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EQLagrange - TD 21-22
EQLagrange - TD 21-22
L3-PC/MÉCA
SUPPORT DE TD
OBJECTIFS :
CHAP A- LE PFD 3
I. De la faisabilité d’une roue motorisée 3
II. Micromoteur de modélisme 6
III. Machine à équilibrer 8
CHAP B- PUISSANCE, ÉNERGIES… 14
I. Pont élévateur de garage 14
II. Étude d’une télécabine à stabilité accrue : le funitel 16
CHAP C- ÉQUATIONS DE LAGRANGE 19
I. La girouette 19
II. Pendule sphérique 19
III. Les wagonnets 22
IV. Pont roulant de manutention 23
CHAP D- OSCILLATIONS MÉCANIQUES 24
I. Vibration d’un bâtiment à N étages 24
CHAP E- PARAMÉTRAGE LIÉ 26
I. Étude comparative de deux moteurs hydrauliques 26
CHAP A- LE PFD
A2 − F2 0
J C (2) = − F2 B2 0
0 0 C2 uuxr , uur
y ,z
uur
2 2 0
La figure 2 à droite illustre cette schématisation, on se limite à l’étude du mouvement plan du système.
x& + Rθ&1 = 0
Dans un premier temps, on met cette relation de côté et on considère x et θ1 comme
indépendant.
Question 8: EXPRIMER le moment du poids de (2) par rapport au point I. FAIRE le bilan des actions
qui s’appliquent sur l’ensemble (1) et (2) et en DÉDUIRE l’expression de la projection des
uuur uur
efforts extérieurs M I (1 ∪ 2 → 1 ∪ 2).z0 en en fonction des paramètres et des données du
problème.
Question 9: À partir des réponses aux questions précédentes, RÉCAPITULER les deux équations
scalaires proposées en Q4. ÉLIMINER le paramètre x de ces relations en exploitant la
relation de roulement sans glissement vue en Q2. En DÉDUIRE deux relations
différentielles en θ1 et θ2 faisant intervenir Cm.
Dans la suite, on se propose d’étudier analytiquement ces deux équations différentielles dans le cadre de
« petites » perturbations autour d’un mouvement moyen. Pour cela on considère que l’angle θ2 est petit et
que la roue (1) est en phase d’accélération constante, c’est-à-dire : θ&1 = Γ1t + ε&1 où Γ1 est une constante
en rad/s et ε1 un « petit » paramètre qui décrit les fluctuations de θ1 autour de ce mouvement
2
d’accélération.
Question 10: MONTRER que si ε1 et θ2 sont « petits » ainsi que leurs dérivées alors les deux équations
obtenues deviennent :
ε
M X&& + K X = F où : X = 1
θ 2
Question 12: Existe-t-il une position « STATIQUE » ε1 = constante et θ2 = constante qui ne varie pas
avec l’accélération imposée ? La réponse devra s’appuyer sur l’étude du système précédent.
Question 13: Dans le cas où la réponse est négative, PROPOSER une modification du modèle qui puisse
intégrer deux moteurs : un pour commander la roue et un second pour s’assurer de la
stabilité de l’embarcation.
S2
S1
S3
La figure suivante propose une schématisation de ce système bielle-manivelle. Les dimensions et effets
d’inertie sont tels que Les grandeurs et paramètres nécessaires à la résolution de l’exercice sont
récapitulés :
Piston S2 : Masse M2. Le piston S2 est lié au repère ( B, x0 , y 0 , z0 ) , il est animé d’un mouvement de
translation rectiligne par rapport au bâti. Le déplacement du piston par rapport au bâti est repéré par
OB = x.x0 .
Bielle S3 : Masse négligeable. La longueur de la bielle S3 est telle que AB = L.x3 . Un repère tournant
(O , x3 , y 3 , z 0 ) est lié à la bielle. La rotation de la bielle est repérée par un angle β.
β
→
x3
Question 1: Par une étude géométrique simple, MONTRER que le déplacement x et l’angle de rotation θ
sont liés par la relation :
x = e cos θ + L2 − e 2 sin 2 θ
Question 2: Que DEVIENT cette relation développée à l’ordre 1, lorsque l’excentrique e est petit devant
la longueur L ? On supposera cette condition vérifiée dans la suite du problème. Quelle
relation lie β et θ dans cette situation ?
Question 3: DÉTERMINER la relation entre x& et θ& , ainsi que la relation entre &x& , θ& et θ&& .
