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LA STORIA DELLA TRADUZIONE

La traduction a connu une évolution pendant le cours des siècles, depuis


les origines de la pensée sur la traduction jusqu'à aujourd'hui, il y a eu un
approfondissement progressif des théories : d'une approche empirique à
une approche méthodologique, philologique et philosophique. On peut
diviser l'étude de la traduction en TROIS période :
ANTIQUITÉ La traduction est née au troisième millénaire avant notre ère.
Dans les civilisations de l'Asie
Mineure et de l'Égypte ancienne. En Asie Mineure, la traduction comme
travail apparaît sur des tablettes où se trouvaient des glossaires bilingues
et multilingues, En Égypte, depuis l'Ancien Empire, certains fonctionnaires
portaient déjà le titre de « chef interprète », fonction qui se transmettait
de père en fils. En
Grèce, le concept culturel de la traduction semble presque absent jusqu'à
l'époque alexandrine. Cependant, ils faisaient déjà la distinction entre «
traduction écrite » et « traduction orale », en utilisant des termes très
distincts pour désigner les deux activités. Dans l'antiquité romaine :
contrairement à la Grèce, à Rome, l'activité de traduction était une
pratique habituelle pertinente. Les premières théories systématiques
détectées dans l'activité de traduction écrite ont été formulées par les
Romains. La littérature est née à Rome, de l'adaptation à partir de Livio
Andronicus, Ennio, Nevio jusqu'à Plautus et Terentius. Le senait fait
traduire en 146 ac un Traité d'Agriculture. Il s’agissait du traité du Magone,
un écrivain carthaginois qui est devenu la source pour les écrivains latins.
Le premier exemple important d’une œuvre de traduction est L’ODYSEE
traduite par Livio Andronico. Il fut un esclave grec, transféré à Rome où il
commençait à travailler comme professeur chez les familles nobles
romains.
La période Pre-scientifique, c’est la période la plus longue. On parle d’une
approche théorique, idéaliste.
Nous sommes dans une phase de réflexion sur la traduction. On ne peut
pas parler des études sur la traduction en termes de domaine de recherche
spécifique avec sa propre structure théorique articulée. Les méthodes
majoritairement normatives et/ou proscriptives prévalent, c'est-à-dire que
le traducteur est concentré sur ce qui doit ou ne doit pas être fait. Les
théories se concentrent uniquement sur les traductions littéraires ou les
traductions de textes sacrés. On peut diviser cette période en deux phases
: de l'âge de Cicéron au début du 19ème siècle ; et du début du XIXe siècle
aux années 1940.
La période scientifique du milieu du siècle dernier à nos jours. En 1972,
nait le terme Science de la traduction ou traductologie (grâce à le canadien
Brian Harris) et puis la définition la plus acceptée et complète de
Translation Studies. Cette définition exprime une nouvelle recherche et
étend l'horizon du traduire en tenant compte non seulement la dimension
linguistique mais aussi celle culturale, éthique, anthropologique,
sémiotique, communicative, psycho-sociale. Dépuis les années '80
jusqu'aujourd'hui, les études sur la traduction connaissent l'apogée de leur
succès et de diffusion.
L’avènement des grands ordinateurs. La traduction peut être résolue grâce
aux machines : SOLUTION INFORMATIQUE + formation d'une discipline
avec une approche théorique de plus en plus forte
Dans le PASSÉ, donc, la traduction n'était considérée que comme la langue
source vers la langue cible, alors que MAINTENANT, nous ne pouvons pas
exclure la culture de référence. Il n'y a jamais eu de véritable théorie de la
traduction. Mais surtout des notes de traducteurs. Des éléments
PARATEESTUAL ; ex. notes de bas de page, notes des traducteurs, leurs
commentaires, etc.
- Classicisme- Antiquité Latin : Cicéron 106-43 a.C.
L'histoire de la théorie de la traduction en Occident remonte au classicisme
latin, qui a été le premier à se tourner vers les cultures et les langues des
autres comme sources de connaissance. Dans la Rome antique, la
traduction était un outil destiné à faciliter le processus d'assimilation
d'autres cultures et l'objectif principal était de romaniser le texte autant
que possible.
À cette époque, la traduction avait un sens très libre basé sur la
réélaboration des modèles originaux qui ne
fournissaient que l'inspiration pour composer de nouvelles œuvres.
La première référence théorique sur la traduction a été développée par
Cicéron. Il traduisit beaucoup du grec. Pour lui, la traduction c'est mot à
mot. MAIS pas des mots mais la force des poètes grecs. En fait, dans ce
qu'on peut appeler son manifeste de traduction, OPTIMO GENERE
ORATORUM, il différencie l'interprète par l'orateur (celui qui par sa parole
sait persuader, ravir, émouvoir ses auditeurs) et Cicéron esquisse un
contraste, qui restera une constante tout au long de l'histoire de la
traduction, entre les deux principales méthodes de travail : la littérale, qui
procède « mot à mot », et la libre, qui vise à rendre le sens et « l'efficacité
expressive » des mots. Il soutient que il est important de transmettre le
sens du texte.
Période de la Vulgate
Bible de saint Jérôme. Vulgate = traduction de L'ancien testament de
l'hébreu et du grec en latin. Il était également un réviseur des traductions
existantes du Nouveau Testament. Saint Jérôme a également été accusé
d'hérésie pour avoir traduit différemment des versions précédentes déjà
en usage. En réalité, il ne s'agissait pas d'« erreurs », mais d'une rupture
consciente avec la tradition déjà consolidée de l'exécution.
Il a affirmé que : nous devons rester fidèles au texte original autant que
possible, mais en même temps il faut user d'une certaine liberté, puisque
l'important c'est d'avoir du sens.
Alors il écrit une lettre pour défendre sa méthode devant ceux qui
l'accusent de falsifier et de modifier les textes, qui devient aussi un
exposé d'idées sur les règles que tout bon traducteur doit garder à l'esprit
: 1) comprendre parfaitement le texte de Départ 2) ne traduisez pas mot
par mot 3) garder les termes Latin déjà accrédité 4) guérir élégance de la
langue.
Il y a deux modalités de traduction : pour les textes laïques il préfère une
traduction interpretative qui permit au traducteur d’exprimer le sens,
sans être fidèle à l’ordres des mots. Par contre, pour les textes sacres la
traduction doit être littérale pour garder le mystère et garder l’ordre des
mots. Saint Jérôme est aujourd’hui considéré comme le Saint patron des
traducteurs et depuis 1953, tous les 30 septembre, anniversaire de sa
mort, on célèbre la Journée Mondiale de la Traduction.
Moyen Âge : Au Moyen Âge, il n'existe aucun texte ou document
théorique d'un intérêt particulier comparable aux précédents ; d'autre
part, l'activité de traduction est certainement très intense, quoi que
exclusivément dans la sphère littéraire ou, mieux, religieuse. La
traduction n'est plus considérée comme un art mais comme un remplacer
l'original. La beauté du texte cible n'est plus importante mais seulement
la fidélité au texte source.
