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Dérivabilité - Ts Sixième
Cours Math 6e
Classe: Terminale Exo Maths 6e
Sciences de la Vie 6e
I. Nombre dérivé Cinquième
I.1. Définitions Sciences de la vie 5e
− On dit qu'une fonction f est dérivable en x 0 ∈ D f si, et seulement si, l'une des conditions Sciences de la terre 5e
Math 5e
équivalentes suivantes est vérifiée.
Cours Maths 5e
f(x) − f(x 0) Exo Maths 5e
⋅ C 1 : lim = ℓ ∈ R (réel fini) Quatrième
x → x0
x − x0
Cours Maths 4e
Exo Math 4e
f(x 0 + h) − f(x 0)
⋅ C 2 : lim =ℓ∈R PC 4e
h
h→0 Cours PC 4eme
Exo PC 4e
⋅ C 3 : il existe un réel ℓ et une fonction ε tels que Histoire 4e
f(x 0 + h) = f(x 0) + ℓh + hε(h) avec lim ε(h) = 0 SVT 4e
h→0 Science de La Vie 4e
Science de la terre 4e
Dans ce dernier cas on dit que f admet un développement limité d'ordre 1 au voisinage de x 0.
Exo SVT 4e
′ Exos Sciences de la Vie 4e
ℓ est le nombre dérivé de f en x 0 noté f (x 0).
Exos sciences de la terre
f ′ (x 0) = ℓ 4e
Troisième
− On dit qu'une fonction f est dérivable à gauche de x 0 ∈ D f si, et seulement si, PC 3e
f(x) − f(x 0) Cours PC 3e
lim = ℓ1 ∈ R (réel fini) Cours Physique 3e
− x − x0
x → x0 Cours Chimie 3e
Exo PC 3e
ℓ 1 est le nombre dérivé de f à gauche de x 0 noté f g′ (x 0).
Exos Physique 3e
f g′ (x 0) = ℓ1 Exos chimie 3e
BFEM PC
− On dit qu'une fonction f est dérivable à droite de x 0 ∈ D f si, et seulement si, Histoire
Maths 3e
f(x) − f(x 0)
lim = ℓ2 ∈ R (réel fini) Cours Maths 3e
+ x − x0
x → x0 Exos maths 3e
BFEM Maths
ℓ 2 est le nombre dérivé de f à droite de x 0 noté f d′ (x 0).
QCM Maths 3e
f d′ (x 0) = ℓ2 SVT 3e
Science de La Terre 3e
Théorème 1 Science de La Vie 3e
Une fonction f est dérivable en x 0 si, et seulement si, f est dérivable à gauche et à droite de x 0 et que Exo SVT 3e
les nombres dérivés sont égaux (f g′ (x 0) = f d′ (x 0)) BFEM SVT
Exercice d'application
= 1 SVT Terminale
Exos SVT Terminale
Ainsi, f g′ (1) ≠ f d′ (1) Philosophie
Cours Philo
D'où, f n'est pas dérivable en 1. Savoir-faire Philo
Texte Philo
Dérivabilité de g en 1 Exo Philo
Histoire
D'après le tableau de signes ci-dessous on a D g = ] − ∞ ; 1] ∪ [3 ; + ∞[ Géographie
x −∞ 1 3 +∞
2
x − 4x + 3 + 0 − 0 +
Connexion utilisateur
Alors,
Nom d'utilisateur *
g(x) − g(1) √x 2 − 4x + 3
lim = lim Mot de passe *
x→1−
x−1 x−1
x→1−
(x − 1)(x − 3)
= lim
x→1− √
(x − 1) x 2 − 4x + 3 Créer un nouveau compte
Demander un nouveau mot de passe
= −∞
Donc, g non dérivable en 1. Se connecter
f(x 0 + h) − f(x 0)
On a : lim est le coefficient directeur de la sécante (AB).
h→0
h
Alors, lorsque h tend vers 0 le point B tend vers le point A.
Et par conséquent, la droite (AB) tend vers une droite dite limite (T) appelée tangente à C f en x 0.
Ainsi, au point d'abscisse x 0 on a une tangente (T) d'équation :
y = f ′ (x 0)(x − x 0) + f(x 0)
Les équations des demi-tangentes sont données par :
′ ′
T 1 : y = f g (x 0)(x − x 0) + f(x 0) avec f g (x 0) = − 2
′ ′
2
T 2 : y = f d (x 0)(x − x 0) + f(x 0) avec f d (x 0) =
3
− une demi-tangente verticale au point d'abscisse x 0.
