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RESPONSABILITE CIVILE – COURS N°5

La responsabilité du fait d’autrui, c’est l’obligation de réparer le préjudice causé par les
personnes dont on doit répondre car on a la charge d’organiser, de diriger et de contrôler
leur activté.
Il y a alors :
- Le responsable pour autrui
- La victime
- Celui qui commet le dommage

 A propos des parents du fait de leur enfant mineur : article 1242 al4 du Code civil

Il y a plusieurs conditions pour pouvoir invoquer la responsabilité des parents :


- Autorité parentale
- Cohabitation
- L’enfant doit être mineur
- Qu’il réalise un fait dommageable

La faute de l’enfant et des parents. Il faut que l’enfant ait commis un faut fautif et s’il avait
commis un dommage alors les parents avait commis une faute de surveillance ou
d’éducation : présomption de faute simple qui pèse sur les parents.
Pour s’en écarter, il faut prouver l’absence de faute.

Double prob pour la victime :


- Les parents peuvent s’exonérer en prouvant l’absence de faute
- Il fallait un fait fautif de la part de l’enfant mais pour le prouver, c’était compliqué car
enfant pas discernant. La victime devait démontrer qu’une faute était imputable à
l’enfant et donc il était conscient.

La JP a évoluer sur ces deux points.


Concernant le premier point : Revirement de JP par l’arrêt « Fullenwarth » du
Par cet arrêt il y a un abandon de la notion de faute. Le lien causal suffit à rendre l’enfant
responsable, on ne regarde plus s’il est discernant ou pas : mouvement d’objectivisation de
la faute.

Concernant le second point : arrêt « Bertrand » du 19 février 1997


Maintenant on est sur une responsabilité de plein droit donc compliqué de prouver pour
s’exonérer : seul cas d’exonération est la FM ou cause étrangère.
Ça va dans le même sens que Fullenwarth
But d’objectivisation de la faute et donc de la responsabilité dans une logique inséminatrice.

La Cour de cassation fait un résumé de ces 2 JP dans un arrêt du 14 décembre 2002.


Ici, il y a une exigence d’habiter sous le même toit mais il y a deux conceptions :
- De fait : Il y a une cohabitation effective, il doit séjourner chez ses parents pour que
la responsabilité soit retenue. La résidence habituelle est celle qui est consacrée
juridiquement mais pas forcément celle où on habite tout le temps.

Document 13.1 :

Conception de droit qui est retenue car ok l’enfant passe la majeure partie de son temps en
internat et dommage pendant qu’il était à l’internat mais sa résidence habituelle est celle
des parents donc responsabilité des parents engagée.

Document 13.2 :

La seule cause légitime qui peut arrêter la cohabitation entre parents et enfant est la
décision de justice où il sera foxé légalement le lieu de résidence de l’enfant chez un tiers.

 Responsabilité du commettant du fait de leur préposé : article 1242 al5

Il faut distinguer :
 Responsabilité du commettant :

Pour mettre en œuvre cette responsabilité il faut :


 Un lien de préposition entre les deux.

 Un fait dommageable fautif imputable au préposé qui doit être :

- Fautif

La question était de savoir s’il fallait une faute du préposé pour engager la responsabilité
du commettant ?
 Arrêt du 8 avril 2004 "Olympique de Marseille" : il faut un fait fautif pour engager la
responsabilité du préposé. Il y a donc une consécration du fait fautif par cette JP.

- Le fait fautif doit être rattaché aux fonctions du préposé.

Pourquoi cette condition ?

Le commettant n’a pas l’autorité continue sur le préposé contrairement à l’enfant sur les
parents. Cela signifie que pour pouvoir engager la responsabilité du commettant, il faut que
le préposé ait été sous la responsabilité du commettant, il faut que le préposé soit dans ses
fonctions au moment du dommage.
Pour être exonéré, le commettant dit prouver que le préposé à abuser de ses fonctions.

Quand y a-t-il abus des fonctions ?

 Arrêt de 1998 :
3 conditions pour caractériser l’abuse de fonction :
- Préposé a agi sans autorisation
- Le préposé à agi à des fins étrangères à ses attributions
- Le préposé hors de ses fonctions
Hors de ses fonctions signifie que le préposé ne doit pas avoir trouvé dans ses fonctions le
moyen de commettre sa faute. On retient une conception objective.

 Responsabilité du préposé

- De droit :

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