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1/Qu’est ce que le biogaz

Le biogaz est un gaz libéré par les matières organiques (des déchets essentiellement) au


cours de leur décomposition, selon un processus de fermentation.

Ce processus (encore appelé méthanisation car il produit essentiellement du


méthane) peut se faire par voie naturelle, dans les marais ou sur les décharges.
Cependant, la production de biogaz peut également se faire par procédé industriel, à l'aide de
digesteurs.

Le biogaz est principalement composé de :

 méthane (entre 50 et 70 %) ;
 de gaz carbonique.

Selon les sources de production (déchets organiques industriels, d'origine animale ou


ménagère), il contient également de la vapeur d'eau en quantité variable, du sulfure
d'hydrogène (H2S) et d'autres composés.

Le biogaz est un gaz combustible. Il est donc source d'énergie et peut servir à produire :

 de la chaleur ;
 de l'électricité ;
 des biocarburants.

Un peu comme on le fait à partir du gaz naturel. D'ailleurs, après épuration, le biogaz,
devenu biométhane, peut être injecté dans le réseau de gaz naturel afin d'apporter à celui-ci une
part d'énergie renouvelable. Cependant, les technologies de raffinage du biogaz restent encore
coû teuses et ont besoin d'être optimisées.
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Résidu sec de digestat.

Unité de méthanisation des effluents d'élevage.


La méthanisation : sources d'intrants et valorisation du biogaz et du digestat produit
Déchets des collectivités
Le biogaz : processus et utilisations
2/Les énergies renouvelables : qu’est ce que c’est
Toutes les énergies que la nature constitue ou reconstitue plus rapidement que l'Homme ne
les utilise sont classées dans la catégorie des énergies renouvelables. Elles peuvent ainsi être
considérées comme inépuisables à l'échelle du temps humain.
Par opposition, des sources d'énergie dont le renouvellement est plus lent que leur
consommation, comme c'est le cas aujourd'hui du pétrole, n'entrent pas dans la catégorie des
énergies renouvelables. Elles sont qualifiées d'énergies fossiles.
Autre avantage des énergies renouvelables sur ces énergies fossiles : leur caractère
décarboné. En effet, les énergies renouvelables ne produisent pas de dioxyde de carbone (CO2) et
leur développement peut donc nous aider à lutter contre le réchauffement climatique en réduisant
les émissions de gaz à effet de serre.
En revanche, le pouvoir énergétique des énergies renouvelables est relativement disséminé.
Ces énergies peuvent être intermittentes. C'est le cas du solaire et de l'éolien. Des solutions de
stockage, pas toujours évidentes, doivent alors être trouvées.
Il existe deux principales sources naturelles d'énergie renouvelable : le Soleil et la Terre.
L'énergie solaire (thermique, thermodynamique ou photovoltaïque) est bien inépuisable à l'échelle
des temps humains, de même que les énergies qui en dérivent :

 L'énergie éolienne -- comprenez, l'énergie tirée du vent --, résultat de zones de températures et


de pressions variables ;
 L'énergie hydraulique, résultat du cycle de l'eau ;
 La biomasse, produite par photosynthèse ;
 Une partie des énergies marines.

La géodynamique interne de la Terre, quant à elle, nous procure une chaleur produite en


interne et qui peut être récupérée en surface (énergie géothermique, ou géothermie).
Enfin, le phénomène de gravité nous assure une production d'énergie marémotrice.
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3/L’énergie solaire photovoltaïque ou thermique

