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A100 revue neurologique 170s (2014) a99–a118

a
Les crises toniques postérieures nous ont orientés vers CHU de Lille, clinique de neurologie, avenue Émile-Laine, 59037
l’atteinte du tronc cérébral qui pourrait être fatale. Lille, France
b
Au bout de 6 mois d’évolution sous prednisone + azathioprine, Centre hospitalier de Tourcoing, neurologie, 59200 Tourcoing,
l’EDSS est passé de 8,5 à 1,5. France
c
Conclusion.– Les spasmes toniques postérieurs qui, certes, se Centre hospitalier de Valenciennes, neurologie, 59300 Valenciennes,
voient plus fréquemment dans la sclérose en plaque mais France
d
restent possibles dans la maladie de Dévic et ne doivent pas Neurologue libéral, 59130 Lambersart, France
e
retarder le traitement immunosuppresseur. GHICL, neurologie, 59000 Lille, France
*Auteur correspondant.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.276
Adresse e-mail : laurence.bellengier@chru-lille.fr (L. Bellengier)

Mots clés : Sclérose en plaques ; Fingolimod ; Tolérance


W03 Introduction.– Le Fingolimod, premier médicament par voie
L’effet de la vitamine D sur la orale ayant reçu une autorisation de mise sur le marché
sclérose en plaque dans un pays (AMM), est utilisé surtout comme traitement de 2ème ligne
dans la sclérose en plaques (SEP).
ensoleillé
Objectifs.– Décrire les patients ayant bénéficié du Fingolimod
M. Aissi a,*, I. Zaouali a, I. Hellara b, depuis son introduction et les premières données concernant
A. Boughammoura a, F. Najjar b, M. Frih a
a leur évolution clinique de ces patients.
Service de neurologie, CHU de Monastir, rue Premier Juin, 5000 Méthodes.– Analyse rétrospective d’une cohorte de patients
Monastir, Tunisie traités par le Fingolimod, selon les critères de l’AMM, à partir
b
CHU de Monastir, biochimie, 5000 Monastir, Tunisie des dossiers médicaux. Tous les patients du Nord-Pas de
*Auteur correspondant.
Calais mis sous-Fingolimod par les neurologues du réseau
Adresse e-mail : aissimouna@yahoo.fr (M. Aissi) GSEP ont été inclus de janvier 2012 à avril 2013.
Mots clés : Sclérose en plaque ; Vitamine D ; Pathogénie Résultats.– Les dossiers de 176 patients ont été analysés. Chez
Introduction.– L’intérêt de la vitamine D au cours de la sclérose 9 % le Fingolimod était le traitement de 1ère intention. Dans
en plaques (SEP) à fait l’objet de plusieurs travaux et hypoth- 13 %, les critères de l’AMM n’étaient pas réunis (après Tysabri,
èses. pas de poussée dans l’année, souhait d’un traitement per
Objectifs.– Évaluer le taux sérique de la 25-OH D chez des os. . .). Le taux de poussées l’année avant le Fingolimod était
patients SEP et le comparer à une population témoin appariée en moyenne de 1,66 et le score EDSS de 3,1. Sous traitement, le
en âge et en sexe. Et déterminer si ce taux était corrélé avec les taux annualisé de poussées a diminué de 75,9 % et le score
caractéristiques de la SEP. EDSS moyen était de 2,9. Les arrêts de traitements ont été
Méthodes.– Au cours d’une étude transversale observationnelle notés dans 14,7 % des cas.
durant un an, 62 patients SEP définie âgé de plus de 18 ans Discussion.– L’évolution du taux de poussées et de l’invalidité a
étaient inclus comparés à 48 témoins sains. Une évaluation été cohérente par rapport aux données des études ayant
clinique avec un dosage sanguin de la 25-OH D totale étaient évalué le Fingolimod en dépit de patients plus actifs et plus
réalisés chez tous les patients et les témoins. Un taux de 25-OH sévèrement handicapés. L’évolution à court terme n’a pas
vit D > 30 ng/mL était considéré comme normal, un taux entre objectivé de toxicité particulière et la tolérance du Fingolimod
30 et 7 ng/mL désignait une insuffisance en vitamine D. Le a été très bonne.
déficit sévère était défini pour un taux < 7 ng/mL. Conclusion.– En référence aux données de la littérature et pour
Résultats.– L’hypovitaminose était plus marquée dans le groupe un contrôle optimum de la maladie, sa prescription pourrait
SEP et le taux sérique de la 25-OH D était plus bas (13,76  être jugée un peu trop tardive chez certains patients.
