06 Histria VI Suceveanu Thermes Romains 1982

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HISTRIA
VI
LES THERMES ROMAINS
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ACADEMIE DES S CIENCES S OCIALES ET P OLITIQUES
DE LA REPUBLIQUE S OCIAL IS T E DE ROUMANIE
HISTRIA
Ies resultats des fouilles
publies sous Ies auspices de la Commission Archeologique de !'Academie
par
D. M. PIPPIDI
VI. Alexandru SUCEVEANU, Les thermes romains
I N STITU T D ' A RCH E OL OGIE D E BU C A RE ST
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HISTRIA
VI
LE S THERMES ROM AI N S
par
A lexandru SUCEVEA NU
avec la collaboratio n de
l 'architecte Anişoara SION, Gheorghe P OENARU BORDEA,

Gheorghe VECE RDEA
E D ITURA AC A D EMIE I REPUBLICII S O CIALIST E R OMÂNIA
125, Calea Victoriei, 79717 - Bucarest
1982
DIFFUSION DE BOCCARD
11, rue de Medicis, 75006 - Paris
TABLE DES MATIERES
A.va11l-propos 7
Abreviations 9
Chapitre ier. STRAT I GRAPHIE 13
1 Thermes I (.4.1. Suceveanu) 13

2 Thermes I I (Al. Suceveanu) 29
Chapitre I I . LES E DIFICES THER:\lALTX 40
1 Techniquc de cons truction (A.I. Sucevean u) . . . . . . . . . . . 40

2 Essai de reconstitution ( ,1. Sion) 53
3 Travaux de consolidation, restaurntion partiellc et protection (Gh.
Vecerdea) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4 Mode de fon c tionnement des thcrmcs (Al. Sucevean u) 62
5 Les thcrmes et l'urbanisme d ' Histria. Considerations historiques (Al.
Suceveanu) 75
Chapitre I I I. CATALO GUE DES D ECOUVERTES 93
1 Ceramique (Al. Suceveanu) 94

2 Objets en verre e t pierres semi-precieuses (Al. Sucevean u) 120
3 Objets en os (Al. Suceveanu) . . . . . . . . . . . . 123
4 Objets metalliques (A I. Suceveanu) . . . . . . . . . . . . . . 1 24
lnscriptions (.<\/. Sucevean u)

5 Sculptures (Al. Suceveanu) 129
6 . . 130
7 Pieccs d'architecture (A. Sion) 133
8 Monnaies (Gh. Poenaru Bordea) 149
Table des illustrations 167
AVANT-PROPOS
L'ouvrage qui paraît aitjourd'lmi represente le frnit de douze campagnes de fuuilles

archeologiques, dont huit portant sur l' edifice Thermes II (1964-1968, 1970 et 1972-1973 )
et quatre sur l'edific e Thermes I (1974-1977 ).
Si dans le premier cas il s 'agissait d'un edifice n ouvellement mis au jo1tr, oi't les obser
vations stratigraphiques les plus fines etaient p ossibles, excl11ant tout doute sur la chronol ogi e
du monumen t, dan s le second cas, oh d'amples fouilles ava ient ete pratiq11ees des avant 1949,
leurs resultats ayant meme ete p11blies par Grigore Floresc11 dan s le premier tome de la serie
monographique HISTRIA, nous n'avons pu pratiquer qu e de menus sondages de controle, limites
a la decouverte de la premiere phase de l' ed1jice et a 1l11 examen plus dired des substructions
des phases silivantes. Des lors, la fouille n 'a plus ete en mesure d'offrir cles repcres stratigrapli i
ques permettant des det ermi n ati ons ·chronologiques correctes et regulieres. Neanmoins, bien rn
t endu a p artir de comp arais on s avec l'autre edifice et de tentatives pour integrer cefoi-ci aussi
dans le reseait 11rbain d'Histria, nous estimons avo ir fait re111•re idile en le presentant a nouveau
ici, ne serait-ce qu'en vue de l'unite d11 volume.
Apres la presentation stratigraphiq11e des deux ed1Jices, ainsi que de leur chronologie,
a laquelle est consacre le premier chlipitre, nous nous occuperons dans le dewrieme des procedes
de construction des deux edifices et l'architecte Anişoara Sion .formulera ses hJ;potheses ele recon
stitution. Le Pr Gheorghe V ecerdea, auteur des projets de resta11ration, ea:posera a son tour -
inutile de souligner la nouveaute de cet expose - les principes qui l'ont g11ide dans le11r elaboration .
Le volume s'achevera, ains1· qu'iY est normal, par 1tn ample catalogue des decouvertes, dont le signa
taire de ces lignes presentera s11ccessivement la ceramique, les objets en verre et les pierres
semi-p recieuses, les objets en os et metalliques, les sc1tlpi'l1res et les inscriptions, Anişoara Sion
les pieces d'architecture et Gheorghe Poenarn Bordea les decouvertes monetafres. Notre groupe
d'etudes espere avoir repond11 par cette presentation ecrha11stive 011cr exigences des lede11rs spe
cialises dans ce domaine de l'archeologie classique, meme si - comme ils ne le 1:erront q11e
trop - tous les points do11te11cr n'ont p11 etre e711cides.
Avant de co n cl1 1 r e, je tiens a, exprimer ma, prof. o11de recomwissance mt Pr academicien
Emil Condurachi, qili m'a conf. ie i7 !I a JR 011s les fo11illes d11 secte11r Thermes II (conduites
auparavan t, ait long de deux campagnes, par S11�·ana Dimitri11) et sa ns leq11el cet om1rage n 'a11-
rait jamais p1t etre mene a bonne f i n . Je tiens it remercier de meme le Pr Dionisie Pipp idi, qu1�
m'a permis de poursuivre l'etude de cet object i f, et d'�ffect11er des sondages de controle 011x Thermes I
ainsi que mes collegues Petre Alexandrescu et Alexan dru Barnea, qi1i ont bien r01tl1t lire et
corriger le man uscrit. Je dois preciser q11e les .fig11re.<1 ont ete realisees, comme de j11Ste, par Ani
şoara Sion (les releves des murs des Thermes li d'aprcs les origina11.r .fournis par l'lnstitut
d'elaboration des projets dit departe me nt de Constanţ a - l.P.J. Constanţa) et qite les pla nches
ont ete transcrites d'apres les origin aux du s011ssigne par Epure Argeş, Constantin Constcin-
8 Avant-propos
tiniu et Iuliana Barnea (pour les dessins ) , que les plwtographies ont ete executees par Nicolae
Sc arlat, Gheorghe Dumitru (tous de1tx malheureusement disparus entre-temps) et Mircea Dan
Pe ri a nu (a l'e:rceptio n, bien sur, des pl a n ches comprenant les detai ls d'architecture realises
par A n işoara Sion ) , que la res ta ura tio n des mate ri aux a rcheologi q1tes a ete f aite par Euge n i a
Pallade ei Adriana _Jfa11iu. Je ne smtrais omettre la l ongue liste des personnes qui o n t colla
bore a nos f oui lles en qua lite soit de c hercheurs , soit d'etudiants: Ioana Bogdan-Cătăniâu, Catrinel
Do m ăne a n ţu, Lia 1lf ilencovic1'-Bătrîna, Irina Oberlănder-Tîrnoveanu, Anca Păunescu, Nora
Pl11.garu, L u m i n iţa Polonic, Alexandra Ştef an, Ruxandra Teodoru, Marilena Vogel, Alexandru
Ba rne a, I ancu Bi dia nu, Lad1'slau Fischer, Gheorghe Mănucu Adameşteanu, Lină Motea,
Iacob Petcu et Cornel Stavru. IZ convient de leur adjoindre les travailleurs de la commune d'Istria,
dont le zele, la competence et le devouement meritent l'expression de toute ma gratitude.
Enfin, je tiens a adresser aux Editions de l'Academie de la R. S. de Roum a nie, tout
comme en d'autres occasions, mes remerc1'. ements chaleureux p01tr la collaboration e x emplaire,
ainsi qu ' a M. R. Creţianu pour son impeccable traduction.
Bucare8t, 1980
ÂL. SUCEVEANU
ABREVIATIONS
AA = Archăologischcr Anzcigcr, dans .Jahrbuch des dc11 lscl1L·11 archăologischen Ins liluls.
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I I, Sofia, 1 969.
AG:\11 = Anuarul Comisiunii monumentelor is loric e .
Ambroz = A. K . Ambroz, Fibuly iouga cvropeiskoi lchasli SSSR, dans A.rkheo/oghia SSSR,
Moskva, 1!)60.
Barnea, D ID I . Barnea, dans Din istoria Dobrogei, II, Bucureşti, 1 !l68.
B(C):.\11 = Buletinul (Comisiunii) monumrnlclor istorice.
BE = Bulletin epigraphiquc (anncxc a la Rcvue des C l udcs grecques).
BMC = Coins o( Ilie Roman Empire in Ilie Brilish 1'/useum , London.
Bonis = E. Bonis, Die kaiserzeil/iche Keramik 11on Pa11nonie11, dans Disserlaliones Pannonicae,
I I, 20, Budapest, 1 !l42.
Bordenache = G. Bordenache, Seu/ture grec/ie e romane ne/ ."\Iuseo Sa:ionale di Anlichila di Bucaresl,
I, Bucarcsl, 1 !l6!l.
Bovon = A. Bovon, Lampes d' Argos, dans la collcc tion E/11dcs Peloponnesiennes, \" , Paris, 1 !l66.
Bottger = B. Bottger, Die Keramik(unde aus dcm Kaslel/ /alrus, dans Klio 48 ( 1 967), 251-31 3.
Bruneau = Ph. Bruneau, Les lampes, dans l a collection Explora/ion archeologique de De/os, XXV I ,
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BSNR = Buletinul Societăţii numismatice române.
Bucovală = 1\1. Bucovală, Vase antice de sticlă la Tomis, Constanţa, 1968.
Bourakov =A. \'. Bourakov, Kozyrskoe gorodislche roubeja v pervykh sloleli nasei ery, Kiev, 1 976.
Callender = :M. H. Cal l ender, Roman A mphorae, London, 1 965.
CIL = Corpus Inscriplionum Latinarum.
Clairmont = Cltr. W. Clairmont, The Glass Vessels, dans la collection The Excavations al Dura
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Crawford = 1\1. H. Crawford, Roman Republican Coinage, 1- 1 1, Cambridge, 1!l74.
Delorme = J. Delorme, Gymnasion . Eludes sur Ies monumenls consacres a l't!ducalion e n Grece,
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Colleclion and in fhe Whillemore Col/eclion: A. R. Bellinger, Anaslasius I Io 1Waurice
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Hayes = J. W. Hayes, Laie Roman Pollery, London, 1 972.
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10 Abreviations
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Condural'hi).
Histria, :{ = Histria. Jlonogra{ie urhcologică, lll, Bucureş ti, l l
! 73 (sous la redac tion de D. :\1.
J. H. Holwcrda, l/et laatgrieksche er1 romeinsche Gebrniksaardewerk uit hei middeland

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Holwcrda =
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IGB
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.-L J:!J-JJ(];
L RBC
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:\1aterial e = :\latrrialc şi cerrdiiri arheologic e .
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Paris, 1970.
NZ = l'\umismatische Zeitschrifl.
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Pippidi, Contribuţii =
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Popilian =
Recue i l \\' . H . \\"addi nglon, E. B:ibclon, Th. Heinach, Rccueil general des monnaies grecques
d".-\sie J/ incure, I, l!J08,
Hcgling K. Hcgling, ])ic anliken Jliin:en von Daeien und Jloesien, I I, Berl in, 1910
R EL Hcvue des dudes l a t incs.
RIC Roman Imperial Coinayc, London.
RIH Revista isloric:i românii.
R:\l:\DllA Revista :\luzeclor şi :'llonumen lelor. :'llonumcnle is lorice şi de arlă.
RN Rcn!l' num ismalique.
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SCI\'(A) Studii şi ccrcclări de is loric veche (şi arheologic).
SCN Studii şi ccrcelări de numismatică.
Stoian, Tomitana I. S loian, Torni/ana. Conlrib11ţii epir1rafice la istoria cetăţii Tomis, Bucureşti, 1962.
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Abreviations 11
Szentlclcky = T.
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Szenllclcky, .·\11cic11l Lamps, Budapcst, 1 969.
Ştefan, 1 =
Ştefan, 2 = Al.-S. Ştefan, R:\L\L\IIA, 4·1 (1975), 2, 51-62.

Ştefan, 3 =
H. Lehmann el H. \Yachtler, Dic

Al .-S. Ş t ef an , R'.\L\li\IIA, ,15 (1976), 1 , -13-51.
Trier. Kaiserlherm. = D. Krencker, E. Krtiger, Trierer Kaiserthermen. I .
Ausgrabungsberichl und grundsiilzliche Untersuchurrgen rărnischer Therrnen, dans l a
collection Trierer Grabungen und Forschungen, I, 1 , Augsburg, 1!l29.
\"ulpe, DID = R . Yulpc, dans Din istoria Dobrogei, II, Bucureşti, 1968.
Yulpe, HAD =
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Waage = \Yaage, Ccramics cmd islamic coins, dans l a collcction .-lnlioch o n lhe Oronles,
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Zcest = I. B. Zeest, J{eramitcheskaia lara Bospora, dans la collection Malerialy i lzledovania
po Arkheologhii, 83, 1 960.
Zcvi = F.Zcvi, Appunti su/le amfore romane, dans Archacologia Classica, 18 ( 1966),
2, 208-247.
En dchors des sigles ci-dcssus, n ous avons cmploye pour le catalogue Ies abreviations suivantes:
b = base
d = dia m e lre
emb. = embouchure
ep . = epaisseur
h = hauteur
I = l argcur
L = longucur
m = metre
no = numero
=
s
s sieclc
= section
T = tombe
o = carreau
CHAPITRE t'
S TRATIG RAPHIE
Le premier et le plus important des problemes qui se posent au sujet des deux edi
fices thermaux d'Histria est, cela va de soi, celui de leur chronologie. C'est pourquoi, en
matiere de stratigraphie, nous aurons en vue non seulement la stricte succession des cou
ches de terre correspondant aux deux edifices, mais aussi celle de leurs murs. Autrement dit,
nous essaierons de donner a la notion de stratigraphie une portee plus large, conformement
a la vision bien plus ample que lu i ont imposee pour Ies objectifs greco-romaim; les fouilles
modernes, vision ent.ierement partagee par l'ecole archeologique roumaine et., en particu lier,
par celle d'Histria.
Precisons encore que, pour chacun des deux objectifs, apres la presentat ion prealable
de l'historique des fouilles, nous decrirons d'abord nos propres fouilles, puh; Ies situations
du sol, enfin celles des mu rs, et que, a ce dernier point de vue, nous ne nous occuperons pour
!'instant que des fondations de ces murs, sans reference aux problemes d'elevation . Ces preci
sions fa.ites, entrons dans le vif du sujet .
1. T H E R M E S I
L'edifice denomme conventionnellement Thermes I, situe dans l'angle sud-ouest de

l'enceinte romano-byzantine 1, a ete fouille entre 1915 et 1927 par Vasile Pâ.rvan et ses
collaborateurs. Malheureusement, ces recherches n'ont point ete comignees en detail, leur
auteur s'etant borne a les mentionner en passant 2 et a en donner quelques images illustrant
un ouvrage de vulgarisation, d'ailleurs celebre 3• Le successeur de PâlYan a. la direction du
chantier d'Histria, Scarlat Lambrino - a I'epoque duquel on a pourtant entrepris certaim;
sondages de verification, qui ont abouti a la decouverte des loges a mosaîque du cote nord
de I' edifice, ainsi qu'a certaines precisions en ce qui concerne Ies pieces a hypocauste - ne s'est
pas montre plus genereux a l'egard de la posterite, bien que certains de ses articles renfer
ment des informations extremement precieuses 4•
En echange, apres la reprise des fouilles en 1949, l'edifice Thermes I a fait l 'objet de
recherches suivies jusqu'en 1952 et d'une publication exhaustive par Grigore Florescu, qui
est devenu ainsi l'editeur du monument 5• La haute probite scientifique de ce savant, ainsi que
1 Voir plus bas, p. 85 - 87. tuation generale d'Histria et description des ruines mises
1 90 - 1 99; AA ( 1 9 1 5) 4, 253-270. l'a a rrache prematurement a la vie et a la science, anni

2 Cf. \'. Pârvan, ACM I ( 1 9 1 4), 1 1 7 - 121 et ( 1 915) au jour en 1 9 1 4 -1915). :\Inis, commc on le sait, l a mort
3 V. Pârvan, lncepulurile vieiii romane la gurile Dun ării,

Bucureşti ( 1 9742), fig. 54- 58. li se pourralt toutelois que
hilant ce proj ct.
4 Scarlet Lambrino, • Boabe de grâu • ( 1 930) 7- 23 ;
l e grand savant ait eu l'intention de publier un expose
methodique de ces louillcs dans le voi. I I de la monogra REL, 9 ( 1 931) 77 - 83 et 1 1 ( 1 933) 4 - 60, mais surtout
phie projetee Histria, sous Ic titre Siluatia generală a His dans Dacia, 3/4 ( 1 927/1932) 378 - 4 10.
triei şi descrierea ruinelor de:gropale in 19 14-19 15 ( Si- 0 Gr. Florescu, Histria, 1, 131 - 154.
14 Stratigraphie
ses connaissances solides en matiere <l'archeologie classique expliquent qu'aujourd'hui encore,

vingt-six ans apres la parution de I'ouvrage susmentionne, le chapitre respectif soit lu avec
interet et profit, car il constituc> incontestablement une premiere interpretation d'un monu
ment fort complique. Independamment des difference::> <le points <le vue que le lecteur per
cevra par lui-meme entre Ies opinions du pre8ent Yolume et celles de Grigore Florescu, il est
indeniable que celui-ci e::>t le premier auteur cl'une vision coherente de l'edifice Thermes I.
Il n'y a pas lieu, dans cette esquisse sommaire de l'historique <l<>s fouilles, d'entrer dans le
detail de la presentation de Gr. Flore8cu, puisque celle-ci sera discutee a sa place normale
dans le cadre de notre expose. N ous nous bornerons a mentionner, comme nous l'avons deja
fait par ailleurs 6, que la chronologie relative propo:-;ep par cet auteur est correcte dans Ies
grandes lignes, notamment en CP qui concerne Ies deux <lernieres phases (I C et II B selon
notre notation), ce l1Ue l'on Ill' saurait dire, en revanehe, de sa chrono1ogie absolue. Pour
suivi par l'idee que l'enceinte construit(• dans la secunde moitie du JIP siecle de n.e. avait
un front oueRt bien plus large qUl' celui visible aujourd'hui, Gr. Florescu considerait que Ies
principales phases de ces thermes- dont la C'hronologie a ce1tainement ete imposee par celle
des deux phases de l'enceintt> - dateut de la :o;ef'onde moitie du III" siecle et du Ive siecle de
n.e.7• A cettt> souree <le confusions principale (selon nous) s'ajoute le credit exeessif accorde
par Gr. Florpsc·u a la typologil' de:.; briques: a :-;on avis, si elles sont en fonction du pied romain
( 29x15 cm), c'est que le> mur respectif daterait de la secunde moitie du III" siecle, tandis
que si elles sout en fonc·tion du pit'd grec (:32 x Hi cm), c'est qu'il daterait du IV" siecle. Or,
en premier lien, il est iuexact qnt> le pied romain ne soit entre en m:age que dans la
secunde moitie du IIJ<' :-1iecle 8, l't puis il se pourrait fort bien que ces briques aient ete
remployees <lu n·· au IV'' siecle de n.e., ou meme plus tard.
Une derniere prise de position, aYant la mise en muvre de fouilles systematiques,
date <le 1969 et nous appartiL•nt 9• N ous faisions justement alors lrs eonsiderations ci-dessus
et nous tentions, en fonction ele la nouvelle localisation de l'enceinte post-gothique, d'etablir
une chronologie nouvelle. Sans renoncer aujonrd 'hui a c·c>ttt> coordonnee decisive, nous devans
souligner que, moins de dix ans apres Fartich• en question, cNtailws rectifications nous sem
blent indispensables. l\Ieme si celles-ci ne concenwnt pas le fond du probleme, elles sont carac
teri::;tiques polu l'esprit qui <loit regnN e>n matiere de recherche:.; archeologiqnes, esprit en Yertu
duquel, pour progresser, il faut plus d'une fois savoir renoncer a ses affirmatiom; anterieures
en presence de donnees nouvelles, qui demain seront peut-etre caduques a leur tour a la suite
de nouvelles reeherches. Conscients donc du fait que l'expose qni va suivre renfermera des
opinioJ1.s :msceptibles avec le temps d'etre infirmeei", nous estimons - a cette reserYe pres -
etre en possession de donneps permettant <le formuler une nouYelle chronologie, plus acceptable
a notre avis que celle de Gr. Florescu, encore que loin <l'etre definitive, puisque dans toute
reeherche scientifique - et done dans la rccherche archeologique aussi - le nouveau n'est
pas forcement synonyme de la Yerite.
En 1974 donc, la direction du chantier nous a eharge de proceder a des sondages des
tines, d'une part, a une nouvelle puhlication des tbermeS et, d'autre part, a leur mise en Yaleur
par Ies travaux de consolidation. La fouille etant en bonne partie epuisee, norn; avans du par
fois nous borner a des travaux de nettoyage, ou bien a de petits sondages (fig. 1 ) . A insi ,
dans S I ( piece M), ou une partie de l'hypocauste etait conservee, nous avans poursuivi- le
=
netto}'age du« sous-sol ». Dans S II a (interieur de l'abside), nous avons eu la satisfaction de

pouvoir fouiller depuis le pavement du VI" siecle de n.e., respecte par nos predecesseurs, jus
qu'au niveau inferieur de la piece, obtenant ainsi un des profils Ies plus explicites (fig. 3/c).
Cependant, a l'interieur de la tour ( S II b piece P), nos predecesseurs etaient
=
parvenus jusqu'au niveau rlu Ive siecle. Ici aussi, nous avons epuise la fouille, anivant jusqu'au
praefurnium des thermes des Ir-nr siecles. Dans S III, nous avans du nous arreter au
8 Al. Suceveanu, Dacia, N. S., 1 3 (1 969), 342-345. e Voir plus bas, p. 52 .

7 \'oir chez Ştefan, 2, 5 6, fig. 4 . 9 Al. Suceveanu, op. cil., 343, fig. 1 3,
Therrnes I 15
niveau du vie siecle (piece N), cepem1an t que dans la piece O la fouille a pu atteu1dre l'hy
pocauste des thermrs du rv e siecle, tout en deg a gum t les bouches de chaleur des praefitrnia
des ne -IVe siecles.
Dans S IY ( piece L) et S V (
= p ii c e K), ou nous savions par Ies image s ante
= ·
rieures qu'il se trouYait tout un reseau de tube:-; d'hypocauste 10, nous avons reus:;;i a mettre
au jour Ies fondati01rn de la pr emi ere p hase des the1 m es (I A) et a obtenir par la meme occa
sion une correJation assez c]aire entre ce 1le - ci d Ies p ha s es suivanteR. Pour S VI ( piece R), =
S VIII ( = pi ece T) et S IX ( piecc> U), n ous nous Rommes contente de rouvrir les ancien
=
nes excavations de Gr. Florescu, r ele ,- ant a notn� tour le rapport entre Ies differenteR phases
des thermes et l'enceinte de la phas e qui fait suite a l'atta que des Goths du milieu du IIIe
siecle (phase II A). Les travaux dans S VII ( pi e ce Q) on t consiRte pratiquement dans le
=
nettoyage de la citerne adossee a cette enceintc>, cc qui nous a permis de corn;tater un fait
des plus. importants, a savoir que le soi-disant bassin anter ie ur a l'enceint e lui est en realite
posterieur et represente de fait le lit d'un condnit de canal is ation 11•
Les sectionR X, XVII <>t XVIII ont etc', pratiquel'S en dehorn de l'enceinte et ont
donne lieu a d'impor tantes conelusionR en cc> qui concerne Jps rapport;.; l'ntre Ies differentes
phases de conRtruction des thenn es pt d'autreR edificps contPmporains, d'une part, et Ies
deux phaseR principales de l 'enceinte, d'au1rc> pa1t. l\faiR il fant rcconnaîtn' que des resultatR
autrement RpectaculaireR ont ete obtenus dans S XI 1,2 ( pie ce J ), ou nous avons eu la
=
surprise de decouvrir que eette piece n'a nmpli la fonction d'apodyterimn qu'au cours de la
derniere phase d'existence des theimC'S pţ qne jusque fa Pile {>tait lllle simple piece a. hypo
causte, comme toutel'i Ies pie ces du c6te sud. De meme, dam; Ies sections XII, XV et XVI, 1,
pratiquees dans la partie est de la piece G, qui avait ete fouillee en entier jm:qu'a. un pave
ment en marbre (datable a notre avi8 de la pre miere moitie du III" siecle phase I C) disparu
=
entre-temps, nous avons decouvert sous le lit de mortier de ee pavement un bassin d'eau
froide a crepi rouge, qui appartient certa inement a la pre mien' phase des the rmes (I A).
Les sectionR XIII, XIV, XIX, XX et XXI ( prati que es de meme d ans la piece G) ont mis
au jour un important reseau de canaux smmont�s de plusieurR pavements, dont celui en marbre
s'est avere etre a peine le troi si eme . Enfin, les :-; e ctions XYI, 2 ( piece F) et XXII, 1, 2
=
(= pieces A et B) nous ont {�difie plus ou moins 8UI' le câte nord des thermes et Rur ses rap
ports aves la rue avoiRinante, S XXIII sm· la posRibilite d'une communication vers l'est avec
la piece J et S XXIV sur Ies rapports entre la rue du cOtc nord et Ies thermes.
A la suite de ces sections, nous avom; ete t>n mesure de dresser le plan d'ensemble
annexe (fig. 2), dont un simple coup d'reil montre la complexite. l\Ientionnons que, jusqu'a
essayer d'interpreter ce plan, nous avons renonce intentionnellement a fouiller Ies zones autour
des thermes, dans la conviction qu'un jour, le moment venu, quelque autre chercheur prendra
sur lui de poursuivre Ies recherches autour de ee monument auquel des generations d'archeo
logues ont deja consacre des annees de tra va il .
Dans Ies pageR qui Ruivent, compte tenu de la complexite de8 situations, nous tâ
cherons de presenter le monument suivant seR phases succe RRives, lai8sant a ceux interesse8
la possibilite de contrâler I'exactitude de nos plam et de noR dete1minations chrono1ogiques
en leR confrontant avec le plan d' ememble.
Phase I A
La decouverte de cet.te pha R e de l'edifiee ThermeR I represente le resultat le plus

important des campagnes de fouilleR entrepriR es de 197 4 a 1977. Si Ie s autres phases ont
ete correctement identifiees par Gr. Florescu, notre tâche Re bornant a en discuter la chro
nologie absolue, il est evident qu'en ce qui conce rn e cette premier(' phase il n'exiRtait aucun
10 G r. Florescu, op. cil., 145- 1 50. 11 L'opinion combattue dans le texte se trouve chez
Gr. Florescu, op. cil., 300.
16 Stratigraphie
indice, bien que, lors des sondages pratiques au centre de la salle G pour essayer d'en expli�
quer le mode de soutien, cet auteur ait ete a deux pas de la decouvrir 12• L'identification de
la phase I A a ete possible d'abord par Ies trois sections pratiquees dans la piece G aux
quelles il faut ajouter Ies successions de murs releves dans Ies pieces J (S XI 1, '2) K
( S V) et L ( S IV). '
E n effet, Ies profils des sections XII, XV et XVI de la piece G (fig. 3/b) mon
trent qu'au-dessus des deux plates-formes sur lesquelles on a decouvert du materie! grec -
assez melange, il est vrai, sur celle d 'en haut, qui dans ces conditions a pu servir simple
ment de lit pour le pavement de la phase I A, mais unitaire sur celle d'en bas ( -1,00 m)l3 -
se trouvait le premier niYeau romain lie fonctionnellement au bassin situe a !'est de la piece
G ( 0 , 5 0 m). Les conditions dans lesquelles îl se presente aujourd'hui sont plutot precaires,
-
puisqu'il consiste de fait en une l'imple eraflure de pierre calcaire, relevee plus clairement
dans S XIII, ou elle recomTa it le canal qui se rattache fonctionnellement a ce bassin.
Des lors, il serait plus j uste peut- etre de parler de la base d'un pavement dont
la partie superieure fut detruite lors de la reconstruction de la phase suivante, tout en preci
sant qu'il n'a ete releve qu 'a l'ouest du bassin de la salle G. Ce detail nous porte a croire
que, dans la premiere phase, le mur est du bassin representait en meme temps la limite est
de l'edifice.
Apres ces donn(>es sommaires sur les sitm:itiorn; du :;;o l, passons a la description
de la succession des murs, qui est suffo;amment nette par elle-meme pour justifier l'identifi
cation des differentes phasps ( fig. 4). Ainsi, le premier objectif qui puh;se etre attribue avec
certiturle a l a premiere phase est le bassin :;;u sment ionne lui-meme. Celui-ci se presente aujour
d 'hui comm<:> un quadrilatere de 7,10 x 2,50 m, lie fonctionnellement au n iveau decrit ci-dessus
et recouvert par les deux sui\ants. Des murs environnants, seuls ont conserve leur epaisseur
init iale Ies murs ouest ( 1 ,32 m) et est ( 1 , 75 m, y compriH le socle exterieur et le banc inte
rieur). Les murs nord et sud, en echange, ont ete recouverts par Ies murs des phases sui
vantes - en l'espece de la troisieme phase, I C -, de sorte que nous ne sommes plus en
mesure aujourd'hui de nous prononcer sm· lenr conformation initiale. Ce fait est d'autant
plus regrettab1e que, sur le eot e sud, la situation - comme nous le verrons tout de suite -
est dC's plus compliquee:-:. Pour l'instant, contentons-nous de mentionner que le bassin etait
ponrvn a l'ouest d'une marche, ce qui prouve que l'on n'y avait acces que de ce cote-la,
alors que sur Ies troi:-; autres cOtes îl etait entoure d'un banc, mieux conserve sur le cote sud,
mais identifiable neanmoins sur le cote nord et - plus difficilement - sur le câte est. A insi
que nous l 'avons ment ionne plus haut, a. ce bassin etait lie un canal (oe, d'environ O, 75 m
de largeur) , qui penet . r e dam; le bassin sous son cote ouest. Il est oriente dans la direction
NE - SO et comporte une ramifica. t ion vers le nord relevee dans S XXI. Un autre canal
(�), plus etroit ( 0, 2fi m) perpendiculaire a cette ramification, amenait l'eau de la direction
ouest. Nous l 'avons identifie dans Ies sections XX et XIX, mais nous ne savons pas de
fa9on certa.ine s ' il se rattache au canal coupe par le bassin de la piece H (y) et, d'autant
plus, au seul canal qui pui::;se etre attribue a coup sur a cette phase, le canal 8 de la partie
nord de la piece I, qui est coupe a son tour par Ies deux phases du bassin de cette piece.
De toute fa9on, il est certain que l'eau venait de l'ouest, le canal ex etant probablement
deRtine autant a l'adduction de l 'eau vers le bassin ou Ies salles de bains du cote sud qu 'a
son evacuation, peut- etre vers le nord 14• Malheureusement, tont ce reseau de canaux ne
peut etre localise dans l 'espace d 'une piece definie. La chambre situee a l'ouest du bassin
n'a en effet de bien determine que le cote sud, que nous allons decrire tout de suite, et
peut-etre le câte nord . Or, celui-ci commence, a partir du bassin, par un mur assez m ince
(0,65 m), contrairement aux murs en general plutOt epais de cette phase. C'est pourquoi il
convient sans doute de le considerer n o n pas comme un mur exterieur de !'edifice, mais
12 I bidem, qul servalt de trop-pleln (interpretation dont nous som

1 40.
13 Ce materiei sera publie pur l\loria Coj a. mes redevable aux architectes Heinrich KUst et Gheorgh e
u Mentionnons un interessant detail de fonctionnement Sion).
du bassin : le tube en c:eramique place dans son angle NE,
ThermesJ 17
comme une simple paroi de separation d'avec une autre piece, situee vers le nord, mais
don1J nous ne sommes pas en mesure de preciser le rapport avec la rue qui longe au nord
Ies pieces A -F 1 6• En admettant toutefois qu'il ait marque la limite nord de la piece G,
il est certain qu'a l'ouest de celle-ci ainsi qu'a l'ouest de la piece L (cote sud), rien n'indique
l'existence d'une piece appartenant a la phase en question.
Le corps nord de la phase que nous tentons de delimiter etait sans doute compose
de la partie de la piece G situee a l'ouest du bassin, plus le bassin lui-meme.
La premiere piece du corps sud est la piece J. Dans le coin NO de celle-ci on a
pu faire une observation des plus importantes, a savoir que le mur qui part de l'angle
SO du bassin se prolonge vers le sud d'encore 13 m et qu'il est legerement deplace vers
l'est par rapport au mur visible aujourd'hui qui separe Ies pieces J et K. A 5,50 m de l'angle
mentionne il oblique de nouveau vers l'est, sur 1 m seulement, pour constituer le four situe
dans la partie nord de la piece J, puis qu'a -1,50 m se trouve un niveau renfermant de
fortes traces de brO.lure, qui est en liaison avec le seuil du cOte ouest et qui a donc d{t ser
vir de bouche d'air chaud, depuis le four decrit, pour Ies salles de bain de l'ouest. Vers le
sud, la bouche d'air chaud devait etre limitee par le mur de 1 m d'epaisseur, oriente E-0,
situe a 7,50 m de l'angle NO du four. Nous ne sommes pas en mesure de preciser Ies limi
tes nord et est de ce four, a cause des murs des phases ulterieures, mais il est certain que
l'acces au four n'etait possible que de l'est. Du reste la situation que l'on rencontre dans
S XXIII montre la possibilite d'une communication exterieure comblee ulterieurement.
Pour revenir a la limite ouest de la piece J de la premiere phase, ajoutons qu'apres
s'etre prolongee vers le sud, elle oblique vers l'est, circonscrivant ainsi une piece de 13,50 m
de longueur sur 5,80 m de largeur. A l'est, le mur de cette piece est recouvel't par celui
de la deuxieme phase (I B), de sorte que nous ne pouvons que supposer qu'il avait a peu
pres la meme direction, laissant libre evidemment I'acces au four du cote nord.
La deuxieme piece de la meme phase du corps sud est comprise dans la future
piece K, etant delimitee a l'est par le mur decrit ci-dessus, au nord et au sud par deux
autres murs, qui furent rases par la suite et transformes en socles pour Ies murs des phases
ulterieures, alors que vers l'ouest le mur, rase lui aussi, conserve son epaisseur initiale de 1,50 m,
dimension que nous considerons comme typique pour Ies fondations des murs de cettc phase.
Ainsi circonscrite, la piece en question mesure 8,80 x 4,60 m.
La troisieme piece du corps sud n'occupe qu'une partie des pieces K et L et est
sectionnee par leur paroi de separation, qui date d'une phase ulterieure. Elle est certaine
ment en liaison avec la piece decrite precedemment, le mur est etant commun. Le mur nord
a ete, ici aussi, rase lors de la phase suivante, ainsi d'ail1eurs que Ies murs sud et ouest,
sauf que le mur sud est en retrait vers le nord, cette piece etant en consequence beaucoup
plus petite (6 x 3,50 m).
Enfin, la quatrieme piece, comprise dans la future piece L, s'etend de nouveau plus
loin vers le sud, mesurant 8 x 4 m. Le mur est n'a pu etre releve qu'a ses extremites nord
et sud, sa partie centrale ayaY.t ete detruite lors de la reconstruction; Ies murs nord et sud
ont ete egalement rases et utilises comme socles pour Ies murs ulterieurs; le mur ouest,
rase lui aussi, est assez bien conserve dans ses fondations (egalEment de 1,jO m d'epaisseur)
et il est traverse dans sa partie sud par un canal (ix') qui etait tres probablement branche
sur la ramification sud de celui qui debouchait dans le bassin.
Il va de soi que l'ensemble que nous venons de decrire n'a ete releve, en dehors
du bassin, que dans ses fondations, d'ou l'impossibilite de connaître - sinon hypothetique
ment - Ies communications entre Ies pieces, ainsi que leurs elements d'elevation 16• Pour resu
mer ces considerationli, disons que, contrairement a l'aile nord, qui comprenait une grande
thermes a ce moment, voir plus bas, p. 66 - 67.

11 La date la plus anclenne que l'on pu.lsse admettre 18 En ce qui concerne le mode de fonctionnement des
111 deuxi�m e pbase (I B).

pour le mur s�parant ces deux pl�ces de la rue nord est
3 - c. 212
18 Stratigraphie
salle aY PC' 1111 ba s s in a l'rs t , le c mps srnl comprena i t qua tre p iee 11 s , tres probablement les salles
de bains proprement ditrs 11, dont l'e:xtrnl"ion Y e rs le sud yari<>, eNtainement en fonction
du tra(•e dr l'enee i nte hell{>nis tique .
Par eonsequent, le ra pp ort entre cette en c ei nt e f't l' ed i ficr thermal dans sa pr emier e
·
p b a8e est e:xtremenwnt important non seulfment rn ec> qu i concerne la configuration des
t h Nm es, mais aussi pour la datat io n de> c et t e phasP. A i nsi qu'il c>st con nu , Gr. Florescu aYait
clc'•ja remarq ue qup le mur qu i apparaît sous la tour I et dont le trace est leg er e me nt dev i e
par ra pp or t a ce lle- c i continue vers lP o u est sur 24,32 m de longu eur ; a cec i pres que cet
autpur datait ledit mur de la per i ode qu i suit immediatem ent l'attaque de:-1 Goth s du milieu
d u III" siL•cle 18• Par la 8U it(•, C. Pre da et A. Doicescu ont date ce pan de mur de la fin
de la Pl�riode de fonct ionnt'ment de l'ensemble he llen istique, conside rant que tout le front
s ud de la soi-disant ene e i n t e p o s t-got hiqu e re pres ent e une fermeture normale vers le s ud d e
l 'ence i ntt> he lleii i s t iqu e 19• Des nos prem ier es r ech e reh es, nous faisions remarquer que le mu r
qui ap para î t pres de la t our (S X) est depouryu de mor t i er, ce qui e:xclut son identif ication
�n-ee le mur nord dP la piece Q (S YII), qui est la Yeritable enceint e post-gothique. Une
s i tuat i on fort claire nous est cependa nt fournie dans S IX ( piece U), oii l'on a pu cons
=
tater quP l't>nCl• inte h P l le n i st i que a un t rac e fort pro che de crlui de l ' enceinte p ost-goth ique ,
la qnPllt> (>st en fa it legerpment cleplacee Yers l'e:x:terieur. On est clonc en presence d'une i-i itua
t io n plu t ât in ,.;ol i tt>, a s:woir qu 'a env iro n !330 ans d ' i nt l'l'Ya lle deu:x: enceintes differentes ont
l>t(• co nstr u i tp s a peu pres su i v a nt le meme trace.
Pour n•yenir �l la prem i ere d 'entre ellPs, il conY i ent de soulig·ner qu'elle possede
tons ll' s a t t r i but s cl'un m u r grec - sans mortier, au:x: p iNr es posees alternatiYement en large
et de chan t (opus graecum) - ee qui permet d 'as s ig;ner sa date, conf irmee par celle d'au
trps p o int s de j a <'•tudies 20, jusqup YeI'S la fin du rr sierlP ele n.e. Des f ou ille s prat iquers
dans S I X i l r('ssort q ue la pieee .J, danf.: f.:a prPmie r e pha se, n'arriYait p as j u squ'a ce
mur. Ell<:' n'y arriYe ra , romme n ous lP verr on s plus bas, qu'au com·s de ses deu:xieme et troi
sieme phaf.:es (I R <:'t C) . Ll' ('oin SO clP la p i ece .J, dans les ph ases I B et O, est coupe
par l ' <> nr P i ntP p o s t - g othique (pha se II A); pu is, au eours de la pha se suiYante (II B), le
memp ('oin de la pieee J s unnon tpra de nouveau 1\•ncrintP p ost-g othique . l\Ia is si l'on constate
t>n ept Pndroit l'existpn('P cl'mw d i stancP conYenablP Pntrp l'eneeintP et la p i ece J de la pre
m ien• p hasc , il n'pn va pas de mem<' pour les situat ions de S VI ( p iece R ) et S VIII
=
(
= p ieee T), 011 il sC'mblNa i1 que les trois p i ee es clu corps sud de s thermes, dans la phase
I A, sont bd et hien aeeolel'" �t l'enreinte h e ll1:.�n ist i que 21•
Oonfirmee par lps dec·ouYNtes arch eol og i que s , parmi lc sq ue lles c<•lles des s ecti om
•
XII, XV et XVI, 1 p euY en t f>trp eonsiderees comme des en se mbles non Yioles, de meme
d'aillem·s q1w Ct:'llc•s dP la p a rt i <' nord de la sect ion XI22, la date> de la pha s e I A d e
l'edifiec> thermal - qui c>st de termi ne e en premiN lien par son :-1ynchron isme avec l'enceinte
h ell en ist i quP, dont on presumc> qu 'elle est re st ec en fonction jusque vers la f in du ier s iec le
dl' n.e. - peut f>trp a s s ig nee a. ce mf>me 8 i e e le , ou, au phrn t ard, au:x: prem ier es decrnnies
cln IJC siecle. Par consequent, a un e date qui 1w p cut Hre dc> t erm i n ee qne de ma nie r e a.ppro
:x: imativl', 1'ed if ice Therrnes I eRt Y('Illl s 'aecolt>r, da n8 �a prem i ere phast:', a l'anrienne
enceinte h el leniRt ique .
1; Le niveau de planeher initial de ecs pieccs dait cl'au 21 C

e n' cst d"ailkurs q u e dans S \'III q u e nous ayons
moins 60 cm au-dcssous de celu i de la piere du cote nord pu relever l'existence de cctte enceinte, q u i dans S VI
( G ),
Hai t completement detruite par Ies constructions ulte
difference certainement compensee par Ies tubes rieurcs.
22
1 8 Gr. Florescu, op. cil., 322- 324. a l'exccs Ic texte, nous c viterons autant que possi ble Ies
d'hypocauste. Nous a vertissons le lccteur que, pour ne pas a lourdir
renvois a u catalogue, qui est facile a consulter, Ies pieces

19 C. Preda, A. Doicl·scu, Histria, 2, 322- 323. y Ctant inscrites sous Ies siglcs utilises dans le present
20 V o i r plus bas, p. 7 7 . chapilrc.
Thermes I 19
Phase I B
La deuxieme phasc de l'edifice Thermes I comporte une extension sensible de

celui-ci , dont le plan devien t maintenant comparable a celui des ThermeR II (fig. 5 ) .
Parmi I es si tua tions de sol qui attestent l' ex i stence de cet te <l euxieme phase, nous
mentionneronR celles de la p iece G, 011. nouR avons rele>ve - dans lefi sections XII, XIII, XV,
XVI, XX et XXI - un pavement situe a 0,20 - 0,30 m au- desRus du precedent, qui recouvre
entie rem ent cette piece, y compris le bassin de la phase anteri eure (fig. 3/b). Ce pavem ent,
qui s 'appuie 8lU la plinthe du mur est de la piece G, assigne celui-ci ausRi a la denxieme
phase. Ce mur arrive d'ailleurs jusqu'a l'an gle NE de la piece F ( S XVI2 ) , ou il obliq1w vers
l'ouest. II �T a p ar consequent tont lien de c ro i re - comme le croyait du reste Gr. FloreHcu 23 -
qu'entre lefi pieces A - F et la rue du cote nord ii a dfl �, avoi r un mnr a nterieur a celui
visible a ujourd'hui . Avec cette reserve que, dans le sta.de a ctuel des l'Pcherches, nous ne
pouvons savo i r si, durant cette phase, les pieces A - F et G etaient deja separee:-;, comme
elleR le seront dans la t roisieme phase, ou si elles formaient un seul ensernble . Quant au mur
imd de la piece G, qui est visible surtout depuis les pieces K et. L, tout ee qne l'on peut
en dire c 'est qu' il utilisait comme socle le mur de la phase I A et qu'i l ctait peree de deux
portes ouvrant sur ces deux pieces 24•
Enfin, le mur ouest de la p iece G represente la continuat.ion du mur ra se que
nous avonR releve dam; la piece L . II continue, a p art.ir de l'angle SO de la piere G, s ur
un trajet de 7,;")0 m, peree a mi- distance d'une porte avec son seuil, pour s ' u nir probahl t•ment
au mur nord de la piece H. La piece suiva nte, H, e st limitee au nord par le mm cl.:' c· r it
ci- dessus, qui est maintenant oriente dans la direction cst-ouest et qui, apres mw intcnup
tion ele 4,2;) m, se protonge de 11 m encore vers l'ouest, ou il oblique vers l e sud . Ct> e i 11 o u s
amene dans la piece I, a l'extremite onest de laquelle se t I'OllYP un ba ssin dont la base e s t a
1 m sous le niveau du pavement des pieces H et I <'t qui mesul'e 2,7.'i m de larg<> sur
7,50 m de long. Plus tard, au cours de la troisieme phase, ce bassin sera refa it, cc qui mo ntre
clairement qu'un bassin - celui d'eau •oide, pour sfll' - a fonetionne if'i d ur a nt I es cl e u x
phases, et qn'il n'y avait p as la une abside dans la premiere ph a s e, comme le croy a i t
Gr. F lorescu 25 • L e mur sud des p ieces H c t I - qui e s t plu:-; <l iff i c i l e a i dent i fi l'l' p o ur cette
phase, vu qu'i l a ete repare r adicalement an coms des ph a s e s ultc'• riNll'<·s - prc'• :wnt e une
saillie nord-sud qui sep a ra it partiellement I e s pieces H Pt I .
l\Ientionnons encore I 'existence d'un eanal ( z) d a ns l'anglr NO d e> l a pi <'• c· p G P t
d'un second ( ·IJ ), qui n'apparti ent qu'hypothetiquc:ment a cet t e phm:p, �\ I ' o u e s t de> l a pi&f't>
A, mais qui a surement etl• remploye a u cours cl ' mw phasp nlh�rieurp ( 8 ) .
Donc, pour r.:>sumeI' Ies donnees eonce1nant k c·o1vs nord, nous pouvons affi1nwl' qut>
la piece G s'agrandit vers J 'pst, qlw - tres prohahlenwnt a ce monwnt - ou a a j o u t <' Ies
pieces A - F ( nom; ignorom; si e lles etaient sep arees aussi bien les unes cles autrps qnP de
la piecc G) et que, de meme, a I 'ancienne piece G ont ete ajoutees vers l'ouest I e s pieces
H et I, c e ttc dernierc pourvue cl'un ba8sin a rnn e:xtremi tl· mw st .
Des modifications sensibles ont eu lien, de meme, dans le corps :m d. Ainsi, dans
la piece J, le mur ouest a ete refait exactement suivant Ic meme trace, qui respecte l'ancien
four :,;itue entre les pieces .J et K. A 4 m de l'angle NO de celle-ci, i l oblique vers l'est,
depassant d'environ 1 m le mur de la phase anterieure et delimitant a insi le four situe dans
la partie nord de la piece, four qui a par consequent continue a fonctionner durant cette
periode 2 8 • Contrairement au mur ouest de la piece .J de la phase a nterie1ue, le mur se pro-
cil' cc four, d"oi1 la C'lialeur aura penetre d ' u n e parl dans la

2� La porte ouvrant sur la p iece
23 Gr. Florescu, op. cit., 1 32.
dans l a piece K. Contrairrmcnt a la situation de la phase

J n'a pu ctrc cn usagc piccC' J ct d'autrc part, par l'ancicnnc bouchc ele chalcur,
qu'au cours de l a quatrieme phasc des thermes (II B),
lorsque Ic four s i tue dans sa partic nord cut ccsse de fonc a n terieun', quancl la communica tion se faisail a n n ivca u
sible qu'au n i vcau d r la plaqur rrrnuvrant I es suspcns11rac

tionner. du sous-sol„ maintcnant unc port e \'C'rs ! ' est n'Ctait pos
2 8 1.c rc11..u,l � --\l eut-Hre allnme que dans la partic SE du e r n trc de la piecc .J.
2; Gr. Florl'scu, op. cil . , 143.
.._
� - --· - ' j
20 Strati,graphie.
longe maintenant de 11 m vers le sud, depassant de 2 m environ l'ancien mur et surmontant

nettement l'enceinte hellenistique, a present desaffectee; sur cette portion on constate
l'existence de trois pilastres interieurs accoles a ce mur et il se pourrait qu'entre eux ait
existe une porte donnant acces de la piece K a la piece J, pour sftr au-dessus du niveau
des suspensurae. Le mur sud presente une large ouverture voutee, certainement la gueule
d'un four, cependant que le mur est, qui est lie normalement au mur est de la piece G,
ne presente que deux pilastres interieures, mais pour respecter la symetrie avec la paroi d'en
face le troisieme peut etre reconstitue. Tout ce que l'on peut dire enfin de la paroi nord
de la piece J, c'est qu'elle devait separer la piece G du four situe dans la partie nord de la
piece J . Quant au niveau de celle-ci, il se trouvait a environ 1 m au-dessous de celui de Ia
piece G, espace suffisant pour les su.spensurae, dont Ies traces sont encore visibles sur la
paroi est.
Nous ne pouvons nous prononcer avec certitude sur les pieces K et L, car autant
leurs murs sud que celu i qui Ies separe ont ete refaits au cours d'une pha.se ulterieure. D e
m�me, l'existence vers l e sud d e fours, qui logiquement nous semble obligatoire, n'est pas
demontrable car, surmontant sans doute l'enceinte hellenistique, ils ont ete detruits en meme
temps que celle-ci lors de la construction de l'enceinte post-gothique. Tout ce qu'il nous reste
donc a souligner, c'est que dans la partie ouest de la piece I.i, ou se trouvent accoles les murs
des trois premieres phases, le mur de la phase qui nous occupe ici (I B) est celui peu epais
(O, 75 m), en calca.ire, qui se prolonge dans la partie ouest de la piece G. Mais ce meme mur
oblique, d'une part, vers l'est - constituant ainsi le mur nord des pieces K et L, qui utilise
comme socle le mur de la phase I A - et, d'autre part, vers l'ouest, constituant le mur de
separation entre Ies pieces M, N, O 27 et H.
Ainsi, au sud de la piece H, on a ajoute maintenant la grande salle absidale, non
compartimentee encore a cette date. Nous assignons a cette phase l'abside proprement di te
et les bouches de chaleur des fours dont nous presumons l'existence vers le sud, ajoutant que
celle situee au centre de !'abside communiquait avec le four du cote ouest. En ce qui con
cerne le niveau de cette piece, a en juger autant� par les bouches de chaleur du cote sud
que par les suspensurae en pierre de l'abside, îl a du etre, lui aussi, de 1 m environ au- dessous
de celui de la piece H, etant de meme une piece a hypocauste.
Dans ces conditions, nous sommes, pour conclure, en mesure d'affirmer que durant la
deuxieme phase le corps sud se composait de quatre grandes salles a hypocauste, dont Ies
fours - identifiables seulement en consideration des bouches de chaleur presentes dans la
partie sud des pieces M, N, O et, bien entendu, du four lui-meme conserve dans la part.ie
sud de la piece J - surmontaient l'ancienne enceinte hellenistique.
Pour ce qui est de la date de cette phase, en dehors du materiei archeologique -
assez peu concluant en l'absence d'ensembles non violes -, il y a deux coordonnees essentiel
les dont il faut tenir compte. Tout d'abord, le fait que Ies murs de ce moment surmontent
l'enceinte hellenistique, ce qui, en admettant que celle-ci ait cesse d' exister a la fin du rr
siecle de n.e., daterait l'ensemble dans la periode immediatement suivante, c'est-a-dire, sui
vant la chronologie generale d'Histria 28, dans la premiere partie du Ir siecle. C'est d'ailleurs
a cette date que s'etait arrete Gr. Florescu, en se fondant particulierement sur la technique de
construction des murs est et nord de la piece H et du mur nord de la piece I 29• Un second
argument en faveur de la datation proposee resulte, a notre avis, de la comparaison entre
Ies plans des deux edifices thermaux (fig. 5 et 13) . Ainsi, . au debut du ne siecle de n.e. - nos
datations seront fondees dorenavant sur le materie! numismatique decouvert dans la premiere
27 Les sigles mentionnes, ain:;i que ceux des pieces A- F, a la deuxieme phase (I B) plus de murs que ne Ie pensai t
posee par nous pour le mur en calcaire dans Dacia, N. S.,

respectent Ies cloisonnement5 ulterleurs. Gr. Florescu. Mentlonnons, en echange, que la date pro
2e V oir plus bas, p. 79 - 80.
29 Gr. Florescu, op. cit., 1 35 - 1 36 et 142 - 143 et, plus 1 3 ( 1 969) 345 est inexacte, Ia date correcte etant celle
clairement, dans SCIV, 4 ( 1 953) 3/4, 597 - 607. Alnsi de Gr. Florescu.
qu'il ressort de la description ci-dessus, on peut attri buer
Thermes I 21
phase de !'edifice Thermes II - on voit se developper un nouveau programme thermal, cor

respondant partiellement aux phases anciennes de !'edifice, avec des salles de bain au sud,
terminees vers l'ouest par une salle absidale, avec ses fours au sud, ses salles annexes
(palaestra, etc. ) au nord et, a l'ouest de celles-ci, le bassin d'eau froide 30•
P hase I C
En comparaison des innovations dont !'edifice a fait l'objet au cours de la deuxieme

phase, cette troisieme phase n'apporte pas de modifications essentielles de plan. En echange,
des refections massives de murs - meme si leur trace reste le meme - montrent que, a une
date qui se situe selon nous sous le regne de Marc Aurele, a eu lieu une destruction violente
de !'edifice, qui a impose des refections a fundamentis (fig. 6).
Ainsi - pour reprendre Ies pieces dans l'ordre des sigles, en ajoutant seulement lors
qu'il y aura lieu certaines observations sur Ies situations de sol - mentionnons en premier lieu
le mur sud de la piece A, accole au mur en calcaire de la deuxieme phase, de l'extremite ouest
duquel partait un arc vers le mur nord de la meme piece, peut-etre simplement refait main
tenant. De toute fa9on, cet arc devait constituer l'entree des thermes, comme dans la phase
precedente d'ailleurs, c'est-a-dire au point ou le niveau de la rue s'abaissait sensiblement pour
permettre l'acces aux thermes 31• Entre Ies pieces A et B se trouvait une construction rec
tangulaire qui servait probablement de latrine. De la piece B, on pouvait passer, d'une part,
dans la piece O et, de l'autre, dans la grande salle G. Les pieces 0 -F sont delimitees entre
elles, sur le cote nord, par quatre pilastres adosses initialement a un mur plus ancien, maiH
repare par la suite. Cette affirmation est fondee sur le fait que, sur le c<°lte sud des memes
pieces, Ies pilastres symetriques - le premier en forme de L, Ies trois autres en forme
de T - s'appuient sur un socle qui appartient sans aucun doute au meme moment, car elle
chevauche le socle est de la piece G, datee avec certitude de la deuxieme phase (I B). En
ce qui concerne le pavement de ces pieces, signalons Ies dalles de pierre de la piece A, Ies
fragments de pavement de la piece B - detruits par le canal de la q uatrieme phase, II B -
et enfin le lit de mortier de la piece F. En echange, Ies pieces O, D et E sont pavees d'un
tapis de mosai:que date par Gr. Florescu de la premiere moitie du IIJC siecle 32• Nous sous
crivons en partie a cette datation, basee plutOt sur des elements de style, non sans faire remar
quer que la bordure de marbre vers la salle G est posee sur une mince couche de decombres,
ce qui pourrait· signifier que cette bordure pour le moins, sinon aussi Ies trois pavements de
mosaique, n'a ete etendue par-dessus l'ancien socle de la partie nord des pieces C, D et E
qu'au cours de la quatrieme phase (II B).
Ainsi qu'il ressort des explications ci-dessus, le mur nord de la piece G - compose
en elevation des quatre pilastres - s'appuie sur un socle qui entoure la piece, a l'exception
de sa paroi est, qui appartient - du moins sa fondation - a la deuxieme phase (I B). Sur
le cote ouest, ce socle est relie a un nouveau mur, adosse a l'ancien mur de calcaire de la
deuxieme phase, et Ies deux murs sont perces par la nouvelle porte centrale 3 3• La situation est
un peu plus compliquee sur le cote sud. Le mur de la troisieme phase (I O), sur le cote ouest,
oblique vers l'est, superposant le trace de l'ancien mur de la deuxieme phase (I B). Sur
une premiere plinthe de ce nouveau mur, au niveau auquel nous avons entame la fouille,
dans l'angle SO de la piece G s'eleve un pilastre en forme de L, le pendant de celui de l'angle
ao En general, pour Ies considerations historiques en romano-byzantine - correspondait au pavement de Ia
a1 Les recherches antkrieures de Gr. Florescu, Histria,

rapport a vec ces refiections, voir plus bas, p. 79 - 83.
canal ("IJ), peut-etre relie â celui qui Hait situe dans l'an
piecc A. I I faut ajouter que sous cette ruc se trouvait un
1, 1 32, nous apprenncnt que · la partic de la rue corrcspon
gle NO de le piece G (e:).
dent aux pieces C, D ct E Hait plus haute de 0,40 m quc
32 Ibidem, 1 3 8 - 1 40, fig. 45 - 47.
le niveau de ces pi cces, situation quc nous avons eu
l'occasion de verilier aussi. Mais dans S XV I I I Ic niveau 33 Ccs deux murs ne conservent plus leur aspect original,
d e Ia rue - qui sera coupee plus tard par l' enceinte ayant He consolides ( avant 1 949) par des schistes.
22 Stratigraphie-
:N"O de la meme piec e, auque l font suit e, vers l'est, quatr e autres pi lastres, dont le tro isieme
b loque parti ellem ent l'ancienn e entree de la deuxieme phase donnant acces de la p iec e G a
la piece K, t andis que le quatrieme devient le p endant du pilastre situe dans l'angle NE de
la piece G. Toute cet t e s eri e de p i lastr es r epose sur un socle beaucoup p lus bas ( -1 , 1 0 m ) , de
0,3;) m d 'epaisseur, qui, tont comme son p endant du cOte nord, surmont e le socle du mur
pst de la picce G, dat ab le de la deuxieme phas e ( I B ) . 11 est donc possible d'affirm er qu'au
eom:-; de la t ro i sieme phase (I C) la piee e G a ete entouree d'un nouveau wubassement,
qui est devenu le lit des pilastres disposes symetriquement de part et d'autre de la piece, peut
etre pour soutenir un :-;�'steme de voftt es. Sur la p linthe de ce nouv eau system e a ete di spose.
le troisieme niYeau de p lancher ( de bas en haut), r eleve dans toutes les sectiom; pratiquees
dam; la piece G ( fig. 3/b), c elui qui a sans doute ete recouvert entierem ent de marbre, ainsi
qu'i l est apparu lors de sa decouverte. Ajoutons qu'a ce moment une nouvelle entree, a l'est
de la precedente, fut pratiquee vers la piece K, tandis que la porte vers la pie c e L fut retrecie
ct que, dan:-; la meme piece G, on r eleve un nouveau canal ( L ) , oriente NO -SE 34, peut-etre
avec u n e ramificat ion ver:-; le :-;ud ( x ) . Tout c eci montre que la piec e G a fait l'obj et d'une re
fec t ion integrale, peut-etre det ermine e par de graves d estructions anteri eures, mais qui de
t out e fac;on a eu le don d 'emb ellir le monument.
Dan:-; la piece H, a l'exception du mur nord, accole a l'ancien mur de la seconde
pbase (I B ), qui presente un e nicbe arrondi e et l'epaissi ssement signale sur le câte est, men
tionnons le t ron c;on NO, accole lui aussi au mur de la deuxieme pbase, qui a du retrecir
le passage dP la piece H vers la piece I. On y constate aussi la refection du bassin situe sur
le c ot e oupst .
Le menw g enre ele rl>parations a eu lieu egalement dans le compartim ent sud, c elui
de:-; salles ele hain proprem ent dites. Aim;i, dans la partie nord de la piece J on a construit
un nouveau soc le, sam; dout e dans le but de consolider le mur de la pbase anterieure, qui a
du etre maint enu, puisque le four de c ette ai le continue a fonctionner. Ce fait ressort non
seulement de la construction d'un nouYeau four proprem ent dit, accole comme le precedent au
mur est - ou l'on releve une porte de communication avec l'exterieur, il est vrai seul ement au
niveau du pavement surmont ant Ies suspensurae de la partie sud de la piece J - , mais aussi
des pierres des bouch es de chaleur par lesquelles l'air chaud arrivait au c entre de la p ie c e
.J, s a n s qu 'il fai lle pour autant exc lur e le fonctionnement de l'ancienne bouche de chaleur
Yen; la piecl• K . Parmi I es autres e lements nouveaux de la piece J, mentionnons un pi lastr e,
a l'est, qui ('Omple t e l'espace compris entre l'ancien p i lastre et la paroi du four precedent, ainsi
que la fermet ure de la bouche de chaleur du câte sud. D e fait, ainsi qu'il r essort du prof i l
de l a section X I ( fig . 3 / a) , l e pavement de la piec e J appartenant a cette phase, represente par
un pavement de briques carrees ( 0,60 x 0,60 m), s 'etend sur tout e la piec e, recouvrant le four
sud et rendant impossible le fonctionnement de la bouche d e chaleur d e cett e meme parti e d e
la piec e .
Les :-;ituat ions relevees dans la piece K sont moins c lair es. E n effet, exception fait e
de la presenc e des murs est et, partie llem ent, nord - ou l'on a pourtant vu que l'ancienne
porte a etc remp lac ee par une nouv elle - nous n e connaissons exactement la configuration n i
d u c o t e ouest, oii le mur respectif, adosse au mur nord, semble ne dat er que de la quatrieme
phase ( II H ) ( ce l!Ui n 'exc lut evidemment pas l'existence a ce moment d 'un mur simi laire),
ni smtout du mur sud . L e mur qui borne aujourd'hui la piece de c e cote date - a en juger
rien que par la t eehniqn e de la construction - au plus tât de la. quatrieme phase ( II B), mah;
la bouche ele cba leur, qui s era modifiee ulterieurem ent, pratiquee dans ce mur nous porte a
croire que dans sa premiere pbase e lle a constitue le lieu d e penetration de l'air chaud dans
la p iece K . N ous voifa aimd amenes �'t supposer l'existence, du cote sud, d'un four aujourd'hui
complet emeut disparu, sarn� aucun dout e a la suite d e la construction de l'enc einte post
gothique.
3J Au-d essus du seuil de l 'ancienne porte de la deuxieme G et K, nous avons decouvcrt un conduit de tuiles creuses
phasc qui assnrai t la communicalion e11tre Jcs picccs reliant cc canal aux sallcs de baiu,
Therrnes I 23
.A ce dernier point d e vue, l a situation relevee dans la piece L nous semble pareille en
tout a la precedente et, comme nous n'avons rien a ajouter en ce qui concerne Ies murs
nord - ou nous avons vu que l 'ancienne entree a ete retrecie - et est, nous preferons insister
sur le pavement de cette piece ou, sous un lit de briques ( qui aura probablement constitue le
pavage de la quatrieme phase - II B), on releve Ies traces des suspens itrae de la phase ante
rieure, celle justement dont nous nous occupons ici .
La grande salle l\I- N - 0 ne manque pas, elle non plus, de situatiuns cumpliquees .
.A l ' exception du mur est, qui appartient d'evidence a cette phase 35 et qui depasse vers
le sud l 'ancienne ligne des bouches de chaleur, obliquant vers l'ouest, il nous est impmrnibl e
de distinguer ce qui appart.ient a la troisieme phase dans le mur nord, qui ne fait part ie de
la deuxieme phase (I B ) que par son trace. En echange, il apparaît cla.irement que l 'anc ienne
bouche de chaleur de l 'abside a ete retrecie maintenant, communiquant avec le praejurn i n m
de l'ouest, dont le trace est peut-etre identique a u precedent. D u reste, nous avons ubtenu dans
cette zone un profil des plus explicites qui, autant par sa stratigraphie que par son ma,teriel
archeologique, atteste que cet ensemble appartient a la phase I C ( fig. 3/c ) .
Quant a l a chronologie de celle-ci, a l 'appui de laquelle nous dispusons d ' un riche ma
teriei archeologique et numismatique 36, elle peut etre situee dans la pi·emiere moitie du nr
siecle. C'est cette phase qui subira l ' effet des destructions causees par Ies Goths au milieu
de ce siecle, ce qui explique qu'elle sera immediatement surmontee - et dune desaffectee -
par l ' enceinte gothique.
Phase II A
Nous ne pensorn; pas - on le comprendra aisement - que les thermes aient continue
a fonctionner au cours de cette periode, bien que cette opinion contredise nettement celle de
Gr. Florescu. Rappelons que, selon celui-ci, on releve dans !'edifice Thermes I des elements du
IP siecle (le mur calcaire des parties est et nord de la piece H) ct du nre siecle ( les loges a
mosalque et le bassin 8Ud Q), mais qu'il appartient en majeure partie a la secunde moi t.i<'
du nre siecle et au siecle suivant, et cela en premier lieu parce qu'il croyait que l'enceinte post
gothique circonscrivait un espace beaucoup plus vaste - vers l 'ouest - que l ' enceinte roma
no-byzantine. Gr. Florescu, qui a date correctement l ' enceinte post-gothique sur le câtt.>
sud serait, a notre avis, parvenu a des resultats beaucoup plus satisfaisants pour tout l'ensemble
thermal s'il avait reussi a en identifier plus exactement le trace sur le câte ouest. C'est pourquoi
nous estimons que notre tâ.che a ete grandement facilitee par Ies recherches effectuees entre
1958 et 1964 dans l'enceinte romano-byzantine, dont il ressort que cette enceinte, unitaire cn
apparence, presente en realite deux phases dh;tinctes, la premiere relativement tenue, <lenommee
conventionnellement phase A ( l'enceinte post-gothique) et la secunde, visible aujomd'hui,
denommee phase B ( l'enceinte romano- byzantine proprement dite), qui a certainement subi
par la suite differentes reparations 37• l\Iais si la phase A peut etre reconnue a l'interieur de la
phase B sur tout le câte ouest, a partir <lu bastion H son trace se modifie, obliquant legere
ment vers l 'ouest. A partir de c e point - ainsi que nous le supposions des 1969 - elle peut
etre mise en rapport avec le fragment de mur qui subsiste a l'exterieur <le l'angle NE dl' la
tour I 38, mur qui entoura.it Ies tb ermes et que Gr. Flore8c u lui-meme assignait a un trace
anterieur de l 'enceinte 39• Toujours en 1969, nou s montrions que Ies portions des thermes res
tees en dehors de ce mur devaient dater de la periode anterieure aux destructions provoquees
par Ies Goths au milieu du IIP siecle.
a• ="ous s ignalons de nouvea u Ies crrcurs q u i se sont redige par l i h . l'o cnaru Bordca : 1 6, 1 7 , 1 8 , 2 1 , 22 et
H cr. H. i\ubar, D. Theodorcscu, :\latcrialc, !l ( l!l70)

180 (Thcrmcs I ).
dans Dacia, N. S„ t:l ( 1!l6!l), :M:l, fig. t :t
glissees dans notrc hypothcsc d 'une chronologie publiec
38 A l . Suceveanu, op. cil., 34 3 - 344.