Par exemple :
f(x) − f(x 0) f(x) − f(x 0)
lim = − ∞ et lim = +∞
− x − x0 + x − x0
x → x0 x → x0
− une demi-tangente de pente fini et une demi-tangente verticale au point d'abscisse x 0.
Par exemple :
f(x) − f(x 0)
′
f g (x 0) = − 2 et lim = +∞
+ x − x0
x → x0
I.3. Opérations sur la dérivabilité
Théorème 2
Si une fonction f est dérivable en x 0 alors f est continue en x 0 ; la réciproque est fausse.
Par exemple la fonction f(x) = | x 2 − x | qui est continue en 1 et non dérivable en 1.
Preuve théorème
f dérivable en x 0 alors il existe une fonction ε telle que
′
Posons x = x 0 + h donc, f(x) = f(x 0) + (x − x 0)f (x 0) + (x − x 0)ε(x − x 0)
Ainsi,
lim f(x) = lim f(x 0) + (x − x 0)f ′ (x 0) + (x − x 0)ε(x − x 0)
x → x0 x → x0
= f(x 0)
D'où, f continue en x 0
Théorème 3
Si f et g sont deux fonctions dérivables en x 0 alors :
⋅ f + g est dérivables en x 0 et
(f + g) ′ (x 0) = f ′ (x 0) + g ′ (x 0)
f
⋅ si de plus g(x) ≠ 0 alors est dérivables en x 0 et
g
Théorème 4 (composée)
Si une fonction f est dérivable en x 0 et g dérivable en y 0 = f(x 0 alors g ∘ f est dérivable en x 0 et
(g ∘ f) ′ (x 0) = f ′ (x 0) × g ′ [f(x 0)]
On appelle fonction dérivée de f la fonction notée f ′ qui associe à tout x son nombre dérivé.
II.2. Tableau de dérivées
f f′ f f′ f f′ f f′
1 u′ u′
k∈R 0 sinx cosx − tanu
u u2 cos 2u
u′
ax a cosx − sinx √u un nu ′ u n − 1
2√ u
1 1 1 u u ′ v − uv ′
− tanx sinu u ′ cosu
x x2 cos 2x v v2
1
√x xn nx n − 1 cosu − u ′ sinu uv u ′ v + uv ′
2√ x
u une fonction dérivable
Exercice d'application
√
f(x) = (x − 1) x 2 − 4x + 3 , g(x) = sin 4(4x 2 − 3x + 5)
Résolution
√
Soit f(x) = (x − 1) x 2 − 4x + 3 alors sa dérivée f ′ (x) est donnée par :
2x − 4
f ′ (x) = √x 2 − 4x + 3 + (x − 1) × 2
√x 2 − 4x + 3
(x − 1)(x − 2)
= √x 2 − 4x + 3 +
√x 2 − 4x + 3
x 2 − 4x + 3 + x 2 − 3x + 2
=
√x 2 − 4x + 3
2x 2 − 7x + 5
D'où, f ′ (x) =
√x 2 − 4x + 3
On a g(x) = sin 4(4x 2 − 3x + 5)
alors, g ′ (x) = 4(8x − 3)cos(4x 2 − 3x + 5)sin 3(4x 2 − 3x + 5)
II.3. Dérivées successives
⋅ Si f est dérivable sur I et si sa fonction dérivée f ′ est dérivable sur I on dira que f est deux fois
dérivable sur I et la dérivée seconde est notée f ″ (x)
⋅ Si f ″ est dérivable sur I on dira que f est trois fois dérivable sur I et la dérivée troisième est notée
f ( 3 ) (x)
⋅ Si f est n fois dérivable sur I sa dérivée n ième est notée f ( n ) (x)
Par exemple, la dérivée n ième des fonctions f(x) = sinx et g(x) = cosx est donnée par :
f ( n ) (x) = sin x +( nπ
2 ) , (
g ( n ) (x) = cos x +
nπ
2 )
⋅ Si f et g sont n fois dérivable sur I alors,
n
(fg) ( n ) = ∑ C nkf ( k ) (x)g ( n − k ) (x)
k=0
III. Applications
III.1. Sens de variation
1) Soit f(x) = | x 2 − x | alors, D f = R et en écrivant f sans le symbole des valeurs absolues on obtient :
f(x) =
{ x2 − x
2
−x + x
si
si
x ∈ ] − ∞ ; 0] ∪ [1 ; + ∞[
x ∈ ]0 ; 1[
Ainsi,
lim f(x) = lim x 2 − x
x→ −∞ x→ −∞
= +∞
lim f(x) = lim x 2 − x
x→ +∞ x→ +∞
= +∞
2) Dérivabilité de f en 0
On a
f(x) − f(0) x2 − x
lim = lim
x−0 x
x→0− x→0−
= lim (x − 1)
x→0−
= −1
f(x) − f(0) − x2 + x
lim = lim
x−0 x
x→0+ x→0+
= lim ( − x + 1)
x→0+
= 1
′ ′
Ainsi, f g (0) ≠ f d (0)
D'où, f n'est pas dérivable en 0.