7,37 ng/mL) que celui du groupe témoin (16,31  8,49 ng/mL). Informations complémentaires.– Remerciements : les neurolo-
L’âge de début de la maladie, le taux annuel de poussées et le gues du réseau GSEP. Financements : laboratoire Novartis.
score EDSS après 5 ans de maladie étaient corrélés au taux http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.278
sanguin de la vitamine D. Il n’y avait aucune corrélation entre
le taux de la Vit D et la forme clinique rémittente ou progressive,
avec l’EDSS actuel ni avec l’ancienneté de la maladie. W05
Discussion.– Nos résultats rejoignent les résultats des études Évaluation de la qualité de vie et de
épidémiologiques qui convergent à constater une hypovita-
minose chez les témoins et les malades atteints de SEP malgré la fatigue dans la sclérose en
le fait qu’il s’agit d’un pays ensoleillé et que cette hypovita- plaques
minose est significativement plus basse chez les malades. S. Ben Nsir *, M. Damak, I. Bouchhima,
Conclusion.– Évaluer l’effet de la vitamine D chez nos patients E. Turki, M. Imed Miladi, C. Mhiri
est important a fin de permettre d’évaluer les effets d’une CHU Habib Bourguiba, service de neurologie, rue Ain km 0,5, 3023
éventuelle supplémentation. Sfax, Tunisie
*Auteur correspondant.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.277
Adresse e-mail : sihambn@yahoo.fr (S. Ben Nsir)
Mots clés : Sclérose en plaques ; Fatigue ; Qualité de vie
W04 Introduction.– La fatigue et l’altération de la qualité de vie (QDV)
Fingolimod dans la sclérose en sont fréquentes au cours de la sclérose en plaques (SEP).
plaques : indications, tolérance, Objectifs.– Caractériser l’intensité et les facteurs favorisants de
la fatigue et de l’altération de la qualité de vie dans une série de
arrêt du traitement en pratique
97 patients atteints de SEP.
quotidienne au sein du réseau GSEP Méthodes.– Quatre vingt dix sept patients atteints de SEP cer-
L. Bellengier a,*, A. Gomiero a, D. Ferriby b, taine selon les critères de MC Donald 2010 ont répondu à des
A. Vérier c, X. Douay d, P. Hautecoeur e, autoquestionnaires de fatigue (Fatigue Impact Scale : FIS) et de
P. Vermersch a qualité de vie (SF-36). Leurs résultats ont été comparés à ceux
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de la littérature. Les corrélations avec certains paramètres 1 mois après l’arrêt du Natalizumab n’a posé aucun problème
(sexe, âge, niveau socioéconomique, forme clinique, nombre de tolérance.
de poussées, degré d’handicap évalué par l’EDSS, durée de la Conclusion.– Un délai d’instauration du Fingolimod après un
maladie, prise de traitement de fond) ont été recherchées. arrêt du Natalizumab de plus de 3 mois expose les patients à la
Résultats.– La fatigue, cliniquement significative dans 78,4 % survenue de poussées.
des cas, n’était pas corrélée aux paramètres sociodémogra-
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.280
phiques, mais elle était plus importante chez les patients
atteints de SEP secondairement progressive avec altération
des dimensions cognitive et psychosociale. Elle était corrélée à W07
l’EDSS, et n’était pas corrélée aux autres paramètres cliniques.
La QDV dans ses dimensions physiques était corrélée au score Sclérose en plaques et maladie de
de la fatigue, au nombre de poussées et à l’EDSS (les dimen- Leber : une nouvelle approche
sions psychiques n’avaient pas de corrélations). thérapeutique
Discussion.– Cette étude suggère que la SEP a un impact net sur W. Boisseau *, C. Cret, N. Kerbi-Hamimed,
la QDV, avec un profil particulier et que la fatigue peut inter- A. Ameri
férer avec l’ensemble des actes de vie quotidienne. Hôpital de Meaux, neurologique, 6, rue Saint-Fiacre, 77100 Meaux,
Les différentes données de la littérature retrouvent une fatigue France
chez plus de la moitié des patients. Elle serait plus fréquente *Auteur correspondant.
dans les formes de SEP progressives primaires ou secondaires. Adresse e-mail : boisseau.william@hotmail.fr (W. Boisseau)
Conclusion.– Il est important de rechercher avec attention la
fatigue en cas de SEP qui peut influer négativement sur la QDV, Mots clés : Natalizumab ; Sclérose en plaques ; Neuropathie
notamment chez les patients présentant une forte incapacité. optique héréditaire de Leber
Informations complémentaires.– Pas de conflits d’intérêt. Introduction.– L’existence de formes frontières entre la neuro-
pathie optique héréditaire de Leber (NOHL), la sclérose en
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.279
plaques et la neuromyélite optique rend le diagnostic et le
traitement de certains patients difficiles.
