espace vectoriel L2 (Ω), muni du
produit scalaire
R
(u, v ) = Ω u(x)v (x) dx, est un
espace de Hilbert.
Inégalité de Cauchy–Schwarz
∀(x, y ) ∈ H 2 , |(x, y )|2 ≤ kxk2H ky k2H .
Formules de Green
Pour (u, v ) ∈ H 1 (Ω)2 , q ∈ H 1 (Ω)2 ,
Z Z Z
∂v ∂u
u(x) (x) dx = − (x)v (x) dx + u(x)v (x)ni (x) dγ(x).
Ω ∂xi Ω ∂xi Γ
Z Z Z
v div q dx = − q. grad v dx + v q.ndγ(x).
Ω Ω Γ
Définition
H01 (Ω) = ker γ0 = u ∈ H 1 (Ω), u|Γ = 0 .
Définition
H01 (Ω) = ker γ0 = u ∈ H 1 (Ω), u|Γ = 0 .
Densité
L’espace C0∞ (Ω) = {v ∈ C ∞ (Ω), v à support compact dans Ω} est
dense dans H01 (Ω).
Hypothèses
1 L continue sur V : il existe C > 0 telle que
∀v ∈ V , |L(v )| ≤ C kv kV .
2 a continue sur V × V : il existe M > 0 telle que
∀(u, v ) ∈ V 2 , |a(u, v )| ≤ M kukV kv kV ;
3 a coercive : il existe α > 0 telle que ∀u ∈ V , a(u, u) ≥ α kuk2V ;
En dimension finie
Si V = Rd , A ∈ Rd×d matrice, f ∈ Rd vecteur,
a(u, v ) = L(v ), ∀v ∈ V ⇐⇒ v T A u = v T f , ∀v ∈ V ,
Système linéaire
Au = f
En dimension finie
Si V = Rd , A ∈ Rd×d matrice, f ∈ Rd vecteur,
a(u, v ) = L(v ), ∀v ∈ V ⇐⇒ v T A u = v T f , ∀v ∈ V ,
Système linéaire
Au = f
1
J(v ) = a(v , v ) − L(v ).
2
Théorème
Soit u la solution du problème variationnel (FVA). u est l’unique point
réalisant le minimum de la fonctionnelle J.
Réciproquement, si u minimise J, alors u est l’unique solution
de (FVA).
Problème modèle
(
−∆u = f dans Ω,
(LD)
u=0 sur Γ.
3 étapes
1 Établir la formulation variationnelle (déjà fait)
2 Existence et unicité de la solution
3 Équivalence avec l’équation initiale : quel problème a-t-on résolu ?
.
Formulation variationnelle
Z Z
a(u, v ) = grad u. grad v dx, L(v ) = f v dx
Ω Ω
Énergie Z Z
1 2
J(u) = |∇u| dx − f u dx.
2 Ω Ω
Continuité de a
Z
|a(w, v )| ≤ |grad w| . |grad v | dx
Ω
≤ kgrad wkL2 (Ω) kgrad wkL2 (Ω) = kwkH 1 (Ω) kv kH 1 (Ω)
0 0
Continuité de L
Z
|L(v )| ≤ |f | |v | dx ≤ kf kL2 (Ω) kv kL2 (Ω) ≤ kf kH 1 (Ω) kv kH 1 (Ω)
0 0
Ω
Hypothèse : Ω borné
Coercivité de a Immédiat à cause de Poincaré :
Z
a(w, w) = |grad w|2 dx = kwk2H 1 (Ω) .
0
Ω
Lax–Milgram OK
Théorème
Si Ω est borné, il existe une unique solution u ∈ H01 (Ω) de (LDV).
La solution faible de (LDV) réalise le minimum sur H01 (Ω) de J.
C0∞ (Ω) dense dans H01 (Ω)) : −∆u = f dans L2 (Ω), donc
C0∞ (Ω) dense dans H01 (Ω)) : −∆u = f dans L2 (Ω), donc
−∆u + cu = f dans Ω,
(LNa) ∂u , g ∈ L2 (Γ), c > 0.
=g sur Γ.