Dérivabilité de f en 1
On a
f(x) − f(1) − x2 + x
lim = lim
x−1 x−1
x→1− x→1−
= lim ( − x)
x→1−
= −1
f(x) − f(1) x2 − x
lim = lim
x−1 x−1
x→1+ x→1+
= lim (x)
x→1+
= 1
′ ′
Ainsi, f g (1) ≠ f d (1)
D'où, f n'est pas dérivable en 1.
3) Soit f ′ (x) la fonction dérivée de f alors on a :
{
2x − 1 si x ∈ ] − ∞ ; 0[ ∪ ]1 ; + ∞[
f(x) =
− 2x + 1 si x ∈ ]0 ; 1[
Tableau de variation de f
x −∞ 0 1/2 1 +∞
f ′ (x) − −1 | | 1 + 0 − −1 | | 1 +
−∞ 1/4 +∞
f ↘ ↗ ↘ ↗
0 0
x x0
f ′ (x) − 0 +
|
f ↘ | ↗
minimum
()
x0
⋅ On dit que M 0 est une point d'inflexion si :
y0
∗ f ′ (x) garde un signe constant autour de x 0
∗ f ″ (x) s'annule en x 0 en changeant de signe.
Par exemple
x x0 x x0
f ″ (x) + 0 − ou f ″ (x) + 0 −
f ′ (x) + | + f ′ (x) − | −
ou encore
x x0 x x0
″ ″
f (x) − 0 + ou f (x) − 0 +
′ ′
f (x) + | + f (x) − | −
Remarque : un point d'inflexion est un point où la courbe traverse sa tangente.
III.3. Dérivée de la réciproque d'une fonction
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur I alors f est une bijection de I vers J = f(I) et
donc f admet une bijection réciproque f − 1 qui est continue et strictement monotone dans le même
sens que f de J vers I et f − 1 est dérivable sur J 1 = J ∖ {y ∈ J / f ′ (f − 1(y)) = 0} et on a :
1
∀ y 0 ∈ J 1 ; (f − 1) ′ (y 0) =
f ′ (x 0)
où f(x 0) = y 0 ; x 0 ∈ I.
Remarque : pour obtenir x 0 on résout l'équation f(x) = y 0
Exercice d'application
= −∞
lim f(x) = lim x 3 − 3x + 1
x→ +∞ x→ +∞
= +∞
Tableau de variation de f
x −∞ −1 1 +∞
′
f (x) + 0 − 0 +
3 +∞
f ↗ ↘ ↗
−∞ −1
⇔ x 3 − 3x = 0
⇔ x=0 ou x = − √3 ou x= √3
Or, √3 est l'unique solution qui appartient à [1 ; + ∞[ donc, x 0 = √3.
Par suite,
1 1
(f − 1) ′ (1) = =
f ′ (x 0) f ′ (√3)
1
=
3×3−3
1
=
6
1
D'où, (f − 1) ′ (1) =
6
III.3.2. Dérivée des fonctions réciproques de : sinx ; cosx ; tanx
x 0 π/2 π
f ′ (x) + 0 −
1
f ↗ ↘
0 0
[0 ; 1].
D'où, f admet une bijection réciproque f − 1, notée arcsin, qui est continue et strictement croissante de
[ ]
π
[0 ; 1] vers 0 ; et arcsin est dérivable sur [0 ; 1[ et on a :
2
1 1
(f − 1) ′ (y) = =
′
f (x) cosx
Or,
cos 2x + sin 2x = 1 ⇒ cosx = √
± 1 − sin 2x
= √
+ 1 − sin 2x car x ∈ [ ]
0;
π
2
⇒ cosx = √1 − y 2
1
Ce qui entraîne alors, (f − 1) ′ (y) =
√1 − y 2
D'où,
1
(arcsin) ′ (x) =
√ 1 − x2
x 0 π
g ′ (x) −
1
g ↘
−1
Ainsi, g est continue et strictement décroissante sur [0 ; π] donc g est une bijection de [0 ; π] vers
[ − 1 ; 1].
