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UNIVERSITE DE TAHOUA

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE ET DE GESTION

EXPOSE DE COMPORTEMENT ORGANISATIONNEL

Thème : Perception, Personnalité et Emotion

NIVEAU : MASTER EN FINANCE CONTROLE ET AUDIT

NOM ET PRENOM
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ANNEE ACADEMIQUE : 2021-2022


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PLAN DE L’EXPOSE

INTRODUCTION
I-LA PERCEPTION
1. Définitions et processus
2. Les étapes de la perception
3. Les effets de la perception
II-La personnalité
1. définition
2. l’origine des différentes personnalités
3. les traits de personnalité
III- L’émotion
1. définition
2. Les différentes catégories d’émotions
3. Les enjeux de l’émotion
CONCLUSION

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INTRODUCTION
Le comportement organisationnel est né à partir des années 1940 suites aux études
Hawthorne menées par le psychologue Elton Mayo. Il a constaté qu’une organisation
était un système social et que les sentiments, les motivations, les besoins de
reconnaissances ou encore les bonnes relations avec les membres de l’organisation
étaient à prendre en considération. La plupart des chercheurs en comportement
organisationnel semble retenir que les disciplines qui ont contribuées le plus à son
émergence sont : la psychologie du travail ou organisationnelle, la sociologie des
organisations, et l’anthropologie. Cependant la psychologie du travail
organisationnelle présente un aspect plus particulier en ce sens qu’elle a contribué au
niveau de l’individu. Les principaux apports de la psychologie organisationnelle
dans le domaine du comportement organisationnel sont centrés au niveau de la
personnalité, la perception, les émotions, les besoins psychologiques, etc. Ainsi,
chaque individu possède des caractéristiques propres qui influencent la façon dont il
se comportement au sein d’une organisation. Le comportement est ainsi une manière
d’agir habituelle, de réagir à son environnement et de manière observable par un tiers.
Le comportement de l’individu est ainsi influencé par sa personnalité, ses émotions et
sa perception. Cependant quels sont les influences de ces divers éléments au sein
d’une organisation.

I. Perception
1. Définition et Processus
1.1 Définition
La perception est définie comme le processus par lequel les individus organisent et
interprètent leurs impressions sensorielles afin dr donner un sens à leur
environnement (Robbins et al. 2006 ; p. 156). Selon Piaget (1970), la perception n’est
pas la simple lecture des données sensorielles. Elle comporte plutôt une organisation
active où interviennent des décisions et des préférences qui témoignent de l’influence
des opérations intellectuelles mises en œuvre (Cité par EM. Main, 1996).
1.2 Processus de la perception
Le processus de la perception est composé de quatre (4) étapes :
- L’attention : concentration sur l’information sensorielle ;
- La compréhension ; l’information est classée et interprétée par le cerveau ;
- La sensation : les sens réagissent aux stimuli (vision, odorat, touché, goût) et
collectent ainsi des informations du monde extérieur ;
- La mémorisation : l’information est conservée ou oubliée selon son
importance.
Chaque personne aura une perception propre en fonction de ses connaissances, de sa
personnalité, de son milieu culturel et social, du contexte ou de l’organisation dans
laquelle il évolue. Les différences de perception peuvent conduire à des
incompréhensions ou des conflits entre les membres d’une même organisation et
générer le mauvais fonctionnement de l’organisation. Par exemple, deux personnes

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d’une même organisation peuvent avoir des interprétations différentes face à un
problème donné.

2. Etapes de la perception
La perception ne se résume donc pas à la simple réception des données venues du
réel, comme si nos yeux étaient une fenêtre ouverte sur le monde et le cerveau un
observateur passif du spectacle du monde. Les informations en provenance du monde
extérieur sont sélectionnées, décodées, interprétées. La perception est une lecture de la
réalité. Cette lecture passe par plusieurs étapes mises au jour par les psychologues de
la perception.

