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Ainsi, le présent CPC, constitue une référence en matière de clauses techniques communes
aux équipements de ponts et ce, pour l’élaboration des cahiers des prescriptions spéciales
(CPS) des projets ; dès que ces derniers, y font référence.
Néanmoins et en cas de besoin, le CPS de chaque projet, peut prévoir d’autres clauses
techniques complétant ou modifiant celles énoncées dans le présent CPC.
Au sens du présent CPC, les équipements de ponts sont les organes, produits et éléments
démontables ou déposables, intégrés à l’ouvrage et ayant pour fonction d’assurer un bon
fonctionnement des ouvrages et de participer à la protection des structures, à la sécurité et
confort des usagers et à l’intégration de l’ouvrage dans le site.
Sauf précision contraire dans le CPS, les versions des normes applicables, sont celles en
vigueur à la date de la soumission.
Les normes marocaines d’utilisation obligatoire s’appliquent de fait ; même si elles ne figurent
pas dans la liste des normes applicable du CPS.
Le CPS doit préciser les normes internationales applicables. Faute de cette précision, les
normes internationales applicables, sont définies en commun accord entre le maitre
d’ouvrage et l’entrepreneur et ce, au démarrage des travaux.
En cas d’’avis technique adoptée, ce dernier doit être accepté par le maitre d’ouvrage et
émaner d’un organisme agréé par lui.
Parmi les produits adaptés à l’utilisation et proposés par l’entrepreneur, le choix du maitre
d’ouvrage est porté systématiquement sur les produits certifiés conformes, avec marquage
NM ou équivalent.
En l’absence de produits certifiés conformes, le choix est fait sur la base de résultats d’essais
d’agrément, réalisés à la charge de l’entrepreneur par un laboratoire agréé par le maitre
d’ouvrage.
Tout produit ou équipement, proposé à l’utilisation par l’entrepreneur, doit être accompagné
de la notice technique de son fabricant. Cette notice, constitue une présomption d’aptitude
à l’usage et de conformité. Elle ne constitue en aucun cas, une preuve de conformité du
produit ou équipement, aux spécifications des normes ou des dispositions du CPS ; laquelle
preuve doit être matérialisée par un certificat de conformité établie par un organisme tiers
et/ou par les résultats du contrôle de production effectué par le fabricant et par les essais de
vérification et de contrôle effectués sur les lots livrés sur chantier.
L’avis technique, permet de s'assurer que les produits, procédés ou systèmes qui seront
proposés, soient parfaitement efficaces, bien adaptés au domaine d'emploi et correctement
mis en œuvre. Il formule, pour ce faire, une opinion autorisée sur le comportement prévisible
des produits, procédés et matériels concernés.
La durée de vie à escompter pour les équipements, dépend essentiellement de la facilité plus
ou moins grande, de leur réparation et leur remplacement.
En outre, le choix des équipements d’une durée de vie inférieure à celle de l’ouvrage, doit
avoir lieu dès la phase de conception du projet. Le mode d’ancrage et de fixation aux autres
parties de l’ouvrage, doit permettre de les remplacer, sans que cela conduise à une
quelconque détérioration des éléments supports.
Le maître d’ouvrage et l’entrepreneur assurent chacun une part de ces activités. La répartition
des dites activités est définie et leur consistance est formalisée dans les documents
spécifiques à la gestion de la qualité.
1. la gestion de la qualité est menée dans le cadre de la gestion globale prévue pour
l’ensemble du projet. Dans ce cas , des chapitres relatives à la gestion de la qualité des
équipements, sont prévus dans les documents de gestion de la qualité du projet ;
2. la gestion de la qualité des équipements est menée indépendamment de celle des
autres travaux du projet. Dans ce cas, des documents spécifiques à cette gestion
doivent être établis à part.
Ainsi, l’entrepreneur est appelé à établir, selon la prescription du CPS du projet, soit un plan
d’assurance qualité, soit un mémoire technique.
La consistance des documents en question figurent au titre 3 – Chapitre 3.1 - Article 7.3.1.3 :
Documents d’exécution.
- soit, dans le cadre d’un mémoire technique élaboré par l’entrepreneur et accepté par
le maitre d’ouvrage. Dans ce cas de figure :
Le dossier d’agrément établi par l’entrepreneur doit contenir toutes les informations utiles et
suffisantes sur les produits et fournitures (nature, provenance, échantillons, etc) et toutes les
justifications quant à l’aptitude à l’utilisation et à la présomption de conformité aux normes
applicables et aux dispositions du marché (notice technique et/ou épreuves de contrôle
propre au fabricant, avis technique, épreuves de conformité établies à l’initiative de
l’entrepreneur, etc).
Pour toute demande d'équivalence, l’entrepreneur doit fournir au moins deux mois avant tout
début d'approvisionnement ou de mise en œuvre, les éléments (échantillons, notices
techniques, résultats d'essai, etc.) nécessaires à l'appréciation de l'équivalence et de sa
pertinence. Ces éléments sont à la charge de l'entrepreneur. Tous les documents, sont rédigés
en langue française.
Tout produit ou équipement, pour lequel l'équivalence aurait été sollicitée et qui serait livré
sur le chantier ou engagé sans respecter les dispositions précitées, est réputé être en
contradiction avec les clauses du marché et doit donc être immédiatement retiré du chantier
au frais de l'entrepreneur, sans préjudice des frais directs ou indirects de retard ou d'arrêt de
chantier.
7.2.2.1. Définition
Les appareils d’appui sont des dispositifs, placés en interface entre le tablier d’un pont et ses
appuis. Ils ont pour fonction de transmettre les efforts entre le tablier et ses supports ; tout
en autorisant certains degrés de liberté.
Les dispositions du présent CPC, concernent les familles d’appareils d’appuis suivantes :
Selon le fonctionnement mécanique prévu, les appareils d’appui peuvent être fixes ou bien
mobiles (uni ou multidirectionnelles).
Les documents du projet (CPS, plans de l’ouvrage), fournissent les données de base servant
au choix et à l’étude des appareils d’appui.
Les appareils sont choisis parmi la gamme des produits disponibles sur le marché.
En outre, si plusieurs familles d’appareils d’appuis sont prévues pour le même projet, il y a lieu
de tenir compte de leurs comportements différents en déformation.
Une seule famille d’appareils d’appui, est à utiliser pour chaque file d’appui.
Les essais doivent être réalisés conformément aux dispositions et spécifications ; arrêtées par
les normes en vigueur.
A défaut d’une certification et d’un marquage NM ou équivalent ; apposé sur chaque appareil
d’appui, ces caractéristiques doivent figurer sur la notice technique des produits et/ou dans
des rapports d’essais ; à mettre à disposition du maitre d’ouvrage, dans le cas où celui-ci en
fasse la demande.
Ces appareils d’appui, doivent être dotés d’un dispositif permettant les déplacements avec un
minimum de frottement. Le coefficient de frottement, évalué par essais en usine de
fabrication, doit rester en dessous des valeurs maximales fixées par les normes en vigueur.
Un débord de 5cm minimum des bossages inférieurs ; par rapport aux taquets du dispositif
anti-cheminement est à prévoir.
Les extrémités correspondant aux maximas des mouvements admissibles, doivent être
marquées sur les indicateurs de mouvement Ces indicateurs, doivent être calés de la même
façon sur tous les appareils d’un même ouvrage et placés de manière à être facilement
accessibles et visibles pour les visiteurs.
Lorsque des métaux différents sont combinés, la corrosion électrolytique doit être évitée en
isolant les différents métaux.
Les éléments constituant l’environnement des appareils d’appui, doivent être conçus de façon
à assurer :
7.2.2.10. Bossages
Les bossages, pouvant être préfabriqués ou coulés sur place, doivent être conçus et
dimensionnés ; pour :
- permettre une hauteur libre suffisante entre les faces du tablier et de la tête de
l’appui ;
- reprendre les actions mécaniques transmises par les appareils d’appui et ce, dans les
bonnes conditions de stabilité et de résistance ;
- garder un débord suffisant par rapport aux appareils d’appuis.
- permettre une mise hors d’eau des appareils d’appui.
Bossage inférieur
Bossage supérieur
Les justifications de calcul des bossages est à effectuer suivant les règlements de calcul en
vigueur.
Les spécifications relatives aux matériaux constitutifs des bossages, sont celles des normes et
CPC relatifs aux matériaux concernés.
7.2.2.11.1. Constitution
Les appareils d’appui en élastomère fretté sont des plaques monoblocs qui sont constituées
d’un empilage de feuillets d’élastomère (néoprène d’épaisseur de 8 à 16 mm) associés par
vulcanisation, à des frettes en acier doux.
Sauf indication contraire dans le CPS, les appareils d’appui sont de forme rectangulaire ou
circulaire.
Les appareils d’appui glissant, sont en plus, munis d’un dispositif de glissement, formant un
plan de glissement.
7.2.2.11.2. Elastomère
Sauf, disposition contraire du CPS, le caoutchouc entrant dans la composition des appareils
d’appui est d’origine synthétique en polymère du chloroprène polychloroprène (CR).
