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-Bibliographie :
Implique également des temps faibles. (anglais = stress-timed language) vs. français qui
accorde un poids plus égal aux différentes syllabes d’un mot (syllable-timed language). La
prononciation d’un mot anglais n’est possible que si on connaît son schéma accentuel.
Souvent, le battement rythmique affecte le radical (racine), à l’exclusion des affixes (préfixes
et suffixes). Ainsi, la partie la plus audible du mot coïncide également avec l’élément porteur
de sens.
La saillance d’une syllabe accentuée n’a de réalité que par rapport aux inaccentuées voisines.
Voyelles réduites, notamment le schwa : juste faire vibrer les cordes vocales, sans aucune
tension musculaire des lèvres ou de la langue.
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/11/ ou /12/ ou /21/ ou /22/ pas possible (sauf dans les composés)
- La valeur phonétique des voyelles est déterminée par la position de l’accent : il faut donc
d’abord affecter l’accent avant de rechercher la prononciation des voyelles accentuées et
inaccentuées.
-communication : pour être compris, une phrase doit être bien formée, sinon malentendu
possible voire ridicule. Il faut maîtriser la grammaire de la langue, système cohérent, bien
organisé. L’anglais n’est pas une langue à cas, ou à déclinaisons, pas très dure au niveau de la
morphologie, mais quand même pas mal de subtilités et de possibilités d’expression
différentes du français. Essayer de ne pas subir les influences de sa langue maternelle et de
copier de façon mécanique et non-réfléchie les structures françaises.
Grammaire vs linguistique :
Grammaire = approche normative, ensemble de règles à suivre pour bien former une phrase
dans une langue précise.
Linguistique (sciences du langage plutô t car extrêmement varié, phonologie, lexicologie,
sociolinguistique, acquisition du langage, …) = approche scientifique et réfléchie, avec une
Vocation explicative. On peut dire que c’est l’étude de l’activité de langage appréhendée à
travers la diversité des langues et des textes. C’est une approche rigoureuse, il y a des
concepts à s’approprier, une démarche dans le commentaire grammatical que l’on verra au
second semestre. Le but n’est pas seulement d’apprendre par cœur des règles avec des
exceptions, etc… (même s’il y en a par exemple les verbes irréguliers), mais aussi d’introduire
progressivement une démarche de raisonnement sur la langue. En gros, de savoir
pourquoi on choisit telle forme plutô t qu’une autre, quelle opération est marquée par un
modal, etc… pourquoi une phrase est correcte ou non, afin de pouvoir comprendre ses
propres erreurs. Ici, ce qui nous intéresse, c’est donc principalement la syntaxe (syn taxein
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mettre ensemble, donc comment les mots s’organisent dans un énoncé) et la sémantique
(l’étude du sens qui est produit par des formes).
Approche énonciative :
-énoncé vs phrase :
Une phrase = niveau de la grammaire. Pure abstraction, peut être bien bien formée sur le plan
grammatical, sans pour autant avoir de sens : colorless green ideas sleep furiously. Noam
Chomsky, linguiste principal de la grammaire générative transformationnelle qui dit en gros
que la syntaxe est indépendante du sens.
Un énoncé, en revanche, est une phrase dont on prend en compte les conditions de
production, c.a.d la situation d’énonciation (le temps et le lieu, par ex : ici et maintenant) et
l’énonciateur = la personne autour de laquelle le discours s’organise, qui produit l’énoncé. Ce
n’est pas nécessairement la personne qui parle (le locuteur), puisqu’un texte peut être écrit ou
pensé. Ce n’est pas non plus une personne physique (avec des émotions une psychologie,
etc…), mais un concept technique: le point de départ, l’origine du dicours.