2.1 Perception sensorielle


La perception sensorielle est la perception « immédiate » que nos sens nous délivrent
comme les informations directes. Le terme de « sensation » est parfois utilisé dans un
sens plus large, on ne peut donc le retenir pour dénommer cette forme de perception.
On distingue cinq sens délivrant cette information, à savoir : la vie, l’ouïe, l’odorat, le
toucher et le goût.

2.2 Perception visuelle


La vision est la perception des rayonnements lumineux.
2.3 Perception auditive
La perception auditive est la Perception à la fois mécanique, sensible, émotionnelle, et
dont les efforts sont très personnels. La branche de la psychologie qui étudie la façon
dont nous percevons les sens.

2.4 Perception temporelle


Si nous possédons des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un nez pour sentir,
nous n’avons pas de récepteurs sensoriels dédiés à la perception du temps. Or nous
sommes capables de percevoir l’écoulement du temps. L’étude de la perception du
temps se conforme donc à un paradoxe qui se renvoie à la nature du temps où se
rencontre les expériences psychologiques, les réflexions philosophiques et notre
compréhension du fonctionnement du cerveau.
La perception temporaire a fait l’objet de nombreux travaux depuis les premières
études psychologiques au XIXème siècle jusqu’aux explorations en imagerie
cérébrale. Les expérimentations se sont attelées à distinguer différents types des
phénomènes qui relèvent tous de la perception du temps :
- La perception de durée,
- La perception et la production de rythme,
- La perception de l’ordre temporel et de la simultanéité.

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2.3 Perception d’une situation
Dans un environnement complexe, l’intelligence d’une situation fait appel à une
perception plus globale. Baruch Spinoza, dans le traite de l’entendement (1961-1977)
quatre (4) modes de perceptions :
- La perception par le sens,
- La perception par l’expérience,
- La perception par le raisonnement déductif,
- La perception par l’intuition,
Henri Bensson s’est inspiré de Spinoza sur la question de l’intuition.
Autant les deux premiers types de perception sont individuels, autant le raisonnement,
et surtout l’intuition ont des implications collectives : c’est à ce stade qu’une bonne
intelligence d’une situation nécessite des communautés, ou des perceptions des uns et
des autres interagissent pour aboutir à une vision structurée de l’ensemble. En gestion
des connaissances, on parle des communautés de pratiques.

3. Effets de la perception
Le principal objectif de cette recherche est de trouver les déterminants qui expliquent
significativement les perceptions du risque et de vérifier comment les biais de la
perception du risque des agents économiques peuvent affecter leurs comportements.
Le modèle est expliqué à la sécurité routière et plus précisément aux conducteurs
professionnels des camions. Les trois (3) principaux risques étudiés ont été le risque
d’être arrêté suite à une infraction au code de la sécurité routière, celui de la sérénité
des sanctions et celui des délais des sanctions. Nous avons procédé en deux étapes :
Dans un premier temps, nous avons estimé la perception du risque des conducteurs
par un modèle linaire simple puis nous avons vérifié à l’aide d’un modèle de Poisson
comment ces mesures pouvaient affecter leur comportement mesuré par leurs
fréquences d’accidents et infraction.

4. Les facteurs influençant la perception


Un certain nombre de facteurs façonnent et parfois écorne la perception. Ces facteurs
peuvent résider chez celui qui perçoit la cible et dans la situation donnée. Celui qui
perçoit regarde une cible, tente à l’interpréter, influencé par les caractéristiques
personnelles de celui qui perçoit dont on peut citer parmi ces caractéristiques comme
l’attitude, le motif, l’expérience et l’attente. La cible a pour caractéristiques qui
peuvent aussi affecter ce qui perçoit. Dans la situation donnée, le contexte dans lequel
nous voyons les objets ou les évènements influence aussi notre intention : le temps, la
chaleur.

