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Exemple de Rapport de Stage
Exemple de Rapport de Stage
Membres et correcteurs :
Béga OUEDRAOGO
Tadjouwa KOUAWA
Promotion [2013/2014]
Etude technique détaillée de l’assainissement pluvial du site de Basséko
DEDICACE
Nous dédions ce mémoire à :
Notre défunt Père Monsieur OUEDRAOGO Samuel, papa, que la terre te soit légère.
A notre très chère mère Madame KAGAMBEGA Wanogo.
Nous vous devons tous car c’est vous qui nous avez donné la vie. Nous pensons aussi à nos
grands frères et sœurs Monsieur OUEDRAGO Joël, Monsieur OUEDRAOGO Lucien,
Monsieur OUEDRAOGO Louis, Madame OUEDRAOGO Justine et Madame
OUEDRAOGO Pauline et à nos cousins Monsieur Zacharie OUEDRAOGO et Monsieur
Jean-Pierre OUEDRAOGO
Ce travail est le fruit de votre affection, de votre solidarité, et de tous les sacrifices que vous
avez consenti pour moi depuis les études primaires jusqu’à ce jour. C’est dire que ce travail
n’aurait pas vu le jour sans votre aide. Merci
REMERCIEMENTS
Ce travail que nous présentons ici a été effectué entièrement à la Direction Générale de
l’Urbanisme et des Travaux Fonciers (DGUTF), sise dans la ville de Ouagadougou (Burkina
Faso). Nous exprimons notre profonde gratitude à tous ceux et toutes celles qui de près ou de
loin ont participé et aidé de quelque manière que ce soit à la réalisation de ce travail.
Nous voudrons remercier particulièrement Monsieur Léon- Paul TOE, Directeur Générale
de l’Urbanisme et des Travaux Fonciers et Monsieur Claude Marcel KYELEM, Directeur
de l’Aménagement et de l’Urbanisme opérationnel qui ont bien voulu m’accueillir dans leur
structure.
Nous remercions Madame Mamounata IGO notre encadreur à la Direction de l’Urbanisme
et des travaux Fonciers et Dr Dial NIANG notre encadreur de 2iE qui ont accepté de me
suivre durant ce travail et qui ont souvent su me comprendre et me prodiguer de sages
conseils pour la réussite de ce mémoire. Que tout le bien que vous m’avez apporté vous soit
rendu au centuple. Merci une fois de plus.
Nous ne manquerons de saluer la patience et le professionnalisme de personnes modèles.
Nous voulons parler de Monsieur Kiswendssida Marcel NIKIEMA, Monsieur Del-Wendé
Ferdinand ZOMA, Monsieur Hamidou AMADOU. Ils ont contribué à améliorer ce travail
par leurs conseils, leurs documentations mises à notre disposition. Merci !
A tous les enseignants de 2iE, pour leurs enseignements et leur encadrement pédagogique de
qualité reçue tout au long de notre formation, les mots ne suffisent pas pour vous dire merci.
Recevez, nous vous prions, notre gratitude.
Nous tenons à saluer la contribution et la collaboration de tous nos camarades issus de la
même promotion et appartenant aux sections mes promotionnaires de l’eau et de
l’assainissement, de l’infrastructure et réseau hydraulique pour l’esprit d’entraide très
fraternel.
RESUME
La ville de Ouagadougou et surtout dans ses quartiers périphériques est confrontée à une forte
explosion démographique doublée d’une urbanisation anarchique. Cette situation augmente
davantage le manque de logement social, d’assainissement etc. entrainant donc une forte
demande de service urbain de base notamment dans le domaine de l’assainissement. Fort de
ce constant, une politique de viabilisation des communes rurales aux alentours de la ville a été
entreprise par les autorités afin de pallier à ces soucis. Malgré les efforts déjà consentis par
l’Etat Burkinabé (construction des logements sociaux et des infrastructures d’assainissement à
Yagma et à Basséko), les résultats obtenus sont loin de combler les attentes. Pour répondre
davantage à ces préoccupations, une extension de construction de logements sociaux est
prévue à Basséko. Malheureusement, le site de Basséko qui est une zone relativement plate,
est dépourvue d’infrastructures de drainage des eaux pluviales. Donc, la viabilisation de cette
zone nécessite la mise en place d’infrastructure d’évacuation des eaux pluviales. C’est dans ce
cadre que s’inscrit le présent travail intitulé : « étude technique détaillée de l’assainissement
pluvial du site de Basséko » dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions
de vie des habitants de Basséko par la mise en place des infrastructures d’assainissement
pluvial.
La démarche adoptée pour mener cette étude a consisté à élaborer un réseau d’évacuation des
eaux pluviales et le réseau proposé est composé de deux collecteurs primaires de section de
2,00 x 1, 50 m2 et dix collecteurs secondaires de section de 1,40 x 1,10 m2. Les collecteurs
seront faits en béton et seront de type rectangulaire à l’exception de l’ouvrage de protection
qui sera construit par la maçonnerie à moellons.
La longueur totale du réseau est de 14466 m et les eaux collectées seront rejetées dans deux
exutoires naturels (marigots).
Le projet couvre une superficie de 551,7956 hectares et son coût est évalué à 2 861 930 640
FCFA.
ABSTRACT
The town of Ouagadougou and especially in its peripheral districts is confronted with a strong
doubled demographic explosion of an anarchistic urbanization. This situation more increases
the lack of social housing, cleansing etc thus involving a strong demand of basic urban service
in particular in the field of the cleansing. Extremely of this constant, a policy of development
of the rural communes in the neighborhoods of the city was undertaken by the authorities in
order to mitigate this concern. In spite of the efforts already authorized by the Burkinabe State
(construction of the social housing and the infrastructures of cleansing with Yagma and
Basséko), the got results are far from filling waiting’s. To meet these needs more, an
extension of social housing construction is envisaged in Basséko. Unfortunately, the site of
Basséko which is a zone relatively punt, is deprived of infrastructures of drainage of rain
waters. Therefore, the development of this zone requires the installation of infrastructure of
evacuation of rain waters. It is within this framework that this present work heading: “detailed
technical study of the rain cleansing of the site of Basséko” whose objective
is to contribute to the improvement of the living conditions of the inhabitants of Basséko by
the installation of the infrastructures of rain cleansing.
Approach adopted to lead this study has consisted to elaborate a network of rain waters
evacuation and the network proposed is composed by two primary collectors of section
2. 00 1. 50 m2 and ten secondary collectors of section 1.40 1.10 m2. Collectors will be
built out of reinforced concrete and will be take rectangular form except for the work of
protection which will be built by masonry with hardcore.
The whole length is 14 466 m and Collected waters will be rejected into two natural’s
discharges systems (backwaters).
The project covers a surface of 551.7956 hectares and its cost is evaluated to 2.861.930.640
FCFA.