Tous les appareils d’appui doivent être conçus avec des feuillets internes de caoutchouc de
même épaisseur, comprise entre 5mm et 25mm.
La distance nominale entre la frette et la face externe est de 2,5 mm (système d’appareil
d’appui du type B).
7.2.2.11.4. Frettes
Les frettes sont en acier S235 ou en acier présentant un allongement minimal à la rupture
équivalent. L’épaisseur des frettes est de 2mm au minimum.
Dans tous les cas, l’entreprise est tenue de fournir un certificat de conformité ou des essais
fournissant les caractéristiques mécanique de l’acier.
La distance minimale entre la frette en acier et la surface latérale doit être supérieure à 4 mm.
Les alvéoles de la plaque en PTFE sont lubrifiées. Le lubrifiant doit conserver ses propriétés
dans la gamme spécifiée de températures et ne doit pas résinifier ni attaquer d’autres
matériaux à l'interface de glissement.
La qualité des matériaux et dimensions des différents composants, doivent être conformes
aux normes en vigueur.
En particulier, la tôle en acier doit avoir des dimensions supérieures à celles du bloc
d'élastomère (10 cm de garde environ transversalement et longitudinalement à prévoir en
plus, par rapport à l’amplitude des mouvements attendus).
L’ensemble est, souvent, protégé des poussières par une bande latérale collée sur la tôle
d’acier (généralement cette bande est en mousse d’élastomère).
7.2.2.12.1. Constitution
Les appareils d’appui à pots (appelés aussi à élastomère confiné), sont constitués d’un pot, un
coussin en élastomère, un piston, joints et lubrifiant.
Les dimensions apparentes des appareils d’appuis à pot sont justifiées par des calculs de
dimensionnement propres à chaque projet.
L’épaisseur minimale du coussin en élastomère, (t min), doit être au moins égale à d/15 (d
étant le diamètre du coussin en élastomère en mm).
Les propriétés garanties par le fabricant et la certification du matériau, doivent couvrir, les
spécifications relatives à la résistance, durabilité, soudabilité.
Sauf disposition contraire dans le CPS, le pot est issu de l’usinage de plaque d’acier.
Dans le cas d’utilisation de virole soudée, une garantie de la qualité des soudures est à fournir
par le fabricant.
La surface de contacte piston et pot peut être plane ou courbe. Les dimensions
correspondantes, sont conformes à la norme en vigueur.
7.2.2.12.4. Joints
Les appareils d’appui à pot, doivent disposer d’un joint interne et d’un joint externe. Ces joints
Ils peuvent être en :
- laiton,
- POM,
- PTFE renforcé de carbone ;
- acier inoxydable
Les matériaux utilisés doivent être de qualité conforme aux normes en vigueur.
7.2.2.12.5. Lubrifiant
Les surfaces de contact de l’élastomère du pot et du piston doivent être abondamment
lubrifiées lors de l’assemblage. Après la mise en place du coussin, du lubrifiant doit être ajouté
sur la surface intérieure libre de la paroi du pot.
Le lubrifiant ne doit pas endommager l’élastomère ou les autres éléments, et ne doit pas
provoquer de gonflement excessif de l’élastomère (la variation relative de la masse de
l’élastomère doit être inférieure 8 % à 50 °C).
La qualité des matériaux et les dimensions minimales des différents composants, doivent être
conformes aux normes en vigueur.
Plan de glissement
L’ensemble du plan de glissement, doit être protégé des poussières par une bande latérale
collée sur la tôle d’acier (généralement cette bande est en mousse d’élastomère).
Ainsi, les déplacements doivent être augmentés dans les deux directions et les deux sens de
±20mm. Par ailleurs, le déplacement minimum à prendre en compte est de ±50 mm dans la
direction principale des déplacements résultant de l’ouvrage". Ces valeurs ne sont pas
applicables si l’appareil d’appui est mécaniquement bloqué.
L’ensemble du plan de glissement, doit être protégé des poussières par une bande latérale
collée sur la tôle d’acier (généralement cette bande est en mousse d’élastomère).
Dispositif de guidage
Ce dispositif, permet d’orienter le sens du glissement. Il est soit latéral soit central.
Il est constitué de feuilles en PTFE ou d’un matériau composite. La qualité des matériaux en
question doivent être conformes aux spécifications des normes en vigueur.
7.2.3.1. Définition
L’étanchéité est une couche de matériaux, produit ou complexe plus ou moins épais, mis en
place sur le tablier pour s´opposer totalement au franchissement par l´eau et les produits
agressifs (les sels de déverglaçage, huiles et produits de combustion des véhicules, …).
7.2.3.2.1. Imperméabilité
Le complexe d´étanchéité doit être imperméable dans les conditions d´emploi prévues et
définies dans le CPS.
Il doit pouvoir être mis en œuvre sur un support humide. Aucune application sur un support
mouillé n´est acceptée.
Il s’agit de :
Les documents du projet (CPS, plans de l’ouvrage), fournissent les données de base servant
au choix et à l’étude de l’étanchéité.
Si le titulaire du marché propose un procédé qui ne rentre pas dans l’une des familles
désignées ci-dessus, il fournira au maître d’ouvrage, les références d’utilisation et les
caractéristiques du procédé permettant de vérifier que ce dernier, présente toutes les
propriétés requises.
La pente maximale du support, pour la mise en œuvre est de 10% (risque de fluage).
Pour l’étanchéité des trottoirs, relevés et retombées, se reporter à l’article 7.2.3.7 et à l’article
7.2.3.8.
Ces couches doivent respecter les spécifications énoncées dans les articles suivants.
L´épaisseur totale du complexe est de 30 mm environ. Le C.P.S pourra prescrire une épaisseur
supérieure (35 mm) dans le cas d´une circulation intense de chantier.
L’étanchéité sur support béton est recouverte, en partie circulable par des véhicules, par une
ou plusieurs couches en enrobé bitumineux. Sauf justification particulière, l’épaisseur totale
minimale du revêtement est de 70 mm
- soit une résille de verre. Cette résille n´est pas imprégnée. Le type de résille
généralement utilisé, d´une masse de 70 g/m², a des mailles 75 mm et une résistance
minimale, pour une bande de cinq (5) cm de large, de 90 daN selon la chaîne et 37 daN
selon la trame,
- soit une feuille de papier kraft à trous dont le pourcentage des trous est de 15 % de la
surface.
Etanchéité type A :
Etanchéité type B
La couche d’asphalte gravillonné, peut être pigmentée et ce, pour servir de couche d’alerte
en cas de rabotage de la couche de roulement.
Pour le système bicouche, la pente maximale du support, pour la mise en œuvre est de 10%
(risque de fluage de la deuxième couche en asphalte gravillonné)
Ces couches doivent respecter les spécifications énoncées dans les articles ci-après.
- la teneur en liant ;
- la masse bitumineuse,
- les masses minérales ;
- le(s) armature(s) et leur grammage ;
- la nature du (des) produit(s) de surfaçage.
Pour l’étanchéité des trottoirs, relevés et retombées, se reporter à l’article 7.2.3.7 et à l’article
7.2.3.8.
Cette contrainte est évaluée par essais de traction effectuée sur planche d’essais
conformément à la norme d’essais en vigueur.
7.2.3.5.8. Imperméabilité
Le matériau soumis à une pression d'eau de 0,1 MPa pendant 5 jours, puis pendant 1 jour
successivement de 0,2 , 0,3 et 0,5 MPa ne doit pas laisser passer d'eau.
7.2.3.5.9. Perforation
La force de pénétration d'un poinçon dans le matériau, à + 20° C et à - 10° C, sous une vitesse
de 500 mm/mn, doit être supérieure à 8daN.
- Zone de chaussée ;
- Trottoirs ;
- Relevés, retombées, contre corniches, longrines ancrées pour support des dispositifs
de retenue routiers ;
- Caniveaux techniques.
Selon la destination de l’ouvrage, les systèmes d’étanchéité liquides sont classés en cinq
catégories ; à savoir :
7.2.3.6.4. Dureté
La dureté shore A devra être supérieure ou égale à 60 après 48 h à 22°C ± 3 °C
Lorsque la protection de l’étanchéité sur trottoir, est réalisée par un matériau autre que
l’enrobé ou l’asphalte, il conviendra de mettre en place avant la protection, un écran de
désolidarisation.
Si l’étanchéité, est directement circulable (le cas courant de couche d’asphalte), le film est
traité anti-UV. Ce film doit recevoir un traitement destiné à réduire sa glissance et recevoir
éventuellement un saupoudrage ou tout autre traitement architectural compatible avec
l'asphalte.
Les caniveaux techniques des trottoirs sous dallettes, peuvent être étanchés :
En partie horizontale :
- soit par une feuille bitumineuse monocouche, soudée sur un support d’étanchéité
préalablement enduit d’un enduit d’imprégnation à froid ou d’un bouche pores et
protégée mécaniquement (béton désolidarisé ou autre) ;
- soit par une feuille bitumineuse sous couche d’asphalte, soudée sur un support
d’étanchéité préalablement enduit d’un bouche pores ;
- soit par un système d’étanchéité liquide de catégorie C, protégé mécaniquement
(béton désolidarisé ou autre).