∂n
−∆u + cu = f dans Ω,
(LNa) ∂u , g ∈ L2 (Γ), c > 0.
=g sur Γ.
∂n
= f v dx.
Ω
Formulation variationnelle
Z Z Z
a(u, v ) = (grad u grad v + c uv ) dx, L(v ) = f v dx + gv dγ(x).
Ω Ω Γ
Énergie
Z Z Z
1 2 2
J(u) = (|grad u| + c u ) dx − f u dx − gu dγ(x).
2 Ω Ω Γ
Continuité de a et de L : OK.
Coercivité de a
Z
a(u, u) = |grad u|2 + c |u|2 dx ≥ min(1, c) kuk2H 1 (Ω) .
Ω
Théorème
Si c > 0, le problème LNV admet une unique solution faible u ∈ H 1 (Ω).
∂u
Hypothèse : u ∈ H 2 (Ω), (⇒ ∈ L2 (Ω)). Formule de Green :
∂n
Z Z
∂u
(∆u − cu + f ) dx = g− v dγ(x), ∀v ∈ H 1 (Ω).
Ω Γ ∂n
− ∆u = f dans Ω,
∂u = g sur Γ.
∂n
− ∆u = f dans Ω,
∂u = g sur Γ.
∂n
Forme bilinéaire n’est
Z pas coercive
Z sur H 1 (Ω).
CN d’existence : f dx + g dγ(x) = 0 (prendre v = 1). Solution
Ω Γ
définie
à une constante près.
V = v ∈ H 1 (Ω), Ω v dx = 0 (fixe la constante).
R
− ∆u = f dans Ω,
∂u = g sur Γ.
∂n
Forme bilinéaire n’est
Z pas coercive
Z sur H 1 (Ω).
CN d’existence : f dx + g dγ(x) = 0 (prendre v = 1). Solution
Ω Γ
définie
à une constante près.
V = v ∈ H 1 (Ω), Ω v dx = 0 (fixe la constante).
R
Théorème
Si f et g vérifient la condition de compatibilité, le problème de
Neumann « pur » admet une unique solution faible u ∈ V .
Formulation forte
− div (k ∇u) = f
dans Ω
u=0 sur ΓD ,
k ∂u = g
sur ΓN .
∂n
Formulation variationnelle
(SGV)
Trouver u ∈ HD1 (Ω) tel que
Z Z Z
k (x) grad u gradv dx = f v dx + gv dγ(x) ∀v ∈ HD1 (Ω).
Ω Ω ΓN
Unicité
Par linéarité : (a(u, v ) = 0, ∀v ∈ V ) ⇒ u = 0
Lemme
qR
2
u→ Ω |grad u| dx est une norme sur HD1 (Ω)
u = 0 sur Ω.
Cette norme est équivalente à la norme de H 1 (Ω). Admis
(raisonnement par l’absurde, compacité)
Théorème
Sous les hypothèses ci-dessus, le problème (SGV) admet une unique
solution faible u ∈ H01 (Ω).
Formulation forte
− div σ(u) = f
dans Ω,
u=0 sur ΓD , f ∈ L2 (Ω)2 , g ∈ L2 (ΓN )3
σ(u) · n = g sur ΓN
Formulation variationnelle
V = u ∈ H 1 (Ω)3 , u = 0 sur ΓD , fermé de H 1 (Ω)3 .
(ELV)
Trouver u ∈ V tel que
Z Z Z
2µ ε(u)ε(v) + λ div u div v dx = f v dx + gv dγ(x), ∀v ∈ V ,
Ω Ω ΓN
Z
a(u, u) ≥ 2µ |ε(u)|2 dx, (λ > 0)
Ω
Preuve
kε(u)kH 1 (Ω)3 définit une norme sur V : kε(u)kH 1 (Ω)3 = 0 ⇒ u = 0.
D’après le lemme, ε(u) = 0 ⇒ u(x) = a + b ∧ x, mais
u = 0 sur ΓD ⇒ a = b = 0.
Preuve
Par l’absurde : Inégalité de Korn + compacité (mes(ΓD ) > 0) :
Théorème
Pour f ∈ L2 (Ω)3 , et g ∈ L2 (ΓN )3 le problème variationnel (ELV) admet
une solution unique u ∈ V .