1.Problématique........................................................................................................................ 34
1.1.Objectifs Général de l’étude ............................................................................................... 34
1.2.Objectifs Spécifiques .......................................................................................................... 34
2.Cadre Politique, législatif, règlementaire et institutionnel .................................................... 35
2.1. Politique environnementale et sociale du Burkina Faso ................................................... 35
2.2.Cadre législatif et règlementaire ........................................................................................ 35
2.3.Dispositions institutionnelles ............................................................................................. 36
3.Description de l’état initial du site ........................................................................................ 36
4.Description du projet ............................................................................................................. 36
5.Identification et évaluation des impacts prévisionnels .......................................................... 37
5.1. Identification des impacts .................................................................................................. 37
5.2.Evaluation des impacts ....................................................................................................... 40
5.2.1.Méthodologie utilisée ...................................................................................................... 40
5.2.2.Résultats de l’évaluation des impacts.............................................................................. 41
6. Impact du projet sur l’environnement .................................................................................. 44
6.1. Impact sur le milieu physique ........................................................................................... 44
6.2. Impact sur le milieu Socio-économique ............................................................................ 45
7.Plan de gestion environnemental et sociale (PGES) ............................................................. 45
Conclusion et perspectives ....................................................................................................... 50
Références bibliographiques .................................................................................................... 51
SIGLES ET ABREVIATIONS
A : Superficie
BV : Bassin versant
Ha : La superficie en hectare
IDF : Intensité-Durée-Fréquence
Q : Débit
INTRODUCTION
Le Burkina Faso à l’instar des autres pays sahéliens est confronté à de graves difficultés
d’assainissement. En 2005, l’accès à l’assainissement (eaux usées et excréta) dans les centres
urbains et ruraux du pays était respectivement de 14% et 10% [MAHRH, 2006]. Dans le
domaine de l’assainissement pluvial, les infrastructures restent quasiment inexistantes surtout
pour ce qui concerne les zones périphériques. Face à une très forte urbanisation (exemple pris
du taux de croissance de la population de Ouagadougou qui est de 7,6%, [RGPH, 2006] et des
phénomènes de changement climatique, ce manque d’infrastructure d’assainissement porte
atteinte au bien-être de milliers de personnes surtout les pauvres. C’est le cas de l’inondation
du 1er Septembre 2009 à Ouagadougou qui a causé d’importants dégâts matériels et des pertes
en vies humaines.
Pour faire face à cette situation, l’Etat burkinabé dans sa politique de développement a
entrepris la réalisation des projets de construction de logements sociaux et des infrastructures
d’assainissement pluvial.
C’est dans cette optique que le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme à travers la Direction
Générale de l’Urbanisme et des Travaux Fonciers a entrepris les travaux: « Etude technique
détaillée de l’assainissement pluvial du site de Basséko ».
L’objectif général de cette étude est d’améliorer les conditions de vie des habitants de
Basséko par la mise en place d’un système adéquat pour l’évacuation des eaux pluviales.
Cette étude pourra profiter aux autres localités du Burkina Faso.
Pour atteindre cet objectif général, plusieurs objectifs spécifiques sont définis. Ce sont :
Faire l’état des lieux du système de drainage existant ;
Etablir une notice d’impact environnemental du projet ;
Evaluer les débits d’eaux pluviales tombant dans le site ;
Conceptualiser et dimensionner le réseau d’évacuation des eaux pluviales du site ;
Estimer l’enveloppe financière.
Ce travail est structuré autour de quatre grands chapitres :
La problématique et l’approche méthodologique;
Les généralités;
La notice d’impact environnemental ;
Les résultats et interprétations.
CHAPITRE I : GENERALITES
I. Cadre de l’étude
Le Burkina Faso est un pays de l’Afrique de l’Ouest. Sa superficie est de 274 000km2. Sa
population est estimée présentement à 16 000 000 d’habitants [RGPH, 2006]. C’est un pays
enclavé n’ayant aucune ouverture sur la mer.
Avec un taux de croissance démographique de 3,1% par an [RGPH, 2006] et un manque
crucial d’activité rémunératrice dans les campagnes, nous assistons à une forte migration des
populations de la campagne vers les villes surtout à Ouagadougou. Il s’en suit une
surpopulation de la ville, une extension périurbaine à un rythme très élevé dont on ne saurait
prévoir ses limites. En effet l’espace de la ville de Ouagadougou est passé de 6 860 hectares
en 1980 à plus de 20 000 hectares en 2000 [Ouattara et al, 2000]. Cette croissance urbaine
pose inévitablement, à des degrés divers, de multiples problèmes : approvisionnement en eau
potable, logement, infrastructures d’assainissement, scolarisation, santé et des inondations etc.
Conscient de ces problèmes, l’Etat Burkinabè a adopté une stratégie conjointe visant à
résoudre simultanément ces problèmes. Il s’agit de la politique d’aménagement urbain dans
les communes rurales environnantes du logement social et d’infrastructures d’assainissement.
C’est dans ce cadre que le village de Basséko situé à cheval entre la commune rurale de
Tanghin Dassouri et celle de Pabré a été choisi pour recevoir une partie de ces aménagements.
En effet il s’agit d’un nouveau lotissement visant à construire des logements sociaux et des
équipements (réseau de drainage des eaux pluviales, d’électricité et d’eau potable).
II. Généralités sur la zone d’étude
1. Localisation de la zone d’étude
Situé à environ 20 Km du centre-ville, le site d’étude est limité au Nord par la commune
rurale de Pabré ; au Sud par la commune rurale de Tanghin-Dassouri ; à l’Ouest par une
portion de la commune rurale de Pabré et de Tanghin-Dassouri ; et à l’Est par une portion de
chacune des deux communes toujours, plus précisément par la cité relai de Basséko et le
marché de fer. Le site recouvre une superficie de 551,8ha (figure 1) avec une population
estimée à 48 920 habitants. Ses coordonnées géographiques sont 1°40’48’’ longitude Ouest et
12°25’48’’ latitude Nord.
Ouaga
2.3. Climat
La province du Kadiogo est située dans la zone dite soudano- sahélienne et se caractérise par
un climat tropical possédant deux saisons principales :
Une saison des pluies qui s’étale de mai à Octobre, et une saison sèche qui dure d’octobre à
avril. La saison pluvieuse est marquée par des vents humides de la mousson, et La saison
sèche est marquée par les vents d’harmattan. La température moyenne est d’environ 30°C
avec un minimum de 18° C observé entre Décembre et Janvier et une valeur maximale de
40°C entre Avril et Mai.
La pluviométrie annuelle est irrégulière et varie entre 650 et 900 mm ; avec une forte
concentration au mois d’Août. [Source : Station météorologique de l’Aéroport Ouaga].
2.4. La végétation
La végétation de la zone se caractérise par : une savane arbustive très dense composée de
formations mixtes d’arbustes ne dépassant pas 3 m de hauteur ; et une savane arborée
constituée d’arbres de 8 à 12m de hauteurs. Les espèces ligneuses les plus répandues sont :
Acacia sp (Gonga) ; Lannea microcarpa (Sabga) ; Parkia biglobosa (Roanga) ; Vitellaria
paradoxa (Taanga) ; Adansonia digitata. La savane arbustive est prédominante.
contraints de reculer dans les villages environnants pour y habiter, compte tenu du manque de
logement ou du ou du coût élevé des maisons en locations.
Les activités économiques autour dans les deux communes sont l’agriculture, l’élevage et le
commerce, l’industrie et autres (fonctionnaires, les employés du privé).