L’explosion de gaz engendre une force -Fexp x 0 qui s’applique sur le piston. La poussée ainsi générée
pousse la bielle, qui entraîne le vilebrequin en rotation. Un couple résistant -Cr z 0 s’oppose à la rotation
du vilebrequin. La mise en équation des questions qui suivent est une étude préliminaire à l’influence de
l’effort Fexp et du couple résistant Cr sur la rotation du vilebrequin. Dans la suite on ne prendra pas en
compte les forces de pesanteur car les effets d’inertie sont largement prépondérants sur cet ensemble de
très petite dimension.
Question 4: FAIRE le graphe des liaisons et INDIQUER les efforts agissant sur et dans le système au
moyen de flèches. EXPLIQUER pourquoi il n’est pas possible de trouver directement des
équations du PFD qui ne font pas intervenir les actions mécaniques de liaison.
Question 5: MONTRER que la bielle S3 est soumise en A et B à un effort d’intensité Fb dont on précisera
la direction.
→
Fb →
Fexp
Question 6: ISOLER le piston S2 et développer le théorème de la résultante dynamique afin d’obtenir une
relation entre Fexp, Fb, la masse M2 du piston, x, β et leurs dérivées par rapport au temps (voir
figure ci-dessus).
→
Fb
→
Cr
1- Paramétrage
→
S1 z0
S2
→
y0
A G1 O B
a b c
2- Notations
R0 (O, → → →
x0 , y0 , z0 ) repère supposé galiléen lié au bâti (S0)
R1 (O, → → →
x1 , y1 , z1 ) repère lié au rotor (S1)
→ →
o y0 = y1
→ → → → . dθ
o θ = ( x0 , x1 ) = ( z0 , z1 ) et θ= dt
= ω
R2 (B, → → →
x2 , y2 , z2 ) repère lié à la roue à équilibrer (S2)
→ →
o y0 = y2
→ → → →
o α = ( x1 , x2 ) = ( z1 , z2 ) angle fixe mais à priori inconnu
→ →
Le champ des accélérations de la pesanteur est g = g. z0
3- Caractéristiques de (S1) :
Le solide (S1), de masse M 1 et de centre d’inertie G1, est parfaitement équilibré.
On donne :
→ →
OG1 = -d. y0
≈ I 0 0
L’opérateur d’inertie : IG (S1) =
0 K 0
1
0 0 I (G ,_,y→ ,_)
1 1
vitesse constante ω. Les actions exercées par la courroies sur la poulie liée à (S1) sont de la
forme :
–T.→
τ z0
courroie→ S 1=
Cm.→
y0
G1
4- Caractéristiques de (S2) :
La roue à équilibrer (S2) de masse M , a pour centre d’inertie G , dont la position est donnée par :
2 2
→ → →
BG2 = ρ. x2 + h. y0 ρ et h étant inconnues
≈ A -F -E
L’opérateur d’inertie : IB(S2) =
-F B -D
→→→
-E -D C (B,x ,y ,z )
2 2 2
torseur des interefforts de la liaison linéaire annulaire en A exercés par le bâti (S0) sur
l’arbre (S1).
→ → →
Question 2: EXPRIMER formellement sur la base R0 (O, x0 , y0 , z0 ) les éléments de réductions du
torseur des interefforts de la liaison rotule en O exercés par le bâti (S0) sur l’arbre (S1).
Question 3: EN DÉDUIRE formellement les éléments de réductions du torseur des interefforts de la
liaison pivot entre (S0) sur l’arbre (S1) calculés en O.
Question 4: ÉCRIRE les éléments de réductions calculés en O du torseur dynamique de l’ensemble des
deux solides {S1 ∪ S2} par rapport au repère R0.
Question 5: APPLIQUER puis ÉCRIRE sous forme torsorielle le principe fondamental de la dynamique à
l’ensemble en mouvement par rapport au repère R0.
→ → →
Question 6: ÉCRIRE les 6 équations de la dynamique galiléenne en projection sur la base ( x0 , y0 , z0 ).
Question 7: DÉTERMINER les composantes des actions aux paliers A et O.
Question 8: JUSTIFIER l’emploi de deux capteurs d’efforts, l’un en A l’autre en O, situés dans le plan
horizontal, couplés à un capteur angulaire pour la détermination de D, F, ρ et α.
Connaissant les effort XO(θ) et XA(θ) enregistrés par les capteurs (voir courbes figure 1) :
Question 9: ÉCRIRE les expressions littérales des éléments cinétiques inconnus de la roue D, F, ρ et α.