D'où, g admet une bijection réciproque g − 1, notée arccos, qui est continue et strictement décroissante
de [ − 1 ; 1] vers [0 ; π] et arccos est dérivable sur ] − 1 ; 1[ et on a :
1 1
(g − 1) ′ (y) = =
g ′ (x) − sinx
Or,
cos 2x + sin 2x = 1 ⇒ sinx = √
± 1 − cos 2x
= √
+ 1 − cos 2x car x ∈ [0 ; π]
⇒ sinx = √1 − y 2
1
Par suite, (g − 1) ′ (y) =
√
− 1 − y2
D'où,
1
(arccos) ′ (x) = −
√ 1 − x2
DE = [ [
0;
π
2
.
On a : h ′ (x) = 1 + tan 2x > 0 donc h est croissante.
Tableau de variation de h :
x 0 π/2
′
h (x) +
+∞
h ↗
0
Par conséquent, h admet une bijection réciproque h − 1, notée arctan, qui est continue et strictement
croissante de [0 ; + ∞[ vers 0 ; [ [ π
2
et arctan est dérivable sur [0 ; + ∞[ et on a :
1 1
(h − 1) ′ (y) = =
h ′ (x) 1 + tan 2x
Or, y = tanx
1
Donc, (h − 1) ′ (y) =
1 + y2
D'où,
1
(arctan) ′ (x) =
1 + x2
Exercice d'application
On a : f ′ (x) = 2sinxcosx ≥ 0 ; ∀ x ∈ D E donc f est croissante.
Tableau de variation de f :
x 0 π/2
′
f (x) +
1
f ↗
0
Par conséquent, f admet une bijection réciproque f − 1 qui est continue et strictement croissante de
[ ]
[0 ; 1] vers 0 ;
π
2
.
2) Expression de (f − 1) ′ (x)
On a : f − 1 est dérivable sur ]0 ; 1[ et
1 1
∀ y ∈ ]0 ; 1[ ; (f − 1) ′ (y) = =
′
f (x) 2sinxcosx
Or,
y = sin 2x ⇒ sinx = ± √y
= + √y car x ∈ [ ]
0;
π
2
⇒ sinx = √y
et
cos 2x + sin 2x = 1 ⇒ cosx = √
± 1 − sin 2x
= √
+ 1 − sin 2x car x ∈ [ ] 0;
π
2
⇒ cosx = √1 − y
1
Ce qui donne, (f − 1) ′ (y) =
2√ y√ 1 − y
1
D'où, (f − 1) ′ (x) =
√
2 x − x2
Théorème 6
Preuve théorème
Soit φ la fonction définie par φ(x) = f(x) − mx.
On a : φ dérivable sur [a ; b] et φ ′ (x) = f ′ (x) − m ≥ 0.
φ est donc croissante.
Ainsi,
b≥a ⇒ φ(b) ≥ φ(a)
⇒ f(b) − mb ≥ f(a) − ma
⇒ f(b) − f(a) ≥ mb − ma = m(b − a)
Par ailleurs, considérons ψ la fonction définie par ψ(x) = f(x) − Mx.
Alors, ψ est dérivable sur [a ; b] et ψ ′ (x) = f ′ (x) − M ≤ 0 donc ψ est décroissante.
Ainsi,
b≥a ⇒ ψ(b) ≤ ψ(a)
⇒ f(b) − Mb ≤ f(a) − Ma
⇒ f(b) − f(a) ≤ Mb − Ma = M(b − a)
D'où, m(b − a) ≤ f(b) − f(a) ≤ M(b − a)
Corollaire
∗
Si une fonction f est dérivable sur I ; a , b ∈ I et s'il existe k ∈ R + tel que ∀ x ∈ [a ; b] ; | f ′ (x) | ≤ k
alors
| f(b) − f(a) | ≤ k | b − a |
Exercice d'application
Montrer que ∀ a ∈ [ ]
0;
π
4
; a ≤ tana ≤ 2a
Résolution
Soit a ∈ [ ]
0;
π
4
alors, ∀ x ∈ [0 ; a] on a : cos ()π
4
≤ cosa ≤ cosx ≤ cos0
√2 1
c'est-à-dire ; ≤ cosx ≤ 1 ⇒ ≤ cos 2x ≤ 1
2 2
1
Donc, 1 ≤ ≤2
cos 2x
Par suite, en appliquant l'inégalité des accroissements finis on obtient :
1(a − 0) ≤ tana − tan0 ≤ 2(a − 0)
Ce qui donne, a ≤ tana ≤ 2a
Ainsi, ∀ a ∈ [ ] 0;
π
4
; on a : a ≤ tana ≤ 2a
Auteur:
Seyni Ndiaye & D. Faye
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Commentaires
Ababacar (non vérifié) Vraiment je vs felicite de
mar, 08/04/2020 - 13:43 Vraiment je vs felicite de cet excellent travail
permalien
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