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méthane (entre 50 et 70 %) ;
de gaz carbonique.
de la chaleur ;
de l'électricité ;
des biocarburants.
Un peu comme on le fait à partir du gaz naturel. D'ailleurs, après épuration, le biogaz,
devenu biométhane, peut être injecté dans le réseau de gaz naturel afin d'apporter à celui-ci une
part d'énergie renouvelable. Cependant, les technologies de raffinage du biogaz restent encore
coû teuses et ont besoin d'être optimisées.
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Résidu sec de digestat.
On appelle énergie solaire, l'énergie que l'on peut tirer du rayonnement du Soleil.
Il faut distinguer l'énergie solaire photovoltaïque de l'énergie solaire thermique. L'énergie
solaire photovoltaïque correspond à l'électricité produite par des cellules dites photovoltaïques.
Ces cellules reçoivent la lumière du Soleil et sont capables d'en transformer une partie en
électricité. La modularité compte pour l'un de leurs avantages. En effet, des panneaux
photovoltaïques peuvent être utilisés aussi bien à des fins domestiques qu'à la production
d'énergie à grande échelle.
Dans un système à énergie solaire thermique ou thermodynamique, le rayonnement
solaire est employé pour chauffer un fluide. De l'eau, par exemple, comme dans certains chauffe-
eau domestiques. Lorsqu'un système de concentration -- un jeu de miroirs -- y est ajouté, le Soleil
peut chauffer le fluide jusqu'à quelque 1.000 °C et la technologie devient exploitable, par
exemple, pour la génération d'électricité.
L'inconvénient de l'énergie solaire est qu'il s'agit d'une énergie intermittente. Elle ne peut
-- aujourd'hui en tout cas -- être exploitée que lorsque le Soleil brille. Les éoliennes, barrages et
fermes solaires sont essentiels dans la lutte contre le changement climatique. Encore faut-il ne
pas les construire n'importe où . Car ces infrastructures génèrent le développement de routes et
d'infrastructures qui impactent la biodiversité de manière souvent incontrô lée.
Il faut dire que les énergies renouvelables sont particulièrement gourmandes en espace.
l'énergie éolienne impacte une surface équivalente à 126,9 km2 par TWh produit, contre
15,1 km2 pour le solaire photovoltaïque et 16,9 km2 pour les barrages. Par comparaison,
le charbon génère un impact de 0,64 km2 et une centrale nucléaire requiert une surface d'à peine
0,13 kilomètre. L'installation d'une seule éolienne nécessite par exemple une aire de grutage, une
zone permanente de stationnement, une zone autour des fondations et au-dessus du terre-plein,
une route d'accès, etc. Entre la bétonisation et le défrichage des sols, certains barrages émettent
même davantage de gaz à effet de serre que des centrales à charbon.
Le Soleil représente une source d’énergie inépuisable et présente partout sur Terre, à
l’exception de la zone polaire, qui en est privée jusqu’à six mois par an.
L'énergie solaire peut être utilisée directement par l'Homme pour s'éclairer (fenêtres,
puits de lumière), se chauffer et cuisiner (chauffe-eau solaire, four solaire) ou pour produire de
l'électricité par l'intermédiaire de panneaux photovoltaïques.
En pratique inépuisable, l'énergie du soleil est une source abondante sur la planète Terre
et les procédés pour la récupérer sont bien connus. Au cours de cette interview, Jean-Luc
Wingert, ingénieur-conseil en énergie et environnement, nous explique les enjeux et les solutions
techniques pour un avenir où l’énergie solaire deviendrait une ressource majeure.
l'énergie marémotrice ;
l'énergie géothermique ;
l'énergie nucléaire.
Le panneau solaire photovoltaïque est utile pour devenir autonome en électricité puisqu'il
est capable de produire de l'électricité. Les cellules photovoltaïques convertissent les rayons du
soleil en électricité en captant les photons présents dans la lumière. L'onduleur se chargera de
transformer le courant continu en courant alternatif. Il s'agit du panneau solaire le plus répandu
sur le marché.
L'installation d'un panneau solaire photovoltaïque est simple et moins coû teuse par rapport à un
panneau hybride.