M. Kern (INRIA) Éléments finis ENSMP S3733 / S3725 53 / 112
Plan
1 Introduction
Problèmes modèles
Formules de Green
Formulations variationnelles formelles
2 Espaces de Sobolev
Définition
Théorème de trace, espace H01 (Ω)
Théorème de Lax–Milgram
3 Formulation variationnelle des problèmes aux limites
le Laplacien
Problème du second ordre général
Élasticité
4 Approximation interne
Le problème approché
Approximation : le lemme de Céa
Problème approché
Problème approché
Problème approché
Questions
Comment choisir Vh ?
Comment calculer u h ?
Comment évaluer l’erreur ku − u h kV ?
Nh
X
uh = x j ϕj .
j=1
Nh
X
uh = x j ϕj .
j=1
Nh
X
uh = x j ϕj .
j=1
Lemme (Orthogonalité)
Soit u la solution exacte , et uh la solution approchée.
Lemme (Orthogonalité)
Soit u la solution exacte , et uh la solution approchée.
Démonstration.
Fixons vh ∈ Vh . D’après le lemme (uh − vh ∈ Vh .)
a(u − uh , u − uh ) = a(u − uh , u − vh ),
Démonstration.
Fixons vh ∈ Vh . D’après le lemme (uh − vh ∈ Vh .)
a(u − uh , u − uh ) = a(u − uh , u − vh ),
Démonstration.
Fixons vh ∈ Vh . D’après le lemme (uh − vh ∈ Vh .)
a(u − uh , u − uh ) = a(u − uh , u − vh ),
Démonstration.
Fixons vh ∈ Vh . D’après le lemme (uh − vh ∈ Vh .)
a(u − uh , u − uh ) = a(u − uh , u − vh ),
1 M
∀vh ∈ Vh , ku − uh k2V ≤ a(u − uh , u − uh ) ≤ ku − uh kV ku − vh kV .
α α
Norme de l’énergie
La forme bilinéaire
p définit un produit scalaire sur V . La norme de
l’énergie kuke = a(u, u) est équivalente à la norme de V .
Norme de l’énergie
La forme bilinéaire
p définit un produit scalaire sur V . La norme de
l’énergie kuke = a(u, u) est équivalente à la norme de V .
a–orthogonalité
L’erreur est a-orthogonale à l’espace approché vh , la solution
approchée est la projection sur Vh de la solution exacte.
Estimation de l’erreur
r
M
ku − uh kV ≤ inf ku − vh kV .
α vh ∈Vh
ku − uh kV ≤ C kw − wh kV .
Théorème
On suppose qu’il existe un sous-espace V ⊂ V dense dans V , et un
opérateur rh : V → V , tel que
∀v ∈ V, lim kv − rh (v )kV = 0.
h→0
Éléments finis
5 Le problème modèle
6 Éléments finis P1 en 2D
Espaces d’éléments finis locaux
Espaces d’approximation
7 Mise en oeuvre
Assemblage
Matrices élémentaires
Conditions aux limites
8 Présentation générale
Éléments finis : présentation générale
Quelques éléments
5 Le problème modèle
6 Éléments finis P1 en 2D
Espaces d’éléments finis locaux
Espaces d’approximation
7 Mise en oeuvre
Assemblage
Matrices élémentaires
Conditions aux limites
8 Présentation générale
Éléments finis : présentation générale
Quelques éléments
Formulation forte
− div (k ∇u) = f
dans Ω
u=0 sur ΓD ,
∂u
k =g sur ΓN .
∂n
Formulation variationnelle
Z Z Z
Trouver u ∈ V , tel que k ∇u·∇v dx = f v dx+ gv dγ(x), ∀v ∈
Ω Ω ΓN
5 Le problème modèle
6 Éléments finis P1 en 2D
Espaces d’éléments finis locaux
Espaces d’approximation
7 Mise en oeuvre
Assemblage
Matrices élémentaires
Conditions aux limites
8 Présentation générale
Éléments finis : présentation générale
Quelques éléments
P1 = {p ∈ R[X , Y ], p(x, y ) = a + bx + cy } .