1 !JO - 1 !J:i.
30
30 Gr. Floresc u , op. cil„ 88.
Parmi Ies monnaics util cs pour la datation de celle
phasc, mcntionnons Ies picccs suivantcs du catulogue
24 Stratigraphie
Nos fouilles de ces derniers temps ont confirme en plein cette hypothese. Ainsi, pour
reprendre la description de ce mur (fig. 7) du nord au sud, dans la phase A il recouvrait l'arcade
sud de la piece A 4 0 et le mur de calcaire nord de la piece I, pour bloquer ensuite l� passage
entre Ies pieces H et I , cette derniere demeurant definitivement en dehors de l'enceinte. De
l'angle SE de la meme piece part la tour de la phase A, dont la limite nord ne peut etre iden
tifiee qu'a l'ouest, apres le bassin. Pour nous en tenir ici a l'exterieur de la tour I, mention
nons que, par rapport au trace de la tour de la phase visible aujourd'hui (B), celle de la phase
anterieure (A) a un trace legerement devie sur les cotes nord et ouest et assez proche du trace
actuel sur le cote nord, Ia ou elle surmonte l'enceinte hellenistique. La difference du trace est
encore plus visible a l'interieur de la tour, surtout sur ses cotes nord et sud. Ajoutons que sur
le cote est, par- dessus Ies colonnes qui jouent le role de fondations, on releve meme un frag
ment d'elevation, entre l'ancien bassin et l'ancien praefurnium. Soulignons donc des a
present que, en debors de la piece I avec son bassin, le praejurnium de derriere l'abside a
ete definitivement abandonne lui aussi et que par-dessus lui s'est constitue - ainsi qu'il res
sort nettement du profil de S II (fig. 3/c) - le premier niveau de plancher de la tour, exacte
ment au-dessus des colonnes servant de fondations.
A peu pres sur la meme ligne que le cote sud de la tour I, l'enceinte post-gothique
avance vers l'est sur le cote sud des thermes. Sur un premier tron�on de 13,25 m, elle avait un
parement exterieur et, pour sur, un emplekton, sans que l'on puisse certifier l'existence d'un
parement interieur, peut- etre inutile puisque l ' emplekto n avait pour appui un mur preexistant.
La situation semble etre la meme dans S VI ( R ) et S VIII (T), a ceci pres qu'ici le parement
exterieur a, disparu aussi entre-temps et que dans S VIII on retrouve la premiere assise du
mur hellenistique, dont l'angle vers le SE a sans doute ete respecte par le mur post-gothique.
Avant de decrire la situation dans S IX, qui est tres claire a tous Ies points de vue, souli
gnons que, sur tout son trace sud presente jusqu'ici, l'enceinte post-gothique coupe Ies fours des
trois pieces a hypocauste, rendant leur fonctionnement impossible . Mieux encore, dans S
IX (piece U) on peut constater comment l'enceinte post-gothiqne, deplacee de 0,50 m vers le
sud par rapport au trace du mur hellenistique, coupe le coin de la piece J des deu:xieme et
troisieme pha::;es (I B -C).
Ainsi que nous l'avons deja signale, c'est de la datation de ce mur que depend toute
la chronologie des thermes. A ce propos, il convient de mentionner que, des 1954, Gr. Florescu
s'etait prononce pour la seconde moitie du IIIe siecle - ou plus precisement pour l'epoque
du regne de Probus '11 , datation confirmee non seulement par Ies fouilles de H. Nubar et D. Theo
dorescu 42, mais aussi par Ies materiaux numismatiques recoltes dans le S II43• Par consequent,
toute la structure des murs anterieurs a cette enceinte doit etre datee d'avant le milieu du
IIIe siecle, alon; que Ies murs qui la surmontent datent au plus t6t du debut du rve siecle.
Enfin, au risque de nous re.peter, nous soulignerons que la phase historique que nous
venons de presenter (II A) ne constitue pas, selon nous, une phase proprement dite de construc
tion des thermes, mais un moment - de relativement courte duree - quand ceu:x-ci ont
cesse de fonctionner. C'est a peine au cours de la phase suivante (II B) qu'auront lieu des rema
niements qui permettent de parler d'une quatrieme et derniere phase de fonctionnement de
l'edifice Thermes I en tant que bains publics.
Phase II B
Le premier probleme sur lequel nous devons nous arreter est, sans nul doute, l'identi
fication definitive de l'enceinte durant cette phase (fig. 8). Ainsi que le montre l'examen du plan
general, celle-ci ne presente que des differences minimes par rapport a la phase precedente, cela
40 Cettc arcade apparait chez 4 2 H . Nubar, D. Theodorescu, op. cit . , loc. cit.
86, s ur la pi. IX, m a i s sans commentaire dans le texte.
Gr. Florescu, op. cit.,
4 3 Voir Catalogue, n°B 23, 24, 29, 3 1 , 33, 34, 35, 39,
41 Ibidem, 322 - 3 2 4 , 40, 42, 43 et 187 (Thermes I).
Thermes I 15
naturellement jusqu'a l'angle SE de la tour I . Jusque la, on remarque seulement qu'a l'en
tree qui, de l'ancienne abside des thermes, donne dans la tour apparaît un nouveau seuil qui
- ainsi qu'il ressort des profila de la section II - est lie a un niveau date par le materie! numle
matique du Ive siecle 44• L'antre entree, donnant acces dans l'angle SE de l'abside, a probable
melit ete pratiquee elle aussi maintenant, mais elle suppose, du moins dans la phase qui nous
occupe, un passage par-dessus Je bassin de la piece Q, peut-etre aussi par-dessus l'arc ouest.
Or, ainsi que nous l'avons deja mentionne, on constate en cet endroit une modification
essentielle du trace de l'enceinte qui, au lieu de prolonger vers l'est la ligne de la tour I,
comme dans la phase anterieure, oblique vers le sud pour circonscrire un nouveau quartier con
tigu a la viile telle qu'elle se presentait juste apres l'attaque des Goths �. Ainsi, comme on
le verra tout de suite en detail, Ies thermes peuvent s'etendre a nouveau vers le sud, par-dessus
l'enceinte post-gothique, et retrouver plus ou moins leur aspect initial.
Passant de nouveau en revue Ies pieces dans l'ordre des sigles, nous soulignerons
pour commencer que la modification la plus importante dans la piece A consiste dans la
condamnation de l'ancienne entree ouest. N ous ignorons d'aillenrs comment la piece etait
fermee vers le nord, le mur visible a present etant certainement d'une periode ulterienre.
Enfin, cette piece est traversee par un cana,! (!.. ) qui vient de la piece H et passe ensuite suc
cessivement par Ies pieces G et B.
L'acces a la piece B est visiblement retreci par la ramification vers le sud du mur
nord de cette piece, ainsi que par la eonstruction d'un petit mur accole a l'ancienne limite
Rud des pieces A et B. A travers le mur nord de la piece B, qui est du reste unitaire tout le long
des pieces B F et qui a certainement ete refait sur le trace d'un mur plus ancien, on a
-
pratique maintenant une porte par laquelle on entrait sans doute depuis la place a portique si
tuee au nord des thermes. N otons encore l'existence d'un seuil nouveau entre Ies pieces B et
G. Vers l'est, le petit passage vers la piece C est maintenant condamne, ainsi d'ailleurs que celui
entre Ies pieces E et F, F et G. En ce qui concerne Ies pavements de mosa'ique des pieces
C, D et E, rappelons qu'ils datent peut-etre de la troisieme phase d'existence des thermes,
quoiqu'il ne soit point exclu qu'ils ne datent que de la phase dont nous nous occupons 48•
Dans la grande saUe G - en dehors bien sfJ.r de l'exhaussement des murs, qui, on le
sait, sera traite en detail dans un chapitre ulterieur - la seule modification visible est l'amena
gement d'une nouvelle plinthe a l'ouest et au sud, a laquelle se rattachait sans doute le nouveau
pavement de la piece, aujourd'hui irrecuperable 47•
Des modifications plus importantes ont eu lien maintenant dans la piece H ou, en dehors
d'un nouveau pavement et de nouveaux seuils aux portes de communication avec Ies pieces G
et M, on releve l'apparition d'une nonvelle baignoire dans l'angle SO, ainsi que d'un bassin (h)
en face de la niche de la paroi nord, certainement destine a remplacer celui reste en dehors de
l'enceinte. Meme tronque par la disparition de la piece I et de son bassin, le corps nord de cette
phase nous apparaît comme conservant ses traits essentiels des phases anterieures.
II en est de meme pour le corps sud, a l'exception evidemment de la piece J, dont
l'hypocauste a ete bouche. Toute la piece est maintenant transformee en vestiaire et c'est
maintenant, sans aucun doute, qu'a ete pratiquee pour la premiere fois une porte de commu
nication entre Ies pieces G et ,J. Toujours dans la piece J, on constate la construction
d'un nouveau mur ouest, dont l'extremite sud surmonte l'enceinte post-gothique et qui est
peree d'une porte donnant acces a la piece K. Aux seuils des portes de communication
avec Ies pieces K et G se rattache - ainsi qu'il ressort du profil de la section XI (fig. 3/a) -
un nouveau pavement de brique, a partir duquel, en fait, ont commence nos recherches. Ajou
tons qu'a l'extremite sud du mur ouest se trouve une nouvelle porte d'acces depuis la rue V,
sous laquelle on a trouve un canal (v) qui surmontait le mur nord-sud de la piece K, ce
" Ibidem, n°8 4 6, 47, 48, 49, 50, 5 1 , 52, 53, 54, 55, 56, Ci-clessus, p. 21 .
57, 60, 61, 62, 64, 67, 68, 7 1 , 72, 74, 76, 78, 79, 80, 8 1 ,
�a
82, 8 3 , 8 4 , 8 5 , 8 9 , 9 1 , 93, 99, 1 8 9 , 1 9 0 et 1 9 1 (Thermes I).

a certainement ete detruit lors des fouilles d'avant
1 942 .
47 II
dans l'urbanisme de la viile, voir plus bas, p. 86.

46 Pour l'ensemble de ces importantes transformations
' - c. 212
26 Stratig r aphie
qui m on tre qu'elle a ete refa i t e par- dessus une construction datant de la meme phase . Il con
vient du r e st e de mentionner qu' a u cours de cette quatrieme phase en general ont eu lieu de
nombreuses reparations, remarque du reste valable pour l'ensemble de la ville 48•
Dans la piece K, tous Ies murs ont ete maintenant refaits, a part le mur nord, du
moment qu 'il8 sont ad osses a c elui-ci . N ous ignornns si le mur situe plus au sud et oriente dans
l a direction nord- sud r epre s en t e le c â t e est d'un nouveau p raefu rn iii m, ce qui est probable
ma is non certain ; de t oute fa c;on cet t e pi e c e devait avoir maintenant encore un four vers le
sud, a in:-;i que l 'indique la bouche de chaleur legerement deplacee vers le sud par rapport a
la prec eden t e , cl'autant plus que cplu i de la partie nord de la piece J avait cesse de fonctionner.
En ce qui concerne le s y s t em e d 'h.''poc aust e , ainsi que pour Ies pieces suivantes situees plus a
l 'ouest, nous deYons recourir aux descriptiom; de Gr. Florescu, faites a un moment ou celui-ci
etait beaucoup mieux conse1Te 49•
La chambre su i van t e , I,, presente une situation semblable a la precedente, dans l e
sens q u e son mur e :-; t s'appuie sur le mur nord d e l a phase anterieure et que son mur a ete visi
hl e ment refait maintenant, car il surmont e l'ancienne enceinte post-gothique. Comme pour
la piece pr ec ed ent e, nous croyons qu'il y avait un four vers le sud, ainsi qu'il ressort de la bouche
de chaleur Yisihle dans le m ur sud, ma.is nous ne savons pas au juste si la paroi ouest dudit four
est r epre s entee par le mur nord-sud situe a l 'ouest de cette ouverture. En ce qui concerne l e
pavement d e l a piece, outre Ies descriptions susmentionnees d e Gr. Florescu, rappelons l ' exis
tence clP celui 0n t uil e :-; qui recouvre le pavement original, oi1 l 'on voit Ies traces des supports
dps susp e n:mrae.
Enfi n , da n s l a s a l l e a abside on a:-;siste a d'importan t e s modifications imposees par
Ies t ra n sfonnat i on s fonctionnelles qui ont eu lien maintenant. Ainsi, de l 'angle sud de l 'abside
part un mur qui, a l a haut eur de l 'a x e de l ' a b s ide, oblique vers l'est pour se joindre a l 'ancien
mur nor d- s u d de la troisieme pha se ( I C ) . C'est donc maintenant que, pour rendre normal l e
fonctionnement, des tht>r mes, l ' entree dans l a tour, qui s e faisait par-dessus l'ancienne abside,
a e t c separee des salles de bains proprement di t,e:-;. En dehors de la porte du nouveau mur, qui
fa isait c ommuni qu e r le:-; pieces N - O et l\I, ainsi que du mur separant Ies pieces O ( ou sont con
serves non seulement I e s tu bes d'hypoc au s t e , mais aussi le pavement qui Ies r ecouvre, tout
comme dam; la piece l\l ) e t N ( ou l 'on releve un nouvel ensemble thermal edifie plus tard 5 0),
mur qui ne semble pa s avoir joue un râle fonctionnel au debut, mentionnons que vers le sud, par
dessus l ' anc i enn e enc ei nt e p ost-goth ique, a ete construit maintenant un mur nouveau, qui con
stitue la limite sud du nouveau four. Dans ce mur on releve une porte, condamnee entre
temps, encore une des reparation:-; faites durant cette phase.
La derniere piecc qu i pui:-;se etre attribuee a cette phase est la citerne Q, adossee a
l ' anc ienn e enceinte post-gothique, a l ' o uest de laquelle se trouve l 'arc d'une voute qui soute
nait peut-etre le passage vers la t our. La citerne est flanquee a l 'est d'un conduit de tubes
d e canalisation ( µ ) prolonge par un cana l qui semble realise par la bordure de l'ancienne rue et
qui est relie a la ci t e rn e par un orific0 sit ue devant l 'arc susmentionne 51•
Ainsi qu'on a pu voir, au cour,..; de la quatrieme phase (II B) certains remaniements ont
eu lit>u aussi dans le corps sud des therme s , remaniements qui, sans modifier essentiellement
l eur mode de fonctionnement , n ' en ont pas moins signifie une adaptation aux nouveaux prin
cip0s d'urbanisme de la ville. N ous ne connaissons pas Ies raisons qui ont determine Ies construc
t e u rs h istriens a ren oncer a la piece .J com me :-;alle de thermes proprement dite pour la trans
f orm e r en ve:-;tfaire, mais il e:-;t certain que cette perte devait etre recuperee afin que soit con
:-;erve l e nombre de quatre salle:-; de bains proprement dites, representees maintenant par Ies
p i e c e:-; K, li, N - O et l\I. Dans le meme ordre d'idees, il convient de ra.p peler aussi la desaf
fectation de l 'ancienne abside, devenue un simple conidor d'acces a la tour.
ti o nncr, mais a l a quatricmc phase des thermes

f ir. Florescu, op. c i t . , U .'i s q q . 5 1 L e mur sit111• au sud de la citernc, qui est visiblement
�� Y o i r p l u s has, p. 86 - 89 . ( I I B).
J b idrm, L i t - 1 52 . m a i s 1·11 m e n l i o n n n n l q n c Ies n o u aclossi� it eC"llC"-ri, a e tc eonfonclu par Gr. Florescu, op. cil.,
49
00
Ye ll es p i Cl'l'S .\ ! , N et o n 'a p p n r l i e n n cnt pas a c e l l e p h a s c 300 - 30 1 , a vec un bassin anterieur a la destrnction par
avnncce ( I V A- B), q u a n d I e s li a ins a vaient eessc de fonc- Ies G o lhs au m i l i e u du u rc sicclc.
Thermes I 27
La date de cette phase, pour la det erminat ion de laquelle il faut t enir compte en pre
mier lieu de celle de la phase contemporaine de l'enceinte 52, mais qui est tres heureusement con
firmee aussi par nos propres decouvertes archeologiques et surtout numismatiques 5 3, se situe
dans Ies trois premiers quarts du IVc siecle de n . e
Phase III
Du point de vue h istorique, cette phase correspond a l 'une des periodes Ies pl u s crit i
ques que l a ville d'Histria ait jamais traversee a u cours de son exist ence seculaire. Cet t e periode,
qui s'etend du dernier quart du rvc siecle a la fin du ye siecle, est du reste assez mal
connue 54 et le secteur Thermes I, oi1 Ies fouilles etaient pai'Yenues en general a la pha se datable
du 1ve siecle, n'est guere en mesure de lui apporter des eclaircisscments :m pplementaires. Nean
moins, certaines situations, qui ont echappc au bouleversement des fouilles anteriemes, meri
tent que l 'on s'y arrete quelque peu.
La situation la plus claire a etc obtenue au-dessus de l 'ancienne abside, ainsi qu 'il
ressort du profil de la section II (fig. 3/c). En effet, au-dessm; du niveau de fonctionnement du
praefurn iwn (I C), puis des colonnes ( II A ) et, enfin, du seuil de la t our (II B), a -0,50 m
par rapport au niveau du vr siecle (IV A -B ) a partir duqnel nous avons entamt> ht fouille,
nom; avons decouvert un four de> petites dimeusions ( d 0,80 m ) , dont la destination n 'a pu
=
etre precisee, mais dont la presencc demontrc qu'a ce moment l'entree dam; la tour avait
ete condamnee, de sorte que celle-ci ne pouvait plus remplir sa fonction initiale .
Pour completer cette image, dans laquelle ni le mur, ni ses tours n'etaient plus utilises
conformement aux principes antiques de la strategie defensive, mentionnons la tombe 1 (T 1 )
comprise dans l e sous-sol d e la piece l\L l\Ieme s'il n e s'agissait que d 'une reinhumation,
l 'intention de sepulture est evidente, puisqu'il y avait pres du squelette une petite cruche et un
vase en verre, datables de la fin du IVr siecle, sinon du v c siecle 55• D 'ou il ressort qu'a
ce moment Ies thermes ne fonctionnaient pas, elles non plus.
11 nous est impossible d 'etablir le rapport precis entre le four susmentionne et la tombe,
car pour le faire il faudrait admettre l'existence de deux sorn;-phases au cours de cette
periode. Or, justement, Ies fouilles pratiquees dans une autre zone de la v iile 56 montrent qu'il
existait effectivement deux niveau x dans le cadre de cette phase et, si l 'on transposc la situa
tion de la aux Thermes I, il semblerait que la seconde moitie du V'' siecle est la periode ou
des sepultures a l'interieur de la ville sont le plus facilement admissibles.
D 'autre part, cepenclant, nos fouilles ont mis au jour une t ombe en dehors des murs
de la ville, qui est tout naturellement en rapport avec la necropole des IVc - ve siecles de la
zone extra mu,ros : il s'agit de la tombe 2 (T 2), identifiee dans le secteur XVIII a - 0,85 m ,
o u l 'on a trouve I e s ossements bouleverse8 d'un squelette d e cheval, associes a deux amphores
datables des IVc - ve :-;iecles 57• Donc, - peu importe qu e cette decouverte represente un reno
taphe ou un simple enterrement de cheval, comme on en rencontre parfois dans Ies milieux
barbares - il est certain que la tombe 2 depasse vers l'est la ligne des fosses de la basilique
extra mu, r os , datant de la meme periode trouble de la seconde moitie du ve siecle 58 •
62 Pour la datalion d e la p h a sc B dr l 'cnecinlc, voir 55 Les Yascs sonl passes dans Ie Ca ta log u c , rcspcc t i vc
Gr. F lor esc u , op. cil., 94 - 95 ( l\'C s i ee l c ) , d a tation eon Thcrmes I , p ha sc I I I . n° 3
l'l a u c h a p i l r c Vcrrc, T h e r mcs
mcnt, a u ehapi lrc Cl• r a m i q u c ,
53 V o i r e i -d cssus, no te 4 ·1 .
firmcc pa r H. Nubar el D . Thcodorcscu , op. cil., loc. cil. I, p h a s c I I I, n° I .
5 � Voir p lus bas, p . 89 - 90. I.:1 d a la lion de cc n i vc a u a de t r a l : p r e m i L·n·s in for m a l i ons it le u r s u j e t l'hL'Z A l . S u n·
5 6 l i s ' a g i l dl's fo u i l l cs pra t i q u c l'S d a n s l e s c c l c u r Cl' l l
Vl'anu el C. Scorpa n , P o n t i c a , t ( 1 9 70 ). 1 67 - 1 68.

n°• 103, 1 92, 1 93, 1 !l 1 , 1 95, 1 96, 1 98, 1 99, 200, 201, 202, 6 7 Voir Cataloguc , Cc ramiquc, Thcrmcs I , phasc I I I.
'('onfirmcc par Ies mon n a i es rc col tces ( voir Ca lalogm•,
n°8 5 rt 6 ; la fossc de T 2 H a i t s ce t i o nn e c par u nc a u tre

ajontcr Ie s d r nx " trcsors " (n°8 130 - 145 rt 1 4 6 - 1 fi 7 ),
203, 204 , 206, 208, 209, 210, 2 1 1 , 212), a u x q u el le s ii faut
fo s sr , au fond ci<' J a q n l'lh• (;'1 - 0,70 111 ) sc l ro nv a i e n t
58 V o ir plus bas, p . 89 .
i mportants ne serait-ce que par Ic mode de group emcnt d'au tres ossemenls ele ehcval.
des p iccc s .
28 Stratigraphie
Phase I V A - B
Il ressort des fouilles pratiquees dans la viile que la periode des vr et v1r siecles com
prend quatre niveaux d'habitat, dont deux du vr siecle (IV A -B) et deux du VIr siecle
( V A -B )69• Ainsi que pour la phase anterieure, Ies elements fournis par !'edifice Thermes I
pour cette periode sont des plus reduits (precisons que Ies fouilles etaient pratiquement epui
sees avant le commencement de nos propres recherches), pouvant tout juste s'integrer dans la
phase IV A- B (fig. 9).
Au-dessus meme d e !'edifice thermal, mentionnons l e pavement d e l'abside, a partir
duquel nous avons commence la fouille 0 0, pavement que le materiei trouve au-dessus date du
Vle siecle. Une autre situation qui peut etre assignee a la meme periode est celle offerte par
la piece N . On y releve d'abord la reparation du mur nord par la construction d'un autre mur,
legerement courbe, de brique liee par de la terre 81• En relation directe avec ce mur, on ren
contre un pavement, de brique egalement, tres peu au-dessous du lit de mortier surmontant Ies
suspensurae de la piece O, mais qui, contrairement a celui-ci, constituait la base en sous-sol d'un
bain de dimensions reduites. Car au-dessus de ce pavement, qui repose sur une masse d'ar
gile melee de pierres, se trouve une nouvelle serie de suspensurae, a cote d'autres elements decrits
en detail par Gr. Florescu 62• Vers la partie sud de cette piece, on releve une serie de canaux
(µ), dont l'un semble se raccorder aux tubes de canalisation qui flanquaient la citerne Q.
Enfin, dans la piece L il existait jusqu'a il n'y a pas longtemps deux fondations de murs en
schiste lie avec de la terre 63, de meme que dans la piece K, comme le montre Gr. Florescu, il
existait un mur de 1 m d 'epaisseur, situe a 3,30 m du mur sud de la piece 64•
Toujours Gr. Florescu a assigne a la meme periode la fontaine situee dans l'angle SO
de la palestre G 65, de meme que l'on peut deduire d'une photo publiee par Scarlat Lambrino -
sur laquelle, dans l'angle NO de la meme piece, apparaît, a une distance considerable du niveau
d'aujourd'hui, une jarre 68 - quel etait le niveau d'habitat de cette periode, niveau qui a du
etre aussi celui du fonctionnement de la fontaine susmentionnee.
Il y a peu a ajouter SUI' Ies pieces R, s, T, u, X, y et z, qui font toutes partie d'un
ensemble dans lequel on pourrait reconnaître une insula adossee a une grande habitation privee
du type domus, dont la cour interieure correspondait peut-etre a la salle G et Ies bains a la
salle N. Mais c'est fa une simple supposition, qui ne pourra jamais etre verifiee. Revenons
donc au domaine des realites concretes, en soulignant la situation de la rue V (evidemment
dans sa deuxieme phase), ainsi que celle des pieces Y et Z, dont le niveau est bien au-dessus
de celui de la rue est-ouest du câte sud. Ainsi que nous l 'avons montre plus haut 67, cette rue
etait plus ancienne et a ete simplement refaite au 1ve siecle, mais son niveau a cette epoque
ne nous est pas connu. Sans doute correspondait-il a celui de la rue du cote nord, qui date
du Vlc siecle.
Etant donne que nous reviendrons plus bas sur Ies consequences de ces observations
pour la datation du quartier economique sud, mentionnons pour finir que Ies rares materiaux
archeo1ogiques recoltes au cours de nos fouilles a ce niveau indiquent le vr siecle, sans
que nous puissions fournir des precisions supplementaires, comme il a ete possible dans d'au
tres secteurs de fouille d'Histria.
Gr. Florescu, op. cit., 149.

85 Ibidem.
69 Voir plus bas, p. 90- 92. u
86 S e. Lambrino, « Boabe de grâu •, 1 (1930), 10, 585.

• 1 Le m ur e n forme de L qui separe Ies pieces l\I e t
90 Voir ci-dessus, p. 1 4 .
N - O a ete repare avant 1 942, de sorte que celte phase &7 Volr ci-dessus, note 51. Pour Ia datation de cette
d e eonstruction n'est plus visible qu'en sous-sol. phase, voir Ies monnaies du Catalogue (n08 106, 107, 1 1 1
82 Voir plus baut, p. 26, note 50. e t 1 12), ainsi que Ies deux • depOts • (n°8 1 1 3 - 129 e l 158 -
6 3 Nous avons dO Ies ecarter afin de pouvoir examiner 1 79), m�me sl leur situation stratigraphique est Join d'etre
Ies fondations des phases anterieures. claire.
Thermes ll 29
2. T H E R M E S II
A l'occasion de travaux edilitaires destines a la construction d'une glaciere, faits en

1963 - 1964 dans une zone situee a environ 100 m est de l'enceinte romaine et a 300 m ouest
de l'enceinte romano-byzantine 68, on a decouvert les restes d'un edifice thermal relativement
important. Lors de la campagne entreprise juste apres cette decouverte fortuite, la direction du
chantier a decide de pratiquer des fouilles dans le secteur en question 69, fouilles qui se sont
poursuivies, avec des interruptions en 1969 et 1971, de 1964 a 1973.
Au cours de ces huit ans de fouilles, on a pratique quatre sections, a savoir I ( 1964),
II ( 1965 ), III (1966) et IV (1966), et l'on a degage neuf surfaces : V (1967 - 1968 et 1970),
VI, VII, VIII, IX, X ( 1972) et XI, XII, XIII (1973 ) . Ainsi ( v. aussi fig. 10), au cours des
premieres annees on a effectue les sections necessaires pour preciser la stratigraphie du site,
pour passer dans la seconde partie de l'intervalle aux travaux sur de grandes sw·faces en vue
du degagement integral de l'edifice.
Malgre des complications stratigraphiques sur lesquelles nous reviendrons, il convient
de souligner que la situation offerte par ce secteur a constitue un cas favorable dans le cadre
des recherches d'Histria. Et cela parce qu'il a existe ici un objectif principal pour le degage
ment integral duquel il n'a fallu sacrifier que des niveaux d'habitat ulterieurs depourvus de
constructions monumentales. Ce qui ne signifie pas qu'on les ait negliges pour autant : bien au
contraire, leur determination chronologique correcte a grandement facilite la datation du monu
ment principal lui-meme. C'est pourquoi nous affirmons une fois de plus qu'il est necessaire d'ef
fectuer d'abord de longues sections de cont.role, utiles meme dans des situations qui paraissent
simples de prime abord, pour passer ensuite, avec des certitudes stratigraphiques a l'appui ,
aux degagements e n surface 7 0•
N ous allons donc aborder successivement la description de chacune des phases reconnues
au cours des fouilles, mais en precisant des le debut que seules Ies trois premieres phases ap
partiennent a l'edifice des thermes proprement dit, alors que Ies autres surmontent celui-ci 7 1
(fig. 11). L'expose qui suit visera donc a etablir la correlation stratigraphique des deu.x monu�
ments thermaux, apres quoi nous proposerons une synchronisation au niveau de la viile toute
entiere 72•
Phase I A
Il ressort des six sondages effectues jusqu'a la nappe d'eau phreatique dans les sections
II et III (fig. 12/a, b) qu'avant la construction de l'edifice la zone n'etait pas habitee. Cette cons
tatation est d'une importance particuliere en ce qui concerne la configuration que devait avoir
la ville durant la periode grecque : a savoir la liaison entre la zone ouest et la zone est se
faisait sans doute, au nord du terrain concerne par nos recherches, par une langue de terre dont
la largeur ne peut etre connue aujourd'hui, etant donne que sa limite nord a ete detruite entre
temps par la mer.
Dans cette zone inhabite - qui, a en juger par la couche compacte de sabie dont elle
est constituee, a dll se trouver a l'origine sous l'eau - nous avons pratique une fouille de 1 m
environ de profondeur et, bien entendu, plus large que l'edifice, dont la base avait ete plaquee
d'une couche massive de tessons tasses, quelquefois remplacee par une plaque de mortier. Cette
situation a pu âtre constatee, d'une part, au sud et au nord de l'edifice dans Ies sections II et
III (fig. 12/a, b), plus precisement dans la partie sud des pieces I et K et au nord de la piece
88 Voir ci-dessous, p. 79 sqq. 71 Une premi�re presentation de ce monument se trouv e

dans Dacia, N. S., 13 (1 969), 329 - 340 ; Ies campagnes
par Suzana Dlmltrlu et de 1966 a 1973 par nou&.
18 La dlrectlon du secteur a He assuree en 1964 et 1 965
1e1 Notre conceptlon en matl�re de foullles a fall

ulterleures, j usqu'en 1 973, n'ont falt qu'en conflrmer lei
boration avec C. Scorpan - de Pontica, 4 ( 1 970), 155- 157.

l'objet d'un expose dHallle dans notre article - en colla conclusions.
12 V
oir ci-dessous, p. 75 sqq.
30 Stratigraphie
C, ('t, d'antr(' part, a l'ouest d<> l'edific0, c ' est-a-dire a l 'ouest de la piece C ( S II) ; elle se repe
tait certa inem('n1 �l l\,st <k l\'clificc. Tcllc <1n ' clle se present c a nous aujourd'hui, cctte couche de
tassemeut ne peu t {•1 n, int l'l'pre tee q ue comme une consolidation du terrain, absolument neces
saire, vu l 'instabilite du t erra in sablonneux .
On peut attribuer au meme moment de la construction la plaque de mortier qui recou
vre l 'ouvrage de consolidation du terrain, mesurant de 0,50 a 2 m de largeur, et qui peut etre
corn;ideree, a notre avis, comme une seconde etape de consolidation du terrain, a moins qu' il
ne s'agisse de simples ecoulemcnts de mort ier, provoques par Ies t ravaux de construction et
ensuite niveles .
Une situat ion speciale a e t & relevee dans l a section III, ou nous avons ident ifie deux
niveaux d'argile dans le> sous- sol de la piec p E ( fig. 12/c) : peut-etre un ouvrage analogue aux
deux niveaux de consolida tion decrits r i - dessu s, fi cette difference pres qu'ici il s'agit d'arg ile,
<>t non pas de mort icr ou ele t essons, dans le but d'impermeabiliser l e �mus-sol de la piece. A
moins qu'il n <' s'agisse d'un simple hasard, on pourrait considerer que Ies constructeurR ont
employe pour la consolidat ion ex terieure dt• l \;difiee des ouvrn.ges de mortier ou de tessons et pour
Ies consolidatiorn; interieures }p systeme de planchers de t erre glaise.
II rpssort de t ont ceci que cet t e phase n'a constitue l'll somme qu'un moment de la
consi mct ion, sit ut� pcu avant l'entree en fonct ion ele l 'edifice thermal 73• Les materiaux Ies
plus r(•cent:-; r(•coltes dans Ies portions ou la consolidation est representee par un tassement de
t essons <lat ent de la fin du rr siecle de n.e. et du debut du IP, ce qui fournit un excellent ter
m i n u8 post q u e m pour l ' entree cn fonction de l'edifice.
Phase I B
Le t errain une fois prepare, on passa a la construction de l 'edifice dans sa premiere phase
de fonctionnement ( fig. 1.'3 ) .
Parmi Ies situat iorn; d e sol ( fig. 12) qui at t estent l 'existence <le c e premier moment, signa
lons S II ( 0 !1 il se trouve a environ - 2 , 00 m), S III ( - 1 , 50 m), S IV ( - 1 , 50 m), S VIII
( - 1,-10 m ) , S IX ( - 2,00 m) ct S XI ( - 1 , -10 m ) . Hors de ! 'edifice, il est atteste soit par une
platp-formp d'argile, soit par un paYement de mort ier ( S IV et S IX) .
Pa ssons ma int Pnant :'� l \'• difice proprement dit, que nom; decrirons dans l'ordre alpha
bet iqu p des pieces. La piece A represent e plut6t une cour qu'une chambr('. Son mur nord
Pst gravem<>nt a bîme, parfois jusqu 'anx fondations. J\Iais ii est relie au mur est, qni se pro
longt> vel's le sud, clel imitant a l 'ou est la piece E, ainsi qu'au mur onest, qui se raccorde au
mur nord de la piece C. Le niveau de cet t e piece, ainsi qu'il ressort du profil des sections VIII
et IX, est represente par u ne plate-forme d'argile, cc qui com1titue un bon argument pour la de
finir eomme une pieee non rouvcrte . l\Ient ionnons encore des restes de pavement devant la
partit> centrale du mur nord et le canal 8' de l 'angle NO ; il est. fort possible qu'au nord de
cette piere, oii nous avons identifie de:-1 restes de calcaire, il ait existe une rue sous laquelle pas
:-;ait un cornluit fait de tubes de t uiles creuses.
Si la piece B semble appartenir plutât a la deuxieme phase de !'edifice - quoique, en
theorie, rien ne s'oppose a ce qu' elle ait etc des l e debut adossee au corps principal du k\ti
ment - la piece C, en echange, :-; 'integre certainement dam;; la premiere phase. Elle comprend,
vers l 'ouest, un bassin aux coins arrondi:-1, plaque de marbre . Le premier niveau inferieur
du bassin est indique par un orifice communiquant avec un canal oriente dans la direction SO,
de 1,20 m de largeur ( � ) . Ce canal etait relie a un autre, plus etroit, de 0,80 m de largeur (·r ) ,
; 3 A i n s i , l a phasc I A des Thermcs I I n e pcu t c tr c

sy n chro n i see q u c to u t a f a i f sche m a t i qucmcnt a vce la
tant h o mologuecs, cn vuc cl' u nifier - dans la mcsurc
permise au stade act nel des rechcrchcs - la stratigrnphi e
phasc correspondanll- des Thcrmcs I, ou clic rcprescntc
une vcritable pliase de c o n s tr u cti o n Nous Ies a v o n s po u r
des deux zoncs.
. -
Thermes II
qui amenait l'eau du nord et qui, bien qu' il soit place au-dessus du premier, semble avoir
fonctionne comme c elui-ci clepuis le debut i4• La piece proprement elite, dont Ies murs sont
d'epaisseur egale ( 0,80 -0,90 m) a l'exception du mur onest, qui jouxte le bassin, avait certaine
ment son niveau de plancher a la hauteur identifiee dans Ies autres pieces du c6te est (D, ou
l'on ne peut que supposer son existence, au-dessus du canal du cOte sud, et E), c 'e:4-a-dire un
peu plus haut que le niveau du bassin, d'oit il result e que le bassin etait tres peu profond, a
moins qu'il n'ait ete borde de parois d'une certaine hauteur 75•
La piece D, dont Ies murs sont relativement bien conserves (a l'exception du mur ouest,
qui a ete rase jusqu'aux dernieres assises de ses fondat iorn;), avait sans doute son niveau de
plancher au-dessus du bord superieur du canal (ix) sud. Il ne sera it pourtant pas exclu que celu i - c i
a i t appartenu - dans sa forme actuelle - a la deuxieme pha se, ce qui signifierai t qu'il n ' a
ete recouvert que par le pavement de l a deux ieme phase.
En echange, dans la piece E, dont les mms sont integres a. la structure de la premiere
phase, le pavement est conserve dans l 'angle SO, a 0,60 m au-dessus du niveau aetuellC'mC'nt con
serve ( et qui est celui de sous-sol, comme nous allons voir tont ele suite) de la piece F .
Nous n 'avons trouve aucunc trac e d 'hypocaustc dans Ies sous- sols des pieces C, D
et E, ce qui veut din' qu'elles formaient, avec la piece A, un ensemble cl'annexes des salles de
ba.ins proprement dites, ensemble situe - comme dans l'edifice Thermes I - dans la partie
nord du bâtiment . l\Iais tandis que dans l 'edifice Thermes I ces annexes sont relativement
peu developpees vern le nord, probablement a carn;e de la rue qui bordait ce c6te, d'une part,
et de la tradition de la premiere phase, orientee vei·s le sud suivant l ' enceinte hellenistique,
d'autre part, on constate que dans l'edifice Thermes II, a cc momcnt, l 'a ile nord cst bien plus
spacicuse ( 20 m environ) .
L e mur est de la premiere piece d u corps sud ( F ) n e s e trouve pas sur la meme ligne
que le mur est de la piece E. l\Ia is - alors memc que la cont inuite entrc lcs <leux murs a {>te
partiellement detruite par une intervention ulterieure - nous n 'estimons pas que cet t e legere
asymetrie soit de nature a as8igner une de ces deux pieces (E ou F ) a des phases diffe
rentes. Dans la part ie sud de la piece F se trouvc> une ouvert.ure par laquelle celle-ci communi
quait avec la piece du câte sud, K, sans aucnn doute une houche de chalenr entre le praf
furn iu m du cOte sud et natre piece ; dans celle-ci nous avans trouv{; Ies traces des plates-forme s
de sitspensurae. Il est donc evident que cette piece, dont le pavement de mortier se trouve a
environ 0,60 m au- dessous de celui de la piece du cOte nord, represente la premiere piece a
fonction thermale proprement elite. L'etat ele conservation ele ees murs, meme s'ils ont consPI"Ye
en entier leur crepi rose (comme dans tont l'edifice d'ailleurs), ne nons a pas permis de preciser
la hauteur de la plate-forme surmontant les suspen sw·af, qui semble toutpfois etre superieme a
celle des pieces de l 'aile nord.
La piece suivante vers l 'ouest, G, est beaucoup plus petite que la precedente et, comme
celle-ci, elle a des murs crepis. Les murs nord et est sont tont d'une piecp ; le mur onest, qui
la separe de la piece H, presentc quatre pet ites ouvertures (au câte d\,nviron 0,50 m), certaine
ment en vue de la circulation de l 'air entre Ies deux: pieces ; le mur sud a une seule ouverture
vers la piece K, une bouche de chaleur, comme <lans la piece F, sauf qu' ici elle etait pla qu(;e
d'une pierre calcaire specifique, rougie par le feu. A noter encore le canal (ix' ) qu i longe Ic mur
est et qui doit dater de cett e premiere pha se, puisque le mur sud est traverse par lui, meme s i
sa forme visible actuellement, comme nons le verrons, dat p de l a deuxieme phase. Sur le pave
ment de la piece - a la profondenr commune a tout es Ies pieces du câtt'' sud - il a dlî �, avoir
22 plates-formes de siispens1trae, dont 7 se 8ont conservees 76•
7 � '.'ous affirmons cela cn consideration d u fait quc le 76 Cinq sunt rn t u i ks crcuses rt dcux cn pi rrre. l i se
premier canal a du etrc u n canal d 'e vacuation de l ' ca u pourra i t quc CC'S dcrnit'rt'S apparticn n c n t a la phasc SUi
du bassin, tandis que le sccond a du Ctrc u n canal d 'adduc
comprisrs d a n s le canal du cute est . qui d a l e ck m i' rn c

vantc. Aj outons-leur ks six suspensurae cn t uilcs crcuscs
70 Rappelons qm• dans )'edifice Thcrmcs I le n i vcau du
tion de l ' ca u dans Ic memc bassin.
hassin similairc d e la piecc I se trouvait d ' c n viron 1 m de la dcuxiemc phasc.

a u - d cssous de celui de la piere proprcmcnt elite.
l2 Stratigraphi�
La piece H, dont les dimensions sont a peu pres les memes que celles de la precedente,
a un seul mur d'un seul tenant, le mur nord, crepi lui aussi. Le mur est a ete decrit plus haut ;
le mur ouet est peree de trois petites ouvertures, pour la circulation de l'air chaud entre Ies
chambres. Dans la paroi sud se trouve une ouverture vers la piece K, plaquee ici aussi d'une
pieITe rougie par le feu. Dans la partie nord de la piece, 15 plates-formes de suspensurae sont
conservees.
La piece suivante, I, est la salle a abside. Celle-ci mise a part, elle est plus longue
que les precedentes, son mur ouest arrivant a la hauteur du mur sud de la piece K. Si l'ou
verture pratiquee dans le centre de l'abside est en fait le resultat d'une intervention ulteri
eure, plus au sud et dans la partie SO de toute la piece se trouvent deux ouvertures vers
la piece J, toutes deux plaquees d'une pierre rougie par le feu. De meme que dans Ies pieces
precedemment decrites du corps sud, la salle I contient quatre plates-formes de suspensurae,
plus qnelques-unes de pierre 7 i .
IJa piece J, qui communique par deux bouches de chaleur avec la piece I, repre
sente, d'evidence, le four de celle-ci, ainsi qu'il ressort aussi des traces de brfilure intense
visibles sur le plancher de cette piece, qui se prolongent par les deux bouches de chaleur
jusqu'a la piece I . Le fait que les parois de cette piece sont accolecs aux rnurs de la piece I
prouve qu'elle a ete ajoutee a u cours de la deuxieme pbase. Et pourtant son trace a du exister
des la premiere, ainsi q u'il ressort des deux bouches de chaleur pratiquees dans le mur de la
piece I, qui appartient a la premiere phase ; la seule explication, c 'est qu'une aussi petite
piece, qui supportait une charge beaucoup moins lourde que celles a hypocauste, n'a pas neces
site depuis le debut de rnurs lies a ceux de c es dernieres pieces.
La situation a du etre pareille dans la salle K, ou l'on releve de meme une plate
forme d'argile fortement brftlee, assu rernent un grand praef'urnium commun pour Ies pieces F,
G et H 78• Nous ignorons ma.J heureusement comment cette piece etait fermee vers le nord dans
sa premiere phase ; peut-etre etait-elle simplement accolee aux murs des pieces susmention
nees. Ce qui est certain c 'est qu'au sud, sous le mur actuellement visible, il y en avait
un autre, auquel se rattache de fait la premiere plate-forme d'argile exterieure de l'ensemble.
Ainsi, le corps sud des Thermes II comprend, exacternent comrne son analogue des
Thermes I, quatre pieces a hypocauste, avec leurs fours respectifs au sud. A ceci pres qu'ici,
a la difference de !'edifice anterieur, la limite sud - qui n'etait pas cornmandee par l'exis
tence d 'une construction preexistante quelconque - est absolurnent rectiligne.
Mentionnons encore qu'a l'est de la piece F, dans cette premiere phase, il y avait
un pavement absolurnent horizontal ( L ; fig . 12/d, e), sur lequel nous avons pu relever Ies
traces des tuiles qui l'ont sans doute plaque autrefois, et que la piece M, a l'interieur de laquelle
se trouvent des rangees successives de pavernent, effet de demantelements ulterieurs, a du
constituer la citerne des thermes. En conclusion, on peut dire que l'ensemble thermal decrit
ci-dessus presente de fortes analogies aYec celui, contemporain, des Therrnes I. Grâce aux mate
riaux archeologiques identifies dans ce niveau, et particulierement aux decouvertes mone
taires, parfois dans des situations concluantes 79, on peut affirmer que cette phase - autant
pour l'edifice Thermes II que, par analogie, pour !'edifice Thermes I peut-etre situee avec-
certitude dans les trois prerniers quarts du ne siecle de n . e .

A u n e date q u e c e s memes materiaux assignent aux annees 170 - 180, l'edifice a
souffert une puissante destruction. Or, si Ies degâts subis par la construction proprement dite
ne peuvent etre connus qu'indirectement, par Ies refections des phases ulterieures, Ies niveaux
d'argile adjacents sont recouverts d 'une immense quantite de brfilure, de mortier, de tuiles,
de decombres de suspensurac, qui temoigne de cette grave destruction. Mais a bref intervalle
!'edifice sera reconstruit integralement, et meme embelli, ainsi que l'on a deja pu le constater
pour l 'ensemble Thermes I .
n Pllli de 1 0 şwspenswrae en plerre ont ete d.Liloqi.IUs 7 9 Volr dans l e Catalogue les n°1 5 6 e t 57, alnsi q u e
da.Di cette plke.
1a A moins qu'll n'ait ete dlvise en deux par le canal
surtout la monnote d'Hadrlen (n° 55) dat6e entre 125 et
(Gt) qui continualt vers le sud celui de la piece G .

128, decouverte dans la paroi du canal �. a l'ouest du bassin
de la piece C.
Thermes 11 33
Phase I C
Tout comme pour l'edifice Thermes I, cette phase de refections n'apporte pas de
modifications essentielles au monument ( fig. 13) .
Parmi Ies temoignages Ies plus evidents des refections, notons d'abord Ies situations
de sol rencontrees dans S II (ou le deuxieme niveau, represente par une plate-forme d'ar
g ile, se trouve a - 1 , 75 m de profondeur), S III (ou il apparaît a - 1,60 m), S VIII et XI
(a - 1,00 m) (fig. 12/a, b, c), et surtout celle de S V. La, comme nous l'avons deja mention
ne, la premiere plate-forme est unie au mur rase de la partie sud de la piece K, t andis
que la seconde plate-forme recouvre ce mur, en se raccordant tout naturellement a la nou
velle limite sud du four.
Abordons maintenant Ies refections proprement dites de l'edifice et, pour com
mencer, de la piece B qui, a moins qu'elle n'ait ete adossee des la premiere phase au mur
nord des pieces C et D, represente une innovation de la deuxieme phase. Donc, dam; l'espace
auparavant decouvert de la piece A, on a construit, a ce deuxieme moment, une piece
plus exigue, aux murs un peu plus minces que Ies autres, et dont le niveau inferielll', repre
sente par le lit de mortier d'une mosaîque conservee a l 'etat fragmentaire, F.e trouve a o,:30 m
plus bas que celui des pieces D ou E . A mentionner egalement le seuil de la pieee IJ, la
seule indication nette d'une porte de tout !'edifice (fig. 11).
Tout aussi clairement visible est la reparation du fond du bassin situe dans la
partie ouest de la piece C . Par-dessus l'ancien pavement on en a realise un nouvc>au, eon
serve seulement a ses extremites nord et sud 80, a cause duquel il a fallu renoncer :1 l'aneien
orifice d'evacuation et d'adduction vers Ies canaux du cote onest et en percer un autre.
Normalement, l 'exhaussement du fond du bassin, deja assez peu profond auparavant, alll'ait
du entraîner celui du pavement de la piece proprement dite du cote est (C), sinon am;si des
pieces D et E ; mais, en fait, aucun indice ne vient confirmer l'execut ion de cet ouvrage.
Un autre point ou des modifications ont ete operees au cours de la deuxieme phase
est la piece G, ou plus precisement son canal est ( oc'). Ainsi que nous l'avons mentionne plus
haut, un canal a du exister des la premiere phase, mais nous ne pouvons connaître exacte
ment sa forme. Le canal de la deuxieme phase englobe une s er i e de sitspensi1rae de la phase
initiale - fa.it normalement depourvu de toute justification - et s'accole au crepi de la pre
miere phase des murs est et sud de la piece. Ces observations prouvent que le canal en ques
tion appartient a la deuxieme phase, mais - ce qui est encore plus important - c'est que, pour
vrait Ies sitspensurae 81 •

realiser cette reparation, il a fallu renoncer au pavement - deja detruit peut-etre - qui recou
Dam; la presentation des situations de sol, on a souligne la situation de la piece K,

dont le mur a ete refait integralement par-dessus le mur ancien. Or, le mur nord de cette
piece appartient egalement a la deuxieme phase, et cela non seulement parce qu 'il a ete
adosse au mur sud des pieces F, G et H. L'adossement d'une piece de moindre importance
est, comme nous l 'avons deja souligne, une operation normale, recommandable meme, et ne
doit pas etre consideree necessairement comme representant une deuxieme phase. l\Iais, dam
le cas present, certains details indiquent que l'operation date de la deuxieme phase, a savoir
le fait qu'a la bouche de chaleur du sud de la chambre H le mur adosse depasse la ligne
de l'ancienne bouche de chaleur tandis qu'a la bouche de chaleur de la partie sud de la piece
G, la pierre qui la borde suit le trace de l'ancien mur (fig. 11). A noter egalement la construc
tion du pilastre de l'angle NE de la piece K, qui est lie au mur nord de cell<.>-ci et qui a
sans doute eu pour rOle de renforcer le coin SE de la piece G, dont le mur est presente
de graves fissures. Or, le mur est de la piece K est compris entre Ies murs sud et nord,
s o Nous sommes redevable pour rette oplnlon au Pr 81 Ralsonncment dO en entier a D. Theodorescu.

D . Adameşteanu.
5 - c. 212
.3 4 Stratigraphie
qu i appart iennent tout cornrne le pilastre smrnent ionne a la deuxierne phase, ce qui signifie
rait qu'il represente, dans le c adre de la deuxierne phar-e, une sous-phase, sans irnportance
speciale d 'a.illeurs.
D ' irnportantes transforrnatfons ont eu lien dans la partie est des pieces F et K,
ou, par-dessus l 'ancien pavernent horizontal L a ete construit un nouveau pavernent, en pen
te - ainsi qu 'il ressort des profils des sections IV et IX (fig. 12/d, e) -, circulaire et au cen
tre duquel se t rouve une construction rectangulaire aux bords arrondis a l 'interieur. L 'acces
dans cette construction avait peut-etre l ieu depuis la piece F, dont la paroi est renferrne quel
ques briques qu i pourraient etre int erpretees comme un seuil. Sur la meme ligne que cette
construct ion, vers le sud, apparaît un pilier destine, comrne celui de la piece K, a consolider
Ie coin de la piece F.
Un dernier point, enfin, ou l 'on releve des reparat ions de l a deuxieme pha se est
la piece l\I , probablement agrandie maintenant vers le nord. Mentionnons egalement la fon
taine N, visiblement posterieure au canal nord ( 8), puisqu 'elle le surmont e en partie.
Il r esuite ainsi de cette description qu'au cours de la deuxieme phase, a part
quelques simples reparations - irnportantes neanmoins parce qu 'elles nous donnent la me
sure des g-raves destructions qui ont eu l ieu dans le troisieme quart du IF siecle - !'edifice
Thermes II s'est enrich i de nouvelles construct ions - tres probablement la nouvelle piece B
et cert ainement la nouvelle construct ion L - , tandis que les autres pieces continuent a fonc
t ionner normalement. Comme pour ]'edifice Thermes I, cette deuxieme phase peut etre datee
entre les deux dernieres decennies du ne siecle et le milieu du HI" siecle 8 2•
A cet te derniere date 83 a eu lieu une nouvelle destruction, ainsi qu'il ressort
des traces de brulure et des decom bres releves cett e fois-ci non seulement a l'exterieur du bâti
ment, mais aussi a l'interieur . Or, si apres la premiere destruction l 'interieur a ete deblaye,
evidemment afin de remettre Ies the1 mes en fonction, maintenant Ies decombres ont ete laisseR
sur les l ieux, ce qui prouve que Ies t hermes n 'ont plus jamais ete remis en fonction. Une preuve
supplement aire en est qu'ent rp les murs de l'ancien edifice s'est constitue un habitat de
caractere prive, que nous allons maintena nt decrire.
Phase II A
La descript ion de cett e phase est considerablement simplifiee par le fait qu'on
ne peut lui attribuer aucune construction propre. Il est d'aill eurs tout naturel qu 'au lende
main de la grande destruct ion du milieu du IIP siecle les Histriens n'aient pas eu le repit
neceiiimire pour refaire l'ancien edifice . On constate maintenant, parmi les murs plus ou moins
ruines de celui-ci, un habitat a caractere prive, represente par une plate-forme d'argile identi
fiee specialement dans le c·orps sud, c ' est-a-dire par-dessus les pieces a hypocauste, e t a l'ex
t erieur.
A en juger par les profils des sections II et III (fig. 12/b, a), on observe conunent,
par- dessus les decombres n iveles ele la deuxierne phase cl 'ex istence du monument, a une pro
fondeur variant entre - 1 ,30 et - 1, 70 m, apparaît maintena.nt une nouvelle plate-forme
d'argile, qui a ete ident ifiee jusqu'au sud de la section H . Le meme n iveau a pu etre repere
dans Ies pieces F, G, H, I, J et K, ou le trace des anciens murs a pu etre retrouve en
part ie par leur « negatif » ( ces m1us ayant donc ete ulterieurement demanteles), en partie
par un certain degre de leur elevat.ion 84 •
s� La datation est assuree par un abondant materiei 84 C e tte situation il. part nous a dispense d'etablir un
archeologique, et surtout numismatique ; volr Catnlogue, plan special pour Ia phase II A, de sorte q u e l'on consul
Thcrmcs I I, n°8 1 4 , 1 5 , 1 7 , 1 8, 23, 25, 2 6, 28, 30, 32, 33, tl'ra, cutre Ies profils incliques (fig. 1 2), Ie plan dl' la
37, 38, 4 1 , 42, 44, 47, 5 1 et 52. fig. 1 3.
sa Pour la date exacte, voir plus bas, p. 85 .
Thermes 11 35
Signalons donc une fois de plus la similitude d e situat ion entre Ies deux edifices ther
maux, tout en soulignant que dans l 'edifice Thermes II le nouvel h abi tat smmonte Ies pieces
a hypocauste, ce qui exclut categoriquement tout fon c tfonnemen t du 1-;y st eme nherma l ini
tial. Ce fait n 'a d 'ailleurs rien de surprenant, si l'on considere que la date indiquee par
Ies materiaux archeologiques et surtout numismatiques 85 se situe dans Ia seconde moitie
du nr s i ecle, c 'est-a-dire a l'une des epoques Ies plus crit iques de l'h istoire d'Histria 86 •
Phase II B
Apres cette tentative d'habitat entre Ies murs restes debout, a lieu - peut-etre a
la suite d'une nouvelle destruction de la ville, vers la fin du IIP siecle - une refection gene
rale, qui peut etre relevee sur toute la surface fouillee (fig. 14).
Parmi Ies situations de sol (fig. 12) attestant ce nouveau niveau d'habitat, mention
nons celles de S II (a - 1,25 m), S III ( -1,00 m), S IV ( - 1 , 00 m), S VIII/XI ( - O, 75 m)
et S IX ( - 0, 7 5 m). 11 ressort d'ici que, contrairement au niveau precedent, l'habitat au cours
de cette phase s'etend aussi vers le nord, occupant par cons equent une bien plus grande
superficie.
La preuve qu'il en est bien ainsi, ce sont Ies nouveaux murs construits ma i nt en an t ,
en schiste lie avec de la terre, entre Ies anciens murs restes debout. l\Iais il faut ajouter que
ces nouveaux murs ont ete fortement demanteles a J eur tour, ce qui rend impossible toute
reconstitution des ensembles d'habitation de cett e pha�e.
l\Ientionons ainsi le mur NO de la fontaine N, le mur qui est a l'out:st de Ia piece
C et celui des p ieces C et D, qui peuvent tout ami:: i bien appa rte nir a la phase II A qu'a
la phase B II. Si nous avons cru neanmoins pouvoir Jes attribuer a cett e pbase-ci, c'est
parce que les autres murs, dont nous allons parler maintrnant, lui appartiennent su r e m en t .
Quant a leur role, nous ne pouvons faire aucune pr eci s ion , a l'exception p eu t-e t re du mur sur
montant les pieces C et D, qui semble representer la cioture de J 'un des ensrmbles du cote sud .
U n ensemble peut-etre plus consistant est celui qui sm monte Ies pieces F, G, H e t K .
Ainsi le mur qui surmonte l e cote sud d e l a piece K semble delimiter une piece situee plus au
nord, cela en supposant que le mur ouest des pieces K et H soit reste debout. Par-dessus
le mur de separation des pieces F et. G se trouve un autre mur, peut-etre le pendant de celui
dont nous venons de presumer l'ex istence, qui delimit ait rnns doute une autre piece, vers
l'est , probablement fermee au nord par le mur est -ou e s t situe an sud de la piece E et a l'est
par l'ancien mur est deR pieces F et K, peut-etre compartimente par le mur nord-sud
situe au sud de la piece F. 11 convient de men t ionn er particulienment la fondation iden tifi ee
a l 'est de la piece F qui, ainsi qu'il re�sort du profil de la section IX (fig·. 1 2/e), est surmontee
par le niveau en question, representant donc peut- e tr e une simple consolidation du terrai n 8 7•
E n ce qui concerne l'ensemble correspondant aux pieces I et J, nous ment.ionnerons en
premier lieu le pavement qu i se continuait jusqu 'a l' interieur de ! ' a b side, y compris une entree
pratiquee au centre de celle-ci. Il est par consequent certain qu'a ce moment !'abside, p eu t-etr e
relativcment bien conservee, etait habitee. Pour leR autres murs, on ne pent rien affirmer de
prec is, a l'exception de celui oriente est-ouest de la piece I, construit en entier de sitspensit rae
de pierre, encore une preuve - si c'etait encore nece8saire - que Ies the1 meR a vaient bel et
b ien cesse de fonctionner.
A en juger par les materiaux a r ch eol og iqu c s et nu mi i;mat i ques , ce niveau a dure du
debut au troisieme quart du IVe siecle 88, lorsqu'une nouvelle deshuction, relevee sur toute
l'etendue de la cite89, mettra fin a cet habitat amsi, toute la zone etant bientot t ransformee
en necropole.
8� Voir Catologue, n°1 6 1 , 6 4 et 65. mrsuront 0,53 x 0,40 x 0,08 m, separes par des interstices
8 8 Voir plus bos, p. 85 - 86.
87 Celte fondotion Hoit construite en blocs de torchls 88 Voir Catologuc, n°8 72, 75 e t ;l la rigueur 76.
de terre nolre.
89 Voir ci-dessous, p. 89.
36 Stratigraphie
Phase III
Apres l a destruct ion qui a mis fin a l a seconde phase d 'habit ation posterieure a l a desaf
fec t a t ion de ! ' edifice, s ' est produit un demantelement intense des murs des Thermes II, a l a
suit e duquel on com;tate sur t ou t e l 'etendue de !'ed ifice un depot massif d e mortier, att eignant
par endroi t s j usqu 'a 1 - 1,50 m d'epaisseur. L ' epai sseur du depOt nous fait croire que ces opera
t ions ont dure assez longtemps ; t oujours est - i l que, une foi s le processus acheve, on releve Ies
premieres sepult ures dan s la zon e . N ous allons maintenant pa sser celles-ci en reYue, en commen
<;ant par I e s plus anciennes, qui datent de la fin du IVe siecl e ; elles se poursuivront jusqu'au
seuil du VP r-; ietl e . Une seconde necropole commencera a fonct ionner a u VIP siecle . l\Iai s
comme l a chronologie precise d e s tombes e s t souvent difficile a etablir, nous presenterons Ies
t ombes de la premiere serie dans l ' ordre de l eur decouvert e (fig. 1 5 ) .
T 2 renferme l ' un des squelettes I e s m i eux consel'ves de l a necropol e . I I etait oriente
dans la direct ion ONO - E SE, a - 1 ,30 m de profondeur, en position de decub itus dorsal,
le bra s dro i t a llonge l e long du corps, le bra s gauche etendu loin du corps. La situation strati
graphique e t a i t claire : l a fosse ( qu i mesurait environ 2 X l,25 m ) e t a i t creusee a partir de - 0, 70 m,
c· e1wndant qu'a - 0,50 m, juste au- dessus d 'elle, se trouvai t le niveau b ien conserve du vie
sieC' l P . LP mob il ier comprena i t une boucle de ceinture en fer 90 et une amphore entiere91, de
posc�e a �.!;auche de la tete, plus des offrandes con sist ant en quatre sabots de cheval disposes par
deux de part et d 'autre du corps, aim;i qu'un crâne de cheval a la surface de la fosse, au-dessus
de la t et e du squelette.
T 3 aYa i t de meme un squelette b ien conserve : en decubitus dorsal, a - 1 ,80 m de
profondc,ur et oriente dans l a direction ONO - E SE, l e bra s gauche allonge l e long du corps,
lP bra s droit flechi a u - dessus du b a ssin. La fosse, mesurant 1 ,80 x 0,80 m, etait creusee a part.ir
de - 0,80 m, cependant que le niveau du vie siecle se trouvait, a u - dessus de l a fosse, a - 0,50 m .
Cet t e chronolog i e relative a e t e confirmee par Ia decouverte dans l a tomb e d 'une monnaie
des IVe ye siecles 92•
-
T .t,, represente en fait une reinhumation dans une fosse circulaire de 0,85 m de dia
metre sur l 'a x e O SO - ENE, dont le fond se trouvai t a - 0,80 m . Des ossements boule
verses du squelette, nous avons p u recuperer l e crâ n e et quelques os des membres. Le n iveau
du vr siecle semblait recouvrir i c i aussi l a fosse, de sorte que la tombe doit etre a ssignee
a, la premi&re necropol e .
T 5 se trouvait a - 0,95 m . Le squelette e t a i t oriente dans l a direct ion NNO -
SSE, etendu sur l e dos, Ies bras le long du corp s . Les membres inferieurs manquaient, sans
dou t e a la sui t e d 'une profan ation ulterieure . La fosse etait creusee a partir de -0,60 m et
le n iYeau du VP s i ecle se trouvait a - 0,30 m. Ces determinations stratigraphiques sont con
firmees par la decouverte a l a b a se du crâne de sept perles polyedriques et deux rondes datant
du IV" s i eC'le 93• Cette tomb e represente peut-etre ainsi l 'une des plus anciennes sepultures de
l a prem iere necropole .
T 8 inaugure l 'une d e s series l e s plu s interessantes d'enterrements d e cett e necropole
ancienne. Elle renfermait une grande amphore 94 brisee, recouvrant de ses fragments le sque
l e t t e d 'un nouveau-ne, sinon d 'un fcetus. Le squelett e etait pose sur un l i t de scb i st es,
a - 0,5:"i m de profondeur .
T 1 1 represente d e meme u n enterrement a urne, plus precisement d 'un squelette
de nouveau-ne ou de fcetus recouvert d 'une amphore brisee 95• II se trouYait a -1,30 m
de profondeur, ce qui, a cet endroit, constitue un argument en s o i pour une dat e ancienne.
Cell e - c i est confirmee, comme pour la t omb e precedente, par le fai t que l 'amphore da t e
surement des rv e -y e siecles.
uo \'oir Catalogue, chap. Metaux, Thermes I I, phnse I I I e2 Cntalogue, Monnaies, n ° 109.

(indica tions valables pour l ' enscmble d u present para· 93 Cntaloguc, Yerrc, n °9 1 - 9.
graphc), n ° 1 . 94 Cataloguc, Ceramique, n ° 4 .
01 us Ib idem, n ° 3.
Cataloguc, Cerami quc, n ° 2.
Thermes II 37
T 12. Le squelette, a -1,17 m de profondeur et oriente dans la direct ion nord-sud,

avait son bassin et ses me1nbres inf er ieurs en posit ion normale, tandis que son tronc et son
crâne e taient tordus vers la gauche et ses bras ramen es a hauteur de la tete. A gauche du squr
lette, a la hauteur du b assin, une serie d 'offrandes an imales avaient e te d eposees. Sans con
st ituer a proprement parler un el ement de cl atat ion, ce dern ier fait nous pousse a as8igner la
tombe a la prem iere n ecropole, e tant donne que de nombrem ;es sepu ltures a offrandes an imaks
sont a ttestees pour cette epoque. A cet argument vient s'ajou ter la profondeur de l a tombe .
T 1 6. Le squelette se trouvait a - 0,86 m de profondeur et etait or ien te dam la direc
t ion ouest-est, en decub itus dor sal, Ies bras ecart es du corps. La partie inferieure au:-;:-;i b ien
des membres superieurs ( les radius et Ies cub itus) que des membres inferieurn (pt;rones et
tibias) manquaient. Par-desms le b assin et Ies membres infer ieurs Re trouvaient d eux tu iles
a l'etat fragmentaire. Nous ne disposons d 'aucun argument peremptoire pour assigner cett e
tombe a la premiere n ecropole, mais la profondeur a }aque lle S e trouvait le squeleitc et !';OU
orientat ion, qu i coînc ide avec celle de T 3, semblent le permettre.
T 17 est la trois ieme tombc de nouveau-ne ou de fretus recouvert d 'une arnphorc a
l'etat fragmentaire. La profondeur de la tomb e ( - 1,10 m), ainsi que l'amphorc qu i date du
ve s iec le 96, assignent cette tombe a l a prem iere n ecropole. Ajouton :s q uc la simple simili
tude de r ite et ritue l avec T 8 et 11 plaide pour l'attribution de cette tombe a la premiere
n e cropole .
T 1 8. Le squelette a etc trouve a - 1 , 4 0 m d e profondeur, or iente dans la d irection
ouest-est ; il e tait en decub itu s dors al, Ies bras le long du corps, Ies jambes legcrement
repliees, presque en chien de fus il. Il n ' ex iste p as d'elements certains pour attribuer cette tombe
a la premiere necropole, en dehors de �a profondcur et de la :-;imilitude d 'orientation de son sque
lette avec celu i de T 3 .
A in s i que nous le montrerons p lus b a:s en detail 97, Ies quelques tombes que nous venon s
de decr ire font partie d'une grande necropole dont le centre se trouvait, semble-t - il, p lus a
l'est. Dans une premiere phase, e lle semb le avoir ete limitee par Ies deux fos:-;cs orientes dans
la direct ion nord- sud du secteur de la basilique extra muros, pour franchir plus tard cette lim ifr,
arrivant non seulement au p ied de la nouvel le v ille, mais meme a l'in terieur de celle-ci, ainsi
que l'attestent les decouvertes du SC'cteur Thermes I.
La s ituation au vr siec le, quand par-dessus cette necro}Jole se developpc un nouveau
niveau d 'hab itat, n 'en est que p lus surprenante .
Phase IV A
Dans le secteur Thermes I - on s'en souv ient - la iv� phase a du etre presentee en
b loc, Ies fouilles anciennes a:vant detruit toute possib ilit e de departager Ies dcux phases de ce
moment, qu' il est si facile de distinguer dans d 'autres secteurs du site 98• Or, dans le secteur
Thermes II, Ies fou illes ont montre que dans tou te la zone, inhab itee durant plus d 'un siec le,
i l s'est produit une action de n ivel lem ent des restes de l'ancienne n ecropole, su ivie de l'amen a
gement de que lques hab itat ions de surfacC', aux murs d e schiste lie par de la terr e con serves
en general sur une hau teur de 0,30 - 0,40 rn au-dessus du n iv eau an tique du sol (fig. 16). Parm i
les situat ions de sol, mentionnom les secteurs II, III, IV et IX (v. fig. 12), oii ce n iYeau a ete
identifie, en general a - 0,50 -O , 70 m de profondeur, au sud, a l'ouest et a l 'est de ! 'ed ifice.
Parmi ses murs, mentionnons tout d 'abord I es murs a - c , qu i appartenaient peut-etre
a un moment donne a un seu l et meme bâtiment. J,e mur <l ne p eut encore etre mis c lainment
en liaison avec la partie du mur f orient ee dans la direct ion nord- slHl ; entre cux, de tou te
98 Ibidem, n° 1 . 9 B Voir plus bas, p . 9 0 sqq .