I. Problématique
L’accroissement de la population urbaine est un enjeu majeur de santé publique pour les pays
en voie de développement: tandis que les populations urbaines augmentent rapidement, les
infrastructures de base, n’y croient pas proportionnellement. Pourtant ces deux doivent
évoluer en phase pour maintenir un niveau de vie urbaine acceptable. C’est le cas de la ville
de Ouagadougou dont la population urbaine croit très rapidement avec des conséquences
nombreuses : une augmentation de la fréquence des maladies infectieuses, des accidents de
circulation, et des difficultés d’accès à des logements décents, des inondations (cas de 2009),
et d’érosion des sols etc.
C’est en vue de résoudre en partie ces problèmes que le Ministère de l’Habitat et de
l’Urbanisme a entrepris le projet de construction de logements sociaux dans des sites
viabilisés. Suite à un concours d’urbanisme organisé par le même Ministère en 2011, une
partie du site de Basséko a été réaménagé conformément au plan d’aménagement proposé par
le lauréat du concours (construction de 1500 logements) et l’autre partie est en cours
d’aménagement. Malheureusement le site en cours d’aménagement est une zone plate et
dépourvue d’infrastructure de drainage des eaux pluviales. Le lotissement de cette zone
nécessite donc la mise en place d’infrastructure d’assainissement pluvial. Ainsi une étude
technique visant à dimensionner un réseau d’évacuation des eaux pluviales du site en cours
d’aménagement s’avère important.
Contribution à l’amélioration des conditions de vie des habitants de la cité de Basséko par la
mise en place des ouvrages de drainage des eaux pluviales.
3. Recherche Bibliographique
Elle a constitué la première prise de contact avec le sujet de mémoire et le contexte dans
lequel il s’inscrit. Cela a permis de faire la collecte des informations et documents
indispensables à la conduite de l’étude. Ainsi des documents abordant des thèmes similaires
ou ayant certains points communs avec notre sujet de mémoire ont été consultés.
L’ensemble de ces documents et informations a été obtenu au près :
Des structures étatiques telles que :
La Direction générale de l’Urbanisme et des Travaux Fonciers ;
La Direction de la Topographie et des Travaux Fonciers;
L’Institut Géographique du Burkina ;
La Direction Générale de la Météorologie Nationale ;
Du Centre de Documentation et d’Information de 2iE (CDI) ;
Des sites internet via le moteur de recherche GOOGLE (www.google.fr).
4. Collecte des données
Elle a consisté à regrouper toutes les données disponibles liées au projet. Ainsi les données
suivantes ont été collectées:
Le plan de levé d’état des lieux du site à l’échelle 1/6000 et les quartiers
avoisinants(en 2013).
Les données météorologiques de la zone (les séries de pluies maximales journalières,
les données sur les intensités, les hauteurs, les durées et les fréquences des
pluviométries maximales journalières).
5. Reconnaissance du terrain
Elle a consisté à visiter le site du projet en vue de mieux connaître les limites du terrain,
d’identifier les talwegs, les possibilités de problème de ruissèlement et d’inondation, de
constater les dégâts causés à l’environnement par les eaux de ruissèlement c’est-à-dire
l’érosion des sols, de chercher d’éventuels exutoires naturels.
Ces contraintes sont les plans parcellaires, les voies de circulation. Ainsi nous avons délimité
le site en deux grands bassins versants.
6.3. Caractéristiques des bassins versants
La pente moyenne(I)
La pente moyenne I est donnée par la formule suivante :
𝑰 = ∆𝒁/𝑳
Avec
Les exutoires ont été identifiés lors des visites de terrain. Cette identification s’est tenue
compte du sens d’écoulement des eaux et du plan d’urbanisation. Ainsi nous avons identifié
deux exutoires naturels qui sont tous des marigots.
tc = tu +tr + ta
tu : C’est le temps d’humectation en mn. Il est pris égal à 10 mn généralement dans les zones
rurales. Etant donné que nous travaillons dans une zone rurale nous l’avons pris à 10 mn
également.
tr : c’est le temps de ruissèlement en surface avant d’entrer dans le réseau en mn. Il est donné
par la formule suivante : tr = Lr/Vr avec Lr la longueur de ruissèlement avant d’entrer dans le
réseau et Vr la vitesse. Vr est prise égale à 0,2m/s.
ta : c’est le temps d’écoulement en réseau jusqu’à l’exutoire en mn. Il dépend de la longueur
des caniveaux et de la vitesse moyenne d’écoulement de l’eau dans les caniveaux prise égale à
2m/s (valeur admise dans les caniveaux), [Wethé, 2007].Il est calculé par la formule :
ta = La /Va ; avec La la longueur du caniveau et Va la vitesse d’écoulement dans le caniveau.
6.7.2. Choix de la période de retour(T) et de la pluie de projet
La période de retour se définit comme le temps statistique entre deux occurrences d’un
évènement naturel d’une intensité donnée. Elle permet de fixer le degré de sécurité de
l’ouvrage. Le site est situé dans une zone rurale (zone peu vulnérable). Par conséquent on a
choisis une période de retour de 5 ans pour mieux protéger nos ouvrages et optimiser les
coûts de réalisation.
La pluie de projet est issue de l’ajustement de MONTANA qui donne les coefficients de
Montana suivants pour la ville de Ouagadougou : a =890,0 et b = 0,65[Traoré, 2012].
6.7.3. L’intensité de pluie I
L’intensité de la pluie est le rapport de la hauteur de pluie tombée pendant un temps égal au
temps de concentration. Les coefficients de Montana pour la ville de Ouagadougou ont permis
d’estimer l’intensité de pluie probable à laquelle il faut se prémunir durant toute la durée de
vie des ouvrages. L’intensité de la pluie est donnée par la formule de Montana [Crès, 2001].
∑ 𝐴𝑖 × 𝐶𝑖
𝐶𝑒𝑞 =
∑ 𝐴𝑖
Les valeurs des coefficients Ci ont été estimées à partir du tableau de l’ANNEXE III et
multipliées par les facteurs correctifs correspondant.
6.8. Détermination des débits équivalents des sous bassins.
Les débits d’eau qui transitent dans les bassins élémentaires ont été assemblés en série ou en
parallèle en fonction de leur disposition pour déterminer les débits équivalents à évacuer. Ces
bassins ont été assemblés deux à deux en partant de l’amont vers l’aval pour obtenir les débits
générés par l’ensemble des bassins élémentaires. Pour calculer ces paramètres moyens, nous
avons utilisé les formules du tableau I ci-dessous en fonction du type d’assemblage associé.
Tableau I : formules permettent de calculer les débits équivalents des bassins en séries ou en
parallèles.