En relevés :
- soit par une feuille bitumineuse monocouche, soudée sur un support d’étanchéité
préalablement enduit d’un enduit d’imprégnation à froid ou d’un bouche pores et
protégée mécaniquement (enduit de ciment grillagé ou autre) ;
- soit par un produit d’étanchéité liquide de catégorie C.
Aux extrémités des ouvrages ne comportant pas de joints de chaussée, les retombées
d’étanchéité seront réalisées soit par :
Les produits, doivent être résistance aux racines, pour les parties en contact avec les remblais.
7.2.4.1. Définition
Les joints de chaussées sont des dispositifs, permettant la transition entre le tablier et les
chaussées entre deux parties adjacentes de l’ouvrage ou entre deux ouvrages discontinus. Ils
remplissaient les fonctions de base suivantes :
Pour les composants fabriqués en usine, la qualité des matériaux et matières première ainsi
que les performances du procédé de joint, doivent permettre aux joints de répondre aux
exigences sus-iniques.
En particulier :
Les documents du projet (CPS, plans de l’ouvrage), précise les données relatives au choix des
joints de chaussée ; en particulier,
Le joint à adopter est à choisir, parmi les modèles commercialisés ; de préférence bénéficiant
d’un avis Technique.
De préférence, le modèle de joint è adopter, doit être de type simple d’exécution, pour
pouvoir être mis en œuvre par du personnel peu spécialisé.
7.2.4.5 Constitution
Le joint de chaussée est un ensemble d'éléments indissociables, constitué par :
7.2.4.6. Solins
Pour les joints à feuillures, les solins seront à définir par la fiche technique du produit. A défaut,
il sera en béton ou en micro-béton dont les plus gros granulats de ce dernier, n'excéderont
pas cinq millimètres de diamètre. La résistance à la compression à 28j sera de 30MPa au
minimum.
Les solins seront ferraillés à l’aide d’un ferraillage complémentaire de manière à assurer la
liaison du joint à la structure d’une part et la résistance du solin sous l’effet des diverses
sollicitations mécaniques et thermiques d’autre part.
La nature des aciers et leur enrobage doivent respecter les normes et règlements en vigueur.
Les eaux doivent être évacuées par drains. Ces derniers, doivent être raccordés au système de
drainage du tablier.
7.2.5.1. Définition
Le dispositif d'évacuation des eaux, est l’ensemble des équipements et des aménagements,
destinés à évacuer hors de l'ouvrage, les eaux de pluie ou de déversement
accidentel ; recueillies par la chaussée, les trottoirs et les enrobés de la couche de roulement.
Les matériaux constitutifs doivent être de qualité et répondant aux normes correspondantes.
L’évacuation des eaux de surface doit être assurée par un système d’assainissement constitué
par des pentes suffisantes, des caniveaux latéraux, des corniches caniveaux et des descentes
d’eaux pluviales.
Les eaux acheminées par les enrobés perméables et à l’interface de l’étanchéité et la couche
de roulement, doivent être récupérée et évacuées par un réseau de drains.
Ce réseau comprend :
- des drains transversaux par rapport à l’axe longitudinal de la chaussée, associés aux
joints de chaussée ;
- des drains longitudinaux, qui seront posés sur l’étanchéité en points bas et contre les
obstacles (caniveaux, bordures de trottoirs, etc).
Il s’agit des points de sorties des eaux de l’ouvrage vers le milieu extérieur. Ils comprennent ;
- des ouvrages ponctuels (avaloirs) qui permettent de récupérer les eaux de la collecte
longitudinale pour les conduire soit hors de l’ouvrage soit vers un réseau à plus grande
capacité,
- des sorties aménagées sur des descentes d’eau, aménagées aux extrémités des
caniveaux et reliées aux descentes des eaux sur remblais.
7.2.5.3.2. Caniveaux
Les caniveaux latéraux ou fils d’eau sont aménagés en points bas de la pente transversale de
la chaussée, sont aménagés avec l’un ou l’autre des matériaux suivants
Ils peuvent aussi âtre manégés à l’extrémité du tablier sous forme de corniches-caniveaux :
7.2.5.3.3. Drains
Les drains peuvent être :
- en alliage d'aluminium ;
- métalliques ;
- en acier inoxydable ;
- en béton poreux ;
- en PVC.
Drains pour le revêtement de chaussée et trottoirs
Il s’agit de :
7.2.6.1. Définition
Les dispositifs de retenue sont les équipements installés et formant obstacle, sur les bords
libres du tablier se pont. Ils sont destinés à assurer la sécurité des piétons et maintenir les
véhicules en détresse sur les voies portées de circulation.
- Les garde-corps, dont la fonction de base, est d’empêcher la chute en bas, des piétons
circulant sur le trottoir d’un pont ;
- Les barrières de sécurité, dont la fonction est de retenir les véhicules en perdition sur
les voies portées.
7.2.6.2.1. Souplesse
Les dispositifs de retenue peuvent être simples ou doubles, souples ou rigides, selon le
domaine d’emploi et leur emplacement.
Les dispositifs de retenu, doivent être suffisamment souples pour accueillir et redresser les
véhicules en perdition et que pour que :
- les décélérations qui en découlent, soient tolérables pour les occupants des véhicules ;
- il n y a pas d’intrusion dangereuse de matériels dans l´habitacle des véhicules ;
- le rebond éventuel après le choc, ne doit se produire qu´à faible vitesse et sous un
angle faible pour diminuer le risque et les conséquences d´un choc secondaire, avec
d´autres véhicules.
En particulier et en raison de leur rigidité vis-à-vis des véhicules légers, les barrières de sécurité
ne doivent être utilisées que lorsque l´objectif de retenue des véhicules lourds est nécessaire.
Le niveau de retenu, est établi sur la base des résultats des tests de choc. Les conditions du
test sont comme suit :
L’agrément, peur comprendre une étude du comportement en service, menée sur des
sections expérimentales et ce, pour compléter la connaissance du dispositif ayant subi avec
succès le programme d´essais de choc.
Pour les barrières de sécurité et à titre d’indication, on distingue les modèles courants,
suivants :
Les dispositifs de retenue à utiliser, seront ceux fabriqués strictement identiques et conformes
aux modèles homologués. Seul le rajout des motifs esthétiques qui n’affectent pas les
performances du dispositif de retenue, est toléré.
Par ailleurs, pour les ouvrages courbes, le modelé de barrière à utiliser doit tenir compte de
leurs rayons de courbure admissibles.
Pour indication :
7.2.6.6.1. Matériaux
Sauf prescription contraire du CPS, les gardes corps sont en métal. L’acier est de type doux.
- Les aciers seront de qualité soudable, de nuance au moins Fe360 et présentant des
caractéristiques égales ou supérieures aux valeurs suivantes :
- Limite d'élasticité garantie > 36 kg/mm² ;
- Contraintes admissibles en traction ou compression simple > 16 kg/mm² ;
- Contrainte admissible au cisaillement simple > 10,4 kg/mm² ;
- Allongement à la rupture > 20%.
La visserie pour les fixations sera en acier galvanisé ou inoxydable. Les boulons à serrage
contrôlé seront des boulons HR 10.9 et HR 8.8.
7.2.6.6.2. Géométrie
Pour les ouvrages courants, on peut adopter les dimensions suivantes :
Sur une hauteur de 0.6 m à partir du bas, l’écartement des éléments du garde-corps est tel
qu’il n’y aura pas de possibilités de passer un cylindre de 15 cm de diamètre.
7.2.6.7.1. Matériaux
Les barrières de sécurité seront soit :
Pour le composant béton, se référer au CPC relatif aux travaux en béton correspondant,
7.2.6.7.2. Géométrie
La géométrie des barrières serait celle des modèles homologués.
- Couches de peintures ;
- Galvanisation à chaud ;
- Métallisation au zinc.
Le mortier de scellement sera choisi parmi les mortiers pré-dosés de la catégorie «Produits de
scellement» à soumettre à l’agrément du Maitre d’ouvrage.
Pour certains environnements très froids, le béton et mortier, doivent être étudiés pour
résister au phénomène de gel-dégel.
Fascicule n°7- Cahier 3 : Equipements de ponts – Version 2020 39
En cas d’usage de mortiers spéciaux pour scellement, le mortier doit avoir les qualités
mécaniques suivantes :
Leur utilisation doit être justifiée en tenant compte de la résistance de l´ouvrage (poids mort,
effort transmis à la structure lors d´un choc de camion).
En particulier, l’entrepreneur doit veiller à informer ses fournisseurs, de toutes les exigences
relatives à la qualité des matériaux, produits et équipements et aux difficultés particulières du
projet. Lesquelles informations, sont issues des normes, des clauses particulières du CPS et
d’un recensement établi par l’entrepreneur, des conditions d’exécution (difficultés
particulières du chantier, conditions climatiques, etc). L'entrepreneur doit, en conséquence
imposer dans les conventions avec les fournisseurs ou producteurs, toutes les obligations
résultant du présent marché.