Question 10: FAIRE l’application numérique :
M2 = 18kg a = 460 mm b = 80 mm N = 573 tr/min
Pour équilibrer la roue on utilisera une masse additionnelle m considérée comme ponctuelle en M de
masse m1.
→ →
BM = r. u
→ →
o β = ( x2 , u )
→
o β mesuré autour de y2
Question 12: ÉCRIRE les conditions pour que le centre d’inertie de l’ensemble {S2, M} soit sur l’axe (O, →
y0 ).
→
Question 13: ÉCRIRE les conditions pour que l’axe (O, y0 ) soit principal d’inertie pour l’ensemble {S2, M}.
Question 15: ÉCRIRE les conditions pour que le centre d’inertie de l’ensemble {S2, P, Q} soit sur l’axe (O, →
y0 ).
→
Question 16: ÉCRIRE les conditions pour que l’axe (O, y0 ) soit principal d’inertie pour l’ensemble {S2, P, Q}.
Question 17: En DÉDUIRE les expressions littérales des masses additionnelles m1 et m2 ainsi que leur
position sur la roue β1 et β2 en fonction de D, F, r, c, ρ, et M2.
Question 18: FAIRE l’application numérique :
r = 190 mm c = 180 mm D = 1.32.10-3 m2.kg
Le palier est composé du solide 3 indéformable lié au bâti par deux lames flexibles 1 et 2 en acier.
o De longueur libre L = 38mm
o De largeur l = 60 mm
o D’épaisseur e = 0.8mm
Le capteur d’effort C est assimilable à un ressort de raideur K en N/mm.
→
L’effort appliqué par l’arbre au palier vaut –XO. x0
De fait que d’une part chacune des lames 1 et 2 est encastrée dans le bâti et dans le solide 3 et que d’autre
→ →
part e est très inférieur à L, on pourra étudier la déformation de chaque lame dans le plan ( x0 , y0 ).
Question 19: DÉTERMINER la raideur k de l’ensemble {1, 2, 3}. FAIRE l’application numérique.
Question 20: DÉTERMINER la raideur K du capteur pour que l’effort enregistré ne diffère pas plus de 2%
de l’effort XO exercé par l’arbre sur le palier. FAIRE l’application numérique.
Question 21: EN DÉDUIRE le déplacement maximal du centre O du palier. FAIRE l’application
numérique.
Figure 1
80
60
40
20
téta (°)
0
0 45 90 135 180 225 270 315 360
-20
-40
XA(téta)
XO(téta)
-60
-80
Annexe 1
Le repère associé au châssis est supposé galiléen. On note , le vecteur unitaire vertical orienté vers le
haut.
1- Caractéristiques cinématiques
100
200 1200 /
• En haut de la colonne, la poulie motrice 5 a un diamètre de et la poulie réceptrice 2 a
30
un diamètre de . Le moteur tourne à une fréquence de rotation de
3
• Les vis 1 et 2 ont un diamètre et une longueur
3- Caractéristiques cinétiques
$& 2 000 '(
200 '(
• La masse maximale du véhicule soulevé est de
La masse de chaque paire de bras est de ) *
Le moment d’inertie du moteur autour de son axe de rotation est noté J,
•
Le moment d’inertie de la vis motrice autour de son axe de rotation est noté J-
•
•
• Les masses et inerties de la chaîne, des poulies, de la courroie sont négligeables par rapport aux
autres grandeurs de même unité
APPROCHE ÉNERGÉTIQUE ET ÉQUATIONS DE LAGRANGE EQL-TD L3-PC/MÉCA 14/29
CHANTELOT Pierre 21-22
• ./
012 3
01243567
ϕ: angle d’hélice tel que tan ;
<=>
?@A
•
• θ: demi angle au sommet du cône de frottement tel que tan B 0.1 C coefficient de frottement
acier sur bronze
Question 1: CONSTRUIRE le graphe des liaisons.
Question 2: PRÉCISER le torseur cinématique de chacune des liaisons.
Question 3: DÉTERMINER l’énergie cinétique DE/FG galiléenne du mécanisme complet.
Question 6: DÉTERMINER la puissance des efforts extérieurs puis la puissance des efforts intérieurs.
EN DÉDUIRE l’équation différentielle du mouvement donnant en fonction des
paramètres cinétiques et de mouvement : loi « entrée-sortie dynamique ».