II. La personnalité
1. Définition
Plusieurs auteurs ont défini la personnalité. Cependant, la définition à laquelle se
réfèrent beaucoup de chercheurs est celle du psychologue américain Alport Gordon
dans son manuel publié en 1937. Selon Allport, la personnalité est « l’organisation
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dynamique résiliant au plus profond de l’individu des systèmes psychologiques qui
détermine la façon unique d’un individu de s’adapter à son environnement. Cette
définition met en lumière les attitudes les attributs présents au sein de l’individu. Il
existe d’autres définitions de la personnalité qui intègrent les attributs de nature
externe. Robins et Judge (2011) définissent la personnalité comme un « ensemble de
façons dont un individu réagit et interagit avec autrui (décrit par les traits de
personnalité ». La question est de savoir comment interagir et agir avec les autres.
C’est ce qui détermine la personnalité d’un individu.
2. Les différentes origines de la personnalité
La personnalité d’un individu provient de plusieurs origines dont entre autres :
l’hérédité, la culture, la famille, l’appartenance à un groupe sociale et les expériences
vécues. Ceux-ci peuvent être classés en deux catégories : l’hérédité l’environnement.

2.1. L’hérédité
L’hérédité est responsable par la transmission des gènes des parents à leurs
descendant des caractères tels que les traits physiques, la capacité de reflexe…..
L’expérience deux jumeaux séparés à la naissance met l’accent sur le caractère
héréditaire de la personnalité. L’étude montre que des jumeaux séparés à la naissance
ont beaucoup de points communs. Ils ont remarqué que 45% à 50% de leur
personnalité est expliquée par la génétique. Cependant le psychologue allemand Hans
Eysenck défini la personnalité comme étant la somme totale des schémas de conduite
d’un organisme, actuel ou potentiel, déterminé par l’héritage et l’environnement .

2.2. L’environnement
C’est la culture dans laquelle baigne une personne, l’éducation reçu, son groupe
social, sa famille, ses expériences vécues….. La culture d’un individu joue un rôle sur
la personnalité car il doit agir en respectant les valeurs et les normes culturelles. La
famille permet à l’individu de connaitre sa position ou classe sociale. L’appartenance
à un groupe social forge la personnalité d’un individu en jouant sur les relations avec
les autres. L’expérience vécue d’un individu forge également sa personnalité à,
travers les évènements et les épreuves traversées. L’idée selon laquelle la personnalité
d’un individu se forge grâce à son environnement a été soutenue par béhavioristes.
Pour ces derniers, la personnalité est issue d’un apprentissage par l’expérience à partir
d’un potentiel particulier. Il ne s’agit que des réponses apprises par l’individu face aux
stimuli de l’entourage et consécutives des premières expériences. Ainsi, l’éducation
va être primordiale pour la constructive progressive de la personnalité. Pour l’illustrer,
prenons l’expérience de Pavlov sur le conditionnement des chiens (le réflexe
conditionné). Chez le chien de laboratoire, en associant un stimulus adéquat
(nourriture qui provoque un réflexe de salivation) a un stimulus non adéquat (une
sonnerie). On conditionne l’animal à développer un comportement sans rapport
évident avec le stimulus proposé. Au bout d’un moment, l’animal se met à saliver au
seul bruit de la sonnerie. Cette expérience montre que toute attitude est une réponse à
un stimulus.
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3. Les traits de personnalité
Un trait de personnalité est une caractéristique durable décrivant le comportement d’un
individu. Un certain nombre d’études ont été faites pour identifier les traits les plus
déterminants sur le comportement. Deux ressortent et sont devenues les outils privilégiés
pour identifier et classifier les traits de personnalités :
. L’indicateur typologique de Myers-Briggs ou MBTI : Selon votre MBTI, vous
allez avoir des caractéristiques selon 4 lettres qui correspondront à votre capacité de
travail.
. Le modèle des Big Five
3.1. LE MBTI
Très courant, pour juger votre type de personnalité. Le MBTI est un questionnaire
d’une centaine de questions sur ce que ressentent et font les gens dans des situations
variées : C’est un test de personnalité basé sur 4 caractéristiques fondamentales et qui
classe les individus dans l’une des 16 personnalités types.
C’est définit par une caractéristique et son contraire. Les managers passent tous ce test
et pour eux c’est extrêmement bien puisque leurs personnalités ressortent bien de ce
test.
Quatre dimensions dominantes :
*Extraversion (E) vs introversion (I). Une personne qui est extravertit tire de
l’interaction avec autrui. Une personne introvertie est plutôt calme et réservé. Il tire de
l’énergie dans la réflexion.
*Sensation (S) vs intuition (N). Les personnes de type « sensation » utilisent leurs 5
sens elles sont factuels et concrète. Dans la gamme sensation, il y a une préférence au
niveau de la routine, de l’ordre, et il observe les détails. Au contraire, les gens type «
intuition » font confiance à leur inspiration, leur créativité verbale, et préfèrent se
consacrer à la tendance. Ils sont beaucoup moins rattachés aux détails.
*Pensée (T) vs sentiment (F) : « Thinking and feeling ».Les personnes de type «
pensée »font appel à la raison logique pour résoudre les problèmes. Ils sont justes au
sens équitable et peuvent apparaitre froid et distant. Au contraire, les personnes type «
feeling » font confiance à leur émotions. Ils souhaitent que chaque individu soit traité
comme quelqu’un d’unique. Ils peuvent sembler avoir un cœur tendre.
*Jugement (J) vs perception (P): Les individus type « jugement » cherchent à
contrôler
L’incertitude et aime avoir un univers ordonné structuré. Ils n’aiment pas le stress de
dernière minute. Au contraire, les personnes type « perception » préfèrent rester
ouvertes, flexibles et spontanées. Elle considère que le stress de dernière minute est
individuel. Un certain nombre d’études ont été faites pour identifier les traits les plus.

