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Dérivabilité - Ts Sixième
Cours Math 6e
Classe: Terminale Exo Maths 6e
  Sciences de la Vie 6e
I. Nombre dérivé Cinquième
I.1. Définitions Sciences de la vie 5e

−    On dit qu'une fonction f est dérivable en x 0 ∈ D f si, et seulement si, l'une des conditions Sciences de la terre 5e
Math 5e
équivalentes suivantes est vérifiée.
Cours Maths 5e
 
f(x) − f(x 0) Exo Maths 5e
⋅   C 1  :   lim = ℓ ∈ R (réel fini) Quatrième
x → x0
x − x0
Cours Maths 4e
 
Exo Math 4e
f(x 0 + h) − f(x 0)
⋅   C 2  :   lim =ℓ∈R PC 4e
h
h→0 Cours PC 4eme
  Exo PC 4e
⋅   C 3  :   il existe un réel ℓ et une fonction ε tels que Histoire 4e
f(x 0 + h) = f(x 0) + ℓh + hε(h) avec  lim ε(h) = 0 SVT 4e
h→0 Science de La Vie 4e
Science de la terre 4e
Dans ce dernier cas on dit que f admet un développement limité d'ordre 1 au voisinage de x 0.
Exo SVT 4e
 
′ Exos Sciences de la Vie 4e
ℓ est le nombre dérivé de f en x 0 noté f (x 0).
Exos sciences de la terre
f ′ (x 0) = ℓ 4e
Troisième
−    On dit qu'une fonction f est dérivable à gauche de x 0 ∈ D f si, et seulement si,  PC 3e
f(x) − f(x 0) Cours PC 3e
lim = ℓ1 ∈ R (réel fini) Cours Physique 3e
− x − x0
x → x0 Cours Chimie 3e
Exo PC 3e
ℓ 1 est le nombre dérivé de f à gauche de x 0 noté f g′ (x 0).
Exos Physique 3e

f g′ (x 0) = ℓ1 Exos chimie 3e
BFEM PC
−    On dit qu'une fonction f est dérivable à droite de x 0 ∈ D f si, et seulement si, Histoire
Maths 3e
f(x) − f(x 0)
lim = ℓ2 ∈ R (réel fini) Cours Maths 3e
+ x − x0
x → x0 Exos maths 3e
BFEM Maths
ℓ 2 est le nombre dérivé de f à droite de x 0 noté f d′ (x 0).
QCM Maths 3e
f d′ (x 0) = ℓ2 SVT 3e
Science de La Terre 3e
Théorème 1 Science de La Vie 3e
Une fonction f est dérivable en x 0 si, et seulement si, f est dérivable à gauche et à droite de x 0 et que Exo SVT 3e
les nombres dérivés sont égaux (f g′ (x 0) = f d′ (x 0)) BFEM SVT

Exercice d'application

Soit f et g deux fonctions définies par : Lycée


Seconde
f(x) = | x 2 − x | et g(x) = √x 2 − 4x + 3
Math 2nd
Étudier la dérivabilité de f et g en 1. Cours Maths 2nd
Résolution Exo maths 2nd
Dérivabilité de f en 1 Devoir Maths 2nd
  PC 2nd
Écrivons f sans le symbole des valeurs absolues en utilisant le tableau de signe suivant : Cours PC 2nd
Exo PC 2nd
x −∞ 0 1 +∞ Cours SVT Seconde
2 Première
x −x + 0 − 0 +
| x2 − x | x2 − x | − x2 + x | x2 − x Maths 1ere
Cours Maths 1ere
 
Exos Maths 1ere
Donc, 
Devoir Maths 1ere
 
PC Première
f(x) − f(1) − x2 + x
lim = lim Cours PC 1ere
x−1 x−1
x→1− x→1− Exo PC Première
= lim ( − x) Cours SVT Première
x→1− Terminale
= −1 Maths Terminale
  Cours Maths TS
f(x) − f(1) x2 − x Exos Maths Terminale
lim = lim
+ x−1 x−1 PC Terminale
x→1 x→1+
Cours PC Terminale
= lim (x)
x→1+ Exo PC Terminale

= 1 SVT Terminale
  Exos SVT Terminale
Ainsi, f g′ (1) ≠ f d′ (1) Philosophie
Cours Philo
 