Le panneau solaire aérovoltaïque est un peu moins connu mais peut être une bonne
solution pour chauffer l'eau sanitaire et pour le chauffage d'un logement. Le principe de
fonctionnement du panneau est de récupérer la chaleur solaire dans sa couche inférieure où
circule l'air chaud.
En Ouganda, des entreprises exploitent les fibres des bananes pour fabriquer des sacs en
papier solides et qui se dégradent rapidement dans la nature. Une manière d’utiliser ce qui,
sinon, constituerait un déchet.
Le domaine, donc, semble propice à l'innovation. Pour limiter l'impact des sacs sur
l'environnement, beaucoup se tournent vers la nature. C'est le cas justement de BioApply, par
exemple. Elle a développé un process qui permet de réduire en copeaux les restes
de bois provenant de l'élagage des forêts européennes. Objectif : prélever la cellulose qui servira
à produire des fibres de bois. Une matière résistante et élastique dont l'aspect fait penser à celui
du coton. Le tout en restant biodégradable et avec un bilan écologique intéressant.
La même société propose aussi des solutions fabriquées à partir de biopolymères. Des
sacs à base d'amidon -- de maïs, de pomme de terre ou de chardon --, essentiellement. Des sacs
qui présentent l'avantage d'être compostables. Dans une installation industrielle, mais aussi,
pour certains, au domicile.
Autre option, celle offerte par le jute. C'est encore une fibre végétale. Et grâ ce à sa forte
teneur en lignine, elle assure aux sacs qui en sont faits, une très belle résistance. Pour produite le
jute, pas besoin d'énormément d'eau. Son rendement est bien meilleur que celui du coton. Cela
veut donc dire moins d'engrais et une production plus économique.
Dans la même veine, les sacs en chanvre. Parce que cette plante se cultive très bien. De
faibles besoins en eau et en pesticides. Le chanvre n'intéresse pas les ravageurs. Le gros
avantage, c'est que le chanvre pousse vite -- bien plus vite que les arbres -- et qu'il stocke
du carbone. Près d'une dizaine de tonnes par hectare, estiment ses partisans. C'est intéressant en
soi lorsqu'il est question de limiter le réchauffement climatique. Et plus largement de
restaurer l'environnement. Le chanvre, en effet, peut aider à éliminer les toxines contenues dans
les sols. La phytoremédiation, comme disent les scientifiques. Enfin, on peut trouver un usage à
toute la plante, de la graine à la tige en passant par les feuilles. Avec le chanvre, pas de gâ chis.
Le jute Sac en fibre de bananes Sac en fibre d’amidon de maïs Sac en chanvre
9/Biodégradable : qu'est-ce que c'est ?
Un produit est biodégradable lorsqu'il peut être décomposé par des organismes
biologiques (bactéries, champignons, algues...) dans un environnement favorable (conditions de
température, d'humidité, de lumière, d'oxygène, etc.).
Cette biodégradation se traduit par la simplification chimique et biochimique des molécules du
produit, ainsi que par la minéralisation de son carbone sous forme de CO2.
Quoi qu'il en soit, la compensation carbone répond à quelques règles plutô t strictes :
Le décompte des émissions de gaz à effet de serre évitées doit suivre une méthodologie
validée -- et annuellement vérifiée -- par un tiers indépendant.
Les émissions de CO2 doivent être évitées -- par rapport à une situation de référence --
pendant au moins 7 ans.
Il doit être prouvé que sans le financement apporté, le projet n'aurait pas pu voir le jour.
D'un certain point de vue, les voitures à hydrogène peuvent être considérées comme des
véhicules hybrides. Elles utilisent en effet le dihydrogène de leur pile à combustible comme
source d'énergie chimique pour alimenter une batterie et un moteur électrique.
Les voitures hybrides, en particulier les hybrides rechargeables, ont donc la particularité
de profiter de l'autonomie et du réseau de distribution de carburant des voitures
conventionnelles tout en émettant moins de CO2 et de polluants, voire en se passant
ponctuellement de carburant.
L'hybridation des moteurs est donc un élément de solution à la transition vers des
véhicules propres et indépendants des énergies fossiles
12/Compost : qu'est-ce que c'est ?