Vous êtes sur la page 1sur 3

CM Phonologie

-Bibliographie :

-Code de l’anglais oral, Jean-Louis Duchet. Ophrys.


-Nouvelle grammaire de l’anglais oral, Ruth Huart, Ophrys.
-Manuel de phonologie de l’anglais, Alain Deschamps et al, Didier Erudition.

-Programme du semestre : schémas intonatifs

Accent de mot = battement rythmique. Saillance relative (« relative prominence ») = voyelle


plus longue, plus claire que les autres.

Implique également des temps faibles. (anglais = stress-timed language) vs. français qui
accorde un poids plus égal aux différentes syllabes d’un mot (syllable-timed language). La
prononciation d’un mot anglais n’est possible que si on connaît son schéma accentuel.

Souvent, le battement rythmique affecte le radical (racine), à l’exclusion des affixes (préfixes
et suffixes). Ainsi, la partie la plus audible du mot coïncide également avec l’élément porteur
de sens.

Ex : remember = memory, memorable, commemorate.

La saillance d’une syllabe accentuée n’a de réalité que par rapport aux inaccentuées voisines.
Voyelles réduites, notamment le schwa : juste faire vibrer les cordes vocales, sans aucune
tension musculaire des lèvres ou de la langue.

Ex : today, asleep, summer, lemon.

Même si certain poids de la seconde syllabe, inaccentuée donc réduite :


Curtain, foreign, famous,
August, present, perfect
Practice, village, private

Un accent principal = ’ ou /1/

Un accent secondaire = , ou /2/

Absence d’accent = /0/

On calcule le placement de l’accent à partir de la droite :


Ex : republic = / 1 0/
Deliberate = /100/
,Characte’ristic = /20010/

Schémas accentuels : principes fondamentaux

- 2 accents successifs = impossible en anglais

1
/11/ ou /12/ ou /21/ ou /22/ pas possible (sauf dans les composés)

- Une syllabe réalisée // indique nécessairement une syllabe inaccentuée.

- Les terminaisons neutres n’ont aucune influence sur le placement de l’accent.

- Deux syllabes inaccentuées en début de mot sont impossibles */00/

- La valeur phonétique des voyelles est déterminée par la position de l’accent : il faut donc
d’abord affecter l’accent avant de rechercher la prononciation des voyelles accentuées et
inaccentuées.

1/Pourquoi faire de la grammaire ?

-communication : pour être compris, une phrase doit être bien formée, sinon malentendu
possible voire ridicule. Il faut maîtriser la grammaire de la langue, système cohérent, bien
organisé. L’anglais n’est pas une langue à cas, ou à déclinaisons, pas très dure au niveau de la
morphologie, mais quand même pas mal de subtilités et de possibilités d’expression
différentes du français. Essayer de ne pas subir les influences de sa langue maternelle et de
copier de façon mécanique et non-réfléchie les structures françaises.

-qualité de l’anglais écrit : importance majeure jusqu’aux concours, en traduction, surtout


en thème dans les compositions en anglais, importance majeure de la qualité de l’anglais
(fautes grammaticales de base répétées à l’infini énervent profondément les correcteurs),
approche normative.

-lien avec les autres domaines : traduction (traductologie, linguistique contrastive),


exemple en thème, lien avec l’analyse de texte en littérature, ne pas cloisonner les domaines et
utiliser tout ce que vous apprenez dans tous les enseignements.

-réflexion sur la langue et pratique raisonnée : essayer de comprendre comment


fonctionne une langue étrangère, et de comparer avec sa propre langue.

-Définition des concepts principaux :

Grammaire vs linguistique :

Grammaire = approche normative, ensemble de règles à suivre pour bien former une phrase
dans une langue précise.
Linguistique (sciences du langage plutô t car extrêmement varié, phonologie, lexicologie,
sociolinguistique, acquisition du langage, …) = approche scientifique et réfléchie, avec une
Vocation explicative. On peut dire que c’est l’étude de l’activité de langage appréhendée à
travers la diversité des langues et des textes. C’est une approche rigoureuse, il y a des
concepts à s’approprier, une démarche dans le commentaire grammatical que l’on verra au
second semestre. Le but n’est pas seulement d’apprendre par cœur des règles avec des
exceptions, etc… (même s’il y en a par exemple les verbes irréguliers), mais aussi d’introduire
progressivement une démarche de raisonnement sur la langue. En gros, de savoir
pourquoi on choisit telle forme plutô t qu’une autre, quelle opération est marquée par un
modal, etc… pourquoi une phrase est correcte ou non, afin de pouvoir comprendre ses
propres erreurs. Ici, ce qui nous intéresse, c’est donc principalement la syntaxe (syn taxein

2
mettre ensemble, donc comment les mots s’organisent dans un énoncé) et la sémantique
(l’étude du sens qui est produit par des formes).

Approche énonciative :

-on essaiera progressivement de développer une approche linguistique et plus précisément


énonciative. Un des principaux courants de la linguistique en France qui met au centre
l’énonciateur (on y reviendra dans deux minutes) et les conditions de productions du
discours. Au niveau de la recherche, le but final de cette approche est d’essayer de simuler les
opérations mentales sous-jacentes au langage, ce qui se passe dans le cerveau et dont on a
seulement des traces, des marques dans les textes (oraux ou écrits) que l’on peut essayer de
retranscrire grâ ce à un système de représentation métalinguistique = du discours sur le
discours, = les concepts.
-Problème de l’acquisition des concepts, pas simplement du jargon fumeux, c’est simplement
une façon de s’accorder sur une définition à peu près stable, principe d’économie. Peu
nombreux mais très importants, permettent de traiter. On commencera par ça.

-énoncé vs phrase :

Une phrase = niveau de la grammaire. Pure abstraction, peut être bien bien formée sur le plan
grammatical, sans pour autant avoir de sens : colorless green ideas sleep furiously. Noam
Chomsky, linguiste principal de la grammaire générative transformationnelle qui dit en gros
que la syntaxe est indépendante du sens.

Un énoncé, en revanche, est une phrase dont on prend en compte les conditions de
production, c.a.d la situation d’énonciation (le temps et le lieu, par ex : ici et maintenant) et
l’énonciateur = la personne autour de laquelle le discours s’organise, qui produit l’énoncé. Ce
n’est pas nécessairement la personne qui parle (le locuteur), puisqu’un texte peut être écrit ou
pensé. Ce n’est pas non plus une personne physique (avec des émotions une psychologie,
etc…), mais un concept technique: le point de départ, l’origine du dicours.

The new cd is really awesome, Paul said!


L’énonciateur de la phrase c’est moi.
Mais Paul, qui a dit à un autre moment : This cd is really awesome, devient l’énonciateur
rapporté.

-relation prédicative (événement) :

Prédiquer c’est dire quelque chose de.


Mise en relation entre un sujet et un prédicat (verbe+ complément que événement
)
Sandra go to university ? Never.
Simple contenu propositionnel, contenu de penser (l’idée que Sandra aille à l’université)

-valeur centrale / opérations :

Vous aimerez peut-être aussi