Puis ce sera lentement que nous nous dirigerons vers une période de
changements forts grâce à : - la diffusion des langues romanes - l'irruption
des langues asiatiques et africaines - l'expansion des centres de
traduction (1ère école traducteurs = école de Tolède)
PHASE pré -SCIENTIFIQUE SCIENCE DE LA TRADUCTION
Renaissance Pendant la Renaissance l'art de traduire change en
conséquence à la naissance des langues nationales, de l’invention de la
presse ; il y a un rupture avec la tradition médiévale de la traduction
littéraire, il y a la naissance de la terminologie spécialiste du traduire: les
termes latins vertere et convertere sont remplacés par Bruni avec
traduction et traducere dans le sens moderne et en 1540, Etenne Dolet
ajoutera les mots traducteur e traduction
Humanisme: Les sciences humaines montrent une importance pour les
problèmes de traduction. L'attention portée au monde classique entraîne
une reprise des traductions du grec vers le latin.
Léonard Bruni écrit un essai « De Interprétation Recta », Considéré
comme le premier véritable essai moderne sur la traduction. Ici, nous
discutons précisément de la traduction de du grec au latin. Cet essai
présente un style orné = ça doit sonner beau
D’Ablancourt. Sous prétexte d'"améliorer" l'original en traduction, il
autorise toutes sortes de libertés et d'infidélités. Son objectif était de
créer un texte qui plairait au grand public de l'époque, même au prix
d'une déformation de l'original. On arrive ainsi à l'affirmation du principe
de la belle infidélité, qui est “précisément celui d'offrir au public une
traduction qui correspond aux goûts et aux usages de l'époque. Les goûts
et les coutumes de l'époque, les goûts et les coutumes de l'époque. Les
solutions « extrémistes » de D'Ablancourt ouvriront la voie en France au
point qu'on parle souvent d'une « secte perrotine”; Madame Dacier s'est
opposée aux méthodologies et aux solutions d'un d'Ablancourt, et a été
définie champion de la fidélité en cet âge d'or des belles infidèles. Avec
elle nous revenons à exiger le respect scrupuleux de la lettre de l'original.
Les belle infédeles : (XVII siècle)Au cours de l’année 600, la France est le
pays où les réflexions sur l’acte de traduction se présentent le plus
dynamiques et c’est la France qui s’est imposée comme centre des études
de la traduction. L’idée d’avoir une supériorité culturelle et linguistique
permettant aux traducteurs de se concentrer sur la langue cible. Les
traductions doivent avoir un style agréable et élégant, transformant
considérablement les œuvres originales ; donc les belles Infidèles sont
des traductions qui ne tiennent pas compte du degré de fidélité au texte
source mais qui se basent sur le soin d’un style agréable et élégant). Cette
courant aura des adversaires résolus et critiques comme Cassandre et La
Bruyère, mais surtout Madame Dacier (1647-1720). Fondamental a été la
contribution de Gaspard de Tende avec Les Règles de la traduction
(1600), “la première étude scientifique de la traduction”. Selon de Tende
pour que la traduction puisse réussir, il faut avoir une bonne
connaissance de deux langues et un très clair discernement entre
expression et sens.
Pour Amyot, le traducteur ne doit pas être fidèle à la lettre du texte, mais
plutôt il doit produire un texte qui soit avant tout "esthétiquement
pertinent". Amyot, suivant son idée de la traduction comme "imitation", a
produit de véritables transformations du texte original. Un exemple parmi
d'autres Dans la traduction des Vies parallèles, Amyot rend "estephanoi"
(littéralement "orné de fleurs") "orné de fleurs") avec une périphrase
totalement libre : "ayant chapeaux de fleurs dessus nos têtes
Dolet Etienne. A fondé la traductologie française. Il s’intéresse à la
traduction du latin vers les langues vulgaires. Il cherche à créer une
théorie universelle, laïque, à appliquer à tout type de texte. Il modifie les
5 règles promulguées par Bruni, essayant d'en créer une théorie
universelle « laïque » à appliquer à tout type de texte, et Dolet s'intéresse
à la traduction du latin aux langues vulgaires.
Il est l’auteur du traité "La manière de bien traduire d’une langue à
l’autre" (1540) où sont énumérées les 5 règles du bon traducteur :
● 1. Comprendre le sens du texte
● 2. Parfaitement connaître la langue source et langue cible
● 3. Ne pas traduire littéralement
● 4. Éviter le latinisme
● 5. Utiliser un style beau et uniforme
Dolet fut arrêté et condamné pour hérésie et athéisme parce qu'il avait
traduit « après la mort tu ne seras absolument rien
Pendant le 800 avec l’exposition industrielle il y a la reconnaissance des
droits des traducteurs et leur importance dans la société. Les œuvres
traduites et les réflexions sur la pratique de la traduction augmentent de
plus en plus. (L’Allemagne est la protagoniste,) Il y a deux approches
différentes :
● universaliste : cette approche soutient la possibilité de traduire malgré
les différences entre les deux langues
● relativiste : soutient qu’il est possible de traduire en raison de la
diversité des langues, insiste sur l’impossibilité de surmonter les
différences linguistiques en les considérant comme intraduisibles.
Pour Goethe, Humboldt, Schegel et Schleitmacher la traduction est
entendue comme une rencontre entre langues et cultures et que le
devoir du traducteur est celui d’orienter sa propre langue vers la langue
étrangère
● Goethe : Dans les notes sur le divan occidental-oriental, il soutient que
dans chaque littérature il y a trois types de traduction, qui correspondent
à trois époques différentes :
● 1. la traduction prosaïque (La Bible de Luther) qui nous fait connaître
l’étranger de notre point de vue
● 2. la traduction parodistique (Les belles infidèles) vise à s’approprier le
sens étranger pour le représenter selon les paramètres de sa propre
langue et culture.
● 3. la traduction intégrale qui reproduit les différents dialectes, les
particularités du rythme, de la métrique et de la prose et permet de
goûter et savourer l’oeuvre dans sa pleine originalité.
● Von Humboldt : traduire signifie passer d’une conception spécifique du
monde à une autre, et par conséquent sa caractéristique doit être la
fidélité, le traducteur doit faire acquérir au lecteur ce que sa culture ne
possède pas. Et de toute façon une traduction ne pourra jamais rendre
l’esprit contenu dans l’original.
Schleiermacher : auteur du texte Sur les différentes méthodes de
traduction (1813), le but de traduire comment l’auteur lui-même aurait
écrit dans la langue de la traduction est inaccessible, vide et absurde
puisque la langue est un avec la nation. La tâche du traducteur est de
faire saisir aux lecteurs l’essence de la langue, la manière de penser en
utilisant 2 moyens, (à travers lequel il peut le faire, en sacrifiant l’idée
même de la traduction) :
-Paraphrase rend le contenu mais renonce à la valeur métrique et
musicale de la langue et donc au style
-Recréation : élaborer une imitation ayant autant que possible le même
effet que l’original, c’est l’auteur qui se doit diriger vers le lecteur chez
Schleiermacher : le traducteur doit communiquer au lecteur l’impression
de lire en langue étrangère, alors qu’il lit dans sa propre langue, sans pour
autant copier les tournures du texte original (paraphrase).
