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- Visionnage du travail du groupe 3 qui ont retravaillé leur projet : interface Instagram qu’ils
ont rendu plus visible, l’aspect collectif est devenu beaucoup plus présent, zapping d’une
petite vidéo à une autre qui pouvait créer une forme de frustration (et qui est très
caractéristique des réseaux sociaux) Possibilité pour pousser cette idée de collectif d’artistes :
rédaction d’un manifeste ? (un peu à la manière des surréalistes)
- Sensation de présence tellement intense dans Entrée du train en gare de La Ciotat des frères
Lumière que les personnes assises dans la salle se sont baissées, de peur de se faire écraser par
ce train.
- Marc Boucher soulève le fait que la présence ne vient pas de l’extérieur, c’est nous qui
donnons valeur de présence à ce que l’on voit adhésion à ce que l’on perçoit en projetant
par exemple sur des animaux des intentions humaines. C’est nous qui projetons la présence
sur l’environnement, c’est dans cette croyance en la présence que se fonde son intensité. Ce
qui est perçu comme présent « a une qualité vivifiante », ainsi en ressentant cette présence, je
me sens moi-même plus présent et donc plus en vie. C’est quelque chose dont on peut faire
l’expérience dans notre quotidien, nous parlons à un acteur comme s’il était devant nous, à
une machine comme si elle pouvait nous répondre…
- Qu’est-ce qui provoque le sentiment de présence? Vraisemblance des comportements
sensibles qui vont permettre l’immersion du spectateur et son adhésion. L’ouïe, la vue jouent
un rôle très important dans ce sentiment de présence, ainsi que la « proprioception » =
capacité de se représenter soi-même dans l’espace.
NB : Travaux de Gabriele Sofia Les acrobaties du spectateur : le fait de voir une action stimule dans
le cerveau, les neurones miroirs et c’est ce qui fait que l’on a l’impression de faire nous-mêmes
l’action.
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- L’auteur pose également les conditions d’une immersion à travers le prisme de la réalité
augmentée.
- La contextualisation et historicisation de la notion de présence permettent de mieux
comprendre les enjeux politiques que posent la question de la réalité virtuelle, des réseaux
sociaux.
Synthèse du cours :
Questions qui restent en suspens : Comment recréer ce sentiment de collectivité, de connivence que
l’on peut ressentir lorsque l’on sort d’un spectacle et que l’on discute de ce que l’on vient de voir. En
effet, ce moment d’échange informel participe à la réception du spectacle, au même titre que le temps
de la représentation. C’est peut être là que se situe la limite du numérique, dans cette impossibilité à
construire du commun, à se sentir appartenant à une assemblée au sens de force politique,
philosophique. Question de l’accessibilité des théâtres, de l’habitus de chacun.e qui rentre en jeu dans
la fréquentation des lieux culturels Est-ce que le numérique peut permettre de résorber
partiellement ces inégalités d’accès ? Question de l’usage de ces outils numériques qui se pose, quelle
est l’intention que l’on met derrière notre usage des réseaux ? (dimension éminemment politique).
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NB : Ecrits de Bernard Stiegler sur le fait que la technologie ne serait peut être pas synonyme de
progrès cf entretien : https://www.youtube.com/watch?v=uoDDPSShxqM + textes de Barbara
Stiegler (philosophe) sur la démocratie.
IMPORTANT : Travail de fin de semestre à envoyer max le 3 mai par mail en format pdf ! Si
besoin de retours sur le dossier rendu, faire une demande par mail !