A2
Théorème
A3
Il existe un unique polynôme de P1
prenant des valeurs fixées aux sommets
de K .
Système linéaire
A1
a + bxi + cyi = fi ,
i = 1, 2, 3
1 x1 y1
Déterminant ∆ = 1 x2 y2 égal à la surface du triangle
1 x3 y3
Définition
{A1 , A2 , A3 } est P1 –unisolvant
M. Kern (INRIA) Éléments finis ENSMP S3733 / S3725 66 / 112
Coordonnées barycentriques
P3
λi : unique fonction de P1 tq λi (Aj ) = δij , p = i=1 p(Ai )λi .
Définition
λi s’appellent des coorodonnées barycentriques sur le triangle K .
Définition
λi s’appellent des coorodonnées barycentriques sur le triangle K .
λ1 x1 +λ2 x2 +λ3 x3 =x,
λi (P) est l’aire du triangle PAj Ak
λ1 y1 +λ2 y2 +λ3 y3 =y , A1
λ1 +λ2 +λ3 =1.
λ2
λ3
λ1
A2 A3
Définition
λi s’appellent des coorodonnées barycentriques sur le triangle K .
λ1 x1 +λ2 x2 +λ3 x3 =x,
λi (P) est l’aire du triangle PAj Ak
λ1 y1 +λ2 y2 +λ3 y3 =y , A1
λ1 +λ2 +λ3 =1.
Exemple λ3
λ2
Définition
Triangulation (maillage) d’un ouvert polygonal Ω ⊂ R2 : ensemble Th
de triangles (Ki )1≤i≤n vérifiant
1 Ki ⊂ Ω et Ω = ∪1≤i≤n Ki ;
2 Ki ∩ Kj est soit vide soit réduite à un sommet commun, soit la
totalité d’une arète commune.
noeud du maillage : sommets des triangles de Th .
Situations Interdites
n o
Vh = vh ∈ C 0 (Ω), vh|K ∈ P1 , ∀K ∈ Th ,
Définition
ϕi fonction de base associée
au sommet ai :
ϕi (aj ) = δij .
Lemme
La fonction ϕi est élément de
Vh .
Démonstration.
ϕi bien définie (unisolvance).
ϕi continue : L = K ∩ K 0 arète. ϕi |K et ϕi |K 0 affines sur L, égales aux
extrémités.
M. Kern (INRIA) Éléments finis ENSMP S3733 / S3725 72 / 112
Base de Vh (2)
Ns
X
v (x) = v (ai )ϕi (x),
i=1
PNsD
On cherche u h = j=1 x j ϕj , x j = u h (aj ),
Z Z Z
k ∇u h · ∇vh dx = f vh dx + gvh dγ(x), ∀vh ∈ VhD .
Ω Ω ΓN
Système linéaire Ax = b,
Z
Aij = k ∇ϕi · ∇ϕj dx
ZΩ Z
bi = f (x)ϕi (x) dx + g(x)ϕi (x) dγ(x)
Ω ∂Ω
XZ XZ
bi = f (x)ϕi (x) dx + g(x)ϕi (x) dγ(x),
K ∈Th K K ∈Th K ∩∂Ω
5 Le problème modèle
6 Éléments finis P1 en 2D
Espaces d’éléments finis locaux
Espaces d’approximation
7 Mise en oeuvre
Assemblage
Matrices élémentaires
Conditions aux limites
8 Présentation générale
Éléments finis : présentation générale
Quelques éléments
for K ∈ Th do
for e = 1 : 3 do
i = NumSom(e, l)
for f = 1 : 3 do
j = NumSom(f
Z , l)
Aij = Aij + k (x) ∇λe (x) ∇λf (x) dx
K
end for Z Z
bi = bi + f (x)λe (x) dx + g(x)λe (x) dγ(x)
K K ∩∂Ω
end for
end for
Remarque
A n’est pas stockée comme une matrice pleine (cf. F. Feyel, vendredi) ;
Remarque
En général, on ne peut pas calculer les intégrales exactement.