P. SCIENTIFIQUE Benjamin
Le XIX siècle est le Romantisme qui fixe le pivauts sur individualité et
l'originalité de la création artistique. Dans cette époque il y a une ligne
claire qui sépare les deux courants de la traduction, où celle avouant
l'émancipation et l'institutionalisation de la réflexion sur le traduire
gagnera peu à peu son autonomie Pendant le 1900 plusieurs écrivains
réfléchissent sur la pratique de la traduction. En Italie, nous pouvons
indiquer l’année 1902 comme date de début du débat sur la théorie et la
pratique de la traduction littéraire. Walter Benjamin (anni 20), croit en
l'existence d'une langue pure, divine, sacrée et originale, la tâche du
traducteur est de respecter la diversité existente entre les langues afin de
mettre en évidence les affinités qu'elles présentent et qui vont construire
la langue pure. Aucune traduction ne serait possible si elle cherche à
ressembler à l’original car ce qui est écrit dans un contexte ou une
période historique perdrait sa force dans un autre contexte et une autre
période. La traduction devient une œuvre à part entière
L’apparition des ordinateurs et des traducteurs automatiques a ouvert un
nouveau chapitre dans l'histoire des théories de la traduction : on a tenté
de rédiger une sorte de décalogue du bon traducteur, c'est-à-dire de
trouver des modèles mathématiques, des fondements scientifiques,
basés sur la théorie de l'universalité linguistique de Chomsky, qui
conduiraient à une traduction parfaite, réalisée entièrement par des
machines. Les textes qui on examine sont élémentaire, pas littéraires
pour produire des règles formalisées. Ce modèle est apparu réductiviste,
inadéquat, dans la mesure où il formulait des règles générales qui ne
tenaient pas compte de la spécifique situation textuelle, contextuelle et
linguistique. Les représentants de l'école allemande de
l'ubersetzungswissenschaft, Otto Kade, Werner Koller et Wolfram Wilss,
ont participé à ces études, mais il convient également de mentionner des
chercheurs français tels que Georges Mounin, Noam Chomsky et Eugene
Nida
Berman / Umberto Eco
Antoine Berman il discerne dans ses essais trois tâches de la réflexion sur
la traduction : études de l'histoire de la traduction, raisonnement sur le
lien réflexion/expérience, et analyses comparatives de traductions
existantes (diachroniques et synchroniques). Pour Berman, la traduction
est une expérience, qui peut être ouverte et comprise par la réflexion, en
excluant toute catégorisation normative et méthodologique, et en
développant une nouvelle attitude éthique fondamentale.
Il a Une vision altruiste de la traductologie : Il insiste sur la nécessité de
déformer la dimension traditionnelle de la traduction (ethnocentrique,
platonicienne, hypertextuelle) et de la remplacer par la triple dimension
éthique, poétique et philosophique. Il a une vision altruiste de la
traductologie, la traduction devant être ouverte à l'Autre. Berman,
comme Goethe, conçoit la traduction comme une "auberge du lointain"
métaphorique avec la "médiation de l'étranger" (l'hospitalité de la
langue), c'est-à-dire en termes d'accueil de l'Autre, dont on accepte
l'étrangeté et la différence culturelle et linguistique naturelle.
Contrairement à Meschonnic, qui s'épuise dans un horizon purement
négatif dans sa tâche d'"analyse" des traductions de l'Autre, Berman
défend la nécessité d'observer les traductions à travers une méthode
investigatrice (enquête) et critique afin d'identifier les "raisons
intrinsèques" qui sous-tendent le choix déterminé du traducteur.
Dans ses essais, il discerne trois tâches de la pensée traductrice :
- la position traductive du traducteur lui-même ; la manière dont est
conçue l'opération de traduction elle-même ; et de la traduction elle-
même ;
- le projet de traduction et les objectifs de communication ;
- et enfin, l'horizon culturel dans lequel le traducteur lui-même s'inscrit.
Antoine Berman est considéré comme l’anti-Eco. Contrairement à Eco,
Berman privilégie la source, refuse toutes les astuces. Il est intéressé à en
maintenir le caractère littéral du document de départ. (il a un vision
source oriented).
L’important est d’adapter l’original à l'air de la maison", c’est-à-dire de la
culture d’arrivée". Selon Berman, la confrontation avec un idiome
étranger favorise le développement vital et l’enrichissement. En ce qui
concerne la traduction littéraire, Eco e Berman présentent des points
communs. Ils parlent
● d'« expériences » de traduction, singulières et personnelles, plutôt que
d’une méthodologie systématique
● l éthique de la fidélité
● le caractère central du texte
● l’absence d’une « chose en soi » cachée derrière les mots
Umberto Eco chez U.Eco ( la traduzione) traduire signifie "dire presque la
même chose”; la traduction est un acte de médiation consécutif à un
processus d’interprétation, et on a la fidélité quand on respecte
l’intention originale du texte de départ. Eco s’intéresse à l’effet du texte à
reproduire dans la langue cible ; il a un vision target oriented, il
bouleverse les habitudes (linguistiques et domestiques) pour accueillir
l’étranger.Eco soutient la"nécessité" théorique d’avoir fait au moins une
de: le contrôle d’une traduction d'autrui. / être traducteur ou avoir été
traduit. / avoir interagi avec son propre traducteur
Eugene Nida Rechercheur americain, specialisé en traduction biblique et
consideré père fondateur de la traductologie comme discipline
autonome. Selon Nida, la tâche du traducteur est de trouver l'équivalence
traductive la plus appropriée entre deux langues. Selon Nida il y a deux
types d'équivalence traductive
– Formelle/ Traduction extranéante qui vise aux correspondances des
structures superficielles du texte de départ et du texte d'arrivée. Mais il
s'agit d'un grand efort pour le lecteur qui se rapproche à l'écrivain et des
nombreuses note de bas de la page de la part du traducteur pour rendre
le sens du texte compréhansible.
– Dynamique/ Traduction : vehicule le message, en l'adaptant aux besoins
du lecteur, en aménat l'écrivain vers lui. Il y a 4 conditons à satifer: avoir
sens, exprimer l'ésprit de l'original, avoir une forme d'éxpression
naturelle et simple, produire un résultat similaire
VINAY e DARBELNET voient la traduction comme une opération critique,
dans laquelle ils distinguent 7 procedures principales divisées en deux
grandes catégories :
● les procedures de traduction directe (l’emprunt, le calque et la
traduction littérale)
● les procedures de traduction indirect ou oblique (la transposition, la
modulation, l’equivalence et l’adaptation) les spécialistes de la traduction
cherchent de rendre leur discipline une "science", en tentant ainsi
d'incarner l’exercice de la traduction dans les canons d’une "pratique
technique" et discipliner, et éloigner - au contraire - l’idée de la
traduction comme "art" - sujette donc aux empiristes et à la subjectivité
du traducteur.
L’EMPRUNT c’est un Mot qui est entré dans le lexique d'une autre langue,
sans les traduire. Par exemple le mot bouquet, gilet, collant, atelier,
papillon, bidet, abatjour, parquet, moquette, buffet, brioche, baguette,
spaghetti, pizza, chignon
LE CALQUE : est un mot qu’une langue prend d’une autre langue mais
avec un changement de pronunciation, par exemple science est pris de
l’anglais.
