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et Système
d’information
Table des matières
Introduction
Partie 1 : Généralités sur le contrôle de gestion et Système d’information 2
Chapitre 1 : Généralité sur le contrôle de gestion 2
1-1 Définition…………………………………………………………………………………………………………………………2
1-2 Les objectifs de contrôle de gestion …………………………………………………………………………………3
1-3-Les missions du contrôle de gestion………………………………………………………………………………….3
2-1-Les formes de contrôle de l’entreprise ………………………………………………………………………………4
2-2 Types de contrôle de gestion………………………………………………………………………………………………5
2-3 Processus de contrôle de gestion………………………………………………………………………………………6
Chapitre 2 : Généralité sur Système d’information 7
1-1 Définition……………………………………………………………………………………………………………………………7
1-2 Composantes d’un système d’information organisationnel ……………………………………………….7
1
INTRODUCTION
Le contrôle de gestion est une clé du gouvernement des entreprises et de bien d’autres
organisations. Modèle générique adaptable au-delà de la grande entreprise, il structure et
médiatise les relations entre les dirigeants et d’autres parties prenantes, spécialement les
managers auxquels la direction délègue. Le contrôle de gestion se nourrit d'informations, et un
accès privilégié au système d’information. Alors comment peut-on collecter, traiter, stocker et
distribuer de l’information dans une organisation sous un contrôle de gestion ?
1-1-Définition :
-Le contrôle de gestion est un système de pilotage composé de plusieurs outils mis en œuvre
dans une société ou une institution avec des objectifs d’améliorations entre le rapport engagés
et les résultats obtenus, outre que l’optimisation des performances des services.
-Il intervient également pour fournir les outils qui vont servir aux décideurs pour suivre
l'impact de leurs actions. Celles-ci résultant de décisions de portées stratégiques et tactiques.
-Le contrôle de gestion est définie par R.Anthony (1988) comme : « le processus par lequel
les managers influencent d’autres membres de l’organisation pour appliquer les
stratégies » et par le professeur Henri Bouquin comme : « l’ensemble des dispositifs et
processus qui garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes et
quotidiennes ».
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1-2-Les objectifs du contrôle de gestion :
Le contrôleur de gestion fixe les mêmes objectifs d’une entreprise à l’autre quelque soit sa
division fonctionnelle en regroupement des compétences.
3
Dans un cadre de mesure de performances, il faut s’adapter aux orientations stratégiques
suivantes :
L’efficacité :
-Elle est complètement indépendante du coût.
- L’évaluation de l’efficacité ne tient aucunement compte des frais de gestion
ni des coûts de production.
-Elle se définit par rapport à un objectif donné
L’efficience :
-Elle représente la capacité de minimiser les moyens mis en œuvre pour
atteindre un objectif.
- L’efficience peut généralement se mesurer à l’aide d’un ratio, c’est-à-dire un
rapport entre deux grandeurs.
On dit un système de production efficient, s’il produit un nombre donné
d’unités, d’une qualité donné, au moindre coût.
L’économie :
Est dite économique toute acquisition de ressources qui correspond aux critères
suivants :
-Moindre coût ;
-Quantité et qualité conforme à la norme établie ;
-Moments et lieux opportuns
4
Le contrôle chemin faisant :
Fait tout au long du processus de la production. Il permet de suivre les
réalisations dans leurs multiples déploiements, de vérifier les résultats et de
fournir des informations sur le fonctionnement de l’entreprise.
C. Lambert et S. Sponem ont effectué en 2009 une étude qualitative au sein de plusieurs
entreprises, afin de mettre en évidence une typologie de contrôleurs de gestion. L’objectif
étant de « comprendre la place et le rôle du contrôleur de gestion dans l’organisation ». Les
douze études de cas réalisées lors de cette étude aboutissent à quatre idéaux-types de
fonctions contrôle de gestion :
• La fonction contrôle de gestion omnipotente : Elle résulte d’une focalisation sur les
coûts au sein de l’organisation. La logique dominante est financière et elle est renforcée par
l’activité des contrôleurs de gestion : surveillance et « mise sous tension » permanente des
opérationnels.