On appelle énergie solaire, l'énergie que l'on peut tirer du rayonnement du Soleil.
Il faut distinguer l'énergie solaire photovoltaïque de l'énergie solaire thermique. L'énergie
solaire photovoltaïque correspond à l'électricité produite par des cellules dites photovoltaïques.
Ces cellules reçoivent la lumière du Soleil et sont capables d'en transformer une partie en
électricité. La modularité compte pour l'un de leurs avantages. En effet, des panneaux
photovoltaïques peuvent être utilisés aussi bien à des fins domestiques qu'à la production
d'énergie à grande échelle.
Dans un système à  énergie solaire thermique ou thermodynamique, le rayonnement
solaire est employé pour chauffer un fluide. De l'eau, par exemple, comme dans certains chauffe-
eau domestiques. Lorsqu'un système de concentration -- un jeu de miroirs -- y est ajouté, le Soleil
peut chauffer le fluide jusqu'à quelque 1.000 °C et la technologie devient exploitable, par
exemple, pour la génération d'électricité.
L'inconvénient de l'énergie solaire est qu'il s'agit d'une énergie intermittente. Elle ne peut
-- aujourd'hui en tout cas -- être exploitée que lorsque le Soleil brille. Les éoliennes, barrages et
fermes solaires sont essentiels dans la lutte contre le changement climatique. Encore faut-il ne
pas les construire n'importe où . Car ces infrastructures génèrent le développement de routes et
d'infrastructures qui impactent la biodiversité de manière souvent incontrô lée.

4/Les énergies renouvelables ont-elles un impact sur la biodiversité ?


Faut-il choisir entre réchauffement climatique et préservation de la biodiversité ? C'est la
question posée par les énergies renouvelables. D'un cô té, elles permettent de réduire
les émissions de gaz à effet de serre en fabriquant de l'énergie « propre ». De l'autre, elles
génèrent une artificialisation des espaces naturels avec une perte importante d'habitat et de
biodiversité.

Il faut dire que les énergies renouvelables sont particulièrement gourmandes en espace.
l'énergie éolienne impacte une surface équivalente à 126,9 km2 par TWh produit, contre
15,1 km2 pour le solaire photovoltaïque et 16,9 km2 pour les barrages. Par comparaison,
le charbon génère un impact de 0,64 km2 et une centrale nucléaire requiert une surface d'à peine
0,13 kilomètre. L'installation d'une seule éolienne nécessite par exemple une aire de grutage, une
zone permanente de stationnement, une zone autour des fondations et au-dessus du terre-plein,
une route d'accès, etc. Entre la bétonisation et le défrichage des sols, certains barrages émettent
même davantage de gaz à effet de serre que des centrales à charbon.

La moitié des centrales en construction sont situées en Asie, en Afrique ou en Amérique du


Sud, qui abritent les plus grandes zones de biodiversité dans le monde. L'implantation de ces
infrastructures doit cependant être reconsidérée de manière à ne pas porter atteinte à la
biodiversité.
Parmi les pistes envisagées : développer des fermes solaires ou éoliennes de petite taille, moins
gourmandes en espace, favoriser l'installation de panneaux solaires sur les toits, ou encore
privilégier les pays à faible biodiversité pour construire de grandes installations, puis exporter
l'énergie vers les pays consommateurs.
Céline Deluzarche, www.futura-sciences.com
Publié le 30/03/2020
5/L’énergie solaire : qu’est ce que c’est

Le Soleil représente une source d’énergie inépuisable et présente partout sur Terre, à
l’exception de la zone polaire, qui en est privée jusqu’à six mois par an.

L'énergie solaire est l'énergie transmise par le Soleil sous la forme de lumière et


de chaleur. Cette énergie est virtuellement inépuisable à l'échelle des temps humains, ce qui lui
vaut d'être classée parmi les énergies renouvelables.

L'énergie solaire peut être utilisée directement par l'Homme pour s'éclairer (fenêtres,
puits de lumière), se chauffer et cuisiner (chauffe-eau solaire, four solaire) ou pour produire de
l'électricité par l'intermédiaire de panneaux photovoltaïques.

En pratique inépuisable, l'énergie du soleil est une source abondante sur la planète Terre
et les procédés pour la récupérer sont bien connus. Au cours de cette interview, Jean-Luc
Wingert, ingénieur-conseil en énergie et environnement, nous explique les enjeux et les solutions
techniques pour un avenir où l’énergie solaire deviendrait une ressource majeure. 