LA TRADUCTION LITTÉRALE : est la traduction mot à mot d'un texte d'une
langue à une autre. Avec cet type de traduction on va à la recherche de
fidélité des textes originaux.
LA TRANSPOSITION : est le procédé qui consiste à remplacer une partie
du discours par une autre, sans changer le sens du message. Il est un
changement des catégories grammaticales du texte-source au texte-cible.
A travers ce processus, on réspect le sens du texte originel malgré il subit
une réorganisation linguistique. Ce changement concerne: - toutes les
partes du discours (articule, nom, pronom, verbe, adverbe) - toute les
catégories grammaticales (prédicat verbal, sujet, complément) - et les
phrases toutes entiers.
Les transpositions les plus fréquentes sont: nom -> adverbe = Avec
simplicité -> semplicemente nom -> verbe= aucun rapport! -> non c’entra
verbe -> adverbe = Continue ! -> Avanti!
Parfois, pour des raisons stylistique ou de syntaxe, il est necessaire
changer l'ordre original des mots. En italien, la phrase suit encore l'ordre
du latin tandis que le français suivre un ordre logique avec une séquence
progressive : 1) déterminé, 2) déterminant.
(quelque chose est mort entre nous – tra di noi è morto qlsa). Le français
valorise le sujet, tandis que l'italien place souvent le sujet à la fine de la
phrase. (Ordre progressif français vs ordre régressif italien). La
construction grammaticale française est nominale et très souvent le nom
substitue le verbe, l'adjectif et l’adverbe au contraire l'italien utilise le
verbe comme moteur de la phrase (aucun rapport = non c’entra).
LA MODULATION= est une variation dans le message, obtenue en
changeant de point de vue. ( tu as du feu? =hai da accendere?)
MÉTAPHORE : est une sorte d’analogie profondément liée au monde du
parlant et à sa propre culture. Le traducteur doit essayer de proposer une
bonne équivalence dans la langue d'arrivée. (Avoir de l'estomac – avere
fegato)
Comment on traduit la métaphore?
- avec une autre métaphore : un froid de canard / un freddo cane , voir 36
chandelles! / vedere le stelle!
- avec un similitude : sa figure était un pomme rouge/ aveva il viso come
una mela rossa.
- ou on doit éliminer le niveau métaphorique et tel choix produit un
appauvrissement du message : mangiare da cani / manger très male,
avoir du chien/ avere del fascino
METONIMIE : est un changement sémantique par lequel un signifiant
abandonne le signifié auquel il est habituellement lié pour un autre.
Il s'agit d'une figure rhétorique très commune aussi dans la même langue
(intralinguale)
-le contenant pour le contenu : un verre pour un verre de vin
-le lieu pour la personne : L’Elysée pour le Président de la République
française
-la personne pour l’œuvre : Un Picasso pour une œuvre de Picasso
-la cause pour l’effet : c’était vrai pour aveva ragione / Un chaud et froid
pour un refroidissement : s’applique à des cas où la situation à laquelle le
message se réfère n’existe pas dans LA, et doit être créée par rapport à
une autre situation. Donc on remplace un élément culturel du texte-
source par un autre plus familier à la culture
du langue cible, C'est à dire éliminer une distance culturelle entre les
deux langues. (comme l’organisation scolaire).
Pour le traducteur connaitre et reconnaître les 5 lieux du
métalinguistique est très essentiel pour son travail.
- vie matérielle, quotidienne et technologique (traditions, habitudes,
rituels)
- vie sociale (par exemple les jeux des enfants)
- culture linguistique (jeux de mots, réglés grammaticales )
- vie religieuse
- écologie
METALINGUISTIQUE : est l’ensemble de rapports qui unissent les faits
sociaux, culturels et psychologiques aux structures linguistiques.
Il y a une EQUIVALENCE : quand deux textes rendent compte d’une
même situation en mettant en œuvre des moyens stylistiques et
structuraux entièrement différents. C’est à dire traduire une expression
d’une langue dans une expression différente, mais avec la même
signification (in bocca al lupo/ bonne chance / break a leg -un elefante
nella cristalleria/un chien dans un jeu de quilles)
Jakobson /MOUNIN
Pour JACOKSON la traduction travaille avec les mots et aussi avec les
signes, signifants et signifés. En 1959 écrit On Translation (fr. Aspects
linguistiques de la traduction) en distinguant 3 types de traduction:
- la traduction intralinguale (re-wording) c'est à dire l'intérpretation des
signes linguistques au moyen d’autres signes de la même langue ».
•La traduction proprement dite – traducton interlinguale, interpretant le
signe linguistques
d'une langue A dans une autre langue B.
•La traduction intersémiotique – transmutation, interprètant des signes
linguistques à travers signes nonlinguistques.
Jakobson est aussi le père du concept de l'intraduisibilité de la poésie : La
poésie, par définiton,est intraduisible.
Seule est possible la transpositon créatrice ».
En autre selon la théorie de la communication de Jakobson, la
communication linguistique est composée par :
● un ÉMETTEUR qui se mette en contacte avec un DESTINATAIRE
● un code commun à les deux(LA LANGUE utiliseé)
● le MESSAGE qui l’emetteur envoie au destinataire
● le CONTEXTE (ce message s'inscrit dans un CONTEXTE )
Pour MOUNIN Père fondateur de la traductologie française - (Problèmes
théoriques de la Traduction) affirme que la traduction est un contact de
langues, un fait de bilinguisme, le point de contacte entre deux langues.
Dans sa vision scientifique, il se pose la question de la legittimité ou non,
de la possibilité ou de l'impossibilité de l'acte de traduire et dans son
essai de doctorat, il demande pour l’étude scientifique de la traduction le
droit de devenir une branche de la linguistique». "La traduction n'est pas
toujours possible. Elle est possible dans une
certaine mesure et dans certaines limites; il est donc nécessaire de
déterminer cette mesure dans chaque cas, et de décrire exactement ces
limites. On peut donc définir que la traduction est une opération, relative
dans son succès, variable dans les niveaux de communication qu'elle
atteint.
Essentiel pour Mounin est d'éviter les inégalités ; En prenant parti contre
les traducteurs qui respectent la lettre de l'original et les traducteurs qui
tentent d'adapter l'original à la culture cible (sourciers et ciblistes),
Mounin affirme que dans la pratique de la traduction il ya une seule
grande condition : produire une texte esthétiquement
homogène/uniforme/cohérent et doit maintenir l’unité de langage.
("l'homogénéité", "l'unité esthétique" de la traduction). Mounin donc
introduit le concept de Esthétisme et de l'Art dans le domaine du
traduire, en cherchant de concilier/combiner l'idée de Cary (La traduction
littéraire n’est pas une opération linguistque, c’est une opération
littéraire – 1958) et celle de Vinay et Darbelnet, qui étaient pour la
technicisation de la discipline traductive. Il n'y a pas une traduction totale,
mais une opération par dégrés, par equivalences, par adjustements entre
langues,entre deux cultures, entre deux ésprits.