D'où, f n'est pas dérivable en 1. Savoir-faire Philo
Texte Philo
 
Dérivabilité de g en 1 Exo Philo
Histoire
 
D'après le tableau de signes ci-dessous on a D g = ] − ∞ ;  1] ∪ [3 ;   + ∞[ Géographie

x −∞ 1 3 +∞
2
x − 4x + 3 + 0 − 0 +

  Connexion utilisateur
Alors,
Nom d'utilisateur *
 

g(x) − g(1) √x 2 − 4x + 3
lim = lim Mot de passe *
x→1−
x−1 x−1
x→1−

(x − 1)(x − 3)
= lim
x→1− √
(x − 1) x 2 − 4x + 3 Créer un nouveau compte
Demander un nouveau mot de passe
= −∞
 
Donc, g non dérivable en 1. Se connecter

I.2. Interprétation géométrique de la dérivabilité

Nous distinguons deux cas :


 
f(x) − f(x 0)
⋅    Soit f dérivable en x 0 alors lim = f ′ (x 0) ∈ R
x → x0
x − x0

 
f(x 0 + h) − f(x 0)
On a : lim est le coefficient directeur de la sécante (AB).
h→0
h

 
 
Alors, lorsque h tend vers 0 le point B tend vers le point A.
 
Et par conséquent, la droite (AB) tend vers une droite dite limite (T) appelée tangente à C f en x 0.
 
Ainsi, au point d'abscisse x 0 on a une tangente (T) d'équation :

y = f ′ (x 0)(x − x 0) + f(x 0)

f ′ (x 0) est le coefficient directeur de la tangente.


 
⋅    Soit f non dérivable en x 0 ; les cas suivants peuvent alors se présenter :
 
−    deux demi-tangentes au point d'abscisse x 0.  
 
′ ′
2
Par exemple f g (x 0) = − 2  et   f d (x 0) =
3

 
Les équations des demi-tangentes sont données par :
 
′ ′
T 1  :  y = f g (x 0)(x − x 0) + f(x 0) avec f g (x 0) = − 2
 
′ ′
2
T 2  :  y = f d (x 0)(x − x 0) + f(x 0) avec f d (x 0) =
3
 
−    une demi-tangente verticale au point d'abscisse x 0.
 
Par exemple : 
 
f(x) − f(x 0) f(x) − f(x 0)
lim = − ∞  et   lim = +∞
− x − x0 + x − x0
x → x0 x → x0
 

 
−    une demi-tangente de pente fini et une demi-tangente verticale au point d'abscisse x 0.
 
Par exemple :
 
f(x) − f(x 0)

f g (x 0) = − 2  et   lim = +∞
+ x − x0
x → x0

 
I.3. Opérations sur la dérivabilité

Théorème 2

Si une fonction f est dérivable en x 0 alors f est continue en x 0 ; la réciproque est fausse.
 
Par exemple la fonction f(x) = | x 2 − x | qui est continue en 1 et non dérivable en 1.
 
Preuve théorème
 
f dérivable en x 0 alors il existe une fonction ε telle que

f(x 0 + h) = f(x 0) + hf ′ (x 0) + hε(h) avec  lim ε(h) = 0


h→0


Posons x = x 0 + h donc, f(x) = f(x 0) + (x − x 0)f (x 0) + (x − x 0)ε(x − x 0)
 
Ainsi, 
 
lim f(x) = lim f(x 0) + (x − x 0)f ′ (x 0) + (x − x 0)ε(x − x 0)
x → x0 x → x0

= f(x 0)
 
D'où, f continue en x 0
Théorème 3
Si f et g sont deux fonctions dérivables en x 0 alors :
 
⋅   f + g est dérivables en x 0 et

(f + g) ′ (x 0) = f ′ (x 0) + g ′ (x 0)

⋅   fg est dérivables en x 0 et

(fg) ′ (x 0) = f ′ (x 0)g(x 0) + f(x 0)g ′ (x 0)

f
⋅    si de plus g(x) ≠ 0 alors est dérivables en x 0 et
g

f ′ (x 0)g(x 0) − f(x 0)g ′ (x 0)


()f
g

(x 0) =
(g(x 0)) 2

Théorème 4 (composée)
Si une fonction f est dérivable en x 0  et  g dérivable en y 0 = f(x 0 alors g ∘ f est dérivable en x 0 et

(g ∘ f) ′ (x 0) = f ′ (x 0) × g ′ [f(x 0)]