Intégration numérique (cf plus loin, G. Cailletaux mardi AM) ;
Remarque
Prendre en compte les conditions aux limites (cf plus loins).
Matrice élémentaire
Z
AKef = ∇λf (x)T k (x)∇λe (x) dx, (e, f ) = 1, 2, 3,
K
Vecteur élémentaire
Z Z
BeK = f (x)λe (x) dx+ g(x)λe (x) dγ(x), e =
K K ∩∂Ω
FK
FK application affine
A2
K Âe → Ae , pour e = 1, 2, 3.
K^
BK matrice associée.
Â1 Â2 A1
Calcul de AKef
Changement de variable x = F (x̂), jacobien = |det(B)|.
Transformation du gradient : λ̂e (x̂) = λe (x) (λ̂e = λe ◦ FK ),
X
AKef = γkl ÂKef ,kl .
kl
et (élément de référence)
Z
∂ λ̂e ∂ λ̂f
ÂKef ,kl = k (x̂) d x̂,
K̂ ∂ x̂k ∂ x̂l
Exemple
Intégration aux sommets :
Z 3
1X
ϕ(x̂) d x̂ ≈ ϕ(Âq );
K̂ 6
q=1
Intégration au barycentre :
3
Z !
1 1X
ϕ(x̂) d x̂ ≈ ϕ Âi .
K̂ 2 3
i=1
Deux étapes :
1 Assemblage du système de Neumann (sans CL)
2 Prise en compte des CL
5 Le problème modèle
6 Éléments finis P1 en 2D
Espaces d’éléments finis locaux
Espaces d’approximation
7 Mise en oeuvre
Assemblage
Matrices élémentaires
Conditions aux limites
8 Présentation générale
Éléments finis : présentation générale
Quelques éléments
Définition
Un élément fini de Lagrange est un triplet (K , P, Σ) où
K est un élément géométrique (triangle, rectangle, tétraèdre,
parallélipipède, prisme, ...) ;
P est un espace de polynômes ;
Σ = {A1 , . . . , AL } est un ensemble de points de K .
Définition
Un élément fini de Lagrange est un triplet (K , P, Σ) où
K est un élément géométrique (triangle, rectangle, tétraèdre,
parallélipipède, prisme, ...) ;
P est un espace de polynômes ;
Σ = {A1 , . . . , AL } est un ensemble de points de K .
Définition
n o
Vh = v ∈ C 0 , v|K ∈ P, ∀K ∈ T h
Théorème
Vh est un sous–espace de H 1 (Ω)
A2
A5
A3
Fonctions de forme
A4
λi (x)λj (x), 1 ≤ i, j ≤ 3,
A6
λi (2λi (x) − 1), 1 ≤ i ≤ 3.
A1
Élément de classe C 0 .
Élément de classe C 0 .
dimension 9.
Fonctions de forme, sur [−1, 1] ×
[−1, 1]
1 1
(1 − x)(1 − y )xy , − (1 + x)(1 − y )xy ,
4 4
1 1
− (1 − x)(1 − y )xy , (1 + x)(1 + y )xy ,
4 4
1 1
− (1 − x 2 )(1 − y )y , (1 + x)(1 − y 2 )x,
2 2
1 1
− (1 − x 2 )(1 + y )y , (1 − x)(1 − y 2 )x,
2 2
(1 − x 2 )(1 − y 2 )
Élément
M. Kern classe C 0 .
de(INRIA) Éléments finis ENSMP S3733 / S3725 92 / 112
Troisième partie III
11 Exemples numériques
11 Exemples numériques
Définition
(K , P, Σ) élément fini, fonctions de forme N1 , . . . , NL . Opérateur
d’interpolation sur K :
0
C (K ) → P
IK :
v → I (v ) = L v (A ) N .
P
K l=1 l l
Définition
Deux éléments finis (K , PK , ΣK ) et K b , P, b sont affine équivalents ssi
b Σ)
b → K affine (Tk (xb) = Bk xb + dK ) tel que :
il existe FK : K
K = TK (Kb) ;
n o
PK = p = p b ◦ TK−1 , pb∈P b (p(x) = p b(xb), si x = TK (xb)) ;
n o
ΣK = TK (A b l ∈ Σ,
b l ), A b l = 1, . . . , L .