· La planification
· La budgétisation
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1. La planification
Elle correspond à l'art d'engager durablement l'entreprise dans une voie qui lui permettra sur
une longue période de tirer avantage des règles du jeu prévalant dans l'environnement et de
leur évolution.
La planification est donc plus qu'un ensemble des prévisions ; elle se distingue de ces
dernières par le fait qu'elle donne un moyen d'agir sur le futur, un projet d'action, alors que les
prévisions ne sont qu'un énoncé relatif au futur, à un état ou à une action future. Elles
n'impliquent pas nécessairement l'idée d'une action, d'un acte volontaire.
Etat donné que la planification s'étend sur plusieurs années, pour la rendre plus pratique,
elle est découpée en plusieurs plans à court terme appelés« Budgets».
2. La budgétisation
Elle vise l'efficacité à court terme de l'exploitation des ressources de l'entreprise ; elle se
manifeste correctement à travers l'action dont la valorisation constitue le budget.
Selon BOYER, A., (1995 : 70), le budget est une expression comptable et financière des
plans d'actions retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le court
terme convergent vers la réalisation des plans. Il est la prévision détaille, période par période,
des recettes et des dépenses.
La phase d'élaboration des objectifs et des plans à court terme est suivie par la mise en
application de ces plans c'est-à-dire la réalisation de ces objectifs. Lors de la mise en
application, on fait périodiquement le point pour mesurer les résultats partiels atteints.
Evidement, on ne peut pas plus agir sur le passé, mais on cherche à comprendre pourquoi les
résultats sont ainsi, quelles en sont les causes et qu'est-ce qu'on peut faire pour améliorer la
performance.
La mesure des résultats consiste à constater et à quantifier les réalisations. Il s'agit donc de
répondre à la question : « combien a-t-on réalisé»? Le contrôleur de gestion utilise à cet effet
l'outil comptable pour chiffrer les réalisations.
Apres avoir mesuré les résultats, on poursuit avec leur interprétation ; c'est-à-dire les
comparer avec les prévisions figurant au budget.
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Chapitre 2 : Généralités sur Système d’information :
Par exemple : les comptables, les commerciaux, les DAF, les DRH, les clients, les dirigeants,
etc.…
Par exemple : Les analystes conçoivent le système d’information en fonction des besoins
d’information des utilisateurs. Les programmeurs élaborent les programmes informatiques à
partir des exigences des analystes. Les opérateurs exploitent sur ordinateur les systèmes
d’information.
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Les logiciels d’application : les programmes destinés à un traitement particulier requis
par l’utilisateur tels que le programme de la gestion de la paie, de la facturation et la
comptabilité.
Les procédures : les consignes d’exploitation destinées aux utilisateurs d’un système
d’information et expliquant les modalités de fonctionnement
MERISE
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La méthode MERISE est une méthode de conception d’un système
d’information
6.1. Définition
La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements.
La démarche de développement d’un système d’information est conduite suivant trois axes
appelés cycles.
Le cycle de vie : comment enchaîner les étapes, comporte trois périodes (conception,
réalisation et maintenance)
Le cycle de décision : représente l’ensemble des choix qui doivent être fait durant de
déroulement du cycle de vie.
Le cycle d’abstraction : A pour but de découper le SI en niveaux :
Le niveau conceptuel, le niveau logique et le niveau technique.
A chaque niveau correspondent une préoccupation et un ensemble de modèles
pour la représentation des données et de traitements.
La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements.
MERISE utilise une démarche de modélisation trois niveaux. A chaque niveau correspondent
à un modèle pour la représentation des données et à modèle pour la représentation de
traitements.
L’ensemble de ces trois niveaux constitue le cycle d’abstraction qui met en évidence les
règles qui régissent le SI.