Selon les prescriptions propres du CPS du projet, les actions de contrôle, sont réparties en
plusieurs types, qu’on distingue selon l’intervenant concerné, comme suit :
La consistance de contrôle, son organisation et les moyens qui lui sont affectés, sont décrits
par l’entrepreneur, dans ses procédures d’exécution.
Le contrôle assuré par l’entrepreneur au niveau des phases critiques (points critiques), doit
être matérialisé par l’instruction des fiches de suivi indiquant la conformité des travaux.
Les essais sont conduits suivants les normes en vigueur ou à défaut, suivant des modes
opératoires agrées par l'Administration.
Ainsi, le contrôle exercé par le maitre d’ouvrage ; dit «contrôle extérieur» portent sur :
Il s’agit en particulier de :
Il y a lieu de signaler qu’en cas de besoin, certaines opérations relevant du contrôle relevant
de l’entrepreneur et/ou du maitre d’ouvrage, peuvent être effectuées en usine chez le
fabricant. L’entrepreneur, est tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires auprès de
ses fournisseurs, pour permettre et assurer de telles opérations.
Des points dits «sensibles» interpellent l’entrepreneur et doivent être pris en charge par la
structure interne de l’entreprise ; sans qu’il y a nécessité d’en informer le maitre d’ouvrage.
Points critiques
Un point critique est un point sensible qui nécessite une information préalable du maître
d’ouvrage et donne lieu en outre, à l’établissement d’un document de suivi.
Points d’arrêt
Un point d’arrêt est un point critique pour lequel, un accord formel du maître d’ouvrage est
nécessaire à la poursuite de l’exécution.
A noter qu’un point d’arrêt est associé à un délai de préavis et à un délai de levée ; délai de
levée au-delà duquel, l’entreprise peut poursuivre l’exécution en l’absence de manifestation
du maître d’ouvrage. Dans ce cas, l’accord du maître d’ouvrage reconnu implicitement.
Selon le cas, et suivant le jugement du maitre d’ouvrage, les non-conformités sont classées
selon les critères suivants :
- incidences de la non-conformité sur la qualité des ouvrages finis et sur l’aptitude des
ouvrages concernés à remplir leurs fonctions requises et sur l’ouvrage dans sa
globalité ;
- incidences de la non-conformité sur l’exécution ultérieure ;
- les possibilités offertes pour leur correction et les mesures nécessaires pour rendre
acceptables les ouvrages concernés ;
Ces non-conformités doivent être traitées immédiatement, sans qu’il soit nécessaire de
présenter, par l’entrepreneur, de document ou de note justificative particulière.
Il s’agit des non-conformités pouvant altérer une des performances des équipements, sans
impacter leur aptitude à l’usage et dont le traitement, peut raisonnablement, reconstituer la
performance impactée, par une performance qui lui soit équivalente ou identique.
Le traitement, doit être effectué suivant une procédure de réparation validée par le maitre
d’ouvrage. Les éléments relatifs à ce type de non-conformité doivent être documentés (en
plus des fiches de non-conformité, les procédures d’exécution, dessins d’exécution, qualité
des produits et matériaux de traitement, essais de performance parés traitement s’il y a lieu).
Il s’agit des non-conformités mettant en cause l’aptitude des équipements et des ouvrages
auxquels ils sont associés, à satisfaire l’aptitude et/ou la sécurité de l’usage.
L'Entrepreneur devra inclure dans son offre de prix, le coût de ces éventuels échantillons et
prototypes.
Le CPS, définit les études d’exécution et les plans correspondant qui relèvent de
l’entrepreneur. Ces documents sont à fournir par l’entreprise au maitre d’ouvrage aux
différents points clés du projet.
Dans tous les cas, les justifications des ouvrages provisoires et les plans de leur exécution sont
à la charge de l’’entrepreneur.
L’entrepreneur est tenu de préparer ces documents suffisamment tôt pour tenir compte des
délais nécessaires aux opérations de validation et d’agrément, ainsi que de ceux des
opérations de correction et de modifications s’il y a lieu.
L’entrepreneur est tenu, également, d’adopter un système d’identification des documents qui
permet d’assurer la traçabilité des documents et suivre leurs mises à jour (numérotation,
registre, etc).
Toutes les versions périmées des documents doivent être retirées et archivées par
l’entrepreneur.
Mémoire technique
Elle définit et décrit tous les éléments d’organisation et de moyens mis en place pour
l’exécution des travaux d’équipements et pour garantir la qualité requise ; à savoir :
Tout matériau, produit ou équipements, destiné à l’utilisation, doit recevoir l’accord préalable
du maitre d’ouvrage. L’entrepreneur doit établir et soumettre au maitre d’ouvrage un dossier
de demande d’agrément.
Ce dossier doit contenir les documents à même de donner toutes les informations utiles sur
les produits, fournitures et équipements (nature, provenance, propriété, échantillons, etc) et
toutes les justifications quant à l’aptitude à l’utilisation et à la présomption de conformité aux
normes applicables et aux dispositions particulières du marché (notice technique et/ou
épreuves de contrôle propre au fabricant, avis technique, épreuves de conformité établies à
l’initiative de l’entrepreneur, etc).
Les demandes d’agrément, doivent être présentées au maitre d’ouvrage, suffisamment tôt,
pour tenir compte du temps nécessaires aux travaux de vérification et de réalisation des essais
nécessaires.
Plans d’exécution
Cette liste précise les opérations qui feront l’objet d’une procédure d’exécution écrite et la
date de leur remise à l’acceptation du maitre d’ouvrage.
Le planning général, prévisionnel des travaux est présenté, de telle sorte qu’apparaissent :
- l’enchaînement des phases d’exécution, leurs durées et, s’il y a lieu, les délais à
respecter entre celles-ci ;
- les délais de fourniture et d’acceptation par le maître d’ouvrage des matériaux,
produits et équipements ;
- les tâches et événements critiques, et leur enchaînement, ainsi que les délais
d’obtention des visas pour les tâches critiques ;
Ce planning doit intégrer l’ensemble des contraintes du chantier y compris celles relatives aux
autres lots (bétonnage, décoffrage des éléments supports, etc.
Ces documents sont établis par l’entrepreneur et soumis à l’acceptation du maitre d’ouvrage,
avant le démarrage effectif des opérations. L’entrepreneur doit tenir compte du délai
nécessaire à l’acceptation du maitre d’ouvrage et celui nécessaire aux éventuelles corrections
et mises à jour.
Procédures d’exécution
Des procédures spécifiques concernent toutes les opérations critiques nécessitant des
techniques d’exécution particulières.
L’entrepreneur, doit joindre au dossier de suivi de l’exécution, toutes les commandes établies
pour les matériaux, produits ou équipements ; ainsi que les documents de réception. Les
données relatives aux prix et aux conditions financières des commandes peuvent être
dissimulées.
Selon les dispositions générales prévues par le CPS général du projet et relatives aux
opérations de contrôle et de suivi de l’exécution, l’entrepreneur fournira :
Fiches de contrôle
Les fiches de contrôle, doivent être renseignées par l’entreprise pour chaque opération de
vérification et de contrôle assurée par l’entreprise, et ce, conformément à la note
méthodologique ci-avant.
Ces fiches doivent comporter impérativement les signatures des contrôleurs. Une copie de ces
fiches est transmise immédiatement au maitre d’ouvrage.
L’ensemble de ces fiches, doit faire l’objet d’un archivage approprié et gardé à la disposition
du maitre d’ouvrage.
L’entrepreneur est tenu de joindre au dossier de suivi de l’exécution, une copie originale des
rapports ou compte rendu, obtenus à l’issue des opérations de contrôle aussi bien celles à sa
charge que celles effectuées à la charge du maitre d’ouvrage.
Fiches de non-conformité
Les fiches de non-conformité traitent les conditions de détection des non-conformités et les
mesures correctives prises. Ces fiches sont de la responsabilité de l’entrepreneur
(établissement, instruction, archivage, etc) et sont gardée à la disposition du maitre d’ouvrage,
par consultation et examen.
Ces documents sont préparés par l’entrepreneur et remis au maitre d’ouvrage en fin de
travaux.
En outre, les produits et équipement, bénéficiant d’une certification, doivent porter la marque
NM ou équivalent.
- aux résultats favorables, du contrôle interne, dont les modalités sont définies dans le
PAQ.
- aux résultats favorables, du contrôle extérieur.
En particulier :
- chaque livraison doit être munie d’un bordereau de livraison permettant de distinguer
la référence à la commande, le numéro du lot, la provenance, les références du
fournisseur et fabricant, la désignation du produit et équipements ;
- Chaque produit et équipement du même lot, doit être livré dans son emballage
d’origine ; de manière à distinguer leur identification par le numéro du lot
d’appartenance, la date de fabrication et éventuellement le marquage de certification
produit.
Tout lot, produit ou équipement, non identifié ou ne figurant pas dans le bordereau de
livraison doit être évacué immédiatement du chantier.