II. Fonctions dérivées


II.1. Définition

On appelle fonction dérivée de f la fonction notée f ′ qui associe à tout x son nombre dérivé.
II.2. Tableau de dérivées

f f′ f f′ f f′ f f′
1 u′ u′
k∈R 0 sinx cosx − tanu
u u2 cos 2u
u′
ax a cosx − sinx √u un nu ′ u n − 1
2√ u

1 1 1 u u ′ v − uv ′
− tanx sinu u ′ cosu
x x2 cos 2x v v2
1
√x xn nx n − 1 cosu − u ′ sinu uv u ′ v + uv ′
2√ x

 
u une fonction dérivable
Exercice d'application 

Calculer les dérivées des fonctions f  et  g définies par : 


 


f(x) = (x − 1) x 2 − 4x + 3 ,  g(x) = sin 4(4x 2 − 3x + 5)

Résolution


Soit f(x) = (x − 1) x 2 − 4x + 3  alors sa dérivée f ′ (x) est donnée par : 
 
2x − 4
f ′ (x) = √x 2 − 4x + 3 + (x − 1) × 2
√x 2 − 4x + 3
(x − 1)(x − 2)
= √x 2 − 4x + 3 +
√x 2 − 4x + 3
x 2 − 4x + 3 + x 2 − 3x + 2
=
√x 2 − 4x + 3
 
2x 2 − 7x + 5
D'où, f ′ (x) =
√x 2 − 4x + 3
 
On a g(x) = sin 4(4x 2 − 3x + 5)
 
alors, g ′ (x) = 4(8x − 3)cos(4x 2 − 3x + 5)sin 3(4x 2 − 3x + 5)
II.3. Dérivées successives

⋅    Si f est dérivable sur I et si sa fonction dérivée f ′ est dérivable sur I on dira que f est deux fois
dérivable sur I et la dérivée seconde est notée f ″ (x)
 
⋅    Si f ″ est dérivable sur I on dira que f est trois fois dérivable sur I et la dérivée troisième est notée
f ( 3 ) (x)
 
⋅    Si f est n fois dérivable sur I sa dérivée n ième est notée f ( n ) (x)
 
Par exemple, la dérivée n ième des fonctions f(x) = sinx et g(x) = cosx est donnée par :

f ( n ) (x) = sin x +( nπ
2 ) , (
g ( n ) (x) = cos x +

2 )
⋅    Si f et g sont n fois dérivable sur I alors,

n
(fg) ( n ) = ∑ C nkf ( k ) (x)g ( n − k ) (x)
k=0

III. Applications
III.1. Sens de variation

⋅    Si f ′ (x) ≥ 0 sur I alors, f  est croissante sur I.


 
⋅    Si f ′ (x) ≤ 0 sur I alors,  sur I, alors  f est décroissante sur I.
 
⋅    Si f ′ (x) = 0 sur I alors, la fonction  f est constante sur I.
 
⋅    Si f ′ (x) > 0 sur I alors, f est strictement croissante sur I.
 
⋅    Si f ′ (x) < 0 sur I alors,  sur I, alors  f est strictement décroissante sur I.
Exercice d'application

Soit f la fonction définie par : f(x) = | x 2 − x |


 
1) Déterminer les limites aux bornes de D f
 
2) Étudier la dérivabilité en 0 et 1
 
3) Donner la dérivée et dresser le tableau de variation
Résolution

1) Soit f(x) = | x 2 − x | alors, D f = R et en écrivant f sans le symbole des valeurs absolues on obtient :

f(x) =
{ x2 − x
2
−x + x
si
si
x ∈ ] − ∞ ;  0] ∪ [1 ;   + ∞[
x ∈ ]0 ;  1[

Ainsi, 
 
lim f(x) = lim x 2 − x
x→ −∞ x→ −∞

= +∞
 
lim f(x) = lim x 2 − x
x→ +∞ x→ +∞

= +∞
 
2) Dérivabilité de f en 0
 
On a 
 
f(x) − f(0) x2 − x
lim = lim
x−0 x
x→0− x→0−

= lim (x − 1)
x→0−

= −1
 
f(x) − f(0) − x2 + x
lim = lim
x−0 x
x→0+ x→0+

= lim ( − x + 1)
x→0+

= 1
 
′ ′
Ainsi, f g (0) ≠ f d (0)
 
D'où, f n'est pas dérivable en 0.
 
Dérivabilité de f en 1
 
On a 
 
f(x) − f(1) − x2 + x
lim = lim
x−1 x−1
x→1− x→1−

= lim ( − x)
x→1−

= −1
 
f(x) − f(1) x2 − x
lim = lim
x−1 x−1
x→1+ x→1+

= lim (x)
x→1+

= 1
 
′ ′
Ainsi, f g (1) ≠ f d (1)
 
D'où, f n'est pas dérivable en 1.
 