Différence entre Mounin et Jackobson
● Jackobson estime que la traduction est basée sur le signe, reprenant
ainsi le concept de la sémiotique, plutôt que sur les mots
● Mounin, en revanche, quelle que soit l'approche utilisée pour traduire
(sourcier ou cibliste), le texte doit avoir une unité et une cohérence
intrinsèques, en tenant comptedu sens global.
MESCHONNIC – LADMIRAL -TOURY
Henri MESCHONNIC Parmi les grands répresentants de la traductologie
française, contrairement aux idées de l'époque qui définissaient la
traduction de la poésie comme intraduisible, et à l'idée de Jakobson qui la
considérait comme une "transposition créative" réservée aux poète-
traducteur, il a proposé une methodologie pour traduire la poésie, à
travers la théorie de la traduction poétique dans ses essais "Pour la
poésie".
Considérant la traduction comme un texte créatif, il a mis le traducteur au
même niveau que le poète/écrivain afin d'avoir deux textes de valeur
égale. (l'idée de transparence), le traducteur ne doit pas se cacher
derrière le maïs original ; en utilisant le texte original, il doit assumer le
rôle de créateur.
Selon Meschonnic, les formes possibles de ré-énonciations sont
● la décentralisation (La décentralisation est une relation textuelle entre
deux textes dans deux langues/cultures et implique la participation
interprétative du traducteur, reconnaissant la diversité des langues et des
cultures)
● et l'annexion(L'annexion est l'illusion du naturel, la domestication du
texte source sans reconnaître le rôle du traducteur et la culture du texte
source.(culture d'origine.))
En tant que traducteur biblique, il souligne l'importance du rythme dans
le texte (au même titre que la ponctuation, la sémantique, la mélodie). La
traduction doit donc préserver le rythme original du texte, être
dynamique, créative et productive. En outre, la traduction est un acte
productif, un point de départ qui vieillit comme le texte original et crée sa
propre histoire.
LADMIRAL Il tente d'établir un ordre de traduction à des fins
pédagogiques et linguistiques. Il a introduit les termes clés dans le
domaine de la traduction : langue source ou texte source (SL) et langue
cible ou texte cible (MT). Il croit en la "stratégie de traduction" : "La tâche
du traducteur est de choisir le moindre mal ; il doit
distinguer ce qui est essentiel de ce qui est accessoire. Le traducteur doit
interpréter la langue et tous les aspects socioculturels qui ont influencé le
texte de départ... il doit recréer le texte, en proposant dans la langue cible
le sens qu'il véhicule dans la langue source, transformé par sa subjectivité
et pour son public (public-récepteur). Le
traducteur est responsable de chaque choix qu'il accomplira et des
risques de l'acte de traduction, ainsi que de la perte dans le passage d'une
langue à l'autre.
L’acte de communication est déterminé par les conditions de production
du traducteur, qui est tenu d’interpréter la langue et tous les aspects
socioculturels qui ont influencé le texte de départ.
Ladmiral distingue deux types de traducteurs :
- celui qui accorde de l'importance à la nécessité de rendre dans son
propre texte le texte source ;
- et celui qui considère qu'il est crucial de rendre dans les mêmes
informations, en tenant compte des caractéristiques et des besoins du
lecteur cible..
Gideon Toury, linguiste israélien, représentant de l'école diTel Aviv,
affirme que le traducteur a deux possibilités devant cette impossibilité :
- le principe d'adéquation (òu le méta-texte s'adapte au proto-texte)
- et le principe d'acceptabilité (òu le proto-texte s'aligne aux canons de la
culture destinataire avec la médiation du traducteur)
Steiner -Holmes
GEORGE STEINER était un critique anglo-franco-américain, il a écrit After
Babel, qui peut être considéré comme la bible des traducteurs, il a divisé
l’histoire de la traduction en 4 étapes:
1. La première période est celle de Cicéron, qui conseil de ne pas traduire
a mot a mot
2. La seconde est née dans la période du Romantisme Allemand avec
Schleiermacher et Benjamin
3. La troisième période est après la Seconde Guerre mondiale. Dans cette
époque a commencé à circuler les premières études théoriques sur la
traduction automatique, influencée par l’école de Prague et les
formalistes russes.
4. La dernière période est commencée dans les années Quarante du
vingtième siècle, quand on peut parler d'études scientifiques sur la
traduction.
James Holmes poète et traducteur néerlandais. Holmes fournit une solide
base théorique à ceux qui travaillent dans le domaine de la traduction. En
1972 Il a été le premier à prononcer l’expression T. Studies. Dans son
essai The Name and the Nature of Translation, Il définis pour translation
studies les recherches sur la traduction qui ont
deux objectifs fondamentaux
● décrire le phénomène du traduire et de la traduction comment ils se
manifestent
dans le monde de notre expérience ( descriptive translation studies )
● Établir les principes généraux par lesquels ces phénomènes pouvaient
être expliqués et prévus (theoretical translation studies)

Qu'est-ce que c'est la traduction?


La traduction est un domaine d'étude autonome qui, par sa nature
interdisciplinaire, peut aujourd'hui identifier des principes théoriques et
méthodologiques. Selon les théories modernes de la traduction, la
traduction est un acte complexe de nature linguistique, sémiotique,
pragmatique et culturelle. La traduction est soumise aux changements de
l'époque, de la langue et de la société. Par conséquent, la manière
d'utiliser une langue change et, par conséquent, la manière de traduire
aussi.
Les "différentes manières de traduire" dépendent également des choix
effectués par le traducteur et des différents domaines dans lesquels la
traduction est pratiquée : de la littérature à la non-fiction, du cinéma à la
publicité, de la localisation de logiciels à la traduction de pages web.
Les phases du traduire sont
1. lecture et analyse du proto-texte ; Les caractéristiques
morphologiques, syntaxiques et lexicales, le contenu factuel et le
potentiel au niveau sémiotique
2. interprétation (accepter le texte de départ, infuence du sujet
traduisant qui produira un texte deuxième, voir un méta-texte)
3. Rédaction du message dans la morphologie de la langue destinataire.
Le traducteur est sujet actif/interprète des aspects dominants qu'il
sélectionne à sa discrétion. Le traducteur choisit ce qu'il inclut et ce qu'il
omet, ce sur quoi il insiste dans le processus de traduction et ce qu'il
laisse en arrière-plan. Tout cela en étant conscient de l'impossibilité d'une
équivalence absolue : il n'y a aucune possibilité de réaliser une traduction
qui rétablisse à 100% l'équivalence linguistique et culturelle du texte
source.
7 PROCÉDURES POUR TRADUIRE instruments pour produire un méta-
texte.
Selon Vinay e Darbelnet, il y a 7 procédures pour traduire, groupées en
deux macro-catégories : les procédés de traduction directe et ceux de
traduction indirecte ou oblique.