9 7 Voir ci-dessous, p. 89.
38 Stratigraphie
faeton, s'interpose la fontaine e. Plus a l'ouest encore, on note le mur g, qui aura circonscrit,
lui aussi, une habitation a un moment donne ; de meme, i l y a peut-etre eu liaison entre Ies murs
h et i .
Tous Ies murs decrits jusqu 'a present, meme s'ils se trouvent a l'etat fragmentaire, eton
nent par la regularite de leur mode de disposition . Ils sont tous places sur l 'axe soit est-ouest,
soit nord-sud, offrant par consequent l ' image d'une orientation homogene, systematique, et
non pas d 'un habitat constitue progressivement et au hasard. Cette constatation est d'une
importance particuliere, car elle a t teste non seulement la reprise de l 'habitation, consequence
normale d'un essor de la vie urbaine, mais aussi la constitution d'un nouveau quartier, conetu
d 'apres Ies criteres a. la fois Ies plus simples et Ies plus indispensables de l 'urbanisme.
A la lumiere des situations decrites ei-dessus, confirmees par celles enregistrees dans
Ies autres secteurs de la ville, nous estimons que cette phase doit etre datee de la premiere
moitie du vie siecle 99 •
Phase I V B
Ainsi qu 'il ressort de la. situat ion stratigraphique expos€e ci- dessm, le niYeau du
VP siecle n'a pu etre releve dans des conditions parfait ement clain s que dans Ies parties
sud- ouest et est de natre edifice. 1\Iieux, dans cett e zone, a la diffen nce de la partie nord ou -
seul le n ivellement des decombres de la pha se precedente permettrai t de parler de l 'existence

d 'un n iveau - Ies decombres aplanis du pnmier niveau du vr siecle ont pu servir de n iveau
inferieur pour le deuxieme moment ( fig. 12/1, 2, 4, 5 ) . Cependant ce ni veau, situe a -0,30
- 0,40 m de profondeur, n 'est pas atteste par des constructions qui en fassent partie. A deux
exceptiom; pres (fig. 1 6 ) : en premier l ieu , la construction j, qui represente de fait une hutte
a demi enfouie dam; le sol, mesurant 3 , 5 0 x 4,5 0 m et plaquee de pierre ; cette hab itation s'ap
puyait sur le mur h, ce qui prouve qu 'elle lui est posterieure, chronologie confirmee par Ies
cinq vases ent iers q u'elle renferma i t et qui datent de la fin du vie siecle ou du debut du v n�1 0 0 •
La seconde construction, k, represente egalement un e habi tation mi- souterraine, a moins qu'il
ne s'agisse tout simplement d'une muraille anterieure demolie.
Dans ces condi tions, il se pourrait que le second n iveau du vie siecle, qui dans l 'en
semble de la ville se situe entre le milieu du vie siecle et le debut du siecle suivant 1 01 , soit
represente aussi en d ehors du mur de defen se. Meme si son standard qualitatif est plu s reduit,
cette phase d'habitat n 'en est pas moins un indice de l'intensite particuliere avec laquelle la
vie a repris au vie siecle, pour survivre meme au:x destructions du milieu de celui-ci.
Phase V
A un c dat e posterieurc a la deHtruction du second moment d'e:xistrnce du '1 r siecle,

la zone fut affectee de n ouveau a la necropole. Ainsi qu'il ressort de la dernription des tombes,
il est difficile de preciser les limites chronologiques de cette scconde necropole. Au debut, nou s
avions cru pouvoir la dater du VIJC siecle, c 'est-a-dire du temps ou la vie se poursuivait dans la
cite, meme a un niveau mode�t e. Or, aujourd'hui nous sommes oblige de renoncer a cette
datation, en premier l ieu en raison des decouvertes revelatrices fourniei:; par T 9, qui date de
faeton precise et certaine du xr i:;iecle. Des lors, nous n 'avons plus aucune certitude en ce qui
concerne la date des autres tombel", Ieur limite chronologique devant etrc considerablement
etendue. S'il s'averait pourt ant que T 9 constitue une exception - ce qui n 'est point exclu,
mais reste encore a prouver - seules Ies autres tombes dateraient du VIr siecle.
loo Voir Catalogue, cera mique, Thermes I I, phasc IV B,

n°8 1 - 5.
99 Le materiei numismatiquc u tile pour la datation d e
1 01 Voir ci.dessous, p. 90 - 9 1 .
c e n i v e a u s e t rouve a u Caţalo gue, n ° 8 Ş 4 , 8 6, 87 e l 88.
Thermes II 39
T 1 est l a tombe d 'un enfant reinhume, a - 0,50 m d e profondeur. Le squelett e gisait

sur un lit de pierres.
T 6, 7, 1 0, 1 3, H, 15 sont representees par de simples crânes, parfois conserves
partiellement, enterres a des profondeurs variant entre -0,50 et -O, 70 m. Seules T 6 et T 7
se trouvaient a des profondeurs plus grandes : respectivement -1,10 et -1,00 m, ce qui pour
rait constituer un argument en faveur de leur appartenance a la premiere necropole. Le fait
qu'un meme type de sepulture - en l'espece l'enterrement de simples crânes - coi'ncide avec
la profondeur relati" vement faible de T 10, 13, 14, 15 nous fait croire que toutes ces tombes
appartiennent a la seconde necropole, meme si nous ne sommes pas en mesure d 'en preciser la
date.
Si nous en avons juge ainsi, c 'est parce que - ainsi que nous venom; de le mentionner
- T 9 appartient sans aucun doute au xr siecle. II s'agit du squelett e d 'une femme, oriente
dans la direction ouest-est, gisant a -0,63 m de profondeur, en position de decubitus dorsal,
Ies bras au corps. Du point de vue strat.igraphique, la t ombe perforait le niveau du vr siecle
cela typique pour le xr siecle 1 °2 .

du mur c . Le mobilier consistait en trois pendentifs, un anneau de tempe et onze perles, tout
Pendant que dans la ville on assist e - comme on le verra plus loin 1 03 - a une reduc
t ion progressivc de son caractere urbain, au point que l'on y logera meme dam; des habit ation s
enfouies dans le sol, dans la zone extra muros la seconde necropole s'etend par-dessus l'ancien
quartier du Vr siecle, la necropole des derniers habitant::; d 'Histria .
Les recherches ulterieures fourniront :-:ans doute des donnees plm ; Jll'ecises au sujet de
cette etape, ainsi que de celle, non moins interel':'sante, des Xe -XJi r siecles, dont - HUI' la
base des donnees actuelles - nous ne saurions affirmer qu'elle ait correspondu a l'e:xistencc
flit-ce d'un etablissement rural.
1 0 2 Voir Catalogue, Metaux, Thermes I I, phase V, 1o a Voir plus bas, p. 92.

n08 2- 6 et V erre, Tbermes I I, phase V , n08 1 - 1 1 .
CHA PI TRE 11
LES ED IF ICES THERMAUX
1. TECHNIQUE DE CONSTRUCTION
Apres le premier chapitre, ou nous avons tente de preciser la chronologie des plans
des deux edifices thermaux, ce paragraphe - qui ouvre un nouveau chapitre destine exclusi
vement a l 'etude des deux monuments - se propos e de presenter aussi brievement que possible
l'elevation des difforents m urs, a insi que d'autres details concernant Ies pavements. Toutes Ies
donnees se retrouvent dans Ies releves qui accompagnent le texte et qui sont dus a l'architecte
Ani�oara Sion .
N ous devons a celle-ci cgalement une serie d'observations sur Ies details des procedes
de construct ion ( dimensions des briques, qualite des mortiers, reparations de moindre impor
tance, etc. ), dont nous ticndrons evidemment compte dans la mesure ou elles s'integrent dans
Ies phases etablies anterieurement 1 •
Ce mode ele presentation - qui est impose en premier lieu par l a dependance entre
le texte et Ies planches annexees - nous oblige cependant a modifier l'ordre de l'expose, qui
ne suivra plus strictement la succession des differentes phases de construction, mais - afin
d'eviter qu'il ne repete beaucoup des observations du premier chapitre - Ies differentes
pieces dans l'ordre de leurs sigles. En fin de compte, nous tâcherons, totalisant Ies elements de
crits anterieurement, de presenter sous forme de synthes e l'evolu1.ion des procedes de construc
tion au long de la periode de fonctionnement des deux edifices.
THERMES I
Le mur nord de la p i ece A (fig. 1 7 ) date d'une etape tardive et il est accole vers l'ouest
a l ' enceinte de la phase II B, en schiste lie par du mortier. Les fondations de celui-ci atteignent
la cote 2 de - 1, 6 7 m, cl'ou il resuite que le mur est posterieur meme au n iveau de la phase II B ,
qui - ainsi qu'on l e verra tout de suite - se trouve plus bas. Dans l a partie est, sous le mur en
question, on distingue Ies traces d'un autre mur, oriente dans la direction nord-sud, qui limitait
probablement une construction dont le mur est-ouest se trouvait dans la piece B. Le mur ouest
de la piece A est represente par le mur d'enceinte lui-meme, sans aucun doute de la phase II B,
dans l equel on distingue un orifice - plutot d'observation que d'adduction d'eau, comme on
l ' a soutenu 3 -, cependant qu'a la base de l'enceinte apparaissent des materiaux specifiques
pour cette construction, dont une colonne . Le mur sud, construit durant la phase I O, est com
pose d'assises de pierre alternant irregulierement avec des briques plus petites a la base
1 Toutes ces observations seront - n ous l ' espcrons - le systcme des cotcs absolues, qu'il est facile d ' identifier
l, 1 3 7 - 1 38, fig. 44. N ot re

re unies dans un ouvrage de synthcse sur Ies proce des d e sur Ies planches annexes.
s upposition est determince par la difflculte qu'il y a a

3 Gr. Florescu, H istria,
constru c t i on d e l 'e poque romaine d a n s la D obroudja
qu'A nişoara S i on a l ' i n tention de rcaliser prochaincment. c once v oir q u ' un orifice u ussi large ait pu servir a l'adduc
� l\l entionnons que dans ce paragraphe nous utiliserons tion d ' eau a une telle hauteur au-dessus du sol antique.
Technique de construction 41
( 2 9 X 15 X 5 cm)4, ou l e joint d e mortier est egalement plus mince, plrn; grandes a la partie supe
rieure (32 X 16 X 5 cm), ou le joint de mortier est presque egal a l ' epaisseur de la brique. Le mur
est comprend trois tron9ons distincts. Le premier, vers le sud, represente un prolongement d'un
seul tenant de celui decrit ci-dessus et i l a Ies memes caracterist iques que lui. Le tron9on median,
qui reduit la largeur du passage de la piece A vers B, est fait de trois assises de briques ( 32 x 16 x
5 cm) alternant avec des assises d e schiste lie par du mortier ; adosse a un mur de la phase
I C, il est certainement posterieur a celui-ci, donc de la phase II B . I�c tron9on nord se rat
tache a la limite nord des thermes ( phase I C au plus tard, sinon I B) ct il renfermc des bri
ques plus petites ( 25 x 15 x 5 cm ou 29 x 1:) x ;) cm) . Le canal qui traverse cette piece p.. )
detruit un pavement de grandes dalles de calcaire ( I C), mais il est surmonte lui-meme par
un canal contemporain (II B ) qui se trouve a - 1,85 m, d'ou il resulte que le niveau de cette piece
etait bien plus bas des l 'origine, sans doute pour se raccorder au niveau de la rue nord .
I.ie mur nord de la p iece B ( fig. 1 7 ) represente certainement une reparation tardive (II B )
ainsi qu'il ressort de la disposition extremement irreguliere des assises de briques, qui sont
d'ailleurs de dimensions fort variees - , de meme que la porte de communication avec le portique
nord, ce qui ne signifie point qu'il n 'ait pas existe, en tant que trace, dans une phase anterieure,
ainsi que nous l'avons mentionne plus haut.
Comme nous nous sommes deja occupe du mur onest, signalons seulement quc le seuil
du mur sud r epresente certainement une refection tardive-car il 1mrmontc un canal (/-.) de la
phase II H - au- dessus d'un mur anterieur, en rapport avcc le pavement de la cote -2,11 m
( I A � ) , alors que celu i de la phase I O se trouve a -l,;) ;) - 1,60 m. A partir du mur est de la
meme piece, force est de recourir aux anciennes descriptions de Gr. Florescu, car Ies murs des
p ieces C -F ont etc consolidees ulterieurement 5• Ainsi, le mur nord pre11ente des signes de la
meme reparation tardive, alors que Ies pilastres de ces petite:-; piece:-; (fig. 18 a) sont con:-;truits
suivant le meme systeme, au moyen d'a:-;sises de scbiste alternant avec cinq rangees de briques
( 32 X 16 X 5 ; 29 X 29 X 5 cm), aux joints de mortier de la memc epaisseur que les briques. Entre
Ies pilastres se trouvaient - au moment de la fouille - trois pavements de mosai'.que, partiel
lement refaits aujourd'bui . Dam; la premiere loge ouest (piccc O), la mosai'.que presente dans
sa partie sud deux carres oit sont inscrits des losanges, vers le nord un vase de grandes dimen
sions entoure de l'onde etrusque et d'une bordure. Dans la piece suivante, D, 8euls se sont con
serves Ies deux carres du cote sud et, dans la piece E, deux carres, dont l 'un presque entie
rement detruit, au sud, et un decor de segments de cercle qui s'entrecoupent, au nord. La mo
sai'.que est faite de petites tesserae de calcaire blanc et, pour le decor, de tesserae de brique peintes
en rouge, bleu et vert jaunâtre. Ainsi que nous l 'avon:-; mentionne dans le cbapitre precedent,
Ies mosai'.ques et Ies pila�tres adjacents datent de la pbase I O, sans qu'il soit exclu qu'ils a ient
ete reutilises au cours de Ia, derniere pbase de fonctionnement des tbermes (II B ) 6 •
Dans la p iece F (fig. 18 a), en ecbange, i l nous faut signaler une serie d'elements im
portant::;, parmi lesquels le retrecissement de l'entree vers la piece G au cours de la pbase II B
( seule la partie inferieure, construite uniquement en pierre, s'est conservee), ainsi que la possi
bilite d'identifier dans Ies coucbes de pavement de cette piece Ies niveaux des pbases I C
( - 1 , 3 7 m) et II B ( - 1,43 m) . l\fais ce qui est particulierement interessant, c'est le fait que
la plintbe du mur nord des pieces J, G et F ( -2,57 m), attribue par nous a la pbase I B ,
oblique vers l 'ouest dans l'angle NE d e l a piece F , c e qui prouve d e maniere certaine qu'a
la phase I B l'edifice thermal s'etendait jusqu'a la rue du cote nord . Les plintbes successives
relevees dans Ies fondations du mur nord de la piece F (respectivement -1,66 m et -1,40 m)
marquent certainement Ies refections ultcrieures des pbases I O et II B . Un autre probleme,
4 P our simplificr, nous ne mentionncrons en general 5 Gr. Florescu, op. cit„ 1 :3 7 - 1 10.
que Ies dimensions classiques des briques. En gros, il 8 C e remploi, auquel a dti sans doute correspondrc un
existe quatrc types de briques : 1) 25/26 x 1 3 / 1 5 X 4/5 c m ; certain reamcnagement des pilastres, j ustifie peut- etre
28/29 X 1 / 5 c m ; 3) :32/:M X 1 6/ 1 7 X 5/6 c m ; 32/34 X

25/26 X 25/26 X 4/5 c m ; 2) 28/29 X 1 3 / 1 5 X 4/5 cm ; 28/29 X le leger dccalage cxistant cntrc l 'alignement des pilastres
el celui des mosaiques, qu ' ii n ' cs l plus possillle de con
32/34 X 5/6 c m ; 4) 36/40 X 1 5 / 1 7 X 5/G cm ; 36/40 X troler aujour d'hui.
36/40 x 5/6 cm.
e - c. 212
42 Les edifices thermaux
c'est de savoir s 'il existait deja un mur entre les pieces C -F et G dans la phase I B, ce qui
est probable, mais non certain, le mur actuel datant, ainsi que nous l'avons mentionne, de la
pha se I C.
Le mur nord d'une des pieces les plus complexes, la pie ce G, date par consequent de ce
moment, du moins en ce qui concerne ses fondations, car en elevation îl a pu etre modifie par
des reparations ulterieures ( fig. 18 a) . Ajoutons qu'a l'extremite ouest de ce mur Re trouvent
deux canaux (c: et /.. ) , qui appartiennent a des moments differents (respectivement I B et II B ) .
L e mur ouest d e l a piece G represente, dans ses fondations, l a continuation naturelle
de la plinthe ( -2,40 m) du mur nord ( ou la plinthe se trouve a - 2,46 m). Par-dessus cette
premiere plinthe îl y en a une seconde, de 70 cm de largeur, a -1,42 m, qui represente fort pro
bablement le support du pavement de la derniere phase (II B ) . L'elevation proprement dite de
ce mur se compose en fa.it de deux murs accoles, dont l'un - celui vers la piece H represente -
une reparation tardive, sinon meme moderne 7 , d'un mur en blocs de calcaire datant de la phase
I B, tandis que l 'autre - celui vers la piece G represente l 'elevation normale d'une plinthe
-
de la phase I C. Si nous ne pouvons rien <lire de precis sur le procede de construction de ces
deux murs, en echange la succession des seuîls entre Ies pieces G et H est significative. Situes
aux cotes - 1 , 62 m, - 1,55 m et -1,28 m, ils representent sarn; aucun doute le niveau moyen
des seuils pour, re:-1pectivement, Ies phases I B, I C et II B . Le niveau moyen, disons-nous,
parce que au moins le premier, a en juger par son etat de conservation, se trouve au-dessous de
:-;a cot e initiale 8•
Le mur sud de la meme piece G presente de nombreuses complications. Sa fondation
est representee par une plinthe situee a la cote 2,24 m, qui surmonte nettement la plinthe du
-
mur est ( -2,57 m), dont on peut affirmer, comme on le verra plus bas, qu'elle date de la phase
I B. La plinthe du mur en question date par consequent de la phase suivante (I C), de meme
d'ailleurs que t oute la plinthe des parties nord et ouest de la piece. A noter qu'elle desaffecte
deux elements de la phase I A, a savoir le mur de l 'angle SO du bassin et le canal a.. Le mur,
qui est de 25 cm en retrait de la plinthe, se continue jusqu'a la cote de -1,62 -1,64 m,
ou une nouvelle plinthe, de 60 cm d'epaisseur, constituait le support du pavement de marbre
de la phase I C, qui se trouve a la cote moyenne de -1,55 a -1,60 m. En liaison directe avec ce
systeme de fondations, on releve l'existence de quatre pilastres frontaux et d'un cinquieme a
l'extremite est du mur. Ainsi qu'il ressort aussi du plan ( fig. 2), trois de ces pilastres sont accoles
a un mur plus ancien qui conserve par endroits son crepi original. Ce mur plus ancien date donc
de la phase I B et representait, alors deja, le mur de separation entre la palestre et Ies salles
de bain proprement dites. Mais, en elevation, îl a ete repare a plusieurs reprises, ainsi que nous le
montrent Ies deux pilastres du câte est, qui sont lies a notre mur ; dans cette portion, aussi
bien Ies briques ( 32 x 16 x 5 cm) que Ies joints de mortier semblent indiquer une technique plus
recente que celle du meme mur vers l'ouest ( ou Ies briques mesurent 25 x 15 X 5 cm) . Du reste,
dans l 'angle NO de la piece K îl y a une entree, avec son seuil ( a - 1,55 m), qui represente cer
tainement une porte plus ancienne ( I B ) , puisqu'elle est barree par un pîlastre de la phase I C
( fig. 22 a). Apres la condamnation de cette entree - a un moment ou le trace du canal L etait
sans doute prolonge, par un conduit de tuiles creuses (K), vers la piece K - on en amenagea une
autre, dont le seuil appartient a la phaRe II B ( -1,26 m)9•
D 'autres elements modifies au meme moment sont la porte de communication entre Ies
piece G et J, percee a peine alors 1 0 ; la porte, retrecie toujours maintenant, entre Ies pie�es G
et L, dont le seuil actuel, situe a - 1, 33 m, semble appartenir plutot a cette phase ; enfI?, l �
pilastre ajoute dans l 'angle SO de la piece G, ou ii s'adosse aussi au mur ouest de celle-ci qm
date, comme on le sait, de la phase I C.
7 l\ l a l hcurcusemcnt, c e t e difice a e tc consolidc a plu q u e l e seuil d e la phase I C ait etc, lui aussi, plus eleve
s i e u rs reprises des avant sa p ublication par Gr. F loresc u . a } ' origine.
8 a p e i n c perceptible 9 Le seuil d e la phase I C a donc ete tout simplcment
a uj o u rd ' h u i , a du etrc bcaucoup plus profond a ! ' origine,

L ' orifice peree a u sud d e cc scuil,
10 Celte porte n'a pas p u cxis tcr avant q u c Ic praefur

surhaussc.
pour consti l u cr, vra iscmblablement , le monta n t d e fixa nium de la picce J n ' ait etc desaflec te, la piece n ' ayant
tion d e la porte respective. II ne serait pas exclu non plus ete transformee en vestiaire que dans la phase I I B.
_ Cependant , le mur le plus int ere�sant dl' la piece G est h• mur l'st, car il reflete claire-
ment tout es Ies transformations subies par ! 'edifice depuis la phase I B. Nous croyons pouvoir
proposer cette datation en nous appuyant sur le fait qu'a l' est du bassin on ne rencontre aucun
reste de pavement correspondant au niveau I A, comme dans la partie ouest de la piece, ce qui
fait croire que ce bassin etait situe a l'extremite est de !'edifice, suivant la coutume 11 • La pre
miere plinthe de ce mur, epaisse de 30 cm, se trouve a la cote de - 2, 5 7 - 2,67 m. A la cote
-1, 73 - 1,82 m on releve une nouvelle plinthe, destinee assurement a supporter le pavement de
la phase I B, qui se trouve a la cote moyenne de -1,65 - 1, 70 m 12• Entre le pilastre median
et celui de l'angle NE de la piece, on peut distinguer un autre niveau, a la cote -1,60 m,
que nous avons assigne a la phase I C. Enfin, a -1,36 - 1,40 m - mais cette fois-ci sur toute
la longueur du mur en question - 1ie trouve le lit de :mpport de la phase II B. En ce qui
concerne l'elevation, elle semble aussi avoir ete refaite a plusieurs reprises, Ies briques de la pre
miere des quatre assises mesurant 32 x 26 x 6 cm, tandis que celles de la part.ie superieure sont
plus grandes (36 x 29 x 5 cm) et que le mortier lui-meme indique une refection .
Un dernier objectif dans la piece G est le bassin situe dans sa moitie est, que nous
avons assigne a la phase I A en nous basant, d'une part, sm· le fait que la piece, dans sa confor
mation actuelle ( qu i date par consequent de la phase I B), le recouvre ct, d'autre part, sur le
fait que le mur de l'anglc SO du bassin est lie au sy1iteme de murs des pieces du corps sud, qui
appartient a la phase I A (fig. 18 b). A l 'ouest du bassi11, a la cot e -2,27 m, on croit relever
l'existence d'un support du pavement de la phase I A, probablement autour de la cote de
-2,10 m. A l'est, en echange, la plinthe est a - 2,60 m. Les parois du bassin sont d'epaisscur
inegale, celle de l'est etant plus epaisse ( 0,85 m contre 0,60 m) ; d'ailleurs il est logique qu'il
en soit ainsi, puisqu'elle constituait la limite de !'edifice. Le bassin presente sur le cote est ( -1,95
- 1,63 m) les marches par lesquelles on y entrait, tandis que Ies autres cotes sont pourvus d'un
banc ( -1, 72 m). Le fond du bassin etait plaque de grandes briques (56 X 06 X 7 cm) et il etait
en pente ( -2,17 m a l 'est contre - 2,30 m a l'ouest), afin d'assurer la liaison avec le canal oc
du cote ouest 13. Pour la construction du bassin on a utilise des briques de 25 x 15 x ;) cm
et de 29 x 15 x 5 cm, recouvertes d'un crepi rouge de briques finement broyees, ou l'on peut
observer certaines traces de reparations 14•
Si pour le mur est de la pi ece H ( fig. 19) Ies donnees ci-desssus concernant le mur ouest
de la piece G peuvent etre considerees comme suffisantes, le mur nord presente quelques com
plications supplementaires par rapport au mur sud de la piece A. Ainsi, ii est evident que le
tronc;on separant Ies pieces A et H represente un ajout de la phase I C 15, qui condamnait une
ancienne porte de la pha8e I B et a l'extremite ouest duquel on distingue vers le nord une arcade,
certainement l'entree de l'edifice au cours de cette phase, comprise par la suite dans le mur
d'enceinte, ce qui montre qu'a cet endroit l'enceinte coupait des sa premiere phase l 'edifice
thermal. Les pilastres de l'ancienne entree susmentionnee ont des bases en calcaire, de meme
que le mur de la partie ouest des pieces L et G 16 ; Ies briques, a leur partie superieure, mesurent
29 x 15 x 5 cm, avec des joints de mortier tres minces.
Sur le mur ouest, on constate qu'a ce meme pilastre s'appuyait au debut une arcade,
faite de briques de 32 X 16 X 15 cm, qui appartenait certainement a la meme phase I C et retre
cissait le passage entre Ies pieces H et I, lequel dans la phase precedente (I B) etait plus large,
meme si le pilastre sud de l'arcade a du etre repare lui aussi �u cours de la phase I C. La cons-
H Ces ohserva lions app a r l i en n r n l a A nişoara

1 2 A premiere v u e , Ia diffcrence
11 V olr ci- dcssous, p. 64. Sion.
en lre I e s cotcs des L e fait q u ' une partie du mur oucst du bassin s ' cst con
pavemen ts I B ( - 1 , 65 - 1 , 70 m) el I C ( - 1 , 55 - 1 , 60 m) serve jusqu ' il la c o le de - 1 , 6:l m n ' empcche en rien qu'on
semble trop p etite. l\lais ii faut dire que n u lle part dans le eonsidc\re supcrposc a u pavcrnent de l a ph a se I B.
pavement I B , qui a He rasce en vue de l a constru c t i on

celte picce n ous n ' avons trouvc la partie supcrieurc du A l 'intcrieur du bassin, vers l' oucst, nous a vons pu l'on
stater claircment qu'il est bouche par clcux n iveau x
du pavemcnt suivan t ; c ' est pourquoi la differenre de (fi g . 3/b).
1 8 A erei pres que Ies pilastrcs unt 0, 85 - 0, 90 m cl'cpais

niveau des deux pavemen ts est si petite. 1 5 V o i r ci- dcssus, p. 22.
n Le tube qui se trouve uans l 'angle NO de celu i - ci
deva i t servir - a insi que nous l ' a vons clejil mentlonnc seur, alors que le mur en question n'ava i t que 0, 65 - 0, 70 m.
(p. 16, n ote 1 4) - de trop- plein.
truction de l'enceinte - qui s'avere ici aussi posterieure a la phase I C - aura cependant
bloque cette communication, la piece I demeurant en dehors.
Enfin, dans l'epaisseur du mur sud se trouvent Ies traces d'un mur plus ancien de
calcaire egalement, que nous assimilons a ceux du nord et de l'est et que nous datons donc d e la
phase I B. L' exterieur du mur a ete repare au cours de la phase I C et a nouveau au dernier
moment de fonctionnement des thermes, phase II B. A cette phase appartiennent de meme
la construction rectangulaire situee vers l'ouest, la porte ouvrant sur la piece J\I et le bassin h
de l' extremite nord de la piece I i . Les cotes auxquelles se trouvaient Ies seuils et Ies pavements
de la piece donnent l ieu, elles aussi, a des conclusions interessantes. Le niveau le plus bas
represente par un lit de mortier, Ke trouvait a - 1 , 67 m et peut donc, raisonnablement, etr �
rapprocbe du niveau du seuil separant Ies pieces H et G, situe - on s'en souvient - a
- 1 , 62 m et attribue par nous a la phase I B . Le niveau suivant ( I C) est represente par un pave
ment de calcaire situe a - 1 , 60 m, qu'il faut donc rapprocher du pavement surmontant J e
precedent, a -1, t'i5 m. L e dernier niveau, enfin ( II B ) , a en juger par l a disposition des pierres
de l'enceinte sur le câte onest de cette piece, se trouve a - 1 , 30 m et doi t donc etre mis eu
liaison avec Ies seuils donnant vers Ies pieces M et G, situes respectivement a - 1,20 m1s et
- 1 , 28 m .
Le mur nord d e l a p iece I (fig. 2 0 ) represente l a continuation naturelle vers l' ouest du
mur de calcaire releve aussi dans la partie nord de la piece H, qui a 0,85 m d'epaisseur, mais
il chevauche nettement un canal ( � ) , ce qui l 'as::;igne a la phase I B ; a son tour, il est traverse
par unc fontaine tardive. D'autre part, le canal susmentionne a ete refait, lui aussi, au cours de
la pha::;e I B, formant un coude vers le sud 19, de sorte que nous ne pouvons savoir la forme qu'a
Yait a ce moment l e ba:;; s in du cote ouest. Ce qui est certain, c'est que dans la phase I C le bassin
avait le coin rectaugulaire, ainsi qu 'il ressort de sa paroi ouest ( briques de 29 x 15 x 5 cm ou de
29 x 29 x 5 cm) et de son revetement interieur de marbre . Il ne serait pourtant point exclu que,
dans la phase I B, le bassin ait suivi le contour du canal, dont la paroi exterieure allait devenir
un socle pour le bassin dans la phase I C. Le::; murn sud et est de la piece sont constitues par
l'enceinte de la phase II B, mais dans le coin SO de la piece et a l'extremite ouest de la tour
I on distingue encore le::; restes de la phase II A, c'est-a-dire du premier moment de construc
tion de l'enceinte post-gothique. Outre l 'existence des deux canaux ( ·r; et 6) releves dans la partie
ouest de la piece A, mentionnons encore que le fond du bassin se trouvait a -2,80 m, alors que
le pavement de la phase I B a l 'est du bassin atteint la cote de - 1 , 7 1 m 2 0 .
Sur la paroi nord de la p iece J ( fig. 21 a) nous nous sommes deja arrete lors de la
d escription du mur sud de la piece G. Il suffira donc de mentionner que son extremite est se
trouve, tout naturellement, adossee au mur est de cette meme p iece, qui date, du moins a sa
base, de la phase I B 21, mai::; qui a ete repare a son tour au cours de la phase II B, comme nous
le verrons tout de suite. D 'ailleurs, notre mur a du subir lui aussi une reparation a sa partie
superieure, lorsqu'une porte fut ouverte pour la premiere fois vers la piece G ( cote de son seuil :
- 1, 28 m). Ce fait ressort du flit de colonne visible a gauche de la porte, ainsi que de son ados
sement, dans sa parti e superieure, au mur ouest de la meme piece. Celui-ci ne manque pas d'ele
ments de complication. Ainsi, i nitialement, il continuait le trace du mur de la phase I A ,
qui part de l 'angle SO du bassin de l a piece G . La plinthe du mur a ce moment peut etre iden
tifiee seulement a 4 m sud de l 'angle NO de la piece, ou elle oblique vers l 'est sur une distance
1 7 � ous n e pouvons souscrirc a l ' opinion d'Anişoara 1 8 A u- dessus d e ce senil ii y en avait u n autre a la
S i 011, selon laqucll e cc bassin a u ra i t eu tmc phase plus cote d e - 0, 8 8 m, certainement une refection ulterleure.
ancienne ( l e soi- disant bassin h ' ) . S i l ' on constate en 1 9 C onstatalion qui rcssort des recherches d'Anişoara
2 0 I I colnciderait ainsi avec Ic pavement contemporain

effet certaines reparations, clles n e peuvent dater que d e S i 011.
la phase l i B . L ors d e s phases anterieures ( I B e t I C ) ,
situce a l ' extre mi te d e la piecc I. En echangc, ii semble 2 1 C c q u i signifie que l e mur nord de la piece J a ete
l e role d e bassin du frigidarium c tail j oue p a r la piscine de la picce H ( - 1 , 70 m).
vclle plinthe situec a l a cole d e - 2 , 2 1 m .

quc l ' on p u issc rcconnaitre sm· son fond Ies traccs d ' u n repare au cours de la phase I C, lors q u ' il a rc�u une nou
canal plus ancien ( observation faite d e mc mc par A n i
şoara S ion).
d'environ 1 m, delimitant deja le praefurniurn situe dans la parti e nord de la piece, puis
sur 1 2;50 m vers le sud a partir de ce point, ou la piece semble d'ailleurs se terminer a la phase
I A. Sur la meme face du mur on remarque, sous l'actuel seuil ( -1,29 m) un autre ( -2,50 m )
qui marquait la liaison a u niveau d u sous-sol avec la piece K, liaison qui a dti se maintenir
depuis la phase I A jusqu'a la phase I C . Dans le meme angle ou nous avons constate l'exis
tence d'une plinthe de la phase I A apparaît un nouveau mur, oriente dans la direction est
ouest, long de 2,25 m, qui delimite, vers le nord, le nouveau p raefurnimn de la phase I B. Plus
loin vers le sud, deux pilastres en brique ( 2 7 x 15 x 5 cm) sont adosses a la meme face du mur,
cependant qu'un troisieme pilastre, de pierre, recouvre l 'ancien mur de la phase I A. A partir
de la phase I B, la piece s'agrandit de 2 m vers le sud, en se superposant - a peine maintenant
- a l'enceinte hellenistique 22 •
Ainsi, a l'ancien trace ouest ( phase I A) de la piece J sont venus s'ajouter au cours de
la phase I B, du nord au sud, le mur de 2,25 m, Ies deux pilastres en brique et enfin celui en
pierre, la piece s'agrandissant a cette occasion vers le sud. l\Iais au cours de la phase II B, a
partir de la cote -2,40 m, tout le mur sera rase et deplace de 0,20 -0,30 m vers l'ouest : c'est
seulement ainsi que s'expliquent l'existence d'un joint entre le mur en question et le mur nord
de la piece K 2 3 ( fig. 22 a), ainsi que la suppression du seuil qui se trouve a -2,50 m. A ce mo
ment sont percees deux portes, l 'une vers la piece K ( seuil a -1,29 m, cote typique pour la
phase II B), l'autre vers la rue V, mah; a un niveau nettement inferieur ( - 1 , 92 m '? ), assure
ment en fonction du premier niveau de la rue . I�e mur est construit assez negligemment, avec
un melange de briques de grandes dimensions (36 X 29 X 5 cm) et d'autres plus petites.
Le mur sud de la piecc .J (fig. 21 b) represente par consequent une innovation de la
phase I B. Sa plinthe ( - 3,00 -3,08 m) surmontc l'enceinte hellenistique, bien conservee sous
la cote -3,44 m (jusqu'a -3,86 m).A part.ir de -2,94 m le mur est peree d'unc baie arrondie
( briques de 25 x 15 x 5 cm), qui denote la presence d'un p ra ef11 mimn dont le niveau etait sans
doute inferieur meme a l'espace reserve aux s uspe n s u rae du cote nord 24• L'entree, cependant,
a ete condamnee plus tard (au moyen de briques de 29 x 29 x 5 cm) , dans la phase I C, et le
pavement de cette phase, situe a une cote moyenne de -2,40 m, desaffecte completement cettc
entree. Ainsi que nous l'avons deja mentionne 25, l'extremite ouest de ce mur a ete sectionnec
par l'enceinte de la phase II A (conservee en moyenne jusqu'a - 2,50 m), puis, dans la phase
II B, l e coin du mur sera refait et l ie au mur ouest 26 •
l\Ialheureusement, le mur est (fig. 21 a) ne nous a offert aucune possibilite d'identifier
Ies portions attribuables a la phase I A. La plinthe situee au sud du pilastre en pierre (a -2,60 m),
qui est symetrique de celui du mur ouest, appartient certainement a la phase I B, tout comme
la plinthe liee au meme pilastre vers le nord (meme cote). D'autre part, le mur - symetrique
du mur ouest - qui s'eleve a 4 m sud de l 'angle NE de la piece et qui date de la phase I B ,
est l ie a s a base au mur en question, dont l a trace est meme visible dans sa structure jusqu a
une certaine hauteur. En admettant donc que Ies plus anciens elements visibles aujourd'hui
datent de la phase I B - sa.ns renoncer pour autant a presumer l'existence a la phase I A d'un
mur constituant la limite est - signalons l 'adjonction d'un pilastre entre le mur sud du prae
furnium et un autre pilastre 27 , ainsi que la realisation d'une construction quadrilatere en piene
dans l'angle SE du praefurniu m, ces deux elements datant de la phase I C 28• En elevation, le
mur presente une remarquable unite de corn"truction depuis l'angle SE jusqu'au mur du p rae-
22 C ette situa tion s e repete sur le mur est, ce qui exclul la piece se trouvait sans dou te, pcnda n t celte meme phase
la possibilite que la piece .J ait He surmon tee partielle I B, u environ - 2 ,90 m .
men t par l ' encein te hellenistique des la phase I A. L a 25 C i- dessus, p . 24.
plinthe d e l a surface aj outee a u s u d est donc l i e e a u x deux 26 L a rHection es t n e t temen t visible, rar ent re la partie
limite de la piece data n t de la phase I A .

pilastres symetrlques d e pierre, qui slll'montent l 'ancienne ancienne et la reconstruetion ii existe un vide dans la
27 II se p olll'rait que ce pilastre oit e te lic O. sa base au

ma �onnerie.
2 3 r.e j olnt n'appara i t plus dans la partie superleure
mur est, ce qui Ic datera i t lui aussi de la phase I B.
des deux murs, ce qui prouYe q u ' ils ont He rerons truits 28 L
'element en question (pour son interpretation, \'oir
en meme temps.
brique, conservee j usqu ' a la cote de - 2, 53 m ( phase I B).
ci-dessous, p. 68 , n. 90) surmonte une aut re construction de
24 I.a base d u praefurnium situe dans la partle n ord de
46 tes edifices thermaux
fu rn i u m situe dans la part ie nord de la pi e ce. A partir de ce po int, vers le nord, on constate un
procede de construction moins soigneux, avec d<' grandes tuiles (36 x 29 x 5 cm) 29, ce qui prouve
que le p rae.furn i u m nord n'a ete condamm� qu 'au cours de la phase II B .
E n ce qu i concerne Ies pavement s succ<'ssifa de l a piece, nous supposons que c e lui de
la phas e I B s e si t uait. autom de l a cot e de - 2 60 m ( de - 2,90 m environ pour Ies praefu rnia
nord et sud), cehu_ de la phase I C1 a - 2, 40 m (mv eau a
_ ! . duquel on peut
, parttr
relever Ies traces
des s u spe n s u rae sur l e mur est, la p ierre rougie par le feu a la bouche du p raefurnium nord, a insi
qu'une 8erie de constructions t�'pique8 pour Ies p ieces a hypocauste, toutes supportees par un
pavem ent de briques de ;) 8 x 58 X 8 cm) et enfin celui de la phase II B a u ne cote moyenne de
-1,40 m ( corre8pondant par consequ ent aux deux seuils vers Ies pieces G et K, qui se trouvent
a - 1,28 et -1,29 m .30 .) . A ce moment, l a piece .J cessa d'avoir une fonction thermale' etant
tra nsformee en vest ia1re.
La p i ece J( (fig. 22) presente moins de complications ; du reste, la situation de ces murs
nord et est a deja ete expose e plus haut . I l suffira de mentionner que sous le mur est (fig. 22 b )
de la p iec e, datant comme o n l e 8ait de l a pha s e II B, i l est pos sible d'identifier c elui des trois
phase8 anterieures. E n c e qui conc erne l e mur nord (fig. 22 a), qui surmonte l 'ancien mur de la
phas e I A, d evenu u n soc le, i l date, dans sa part ie inferieure, de la phase I B (moment auquel
appartient ega lemC'nt la porte de la cote -l,;) 5 m, condamne e a la phase I O par le pi lastre de
la piece G), tandis que dan8 sa part. ie superi eure on r eleve des r eparations datant de la phase iI O
et, b ien entendu, d e l a phase II R, dont date l 'actuelle porte au seuil situe a - 1,26 m.
Le mur onest est accol e au mur nord, lui <'� tant donc posterieur au moim; dans sa partie
infer ieure ; lC's deux murs sont l ies ent re eux dans l eur part ie superieure. En admettant donc que
le mnr nord dat e en gros des phases I B - I O, l e mur ouest. daterait de la phase II B , a insi
qu'il semble res8ortir d 'aill eurs de se:-; briques, qui sont pour la plupart de grandes dimensions
( 3 6 cm de long) ; c ette date est valable aussi pour la porte v ers la p iece L, dont le seui l se trouve
a la cote habituelle pour cett e pha se ( - 1 , 18 m ) . Tout le mur repase sur une plinthe tre s
large ( j u squ'a 2 m par endroits), qui vers le sud surmonte l e t.race d'un mur de la phase
I A. S ignalons de meme l ' ex ist ence de tro is bouches de c ircu lation de l'air chaud vers la piece L .
J_;e mur sud, conserve a une cote tres basse, repose sur l e meme socle - lie d'ai lleurs
egalement a celu i du mur est - qui surmonte a son tour un autr e mur, oriente dans la. direction
nord- sud, datant de la phase I A. Le mur, qui n'est construit que de schiste, semble representer
n ne reparation de la phase II B, a irn;i que l e demontr e l'ex ist ence du pra�fnrniiim refait avec
des hriques a grand module (36 X l;J X ;) cm).
E n ce qu i concerne l 'interieur de cet t e p iece, nous ne signa.Ierons que Ies murs de la
pha s e I A (fig.
-
2 et 4), qui etaient sans dout e recouverts par tous l es pavements des pbases ulte
r ieures, dont seul peut etr<' r eeonstitue c elui de la pha:-;e II B, situe a u ne cote moyenne de
-2,40 -2,50 m.
LC' mur nord de la p iece L ( fig. 23 a) comprend a son extremite ouest l e mur de cal
caire ( epais de 0,6;J m), avec des joints dans sa partie super ieure a l ' est et a l'ouest, ma is qui
a sa base fa it corp s comm1m avec la fac e nor d du mur. Il est. clone Iogique de supposer que
l e mur de calcair e ( pha 8 e I B) presentait a cet endroit u ne porte vers la piece G, qui fut condam
ne e a part ir d'un c erta in niv eau par l e mur de la phase I O. Aimi, sur toute sa longueur,
le mur nord repres ent e dam sa part ie inferi eur e une construction de la phase I B, recouvrant
le mur de la phase I A et reparee ensuite, au cours de la phase I C. O'est a c e mom ent que
semble appartenir la porte a large ouverture percee dans la parti e centra le du mur et retrecie
lors de la phase II B. L e mur comprend dans sa partie i nferieure des briqu es de p etites dimen
sions (25 x rn x 5 cm) et, dam; sa part ie superieure, de 36 x 15 x 5 cm ou meme plus grandes, typi
queA pour la pha se II B, lorsque, comm e nou s l'avons deja montre, tout le mur sud de la piece
G fut repare (fig. 23 b ) .
2 9 G r . F l orescu, op. cil . , 1 33 .

3 0 P a r rapport ii ces deux seuils, celui si tnc au sud d u liaison avec l e p remier niveau d e la rne Y.
est bien plus bas, p eu t-etre - rcpi!tons- l e - pour falre la
mur o n e s t - s 'il e s t conserve ii s o n hauteur initiale -
Accole au mur de calcaire, qui a ete rase entre-temps, l'actuel mur onest date tout
naturellement de la phase I C, mais, ayant ete restaure de nos jours, il ne permet plus de con
siderat ions sur la technique de sa construction. Signafons-y seulement Ies deux bouches de
circulation de l'air chaud vers Ies pieces l\I et O, ainsi que le coin de son extremite sud,
qu'il faut dater de la phase II B, puisqu'il surmonte nettement l'enceinte de la phase II A.
En echange, la base du mur merite une attention speciale. Immediatement a l'est se trouve le
mur de calcaire ( auquel on renon9a j ustement a l'occasion de la construction du mur de la
phase I C), conserve sur 9 m de longueur, mais dont les derniers 2,50 m vers le sud ont ete
ajoutes. N ous considerons que cet ajout a eu pour but de delimiter le praefurn imn de la piece
ouest qui, etant de moindres dimensions que la piece sud, a pu y etre adosse des le debut. De
toute fa9on, le mur de calcaire represente sans aucun doute une construction unitaire sur toute
sa longueur et, des lors, la condamnation du canal !'J.1 faisant partie du mur ( rase) est cons
titue un argument essentiel pour le dater apres celui-ci . Ajoutons d'ailleurs que le mur dans la
structure duquel est integre le canal !'J.1 est lie comme construction au reseau de murs
assigne par nous a la phase I A.
Les deux murs rases sont surmontes par un premier pavement ( -2,50 m) ou l'on dis
tingue encore Ies traces des s usp ens,urae, datant logiquement de la phase I O, surmonte a son
tour par un pavement de tuiles qu'il faut certainement assigner a la phase II B ( -2,30 -
2,40 m). Etant donne que du mur est de la piece nous nous sommes occupe lors de la
description du mur ouest de la piece K, il :;mffira de mentionner que le mur sud de la piece 1,,
construit seulement en schiste, semble representer - de meme d'ailleurs que le mur sud de la
piece K - une reparation de la phase II B, airn;i qu'il ressort de son double trace.
La piece suivante est representee par la salle a abside, qui a l 'origine n'etait pas com
partimentee, Ies p ie ces 111. -N-O formant alors un ensemble d 'un seul tenant (fig. 24). Dans
l'angle NE de cette piece on voit clairement comment le mur de calcaire oblique vers l'ouest,
ce qui signifie que la piece a ete accolee a l'ancien em;emble thermal de la phase I A des
la phase I B. l\Iais il est certain que le mur nord aura subi certaines reparations autant dans la
phase I C - ainsi qu'il ressort de sa structure liee a celle de l 'actuel mur de separation
des pieces M, O et L, qui date, comme nous le savons, de ladite phase - que lors de Ia phase
II B, lorsque furent amenages la porte ouvrant sur la piece H ( niveau du seuil a -1,20 m) et
le petit bassin situe dans la partie ouest de celle-ci . Au cours des phases I O et II B, le
trace du mur n'a plus souffert de modifications essentielles, <'ar le pilastre situe au nord d e
l 'abside - de meme d'ailleurs que toute l 'abside - presente a sa base Ies brique8 de petit
format (25 x 15 x 5 cm ; 29 x Hi x f> cm) typiques pour une etape anterieure. En echange,
dans leur partie superieure, ces murs ont des briques de plus grand format (32 x 15 x 5 cm,
voire 36 X 36 X 5 cm), qui prouvent qu'ils ont ete repares par la suite . Une telle reparat ion
est d'ailleurs nettement visible au centre de l 'abside, ou la bouche de chaleur de la phase I B
a ete retrecie au cours de la phase I C. :Mentionnons egalement l'existence dans le mur compris
entre les pilastres de l'abside de8 cinq bouche8 de circulation de l 'air chaud depuis la bouche
de chaleur susmentionnee vers la piece du cote est. 11 est, de meme, interessant de souligner
que lorsque l'abside fut compri8e dans le mur d'enceinte, elle etait conservee sur une hauteur
considerable, puisque ses fenetres furent bouchees par des pierres utilisees pour l'emplekton
dudit mur d' enceinte. Le mur est de la piece ne demande pas d'explications speciales - d'au
tant plus qu'il a ete consolide recemment - si ce n'est l'existence d'un tron<;on oriente est
ouest, qui fait la liaison avec le pilastre situe au sud de l'abside. A cet endroit on voit tres bien
la naissance de l'arc qui aura recouvert les bouches de chaleur du praejurni1im sud, lesquelles
ont du exister sur toute la longuer de ce mur intermediaire. Quant au praefurni1tm des phases
I B et I O, il a ete detruit par la construction de l'enceinte de la phase II A, elle-meme sur
montee par l'actuel mur sud de la piece ( ou l'on distingue une porte condamnee ulterieurement),
qui date du dernier moment de fonctionnement des thermes comme edifice public.
Le mur entre l 'abside et la piece O, qui surmonte le fragment de mur comprenant Ies
c m q bouches de circulation de l 'air chaud, et celui qui separe Ies pieces N et O de la piece l\I
datent de la meme phase II B, alors que le mur de separation entre les pieces N et O est une con-
48 Les edifice s thermaux
struction encore plus tardive, dependant de l'installation thermale du vie siecle dan1'i la
piece N 31 •
Dans cette situat ion, nous croyons pouvoir attribuer Ies sitspensurae en pierre de !'ab
side a la phase I B, ou plutât a la phase I C, alors que celles des pieces l\I et O, qui sont faites
de tubes ou de briques superposes, doivent dater de la phase II B, de meme que le seuil
de la porte entre ce8 deux pieces ( -1,20 m ) .
Dans l a p i ece P (fig. 2 ) - qui represente, comme on le sait, l'interieur d e l a tour
I -nous signaleron8 la situation du c6te nord, ou l'on distingue le mur du canal (ou meme
du ba8sin) de la phase I B, surmonte par le coin du bassin de la phase I C ( briques de
29 X 15 X f> cm), par- clessus lequel s'eleve le mur de la tour proprement dite, qui comprend lui
meme deux phases, dont la premiere ( I I A) est representee par une fondation ayant un trace
different de celui de l'actuelle t our qui, au moins dam' sa partie inferieure, date de la phase
II B. Sur le c6te est de la tour on peut voir comment l 'ancien praefurn ium situe a l'ouest
de !'abside, dont Ies murs Ront completement ra8es, est surmonte par Ies fUts de colonnes qui
constituaient Ies fondat ions ele la tour, dont Ies phases sont visible8 i c i aussi.
La p iece (} (fig'. 2), qui represente - comme on le sait - la citerne de la phase II B
des thermes, est une constrnction viRiblement posterienre a l'enceinte post-gothique ( II A),
a laquelle la hase meme de la citerne est adossee. A cet argument stratigraphique s'ajoute celui
lie a son orientat ion, qui respecte celle de l 'enceint e, de sorte que la citerne ne saurait etre datee
avant l'enceinte, comme on l'a fait a un certa in moment 3 2 • Signalons enfin que le fond de la
citerne de la pha se II B est plaque de grandes briques (35 x 35 x 15 cm), typiques pour cette
phase.
THERMES II
Le probleme de la consolidation prealable du terrain ( phase I A) ayant ete traite dans

le chapitre precedent 3 3, il ne nous rest e a parler que des mun; actuellement visibles.
Le mur nord de la pi ece A s'est conserve dans des conditions bien trop precaires
pour permettre des considerations sur la technique de sa construction. Bornons-nous clonc a
mentionner qu'il est lie aux murs est et ouest de la piece et que, dans Ies rares portions ou i l
presente encore une c ertaine elevation ( il est parfois demantele jusqu'a ses fondations) il etait
construit de schist e lie par du mortier. Le mur est se presente relativement mieu:xo ( fig. 2 7 ) et
permet de constater qu'il est bâti de briques de 29 x 29 x 5 cm, de meme d'ailleurs que le mur
oue;.;t. Les deux murs sont lies au mur est (fig. 25), qui est mielL"'I: conserve a ses e:xtre
m ites, ou le;.; quelques briques consern�es mesurent tantât 29 x 29 x 5 cm, tantot 32 x 32 x 5 cm,
fait qui s'explique peut-etre par une reparation. Autrement dit, nou;.; considerons que tous Ies
murs de la piece A appartiennent a la premiere phase de construction (I B ), avec des repara
t ions a la pbase I C, ainsi que l'attestent Ies briques du mur sud.
Autour de la cote 1 , 80 - 1, 90 m nous avons trouve une plate-forme d'argile represen
tant sans doute le niveau du plancher de cette piece, qui etait tres probablement decouverte
et ou l'on avait acces de la rue nord dans la piece B .
La pi ece B (fig. 25), qui est adossee au mur sud d e l a piece A, represente probablement
une innovation de la pbase I C, quoique un adossement - peut-etre impose par Ies dimensions
des murs de celle-ci (0, 60 - 0, 70 m) - ait pu avoir lieu des la premiere phase de construction.
II n 'y a que peu d'elements a signaler en rapport avec la t echnique de construction des murs,
qui sont souvent demanteles j usqu'a leurs fondations, a l 'exception d'un seuil possible au centre
du mur, a la cote de 2,00 m, ainsi que du pavement, represente par un lit de mortier a la cote
de 2 , 10 m, qui etait probablement surmonte d'un revetement de mosai'que, conserve seulement
0 1 Y oir ci- dessus, p . 2 8 . 33
� 2 Gr. Florescu, op. cit„ 300.

V oir ci- dessus, p . 29 - 30.
technique de construction 49
vers le sud 34• Devant la piece D il y avait un seuil de communication ( 2,2;'5 m) entre Ies deux
pieces.
Le mur est de la p i ece G est detruit vers le nord, mais il s'est conserve vers le sud, ou
il est chevauche par le canai o: , qui vient de la piece D. Dans la portion qui s'est conservee, on
releve des briques de 25 x 15 x 5 cm et de 29 x 29 x 5 cm. Le mur nord, qui prolonge le mur sud
de la piece A, a des briques soit de 29 x 29 x 5 cm, soit de 32 x 32 x 5 cm, ce qui indique, comme
nous l 'avons deja montre, qu'il a ete repare pendant la phase I O. Dans le mur sud, on ren
contre de meme des briques de 25 x 15 x 5 cm et de 32 x 32 x 5 cm, mais les coins sont exe
cutes en entier de briques, contrairement aux tron9ons libres, ou elles alternaient avec des assises
de pierres. Enfin, le mur ouest (fig. 26) presente le systeme classique d'assises de pierres alter
nant avec quatre rangees de briques de 29 x 29 x 5 cm, mais aussi de 32 x 32 x 5 cm. Le pavement
de la piece n'a pu etre repere in situ,, etant detruit par des interventions ulterieures ; sa cote pre
sumee est de 2,50 -2, 60 m. Dans la partie onest de la piece se trouve un bassin aux angles ar
rondis et plaque de marbre . Son premier niveau est a 2,36 m et le second, a 2,56 m, ce qui prouve
qu'il a ete repare au cours de la phase I O. La difference presque imperceptible de niveau entre
la piece proprement dite et le bassin nous fait croire que le mur est de celui-ci a du etre bien
plus haut, servant ainsi de bord. Les deux niveaux du bassin communiquaient vers l'ouest
avec le canal � ( d'ecoulement), alors que le canal y ( qui est revetn de briques de 25 x 15 x 5 cm)
representait le canal d'adduction.
Le mur sud de la p i ece D (fig. 2 7 ) represente la continuation normale du mur sud de la
piece O, etant fait de briques de 29 x 29 x 5 cm et de 29 x 15 x 5 cm, alors que le mur est (fig. 2 7 )
presente d e nouveau les quatre rangees d e briques (29 x 15 x 5 cm) alternant avec une assise de
pierres. Nous n'avons rien a ajouter sur les murs onest et nord, identiques respect ivement au
mur est de la piece precedente et au mur sud de la piece A. l\Ientionnons encore que dans la
partie sud de la piece passe le canal ix , conserve jusqu'a la cote de 2,56 m, d'ou l'on peut deduire
que le pavement de la piece devait etre un peu plus haut . En ce qni concerne ce canal,
signalons que sa paroi sud est construite de briques de 29 x 29 x 5 cm, tandis que sa paroi nord
est faite de briques de 32 x 32 X 5 cm, ce qui pourrait signifier que seule cette derniere paroi a
ete reparee au cours de la phase I O.
Pour la p i ece E ( fig. 28), Ies seules observations possibles sont celles concernant Ies
rnurs sud et, ouest, tom; deux decrits plus haut. Les murs nord et est, detruits par endroits
jusqu'a leurs fondations, ne perrnettent aucune observation :mpplementaire. L'unite de module
des briques ( 29 x 29 x 5 ou 29 x 15 x 5 cm) montre q ue, tout cornme la piece D et a la diffe
rence des pieces A, B et O, la piece E n'a pas subi de modifications importantes au cours de la
phase I O, bien que des reparations de moindre importance, indiquees par des variations du
mortier, ne soient point exclues. Cependant, ce qui merite surtout d'etre signale, c' est, d'une
part, que le niveau de cette piece est bien conserve, le lit de mortier de l'angle SO se trouvaut a
la cote de 2,56 m ( et le pavernent, par consequent, a un n iveau probable d'environ 2,60 m) et,
d'autre part, qu'il existait des baies de portes vers les pieces D et F, a la cote susmentionnee.
Le mur nord de la piece F (fig. 29) correspond au mur sud de la piece E, ainsi du reste
que des pieces O et D, ou l 'on n'a trouve, comme nous l'avons deja mentionne, que des briques
du merne module (29 x 29 x 5 ou 29 x 15 x 5 cm) disposees en quatre rangees alternant avec des
assises de schiste. L'homogeneite de la technique de construction de ce mur sur toute sa lon
gueur nous porte a croire qu'il n'a subi, tout du moins jusqu'a sa hauteur actuelle, aucune refec
tion importante et qu'il date donc de la phase I B. Le mur est (fig. 27), qui est construit en bri
ques du meme type alternant avec de la pierre, est peree d'une porte (a la cote de 3,12 m) vers
l'ensemble L, qui appartient a la phase I O et date par consequent la porte du meme moment .
Dans le mur sud (fig. 31) s'ouvre un arc dont la naissance peut etre relevee �� la cote
de 2,80 m, indice probable du niveau surmontant Ies suspensurae ; nous reviendrons sur cette
selon la technlque habltuelle (opus tesselatum ), ne permet

a L e fragment conserve de celte mosa"ique, construite pns la recons titu tion d e scs motifs. D u rcste Ies cubes de
mosa"ique eonscrves in situ sont tous de eakairc blanc.
7 - c. 21 2
q1wstion. Dans le mur onest, enfin, on voir d(•s hriques el e 29 x 29 x !) cm, mais aussi de
29 X l.'i X ;) (•m .
Tou t e l a pit•('e t'•t a it paYee d t> grandps briqnes d e ;) 8 x 58 x 6 cm, par- dessus les que lle\'.i
se t rouYa ient lps ha sps des s 1 1 .<ip e n s 1 1 rae, constitue('s par trois briques d'une hauteur totale
de L> cm ; Ies s usp e 11 s 11 rn e proprement dit es aya iPnt 0 , 6 0 m de hauteur. On arr ive ainsi a la
conclusion q u e le niYeau des paYemc>nts recotlYrant Ies s11sp e n s u rae dev a it se trouver a la
eot e de> 2 , 8 0 - 2 , 90 m, c ' e s t - a -dire de 0 , 20 - 0,30 cm au-dessus de celui d es p iec e s nord ;
d 'oit l 'on peut deduire q u e le bord s upe rie ur de l 'arc du mur sud ( 3 , 3 .5 m ) 35, ainsi que le niveau
dP la porte du mur pst ( 3, 12 m ) , eta ient nettement au-dessus de ce paYement 36. Ajoutons que
tous Ies murs de eette piecp conse1Taient leur crepi rose.
1\ ous n 'a Yons q u e peu de choses a signaler en rapport �wec Ies murs de l a p iece G.
Son mur est se (•onfond a Yee IP mur onest de la piece pre ced ente, cependant que ses murs nord
{ fig·. 2 9 ) l't sud rt>prespnt ent la conti nuation naturelle des murs nord et wd de la meme piece
F. En echanµ;e, k• mur onest est constitue par cinq p ilastres ( cem.: des ex t re m i tes lies aux murs
nord d s u d ) q u i delimita ient proba b lenw nt Ies quatre bouches a air chaud pour la piece H.
Ce sont I es briqups de 2;") X L> x ;) cm qui y pn>dominent , moclule specifique, comme nous le
Yerrons, pour une pt>rioclC' rplat iYement anciennt•, en l ' espeee la phase I B . O n releve ici l e s
me11ws s 11 sp e 11 s 1 1 rae que dans la preceden te, a i nsi que le meme u·t> p i rose. En r eYanc h e, on ren
con1 re �l l ' l•x1 remite est ele la pii.• ee un canal (a.:' ) qui englobt> da ns ses p aro is une serie de susp e n
s 11 rae et q u i , en meme t emps, s'accole a u c rep i d u mur sud, ce qui prouYe q u ' i l appartient a
la pha s(' I C, menw Pn a clmpt tant q u 'un canal rempl issant Ies memes fonct ions a du exister
d es la pha se I B . X otons t>nfin dan s le mur sud une bouche ele cbaleur pla quee de p ierre, qui
eommuniquait an·e la piec(• K .
L a p ieee H Pst, de menw, limih'(' par cles murs clont nous nous sommes deja occupe,
�t san>il' Jps murs sucl , noi d ( fip: . 2 9 ) t't n-t . Quant au mur ouc•st , il J H' se e o mp ose que de quatr e
pilastres qu i clf'limitaient trois bouchps de chaleur pour l a piece I . Dans le mur sud il
(•x is1 ait egalement une eommunicat ion - p la qu ee d e pi en e s rougies par l e feu - aYec
la p i ec p K. C e t t e pi<"ce, q ui conseITP Ies bases des susp e n s nrae, en c e ram i q ue elles aussi, etait
proba bh•ment ent ierpment crepiP.
La p i ece I a pom· mur est le mur ou est ele la pie ce H, de c ri t ci- dessus. Son mur nord
( fig. 2 9 ) presen te une belle unitl> de const mction, aYec quatre ra nge es de briques ( 2 9 x 29 x 5 cm
ou 2:1 x I:i x 3 cm) alt ernant a Yec des a ssisps ele schiste, le t ont crepi. L'abside vers I'ouest (fig. 3 0 )
e st construite selon lP meme systerne, a c· eci pres qu \t l ' o uve r tur e Yern la piece J Ies assises de
briques ont a u moins sppt rangees. Au c entr e de l 'a bside elles n'en ont que quatre, ce qui
confirmp qne> l 'ouver t urp visible aujourd'hui est p os teri eu r e a la periode de fonctionnement des
thermes. N otons encorp une autrp eommunieation av ec l a p i ec e J, a u sud de la precedente,
elle aussi revetuc> de pierrt>s roug·ies par l e feu. l\I eme si certains element s de I 'abside nous deter
minent a l'attribuer �l l a pha sp I B, des repa rations ulterieures ne saurnient etre exclues, tont
du moins clans sa part i e nord, reparat ions qu 'il faut mettre en l ia ison aYec celles faites au
hassin ele la piece C. De meme q ue dans Ies Th erm e s I, nous aYons trouve dans ! ' a bside des s us
p e n s u ra e en pierre de la mem e haut eur que celles en c e rami qu e . Qu ant a une communication
�wec· la pi ec e C, elle es t possible sans etre certa ine, lt> m ur nord n 'etant conserve qu'aux cotes
2, 3 0 - 2 , 64 m .
C ' est, en f in , l e mur s ud ( fi g . 3 2 ) , con s erv e sur 1 , 64 m d e hauteur, qui nous permet l e
m ieux de> rec o n stitu er I e s pr o ce cl e s de construction de I'eclifice. l1e pavement, qui se trouve a la
eote ele 2 , 0 0 m, est s nivi d'une a ss i s e de schist e de 30 - 40 cm d'epaisseur, puis de quatre ran
gees ele hrique:;; ( 2 9 x 29 X ;) cm ou 23 x 2;) x fl cm), puis d'une nouvelle assise de schiste, epaisse
"5 pas s a n s prececl e n l (cr. S i o n . L es seuls indiccs sths ( l a cote s u pe ri eu r e du canal de

I . B a r n ea , D a r i a , �- S . , 1 1 , 1 96 7, 2 4 1 , f i g . 1 0/2) e l p o urra it
L" n r t rl l e s i t u a tion n ' cst
la piecc D ct Ic rcsle de paYcmcnt conserve dans la partie
s ' expl i q u c r par u n s y s t e m r dirrd dr c h a u ffa g c d e l a p i r e c S O ele la piecc E ) n o u s obli gcnt d e s u pposer que le niveau
i1 hypoca u s l e (F), i1 m o i n s q u ' i l n ' a i l existe u n c i n s la l l a t i o n de plan c h er d e ces pieees se situa i t a utour de l a c ot e d e
sp(· c i a l c d e c h a u ffage ele l ' ca u a u - dcssus d u prae{1 1 rn i 1 1 m 1\: . 2 , Ci O m .
:i a L
' cxislcncc ele c e l l e p o r t e a etl· rl'lcv(· c par A n i�o a rn
cell e - c i de 90 cm, qui etait probablement surmontee d 'une nouvelle assise de brique.-; ; a leurn
extremites, les assises d e briques comprennent 11 rangeeti.
La par t i e est d e la pi ece J est constituee par leR murn elecrih; plus haut, aux quelR est
adossee une piece c arree, exigue , a u x murs sensiblement plm1 minces, c e qui prouve qu ' ellP
represent e un ouYrage de la phase I C, meme s'il y en a eu un anterieur, datant de la phaRe I B .
L a preuYe que cet element represen t e une reparat.ion nous est fournie par les dimensions variees
des briques : a, câte de celles anciennes ( 29 x 15 x 5 cm), il en apparaî t en effet aus R i de 32 x
32 x 5 cm, caracteristiqueR - comme on l e sait - de la phase I C . Outre }ps rleux bouches
de chaleur Yenant el e la piece I, notons ( fig. 31), Yers l e nord, une p ort e ele communication
avec l ' exterieur ; le plancher d e l a piece, enfin, est en a rgile jaune.
A en juger strictement par leR dimem;iom des briques, r i 0n ne prouverait que la p icce J(
( fig. 31 et 32) ait ete reconstruite en entier au cou rs ele la pha sr I C . C ' est pourtant c e que nous
supposons, en considerat.ion du fait que son mur sud surmont e un mur plus anc ie n , rase, alors
que Ron mur nord 0st a dosRe au mur :mel des pieces F, G e t H, parfo i s sans memP respec t er
exactement les communicat ions entre c elles-ci et la piere K. De sor t c' cpw, meme s i Ies bri
ques de ces murs ont deR forma t s de 2;) x 25 x 5 cm, :2 9 x l ii x ii cm on 29 x 29 x ;} c m , c ' rst
tout simplement qu' elles ont ete remployees pour la c omtruction ck c·ette piere K. C' e t t e
opinion e s t c onfirmee par l a disposit ion fort irreg-uliere d e s a ssises ele briques ( pa r c> x rmple,
le mur est, j usqu ' a la premiere porte, a une seule asRiRe de briques), c c' qui n' est pas le ca:-; a
l ' endroit des portes et aux angleR, qui Ront con:-;tru i t :-; C'ntii�rrmcnt de b riq u e s .
N otons encore , d 'une part, qu'en face du canal rx' de la piece G il en e x i :-> t l• un autre i C' i ,
mais qui e s t l i e a u mur rase recouYert p a r l ' actuel mur s u d de l a piece K, c e qu i muntre q u ' i l
a du exister u n canal pe n dan t la phase I B ; d' au t re part, q u ' a l ' extremite e s t de ht piece,
il exist e une 8uccesRion d'elements ele ma c;onnerie qui sembleraicnt incliquer que meme la phast
I C a subi des reparations : nous nous referons au pilastre ele l 'angle NE, mais surtuut au mur
est, entierement construit de schiste . Ajoutons que le plancher ele la piere est c'n terre gla ise.
A l ' est de la p i ec e F se trouve un ensemble, clenommt> convent ionnellement L ( fig. 28 ) ,
representc' dans l a phase I B par un pavement ele tuiles (2;) x Li x ;) cm), puis surmonte p encl a n t
la phase I C d'un pilastre ( briques ele 25 X 13 X ;) c m ) , ainsi que par une curntruction rcetangulaire
a l ' exterieur et legerement arronclie a l 'interieur, qui peut. etl'e mise cn liaison :.l YC'C ] a port e du
mur e8t ele la piece F, mais clont l e râle nous echappt' 3 7•
Nom avans peu ele choseR a dire Rur la p i ece JI ( fig. 25 et 26), conHtruite fort probable
ment en deux et.apes, a i n s i qu'il ressort de8 differences ele format cle8 briques ( 25 x L> x fl em
o u 29 x 29 x fJ cm dans le tronc;on sud, 32 x 32 X i5 cm dans l e trongon nord). Quant au dernier
objectif, la fontaine N, tont ce que nous pouvon8 en clire c ' est qu ' elle recouvrait partiellement
l 'un de8 canallX de l 'angle NO ele ! 'edific e .
Jl re sul te de cette trop sommaire presentation que le p rinc ipa. l systeme de construc
tion des deux edifice�, au cour8 ele leurs differentes JlhaseR, est eelu i ele l 'alterrninc c des assise8
de pierres schisteuses di spos�es irre gnlierement et des r0ssi�es de briqncs, systeme qui selon b
ţ,ermi nologie proposee par G. Lugli s 'appelle op u s in cert u m m iJ't um 38• Kons ne s�iurion:-; Ic qu�li
fier de vittatu m m i.rtmn, etant clonne que dans ce system e I e s p et i t s hlocs de pÎPITe parallc'
lepipecliques sont disposes en b and es (v ittae ) horizuntales. l\lais on trouve ce systeme dans l \>
difice Thermes I, lors de la phase I B, quancl leR murs des p ieces du c6tt'• onest ( H, I, M, N ,
O ) sont effectivement comtruits en pet.its bloc s ele calcaire (opus v ittatu rn ) alternant par
fois avec des asRiRes ele briqucs (opits vittatum rn i.rtll m ) . I l ressort ira i t ele la que, dans l t> cadre
37 Suivant Anişoara S ion, ii aurnlt existe sur l " empln f a u t souligncr que L u gli u lilise pour <'C sysltl m c une ter
cement d e l ' ensemble L, pendant l::t p h n s e I B, unc plece minologie plus compli q u e r (systrmc mixte de opus in cer
t11m e t d'op11s /C1lcrici11m ), quc nous nous sommes p rnnis
3 6 G . L ugli, Lll tecnica cdili:ill romllllll con partico/ure
en toure e de murs.
de s i mplificr pour Ies l.Jesoins de l ' cxpose.
riguardo a Romu c Lu:io, R omo, 1 957, '18 - -19. :\lals ii
de cet edifice, deux systemes differents de corn;truction ont ete employes pendant la phase
I B 39 ( opus v ittatnm m i:rtwn dans Ies pieces du cote ouest, op ns 1·11<'ertum mixtum dans celles
du câte est), situation q ui pounait s'expliquer en admettant que la part.ie est represente une
refection de la pha se antt'· rieure ( I A), tandis que la partie ouest fut ajoutee a peine alor:.;. Sou
lignons que cette adjonct ion elle-meme com;titue un argument de plu:..; pour as:..;i gner la pha se
I B a la premiere part ie du ne siecle de n . e . , moment ou l'enceinte romaine ancienne etait
corntruite entierement en petits blocs calcaires identiques aux notres, alternant peut-etre avec
des assis<>s de briques 40• Ajoutons enfin que t ous les crepis releves dans Ies deux edifices (le
bassin de la phase I A des Thermes I, les pieces a hypocauste des Thermes II, ainsi que la
grande majoritc des canaux ) appartiennent a u systeme denomme opus signin n m ( crepi hyd ro
fuge), cependant que Ies mosai:ques sont en op us mus ivu m ( plus precisement tesselatum) 41.
Toutes ces techniques - en matiere de ma�onnerie, de crepi ou de mosai:que - se situent entre
le ier et le IV" siecle 42, ce qui concorde, comme de juste, avec Ies dates que nous avons propos ees
pour Ies differentes phases de construction des deux edifices thermaux.
Si les procedes de construction ne peuvent guere nous conduire a des determinatio ns
chronologiques precises - lesquelles devront s'appuyer en premier lieu sur Ies materiaux
archeologiques - nom; estimons que certains materiaux de construction peuvent etre pris en
·
considera t ion dam; ce but . En avan �ant ceci, ce n'est pas a u materie! lithique que nous nous
referons - materie! qui consiste, d'une part, et en tres grande proportion, en schist e, roc employe
a Histria depuis la periode archai:que j usqu'a la periode romano-byzantine ; d'autre part, en
calcaire, roc releve plus d'une fois et qui, effect ivement, situe les murs respectifs dans la premiere
p:ll't ie du IP siecle 4 3 - ni, encore moins, aux mortier:.;, dont Ies differentes compositions ne
sauraient constituer des element s de datation absolue, mais tont a u plus de datation rela
t ive, illustrant differentes reparat ions de moindre ampleur 44• L 'element auquel nous nous refe
rorn; en part iculier, c 'est le format des briques qui, analyse avec prudence et seulement dans un
espace a ux limites precises, peut offrir des nuanceR supplementaires. Nous avons constate
airn;i que dans ! 'edifice Thermes I apparaissent, a la pha Re I A., des briques de 23 cm de lon
gueur a câte d'autres de 29 cm. A part ir de la phase I B, les briques de 23 cm continuent a
etre employees pour les deux edifices, mais l'emploi de celles de 29 cm se generalise . L 'innova
tion de la phase I C consist e dans l 'emploi des briques de 32 cm, en association avec lesquelles
Ies a nciens formatR persistent . Enfin, la phase II B des Thermes I sera caracterisee par l'ap
parition des briques de 3 6 / 40 cm.
Fant e d'une typologie locale pour Ies pha ses I A - C 45, les meilleures analogies peuvent
etre trou vees a Rome, ou, :..; e lon Lugli, au rr siecle de n . e . , il y a une preponderance de briques
de 1 8 - 26 cm de longueur, lcs extremes etant compris entre 16 et 29 cm ; au Ir siecle, la
moyenne est de 23 - 28 cm et les extremes de 20 - 31 cm ; au IIP siecle, la moyenne est de 18 - 33
cm ; au IV" siecle, de 20 - 26 cm46• Ces analogies confirment , bien entendu, nos datations :
:;g O hscr\'a t i on d u c ii A n işoara S ion. C"C'S eca rts pourtan l - ainsi quc 110\IS Ic \'errons plus bas
SC! \', -1 ( 1 95:�), 3 / 4 , GOL

4 0 \' oir plus bas, p . 70, n o l c G-1 ct surtout G r . F lorescu, - Ies briqucs en q u estion indiq uen l commc date de con
struc-tion de ! 'edifice - et non de l a mosaique - l a pre
n G. L ugli, op. cit . , loc. cit. miere p a r l i c d u 1 1 1 e sieclc ; Yoir dans cet ordre d 'idecs
42 Ibidem, G52 - G 5 5 . A l . S ucc\'ean u , D acia, N'. S., 1 3, 1 969, 349 - 3 5 1 ct, plus
B ucurcş li, 1 977, :-IO.