3) Soit f ′ (x) la fonction dérivée de f alors on a :

{
2x − 1 si x ∈ ] − ∞ ;  0[ ∪ ]1 ;   + ∞[
f(x) =
− 2x + 1 si x ∈ ]0 ;  1[

Tableau de variation de f

x −∞ 0 1/2 1 +∞
f ′ (x) − −1 | | 1 + 0 − −1 | | 1 +
−∞ 1/4 +∞
f ↘ ↗ ↘ ↗
0 0

III.2. Extrémums - point d'inflexion

⋅    On dit qu'une fonction f présente un extrémum au point d'abscisse x 0 si f ′ (x) s'annule en x 0 en


changeant de signe autour de x 0.

x x0

f ′ (x) − 0 +
|
f ↘ | ↗
minimum

On peut aussi formuler ainsi : 


 
Il existe α > 0 tel que ∀ x ∈ ]x 0 − α ;  x 0 + α[ , f(x) ≥ f(x 0)
x x0

f (x) + 0 −
maximum
f ↗ | ↘
|

On peut alors formuler ainsi : 


 
Il existe α > 0 tel que ∀ x ∈ ]x 0 − α ;  x 0 + α[ , f(x) ≤ f(x 0)
 

()
x0
⋅    On dit que M 0 est une point d'inflexion si :
y0

 
∗   f ′ (x) garde un signe constant autour de x 0
 
∗   f ″ (x) s'annule en x 0 en changeant de signe.
 
Par exemple

x x0 x x0
f ″ (x) + 0 − ou f ″ (x) + 0 −
f ′ (x) + | + f ′ (x) − | −

ou encore

x x0 x x0
″ ″
f (x) − 0 + ou f (x) − 0 +
′ ′
f (x) + | + f (x) − | −
Remarque : un point d'inflexion est un point où la courbe traverse sa tangente.
III.3. Dérivée de la réciproque d'une fonction

III.3.1. Théorème 5 : bijection

Si f est une fonction continue et strictement monotone sur I alors f est une bijection de I vers J = f(I) et
donc f admet une bijection réciproque f − 1 qui est continue et strictement monotone dans le même
sens que f de J vers I et f − 1 est dérivable sur J 1 = J ∖ {y ∈ J / f ′ (f − 1(y)) = 0} et on a :

1
∀ y 0 ∈ J 1 ;  (f − 1) ′ (y 0) =
f ′ (x 0)

où f(x 0) = y 0 ;  x 0 ∈ I.
 
Remarque : pour obtenir x 0 on résout l'équation f(x) = y 0
Exercice d'application

Soit f la fonction définie sur R par f(x) = x 3 − 3x + 1


 
1) Montrer que f admet une bijection réciproque sur [1 ;   + ∞[
 
2) Calculer (f − 1) ′ (1)
Résolution

1) Soit f(x) = x 3 − 3x + 1 alors, f ′ (x) = 3x 2 − 3 = 3(x − 1)(x + 1)


 
Donc, f ′ (x) positive sur ] − ∞ ;   − 1[ ∪ ]1 ;   + ∞[ et négative sur ] − 1 ;  1[.
 
lim f(x) = lim x 3 − 3x + 1
x→ −∞ x→ −∞

= −∞
 
lim f(x) = lim x 3 − 3x + 1
x→ +∞ x→ +∞

= +∞
 
Tableau de variation de f
x −∞ −1 1 +∞

f (x) + 0 − 0 +
3 +∞
f ↗ ↘ ↗
−∞ −1

Ainsi, f est continue et strictement croissante sur [1 ;   + ∞[ donc bijective de [1 ;   + ∞[ vers


[ − 1 ;   + ∞[.
 
Par suite f admet une bijection réciproque f − 1 qui est continue et strictement croissante de
[ − 1 ;   + ∞[ vers [1 ;   + ∞[ et f − 1 est dérivable sur ] − 1 ;   + ∞[.  
 
2) Calculons (f − 1) ′ (1)
 
1
On a : (f − 1) ′ (1) = avec f − 1(1) = x 0 ; c'est-à-dire f(x 0) = 1.
f ′ (x 0)
 
Donc, résolvons l'équation f(x) = 1. On a :
 
f(x) = 1 ⇔ x 3 − 3x + 1 = 1

⇔ x 3 − 3x = 0

⇔ x=0 ou x = − √3 ou x= √3
 
Or, √3 est l'unique solution qui appartient à [1 ;   + ∞[ donc, x 0 = √3.
 