Traduction directe:
1. L’EMPRUNT c’est un Mot qui est entré dans le lexique d'une autre
langue, sans les traduire. Par exemple le mot gilet, collant, atelier,
papillon, bidet, abat-jour, parquet, moquette, bouquet, buffet,
brioche, baguette, spaghetti, pizza, chignon
2. le moule/calque: copier mot-à-mot la version étranger. C’est un mot
qui une langue prend d’une autre langue mais avec un changement de
pronunciation, par exemple science est pris de l’anglais.
3. LA TRADUCTION LITTÉRALE : est la traduction mot à mot d'un texte
d'une langue à une autre. Avec ce type de traduction on va à la recherche
de fidélité des textes originaux
Traduction indirecte ou oblique:
1. LA TRANSPOSITION : est le procédé qui consiste à remplacer une partie
du discours par une autre, sans changer le sens du message. Il est un
changement des catégories grammaticales du texte-source au texte-cible.
A travers ce processus, on réspect le sens du texte originel malgré il subit
une réorganisation linguistique. Ce changement concerne : - toutes les
partes du discours (articule, nom, pronom, verbe, adverbe) - toute les
catégories grammaticales (prédicat verbal, sujet, complément) - et les
phrases tous entiers.
Les transpositions les plus fréquentes sont: nom -> adverbe = Avec
simplicité -> semplicemente, nom -> verbe =aucun rapport! -> non
c’entra, verbe -> adverbe = Continue ! -> Avanti! Parfois, pour des raisons
stylistiques ou de syntaxe, il est necessaire changer l'ordre original des
mots. En italien, la phrase suit encore l'ordre du latin tandis que le
français suivre un ordre logique avec une séquence progressive: 1)
déterminé, 2) déterminant. (quelque chose est mort entre nous – tra di
noi è morto qlsa). Le français valorise le sujet, tandis que l'italien place
souvent le sujet à la fine de la phrase. (Ordre progressif français vs ordre
régressif italien). La construction grammaticale française est nominale et
très souvent le nom substitue le verbe, l'adjectif et l’adverbe au contraire
l'italien utilise
1. le verbe comme moteur de la phrase (aucun rapport = non c’entra)

2 La modulation: est une variation dans le message, obtenue en


changeant de point de vue. ( tu as du feu? = hai da accendere?) La
transposition agit sur le signifiant ; la modulation, en revanche, agit sur le
signifié.
La modulation opère au niveau sémantique, elle concerne les catégories
de la pensée.
Vinay et Darbelnet distinguaient
- modulations libres (facoltative) “It is not difficult to show” Il est facile de
démontrer…
- modulations figées (o obbligatorie). “The time when” qui doit se rendre
obligatoirement par “le moment où”;
- Modulazioni lessicalizzate = clichès:

3 L'équivalence, traduisant une situaton dans une autre parfaitement


idéntque (elefante nella cristalleria/un chien dans un jeu de quilles)
4 L’adaptation: en traduisant une situaton avec un autre similaire ou
comparable (le Paris Mutuel Urbain -totocalcio).
Parfois, pour des raisons stylistique ou de syntaxe, il se rendra nécessaire
changer l'ordre original des mots en faisant une restructuration générale..
La construction grammaticale
● française est nominale et très souvent le nom remplace le verbe, l'objet
et l'adverbe.
● Au contraire, l'italien utilise le verbe comme moteur de la phrase
(fumare - è vietato fumare).
Le traducteur fra/ita aura donc tendance à privilégier le verbe par rapport
au nom.
La transpositon nom/adjectf : l'usage baroque adjectif de l'italien par
raport à la sobriété et l'équilibre du français, favorise un adjectif à la place
d'un nom (ésprit de competiton - spirito competitvo) .....
En italien, la phrase suit l'ordre latin, alors que le français suit un ordre
logique avec une séquence progressive :
1) déterminé, 2) déterminant (quelque chose est mort entre nous -.
quelque chose est mort entre nous).
Le français a tendance à mettre l'accent sur le sujet, alors que l'italien
place souvent le sujet en fin de phrase. (ordre progressif français contre
ordre régressif italien).
Metaphore est une sorte d’analogie profondément liée au monde du
parlant et à sa propre culture. Le traducteur doit essayer de proposer une
bonne équivalence dans la langue d'arrivée. (Avoir de l'estomac – avere
fegato)
Comment on traduit la métaphore?
- avec une autre métaphore : un froid de canard / un freddo cane , voir 36
chandelles! / vedere le stelle!
- avec un similitude : sa figure était un pomme rouge/ aveva il viso come
una mela rossa.
- ou on doit éliminer le niveau métaphorique et tel choix produit un
appauvrissement du message: mangiare da cani / manger très male, avoir
du chien/ avere del fascino
Deux tipologie de métaphores:
- Les métafores culturelles propres d'une communauté linguistique ->
«une métaphore est dite culturelle lorsque l’élément x n’est connu que
d’une communauté linguistique/culturelle déterminée, lorsque le sème
commun à x et à C peut difficilement être établi par un interlocuteur
d’une autre culture».
- les métafores lexicalisése est maintenue e traduite littéralement, on
l'appelle équivalence totale òu on tent le même image et parfois la même
valeur sémantique
Il peut à son tour être:
★ équivalence maximale ou totale : la métaphore lexicalisée pourra être
maintenue et traduite littéralement entre français et italien. Es: Essere
tutto orecchi = être tout oreilles ; girarsi i pollici = se tourner les pouces ;
avere sulla punta della lingua = avoir sur le bout de la langue.
★ équivalence partielle : les métaphores ont peut-être la même
signification idiomatique, mais subissent des changements dans la
référence culturelle
★ équivalence minimale ou inexistante : il est impossible de trouver une
métaphore équivalente dans la langue cible et il faudra souvent se
rabattre sur d’autres techniques de traduction comme la paraphrase
sémantique ou pragmatique, la compensation, le remplacement,
l’addition ou l’élimination.
Dans les métaphores lexicalisées, lorsqu’il n’est pas possible de produire
une équivalence maximale, on peut utiliser:
1. La modulation métaphorique / autre métaphore; traducteur dois
maintenir le niveau métaphorique du texte en essayant de traduire avec
une figure du même type à sens équivalent. Es: un froid de canard/un
freddo cane, voir 36 chandelles! Vedere le stelle!
2. La modulation métaphorique / similitude; la métaphore sera expliquée,
paraphrasée, dénouée en similitude ou encore annulée. Es sa figure était
un pomme rouge/aveva il viso come una mela rossa
3. La modulation métaphorique / absence de métaphore: ou on doit
éliminer le niveau métaphorique et tel
choix produit un appauvrissement du massage:mangiare da cani/manger
très male, avoir du chien/avere del fascino
LA MODULATION: METONIMIE

Dans la définiton de Cressot et James, la métonimie est « un changement


sémantique par lequel un signifant abandonne le signifié auquel il est
habituellement lié pour un autre, avec lequel il se trouve dans un rapport
de contiguïté spatiale, temporelle, ou logique, rapport arbitrairement
privilégié » (1987). Il s'agit d'une fgure rétorique trés commune aussi dans
la meme langue(intralinguale): il Quirinale en entendant le Presidente
della Republica Italiana;
1. Le contenant pour le contenu(un verre pour un verre du vin/bere un
bicchiere per intendere il suo contenuto.)