Le marquage NM et/ou les résultats des essais de conformité ; établi par le fabricant dans le
cadre de son contrôle de production et relatifs aux lots concernés, constituent une telle
preuve.
Pour ces essais, l’entrepreneur est tenu, de fournir à sa charge, les échantillons nécessaires
aux essais.
Tout élément endommagé du lot ou présentant un défaut quelconque de nature à nuire à son
utilisation et à affecter à une de ses performance, est inacceptable et doit être retiré du lot
d’appartenance et évacué immédiatement du chantier.
Dans tous les cas, l’entrepreneur doit inclure dans son planning, des délais nécessaires aux
essais de conformité.
En particulier, les locaux de stockage doivent être clos, secs, aérés et isolés du sol.
Chaque type d’équipement, doit faire l’objet d’un local spécifique. A défaut le local commun
doit être compartimenté pour stocker les équipements par type.
Les surfaces de stockage doivent être planes, propres et en dehors de l’humidité et des venues
d’eaux accidentelles.
Les lots d’équipements, ne doivent pas être mélangés et le n° des lots doivent être facilement
visible.
Être munis de dispositifs de levage adéquats pour les soulever et les déplacer en lieu
d’exécution.
Le maitre d’ouvrage, se réserve le droit de faire réaliser, au frais de l’entrepreneur, des essais
de vérifications qu’il juge nécessaires, avant de se prononcer sur l’acceptation ou le refus des
produits proposés.
Les éléments et les caractéristiques, objet du contrôle ainsi que les tolérances
correspondantes, ont ceux prescrits par les normes en vigueur. La liste minimale est indiquée
comme suit :
Les tolérances sur les dimensions à la fabrication, sont celles prescrites dans les normes en
vigueur.
En complément pour les appareils d’appui et à la livraison, chaque lot doit faire l’objet de
vérification et de contrôle. Il s’agit des opérations suivantes :
L’acceptation d’un lot livré, est subordonnée aux résultats, concluant des opérations sus-
indiquées.
Pour les appuis extrêmes, des cunettes de drainage sont aménagées en face supérieure du
côté des murs gardes grèves de manière à disposer d’une pente de 5% environ, pour
l’écoulement des eaux vers la cunette.
Si des préréglages sont envisagés, ceux-ci doivent être effectués sur le lieu de fabrication des
appareils d’appui, sous la responsabilité du fabricant. Si un réglage sur chantier ne peut pas
être évité et les réglages de finition sur le chantier, l’opération ne peuvent être effectuée que
par le fabricant ou sous sa surveillance.
L’ampleur du préréglage doit être déterminée par le concepteur de la structure de l’ouvrage
ou vérifiée par ses soins.
Le tablier sera légèrement soulevé à partir des points de vérinage prévus, de manière à
ramener à zéro la distorsion des appareils d’appui.
7.3.2.12.2. Nettoyage
Un nettoyage parfait de tout le voisinage des appareils d’appui, des sommiers des appuis et
des cunettes, est à réaliser. Aussi, tous les déchets, doivent été retirés (éléments du coffrage,
polystyrène, produits d’emballage, graviers, laitance, etc).
Les plans de glissement, doivent être maintenus impérativement propres en service, pour
éviter les souillures du plan de glissement qui pourraient nuire à la valeur du coefficient de
frottement.
Ce contrôle doit couvrir les déférentes étapes de la mise en œuvre. Les éléments et objets du
contrôle, doivent être repris clairement dans les différents documents établis par
l’entreprise (procédure d’exécution, fiches de contrôle) ; en y distinguant les points sensibles,
critiques et d’arrêt ainsi que le chargé de chaque opération du contrôle.
La liste des points d’arrêt, assortie des délais de préavis du maître d'ouvrage, est présentée
par l'entrepreneur dans le document d'organisation du contrôle
Ci-dessous, sont indiqués les différents points d’arrêt et points critiques à observer (liste
indicative et non limitative). Les points sensibles, relèvent du contrôle des opérateurs des
taches par eux-mêmes.
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Le maitre d’ouvrage, se réserve le droit de faire réaliser, au frais de l’entrepreneur, des essais
de vérifications qu’il juge nécessaires, avant de se prononcer sur l’acceptation ou le refus des
produits proposés.
- Mesures de dimensions ;
- Pesés (masses surfaciques et densités, teneur des composants de base) ;
- Mesures de viscosité ;
- Analyse pondérale par extraction ;
Les composants et les matériaux sont approvisionnés sur chantier dans les emballages
d'origine. Dans le cas de produits livrés en bidons ou en fût, l'intégrité est garantie, selon le
cas, par une capsule sertie ou par un plomb à chaque orifice.
Tous les produits livrés doivent être étiquetés et accompagnés d’un bon de livraison et d'une
fiche technique, établie par le fabricant, précisant les caractéristiques du produit en regard
des spécifications et des normes de référence.
En complément, chaque lot livré sur chantier, doit faire l’objet de vérification et de contrôle
de réception en se référant aux documents de la commande, à la fiche technique, à l’avis
technique du procédé et aux plans d’exécution.
Des essais d’identification : identification et étiquetage) et, en cas de besoin, quelques essais
de conformité, sont effectués à l’arrivée des lots sur chantier. Pour les essais d’identification
(programme minimal), on cite :
- l’indentation
Pour les constituants des étanchéités par film mince adhérant au support :
7.3.3.4. Etiquetage
Les documents d’accompagnement et/ou les étiquettes, doivent porter en caractères bien
apparents, les informations relatives au produit :
Pour les constituants des étanchéités par film mince adhérant au support :
Age du support
Au moment de la mise en œuvre de l’étanchéité et, sauf indication contraire dans la notice
technique du fabricant, le béton du support doit avoir été coulé deux semaines au minimum.
Humidité du support
Cohésion de la surface
Traitement du support
Si l’état du support n’offre pas les conditions minimales évoquées ci-dessus ou stipulées par
l’avis technique ou la fiche du produit, l’entrepreneur chargé du lot génie civil , est tenu de
procéder, aux rectifications et améliorations du support avant tout démarrage des travaux
d’étanchéité.
Dans tous les cas et avant tout application des produits d’étanchéité, le support doit être bien
préparé, sec, propre et débarrassé des défauts. En particulier, il y a lieu de :
- réparer les défauts de surface du support (nids de poule, pores, fissures, etc);
- éliminer les défauts de planéité ;
- éliminer les aspérités, souillures, graviers, poussières, laitance, résidus des produits de
cure) ;
- s’assurer que la rugosité est suffisante ;
- dégager tous les produits rapportés au support et qui ne sont pas adhérents au
support ;
- Rendre sec le support pendant toute la durée de mise en œuvre.
Les travaux préparatoires, les travaux de mise en œuvre que ce soit, en parties courantes
qu’au niveau des points singuliers, les outillages de mise en œuvre et le phasage des travaux,
doivent correspondre aux stipulations et recommandation des notices techniques du
fabricant et à l’avis techniques du produit.
Conditions d’application
Sauf dispositions, énoncées dans la fiche technique du produit et dans l’avis technique du
procédé, les conditions admissibles de mise en œuvre traditionnelle sont celles définies ci-
après :
Fascicule n°7- Cahier 3 : Equipements de ponts – Version 2020 66
Couche d’accrochage
Elle est appliquée sur un support préparé et réceptionné, propre et sec, exempt de toutes
souillures et/ou matières sans cohésion (terre, argile, poussière, laitance, produit de
cure, hydrocarbure, huile ou graisse...).
Le produit doit recouvrir uniformément toute la surface du support, selon le dosage et le mode
d’application préconisés par le fabricant : les manques sont repris et les excès sont éliminés.
Application de l’étanchéité
L’application de l’étanchéité proprement dite, ne doit pas être entreprise avant que le
primaire soit sec ou polymérisé et les solvants éventuels évaporés selon les préconisations du
fabricant, et en tenant comptent des conditions ambiantes.
Les conditions courantes de mise en œuvre, dépendent du procédé adopté. Ces conditions
peuvent cependant être plus restrictives pour certains types de systèmes (la fiche technique
et/ou avis technique du procédé, définira les conditions en question).
Les feuilles d’étanchéité seront déroulées dans le sens de circulation de l’ouvrage. La pose
des lés en partie courante s’effectue en tuile, à partir des points bas (transversal et
longitudinal) de l’ouvrage.
Pour les tabliers biais, les rouleaux ne sont découpés en biais, qu’aux extrémités du tablier.
La pose comprend le marouflage soigné des différents lés avec recouvrements minimum de 5
cm longitudinalement et 10 cm transversalement.
L’asphalte gravillonné, doit être mis en œuvre sur une épaisseur de 2,5 cm (+/- 10 %) sur la
feuille bitumineuse. L’arrêt de la couche d’asphalte gravillonné dans le sens longitudinal,
devra être décalé du joint entre les lés d’au moins 0,20 m.
En cas d’application manuelle, les résines multi composants devront être livrées en kits pré-
dosés. Le malaxage des produits devra être néanmoins mécanisé.
En cas d’application mécanisée, les dosages respectifs des composants seront définis
par les réglages de la machine.