Indirectement, l'énergie solaire est aussi la source de la plupart des énergies


renouvelables et des hydrocarbures fossiles. Elle est en effet responsable de la mise
en mouvement des masses d'eau (énergies marines) et d'air (énergie éolienne), du cycle de l'eau
(énergie hydraulique) et de la photosynthèse (biomasse et hydrocarbures). Seuls trois types
d'énergie ne dérivent pas de l'énergie solaire :

 l'énergie marémotrice ;
 l'énergie géothermique ;
 l'énergie nucléaire.

Le potentiel de cette source d'énergie est donc immense.


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Panneaux salaires photovoltaïque et thermique


6/Les panneaux solaires : qu’est ce que c’est

PL Les panneaux solaires sont destinés à récupérer l'énergie du rayonnement solaire pour la


transformer en chaleur ou en électricité. Dans le premier cas, les panneaux sont dits thermiques
et servent, par exemple, à faire chauffer de l'eau. Dans le deuxième cas, l'électricité est produite
grâ ce à des cellules photovoltaïques partiellement composées de matériaux semi-conducteurs. Il
existe plusieurs types de panneaux solaires : le panneau solaire thermique, le panneau solaire
photovoltaïque, le panneau solaire aérovoltaïque et le panneau solaire hybride.

Le panneau solaire thermique ne permet pas de produire de l'électricité, son mode de


fonctionnement consiste à transformer l'énergie solaire en énergie calorifique. C'est une énergie
permettant d'alimenter un système de chauffage ou de chauffer l'eau du réseau sanitaire.
Pendant la journée, il absorbe la chaleur des rayons du soleil. Cependant, dans le cas où la
température est inférieure à 0°C, il est impossible de chauffer l'eau sanitaire.

Le panneau solaire photovoltaïque est utile pour devenir autonome en électricité puisqu'il
est capable de produire de l'électricité. Les cellules photovoltaïques convertissent les rayons du
soleil en électricité en captant les photons présents dans la lumière. L'onduleur se chargera de
transformer le courant continu en courant alternatif. Il s'agit du panneau solaire le plus répandu
sur le marché.
L'installation d'un panneau solaire photovoltaïque est simple et moins coû teuse par rapport à un
panneau hybride.

Le panneau solaire aérovoltaïque est un peu moins connu mais peut être une bonne
solution pour chauffer l'eau sanitaire et pour le chauffage d'un logement. Le principe de
fonctionnement du panneau est de récupérer la chaleur solaire dans sa couche inférieure où
circule l'air chaud.

Le panneau solaire hybride permet de chauffer l'eau sanitaire et produit à la fois de


l'électricité. Son coû t est supérieur à celui d'un panneau solaire photovoltaïque et thermique. Son
mode de fonctionnement est simple, la lumière captée génère de l'électricité et l'échangeur
thermique assure la production d'eau chaude en captant la chaleur des rayons du soleil.
L'avantage de ce système est qu'il rend possible l'indépendance énergétique dans l'habitat.

Les panneaux photovoltaïques produisent de l'électricité sans émettre de pollution au


moment de la transformation de l'énergie. La fabrication, l'installation et le recyclage de ces
panneaux ont un impact négatif limité sur l'environnement. Les technologies évoluent pour
diminuer encore plus les effets néfastes environnementaux. Lorsque le panneau solaire arrive en
fin de vie, il est recyclable à 85%.
7/La biomasse
La biomasse regroupe l'ensemble de la matière organique d'origine végétale ou animale
qui peut être transformée en énergie.
On peut donc dégager trois catégories :
 La biomasse forestière qui provient des branches, d’écorces et d’autres déchets forestiers ;
 La biomasse agroalimentaire, issue en majeure partie de production végétale et animale ;
 La biomasse urbaine qui se compose de déchets municipaux, commerciaux et industriels.