Bassins en Séries ∑ 𝑪𝒋 × 𝑨𝒋
𝑨é𝒒 = ∑ 𝑨𝒋 𝑪é𝒒 = 𝒌 × 𝑨é𝒒 × 𝑪é𝒒
∑ 𝑨𝒋
× 𝒊(𝒕𝒄, 𝑻)
Bassins en
∑ 𝑪𝒋 × 𝑨𝒋 𝒌 × 𝑨é𝒒 × 𝑪é𝒒
𝑨é𝒒 = ∑ 𝑨𝒋 𝑪é𝒒 =
parallèles ∑ 𝑨𝒋 × 𝒊(𝒕𝒄, 𝑻)
N.B. Pour les bassins versants en série, tc est le maximum de (tc1+tp1-2) et tc2 ;
Quel que soit la nature de l’association, si𝑄 éq< 𝑚𝑎𝑥 (Qj) alors 𝑄 éq = 𝑚𝑎𝑥 (Qj)
et si 𝑄 éq> ∑ 𝑄𝑗 alors 𝑄 éq = ∑ 𝑄𝑗
𝟏
𝐐(𝐓) = ( ) × 𝐂 × 𝐢(𝐭𝐜, 𝐓) × 𝐀
𝟑𝟔𝟎
𝟏 𝐯 𝟏 𝐰
𝐐(𝐓)𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐌 = 𝟐 = 𝐊 (𝐮) × 𝐈 (𝐮) × 𝐂 (𝐮) × 𝐀( 𝐮 )
Avec
𝑎(𝑇)×µ(𝑀)𝑏(𝑇) 1
𝑲= [ 6×(𝛽+𝛿)
]- 𝒖=
1 − 𝑏(𝑇) × 𝑓
𝒗 = 𝑐 × 𝑏(𝑇) 𝒘 = 𝑑 × 𝑏(𝑇) + 1 − ԑ
β + δ = 1,40 ԑ = 0,05
c = - 0,41 d = 0,507
𝐿
𝑀=
f = - 0,287 √𝐴
N.B Les valeurs proposées ci-dessus sont celles issues de Sighomnou 1986
Q : le débit en m3/s
I : la pente du bassin versant en m/m
C : le coefficient de ruissellement du bassin versant
Calcul de m avec
M 0.7×b(T)
m =( 2 )
La correction m appliquée à la valeur du débit trouvé s’explique par le fait que le débit brut
trouvé ne tient pas compte de la forme du bassin qui peut être allongée ou non.
6.9.3. Choix de la méthode d’évaluation des débits
La méthode rationnelle a été utilisée pour l’évaluation des débits de pointe dans ce projet.
Cela se justifie par le fait que les superficies des sous bassins versants sont inférieures à 400
ha. De plus les pentes des sous-bassins versants 2 ; 3 ; et 10 ne sont pas comprises entre
0,0065 et 0,014 ; des valeurs recommandées par Sighomnou pour que l’application de la
méthode superficielle de Caquot soit valident.
6.10. Dimensionnement des ouvrages
6.10.1. Type d’écoulement
Le type d’écoulement utilisé au Burkina Faso est celui à surface libre.
Ce réseau d’écoulement à surface libre sera séparatif pour des raisons économiques (coût de
réalisation du réseau unitaire très élevé) et pour prévenir un meilleur fonctionnement des
futures stations d’épuration en garantissant de faibles variations de débit d’eaux usées à
traiter.
Le réseau séparatif peut être à ciel ouvert ou recouvert par des dallettes. Pour des raisons
économiques toujours (coût de réalisation des dallettes), le réseau du site de Basséko sera à
ciel ouvert sauf le tronçon N2-N3 qui sera fermé au niveau du rond-point. Aussi à l’entrée des
habitations et à l’intersection des voies, le réseau sera couvert de dallettes et de dalots pour
protéger les habitants et permettre leur circulation.
6.10.2. Choix du profil des ouvrages
Il existe plusieurs profils pour mettre en place des ouvrages à ciel ouvert. Les avantages ou les
difficultés des profils les plus couramment utilisé sont été présenté et ont guidé au choix du
profil de ce projet.
Le profil rectangulaire
L’exécution de ce type de profil (figure 3) ne présente pas de difficultés majeures (faciles à
mettre en place). De plus l’entretien des ouvrages de ce profil est très facile. Cela s’observe
lors d’un curage manuel des caniveaux par un personnel non qualifié. Ce profil véhicule un
débit moyen et occupe moins d’espace.
r 𝑏 = 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟
y 1
𝑟 = 𝑟𝑒𝑣𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒
m 𝑚 = 𝑓𝑟𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑟𝑔𝑒
Les dalots : ils seront en béton armé et auront la même section hydraulique que les
collecteurs auxquels ils se raccordent et leur longueur varie en fonction de l’emprise
de la voie traversée.
Les dallettes : il est prévu de mettre en place des dallettes de traversée en béton armé
au niveau des entrées des habitations et de certains équipements ( écoles, les centres de
santé) faisant l’objet de circulation.
6.10.4. Type de matériaux
Compte tenu de la constitution géologique dans la zone et en vue de limiter les dégradations
des ouvrages par l’érosion, il est généralement retenu le principe de protéger les parois et le
fond des collecteurs par des revêtements. Il existe une très grande variété de matériaux qui
sont utilisés pour la construction des collecteurs au Burkina Faso. Les plus couramment
utilisés sont : les parpaings pleins, les bétons (béton ordinaire, béton armé, béton de
cyclopéen), et les maçonneries de moellons (latéritiques, gréseux, granitique…).
Le parpaing plein :
Il s’agit de protéger les parois des collecteurs par des briques pleines en ciment. Le coût
d’investissement de même que la durabilité est faible.
La maçonnerie de moellons
L’utilisation des moellons dans la construction des collecteurs nécessite un sol support
résistant et la disponibilité des matériaux à proximité de la zone du projet. Il est relativement
moins coûteux mais présente des difficultés pour la pose des dallettes. De plus la mise en
œuvre qui se fait manuellement nécessite une forte main d’œuvre.
Revêtement en béton armé
Il s’agit de protéger les parois des collecteurs du béton renforcé d’une armature à l’intérieur. Il
est durable et la mise en œuvre est très facile. Son coût est relativement élevé.
Le choix du type de revêtement tient compte de plusieurs facteurs : le débit des eaux, les
sections, la vitesse d’écoulement, du niveau d’imperméabilisation voulu, du fruit de berge
choisi, de la fréquence d’entretien à prévoir et du coût de réalisation.
Une étude comparative de ces trois variantes est présentée dans le tableau II ci-dessous.
Tableau II : comparaison des différentes variantes
Le débit capable des collecteurs est donné par la formule de Manning-Strickler ci-après :
𝟐 𝟏
𝐐 = 𝐊𝐬 × 𝐒 × 𝐑𝐡𝟑 × 𝐈 𝟐
Avec
𝑸: Le débit en m3/s
𝑺: La section du caniveau en m2
Le calcul des autres paramètres s’est fait à l’aide des formules suivantes :
Le tirant d’eau y
𝟑
𝟐 𝟖
𝐐×𝟐 𝟑
𝐲=[ 𝟏 ]
𝐊𝐬 × 𝐈 × 𝟐
𝟐
𝒓 = 𝟎, 𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟏𝟓 × 𝑸1/3
𝑯=𝒓+𝒚
𝒃 = 𝟐𝒚
𝑸
𝑽= , avec une vitesse maximale de 4m/s.
𝑺
Pour les tronçons dont la vitesse dépasse 4m/s, nous allons imposer une vitesse de 4m/s et
reprendre le calcul de y et de b pour ces tronçons.