Le moteur doit fournir un couple au démarrage supérieur au couple résistant pour qu’il y ait entrainement,
une condition qui est vérifiée si le couple accélérateur moteur est positif ; mais il faut aussi que le moteur
puisse entrainer le mécanisme dans un temps limite exige par le cahier des charges.
Le couple accélérateur moteur est donne par la formule suivante :
= L A
Q 2. Q 2. Q
formule :
P ,1R ,S2 2
,MNO2
6
• P :
C,S2 : couple
couple de démarrage du moteur
•
C,1R : couple
d’accrochage du moteur
C2 :
• de décrochage du moteur
• couple nominal du moteur
Question 7: CALCULER V$" permettant de valider le critère du CdCF.
Inertie* de l’ensemble de la
Longueur de la ligne L = 1669 m motorisation ramenée sur IM = 575.103 m2.kg
l’axe des poulies motrices
Dénivelé h = 510 m
Inertie* : Cette inertie tient compte de l’inertie du moteur, du réducteur et de deux volants d’inertie de
diamètre 870 mm et d’épaisseur 200 mm.
TABLE 1 – Extrait du CdCF.
brins de câble
I. LA GIROUETTE
( )
r r r
Considérons, dans un repère galiléen R O, i , j , k , le mouvement d'une girouette modélisée par une
plaque plane (P) homogène, d'épaisseur négligeable ayant la forme d'un quart de cercle de rayon R. Cette
( O, k )
r
plaque est en liaison pivot parfaite avec le bâti autour de l'axe et le mouvement de rotation de la
plaque par rapport à R est paramétré par l’angle α (voir figure). On désigne par m la masse de la
girouette et par G son centre de gravité dont la position est définie par :
uuur r r 4R
OG = a ( u + k ) avec a=
3π
g = -g k
O
j
α u
A 0 -E r r r
J(O,P) = 0 2A 0 dans la base ( u , v , k)
-E 0 A
On dispose entre la plaque et le bâti un ressort de torsion de raideur c. qui ramène la plaque dans la
position α=0.
Question 1: On demande D’ÉTABLIR par la méthode de Lagrange l'équation du mouvement en α. Pour
cela on déterminera d’une part, le coefficient énergétique Qα associé aux efforts en présence,
d’autre part l’énergie cinétique T(P/R) de la plaque P par rapport au référentiel Galiléen.
homogène de _ ( ! 2. _ de masse
Soit un pendule sphérique, de centre d’inertie G, composé d’une tige O
en liaison sphérique parfaite avec le
bâti 1 en O.
1- Paramétrage
Question 1: PRODUIRE le schéma d’analyse des actions mécaniques.
(
Question 2: DONNER le nombre de ddl du pendule. JUSTIFIER.
Question 3: JUSTIFIER l’emploi que de 2 paramètres pour décrire le θ
mouvement de la tige par rapport au repère galiléen.
W X
\ '
! ‘
` B
' X
` B W
W !
O O
2- Éléments cinétiques
Question 4: DÉMONTRER que la matrice d’inertie de la tige en O est :
4 _?
d 0 0h
c 3 g
a4Z, ]( 7 c 4 _? g
c 0 3
0g
b 0 0 0f4_,_, 7
ℛ .
Question 5: RETROUVER l’expression de l’énergie cinétique de la tige dans son mouvement par rapport à
4
2. DjD]( /ℛ( k . _ ? . jB ?l Q ` ?l sin B ? k
3
4- Réponses
ℒv ⟹ `{. sin B Q 2. `.l Bl . cos B 0
ℒ6 ⟹ jB{ L ` l? . sin B. cos Bk Q '. sin B 0 en posant '
*
) |
5- Résolution numérique
De façon général, on peut transformer un système différentiel de N équations du second ordre en un
système de 2N équations du 1er ordre en posant :
Θ Bl et Ψ `l
Les 2 équations précédentes deviennent donc 4 équations :
3'
‚Θl ƒΨ ? cos B L „ sin B
€ 4
2ΨΘ
Ψl L
• tan B
€ Θ Bl
• Ψ `l
On peut procéder à une résolution numériques de ce système en procédant pas à pas ) partir de
conditions initiales : méthode de Rung-Kutta.