Parmi les principaux usages de la biomasse on distingue :


 La biomasse pour les biocarburants : les huiles de tournesol, olives, soja ou palme sont les
matières premières de base pour fabriquer du biodiesel. Le bioéthanol est aujourd'hui
produit à partir de la fermentation de blé, maïs, betterave ou canne à sucre. A l'horizon
2015-2020, des biocarburants dits "de seconde génération" pourront être produits à
partir des matières cellulosiques que sont, par exemple, la paille et le bois.
 Outre son usage comme biomatériau, l'utilisation de la biomasse se développe pour
produire de la chaleur et/ou de l'électricité :
1. Le bois, sous la forme traditionnelle de bû ches mais aussi de plaquettes forestières
(sous produits d'exploitation forestière broyés), d'écorces, de bois de récupération.
Densifié, notamment pour les particuliers, le bois peut être présenté parfois sous forme
de granulés ou de briquettes.
2. La paille, mais aussi des résidus de culture et des productions dédiées tels que les
grignons d’olives et les margines, peuvent être utilisés comme combustibles.
3. On peut également brû ler à l'échelle industrielle du marc de raisin, des noyaux de fruits,
des déchets d'usines papetières (liqueurs noires, boues papetières), des déchets de
collectivités, etc.
4. Le biogaz issu de la fermentation de déchets divers mis en décharge ou traités dans des
méthaniseurs (déchets verts, effluents d'usines agroalimentaires, déjections
animales…).

Les avantages de la biomasse sont :


 La valorisation énergétique du bois, des résidus de coupe, des sous-produits de
l’agriculture, des sous produits de l’agro-industrie, etc.
 Une énergie moins polluante que les énergies fossiles : pas de rejets de soufre dans les
fumées. La combustion de la biomasse est neutre du point de vue des émissions de CO2;
 La participation au traitement et à la destruction des déchets organiques par la valorisation
énergétique ;
 Réduction de la dépendance à l'égard des combustibles fossiles ;
 biomasse peuvent être recyclés. Exemple : Les cendres issues de la combustion de la
biomasse peuvent être valorisées comme engrais.
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8/Les alternatives au sac plastique : fibres de bois, toile de jute, bioplastique, etc.

Chaque année, des tonnes de plastiques sont dispersées dans l’environnement et


particulièrement dans l’océan. Une solution proposée par certains laboratoires serait de
remplacer ce dérivé du pétrole par un plastique biodégradable et non toxique.

En Ouganda, des entreprises exploitent les fibres des bananes pour fabriquer des sacs en
papier solides et qui se dégradent rapidement dans la nature. Une manière d’utiliser ce qui,
sinon, constituerait un déchet.

Le domaine, donc, semble propice à l'innovation. Pour limiter l'impact des sacs sur
l'environnement, beaucoup se tournent vers la nature. C'est le cas justement de BioApply, par
exemple. Elle a développé un process qui permet de réduire en copeaux les restes
de bois provenant de l'élagage des forêts européennes. Objectif : prélever la cellulose qui servira
à produire des fibres de bois. Une matière résistante et élastique dont l'aspect fait penser à celui
du coton. Le tout en restant biodégradable et avec un bilan écologique intéressant.

La même société propose aussi des solutions fabriquées à partir de biopolymères. Des
sacs à base d'amidon -- de maïs, de pomme de terre ou de chardon --, essentiellement. Des sacs
qui présentent l'avantage d'être compostables. Dans une installation industrielle, mais aussi,
pour certains, au domicile.

Autre option, celle offerte par le jute. C'est encore une fibre végétale. Et grâ ce à sa forte
teneur en lignine, elle assure aux sacs qui en sont faits, une très belle résistance. Pour produite le
jute, pas besoin d'énormément d'eau. Son rendement est bien meilleur que celui du coton. Cela
veut donc dire moins d'engrais et une production plus économique.

