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Charlot Tuvache quitte donc la triste 

chaumière, laissant derrière lui les


lamentations dont ses parents l'agonissent. En passant devant la
chaumière des Vallin, il entend le bruit des réjouissances des deux parents
qui en rajoutent à sa frustration. Les larmes aux yeux, il emprunte le petit
chemin boueux qui remonte à la station et commence à traverser les bois. Il
se rend compte qu'il n'a pas de balluchon ni un sou en poche. De désespoir
et de fatigue, après une heure de marche, il s'effondre au pied d'un arbre et
se met à pleurer. Quand, il se réveilla, il faisait  déjà  nuit. Il se sentit
soudain seul et abandonné. C’est a ce moment qu’il éprouva le désir  de
voir l autre celui qui avait des parents qui pensait a leur enfant,celui qui lui
avait  volé  sa vie ,n’est –ce pas lui qui aurait pu être à sa place ,ne serait
pas a l heure qu’il est   un garçon riche. Une immense tristesse l’envahit .Il
rebroussa chemin. Quand sa mère le vit revenir, il éclata en sanglot.  Le
lendemain, il rencontra JEAN ;  Charlot s attendait à voir un jeune homme
débordant de joie, rayonnant de bonheur.  C’est vrai  que le revenu était
habillé élégamment mais il une espèce de tristesse  se lisait sur son beau
visage. Ils se saluèrent .Alors, Charlot,  voulait soulager son cœur de tant
de rancœur  accumulé pendant des années  de souffrance, il lui dit  d une
voix tremblante:

« tu sais toi, c est moi qui aurait pu être a ta place, c est  a ma famille qu’on
a fait la demande , mais par égoïsme ,ils ont refusé.

« Ah, c est toi l autre enfant, dit JEAN ?   , combien je t’enviais.

Charlot fut étonné


-M’envier, moi, pourquoi ?

-parce que, tu as grandi parmi  les tiens, tes parents t’ont préféré à l’argent,
pour eux tu étais un bien plus précieux que toutes les richesses de la terre,
alors que les miens ont été  si cupides qu’ils m’ont jeté   a la première
venue.   Durant toutes ces années,   j étais  inexistant à  leur  yeux, la seule
chose qui comptait pour eux, c’était la pension qu’ils recevaient à  la fin de
chaque  mois.    
         Depuis qu’on m avait   révélé cette horrible vérité, je ne dors plus,
quelque chose en moi s’est éteinte.  Ce se sont mes parents qui se sont
montrés égoïstes, ils m ont déraciné,  j étais comme  un arbre sans racine.
Tu ne peux pas imaginer de vivre avec le sentiment  que vos parents t’ont
vendu pour l argent. Moi, je donnerai tout, si on me débarrassera de ce
sentiment qui me tue chaque jour,   que je dois  le  porter   comme une
plaie pour toujours .

Charlot d’abord ne comprit pas les belles paroles dès son interlocuteur puis
il prit conscience que c’est parents n’avait pas était égoiste mais lui l’avait
était pensant plus a l’argent et la réussite qu’a sa famille

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