Le calage des tronçons de collecteurs sera effectué sur les profils en long en tenant compte
des principaux paramètres suivants :
SABTENGA
R.F
VERS
R.F
AI
RE
DE
JEUX
SP
OR
T Gar
der
ie
ie
EC Garder J.P
OL
645600
PR E
IM
AIRE
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J.P PR OL 1374200 1374200
IM E
645800
CT AIRE
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lte
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PLANT
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ALUPT
LUPTU
JP US
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CC 13740001374000 JE
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C X
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FONDATION ECOLOGIE RE
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1373800 1373800 Lim
SE ECOL SANS FRONTIERE
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N° 2009-2939 PLANTATION
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644600
R.F
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SACRU
E 316.07
Exutoire 2
Longueur de chemin
Bassins Superficie hydraulique(L) Pente
Versants en ha Périmètre en m en m (I)
BV1 118,1478 4611,1921 1559,5 0,0081
BV2 433,6378 10411,2093 3699,68 0,0051
Après identification de ces des grands bassins, nous avons procédé au repérage des points
hauts et bas, des lignes d’écoulement et de partagent des eaux. Les résultats sont présentés
dans la figure 6 ci-dessous.
Légende
Ligne d'écoulement
Point bas
Point haut
Echelle : 1/6000
Exutoire1
S/BV1
S/BV2 S/BV10
S/BV9
S/BV3
S/BV7 S/BV8
S/BV5 Légende
Limite
S/BV
S/BV4 S/BV6
Exutoire
Sens
d'écoulement
Exutoire2 des eaux
CÔTES
Nom des
S/BV A (ha) L (m) Amont (m) Aval(m) I (m/m)
S/BV1 26,7359 1174,86 334,25 326,25 0,0068
S/BV2 91,4219 1540,55 331,75 322,25 0,0062
S/BV3 98,9446 2494,87 333,75 919,25 0,0056
S/BV4 30,1391 1015,1 327,75 319,25 0,0084
S/BV5 46,1083 1836,15 331,75 318,25 0,0073
S/BV6 48,2604 1100,84 325 315,5 0,0086
S/BV7 54,0754 1773,26 331,75 317,25 0,0082
S/BV8 40,1346 1128,67 329 319,5 0,0084
S/BV9 46,4161 1388,9 329 318,25 0,0077
S/BV10 69,5593 1414,32 326,25 318,25 0,0056
Les résultats ci-dessus nous permettent de constater que les superficies totales des différentes
unités hydrologiques ainsi déterminées varient de 26,7359 à 98,9446 hectares ; Les longueurs
hydrauliques de 1015,10 à 2494,87 m ; et les pentes faibles de 0,0056 à 0,0086.
1.3. Coefficients de ruissellement de chaque sous bassins
Le tableau V présente les résultats du calcul des coefficients de ruissellement de chaque sous
bassins.
Tableau V : coefficient de ruissellement des différents sous bassins
S/BV S/BV1 S/BV2 S/BV3 S/BV4 S/BV5 S/BV6 S/BV7 S/BV8 S/BV9 S/BV10
Coefficient de
ruissellement 0,4 0,39 0,42 0,4 0,36 0,36 0,37 0,4 0,39 0,4
Ces coefficients varient de 0,36 à 0,42 selon la structure de chaque sous bassins. Ils sont tous
compris entre 0,30 et 0,50 ; des valeurs recommandées par Satin, et Selmi pour les zones
résidentielles lotissements. Confère ANNEXE V, coefficient de ruissèlement selon le type
d’occupation du sol [Satin, Selmi, 1999 p. 103].
N13 - N14 N15 - N16 N17 - N18 N19 - N20 N12 - N20
1293,93 948,43 908,55 1213,32 2402
Exutoire 1
La longueur totale du réseau est de 14 466 m.
N1
N17 N20
N15
N4
N3
N18
N13
N6
N8
N16
N10
N14 Légende
Collecteur primaire
Collecteur secondaire
Sens d’écoulement
N5
N7 N9 N11 Exutoire 2
Collecteur secondaire
Le tableau VII présente les différents débits obtenus à l’exutoire de chaque sous bassins.
Tableau VII : récapitulatif des débits des sous bassins versants
Les débits des différents sous bassins varient de 2,01 à 5,55 m3/s. L’importance des débits des
sous bassins versants notamment les sous bassins versants N°2 ; N°3 ; et N°10 est liée à la
grandeur de leur superficie.
𝑄 éq< ∑ 𝑄𝑗
Ces résultats montrent une faible variation de sections pour les tronçons N2 – N3, N4 – N5 et
N19 – N20 qui varient de 1,74 x 1,31 m2 à 1,82 x 1,36 m2. De même les sections des tronçons
N6 – N7, N8 – N9, N15 – N16 et N17 – N18 varient de 1,30 x 1,05 à 1,38 x 1,10 m2. Les
sections N10 – N11 et N13 – N14 varient de 1,42 x 1,12 à 1,50 x 1,17m2. Enfin les sections
des deux collecteurs primaires N5 – N12 et N12 – N20 varient très peu (2,66 x 1,85 à2, 90 x
1,98 m2).
Vu le nombre important des tronçons et la faible variation des sections, nous pensons qu’il
sera incommode de faire varier les dimensions des tronçons. Ainsi nous avons fait varier les
vitesses pour obtenir des sections identiques mais en tenant compte des conditions de vitesse
maximale et minimale dans une canalisation. Ce qui va permettre de faciliter la mise en œuvre
des collecteurs.
Condition de vitesse maximale et minimale
Pour une section d’ouvrage donnée on peut exprimer le débit ci-dessus par l’expression :
𝑸𝒎𝒂𝒙 = 𝑽𝒎𝒂𝒙 × 𝑺
Ces conditions de vitesse maximale et minimale sont données par : (𝑉𝑚𝑎𝑥 ≤ 4𝑚/𝑠 pour
éviter la dégradation des ouvrages et 𝑉𝑚𝑖𝑛 ≥ 0,5𝑚/𝑠 qui ne favorise pas de dépôt de matière
en suspension dans les collecteurs.
En tenant compte de ces conditions et en utilisant la formule ci-dessus, un ajustement a
permis d’obtenir les dimensions réelles des ouvrages. Ces nouvelles dimensions sont
présentées dans le tableau X ci-dessous.
Tableau X : dimensions réelles des ouvrages
Le curage des caniveaux deux fois dans l’année aux périodes suivantes :
Moi de Mai avant le début de la saison pluvieuse
Moi de d’Octobre après la saison pluvieuse
Une campagne de sensibilisation devrait être tenue afin d’éviter les dépôts d’ordures dans les
caniveaux par la population.
Le réseau comporte 94 dalots de section 1,40 x 1,10 m2 mesurant cinq cent dix (510) ml, soit
cent quatre-vingt-huit (188) guides roue et 36 dalots de section 2,00 x 1,50 m2 long de deux
cent trente-trois ml (233) soit soixante-douze guides roue.
Le prix d’un ml de dalot de chaque section a été déterminé et multiplié par la longueur des
dalots correspondants. Ensuite le volume de béton armé de guide roue a été déterminé et
multiplié par le prix unitaire. Les résultats des calculs sont présentés dans le tableau XIII.