4a D 'apres le geologuc E mii Zah, cc calea irc pro\'icnt r(·cemmenl, A. A ricC'sru, A rmata î n Dobrogea romanei,
40 G. L ugli, op. cit . , 585 - 6 1 9. O n arrlve :\ des conclu

d ' une carrierc situe c sur la ri\'c d u lac S inoe.
dans Ic mortier n ' appara i t q u ' a u l \"e sieelc d oit, a notre sions legerement differC'ntes s i l ' on se refere :\ ! 'Hude sur
44 L c prejuge selon lequcl la presen ce d e b riquc pilee
R. H a n oune, P. P omcy, Y . T hcbcrt, .J. P. Thu i llicr, l\ Ie

a \'is, Hrc rejcte tout particulierement cn cc qui concerne u n monument situe sous l ' actuel palais Farnesc (H. B roisc,
Ies t hermes, pour lcsqucls l ' emploi d'un tel morlicr C tait
clej{1 rccommande par \" itruYC ( 5 , 10, 1 - 5). lan gcs de l ' (�colc F ran �aisc de R ome, A n tiqu ite, 89, l !l77,
des briques de ! ' edifice a mosaiquc d e T omis, m a is apres

45 O n pourrait prendre en consideration Ies d i mcnsions 2, 723 - 803) , oii sont mcntionnccs pour la f i n de la Rc
28 cm, pour la pcriode des Flaviens et le debut d u ue

publiquc ct le debut de l 'E mpire des briqucs d e 25 et de
que dans une premiere p ublication ( V. Canarache, S tudii
C lasice, 3, 1 9G l , 230) ii est dit q u ' elles Haient d e 3 4 x siecle des briques de 2 6 et d e 29 cm, alors que durant la
34 x 4 cm, dans u n e publication u l te rieure ( idem, Edi periode des Sevcrcs on volt se generaliser Ies briques
indiquecs l'ommc mcsurant 30 x 30 x 4 cm. l\l eme avcc

ficiul cu mozaic din Tomis- Constan/a, p. G) elles sont biped ales (GO x 44 x 5 c m) .
Essai de reconstitution 53
la phase I A (des !'edifice Thermes I) au ier siecle de n . e . , plus precisement meme, peut-etre,
du temps des Flaviem 47 ; la phase I B ( qui - repet.om-le - est commune aux deux edi
fices, ainsi du reste que la phase suivante), dam;; la premiere partie du IJC siecle, plutât sous
le regne d'Hadrien 48 ; la phase I C, enfin, au debut de l'epoque des Severes 49• En revanche,
en ce qui concerne le module typique pour la phase II B dc>s Thermes I (au cours de laquelle on
releve evidemment aussi tous Ies autres types de briques, soit que celles-ci aient continue
a etre produites, soit qu'il s'agisse de simples remplois, cette periode usant couramment de tels
procedes), Ies analogies avec Rome ne jouent plus, ce qui nom; a oblige d'en chercher sur le
plan local, ou, a part.ir du 1ve siecle, l'emploi des briques de gra.ndes dimensions semble s'etre
effectivement generalise 5 0•
La chronologie des briques proposee ci-dessus confirme ainsi nos datations, fondees
en premier lien sur Ies materiaux archeologiques et, en particulier, numismatiques, mais de
nombreuses recherches seront encore necessaires avant qu'elle puisse etre definitivement ho
mologuee.
2. ESS A I DE REC ONS TITUTI ON
Les vestiges des deux edifices thermaux d'Histria, entierement mis au jour par Ies
fouilles arcbeologiques, com;ervent des elements de mai;,onnerie qui, a câte du materiei archeo
logique et numismatique, attestent Ies moments <le construction, de refection et de reparation
des deux monuments au long <le toute leur perio<le d'existence.
Les elements de com;truction - murs proprement dits et fragments des im;tallatiom;
auxiliaires caracteristiques pour Ies fonctions thermales - ont contribue pour beaucoup a la
connaissance de la destination ele chaque piece, du flux thermal et, par la, du plan correspon
dant a chacune des phases de fonctionnement des deux edifices.
L'etude des parties portantes qui se sont maintenues debout a revele une serie de de
tails de construction concernant aussi bien Ies materiaux que Ies techniques propres aux diffe
rentes etapes, en rapport avec Ies structurcs de resistance, Ies couvertures, ainsi qu'avec le
mode de realisation des finitions interieures, de8 parois et de8 pavements - tout cela pour
Ies deux edifices (fig. 36 - 42 ) .
L'exi8tence de ces elements d e <letail, tantât disparates e t acce8soires, tantât fort precis
et concluants, nous a permis de cerner -- a titre d'hypothese - l 'imagc el'ensemble des deux
bâtiments. N ous avons porte notre attention en pa,rticulier sur la phase de construction designee
par le sigle I C, qui represente pour Ies deux edifice8 leur moment d'extenRion planimetrique
maximum, celui aussi ou la distribution des pieces y etait a peu pres la meme 1, en fonction
des exigences d'un flux thermal identique (fig. 6 et 13 ) .
E n elaborant l a reconstitution hypothetique des <leux b:.\timents thermaux, nou;;; avons
tenu compte non seulement deH elements <le corn;truction existants, mais aussi d'une serie de con
siderations technico-fonctionnelles liees au mode de solution du systeme de couverture,
de la transmission des poussees aux 8tructures de resistance, des besoins d'eclairage direct de
chaque piece et ele l'ecoulement des eaux pluviales. Nous avons tenu compte egalement du
rapport possible de hauteur entre Ies espaces composants des edifices, suivant la destination
et le râle de chaque piece dans le cadre elu parti general.
4 7 L es hriques d e 29 c m repre s c n tc ra i e n t donc s o i l d e s
scncc dans ! ' e difice T hermcs I I - ciont l ' existcnec en tan t
f n i le de L o u tc an a l o g i e, nous c s t i mons q u c lcur s i mple pre
de Ia fin d u i er s i e c l e d e n . e . o u d u debut d u siccle suivant. q u 'e dif kc p u blic pren d fin nu m il ieu du I I I c s i e c l e
varinntes contempora i n es, soi t des repara tions ul te rieurcs,
- cx cl u t
6 ° C f . I. B a rn ea, op. cit„ 225 - 252 : D. T hcodorescu,

4 8 S ui v a nt G . L u gli, op. cil„ 60 4 , I c modu le classique u n e date a ussi tardive pour ce type de briques.
Dacia, N. S„ 8 ( 1 96:i), 257 - 300 ; 1\1. l ri mia, P on t ica, 1

pour Ia p e r i ode d'Had ricn Ctait d e 2 7 - 28 c m . A j o u tons
que dans Ic mur d u c ana l B de l ' e clifkc T h ermes I I on n
( 1 968), :179 - -108.
1 La disposition el l ' ori cnta tion des picces fon t q u e Ies

lrouvc u n e mo nn a i c d'I-l aclrirn , data n t d e s a n ners 1 25 - 1 2 8.
�D L ' a p pnrition d es briques ele :12 c m n e p e u t donc ctre
retardec - comme croy n i t p o u v o i r I c fa irc G r. F lorescu, d e u x plans s e rrssemblent, mais elles diffcren t sous Ic
Histria, 1, 131 sq q . - j us q u ' a u l \' C siccle . A bs tractlon rapport des di mensions.
TH ER M ES I
La con s t ruction de la pha se I C ( fig. 6 ) de l 'edifice Thermes I a un plan campase de

quatre p i e c es lt h nw caus te - .J, K, L et .l\I - disposees toutes vers le sud, dont celle de l'ou
est, le cald a r i u m , se t l'l'mi11e paT une abside demi-circulaire, et troi:s grandes pieces non chauf
fees vers le nord - G, H d I - j o u x t ant d'autres pieces plus petites - A, B, C, D, E et
F - q u i fonnent lt> câ t e nord <l u bc't timent .
D es dimensions et des positions a ssignees aux different es piec es dam; l e plan de la con
strnct io n il r es sort que la p i ec e conc;ue avec le plus d'ampleur etait la salle G, qui avait 21,3o-m
d e longueur, H,00 m de largt'lll' et une hauteur bien plm; grande que Ies pieces contigue8. Cett c
hau t e ur etait imposee a la f o i s par la grande ouverture de ses voutes et par la necessite d 'a s
s urer s on ec la i r ag e d i r ect, p oss ibl e seulement par des fenetre8 <lisposees a un niveau superieur
�\ c e l u i des vou t es r cc: o uvrant le:-1 pieces des c6tes nord et sud 2•
En dehors des elemen t s certains fournis par le plan de la construction, on releve sur
l ' eleva t i o n de c er t a in s murs de !'edifi c e des tra c e s de naissances d'arcs e t meme d e segments
d 'arcs, qui nous offrent des donnt�es precises sur le systeme des voutes et aussi, cn particulier,
sur le rapport en t r e Ies <limensions planimetriques et la hauteur libre de certaines piece8, d 'une
part, e t sur le rapport minimum possible entre Ies hauteurs libres de pieces voisines, de l'autre
,( fig. 3ti ) .
_.\ in:'li, dans l ' a ngle : m d- P s t d e l a p i ece A, nous avans trouve l a naissance d e l 'arc con
s t i t uant l'oU YPl t ur e entre Ies p ie c es A pţ B, a la cote de +0, 75 m (fig. 1 7 ) . Varc, que nou8 sup
posons a voir t� te Pll plein c i n t r e , avait unt> ouverture de 2 , 4 0 m, l 'intrados de 0,30 m ( l'epais
seur d 'un e hrique) d l ' e x t ra clos d e O / i O m ; la hauteur de la clef d e vo ut e a ete etabli e a la
eotp cl t• + l , 9;) m. La ma c;on n erie ele hriq u e de la p a r o i e s t , a s on point de jonction avec la paroi
sud, s ' est e on sNve e ju sq u ' �t la c o t e ele +1,32 m. S i l'on considere, a titre <l'hypothese, cette cote
comme l'OITesponda n t a la na i s s a n c e dps Y o ll t e s dt> la piece A 3, il en r e � mlt e une cote minimum de
+3,t.i2 m p o ur lps clefs d e v o llt e , la haut eur libre de la piece devant etre dans c e cas d'environ
J , 00 m4•
Sur le câte :'lud ele la p i e c e B l e mm d e brique s'est conserve jusqu 'a +1, 60 m de hauteur,
ha u t eur que n o u s avons con sicleree c omme la eote minimum po s s ibl e 5 pour la naissance de la
voute, que la pieCl' a i t e t c couverte par u n e v o1î. t e demi-cylindrique est-ouest ou par une inter
section de v o lit es . D a n s Ies deux variantes, la cot e ele la clef de votî.t e devait se trouver aut our de
+ 3,30 m .
Sur l e meme mur, mais sur la face appart cnant a la salle G ( fig. 18), nous avans releve
a la c ot e <le + l , 20 m la naissance de l 'arc est- onest, a:vant une ouverture de 3 , 20 m, qui sur
monta i t la baip fai sant communiquer Ies pie c e s B e t G. En supposant que l 'arc etait en plein cin
tn•, sa def cleYa i t s e t rouver a utour ele la eote de +2,80 m. L'intrados etait apparemment de
l' t� pa i s s e U l' d 'une hrique, } ' px t ra dos cl'Ulll' largeul' eg al e a c e ll e du p i lastr e ( 1 , 20 m)6• L 'analyse
d es donnees indique comme variant P la plus probable de couverture pour la piece B une inter
section de berceaux 7 de hau t eur egal e .
Dans la variantP axonometrique que nous proposons (fig. 33), nom; avans considere
que Ies deux pieces A et B etaient couvertes de voutes intersectees ayant - compte tenu de
la cote la plu s ell'YCC - leurs clefs de voute a la meme cote de +3,50 m. N ous avons propose
l e meme sp ; t em e ele voutes 8 pour Ies pieces C, D, E et F, qui sont en prolongement des deux
p r em i er e s et fonn ent le câte nord de la construction, avec la meme hauteur libr e d'environ 5 m .
2 L e seul m u r exlc r i c u r d e l a salle G C l a i l son mur e s l , 5 L e m u r n e s e m b l e p a s a v o i r e tc refait ulte rieurement
dre lral'.e d " ou v e r t u r e .

q u i s ' e s l consen·c s u r u n e h a u t e u r d e 2, 90 m sans la moin j u s q u ' :\ cette cote, c c q u i I c d a l r d e la phase I C .
6 T o u s I es ares de la salic G et d es pelites pie ces C ,
7 l\l e m e dans l ' hypothese d ' u r.i

3
D , E et F a vaient la m e m c large u r .
piCecs nous porte i1 l'.roirc q u e l a p icl'.c ,\

L ' a n a l yse des cle mcn l s relcvcs s u r I es nrnrs d e ces
def d e ! ' a rc donnant s u r l a s a l l e G devait se trouver a la

h e1Teau est - ou est, la
n e p o u v a i l clre
l'. O U \" e r l e que par unc i nterscl:tion de \'Otl tes.
cote de + 2 , 80 m, d e s o r t e q u ' il deYait y a voir de toute
4
H et
La h a u t e u r l i b rc d es pic l'.es a e tc calculec en fonction fa i;on unr penetration d e vmites.
e
q ui se tro u y e ii la c o t e de - 1 , 5 5 m .
du niveau d u seuil c ompris entre Ies picccs G, N ous a vons a d opte l a varian t e de voiltes croisees qui
resuite du plan mcme des pie c es ,
Essai de reconstitution 55
Afin d e respecter !'unite de conception de l ' ensemble, nous avons considere que t o ut es
Ies arcades qui faisaient communiq uer entre elles Ies pieces susmentionnees C - F et la grande
salle G avaient la meme hauteur libre que celle situee entre Ies pieces G et B, bien que Ies dimen
sions de leurs ouvertures different, eta.nt respect.ivement de 2,85, 2,38, 2,62 et 2,82 m (fig . 1 8 ) .
L a solution que nous proposons pour l a salle G , l a piece l a plus vaste d e !'edifice, con
siste dans l'intersection de berceaux a.n1nt des ouvertures differentes, mais la meme haut eur
libre a la clef de vollte. La decharge des poussees interieurcs se faisait par des poinb\ de ma<;on
nerie massive repartis uniformement en plan, a savoir Ies six paircs de pilcs et de pilastres con
struites sur Ies cotes nord ct sud de la salle G 9•
Cette structure de resistance, utilisee dans tont le monde romain pour la constrnct ion
de maints edifices monumentaux, contemporains des thennes ou posteriem:-; 10, pennet tait a
la fois un eclairage optimum de l'interieur, par des fenetre:-; placee:-; dans le:-; t�'mpan:-; de:-; VOlLt es
nord-sud, et l'obtention des volumes requi:-; pour les different:-; e:-;pace:-; compo:-;a n t :-; d u b<H iment ,
en fonction du role plu:-; ou moins important qui leur revenait .
Dans la concept ion d'une telle structure, Ies arcs nord- �md :-;itues entre le:-; piece:-; B - C,
C - D, D - E et E - F, qui :-;'appuyaient sur Ies p ilastres du mur nord de la con:-;t ruction et s u r
Ies piles du c6te nord de la salle G, j oua ient le râle de contreforts assurrnint Ies pou:-;secs (le d e
charge des voutcs d e la grande :-;alle . En meme temps, ces arcades as:-;uraient la communicat ion
entre Ies quatre pieces, la cote minimale de nai:-;:-;a ncc des arcs pouvant se :-;ituer a +0, 60 m 1 1 ,
ce qui donne une h�mteur minimum de la clef de 3,20 m.
En ce qui concerne la piece H, nous suppo:-;on:-; qu'l'lle eta i t couvert L• elle au:-;:-;i par unc
intersection de VOUtes, mais bicn plu:-; hau t e que le:-; piece:-; la j o u x t a nt a l'ouc:-;t Pt a u nord, (' C
qui permettait son eclairage par des fenetre:-; percfr:-; dan:-; le:-; t,vmpan:-; re:-;pect if:-;. Le :-;y:-;tl•llH'
de voutes de la piece suppose la presencc :-;ur ses câtes oue:-;t et nord de deux arcs 12 a u x ouve r
tures et hauteurs differentes.
L'arc situe Rur le câte onest (fig. 1 9 ) , sur tout e la longuenr du mur, a:-;:-;ura it la commu
nication avec la piece I, le:-; deux piece:-; cmrntituant <'n quelqul' :-;01te, v u l 'onvN'tll l'l' dP 3,00 m
de l 'arcade, un espace commun. Sur le c6te nord se trouva it un autrc arc, a �·ant unc ouvert u r e
de 4,30 m, accole au mur sud ele la piece A. Cet arc, plus un sccond arc qui l e doublait vers l'in
terieur de la piece, probablement accole a la face sud des appuis du premier, formaient une
niche voutee qui a abrite a un moment donne un ha:-;:-;in rec t ang·ulairc' 13.
La salle I, le .frigidarium de:-; thermes pendant cette phase, renfennait clan:-; :-;a part i e
ouest un bassin rectangulaire qui occupait toute la largeur de la piece et dans laquelle on entra it
en montant une marche et en en de:-;cendant en:-;uite quatre ; la profondeur du ba:-;sin etait
d'environ 1 , 20 m. Nous avons suppose quc la piece etait couverte <l'un berceau c:-;t -ouest, dont
la naissance se situait au meme niveau que celle de l ' arc donnant sur la piece H. La piece ava,it
ainsi une hauteur libre de 5,8;"") m, son eclairage etant a:-;surc par une fenetre percec <lans le mur
ouest, a une hauteur adequate, au-dessu:-; des baigncur:-; debout devant la piscine 14•
Les pieces .J, K et L, de l'aile sud, etaieut egalempnt COUVel'tl'S ele voute:-; vra i :-;l'mbla
blement demi-cylindrique:-; aussi, mai:-; orientees dans la direction nord-sud . La :-;olution propo:-;ee
permet a la fois l 'eclairage de:-; piece:-; par le câte sud, su ivant le:-; pre.ceptes de Vitruve 15, au mo.ven
de fenetres percees dans Ies tympans des voutm; 16, et un bon ecoulement des eaux pluviale:-; ver:-;
l'exterieur.
12 L es murs de Ia pit' l' C on t e tc
de resistance proposce a e tc f a i t e par l a rc h i te c l c L u c i a n

s La verification de la c a p aci t e porta n te ele la slruc:ture consolidcs el Ies d e u x
Rotaru, q u e n o u s remercions <'I n o u v e a u il' i .

' a rcs rccon s l i tues .
1 " D ans c e l espacr on t fon c t ionnc sun·essiYcmcn t cl c u x
i o V oir .Joseph R ipostelli, Les Thamcs de Carnea/lu <I hassins, s a n s q u ' i l soi l possible de prel'iscr a n'l' ecrti t u d c
/ ' epoquc romuinc ci de nos Jours, R ome, 1 9 1 7, p. ·15 s q q .
1 4 Cf. \ " i truve, De / ' arc/1 i/cc/11re ( L ra d . c n roumain),
I e momcn l d e Ia constru d ion du premier.
P ou r Ies Thermes de D i ocletien, v o i r D . K r en c k c r, Tricr.
1!JG I, \', Ul , 2:! 1 .
1 5 Ibidem, \", 1 O, 22:L
1 6 L es fen e t rcs dt•s eha m b rcs ne pouvaien t l� l rc placces

]{aiscr/llerm, 280 : po ur I es T hermes d r T r(•ves, ibidem,
1 1 A u- des.sus de celte cote I c m u r a C lc rcfai t a l ' occasion

pi . 7 el 8 .
q u ' au- dcssus d u faite du toil des praefu m i a situes sur k
des consolidations modernes. cote s u d .
La salle l\I, egalement couverte d'un berceau, mais sur l 'axe est-ouest; communiquait
a l'ouest a;nc une abside demi-circulaire couverte d'un quart de sphere, dont la naissance etait
en fonetion des deux fenetres, conservees sur une hauteur de 2 , 2 7 m. Si l 'on considere que Ies
fenetres s'eleYa ient au rnoins jusqu'a la cote de +3,35 m, la naissance de la voute devait se
situer Yers la cot e de + 3 , 60 m, la hau teur libre a la clef de vofrte pouvant atteindre 8,00 m .
Quant a l'arc qui separai t l'abside de l a piece M , il devait avoir une hauteur d'au moins 7,50 m,
la YOlÎte de la piece l\1 :-.; 'elevant au-deSSUS de Cette cote, a la meme hauteur OU probablement
meme plus haut que !'abside .
I.es pra�fnrnia de:-.; piece:-; K, L et l\I etaient vraisemblablement couvertes, elles aussi,
de voutes, mais moins hautes 17, de maniere a permettre l'eclairage des pieces qu'elles desser
va.ient..
THER MES II
La recomtitution hypothetique d'ensemble de !'edifice Thermes II a ete elaboree a

partir des elements existants, qui definissent l e plan de la construction, mais non son elevation,
Ies murs n 'etant conserves que jusqu'a 2 m de hauteur tout au plus. Ici encore ( fig. 34), Ies rap
port ::; volumetriques entre le8 parties composant e8 de la construction ont ete calcules en fonc
tion de8 possibilites pratiques cl'obtention d'un bon eclairage et d 'une solution satisfaisante de8
problemes lies au fonctionnement specifique de !'edifice 18•
De m em e q u e dan::; notre e:-.;sai de reconstitution de !'edifice Thermes I, nou::; avons
propose pour Ies piece::; C et D une hauteur libre superieure a celle des pieces voisines de l 'aile
nord, aim;i qu'un systemc de conYerture consistant dans l'intersection de deux berceaux, qui
permet1.ait cl'eclairer Ies piece:-.;, notamment la piece D, par des fenetres situees dans Ies tympans
des volites.
La forme, Ies dimensions et la po8ition en plan des pieces situees sur le câte sud de
l'crn�embk - F, G, H ei I - i·mggerent comme systemes de couverture des b erceaux simples
pour G et H et intersectes pour F et I, solutions qui permettaient leur eclairage au-dessus du
praefitr11 ium K ( fi g . 2 7 ) .
L a :-;alle I e::;t prolongee vers l 'ouest par une abside dEmi-circulaire, ou l 'on avait acces
par un e arcade ayant llllc ouverture de 3,80 m. L'abside eta it eclairee du cOte onest par des fene
tre:-; p lacee:-; au-de:;; i m s de la cote +3,66 m (le n iveau maximum des murs encore debout 19) et
dispo�ees probablement pareillE ment a celles relevees dans !'edifice Thermes I ; elle etait rnns
doute recouvertP d'nn quart de sphere.
La piece E, de forme rectangulail'e tres allongee, Remble avoir ete couverte par un ber
ceau nord-:md ayant la mf>me hautpur que la voute de l a piece F, condit ion necessaire pour une
solution i-mt isfai :;; a n t e du probl eme ele la couverture du coin sud-est de l'ensemble. J;e prae
furn imn K, sur lt> cât e sud de la construction , etait couvert par u n berceau est- onest de brique,
dont la nair..; s ancp - a la. cote de +3,28 m - s'est conservee, ]a hauteur libre de la piece etant de
2 , 5 0 m ( fig . 3 1 ) . Le praefurn ium .J, du câte ouest, etait tres probablement" voute lui aussi, mais
sa hauteur etait plu:-; grande 20 qne celle du câte sud .
A l a difference du prem ier en semble thermal, !'edifice Thermes II comprenait un ele
m ent nouveau dan s la solution fonct ionnelle du parti , a savoir une cour interieure - B 21 -
a ccolee au câte nord de la construct.ion et entouree sur ses trois câtes libres par u n portique
1 7 La naissancc de la voute couvra n l Ic praefurnium K a eau chaude, reposant sur Ies suspensurae en pierre que
s' est con sc r v e e â )'e difice Thermcs I I , la hautcur de la l ' o n y a rclevees, d e sorlc q u e la hauteur a laquellc se
voul e rct:onstitucc c t a n l de 2, 50 111 . trouvaicn t Ies f cnctrcs Ctait cn r onction a ussi de cel
2 0 D ans c e praefurnium, l 'installation d e chauffage de

18 D ele ment.
ans l ' e va l ua ti o n de la h a u t e u r des picccs n ous avons
elements concre ts cxistant a l ' e dificc T hcrmcs I .

tenu comptc aussi, comme terme d e comparaison, des
i 9 N ous supposons que l ' a b ş i d e renfermait un başsin n Voir l ' opinion formulee ci- dcssus, p. 33.
l ' ea u se trouva i t probablernent sur l e cote est.
Travaux de consolidation, restauration partielle et protection 57
- A - de 2,90 m de largeur . La cour et le porti que etaient probablemC>nt separes par une
rangee de colonnes, dont Ies fondations continues sont partiellement detruites 22 (fig . 2 7 ) .
L ' acces aux thermes d e l 'exterieur avait lieu par le cote est d u portique, vers l a salle
D o u E, dont Ies pavements devaient se t ro uver, selon nous, autour de la rote de +3,00 m23,
ct non paR directement depuis la com· pave c de mosa!que. II fa.llait clonc quc Ir pavement du por
t i que se trouvât a, un niveau superieur a celui de la mosai:que dr la cour interieure 24, en l 'eR
pece au n iveau du seuil - suppose - de l'entree des thcrmes.
L 'ensemble volumetrique general des edifi ces Thermes I et Thermes I I , tel qu'il
ressort des hypotheseR axonometriqueR avancees ci-dessus, apparaît romme le resultat direct
des solution s techniques imposeeR par Ies nombreux problemes sperifiques <le construction lies
au fonctionnement d 'un edifice de cette nature, le critere esthetique en ce qui concerne Ies
proportions generales des deux ensembles etant subordonne a u precedent .
3 . TRAVAUX DE CONSOLIDATION, RESTAURATION

PARTIELLE ET PROTECTION
Corupte tenu de la valeur scientifique des deux edificeR thermaux, de la fragilite de
leurs elements et de l ' etat actuel de conRervation de leurs ruineR, leR travaux de consolidation
et de protection des deux monuments sont a la fois neceRRaires et urgents. Leur etude, y com
pris l'elucidation de tous Ies problemes de datation, pouvant etre conRideree comme achevee ,
rien n 'empeche de commencer Rur-le-champ Ies travaux de protection et de consolidation des
ruineR de l'edifice Thermes I , action dont le caractere d'urgence s'impose d'autant plus que,
durant leR presque 60 ans qui se sont ecoules depuis la decouverte de ses premiers vestiges jus
qu 'a ce jour, a eu lieu un processus continu et accelere de destruct ion non seulement des ele
ment s de construction plus fragiles, mais amsi des mun de pierre ou de brique.
B ien que l'ensemble Thermes I I - situe en debors de l 'enceinte tardive, pres du mur
de defense de la periode romaine ancienne - n 'ait ete fouille que bien plm; tard et miR au jour
entierement en 1973 seulement, bien qu 'il ait ben eficie en outre d'une protection provisoire
jusqu'a ces derniers temps, cet important objectif archeologique a �mbi lui aussi un processus rapide
de degradati on, qui a affecte en premier lieu just( ment seK elemen tl'i de construction specifiques.
Ainsi, la necessite d'une intervent i on rapide s'impose pour ces deux edifices aux fonctions
identiques et aux structures caracteristiques semblables. En consequence, on a mis en re uvre
une serie de travaux qui: a l 'heure actuellc, ont depa:-:se le stade d'elaboration des projets et
sont meme entres, clarn' le cadre genera] d'ac f rv i te du chantier archeologique d'Histria, dans
la phase d'execution .
En ce qui concerne la Rtructure des murs, Ies deux ensembles thermaux presentent de
grandes similitudes. Du reste, ilR ont ete construits et refaits a proche intervalle et ont long
temps fonctionn e concomitamment. .
Les murs sont construits en pierreR brutes, de formes et de dimensions variecs et ne prc
sentant un certain fa �onnage qu'a l'exterieur, fa�onnage execute a meme la carriere lors de
l 'operation d'extraction. �a p ierre utilisee consiste, en majeure partie, en schh;te vert, extrait
non loin d'Histria, et, dans une faible mesure, en petits blocs calcaires de couleur claire (blanc
22 N ous estimons que l ' apparition de la cour intcrieure
pourrait etre assignee â une etape de reparation de D e l E devait avoir sa cote m i n i m u m a + 2, 6 1 m, le
on constate que la porte de communka tion en tre Ies pieces
seuil n on compris ; la porte en tre Ies pieces E rt F a \'a i l

B
colonnes sont accolces a l 'clcvation du mur n ord des ther s a role minimum it + 2,85 r n ( rig. 29), ccprndant que la
la phase I C. L es fondations conlinues de l 'alignement de
sltuait autour de + 2 , 90 m, ainsi q u ' il ressort de la hauteur

m es, qui a He refait pendant la phase I C et dont le crepi cote minimum du pavement des pieces du cOtc sud se
23 C onforme men t a u f l u x thermal, ii devait y avoir une

est encore visible (fig. 25) .
circulation libre enlre Ies salles du cOtc nord - C, D e t 2 4 l" n e clifferrncc el e nivea u d ' cnviron
des suspen.mrae et des bouches d e chalcur (fig. 27).
E - e l celles du câlc s u d - F , G, I I e t I , de sorte q n c I es

75 cm appara it
pavements de toutes ces pieces devaient se trouver a

en tre Ies cotes des pavernen ts intcricnrs ( + :l,00 m) e l
celle du seuil presumc de l ' entre e dans Ies thermes
u n e cote peu differente. S i l ' on prend cn considcration Ies ( + 2,25 m), differem·e qni suppose l ' e xis tcncc cl 'au moins
cotes maximums des elements de construction conservcs, truis marchcs.
8 - c, 212
ja u n :î.1 re) t a i ll e s sur pl u s i e u r s facps pţ dl' formrs a peu pr c s regulieres, provenant de la demo .
li t ion de c ons t r u ctio n s anterieures, cl 'eJJoque hellenist ique ou romaine ancienne. Le schiste
vert est un roc relat i vement re s i s t a nt a u x fact eurn climatiques ; le calcaire l'est moins, surtout
:1 u x pre eipi t a t i on s ac co mp ag nee s dr phen om ( 1w s de gel et degel, a la suite drsquels îl devient
•
fr i a b h• d se <:livP ell mi11e<•s lmnelles sur t ou t e l ' epa i s s e u r de la piene.

Les murs ]H'esrnt t>nt, il dl's d i s t an C' l' S va r i a n t entre 60 et 1 00 cm , des assises horizon
t a ks de q u a t rl' nrng(•es el e h r i q u e :-; . L' ep a i s se m · de ces assises altpmantes, qui jouaient le râle
<le C' ein t u rps lk resi s t a n (' e d a n s la st ruct u r p des murs, e1o1t uniforme, en moyenne de 32 cm.
Les element s const i t u a n t <k s poi11t s d 'a ppui du systeme des vofites different comme 1-;tr uc
t ure des murs tant exh1rieurs q u ' i11t eri<:'m·s df s e d i fic es par une proportion plus grande de briques.
Le l ia n t e mpl oyc> d a n s t ou t e la m a <;> cmn erie est un mort ier de chaux et de sable renfermant
d e s fr a g m e l l 1 S <l e C'l>1·ami q ll l' p i le e a gra n u la t ion m o y en ll e de :� a f> mm .
U•s ele 1 1 w 1 1 t s <k eu11stru d i on s pe c ifi qu c s pom· ks edifices thl•rmaux, faisant part ie du
sys t e m e de c ha u ff a g e e t cle s b as si n s cl ' p a u ehaude ou froide>, sunt n•presentes par des fragments
<k m a <;>onnNie el e hriq ups de d iffer en t p s cl imensions, avec du mortier de chaux, sabie et granules
<le e e ra rn i q u e p i l <'·c·, d a ns llll etat �n-ance de <legradation .
Il co1n-iPnt lk mc•n t ionn N que l e pro c e ssu s de d egradat ion de t on t l'ensemble thermal
('St <hÎ e n gra r nk p a r t i e all fa i t que l'un et l 'a utn• edifice Ollt ete cletru i t s par de puis:sant8 incen
dies, cc> (1u i , a pr(• s la m i se au j ou r eomplete des ruines, a ace<'· k're sensiblement l 'act ion destruc -
1 r ic e d e s prc'eipit at ion s e t d e s Yariat ions dl' t emperat ure d i nrn e s e t annuelles.
8ou s l 'l•ffd d P l 'aet ion d ir e c t e <le c er t a i n s fa ct n r s cl imatiques, chhniques et b iolo
l'
g iqnC's, a u t a nt la pi e rr e ( en part iculier la piern· calcain·) ut ilisee pom· Ies differentes construc-
1 i o n s h istl'il'Jlll(•S q u e la hriqlle ]Jl'l'<ÎPllt } eUl' resist anC"e, deviennpnt spongieUSeS et friables.
J eurs surfaces c·t l c• 11 r s aret Ps s ' er o d < n t , la m a ssp de· la pierre se clive.
'
Afin d e reali ser 1m p prot e c t ion Pffieac(' c1es deux edifices thennaux dans l 'etat actuel
d e con se1·va t ion cl ps ruines, il faut a n a l�'SN le1o1 principales caraeteri:-;t ique:-; des facteurs clima
t i qu p s q u i ont affrct (> cc• s vest i g e s . l\1 e n t ionnon s que l 'analy::;e de ce:-; fact em·1o1 aura pour base
·
I e s oh servat ion s de l ungul• dnree fa ites par la stat ion meteorologique> de Com1tanţ a . Ces don
uees ont une valpur pm·pment indicat ive, suffi1o1ant e t outefoi:-; pour suggerer Ies m esures gene
ralps de prot ect ion q u i s ' imp osent .
Le tNritoire t ont ent ier de la Dobroudj a s ' integre dans la vaste aire du climat continental
de st eppe, ameliore cependant dan s la zone câticre oi1 est situce la ville d 'Histria par la presence
de la mer :�foire.
Le:-; principales caracterist ique:-; du climat dC' littoral maritime, dont depen d l 'adop
t ion des mesure:-; de pro t ect ion va lables pour t oute:-; les ruine:-; du site d 'Histria, ont ete determi
nees :-;m· la h as(' des enregistronent s fa i t s par la station meteorologique dl' Constanţa :su:smen
t i onnel', qu i se t roUVl' a 40 km d 'H i stria.
Parmi les cliffcrentes obse1Tation s enregi:-;trec s a u long d 'une periode d 'envil'on 7 0
ans, nous n ' a naly:-;prnns q ue c p l l e s e n l'a]Jport avcc· l e s phenomenc s meteorologique:s qui ont
affec te d irc>ct ement Ies objec t ifa a rcheol o giq u e :-; q u i n o u s occupent.
a) Les precipita.t ion s a t m o sp her i que:-; comportent dans cettc zone de:-; quantites infe
rieures a celle1o1 du rest e du t el'l'it oire. Elles 1-; 'expriment pour une periode continue de plu s -
de 5 0 a n s - p a r l e :s v a l eurs :suiYant e s ( e n millimetres) :

Tableau a)
2\lois I II III I I\' \' 1 V I \' I I I VIII i IX X XI XII j Par an
:\l a x i m u m 1 44 , 6 1 1 9, 3 7 !J , 4 81, 8 1 n. o 1 14 , 0 181 , 2 1 67 , 3 1 1 5, 9 1 58 , 3

1 14, 8 1 09 , 2 684 , 8
---- ---- -- - - -- - --- - - ---- -- --
:\linimum - -
0, 5 -
0, 4 0, 3 0, 3 0, 3 - -
203 , 0
. - �- ---- - - -- - -- --·
- -
--- · - --
i\Ioycnnes 31, 1
-- - -- - -- - - ------
-- - -
26, 6 24 , 5 2:{, 8 28 . 1 43, 5 34 , 9 30, l 29, 6 :i5 , 1

36, 2 32 . 3 378 8
Travaux de consolidation, restauration partielle et protect i on 59
Autant les valeurs moy en n e s des precipit at ions quc kurs va l e u rs ma ximums et mini
m u m s pr e sen t ent une rep art ition dans l e t emps relatinment hcrnogene, anc des valeurs lege
rement accrues pour Ies mois cl'ete . L'analy:.:e d 'u n e pericdc cont i n u e de> plu s de lf> a ns a donne,
comme nomhrc de jours marques })a r ck s precipitat ions, Ies vakur:.; snivantes :
Ta b lrn 1 1 7J)
II III I \' \' \' l i \' I I I IX XI XII
1
__ _____ ------ ---'--- ----.--
8.8 8.0 6.6 6, 2 /, 6 7, 0 3, 1 1,2 ' :1, 6 6, 8 8,0 10, I
Le regime des pr e cipi t at i on s dans cet t e zone est conforme au climat continen t a l de
steppe, avec cles valcurs moyenne8 annuellu; rnus 400 m m et u11 n c mhr c plu :s gra n d de jour
nees aYec preci p i tat io n s p e n da n t la rnison froide. L'ett>, Ie s precipitat ions rnnt plus rares, m a i s
avec u n volume cl 'eau s u perieu r ct u n caractere parfois t ornntiel .
b ) Un trait spec ifi que pour le climat d u littoral marin, c e ::: o nt le:s valeurs elevees enre
gis t re es par l 'humidite de l 'air pa r rapport au rest e du t enitoire. Le8 valeurs le1> plus e l evees
se relevent pendant Ies mo is d ' hi ver , ai11si q u ' il rci'sort ele:-; clonn e e :-; enregistrees au l ung d ' un
intervalle de pl u s ele iiO ans.
II III I \' \' \' I I \' I I I IX I X XI XII
88 86 80 81 77 71 71 78 82 86 88
La moyennc annuelle est ele 8 1 %, c c qui l'PJH'e1>entc la valeur la plus elen>e de toutc
l a R o u ma n ie.
c) Un autre factc>ur C'lirnatique impo1t�rnt e s t con s t i h 1 t• p a r le rt•girne thermique, clont
I e s variat ions autant dans le courant ele l 'annee qu'au cours de l a journee const ituent ! ' element
de ba:-;c du car act e re continent a l du climat d e la Dobrouclja.
Les r e sul t a t 8 , pour unc periode d ' e nviron 70 ans, rnnt k s suivants :
I li I III : I\' i \' I \' I J \' l i I \' I I I i IX � X : XI i XII

1
l\lois
-- -- ---- -- -- -- -- -- -�--
:\!a x i m u ms 6, 7 5, 8 8, 1 1 2 , :i 1 8 , !l 22, 2 21,8 2 t, 7 21, 7 18, 0 1 :i . 2 8,0
:\ l i n i m u m s - 8, 1 - 8,0 o. o 5, 7 12, 8
--- ---
1 6 , \J
--·--
l !J , 5
------
20 , 0
-- - -
1 -1 , \J
-- - --· 1·---- ------
!J , () 2 , :i - -1 , 1
---
l\loycnncs 0 , :1 ' o, 8! - 1 , ,, \), 6 15, 8 I 20 . 1 2 2 , ..i 21,8 17. u 12, 6 6, ll 2 . :1
La t emp era.t u r c moyennc a nn ue l le est de 1 1 , 2 °c, l ' a m pl i t u de moyenne annuelle est de

22, 1 cc.
Outre Ies var i at i on 8 meusuelles, le regime therm i q u e de type continental est caracte
ri8e (�galement par d'a1>sez grancl8 ecarts clans le courant de la j ournee . Les obsC'l·vat ion1> con t i
n ue:-; s ur une periocle cl'environ 30 ans o n t abouti a u x valem·1> moy errn es suivantes des t empe
rat ures qu ot i cl ienne s maximums et m i n i mums :
:\ l o i s II \ III i I\' : \' j \' I I \' I I l \' I I I I IX i X i XI I X11
Minim u ms - 3, 6 -2,8 0, 7 5, 8 11, 1 15, 2 17,5 17, 2 1 -1 , 1 8, 1 ·I, 1 0, 8

quolidi cns
Differcnccs 6, 1
On remarque en premier l ieu que penclant trois mois de l'annee la valeur moyenne cles
rninimums quotidiens descend au-dessous de 0°0, d'ou le phenomene de gel.
d) Le regime des vents est caracterise dans cette zone par une grande variation sous le
rapport de la direction et de l ' intensite, ainsi que par leur grande frequence.
En ce qui concerne la direction, Ies vents domina,nts sont ceux du nord, du nord-ouest
ct du nord- est, autant pour l'ensemble de l'annee que pour la saison froide, lorsque l'on enre
g-istre egalement le:;; plus grandes vitesses.
Pendant la saiwn chaude, a son debut surtout, la frequence des vents du sud s'ac
cro î t , mais les vents du nord continuent a predominer. Pendant cette meme saison on enregistre
aussi une circulation locale de l 'air du type de la brise marine. Les periodes sans vcnt sont rela
t ivement peu nombreuses, leur moyenne annuelle etant de 8 , 1 %.
Les autre:-; facteurn climatique:-; influencent en moindre mesure Ies solutions de protec
tion des vestiges archeologiques d 'Histria.
Ce qui resulte en premier lieu de l'analyse de:-; principaux facteurs climatiques, ainsi que
des ob:-;ervations faites rnr Ies lieux, c 'est l'action destructrice des precipitation:-;, qu'il s'agisse
de pluie ou de neige, surtout lorsqu 'elles :-;ont accompagnees du phenornene de gel.
Les variations de ternperature et le vent arnplifient l'action destructrice des precipi
tatiom. C 'est pourquoi la premiere mesure de protection qui s'impose est la realisation d'un
systeme de couverture des pieces renfermant encore des restes du systeme de chauffage, des
bas:-;ins, des dallages, de la mosaique, etc . De meme, il faut consolider et proteger Ies murs de
pierre et de brique qui restent en dehors des surfaces couvertes.
Les solutiorn; pour la consolidation, la restauration partielle et la protection des en
scmbles thermaux d'Histria presentent, pour chacun des deux edifices, Ies particularit es
suivanteil :
TH E R M ES I
La valeur pa r ticuliere des vestiges qui font pa,rtie de !'edifice thermal et, en particulier,
la complexite qui r e:-;ulte de la superposition de plusieurs phases de construction - sans parler
du dauger d'un processu:-; rapide de destruction de tout l'ensemble - ont impose la mise en
marche des trava ux de protection et de consolidation, travaux qui auront le meme caractere
de complexite et seront accomplis en deux grandes etapes. Dans une premiere etape, dont le
projet e:-;t en Yoic d 'elaboration, on realisera la protection de tout l'ensemble par un systeme
de couverture au moyen <le materiaux legers et translucides. Les travaux de protection et de
restauration partielle de cette premiere etape viseront seulement a la protection de premiere
urgence.
La seconde etape, qui commencera apres la realisation des elements de protection,
comprendra uniquement des travaux de consolidation et de restauration partielle dans le cadre
de l 'espace protege . Au cours de cette etape, on realisera aussi des travaux de mise en valeur
des elements specifiques Ies plus importants, tels que bassin:-;, systemes de canaux et de conduits
pour l 'adduction et l ' evacuation de l'eau, systeme de chauffage, dallages et mosai:ques de cer
taines pieces, etc.
Dans la premiere etape, limitee a Ja, protection de !'edifice thermal, toute la superficie
couverte de ruines entre la petite place a portique au nord, le mur d'enceinte a l'ouest, la rue
au sud et le mur respectif de ! 'edifice a l'est recevra un systeme de couverture en elements
legers, translucides, destine a empecher la penetration de l'eau et de la neige et de dimi
nuer l 'effet du vent et des ecarts de temperature.
L ' element de basc du systcme de couverture est le polyester arme de verre (PAV), qui
est un materiei leger, resistant et translucide, avantageux en outre par le fait qu'il est livre en
formes assurant un montage simple, facile a realiser au niveau actuel de dotation du chantier.
Les elements de PAV seront m.ontes sur une ossature de poutres metalliques reposant
sur des pilier:-; metallique:-; ou sur CPrtains murs de l'eclifice. Les eaux pluviales seront recueil
Iies et dirigees par un sy:-;teme de gouttieres en fer blanc, a pente generale vers le sud.
Vevacuation des eaux se fera par l 'intermediaire du puits creuse dans la rue qui borne
!'edifice thermal vers le sud, puits qui sera nettoye et amenage dans ce but.
Travaux de consolidation, restauration partielle et protection 61
r�es travaux de consolidation et de restauration seront limites aux murs supportant

certains elements du systeme de protection. La consolidation vise en premier lieu les ele
ments de construction presenta.nt un degre eleve de degradat.ion et corndstera rlans le demon
tage des parties de ma<;>onnerie deteriorees et leur refection au moyen des meme;; piC'rres, mais
liees avec du mortier de ciment. Oes operations de cornmlidation sPront executees d'apres les
indications des planches a l'echelle de 1 /20 et d'apres des photographies.
La restauration partielle de l'ensemble thermal visera seulement a consolider, proteger
et masquer partiellement le systeme de couverture. Ainsi, on restaurera partiellemPnt le mur
nord de l 'edifice, jusqu ' a environ 0,50 m de la hauteur du systeme de protection. Ct>tte restau
ration partielle du mur nord est en concordance avec le projet de mise en valeur de la petite
place a portique, qui etablissait des solutions pour Ies c6tes nord et est, ainsi que pour le dal
lage et Ies colonnes. La restauration partielle du mur aura aussi pour but de proteger l'objectif
et le systeme de couverture contre Ies vents dominants (du nord, nord-el'lt et nord-ouest). Les
baies de ce mur seront proteges par un s:vsteme transpa.rent et mobile de cadres metalliques
et de stiplex (qui ne seront montes que pendant la saison froide ) . Dans le meme but, on restau
rera egalement le mur est de !'edifice, ainsi que le mur d'enceinte, �, compris la tour I, depuis
la petite place a portique jusqu'a l'entree situee entre Ies tours I et K . La restauration par
tielle du mur d'enceinte et de la tour I s'effectuera apres le montage complet du systeme
de couverture. Sur le c6te sud, qui est encore en cours d'etu<le, la consolidation <>t la restau
ration partielle n e s e feront que jusqu'aux eotes actuellement eonservees deR murR. C e câte
reRtera pratiquement ouvert, de maniere a permettre l 'aeration permanente de l 'espace cou
vert. DanR le meme but d'assurer une aeration permanente, on montNa dans l a zone centrale
de l'espace couvert des systemes de ventilation par quelques tron �ons de chassis �'t faîti&re.
THERMES II
Apres la mise au jour complete, achevee en 1973, des ruines du Recon<l edifice thermal,
nous avons elabore - sur la base du rapport de fouille et des avis des specialistes - le projet
pour la consolidation et la protection de cet important objectif archeologique . A l'heure actuelle,
Ies principaux points du projet ont ete partiellement realises et seront completeR au cours des
annees suivantes.
Le volume le plus important de travaux sera represente par la comolidation et la
restauration partielle de la mac;onnerie existante ; la eonsolidation eonsistera en general dans
le remplacement des elements detmits ou gravement <legrades par des elements nouveau x ,
ayant l a forme e t Ies dimensions initiales de ceu x remplaces (pierre e t brique). Dans le meme
but de consolidation, on s 'est propose de eompleter le8 murs existants jusqu'aux cotes connues
de fac;on certaine, en fonction des temoins consern's. En surelevant certains murs d'au
moins deux ou trois rangees de pierres ou de briques, on aRsurera la protection <le la mac;on
nerie existante. lVlais ce8 operations de completement repondront auRsi a l 'i<lee de restauration
partielle, en particulier celle des elements de comtruction specifiques pour la fonction de l'edifice.
En regie generale cependant, Ies restaurations partielles seront <le peu <l'importance
et subordonnees aux besoins de la conservation ; leur valeur moyenne ne depassera pas 30 cm.
Des travaux de restauration partielle relativement importants sont necessaires pour
Ies pieces de la partie nord de !'edifice, ou le demantelement ab antiqu o a affecte jusqu'aux fon
dations ; ici on completera les murs jusqu'au niveau minimum <le conservation <le ceux du reste
de l'edifice.
Les completements 8eront effectues, en fonctfon des temoins existants, en respectant
les materiaux (nature et dimensions) et Ies techniques originau x . Pour Ies murs en pierre
brnte on emploiera le schiste vert, qui se trouve en grande quantite dans l'aire de la viile
antique. Pour leR murR en brique, on commandera des briques au x dimensions Ies plu s frequem
ment relevees dans la ma9onnerie originale (29 x 29 x 4 cm et 25 x l :) x 4 cm ) . De meme, le
mortier devra presenter Ies memes caracteristiques que celui de la construction initiale,
c 'est-a-dire qu'il renfermera, outre la chaux et le sabie, des granules de ceramique finement
broyee (1 -2 mm d'epaisseur) .
Afin dP mdtTP <'11 C'Y Î dPnee )ps ajouts dans } p eadre de la rest auration partielle des
l'll ines P x i st a n k s , I e s n rn rs - <lt' hrique on de pieri'<' - rompletes auront un joint de separa
tion d \• tff iro n :2 em ck la rµ:eur Pt h'•gerPmP n t h o m h e , <le m ani e r e a <lepa sser la face du mur de
l , .i (' Jll a u p l u s . CP p rofi l dl'Yl'a e tr(' a la foi s a sspz d iseret pour ne pas etrc r hoquant a p re m ie re
Y lH' C't a sspz v isihl(' p o lll' dc'• l imi t Pr 1wt trment la ma c:onnerie originale et eelle a j o n t &e .
Afin dl' m i e n x f• onsl'l'Yer d e s t.'-h'-ments p ree i e u x des s�'stemes de construction specifi
ques, c omme supports d e s nsp e n s urae, e a n a u x de Y idange ou d 'adduction, bouches de chaleur,
etc . , on s ' e s t p roposc' dP p ro t (>ger par une (·onstru c t ion fermee le tep idarium et part iellement l e
calda ri u m , q u i c o nsen·pnt le p l u s el<' la fonc t ion spec· ifique de l 'edifice. L a protection 1-1era a ssuree
p a r UlH' e o n s t ruc t i o n dt> nw n n i -.;pri<' m t'1 t al l i q u < ' l't de Yt'ITe fi x &t> sur Ies murs delimi t a n t ces
p ieee1-1, ou p l u s }H'<�(' is<>ment P 1 1 e n s t reP d a n s lPs completements <lP m urs. To ute l a conl'truc tion
de protPe t io n sem n•e ouvertP <IP p rofils e n ve1Te a rme i ncolon' , qu i a ssureront un eclairage ho
mogern' dans l ' i n t t>riPUI' d l' la (' Onstru e t i o n san1-1 detonner dans le paysage <l'ensemble des ruines .
S a h a utem· a l't e e a k n h'<' ck fa c: o n �\ pernw t t r e l ' P x ec u t i o n sans diffieulte d e s travaux d 'entre
t ien, a in s i q iw l a Y h i t P p a r cles gTo u1ws l'l' s t rl' i u t s de spec i a l istes.
4 . M OD E D E FONCTI O N N E M E N T DES TH E R M ES
B i e n q u i l s t o ns t itlw n t l ' u n d e s t �- lH's d e m onumen t s Ies plus c ara c teristiq m·s pour l 'ar
·
(·h itN·t nrP P t , P n fin <lt• tompt l' , pour la r i \· il isa t i o n romaines, Ies thernws n ' ont guerc benefic ie
<l ' <.'• t u<lPs dl' ;; �·u 1 ht'se d ll l l n in · a ll ('Ol'l'l'spouda 1 1 t . A ll l1l' se nle pţ he11l'eu1-1e excep t i o n prt>s, a
0
s<w o ir lPs a 1 1 rn• x 1•s ;\ l ' e 'l: emp l a i n· p r {>.-.;pn t a t i o n <ll's thermt's <ll• Tr(•ves 1 , a u x quelles nous nous
iwrnwt t ons d 'ajo u t P r dl'U '\ monogra p h i P s rl'la t in·mpn t reren k s consacrees a u x hai ns greeR :! et
aux g»·mw1 s<•s greeo- rmrnl in.-.; 3 , onYra ges <l ont i l fa n d ra i t tt-nir <laY a n tage eompte d an s Ies
<li fft�l'(' l l t l' S }l l'(�s(• l l { a j ÎOllS d ' l1Clifil'l'S t h el'll l <l U X 4, (}ll i S(' C'Olltl•Jlfrllt t'Il eehange <le SC l'eferer a
des ma n up l s a rw i e n s pţ p a r t rop gt'1 n e ra n x 5 •
1 T ri r r. K �1 h c r l h l'r m . . /H1ss i m : \· o i r \· g,d c m l'll l \Y . R e u s l·h, d ' o u \' l'agrs q u i re \' i en n c n t s u r I es n o m b reux
l ' cxcep t i on
.\,\ ( l !l 7 1 ) . I , ll 1 8 - !i:l t . l h crmcs u rb a i n s , m i l i l a i rrs o u rn ra u x. c o m m e D. T udor,
� C i 11 0 1 1 \·i·s.
\ 'i u/ u i n !Jac i u ro111w11/, B u r u re ş l i,
Ora.� e, J i rg11ri .� i sate i n /Jaei(/ romallli, B ue u re ş t i ( 1 9G8)
:: l k l or m l' . ou .\! . .\ ! :l c rca, ( 1 9G9)
cxee l le n t r cl ' a il k u rs, de I a cob P e lc u , C:ons/r11c(ii

� S a ns p rd r 1 1 d rr d :1 h l i r unc h i h l i o gra p h i c lanl soi l - on ne pcut ma lheureuscment d ter quc la l h C:· sc de
] h' l l eo m p l i- t c du p ro h l i· m L'. \" o Î l' i U l l l' l is l l' d l' q 11 e l q 1 1 cs - u 11 s cl iploml',
l e ri c u n· m P n l ii la g u i dl'.• c pa r .\1 11ie P r . F lo r e n t i n a P reda), B ucureşti, 1 \l76.

r i l's r a p por l s d l' f o 1 1 i l ks l l·s p l u s i 11 1 p o r l a 1 1 l s p u hl ie s pos termale i n /Jucia ro11111wi .� ; problenw igie n e i p u blice ( thc s c
P ou r
m o n o g ra p h i c d e T ri· \·l·s : 1) JJu/gurie :
de :\' o\·iudunum ( I . B a rnca, B . .\ l i l rea, :\'. A n ghe

a ) O d essos ( S. l ' u k ro ,· ski. l z n·s l ia S o ria, 1 1 ( l !l l0,' 1 9 1 2 ) le l erri Loirc ele la D obrouclja, m e n t i u n n o n s Ies l hcr
.\ ! . .\l i ri· c \· . A C I E B S E . b)
l't :i ( l !J:i9) - l !i l
121 - 11 1 : 8 :-i - 8 G) : l'au lalia mcs
a \' el · n os ohscr\'a t i ons d a n s D a da, :\'. S . , 1 :1 ( 1 %9)

( L i u cl m i l a H. 11sl' \"a - - S l oko� lrn . .\ r r h c o l o g h i a S n l' i a, fi l csc u , .\ l a l c r i a l e , I ( 1 !J :J 7 ) 1 G2 - Hifi
·1 7:l,
l ' l o n l i \' ( l !l:I:-, l !J: : fi ), .->2 -· 1 9 9 l'l D a da , N . S ,
( l !Jli l j 1 , : 1 : 1 - l i ) : l' ) I l issa rb t l > . Tsolll' l'\', ( ; o disn i k
( I . B a rn ea,
1 1 ( 1 91i7) 225 - 252). A j ou to n s q u elq ues
2 ( H !.->l l ) 1 : 1 7 - - 1 1 8 ) : :1 58 -- : 1 :-i !l) e t ccl l es d e D i n og e t i a
e ) \: o\'al' ( K . .\ I a j c\'s k i e t rn l l a b . . l h crma u x :1 l ' o c e as i on s o i t

d ) \: ir op o l i s a d l s l rum ( T h . I \'a ll o\". ( z ycs l i a S ofia, 1 8 si m p l es m e n t i on s
( 1 9:-i 2 ) 215-2 11) : cl ' c d ifiecs el e d n n1 1n e n t s e pi
l z Ye s l i a S ofia, 2 7 ( l (lfifi) 1 !1.-> - 2 1 �1 ) : 2) l'u11gos/u11ic : a) gra p h i q u es (ii p a r l I I i s l ri a - pour la q u cl l c \'oir \'. P â r
l !J !i:i) : 1 1 - . 1 :-i ) : h) A q ua e I a ssae (H ra n k a l on gu r men t plus b a s, p. 74, n o t e 1 30

S i rmi n m ( .\l a ia l ' a ro \' i c - P csi k a n , S t a r i n a r l :i 1 1 f> ( 1 !Hi I / \'an, I J is l ria, 1 , li88, n° 55 et s u r l a q u e l l c n o u s n ous a rrc
\' i k i c-H c l a n C:· i c t e rons voir pour
R. :i d u l eseu, P on t i e a ,
( l !l fi l ) 1 8 1 - 22: ) : 1') C a ridn grad ( \: cn· n ka l ' e t ro \' i t , S la a ppo r l e cs par . J . rt L. H ob c r t,
e l .\ I . ( i orenr, \'j esn i k Z a g reh, 1 ( 1 9 i"i 8) l:J - 1 2 1 e l 1 T o m i s : .\. 1 ( 1 9 68) :125, :l \'l'l' I es
Hl� G
(;r<'cc : C o rin l h c ( . I . \Yis c m a n , \'. P iîrYan, licrLisiu din
S:l
:I)
pr!'.•l· i s i o n s B I�,
r i n a r , 1 2 ( 1 !Hi l ) 1 1 - 20) :
C'ullu/is, , \ , \ H. .\l S I , 1 ( 1 920) : 1 9, i"i l - 90, a \' e e le l'o m m cn

( ; a rd
( l !llO), ·l l i">, n° .10:1 : p o u r C al la l is :
! A . \: i r k e l s e l I '. Y . c ; en l �· . H. l' \' l l C' a r l'l t l'.· ol og i q u r de \: a r

I l c s p cria, 11 ( 1 !172) I. l - ·1 2 ) : 1) Fruncc : 'f a n·!,
t a i r e ele U . .\ I . l ' i p p i cli, C on l ri b u ( i i, :l:l 5 - :l:l 7 ; clu res l r ,

lrnn n a isc, fi ( I 9 7:l) 2:1:1 - 2 52) :
(S . . I. I
:'i ) llc!g ique : F u rfooz
l a gy m n a sia re h i c est
d a n s lrs trois y i l l es l ' i n s l i t u t io n de
De L a l' l , I kl i n i u m . ( 1 !Hi2), 1, 1 1 -1 - 1 -19) ; G)
Yicus P e tra, y o i r en dcrniC:• rc i n s l ancc C r . F l o res t· 11 . H I H ,

a t l es t e e, yo ir i1 er su j e t ei - cl ess o us ,
p. 74 , n o l r 131 ; pour
2 1 - IO ) : 7 )
. l f'riq11 c : H us g u n i a c ( H . ( i ue ry, B ul letin cl ' a rrl u" o l ogi e
( Y . Y a cl i n ,
a l gl -ri l' nrH', 1 ( 1 9G2 - 1 91i5) /srur/ : ::\l asada
Jieux (pour C a p i da \'a - R. F l o res c u , Capidava, B ucurcşli

1 0 ( l!l·IO) 1 70 - 1 'i:l) soil d e s i m p ks reeo n n aissa n e cs s m I es
I s ra e l E xploration J ournal. 1 5 ( 1 9G5) 1 - 2,
Turqu ic : a ) A n ka ra (.\I. A kok, Turk.
( 1 965), Ic pla n d'enscmblr ; pour T op :i lu - \'. P ârvan,
1 7 ( 1 9 6 8 ) 5 - 3 7 ) ; b ) .-\ i za n o i ( H . l\'aumann,
2 9 - :r n : 8) A rk .
A A , 29 ( l !l l I) '1:30 - 01 :15).
Dcrg ., AA,
5 \' o i r par c xr m pl c H . C agnat et \'. C lrn p o l , J/anuel

1 980, 1, 1 2:1 - I :I G ) : 9) / / (I/ie : P ompei (H . E s eh c lrn eh ,
!Jic stabi ancr Thcrmcn in Pompc]i d a n s !Jcn/;mii/cr untiker
•
.\ rc h itcJ.:tur, l :l, B e rl i n, 1 9 79). P u u r la H ou ma n ic - :1 d' urchi:ologie romaine, P a ris ( 1 9 1 G) 209 - 2 1 G .
Mode de fonctionnement 63
E n nous fondant s ur l e :- coordonnees offertes par Ies trois monographies susmention

nees, nous esquisserons d'abord Ies lignes genera.Ie s du probleme des thermes romains, que nous
tâcherons ensuite d'appliquer aux edifices thernrnux d 'Histria .
Le premier probleme est celui de la t:vpologie de ce8 edifices, q uc D . Krrncker a

groupes en 6 types principaux 6 • On a ainsi Ies types « en ligne » ( oii le t ra c e sera l t A - F - T - C ,
assurement aYec des variantes comme celleR offertes p ar P om p ei, Ost ie C't l\fa rie nfel s ) i , « en
cercle » ( au trace A -I - II -III - 0 - T -F - A ou A - P - A -F - I - 1 1 - Il I - C - T -F - A,
que l'on rencontre a MadauruR, T i mga d e t l\Iilet ) 8, (( a double l; mpl ac e m e n t >) ( Oll } ps hommes
et Ies femmeR p a rc ourai en t separenwn t, dans le cadrr du m eme edifice, le t ra c e A - F - T - C -
T -F -A, comme a Vieil-Evreux et a B a de mw i ler ) 9, « au doublement dl' ccrta in s compar
timentR >) ( atteste a Allone et a BoRra , Oll le trace est le meme que le J H ' CC e de n t 1 0, mais avec
l 'existence CC'l'taint' de deux caldar ia 11) e t (< a bifurcat ion interieurl' du trac <� >) ( P - A -F - I - II -
C -II -F -A - P , avec de s varianks attestel's :1 D revant, Humcitqw, L a rn b a e si s , Schuhbc,
He dernh ei m ) 1 2 • Nous sauterons Ie s denx t.Y pes suiYants « pC'tit imp<'rial »1 3 ct « gra nd i m p e
rial »1\ qui ne comportent aucum' analogie an'C Ie s thernws d'Histria 15, p our ment ionner en
echange le dernier t�'pe « mi - a x ia l , m elange » ( P - A - F - I - I I - III - C - T -F -A , a t tt>ste
a Bulla R egia et a T imga d ) 16, qui semble p r ese nt e r certaines s i m i li tudes avpc Ies monumcnts
qui nouR occupent.
Parmi leR descriptions antiques drs thermes romains cn gen era l 1 7, nous retit>ndrons la
modeRtie des bains priveR decrits par Seneque 18, qui eta ient d 'hahitude situes pres de la eui
sine e t comprenaient un tepi dar i u. 111 Pt un calclari u m 19 ; c e n x - c i contra stai<>nt avec le luxP cles
thermes de l 'epoque imperiale 2 0, theme qui sera repris par l\Iartial 21 P t S t a t i u s 22• :N o u s avons
des descriptiom; plus interessantes pour Ies thermes f!PS v illa e el e Pline le .h'Une a L a ure ntmn 2 3
et en Etrurie 24, ou - par Lucien 25 - pour I e s t h ermes p ubl i e s , qni a p p a r t ienn f'n t s o i t a u t �· pe
« en ecrele » soit au t ype « pe t i t i mp eri al »26 . Si }ps deserip tions d'Aus orw 27 Pt dl' Sidoine Apol
linaire 28 ne contiennent pas d'elements nouveaux, il est in d e niabl e que l ' o n clo it ,\ Vitrun' une
serie de details du plu8 haut in t ere t 29 . Soulignons pairni PllX l 'orient a t ion vers le SU<l - oueRt clt>
la fa9ade, } 'exi8tence d'un praej11rn intn Oll l 'eau pouva i t (>trp ch auffee a dps dPgre s differrnts 30 ,
6 T ri c r . K a iscrlherm . , 1 / i - 1 8 1 ( D . K rc n c k cr). Afin ele 15 !'\ o t o n s s i mplcmenl q u c I es l h crmcs d e C n ra ca lla
v i a ti ons, a savoir : ,-\ ( podylerium ) . T ( epidari11m ) , L (a p. 2G9 - :!i9 ) s ' d rn d a i cn t s u r u n c su pcrfide
simplifi er, nous empl oierons Ic m e m e sys le m c cl " a b rc ele R onH' ( i bidem, 1 8 1 , f i g . :!:l!l, e , avre des de tails supp l i•
F (rigidari11m ) , P ( a/aeslru ) ,
m e n la ircs
con icum ) , C ( a/dari11m ) . el ' cn \· i ro n 1 2 ha, e ' cs l-i1- cl i rc :'1 peu pri·s l e cl o u h l c cir l o u t r
a , IJ , e le p . 1 8 1 : mais er
A part c c s p i e c cs, la monographic de T rc n·s n ot e par des l a v i i l e ro m a n o - h vza n t i n r
'
d ' l I i s l ri a .
1"
de forlrs a n a i ogirs a \'Cl' e e l u i ,, cn e r r d c " ·

chiffres romains ( l - 1 1 - 1 1 1 ) - sol u tion q u c nous main Ihidem, 1 80 c t Ia f i g . 2 10, typ e
t i en d rons dans la prcsen tation ge n e ra l e, mais non dans l a presenlr
1" Senequc, l:'p i s l 11/ae , 8G, - 1 .

presenta t i on spe c i a l e d e s thermcs d ' l- I i s lria, oii c l i c 17 T ricr. K a isert henn . . ( I I . \\'nl'h l l rr) :120 - :127.
19 H. C a g n a t , \'. C ha p o t , op. c il . , 2 1 0 .
pourra i t crecr d e s confusions - I e s pieccs comprises
enlre F e t C, par B Ies ann exes des pieces F ou A el par
E Ies entrees. A ces n otations nous nous permcttro n s 2 0 Se n e q u c , op. c i l . , 8!i, 5 - 1 1 .
21
S tn t i u s, Si/vac, l , :J , :l-1 .
d ' a j o u tcr Ci (lem e ), Pi (scine ) e l Pr ( ae(11rni11m ). i\ l a r tial, I:'p igrammatla, 6,
c,
12, 1 - 2 1 .
22
8 Ibidem, 1 i8, fig. 2:15, a, b, c . P l i n i u s S c cu n cl u s , I:'p isl11/ac, 2, i, 1 1 .

7 Ibidem, 1 7 7 - 1 78, fig. 2 : 1 -1 , a, b, l', d,
24 Ibidem, \ G,
2:i
0 Ibidem, f i g . :nri,
-l - 8 .
a, b . 25.
K a i s e r l h c rm . , :121;, n o l c l .
25 L u e i c n, /Jipp i as si11c /) (l/11 ac11m,
10 Ibidem, 1 79, fig . 2�i, a, b.
26
27 A u so n c, :i:i ; sqq .
11
T ri c r .
I - I I - I I I pourra i e n l se trouver a r o le d e s lepidaria, don l

„,
" A ssuree disons-nous, car thcoriquement Ies esparcs
28 S idoinc A pol l i n a i re . I:'p isl11/ae, 2. :!, · 1 - 9 .
2 9 \' i t ru ve, 5, 10, 1 - 5 : voir e ga l c mcn l Ia tra d u c t i o n
le notnbrc U l'l'rll ne doit pas nO\IS C lonncr, plliSCJllC' l'C'S
cn rou main, a v c c plnne hcs, clu tra i le !Je archilec111rn, p a r

espaces serva ienl de pa ssa gc s entre I es pii•rcs froidc e l
cha udcs, y compris I e s cu/<lariu c t m e m c Ies laconica : cf.
c ; . �I. C a n tacuzino, T r . C os ta c t c ; r . I oneseu, B uc u reşt i
ibidem, 1 84 .
:i o D
( 1 9G I ) , 22:1 - 225 el pi. 5 1 - ."i :I des p. 2.j 0 - 255.
12 J bidcn1, 1 79, fig. 2:38, a , h , r, d , e, f . e s mnintenant clonc s e pose l a q u c s t i on ele l ' cxis tenrc
13 fig. 2:rn, n, b, c , d . d ' u n scul prae(11m i 1 1 m pour t o u t d'(• difiee, e c qui en prn
1 4 Ibidem, 1 80 e t b f i g . 239, e , f , de p .
Ibidem, 1 80,
1 81. l i q u c n'a j a ma i s Iicu .
64 Les edifices thermaux.
certains details de constmction des s u spensurae ( hautes de 0,60 m ) , enfin la place reservee a
la piscine ( munie de marches d'acces et d ' un banc) a l ' extremite de !'edifice a 1.
E n ce qui concerne Ies differentes pieces, notons que Ies caldaria renfermaient un ou
plusieurn hassins d'eau chauck a �, que Ies jrig iclaria avaient un grand bassin d'eau froide (pis
cina ou n a t a t io ) aupres ele la p iece proprement dite, qui pouvait servir aussi d ' apodyterium aa,
cependant que Ies t epidar i a , destines aux bains d'eau tiede, contenaient a leur tour plusieurs
bassins et pouvaient 15ervir aussi, parfois, de vestiairesa4• Si Ies piece8 notees conventionnelle
ment par des chiffre8 romains ( I - I I -III ) avaient des fonctions plus difficiles a preciser as,
e n ce qui concerne le s u datoriu m 36 il faut preciser qu'il existait une difference entre la chambre
de transpirat.ion a see (s u da t io )3i et le bain de vapeur (lacon ic1 1 m ) , qui etaient probablement
separes par le ealda r i u m a s .
Pour reveuir au probleme du trace, i l semblerait - selon Krencker - que la succession
la plus normal e etait F - T - C . Dans son etude de1; thermes grec1;, Ginouves estime qu'il s ' agit
la d'un trace t�·piquement romain, oppo1;e a la coutume des Grecs, qui c ommenc;aient par le8
bains chauds pour finir par Ies bains froids :i9, En effet, Pline le Jeune et Lucien recommandent
le « trace romain »40, ee qu i n'est pas le cas chez Galicn ( comme le Youlait H. Wachtler 41 ) , qui
recommande que la premiere piece soit assez bien chauffee 4:! < 'Yachtler a donc tort de l 'assi
miler au frigidari u m 4 a ) et affirme clairement dans un autre passage :« Apres etre entre, arrete
toi cl 'abonl dans la piecP a a ir chaud . . . »44• I I ressort de ces textes que le « trace grec » se ter
minait par le bain froid 4s , Ies textes litteraires confirmant ainsi l 'existence de deux traces,
l 'un gree, l'autre romain . l\Ient ionnons encore que ces memes textes ne permettent pas de pre
eiser â: quel moment le baign(,Ul' se frottait le corps d'huile 46, mais qu'ils indiquent , semble-t-il,
que le traee variait en fonct ion de la sante des personnes 47•
Parmi Ies annexcs dt>s t hermes, mentionnons - en nous fondant notamment sur Ies
somee8 litteraires 48 - l 'existence c10:-; basilique8 ( lieux de rencontre et de conversation)49,
des latrines u , cles en t n;Ps et des vestiaires (apodyteria )51 , des cours s 2 et, pour sftr, des pa
s
lestres s a.
E n ce qui concerne ces dernieres, elles peuvent etre assimilees - du moins chez
VitruYe - aux gymnascs .i, qui constituaient un genre <l'edifice aut.re que ceux dont nous nou s
s
occupons ici. L'antiquitL� greeque - soutient J. Delorme - faisait une difference nette entre
l8p w-;cx ; ::i j o u le :\ l a rlial, Ep igrammatta, 6, 2 ·1 , 1 6 et

sin d e la premiere phasc ( I A ) des T hermcs I . P l u t a rq ue, De primo frig. , 10 ( 9 -19 ::i), cite d 'apres
:n \' o i r l ' appliea lion ele cc passage dans Ic t·as d u bas
:;2 T ricr. K aiscrlhcrm . , 1 8 1 - 1 82 . fig. 2 ·1 1 / a (D. K rcnr

4 5 \' oir ci- dcssus, n o l e 4 1 ; e n ron linuation d u Lcxtc cite
Ginou\"cs, 2 1 0, n o te 1 .
kef) : :l : l l ( H . W a c h t l e r ) .
( 1 r. \\'aehtlcr).
3 3 Ibidem, 1 82 - 1 8:l, fig. 2 1 1 , b (D. K rcnekcr) : :l:l l ct interprete par I-1. W::irh tler F -T - C ( sel on n ous
T - L ( '! ) - C ), Galien affirme dairemen t : " D ans l ' ea u
34 I b idem, 1 8 .t , fig. 2 1 1 , cl ( D . K renrker) : :i:n (I L Warh- rha u d e ii n e faut rester q u c p e u de t cmps, . . . puis i i
4 6 A lors q u e Galien, op. cil . , G, ·1 ( \'Ol. 1 0, 4 8 1 ) ::iffirme

tlcr). faut sortir et se j eler dans l e bassin d'eau froidc " ·
35 Ib idem, 1 8·1 - 1 8:-l , fig. 2 -l l ; e .
:J G Ibidem, :J:l 1 - :l:l2 ( l L Wach ller).
:17 Ou u s s a b al i n e a, d . C ict'.· ron, l:'p istu/ae ml A tticum
q u ' i l f a u t s ' oindre d ' h uile apres le hain rhaud, C elsus,
commandc que l ' on s ' oigne d 'abord ct quc l ' on entre dans
JJe medicina, 2, 1 7 (apud H. Wachtler, op. cit . , 328) re
3 8 \' ilrtl \"l', :i , 1 1 , 1 .

:l, 1, 2 .
3 9 H . Gin ouves, op. cit . , 209 - 2 1 0 : l e commcntairc est

le bain ch::iucl ensuitc.
47 P our Ies lrn in s froids des athletes, voir Galien, op.
I I , P aris 48 T rier. K ::iiscrlherm . , 3 2 7, n o te 2 (H. Warhtlcr) :

cncore plus explici te dans I. 'etab/issemenl lherma/ de cil . , 1 1, 1 0 .
Gorlys d' .\ rcadic, E t udcs peloponnesiennes,
40 T rier. K aiscrtherm . , :i :l O - :l:ll .

( 1 969), 1 66 - 1 6i . Ba/neum cum basi/ica, ba/ne11m el basi/ica, thermae cum
porticibus basi/icis, basi/ira t/1crmar11m, basilica cum thcr
41 G alien, JJe methodo medendi, 1 1, 1 0 ( voi . 1 0, i23, mis.
5 0 Ibidem, 1 85.
49
e:t µEv r, ;Jv 6

e d . K iilm), apud H. Wachtler, loc. cit. Ibidem, 1 83 - 1 8 1 , fig. 21 1 /r .
42 I b idem : IXU':'cXpxwc; dl] .fls:pµoc; 7tp(;.rr o c;
-:-wv -:-p twv otxwv. 5 1 Ibidem, 1 85 - 1 86 ; parfols, Ies frigidaria peuvent
T rier. Kaiserther m . , :.Ul (H. Wachtler).
44 Galicn, op. cil . , 1 1 , 10 ( voi. 1 O, i08, cd. K iihn),
43 servlr d ' apodyteri a .
5 2 Ibidem, 1 86.
54 D elorme, op. cit . , 489 - - 4 9 7 .

apud H. Wachller, op. cit . , 328 : e:tae::l.&6r.e:c; µev yc1p 63 Ibidem.
oµL).ouatv cilpL 3-e:pµ�i, µe:TcX 8e: 'rlXU't'IX e:U; u8wp e:ta llXO'L
-Oe:pµ6v, d -:- ' €;�e:i.-06vTe:c; de; �uXP6v, d-;' ci:TioµcxTT6v•cxt -rov
Mode. de . fonctionnement 65
Ies gymnases, consideres comme l e centre civique e t religieux de la ville 55, Ies bains, qui avaient
en general plutot mauvaise reputation 66, et Ies palestres, reservees surtout aux jeux de salle 5 7•
Ces differences se sont considerablement estompees a l 'epoq u e romaine 5 8 • l\'Iais a en croire
R. Ginouves, dans la sphere orientale de l'empire Ies thermes avaient conserve beaucoup de
caracteristiques des gymnases grecs 59•
Meme si nous ne disposons pas d'elements susceptibles de confirmer cette opinion dans
le cas des deux edifices thermaux d'Histria 60, il n'est point inutile de mentionner, a la suite
de Vitruve 61 et en nous appuyant sur Ies explications de J. Delorme 62, que Ies gymnases com
prenaient plusieurs portiques, ou etait installe l'ephebe1tm, suivis de salles d'exercices physiques,
d'une piscine d'eau froide et de salles ou l'on se frottait le corps d'huile 63• Apres Ies bains, dont
nous avons reproduit ci-dessus la description 64, on passait aux pistes de course a pied 66, aux
bassins de natation, au stade, a la salle reservee aux jeux de balle 66 et aux pistes de sauts 6 7
- parmi Ies espaces a c aractere gymnique - , au vestiaire 6 8 et au bain de vapeur 69 parmi
celles a caractere plutot thermal 7 0•
Enfin, en ce qui concerne le mode de chauffage, notons que le niveau de8 praef1trnia
e tait a la meme cote que le sous-sol des p ieces a suspensurae 71 • Par-dessus celles-ci se trouvait
le pavement des salles de bains, au niveau desquels il y avait differents bassins, qui etaient donc
chauffes par le meme systeme d'hypocauste. Les praefurn ia servaient a chauffer autant l'eau,
qu i arrivait aux bassins par des conduits, que Ies parois des pieces, plaquees de tegulae m a m
matae. Precisons qu e, s i l'on excepte Ies indications de Vitruve 7:!, c'est Ciceron qu i a mentionne
pour la premiere fois le systeme d'hypocauste 7 3, que Seneque nous informe sur l'ex h1tenre des
tubes de circulation de l'air chaud 74, que c'est Pline le Jeune qui emploie pour la prl'miere fois
le terme de « hypoca1lston »76, cependant que d'autres auteurs 76, voire certains textes epigraphi
ques 77, parlent de la qualite d u bois qui devait etre employe pour l e chauffage des thermes .
Les precisions fournies dans le chapitre consacre a la stratigraphie des deux e difice s
thermaux nous aideront a presenter maintenant Ies differentes phases de construction, en e s
sayant de definir pour chacune d'entre elles, dans l'ordre, la fonction des pieces, le trace, l a
typol og ie, Ies annexes et l e mode de chauffage.
so
', 60 Ibidem, 281 - 28G.