Dans la même veine, les sacs en chanvre. Parce que cette plante se cultive très bien. De
faibles besoins en eau et en pesticides. Le chanvre n'intéresse pas les ravageurs. Le gros
avantage, c'est que le chanvre pousse vite -- bien plus vite que les arbres -- et qu'il stocke
du carbone. Près d'une dizaine de tonnes par hectare, estiment ses partisans. C'est intéressant en
soi lorsqu'il est question de limiter le réchauffement climatique. Et plus largement de
restaurer l'environnement. Le chanvre, en effet, peut aider à éliminer les toxines contenues dans
les sols. La phytoremédiation, comme disent les scientifiques. Enfin, on peut trouver un usage à
toute la plante, de la graine à la tige en passant par les feuilles. Avec le chanvre, pas de gâ chis.

Nathalie Mayer, https://www.futura-sciences.com, Publié le 03/07/2022

Le jute Sac en fibre de bananes Sac en fibre d’amidon de maïs Sac en chanvre
9/Biodégradable : qu'est-ce que c'est ?

Un produit est biodégradable lorsqu'il peut être décomposé par des organismes
biologiques (bactéries, champignons, algues...) dans un environnement favorable (conditions de
température, d'humidité, de lumière, d'oxygène, etc.).
Cette biodégradation se traduit par la simplification chimique et biochimique des molécules du
produit, ainsi que par la minéralisation de son carbone sous forme de CO2.

La fraction d'un produit qui peut être biodégradée et la durée du processus de


décomposition détermine son degré de biodégradabilité. Ainsi, un emballage papier qui se
dégrade en quelques semaines est plus biodégradable qu'un emballage mixte papier-plastique,
même si cette matière plastique est biodégradable.

Vaisselle jetable biodégradable. © Luxomedia CC by-nc-sa 2.0


10/Compensation carbone : qu'est-ce que c'est ?

La démarche dite de compensation carbone consiste, après avoir cherché à réduire, sur


place, ses émissions de CO2, à mettre en place des projets de réduction ou de capture et
de séquestration du carbone en un autre lieu. Cette démarche est donc l'un des outils qui
peuvent être mis en œuvre pour atteindre une neutralité carbone visant à réduire
le réchauffement climatique.
Cette démarche de compensation carbone repose sur le fait que l'action des gaz à effets de
serre est globale. Quel que soit l'endroit où le CO2 est émis, il a le même effet sur le climat. De
même, diminuer les émissions en un lieu ou un autre présente le même intérêt pour la planète.
Ainsi des émissions de CO2 ici peuvent théoriquement être compensées par une réduction des
émissions ou une capture là .
Entrer dans une démarche de compensation carbone revient donc à financer un projet de
réduction ou de séquestration de gaz à effet de serre, quel qu'il soit. Ces projets peuvent porter
sur l'efficacité énergétique, la production d'énergie renouvelable ou encore le reboisement.
L'acteur engagé (particulier, entreprise, collectivité, etc.) acquiert pour cela auprès d'un
opérateur spécialisé, des « unités carbone » correspondant au volume des émissions qu'il
souhaite compenser. Une « unité carbone » correspond généralement à une tonne équivalent de
CO2 évitée par le projet financé.
Il est à noter que la démarche de compensation carbone peut être entreprise par des
acteurs industriels dont les émissions sont plafonnées par une réglementation internationale.
Mais elle peut aussi intéresser des volontaires et dans ce cas, elle n'est pas régie par une
institution publique.

Quoi qu'il en soit, la compensation carbone répond à quelques règles plutô t strictes :

 Le décompte des émissions de gaz à effet de serre évitées doit suivre une méthodologie
validée -- et annuellement vérifiée -- par un tiers indépendant.
 Les émissions de CO2 doivent être évitées -- par rapport à une situation de référence --
pendant au moins 7 ans.
 Il doit être prouvé que sans le financement apporté, le projet n'aurait pas pu voir le jour.