Théorème
Si K est K
b sont affine équivalents :
mes(K ) hK
−1
hKb
det(BK ) = , kBK k ≤ ,
BK
≤
mes(K
b) ρKb ρK
Définition
L’opérateur d’interpolation Ih global sur Ω :
0
C (Ω) → Vh
Ih :
v → Ih (v ).
Majorer kv − Ih v kH 1 (Ω)
11 Exemples numériques
Définition
Une famille de triangulations est régulière s’il existe σ0 > 0 telle que
hK
∀h, ∀K ∈ Th , ≤ σ0 .
ρK
Théorème
Soit T h une famille régulière de maillages affines. Soit (K
b , P, b un
b Σ)
élément fini de Lagrange, avec Pk ⊂ P, k ≥ 1. Soit l = min(k , s − 1).
lim ku − u h kH 1 (Ω) = 0.
h→0
Exemple
k = 1, si u ∈ H 2 (Ω), convergence en O(h).
k = 2, si u ∈ H 3 (Ω), convergence en O(h2 ).
Remarque
Estimation optimale si s = k + 1. Inutile d’approcher avec un ordre
élevé une solution non–régulière.
Remarque (Estimation L2 )
Pour un problème de Dirichlet sur un domaine convexe,
Lemme
Il existe C > 0, tq pour 0 ≤ m ≤ l + 1, on ait, pour tout v ∈ H l+1 (K ),
m
l+1−m hK
|w − IK w|H m (K ) ≤ ChK |w|H l+1 (K )
ρK
b ∈ H l+1 (K
∀w b ), wb − IKb w
b m b ≤ C w
H (K )
b H l+1 (Kb ) .
Z 2 2 2
∂ wb ∂ w b ∂ w b
Rappel : w
b H 2 (K
b) =
2
+
2
+ dx.
K
b ∂x ∂y ∂x∂y
m
|v − IK v |H m (K ) ≤ C
BK−1
|det(BK )|1/2 w − IKb w
b b b
H m (K
b)
m
|v − IK v |H m (K ) ≤ C
BK−1
|det(BK )|1/2 w − IKb w m b
b b b
H (K )
−1
m
1/2 b
≤ C
BK
|det(BK )| w H l+1 (Kb )
m
|v − IK v |H m (K ) ≤ C
BK−1
|det(BK )|1/2 w − IKb w m b
b b b
H (K )
−1
m
1/2 b
≤ C
BK
|det(BK )| w H l+1 (Kb )
m
≤ C
BK−1
kBK kl+1 |w|H l+1 (K )
m
|v − IK v |H m (K ) ≤ C
BK−1
|det(BK )|1/2 w − IKb w m b
b b b
H (K )
−1
m
1/2 b
≤ C
BK
|det(BK )| w H l+1 (Kb )
m
≤ C
BK−1
kBK kl+1 |w|H l+1 (K )
m
≤ C
BK−1
kBK k kBK kl+1−m |w|H l+1 (K )
m
|v − IK v |H m (K ) ≤ C
BK−1
|det(BK )|1/2 w − IKb w m b
b b b
H (K )
−1
m
1/2 b
≤ C
BK
|det(BK )| w H l+1 (Kb )
m
≤ C
BK−1
kBK kl+1 |w|H l+1 (K )
m
≤ C
BK−1
kBK k kBK kl+1−m |w|H l+1 (K )
m
hK
≤C hKl+1−m |w|H l+1 (K ) .
ρK
11 Exemples numériques
Erreurs en normes H1 et L2
-2
10
-3
10
-4
10
-5
10
a=0.5, L2
a=1.5, L2
a=2.5,L2
-6
10 a=0.5, H1
a=1.5, H1
a=2.5, H1
-7
10 -2 -1
10 10
-8
10 + +
-9
10
+
-10 h
10 -2 -1
10 10
a=0.5, L2 a=0.5, H1
a=1.5, L2 a=1.5, H1
a=2.5, L2 a=2.5, H1