3.2 LE MODELE DES BIG FIVE


Le modèle des Big Five dit qu’il n’y en a pas 4 dimensions mais 5 dimensions.
*Extraversion « Individu sociable et assuré

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* Agréabilité « Individu agréable, coopératif et confiant ».
* Application « Individu responsable, fiable, persévérant et organisé ».
*Stabilité émotionnelle « Individu soit calme, ayant confiance en lui, se sentant en
sécurité ; soit nerveux, dépressif, ne se sentant pas en sécurité »
*Ouverture à l’expérience « Individu curieux, imaginatif et sensible »
Ce modèle des Big Five donne un schéma de personnalité assez abouti. Ce modèle-là
montre le lien entre la performance du travail et ses dimensions de sa personnalité.
Les personnes qui ont la personnalité « application » sont plutôt des policiers, des
managers, des vendeurs et des employés. Pour les autres dimensions comme :
L’extraversion c’est vu comme indispensable pour les postes de dirigeants et de
ventes
Par contre, on remarque que la stabilité émotionnelle n’a pas de lien avec la
performance.
Les personnes « extraverties » sont plus heureuses au travail et en général dans la vie
que les personnes introverties. Les personnes « consciencieuses » ont une espérance
plus élevée. Par contre si elle est trop consciencieuse, elle sait moins bien s’adapter
aux changements de contexte et est moins créatif dans le domaine artistique.
Une personne « ouverte à l’expérience » est plus adaptée dans le domaine des arts
et des sciences. Avec des environnements de plus en plus ouvert, il faut s’adapter.
Pour les personnes qui ont des ouvertures à l’expérience, il faut le travailler, se mettre
en danger, aller voir à l’extérieur, et comme çà pouvoir faire face à l’environnement
que vous allez vivre et si on n’est pas capable de le supporter alors faudra trouver des
contextes plus stable avec moins d’incertitude.
La personnalité joue un rôle essentiel dans le comportement d’un individu au sein de
l’organisation.

III. L’émotion
1. définition
Selon Darwin (1859-1872), l’émotion est définie comme étant le processus de mise en
alerte de l’organisme provoquant des changement psychologiques majeurs ayant pour
objectif de favoriser la mise en œuvre d’une activité musculaire importante préparant
l’organisme a l’attaque ou la fuite. Selon Madler (1992) l’émotion est défini comme
étant un évènement conscient créer par la combinaison d’évaluation cognitive (bonne,
mauvaise, plaisant, déplaisant, nocif désirable) et de l’activité physiologique.