‡Ψ ? cos B L ‰ sin B
…† )ˆ
‚…
‚⇒ ΘŽ5H ΘŽ Q ‡ΨŽ? cos BŽ L ‰ sin BŽ . Δ
)ˆ
*
€
€ €
*
L
…Š ?Š†
⇒ ΨŽ5H ΨŽ L .Δ
?Š• †•
… 012 6
• •
012 6•
Θ
…‹
⇒
€ ⇒ ΘŽ5H ΘŽ Q ΘŽ . Δ
€
€
…
…Œ
Ψ • ⇒ ΨŽ5H ΨŽ Q ΨŽ . Δ
• …
.
évolution des paramètres 4 θ
2
0
6 0,2 0,4 0,6 t (sec.)
-2
5 -4
4
.
3 ψ
140
2 120
100
1 80
60
0 40
0 0,2 0,4 0,6 20 t (sec.)
0
temps en secondes 0 0,2 0,4 0,6
•ℒ –. \ Q —. W Q .
paramétrage virtuel non compatible avec la liaison.
O
Z˜∗ \ ∗ . \ Q W ∗ . W Q ∗ .
A
W X
2. DjD]( /ℛ( k 4\l ? Q Wl ? Q l ? 7 Q 2 _š\l jBl cos B sin ` Q `l cos ` sin Bk L Wl Bl sin B Q ljBl cos B cos ` Q `l sin ` sin Bk›
4
Q . _ ? . jB ?l Q ` ?l sin B ? k
3
ℒV ⟹ — L _. šBl sin B› L (
1
Djž/ℛ( k . Ÿ . ¡j¢ ∈ ž/ℛ( k . X
?
2 ¤
2. Djž/ℛ( k . ¡j˜ ∈ ž/ℛ( k Q 2 . ¡j˜ ∈ ž/ℛ( k. ‡Ωjž/ℛ( k ∧ ˜§ ‰ Q Ωjž/ℛ( k. a4˜, ž7. Ωjž/ℛ( k.
?
y a a
k,l0 k,l0
(1) (2)
O x
x1
x2
wagonnet 1) est attaché à la motrice (ici considérée comme fixe dans le référentiel galiléen ℛ 4Z, \ , W7 ce
Entre chaque wagonnet, l’attache est modélisée par un ressort de raideur k et de longueur à vide l0. Le
On peut distinguer deux phases de fonctionnement assez distinctes : la phase de déplacement du chariot
et de la charge qui provoque généralement les oscillations ; la phase de maintien en place du chariot
durant laquelle les oscillations peuvent être transmises à l’ensemble du pont ou de la grue à cause de
l’élasticité des constituants.
x(t) Masse M
OA = x(t) x
O k,l0 A
Masse m
AB = L
θ(t)
B
z k
On s’intéresse exclusivement à cette deuxième phase et l’élasticité des constituants est représentée par
un ressort de raideur k et de longueur à vide l0. Ce ressort est situé entre le bâti fixe et le chariot de
masse M. Le chariot est en liaison glissière parfaite par rapport au bâti. La position du chariot est repérée
par la longueur x.
La charge à transporter est assimilée à une masse ponctuelle m située à l’extrémité B d’un lien de masse
nulle, de longueur L et supposé rigide. L’ensemble « lien+charge » constitue un pendule articulé en A au
chariot. La position angulaire du pendule est paramétrée par l’angle θ. Les valeurs nécessaires aux
applications numériques sont :
Dans le cadre de cet exercice on se propose de mettre en place une modélisation très simplifiée d’une
telle tour pour en étudier les caractéristiques dynamiques, pulsations et modes propres. Dans la
modélisation représentée sur la figure ci-dessous le bâtiment N étages est représenté comme un
assemblage de N planchers de masse m et de N parois murales de raideur k de masse négligeable devant
celle des planchers.
Le plancher de l’étage i, ne peut se déplacer qu’horizontalement par rapport au sol (les forces de
pesanteur ne travaillent pas) et le paramètre de position de chaque étage est noté xi(t). Compte tenu de
la différence de déplacement qu’il peut y avoir entre deux étages successifs i et j, la structure
emmagasine une énergie potentielle élastique :
k
( xi − x j )
2
U el =
2
Dans un premier temps, pour des contraintes de temps et de puissance de calcul, on se limite au cas d’un
bâtiment de deux étages (N=2).
Question 1: DÉVELOPPER l’énergie cinétique totale T(Σ/Rg) de la structure modélisée par les 2 masses
en translation et les 2 lames de ressort. En déduire la forme de la matrice de masse 2x2
notée [M] pour ce système.