Observation.– Dossier no 110705554, M. B., a présenté à l’âge de
W06
29 ans un premier épisode de parésie du membre inférieur
Expérience alsacienne sur droit régressif. Il est apparu huit mois plus tard, une baisse de
l’instauration du Fingolimod après l’acuité visuelle, unilatérale, sans douleur orbitaire avec bila-
l’arrêt du Natalizumab téralisation 15 jours plus tard. À noter la présence d’antécé-
C. Berthe a,*, J.-C. Ongagna b, N. Collongues a, dents familiaux de NOHL.
A. Benoilid c, C. Zaenker b, J. De Seze c, Réseau Deux mois après l’épisode visuel, s’est installé une ataxie du
ALSACEPb membre supérieur droit partiellement régressive complétée
a
CIC, service de neurologie, 1, place de l’Hôpital, 67091 Strasbourg, un an plus tard par l’apparition d’une marche ataxique et
France spastique, amenant le patient à consulter.
b
ALSACEP, neurologie, 68024 Colmar, France Un bilan exhaustif a été réalisé (imagerie cérébrale et médul-
c
CHRU de Strasbourg, neurologie, 67200 Strasbourg, France laire, ponction lombaire, bilan biologique et immunologique,
*Auteur correspondant. examen ophtalmologique, étude génétique) et a retrouvé la
Adresse e-mail : carole.berthe@chru-strasbourg.fr (C. Berthe) mutation G3460A, des tortuosités des vaisseaux péripapil-
laires au fond d’œil en faveur d’une NOHL, la présence de
Mots clés : Natalizumab ; Substitution ; Fingolimod bandes oligo-clonales dans le LCR, de lésions démyélinisantes
Introduction.– Le Natalizumab et le Fingolimod sont indiqués médullaires et cérébrales, sans anticorps anti-NMO.
comme traitement de fond des formes très actives de sclérose Le diagnostic retenu est celui de syndrome de Harding (NOHL
en plaques. associée à une sclérose en plaques). Le traitement par immu-
Objectifs.– Notre étude évalue l’impact du délai entre l’arrêt du nosuppresseur (Natalizumab) a permis de stabiliser l’atteinte
Natalizumab et l’instauration du Fingolimod sur la survenue visuelle et d’améliorer l’état du patient sur le plan de la
des poussées chez les patients de la région Alsace. marche.
Méthodes.– Cette étude rétrospective porte sur 59 patients qui Discussion.– Très peu de données sont actuellement dispo-
sont passés du Natalizumab au Fingolimod. Les données nibles pour le traitement du syndrome de Harding. La Mitox-
descriptives sont issues de la base EDMUS. Les patients ont antrone a été testée chez 2 patients permettant une
arrêté le Natalizumab depuis au moins 6 mois et ont été traités amélioration visuelle chez seulement un des cas. Le Cyclopho-
au moins un mois par Fingolimod. Nous avons comparé les sphamide a également été utilisé, sans résultats.
groupes de patients avec ou sans poussées en termes de délai L’Idebenone a été proposé afin de limiter l’aggravation visuelle
entre l’arrêt du Natalizumab et l’initiation du Fingolimod ainsi dans les formes précoces dans le NOHL.
que la fréquence des poussées. Conclusion.– Devant tout patient ayant une sclérose en plaques
Résultats.– Onze patients (18,6 %) ont eu une poussée. La avec une atteinte visuelle atypique, la recherche de NOHL est
fenêtre thérapeutique moyenne est de 1,7 mois ( 0,55), souhaitable. Nous rapportons le premier cas de syndrome de
1,3 mois ( 0,32) dans le groupe sans poussées contre 3,3 mois Harding traité par Natalizumab.
( 1,1) dans le groupe avec poussées (p < 0,05). Huit patients Informations complémentaires.– Sincères remerciements à
(50 %) ont eu au moins une poussée dans le groupe où la l’ensemble de l’équipe ayant participé à ce projet.
fenêtre thérapeutique est de 3 mois ou plus contre seulement
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.281
trois patients (7 %) dans le groupe où la fenêtre thérapeutique
est inférieure à 3 mois (p = 0,02).
Discussion.– Plusieurs études ont récemment rapporté que la
W08
maladie se réactive entre 3 et 6 mois après l’arrêt du Natali-
zumab. Notre étude prouve que le délai entre l’arrêt du Nata- Évolution de l’atrophie cérébrale
lizumab et l’initiation du Fingolimod a un impact sur la globale selon le type de traitement
survenue des poussées. De plus, l’instauration du Fingolimod au cours de la sclérose en plaques

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