Le point de vue «traîneau» (slitta) du contenu (l’eau d’Aff, la goutte) au
récipient (un bicchiere, il bicchierino).
2. métonymie-symbole
Le lieu pour la personne : une chose, une personne, un concept viennent
à être «symbolisés» par une de leurs caractéristiques particulières (par
exemple les toges pour désigner la magistrature/l’elyseée pour le
president de la republique française)
3 Metonimie sensoriale il y a une variation due au fait que chaque
langue tend à focaliser son attention sur l’un ou l’autre des aspects
examinés.
4. La cause pour l’effet
Dans le traducteur est donc à l’œuvre un raisonnement implicite qui crée
un lien spontané entre l’énoncé de départ et l’énoncé d’arrivée. Es c’était
vrai per aveva ragione – un chaud et froid pour un refroidissement). (on
peut imaginer de lier le deux énoncés par une particule argumentative
comme « donc » : Il était donc vrai qu’il avait raison).
La synecdoque et l'antonomase
Ils sont des variétés de métonymie et sont traduites avec un stratégie
traductive d'affiliation généralisantes ou partculierisantes (On la voyait
toujours dans son caoutchouc... - La si vedeva sempre nel suo
impermeabile...)
Synecdoche peut devenir une véritable stratégie de traduction et être de
deux types:
- Généralisant : c’est la synecdoche qui va du particulier au général,
de la partie au tout. Si passa da un “iponimo” a un “iperonimo” (del
tipo “farfalla” > “insecte”).
- Particularisante : c’est le procédé opposé qui produit, toujours en
citant les deux auteurs de Le Style et ses techniques, un «
rétrécissement de sens ».
L'Adaptation: “Il existe des cultures (ou des civilisations) profondément
différentes, l’adaptation s’applique à des cas où la situation à laquelle le
message se réfère n’existe pas dans LA, et doit être créée par rapport à
une autre situation. Donc on remplace un élément culturel du texte-
source par un autre plus familier à la culture du langue cible, C'est à dire
éliminer une distance culturelle entre les deux langues. (comme
l’organisation scolaire).
Pour le traducteur connaitre et reconnaître le monde du métalinguisme :
"l'ensemble des relations qui unissent les faits sociaux, culturels et
psychologiques aux structures linguistiques. (Nida - 1963)
Les lieux du métalinguisme sont essentiellement 5 :
1. l'écologie (climat, nature, faune et forêt) qui détermine la vie
quotidienne d'un peuple et d'une langue (mozzarella vs camembert)
2. la vie matérielle, quotidienne et technologique (traditions,
habitudes, rituels) (par exemple, la publicité)
3. vie sociale (par exemple, jeux d'enfants : cache-cache, chat
pourquoi-cache, mouche aveugle)(organisation scolaire)
4. Vie religieuse (kinging)
5. Culture linguistique (jeux de mots, réflexion sur la langue,
dialecte, par exemple l'argot qui est "un outil secondaire de
communication parasite et présuppose la connaissance de la langue
commune". En traduction, le jargon est utilisé pour traduire les
dialectes italiens
il y a une EQUIVALENCE: quand deux textes rendent compte d’une même
situation en mettant en œuvre des moyens stylistiques et structuraux
entièrement différents. C’est à dire traduire une expression d’une langue
dans une expression different, mais avec la même signification (in bocca
al lupo/ bonne chance /break a leg -un elefante nella cristalleria/un chien
dans un jeu de quilles)
TRADUZIONE littéraire.
La distinction la plus courante qui est faite en parlant de traduction est
celle entre « traduction littéraire » et « traduction sectorielle ».
- La "traduction littéraire". La traduction d’un texte littéraire est libre dans
son écriture. C’est à dire que le traducteur peut et doit interpréter le
texte en utilisant, dans sa rédaction, les techniques de traduction comme
la modulation ou la transposition…se réfère à la traduction de la fiction
(romans, nouvelles, de la poésie, du théâtre ou des films.). L’auteur
devient une sorte de coauteur. Dans la traduction littéraire, fidélité et
créativité sont liées. Il n'y a pas de moyen unique de traduire un texte,
c'est pourquoi tant d'ouvrages importants sont traduits plusieurs fois
dans la même langue. On doit penser que la traduction est toujours une
réécriture et ça ne peut jamais être une parfaite transposition de
l’original. Le traducteur laisse son empreinte dans son travail de
traduction. On peut dire qu'une bonne traduction nous rapproche à
l’original et aux émotions que l’auteur veut nous transmettre, mais on
doit savoir aussi que pendant toutes les transpositions culturelles et
linguistiques quelque chose sera inévitablement perdu. Les traducteurs
doivent non seulement être bilingues, mais biculturels.
LE TRADUCTEUR DOIT AVOIR UNE ATTITUDE ÉTHIQUE À L'ÉGARD DU
TEXTE DE DÉPART car son œuvre transmet des stéréotypes culturels, il
doit y avoir une grande responsabilité car il a un rôle social important.
Les responsabilité et l'éthique du traducteur se trouvent exprimées dans:
● les codes déontologiques : élaborés par les associations
professionnelles, comme celui de l’association Italienne des
traducteurs et interprètes
● L’idéologie de la culture dominante influe sur l’activité du
traducteur, il suffit de penser aux régiments fascistes et à la
censure, à la manipulation qui étaient présentes à l’époque. C’est
pourquoi il est important qu’il y ait une éthique de la traduction
inclusive
Les étapes du processus de traduction sont trois
1. L’ANALYSE DU PROTOTEXTE, nécessaire pour comprendre le message
2. LE TRANSFERT MENTAL du message
3. LE RÉSUMÉ DU TEXTE : la restructuration, le passage du message dans
la langue cible du métatexte en tenant compte des destinataires auxquels
on s’adresse
TRADUZIONE Sectorielle
Le TEXTE TECHNIQUE est caractérisée par un vocabulaire précis. Le
traducteur ne peut pas interpréter le texte, il doit être le plus possible
fidèle au texte de départ. Pour traduire ce type de texte il faut faire des
études spécifiques. Par exemple pour traduire un texte juridique ou de
médecine il est nécessaire connaitre certains mots. En revanche, sont
tous les textes d'information écrits et oraux qui traitent d'un sujet
spécifique, se rapportant à des domaines particuliers tels que la santé,
l'éducation, la médecine, l'économie, l'art... qui nécessitent une
expérience et une spécialisation particulières de l'auteur. Un « texte
fermé », où il y a peu de place pour l’interprétation. Ce qui les distingue,
c’est la terminologie qui les caractérise par leur précision et leur
concision.
Elle a une double valeur :
- formelle (suivant les règles du texte lui-même) et
- communicatif (se référant à une réalité concrète dans le but de
communiquer).
Un texte sectoriel peut être
- vulgarisation (comme dans le cas des instructions d'utilisation d'un
appareil),
- il peut avoir un niveau de spécialisation moyen, compréhensible, donc,
non seulement pour les ouvriers, ou bien il peut être destiné
exclusivement aux techniciens du secteur.