Tableau XIII : Evaluation du coût des dalots cadres
Les dallettes
La longueur totale a été calculée en supposant 4 m de dallettes devant chaque porte et en
dénombrant le nombre de dallette correspondant. Ainsi on a compté au total 176 parcelles soit
1408 dallettes pour les collecteurs de section 2,00 x 1,50 m2 et 469 parcelles soit 3752
dallettes pour les collecteurs de section 1,40 x 1,10 m2. Ce qui correspond à une longueur de
704 ml pour la section 2,00 x 1,50 m2 et une longueur de 1876 ml pour la section 1,40 x 1,10
m2. Au niveau des collecteurs secondaires la longueur des dallettes pour couvrir le rond-point
(252ml). Le prix d’un ml de dallette a été obtenu en se référant au prix d’un m 3 de dallette et
multiplié par la longueur totale des dallettes pour obtenir le coût des dallettes.
Les résultats des calculs sont présentés dans le tableau XIV ci-dessous :
Conclusion partielle
Le coût estimatif des collecteurs et ouvrages de franchissement s’élève à 2 388 229 740
FCFA.
1. Problématique
Comme tout projet d’aménagement, la construction des logements sociaux et ses activités
annexes notamment la mise en place du réseau d’assainissement pluvial sont susceptibles
d’avoir des incidences majeures sur l’environnement. Mais pour un tel projet les impacts
négatifs potentiels sur l’environnement sont localisés et on peut concevoir aisément des
mesures d’atténuation ou de mitigation.
Ainsi, conformément au décret n°006-2013/AN, portant contenu, procédure et champ
d’application des Etudes ou Notices d’Impact Environnemental, ce projet est de catégorie B.
Il est donc soumis à une EIE simplifiée ou Notice d’Impact sur l’Environnement (NIE).
1.1. Objectifs Général de l’étude
L’objectif général de cette notice d’impact environnemental est d’apporté au Maître
d’ouvrage les informations suffisantes du point de vue environnemental, afin de contribuer à
établir la faisabilité environnemental de ce projet. Ainsi une analyse détaillée des impacts
environnementaux susceptibles d’être généré par les activités de ce projet, le rendrait
exécutoire.
1.2. Objectifs Spécifiques
Les objectifs spécifiques de la présente notice sont les suivant :
L’étude a montré qu’un réseau constitué de dix collecteurs secondaires et deux collecteurs
primaires pourrait évacuer les eaux pluviales du site. Les ouvrages seront de type
rectangulaire de section : 2,00 x 1,5 m2 pour les collecteurs primaires et 1,40 x 1,10 m2 pour
les collecteurs secondaires. Ces ouvrages seront faits en béton armé. A l’exutoire 2 nous
avons prévu de protéger l’aval des collecteurs primaires en prolongeant le réseau de 6m de
long et de 4m de large. Ce tronçon complémentaire sera réalisé à l’aide de la maçonnerie de
moellons.
5. Identification et évaluation des impacts prévisionnels
Les impacts dans une notice d’impact sur l’environnement sont caractérisés par leurs sources
et leurs récepteurs. Les sources représentent l’ensemble des activités prévues lors des travaux
des différentes phases (préparation, construction et exploitation). Les récepteurs d’impact
désignent les composantes du milieu naturel susceptibles d’être affectées par le projet comme
les sols, l’eau, la végétation, l’habitat, la faune, la population, etc.
L’analyse des impacts a été subdivisée en trois étapes : l’identification des impacts associés
aux activités de chaque phase, l’évaluation de l’importance des impacts et la prévision des
impacts.
5.1. Identification des impacts
Tableau XV: matrice d’identification des impacts
X= Impact (Interaction entre l’activité et le milieu récepteur)
0 = Aucune interaction entre l’activité et le milieu récepteur
Milieu récepteur
Poussière, bruit et
vibration,
Construction des Pollution et Négative/
désorganisation x o o x x x x
caniveaux destruction du sol positive
de la structure du
sol
Raccordement
Pollution des eaux Pollution,
clandestin des Négative o x x x o x x
de pluies contamination
ménages
Commentaire du tableau
Les résultats statistiques des impacts causés sur les milieux récepteurs donnent les proportions
suivantes. Les pourcentages supérieurs ou égaux à 10 verticalement indiquent une forte
interaction entre les différentes activités et le milieu récepteur.
Sol : 11,36%, Faune : 9%, Flore : 9%, Eaux : %, Air : 7,95%, Paysage: 6,81%, Economie :
7,95%, Santé : 10,23%.
Ces résultats montrent que les différentes activités ont une forte interaction sur le sol et la
Santé humaine et une interaction moindre sur les autres composantes du milieu. Des mesures
surtout de protection du sol et de la santé humaine devront être prises.
La durée de l’impact
C’est le temps que peut mettre le changement apporté par l’activité. La signification de ces
changements est présentée dans le tableau XVII ci-dessous :
Durée Définitions
Le changement apporté par l’activité cesse
Courte après l’arrêt de l’activité
Le changement apporté par l’activité est
continu sur une période mais cesse lorsque la
Moyenne réalisation du projet est terminée.
L’impact apporté par l’activité persiste après
Longue la mise en place du projet
L'étendue de l'impact
Elle correspond à l'ampleur spatiale de la modification de l'élément affecté. La cotation de
l’ampleur est donnée dans le tableau XVIII suivant :
Tableau XVIII: l’étendue de l’impact
Etendue Définitions
Ponctuelle L'impact est limité au point de travail
L'impact se limite aux limites de la zone
Locale d’étude
L’impact surpasse les limites de la zone
Régionale d’étude
Faune
Le passage des engins et véhicules au niveau du site pourrait occasionner des accidents avec
l’habitat faunique. De plus, L’abattage d’arbre pourrait entrainer l’éloignement ou la
OUEDRAOGO Dieudonné Master II Eau et Assainissement/2iE 2013 - 2014 Page 41
Etude technique détaillée de l’assainissement pluvial du site de Basséko
disparition de certaines espèces de leur lieu de pâturage habituel. Cet impact est négatif et
d’importance mineur.
Sol
Les travaux d’excavation et de terrassement lors de la phase de construction auront un impact
sur la structure et la texture du sol en modifiant les différentes couches qui le composent. Cet
impact est négatif et d’importance mineure.
Par ailleurs, au niveau des différents points de rejet, il est redouté la survenue de phénomène
d’érosion lié à l’action mécanique de l’eau. Cette érosion sera d’autant plus forte que les
quantités d’eaux charriées sont importantes. Cet impact est minimisé par la mise en place
d’ouvrage de protection et de recalibrage. Il est donc d’importance mineur.
Air
L’émission de particule poussiéreuse, de gaz d’échappement et d’odeurs nauséabondes
provenant respectivement de la circulation des engins et de l’excavation, du curage des
caniveaux pourraient polluer l’air. Cet impact est négatif et d’importance mineure.
Paysage
Pendant l’exploitation, l’absence de curage et d’entretien des caniveaux de drainage peuvent
entrainer leur transformation en véritable dépotoirs d’ordures et de déchet de toute sorte,
empêchant même l’écoulement normal des eaux de ruissellement et modifiant le paysage de
l’environnement dans lequel il se trouve. Cet impact est négatif et d’importance moyenne.
Ressource en eau
Pendant la phase d’exploitation, Les canaux pourraient charrier des eaux usées domestiques
qui peuvent polluer les eaux de surfaces. Cet impact est négatif et d’importance moyenne.