Les temps d’attente entre couches successives, indiqués dans la fiche du produit et/ou l’avis
technique du procédé, seront scrupuleusement respectés pour assurer l’adhérence d’une
couche sur l’autre.
L’étanchéité sous trottoirs et son raccord avec l’étanchéité en section courante, doit être
soignée afin de former une barrière étanche, stable, continue et non contournable.
La pose des feuilles s’effectue en tuile à partir du ou des points bas (sens longitudinal) de
l’ouvrage.
Le traitement des recouvrements et des joints se fera de la même façon qu’en section
courante.
La liaison avec l’étanchéité en section courante, doit être soignée, afin de former une barrière
étanche, stable, continue et non contournable.
Si l’étanchéité des relevés est assurée par des feuilles bitumineuses, le talon des feuilles est
de 15 cm minimum. Il doit être raccordé à l’étanchéité de la section courante par un moyen
approprié (soudage, etc).
Les joints de relevé d’étanchéité, doivent être décalés par rapport aux joints de la
section courante, en évitant de cumuler plus de trois épaisseurs de feuille.
Si l’étanchéité des relevés est en résine, il y a lieu de renforcer l’angle rentrant, soit par
incorporation d’une armature, soit en réalisant une surépaisseur de résine.
Si l’étanchéité des retombés est en résine, elle sera protégée au droit des zones remblayées
par un géotextile de masse surfacique supérieure ou égale à 700 g/m². Pour les ouvrages ne
comportant pas de mur garde grève, le système résine, sera appliqué sur toute la retombée
de l’about de tablier.
Le traitement de l’étanchéité au droit de ces dispositifs, doit être soigné afin de former une
barrière étanche, stable, continue et non contournable.
Les abords des joints de chaussée sont généralement traités avec une feuille préfabriquée
bitumineuse ou avec de l’asphalte. Une fermeture de l’étanchéité peut être assurée par
coulage de bitume sur la largeur du tablier et sur les deux côtés.
Si une circulation importante est envisagée, il y a lieu de mettre en place une protection
provisoire et appropriée (géotextile avec couche de sable ou autre dispositif).
- conserver les zones de passage, propres et exemptes de matériaux qui peuvent venir
s’incruster dans l’étanchéité sous le passage des engins (boulons, acier, gravillons,
etc….) ;
- le stationnement du matériel nécessaire à la poursuite des travaux (mise en place de
bordures, coulage de longrine, pose de corniches, etc.) devra se faire par
l’intermédiaire de plaques de répartition de charges pour éviter tout poinçonnement ;
- l’étanchéité devra être protégée lors des travaux provoquant des flammes ou
étincelles (soudures, tronçonnages,….) ;
- ne pas effectuer de percement au travers de l’étanchéité.
Le revêtement de chaussée, doit être réalisé sur complexe d’étanchéité, le plus rapidement
possible.
L'application du revêtement de chaussée sur une surface non nettoyée, humide ou sous la
pluie est prohibée.
Tous les défauts relevés, sont à reprendre. Il ne sera pas toléré de reprise par chauffage
superficiel sans ouverture complète des défauts.
La reprise des défauts pourra aller jusqu’à la dépose et la repose intégrale du complexe
d’étanchéité, après une nouvelle préparation du support si nécessaire.
Ce contrôle doit couvrir les déférentes étapes de la mise en œuvre. Les éléments et objets du
contrôle, doivent être repris clairement dans les différents documents établis par
l’entreprise (procédure d’exécution, fiches de contrôle); en y distinguant les points sensibles,
critiques et d’arrêt ainsi que le chargé de chaque opération du contrôle.
La liste des points d’arrêt, assortie des délais de préavis du maître d'ouvrage, est présentée
par l'entrepreneur dans le document d'organisation du contrôle
Ci-dessous, sont indiqués les différents points d’arrêt et points critiques à observer (liste
indicative et non limitative). Les points sensibles, relèvent du contrôle des opérateurs des
taches par eux-mêmes.
Points critiques
Points critiques
Fascicule n°7- Cahier 3 : Equipements de ponts – Version 2020 71
- Contrôle des conditions de stockage des produits ;
- Vérification des emballages, marquage, étiquetage, références des lots et du
fabricant) ;
- Vérification du bordereau de livraison et comparaison aux documents de la
commande ;
- Vérification des produits livrés (nature et quantités) ;
- Vérification de la date limite d’utilisation, pour les produits périssables ;
- Essais de convenance et des essais d’identification et de conformité, demandés par le
maitre d’ouvrage, sur des échantillons prélevés sur les lots livrés.
Points critiques
- Pour produit asphalte : mesures d’indentation en laboratoire, dans les cas suivants :
- pour l’asphalte bicouche, sur le mastic d’asphalte et l’asphalte gravillonné
(2 prélèvements de 3 échantillons successifs par porteur à la fin du 1er tiers et
à la fin du 2èmetiers) ;
- pour l’asphalte mono couche, sur l’asphalte gravillonné (2 prélèvements par
porteur à la fin du 1ertiers et à la fin du 2ème tiers).
- Essais d’adhérence, et recherche de défauts de collage (par caméra thermique ou
sondage sonique) ;
- Vérification de l’homogénéité et de la continuité des couches appliquées (y compris
trottoirs, relevés et retombées), absence de défauts ;
- Vérification des traitements des points singuliers ;
- Respect du plan de contrôle et documents de suivi d’application à la charge de
l’entreprise.
Points critiques
Points critiques
Le maitre d’ouvrage, se réserve le droit de faire réaliser, au frais de l’entrepreneur, des essais
de vérifications qu’il juge nécessaires, avant de se prononcer sur l’acceptation ou le refus des
produits proposés.
En complément, chaque lot livré sur chantier, doit faire l’objet de vérification et de contrôle
de réception en se référant aux documents de la commande, à la fiche technique, à l’avis
technique du procédé et aux plans d’exécution..
Des essais d’identification : identification et étiquetage et, en cas de besoin, quelques essais
de conformité, sont effectués à l’arrivée des lots sur chantier.
La pose des joints de chaussée peut de faire, selon le type de joint retenu, par l’une des
méthodes suivantes :
- Pose des ancrages dans une feuillure, réservée lors du bétonnage du tablier ;
- Joint posé en ossatures gabarit, par scellement des ancrages dans des trous forés dans
le béton support ;
- Joint liaisonné à la structure par scellement d’acier passif ;
- Joint liaisonné à la structure par collage.
Une coordination étroite est à observer entre les lots : structure du tablier, joint de chaussée,
étanchéité et revêtements de chaussée.
Fascicule n°7- Cahier 3 : Equipements de ponts – Version 2020 74
Cas de pose en feuillure
Réservation
Les réservations des joints, doivent être prévues au coulage de l’about du tablier. Des
armatures sont gardées en attente pour assurer la liaison entre le produit d’ancrage du joint
et le béton du tablier.
Le sciage du tapis en enrobé, dégageant la zone de pose doit être tel que :
- La profondeur sciée est au moins 3cm, sans que le béton du tabler soit attaqué ;
- la zone de pose comprenne la zone de la feuillure augmentée de 5 à 6 cm minimum.
Il doit être soigné par une scie mécanique de précision. Les arrêtes du sciage doivent
être alignées et sans aspérité.
En attente de la pose des joints, la réservation doit être protégée par un dispositif approprié
(planche posée au-dessus du vide entre la maçonnerie et remplissage par un matériau
facilement d’égalable, ou autre).
Ferraillage complémentaire
Dispositif d’ancrage
Le dispositif d’ancrage doit être posé de manière à ce que l’ensemble (éléments d’ancrage,
armatures) ne constitue pas d’entrave au coulage et la vibration du béton.
Pour les solins en béton, ce dernier sera mis en œuvre sans reprise jusqu’au niveau du plan
défini par les arêtes sciées du tapis et arasé par rapport au niveau du revêtement de chaussée.
Avant la prise du béton, les éléments en vis à vis des ancrages ou des joints sont désolidarisés
sous peine d'avoir une désorganisation du béton d’ancrage lors des mouvements dus aux
variations de températures.
Les ossatures gabarits comportant les ancrages qui sont mis en place, à la cote prévue, dans
le ferraillage de la structure du tablier.
La zone des joints, seront bétonnées en même temps que le reste de la dalle ou le hourdis du
tablier.
Après démontage des gabarits, les ancrages reçoivent une protection provisoire de manière à
éviter l'intrusion, dans les douilles ou dans la pièce d'ancrage, de corps étrangers qui
gêneraient ultérieurement le vissage complet des tiges d'ancrage.
Les trous seront forés à l'aide d'un outil adapté (carotteuse, foreuse travaillant en roto-
percussion ou autre). L'outil devra permettre la réalisation des trous perpendiculairement au
plan défini par la surface du tablier.
Les trous doivent être d’une bonne verticalité. La tolérance pour faux aplomb sera de trois (3)
degrés.
- avoir une profondeur justifiée par le calcul et précisé sur le plan d’exécution ;
- être propres (exempts de poussières, cailloux, débris de toutes sortes) ;
- être d'une humidité compatible avec le produit de scellement (voir Avis Technique).