Deux dimensions la caractérisent :
- une "dimension horizontale" : elle concerne la matière : les sciences
physiques (mathématiques, biologie, chimie, ingénierie, etc.) et les
sciences humaines (économie, administration, sociologie).
- une "dimension verticale" : elle fait référence aux niveaux de
spécialisation. Dans ce cas, comme nous l'avons déjà noté, les textes
peuvent être "verticaux".
Les textes peuvent être
- "hautement spécialisés" (comme les articles d'une revue spécialisée),
"didactiques" (comme les articles d'une revue de presse spécialisée,
comme les manuels universitaires) ou "de qualité" (comme les articles
d'une revue de presse spécialisée). "
- ou "populaire" (comme les articles de journaux).
- Son "lexique" est mono-référentiel, c'est-à-dire que chaque mot a un
sens spécifique qui n'est perceptible que dans le domaine dans lequel il
est utilisé, micro-langage, un code linguistique parlé par un ensemble de
professionnels. Il présente un haut niveau de standardisation et est
dépourvu de toute émotion.
Son lexique est donc précis, synthétique et sémantiquement stable pour
éviter toute ambiguïté.
TRADUCTION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE exige de la précision et de la
rigueur dans le choix du lexique et dans la reconstruction des phrases.
Dans ces traductions, l’ambiguïté est absente et il est donc plus facile
d’identifier les substantifs équivalents dans la langue de départ et dans la
langue d’arrivée. (Les dictionnaires multilingues sont parfaits pour cela.)
La traduction de textes techniques exige des connaissances spécifiques
dans un domaine particulier. Elle est souvent "anonyme" et créée à partir
de l'anglais. En outre, le langage spécialisé est utilisé à différents niveaux
de technicité, par des spécialistes s'adressant à des spécialistes, mais
aussi par des non-spécialistes ; la traduction exige une précision
terminologique et phraséologique. Les textes économiques et financiers
regorgent de termes directement empruntés à l'anglais et devenus
courants, notamment dans la presse spécialisée. ("marketing", par
exemple).
Exemples :
1. traductions d’entreprise
2. manuels d’utilisation (textes réglementaires, avec pour but principal de
guider pas à pas celui qui lit)
3. garanties (textes donnant une indication des termes du produit)
4. les informations sur le produit (menteurs “bugiardini” ou moules -
donnent des informations sur le produit et font de la publicité)
5. textes de propagande
6. textes administratifs (contrats)
MANUEL D’UTILISATION est un texte réglementaire dont l’objectif
principal de communication est de guider l’utilisateur dans la construction
ou l’utilisation d’un objet qu’on a déjà acheté. Le manuel doit être réalisé
dans les langues des clients auxquels l’entreprise s’adresse ou on a
l’intention de s’adresser et doit tenir compte des résultats concrets de
son utilisation. Si un manuel est bien écrit (et bien traduit), l’acheteur
sera en mesure, par exemple, de réaliser avec succès le montage d’un
appareil ou d’assurer son fonctionnement. Il est donc nécessaire
d’assurer la plus grande cohérence et cohésion du métatexte, à
construire les chaînes anaphoriques, à gérer la polysémie et la synonimie,
à exprimer les relations hiérarchiques et temporelles entre les actions.
GARANTIE D’UN PRODUIT est un texte que l’entreprise élabore en
plusieurs langues pour rendre publics les termes des réclamations et les
durées relatives au produit acheté. Dans ce cas, les techniques utilisées
appartiennent à l’aire sémantique liée au produit et au domaine juridico-
administratif, avec le recours à des formules et à un langage fortement
standardisé. Les « informations sur le produit imprimées sur le récipient »
(description, ingrédients ou composants, date limite d’utilisation, etc.),
sont contenues dans le produit ou dans la brochure à l’intérieur de
l’emballage ou associées à son image sur le site de l’entreprise [...].
Ces courts textes ont une double fonction :
- d’une part, ils fournissent en résumé les informations essentielles sur le
produit, - d’autre part, ils en exaltent les mérites et répondent donc à un
but essentiellement publicitaire.
Dans ces textes abondent les technicistes [...], les choix linguistiques
parfois familiers ou expressifs avec fonction captivante, les adjectifs et les
relatifs qui exaltent explicitement les qualités du produit.
Les « textes de propagande » sont de véritables « messages publicitaires
» que l’entreprise diffuse dans la presse, sur Internet ou à la télévision,
mais aussi les « dépliants » qui font état d’offres de produits et de
services. La fonction esthétique est essentielle pour attirer le public, pour
faire mémoriser le message et le nom de l’entreprise.
Le « publirédactionnel » est un type particulier de message publicitaire
(également traduit en plusieurs langues). Il s’agit d’un article qui fait la
publicité de l’entreprise dans un style journalistique et qui est publié
contre rémunération dans une section particulière des journaux et des
périodiques. Une synthèse à but propagandiste des caractéristiques de
l’entreprise, de son histoire de ses produits et de ses spécificités est
communément contenue dans le « site de l’entreprise », aujourd’hui de
plus en plus utilisé en association ou en remplacement de la « brochure
de l’entreprise » papier.
Les « textes de type administratif » sont destinés aux relations avec
d’autres entreprises internationales, qui comprennent par exemple les «
contrats » rédigés (souvent avec l’intervention de conseillers juridiques et
de traducteurs juristes) dans la langue des partenaires étrangers ainsi que
dans celle de l’entreprise elle-même. La traduction juridico-administrative
et économique.
La traduction juridico-administrative et économique
Cette traduction traverse 3 phases principales:
- A la fin de 1970 et au début de 1980 la traduction source-orientée, se
concentrait sur le texte de départ, sans tenir compte de la culture
d’arrivée (se sont avérées peu efficace dans le temps, car le texte doit
être intégré dans une vision plus large incluant les éléments
extralinguistiques et extratextuels). Les chercheurs représentatifs de
cette nouvelle approche de la pratique de la traduction sont Holmes,
Lefevere, Berman et Ladmiral.
-Dans les années 80 sont nés les « Translation Studies » : cette expression
a été prononcée pour la première fois par Holmes et désigne un domaine
d’études interdisciplinaires, où il ne donne pas plus d’importance parce-
que la traduction doit être "fidèle" à l’original, mais il donne plus
d’attention au processus de traduction, où le texte traduit est entendu
comme une ré-écriture du texte source, il est sa réinterprétation.
- « Dans les années 80, la dimension culturelle prend une importance
primordiale dans le processus de traduction et la traduction devient un
acte de communication entre les cultures qui implique une importante
opération de transfert culturel. » Par conséquent, les choix du traducteur
dépendent de l’aspect culturel, car ces décisions auront des répercussions
sur la culture cible
- Dans les années 1990 sont nés les Cultural studies qui soulignent
l’importance des pratiques culturelles et sociales et le GENDER STUDIES
qui se concentrent sur les relations sociales à travers lesquelles chaque
société organise les rôles et les tâches entre les femmes et les hommes.
Les études de traductologie les plus récentes montrent qu’il est
impossible de parler d’une pureté culturelle absolue et qu’il existe un lien
sans équivoque entre des systèmes et des genres culturels

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