Economie et emploi
La mise en œuvre des activités aura très certainement des retombées sur l’économie locale,
notamment pour ce qui concerne la création d’emplois (la main d’œuvre pour la construction
des ouvrages, l’entretien et le suivi) et d’activité connexes telles que le petit commerce, la
Sécurité
La circulation des engins et véhicules de ravitaillement ainsi que l’exécution des travaux
pourront occasionner des accidents sur les animaux domestiques, des blessures et autres
accidents de travail. Cet impact est négatif et d’importance moyenne.
Milieux Importance
Impacts Nature Intensité Etendue Durée
récepteurs absolue
Flore Perte d'arbres Négative Moyenne Locale Longue Moyenne
Faune Perte d'animaux par accident ou par braconnage Négative Faible Locale Moyenne Mineure
Paysage Risque de transformation des caniveaux en dépotoir Négative Moyenne Locale Longue Moyenne
Pollution due aux gaz d'échappement des véhicules Négative Faible Locale Moyenne Mineure
Air Pollution de l'air par la poussière Négative Faible Locale Moyenne Mineure
Pollution de l'air par les odeurs issues des résidus de curage Négative Faible Locale Courte Mineure
Risque d'érosion au niveau des points de rejet Négative Faible Ponctuelle Moyenne Mineur
Sol Modification de la structure et la texture du sol Négative Moyenne Ponctuelle Courte Mineure
Pollution du sol par les boues issues du curage des caniveaux Négative Faible Locale Courte Mineure
Contamination des eaux de surface par les eaux des caniveaux Négative Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Ressources en
Pollution des eaux par déversement accidentel d'hydrocarbure et
eaux Négative Faible Locale Moyenne Mineure
substances
Prolifération d'insectes vecteurs de maladies liées à l'eau Négative Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Santé
Nuisances sonores Négative Faible Locale Moyenne Mineure
Intensification des activités économiques et commerciales Positive Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Economie Augmentation de la productivité des populations Positive Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Risque de perturbation économique Négative Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Social Renforcement des liens de solidarité entre les populations Positive Moyenne Locale Court Moyenne
Emploi Création d'emploi Positive Moyenne Régionale Court Moyenne
Cout Indicateur de
Lieu de de suivi de
Action environnementale Objectif
Récepteurs Acteurs de Acteur de mise en mise l’efficacité de
impacts et de calendrier
du milieu l’action suivi œuvre de en l’action et acteur
mesures l’action
l’action œuv de suivi de
re l’efficacité
Environne
Perte de Réduire le Vérification du
Minimisation de l’abattage mentaliste
quantité déboiseme Sur le Pendant les nombre d’arbre
Flore d’arbre Entreprise de la pm
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mission de
d’arbre arbres
contrôle
d’hygiènes. populations
Vérification de la
mise en place du
Réduire Environne
dispositif de
Pollution de les mentaliste Lors de la
curage des caniveaux Dans les ventilation ou
Air l’air par les quantités Entreprise de la pm mise en
collecteurs l’utilisation des
odeurs d’odeur mission de service
produits
émises contrôle
chimiques contre
les odeurs
Embauche de la main
Réduire la Entreprise de La cellule Pendant la Vérification du
Développeme d’œuvre locale ;
Economie pauvreté construction de la construction nombre de main
nt d’activités Contribution à la réduction Sur le site pm
et emploi au niveau et mission de et d’œuvre locale
économiques de la pauvreté
local d’exploitation contrôle l’exploitation embauchée
Diminuer
le Cellule de
Avant et Vérification du
Création Embauche de la main chômage la mission Dans
Emploi Entreprise pm pendant les recrutement de la
d’emploi d’œuvre locale et lutter de l’entreprise
travaux main d’œuvre
contre la contrôle
pauvreté
Conclusion partielle
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Basséko est un village situé à cheval entre la commune rurale de Pabré et de Tanghin
Dassouri. Ce site choisi par l’Etat Burkinabè pour la construction des logements sociaux est
dépourvu d’infrastructure de drainage des eaux pluviale, méritant donc un assainissement
pluvial et une bonne gestion des déchets solides.
Sur la base des données recueillies et des visites de terrains, nous avons proposé un
aménagement répondant aux normes techniques standard en matière d’assainissement pluvial.
A cet égard un réseau de drainage long de 14 466 ml a été dimensionné. Il est constitué de
collecteurs de deux (02) types de sections : les collecteurs primaires de section 2,00 x 1,50
m2, long de 3 477 ml et les collecteurs secondaires de section 1,40 x 1,10 m2, long de 10 246
ml.
Par ailleurs, la notice d’impact environnemental a révélé des impacts mineurs ne pouvant
empêcher la réalisation du projet.
Le coût du projet, toutes taxes comprises s’élève à 4 931 616 560 FCFA.
Pour la bonne réussite du projet nous formulons les recommandations suivantes :
Assurer une mise en œuvre adéquate des ouvrages ainsi que le respect des mesures
d’atténuation environnementale ;
Sensibiliser la population sur les bonnes pratiques en matière d’entretien des
ouvrages ;
Intégrer dans un premier lieu la conception des ouvrages d’assainissement d’eau
pluviale avant l’opération de lotissement ;
Prendre en compte les services efficients d’assainissement et de drainage comme
paramètres prioritaires et de base en matière de santé individuelle et collective.
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ANNEXES
I des I Section
Tu Tc en Q Y
Tronçon Nœud L (m) A (ha) c S/BV en collecteu Ks Tr en Ta 3 r V en
en mn i (mm/h) m /s théo Y réel
m/m r m/m m/s
mn mn
B(m) H(m)
N1 - N2 N2 1174,86 26,7359 0,4 0,0068 0,013 70 10 35,54 7,08 52,62 67,70 2,01 0,55 0,70 0,40 1,40 1,10 1,30
N2 – N3 N2 1540,55 91,4219 0,39 0,0062 0,0054 70 10 60,85 9,87 80,72 51,26 5,07 0,91 0,70 0,40 1,40 1,10 3,30
N4 – N5 N5 2494,87 98,9446 0,42 0,0056 0,0076 70 10 65,86 13,06 88,92 48,14 5,55 0,88 0,70 0,40 1,40 1,10 3,60
N6 – N7 N7 1015,1 30,1391 0,4 0,0084 0,0079 70 10 28,53 7,85 46,38 73,47 2,46 0,65 0,70 0,40 1,40 1,10 1,60
N8– N9 N9 1836,15 46,1083 0,36 0,0073 0,0076 70 10 47,43 8,69 66,12 58,36 2,69 0,67 0,70 0,40 1,40 1,10 1,74
N10 - N11 N11 1100,84 48,2604 0,36 0,0086 0,0068 70 10 44,36 6,7 61,06 61,47 2,96 0,71 0,70 0,40 1,40 1,10 1,92
10,6
N5 - N12 N12 222,5579 0,38 0,0032 98,41 45,07 1,33 1,10 0,50 2,20 1,60 3,02
3
N13 - N14 N14 1773,26 54,0754 0,37 0,0082 0,0075 70 10 36,18 10,78 56,96 64,30 3,57 0,75 0,70 0,40 1,40 1,10 2,32
N15 - N16 N16 1128,67 40,1346 0,4 0,0084 0,0087 70 10 40,96 7,9 58,84 62,96 2,80 0,67 0,70 0,40 1,40 1,10 1,82
N17 - N18 N18 1388,9 46,4161 0,39 0,0077 0,0077 70 10 49,76 7,57 67,33 57,68 2,90 0,69 0,70 0,40 1,40 1,10 1,88
N19 - N20 N20 1414,32 69,5593 0,4 0,0056 0,0045 70 10 55,13 10,11 75,24 53,66 4,14 0,87 0,70 0,40 1,40 1,10 2,69
10,4
N12 - N20 N12 210,1854 0,39 0,0019 95,30 46,01 1,45 1,10 0,50 2,20 1,60 2,97
7
ANNEXE IV: coefficient de ruissèlement selon le type d’occupation du sol d’après [Satin,
Selmi, 1999 p. 103].
