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Université d’Antananarivo Année Universitaire : 2018-2019

Algèbre - MIPC 1ère Année.

1 : Logique - Ensemble - Relation

Exercice I: Écrire la négation des assertions suivantes où P, Q, R, S sont des propositions.
1) P ⇒ Q,
2) P ∧ ¬Q,
3) P ∧ (Q ∧ R),
4) P ∨ (Q ∧ R),
5) (P ∧ Q) ⇒ (R ⇒ S).

Exercice II: On suppose que la proposition P est vraie ainsi que les propositions suivantes :
1) (¬Q) ∧ P ⇒ ¬S.
2) S ⇒ (¬P ) ∨ Q.
3) P ⇒ R ∨ S.
4) S ∧ Q ⇒ ¬P .
5) R ∧ ¬(S ∨ Q) ⇒ T .
6) R ⇒ (¬P ) ∨ (¬Q).
La proposition T est-elle vraie ?

Exercice III: Si P (x) est une proposition dépendant de x ∈ X, on note P = {x ∈ X/P (x) est vraie}.
Exprimer en fonction de P et Q les ensembles ¬P , P ∧ Q, P ∨ Q, P ⇒ Q, P ⇔ Q.

Exercice IV: Soit f une application de R dans R. Nier, de la manière la plus précise possible, les
énoncés qui suivent :
1) Pour tout x ∈ R f (x) ≤ 1.
2) L’application f est croissante.
3) L’application f est croissante et positive.
4) Il existe x ∈ R+ tel que f (x) ≤ 0.
5) Il existe x ∈ R tel que quel que soit y ∈ R, si x < y alors f (x) > f (y).
On ne demande pas de démontrer quoi que ce soit, juste d’écrire le contraire d’un énoncé.

Exercice V: Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 106n+2 + 103n+1 + 1 est divisible par 111
quel que soit n ∈ N. (Indication : 1000 = 9 × 111 + 1 ).

Exercice VI:
1) Soit p1 , p2 , . . . , pr , r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 . . . pr + 1 n’est divisible
par aucun des entiers pi .
2) Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de
nombres premiers.

Exercice VII: On considère le diagramme suivant avec A, B, C trois parties d’un ensemble E, et
E A B b

a d c
e
f g

h C

a, b, c, d, e, f, g, h des élements de E.
Dire si les assertions suivantes sont vraies ou fausses :
1) g ∈ A ∩ B̄, g ∈ Ā ∩ B̄, g ∈ Ā ∪ B̄
2) e ∈ Ā ∩ B̄ ∩ C̄
3) {h, b} ⊂ Ā ∩ B̄
4) {a, f } ⊂ A ∪ C

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Exercice VIII: Soient A, B, C trois ensembles tels que A ∪ B = B ∩ C. Montrer que A ⊂ B ⊂ C.

Exercice IX: Soit E un ensemble et A, B, C trois éléments de P(E).


1) Démontrer que, si A ∩ B = A ∪ B, alors A = B.
2) Démontrer que, si A ∩ B = A ∩ C et A ∪ B = A ∪ C, alors B = C. Une seule des deux conditions
suffit-elle ?

Exercice X: Soit E un ensemble, et A, B deux sous-ensembles de E. On appelle différence symétrique


de A et B, notée A∆B, le sous-ensemble de E :

A∆B = {x ∈ A ∪ B; x ∈
/ A ∩ B}.

1) Interpréter les éléments de A∆B.


2) Montrer que A∆B = (A ∩ CE B) ∪ (B ∩ CE A).
3) Démontrer que pour tous A, B, C sous-ensembles de E, on a :

(A∆B) ∩ C = (A ∩ C)∆(B ∩ C).

Exercice XI: Soit E un ensemble et soit A, B ∈ P(E). Résoudre les équations suivantes, d’inconnue
X ∈ P(E) :
1) A ∪ X = B
2) A ∩ X = B

Exercice XII: Soit E un ensemble de cardinal fini #E = n ∈ N. Montrer que #P(E) = 2n .

Exercice XIII: Soit E et F deux ensembles, soit A, C deux parties de E et B, D deux parties de
F . Démontrer que
A × B) ∩ (C × D) = (A ∩ C) × (B ∩ D) .

Exercice XIV: Dire si les relations suivantes sont réflexives, symétriques, antisymétriques, tran-
sitives :
1) E = Z et xRy ⇐⇒ x = −y.
2) E = R et xRy ⇐⇒ cos2 x + sin2 y = 1.
3) E = N et xRy ⇐⇒ ∃p, q ≥ 1, y = pxq (p et q sont des entiers).

Exercice XV: Produit cartésien


Soient deux relations d’équivalence : R sur E, et S sur F .
On définit sur E×F : (x, y)T (x′ , y ′ ) ⇐⇒ xRx′ et ySy ′ . Vérifier que T est une relation d’équivalence.

Exercice XVI: Congruence des carrés modulo 5.


On définit la relation R sur Z par xRy ⇐⇒ x2 ≡ y 2 (mod 5).
1) Montrer que R est une relation d’équivalence.
2) Déterminer l’ensemble quotient.
3) Peut-on définir une addition quotient ? une multiplication quotient ?

Exercice XVII: Dans C on définit la relation R par :

zRz ′ ⇔ |z| = |z ′ | .

1) Montrer que R est une relation d’équivalence.


2) Déterminer la classe d’équivalence. de chaque z ∈ C.

Exercice XVIII: On définit la relation R sur N∗ par pRq ⇐⇒ ∃k ∈ N∗ , q = pk . Montrer que R


définit un ordre partiel sur N∗ . Déterminer les majorants de {2, 3} pour cet ordre.

Exercice XIX: Ordre lexicographique.


On définit sur R2 la relation ≺ par :

(x, y) ≺ (x′ , y ′ ) ⇐⇒ (x < x′ ) ou (x = x′ et y ≤ y ′ ) .

Démontrer que ceci définit une relation d’ordre sur R2 .

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