Le produit de scellement des tiges d’ancrage (mortier ou résine), doit être prêt à l’emploi et
de qualité «produit pour scellement».
Dans le cas où l’étanchéité de l’ouvrage à proximité du joint est à base d'asphalte ou de feuille
préfabriquée, un dispositif comportant une bavette en élastomère. Cette bavette, réalisée par
une bande en élastomère de 2 mm d'épaisseur (épaisseur courante) est pincée
mécaniquement sous les éléments du joint, lors du serrage de la boulonnerie.
Elle reliée à l'étanchéité générale, par un matériau qui sera un mastic d'asphalte ou une feuille
préfabriquée identique à celui qui constitue la première couche d'étanchéité régnant sur
l'ouvrage.
La fermeture de l'étanchéité sera réalisée par une feuille de bitume armée auto-protégée par
une feuille d'aluminium conforme à la nonne
Cette feuille sera collée horizontalement sur le support béton sur quelques centimètres et
sera appliquée sur la tranche du revêtement en insérant le drain.
Cette disposition fait partie intrinsèque de la technique du joint et est donc réalisée
conformément à l'avis technique du procédé.
Joint étanche
Un dispositif de recueil des eaux est ajouté au joint. Sauf dispositif différent adapté au joint
retenu et au souffle du joint, ce dispositif peut être :
- Bavette de recueil des eaux. La bavette, pincée sous les éléments métalliques du joint,
forme dans le vide du joint, une lyre de hauteur variable suivant l'axe longitudinal du
joint.
- Gouttière de récupération des eaux, fixée en sous face du hourdis.
Le dispositif doit être démontable pour son remplacement, changement des pièces
détériorées du dispositif.
7.3.4.5.3. Drains
Dans le cas du solin en béton, la mise en place du drain et de la fermeture de l'étanchéité est effectuée
avant le bétonnage.
Si le drain est de forme rectangulaire, il sera mis en place au droit du trait de scie :
Dans tous les cas, les faces du drain contenant les fentes seront respectivement placées en
bas et dans le plan vertical du trait de scie.
Si le drain est de forme ronde, il sera mis au droit du trait de scie, au niveau de l'interface de
l’étanchéité et le revêtement de chaussée.
Les éléments du drain seront juxtaposés par une bande de papier autocollant ou autre.
- si le joint est posé après l'exécution du tapis, à (0/-2) mm près, dans le plan défini par
les arêtes sciées du tapis ;
- si le joint est posé avant l'exécution du tapis, à (±2) mm près, dans le plan de la future
chaussée.
Le serrage ne peut avoir lieu qu’après que les matériaux de remplissage des solins ou de
scellent par forage, aient atteint les résistances mécaniques requises.
Ce contrôle doit couvrir les déférentes étapes de la mise en œuvre. Les éléments et objets du
contrôle, doivent être repris clairement dans les différents documents établis par
l’entreprise (procédure d’exécution, fiches de contrôle); en y distinguant les points sensibles,
critiques et d’arrêt ainsi que le chargé de chaque opération du contrôle.
La liste des points d’arrêt, assortie des délais de préavis du maître d'ouvrage, est présentée
par l'entrepreneur dans le document d'organisation du contrôle
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
En complément, chaque lot livré sur chantier, doit faire l’objet de vérification et de contrôle
de réception en se référant aux documents de la commande, à la fiche technique, à l’avis
technique du procédé et aux plans d’exécution.
Des essais d’identification : identification et étiquetage et, en cas de besoin, quelques essais
de conformité, sont effectués à l’arrivée des lots sur chantier.
La pente longitudinale est au minimum 0,5 % est nécessaire pour assurer l'évacuation des
eaux par ruissellement à la surface de la chaussée d'un pont.
Pente transversale
La pente transversale est de 2 %. Pour les chaussée courbes, il y a lieu de tenir compte
également du devers nécessaire.
Les trottoirs ancrés à l'ouvrage , doivent présenter une pente transversale supérieure ou
égale à 2% pour renvoyer les eaux vers la chaussée. Ces pentes peuvent être :
- l'arase supérieure des culées, doit être inclinée en direction du pied du garde-grève ;
- une cunette de récupération est implantée le long du garde-grève sur une largeur
d’environ 10 cm. avec une pente transversale (1 à 2 %).
7.3.5.3.3. Larmiers
Toutes les surfaces horizontales, en partie inférieure de l’ouvrage (intrados du tablier, parties
inférieures horizontales des corniches…), doivent être équipées d’un larmier (goutte d'eau)
destiné à stopper le ruissellement sur les sous-faces.
Si des profondeurs plus importantes des fils d’eau, ne peuvent être évitées, les files d’eau
doivent être isolés par un dispositif de de retenue approprié.
Pour les corniches-caniveaux, des avaloirs seront réalisés, à intervalles réguliers, dans les
trottoirs ou les longrines latérales, orientés à environ 45° par rapport au sens d’écoulement
longitudinal de l’ouvrage et présentant un retour en « V » au niveau de l’intérieur des trottoirs.
7.3.5.5. Drains
Les drains seront placés à l'interface de la chape d’étanchéité et de la couche d’enrobés, aux
endroits où les eaux de ruissellement et d'infiltration sont arrêtées par un obstacle étanche
(le bord des caniveaux, des joints, des bordures de trottoirs, etc)
Ils peuvent être enrobés d'un système poreux (géotextile par exemple) de façon à ne pas être
colmatés par les matériaux de remplissage ou les enrobés.
Ils seront posés sur l’étanchéité, avant la réalisation des enrobés bitumineux.
Les drains longitudinaux doivent être indépendants des drains transversaux posés en
particulier à l’amont des joints de chaussée.
Dans les caniveaux de trottoirs sous dalettes, un drain sera disposé en fond de caniveau,
et devra être raccordé à un exutoire sous le remplissage béton
7.3.5.6.1. Avaloirs
Emplacement
Les avaloirs doivent être placés aux extrémités des files d’eau et/ou traversant le tablier de
place en place (cala dépend du volume d’eau et des aménagements en dessous du tablier).
Les points de chute libre, doivent s’écarter suffisamment des parements verticaux du tablier,
des têtes des appuis, des lignes électriques éventuelles et des zones circulées en dessous de
l’ouvrage (voies ferrées, routes, pistes).
Entrés d’eau
Les entrées des avaloirs, sont réalisées au moment du coulage du tablier (utilisation de
coffrage perdu pour matérialiser les réservations). Le diamètre des avoirs doit tenir compte
des espacements des armatures du tablier ou bien le ferraillage du tablier doit être aménagé.
(Diamètre courant compris en être 10 cm et 15cm).
Les pièces métalliques des avaloirs doivent être protégées contre la corrosion (par le zinc
déposé par galvanisation à chaud ou autre).
Les entrées des avaloirs doivent être raccordées efficacement à l’étanchéité du tablier. Si le
dispositif, dispose d’une platine, celle-ci doit être prise sandwich entre deux couches de
l’étanchéité du tablier.
Dans le cas où une grille ou une crépine est prévue, celle-ci doit être posée dans un cadre calé
sur un béton drainant (à granulats sans able).
La hauteur des entrées d'eau doivent être ajustées, pour que le fil d'eau présente bien un
point bas à l'entrée des avaloirs et ne pas constituer un danger pour la circulation (pour les
cyclistes, notamment).
En particulier, les chutes ne doivent pas être directement sur des remblais.
Les tuyaux de descente doivent être aménagés de manière rectiligne avec un minimum de
changement de direction. Le raccord du tuyau des avaloirs et du tuyau collecteur, doit être
avec un piquage à 45° de préférence.
La fixation des tuyaux collecteurs sur la structure du tablier peut se faire par colliers appropriés.
Les chevilles de fixation doivent éviter les emplacements des armatures et la trace des câbles
de précontrainte du tablier.
L’ensemble doit :
- avoir suffisamment de jeux pour tenir compte des souffles des joints de chaussée, des
tassements, etc (manchonnage en élastomère ou autres) ;
- être bloqué pour être stable pour tenir sous la vibration. (Des butées aux extrémités
doivent être prévues).
Les descentes d’eau sur remblai, ne doivent pas coïncider avec la zone de transition des
dispositifs de retenue.
Les évents sont placés aux bouts du caisson, en haut ou en bas, et à des points intermédiaires
si nécessaire.
Les drains, deux au minimum, sont placés aux points bas. Les drains peuvent servir d'évents.
Ces ouvertures (en PVC avec anneau en caoutchouc), doivent être grillagées pour empêcher
les oiseaux d'accéder au caisson.
On évitera que ce drainage soit à l’aplomb d’une ligne électrique ou d’une voie circulée, sous
l’ouvrage.
Ce contrôle doit couvrir les déférentes étapes de la mise en œuvre. Les éléments et objets du
contrôle, doivent être repris clairement dans les différents documents établis par
l’entreprise (procédure d’exécution, fiches de contrôle); en y distinguant les points sensibles,
critiques et d’arrêt ainsi que le chargé de chaque opération du contrôle.