Après avoir défini les termes de système d’information et de contrôle de gestion, nous allons
orienter notre réflexion sur le lien qui les unit. Nous chercherons plus particulièrement à
démontrer si le système d’information a un impact sur les missions du contrôleur de gestion.
Les principales évolutions technologiques depuis les années 1980 sont classifiées sous le
terme Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Elles ont eu
de nombreux effets sur le fonctionnement de l’entreprise, et ce à différents niveaux.
Les principaux impacts sont sur les systèmes de gestion des entreprises et les relations entre
les différents membres. Les résultats obtenus sont une augmentation des informations
disponibles et du nombre de participants à la prise de décisions, ainsi qu’une réduction du
temps pour prendre ces décisions (Boitier 200228, d’après des travaux de Desanctis et Poole
199429).
Robert Reix (1995)30 avance même que les NTIC ont un impact direct sur les rôles dans les
entreprises. Il explique notamment une plus grande autonomie, un agrandissement des tâches
et une évolution des métiers (d’après Boitier 2002).
Selon ces analyses, nous devrions retrouver un impact du système d’information sur les
missions du contrôleur. Plusieurs auteurs ont réfléchi sur ce sujet.
Danziger (1995)31 démontre un lien direct entre les avancés dans le domaine informatique et
l’évolution du rôle des contrôleurs. Auparavant, le contrôleur était chargé de saisir
l’information, de la contrôler et de la transmettre vers la direction. L’auteur explique que les
améliorations informatiques ont eu deux impacts majeurs sur le contrôleur de gestion.
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D’une part, l’automatisation de la saisie et du traitement des données a permis au contrôleur
de comprendre en profondeur l’activité de l’entreprise.
D’autre part, cela a eu pour effet de « de décentraliser sur les sites concernés le contrôle de la
performance, chaque responsable étant en mesure de gérer l’indicateur qui conditionne la
bonne marche de son unité. » (Lambert 2010)
D’autres études ont abouti à des résultats semblables. D’après Lambert 2010, utilisant des
travaux de Davis et Albright (2000)32, un nouveau système d’information a un impact direct
sur les missions de contrôle de gestion : « Les tâches des contrôleurs de gestion évoluent de la
tenue des comptes à un rôle actif dans le processus de prise de décision ». Nous retrouvons
bien l’évolution des missions vers un rôle plus stratégique, plus impliqué dans la prise de
décisions. L’importance du contrôleur est donc augmentée, tout comme ses responsabilités en
sont élargies. En effet, il était presque exclusivement orienté vers la direction auparavant.
Désormais, l’avènement des progrès informatiques lui font prendre une place de choix dans le
pilotage opérationnel.
Une des autres modifications notables des missions du contrôleur de gestion suite à
l’évolution des systèmes d’information est sa participation à leur gestion. Il est souvent au
cœur des discussions lors d’un projet de changement d’éléments du système. De plus, il est
parfois en charge de vérifier le bon fonctionnement et paramétrage du système d’information.
Il s’agit de l’utilisateur le plus dépendant des éléments du système d’information, qui
constituent la matière première de son travail de traitement et d’analyse. Il est donc logique
qu’il prenne en charge un aspect de gestion du système d’information.
De plus, sans avoir directement bouleversé les missions de contrôle de gestion, le système
d’information est devenu essentiel pour la mise en place de nombreuses innovations en
contrôle de gestion.
L’apparition de la méthode Activity Based Costing (ABC), pour réaliser un suivi plus
pertinent des coûts de l’entreprise en réponse à un environnement économique mouvant, n’a
pu être efficace que dans le cas où le contrôleur de gestion a pu associer avec précision
chaque donnée à une activité précise. Pour cela, le système d’information de l’entreprise doit
être en mesure de répondre à cette demande. Et ce sont bien les progrès technologiques qui
ont permis l’application de la méthode ABC.