0,10 0,10
0,20 0,20
1,10 1,5
0,20
0,20
1,40
1,80
Calcul de la surface en m2 :
𝑆 = 0,84𝑚2
Volume par ml :
𝑉 =𝑆×1
𝑉 = 0,84𝑚3
Calcul de la surface en m2
𝑆 = 2,79𝑚2
Le volume V
𝑉 = 𝑆 × 1 = 2,79 × 1 = 2,79𝑚3
Le prix d’un m3 de déblai est de 3000F donc les 2,79 m3 vont coûter 8 370 FCFA
Calcul de la surface en m2
𝑆 = 0,09𝑚2
Le volume V : = 0,09 × 1
𝑉 = 0,09 𝑚3
0,10 0,10
0,20 0,20
1,50
1,9
0,20
2,00
2,40
𝑉 =𝑆×1
𝑉 = 𝟏, 𝟏𝟐𝒎3
Calcul du prix d’un ml de collecteur de section 2,00 x 1,50
1 m3 de béton armé coût 150000F
1,12 m3 donnent 168 000F
Déterminons le prix d’un ml de déblai sera :
Le volume de déblai pour 1 m3 de collecteur sera :
V = 4,68 m3
𝑽 = 𝟎, 𝟏𝟐𝒎3
Le prix d’un m3 de béton de propreté sera de 0,12 x 50000 =6 000FCFA
En conclusion le prix d’un ml de collecteur de 2,00 x 1,50 sera :
𝑺𝟐 = 𝟏𝟔𝟖 𝟎𝟎𝟎 + 𝟏𝟒 𝟎𝟒𝟎 + 𝟔 𝟎𝟎𝟎 = 𝟏𝟖𝟖 𝟎𝟒𝟎𝑭𝑪𝑭𝑨
Partie 3 : Evaluation du coût des dalots et des dallettes
Les dalots :
Calcul du prix d’un ml de dalot de section 1,4 x 1,10
0,4
0,2
1,10
0,2
Volume 𝑉 = 𝑆 × 1 = 1,16𝑚3
Le prix d’un m3 de béton armé est de 150 000FCFA, les 1,16m3 donnent 174 000FCFA
Le prix d’un m3de déblai est de 3000F, les 2,70m3 donnent 8 100F
Calcul du prix d’un m3 de béton de propreté
Surface 𝑆 = 1,80 × 0,05 = 0,09𝑚2
Volume 𝑉 = 0,09 × 1 = 0,09𝑚3
Le prix d’un m3 de béton de propreté étant de 50000FCFA, les 0,09m3 donnent 4 500FCFA
Le prix d’un ml de dalot de 1,40 x 1,10 : 4 500 + 8 100 + 174 000 = 186 600FCFA
Calcul du prix d’un ml de dalot de 2,00 x 1,50 m2
Calcul du prix d’un m3 de béton armé
Surface 𝑆 = 2(0,2 × 2,40) + 2(0,2 × 1,50) = 1,56𝑚2
Volume 𝑉 = 𝑆 × 1 = 1,56𝑚3
Le prix d’un m3 de béton armé est de 150000FCFA, les 1,56m3 donnent 234 000FCFA
Calcul du prix d’un m3 de déblai
Surface 𝑆 = 2,40 × 1,90 = 4,56𝑚2
Volume 𝑉 = 4,56 × 1 = 4,56𝑚3
Le prix d’un m3 de déblai est de 3000F, les 4,56m3 donnent 13 680F
Calcul du prix d’un m3 de béton de propreté
Surface 𝑆 = 2,40 × 0,05 = 0,12𝑚2
Volume 𝑉 = 0,12 × 1 = 0,12𝑚3
Le prix d’un m3 de béton de propreté étant de 50000FCFA, les 0,12m3 donnent 6 000FCFA
Le prix d’un ml de dalot de 2,00 x 1,50 :
6000 + 13 680 + 234 000 =253 680FCFA
Calcul du prix des guides – roue
Pour un dalot nous avons deux guides – roue.
Nous avons au total 10 dalots de section 2,00 x 1,50 m2 soit 20 guides – roue, et 25 dalots de
section 1,40 x 1,10 soit 50 guides – roue.
Le volume de guide – roue pour la section 1,40 x 1,10
𝑉 = 0,40 × 1,80 × 0,20 × 50 = 7,2 𝑚3
Le volume de guide – roue pour la section 2,00 x 1,50
𝑉 = 0,40 × 2,40 × 0,20 × 20 = 3,84 m3
0,5
1,40 + 0,20
A INSTALLATIO SERVIVE
Installation de chantier ff 1 5 000 000 5 000 000
Installation des bureaux et équipement de la
ff 1 15 000 000 15 000 000
mission de contrôle
Amené et repli du matériel de chantier ff 1 5 000 000 5 000 000
Sous total A 25 000 000
B TRAVAUX PREPARATOIRES
Débroussaillage et nettoyage
ff 1 860 000 860 000
des emprises des ouvrages
Abattage d'arbre u 49 40 000 1 960 000
Implantation des collecteurs
ff 1 800 000 800 000
et dalots
Sous total B 3 620 000
CONSTRUCTION DES
C COLLECTEURS,
DALOTS ET DALLETTES
Collecteurs de section 1,40 x 1,10 m2(prix
ml 10 246 138 870 1 422 862 020
total)
Collecteurs de section 2,00 x 1,50 m2(prix
ml 3 477 188 040 653 815 080
total)
Dalots de section 1,40 x 1,10 m2 ml 510 186 600 95 166 000
Dalots de section 2,00 x 1,50 m2 ml 233 253 680 59 107 440
Béton armé pour guide roue m3 11,04 150 000 1 656 000
Dallettes pour la section 1,40 x 1,10 m2 ml 38 444 48 000 102 144 000
Dallettes pour la section 2,00 x 1,50 m2 (prix ml 692 66 000 46 464 000
Sous total C 2 388 229 740
D Protection et recalibrage
Recalibrage m3 2 098,4 3 000 6 295 200
Maçonnerie de moellons m2 48 15 000 720.000
Sous total D 7 015 200
MESURES D'ATTENUATION,
E DE COMPENSATION ET ff 1 1.5OO.000 1 500 000
D'0PTIMISATION
Sous total E 1 500 000
MONTANT TOTAL HTVA 2 425 364 940
TVA (18%) 436 565 700
MONTANT TOTAL TTC 2 861 930 640