Ci-dessous, sont indiqués les différents points d’arrêt et points critiques à observer (liste
indicative et non limitative). Les points sensibles, relèvent du contrôle des opérateurs des
taches par eux-mêmes.
Points critiques
Points critiques
- Sans objet.
Points critiques
- Vérification des pentes de la chaussée, des trottoirs et des têtes des culées ;
Points critiques
Points critiques
Il s’agit de :
- Plan d’implantation des différents dispositifs (vue en plan, coupe en travers du tablier) ;
- Plan de définition de chaque dispositif (compositions, dimensions, coupes, etc) ;
- Coffrage et ferraillage des longrines d’appui,
- Détail des scellements et d’ancrage ;
- Les détails des manchons ;
- Les détails des raccordements entre dispositifs à mettre en place.
A noter que pour, le calcul des garde-corps, on appliquera les règlements des constructions
métalliques, en béton armé, selon le cas.
Le maitre d’ouvrage, se réserve le droit de faire réaliser, au frais de l’entrepreneur, des essais
de vérifications qu’il juge nécessaires, avant de se prononcer sur l’acceptation ou le refus des
produits proposés.
La partie en béton pour les ancrages des dispositifs de retenu, doit être mise en œuvre,
conformément aux dispositions du CPC relatifs aux travaux en béton armé.
Avant bétonnage, les aciers et les pièces d’ancrage, doivent être placés dans le coffrage en
veillant à leur bonne fixation, à la propreté du coffrage, etc.
Pour l’ancrage par scellement foré, les trous forés doivent respecter les espacent, la verticalité
et les profondeurs, indiqués sur les détails du plan d’exécution. Les trous doivent s’écarter des
armatures du tablier (utilisation de Ferro-scan pour déterminer l’emplacement des
armatures). En cas de doute sur la qualité du support, il sera procédé à des tests permettant
de détecter d’éventuels zones de faiblesse (par marteau, ou essais d’arrachement).
Pour l’ancrage noyé dans le béton, le maintien provisoire des panneaux du dispositif de
retenue, peut s’effectuer à l'aide de gabarits et de potences. Le bétonnage n'interviendra
qu'une fois les panneaux bien positionnés en alignement, en nivellement et en espacement
Les trous forés seront exécutés avec une tolérance de positionnement en alignement de
±4mm par rapport à la ligne idéale. L'espacement entre deux trous appartenant à un ancrage
sera à ±2mm près celui de la cote théorique.
Un ajustage des platines d’ancrage est à effectuer pour s’adapter à la pente en surface du
béton support.
7.3.6.5. Manchonnage
Manchonnage entre panneaux
Les garde-corps sont constitués de panneaux élémentaires d'une longueur de l'ordre de 1,5 m
à 6m maxi comportant un jeu entre deux panneaux consécutifs de l'ordre de 5 à 10mm.
Les éléments horizontaux de deux panneaux voisins sont reliés par des pièces spéciales
(manchons). Leur longueur doit être suffisante pour éviter tout déboîtement. Ces pièces
peuvent être soudées sur les éléments horizontaux de l’un des deux panneaux successifs.
La longueur minimale, est égale au plus grand côté de la section de la main courante
Ces manchons doivent être tels que la résistance de cette zone soit équivalente à celle des
pièces raccordées adjacentes.
Au droit de chaque joint de tablier, les dispositifs de retenu, doivent disposer d’un manchon.
Permettant la libre dilatation des éléments. Le manchon doit être capable d'accepter des
mouvements équivalents à ceux du joint de chaussée.
Ces manchons spéciaux nécessitent un calage à la pose qui tiendra compte de la température
à la pose. Ils doivent en outre, autoriser certaines interventions sur l'ouvrage comme un
soulèvement de tablier pour reprise des AA.
Le manchon devra être démontable. Ils y a lieu de les prévoir fixés par boulonnerie.
En outre, les liaisons entre les différents dispositifs implantés, doivent être correctement
réalisées pour garantir la capacité de retenue au droit et au voisinage de chaque raccordement
et éviter la création de points dangereux pour les usagers.
La continuité est à assurer, soit par prolongement de la barrière sur les accès, soit un
raccordement de cette barrière à une autre ; identique ou d'un niveau équivalent.
Ce contrôle doit couvrir les déférentes étapes de la mise en œuvre. Les éléments et objets du
contrôle, doivent être repris clairement dans les différents documents établis par l’entreprise
(procédure d’exécution, fiches de contrôle); en y distinguant les points sensibles, critiques et
d’arrêt ainsi que le chargé de chaque opération du contrôle.
La liste des points d’arrêt, assortie des délais de préavis du maître d'ouvrage, est présentée
par l'entrepreneur dans le document d'organisation du contrôle.
Ci-dessous, sont indiqués les différents points d’arrêt et points critiques à observer (liste
indicative et non limitative). Les points sensibles, relèvent du contrôle des opérateurs des
taches par eux-mêmes.
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
Points critiques
- Réception.
Points critiques
Le CPS peut toutefois, spécifier que les ouvrages sont, en tout ou en partie, payés au forfait suivant les
modalités qu'il définit.
7.4.2. Chapitre 4.2 : Modalités de prise en compte des quantités et de règlement des
ouvrages
(Normes marocaines)
Référence
normes Année Titre
Marocaines
APPAREILS D’APPUIS
Référence
normes Année Titre
Européennes
(Normes marocaines)
Référence normes
Année Titre
Européennes
Référence normes
Année Titre
Européennes
Référence
normes Date Titre
Marocaines
Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier
NM 10.9.103 2000 (Profils A et B) - Dimensions et spécifications techniques de
fabrication des éléments de glissement
Barrières de sécurité routières - Barrières de sécurité en acier BHO -
NM 10.9.104 2018 Composition, fonctionnement, performances de retenue, conditions
d'implantation et de montage, éléments constitutifs
Barrières de sécurité routières - Barrières de sécurité en béton
armé et en métal BN1 et BN2 - Composition, fonctionnement,
NM 10.9.106 2018
performances de retenue, conditions d'implantation et de montage,
éléments constitutifs
Barrières de sécurité routières - Barrière de sécurité frontales en
NM 10.9.107 2018 aciers- Musoirs – Description, fonctionnement, conditions d’implantation et
spécifications de montage ;
Barrières de sécurité routières - Garde-corps pour ponts et
NM 10.9.108 2018
ouvrages de génie civil - Conception, fabrication, mise en œuvre
Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier
NM 10.9.109 2018
(Profils A et B) - Composition, fonctionnement et performances de retenue
Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier
NM 10.9.110 2018
(Profils A et B) - Conditions d'implantation et spécifications de montage
Dispositifs de retenue routiers - Partie 1 : terminologie et dispositions
NM EN 1317-1 2012
générales pour les méthodes d'essais
Dispositifs de retenue routiers - Partie 2 : classes de performance,
NM EN 1317-2 2012 critères d'acceptation des essais de choc et méthodes d'essai pour les
barrières de sécurité
Dispositifs de retenue routiers - Partie 4 : Classes de performance, critères
NM EN 1317-4 2018 d'acceptation des essais de choc et méthodes d'essai des extrémités et
raccordements des glissières de sécurité
Dispositifs de retenue routiers - Partie 5 : exigences relatives aux produits et
NM EN 1317-5 2012
évaluation de la conformité pour les dispositifs de retenue des véhicules
Barrières de sécurité routières - Barrière de sécurité en acier BN4 -
NM 10.9.299 2018 Composition, fonctionnement, performances de retenue, conditions
d'implantation et de montage, éléments constitutifs
Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier - Accessoires
NM 10.9.099 2000 de fixation - Caractéristiques dimensionnelles - Spécifications de fabrication
et de livraison
1990
NM 01.4.010 Produits de fonderie - Pièces moulées (par gravité et centrifugation
NM 01.4.017 1997 Produits de fonderie - Nuances d'aciers moulés magnétique
1997 Produits de fonderie - Aciers moulés inoxydables - Austénitiques et austéno-
NM 01.4.018
férritiques
1997 Produits de fonderie - Nuances d'aciers et alliages apparentes moulés
NM 01.4.019
réfractaires
NM 01.4.033 1995 Tubes en acier - Conditions techniques générales de livraison
NM ISO 1461 Revêtements par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux -
2017
Spécifications et méthodes d'essai
NM ISO 9606- Epreuve de qualification des soudeurs - Soudage par fusion - Partie 1 :
2017
1 Aciers
NM ISO 3834- Exigences de qualité en soudage par fusion des matériaux métalliques
2007
2 - Partie 2: Exigences de qualité complète
NM ISO 3834- Exigences de qualité en soudage par fusion des matériaux métalliques
2007
3 - Partie 3: Exigences de qualité normale
NM ISO 3834- Exigences de qualité en soudage par fusion des matériaux métalliques
2007
4 - Partie 4: Exigences de qualité élémentaire
NM ISO 15613 Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les
2010 matériaux métalliques - Qualification sur la base d'un assemblage
soudé de pré production
Référence normes
Année Titre
Européennes