Par suite,
 
1 1
(f − 1) ′ (1) = =
f ′ (x 0) f ′ (√3)

1
=
3×3−3
1
=
6
 
1
D'où, (f − 1) ′ (1) =
6
III.3.2. Dérivée des fonctions réciproques de : sinx ;  cosx ;  tanx

⋅    Soit f(x) = sinx  alors, D f = R et T = 2π.  


 
f impaire donc le domaine d'étude est donné par D E = [0 ;  π].
 
Soit f ′ (x) = cosx alors le tableau de variation de f est :

x 0 π/2 π
f ′ (x) + 0 −
1
f ↗ ↘
0 0

Ainsi, f est continue et strictement croissante sur [ ] 0; 


π
2
donc f est une bijection de [ ]
0; 
π
2
vers

[0 ;  1].
 
D'où, f admet une bijection réciproque f − 1, notée arcsin, qui est continue et strictement croissante de

[ ]
π
[0 ;  1] vers 0 ;   et arcsin est dérivable sur [0 ;  1[ et on a :
2

1 1
(f − 1) ′ (y) = =

f (x) cosx

Or, 
 
cos 2x + sin 2x = 1 ⇒ cosx = √
± 1 − sin 2x

= √
+ 1 − sin 2x car  x ∈ [ ]
0; 
π
2

⇒ cosx = √1 − y 2
 
1
Ce qui entraîne alors, (f − 1) ′ (y) =
√1 − y 2
 
D'où,

1
(arcsin) ′ (x) =
√ 1 − x2

⋅    Soit g(x) = cosx  alors, D g = R.


 
T = 2π  et  g est paire donc on peut restreindre l'étudie sur D E = [0 ;  π].
 
On a : g ′ (x) = − sinx et soit le tableau de variation de g suivant :

x 0 π
g ′ (x) −
1
g ↘
−1

Ainsi, g est continue et strictement décroissante sur [0 ;  π] donc g est une bijection de [0 ;  π] vers
[ − 1 ;  1].
 
D'où, g admet une bijection réciproque g − 1, notée arccos, qui est continue et strictement décroissante
de [ − 1 ;  1] vers [0 ;  π] et arccos est dérivable sur ] − 1 ;  1[ et on a :

1 1
(g − 1) ′ (y) = =
g ′ (x) − sinx

Or, 
 
cos 2x + sin 2x = 1 ⇒ sinx = √
± 1 − cos 2x

= √
+ 1 − cos 2x car  x ∈ [0 ;  π]

⇒ sinx = √1 − y 2
 
1
Par suite, (g − 1) ′ (y) =

− 1 − y2
 
D'où,

1
(arccos) ′ (x) = −
√ 1 − x2

⋅    Soit h(x) = tanx  alors, D h = R ∖


{ π
2
+ kπ
}
 
h est π − périodique et impaire alors on choisit comme domaine d'étude l'intervalle suivant :

DE = [ [
0; 
π
2
.

 
On a : h ′ (x) = 1 + tan 2x > 0 donc h est croissante.
 
Tableau de variation de h :
x 0 π/2

h (x) +
+∞
h ↗
0

Donc, h est continue et strictement croissante sur 0 ;   [ [ π


2
.

Par suite, h est une bijection de 0 ;  [ [ π


2
vers [0 ;   + ∞[.

 
Par conséquent, h admet une bijection réciproque h − 1, notée arctan, qui est continue et strictement

croissante de [0 ;   + ∞[ vers 0 ;  [ [ π
2
et arctan est dérivable sur [0 ;   + ∞[ et on a :

1 1
(h − 1) ′ (y) = =
h ′ (x) 1 + tan 2x

Or, y = tanx
 
1
Donc, (h − 1) ′ (y) =
1 + y2
 
D'où,

1
(arctan) ′ (x) =
1 + x2

Exercice d'application

Soit f la fonction définie par : f(x) = sin 2x


 
1) Montrer que f admet une bijection réciproque sur [0 ;  1]
 
2) Donner l'expression de (f − 1) ′ (x)
Résolution
1 − cos2x
1) On a : f(x) = sin 2x =   alors, D f = R et T = π.
2
 

De plus, f est paire donc, on peut restreindre l'étude sur D E = [ ] 0; 


π
2
.