Les projets de compensation carbone peuvent porter sur l’installation de moyen de


production d’énergie renouvelable. © Karsten Würth, Unsplash 
11/Voiture hybride : qu'est-ce que c'est ?

Un véhicule hybride est un véhicule qui utilise au moins deux sources


d'énergie différentes pour se déplacer. Généralement, on désigne par voiture hybride une voiture
qui recourt à un carburant et à l'électricité pour se mouvoir au moyen de deux moteurs : l'un
thermique, l'autre électrique.

D'un certain point de vue, les voitures à hydrogène peuvent être considérées comme des
véhicules hybrides. Elles utilisent en effet le dihydrogène de leur pile à combustible comme
source d'énergie chimique pour alimenter une batterie et un moteur électrique.

On distingue plusieurs degrés d'hybridation en fonction de l'importance du système


électrique dans la locomotion du véhicule. Du plus faible degré d'hybridation au plus important,
on parle de :

 microhybride Start & Stop ;


 semi-hybride ;
 full hybride ;
 hybride rechargeable.

Les voitures hybrides, en particulier les hybrides rechargeables, ont donc la particularité
de profiter de l'autonomie et du réseau de distribution de carburant des voitures
conventionnelles tout en émettant moins de CO2 et de polluants, voire en se passant
ponctuellement de carburant.

L'hybridation des moteurs est donc un élément de solution à la transition vers des
véhicules propres et indépendants des énergies fossiles
12/Compost : qu'est-ce que c'est ?

On appelle compost le produit du compostage de certains déchets. C'est-à -dire le produit


de la fermentation des déchets organiques -- qu'ils soient agricoles ou urbains -- en présence
d'oxygène et sous l'action combinées de bactéries, de champignons et autres micro-organismes.
L'objectif étant d'en récupérer des éléments riches en minéraux et matière organique.
Lorsqu'il est prêt à l'emploi, le compost ressemble à du terreau. Sa couleur est sombre. Il est
léger et son odeur est celle d'un sous-bois.
Le compost est un amendement organique qui permet d'améliorer la fertilité du sol et de
nourrir efficacement les plantes du jardin. Il est admis que 30 % de nos déchets ménagers du
quotidien peuvent être transformés en compost. Et plus les éléments utilisés pour constituer un
compost sont variés, plus ce dernier sera riche. Parmi les déchets qui peuvent s'y intégrer : les
déchets de cuisine ou de jardin, mais aussi des boues d'épuration ou des effluents d'élevage voire
des digestats de méthanisation.
Il existe plusieurs manières d'obtenir du compost. En laissant faire la nature, d'abord.
Pour cela, il suffit de laisser les feuilles mortes ou encore le gazon tondu au sol. On parle alors
plutô t d'humus que de compost. À la maison, on peut aussi avoir recours à un bac spécialement
dédié à cet effet : un silo, un bac à compost ou encore un composteur rotatif. Il suffit alors de le
remplir de déchets et de l'aérer manuellement pour apporter l'oxygène nécessaire au
déroulement du processus. Il est également recommandé de le mélanger -- pour mêler déchets
secs et déchets humides, toutes les deux semaines au moins, au début -- et de l'humidifier
légèrement -- un milieu trop sec est inadapté aux micro-organismes impliqués dans le processus
et trop d'humidité perturbe l'aération -- pour accélérer la fermentation. Le compostage peut
aussi se faire à plus grande échelle, en tas. Dans ce cas, plusieurs couches de déchets sont
simplement superposées au fur et à mesure. L'humidité naturelle et la surface suffisent en
principe à assurer aération et oxygénation.
Le lombricompostage correspond à une technique particulière d'obtention de compost,
idéale pour une installation en balcon ou dans un garage. Elle consiste à placer dans le
composteur, des vers rouges qui vont nourrir des matières organiques, produisant ainsi un
compost liquide -- qui peut servir de fertilisant liquide -- et un compost pâ teux.
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En moyenne, trois kilogrammes de déchets organiques produisent un kilogramme de compost.

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