Une des autres avancées de la fonction contrôle de gestion qui est intimement liée au système
d’information concerne les tableaux de bords.
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En 1992, Kaplan et Norton théorisent le Balanced Scorecard35 (BSC), ou Tableau de Bord
Prospectif. Cette proposition rompt avec l’idée d’un suivi purement financier de la part du
contrôleur de gestion. Les auteurs ont voulu créer un outil simplifié, aligné sur la stratégie de
l’entreprise, sur la base des indicateurs les plus pertinents à suivre pour piloter l’activité. Les
indicateurs, partagés entre financiers et non financiers, sont divisés en quatre axes :
- Financier
- Client
- Processus internes
- Apprentissage organisationnel
Cela a donc ouvert une mission de conception et mise à jour de tableaux de bord pour le
contrôleur de gestion. Il doit donc choisir les indicateurs les plus pertinents à analyser et à
comparer à un objectif. Les exemples d’indicateurs sont multiples : évolution de la trésorerie
ou du Besoin en Fond de Roulement, parts de marché, chiffre d’affaires moyen par client,
pourcentage de retour clients, formation des salariés.
Mais là encore, le contrôleur doit être en mesure d’obtenir l’information qu’il souhaite s’il
veut
C’est dans ce sens que nous pouvons confirmer que le système d’information joue un rôle
déterminant dans les missions de contrôle de gestion.
Aujourd’hui, la multiplicité des outils type Excel, Business Object, ERP vient faire évoluer et
faciliter la réalisation de la quasi-totalité des missions du contrôleur. Nous pouvons prendre
l’exemple de l’extraction de données brutes provenant du système d’information, qui vont être
retraitées via un autre composant du système d’information pour effectuer un reporting ou une
analyse d’écart.
Nous avons donc démontré que le système d’information contribue à faire évoluer les
missions du contrôleur de gestion. Cela peut se traduire via une innovation technologique
venant directement modifier une mission, ou venant en soutien d’une avancée
méthodologique en contrôle de gestion, ou encore en faisant évoluer la manière de réaliser
une mission existante. Aujourd’hui, le lien est totalement évident, sachant que les contrôleurs
utilisent des outils du système d’information pour quasiment toutes leurs missions.
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De plus en plus, la compétitivité de l’entreprise et sa capacité de mise en œuvre des stratégies
sont en effet étroitement liées à son système d’information, pour les raisons suivantes :
– la coordination
– la décision
Le contrôle de gestion intervient essentiellement sur les 2 premiers et peu sur le système
d’information sur l’environnement (indicateurs de satisfaction des clients, sur les meilleures
pratiques de la concurrence.
Dans toute organisation, le système d’information de gestion doit d’abord servir à connaître
l’environnement et les ressources internes afin de déterminer la stratégie et les objectifs
organisationnels, et contribuer ainsi à la définition de la sphère d’évolution de l’organisation.
Il consiste donc à organiser toutes les informations internes et externes pertinentes et utiles
pour l’organisation, en les réunissant en un ensemble cohérent qui permet aux responsables de
planifier, décider et contrôler.
Le système d’information doit prendre plusieurs formes, en fonction du niveau des besoins
responsables et des acteurs de l’entreprise :
Système d’information stratégique pour les décideurs : celui-ci peut prendre la forme
d’outils classiques de planification et de tableaux de bord stratégiques. Il peut également
prendre la forme plus avancée de veille stratégique, destinés à permettre l’anticipation des
tendances technologiques, économiques, sociologiques des marchés ;
Système d’information pour les responsables opérationnels : il se traduira par la mise en
place d’instruments de prévision budgétaire, afin de les aider à élaborer leurs propres
objectifs, définir les moyens nécessaires et tester les hypothèses de travail.
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Système d’information pour les opérationnels destiné à leur permettre de suivre de manière
permanente leurs performances et d’infléchir éventuellement leur action grâce l’analyse des
actions réalisées.
En résumé, le système d’information de gestion vise à :
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