 
On a : f ′ (x) = 2sinxcosx ≥ 0 ;  ∀ x ∈ D E donc f est croissante.
 
Tableau de variation de f :

x 0 π/2

f (x) +
1
f ↗
0

Donc, f est continue et strictement croissante sur 0 ;   [ ] π


2
.

Ainsi, f est une bijection de 0 ;  [ ] π


2
vers [0 ;  1].

 
Par conséquent, f admet une bijection réciproque f − 1 qui est continue et strictement croissante de

[ ]
[0 ;  1] vers 0 ;  
π
2
.

 
2) Expression de (f − 1) ′ (x)
 
On a : f − 1 est dérivable sur ]0 ;  1[ et
1 1
∀ y ∈ ]0 ;  1[ ;  (f − 1) ′ (y) = =

f (x) 2sinxcosx

 
Or, 
 
y = sin 2x ⇒ sinx = ± √y

= + √y car  x ∈ [ ]
0; 
π
2

⇒ sinx = √y
 
et
 
cos 2x + sin 2x = 1 ⇒ cosx = √
± 1 − sin 2x

= √
+ 1 − sin 2x car  x ∈ [ ] 0; 
π
2

⇒ cosx = √1 − y
 
1
Ce qui donne, (f − 1) ′ (y) =
2√ y√ 1 − y
 
1
D'où, (f − 1) ′ (x) =

2 x − x2

III.4. Inégalité des accroissements finis

Théorème 6

Si une fonction f est dérivable sur un intervalle I de R ;  a ,  b ∈ I et si ∀ x ∈ [a ;  b] il existe m ,  M ∈ R


tels que m ≤ f ′ (x) ≤ M alors

m(b − a) ≤ f(b) − f(a) ≤ M(b − a)

 
Preuve théorème
 
Soit φ la fonction définie par φ(x) = f(x) − mx.
 
On a : φ dérivable sur [a ;  b] et φ ′ (x) = f ′ (x) − m ≥ 0.
 
φ est donc croissante.
 
Ainsi, 
 
b≥a ⇒ φ(b) ≥ φ(a)
⇒ f(b) − mb ≥ f(a) − ma
⇒ f(b) − f(a) ≥ mb − ma = m(b − a)
 
Par ailleurs, considérons ψ la fonction définie par ψ(x) = f(x) − Mx.
 
Alors, ψ est dérivable sur [a ;  b] et ψ ′ (x) = f ′ (x) − M ≤ 0 donc ψ est décroissante.
 
Ainsi, 
 
b≥a ⇒ ψ(b) ≤ ψ(a)
⇒ f(b) − Mb ≤ f(a) − Ma
⇒ f(b) − f(a) ≤ Mb − Ma = M(b − a)
 
D'où, m(b − a) ≤ f(b) − f(a) ≤ M(b − a)
Corollaire

Si une fonction f est dérivable sur I ;  a ,  b ∈ I et s'il existe k ∈ R + tel que ∀ x ∈ [a ;  b] ;   | f ′ (x) | ≤ k
alors

| f(b) − f(a) | ≤ k | b − a |
Exercice d'application

Montrer que ∀ a ∈ [ ]
0; 
π
4
; a ≤ tana ≤ 2a

Résolution

Soit f(x) = tanx  alors, D f = R ∖ { π


2
+ kπ }
 

De plus, f est dérivable sur 0 ;   [ ] π


4
et f ′ (x) =
1
cos 2x
 

Soit a ∈ [ ]
0; 
π
4
alors, ∀ x ∈ [0 ;  a] on a : cos ()π
4
≤ cosa ≤ cosx ≤ cos0 

 
√2 1
c'est-à-dire ; ≤ cosx ≤ 1  ⇒   ≤ cos 2x ≤ 1
2 2
 
1
Donc, 1 ≤ ≤2
cos 2x
 
Par suite, en appliquant l'inégalité des accroissements finis on obtient : 
 
1(a − 0) ≤ tana − tan0 ≤ 2(a − 0)
 
Ce qui donne, a ≤ tana ≤ 2a
 

Ainsi, ∀ a ∈ [ ] 0; 
π
4
; on a : a ≤ tana ≤ 2a

 
Auteur: 
Seyni Ndiaye & D. Faye
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Commentaires
Ababacar (non vérifié) Vraiment je vs felicite de
mar, 08/04/2020 - 13:43 Vraiment je vs felicite de cet excellent travail
permalien
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