Ibidem p assim. 65 Ibidem, 28G - 292.
66 Ibidem 242 - 250, particulierement 245.
57 Ibidem, 253 - 2 7 1 . 67 Ibidem, 2 92 - 2 9 6.
5 8 D elorme, op. cit„ 242 - 250. 68 Ibidem, 296 - 301 .
70 P our unc represcntation plus explicite du plan du

59 G inouves, 1 4 7 - 1 50. B ien que du point de vue 69 Ibidem, 3 1 2 - 3 1 5.
t'!pigraphlque ii existe de n ombreux textes ou l ' on releve
une confusion entre yuµviiatov et �cxÂcxve:i:ov, nous gymnase vitruvien, v. ibidem, pi. XL I , fig. G 'i ( d ' o prcs
schaften in Wien, P hilologisch-historischc K lassr, :i 'i,

devons souligner que Ies deux textes e p i graphiques de A. B lrnbaum, D enkschriften der A kademie der Wisscn
Sidyma et de P riene (cites par D elorme, op. cit., 247,
note 7 et Ginouves, op. cit., 1 48, note 2) mentionnent 4, 4 ( 1 9 1 4 ) , pi. I X) et fig. 68 ( B u ll etin de C orrespondamc
l' exlstence de deux e dlfices separcs (yuµ\iimov xcxt H elle n i que, 73 ( 1 9 4 9 ) 41 9, fig. :�).
�cxÂcxve:îov).
6 0 V olr cependant la situatlon a T hcrmes li, ou l'espace
7 1 T rier. Kalsertherm . , 209, fig. 28G ( L a mbacsis),
23-1 , fig. 343 (T lmgnd), 2 1 4 , fig. 363, 364 a, b (Treves)
72 \'. pi. 52, p. 252 - 25:1 du traite De architecturu ( tra d.

envlronnant vraisemblablement plus llbre pourra l t lndi et 304, fig. 448.
quer q u ' elles ont j oue le rOle de gymnase, m�me si l 'autre
hypothese - celle de deux e difices thermnu x dlstlncts rou m . ) .
o 1 V itruve, op. cil. , 5 , 1 1 ( dans la trnductlon roumalne,

par sexes - n e peut e tre deflnitlvement ecartee . 7 3 C ite d'aprcs T rier. K aisertherm . ( H . Wachtler),
332 - 333, ou est formulee l ' interpretatlon du texte .
75 P line l e J eune, Epistu/ae, 2, 1 7, 1 1 .

p. 225 - 226 et pi. 54, p. 256). 74 Sencque, Epis/11/ae, 90, 25.
62 D elorme, op. cit., 272 - 3 1 5 et 489 - 497.
6 3 Ibidem, 329 - 330. 7 6 T rier. Kalsertherm. (H. Wachtler), 333.
6 1 \' oir cl- dessus p. 64 avec Ies observatlons de D elorme, 77 Ibidem, 3 3 4 .
op. cit., p. 491 - 49 4 .
9 - c, 1 1 2
66 Les edi.fices thermaux
THERMES I
Airn�i qu'il ressort du chapitre susmentionne, !'edifice Thermes I a connu quatre phases
principales . C'est pourquoi, dans l'analyse qui va suivre, nous analyserons d'abord la premiere
pha:-;e (I A), qui forme un ensemb](' thermal a part, puis Ies deux phases suivantes (I -B - C )
entre lesquelles on ne releve p a s de differences essentielles d e fonctionnement, enfin l a quatriem�
phase (II B ), qui constitue un troisieme type d'ensemble thermal.
Phase I A
Parmi Ies rares vestiges de cette p eriode, on ne peut identifier que ceux ele la piece G ,
y compri:-; le bassin situe dans sa partie est, ainsi que sur le cât e sud Ies pieces .J, K et L, avec cette
obsc1Tation que s ous K et L il ex h�te en fait trois pieces, dont celles laterales sont beaucoup
plus grande:-; que celle du milieu 7 8 •
En C(' qui concerne la premiere phase de la piece G, mentionnons que l 'on n 'en con
naît que les limites imd et est. Quant a ses autres limites, nous ne pouvons qu'emettre des hypo
t he s e s , a :-;avoir qu'elle ne depassait sans doute pas, vers le nord, la limite entre l a piece G
et le:-; pieces C, D , E et F e t, vers l ' ouest, celle avec la piece H . l\Ieme avec ces limites, la
piece G devait mesurer 1 :3 x 11 ,!lO m , surface suffisante pour une piece qui - a en juger par
l'absence de tont systeme d 'hnJOcauste et la presence, en echange, d'un bassin d'eau froide
(p isc i n a } '9 a son e x tremi te est - remplissait la fonction de .fr ig idariu m au sens le plus large du
terme, c 'est- a - dire cummulant peut-etre aussi Ies fonctions d'un apodyter i u m , voire d'une
palestre 80 •
La piece .J , dont Ies dimensions a u cours de cette pha se etaient de 13,rw x 5,80 m, etait
la plus grande du c orps sud . l\Iais etant donne que sa longueur hors du commun s'explique
sans aucun <loute par le prae.f11 rn i 11 m areole a son cOte nord (sans lequel elle n ' aurait mesure que
7/10 x ;) m ) , il en resuite que c ' eta it une des pieces Ies plus fortement chauffees de l 'ensemble,
peut- e1re cPlle nommee laco n ic u m . Tont ce que l 'on peut dire des trois pieces lui faisant suite
vers l 'ouest ( qui correspondent aux futures pieces K et L ) , c 'est qu'elles mesuraient respective
ment 8,80 x 4 ,60 m, 6 x 3,GO m et 8 x -1 m . On ne possede aucune donnee precise sur leur sys
t eme de chauffage, si ce n 'est l 'hypothetique e x i s t ence de prae.fitrn ia vers le sud, comme il y en
aura dans la phase suivante. N ous croyons a l'e x istence de ceux -ci des la premiere phase parce
que Ies qua tre pieces du câte sud de la phase I A ont leur niveau de plancher d'errviron 1 ,00 m
plus bas que celui, con1emporain, de la piece G , du câte nord ( identifiee comme frigidarii1111 ) .
En effe t, cette difference de niYeau ne peut :-;'expliquer que par le fait qu'il existait dans Ies
pit�ces du câte sud un systeme d'hypocauste, comportant un sous- sol plus bas, occupe par Ies
s u sp e n s u ra e 8 1 • C'est seulement la couche de tuiles recouvrant celles-ci qui devait coîncider avec
le niveau du .fr igidar i u m . Si nous avons attribue a la premiere piece vers l 'est la fonction de la
con icu m , il faudrait que dans celles qui leur font suite on ait au moins un tep idariurn et un cal
dariurn. Mafa comme on l' a vu, il n'est pas exclu que ces pieces aient ete doublees et, des lors,
il est plus vrai semblable que la piece centrale 8 2 ait servi de caldarimn, et que celles des extre
m ites a ient rempli la fonction de tep idar i a . E t comme la communication entre le frig·idarimn
et le lacon icwn ne pouvait etre directe, mais devait se faire par l 'intermediaire de la piece com
prise entre le lacon icitm et le caldarium, a. cause du prae.furn iurn situe au nord du laconicurn ,
nou:-; inclinerions a assimiler cette piece intermediaire a un tepidar·iurn, sans lui refuser toute
fois aussi le râle de concam erata sudatio qui, selon Vitruve, devait etre placee entre le laconicu m
78 \'. e l - de ssu s, p. 1 5 - 18. 0, 65 m au- dcssus du fond du bassin ; v . ci- dessus, p. 64,
so \' oir ci- d essus,: p . 64, note 33.

79 D i m en s i o n s d u bassin : 7, 1 0 X 2, 50 m ; du cote sud note 3 1 .
s1 \' o i r ci- d essus, p. 64, note 3 1 .

on a l ' as s u ra n c e qu'il existait un banc, resultant de la
P o u va n t peut-etre assimile �\ u n itv8ov o!xoc; ca/

eonstruction meme d e la piscine, d e 0,25 m de lnrgeur et
s2
ou est ii y :i \'a i l d e s m:irehcs de 0, 25 111 de l a rgc u r, a 0,35 ct

haut de O, 75 m par rapport au fond du bassin ; d u cote =
darium m en t i o n n c par L urien ; c i - d essus, p. 63, n ote 25.
et le caldarium 83• Seule la derniere piece vers l'ouest pourrait donc etre consideree comme cham
bre-tampon entre le caldariitm et le frigidm·iu,m du cote nord, c'est-a-dire le t ep i darium propre
ment dit 84•
E n ce qui concerne le probleme du trace le plus plausible, commen<;ons par presenter
la variante « grecque »85, avec l'apodyteriitm placee peut-etre dans la meme piece que le fr igi
darium. Sans plus passer par la piscine, on entrait directement dans la p iece situee entre le
l aconic u m et le caldariitm, de toute fa<;on la premiere p iece qui devait habituer le corps a la
temperature du bain ( =tepidarium ou concamerata sudatio ) . De la on passait, vers l'ouest.,
dans le laconicum, pour revenir dans la meme piece et de la dans le caldari11 m . Enfin, dans la
derniere piece a hypocauste vers l'ouest le corps se readaptait a une temperature plus basse,
pour arriver enfin dans la p iscine du frigidarium. Oe trace peut etre resume dans le schema
A - T( t ) - L - T ( ? ) - 0 -T -F -A (fig. 43/a).
Le trace romain supposerait l 'entree par l ' ap odyt er imn = .frigidarium ( y compris la
piscina ) , suivie du meme trace par toutes Ies pieces du sud et retour au fr ig ida r i u m , dane :
A -F - T ( ? ) - L -T( ? ) -0 - T -F -A (fig. 43/ b ) .
Il est d ifficile, certes, d'opter pour l'une o u l'autre variante, etant donne Ies rontradic
tions qui existent entre Ies textes litteraires et il est impossible de Ies resoudre dans le cas sp(•
cial d 'Histria ou, comme on l'a vu , on se heurte a des difficultes supplementaires resultant de
notre incertitude en ce qui concerne la fonction precise de chaque piece. N ous inclinerions tou
tefois plutât - compte tenu des conditions climatiques d'Histria - pour la variante « gree
que », ce qui du reste n'empeche nullement l 'utilisation du trace romain par lps j om·npes tor
rides d 'ete ; nous sommes convaincu en outre que le client choisissait tel ou t el de ces deux
traces en fonction de son etat de sante, de ses occupations et meme selon son sexe ( n'onblions
pas qu'a ce moment seul !'edifice Thermes I etait en fonction).
Etant donne que nous n'avons rien de special a ajouter sur les annexes, sur le systeme
de chauffage et d'adduction de l 'eau - a l'exception du praefnrnimn place dans le laco n icu m
et du systeme de canalisation (ix -8), qui bifurquait dans la piece J, le memc conduit ali
mentant autant la piscine que le caldarium et le tep i dar iu m du câte onest, sam; parler du canal
amenage dans la partie nord des pieces H et I, de sorte quc l 'eau etait selon toute apparPnee
amenee dans les thermes depuis un point situe au NO de !'edifice, sans aucun doutc l'installa
tion hydraulique placee pres de l 'enceinte hellenistique - nous estimam� que, vu le:-; t races
reconstitues ci-dessus, la premiere phase de l'edifice Thermes I appartient au type « mi-axial,
melange » selon la typologie de Krencker, sans omettre pour sur Ies analogies entre ce type et
celui « en cercle »86•
Phase I B- C
Ainsi qu'il ressort de l'analyse stratigraphique de ce monument, Ies pha8es I B ( b

deuxieme) e t I O (la troisieme), bien que souvent nettement individualisees, presentent a u fond la
meme structure thermale, de sorte que dans leur cas une presentation commune s 'impose 87•
Reprenant donc les p ieces dans l'ordre des sigles, nons examinerons tont d'aborrl la
situation des pieces du corps septentrional ( A -F). De toutes ces p ieces, A et R ( qni seront
separees durant la troisieme phase) , situees au niveau de la rue nord - dans sa partie oueRt, oit
8 7 \' olr cl- dcssus, p . 19 s q q . S u r I e s cliffc renlcs foncllons

a llrllrnces a u x pieres respel'livcs par G r. F I o re s c u , I I is
83 \' olr ci- dessus, p. 64, note 38.
84 A n oler que l ' cxistence d'une chumbre tampon enlre
Ies cafdaria el Ies (rigidaria ne decoule quc de la typologie t ria, 1, 152 - 1 53, nous ne pouvons relenir, pour la deuxi(· m c
de Krencker (v. ci-dessus, p . 63, note 1 1), et non pas des
I e s pleces d u cCitc norei. Qua n l a u x pieccs i1 hypoe n u s l c du
e l lu trols i e m e phases ( I B ct I C ), que celles concern a n l
sud, le mcme nuteur Ies n lndlquces correctcmenl pour la

sources antlques en l lalson u v ec Ies tracb (v. cl- dessus,
p. 64).
nnterleures, quand la plece de l c xtrc m i tc est a v a i t c ga

e& Ibidem. qualrleme phase ( I I B), mals non pour Ies deux phases
8 8 P our l 'lnslallatlon h y draull qu e mentlonnee, v. cl '
dessous, p. 80 el pour Ies deux types, cl- dessus, p. 63., Iement un hypocauste et n'Hail donc pas un apodyleri11m,
notes 8 et 16. comme le croyalt l 'auteur.
elle descend legerement - ont pu servir d' entree. l\Ientionnons l'ex istence, dans l 'angle NO
de la piece B , d'une construction qui peut etre interpretee comme un lieu d'aisances (latrina ) .
Les pi eces suiva ntes ( 0 - F ) , qui - n e serait-ce qu 'â e n juger par l a datation rles mosaîques
des loges 88 - ne seront separees Ies unes des autres qu'â la trnisieme phase, ont pu representer
un long apodyteriwn au cours de la deuxieme phase, mais non pas de la troisieme, quand le
simple fait de leur cloisonnement permet de Ies considerer vraisemblablement comme des loges
reservees a la conversation, aux rendez- vous, etc. Seule la derniere piece (F ) a pu etre
une annexe destinee aux esclaves des thermes, mais elle aussi date certainement de la troisieme
pbase (IC). Ainsi, lors de cette derniere pbase, on ben<'ficie bien de trois loges et d'une piece
annexe, mais l'on ne sait t oujours pas ou se trouvait le vestiaire, peut-etre situe quand meme
dans l 'une des pieces O, D, E .
L e corps central commence, a partir de l'est, par l a grande salle G , l a palaestra a notre
avis, dont le pavement recouvre tout le reseau de canaux , qui lui m;t anterieur, de meme que la
p iscine de la premiere phase. A l ' ouest de la salle G se trouvait une relativement grande piece
( H - I ) , au hout de laquelle, a l'ouest, se trouva it lC' bassin d'eau froide (p isc i n a ) , avec deux
phases de construction, de sorte que cette piece ne pouvai t , d'evidence, etre que le frigida
ri 11 m 89•
Dans le corps sud enfin, qui est a hypocauste dans sa totalite, nous reconnaissons dans
la piece .r le laeo n ic u m ( ne serait-ce que par traclition, mais aussi parce qu'elle a conserve son
p ra efu r n iu m nord 9 0, auquel le praefu r n i um sud ne sera accole qu'a la phase I B ) , dans la piece
L le nouveau ealdar i u m et dans Ies pieces, l\.I, N et O (encore non compartimentees a cette
date et constituant a elles trois la grande salle �\ abside du eâte onest ) un nouveau tepidarium ,
dont Ies p ra efurn i a se trouvent aussi bien au sud (dans la pieee Q ) qu 'a l 'oue:;; t ( la piece P , qui
sera englohee par la suite dans le mur d'enceinte et oii l 'on distingue egalement un reamena
geme>nt de la boucbe de ehaleur de !'abside datant de la pbase I O ) . Precisions que dans l'abside
nous n 'avons releve que Ies suspensura e en p ierre.
A l'aide de ces elements, nous croyons pouvoir reconstituer pour la variante grecque
le trace E - A -P - T ( ? ) - L - T ( ? ) - 0 - T -F -P -A (fig. 44/a) et pour la variante
romaine le trace E -A -P -F - T ( '?) - L - T ( '? ) - 0 - T -F -P -A ( fig. 44/b ) , traces pour
lesquels Ies considerations faites c i-dessus pour la phase anterieure nous semblent suffisantes.
Du reste, il n ' y a rien a modifier non plus, a notre avis, a la place qui revient aux phases
I B -I O dans la typologie selon Krencker, !'edifice eontinuant a se situer, malgre Ies modifi
cat ions qu'il a subies entre- temps, dans le type « mi-a x ial, melange 1> ou « en cercle »91•
I nsistons toutefois quelque peu sur le systeme d'adduction et de chauffage de l'eau :
il existe maintenant au moins quatre prae.f11r11 i a , sans compter qm' Ies pieces K( !) et L ont
pu avoir Ies leurs, aux quels on aura renonce a l'occa�;ion de la construction de l 'enceinte post
gothique, a insi qu'au moins deux canaux (e: -x, dans la piece G et a l'ouest de la piece A ) ,
coupes p ar l 'enceinte. Quant aux annexes, memes s i elles ont augmente e n nombre au cours de
la troisieme phase ( Ies loges a mosai:que) , rien ne nous autorise a croire que la grande palestre
ait pu servir a autre chose que de lieu de conversation, d'unctorium et eventuellement de salle
d'exercices gymniques. l\fais ceux-ci, a en juger par Ies dimensions de la piece qui leur etait re
se rvee, ne semblent pas avoir j oue un role bien important pour Ies habitues de ces thermes 92,
fait qui nous pousse a considerer, en nous ralliant aux vues de J. Delorme et de R. Ginouves,
" 8 Ibidem, 1 40. comme l'a suggere M me L u cia M a rinescu, que lu piece
89 Ibidem, 1 43.
9 0 R emarquons simplement que l e passage d e la piece G
aj outee dans l ' angle SO d e ce praef'urn ium pendo.nt la
(paluestru J a la piece J n 'Hait pus posslble uu cours d e e1 \' oir ci- dessus, n ote 86.
phase I C ait servi a u ehauffage d e l ' ea u (Kesselro.um).
c e s deux phases, j ustemcnt a c a u s e d u f o u r sltue d a n s la 92 G r F l orescu, op. cit„ 1 53 est du meme avis ( on ne
.
partie nord de cette picce, ce qui n ous fait croire q u ' elle saurait pourtant contester l ' existence d ' u n e palestre,
ava i l conserve sa fonction de lnconicum ; mais ii se pourrait, fUt-elle d ' i mportance seeon daire).
qu'au cours de ces deux phases - de meme d'ailleurs que de la premiere - l'edifice Thermes
I a represente probablement un etablissement de bains proprement dit et ne doit pas etre assi
mile a un gymnase 9 3•
Phase II B
Ainsi que nous l ' avons deja pr ecise dans le chapitre de presentat ion stra t igraphiqu e
de l'edifice, nous ne considerons pas que, dans la seconde moitie du nr siecle, celui-ci ait
continue a fonctionner normalement, comme a la phase anterieure, mais seulement a une echelle
beaucoup plus reduite. La demolition des praefurn ia sud et du praefurn i u m ouest lors de la
construction ele l'enceinte post-gothique rendait extremement difficile, pour ne pas dire impos
sible, son fonctionnement normal. En revanche, une fois l 'enceinte refaite sur son front ouest
et le quartier sud englobe dans la nouvelle ville, Ies thermes ont pu fonctionner a nouveau, ainsi
qu'on le verra tout de suite.
La premiere constatation qui s'impose, c'est que, d'une part, Ies t hermes ont pu s'e
tendre de nouveau par-dessus le cote sud de l'ancienne enceinte post-gothique, vers le quar
tier dit « economique », mais que, d'autre part, cette meme enceinte ayant ete refaite et
consolidee vers l 'ouest au meme moment, il a fallu amputer l'edifice Thermes I de l'entree vers
la piece .A, d'une partie de l'ancien frigi dar imn ( H ) , ainsi que de l 'abside de la picce l\I - N - O,
y compris le praefur n i u m P 94•
C'est en fonction de ces remaniements qu'a ete realisee la nouvelle phase de l'ancicn
edifice thermal, dont l'entree ne pouvait plus etre vers l'ouest, mais tout au plus vers le nord,
c'est-a- dire venant de la place a portique, datable elle aussi, selon nous, du IVe siecle. Aimi
que nous l'avons deja mentionne, l 'existence de portiques ou de basiliques aux alentours des
thermes - comme celle situee a l'est de notre edifice - etait chose usuelle a l'epoque romaine95•
Sauf que dans le cas present - si nos synchronisations sont exactes - Ies annexes dont il s'agit
ont ete accolees a l 'ancien edifice thermal 96•
Si l'on admet donc, hypothetiquement, que l'entree continuait a se faire par la picce
B97, on reconnaîtra aux pieces 0 -F des fonctions pareilles a celles de la periode anterieure
(c'est- a-dire de loges et des chambres pour le personnel des thermes), cependant que la piece G
continue a representer la palestre des thermes. En echange, de l'ancien fr igidarium il n'est
reste que la piece H, ou un nouveau bassin est amenage a cote d'une baignoire accolee a la paroi
nord de la piece M. De grandes transformations unt lien, de meme, dans Ies pieces a hypocauste
du corps sud . .Ainsi, une piece sans hypocauste est amenagee au-dessus de l'ancien laconicum
(piece J ) , dont le sous-sol a ete comble ce qui montre que la nouvelle piece servait d ' apody
terium 98• Tout ce que l ' on peut affirmer de la piece suivante vers l'ouest (K) , c'est qu'elle a
conserve sa fonction thermale proprement di te, servant de tepidarillm (ou de conca merata su
datio ) , peut-etre avec son pra�furnium . Peu de differences aussi pour la piece L99• Le fait que
fonction de laconicum, avec son four sans doute du cote sud 100 • La derniere chambre vers l'ouest
l'ancien laconicum a ete transforme en apodyteri u m nous oblige a reconnaître a la piece L la
(M -N - 0 ) a rec;m maintenant un mur qui separe la piece M de N et de O. En conformite avec

le trace que nous allons analyser, nous assimilerons Ies pieces N et O au caldarium , qui ne pou
va.it evidemment pas manquer dans la nouvelle phase, avec ses praefurnia vers le sud, par- dessu�
reserve de dccouvertes fu tures d ' a nnexes a des tina t i on

93 Voir ci- dessus, p. 6'1 - 65 ; ceci cvidemment sous U, X, Y, Z, ainsi q u e Ies rues qui Ies scparent, sont beau
songer, comme seconde variante d ' en lree, a la rue \', ou

coup plus rccentes ( \' I e siecle). On pou rrait tou t a u plus
une entree C t a i t a menagce a celte epoque vers la piere J ,

gymnique, comme ii en existait au 1v e siecle.
9& V oir ci-dessus, p. 6-1 .

9 ' Voir ci- dessus, p . 2·1 sqq. e t ci- dessous, p. 86 sqq .
transformee main lenanl e n apodyteri11m.
o s Voi r cependant la note 93. 98 Ibi<lem, 1 -1 5.
91 C C. pourta n t G r . F l orescu, op. rit„ 1 5 ,t , qui supposai t
se refere certainement q n ' it ce lte dern iere phase thermale).
99 Ibidem, 14 5 - 1'19. (La description ele G r . F lorescu ne
que J ' entrce a va i t lieu par la partie sud de l a piere L ;
mais cela es t inacceptable, puisque Ies pieces R, S, T, 1 00 Ibidem, 1 19 - 1 50,
jl i g idar i u m - doit avoir servi de tep idar iu m 1 o1 .

l'ancienne enceinte post-gothique, tandis que la piece M - placee entre le calda riu m et le
'
P a r co n1-;e qu eu t , le trace dan1-; sa variante grecque serait E ( quelle qu'ait ete sa place) -
P ou A - A ou P - T ( ? ) - L -- C - T - F -P - A ( fig. 45/a ) et, dans sa variante romaine, E ( 0? )

- P ou A - A o u P - F - T ( ? ) - L - 0 - T -F - P -A (fig. 45/b), tracer; qui semblent situer
0
la nouvelle phase plutât d a m ; le ty p e « en ecrele •> 1 2 .
La q ue :-; t i o n de:-; annexes - s i mple si l'on ne prend en consideration que Ies pi ece s men
t ionnees j usqu 'ici, plus compliquee si on leur ajoute le portique et la basilique, situes respecti
vemen t ven; le n ord et vers l ' est - peut etre interpretee de deux fa�ons : ou bien ces deux
edifices ont ete bâtis, maintenant a peine, contre !'edifice preexistant des Thermes I , et alors
i l se p o u rrait - etant donne qu'entre-temps Ies Thermes II avaient cesse de fonctionner - que
le role de l 'ensemblc Thermes I se soit enrichi de quelques elements specifiques pour le gymnase ;
ou bien ces constructions annexes existaient deja auparavant., et il se pourrait dans ce cas - ce
qui contredira it jusqu'a un certa in point nos affirmations anterieures quant au caractere pure
ment th e rm a l des Thermes I durant Ies trois premieres phases - que natre edifice a it eu en
realite un r6le un peu p lus complexe, quoique de toute fa<;on a un moindre degre (comme nous
le verrons p lu s bas) que l'ensemble Thermes II. Le portique et surtout la basilique ne sont pas
de:-; a nnexe:-; â earactere p u re m e nt gymnique, mais pouvaient servir aussi comme lieu de rendez
vous, de co11versa t ion, de p romena de , e t c .
E n ct> ltn i conceme Ies problemes de chauf fage , Ies considerations de Gr. Florescu - qui
fi ign a l e Ies s u sp r n s u l'ae, Ie s bouches de communication souterraiue entre Ies pie.ces, Ies crampons
d e fer qui p ou v a ie n t remplacer Ies t eg u la e m a m matae ( meme si celles-ci ne font pas defaut),
03
enfin Ies d i f fere n t s p l a efu rn i a - sont a natre avis assez explicites 1 . E n eehange, le prob l e m e
'
de l 'adductio n d 'eau a cette phase est plus delicat. L 'orifice dans l'enceintc qui fait face a la
04
p i e ce A, c o n s id ere par Gr. Florescu commc correspondant au conduit d'eau 1 , nous apparaît
pl u16t c omme un point d ' olJ servatiou ; l ' e au destinee au fr igidariitm sud devait etre amenee
par un autre cond uit ou canal Signalons encore que le canal (J.) d'evacuation des eaux passait
.
par le jl'ig idariu m , la pala estm et l ' entree presumee de cette phase (Ies piec e s H, G, B , A )
e t que l a princ ip a le souree d 'adduction d e l 'eau pour Ies pieces chauffees etait l a c iterne situec
sur le cât e sud ( Q ) , pres d u ca ldar i u m .
.A vec c e t t e phai-ie, nous cstimons que l 'existence de l ' edifice thermal I comme tel prend
fin. Les t emps agites du v � siecle quand, ainsi que nous l 'ai·ons deja mentionne, ont
- meme
eu l i e n q uelques c n t r1 n mc nb <l a n s Ies t hermes - ne permettent pas de croire que ceux-ci
aient pu fonc t ionner e ncor e eomme edifice public. Au vi e siecle en revanche, il existait dans
la pi cel' � u n e i n :-;tallat ion t h e rmal e plu t â t rudimentaire, qui aura appartenu a une grande
do m u s <lont l a cour se trouYait ppu t - etre s u r l 'emplacement de l 'ancienn e palestre des ther
05
m e s 1 . C'est â cP momen t q u ' a ppartiennent 8an s doute autant la fontaine mentionnee par
G r . Floresru que la jarre dont Searl a t L a mb r i n o a publie l 'ima g e 1 0 8, ainsi que les pieces K, L,
R , S, T , l.', X, Y, .Z .
io1 Ibidem, 1 50 -- 1 52 , . L ' a u lc u r n ' a p a s saisi ectlc se p a

1 03 G r . F l orescu, o p . cit. , 1 45 - 1 53 ( a vec n os reserves
ra lion, eonsidera n t q u c l a paroi cxis la n t en lrc Ies deux formulees a la note 1 0 1 ) .
pieces est plus re cen t e : ii faut prcci s er, d e me me, que
iot Ibidem, 1 3 7 .
tou tcs ses conside ra ti ons su r l e syste m e d e chauffage d u 105 P our toutes c e s transformations, voir ci-dessus,
caldarium s e rdcrcnt en f a i t a u b a i n d u vi e si ecl e ( voir c i
i o e Gr. F l orescu, op. cit., 1 36, fi g . 43 ; pour la j arrc, voir
p. 28.
d ess u s , p. 28).
102 \' oir c i d e s su s , p . 63, n ote 8,
-
c i - d essQus, p. 91, note 226,
Mode · de fonctionnement 71
THERMES H
Il ressort de la stratigraphie de ce monument 1 0 7 que le moment de sa construction

(I .A) a ete suivi de ses deux phases d'existence proprement dite (I B et I C), qu 'il est pos
sible de distinguer sous le rapport stratigraphique ou de leur structure architecturale, mais
non en ce qui concerne la conception d'ensemble. Tout comme pour l'edifice Thermes I, entre
la phase datable des trois premiers quarts du n e sieclc (I B) et celle du dernier quart du
IP siecle et de la premiere moitie du · siecle suivant (I C) il n'y a pas eu de modifications
essentielles, ce qui nous permettra de Ies traiter ensemble.
Phase I B� C
La premiere piece de l'ensemble (A) . est composee en fait de trois corps entourant la
piece centrale B. · Nous ne savons pas, evidemment, comment se presentait le câte nord de
la piece A, mais si la presence de colonnes n'y est pas exclue, il se pourra it, vu quc la piece
A ne contenait aucune espece de pavement, qu 'elle ait ete decouverte, constituant pratique
ment une cour. En echange, la piece B, a pavement de mosa!que, donc probablement cou
verte, pourrait avoir servi d'entree aux thermes 1 0 8 • De la piece B, on passait - aim;i que
l'indique le seuil du cOte sud - dans la piece D, depourvue d'hypocauste, qui pourrait clonc
etre consideree comme l ' ap odyter i u m . La piece :mivant c vers l'est (E), de forme allongee, semble
avoir ete la palestre, peut-etre seulement unc palestre d'hiYer, comme nous le verrom ; plus
bas. Ven; l'ouest on rencontre une autre piece ( C), au bont de laquelle se trouvait une piscine
d'eau froide, qui confere a toute la piece la fonction de .frig ida rium . Il est plus difficile, vu son
etat, d'etablir la fonction de la piece l\I qui, a n 'en juger que par son pavement ex treme
ment epais, hydrofuge, pourrait avoir const itue la citerne des thermes.
Passons au corps sud, et d'abord a la piece F, au sud de laquelle se trouvait le p rae
furnium K, qui desservait aussi Ies pieces G et H . A en juger par l 'etat exceptionnel de con
servation du crepi rase de ses murs et aux faibles traces de bnllure sur fion pavement, on peu t,
selon nous, assigner a la piece le role de tep idariurn, mais avec le sens - que nous avon s deja
precise - de simple concamerata s u da t io 1 09 • Les suspensurae de cette piecc, au nombre (recons
titue) de 10 du nord au sud et de 12 de l 'est a l'ouest, etaient posees sur trois br iques et
etaient faites de tuiles creuses 11 0 •
Nous ne savons pas au juste si la piece suivante correspondait aux deux pieces G et
H ou - ce qui nous semble moins probable - seulement a la piece G. De dimensions plus
reduites (5,90 x 4,50 m), elle conservait de fortes traces de brulure, surement provoquees par
le feu qui brulait dans le four K (sur le cote sud) et se propageait entre Ies s11spensu rae de la
piece (a l 'origine 7 de l 'est a l 'ouest, reduites a 5 par la construction d'un canal sur le cOte e:-;t,
et 9 - 10 du nord au sud, toutes en tuiles creuses reposant sur un socle de trois tuiles plates).
Si la piece G n'etait pas lie e fonct ionnellement a la piecc H , nous serions tente, etant donne
ses fortes traces de brulure, de lui attribuer la fonction de lacon icmn .
La piece sliivante (H), dont les dimensions etaient parC'illes, presen te Ies meme� carac
teristiques (fortes traces de brulure, meme disposition et structure des suspensurae, p raefurn ium
au sud), de sorte que, si nous avans vu juste pour Ies pieces precedentes, celle-ci doit logique
ment avoir ete le caldarium .
La derniere piece vers l'ouest (I) present e, abstraction faite de l'abside, des dimensions
legerement superieures (9 x 4,50 m) . Mais commc il n'est pas exclu qu'elle ait eu vers le :sud,
ainsi que dans l'abside, des bassins, ou du moins des labra, il se pourrait qu'elle ait eu Ies memes
1 oe V oir ci- dessus, p. 66.
1oe V oir ci-dessus, p. 56- 57 (A. S ion) ; ii est evident que
101
no A ce suj et, voir en general Ies considerat ions faites

V oir ci-dessus, p. 29 sqq.
notre hypothcse va a l ' encontre du portique a la partie dans le ier chapitre.

centrale decouverte el a u x cotes decouverts (idee defen
dUe par A nişoara S i on).
72 Le s edifices thermaux
dimensions que Ies precedent es. Sur deux points cependant elle differe essentiellement de cel
l e s - c i : ses s11spe11surae so n t de pierre et son praefurni1trn, qu i est b ien plus petit ( J) , communi
q u a i t in-ec la piece I s o i t clirectement, soit par l'intermediaire de !'abside 111• Tout ceci nous
concluit a con:-; i d ercr l a pi ece comme un �.econd tep1'darium .
En con fonn i t e an· c ces d e t ermin a t i on s , nous estimom ; que le trace le plm; normal, selon
l a Ya r i a n 1 c> g-recq ut•, :-; era i t E - A - P - T ( '? ) - L - C - T - F - A (fig. 46/a) . J,' a u t re
t ra c e - denornme conYent ionnellement romain - comporterait cprt a i nes di ff i c u l te s , a ::;avoir :
E - A - F - A ( clonc un nouveau p a s sag e par A ! ) - E - T ( ? ) - L - C - T - F - A
( fig. 46/b ) . Si l 'o n prend strict ement en c on sid e r at ion ce circuit, îl semblerait que l'ensemble
Thennes II a ppart i en t e gale m en t au t yp e « en cercle » ou a celui « m i - axi al , melange », pareil
lemen t donc a. T I 11 2 •
San s pre j u g pr de n o s c on c lu si on s , ou nous nous proposons de discuter le role des deux
e di f ic e s thermaux , nous croyons pouvoir rnu l i gner des maintenant Ies simi litudes qui ex i st ent
entre Ies d e u x en s emb l es des H "'-IIP siecles. Meme s i le premier comporte une phase plus
a n c ienne, q u i s'est evidemment repercutee sur la structure ulterieure de l 'e di f i c e, sur sa struc
t ur e t herma l e clonc , a u debut du II " sirele I e s const ruc t eurs h i st r ien s l'e rn n t pron once pour un
programnw t hermal que l 'on re n c on tr e , a peu de choses pres, a Madaurus, Timgad, Bulla Reg i a
et M i l e t , q u i con s t i tuent , a u-d el a des differences de volume, Ies analogies Ies plus proches 11 3.
)l a i s a u t a n t Ies deux e d i f i c e s :- c> res � emble n t comme structurc> t h erm a l e, autant ils
d i ffC> r en t l'll C l ' q u i concerne leu r s a n n cx u ; . .J m qu 'a. u n e eYent uelle decouverte autour d e s Ther m c s
I <l ' a n ne x es d(• ca rac t e r e gym n i q u e ( comme n o u s aYon s const a t e pour la q u a t r ieme phase seu
l e me n t , et celles-Ia meme d is c u t a bk s quant a leur vocation st ri ct c m en t athlet i que ) , nous e st i
mon s que seuls I e s Th e rmes II, p a r l a cour A e t en pa r ti cu l ie r par I e s espaces dont cell e - c i
e t a i t e n t o u re e, :-;e pre t a i e n t a l a prat ique des ex ercices physiques propres a un gymnase 1 14• l\Iais
le p o i n t epineu x , e ' e 8 t que l 'e d i f i c e Thermes II n e se rapproche guere, lui non plus, comme
structun• du e l a i-: s i q u e gy m n a :- e v it r u v i l' Il 11 5• C ' e st pourquoi îl faut env h • a g er une seconde hypo
t h ese, a :-;aYoir que } ' e di fi c e a i t r epr e s e n t e d e s t bermes feSefYeS aux f emm e s 1 16 •
Si <'11 te qu i c o ncern l' l e sy:-;t em e d e chauffage Ies ex plic ation 8 fournies a l 'occasion de
l a der-:tri p t ion d e s p i ec e s penY f n t e t n• con sid er e es comme su ff i 1:' a n t e s , le probleme de l 'adduc
tion d ' eau 8emblera i t r e r nl u de fa �on satfafa i r n n t e lui amsi par l ' ex i s ten c e du conduit debou
c h ant d eYant la piece A, pr ob a bk m r n t de mus une rue, c a n a l qui semble etre en rapport avec
c el u i ( y) oriente d a n s la d i H c t i on NE - SO re leve au nord de Ia fontaine N . II etait proba
cuat ion ( � ) et a i t orient e Yers le sud- onest. Nous ne rnvon s pas si le ca nal (:J. - (:J.1 de la pi ec e .D
b lt>m e n t en l i a ii-:on a vec le c a n a l qu i alimentait la pisc1'na d u Jn'g1'darium, dont le canal d ' ev a
(ap odJ1terium ) , qu i cont i n ue d a n s l a p ie c e G (laconicum ) , etait en liaison avec la piscine ou

aYec Ie canal qui p a ssa it au nord de Ja fon t a i n e N ( o), dans la direction generale est-onest ;
de toute fa � on î l est cert a i n que c 'c st lui qui amenait l ' e au dans Ies salles de bain prnprement
d i t e s . A j o u t o ns seukment que la piece 1\1 a pu jouer le role de citerne .
Pour sommaires qu ' el l e s 8oient, Ies considerations ci-dessus auront mis le lecteur au
courant du probleme d e s therme8 elani.; le monde romain en general et avec certaines non-con
cordances a tet egard en ce qui concerne Ies deux edifices thermaux d 'Histria. En guise de
conclusion, nom; nous arreteron8 sur u n e question a laquelle nous nous effor9ons depuis 15 ans
u 1 A notre a yis, Ia cassure, plaquee ii est vra i d e p ierre d e j usqu'ici, n ous esperons que l ' on finira par trouver Ies
rou gic par Ic feu, du centre de ) ' abside ne date pas de cette restes ele l ' a mphi theâtrc d e la viil e, ce qui serait conforme
1 12 \' oir c i - elessus, p. 63, notes 8 et 1 6. ll 6 N ous n ous rcferons b ien cn lendu aux sallcs in tC
periode, mais d e celle post- gothique. \' oir ci- dessus, p. 35 . a u x prcceptcs d e V i truvc (voir ci- dessus, p. 63).
n e m e n t â ) ' h u ile ( elaseothesium ), de courses (dromos)

m T ricr K aiscrlherm. (D. K renckcr), 1 8 9 - 1 99 (B ulla ricures ele lu ttcs (coryceum, conisterium ), de friction
R egia), 220 - 223 (l\ladaurus), 225 - 233 (Ti mgael) el
li & \' o ir ci- d essous, p. 73.
283 - 28il (:\lilcl). ct de j eu x de balic (sphaeristerium ).
1 u A j ou lons que plus a u nord ii existe u n espace par
failcment circL1laire ou, malgre Ies resultats negatifş
d e fournir une reponse 117 : a s avoi r, quelle etait l a raison d'ex istence de deux thermes dans
une v i lle d e d imensions plut ot mo d e s t es , comme Histria aux II " et inc siecles ?
Ainsi qu'il est connu, Ies etudes sur Ies structures dem ogr ap h i qu e s dam; l ' a n ti q ui t e
·
ont connu c e s dern iers t e mps un developp eme nt considera ble. Or, R i dam' I e s gran d es v illes
Ies problemes peuvent etre resolus soit par l'etude des n ecr opo l es ( a c on di tion d'y faire des fouilles
exhaus t i ve s 11 8 ) , soit par c elle des cadastres du territ oirp rc s pe c t i f 1 r n, � o i t p a r r epartit ion des
summae h o n orar i a e su i van t l e n om br e d 'hab it a n t s i :io, dan s l l' c a s cfHis1 ria f orce est dl' re
c our i r aux crit eres re f' ul t a nt d e s documcnts loca u x . A i ns i , cl e R 1 9 fi 4 , V. Can arache, calculant le
d e 10 OOO ha b i tant s 121 • D ' a u t re p art, a en juger par la rec en t <' decouvertc ele la l i ste des b ien
debi t d e l 'aque du c , arrivait a la conclusion que la populat.ion de la viile dcvait Re chiffrer autour
fait eu r s de la tribu histrienn e Boreis, qui s o n t a u nombre de 1 06, on }JOUrra i t en d e d u i re que la
evidemment aj out er Ies etrangers et Ies indigenes ( au moins une fois autant) 122 • Enfin, on peut
totali t e d e s c i t o:yens p len o jilTe se chiffr a i t a 6000 personncs ( 1 000 par tribu ) , auxquelles il faut
p rendre pour b ase la donation de 1 000 den i en; fai t e par Artemicloros fils de H erod or os , pour
la ge rou sie de la vi ll e , somme dont Ies i nte r e t s deva ient �mb venir aux fra i s occasionnes par
la fete annuelle d e s R osa l ies 123, mais qui, reparti e th eor i quement a raison de 1 sesteree par tete
d 'hab i tant d e sexe ma scu li n , c orr esp ond - a en croire R. D u nc an Jones - a u n e p opulat ion
totale de 14 OOO hab i t a n t s 124.
Tous ces element s nous portent a cro ire - ain R i d 'ailleurs qu<' nou1> l 'avons deja dit 125
- q u ' au Il c Siec}e de Il . e . , Compte tenu d 'u n e posRible reduc tion consecu tive aux guerres de
l 'epo que de Marc A u re l e 1 26 , l a p opul at i on d'Histria dPva i t se c h i ffrl'r a C'Ilviron 10 OOO - 15 OOO
hab i t an t s . Combien d'entre eu:x frequentai ent r egul ie r c m P n t I e s deu:x etabliSSlIDPnt s ele bain s,
vo i la qu i est difficile de Ravoir, mais i l est a pr esumer q u <' quel ques c entai nes de persormes
pour le moins pa ss a i ent une bonne par t i e de leur j ournee aux ba ins. Or, p o ur u n t P l n om bre, IP
besoin de d eux etablissements thermau:x nous s embl c parfa i t ement j u stifi e .
l\Iais comme a cec i on peut obj ect er qu'il exi s t e de:-; villcs plu s import a n t e t-i q u i ne poss e
da ient qu 'un se u l ed i f ic e t h e rm al, i l nous fau t r efo1 mulcr, pl u s cn det a i l q u e nou s ne le fîmes
en 1 9 6 9 , Ies deux autres h yp o t h e ses.
La prem i ere est celle d e I'e:xi stence de the r me s dist inct s pour hommes et pour femmes.
Mais cette hy poth e se, a l ' appui de l aquelle on peut c i t e r un texte de Histria A iigusta 127, devrait
etre confirmee par certains m ate ri aux sp e cif iqu E s provr nant des fouill es . Or, i l � u ff i t de con
sulter l e c atalogue ci-annexe pour voir que rien de kl n 'ex i st e : I e s a i g uill es en o s decouvert e s
dans ! ' ed i fi ce Thermes II ne sont pas une preuve suffirnnte, car ell e s peuvent t out a m s i bien
entes, citoyennes d'Histria 1 28 • Q uant aux objets de parure q u i appar a issent dans ! 'ed ifi ce Ther
avoir appartenu aux esclave s ( homrnes ou fe rnrne s ) pr epos e 8 aux baim, qu'a d ' ev e n tuell es cli
compte, pui s qu e a ce s moments ledit edifice etait seul de son e sp e c e a Hist r i a 1 29 • I l fau t sou
mes I au cours de la pr em iere et de la qua t r iem e pha ::. e s, i l s ne saur aien t entrer en l i gn e de
ligner enfin qu'il n 'y a point d e c omparais o n possible entre les decouvertes des deu:x edifices
the rmaux, des Ion; que Ies trouvailles provenant des fouilles anciennes de ! 'edifice Thermes I
n 'ont j am a is ete publiees . En r esume , nou s cro;vons pouvoi r affi1 mer que l ' hyp oth ese de la sepa
rat.ion des de u:x thermes par sexes - th eori quem ent aclmi ssible - n'a pa s de fondement docu
m en ta i r e s e rieu x .
1 17 Nous avans formule ce probleme par cerit dans D a cia, liberalites ; cllc constitua il d'aillcurs a peu prcs Ic tiers
de la popula tion totale de la ville. 1 000 dcniers (
ne C f . R . E tienne, Bordeau:r: antique, P a ris ( 1 962), 1 4 5 . sesterces) representent clonc, se Ion D uncan .J oncs, environ
N. S . , 13 ( 1 969), 336. = 4000
ne
1 4 OOO habitants (comme dans la viile de Siagu, en Afrique).

C f . G. C h . P i card, La civilisalion de l'Afrique du 4000 hommes, c ' est- a-dire une popula tion totale d ' environ
125 S ucevea n u, VE D R, 4 1 .
Nord, P a ris ( 1 959), 1 71 - 1 72.
120 R . D uncan J oncs, Tlle Eco11omy of tlle Roman
1 2 8 V o i r ci- dcssous, p. 83.
12 7 ll. A„ Vita 1/adria11i, 1 7 : /avacra pro se.ribus se
Empire, C a mbridge ( 1 97.J ) , 259 - 28 7 .
1 2 1 V. C anarache, SC I V, 2 ( 1 951), 2, 1 71 .
122 P ippidi,
123 P â rvan, Histria, 1, 59fi, n° 20, 2, I . 7 - 1 1 .
Contribuţii, 5:H - 546. paravit.
12e Voir ci- clessous, p. 124.
12c D ' apres R. D uncan J ones, op. cil . , 264 , note 4 , 1 2 0 V oir d-dcssous, p. 123.
c ' e s t la population masculine q u i beneficia i t l e p l u s de ces
10 - C, 212
Pour en venir a la troisieme hypothese, l'existence d 'un gymnase est attestee par une
inscription que V. Pârvan date autour de l'an 200 de n.e .13 0 et elle est confirmee par quelques
autres document s concernant l 'inst itution ele la gymnasiarchie 1 31 • L'existence d'un gymnase
dans une ville grecque nous apparaît cornme indispensable, sinon en tant que local, du moins
comme centre cl'education physique et intellectuelle de la jeunesse, comme centre civico-reli
gieux de la cite, ainsi que le montre J. Delorme 1 3 2 • Quel que soit l'aspect de ! 'edifice ou cettc
sorte <l'actiYite se deployait� un tel edifice a du exister : le concept meme de cite grecque, qui
n'a pas souffert de modificat iom; essent ielles a l'epoque romaine 133, impliquait son existence .
Les reserves que souleve en l 'occurr ence cet t e hypothese viennent du fait que nos deux edifices -
ainsi qu'il ressort cles pages anterieures - presentent dans leur structure interne un caractere
purement t hermal et qu 'en ee qui concerne les annexes gymniques, celles-ci semblent avoir
existe plut6t aux Thermes II (nous nous referons a la cour qui s'etendait autour ele l'entree,
aux grands espaces qu i vra isemblablement entouraient l'edifice, airnsi qu'a l'hypothetique am
phitheâtre du câte nord), ce qui ne signific du reste pas qu 'elles n'aient pas exist e aussi, aux
i er - III e siecles, autou r du premier edifice thermal . Neanmoins, au cas ou il s'averera que l'e
cl ifice repare antour de l 'an 200 de n . e . par Polyphemos, fils de Polyphemos, est un veritable
·tuµ•Jocmov et non pas un simple �ccAC('JE'i:ov 134, noui-1 l'identifierions - compte tenu des arguments
ei- dessus - an•e l 'edifiee Thenues II.
A vant ele conclure, il est un probleme que nou::; ne pouvons qu'esquisser ici, mais qui
cl emande a etre etudie a. l 'avenir avel' le plus grand soin, a savoir celui de l 'influence qu'Histria,
eu tant qne cite greeo-romaine, a pu exercer sur le milieu autochtone gete, en genera.I, et au
niveau de nos deux ed ifices thermau:x, en part iculier. Ain1Si qu' il est connu, non loin d'Histria,
quoique en dehurs des limifrs ele son t erritoire, el ani-; le vic'lts Petra ( aujourd'hui Camena), Ies
villageoi s ont construit au II " sieclc de n .e., pour leur sant e, des bains 135• C'est peut-etre bien
la l 'un des t emoignages Ies plu s eclatants de la penetration - hautement benefique - de
la civilisation greco-romaine dans le monde geto-da('e, dont le point de depart fut effectivement,
selon t ou t e probabilite, l 'ancienne eolonie milesienne fondee sur la rive du lac Sinoe.
Aussi recluite qu 'ait cte la contribut ion d'Histria - ainsi que des autres villes grec
ques de la Dobroudja - a la diffu sion de la langue latine, il est indeniable qu 'en ce qui con
cerne la culture, la civilisat ion et la technique 136 ces memes villes ont ete pour beaucoup
dans le niveau superieur de c ivili::m t ion atteint par Ja populat ion autochtone, grâce auquel elle
a pu survivre au contact prnlonge avec Ies migrateurs qui ont traverse ce territoire ou s'y sont
etablis. Int erpreter Ja rornanisation comme un simple phenomene linguistique, ains i que ce r
tains l e tcntent parfois aujourd�hui encore, c 'est priver le concept de romanisation de sa ver i
table substance economico- sociale, c ' est refmer de comprendre le sens verit able du processus
de cont inuite daco-romaine .
1a o P â rva n, Histria, 4 , 688, n° 55 : 'Ayc.dVijL <u [ )'."t)L] /

Ti o/,uqiiJµo [ v Ilo).•J J /qi-ijµr,u yuµvci [mov) I ii:v1Xvzwaciµe:v [ ov . . .
S ă veanu. D a cia, 3/4 ( 1 927/1 932) 426 d . : . . . oe; yuµWl . . .
( I I c - I I I c siecles).
1 3 1 A u sujet d e l ' institution d e l a gymnasiarchie a 1 3 2 D elorme, p assim.
1 3 3 E n c c qui concerne la pcrman encc des institutions
grccques a l 'epoque roma i n e a H istria, voir S uceveanu,
I l is lria, \• oir L. R obert, S tC I , 10 ( 1 968), 77 - 85, q u i a
de montre q u e l ' inscription publice par I . S toian, SC I V
1 34 V oir ci- dessus, p. 65, notes 58 el 59.

1 8 ( 1 967), 2, 235 - 2 ·12 ne f a i t q u c comple ter celle publice \'ED R, 3 9 - ·10.
1 3; L ' i n scription, qui a e tc publice a plusicurs reprises,

:m tc ri curemcnt par E m . P opescu, SC I \', 7 ( 1 956) 3 / 4 ,
�
n isli que) e t . de m e m e L. R obert el J ea n n c R o b ert, B E ,
:H:i - :i65 ( l e docum ent date d e l a f i n de l a periodc hcll
a beneficie d ' u n e i n terpre tation convaincantc de la part
RE G 6 8 / 1 955), 238, n° 1 63, q u i lisent j'Uµ) �IXatixpz [oc; d e G r. F l orescu, R l R, 1 0 ( 1 940) 1 70 - 1 73, ou le passage
la ou D. �I. P i ppidi, Il islria, 1 , 550, n° 25, a va i t l u . . . yL
. .
en question est transcri t : uicani Petrenses qui [c]o11tu
ă.P)'.L [ µ•'.ia-:„IJ ? . . . ( l i l e s i cc l e d e n . r . ) : i d e m , S lC I 1 7( 1 9 77), lcru11t causa salutis corporis sui bali11e11 faciu11du. A noter
Ies malad resses de langue, en contraste avec l e conteu u d e
1 08 , n° 9. P our T o mis, voir S loian, T o m i tana, 66, n° 1 :
• ) (Ju yu1i.vocaLcip/ ( xou ( l lc siccle) : 6 7, n° 2 : [yuµvocaL) ixpziJ
l ' inscript i on .
1 3 6 P our la vie e conomico- a d m inistrative d u territoire
aocv [-.ix . . . ( '?) : 1 7 1 ; eqn1/!3ov ( donc une a t tcstation de
d 'H istria pcndant Ies trois premiers siecles de n otre ere,
( d ' u n collc ge, l l c - 1 1 1 " sicclcs) : 1 74 , 11° 2 ; y) uµvixcr[ixp)'.IXL

l ' institu tion de l ' c phehie) : 1 7:i, n° 1 : yuµvixalixpzoc;
voir s u ceveanu, op. cit„ 4 2 - 47, 83 - 87, 1 1 8 - 120,
1 50 - 1 5 1 .
( s u rement d ' u n c t ri b u ) : n° 3 : yuµvixalixpzoc; ( e galcment
d ' u n collcge, I l i c siccle). P our C a lla tis enfin, Th. S a uciuc-
Les thermes et l'urbanisme d' Histria. Considerations historiques 75
5. LES THERMES ET L'URBANISM E D'HISTRIA
Considerations histo riques
Apres avoir epuise Ies problemes de stratigraphic dn; z o n r s O li ont fonctionne, a des
moments a peu pres contemporains, Ies deux edifices thermaux, ceux dl' la technique de leur
construction et de leur mode de fonctionnement, sans cmettre bien s11r ('eh1 i de la recom;t itu
t ion hypothetique des deux edifices, ni celui - d 'autant plus imp01t ant qu'un aspect de Ia
conservation du patrimoine culturel y est en j eu - des travau:x de consolidation, restauration
partielle et protection des deux zones, apres avoir donc epuise t om; ces points, nous croyons
pouvoir formuler dans ce dernier paragraphe certa ines conclmiom; historiques qui, sans rem
placer une histoire d 'Histria a l ' epoque romaine, auront pour point de depart la place qu'occu
pent nos deux edifices dans l ' ensemble de l 'urbani8me de la ville (fig. 4 7 ) . Le lecteur comprendra
que le stade actuel des recherches permet une telle tentative, dans laquelle les considerations
strictement historiques - c 'est-a- dire basees sur Ies sources litteraires, epigraphiques ou nu
mismatiques, pour lesquelles il existe de nombreux ouvrnges de synthesc 1 -peuvent et doivent
etre corroborees par Ies donnees archeologiques, d 'autant plus que celles-ci, meme incom
pletes, constituent, par le fait meme qu'elles ont ete recoltees SUI' les lieux , des jalons infini
ment plus precieux . Il existe en effet dans l 'histoire cl 'Histria plusieurs periodes pour lesquelles
on ne dispose de documents ni litteraircs, ni epigraphiques, les seuls (•lements plus ou moins
consistants etant alors Ies reperes stratigraphiques qui, accumules, peuvent fournir, entre autres,
certaines suggestions concernant l 'urbanisme de la ville .
Il convient de preciser des le debut que> notre t entative n'est pas a bsolument h1 premiere
dans cet ordre d 'idees. Ainsi qu'on l 'a souligne recemment, une telle preoccupation a ete pre
sente des le premier moment chez ceux qui ont cornmcre leur act.ivite a clechiffrer l'histoirc de
l 'ancienne colonie milesienne . Et si aujourd'hui lcs considerat iom; de V. Pâ.rvan 2 ou de Scarlat
et l\Iarcelle Lambri no 3 nous apparaissent parfois soit comme des truismes, soit au contraire
comme i nexactes, îl ne faut pas oublier que ces pionniers se sont t rouves pour commencer sur
un simple terrain vague soup9onne de renfermer Ies vestiges d'Histria 4 et ou chaque trouvaille
apportait des elements nouveaux, changeant parfois des donnees essentielles - situa
tion devant laquelle nous nous trouvons plus d 'une fois aujourd 'hui encore, 66 ans apres le
commencement des recherches. Tout en soulignant donc le caractere relatif des conclusions
meme de l 'actuelle generation de chercheurs, nous devons souligner le supplement considerable
d'informations accumule depuis la reprise des fouilles en 1949, considerable certes sous le
rapport quantitatif, mais traduisant amsi une conception historique nouvelle. En effet, si jus
qu'alors les recherches s'eta icnt limitees a la cita delle romano-byzantine ou a ses abords imme
diats 5, a partir de 1949 on a aborde l'exploration systematique non seukment des 60 ba repre
sentant l 'aire de la ville durant sa periode grecque, ma.îs aussi de la necropole et du territoire
de la vi lle 6• Il est vrai que depuis quelque temps deja ces deux derniers objectifs ne font plus
- 1 !l42 s e trouvc chez Ştefan, 1 , 3 !1, y compris la su gges

1 \', P ârvan, Începuturile uic/ii romane lu gurile Dunării, 5 l:n u tile passage en revue des rou illcs des a nnecs 1 D 1 4
B ucu reşti, ( 1 !l2:i), passim ; V ulpe, HAD , passim ; E m .
brino, op. cit., 1 0, fig. 1 e l rcproduitc par Ştefan, 2, 5:1.

C ondurachi, 1/istria, !l - 62 : P ippidi, D ID , 1 3 !l -32·i ; tlve photographie aerienne publice par l\rarcelle F lot L a m
idem, Confribu/ii ct Scytlzica ]\,fi11ora, /Htssim.
2 O utre Ies indica tions sommalres que l'on pcul cx 8 Cf. H istria, 1, passim ct P. A lexandrescu, dans H is
trairc des deux mcmolres epigraphiques (Histria 4 et 7) tria, 1, 133 - 2D4. P our Ies e tablissements de l 'cpoquc
- eux-memes rien qu'une partie d ' u n c seric d e publica greco- romaine situes dans Ies alcntours d 'H istria, voir
tions que le grand savant avait l ' i n tention de publier E m . C on durachi ct collab. , SC I \', 2 ( 1 95 1 ), 2, 71 - 72
- voir V. P â rvan, ACM I ( 1 9 1 4 ) 1 1 7 - 1 2 1 e l ( l!l1 5) ( \'. C anarache) : 4 ( 1!J5:3) 1 /2, l :J6, 1 4 5 ; 6 ( 1 !l5:1) 5 1 3 ,
550 (R. \'ulpe) : ( ; h , Ştefan c t colla h . , SC I \', 5 ( 1 !l 5 ·1 )
S e . L a mbrino, B oabe de grâu ( 1 930) 7 - 23 ;
1 90 - 1 9!! : idem, AA ( 1 !!1 5) 4, 253 - 270.
1 /:1, 1 02 - 1 10 : D . B erciu, S C I \ , 6 ( 1 !l55) :1;-I, 5 4 :1 ; idem
3 Cf.
et C . Preda, '.\la teriale, ·I ( 1 9·17) 77 - 78 ; 5 ( 1 95!!) :l22 :

'
D acia, 3 / 4 ( 1 !!27/1 932) 3 78 - 410 : R EL , D ( 1 !!3 1 ) 7 7 - 83 ;
C. S. Nicolăescu-Plopşor, M a teriale, 5 ( 1 959) 20 : \'I .

1 1 ( 1 933) 4 - 60 ; Marcelle Flot La mbrlno, Les uases ar
Zirra, D acia, N. S. , 7 ( 1 963), :l55 - 4 1 2 ; idem, '.\la leriale,

chaiques d' llislria, B uc ureşti ( 1 938).
4 P our la localisation d'Hlstria, voir - avant V. P âr
van - E. D esjardins, R evue a rcheologique, N. S. , 1 7 D ( 1 970), 21 3 - 220.
( 1 868) 270 e l C . M oisil, BCl\1 1, 2 ( 1 009) 4, 1 66 - 1 68.
l ' obj et de fouilles methodiques ;, n ' empec h e que l 'impulsion dont Ies recherches ont bene
ficie en 1949 a a bouti a la realisation d'ouvrages d e syn th e se d 'une importance exceptionnelle
pour l 'histoire d'Histria aux epoques grecquc et romaine. Pour nous borner a cette derni e re ,
m C' n tio nn o n s l ' e t u d e d e syn t h e s e d'Ernil Condurachi darn; le tome i er d e la monographie
H istria 8 , suiYie a bref i n t erv alle d 'un article du rn ern c auteur SUI' Histria a l 'epoque romano
h�·z a n t i ne 9• Cet te p e ri o de , rnieux l'.onnue grâce au c a ract e re meme des r echerche s arch eolog i q ues,
1
a don n e lieu a des obserYat ious pre ci eu s e s <l e l a part de Gr. Florescu 0 , I. Stoian 11, A. Petre 1 2,
E rn . Popescu 1 3, H . Nubar 14, M . Sîmpetru 15, auxquelles viennent s'ajouter d'importantes con
trîb ut io n s numi smat iques, comme c el le s dues au merne H. Nubar 16 ou a Gh. Poenaru Bordea 17.
Certaines tentat ives de mîeux c o rnpre n dre l 'Hîstria des prem î er s siecles de notre ere appal't i e n
nent a l' a u te ur de ces lî gne s , soit seul 1 8 , s oi t en collaboration avec l 'a rch i t e c t e A . Sion 19. Ce
pendant, sans aucun doute, Ies contrîbutions les plus importantes da ns le domaine dont il s 'ag i t
ici sont celles de Al. S . Ştefan qui, en faisant usage pour la premiere fois dans l 'arcbeologie
r ou rnaine des donnees fournies par la pbotographie a er i e nn e , a mis a notre disposition des mate
riaux de tres gra n d e val eur :-; c i e n t i f i q ue , fondement certain et indîspensable de toute recherche
nlterîeure 2 0 •
Etant donne l a somme d 'informat iorn; et la precîsîon des i nterpre t at iorn; fournies par
Ies a rt icles <l 'Al. S. Ştefan, toute consîdera t ion su ppl em en ta ire pourrait para.î tre superflue si,
d 'une part� nous nP desirions offrir au l e ct e ur dans ce volume meme une im age aussi cohe
ren t e· que po :- s i b l e:> d e l'urbanirnw d 'Bist ria du I cr au Yir :-iecle de n . e . et si, d'autre part, Ies
n ouvc•lles donne<>s c>xposees dans l c> s 1rnge s JJ r eee d <' n f r s n t' nous ob l ige a i en t a prendre pa rfoi s
une cNtaine dist anC'e par rapport aux t he:-;es d 'Al. S . Şt efa n . Ment ionnons que I e s n iveaux
d ' hab i t at seront de si gne s par Ies m ernes s i gl e s que ceux utili:-;es d ans la presentation stratigra
p hiq ue cle!-i deUX e cl i f i ce s therma ux Pi, n atur e J l emen t , dan s le cat alogue d e s d eC OUV ert e :-- .
Phase I A (Fig. 48)

Ainsi qu ' il re:-;sort df' la pr e sent at i o n strat igraphique d e s deux zones, c 'est seulement
dans le sec t e ur des Th e rm e s I (fig. 48 /2) que l 'on a releYe un n iveau du i er siecle de n . e . , repre
sente par une ph aRe de l ' edifice thermal lui-meme 21• Es sa y a n t d 'etablir une correlation en tre
la. pl ac e OCCUpee par leR therme8 a ce t t e etape - place qui demeurera la Ineme j u squ' a la fin de
I ' ex istence de la ville - et d 'autre8 monuments con tem po rai ns , on remarque en pr em i er lieu
7 Si l ' on se rckre s lric lemcn l a u territoire d ' l lislria, u H. N ubar, :\la teriale, 9 ( 1 970) 1 90 - 1 93 ( en collab.
Ies seules fouilles syslc m a tiques ont e tc eelles excculces a vec D. T h e odorescu) 1 93 - 20 1 ; SC I \', 22 ( 1 971 ) 2, 1 99 -
par n ous dans l ' C tablissement rural d e F in tin ele a partir 2 1 5 ; D acia, N . S . , 1 5 ( 1 97 1 ) 335 - 3 47.
d e 1 973. C ' esl a Yec u n e sa lisfal'lion parliculicre que nous 15 l\l. S âmpetru, SC I \', 322 ( 1 971), 2, 2 1 7 - 245.
mentionnons I es premicrs sondages cn trepris a B eidaud 16 H . N u bar, SCN, 3 ( 1 960), 1 83 - 1 95 : D acia, N. S . ,
pa r G . S i mion, directeur du l\l usee du D el ta du D anube 7 ( 1 963) 2 4 1 - 256 ; SC I V, 1 5 ( 1 96 4 ) 1 , 8 1 - 1 83 ; Histria ,
de T ulcea, en 1 976, en collaboration a\'ec E l ena L ăzurcă. :3, 5 7 - 85.
8 V oir ci- dessus, note 1 .
tica ,1 ( 1 9 7 1 ), 355 - 36 4 .
1 7 Gh. P oenaru B ordea, SCN 5 ( 1 971) 9 1 - 1 1 3 ; P on
9 E m . C ondurachi, D acia, N . S . , 1 ( 1 957) 2 4 5 - 263.
1 0 Gr. Florescu, H istria 1 , 6 6 - 95, 1 :i 1 - 1 62, 285 - 292
18 A l . S uceveanu, D acia, N. S„ 1 3 ( 1 969) 329- 365.
(en colla bora tion a vec G h . C a n tacuzino) 293 - 3 24 , 350 -
19 A nişoara S i on, Al. S uceveanu, RMMl\I IA, 4 3 ( 1 9 74),
:J57 ; SC I \' , 4 ( 1 953) :3/ 4 , 597 - 607.
1 1 I . S loian, H istria, 1, 32-1 - 350 ; SC I V, 6 ( 1 955) 1, 5 - 15.
20
:{/ 4 , 532 - 538 ; :\ [ ateriale, 4 ( 1 957) 76 ; 5 ( 1 959) 288 - Ştefan, 1 . 2 , 3 (voir Ies A b rcviations).
j ustific pour I es d eu x e difices thermaux, a en j uger par

291 ; 6 ( 1 959) 27-1 - 280 ( en collab. a vec E m . P opcscu) ; H V oir ci-dessus, p. 1 5 sqq . Si l e sigle d u n i veau semble
collab. a vec l\I. S âmpetru).

