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Shoya a réussi à voir Shoko et lui a présenté ses excuses pour tout le mal qu'il
lui a fait lorsqu'ils étaient en primaire. Il lui a aussi proposé de devenir son ami.
La semaine suivante, il aimerait bien revoir la jeune fille... mais il hésite...
lorsqu'il se trouve mêlé à une nouvelle histoire.
1 Quand le mardi suivant arrive, il n’a toujours pas la réponse à son
dilemme cornélien1. Ce matin-là, pendant qu’il gare le vélo de sa mère sur le
parking du lycée, il en est encore à peser le pour et le contre lorsqu’il entend
une voix derrière lui :
5 - Eh, tu me prêtes ton vélo ?
Croyant que c’est à lui qu’on s’adresse, il se retourne, le cœur battant à tout
rompre… et pousse un ouf de soulagement : heureusement, ce n’est pas lui
qu’on a interpellé. Curieux, il ne peut toutefois s’empêcher de tendre l’oreille
pour suivre l’échange.
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- Pourquoi ?
- Juste le temps d’aller m’acheter à manger.
- Tu n’as qu’à prendre le tien !
A mieux y regarder, il reconnaît un des deux protagonistes : le garçon qui
15 fait de la résistance n’est autre que… Tomohiro !
- Je n’en ai pas ! Allez, sois sympa, quoi… Je te le rends après la
pause déjeuner, promis !
La situation dégénère quand l’autre garçon essaie de s’emparer de force du
vélo. Tomohiro proteste alors avec véhémence. Il ne semble pas avoir
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l’intention de se laisser faire.
- Eh oh ! Bas les pattes ! Au secours ! A l’aide !
Tirée dans tous les sens, la bicyclette se met à grincer de manière
inquiétante. Pourquoi faire tant tout une histoire pour un simple vélo ? se
25 demande Shoya en observant la scène. Et puis pourquoi Tomohiro ne veut-il
pas le prêter? C’est ridicule… Mais bon, ce ne sont pas ses oignons. Il ferait
mieux de mettre les voiles. Trop tard ! Voilà qu’il vient de croiser le regard
baigné de larmes de son camarade, qui hurle de plus belle :
- A l’aide !
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Shoya hésite… Il n’a pas envie de se mêler de ce qui ne le regarde pas
mais, en même temps, à présent que Tomohiro l’a repéré, il est impliqué
malgré lui dans cette affaire. Impossible de faire comme si de rien n’était… Il
se met à penser à Shoko. Que dirait la jeune fille de son comportement ? S’il
ne change pas dès maintenant, c’est qu’il ne mérite pas de la revoir, tente-t-il
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dilemme cornélien: choix difficile entre deux décisions, ici: peut-il ou non retourner voir
Shoko?
35 de se convaincre. Et puis, c’est pour la bonne cause… Désignant sa propre
bicyclette de la main, il s’approche des deux garçons :
- Tu n’as qu’à prendre le mien, si tu veux, offre-t-il à l’inconnu.
- Sérieux ? Trop cool ! s’écrie son interlocuteur avant d’enfourcher le
vélo et de disparaître aussitôt.
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Tomohiro, recroquevillé au sol, n’en revient pas.
-Tu es bête ou quoi ?
Qu’est-ce qui lui prend ? s’agace Shoya. Ne me dis pas merci surtout ! S’il
n’est pas content, il n’avait qu’à se débrouiller tout seul ! On croit rêver…
COMPREHENSION
1) Pour quelle raison Shoya est-il soulagé en comprenant que ce n'est pas à lui
que la personne qui veut un vélo s'adresse?
Il est soulagé parce que le problème ne le concerne pas et il ne veut pas
s’en mêler.
2) Relève une phrase (avec numéro de ligne) qui montre que Shoya ne souhaite
pas s'impliquer dans le conflit.
Ligne 28 : « Il n’a pas envie de se mêler de ce qui ne le regarde pas ».
REECRITURE:
Réécrivez le passage suivant en remplaçant "il" par "ils" et faites toutes les
modifications nécessaires.
Lignes 45 à 48
Le soir, après les cours, lorsqu’il retourne sur le parking, son vélo n’est toujours pas
revenu à sa place. Il doit se rendre à l’évidence : il s’est fait avoir comme un bleu !
Pourquoi faut-il toujours que ça lui tombe dessus ? Ce n’est même pas le sien, en
plus…
Le soir, après les cours, lorsqu’ils retournent sur le parking, leurs vélos ne
sont toujours pas revenus à leur place. Ils doivent se rendre à l’évidence : ils
se sont fait avoir comme des bleus !
Pourquoi faut-il toujours que ça leur tombe dessus ? Ce ne sont même pas les
leurs, en plus…
VOCABULAIRE
b) Réécrivez sur votre cahier chaque phrase en remplaçant ces synonymes par
un mot qui exprime le même sentiment, mais avec une intensité plus forte.
EXPRESSION:
Racontez (ou inventez) comment vous avez fait la connaissance de votre meilleur(e)
ami(e). Vous décrirez les sentiments que vous avez éprouvés.
Niveau 2: 20 à 30 lignes