2) les différentes catégories d’émotions


Ce sont des émotions exprimes par le visage et reconnu universellement. D’âpres
Darwin six catégories d’émotions ont été mise en évidence à savoir : la surprise, la
joie, la colère, la tristesse, la peur, le dégout.
Parmi ces différents types d’émotions d’autres sont positives tandis que d’autres sont
négatives. Parmi les émotions positives, on a :
- La joie : elle est associée à un évènement positif qui permet de satisfaire ses
besoins et vivre des expériences en accord avec ses valeurs et ses buts, vécu
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dans un contexte de bien-être global. Par exemple, le fait d’être heureux
d’avoir une promotion par récompense d’un travail bien fait.
- La surprise : c’est une émotion provoquée par une infirmation ou un
évènement inattendu. Elle est généralement de courte durée. Puis finie par
s’estompée et quelques fois laisser place à une autre émotion comme la joie, la
peur, ou la colère. Par exemple, suite à un conseil d’administration, vu de ses
compétences et performances, un chef de service comptable se voit nommé
directeur général de l’entreprise.
Par des émotions négatives, on distingue :
- La tristesse : la tristesse revient lors de la constatation (réelle ou
supposée) d’une perte, d’une opportunité ou d’un individu. Elle se traduit par
un état d’inaction, d’abandon dans lequel l’individu renonce à la lutte.
- La colère : c’est une émotion souvent dirigée soit vers les collègues, les
supérieurs ou d’autres personnes. La colère est perçue habituellement comme
un sentiment destructeur du fait qu’elle nuit à la prise de décision efficace,
qu’elle trouble les équipes et les empêchent toute coopération éventuelle.
Exemple : nous pouvons vivre de la colère devant l’injustice manifestée par
un collaborateur, un hiérarchique.
- La peur : elle est très répandue dans le domaine du travail, peur de ne pas
réussir, de ne pas être à la hauteur, d’être repoussé. Elle déclenche un
comportement de fuite, d’isolement, d’inhibition et de résistance au
changement. Elle a un caractère destructif tant pour l’individu que pour la
collectivité. Exemple : la peur d’un employé qui a commis une faute dans son
travail de ne pas être licencié.
- Le dégoût : cette émotion fait surface quand des pratiques professionnelle
contrarient des membres du personnel qu point de heurter leur sens de
l’éthique et leur valeur.

3. Les enjeux de l’émotion


3.1 Le rôle de l’émotion dans le travail
Il est impossible d’éradiquer les émotions dans les lieux de travail. Les émotions sont
innées, seules leurs caractéristiques psychologique, leur manifestation physiologique
et leurs expressions corporelles varient en fonction des personnes, de leurs histoires,
de leurs cultures, des groupes auxquels elles appartiennent et qui les concerne. Elles
sont présentes en permanence dans les relations humaines. De plus l’augmentation de
la part des services et contacts humains personnalisé, celle du travail en équipe,
l’individualisation des relations et exigence d’autonomie, entrainent une implication
et une mobilisation émotionnelle de plus en plus forte dans le travail.

3.2. Les émotions : outils d’échange interpersonnel


Dans la vie quotidienne de tout un chacun, les émotions sont inhérentes au
phénomène expressif c’est-à-dire au comportement de l’individu (Anderson et
Guerrero 1998). L’expression émotive inclut des actions qui se produisent en privé
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par exemple lorsqu’on frappe son doigt avec un marteau. L’émotion peut être
communiquée de façon verbale ou non. Du coté non verbal, l’émotion est
accompagnée par des expressions du visage (Ekman et Aster 1979). Elle est
également exprimée à travers une communication qui de façon explicite ou implicite
révèle les émotions d’un individu. Selon Raffaëlli et Sutton (1989) l’expression
d’émotion est une forme de communication entre un émotteur et un récepteur ; le
contenu se manifeste par des comportements comme : l’expression faciale : le ton de
la voix ; le langage.

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