7 ( 1 96 1 ) 23 4 - 236 ; 8 ( 1 962), 397 ; 9 ( 1 970) 1 86 - 1 80 ( en
l 'ensemblc d e la viile i i serait plus logique que c e niveau
1 2 A. P e tre, :\Ia teriale, 8 ( 1 962) 3 ()0 - 3 95 ; D acia, N. S . , marq u c un dernier momen t d e la viile hellenistique. D 'ail
13 E m. P opescu, :\fa teria I c, -1 ( 1 957) 1 7 - 23 ; 5 ( 1 959)

7 ( 1 963) 3 1 7 - :{3-1 ; SC I \', 1 5 ( 1 964), 1 , 59 - 80. leurs la methode a doptce pour Ies sigles ( I A - B - C ;
I I A - B ; I I I ; I V A - B ; V) prcsente l 'avantage de per
l'Onsacr(> :'1 H istria dans l ' ou vrage lnscrip/iile areceş/i :;; i

291 - 293 ; 7 ( 1 9 6 1 ) 236 - 24 1 ; d u memc a u Lcu r, le chapilre mettre, a u besoin, d ' en registrer de nouveaux n iveaux dans
/u/ ine d i11 secolele 1 '' - X J J J descoperile iii Romu1 1 i u,

Ic cadre des cinq couches d 'cpoque romainc, par exemple
I I I A -B ( voir ci-dessous, p. 89 - 90) ou V A -B (p. 92).
B ucureşti ( 1 9 76).
Les thermes et l'urbanisme djHistria. Considerations historiques
qu' il s'aligne sur un reseau de rues conserve a l 'est de l'enceinte h ell e nis t i que (fig. 48/1 ) . Ce reseau,
qui a. premiere vu e semble assez irr egu l i er , s'inflechit regu l i en m e nt sur Ja ligne n ord-sud
( fig. 48, rues a, b , r, d), cependant que Ies autres s'entrecroi �ent b on n ale me nt, a. angle droit,
a ve c celles venant soit de l ' est ( fig. 48, rues, f, g, h , I), soit d e l'ouest (rue P). Le caractere
primitif de ce re s eau est confi1me par la pre se n r e de l 'edifice 3 ( fig. 48/3), qui est C'n tout cas
ant erieur a l ' enceinte romaine tardive (fig. 52/15) et q u i presente m e m c eneore dan s rnn mode
de construct ion selon Ies just e s observat ions de Gr. FlorC'scu 22 - des elements de bonne
·-
tradition grecque ; a en juger par son gabarit, ii pourrai t s'agir d 'u n edifice public . Ces memes
traditions grecques se retrouvent dans l 'ensEmble (f i g. 48/4) recemment date et i ntNpret e par
Al. S. Ş tefa n 23, mais ii s'agit plutot ici, semble-t-il, d 'une serie d'edifiees prives sm montant
I'ancienne zone du temple grec de Zeus . Le tron<;on onest de ce res eau aboutit a angle droit
a l ' enceinte hellen i st ique, re qui nous fai t croire qu 'il pouvait e t re lie organiquement a elle .
Du rest e, les constructions exterieures a l ' <'nreinte (fig. 48/5 ) - probabkmC'nt une s er i e d 'ha
b i tations privees - semblent e t re orientees pareillement e t l 'on peut y dist inguer, Relon nous,
une phase anterieure au grand edifire 24• Des rerherchC'R faites dans ce sect eur ii r e s r nrt assez
clairement - et avec ceci nous abordons Ies problemes de chronologic absolue de cette phase -
que le premier monument a avoir surmonte l ' enceinte helleni st ique est l e gra n d edifice
en question, dont la fonc tion I'C'ste a etre precisee. Da te e, il y a u n certain t c,mps, par V. Cana
rache du I P a u 1v e s i e c l e 25, îl l ' a e t e a nouveau p a r C . Preda et A . D o icescu d e s IIP -IV e
siecles 26, pour que finalement H. Nubar lui reeonna i Rse une premiere phasc a n debut du JII <>
s iecl e 27• N ou s avons fait rc marqner depui s J ongtc rnps qu'a notrc a v i s ret edifice s' insere par
faitement dans le r eseau des nws d e s II e - JJI <> sieeles, aueun element n e s'opposant a une t elle
datat ion 28• l\Ieme s'il a etc'� eonRtrui t plu s tard (probleme sur lequel n ous revi end rons ), il n'y
a aucune raison de supp rn;;er que l 'enreinte hellen i st ique a i t ete en fonetion au-dela du I ''r si ecl e
de n . e . , date certaine de la eonRtruction de l 'enreinte romain<' des n ·· -Ili e siecles. Un autre
probleme est celui de la limite sud de l ' en c e i nt e helleni s t iq ue, que C. P red a et A. Doicescu,
consequents a leur raisonnement selon leqnel cette enceinte aura i t dure jusqup ver s le milieu
du Ilie s i e cle, mett ent hypothetiquement e n lia i :-:on avec l e front onest, l 'assimilant au tron <;on
de mur qui flanque au sud l 'edifice Thermes ! 29• 11 s emb l e toutefois, a l a lumiere de no:;; dernieres
fouilles, que l 'auteur le pluR proche de la verite soit Al . S . Şt efan, qui n 'exclut pa:;; un trace
sud semblable a celui de la future enceinte post -gothique, sans assimiler pourt ant celle-ci a
l'enceinte hellenistique 3 0 . Car, ne l 'oublions pas, le mur de 24, fi O m ex t erie u r a. l'enceinte t ar
d ive, qui pourrait donc se raccorder au tron<;on om•Rt de l'enceinte hellenist ique, e st un mur sans
mortier, argument auquel on peut ajou t er le fait que la premiere pha:-;e des Therme8 I (la
piece sud-ouest) e8t accolee a ce mur. 11 Re pourrait donc que la forme de cette premiere phase,
datable du I <>r i-iecle de n .e . , ait ete dete1 mineP non :-;enlement par la rue du cOte nord, rnais
aus8i par le trace de l ' e ncei n t e du cote sud . Precisons que ce8 limites hypothet iques de la
ville circonscrivent une supeificie d'environ 10 ha .
Ainsi, toute la trame urbaine decrite jrn;qu 'a. present se distingue netternent dn reseau
de8 rues qui allait 8e constituer au milieu d u J I <> :-;iecle et semble app arten i r a l 'ancienne orien
tation de la viile grecque 31 • C e fait n 'est pa s pour nou :-; surpren dre, des lors que l'integration
definitive d 'Histria a l 'orbite romaine - sous le triple rapport de l 'architectun-, de l 'urbanisme
et de la culture - n 'a san8 doute eu lieu que pendant le regne de Trajan .
22 Gr. F l orescu, H istria, 1 , 107 - 108. P our l ' ensemble 2 5 \'. C anarache, SC ! \', 2 ( 1 951) 1, 1 -1 7 ; 4 ( 1 953), 1 - 2,
526 ; 7 (1 956) :� - 4. 308 - 3 1 1 : H is tria, 1 , 283 - 285.

de la voirie d'H istrla, qui date a u plus tard de la periode 104 - 1 1:� ; 5 ( 1 954) 1 - 2, 7:l - 91 ; 6 ( 1 955) :� - ··· 520 -
des 1 1 e - 1 1 1 e slccles, volr ibidem, 352 - 3 57 ; C. P reda,
SC I \', 5 ( 1 954) 1 - 2, 89 - 93 ; 6 ( 1 955) 3 - 4, 538 - 541 ; 26 C . P reda, A. Doicescu, H istria, 2, 3 1 5 - 32·1 .
G r . F lorescu, D. T udor, I . I . R ussu, S C I \', 6 ( 1 955) 3 - 4, 21 H. N ubar, loc . cil . , 1 99 - 200.
526 - 529 ; H. N ubar, l\lateriale, 9 ( 1 970) 1 9 7 ; pour Ies 28 A l . S uceveanu, Dacia, � . S . , 1 3 ( 1 969) 3 4 1 .
rues de la zone 4 volr la n ote suivante.
23 Ştefan, 1, 44 - 4 7 . 2 8 C . P reda, A. Doicescu, op. cil . , 322 - 323.
. 3 0 Ştefan, 1, 48, fig. 6.
orlentations differentes, l ' u n e parallele a celle de la pre
24 H. N u bar, loc. cit., 1 95, fig. 1 3, oii l ' on releve deux
31 A nişoara S ion, A l . S uce..-eanu, RMl\IM IA, 43 ( 1 9 74),
ne
a l' encelnte hellenlstlque.
miere moitle du siecle, l ' a utre, anterleure, parallele 1, 5 - 8 .
78 1.es edifi.ces thermaux
Bien qu'il s ' agisse d ' evenements sans rapports direct avec la p eriode d'existence des
deux edifices thermaux , mentionnons succinctement qu'apres avoir ete annexee par Ies Romains
lors dc> la campa?:i1e de Lrn:�ullu s des annees 72 - 71 av. n . e . 32, Histria allait etre temoin de la
bataille livr(�C' entre ses allies « dobroudjiens » et le gouverneur C. Antonius Hybrida, en 62 -61
av. n . (� . 33• Sitot apres, o u quelqu('s annees plus tard 34, Histria entrera, a c6te des autres villes
de la câte occidentale du Pont. Euxin, dans la sphere d 'influence de B ureb ista 35, san s que l 'on
sache a u j ust e si ellP a partage le sort d'Olbia et de l\lesembria 311 ou si ('lle a b eneficie d'u n trai
t ement plus favorable, comme cela s'est peut-etre passe pour d'antres villes 3; et surement pour
Dion�·sopol is 38• En attendant l'apparition de donnees tant soit peu pertinentes, qu'elles soient
de nature epigraphique 39 ou areheologique 40, sur une possible destruction d'Histria par Bure
b i sta, il conYient de nwntionner que le document faisant etat de « la deuxieme fondation de l a
Yille »41 peut. �woir m w s ignifieat i on pmement juridique, marquant l 'entree d'Histria dans l 'orb ite
de l 'E mpire romain 4�, sans compter qu'une dat(' plui-1 tardive de eet cvenement n 'est pas absolu
ment exclue 4 \ puisqu 'une formulat ion s('mblable apparaît dans u n document de 138 de n. e .44
Apri•s la mor t de Cesar, Histria pst probablement entree, comme ses voisins du sud, dans
la i-lphere d'influence de l\larc Antoin<>, ce qui determint>ra Augrn;te, apres la victoire d 'Actium,
d 'enn>�·er l\I. Liein i u s Cra�:ms ('n Dobrouclja afin d'r liquider l ('s dern ieres resistances 45.
Comme l ' a dl>montr(• recemment Alexandra Ştefan pour Callatis 46, il n 'er-;t point exclu qu'un
ac C ord a i t ete C'onclu a ce moment avec toutes les villes ouest -pontiques. De toute fayon, His
'
tria a traver:-;(• a lors llIH' periode de t roubler-;, qui lui valut d'etre qualifiee par Strabon de
« 1wtite villt> »4 i . Ce qui ne veut pa:-; <lire qu 'elle n 'ait pas mene une existence urbain(' a peu
pres normall', (·omportant. des magistratures chargees de l 'administration de la ville et des ques
t ions cln (• U l t e, y compr i s l'attestat ion epigraphique d'un temple d'Apollon et mem(' d'un
t emple d 'Aug u s t e 48• Son act ivi te eommerciale :-;emble avoir preoccupe egalement Ies autorites
romaines, rar il existe l(' t ('xtt> malheureusement a l'etat fragnwntaire - cl'une lettre gou
-
Yl'l'Hpmental(' antl>riem·p a l'an 46 de n . e . , ou il s'agit de qn('st ions douanieres, mais arn;si de

<'OntrecaIT('l' a (' ( s u j e t I e s pr(>t('nt ions du royaume odryse 49• Si les t<lches qui reviendront
'
pln:-; tard a u x pr c'fet s Asiat iC'US et Anuntins Flamma 50 penYt>Ilt etre assimilees a celles de
Ve ;-; t a l i s e t ele> Pompon ius Flaccus, mentionnees par Ovide 51, il se pourrait que des ce momen t
l es p raejecti ripae Th raeiae se soient oc(·upt- dps problem('s douauiers dPS villes ouest-pontiques 52.
3 2 C f . D . \!. P i p p i d i , S I C I, 1 :i ( 1 9';:1) Ci-I - !i7 et S uee 40 En re qui concerne l hy po t h e s e de destructions -

'
attestces par Ies d onn c es archeologiques - dans la zone

I . E n l'l' q u i rom· e rn e le eas s a nc e voir P ippidi, D I D , 1, 2 8.7 ; des objcctions a eette
ve:rn u, \'E D R, 1 5 .
:i :i D
o i i Ies a l l ies d o b ro u cl j i e n s c n q u e s l i o n n ' c la ien t pas lrs

ion C a ssi us, : 1 7 , 1 0, ,
hypothl•se rhez l\l aria C oj a , M a t eriale, 9 ( 1 9 70), 207,

v i l l e s gree q u es ol1 esl- p on l i q 11es, mais cles t rilrns in digenes note 2 9 e l rhez A l . S. Ş t efan, 3, 4 8 .
ayanl i1 !cur h� l e clcs clynastes, cion t l ' u n a pcut- etre eu 41 P ippidi, Conlribu/ii, 53 4 - 54Ci.
pour s i i·g c A rgcda \'a ( 11lterieurerncn t A rdclava), yoir 4 2 Ştefan, op. cil . , 50.
43 S ure\'eanu, \ E D R, 24, n ote 1 32 .
:i4 E n l ' e q u i eoneerne la r hr on o l o g i c de l ' cn t r<'.• c d e
A l . S 11 r c \' c a n 1 1 , H R I I, 1 1 ( 1 975), 1 , 1 1 1 - 1 1 8 . '
4 5 I dcm, D ID, 2 9 1 - 29:l.

44 D . \ ! . l'ippidi, loc. cil.
B u reb i s l a d a n s l e e h i q u i c r pol i l i q u c e l e l a D obroudj a ,
v oi r i /Jidem, 1 1 7. o i i n o u s proposons, a \'ee .\. P et re, P on
'
46 A l exandra Ş t rfa n , S tC I, 1 5 ( 1 973) 1 0 <1 ; D a ria, ?\ . S. ,

t ica, 4 ( 1 9 7 1 ) 9 7 - 1 0 -1 , unc date plus re ecnte. C cpen dan t, 19 ( 1 9 75) 1 G5 .
n o n vc:waT]d dans l c p i g r ap hc
dionysopol i l a i n c ( I G B , 1 2, l :l, I . 22), i i se pourrai t q u ' a us cherrima par P l i n e , Nat . l l ls t . , 4, 1 1 ( 1 8) H pom r a i t donc
s'il faut l i re ibt] d ct ' 47 S tra bon, 7, 6 , 1 (C 3 1 9) . S a qualification de pu /
s i to t a pres Ia d c fa i t c d 'Il ybrida par Ies dynastcs l oro ux Hrc un a nachronismc.
49 P â n·an ' H istria -1 554 n° 1 4

'
d e l a D ob roudja, a \'ee l a i d e possi b l e d e B u rebista, eelui - d 4s Cf. S yll4, 708 et P ippldl, Studii, 1 5 7 - 1 G3 .
60 Ibidem, 55G - 5 !Î 3, 'n°8 l5, 1 6 � P ippldi, Conlri/Ju/ i i ,

a i t p<'.· ne trc d a n s l a D obroudj a .
:i5 P ippidi, D I D , 283 - 287, a \'el' n os rescrves formulces
dans \'E D R , lCi - 1 7. 353 - 355, I . 1 1 - 1 :1 ct 20 - 2 2 . L eur rnission se situc cntre
au
A u sn j et de la dcslruction d ' O lbia, voir D lon C hry
sostomc, :rn, · I ct pour I es hostilites e nt re B u rebista el la
Ies annees 50 ct 5 7, sous I c gou\'ernernent de F lavius Sa
viile de \1 e s se m b r i a , I GB, 1 2, 323.

blnus ( ibidem, 29Ci - 299).
61 O vi d e, Ep istulae e:1: Ponto, 1, 8, 1 1 - 20 ; 4, 7, 1 - 30
a 7 S uecveo nu, \'ED R , l G, note 29. et 47 - 5 5 ( \ e stn l l s 1 2 de n . e . ) et 4, 9, 75 - 80 ( P omponius
' ,
38 I d e m , R R H , 1 4 ( 1 975), 1, 1 1 2, 1 1 8 . Flaccus, 1 5 d e n . e . ) .
39 C f . S yl l . �. 708 o \'ee le commenlolre d e P lppidi, 62 J usqu'ă une c erta ln e date ils e taient ron si de res
Conlribu/ii, 2 70 - 2 8 6 . A n o ter q u e dans re document li praefecti orae maritimae. Mals volr it re sujet Al. Suce
est r nen l i o n n e q u 'A ristagoras detenai t aussi la fonrtion d e veanu, R R H, 13 ( 1974) 2, 220 --' 22 1 .
tEL)l'.07t'oL6:; ( constructeur du mur d ' cnccintc).
Les thermes et l'urbanisme d'Histria. Considerations historiques 79
Pour la periode 47 - 68 de n . e . , la ville d 'Histria p o ssed e u n document d 'une i mporta n c e

exceptionnelle, a savoir une liste de lettres des gouvern eurs de la Mesie lui accordant c ertains
privileges douaniers 5 3 • Du point de vue qu i nous intel'esse ici, il s u ffi rn de ment ionner, t out
d'abord, l 'etat de pauvrete de la ville que deplore P o mp on iu s Pius 54 ( s i tu a t io n confi1 mee en
partie par quelques-unes des situations arche o l og ique s ment ionnees plus haut ) 55 ; puis le fait
que le ton de toutes ces Iettres - quoique con d e sc end a n t, comme on l ' a so u li gne recemment 56 -
n 'indique pas necessairement que la ville n'ait pas ete, en fa it , une ci1: itas s t ip e n dforia 5 7 ;
enfin, que la date de ces l ettres ne saura.it constituer un argument en ce qui concerne l a date
de l ' annexion de toute la Dobroudja 58• D e s confli t s douaniers ava ient deja existe, comme nous
venons de le mentionner, avant la date consideree jusqu'a ces derni er s temps comme cel le de
l 'annexion de la Dobroudja et elles continueront au moins jusqu'a 100 de n . e . , date du decret
de Laberius l\Iaximus 59 • Quelle que soit l a clatt:> prec i s e de c et t e annexion - cn 46 ele 11 . e . comme
on l ' a cru j usqu'a i l n'y a pas longtemps, ou seulement dans Ies pr em ie re s nnnec>s du regne ele
Vespasien, comme nous le pensons 60 - i l est certain quc cet evenement ne s ' e s t repercute qu'in
61
directement sur l'histoire de l a ville et cela pour la bonne raison que, inclependamment de s
etapes de la penetrat ion romain e au creur de l a Dobrouclja, l e s villes ouest-pontiq ues ont cer
tainement ete ann ex ees definitivt:>ment, au p l us tard, des apres la campagne de C r a ssrn; des
annees 29 - 28 av.n. e . Par la suite, Histria a fait c on s t a mmen t part ie de l 'empire, ainsi qu 'il
ressort du �mele de la statue de Domitien, qui a rec;m une n ouvell e imcript ion }Jom· N erva 62•
Vers la fin du I tr siecle de n . e . , Hh;tria a su b i u ne destruetion a ssc>z grave, rel ev re da ns plu si e ur s
secteurs de la ville a a . Quelle qu 'ait ete la eause dP cet t e dest ruct ion, c 'eRt un fait cc>rtain q ue,
dans l e contexte des preparatifs pour l 'affrontemc>nt supreme> aYec Decebal, HiRtria allait con
naître une nouvelle peri o de de proRp er i t e, illustree par la fon da t i on d 'une nouvc>lle viile.
Phase I B (fig. 49)
Si l 'on excepte la deuxieme pha se de l'eclifice Therm e s I et le moment ele l a construe

t ion de l 'edifice Thermes II, su r lesquels nous r ev i en cl rons plus bas, la constrnct ion l a plus
importante de cet.te nouvC'lle ville est sim�men t son n on vea u mur d 'enceinte (fig. 49/6), datable
du debut du II" siecle de n .e .64 • L<' front pr i n c i pa l de> ce mur, oriente dans la direct ion n ord - sud ,
a 330 m de longueur, t a n d i s que sa partie Rud, orientee SE - :N O, n \•n a que 80. Sur t o u t e
cette longueur i l ex i st e huit bastions interieurs et deux p orte s fl a n quee s par deux tours
exterieures chacune. Deux arteres principales (fig. 49/j, 1) penetrent dans la viile par ces portes
63 Voir ci-dessus, note 50 ; pour la clai e de l'ins l i tution qui aclheren t i1 c c t tc nounllc hypothesc. A propos ele la
8 7 - 1 00 et specialemen t p. 96, note 2:1 de revenir it la

ele la :\lesie, voir R. S y me, Da1111bic111 Papers, B uc ur e şt i , recente tentative cl'E milia D oru \ l u B oilă, S tC I, 17 ( l!J77)
54 D. M. P ippidi, op. cit . , 3 5 4 , I . 32.

1 97 1 , 40 - 72 ( 1 - 4 de n . e . ) .
56 R ien q u ' en nous rererant a u bassin d'eau froide d e

date de 46 de n . e . , voir nos objections dans SC IYA, 30
la premiere phase des T hermes I ( v oi r ci-dessus, p. 43), 81 Sa ns accorcler u ne val cur pnrl icul ierc a I 'argument,
( 1 979) 1 , -17 - 6 1 .
t en d an ce :i e x agerer quelque peu la triste situatlon ele la Habl is p a r I I . Nubar, H istria, : 1 , 60 : Tibere - 0, 1 :1 ;
on se rend compte que Ies documents eplgraphiqurs ont signalons I es coeffic icnls d e circu lat ion de la monna i e
vii le . A ce sujet, voir certalncs pie ces de sculpture de la Claude - 0, 0 7 ; \"cspasien - O, .J O ; Titus - 0, 50 ; N crva
m�me perlode pub l ie es par G. B ord c n ache , D acia, N. S . , - 0,50 ; Traj a n - 0,63 : Haclrien - 0, 47 (sic ! ) .
8 2 Pippidi, Contribu/ii, :13 8 - 348.
5 ( 1 96 1 ) 1 85 - 2 1 1 , qu l n e s emblen t p a s marquer u n e
83 En derniere insta nce, dans l a mesure ou l a bibl io
decadence.
6 5 D. '.\I. P l ppldl, D a c i a , N. S., 19 ( 1 975), 1 43 - 1 44 .
6 7 S u c eve anu, VED R , 37 -39.
graphie de la qucst i o n exist e dans I es notes de ce para
58 I dem, P ontica 4 ( 1 97 1 ), 107 - 1 1 1 .

graphe, voir S ucevea nu, \'ED R, 24, note 1 26.
Gr. Florescu, SC I \', 4 ( 1 953) 3/4, 501 ; �I. C oj n , dans u ne

84 Gr . Flor escu, Gh. Cantacuzino, H istria, 1, 285 - 293 ;
u la c o m m u nicnt ion fnite D. la S ess i o n Pont ica de 1 970, n

69 P ippldl, Contribufii, 355, I. 62 - 'J2 .
80 S uceveanu, \'EDR, 20 - 23 ; nous avons cite
p. 22, notes 103, 1 0 4 et 1 06, I e s ouvragcs de G. Fornl, ment ionnc une mo nna ie cl'Hadrien decou\'crt r contre l a
E m . C on d u rac h l , I. B arnea, G h . Ştefan ct A. A r l c es c u plint h e de cc mur.
80 Les �difi.ces thermaux
g
et t raversent tont le plateau onest n5• l\Ja i s Al. S. Ştefan, qui a identifie ces routes croit a
l ' ex istence d'une troisieme porte, logiquement situee au bont de la troisieme route ( fi . 49/m),
parallele a celles qu i t raversent le plateau .
Voila donc que 1'011 constate, eomme le :-;oulignait a just e t itre l'auteur smmentionne,
que le fragment dl' mur conseITe n'C'st nullement, comme on l'avait cru, un simple barrage
dest ine a defendre la ville rien que vern la t erre ferme 66 • Les modifications ulterieures du site
ont, pour sur, indnit en erreur Ies auteurs de cette hypothese, generalisee d'ailleurn a trois
des cinq enceintes histriennes connups jusqu'a present 67• Le fragment de mur hellenistique,
conserve au sud ele l 'edifice Thernws I com;t itue un serieux contre-argument a ladit e hypothese,
ear i l pronvC' que l'enepinte hellenist ique n 'etait pas un simple barrage defendant l e front ouest
de la ville, mais q u ' i l C'ntourait la ville aussi vers la mer, pour ne plus parler de l 'enceinte
romano-byzantine. Aiwd, l 'eneeinte romaine ancienne, qui nous occupe en ce moment, entou
rait probablement, elll' aussi, la ville sur ses quatre fronts, cir<'onscrivant une superficie
d 'environ 24 �1 30 ba, m em p si nous ne sommes pas en mesure aujourd'hui de le prouYer 6 8.
QlH'll(:' qu'ait ete sa eonformation , le fai t rst que meme l e simple front onest conserve cons
t itu(:' une basc <lC' discnssions faYorable pour le reseau de rues d'Histria au debut du n e siecle
de n . e . Ainsi, si la rue h ( fip;. 49/b ) pouvai t r{>Pl lement etre prolongee depuis la part ie est
jusq u 'a l 'olwst de la v i ile, on aura i t la preuve que le n ouveau reseau d(:' rues etabli au debut
du I I " sii•th• repre:-;entait - a en juger par lPs t>difa·es !) et 7 qu'il longe - un simple pro
l ongement des rups a, h, c, d, auxquelles on a ajoute les rues j, k, I et m, ce1tainemC'nt paral
leles aux prt>mien•s. Sauf que lps tho�es ne sont pas aussi simples C'n realit e . Les rues a, b, c
Pt d obliquPn 1 a un moment donne Yers le NO et eette direction, en diagonale par rapport a
cellt> pn��nnnee jusqu '�\ present , sera resteP en vigueur au cours des sieeles suivants 69 • De
t outp fa c;ou, il pst eertain que, s'il a ex iste une anomalie par rapport a un plan absolument
ort hogmial, �l rapproc-her c l n parcelh ment per strigas auquel Al. S. Ştefan a decounrt de
juditieusps a nalogips dans la eite-me1·p de l\lilet 7 0, elle n 'allait pas, verr; l 'ouest, au- dela
de l 'anc-iennP pnc·eintP hellen ist iqut> . Da n s eptte zone, engl obee a nouveau dans l 'aire urbaine
ele ] a YiJlP, Oll a applique llll systl·nlt' de lU ( ' i'i abso}ument l'eguJiel', en rt'non c;ant a l 'orienta
t ion d'autrpfois eles hah itat io11 s e:rtra mw·os du I " r siecle ele n . e . 71 •
Pour rew•nir a u x monuments q u e n ous pouvons dater du d(�but el u IJ P siecle, rap
pelons l 'exist enee eles deux eclifices ( fig. 49/2 ('t 7 ) elont la fonction et la signification - en
ra pport surtout ave(· la m ent ion d 'un gymnase refa i t Yers l 'an 200 ele n . e . - ont ete analy
sees dans le paragraphe anterieur 72• Ces edific·es soulewnt , pn ce qui concerne l'mbanismP
d'Histria au IP siecle, deux problemes. Le premier (:'St en iappo1t avec l 'installation hy
draulique ( fig. 49/8) situee au-dela ele l 'enc-einte h el](nistiq1w. Apres l ' aYoir af.:signee au debut
a l 'epoque romaine 73, on lui a attribue il y a quelque t E mps une periode de fonctionn(-ment
anterieure, phti'i preci:-;ement on l 'a mise en stricte liairnn aYec l 'enceinte hellenistique 74• Or,
si cette enceintc a ete desaffectee a la fin du rr siecle av. n .e . , comme i l semble plausible
aujourel 'hui, on doi t se demander a quoi aura servi ladite inst allation des cette periode. La de
couverte d'une pha:-;e t hermale contemporaine a l 'edifice Thermes I pourrait fournir une reponse
a cette qnest ion, sans que nous acceptions pour autant l 'idee que l 'installation hydraulique en
question ait fonct ionne en meme t emps que l 'enceinte hellenistique. En second l ieu, ainsi que l 'a
soupc;onne elepuis longtemps l 'architecte D . Theodorescu, le fai t que Ies deux edifices tbermanx
65 Ş t efan, 1, 40 - 4-1, fig. 3 ; Yoir cgal ement P. Alexan ee A nişoara Sion, Al. S uce\'ea nu, Rl\I!\Il\I IA, 4 3 ( 1 9 74)
Dacia N. S., 22 (1 978) 3 3 1 - 3 -12.

dresc u, Peuce, 2 ( 1 9 7 1 ) 29, fig. 1 et , plus rccemment, dans 1 , 6 - 7.
1 0 Şt efan, loc. cil.
66 Ş
6 7 G . Bordenache, R endicont i . . . Napoli, 3 4 ( 1 959) 1 79.

t efan, 1 , 50. n Voir ci-dessus, p. 77, not e 2 4 .
6 8 N ous compto ns nous-meme par m i ceux qui n ' o nt

1 2 V oir ci-clessus, p . 7 2 sqq.
1 3 V. C a nurache, SC I \' 4 ( 1 953) 1 /2, 1 10 ; 6 ( 1 955) 3/ 4,
pas touj ours \'U j ust e a c et cgard, par exempl e l orsque 525 - 526.
nous aff irmions dans R RH, 13 ( 1 974) 2, 228 - 229 que 74 C. Preda, A. D oicescu, Histria, 2, 324 - 329.
seule l a derniere enccint e dHendait l a \'i l i c Yers l a mer.
Les thermes et l'urbanisme d;Histria. Considerations historiques 81
sont si tues vers le sud·pourrait consti tuer un indice que l e port se trouvait du meme cote de la ville 75•
Ceraisonnement est d'ailleurs complete par la constatatfon que, vers le sud, le massif rocheux sur
lequel s 'elevait la ville s'abaisse fortement, faisant place a un veritable golfe 76• D'ailleurs,
contrairement aux tentat ives plus anciennes de V. Canarache, qui cherchait le port vers le nord,
confondant des constructions submergees et peut-etre meme l'enceinte romaine ancienne avec
de pretendues installations portuaires 77, l 'hypothese d'un port situ e vers le sud nous semble
confirmee aussi par des analogies locales specifiques, puisque tant a Callatis qu'a Tomis Ies
ports sont situes dans la partie sud de la ville 7 8 • J\:Iais n'importe ou se trouvait le port, il est
certain qu'il a fonctionne, non sans certains accrocs assurement 79, au moins jusqu'au n e ct au ni e
siecles, a insi que l'attestent un document epigraphique datable entre 160 et 180 80 et deux
monnaies, d'Elagabal et de Severe Alexandre 81 •
Quant aux autres edifices, tout ce que nous pouvons en dire c 'est qu'ils ont soit
continue a exister, comme la construction 3 (fig. 49/3), soit commence a fonctionncr mainte
nant, comme Ies constructions 5 et 9 (fig. 49/5, 9). En ce qui concerne cette derniere, ses
dimensions assez importantes permettent de l ' inclure plutOt dans la nouvelle voirie, ainsi
que l 'ont d'ailleurs compris autant Gr. Florescu 82 que, dernierement , Al. S. ŞtC'fan 8 3• La
question est un peu plus epineuse pour !'edifice 5 qui, d'apres H. Nubar, n'aurnit, ete ('UilS
t ruit qu'au debut du HP siecle 84 • Or, comme nous le montrions plus haut , rien ne s'oppose
a ce que cette construction date du ne siecle ; rnieux : l'auteur rnerne de cetfr a ssNt ion nom;
offre, dans sa publication malheureusement par trop sornmairf', un argument en faveur de
notre datation, a savoir que la rue du cote nord, qui smmonte visiblernent Ies murs du cote
est, ne peut etre contemporaine de ceu x- ci ; dans ces conditiomi, les construet ions respcet ives
doivent dater du pr siecle de n . e . et la rue du IP. D'autre part, le fait que la rue PD
question est parallele au grand edifice nous porte a croire que la date de construction <le <:elui - c i
peut etre reculee jusqu'au debut du IP siecle 85 •
Sur les constructions du point 4, nous ne pouvom rien dire <le special, si ce n'est qu 'elles
continuent sans doute celles de la p e riode precedente, sans que l 'on puisse preciser a moins -
d 'invoquer un profil plus ancien, que nous avons tente de reinte1 preter �6 - lesquclles appar
tienpent au IP siecle et lesquelles au nP ·. En echange, dans la zone extra-r111. 1 ros, la situation
m erite une attention particuliere, qui decoule moins de l 'habitat att o ,t e (fig. 49 /10, 1 1 ) dans
Ies trois premiers quarts du Ir siecle 87 que du fait que cet habitat continue probablement
j usqu'au point 12, ou l 'on a decouvert dans Ies annees 1963 - 1966 des vestiges de fours de
poterie et probablement de lampes 88 • Cet atelier, situe sur l'artere diagonale n, etait sans <loute
l ' un de ceux alignes au long de la « voie sacree », d 'ou derivent probablement Ies noms de ces
artisans 89 • Du reste, si l'on essaye de situer quelque part le quartier artisanal d'Histria du n e
siecle de n . e . , il est plus facile d e l e faire dans l a zone extra-muros qu'a l 'interieur d e l a Yille, ou
la decouverte d'un atelier ele lampes entre Ies edifices 3 et 9 nous sernble plutât insol ite 90•
s'echel o nnent de Vespasien a Antonin le P ieux, puis ele

Septime Severe a D iocletien.
75 D . Theodorescu, R evue archeologique, N. S., 1 ( 1 970),
29 - 48.
e• Pour la situat io n strat igraphique,
de geologues ayant :\ J eu r t et e Gh. M erkler, qui ont foit vea nu, D acia, N. S . , 13 ( 1 969) 3 4 5 et pour le pl a n, Ştefa n,
78 Nous nous referons aux travaux d u groupe d'Ctudcs voir A l . Suce
au cours des a n nees 1967 - 1 969 de nombreuses et utiles 1, 44.
collab., SC I \', 4 ( 1 953) 1 /2, 1 1 9 ; \'. Ca narache, S. D imi

prospections. 8 7A u sujct de cct habitat voir E m . C ondu rachi et
77 \'. Ca narache, SC I \', 7 ( 1 956) 3/4, 307.
78 Suceveanu, \'ED R , 1 24 , 1 29. triu, Histria, 1 , 1 73 - 231 ; S. D i m itriu, Mntcriale, 4
79 D. M. Pippidi, op. cil . , 3 5 - 38. ( 1 957) 25 ; 1\1. Coja, Materiale, 6 ( 1 959), 287.
e 1 P ick, n° 511 (Elagabal) et G . S everea nu, BSNR, 89 Cf. E m . Popescu, D acia, N. S., 4 ( 1 960) 27'1, I . 3 1 /32,
8 0 Pârvan, Histria, 4, 623, n°9 27 et 28. 88 Al. Sucevea nu, SC I \', 18 ( 1 967), 2, 243 - 268.
25/26 ( 1 930/ 1 931) 73/80, 1 6 - 19. a vec l ' i nt erpretat ion de J. et L. Robert, B E , R E G, 75
8 2 \' . C anarachc, S . D imitriu, Histria, 1 , 1 971 (pi. XVI), ( 1 962) 1 90, n° 132.
a vec l ' interpretation d e Gr. Florescu, ibidem, 356. 9 0 \'. C a narache, S. D imitriu, Histria, 1 , 1 71 ; Em. Con
e s Ştefa n, 1, 47. durachi et collab., SC I \' 2 ( 1 95 1 ) 1 , 1 44 - 1 46. l i est
e a H. Nubar, Materiale, 9 ( 1 970) 200. evident que des fours isoles, comme celu i du point 4 ( infor
85 \'oir c i-dessus, p. 77, note 24 . D 'alll eurs Ies monnales matlon de Gabriella Bordenache), peuvent survenir n'im
decouvertes en ce I leu par H. Nubar, op. cil., p. 1 99 - 200 porte ou.
li - c. 212
Si a ces informat ions archeologiques on ajoute celles d'ordre epigraphique qui, outre
le port et le gymnase deja. ment ionnes, nous font connaître un temple de D ionysos 91 , un autre
dedie a l\fithra 92 , ainsi que sept autres construct ions monumentales 93, sans plus mentionner
l'existence fort probable d' un theâtre ou d'un amphitheâtre 94, on real ise que l 'Histria des trois
premiers quart s du IP siecle, representant troi s fois l 'etendue de la precedente, etait une ville
relativement imposante, avec t outes Ies caracteristique s d 'une viile greco-romaine, situation qui,
meme sans tenir compte du document mentionne plus haut, permet de parler d 'une <( seconde
fondation de la ville » .
Cet t e expression apparaît dans la l i s t e de la gerousie locale, q u i c i t e (( Ies bienfaiteurs
de la gerousie d 'apres la seconde fondation » et V. Pârvan, l 'ed i t eur du document, crut qu'il
s 'agit de l a seconde fondation de la gerousie 95, opinion justifiee par le fai t qu' i l avait deja decou
vert ce qu'il considerait comme la l i st e de la premiere gerousie 96• l\'Iais - ainsi que I . I. Russu
l ' a compr i s entre-temps - cette derniere liste n ' est en aucun cas plus ancienne que la pre
mii>re 97, ce qui a determ ine D . M . Pippidi a considerer qu' i l s 'agit qmmd meme des « bienfai
t eurs de l a gerousie d 'apres la seconde fondat ion de la ville » 98• Dans ces conditions, on peut se
demander quel sens i i y avai t a m entionner, en 138 de n . e . , un evenement cense avoir eu lieu
150 ans plus tot. Si a ces reserves on aj oute l e t i tre de XTtO'T"YJc; accorde par une inscription
locale a Hadrien 99, on aboutit a une date beaucoup plus pl ausible pour cet evenement, a savoir
celle <lu regne d 'un empereur qu i, par t ou t e son a ttitude, n ' a fait que favoriser Ies villes grecques,
date qu i pourrait meme coîncider avec une de ses visites dam; ces regions 100 • « Plus plausible »,
disom;-nous, et non « certaine », parce que l e regne de son predecesseur ne fut pas moins favo
rable a Histria, a en juger du moins par l ' acte d 'arpentage de l 'an 100 de n . e . dans lequel,
llllt> foi s etabli le t errit oire affecte a la ville, on specifie ses droits de douane propres, distincts
de ceux des concessionnaires des douanes danubiennes 101 •
A vant de nous arreter sur Ies a spec t s commerciaux , notorn; que la delimitation som
maire au debut du document fixait une zone bien plus etendue que le territoire proprement
dit de l a ville, denommee reg io Histriae e t qui appartena it en fait a l 'Etat romain 1 0 2 • Mais n i
cet te dua li te , q u i s 'est maint enue jusqu 'au m ilieu d u nr siecle
103, n i le fait que la delimitation
susmentionnee etait l ' ceuvre du gouverneur 1\1' . Laberius 1\Iax imus 104 ne peuvent nous convaincre
qu 'Histria ait possede depu i s lors un statut juri<lique superieur a celui de simple stipendaria, ce qui
au demeurant ne la privait pas d 'une serie de dro i t s essentiels 105•
Avec une populat.ion de 10 OOO a. 15 OOO habitant H 106, Histria a connu au cours de la
periocle qui nous occupe une Yie admini strative intem;e, attestee par le maintien des anciennes
inst itutions - le con8eil et l'a�semblee du peuple - a insi que par l ' existence de magistratures
qui sont de plus en plus sonvent accaparees par les soi-disant b ienfaiteurs 10 7• Mentionnons
encore Ies 108 de nombreux colleges 109, ainsi que !'intense partici
tribuR d ' origine milesienne ,
pation de l ' aristocratie de la ville :1 l ' activite de la communaute pontique 110 autant de -
temoignages d 'une permanence de vie urbaine de type grec , mais sous une etroite surveilla.nce
de Ia part des autorites romaines. D 'antre part, si en matiere d'agriculture l'Etat romain n'exer
gait aucune immixtion dans l 'ancien systeme d 'exploitat ion du sol, b ase sans doute sur la main-
Ul i o2
92
C I L, 3, 1 2489. Suc evea nu, \'EDR, 42 - 43.
1 03 La derniere i nscription mentionna nt regio Hislriae
\'. Pârva n , Dacia, 2 ( 1 925), 2 1 8, n° 2 1 .
u 3 Idem, H istria, 4, 61 1 - 6 1 5, n°8 2 1 - 23 ; 7, 4 7 - 4 R , date des a nnees 244 - 249, cf. Gr. Florescu, SC I V, 9 ( 1 958)
n°s 60 - 6 1 ; Dacia 2 ( 1 925) 2 1 3, n°5 1 5 et 1 6. 2, 342 - 348.
1 04 D. l\1. Pippidi, op. cit . , 353, I . 2 : Fines Histrianorum
9' Gr. Florescu, Histria, 1 , 1 05.
l Oo A l .
96 Pârva n, Histria, 4, 596, n° 20. hos esse con[stilu i .
96 I dem, Histria, 7, 39, n° 38. S uceveanu, Jahrbuch filr Wirtschaftsgeschicht e
98 D. :\f. Pippidi, op. cit., 534 - 546. lo&

97 I. I. Russu, SC I V, 9 ( 1 958), 1 , 3 9 - 59. ( 1 977) 2, 66 - 68.
I d em, VE DR, 41.
99 V. Pârva n, Histria, 4, 621, n° 25, a vec notre i nt er 1 07 Ibidem, 39, note 87.
l o& Ibidem,
1 08
l oo A l . Suceveanu, Pontica, 8 ( 1 975) 1 1 5 - 12·1 .

prHat ion, VEDR, 24, not e 1 32. Ibidem, 40, note 90.
i o1 D . M . Pipp idi, op. cil., 353 - 355.

40, note 89.
no
Ibidem, 40, notes 95, 96.
Les thermes et l'urbanisme d'Histria. Considerations historiques
d'ceuvre fournie par une paysannerie a demi independante 111 - occupation qui, soit dit en pas
sant, semble avoir ete surpassee comme importance par la cornmercialisation du poisson sale 112 -,
en ce qui concerne l 'activite commerciale, en echange, il en allait a ce qu'il semble tout autre
ment. A l'exception du probleme des douanes, mentionne plus haut, il faut citer d'abord
l'existence a Histria d'une station de beneficiaires consulaires, chargee du controle - du point
de vue militaire - des routes de la region 113 ; mentionnons ensuite la permission accordee a
la ville sous Antonin le Pieux de reprendre les emissions monetaires locales, en bronze pour
s1lr 1 14, permission qui - compte tenu de la valeur nominale d'une de ces monnaies (�), cor
respondant a celle du sesterce romain 116 - semble indiquer l'ingerence toujours plus marquee
de l'Etat romain, en premier lieu bien entendu par la filiere militaire 116 • Autrement, l'activite
commerciale de la ville etait sans doute dirigee en premier lieu vers l'Orient, ce qui d'ailleurs
n ' a pas empeche l'apparition des premiers temoignages de rapports avec la zone occidentale
de l'empire 11 7, activite commerciale que nous ne pouvons - faute de preuves materielles suf
fisantes - que soup�onner d'avoir ete contrebalancee par une importante production locale 118•
Cette periode florissante a pris fin autour de l'an 1 70, quand toute la Dobroudja fut
ebranlee par une invasion dont Ies principaux auteurs furent Ies Costoboces, mais qui a peut
etre compris aussi d'autres populations, ce qui signifie qu'elle aura. dure un certain t emps et se
sera produite vraisemblablement par terre et par mer 119• Il suffit de mentionner, a propo� de
cette invasion, Ies destructions relevees a l'occasion des fouilles au mur d'enceinte 1 2 0 et aux
deux edifices thermaux 121, !'abandon du quartier extra-muros 1 2 2 ainsi que, du point de vue epi
graphique, la mention de combats 1 23 et celle de la destruction du port et du gymnase 1 24,
sans plus mentionner le hiatus de la circulation monetaire a ce moment 125 , pour cerner
dans Ies grandes lignes l'une des plus graves destructions jamais subies par Histria au cours
de sa longue existence.
Phase I C (fig. 50)

Ainsi que nous l'avons souligne plus haut, la transformation la plus spectaculaire du
point de vue archeologique est la fin absolue de tout habitat extra-mm·os et la tramforrnation
de la zone respective en necropole (fig. 50/10, 1 1 ) . Des etudes detaillees, actuellement en cours,
viendront sans aucun doute preciser mieux que nous ne pouvons le faire maintenant le moment
ou naît cette necropole 1 26 • Autant que l'on sache a l'heure actuelle, le terminits post qu em nous
en est offert par une monnaie de l'imperatrice Crispina decouverte dans une tombe au point
14 127 • Certaines sepultures, comme celles des points 10 et 11, ne semblent pas non plus etre
anterieures a la fin du IP siecle 1 28, ce qui nous porte a croire que toute la zone extra
muros habitee jusqu'alors fut transformee en necropole ; d'ou on peut deduire, a titre d'hy
pothese b ien s1lr, que Ies guerres menees sous le regne de Marc Aurele ont provoque une
diminution considerable de la population d'Histria.
l ll 122
Ibidem, 82 - 87. Al. Suceveanu, SC I \', 18 ( 1 967) 2, 251.
11 2 Ibide m, 80. 123 D . M. Plppidl, Histria, 1, 540, n° 1 9 ; StCI, 8 ( 1 966)
1 13
Ibidem, 40, notes 92 et 1 1 5. 58, n° 2 1 .
1 1' H . N ubar, Histria, 3, 6 1 - 65, mals Ies statlstiques 124 Pârvan, Histria, 4, 623, n°8 2 7 , 28 e t G88, n ° 5 5 .
de cet aut eur de\Ta ient Hre confrontees avec I es nOtres, 126 H . Nu bar, Histria, 3 , 63 a H a b l i I es coefficients d e
116 J . P. Callu, La polilique mom!laire de1 empereurs

O, 78 ; Marc A urele, 0, 2 6 ; C o mmode, 1, 41 ; Sept i rn e
op. cit., 1 1 3, note 28. l a clrculat i o n monetaire c o m m e s u i t : A ntonin l e Pieux,
romains de 238 d 3 1 1, Paris ( 1 969), 6 2 - 65. Severe - Caracall a, 2,58 ; E l a gabal, 6,25 ; Severe Al exan
1 1 e E . Gren, Kleinasien und der Ostbalkan in der wirl
Nou5 nous rHerons a l ' H ude, encore Inedite, de

dre, 2, 1 5 ; Gordien I I I , 3, 1 6.
schaftlichen Entwicklung der r l1mischen Kaiserzeil, Uppsala 12 8
(1 ll41), passim. nos collegues Catrinei Domăneanţu et Radu I-Iarhoiu.

1 11
S uc ev ea nu, VEDR, 1 12. m D. Tudor, Materiale, 4 ( 1 957) 34, tornbe n° 5.
1 18 I 1 1 8 Ibidem, 34 - 35 ; S. D i mitriu, Materiale, 4 ( 1 957)
bidem, 1 1 5 - 1 1 8.
11e A. v o n Premerst eln, Kilo, 12 ( lll 1 2) 1 4 5 - 1 66. 2 9 - 3 1 ; M. Coja, Materiale, 4 ( H l57) 48 - 55 ; 5 ( 1 959)
u o Gr. Florescu, G h . Cantacuzino, Histria, 1 , 293. 288 ; 8 ( 1 962) 4 1 3 ; SC I VA, 25 ( 1 974) 1, 3 5 - 45 ; 26 ( 1 975)
121 Voir ci-dessus, p. 21 et 32. 4, 5 5 1 - 560.
84 Les edifices . thermaux
Dans la ville proprement dite, la premiere constI·uct ion a avoir ete reparee maintenant
est l 'enceinte (fig. 50/6). Au l ieu des pet its blocs de calcaire de la periode precedente, on releve
frequemment desorma is comme materia u le schiste local, ce qui indique en outre que Ies His
triern; ont du avoir de la peine a ce moment a se procurer le meme materiau de construction
qu'avant 1 29 .Mais i l faut souligner que ni le trace du mur d'enceinte, ni en consequence Ie
•
reseau des rues n 'ont subi des modificat ions essentielles. On pourrait mentionner cependant Ia
construct ion de l 'edifice j ouxtant l 'enceinte (fig. 50/13), qui par l'endroit meme Oll i l a ete
implante empeche l 'acces a celle-ci, ce qui prouve une fois de plus que certaines regles strategiques
elementa ires ava ient cesse maint enant d'etre respectees 13 0• Si en ce qui conrerne Ies construc
tions du point 4 ( fig. :>0/4 ) il n'y a pas grand-chose a dire 131, il est certain en revanche que Ies
deux edifices thermaux (fig. ;'>0 /2 et 7 ) furent refaits de fond en comble, :r compris certaines nou
velles annexes, romme nous l 'avons precise au cbapitre respectif 132• Enfin, en admettant que
H . N ubar ait finalement raison de croire que I'euifice �) (fig. 50(>) a ete construit maintenant, il
se pourrait que l 'on ait meme a.ffaire a certaines renovations en matiere d'urbanisme 133. Aux
monuments enumeres il faut ajouter, d'evidencr, le port, qui a du continuer a fonctionner au
moins j usqu 'au milieu du IIP siecle 134, le gymnase - qu 'il faut certainement assimiler a l 'un
des ueux edifices tbermaux 135 -, ainsi qu'un [m ace ]7lmn rrfait en I 'an 240 136, sa.ns compter
eviuemment Ies monuments de la pbase precedente (trois premiers quarts du IP siecle) ,
commc Ies t emples, le theâtre ou amphitheiitre et d'autres edifices monumcntaux ; on arrive
ainsi a la conrlusion que Ies babitants d'Histria n 'ava ient aucune raison de ne pas considerer
leur ville C'omme « tres brillante », t elle que la nomment des documents officiels des annees
212 - 222 137• Le fo it que l ' boroth e sie de Laberius l\laximus fut recopiee a ce moment 1311 montre
qu 'une reorganisat ion administra t ive a egal emrnt eu lieu, rn l iaison certes avec le regime des
donanes, mais aussi avec Ies probl&mes du territoire rural de la ville, ou la 1·egfo Histriae continue
a exist PI' C'ommr un organi:-:me indepen dant <lP la ville 139• Cepen <lant, sous des formes identi
(1ues, Ies realite:c-; profondes n e :-;ont plus les memes. On comtate en premier l ieu une tendance
a (•viter Ies magistrntures ; pas un seul « b ienfaiteur » n'est connu pom· cette periode. Meme
si la Const itut ion Antoninienne 140 a a ecru tbeoriquement le nombre des citoyens romains
( fait q u i n 'a d'ailleurs pas ete (·onfirme jusqu'a ce j our par le:-; sta tistiques 141), il est certain que
l 'unificat ion juri<lique a eu pom· pendant l 'egalisat ion des fort unes au detriment des riches, l a
distinct ion l a plu :-; marquee maintenant etant celle Pntre Jz o n estfores e t limniliores 142• Les
autorites romaines ont eontribue a cet etat de eho:-;es par Ies mesures edictees 1 4 3, mesures
renforC'ees par un severe contrâle <louanier ( cbapitre (•onfie rlesorma is a des fonctionnaires de
rang superieur, p rocu rat ores 144), par la mise en place <le contrâlems des finauces de la ville
( J,oy( cr-raL) 145, ain s i que par l 'assimilation definitive de la valeur nominale des monnaies locales
a ux monna ies romaines 146• .Mais l 'intervention romaine la plus frappante est certainement
c elle q u i se manifeste par la filiere militaire.
S i Ies invasions du regne <le l\Iarc Aurele ont eu lieu aussi par mer, il est possible que,
dans le contex te gen e ral de militarisat ion de l ' empire, il y ait eu a Histria une garnison romaine147,
120
\' oir ci-dessus, not e 1 20. des R o rn a i ns a tria n omina est en baisse au I l i e s iecl e
no :\ I. C oj a , c o rn m u n icat i o n :'1 la S essio n Pont ica de par rapporl a u s iecl e preced ent ( 4 cas c o ntre 30). II est
131 Voir c i -dessus, p. 8 1 , not e 86.

1 970. vra i que ces chiffres p ourrai ent etre le resultat du carac
1 3 2 V oir c i- d essus, p. 21 et 3 3 .
t er e fort u it des decom·ertes.
14 2 Cf. l\I. Rost ovt zev, The Social and Economic His
1 3 3 I-I. N ubar, M at erial e, 9 ( 1 970) 200. tory of /he Roman Empire, O xford ( 1 971 2) 3 70, 383, 4 1 9,
1 43 Pour I es mesures mises en c:euvre a l 'epoque d e l a

134 \'oir ci-dess us, p. 8 1 , not es 80 et 8 1 . 423, 48G, 496, 700, 71 2 - 71 3 .
13 0 P ippidi, Contribuţii, 4 G 4 - 480.

135 Voir ci-dessus, p. 74 .
1 37 Sucevea n u , \'EDR, 3 9, not e 83. 144 S ucevea nu, \'ED.R, 1 1 2 - 1 1 3 et 1 51 , not e 46.
dynast i e des Severes, voir ibidem, 3 93 - 432.
1 3 8 Ibidem, 27, not e 1 70. 145 Pân·an, Histria, 4 , 623, not es 27, 28.
1 39 Ibidem, 42, not e 1 1 6.
1 47 Cf. Pârva n, Histria, 4 , 671, n° 4 6 ; 664, n° 44 ;
1 4 8 Voir c i - d essus, p.
83, not e 1 1 5.
14 0
Cf. Fra ncesco d e Mart ino, Storia delia costituzione
1 41 II ressort des statist iques que nous avons etabl i es

romana, 4 ( 1 965) 2, 694 - 704. 675, n° 4 7 ; D acia, 2 ( 1 925) 221, n° 22 ; C IL, 3, 1 4447 =
I . I. R ussu, SC I V, G p 955) 1 /2, 75 - 86.

( \'E DR, 4 1 , not e 1 1 0) que, a H istria du rnoins, l e nombre
Les thermes et l'urbanisme d'Histria. Considerations histori ques 85
dans le cadre d'un systeme general de defense des c6tes 14 8, pour lequel l e territoire aura ete
astreint au paiement de ce lourd impot en nature qu'etait annona militaris 149 • l\Iais t outes ces
mesures n'auront pas entrave outre mesure !'int ense activite agricole 15 0 , commerciale 151 et
art isanale 15 2 de la ville.
Ainsi qu'il e8t bien connu, au milieu du IIJ C siecle Histria fut detruite par une incursion
des Goths, evenement qui a retenu particulierement l'attention des hi8t oriern1 153• Sans entrer
dans le detail de leurs opinion:-1, nous considerons que le probleme qui se pose e::;t celui de la
date de cet excidiu m Histriae, excidimn que nous serions enclin a dater 154, a cote de Gh . Poe
n aru Bordea 155 et ele H. Nubar 156, entre le8 annees 251 et 253. I I semble qu'aucun dr:-; monu
ments decrits jusqu'a present n 'ait survecu a cette deRtruction .
Phase II A (fig. 51)

Apre8 un desastre ele la taille de celui qui vient d'etre evoque, il etait fat al quc la vie
ne puisse reprendre qu 'apre::; un assez long int ervaUe. Si certaines situation s relcvees dans le
secteur Therme::; I I permettent de dater Ies premieres constructiom; privees bât ies maintenant
du r egne de Gallien 157 (fig. 51/7), si, d'autre part, on peut parler d'une repril'le de la vie a pro
pos de !'edifice jouxtant l'ancienne enceintc 15 8 (fig. 51 /13), detruit en tant que mur de defen8e
mais fonc tionnant probablement encore comme barrage ( ou vallum), c 'e s t a el ire comm<> u n <' - -
limite entre l a necropole e t l a viile, jusqu'au troh1ieme quart d u I V " siecle 159, ainsi qu' a propus
de !'edifice 5 (fig. ;"Jl /5), ou l 'on releve une refection en terre 16 0 , il est certain en revanche que
le moment de la construction de la nouvelle enceinte doit se situer plus tard, a l'cpoque du
regne d 'Aurelien, voire ele celui de Probus 161 • l\l ais !'element le plus important de cette nouvelle
enceinte , c 'est qu 'elle ne circonscrivait plus qu'une superficie de moin s de 7 ha (fig. !l l / L i ) .
Quant a son trace precis, I e s recenteR rccherchf!s d e H. Nubar, confirmees par I e s architectet-i
D. Theodorescu 16 2 et Anişoara Sion 163, ont demontre que sur son front ouest, dan8 la pha:-;e
denommee A, elle etait bien plus etroite que l'enceinte ulterieure (phase B), construite au debut
du 1ve siecle, et qu'elle etait renforcee de tours et de ba stions en certains points, par exemple
a hauteur de la grande porte et de !'edifice Thermes I 164 •
En ce qui concerne le trace du cote sud, qui se relie avec celui onest RoUR la tour I ,
Ies observations de Gr. Florescu 165 demeurent valables, avec cette observation supplemen
taire, pressentie par Al. S. Ştefan 166 et demontree par nos recentes recherches, qu'il coincide
exactement avec le trace de l'ancienne enceinte hellenistique, desaffectant ainsi Ies praefurn ia
des Thermes I 16 7• Plus interessante encore est la recente constatation de H. Nubar et d'Anişoara
Sion 1 6 8, comme quoi, au nord de la tour en forme de L (la tour C dans le schema de V. Pârvan) ,
u n autre tron<;-on d e l a meme enceinte obliquait vers l'est, creant une certaine symetrie avec
"8 Al. S ucevea nu, RR H , 13 ( 1 974) 2, 21 7 - 230. 2 50 H . N ubar, :\l ateri al c, 9 ( 1 9 70) 200 el f i g . 1 3 d e l a
u9 D . va n B erch e m , dans :\lcmoires d e la Societc na p. 1 95.
tional e des A nt i quaires d e Fra nce, 80 ( 1 937) 1 1 7 - 201 ; 1 61 Se. L a m brino, REL, 11 ( 1 933) 463 ; Em. Condurachi,
A . M 6csy, dans Studien zu den i'Hililiirgren:en Roms, Histria, 1, 58 et Dacia N. S., 1 ( 1 957), 2 4 7 ; Gr. Fl orescu,
Ki:il n-Graz ( 1 967) 2 1 1 - 2 1 4 . Histria, 1 , 299 ; Al. S u c evea nu, op. cit . , 3 4 7 - 3 48 .
uo
S ucevea n u , VEDR, 79 - 87. 1 62 H. N u bar, D. Theodorescu, Material e, 9 ( 1 970)
2 5 1 Ibidem, 1 1 1 - 1 1 5.
1 6 3 I-I. Nubar, Anişoara Sion, Rl\ll\L l\l l A , 49, 1 980,

190 - 1 93.
162 Ibidem, 1 1 5 - 1 18.
2s3
16' E n c e q u i concerne l a situation des tours d e l a gra nd e

L e pro bl em e a He passe en revue dernicremenl par 1, 1 9 - 3 1 .
Ştefan, 2, 5 1 - 52 .
1 64 Al. S ucevea n u , Dacia, N. S., 1 3 ( 1 969) 3 4 7 e l VEDR, porte, c f . G r . Florescu , Histria, 1 , 9 9 - 1 06 ; p o u r cell e du
166 Gh. Pocnaru Bordea, SCN, 5 ( 1 9 7 1 ) !Jl - 1 1 3.
28, note 1 93. secteur Thermes I, voir ci-dessus, p. 24.
166 Gr. Florescu, op. cil., 322 - 32 4 .
166 Ştefan, 1 , 48, fig. 6.
161 H. N ubar, Histria, 3, 6 7 - 69.
167 \' oir ci-dessus, p. 35 .
168 M. Coj a , loc. cil.
1 6 8 I-I. N u llar, A nişoara S io n, loc, cit,
16 7 Voir ci-dessus, p. 24.
169 Al. Sucevea nu, op. cil., 3 '11, hypolhcse a dmise par
Şlefan, 2, 5 4 .
le cote sud. Dans l 'attente d'une confirmation de cette hypothese, qui imposerait une revision de
nos propres hypotheses sur le caractere improvise de la refection 169, nous devons faire remarquer
que l e seul monument existant - exception faite d 'un hypothetique fonctionnement a ce moment
des Thermes I (fig. 51/2), adm ise par Gr. Florescu mais contestee par nous 1 7 0 - est la
basilique 16 (fig. 51/16) a laquelle l'enceinte du IVe siecle est accolee. II faut se demander
encore si l 'acces par la grande porte de la ville n'implique pas une assimilation de Partere a a
l'artere 1 (fig. 55/a et 51/1), mais cela supposerait une modification sensible du trace de celle-ci.
Ces resultats - a l'exception de la maniere dont a ete refaite l'enceinte, devenue un amas d'ins
presque en ent icr lil

criptions, de sculptures et de chapiteaux, sans parler des fUts de colonnes sur lesquels elle repose
-
sont loin evidemment de repondre a ce que nous aurions voulu savoir
sur la ville a c et t e epoque. Aussi devons-nous tâcher de suppleer a cette penurie d'informa
t ions par l'etude des monnaies. Apres le hiatus deja mentionne entre Philippe l 'Arabe (244 -249)
et le regne conjoint de Valerien et Gallien ( 253 -260) , c'est-a-dire entre 250 et 252, celles-ci
marquent un leger redressement, qui atteindra son apogee sous Ies regnes de Claude II, d'Aure
lien et de Probus ( 268 -282) 1 7 2• Cette situation s'explique d'ailleurs par une serie de nouvelles
actions declenchees sous le regne de Gallien seul ( 260 -268) et partiellement enrayees par Claude II
le Gothique, puis par Aurelien et Tacitus, pour que sous le regne de Probus on assiste aux
premieres colonisations de barbares dans l'empire, y compris la Dobroudja 1 7 3• Un peu plus
tard, sous le regne de Diocletien, probablement avant 295, aura lieu une nouvelle destruction,
dont l ' effet sera une restauration massive de la ville, comme nous allons voir de suite 174•
Phase II B fig. 52)
Le temoignage le plus eclatant de ces refections est, sans conteste, le mur d'enceinte
de la phase B ( fig. 52/15), qui a fait l 'objet de recherches minutieuses de la part de Gr. Flo
rescu 1 75, completees naturellement par Ies nouvelles observations de H. Nubar et d'Anişoara
Sion 1 76 . En resume, on peut dire que si son front ouest - quoi qu'il en soit, le front prin
cipal - a ete simplement renforce et pourvu de tours et de bastions nouveaux, en echange
ses cotes nord et sud se trouvent sensiblement deplaces vers l 'exterieur par rapport a l' enceinte
precedente ( phase A), de sorte que de nouveaux quartiers sont maintenant pratiquement
englobes dans la ville ; le cote est bouclait certainement le trace 177• D 'ou il ressort clairement
qu'a ce moment au plus tard Ies Histriens ont compris que la mer peut representer une voie
d'acces pour Ies agresseurs eventuels tout aussi dangereuse que la terre ferme. A l 'heure actuelle
cependant, le cote est n 'a ete que peu etudie, sans compter que des la periode post-antique son
parement s emble avoir ete systematiquement dema.otele 178 •
En ce qui concerne la ville elle-meme, nous mentionnerons la basilique voisine de l 'en
ceinte ( fig. 52/16) , qui a certainement continue a fonctionner durant cette periode 179• El�e
semble avoir commande l'orientation aussi bien du portique sud ( fig. 52/17) que de la bas1-
l ique est (fig. 52/18) . l\fais ce dernier monument a connu une evolution plus complexe, dans le
s ens qu'a une premiere phase purement basilicale est venu s 'ajouter vers le nord une longue
168
A nişoara S i o n , Al. S u cevea nu, R!\IM!\UA, 43 ( 1 9 74) \'alerien - Gall i e n , 0,28 ; Gall ien, 0,62 ; Claude l i , 4 ;
1, 8 ; dans Ic sens de c e l t e nouvelle vue d es choses, volr A urel ien, 3, 4 ; Tacite, 2 ; Probus, 3,3 ; Carus, 2.
173 Au s uj et d e tous ces evenements, voir Vulpe, D I D ,
17 0 G r. Fl orescu, op. cit. , 1 53 ; Al. S u c ev ea nu, D acia,
cgal e m e nl Ştefa n , 2, 5 7 - 58.
23 9 - 292.
17' H. Nubar, Histr ia, 3, 71 .
1 75
d e s prae(urn i a n 'aurait p u fonctio nner a c a u s e d e l a nou
N. S . , 13 ( l !l69) 3 4 5 ; precisons q u ' a c el l e phasc a u c u n
I-I. N u bar, A n işoara S ion, /oe. cit.
Gr. Florescu, op. cit., 66 - 95.
111
vell e cnceint e. 177
171 H. N u bar, D . Theoclorescu, loc. cit.
Pour le quartier nord, ibidem ; pour le quartier sud,
Gr. Florescu, op. cit ., 293 - 294 ; pour
17 2 H . N u bnr, H is t r ia, 3, 6 6 - 69, a etabli le coeffici ent '
le barrage d u
c el t e est, Ştefa n , 2, 57.
178 Ibidem ; voir egalement Gr. Florescu, op. cit., 93.
P hil ippe ! 'Arabe, 1 ; D ece, O ; Gallus, O ;
d e l a circulat i o n monetaire par empereurs commc suit :
178 Gr, Florescu, op. cit., 1 1 6 - 1 22 .
Trebo nianus
halle (tabernae) 1 8 0• Voila par consequent que meme au cours de cette periode, consideree quasi
unanimement comme calme, il y a des cas de reconstruction, dus peut-âtre a des initiatives
edilitaires normales ; cependant, ainsi que l'a fait remarquer Al. S. Ştefan, l'orientation des
nouvelles tabernae ne respecte plus du tout le schema plus ou moins orthogonal de la nouvelle
ville romano-byzantine m. J\Iais fa ou nous ne pouvons plus suivre Al. S. Ştefan, c' est lors
qu'il explique cette anomalie par la supposition que Ies tabernae seraient posterieures a la basi
lique 19 (fig. 52/19). En effet, dans l'angle NE des tabernae, leur mur est est peree d'une porte
condamnee par Z a oonstruction de la basilique 19, ce qui indique clairement que celle-ci est
posterieure aux tabernae 1 8 2 • A propos de la basilique 19, soulignons, en dehors de son caractere
exceptionnellement massif 1 8 3, qu'un sondage pratique par nous avec C. Scorpan a l'est du
monument prouve qu'il ne peut etre date que du 1ve siecle, etant donne qu'il est recouvert,
par le niveau du vr siecle 184 • La basilique 20 (fig. 52/20) comporte elle aussi des problemes
speciaux, car son niveau de plancher interieur, qui est bien au-dessous du niveau des rues du
cote ouest b et meme o, celle-ci creee maintenant (fig. 52 b et o), semble indiquer qu'elle
leur est anteriew·e. 1\-Iais la basilique interrompt le trace de la rue b, qui doit s 'ecarter vers
le nord pour rejoindre la rue a, ce qui signifierait que la basilique est neanmoins posterieure
au reseau des rues des ne -nr siecles 185 • La clef de toutes ces datations nous est offerte
par le complexe d'habitations 21 (fig. 52/21 ) ou - en dehors du fait, deja releve par Gr. Flo
rescu, que Ies extremites ouest de ses murs ont ete en grande partie englobees dans le paremcnt
interieur de l' enceinte du 1ve siecle de n.e., ce qui montrc que ces murs lui etaient a nte
rieurs 186 - nous avons relcve, avec Anişoara Sion, qu'il exi ste plus haut dam; le mur une
se rie d'orifices pour l'evacuation de l'eau (releves d'ailleurs par Gr. Florescu 1 8 7), qui marquent
differents niveaux d'habitations posterieurs a celui qui nous occupe 1 88• Or, tout en etant
d'aecord avec la remarque d'Al. S. Ştefan comme quoi la « projection ideale » d'un niveau et
sa detennination en fonction de ce qui en a subsiste ne donnent pas toujours Ies meilleurs resultats
dans une agglomeration qui a pu avoir ses denivellements habituels 1 89, nous estimons que,
dans ce cas-ci, Ies orifices d'ecoulement situes a 1 et meme a 2 m au-dessus du niveau en
question ne peuvent marquer que des niveaux detruits ulterieurement - y compris Ies murs
respectifs, malheureusement - lors des campagnes des annees 1927 -1942 190 • Ceci est valable
aussi pour la chronologie du soi-disant quartier economique (fig. 52/22), dont on a dit que seuls
Ies murs demanteles qui longent la courtine sud dateraient des 1ve -ve siecles, tandis que la
plupart des constructions visibles aujourd'hui ne dateraient que du vr siecle 191 • Suivant la
chronologie proposee pour le secteur des Thermes I - qui continuent a fonctionner maintenant,
s'etendant meme a nouveau par-dessus le trace du cote sud de la phase A (fig. 52 /2) - deux
rues, datables au plus tard du vr siecle, resteraient pratiquement suspendues, sans lien cohe
rent avec l'artere d (fig. 52/d) 192• Malgre tous nos efforts pour eviter le procede des « projections
ideales », il nous est impossible d'admettre qu' entre deux rues considerees comme ayant fonc-
uo
Ibidem, 122 - 1 26. Notons toutefois que la basilique le o
Pour r evenir a la basilique 1 9, mentionnons que
en question a une premiere abside circulaire, avec sa ! 'argument d e Gr. Fl orescu, op. cit„ 1 1 5, selon l equel ii
v e - v 1 e siecles, comme ce type de llasilique en general.

plinthe, surmontee par une abside polygonale datant des y aurait eu u n vide • en tout cas durant la pcriode qui a
181 Ştefan, 2, 58 et 3, 44.
suivi immediatement l e desaslre de 248 • (Al. S. Ştefa n
l 8 Z A nişoara Sion, Al. Suceveanu, op. cit„ 1 1 .
va m�me pl us l oi n : y compris durant la pcriod e qui a
•
suivi I 'atta que des Goths •, op. cit„ 2, 58) ne peut d'ex
pliquer que d 'apres l 'hypothese de ce dernier auteur, a
18& Al. Suceveanu, C . Scorpan, Pontica, 4 ( 1 971) 1 64,
u a Gr. Florescu, op. cit„ 1 1 2 - 1 15.
savoir par l 'existence d 'une place publique et non pas

note 15. d'un vide reel ; ii est diffici l e en effet de conccvoir I 'exis
llli Gr. Florescu, op. cit„ 1 1 0 - 1 1 1 ; Anişoara Sion, t ence d'un endroit vide en plein centre de la viile, vide
immCdialement a nterieur i1 la basil ique, qui a ete rase

Al. S uceveanu, op. cit„ 1 1 . qui est d'aill eurs infirme par la decouverte d 'u n mur
18 1 Gr. F1 orescu, op. cit„ 1 1 2 - 1 1 5.
187 Ibidem, 79, 82, 94.

l ors de l a construction de celle-ci (Al. Suceveanu, S. Scor
18� Anişoara S i o n , Al. Suceveanu, op. cit„ loc. cit. 191 Gr. Florescu, op. cit„ 293 - 324 ; dans le meme sens,
pan, op. cit„ 1 68, note 2 5).
1!' Ştefan, 2, 58, 60 - 62. 18a Voir ci-dessus, p. 28.

el fig. 2. Ştefan, 2, 61 - 62.
88 Le s ed ifice s thermaux
tionne en meme temps il puisse y avoir une denivellation de 1 , 50 a 2,00 m 19 a. C'est pourquoi
ce quartier, que dans son ensemble nous persistons a assigner au IV" siecle - ce qui signifie
que Ies murs demanteles sont anterieurs ( fait qui n'est pas pour nous surprendre, puisque noua
ne savons prat iquement rien sur la limite reelle vers le sud de l'enceinte des Ir -nr siecles) -
demanderait lui aussi une analyse dans le genre de celle faite par Al. S. Ştefan pour Ies monu
m ents roma ins eleves au- dessm; de l'ancienne zone sacree grecque. Grâce a cet auteur, nous
sommes aujourd'hui en mesure de presumer plus serieusement l' existence d'une domus dont
s eul le plan aura ete con<;u maintenant, tandis que sa forme visible appartiendrait au vr siecle194.
En liaison etroite avec ce secteur, il convient de mentionner Ies recherches de H. Nubar, D. Vîl
ceanu et, t out recemment, O. Domăneanţu, qui ont demontre qu'un nouveau quartier d'habi
tatiorn; (fig. 52/23), dont la premiere phase daterait du rve siecle, a ete construit non seulement
au SE de la ville, mais aussi au NO 195. Si nous analysons maintenant la situation dans la zone
extra- m u ros, on constate la continuat.ion de !'habitat dans au moins trois points (fig. 52/5, 7
et 13) 196, de sorte que l' opinion de H. Nubar, lorsqu'il date Ies commencements du cimetiere
du point .) dans la premiere partie du IVc siecle, demeure isolee 197• Tout comme dans la periode
anterieure, le cimetiere ne s'etend que :mr le trace de l 'ancienne enceinte romaine, representant,
ainsi que nous l'avons deja mentionne, une simple barriere entre la ville et la necropole. Un
autre problem<> qui merite d ' et1'e approfondi est celui des voies d'a,cces vers la ville, au sujet
duquel nous ne pouvons que repeter qu'une tentative de raccordement aura ete faite entre Ies
arteres a et l au nord, d et j au :-mel, vu que Ies deux portes principales devaient corres
pondn' a <ll'S Yoies cJ'acces importantes ( fig. 52 /a, d, j, 1).
Pour resumer Ies considerations ci-dessus, nous croyons pouvoir affirmer que !'Histria
des trois premiers quarts du IV'' siecle, dont Ammien l\Iarcellin a dit qu'elle fut a un moment
donne pote n t iss i m a 198 et qui possedait effectivement un quartier d'habitations extra-muros de
relativement forte densite et un espacP fotra- nmros comprenant un edifice thermal, une place a
portique, quatre basiliques, un edifice commercial, une domus et trois nouveaux quartiers d'ha
bitations, dont l'un ( 22 ) pourrait avoir eu un caractere exclusivement commercial et artisanal,
que !'Histria de cett e periode representait tout de meme une vraie ville greco-romaine, il est
vrai, modeste . Pour cette Histria-fa, avec toutes Ies circonstances qu'elle implique- aussi bien
historiques, en rapport avec Ies mesures d'organisation edictees par Ies empereurs D iocletien et
Constantin le Grand, qu'economico-sociales, liees a u n processus de ruralisation qui n'exclut
d 'ailleurs pas une intense activite artisanale et meme commerciale - Ies pages magistrales que
lui a dediees il y a 20 a.ns le Pr Emil Condurachi 199 demeurent parfaitement valables, nous dis
pensant de tout commentaire supplementaire. Soulignons toutefois que l 'un des rares documents
epigraphiques que nous possedions pour Histria au IVc siecle mentionne l' existence d'un circit or
(un sous-officier) de la XIII° ( n vexillatio des cat ajractarii 2 0 0, ce qui prouve une fois de plus,
si c'etait. encore necessaire, que, meme sans etre mentionnees dans la Notitia D ignitatum,
Ies villes grecques pontiques n'en ont pas moins constitue une ligne de defense vitale pour la
193 L es f o u i l l es fait es ici a part ir d e 1 !l4!J n ' o nt evidem d e ma ndons si I es murs dates de la seconde moiti e du I I I e
ment pas el i m i ne des murs, c o m m e i i etait arrive d a ns la siccl e ne dat craient pas en rea l it e dans certains cas d u
zone s i t u e e au s u d d e l a p or t e et d e l a grande place d e la I vc siecle, n e serait-ce qu'a e n j u ger p a r I es points 7 el
vii l e r o ma no- byza n t i n e ; I a s cu l e ,, sol u t i o n » q u e nous 1 3) ; Al. S u c ev ean u, D acia, N. S . , 13 ( 1 96!l) 339 - 340 ;
1\1, C oja, loc. cil.

puissions envisager est q u ' o n a pcrfore I es derniers n i veaux V. C a narache, S. D i mitriu, Histria 1, 1 78 - 1 80 ; enfin,
197 H. N ubar, SC I \", 22 ( 1 971 ) 2, 207 ; Material e 9 ( l !liO)

e n tre I es murs d e ces maisons, reliant a i nsi I es niveaux
pl us a ncicns a u x fonclations des maisons p l us reccntcs,
1 98 A m mien :t\farcel l in, 22, 8, 43.

q u i o n t ccrt a i n c m c n l etc repare e s c n t rc-t emps. 200 ; voir ci-dessous, not e 206.
195 H . N u bar, A n i �oara Sion, op. cil. 1 99 Em. C o ndurachi, D a cia, N. S., 1 ( 1 957) 2 4 5 - 263.
m Ştefan, 2, 60 ct fig. 7.
1 06
D a n s J ' ordrc des p o i n l s citcs : H . N u bar, l\l a t crial e, 2 00 P â rvan, /Jislria, 4, 695, n° 58 = E m . Popescu,
9 ( 1 970) 200 - 20 1 et f i g . 13 de Ia p. 1 95 (ou nous nous Jnscrip/iile ... , 1 49, n° 40,
Les thermes et. l'urbanisme d'Histria. Considerations historiques 89
securite de la province 2 01• Combien peu celle-ci etait assuree, c'est ce qu i ressort de certaines
interruptions de la circulation monetaire; assez intense autrement, representee par des monnaies
emises a· Rome, Thessalonique, l'Heraclee Thracique, Nicomedie, Cyziqu e1 Antioche, Lond i
Iiium; ·Treves, Arelate, Siscia et Constantinople 2.02 ; ces interruptions. deviennent plus frequentes
apres 337. Des specia.I istes avises, comme Gh. Poenaru Bordea ou H. Nubar, ne croient pas a
un rapport direct entre cette situation et les attaques de la periode anterieure (315 -316, 323
et 331 -332) 203, preferant l'expliquer par un processus t oujours plus marque de depreciation
de l'echange monetaire en faveur de l'echange en naturc 2 04 • l\Iah;, de toute fa�on, pcrsonne ne
conteste que Ies annees 376 -378, qui atteindront leur moment le plus dramatique le 9 aout
378, quand l' empereur Valens lui-meme perira sur le champ de bataille proche d'Hadrianopol ,
representent la fin d'unc period-e de relative prosperite non seulement pour Histria, mais pour
toute la Peninsule balkanique 2 05•
Phase III (fig. 53)

Sensible comme un barometre - si une telle comparaison est permise - a toutes · ces
mutations de l'histoire, Histria entre dans une nouvelle periode, fort obscure cette fois-ci. N ous
nous fondons, pour avancer cette affirmation, sur le fait que sitOt apres 378 - ainsi que l'a
compris depuis longtemps A. Petre - la necropole, cantonnee jusqu'alors sur le trace de l'en
ceinte romaine des Ir -nr siecles, avance jusque sous Ies murs de la nouvelle viile, peut-etre,
dans une premiere etape, seulement jusqu'aux fosses notes du sigle 25, mais Ies depassant
certainement plus tard, ce qui equivaut a une perte d'environ 20 ha sur la superficie habitee
jusqu'alors 2 06 • En ce qui concerne l'habitat a l'interieur de la ville, dont le mur a peut-etre
ete repare au debut de la periode, on peut simplement presumcr, mais sans aucune certitude,
que les zones 2, 4, 16 -23 (fig. 53/2, 4, 16 -23) et Ies rues correspondantes ( a-i ) ont continue a
fonctionner ; mentionnons egalement une reinhumation dans le secteur Thermes I, une tombe
en dehors de l'enceinte, ainsi que la zone 24 (fig. 53/24); ou l'on a pu relever pour la premiere
fois deux niveaux appartenant a cette periode (respectivement 3 79 -420/450 et 420/450 -
491) 2 07• En echange, c' est la necropole des zones 2, 5, 7 et 13 qui constitue la meilleure source
d'une connaissance detaillee de la periode. Les recherches de H. Nubar 2 08, qui seront bientOt
completees, esperons, par celles de O. Domăneanţu et de R. Harhoiu 2 09 et auxquelles s'ajou
tent certaines observations recueillies dans Ies secteurs des deux thermes 21 0, montrent que ses
tombes appartiennent a une populatin allogene - alano- sarmate, peut-etre aussi gothique -
en voie de romanisation et jouissant vraisemblablement du statut de foederata 211 • Le meilleur
rapprochement que l'on puisse en faire est avec la ville de Tomis, ou la garnison locale, com
mandee par Gerontios, est entree en conflit avec ces foederati, qui etaient proteges, a ce qu'il
20 1 E n ce qui concerne l a val eur d'ensemble de I 'ouvrage, 2, 1 9 9 - 2 1 4 et D acia, N. S., 1 5 (1 971) 335 - 3 4 7 ; a part
voir D. Hoffma nn, Das spiilrămische llewegungsheer u11d Ies enterremcnts du secteur Thermes I (voir ci-dessus,
die Xolilia Dignilatum, 2 voi . , Diisseldorf, 1 969 - 1 970. p. 27), Ştefan, 3, 43, note 5, etablit une l ist e de toutes I es
Une nouvelle preuve du caractere Jac unaire de l 'i nfor t ombes datahles des 1 v e _ ye siecl es.
mation contenuc da ns cet ouvrage nous est fournie par 20 7 Al. Suceveanu, C. Scorpa n, Pontica, 4 (1 971) 1 6 7 -
la decouverte recente sur l e l ittoral a ntiquc de la D o 1 68, donnees completees par celles de Gh. Poenaru Bor
broudja de deux camps romai ns, a Ovidiu (auteurs des
f ouilles M. Bucovală et Gh. Papuc) et a Topraichioi
dea, op. cil. , :124 - 326.
(A. Opaiţ et l\I. Zahariade).