Question 2: DÉVELOPPER l’énergie potentielle élastique totale U de la structure modélisée par les 2
masses et 2 lames de ressort. En déduire la forme de la matrice de raideur 2x2 notée [K]
pour ce système.
ω12=λ1k/m et ω22=λ2k/m.
On appelle mode propre (X1) ou (X2) le vecteur qui satisfait le système : [K- ω12 M](X1) = (0) ou
[K- ω22 M](X2) = (0). Ces modes correspondent aux forment que prend la structure lorsqu’elle vibre à la
pulsation correspondante (i.e. (X1) pour ω1 et (X2) pour ω2).
Question 4: DONNER la forme de (X1) et (X2) et représenter graphiquement ces deux modes de
vibration.
On cherche maintenant à généraliser cette approche à un immeuble de N étages. Pour cela on demande :
Question 5: DÉVELOPPER, sous forme d’une somme pour i = 1 à N, l’énergie cinétique totale T(Σ/Rg) de
la structure modélisée par les N masses en translation et N lames de ressort.
Question 6: En DÉDUIRE la forme générale de la matrice de masse [M] de ce système.
Question 7: DÉVELOPPER, sous forme d’une somme pour i = 1 à N, l’énergie potentielle élastique totale
U de la structure modélisée par les N masses et N lames de ressort.
Question 8: En DÉDUIRE la forme générale de la matrice de raideur [K] de ce système.
Pour un nombre limité d’étages, la démarche proposée en Q3 et Q4 peut s’appliquer in extenso mais
conduit à la résolution de polynômes de degré 3, 4 ou plus… pour un nombre d’étages de l’ordre de
plusieurs dizaines, on préférera des méthodes numériques plus complexes qui sortent du cadre du cours
et qui pourront être étudiées en Master.
L’entrée du mécanisme est la longueur AB notée y(t) qui varie en fonction de l’arrivée de fluide. Via le
système, ce mouvement est transformé en mouvement de rotation du solide 1, l’excentrique.
y2
y y
B (0) B (0)
(3) (3)
yC(t)
(2) (2)
a
y1
θC(t) A
A O O x
(1) (1)
z (0)
x z
(0)
L’entrée du mécanisme est la longueur OB notée yB(t) qui varie en fonction de l’arrivée de fluide. Via le
système, ce mouvement est transformé, lui aussi, en mouvement de rotation du solide 1, l’excentrique du
moteur Bignozzi.
y2 y
y
(0) B (0)
(3) (3)
b B
(2) (2)
yB(t)
y1
A
θB(t)
A O O x
(1) (1)
z (0)
x z
(0)
Question 15: CALCULER la puissance développée par le couple C dans le mouvement de l’excentrique.
On exprimera cette puissance en fonction de θ et de ses dérivées par rapport au temps.
Pour l’étude énergétique, on considère le système Σ constitué des solides : excentrique (1), cylindre (2) et
piston (3). On néglige le poids de l’huile emprisonnée entre le piston et le cylindre. Les liaisons sont
supposées parfaites.
Question 16: FAIRE le bilan des actions mécaniques qui s’exercent sur ou dans le système, commenter
la nullité éventuelle de certains termes et développer la puissance des actions mécaniques
intérieures et extérieure à Σ dans son mouvement par rapport au bâti. On exprimera cette
puissance en fonction de θ et de ses dérivées.
Une modélisation CAO des différents solides du système permet de déterminer :
- les masses M1, M2 et M3 des trois solides en mouvement ;
- la position des centres de gravités de ces trois solides : OG1 = l1, AG2 = l2, BG3 = l3
- les moments d’inertie I1, I2 et I3 respectivement autour des axes G1z, G2z et G3z.
Les valeurs numériques obtenues montrent que M2 et M3 sont négligeables devant M1 et que la distance l1
est petite devant l’excentrique « e ». Dans la suite on ne considère donc que la contribution du solide (1)
dans l’énergie cinétique du système complet.
Question 17: DÉTERMINER l’expression de l’énergie cinétique de (1) par rapport au bâti (0).
Question 18: DÉVELOPPER le théorème de l’énergie cinétique et procéder à la simplification par θ& afin
d’obtenir un expression de F en fonction de C, des données de masse et de géométrie et de
l’angle θ et ses dérivées.
Question 19: DONNER l’expression de la force F nécessaire pour entraîner le moteur à vitesse de rotation
constante ω. Quelle est l’allure de cette force en fonction du temps ? COMMENTER.