2os \" oir ci-dessus, note 206 ; en oulre, A. Petre, SCI\',
202 H. Nu bar, H istria, 3, 70 - 72.

15 ( 1 964) 1 , 71 - 73.
209 Voir ci-dessus , p. 83, nole 126.
20 3 Barnea, D ID , 381 -390.
204 H. Nubar, op. cit., 72 et , p enchant pl utot pour des 21 0 \' oir ci-dessus, p. 2 7 et 36 - 37 ; de bonnes analogies
.J. Werner, Beilriige :ur 1\ rchăologie des A llila- Reiches,

explications pol iti qucs, Gh. Poenaru Bordea, Pontica 4 pour la T 2 des Thermes l et la T 2 des Thermes l i chez
( 1 971) 323.
20° I . Bar nea, op. cit., 393 - 401. l\li i nchen (1 956), 64, 65, 79, 103.
205 A . Petre, Dacia, N. S., 7 ( 1 963) 3 1 9 ; pour c elte 211 Par I c traile conclu en 382 entre Theodose 1 e r et
necropole, voir V. Canarachc, SC IV, 4 (1 953) 1 /2, 1 1 2 - Alhanaric , I es Goths C t a i cnt reconnus commc foederati
1 1 3 ; 5 ( 1 954) 1 /2, 77 ; E m . Popescu, Materiale, 4 ( 1 957) sur Ic l erriloirc mcme de l 'empirc ; voir I. Barnea, op.
1 6 - 24 ; 5 (1 959) 291 - 296 ; H. Nubar, SCIV, 22 (1 971) cil., 402.
12 - c. 21 2
semble, par l ' empereur Theodose II lui-mâme. Quoi qu'il en soit de ces conflits, un fait certain
evidemment, en regard du r6le que l'empire entendait lew· conferer 212 - menera finalement
c ' est que la longue coexistence entre la population romaine et ces federes - source d'insecurite,
a l 'assimilation de ces derniers, a leur integration pour le moins culturelle dans le monde romain.
Jusqu'alors toutefois, Ies incw·sions de leurs congeneres nord-danubiens continueront, et cela
redressement de la situation, notamment sous le regne de Theodose le Grand 21 3 - qu' a l'epoque

moins en 384 - 386 - periode apres laquelle on constate neanmoins certaines tentatives de
premier niveau de cette periode, relevee au point 24, soit due a l 'une de ces incursions 2n.
des invasions des Huns (434 -453) ; il se pourrait d'ailleurs fort bien que la destruction du
Du reste, meme apres le demembrement du royaume d'Attila (453), la situation ne semble pas
s'etre redressee sensiblement : Ies restes des Huns, des Ostrogoths et d'autres peuplades con
tinuent en effet a menacer la paix de la province, dont la triste situation est evoquee par une
serie de textes contemporains 215, sans plus mentionner la situation d'Histria meme, ou l'on
enregistre maintenant le plus faible pourcentage jamais atteint par la circulation monetaire 218 •
Phase IV A - B (fig. 54)

Le regne d'Anastase marque le debut d 'une nouvelle ere de prosperite -la derniere
pour l 'ancienne colonie milesienne. Le temoignage le plus evident, le plus inattendu aussi,
en est l ' extension de la ville jusqu'a l 'ancien mur d'enceinte romain du cote ouest, pratiquement
au point 7 (fig. 54/7), ou nous avans meme reconnu une certaine organisation de l'habitat 217,
dans Ies memes limites qu'au IVc siecle. D evant Ies preuves evidentes de la reprise de !'habitat
il n'y a plus question d'attribuer un caractere coemeterialis a la basilique du point 5 (fig. 54/5),
du moins pour la periode du vie siecle 218 • D e meme, s'il est certain que le mur d'enceinte
de l 'empereur Anastase 219 , il est tout aussi certain que l'on assiste dans la viile meme a d'im
(fig. 54/15) a surement ete repare maintenant, ainsi que le prouvent Ies briques timbrees au nom
portantes mutations dans le domaine de l'urbanisme. En faisant cette affinnation, nous nous
referons moins aux simples refections des points 2 (peut-etre l'une des plus interessantes, puis
qu'une seule piece de l'ensemble thermal conserve encore cette fonction, tout le reste etant appa
remment transforme en une grande domus ) , 4, 20, 22 et 23 (fig. 54/2, 4, 20, 22, 23) que, tout
l 'on peut en juger, une grande basilique chretienne decoree en partie de marbre 22 0• Vers le nord,
particulierement, a la grande construction du point 24 (fig. 54/24 ), qui represente, autant que
(fig. 54/20), en une grande place 221 (fig. 54/26) limitee au nord par un quartier d'habitations
signalons la transformation de l 'ancien point de jonction des rues a et b , devant la basilique 20
privees 22 2 (fig. 54/2 7 ) et a l'est par une imposante basilique chretienne 22 3 (fig. 54/28), deux
nouveaux quartiers d'habitations (fig. 54/29, 30), ainsi qu'une quatrieme basilique 224 (fig.
212 Ibidem, 22 0 Pou r l 'evol ution de I ' ensembl e Thermes I d u ra n t
21a Ibidem, 28 ; p o u r la basilique du
402 - 405.
21 ' Ibidem,
405 - 406. celte periode, voir ci-dessus, p.
406 - 409 ; point 24, voir AI. S u c evea n u , C. Scorpan, op. cit., 1 64 - 1 67.
221
pour I 'h ypothese citee d a n s l e
216 H. N u bar, Histria, 3, 76.

t e xt e, voir G h . Poenaru Bordea, op. cit . , 325. Gr. Fl orescu , op. cit„ 9 9 - 1 06 ; A nişoara Sion,
218 Ibidem, 74 ; I es a nnees ou, da ns la periode < u i nou s

AI. S u c evea n u , op. cit., 1 1 - 12.
1 m A. P etre, l\lateriale, 9 (1 962) 390- 395 e t Dacia,
22a V. C a narache, S . D i mitriu, Histria, 1, 1 67 ; I . Bar

occupe, l a c i rculalion monetaire Ctait la pl us faibl e sont N. S., 7 (1 963) 3 1 7 - 33 4 .
211 V o i r c i - d essus, p. 37 - 38 .
424, 425 - 449 el 458 - 491.
21e Pour celte basi l i que, voir \'. Pârvan, ACM I
nea, Da cia, N. S., 2 (1 958) 331 - 333, avec d ' u t i l es pre
(1914) cisions en cc qui concerne l a primaute de la decouverte
2:u Pour I es constructions d u point

1 1 8 - 1 1 9 ; R. Netzham mer, Die chrisllicheu A liertiimer de la part d e Ştefan, 3, 4 4 .
der Dobrudscha ( 1 9 1 8), 1 59 - 1 6 1 ; I. Barnea, D acia, N. S . , 29, voir Gr. Florescu,
4 ( 1 960) 369 - 3 70 et , bien ent e n d u , H. N u bar, l\laleriale, SC I V, 5 ( 1 954) 1 /2, 79 - 87 et 6 (1 955) 3/4, 526 - 529 (eu
9 ( 1 9 70) 1 95, fig. 13 ; SC I V, 22 ( 1 971) 2, 209 - 21 0 ; D a cia, collaboration avec D. Tudor el I . I. Russu) ; pour ceux d es
N. S., 15 (1 971) 335. E n c e q u i concerne son rapport avec poi nts 30 et 31, Gr. Florescu, Histria, 1, 1 5 4 - 1 62 et, plus
rva n, Histria, 4, 701 , n° 6 1 ; D a cia, 2 ( 1 925) 248,

le c i m et i ere enviro nnant, voir cgal emenl l a note 206. part icul ierement pour l a basilique, Pârvan, Histria, 7,
2 18 P â 9 ; I. Barnea, op. cit . , 334 - 335 ; A . Petre, op. cit . , 331 ;
n° 4 5 ; Se. L a mbrino, Dacia, 3/4 ( 1 927/1 932) 390 ; Gr. Flo Ştefan, 3, 46.
rescu, Histria , 1, 9 4 ; I. Bar nea, op. cit., 364 - 374 .
54/31 ) . Enfin, vers l' est non moins d e six domus ont ete mises au jour (fig. 54/32), dont quatre
attestent une aisance hors du commun de leurs proprietaires 225• Deux problemes restent a discuter
pour completer ce sommaire expose de Ia situation . D'abord, ii ne semble pas que, dans la zone
comprise entre la grande porte et !'edifice Thermes I, !'habitat etabli par-dessus Ies imposants
edifices anterieurs ait eu des proportions considerables, puisqu'il a pu etre facilement supprime 22111 •
Or, si l'ancien quartier officiel - tel qu'il l'aura ete jusqu'a ce moment - a ete surmonte par
un habitat a caractere tres probablement prive, on est oblige de se demander ou se trouvait le
nouveau quartier officiel de la ville. Etant donne que Ies residences luxueuses du temps - qui
constituent d'excellents jalons pour l'histoire sociale d'Histria a cette epoque - semblent avoir
ete bâties de preference vers la peripherie, ii se pourrait que le centre de la ville ait ete choisi
comme nouveau centre civique, quoique aucune des constructions mises au jour ne confirme cette
supposition 227• Une seconde question a souligner est celle du grand nombre de basiliques chre
tiennes : quatre, que nous venons d'enumerer, auxquelles s'ajoute une chapelle 228 decelee dans
l'une des grandes domus du point 32. Ainsi, l'existence d'un eveche d'Histria, subordonne assu
rement a l'eveche metropolitain de Tomis et dont le siege pouvait se trouver justement dans
l'edifice a chapelle susmentionne, apparaît aujourd'hui comme possible non seulement a la
lumiere de la reinterpretation de certains textes ecclesiastiques, mais aussi sous le rapport des
realites archeologiques 229 • De meme qu'Histria avait constitue au cours de la periode precedente
un foyer de romanisation - non tant du point de vue linguistique, mais dans une acception
culturelle beaucoup plus ample - de meme elle devient au vie siecle l'un des plus puissants
centres de rayonnement de la religion chretienne dans la Dobroudja, facteur decisif dans le
processus de formation de la langue et du peuple roumains 230• Quant aux autres activites his
triennes du temps, nous ne som.mes guere edifies, si ce n'est en ce qui concerne sa circulation
monetaire, qui atteste des telations avec Constantinople, Nicomedie, Thessalonique, Cyzique,
Antioche et Carthage 2 31• Pour ce qui est de la chronologie absolue de ce niveau, celui-ci commence,
ainsi que nous l'avons mentionne, sous le regne d'Anastase et se poursuit, a en juger autant par
Ies monum.ents dates de fa�n certaine au moyen de monnaies que par la circulation monetaire
elle-meme, jusque vers le milieu du siecle ; c'est alors, dans Ies annees 545 -546 et 559 -561 ,
que l'on enregistre le coefficient le plus bas de la circulation monetaire 232• Une destruction
attestee dans toute la construction du point 24, ainsi qu'au point 7, a ete mise en liaison avec
l'attaque des Coutrigures de l'an 559 2 33, attaque qui ne faisait que prolonger une longue serie
d'incursions huno-slavo-bulgaro-avares qui commencerent en 528 et ne tarirent plus jusqu'en
602 234 • C' est d'ailleurs le moment ou la plupart des historiens considerent qu'a eu lieu une grave
destruction d'Histria, de grandes proportions cette fois-ci, due selon eux a la grande invasion
qui a suivi l'accession au treme de Phocas 235 •
22li En dehors des contrlbutions de I . Stoia n (auxquelles (manifestement sur I es bases d ' u ne bibl iographie pl u s
i i faut ajouter Etudes histriennes, Bru xelles ( 1 9 72) 1 21 - a nci enne).
1 46), citees a la note 1 1 , voir Gr. Florescu, op. cit„ 350 - 2 30
2a1 H. N u bar, Histria, 3, 8 4 - 85 .

Barnea, D ID , 456 - 480.
352 ; E m . Popescu, Materiale, 7 ( 1 96 1 ) 236 - 3 4 1 et E m .
C ondurachl, P o ntica, 4 ( 1 97 1 ) 1 73 - 1 88.
23 2
2a a A l . Suceveanu, C . Scorpan, op. cit„ 1 64, avec l ' in

22 e S e . Lambrino, D acia, 3/4 ( 1 92 7 / 1 932) 383 - 39 1 Ibidem, 8 1 .
(pl us l a photographie d a n s Boabe d e grâu, 1 ( 1 930) 10,
585 de la jarre de l 'Cdlfice Thermes I , decouverte bien au
:iae I . Barnea, op. cil„ ·1 1 6 - 438.
l erpretation de Gh. Po enaru Bordea, Pontica, 4 ( 1 971) 327.
dessus d u niveau des Thermes) - arguments i nvoques
235
par Anişoara Sion el Al . Suceveanu, op. cit„ 1 1 - 1 3.
z27
Peut-etre a l ' exception d e l a place ( Gr. Florescu,
Pour l 'a n nee 602, cel l e d e l ' une des plus graves des
tructions qu'ait j a mais subies Histria (et non pas 587,
loc. cit . ) et d e certains prolongements vers l ' est de ! ' edifice
comme M. S â mpetru, SC I V, 22 ( 1 971 ) 2, 21 8 - 224, con
du point 2 4 .
a croire), voir A. Petre, Dacia, N. S „ 7 (1 963)
m . Popescu, Dacia, N. s,, 1 3 ( 1969) 403 - 0 7
128 E m . Condurachi, op. cit„ 1 81 - 1 8 8 .
tinue
22e E 317 - 322 et Gb. Poenaru Bordea, BMI, 40 (1971 ), 3, 55 - 56.
Phase V (fig. 55)

La derniere periode de l'exi:-;tence d'Histria nom; offre un tableau plutOt sombre; Tout
ce que l 'on peut dire de la ville - comprise afors dans une enceinte refaite 236 ( fig. 55/15) et
defendue en outre par trois vallnms 2 3 i ( fig. 55/33) ( dont l 'un pretendument anterieur 2 3 e,
ce qui est difficile a, sout enir si l'on prend en consideration les fosses et, naturellement, Ies vallums
des IV' -V(' siecles, fig. :>3/25) - c 'est qu 'aux points 2, 4, 23, 24, 27, 28, 29 l'existence des
edifices anterieun; se poursuit, tandis qu'aux points 4, 22, 24 et 32 apparaissent les premieres
huttes mi- souterraines a l'interieur de la ville. A l'exterieur, au-dela des vallums, la zone est de
nouveau affectee a la necropole et c'est certainement le moment ou la basilique du point .5 de
vient une basilique coemeterialis. 'l'outes ces donnees, que nous ne faisons que resumer ici, ont
ete etablies de maniere convaincante des 1963 par A. Petre 239• Selon cet auteur, l'existence
d'Histria se poursuivra dans des formes urbaines jusqu'aux premieres decennies du VIr siecle,
ou plm; precisement jusqu'a la fin du regne d'Heraclius, en 641 24 0• Sans souscrire le moins du
monde a la these recente de l\I. Sâmpetru, suivant laquelle toute vie urbaine cesse a Histria en
l 'an 615, ainsi d'ailleurs que dans toute la peninsule Balkanique ( ! ) 241, nous nous demandons si
l'existence de deux niveaux au point 24 24 2 n'indique pas qu'a une phase encore urbaine, qui se
sera prolongee peut- etre jusqu'en 641, a succede une nouvelle phase, vraiment la derniere celle-ci,
caracterisee par des huttes et dont la coexistence avec Ies constructions de la phase anterieure
nous semble difficile a admettre. C'est a peine a ce moment - qui pourrait se situer meme dans
la seconde moitie du VIr siecle. mais en aucun cas apres 681, l 'annee de l 'etablissement des Bul
gares dans le sud d� la Dobroudja, 24 3 - que les derniers habitants d'Histria se seront retires
vers l'interieur des terres, peut-etre au village d'fatria 244, quittant pour toujours le promontoire
rocheux dominant la rive du golfe ( ou peut-etre deja du lac) aux eaux bleues 245 •
Conscients du caractere provisoire de .ces conclusions - et qui restera tel jusqu 'a l'epui
sement ( theorique) de toutes Ies couches d'habitat de la periode qui nous a occupe - nous ne
pouvons, pour conclure, qu'insist er sur l 'intensite de l'habitat dans l'ancienne colonie milesienne
a l'epoque romaine, sur la continuite, sous des formes qui ont varie d'une periode a l'autre, de
ce foyer de civilisat ion greco-romaine, puis romano-byzantine, sur le role indiscutable qu'elle
a joue dans la formation en ces lieux d 'un climat de civilisation romaine, assurant - dans les
J imites de sa sphere d'influence - Ies premi sses de la formation du peuple roumain ; enfin sur la
necessite, qui ressort de tout ce qui precede, de poursuivre sans relâche les fouilles dans cette
ville consideree a juste titre comme une station p ilote pour l 'etude de la romanite sud-danubienne.
2 3 6 Gr. Florescu , op. cit . , 94 ; A. Pelrc, op. cit . , SCN, 3 ( 1 960) 1 83 - 1 95 et Histria, 3, 8 4 - 85 ; cgal ement
m l\1. S âmpetru, op. cil., 21 7 - 245 (ii est cep enda nt

Gh. Poenaru Bordea, Pontica, 4 (1 971) 329.
23 7 Gr. Florescu, op. cil., 95 ; A. Pclrc, loc. cil. ; Ştefa n,
326 - 330 ; H . N u bar, A nişoara Sion, op . cit.
\Tai q u ' a l a p. 230, note 48, l 'a u t eur n ' excl ut pas « u n
3, 50.
habitat sporad i q u e de t yp e r ural d a ns certains recoins
d es rui nes de la viil e, apr cs 615 ») .
2 3 a G r. Florescu, lor. cil.
24 2 A l . S uc eveanu, C. Scorpan, loc. cil.
243 Bar nea, D I D , 4 4 1 - 442.
2:19 A . Petre, op. cit . , :3 1 7 - 33-1 ; I es d o n nees enregistrces
2H \' I. Zirra, D acia, N. S., 7 (1 963) 355 - 412 el H. Nu

e n tre-temps - co m m e c el l cs four nics par I es d e u x edificcs
t h cr m a u x (\'oir p. 28 et 38), par la fouill e pra tiquce dans l e
c e ntre d e l a v i i l e, p o i n t 2 -1 (Al. S uc evea nu, C . Scorpan, bar, 1 7 ( 1 966) 3, 605.
op. cil., 1 5 7 - 1 62) ou par le p o i n t · I (D. Popescu, D acia,
245 En ce q u i c o ncer n e I es vestiges sporadiques de l a
N. S., 13 ( 1 969) 5 1 8, n° 74/1 - foui l l es conduites par
h a u t e pcriode feodal e trouves a Histria (C. Preda, SC I V,
P. Al exa ndrescu - n'ont fait que confirmer cc poinl
:�. 495 - 502), ell es ne p euvent m e m c pas attester l ' exist ence
5 ( 1 953) 3/4, 531 - 538 el A l . Sucevea nu, SC I V, 24 ( 1 9 73)
d e vue.
� 4 ° C e l t e date pourrait rcsu l t er d e l a prcsence d e trois d ' u n simpl e H a bl issemcnt rural.
mo n na i es d 'Heracl ius, au suj et d es quelles cf. H. N ubar,
CHAPITRE III
CATALOGUE DES DECOUVERTES
Ainsi que le lecteur a pu voir, nos datations sont fondees pour la plupart sur Ies pieces
archeologiques decouvertes dans Ies differents niveaux d'habitat. II convient donc que celles-ci
soient presentees specialement, afin que le lecteur puisse porter un jugement sur nos conclusions
en parfaite connaissance de cause. Et comme il ne saurait etre question ici d'une etude appro
fondie des materiaux dont îl s'agit, nous avons opte pour la methode classique du catalogue, des
tine a Ies illustrer et a Ies presenter sommairement, de fai;on a permettre une determination
correcte des niveaux et, par consequent, des phases de construction. Dans ces conditiorni, nou s
avons estime que la presentation la plus adequate est celle par categorie de materiaux - cera
mique, verre, os, metaux, sculptures, inscriptions, pieces d'architecture et monnaies - et,
dans le cadre de chaque categorie, par pieces provenant du secteur Thermes I d'a bord et des
Thermes II ensuite. Dans chacun de ces sous-groupes, Ies pieces seront presentees, ainsi qu'il
est naturel, par ordre chronologique, suivant Ies niveaux dont nous avons fait connaître Ies
sigles dans le premier chapitre. La ou cette repartition n'a pas ete possible, nous avons constitue
des groupes mixtes (I B -C ; II A -B ; IV A -B ) . Enfin, nous devons signaler que, dam; le cadre
de ces niveaux, Ies materiaux seront presentes par categories typolog iques, dans un ordre evi
demment discutable et sous des appellations pour lesquelles - surtout en ce qui concerne Ies
vases - îl y aurait tont interet a ce qu'Pn langage commun soit institue. Pourtant, malgre ces
limites imposees par !'economie de l'ouvrage et Ies imperfections inherentes a notre tâche ( nous
nous referons en particulier aux conditions extremement difficiles d'execution des fouilles
dans le secteur Thermes I), nous osons esperer que ce catalogue constituera un bon point de
depart pour l'etude des divers materiaux archeologiques d'epoque romaine d'Histria, qui n'ont
pratiquement pas encore ete etudies jusqu'a ce jour. En ce qui concerne Ies analogies mention
nees pour la plupart des pieces, il est evident que dans le cas de simples fragments elles n ' ont
qu'une valeur purement indicative, sans pouvoir constituer une analogie dans la veritable accep
tion du terme, comme celles que nous avons essaye d'etablir pour Ies pieces entieres ou suscep
tibles de reconstitution. L'etape suivante sera constituee, esperons-le, par Ies etudes de detail
consacrees a chaque categorie a part, dans le cadre desquelles l'auteur des presentes lignes serait
heureux de s e-charger de la - ceramique romaine d'Histria des trois premiers siecles de notre ere.
Par ces etudes, corroborees a d'autres similaires, l'ancienne colonie milesienne fondee sur la
rive du lac Sinoe pourra demontrer une fois de plus son role de station pilote pour tont le littoral
de la mer Noire et cela non seulement pour la periode grecque - comme pourraient le faire croire
Ies ouvrages parus jusqu'a present - mais aussi pour la periode romaine.
94 Catalogue des decouvertes
1. CERAMIQUE
THERMES I
Phase 1 A (Ier siecle de n.e.)
PI. 1 1 Coupe de petites dimensions, fragment de rebord, pâte de couleur brique j aunâtre, vernis rouge mat ; d . emb.
1 2,0 cm ; 1975/S X\' I - O, 70 m ; Robinson, G 28 (imitation de vase samien, premiere moitie du 1er s. de n.e.).
2 Coupe, fragment de la partie superieure, pâte de couleur brique rougeâtre, vernis rouge mat, cannelures verti
calcs ; d. emb. 16,0 cm ; 1975/S XI I - 0,70-0,90 m ; ? Petru, pi. 23 (non date).
3 Bol de petites dimensions, fragment de la partie superieure, pâte de couleur brique, vernis rouge, mat, poreux, de
qualite lnferieure ; d. 12,0 cm ; 1975/S XVI, 1-0,90 m ; Knipovici, pl. \', 4 ( Ier_ 1 1e s.).
4 Bol de grandcs dimensions, fragment de la partie superieure, pâte de couleur brique grumeleuse, finement polie
:\ l'exterieur ; d. 30,0 cm ; 1975/entre S X I I el S X V - 0,70 m ; type qui a connu une longue vie, premieres ana
Iogics chez Bonis, pi. XXI, 18 ( Ier s.) et j usqu'aux l le- 1 1 1e slecles (Hayes, forme 27, fig. 8).
5 Bol, partie superieurc, pâlc de couleur brlque, fine, vernis rouge mat ; d. 1 7,0 cm ; 1975/S X la -1 ,20 m ; ibidem.
6 Bol, purtic superieurc, pâlc de couleur brique, vernis rougc, mat, poreux ; d. 20,0 cm ; 1975/S XVI, 1-0,70 m ;
7 Bol, partie superieure, rainure a l'exthieur sous Ic rebord, pâte de couleur brique, vernis rouge briliant a l'exte
ibidem.
rieur, mat a l'interieur ; d. 18,0 cm ; 1975/S XI b -1 ,20 m ; Bonis, pi. XXI, 52 ( Ier I Ie s.).
-
8 Bol, p::utie superieure, rainure a l'exterieur sous le rebord, vernis rouge briliant â l'exterleur, mot â l'lnterieur ;
d. 19,0 cm ; 1975/S X I b, O 8-1 ,20 m ; ibidem.
9 Ecuelle, partic supericurc, poignec sur le rebord faite d'impressions alveolaires, cannelures horizontales, pâte
de couleur briquc, grumclcuse ; d. emb. 21,5 cm ; 1975/entre S X I I et S XV - 0,70 m ; ? Petru, pi. 23 (non date).
10 Assielte, partie superieurc, rainurc a l'interieur sur Ic rebord, pâte de couleur brique, a l ' interieur vernis marron
briliant, a l'exterieur engobe jaunâtre ; d. emb. 20,0 cm ; 1 975/S X l l -0,70-0,80 m ; Bonis, pi. XXI, 41 ( Ier s.
de n.e. ?).
1 1 Petit broc, e tat fragmcntoirc, saillie de la paroi au point de jonction du rebord et du vase, pll.te de couleur
briquc, engobe jaunâlrc ; d. 9,0 cm ; d. cmb. G,5 cm ; 1975/S X I I - 0,70-0,80 m ; I-layes forme 132 ( Ier s.) ;
Duncan, formes 1 , 3 ct 1 9 ( Ier s.) ; Robinson, G 1 82 (fin du ier s. - debut du I Ie s.).
12 Petit broc, partie supericurc, pâtc fine de couleur brique, engobe rougeâtre : d. emb. 8,5 cm ; 1975/S X I I
- 0,85 m ; Duncan, forme 2, 22 ( Ier s.).
13 Pot, portic superieure, cannelures horizontales a l'exterieur, pâtc de couleur briquc jounâtre, poreuse, avec de
nombrcuses impurctes ; d. emb. 1 8,5 rm ; 1975/S XI a - 1 ,20 m ? Robinson, G 193 (fin du ier s. - debut
du I le s.).
14 Pol, fragment du rebord, cannelurcs horizontales, pâte de couleur briquc, poreuse, traces de cuisson secon
daire ; d. cmb. 15,0 cm ; 1975/S XI bQ8-1 ,20 m ; ? ibidem.
15 Pot, partic superlcure, pâlc grise, engobe couleur brique foncee, traces de cuisson sccondaire a l'exlcrieur :
d. l G,O cm ; 1 975/S X I I - 0,85 m ; ibidem.
16 Pot de petites dimensions (pe tit broc ?), partie superieure, pâte de couleur brlque, fine, engobe marron rougeâtre,
traccs de cuisson secondairc ; d. cmb. 12,0 cm ; 1975/S Xla - 1 ,20 m ; Robinson, G 193 ( Ier_ue s.).
17 Pot de pctilcs dimensions (petit broc ?), partic superleure, pâtc couleur brlque, vernis rougc briliant de quollte
infericurc ; d. cmb. 1 3,0 cm ; 1 975/S XVI, 1 - 0,70 m ; ibidem.
18 Pot, partic superleure, pâlc fine couleur brlque, vernis rouge mat, finlssage fait negligemment ; d. emb. 1 4,0 cm ;
1 975/SXV I - 0,60 m ; ibidem.
19 Pot de grandes dimensions, partic superieure, pAte couleur brlque, culsson defectueuse, engobe couleur brlque
(trois fragments) ; d. emb. 28,0 cm ; 1 975/S XI a -1,20 m ; ibidem.
20 Pot, partie superleure, connelures fincs a l'exthleur, pAte fine jaunâtre ; d . emb. 1 7 ,O cm : 1 975/S XV I, 1 -0, 90 m ;
Duncan, forme 20, 68 ( Ier s.).
21 Pot de petitcs dimcnsions, partle superieure, cannelures O. l'exterieur, pa.te fine couleur brlque ; d. emb. 1 2,0 cm ;
1975/S X I b Q B-- 1 , 20 m ; ? Duncan, forme 34, 134.
Ceramique 9S
22 Pot, partie suphieure, pâte impure couleur brique, engobe rouge.âtre ; d . emb. 15,0 cm ; 1975/S X V l -1,00 m ;
Robinson, G 193 (fin du 1er s. - debut du I re s.).
23 Pot, partie superieure, cannelures horlzontales â l'exterieur, pâte couleur brique, poreuse, avec beaucoup d ' lmpu
retes (2 fragments) ; d . emb. 1 7,0 cm ; 1 975/S X I I - O, 70-0,90 m ; ibidem.
24 Pot de petites dlmensions, partie superieurt, pa.te fine couleur brique, vernis rouge mat ; d. emb. 12,0 cm ; 1975/S
X la -1 ,20 m ; Bonls, pi. I X, 3.4 ( Ier s.).
25 Pot, partle superleure, salllle sur l e rebord, pâte fine couleur brlque, a l'exterieur, vernis rouge mat aux reflets
metalllques ; a l ' lnterieur, une simple bande a la partie superieure ; d. emb. 20,0 cm ; 1 975/S X I l -0,70-0,90 m ;
Holwerda, pl. V I I I, 976 ( ier s.).
metalllques ; d. emb. 22,0 cm ; 1 975/S X I I I - 0,85-- 1 ,30 m ; pour le rebord, Robinson, J 22 (debut du l i le s.).
26 Pot, partie superieure, saillle a l'inthieur pour l e couvercle, pâte fine couleur brlque, vernis rouge aux reflets
27 Cruche, col, pâte fine j aunâtre, restes d'engobe rougelltre-jaunâtre ; d . emb. 4,5 cm ; 1 975/S X I I - 1 ,30 m ; Dun
can, forme 37, 1 57 ( Ier s.).
28 Cruche, col, pâte fine couleur brique, vernis briliant de qualite inferle ure ; d. emb. 3,25 cm ; 1 975/S X V I, 1
- 0,80 m ; ibidem.
29 Cruche, col, reste d'une anse, pâte fine couleur brique, engobe rouge, mat ; d. emb. 7,0 cm ; 1 975/S XII
-1 ,30 m ; Bonis, pi. XXV, 1 8 ( I er s.).
1 9,5 cm ; d. emb. 6,7 cm ; 1 975/S XV I , 1 -0,70 m (un autre fragment i1 - 0,90 m) ; Robinson, J 48 ( l le- 1 1 1e s.,
30 Cruche, col, deux ames, pâte fine couleur brique, vernis rouge clair de qualite infericure ; d. de la partie conservee
mais a la p. 31 ii est foit mention d'un fragment similaire du I'" s.).

31 Crucile, col, trace d'une anse, cannelures horizon lales, pâte couleur brique, engobe rougeâtre ; d. emb. 8,0 cm ;
1 975/SX I I - 0,70 - 0,80 m ; Bonis, pi. XXV, l O ( Iers ) .
.
32 Cruche, partle superleure, fragment de !'anse e l de la base ( 5 fragments), pâte rougeâtre grumeleuse ; d . emb.
10,0 c m ; 1 975/SXV I, 1-0,90 m (un autre fragment entre S X I I el S XV - 0,70 m) ; Bonis, pi. XXV I I,
4 ( Ier s.), Bourakov, pi. X, 1 7, 18 ( ler_ 1 1 1es.) et P. Alexandrescu, Histria, 2, 207, pi . 99 ( I le s.).
33 Amphore, col, pâte impure couleur brique, engobe rougeâtre a l 'extericur, jaunâtre a l 'lnterieur ; d. emb. 10,0 cm ;
1 975/S X I b O 8-1 ,20 m ; Zevi, pi . L XXV I I , 13 =
Dressel (CIL, XV, 2, pi . I I) 13 ( Ier s.) et avec de sensiblcs
differences chez Popilian, pi. X\" I, 203 ( I le s.).
34 Amphore, col, pâte impure couleur brique ; d. emb. 8,0 cm ; 1 975/S X V I , 1-0,70 m ; ibidem.
35 Amphore, col (2 fragments), pâlc couleur brique daire, engobe rougcâtre fonce ; d. emb. 1 0,0 cm ; 1 975/S X\'
-0,60 m ; ibidem.
36 Am phore, col , · pâte couleur brique, engobe marron rougeâtre : d. cmb. 8,0 cm ; 1 975/enlrc S X I I et S XV
-0 ,70 m ; ibidem.
37 Amphore, col, pAte fine couleur hrique, engobe rougeâlre ; d. emb. 1 3,0 cm ; 1 975/entre S X I I et S X\' - 0,80 m ;
Robinson, G 107 ( Ier s.).
38 Amphore, col, pâte couleur briquc, engobe rougeAtre ; d. emb. 1 1 ,0 cm ; 1 975/S X\" - 1,50 m ; Zcvi, pi . L XX V I I,
21 =Dressel, 2 1 ( ier s.).
311 Amphorc, col, pâte fine de couleur brique ; d. emb. 1 1 ,0 cm ; 1 975/S XVI, 1 -0,90 m ; Robinson, l\1 1 04 ( I le s.).
40 Amphore, col, pâte jaunAtre-brlque, enduit de lcrre glalse de la mi!me couleur ; d. emh. 1 1 ,0 cm ; 1 975/S X V I,
1 -0,70 m : Popilian, pi. XV I, 204 ( I le- 1 1 1e s.).
41 Amphore, col, cannelures a l'cxterleur, pâtc de couleur brique, engobe rougeâtre-jaunAtre ; d . emb. 12,4 cm :
1 975/S X I b O 8-1,20 m ; ibidem.
PI. 2 42 Amphore, col, pâte de couleur brique, engobl.' blanchAlre ; d. emb. 1 1 ,8 cm ; 1 975/S XV - 1 ,50 m ; ibidem.
43 Amphore, col, pâte violacee avec beaucoup d'impureles, engobe blanchâtre ; d. emb. 1 1 ,0 cm : 1 975/S X I I I
-1 ,30 m : ibidtm.
44 Amphore, col, pâte de couleur brlque renlermant du calcaire, engobe j aunAtre ; d . emb. 1 8,0 cm ; 1975/S XV I
-0,60 m ; ibidtm.
45 Amphore, col, pAle Impure de couleur brlque ; engobe de couleur brique ; d. emb. 1 4,0 cm ; 1975/S X\' - 1 , 50 m ;
=
Zevi, pi . LXXV I I, 1 4 Dressel 1 4 ( Ier s.).
46 Amphore, col, pAte de couleur brlquc renfermant du calcaire, engobe de coulcur brique ; d. emb. 1 9,0 cm ; 1975/S
X I I - 0,85 m ; ibidem.
·1 7 Lampc, a l ' clal fragm c n t a ire, ecrcles. . coneentriques i1 la surfac.e de l a lampe, pâle fine de coulcur brique, traces
de vern is j aunâ trc : d. 8,0 c m ; h . 4 ,0 cm ; 1 975/S XV - . 1 , 50 . m ; Sovon, pi. 5, 223 . ( I le s.) ; . Szenţ)eleky, 89a,
92a, 93a ( Ier . s . ) ct P. Alexandrescu, H istria, 2, 200, pi . 79 ( I er s.).
4 8 L ampe, e n ticre, orn e m e n t en relief a l a surface d e l a lampe, pâte grise (sic ! ) ; d . 5,8 cm, I. 8,5 cm, h. 2,7 c m ; 1 975/
!'ntre S X I I et S X \' - U , ::I0-0 ,40 m ; Bovon, pi. 5, 2 1 5 ( I er s. av. n.e. - ier s. d e n.e.), ou l 'a u teur insiste sur la
lra d i t ion hellcn istique d u lypc, c e q u i parait e tre valable aussi pour le present exemplaire.
49 Lampc, a l ' e t a t fragmcntairc, ecrele incise :\ l a surface de l a l a m pc, pâte rougeâtre, vernis rouge mat applique
n egligcmrn e n t sur la part i e supcrieurc ; d . 5,2 e m , I. 7,0 c m , h. 2 , 7 c m ; 1 975/S X I b O 8 -1 ,20 m ; Sovon, pi. 5,
2:l1 ( I''r s . ) ; Szcn t l c l c ky, H i l a , 1 62a ( I er s.).
Phase I B ( trois premiers quarts du lle siecle de n.e.)
PI. 2 Bol, parlie su peric urc, pâlc grisc gru m clcuse. avcc beaucoup d ' impuretes ; d. emb. 1 4,0 cm ; 1 9 75/S XIV D 2
-0,35 m ; derive d ' u n typt• elegan t : Holwerda, pi . \' , G34 ( Ier s.) el Robinson, G 1 73 ( Ier_ I le s.).
2 Ecuelle d e euisinc de grandl·s di mensions, a l 'e t a l fragmcntaire, pâte d e couleur brique renfermant des bouts de
coqui llagcs ele lllL' ll U S cailloux, cu isson dHectucusl' : h . 5,0 c m , d . -12,0 c m : 1 975/S X I I I - 0 , :15 m ; Robinson,
s.) e l .J 22 (dl-bul du I I I" s . ) .
d
(; 191 ( l '' r_ I
'
l'
:1 Assi d l c d e grandes d im ensions, p a r t i e su perieurr, p â l c fin!' de rouleur brique, \'ern is rouge brilian t ; d . emb.
28,0 c m : 1 975 1 S X I I l - 0,:15 m ; Robinson , G 1 78 ( I"r- I le s.).
-I Brot: a l ' e l a t fragmcn tair!', pâlc fine d t• couleur briquc, enduit d'argile :· d. emb. 1 2,0 c m ; 1 9 75/S X I I I - 0,35 m ;
Dun1:a11, forme GO, 2 1 1 ( ln s.), pour I c rebord , mais la form e du vase est tres frequente a u I I" s.
5 Pot, :\ l 'C t a l fragmenla ire, pâte gris!' gru m el e use ; d. emh. 1 2,0 c m : 1975/S X I I I - 0,35 m ; llolwerda, pi . 7,
( I "r- l le
(j Pot a anse, d l· grandes dimcnsions, a l ' e t a l fragmenlaire, pâte grossierc de couleur brique : d. ernh. 20,0 cm ;
892 s.).
1 97 5 / S X l l I - 0,:15 m ; Rob inson, G 1 94 ( ler- I I" s.).

7 P o t a l 'Ctat fragmen lairc, cannrlurcs i1 l ' exlericur sous le rebord, pâte fine blanchâtrc ; d� emb. 1 6,0 c m : 1975/S
XIII - 0,35 m : ibidem.
8 Amphore, fragm en t de rebord, pa t e de couleur hrique, cu isson dcfcctueuse, engobe rougeâtre ; d. emb. 1 8,0 cm ;
1 9 7 5 / S X I h O 7 - I . 50 m : Popilian, pi. X\' I , 204 ( I I P- l l l e s.).
Phase I C (dernier quart du ue siecle - milieu du III" siecle)
Coupe, a l 'C l a t fragm cnta ire, pâte fine de couleur brique, Yern is rouge m a t ; d . cmb. 24,0 cm ; 1 975/S X I b O
7 -0,95 m : Kn ipoYid, p. 5 1 , fig. 1 2 , 1- 1 ( Ier_ I I" s.) : I Iolwerda, pi . 3, 37:1 ( l les.) et Robinson, K 31 (m ilieu
PI. 2
d u l i l e s.).
2 Bol de grandrs d imensions, part it• superieurr, saillie a J ' intcrieur, p â t e fine j aunâtre, \' ernis j aunâlrc appliquc
irregulil-rement a l ' ex lcril·ur, pcintur e rouge i1 l ' in terieur ; d . emb. 28,0 cm ; 1 975/S X I I I - 0,30 m , dans l e canal L :
I layes, forme 27, fig. 8 ( I I''- 1 1 1 " s.).
3 Bol d e grandes d i m c nsions, <t J 'e t n t frn gmentaire, pâte de couleur brique, vernis rougc-jaunâtre mat ; d. emb.
28,0 cm : 1 975/S X\' - 0 , 10 m : ibidem.
4 P e l i t hroc, a J ' e t a t fragmcnta ire, pâlc de coulcur brique, engobe marron ; d . cmb. G ,O cm ; 1 975/S X I b - 0,95 m ;
Robinson, J 43 ( 1 1"- I I Ie s.).
5 Pot, a l'Hat fra gm rn taire, pâlc grisc gru mcleuse, traces de cu isson secondairc ; d. emb. 1 5,0 cm ; 1 975/S X I I I
-0,30 m : Robinson, J 5 5 l'l 5 7 ( I l e- I I I" s.).
6 Pot, a l 'etat fragmcn taire, pâlc grossiere de couleur brique, engobe rougeâtre i'l l ' inter1c,1r,
daire a l ' ex tericur ; d. 1 3,0 c m ; 1 975/S X\'
truces d e ·c u isson secon
- 0 , 1 0 m ; ibidem.
7 Pot, n l 'etat fragmcntaire (2 fragments), pâte j aunâtre uvec beaucoup d ' i mpuretes ; d . 1 4,0 cm ; 1975/entre S X I I
e t S X\' - 0 , 1 0 m ; ibidem.
8 Pot a anse, â l 'etat fragmenta irc (3 fragments), cannelures horlzontnles a Texterieur, pâte impure de couleur
bri q u e , engobe jaun âtre ; d. 1 3,5 c m ; 1 9 75/entre S X I I e t S X\' 0,10 m ; ibidem,-
Ceramique� . . .: . . . . .: ·- 91
9 Pot a anse·, a l 'etat fragmentaire, saillic a' l ' intericur, pâte grossiere de couleur brique renferm a n t de mcnus cailloux,
a l ' extericur traces de cuisson sccondairc ; d. 1 8,0 cm ; 1 975/S X I I I - 0,30 m ; Robinson J 22 ( I lc- I l le s.), pour
le r cbol'Cl.
10 Pot a dcux anses, unse a trois n ervurcs, rninure sur Ic rebord, cannclurcs horizontalcs, pâlc grossierc de couleur
.brique, trac·c s d e cuisson sccondairc a l "cxterieur ; d .. 27,0 cm, d. cmh. 1 8,0 cm ; 1975/S XI b O 6 -0,95 m ; Ro
b inson G 1 1 6 et 193 ( Ier_ ue s.) ct J 55 ( I le- I l le s.).
11 Pot a deux anscs, a l 'Hat fragmentaire, anse a quatre n crvures, pâlc de coulcur briquc, cuisson detcctueuse,
engobe rougeâtre-jaunâtrc ; d. 36,0 cm, d . cmb. 30,0 cm ; 1 975/S X l , b O 6 -0,95 m ; ibidem.
PI. 3 12 Cruche, fragment de col, pâlc fine de couleur brique ; d. emb. 9,0 cm ; 1975/ S X I I I - 0,30 rn ; Bonis, pi. X XV I I,
.
4 el 1 7 (a partir du i e r s.).
13 Cruche en miniature, entiere, pied annulairc, pâte micacee de couleur briquc ; n. 8,0 cm, d . 6,0 cm , d. cmb. 2,0 cm ;
1974/S I la - 1 ,25-1,70 m ; Robinson, G 2 1 4 ( Ier_ I le s.), a l ' exccption du rebord.
14 Cruche en m in iature, cntierc, cannclurcs horizontalcs a l ' extericur, pâlc impure de couleur grise ; h. 7,5 cm,
d . 5,0 cm, d. cmb. 2,0 cm ; 1974/S I la -1 ,25-1 , 70 m ; Robinson , L 7 (scconde moitie du I l ie s.) mais a anse.
1 5 Amphore, col, cannelures a l'extericur, pâ l c de coulcur hriquc, engobe j aunâtre-brique ; d. 1 8,0 cm, d. emb. 8,0 cm ;
1 975!.S X l b O 3 -0,95 m ; Robinson ; K 1 12 (milieu du I I Ie s.).
1 6 Amphorc, col, anse trif ide, pâlc j aunâ trc avcc bcaucoup d' impurc les, engobe jaunâ trr, sur k corps inscriplion
en pcinturc rougc ; /)f.... (cxx) ; d. 23,0 cm ; d. emb. 8,0 cm ; 1 975/S XI b-0 , 95 m ; ibidem.
1 7 Amphorc, col, anse trifid e, pâlc j aune, engobe j aunâtre ; d. emb. 1 3, 5 cm ; 1 975/S X I b D 3-0,95 m ; Robinson,
J 50. ( I le--;- I l le s.).
18 Amphore ? (cruche ?), col, cannelures horizontalcs a l 'exterieur sous le rebord, pâlc fine de couleur briquc, engobe
rougeâtre (3 fragments) ; d. emb. 1 5,0 cm ; 1 975/S X I \' D 2 -0,30 m ; Robinson, M 1 73 (milieu du I l ie s.).
Phase I B-C (II" - III" siec/es de n.e.)

PI. 3 1 Coupe, partie superieure, pâte fine de coulcur briquc, vernis marron 'atix rcflels nictall iqucs ; d. emb. 1 9,0 cm :
1975/S XV H 0 2 -0,40 m ; Knipovici, 5 1 , fig. 1 2, 5 ( I le- 1 i 1e s. ) .
2 Coupc, partie superieure, pâte fine de couleur briquc, vernis brilla.nt marron rougcâtrc a l 'cxtcrieur, brun-noir â
l'intericur ; d. cmb. 22,0 cm ; 1975/S X\' l -0,60 m ; Hayes, forme . 3 1 , fig. 9 ( I I Ie s.) ct forme 5, fig. 64 (premie1 e
moitie du . I l ie s . , Tchiandarli).
3 Bol, partie supericure, rainurc a l'cxtericur sous le rebord , pâte fine de couleur briquc, vernis rougc de qualite
.
infl!rieurc ; d. emb. 26,0 cm : 1975/S X\" I -0,60 m ; Robinson, G 1 76 ( IPr_ nc s.).

4 Soupiere, a l 'Hat fragmen taire, pâlc fine de coulcur briquc, nrnis briliant rouge-jaunâlrc ; d. crnb. 1 8,0 cm ;
1 975/S XV I I 0 2 - 0,40 m ; Waage, pi. V I, 630 (premiere moitic du I U'i s, ; de Pcrgame·?).
5 1Hortarium, a I 'Hat fragmentairc, saillic sur Ic rebord, orificc d'ecoulcmcn t au rebord, trou a lravers la pansc du
vase, pâte de couleur brique, engobe j aunâtre ; d . emb, 32,0 cm ; 1975/S X I- b - 0,60 m : Popilian, pi. XV I I,
214-2 1 7 ( I l ie s.).
6 Pot, a l 'Hat fragmentairc (2 fragments) de grandes d imcnslons, deux anscs, pâte de couleur brique, a l ' exterieur
traccs de cuisson sccondairc ; d. emb. 26,0 cm ; 1 975/passim ; Hobinson J 57 ( l le- I I Ie s.) et K 93 (milieu du
I I Ie s.).
7 Amphore, partie superieure, pâte jaune foncee, cuissou dCfectueuse, engobe j aunâtre poreuse ; d. emb. 10,0 cm ;
1975/S XV I - 0,60 m ; Robinson , K 1 1 2 (milieu du I I Ie s.).
·
8 Amphore, partie superieure, pâte de couleur brique, engobe blanchâtre ; d . emb. 1 3,0 cm ; 1 975/S X \' I - 0,60 m ;
Robinson J 50 ( I l e- I l le s.).
9 Lampe, reconstituec, cratere represcntc a l a surface de la l ampe, pdlc rougedtre ; h . 2,5 cm, d. 5,0 cm ; 1975/
passim ; lconomu, 19, fig. 35 ( I le- I l le s.).
Phase II A (deuxieme moitie du III" siec/e de n.e.)

PI. 3 i Petit broc, partle supericure, Hroltc saillie n l ' inte�ieur, pâtc fine de couleur brique, vernis j aunâ tre metalllque â
I' exterieur ; d. emb. 7,4 cm ; 1 974/S I I a -0,90-- 1 ,25 m ; Robinson, M 36 ( ler_ 1 1c s.) ; malgrc Ies differcnces par
rapport a !'analogic indiqtiee, ii se pourrait que la piece soit plus tardive ou qu'elle ait etc en traince au cours cles
temps.
lS - c, 212
2 Pt> l i l broc, p ar l i e su perieure, de coulcur b r i qu e jaunâtre, engobe roug e â t re â J ' e x t e ri e u r : d. emb. i,5 cm ; 1 9i4 / S
I I a -0,90-1 ,25 rn ; R o b i n s o n , L fi (seconde m o i t ie du I l ie s.).
3 C ru c he , :I l ' H a l fr:.i g rn e n l a i rl', pâte jaunâtre. enduit d " ar g i l e : d . emb. 4,i cm : 1 9 i t / S I la -0,90- 1 ,25 rn ;
? R o b inson K 8 5 ( I J I L' s.) e t L 52 ( l \'e s.).
Am p ho r e , p a r l i e superil' u re , a n s e d e seetion ov a l e , p ât e de couleur iJ r i q u e jaunâtre m icacee, engobe jaunâtre ; d .
e m b . 1 1 ,0 c m :
·1
1 9i4 / S I la -0,90- 1 ,25 m ; R o b i ns o n L 3 1 (de b u t du l \'e s . ) .
Phase II B (trois premiers quarts du I Ve siec/e de n.e. )
PI. 4 B o l . a J ' e t a l f r a g rn e n t a i re , p â l c fine de couleur b r i q u e , vernis ro u g e m a l : d. emh. l i,O cm ; 1 9i4 / S I -0,40

-0,60 m : Waage, pi. \' I I, 80 1 a ( l \·e_ye s . ), m a i s la forme persiste jusqu'a plus lard, cf. J-Iayes, forme 88, fig. 24
2 Bol, i1 l ' H a t fra gmenta ire,

( d e b u t du \' le s . ) .
sur l e rebord d e u x l i gnes c o n c en tr iqu e s q u i encadrenl un ornemen l ondoyant, Ie tont
i n c i s c , p ă t e d e coulrur brique, vernis rouge brun : d. emb. 1 4,0 cm : 1 9 i 4 / S I -0,40-0,60 m ; Hayes, forme 59,
l i, f i g . 15 ( l\'e
B o l , a J 'H a l fragmenlairc, pâtc f in e d e c o u l e ur b r i qu e , wrn is rouge mat ; d . e m b . 1 6,0 cm :
s.).
:3 1 9i4/S I - 0.40
- 0 , 60 m : i b idem.
I P l a l e a u , a l ' H a t fragm entaire, pied an n u l a i re , pâle dl· couleur b r i q u c , vernis rouge mat de qualite in f e rieu r e :
d. l' rn h . :J5,0 cm ; 1 9 i 4 /S I - 0 , 4 0-0, 6 0 m ; \\'aage, pi. \' I I I, 802 K ( l \'e_ye s.), mais Ia forme persiste j usqu ' a
p l u s lard c f . Hayes, f or m e 1 0 5 , f i g . :11-:12 ( \' le-\' I le s.).
5 Crucile, par l i c s u p e r i c u r e , anse d l• s e c l i o n ov a l e , p â te fine de couleur b r i q u e, e ngob e j aunâlre ; d. emb. 6,0 cm ;
1 97 4 / S I -0,40-0,60 m : R o b i n son, :\I 229 ( d e b u t du l \·e s.).
6 Cntche, p ar t i e inferieure, trace d ' an s e , pied an n u l a ire, c a nn e l u re s h o r i z o n la l c s, p â t e fine de couleur brique, traces
d e p e i n l u re rou ge ii I ' e x ltril' U r ; d . 1 1 , 0 cm ; 1 9i 4 / S I - 0, 40-0,60 m ; R o b inson, L 42 ( I I IL'_ I \'es.).
i L a m p e , par l ie an lerieure, orn e m e n l c·n re l i e f s u r l a bordurc, p âl l' jau n â tre, pcinturc rouge ; h. 2,6 cm, d. 6 ,5 cm ;
1 974 / S I - 0,40-0,60 m ; Bovon , p i . 8, 328 (fin du I l ie s.).
8 L a m p e , cerc l e s con c e n l r i q u e s sur l a hase obl enus par impression, deux plantcs d u p i ed (p/anlae pedum ) a u centre,
pâlc de cou l e u r b r i q u e j a u n â tre, Y e rn i s rouge-brun : 1 97 4 / S 1 -0,40-0,60 m ; ? Iconomu, 1 6 1 , fig. ? 22 ( I le- I I I e s. )
rien qlll' pou r l a m en l ion de p l u s i eu rs plantes du pi e d .
9 L a rn p e , p a r l i e s u pt'-r i e u re i1 re t a t fragmenta ire, ornemen l en forme de c o rde t orsadee, cannelures radiales sur I e s
q u e l lC"s f a i t s a i l l ie un pied h u m a i n , p â l c j au n â t re awc beaucoup d ' i m p u r e l e s : 1 9 i4/S 1 - 0,40-0,60 m ; Iconomu
24 f i g . 4 6 ( ? I I le- 1 \· e s.).
Pliase li A-B (llle - I v• siec/e de n.e.)
1 Cruch e , col, t races cl 'anse, pâte fine j aunâtre, raies d e printure blanchc sur l e col ; d . emb. 9,0 1 9i5/S X I 0 1
- 0,65 m ; H o h inson , .:\l 1 i:I ( m i l i e u d u I I I" s.).
P I . ·1 cm ;
2 A m phore, col, pale i m p u re d e couleur h ri qu e rou g e â l re (2 fra g m r n l s ) , d . e m b . 8,0 cm ; 1 9i5/S X I I I - 0, 1 0 m ;

R ohinson, .:\l 2:li ( l \' e s . ) .
: l A m ph o r r , parlie in ferieure, cannelures horizon tales sur l e corps, p â te de coul eur hr i q u e ; engobe marron rougeâtre ;
c o n s !' r v e e 44,0 c m , d. :.H , O cm ; 1 9i 4 / S \' I 1 1 - 0,20-0,30 m ; Hoh inson, .M 2:�5 ( I\'e s.).
4 A m p h or c , partit· i n fe ri e ure, deux rangees d e cann elurcs sur Ic corps, pâte d e couleur hrique ; h. conservee i4,0 cm,
h.
d . 56,0 c m ; 1 9i 4 / S \' I I I - 0,20-0,:IO m ; R o b inson, :\l 2i2 ( f i n du l \'c s.).

5 Lampt„ parlie l a terale, pule gr i s e, en gobe marron ; h . 2,5 cm : 1 9 i5/S X I I I - 0 , 1 0 m ; I c onomu, 1 28, n ° 66�
( 1 1"- I l le s.).
Phase III (dernier quart du nn - ve siecles)
P I . -l 1 Bol, parlie s u p ericur e , p â t e fine de couleur b r iqu e , vernis rouge briliant ; d. e mb. 20,0 cm ; 1 9i4/S I la - 0,20
- 0 , 50 m ; Waage, p i . \' I I I , 803 ( I \'e-\'e s.).
2 Bol , p a r t i e s u p (• r i eur e , p ât e d e c o u le u r b r i quc ; d . emh. 20,0 cm ; 1 9i4/S I la -0,20-0,50 m ; Hayes, forme 92,
fig. 26 (\'e s.).
Ceramique 99
3 Cruche, â l'etat fragmentaire, cannelures horizontales, pâte grise : h. 1 2 , 8 cm, d. 9,0 cm, d. emb. 4,0 cm ; 1 968 =
1974/S I - 0,40-0,60 m (Tl ) ; Robinson, i\l 295 ( \' e s.). i\lusec d ' H islria.
4 Amphore, col, pâte de coulcur brique renfermant du calcaire, engobe blanchâtre ; d. cmh. 1 4,0 cm ; 1 974/S I la
0,20-0,50 m : Bottger, pi. X\', 59 (\' e s.).
-
5 Amphore, a l 'etat fragmentaire, anscs, cannelurcs horizon lales, pâte j aunc blanchalre : d. 22,0 cm ; 1 975/S X\' I I I
-0,50-0,60 cm (T2) ; Robinson, L 54 ( l \'e s.).
6 Amphorc, a l 'etat fragmentaire, nnses, cnnnelures horizontales, pâte blanchâ tre ; d. 20,0 cm ; 1 975/S X\' II I
-0,50-0,60 m (T2) ; Zeest, pi. XL, 1 0 1 ( IV e s.).
7 Lampe, â l'etat fragmentaire, au centre un bateau a voiles, sur la base deux cereles concenlriqucs et au centre un
ornemen t (une marque ?) ; h. 3,0 cm, d. 8,0 c m ; 1 974/S l i a -0,20-0,50 m ; Bruneau, pi. 32, 4670 (fin du I I le s .
debut du I\'e s.).
8 Lampe, a l ' e tat fragmenlaire, deux orifices au centre de l a parlie sup�rieure, alveoles sur la bordure, pâte grise,
engobe marron, facture grossiere ; d. 6,0 cm ; 1 974/S I la -0,20-0,50 m ; Iconomu, 25, fig. 48 ( \' e s.).
Phase I V A-B ( Vie - Vlle siec/es)
PI. 4 1 Bol (plateau ?), parlie suphieure, pâte de couleur brique micacee, peinture rougenlre : d. emb. 28,0 cm ; 1 9 7·1/
S I la-0,20 m ; Waage, pi. X I, 949 a ( V le-\' l lc s.).
2 Bol, parlie superieure, pâte de couleur brique, vernis rougc ii l ' interieur ; d. emb. 2 1 ,0 cm ; 1 974/S I Ia - 0,20 m ;
Waage, pi. XI, 935 (\' l e-\' I le s.).
3 Pol, parlie superieure, pâle de couleur brique, traces de cuisson secondairc a l 'exterieur ; d. emb. 1 2,0 cm ; 1 9 74/
S I l a - 0,20 m ; Robinson, M 361 (\' I e s.).
4 Pot, partie superieure, a l'interieur saillie pour couverele, pâte grossiere de couleur brique, a l'exterieur lraces de
peinturc noire ; d. emb. 1 3,0 cm ; 1 974/S I la -0,20 m ; ? ibidem.
5 Lampe, parlie superieure, ornement en relief ; I. 9,5 cm ; 1 974 1 S I l i - 0,05 m ; lconomu, 1 45, f i g . 1 7 1 (\' Ie s.).
THERMES II
Phase I A (Ier siec/e de n .e. )
1 Coupe, partie superieurr, pâte rouge tres fine, vernis rouge clair briliant ; d. ernh. 1 0 ,0 cm ; 1 965/S I I O 1 - 1 ,85 rn ;
Kn ipovici, pi . I I, 3 :� b ( Ier s.).
PI. 5
2 Coupe, partie superieure, pâtc de couleur brique claire, vernis rougc brun mctallique : d. e rn b . 1 0,0 cm ; 1 96·1 /
S 1-2,50 m ; ibidem.
3 Coupe, partie superieure, pâlc rougeâtre, vernis rouge jaunâtre briliant ; d. emh. 12,0 cm ; 1 966/S I I I 0 2 - 1 ,28 m ;
Coupe, partie superieure, pâlc rougeâtre, vernis rouge mat : d. emb. 1 2,0 cm ; 1 966/S 1 1 1 O 15 -2,31 rn ; K n i
ibidem.
4
povici, pi. I I, 2 1 ( Ier s.).
5 Coupe, partie superieure, pâlc jaunil.tre lres fine, vernis marron briliant aux reflets mHall iques ; ci. cmh. H,O cm ;
1 966/S I I I 0 2 - 1 ,28 m ; Robinson, G 70 ( Ier s.).
6 Coupc, parlic supericure, pi\tc fine de coulcur hrique, vernis rouge m a t ; d. emb. H,O cm ; 1 964/S I - 2,50 m ;
Robinson, G 28 ( Ier s.), mais ici ii s'agi t certainement d'unc imitalion de coupe sarnienne.
7 Coupe, partie superieure, pâlc fine rougeâtre, vernis rouge fonce briliant, applique tres negligemment : ci. c rn h .
22,0 cm : 1 965/S I I O 2 - 1 , 85 m ; Robinson, G 1 79 ( 1er_ 1 1e s.).
8 Coupe, partie superieure, pâte de couleur brique, peinture rouge u l' interieur, vernis rouge brilian t ii l ' exl erieur ;
d. emb. 23,0 cm ; 1 96 4 /S I - 1 ,50 m ; ibidem.
9 Coupe, partic superieure, pâlc rougeâtre, vernis rouge clair O. l'extericur, marron rougentrc a l ' inlericnr ; d. !'mb.
24,0 cm ; 1 966/S I I I O 3 - 1 ,GO m : Knipovici, pi . I I 2 1 A h ( ier s . ) .
1 00 Catalogue des dec.o.uvertes
1 0 Coupr, partie superieure, i1 l' e x l erieur orncment. en rel ief, pâlc rougeâtre-jaunâ tre, vernis rouge clair ; d. emb.
1 4 , 0 cm ; 1965/S I I O ·1 - 2,00 m ; Robinson. G 74 ( I<' r s . ) , rl pour I'orncment Kn ipovici, pi. I I , 21 ( I er s.).
1 1 Coupe. partie supcric ure, pâte fine d e couleur brique, vernis rougc fonce brilian t ; d. cmb. 1 2, 0 cm ; 1 964/S
-0 , 6 0 m (donc suremcnt cn lraînee) ; Robinson, G 13 ( I"r s., d� Pcrgame) ; notre rxcmplaire est donc de Pergame
lui aussi.
1 2 Coupc, parlic superieure, pâlc fine de couleur briqu e , res lcs· de vernis rouge brilian t ; d. rmh. 30,0 cm ; 1 9 64 /
S I -2 , 5 0 m : Robinson. G 1 78 ( Ier_:_ I I!' s.).
l :l Coupc, parlir superieurc, orn e m e n t en relief sur l e rebord, pâtc rou geâtre, vernis rougc mat de qual ile inferieurc ;
d. cmb. 1 6,0 cm ; 1 96 4 / S I - 2 , 50 m : Holwerd a , pl. Y I „ 69 1 ( Ier s : ) d pou r l 'orncmcnt Knipovici, pi. I I, 24 ( Ier s . ) .
H C o u p r , parl ic sup(•rieurc, p â l c fine d e couleur briqu e· j aunâtrr, vernis rougc c l a i r brilian t ; b a s c ri>scn·ee ; d. emb.
24,0 cm : 1 96 1 / S 1 -2 , 50 m ; Holwerda, loc. cil.
1 5 Coupe, partic superieurr, cannelures obliques sur le corps, pâlc de couleur briquc mal cu ite, Yernis j aunâtrc briliant ;
d. emb. 20,0 cm ; 1 96 5 / S I I 0 8-9 -2 ,50 m ; ibidem.
1 6 Coupe ( ?), parlir mediane, pâtr de couleur briq u c j aunâtre, vernis rouge clair brilian t ; d. 30,0 cm ; 1 966/S I I I
O :l-1 ,60 m : Du ncan , forme , 22, 7 4 ( I e r s.).
1 7 Bui, part ie laterale, p â t e fine j aunâ lrc, a l ' intcricur l'l a l ' exlerieur rieff q u ' u n e rnir de ,:crn is j aunâtre briHant · ;
d. emh. 20,0 cm : 1 9 6 5 / S I I O 6-- 0 , 90 m ( donc surcm e n t cn lraîn(•) : Waage, p i . X I I, 30 ( l O:l) pour la tradition h e l
Ienist i q u e el Bon i�. p i . X X I I , l ( Ier s.);
18 Bol, parlie superieurc, p â l c fine de coukur briquc, vernis fin rou geâtre-jaunâtre ; d . emh. 1 4,0 cm ; 1 9 6 5 / S I I
O 2-:l - 1 , 8 5 m : Robinson , G 65 ( Ier s . ) .
1 9 Bol, part ie supericurr, saillic â J ' intericur, rainures s o u s l e rebord a l 'exterieur, pâte jaunâ lrc, vernis jaunâtrc a
l ' exleric ur, rougc a J ' in trric1ir j u squ ' i1 l a saillit• : d :· NT1h. · 1 2,0 cm : 1 96 4 / S 1 - 2,50 m : Robinson, G 73 ( Ier s.).
20 Bol, parlic supericurc, rai n urcs a J ' interieur, â J ' cxterieur orne ment alveal airc realise a l a spatu l e , pâtc rougeâtrc,
.
\' emis rougc-jaunâ tre briliant : d. rnib. 1 8,ff cm ; Ht66 / S I I o 2 - 1 , 02 m ; · Rob inson, G 76 oer s.).
21 B o l , part i c supcricurr, rainurcs sous J ' emhou chu ri·i1 J ' exlerieur, pâlc rougeâtre, vernis rou ge fonce marron aux
rrfl ets m l- l a l l i q u e s : d. cmb. 1 8,0 cm : 1 96 6 / S I I 1 0 · 1 5 -2,:H m : ibidem.
22 Bol, parl ic superieurr (2 fragm rnts), p â l c fine de coul e11r briqu e, vernis rougc briliant de bonne qual i te ; d. cmb.
1 6,0 c m ; 1 96 4 / S I -2,50 cm ; ibidem ;
23 Bol de petites d imcnsions, part ic superirurr, pâte rou geâtre, vernis rougc fonce mat ; d. emb. 1 3,0 cm ; 1 96 5/
S I I O 2-3 -1 , 8 5 m : H olwerda, p i . I I I , 3 s 1 ( Ier s.-dc Prrgamc) ; dans l e cas prescnt, ii i;Joit s'agir d'une imi lation.
24 Bol, parlic superieun', rainure â J ' r x tericur sous · J ' cm bouchurr, pâlc fine de couleur brique, vern i s marron roux :
d. e m b . 1 6 ,0 cm ; 1 96 ·1 / S I - 2,50 m ; Bunis, pi . X X I , 1 8 ( Ier s . ) .
25 Bol, p n r t i e su pcrieurr, rainurc a l 'cxlerieur s o u s J ' cmbouchure. pâ l c fine de couleur briquc, vernis rouge mat ;
' .
d. e m b . 1 8,0 cm : l !J G .1 / S I - 2 , 50 m ; ibidem.
26 Bo l, parlie supericure, p â l c de coulcur briqu c mal c u i t c , \'l•rnis rouge-marron aux rcflets metalliques ; d. emb.
r ·
1 8, 0 cm ; 1 9 64 S I -2,50 m : Knipovici, p i . I I, :J2c ( le _ I Ie s.).
27 Bol, parlic supcricurc, p â l c grisr, vernis marron fonce aux reflcts metalliqucs a l ' interieur, donnant dans l e j aunc
a l ' exter i e u r : d. emb. 1 8,0 cm : 1 96 6 ,' S I I I O 1 4-2,00 m ; ibidem.
28 Bol, parlic supericurc, rainure a l ' c xterirur sous l ' cmbouchure, p â l c de coukur hriqu e , vernis rouge mat ; d. emh.
22,0 c m ; 1 9 6.1 / S I 0 2-2,00 m ; ibidem.
29 Bol, partie superieure, pâtc de couleur briqu r , vernis rouge �once briliant a r e xterieur et unc simple bande a l 'inte
rieur ; d . cmb. 2 1 , 5 cm : 1 96 5 / S I I O 2-:� -1 ,85 m ; ibidem.
:lO Bol, partie supericure, rainurc a l ' extericur sous l ' rmbouchure, p â l c fine de co �1 l e tir briquc, a l ' i n terieur vernis rouge
.
fonce m a t ; d. e m b . 24,0 c m ; 1 96 5 / S I I O 10 - 1 , 50 m ; ibidem.
: 1 1 Bol, partic supcrieurr, rainurc a l 'cxterieur sous l ' c mbouchurr, cannelurcs horizontalcs, pâtc de coulcur briquc j au
nâtrr , vernis rougr briliant a l ' cxlerirur, mat a l ' intericur ; d . rmb. 26,0 cm ; 1 9G 1 / S 1 -2,50 m ; ibidem.
( ?), basc, picd annul aire, dcux cerclcs conccntriqu e s sur la basc du picd, p â l c fine de couleur briqur, vernis
d . d u pi ed 1 1 , 4 cm ; 1 96 4 / S I O � 1 , 90 m ; Knipovici, pi . I, 6 b ; a (sarnien, Ier s:) ; ccrtaine
32 Cuupe
rouge fonce briliant ;
.
ment un prod u i t d ' importation, samien.
.
?), base, pied annulaire, a u centte ornemerit incise imitan t une port1mc de pin encadree par des cercles
conccntri q u e s d'ornemcnts incises realises a l a rou l e ttc ; pâte rougeâtrc, a l ' interieur vernis rouge j au nâtre briliant ;
33 Coupe (
d. du picd 5,0 cm ; 1 966/S I I I O 2- 1 ; 0 2 m ; Robinson, G 24 ( Ier s;, samien) ; certaincmcnt un produit d 'impor
ta tion, samirn.
Ceramique 101
3 4 Coup e - ( ?), basc, pied annulaire; cercles conccntriques · d 'ornements incises realises a l a roulette, pât-e rougeâtrr,
a l ' i n teri e ur vernis rouge bri l i a n t ; d . dti pied 6,0 cm ; -19&4 / S I -2,50 m ; · ibidem, mais i i s'agit ici d 'une simple imi
tation, qui n'·est pas timbree ·.au · centre .
35 Coupe ( ?), base, pi ed ann u laire, --ccrclcs concentriques d'ornements realises a la roulette, pâte de coulcur briqu e,
a l 'interrcur vernis m:irron aux rcfleh metalliques ; d. . du pkd 6,5 cm ; · 1 965/S II O 1--2,00 m ; ibidem ( ccrt:iinc
36 ·coupe; basc-, p i c d ar\n-ulairc•, cerclcs - conc c n triques faits cl'ornemcnts real ises ·a_ la rou l c t k , pâlc rougcâtrc, :i l ' i n lc
ment unc imitation) .
rieur vernis rouge clair briliant·;· d. du pied 8 , 5 cm ; 1 964/S I O 3 ____,-2 ;00 m -; ibidem (ccrta incmcnt unc i m i tn tion).
37 Assictte, partie supericurc; ruinare a Fexterieun;ous I c rebord, pâ lc- rougeâtre,- vcrnis rouge donnan t dans I c marron,
briliant · ; d. cmb. 24,0 cm ; 1 966/S I I I O 2 - 1 ,3 0 m ; Robinson„ G 5 3 ( Ier s.-).
38 Ecuelle, partic superieurc, saillic a l ' c xtremite du rebord, pâlc fine de couleui' briqu e ; d . cmb. 3 1 ,0 cm ; 1 9 6 4 /
S 1'-2,50 m ·; Robins.o.n, fr 1 9 1 · ( Ier_ I Ie s.) c t -Holwerda, p h V„ 6 4 8 ( I le- I I Ie s.). ·
39 Ecuellc d e grandcs dimcnsions, partie superieure, a -l 'i n tericur el :i l 'exterieur deux cannelures sous le rebord, pâ l c
grossiere d e cciuleur briq u e j auil.âtrc ; d . · emb. 4{)00 cm ; 196-5 /S I I O 4 �2,00 m ; Popilian, p i . LXV I I I, 837 e t
L X IX , 852 ( I Ie- I I Ie s.).
40 Pot . ( ?), partie snperieure; pâte d e couleur brique, vernis rouge :i l' intericur; marron a l ' cxtcricur ; d. cmb. 26;0 cm ;
1 96 5 / S I I O 8 -2,60 m ; Dunc a n , forme 15, 57 ( Ier s.).
· 41 Petit brcic a d eux anses, partie superieure,-·. pâ le·dc couleur brique j aunâtre, vernis rouge ; d. cmb. 1 2,0 cm ; 1 96 .J /
S I O 4-2,00 m ; Robinson, G 8 0 ( Ier s . ) .
tes ; d. cmb. 9,0 cm ; 1 9 6 5 / S I I O 2-3 -2 ,00 m ; Bonis, pi. X I X, 1 ( ? Icr_ I I e s . ) .

4 2 - ·Pefif broc, partie superieutc , -.cannelurcs hor-izontales s u r le corps; pâtc d e _coul cur br i q u c a v e c bcaucoup d ' i mpurc
· ·4·3 Petit broc a anse, partie·supcricurc, ·pâ lc fin e · dc ·coulcur brique, .engobe d e . coul cur· brique ; d . emb. 8 ; 0 cm ; 1 96 5 /
S I I O 1 3 -1 ,30 m ; Robinson, G 1 82 ( lcr_ I lc s;).
44 Pe fi t brcic, parlic superieurc, p'â te fine j aunâtre, -v ernis marro n _-aux reflels mctalliqucs ; d . cmb. 9,0 cm ; 1 966/
S I I I O 2 -1 , 6 8 m ; Robinson, G 1 1 8 ( Ier s.).
PI. 6 45 Petit broc, partie superieurc, pâte fine d e .c ouleur · briqa c fortcm c n l rnicacec ; d . c mb. 10,0 cm ; 1 965-/S I I O 1
- · 1 ;85 rn ; ibidem�
46 Petit- bro-c, partie saperi�urc; pâtc fine de coul e u r briquc, pcinlurc marron rougcâtre ; d. cmb. 1 0,0 cm ; 1 96 ,1/
S I - 2,50 rn ; Popilian, pi . X X X I \' , 332 e l 3·10 ( I I Ic sieclc), datation qui doit evid crnrncnl ctrc rcculee dans I c
· cas , d e notre ·cxemplairc. · ·
47 Gobelet ( ?) , partie superieurc, p â t c ·. d e couleur briquc, pein lu ·r e m arron a l 'cxtcri c u r e l unc bandc · a l ' i n lericur ;
d. emb. 1 4 ,0 cm ; 1 964/S I O 5---,-2 , 1 5 m ; Robinson, G 67 ( Ier .s., mais chez c e l uuleur ii s'agit · plut6l d ' un bol ).
48 Pot d e cuisine, parlic supericure, a l ' cxterieur cannelurc s tres fincs ; pâlc de couleur-brique-marron, engobe rnurron,
.
a l ' exteri e u r cuisson secondairc ; d. emb. 1 6 ;0 cm ; 1 964/ S I O 1 0 --'2, 1 2 m ; ? Robinson, G 1 9:-l ( Icr_ I le s.).
rouge fonce metallique ; d. cmb. 1 4 ,0 cm ; 1 965/S I I O 2-:J -2, 1 5 IŢI ; Robinson, G 2 1 ( I''r s. samicn), cc qui n e
49 Pot de petites dimcnsions, partie supericurc, saillic sur I c rebord, pâte de couleur briquc fonce, a l ' c x lericur vernis
_
peu t etre l e cas pour notre cxcmplaire .
50 Pot de p c lites d imensions, partic superie urc, pâte de coulcur brique, pcinturc rougc ; d. emb. 1 4 ,0 cm ; 1 9 6 5 /
S I I O 9 -2,68 m ; Duncan, forme 24, 80, 81 ( Ier s.).
5 1 Pot d e petites dimcnsions, partie supericurc, pâte fine de couleur briqu c , vernis rougc mat de bonne qual i le ;
d. cmb. 1 5,0 cm ; 1 964/S I -2,50 m ; Duncun, fig. 1 8, 232 ( I er s.).
52 Pot, parlic supericure, pâtc impure de couleur briquc j aunâ lre, pcinlurc rougc a l ' i n terieur ; d. crnb. 20,0 cm ;
1 966/S I I I O 3 -1 ,70 m ;
5 3 Pot, partic superieurC', pâtc fine de coulcur brique, vernis j aunâtre :i l ' c xterieur, rougc a l ' intericur ; ci. cmb.
ibidem.
28,0 cm ; 1 966/S I I I O 1 4 --2,00 m ; ibidem.

54 Pot, partie supericurc, rainurc sur l ' embouchurc, pâtc fine de coulcur brique, engobe rougcâtre ; d. cmb. 20,0 cm ;
1 964/S 1 -2,50 m ; Robinson, G 1 9 0 ( Ier_ n e s ) . .
55 Pot, partic superieurc, cannclurcs forlcmen l profilces a l ' cxtcricur, p�lc impure de coulcur briquc-marron ; d. cmb.
1 3,0 cm ; 1 965/S I I O 2- 3 -2,20 m ; Robinson, G 1 89 ( ler_uc s.).
56 Pot, parlie superieurc, cannelures horizontules a l'exlerieur, pâtc fine d e coulcur brique, engobe d e coulcur brique
foncee ; d. emb. 1 4,0 cm ; 1 965/S I I 0 2-3 -2,20 m ; Robinson, J 36 ( I l e- I I Ie s.). mais l e present exemplaire est
d'une faclure plus fine.
1 02 Catalogue des decouvertes
5 7 P o t , partiC' s u pcri C' u re , cannrlurrs horizontales a l' cxterie ur, pâlc mal c u i te de cou l e u r brique, engobe rose j aunâtre ;
d. C' m b . 1 9 ,0 c m : 1 9 6 5 / S 1 1 O 4 -2,00 m ; Duncan, forme 5 1 , 1 89 ( ier s.).
5 8 P o l , parl i e s u pcrieure, ra inures sur I ' cm bouchure, pâtc fine d e cou l e u r brique, peinture marron rougeâtre ; d . e m b .
2 4 , 0 cm : 1 \!6 ,l i S I - 2 , 50 m : D u n c a n , fig. 1 8, 2 1 2 ( Ier s.) e l B o n i s , p i . I X , 5 ( Ier s . ) .
5 9 Pot, p a r t i C' sup c riC'ure, p â l c rou gelîtrc, v e rn i s r o u g e fonce avec b eaucoup d ' i m puretes ; d . e m b . 1 6, 5 cm ; I 96 t /
S I- 2 . 50 m : Duncan, rorm e , 7 , 2 1 ( Ier s . ) .
6 0 Couwrclc, presq u e cnti cr, p â t c grossiere jau nâ lrc ; h. 3 , 0 cm, d . 9,0 cm ; 1 96 ! / S 1 -2, 50 m ; R o b i n s o n , G 1 1 0 ( lers. ) .
6 1 Cru c h c , col, rcstc de ! ' an s e , pâte rou geâtre, v e rn i s rou g e metalliqu c ; d. emb. 4,0 cm ; 1 96 4 / S I - 2, 50 m ; Popi l ia n
pi . X L \' I, 496 ( I l e s i e c l e ) m a i s pour I e s an teced ents d e l a forme B o n i s , pi. XX\', 1 7 ( Ier s.).
62 Cruche, col , pâte de c o u l e u r briqu e , a l ' e xteri e u r vernis rougc-j aunâtre ; d . e m b . 9,0 cm ; 1 96 4 / S I -2,50 m :
Bon is, p i . X X \' I, 7 ( Ier s . ) .
6 3 Cru chc, col, c m bou chure trilobec, cannel ures sur l e col, pâte i m pure d e cou l e u r brique-jaun âtre ; d . e m b . 7,0 cm ;
1 9 6 t / S I -2 , 50 m : Robinson, G 1 20, 1 89 ( ler_ l le s.).
6 4 Cruchc ( ? ) , col, pâte fine j a u n â tre, vernis rouge : d. e m b . 6,0 c m ; 1 9 6 5 / S li O 1-3 -2,00 m ; ? Robinson, '.\1 83
( l le s.).
6 5 Cru che, c o l , rainure sous l ' e m b ouchurc a l ' e x terieur, a n s e a q u a trc nervures, pâlc f i n e d e coul eur brique ; d . c m b
1 1 , 0 cm : 1 !l6 4 t S I O 1 0 -2,20 m ; Bourakov, p i . X , 1 7, 1 8 ( ler_ I l le s.).
66 Cruchc ( ?), col, pâte fari n e u s c d e c o u l e u r brique, e n gobe marron fonce ; d. c m b . 5,0 c m ; 1964/S I -2,50 m :
? ibidem.
67 A m phore, parlic s u p er i e u rc , rainure m e d i a n e sur l ' anse, pâte rougc ; d. e m b . 1 3,0 c m : 1 96 4 / S 1 -2,50 m ; Zeesl,
pi. X X I X , 68 ( Ier s.).
6 8 A m phore, partic su peri eure, rainure a J ' e x teri c u r sous l ' e m bouchure, pâte grumeleuse rougeâtre : engobe rougeâtre :
d. e m b . U ,O cm : 1 96 5 / S liO 2-3 -2,00 m : ibidem.
69 A m phorr, p a r t i e su pcri curc, pâte e l engobe d e coul eur brique ; d. e m b . 2 1 ,0 cm : 1 9 6 5 / S I I O 9 -2,68 m ; Zeest,
p i . X X \" I I I , 65 ( Ier s . ) .
70 Am phorc, partic su pcri c u r r , pâte e l engobe rougeâtrcs ; d . e m b . 1 7 ,0 cm : 1 9 6 5 / S I I O 1 - 1 ,85 m ; ibidem.
71 Am phore, p a r t i c supericurC', n c rvurC' a l ' e xteri c u r sous l ' e mbouchure, pâte rougeâtre : d. e m b . 1 8,0 cm ; 1 96 4 /
S I-2,50 m : Zevi, p i . L X X \' I I, 38 = Dressel, 3 8 ( Ier siecle ?) = Callend er, 1 4- 1 6 (d 'origin e i taliote , dynasti e
j u l io-claudicnne ) .
i2 L a m p e , partic l ateral e , o rn cmcn t (grappes d e raisins) en reli ef, p â t e fine d e cou l c u r b r i q u e , vernis j a u nâtre sur l a
surface de l a I am p e : d . 4,0 c m : 1 964 ; S I O 7 - 1 , 80 m ; Bruncau, pi. 3 1 , 4658 e l 4659 ( 1er_ 1 1e s . , d e Corinthe).
73 Soupicrc, partic supcrieure, pâte i n d igene, publice par C. Scorpan, Pontica 3 ( 1 970) 1 5 3 , fig. 9 / 1 .
î·I Fragm ent d r vase ind i gen e ; public ibidem, fig. 8/2.
7 5 Casso l c l tc , â l ' C t a l fragm en ta ire ; publiec ibidem, f i g . 9 /8 .
Phase I B ( trois premiers quarts du ne siecle de n.e.)

PI. 6 C o u p r , parlie super i e u r e , ra inure a l ' rxterieur sous le rebord, pâtc fine cie couleur brique, v e rn i s j a u nâtre a rdlcls
m C l a l l i q u e s : d . emb. 12,0 cm : 1 96 5 / S l i O 2 - 1 ,90 m ; Robinson, I I 7 (premiere m o i ti e du l le s.).
Coupl', partie Stlpcricure, pâlc fine rougeâtre, pcintu re marron a rcflcts metalliqucs a l ' c x tfricur et sporadiqucme n t
:'1 l ' i n lt'ricur ; d. l' m b . 2·1 ,0 cm ; H J 6 6 / S I I I O 1 5 -1 ,50 m ; Kn ipovici, p. 5 1 , fig. 1 2„l ( l le s.).
2
:i Coupe, p a r l i e supcrieurc, ra i n u rc â J ' c xtcri c u r sous I c rebord, p â l c fiuc de coulcur b ri q u c , Yernis rouge m a t ;
d. c m b . 1 4 ,0 c m : 1 96 8 / S VO 2C - 1 , 75 m ; Robinson, H 8 (prem iere m o i tic du l le s . ) .
·I Coupl' , p a r t i e supcricurc, pâlc d e eoul c u r b r i q u c , vern is rougc f o n c i� m a t ; d . c m b . 1 4 ,2 cm ; 1 96 8 / S \ ' - 1 , 75 1 1 1 ;
H o l w c rda, p i . I \' , 507 ( Ier s . ) .
5 Coupe, partil' s u p e r i c u r e , p â l e d l' e o u k u r briqul', vernis rougl' g r i s a refkls mClalliqucs ; d. c m b . 2 1 ,0 cm ; 1 965/
S I I O !l - 1 ,80 m : B o n i s , pi . X X I , 18 ( I er s . ) el Robi nson, H 4 (pre m i ere m o i tic du I l c s.).
6 Coupe, p a r l i c supcrieurc, rainurc sur k \'ase, pâlc fine de coulcur briquc j a u n âtrc, pein turc rougc a l ' in lericur e l
accidcn l c l l c m c n t a I ' c x teric u r ; d . c m b . 2 0 , 0 c m ; 1 966 / S 1 1 1 O 1 2 -2,20 111 ; Knipovici, p . 5 1 , f i g . 1 2 , 4 ( l le s . ) .
7 Bol, p a r l i c supericurc, sur I c rebord i mprcssions alveol a i res e t sur I c v a s e d c u x rangees d 'orncmcnts faits a la
roul e l l c ; d . c m b . 28,0 c m ; 1 96 6 / S I I I O 8 -2,20 m ; Popilian, pi. X X I I-XX I I I, 2·19-252 ( l le s.).
8 Bol, partic su perieure, pâlc fine d e coul e u r briquc, vernis rouge briliant a l ' exccption d e l a partie inferieurc d e l ' cx
terieur ; d. e rn b . 1 6 , 0 c m ; 1 96 4 / S I 0 9 - 1 1 1 0 m ; Haycs1 forme 1 21 1 f i g . 5 (debut du l le s.).
Ceramique 103
9 Bol, partie superie u re , pâte rougeâtre, peinlure rouge ; d . cmb. 20,0 cm : 1 966/S III O 8 -2,20 m ; Hayes, forme 27,
fig. 8 ( l le- l l le s.).
1 0 Bol, partie superi e u rc, pâte fine rou geâtre, vernis rouge â I ' exterie u r e t une bande a l ' interie u r ; d. emb. 2 1 ,0 cm ;
1 966 / S III 0 1 5 -1 ,70 m ; ibidem.
PI . 7 1 1 Bol, partie superi e u re , rainure a l ' e xter i e u r sous le rebord, pâte fine de coul e u r briqu e, vernis rou ge mat a l ' inte
rieur, rouge a u x reflets noirs a l ' extcri e u r ; d . emb. 2 4 , 0 cm ; 1 965/S l i O 1 0 - 1 ,50 m :
le rebord, pâte fine rougeâtre, v e rn is rougc m a l a l ' intfrieur, m a rron
ibidem.
12 Bol, partie superi e u re , rain u re a I ' e x teri e u r sous
a l ' exteric u r dans la parlic superieure , rouge dans la parlie i n feri e u re : d. e m b . 22,0 cm : 1 966/S l i I O 1 5 - 1 ,70 cm :
ibidem.
1 3 Ecuelle, parlic superieurc, saillic sur I c rebord, p â l c d e cou l e u r briquc avec beaucoup d ' i mpuretcs : d. emb. 29.0 cm :
1 96 8 / S VO 2C -1 , 7 5 m ; Rob inson, G l !l l ( ler_ 1 1e s . ) et J 22 (debu t du l i le s.).
14 P e t i t broc ( ?), partie d u m i l i e u , restc d ' ansc, pâtc d e cou l e u r briqu e, vernis rouge-ma rron a rcflcts m C lalliques a
l ' exteri e u r ; d. 1 2,0 cm ; 1 968/S \' O B 2 - 1 ,90 m ; ? Robinson, G 79 ( Ier s.).
15 P e t i t broc, partic superieu rc ( 8 fragm cnts), anse aplatie, pâlc d e c ou l e u r briquc, a I ' c x lericur pein lurc grisc a\"Cc
traces d e c uisson secondaire ; d. 9,7 cm ; d. emb. 8,0 cm : 1 96 1 / S I 0 &-- 7 - 1 , 50 m ; R o binson, G 1 82 ( lcr_ 1 1c s.).
1 6 Petit broc, partie �uperi e u re, cannclurcs horizontalcs bien marquecs, pâlc d e cou l e u r briqu e , trcs fine : d. cmb.
1 010 cm ; 1 966/S 1110 1 6 - 1 , 4 0 m ; pour Ic rebord Duncan, forme 4 1 , 1 6·1 ( Ier s.).
17 Petit broc, partie supcrieure, cannclures horizontal es, pâle d e cou l e u r brique avec beaucoup d ' i m pu rdes : d . c m b .
9 , 0 cm ; 1 !l6 6 / S III O 8 -2,20 m : Robi nson, . J 36 ( I lc- 1 1 1c s.).
18 Pot, partie supcricu rc, s a i l l i e pour I c couverclr, pâte fine de cou l e u r brique, vernis de couleur foncec ; d. cmb.
26,0 cm ; 1 96 8 / S \' O A 3 - 1 , 75 m : Robinson, H 13 (premi ere moi lic du I le s.).
19 Pot, partie supcri c u rc, saillic pour I c cou\'crcl c, pâlc fine d e cou l c u r briquc, \'emis rougc j aunâ lrc porl' u x : d. emb.
1 8, 0 c m ; 1 966/S I\' O 5 - 1 ,05 m ; ibidem.
20 Po t ? (ecuellc ?), partie supericure, rainurc pour Ic couverclc, frcqu cntcs eannelurcs horizon lalcs, p â l c grise donnant
dans l e marron, traccs d e cu isson sccondaire ; d. cmb. 26,0 c m : 1 966/S III O 1 5 - 1 ,70 m ; Bourakov, pi. \' l i ,
11 ( l le- I I Ie s.).
21 Pot, parlie superieure, saillic a l ' e x tcri c u r sous Ic rebord, l ignes incisecs sur I c rebord el la saillie, pâlc rou gcâlre,
engobe blanchâtre ; d. e m b . 1 8,0 cm : 1 968/S VO 8--C, 2-3, - 1 , 75 m : Popii ian, pi. LX I, 748 (I Ie s. ) .
22 P o t , partie superi e u re , rainure â l ' exterie u r s u r I c rebord, cannelu res ( ?) sur l e corps, p â t e de coulcur b r i q u l' ,
vernis rouge mal ; d. e m b . 6 , 0 cm : 1 968/S \' O C 2 - 1 , 75 m ; ? Robinson, G 1 9 1 ( Icr_ 1 1c s.).
23 Pot, part i e superi e u re , saillie pou r le cou vercle, pâte d e cou l e u r brique, engob e blanc impu r ; d. emb. 1 5 , 5 cm ;
1 968/S \' O 2 C -1 , 75 m ; Popilian, pi . LX, 724 ( I le s.).
24 Pot, parlie superi e u re , saillie pour Ic couvercl e , canneh.1 res su r le corps, pâte grise, engobe marron fonce : d. emb.
1 6 ,0 cm ; 1 966/S IIIO 13 -2,20 m ;
25 Pot a anse, partie superieure, saillie a l ' exteri e u r sous le rebord, pAte de cou l c u r brique : d. emb. 20,0 cm :
ibidem.
H 166/
S III O 15 - 1 ,50 m ; R o b inson, G 194 ( ler_ I le s.).
26 Pot, partie superieure, pâte fine d e coulcur briquc, engobe noir-m arron a l ' e xtericu r ; d . cmb. 14,0 cm : H J66/
S III 0 1 6 -1 ,50 m ; Popilian, pi. XXX I I I , 323 ( lle s.).
2 7 Pot, partie supcricure, pâte marron-grise renfcnnant u n c grande quantilc d e mcnus cail loux e l de bouts de co
q u i l lages ; d. emb. 26,0 cm ; 1 968/S \' O 2 - 1 ,75 m ; pour Ic rebord Popilian, pi . X XX I \ , 335 ( I l ie
' s.).
28 P o t , p a r l i e supcrieure, pâlc marron-grisc, rcnfcrmanl unc grande quan titc de m c nus cailloux e l de bou ls de coquil
l a gcs ; d. emb. 2-1,0 cm : 1 968/S \' O C 2 - 1 , 75 m ; ibidem.
29 Pot, partie superieure, p â l c rougcâtre, vernis rouge mat ; d. e m b . 12,0 cm ; H l65/S I I O !l - 1 ,25 111 : Popilinn,
pi . XXXV I, 364 (debut d u I l ic s.).
30 Pot, partie supericurc, cannclurcs horizonlales procmincnles, pâlc rougeâlrc avcc quclqucs impu re lcs, engobe
rougc foncc a l'cxtcri e u r ; d. cmb. 1 4 ,0 cm ; 1 965/S II O 9 - 1 ,25 m ; Robinson, . J 36 ( l lc- I I le s.).
31 Cruehe, col, lracc d'ansc, pâlc fine jaunâtre, engobe rougcâtre ; d . emb-. ·l,2 cm : 1 968/S \' O C2 - 1 , 75 m : Popii ian,
pi. XL V I I I , 516 ( I Ie- I I le s . ) .
32 Crucne, col , trace d ' ansc, p â l c fine d e cou l e u r b r i q u e , vernis jau nâtre ; d. emb. 1 , 4 cm ; 1 965/S I I O ·1 -2,00 m :
Popi l ian, pi . XLV, <1 8 1 ( I le s.).
33 Cruche, col , trace d ' a n s c lrifidc, p â l c d e coul c u r briqu c , vernis rougc m a t ; d , cmb, 5,0 cm ; 1 965/S I l - 1 , 80 111 ;
ibidem.
1 04 Catalogue des dec.ouvoctes
34 Cruchc , col, t ra c e d ' ansc a w c deux rai n � re s , pâte rougeâtre, vernis rouge ma t ; d. emb. 6;5 cm ; 1 966"/S I I I O 1 5
- 1 , 60 r n : ibidem.
C�;l�h� e1i lll i ll i a l u r � a �1�1bouthurc triJobee, col, t�ac� d ' �iil sc , canneJurcs hotizonlaJcs sur J e CO), pâtc fin �· de COU)eur
briq u e : d. em!J. :>,o c m : 1!Hi8/S V O B-C, 2-:l -1 , 75 rn ; Robinson, K 6«;1 (l i le s.). qu i r� n v o i e ă. · H 14 ( I lc s.),
35
oii i'! â:X111�i;1'io111�e q t; r le� Vasl' s ţ,; I'n i r;i �·ti1r� a p·p � r l i c r1 n � nt aux I I"- i r]e s. · :. · . : =.
· · · ·' ·
Cru.che l' ll lll i n i:.i.turc . p a r l i e su p�·rieurc, pâlc j a u n e ; d . G , O cm : d . e m !J . :�,O c m ; 1 %6/S I I IO '8 -2,20 �. ; .. Robinson,
L 2«;1 ( I Y " s.). mais di e z c e l a u l e u r Ic v a s e a des can nclurl's ; .Bonis, pi. X Y l l I , 51 ( l"r:__ I I" s.).
:JG
.
3 7 Cruc!H' , col, resle cJ ' u n e anse large, pâlc grumelcusc rougcâtrc ; d. emb. 12,0 cm ; 1 966/S i l l0 1 5 - 1 , 70 . m ; Boura
kov, pi. X, 1 7, 18 ( l"r- I I I" s.),
38 Cruche ( ?), parlic ce ntrale, pâlc grumeleuse roµgcâtre ; 1 968/S \' O B- C - 1 ,75 m ; ibidem.
39 Cruchc, partie centrale, cannelures horizontales, pâte de couicur brique j aunâtre, peintµrc rougeâtre â.Fexterieur ;
d. 29,0 cm : 1 97 2 / S X - 1 ,50 m : ibidem.
40 Cruchc, basc, pâte de couleur brique ; d. 8,0 cm ; 1 968/S V O B 2 - 1 , 75 m ; P. Alexandrescu, Histria, 2, 206, pi. 7g
( I"r- l le s.).
41 Amphorc, col, deux anscs â s ec t io n ronde avec deux nervures, pâte blanchâtre-jaunâtre avec beaucoup -d'impu
re l e s ; d . e m b . 5,8 cm ; 1966/S II I O 1 6 -1,40 m ; ibidem ct.Zeest, pi. XXV I I I, 6 4 ( Ier s.). mais cc type d'amphore
a connu unc c i rcul a ti on bien plus longue.
42 Amphorc, col , anse a s e c t i o n plate ayan t · deux n e rvurcs, pâlc fine j aune, vernis rouge mat ; d. cmb. 12,0 cm ;
1 968;S \' O C 2 - 1 ,75 m ; Zccst, pi. X X X I I I, 80 ( l l e- l l le s.).
Pl.8 13 Amphore. l'OI, pâ l e rouge renferman t des impuretcs ; d. emb. 15,5 cm ; 1 968/S \' O B-- G, 2-3 - 1,75 m ; Zee s t ,
pi. X X X I I , 76 ( 1 1"- I I I" s.).
·1 1 Amp h or e , c u i , pâtc e l engobe r ou g e â t r e s ; d . emb. 1 6 , 0 cm ; 1966/S I I I O 1 5 -1 ,70 m ; Zeest, pi. XXX I I, 77
( I I"- I l l " s.).
45 Amphorc, col , pate rou geâtrc. rcrifermant des impuretes ; d. cmb. 20,5 cm ; 1«;166/S I I I O 1 5 -1 , 70 m ; ibidem.
46 A m p h o r c , col, p â lc de cou l r u r bri q u e , engobe rougcâtrc ; d. em b . 1 8, 5 cm ; 1 966/S I I I O ·15 -1,70 m ; ibidem.
47 A rri p h o r c , c o l , pâte im pure de coulcur brique, engobe rougc fonce, d. em b. 20,0 cm ; 1 966/S I I I O 1 5 - 1,50 m ;
Zccs l , pl . X X X I, 75 ( l le- I I I l' s;).
Amp ho r c , col, pâtc fi n e jaunâlre ; d. cmb. 1 7,0 cm ; 1 972/S X-1 ;50 m ; Zeesl, pi. XXXV I I , 90 ( Ier� I le s.) et
R o b i n s o n , .J 50 ( 1 Ie- I I I" s.).
-1 8
4g A m p h o r c, col, pâlc rou gcâtrc, e n gob e b l a nc-j a u nâ l rc ; ci. emb. 1 3,0, cm ; 1 968/S \' O �C, 2-3 -1 ,75 m ; :ibidem.
50 A m p h or c , col, p â t c ct e ngo b e de cou l e ur briqu c ; d. emb. 1 2,0 cm ; 1 966/S I I I O 1 5 - 1 ,50 m ; Zecst, pi. XXX I I,
76 ( 1 1"- I l le s.).
51 Amp h o r c , col, a ns e a deux nern1res, pâte de couleur brique, engobe marron ; d. emb. 1 1 ,0 · cm ; 1 966/S I I I O 14
- 1,56 111 ; ibidem.·
52 AmphorC', col, anse â s c c l i o n ronde, pâtc rosc avcc b c auco [1 p d'impure tes, engobe rose ; d. emb. 1 1 ,5 cm ; 1 966/
S I lI O 13 -2,20 m ; ibidem.
53 Amphore, parlic su pcrieu rc el ccn Lralc, la r g e s • c ot c s ., cn biseau, pâte rose j aunâtrc, engobe j aunâtrc ; d. 24,0 cm ;
1 9 6 8 / S \' O A 3 - 2 , 20 m ; ? Z e cst, p i . X X X I , 7 5 .
5 4 Amphorc, parlie centrale, larges " cotcs » c n biseau, p â l c rose jaunâtre, engobe j aunâtre ; d. 24,0 c m ;
S \' O �C, 2-3, - 1 ,75 m ; .? Zeest, pi . XXX, 72 ( l le- 1 1 1e s.).
1 968/
55 Yasc de grandes dimensions, partic cen trale, a n s e aplatic, pâtc grumeleuse rnarron-grise ; d. 44,0 .cm ; 1 968/
SY0 A 3 --, 2,:.W m ; ? Hol w c r da , pi. V I I, 892, m ais notre cxcmplaire est bien plus grand, peul-ctre en l iaison aYec
I e s besoins specifiqucs des thcrmes.
56 Lampc, p r c s q ue enticre (ii ne manque qu"une partic de ! 'anse), pâlc rougeâtrc, vernis rouge clair mat ; h. 2,0 cm ;
d. 5 , 5 cm, I . 7,5 cm ; 1 970 /S V dans I c pracfurn ium situe au sud d� ! 'abside - 2,00 m ; ? Bruneau, pi . 30, 4626
ct pi . 3 1 , 4632 ( Ier - I le s.) et Bo,·on, pi . 5, 231 ( ler_ 1 1e s.) avec des differences notables par rapport â notrc
cxemplairc.
57 Lampe, a l ' d a l fragmen lairc (5 fragmcnts) au cen tre representation d'un coq, pâtc grisc, peut- etre timbree sur la
!J a sc ; h. 2,5 cm, d. G;O cm ; 1964/S I O 7 - 1 , 7 0 m ; Iconomu, r n , fig. 34 ( l lc s.) ou l'exemplairc est signe (Eucte
mon) cc qui ne serait pas cxclu ici non plus.
58 Lampe, a l 'etat fragmentaire, encadree d'une rangee d'oves, scene erotique, pâte de couleur brique, vernis rouge
jaunâtre mat ; d. 614 cm ; 1 965/S II - 2,00 m ; identique a I c o n omu, 7 1 , fig. 1 0 4 ( I le s.).
ce·tamiqtie · · 1 os
.59 L �mpe, par.tie sup.frieun, represcntalio11 probablc d ' un combat de gladia leurs, pâlc j aunâ lre, nrnis marron
.
fonce ; 1968/S V O 2 C -1 ,75 m : ? Iconomu, 120, fig. 1 1 8 ( l le- 1 1 1e s.).
60 Lampe, a ! 'Hat fragmentaire, sur l a partie supcrieure reprcsen ta lion probable d'un cratere, pâlc de couleur brique
j ;unât�e, sur la b�se Ies l ettre s Hl\l quc I'on peu t rcstiluer : Eux-r) fiµ fwv btofa�] d'apres l ' cxempfalre de chez
I �tinorii u , 'fo, . fig. 35 (n° "326), ne s„ nvec ţ' inscriplion entiere ; h . 2,5 cm" ; 1%8/S V D A 3 -1 ,75 m ; l conomu,
loc. cit.
Pliase I C (dernier quart du 11e siecle - premiere moitie du 111e siec/e)
PI . 8 · 1 ·coupe, parlie supericu·re, orneme n t incise, pâtc de couleur briquc, pcin lure rougeâtrc ; d. emb. 10,0 cm, d. 12,0 cm ;
1 973,/S X I I I dans l � canal 8 ; Knipovici, pi. I I I, 44 ( l i le s.) pour Ia forme e l Popilian, pi. XX I I, 24�250 ( I les . )
pour l e decor et l 'embouchure.
2 Coupe, partie superieure, pâte fine de couleur brique, vernis m a t rougeâtre a l'in terieur, jaunâlre avcc des taches
marron a l'cxterieur ; d. emb. 8,8 cm ; 1966/S IV-O, 70 m ; Robinson, J 29 (samicn A, I le- I I Ie s.).
3 Co� pe, partie superieure, pâte fine j aunâ trc, vernis rouge fonce brillant ; d. emb. 12,0 cm ; 1968/S V OA 3 -1 ,50 m ;
R�binson, G 74 ( Ier s.) donc notrc fragment a bien pu Hre entralne.
4 Coupe, partie superieurc, pâte fine de couleur brique, vernis rougc mat ; d. cmb. 1 1 , 7 cm ; 1 968/S V O C 1
- 2,00 m ; ibidem.
5 Coupe, parlic supcricure, rainure a l 'exterieur sur ct sous Ic rebord, pâtc fine rougcâtrc, vernis rouge briliant a
l 'intericur et partiellcmcnt a l'extericur ; d. emb. 12,0 em ; 1 973/S X I I -1,20 m ; Robinson, H 7 ( I lc s.).
6 Coupe, p;i.rtie superieurc, pâtc de couleur brique, vernis rouge mat ; d. emb. 20,0 cm ; 1 !l66/S IV -0, 70 m ; Kni
povici, 51, Iig. 12, 3-4 ( Icr_ l le s.).
7 Coupe, partic supericurc, pâte fine de couleur brique, a l ' ex terieur pcin turc rougc ; d. emb. 22,0 cm ; 1968/S V
O A 3 -1 , 75 m ; ibidem.
8 Bol, partic superieure, pâtc de couleur brique, vernis rougc a reflcts metalliques ; d. emb. 12,5 cm ; 1!168/S V O
C 3 _:_ 1 ,75 m ; Haycs, forme 27, fig. 8 (fin du I le s.).
9 Bol , partie superieure, pâte de couleur brique, pein turc rouge mate ; d. cmb. 1 4,0 cm ; 1968/S V O B--C, 2-3,
- 1 ,50 m ; ibidem.
10 Bol, partie superieure, pâtc de couleur brique, vernis rouge fond: : d. cmb. 20,0 cm ; 1 970 /entre S V I I et S V
- 2,20 m : ibidem.
· 1 1 Bol, partie superieure, pâte de couleur brique, a l 'interieur peinturc rouge, a l 'exterieur vernis marron briliant ;
d. emb." 20,0 cm ; 1 966/S I V-O, 70 m ; ibidem.
12 Bol, partie superieure, pâte de coul eur brique, vernis rouge mat a l 'interieur, marron a l 'exterieur ; d. emb. 20,0 cm ;
1 966/S IV-0,70 m ; ibidem.
1 .3 Bol , partie supericurc, pâtc fine de coulcur jaune, peinturc marron a l 'in terieur et partiellement a l'cxterieur ;
d. emb. 22,0 cm ; 1 968/S V -1 ,50 m ; ibidem.
1 4 Bol, partie superieure, pâte fine de couleur brique, vernis marron-rougeâtre ; d. emb. 1 8,0 cm ; 1973/S X I I I dans le
canal 8 ; ibidem.
15 Bol, partic superieurc, pâtc fine de couleur brique, vernis rouge mat a l'interieur, peinture marron sur le rebord ;
d. emb. 26,0 cm ; 1968/S V O A3 -1,50 m ; ibidem.
16 Bol, partie superieure, pâte fine de couleur brique, vernis rougc ; d. emb. 22,5 cm ; 1 968/S V -1,50 m ; Popilian ,
pi. LX IX, 852 ( l le-l l le s.).
17 Bol ( ?, gobclet 'l), partic superieure, pâtc fine rougeâtre, vernis rouge - marroo ; d. emb. 7,5 cm ; 1!173/S X I
- 1 ,20 m ; Bonis, pi . XV I I I, 38 ( Ier_ ne s.).
18 Bol, partie supericure, pâte de coulcur brique, peinture rougc ; d. emb. 12,0 cm ; 1 972/S V I I dans le canal oe ;
Hayes, forme 44, fig. 10 ( I l ie s.).

19 · Bol, partie superieure, pAte fine de couleur jaune ; d. emb. 1 4,3 cm ; 1968/S \' O B--C, 2-3 -1, 50 m ; Popilian,
pi. L XIV, 782 ( I le-I l le s.).
20 Bol, pil.rtie superieure, deux rainures sur l e rebord, pAte rougeAtre, vernis rouge briliant a l ' interieur, de mauvaise
qualite a l 'exterieur ; d. emb. 1 8,0 .cm ; 1 966/S IV D 5 -1 ,05 m ; Holwerda, pi. V, 644 ( ler_ue s.).
14 - C, 212
2 1 Bol, partie superie urc, ra inurc sur Ic rebord, incisions sur le corps du vase ; pâte fine de coulcur brique, peinturr.
marron briliante : d. cmb. 20,0 cm : 1 96 8 / S \' - 1 ,50 m ; ibidem et pour le decor Popilian, pi. XX I I, 24�251
( I le s.).
Pl . 9 22 Bol, entier, rainure sur le rebord ; sur la base, a J 'in teriet.r, cercle r ealise par des incisions (in solea) , pâte fine de
couleur briqu e , vernis rou ge briliant a J ' i n terieur du vase, a J ' exterieur traces d e peinture rouge ; d . emb. 27,0 cm ;
1 96 5 .1 5 I I O 8 - 1 , 40-1 ,50 m : Robinson, G 1 8 1 ( Ie r_ ue s. ) e t K 48 ( l i le s.).
23 Bol ( ·n, base, resle d ' u n Lim bre, p âte fine de couleur brique, vernis rouge briliant de bonne qualile ; 197 3 / S X I
- 1 ,20 m : ? Robinson, K 4 2 ( I l ie s.).
24 .-\ssielte, parlie superie urc, pâlc fine rou geâtrc, vernis rouge mat ; d. emb. 27,0 cm : 1 968/ S \' - 1 ,50 m ; Hayes,
forme 25, fig. 8 ( 1 1"- I I I" s.).
25 Ecu clle, parl ic laterale (3 fragments). saillic a I' e x lcricur sous l e rebord, basc plate, pâlc noire poreuse renfermant
des impurctes ; d. emb. 25,0 cm ; 1 973 / S X I - 1 ,20 m : Robinson, G 191 ( Ier_ ue s.). et M 1 00 (sccondc moitie
du I I" s.).
26 Ecu clle, part ic laterale, cannclures horizon lalcs sur I c corps, base plate, pâle sablonneuse de coulcur marron·grise ;
d . cmb. 24,0 cm : 1 !l 7 :1 ; S X I - 1 ,20 m ; ibidem.
27 Ecuelle, part ic superic ure, saillic pour le couvcrele, cannelurcs horizonlales sur le corps, pâte impure de coulcur
briqu e : d. emb. :10,0 cm : l !J i:l .1S X l - 1 ,20 m ; pour la forme du vase e l du rebord Robinson, F 6 0 , 6 1 ( Ier s.
av. n.r.) rn ais pour ! 'aspect ex lerieur K 80 , !JO (milieu du I I I" s. de 11.e.).
28 Eeu cllc, parlie su pericurc, eannelurcs horizonlalcs sur l e corps, pâlc grisc rcnfcrmanl des impurctes : d. cmb.
2 1 ,5 cm : 1 9 72 .i S \" I I dans Ic canal oe : Robinson, K !JO (milieu du l l le s.).
29 Ecuellc, parlic supericurc, pâlc marron-grisc avcc des traces de cu isson a l' cxtericur ; d. cmb. 30,0 cm ; 1968/0
B2 - 1 ,50 m : ibidem .
:iu Prtit broc, parlic supericurc, pâlc de coulcur briq ue, engobe rougeâlrc : (un au tre rxemplairr, identique sauf la
pâlc qui r s l grisc) d. cmh. 6,5 cm : 1 972/S \' I I dans le canal oe ; Robinson, K 58 (milieu du I l ie s.).
:H Pelit broc, partic superieurc, rainures a l ' rxtcricur, sur Ic rrbord, pâlc grisc, engobe similairc : d. emb. 7,5 cm ;
1 !li2 / S \' I I dans le canal :x : Popilian, pi. L \' l l l 685 ( l l"- I I I" s.).
:12 Petit broc, part ic su pcric ure, ra inurr â J ' cxtericur sous I c rebord, pâtc et engobe de couleur brique ; d. emb. 9,3 cm ;
1 9 6 8 / S \' O A :i - 1 ,50 m : ibidem.
33 Petit broc, parlic superirurc, rrste d'ansr, cannelures horizontalrs sur Ic corps, pâtc fine de couleur brique, vernis
rou gc m a l : d. c m b. 10,0 cm : 1 9i:l / S X I I -1 ,20 m ; Popilian, pi. L\' I , 6 12 ( I le- 1 1 1e s.).
3·1 Pelits brocs a J ' e tat fragmcntaire (dcux rxcmplaircs idcn liqucs), bascs (plates), pâle de couleur brique foncee,
peinture de fond grise sur Iaquellc est trace cn pcinturc blanchc un ecrele concen lrique fait de points, par-dessus
Iequcl ! ' u n des cxr mplaires presen t r un ornem cnt, •I moins quc -a en juger par ) 'analogie ci-dessous -ii ne s'a g isse
d ' u n c inscriplion : d . 3,0 cm ; 1 972 / S \' I I dans le cnnal oe : Robinson '.\1 1 4 5-1 4 7 (milieu du l i le s.).
35 Pelit broc, partic superieure, pâte jaunc m icaccc : d. emb. 9„1 cm : 1 972/S \' l i dans Ic canal :x ; Robinson, J 36
( 1 1"- I l le s.).
:i6 Petit broc, partic supcricurc, pâlc j aunâtrc rcnfrrmanl des bouts de coquillages : d. emb. 9,3 cm ; 1972 / S V I I
dans I c canal ex ; ibidem.
:li Peti t broc, partic sup e ricurc, cannelures horizontalcs, pâlc jaunr renfcrmant des impurctes ; d. emb. 8,2 cm ;
1 972, / S \' l i dans le canal :x : ibidem.
::l8 Pelit broc, partil' su perie urc, rcstc d'ansc, pâtc de couleur hriquc, mal cuite ; d. emb. 8,8 cm ; 1 973 /S X I - 1 ,20 m ;
ibidem.
3!l Pelit bror, partic supcricurc, rannel urcs horizontalcs, pâtc jaunc foncc rcnfrrmant des impurC' les, engobe jaunc
el a ir : d. emb. !l,O cm ; 1 972/S \' I I dans I c canal a. : Robinson, K 92 (milieu d u l l l" s.).
40 Petit broc, partic supericurc, pâlc jaune-rou gcâlrc rcnfrrm a n l bcaucoup d'impuretcs ; d. cmb. 9,3 cm ; 1 970/
en lrc S I I I ct S \'-2,20 m ; ibidem.
41 Broc, partic supcricurc, cannclurcs horizontalcs, pâlc grumeleuse de couleur j aunâtre ; d. cmb. 1 1 , 2 cm ; 1972/S
\' l i dans Ic canal cx ; ibidem.
42 Broc, partic superieurc, cannclurcs horizontalcs, rainure a l ' i n lerieur pour le couvercle, pâte marron-grise ; d. emb.
1 0, 5 cm ; 1 !lî:i/S X I -1 ,20 m ; ibidem.
43 Pot, parlie supericurc, a l ' intcrieur rainurc pour Ic couvcrclc, ::1 l ' cxlcrieur cannclures horizontales sur le corps,
pâte grumeleusc grise ; d. emb. 28,0 cm ; 1 966/S IV 0 5 - 1 ,00 m ; Robinson, G 193 ( ler_ l le s.) et J 55 ( l le- 1 1 1e s.) .
Ceramique 1 07
44 Pot, partic superieure, rainure pour Ic couvcrcle a l'inlcricur, cannclurcs horizon lales sur Ic corps a I ' cxtericur,
pâtc grisc renfermant de menus cailloux et des bouts de coquillages : d. rmb. 28,0 cm ; 1 965/S 1 1 O 9 - 1 ,25 m :
ibidem.
45 Pot, part ic superieure, saillic pour le couvercle a l'interieur, pâte fine de coul eur brique, peinture rouge a
l" exterieur et une bande a l'in terieur ; d. cmb. 24,0 cm : 1 973/S X I -1,20 m ; Holwerda, pi . V I I I, 931 ( l l le s.).
46 Pot, partie supericure (3 fragmcnts), pâte fine d e coul cur brique ; d. emb. 16,0 cm ; 1965/S I I O 1 1 -0,62 m ;
H ayes, form e 1 83, fig. 35 ( l le- 1 1 1e s.).
4 7 Pot, partie supericure, pâlc de couleur briquc, â l'extericur peinturc gris-marron ; d. cmb. 20,0 cm ; 1 968/
S\'-1 ,50 m ; Robi nson, K 90 (milieu du I l ie s.).
48 Pot, partic supcricure, pâle de couleur briquc j aun âlrc ; d. emb. 16,0 cm ; 1 968 / S V O C 2 - 1 , 50 m ; ibidem.
49 Pot, parti c superieurc, saillie pour couvcrclc a l ' inlcricur, pâlc grisc, engobe jaunâ lrc ; d. cmb. 30,0 cm ; 1 973/
S X I I - 1 ,20 m ; Robinson, J 22 ( l lc- 1 1 1e s.).
50 Pot, partic superieurc, rcstc d'anse trifide, saillic pour couverclc â l ' in lcricur, pâ lc fine de coulcur briquc, vernis
jaunc-rou gcâlre brilian t ; d. cmb. 24,5 cm ; 1 968/S V -1 ,50 m ; ? Popilian, pi. XXX I X, ·103 ( l i le s.).
51 Pol, partic supcricurc, cannclurcs horizonlalcs, pâlc gris-marron, grumclcusc : d . cmb. 1 1 ,0 cm ; 1 972/S V l i
d ans l e canal ci ; Popilian, pi . XXXV I I, :i70 ( l lc- 1 1 1c s.).
52 Pot, parties superieurc ct infericurc, â I ' intcricur saillie pour couvercle, pâlc grisc ; a l'cxlericurr, par l 'ac lion du
fcu, des restes d'une maticre residucllc ; d . emb. 9,0 cm ; d. basc 5,7 cm ; 1970 /cntrc S I I I ct S V - 1 , 50 m ; ibidem.
53 Pot, partic superieure, pâlc gris-marron ; d. cmb. 1 1 ,0 cm : 1970/entrc S I I I ct S V -1 ,50 m : ibidem.
54 Pol, part-ie supericure, cannclures horizonlales, pâlc de coulcur briqur j aunâtrc rcnfcrmanl bcaucoup d ' impurclcs ;
d . cmb. 16,0 cm ; 1968/S \' -1,50 m ; Popilian, pi. XXX I\', 3:i8 ( I l ic s.).
55 Pot, partic supericurc, pâlc impure de coulcur grisc ; d. emb. 1 8,0 cm ; 1 96-1 / S I O 10 -1 ,20 m ; ibidem.
56 Pot, partie superieurc, cannclures horizon lales â l 'cxlcricur sur le corps, pâlc grise ; d. cmb. 1 8,0 cm ; 1!l68/ S \'
O B 2 -0,50 111 : ibidem.
57 Pot, partic superie ure, pâlc marron rcnfcrman l des bouls de coquillagcs e l de mcnus cailloux ; d. emb. 2:J,O cm ;
1 965 /S I I O 9 - 1 ,25 m ; Popilian, pi . XXX I \' , 332 ( I l lc s. ).
58 Pot, partic superieure, cannclurcs horizonlalcs sur Ic corps : d. cmb. 1 8,0 cm ; 1 !l68/S V - 1 ,50 m ; Popilian,
pi. XXXV I , 356 ( l le- 1 1 1c s.).
59 Pot, partie supericurc, pâtc impure de couleur briquc ; d. cmb. 1 6,0 cm : 1 968/S \' O A 3 -1 ,50 m : Popilian ,
p i . XXX I I I, 3 1 6 ( I lc s.).
60 Pot, partie supericure, cannclures horizontales sur le corps ; pâlc gris-marron rcnfermant bcaucoup d'impurcles :
d . cmb. 1 8,3 cm ; 1 968/S\' O A 3 -1 ,50 m ; Popilian, pi . XXXI\', 338 ( l i le s.)
61 Pot, partic superieure, cannelurcs horizontales sur I c corps, pâtc impure jaunâtrc : d. cmb. 1 3,0 cm ; 1973/S X 1 I I
dans le canal 8 ; Popilian, pi . XXX I \', :l34 e l :J38 ( l i le s.).
62 Pot, partie superieure, cannclures horizonlalcs sur le corps ; pâlc marron fond� ; d. cmb. 1 1 ,0 cm : Hl72/S \' I I dans
le canal ci : Popil ian, pi . XXXV I I, 374 ( I lc- I l lc s.).
63 Pot, partie supcrieure, cannelurcs horizontales sur Ic corps, pâlc de couleur briquc avcc des lraccs de cuisson s e c o n
da irc a l 'exlerieur ; d. emb. l :i,O cm ; 1 965/S I I O 2 -1 ,25 m ; Popilian, pi. XXX I I I, :H 9 (Ilc s.).
PI. 10 64 Pot, parlic sup e rieurc, cannclurcs horizontales sur k corps, pâlc gris-marron, lraces de cu isson sccondaire
ii l ' cxtericur ; d. cmb. 1 5,0 cm ; 1 972/S \' I I dans Ic canal ci ; ibidem.
65 Pot, partic supericure, anse, cannclurcs horizontales sur Ic corps, pâlc de coulcur briquc, traccs de cu isson sccon
dairc sur Ic rebord ; d. cmh. 1 8,0 cm ; 1965/S I I O 2 -1,25 m ; Popii ian, pi . XXX\' I I I, 391 ( I lc s.).
66 Pot, partie supericure, anse a rainurc mediane, cannelurcs horizontalcs sur Ic corps, pâlc de coulcur briquc ;
d. emb. 20,0 cm ; 1 968/S V O B 2 -1 ,50 m ; Popilian, pi . XXXV I I I, :385-386 ( I lc s.).
67 Pot, partie supericure, pâtc gris-marron rcufcrmant de mcnus cailloux et des bouts de coqui l lages ; d. emb. 26,0 cm ;
1 965/S I I O 8 -1 ,40-1 ,50 m ; ? Holwcrcla, pi. \' I I I , 938 ( l i le s.).
68 Pot-soupiere, partic supericurc, fincs cannclurcs horizon talcs, pâlc fi n e de c oulcur briquc-jaunâlre, engobe
rougeâtrc, traces de cuisson secondairc ii. l 'interieur ; d. cmb. 1 8,5 cm : 1968/S \' -1 ,50 m : Popilian, pi . LX\', 707
( l le- n rc s.).
69 Pot, basc, pied annulairc, umbo, pâtc de couleur brique ; d. cmb. 9,5 cm ; 1 073/S X I I I dans Ic canal 8 ; Popilian,
pi . XXXV I, 363 (debut du I l ic s.).
70 Pot ( ?) de grandes d imensions, basc, pâte de couleur briquc cendrcc rcnfcrmant bcaucou p d'impurctes : d. cmb.
28,0 cm ; 1 968/S V 0 2C -1,50 m ; ? Holwerda, pi. V I I I , 926 ( I I Ic s.).
7 1 Cou\"erclc, pâ lc marron rougrâtrc, engobe jaunâ lrr ; d. 9,5 cm ; 19i3/S X l -1 ,25 m ; Robinson, K 1 19 (milieu du
I I I" s.).
72 Cruchc, col, p â t c de cou k ur briqu c , pcinture rougeâ trc : d. cmb. 4 , 5 cm ; 1 970/entre S I I I e l S\' - 1 , 50 m ; Popil ian ,
pi. XL\' 1 1 1 , 51 4 ( I l e- I l le s.).
l:J Cruche, col, restr d' anse pâlc j aunâtrr, \'emis rougc ; d. cmb. ·1,7 cm : 1965/S I I O 2 - 1 ,25 m ; ibidem,
74 Cru c lw, col , res t e cl 'ansr, pâtc ele couleur brique, pcinlure rougcâtrc ; d. cmb. 6,0 cm ; 1 968/S V O AJ---: 1 ,25 m ;
ibidem.
75 Cruch e, c o l , p â t e j aunr, lraces dr peinlurc marron ; d. cmb. -1,0 cm · : 1 970 /cntrc S I I I el S\'- 1 ,50 m ; Popilian,
pi . X L \' , t' i:J ( I I" s.).
76 Crucile, col, pâlc dr coulcur brique, pcin lurc rougcâ trc ; d. emb. 'l, 5 cm ; 1 972/S V I I dans Ic canal ()(-; Popilian,
pi . XL\' l, 492 ( I J c s.).
77 Cruchc, c o l ( lrois fragm cnlsj, restcs d'anscs, pâlc de coulcur brique, engobe rougeâtrc-j aunâtre ; d. emb. 9,0 cm ;
1 !J 7:J ; S X I I I dans Ic canal 8 : Popi lian, pi. L J, 552 ( I l ic s.).
78 Cruchc, partic inferieur c du col, pâlc fine rougeâtrc, \'emis rougc a raics noircs ; d. 5,0 cm ; 1 973/S X I I I dans Ie
canal 8 : '! ibidem.
7!) Cruchc cn min ialure, cn tierc, cmbouchurc trilobec, cannclurcs horizonlalcs sur le corps, picd annulairc, variante
d ' um bo, pâ t r grisr , Yernis noir : h . 7,5 cm ; d. 6,0 cm ; 1 970/cn lrc S I I I el S V -1 ,50 m : Popilian, pi . XL I X,
526--527 ( I I (' s.) rt Robinson, K 1 06 (milieu du I I I " s.).

80 Cr11che, col, cmbouchurc trilobec, pâtc grumeleuesc de coulcur gris-marron : d. emb. 6,2 cm ; 1968/S \' O B 2
- 1 ,25 m ; ibidem.
81 Cruche en miniat ure, col, reste d ' anse, pâle j aunâtre, lraces de pcinture marron ; d. cmb. 2;5 cm ; 1 9 70/cntrc S
I I I e l S \' - 1 ,50 m ; Robinson, 'l 8 ( Ier s.).
82 Cruche cn miniature, col, pâlc j aunâlrc, pein ture marron : ci . cmh. 2,0 cm ; 1 972/S V I I dans I c canal O( : ibidem.
83 Cruehe cn m inia ture, cnl ierc, cannclures horizon tal cs, pâlc fine rou gc, d. cmb. 4,2 cm ; 1970 /en tre S I I I el S\'
- 1 , 50 m ; Robinson, L 2!) ( I V " s.).
84 Cruchc en m inialure, parlie supericure, canncl ures horizontalcs sur Ie corps, pâle j aunâlrc ; d . 6,0 cm ; 1 972/S \' I I
dans I c canal O( ; ibidem.
85 Amphorc, col, reste d'anscs, pâll' blanchâtrc rcnfermant bcaucoup d' impuretes ; d. cmb. 7,2 cm ; 1968/
S \'-1 ,50 m ; Zcesl pi. XXX\' I I I , 94 ( I I"- I I I" s.).
86 Amphore, col , pâ lc fine el e coulcur briquc, pcinturr brune rougcâtrc a l'cx tl!ricur ; d. cmb. 1 7,2 cm ; 1 9 73/
S X I I I -1 ,25 111 ; ? Call cndcr, pi. I C, p. 20 ( l r0- I I I" s.).
87 Amphorr, col, restc d'anse, pâlc impure de couleur rouge, poreusc ; d. cmb. 19 cm ; 1973/S X I - 1 ,25 m ; ibidem.
88 Amphorc, col (2 fragmenls), pâte impure de couleur brique ; d. cmb. 1 3, 5 cm ; 1968/S I I O A3 -1,25 m ; Zecst,
pi. XX X I I , 76 ( l le- I l l e s.).
89 Amphorc, col, pâtc de coulcur briquc ; d . cm b. 1 4,5 cm ; 1968/S V O B - C, 2-3, -1,25 m ; Zcest, pi. XXX I I , 77
( l l e- I l lc s,).
90 Amphorc, col, res lc d'ansc, pâtc d e couleur brique claire, engobe de couleur briquc blanchâtrc ; d. emb. 1 3,5 cm ;
1 968/ O A 3 - 1 ,25 m ; Zccst, pi. XXX I I, 76 ( I le- I I Ie s.).
9 1 Amphore, col, pâtc de coulcur briqu c ; d. emb. 1 5,5 cm ; 1 968/S V - 1, 50 m ; Zccst, pi. XX\', 8·1 ( l lc- I I Ie s.).
92 Amphorc, col, pâtc rougcâtrc, poreusc ; d. emb. 1 8,0 cm ; 1 973/S X l - 1 ,25 m ; Callender, loc.cit.
93 Amphorc, col, pâte j aunâtre, engobe j aunc blanchâlre ; d. emb. 1 2,8 cm ; 1 973/S X l - 1 ,25 m ; Zecst, pi. XXXV I I,
90 ( Ier_ I Ie s.).
94 Amphorc , col, pâtc d e coulcur briquc - marron, engobe marron rougeâtrc ; d. cmb. 1 0,0 cm ; 1 968/S V O B-C,
2-3, - 1 ,25 m ; Zccst, pi . X X X I I, 76 ( I I"- I I Ie s.).
95 Amphorc, col, saillie pour couvcrc l e a J 'intericur, pâtc de couleur briquc, pcinture rougcâtrc ; d. emb. 12,0 cm ;
1 966/S I I I O 1 3 - 1 ,85 m ; Popii ian, pi. X V , 1 9 4 ( r- I I" siecles) et X V I , 2 1 3 ( I l e- I l le s.).
96 Amphorc (cruche ?), col, reste d'ansc, cannclurcs horizon lalcs sur Ic col, pâtc d e coulcur brique, engobe marron ;
d. cmb. 1 1 ,5 cm ; 1966/S I I I O 1 4 -1 ,30 m ; Bonis, pi. XXV, 10 ( Ier_ I l ie s.).
97 Amphorc, basc (plusicurs fragmenls), pâtc j au nâtrc (kaolin ?), engobe jaunc blanchâtre ; d. approx. 60,0 cm ;
1 970 /S V -2, 10 m (pres de !'abside) ; Zcest, pi. X X X I , 75 ( I le- I l ie s.).
98 Lampe, cntiere, sur I c disque unc rosc tt e cncadree d e grappcs de raisins, deux orifices ; sur la base annulaire, des
grappes realisees par impression, pâlc rou gcâtrc ; h. 2,5 cm ; d. 5,0 cm ; I . 7, 8 cm ; 1966/S I I I O 12 -2,00 m ;
lconomu, 1 08, n ° 540 (identiqu c ; I le- I I le s. ) .
Ceramique: 1 09
99 Lampe, a l 'etat fragmentaire, ornement dans la rosettc, pâte de couleur briquc-jaunâ tre ; d. approx. 5,5 cm ;
1 968/S V O B 2 -1 ,25 m ; ibidem.
1 00 Lampe, entiere, sur l e d isquc tin ecrele cntour:mt une grappc de raisins, deux orifices, pâlc rougeâtrc ; h. 2,7 cm,
l. 7,5 cm, d. 6,0 cm ; 1964/S I -2,00 m ; Iconomu, 19, fig. 36 ( l l e- 1 1 1e s.).
101 Lampe, cntiere, sur le disque un ecrele cntourant un cratere avec des fleurs, dcux orificcs, pâlc rougcâ trc, pein
ture rouge, sur la basc, l 'inscription griffonnec : [ E ) ux"t'ii [µ/w ] v rn [o (/e:L] : h. 2,3 cm, I. 7,5 cm, d. 5,8 cm ;
1 966/S I I I O 1 2 -2,00 m ; Iconomu, 1 9, fig. 35 ( l le- 1 1 1e siecles).
1 02 Lampe, a l 'etat fragmcntaire, sur le disque un cratere avec des fleurs, pâte de couleur brique ; 1 968/S VD 2 C
- 1 ,35 m (dans l e canal c.t) ; ibidem.
103 Lampe, a l 'etat fragmentaire, deux orificcs, l ' orncment est indCchiffrable : h. 2,5 cm ; l. i,8 cm : d. 5,7 cm ; 1 9i0/
cntrc S I I I ct SV -1 ,25 m : lconomu, p. 1 8, typc X X ( l le- l l le s.).
1 04 Vase (cantharc ? e cuclle ? ) fai;onne au tour lent, pâlc d e coulcur briquc fortemenl micace e ; d. cmb. 2 1 , 7 cm ;
1 9 73/S X I -1 ,25 m ; ? Knipovici, pi . V I I, 1 ( ? 1er_ 1 1e s . ) .
105 Vase (anlhropomorphe ?), pâlc fine j aunâtre, vernis rougc ; d. basc 4,2 cm ; 1 968/ S V O C 2 -1,35 m (dans Ic
canal c.t) ; ? Bourakov, p. 1 06-- 1 07, fig. 38, 39 ( I le s.).
1 0 6 Fusaiol e, pâtc de couleur brique, engobe blanchâtre ; d. 3,0 cm ; 1 9 70/entre S II I el S V -1,25 m ; Bourakov, p. 1 33,
fig. 41 ( ler_ l l le s.).
Phase I B-C {Ile - III� siecles de n.e ) .

PI. 1 1 1 Coupe, partie supericure, rainurcs sur le rebord c t a l'exlerieur (sous Ic rebord e t a la j onction de la partie verticale
du vase avec sa partic coniquc), orncmenl cn relief applique suivant la tcchn iquc de la barbolinc, pâlc de couleur
briquc donnant dans le marron, vernis marron-rougcâ trc ; d. cmb. 22,0 cm ; 1 966/S 1 1 1 0 1 4 - 1 ,00 m ; Popilian,
pi. XV I I I-X IX, 220-235 ( I le s.).
2 Coupc ( ?), fragment du rebord, enloure de dcux saillics a incisions vcrlicales, timbres imilan t Ies coniferes,
pâte de coulcur briquc, vernis rougc brilian t a l'extcrieur, mat a l 'in lericur : 1 968/S \' -1 ,00 m (provenant ccrl a i
nement d'unc couchc sous-jacenle) : Knipovici, pi . IX, 9 (de Pergamc, tardif, I l e- I l le s.).
3 Coupe ( ?) , fragment, orncmcn t cn relief rcprescnlan t la partie postericurc d'un animal cn pleinc coursc ct, au-des
sous, un ornement en forme de feuillc, pâlc de coulcur brique clairc, vernis rouge fonce briliant ; 1 966/S IV O 1
- 0,25 m (provienl ccrtaincmcnt d'une couche sous-jaccnte) ; Popi lian, pi. X I, 1 60 (pour l'oni cmcnt vege tal : Wcs
tcrndorf I I I e s.).
4 Coupe cn miniature, parlic supericure, pi\tc j au n â trc, peinturc rouge : d. emb. 9,7 em ; 1 9 i2/S \' I I I -1 ,25 m ;
?Pc tru , pi . 23 ( ?).
5 Bol cn miniature, partie supericurc, pâte fine rougl'âtre, vernis rougc clair ; d. cmb. 10,0 cm ; 1 9 i2/S \' I I I - 1 ,25-
1 , 50 m ; Knipovici, pi. I I, 32c ( l le- 1 1 1e s.), Haycs, forme 27, fig. 8 ( l le- I l l" s.).
6 Bol cn minia turc, partie superieure, pâte de coulcur briquc, vernis rouge briliant ; d. emb. 10,0 cm ; 1 972/S \' I I I
- 1 ,25 m ; ibidem.
7 Bol en miniature, parlic superieure, pâlc de couleur briquc, vernis rouge fonce a l ' inlericur, plus clair a l'exte
rieur ; d. emb. 10,3 cm ; 1 972/S IX-X - 1 ,25 m ; ibidem.
8 Bol, par tic superieure, pâlc de coulcur brique , pcin lurc rougc ; d. cmb. 1 3, 7 cm ; 1 972/S \' I I I - 1 ,25 m ; ibidem.
9 Bol, partie supericure, pâlc de coulcur briquc, vernis rouge fonce briliant a reflcts me tall iques ; d. cmb. 16,2 cm ;
1 968/S \' -1 ,35 m dans Ic canal c.t ; ibidem.
10 Bol , parti e superieurc, pâte de coulcur briquc, pein lurc rougc ; d. emb. 1 8,0 cm ; 1 972/S IX -1 ,25 -1 ,50 m ; ibidem.
1 1 Bol, partic superieure, pâte grise, a l'cxtericur engobe marron : d. emb. 1 9,0 cm ; 1 972/SX - 1 ,25-1 ,50 m ; ibidem.
1 2 Bol, partic superieur, pâ lc de couleur brique, pcinlurc rouge aux rcflcts marron ; d. cmb. 1 8 , 5 cm ; 1 9 72/entrc S
IX e l S X -1 ,25--1 ,50 m ; ibidem.
1 :l Bol, partie superieure, pâlc de couleur briquc, peinture rouge ; d. cmb. 1 9,0 cm ; 1972/en trc S IX et S X -1 ,25-
1 ,50 m ; ibidem .
1 4 Bol ( ?), base, pâte fine jaunâtre, vernis rouge fonce, poreux ; d. base 10,7 c m ; 1967 /S V D A 3 -0,40-0,60 m
(donc certainement entralne d'une couche inf�rieure) ; Knipovici, 48, fig. 1 1 (Tchiandarli, 1 1e- 1 1 1e s.) et Robin
son, G 9 (de Pcrgame, Ier s.).
1 5 Bol ( ?), basc, pâlc de couleur briquc-marron, pein ture rougeâtre ; d. ba se 5, 7 cm ; 1 973/S X 1 1 1 -1 ,25 m ; ? Popii ian,
pi. LXV I I, 8 1 5 ( I le s.).
1 1o Catalogue des decouvertes
1 6 Bol ( ?), base, Lim brP in solea, :m centre un res t e de l ' e m preinte du talon de la sandale, pâte d e couleur briquc,
vern is rouge i1 J ' in l c rieu r. i1 l e x l c rie u r lraces de peinturc rouge ; d. basc 9,0 cm ; 1 9 72/en l re S IX et S X- 1 ,25-
'
1 -; Bol ( ?), part ie s u p c ri c• ure, ornrment execute a la rou l e l t e sur le rebord, a l in t c ri e u r el a l'extcrieur, pâtr de couleur
1 , 50 m : Popi l i a n . pi. X X I I , 2 16 ( I I " s . ) .
'
briqur. \' e m is rougc j au nâtre clair : d . emb. 2 1 ,0 c m : 1 9 73 S X I I I -0 . 25-0 , 30 m (donc certa inement entrainc
d ' u n e couchr plus a n c i e n n e ) : ? H a y es, formr :u, fig. 10 ( I le- I I Ie s.).
18 Bol ( ?). part ic s u perie ur e , pâlc> fine de coul c u r hriqu e, vernis rouge mat a l'exterieur, marron sur le rebord ; d. emb.
27,7 c m : 1 9 6 8 / S \' O C 1 - 1 ,00 m (a donc pu etre entraln(• d ' u n e couche infcrieure) ; Hayes, forme 8, fig. 4 ( Ier_
I lr s.) m a is voir t'.·galcmen l Robinson . �I 350 ( l \' e s.).
19 Eruelle, parl i e s u pt'.T ic u re . saillie pour cou \·ercle, b a sc plate, pâte impure j a u n âtre donnant dans le marron ; d.
emb. 22,0 c m : t !l 6 6 / S I I I O 2 - 1 , 02 m : R o b i nson, G 1 90 ( le„_ I le s.).
20 Ecuelle. parl ic su pcrieure , sai ll i<· pour couvercle, pâte d e couleur brique claire, engobe marron ; d. emb. 32,0 cm ;
1 96 6 / S I I I 0 2 -- 1 ,&2 m ; nob inson .J 22 ( I I I" s.).
21 Ecuelle, a l ' da l rragmen l a ire, saillie pour cou \'<•rcle, pâte impure marron ; traces de c uisson secondaire ; d . emb.
2 1 ,0 c m : d. hasc 14,0 cm, lt. 5 , 7 c m : 1 9 72iL' n l re S IX ct S X -1 ,25-- 1 ,50 m : ibidem.
22 E c u e l le, part ie superieure. sa i i i ie pour cou \'t'rcle, pate i m pure de cou leur brique j a unâtre ; d. emb. 25,0 c m ; 1 9 68/
S \' - t . 25 m : i b iclem .
2:1 E c u e l k . parl i e su pt'.• rieur<', p:î l e gru nw l e u s e de eoul e u r grise ; d. rmh. 27,ll cm ; 1 9 68/S \' -1 ,25 m : Robinson,
G 191 ( I ''„_ I I'' s . ) .
2 1 E cu e l l e. i1 I ' d a t fra g n l l' n l a ir e . pâ l e gru nwkuse de eou k u r gris-marron : d. emb. 3 1 , 4 c m , d. basc 1 7,0 cm , h. 6,3 cm ;
1 !)6 8 . S \' - 1 .25 m : Robinson, K 8\J ( m ilieu du I I I e s. ) .
25 Ecu elle. i1 J ' d a l fragmen tairc, pâ t<· gru m c le u se de rouleur gris-marron : d. emb. 22,0 cm ; d. base 1 4 , 8 c m , h.
4,0 em : 1 9 7 :l, S X l l I - 1 , 25 m ;
'?). parlie su perieurt' , cannelurl's horizontalcs, saillic pour cou verele a l ' interieur : d. emb. 26,0 cm : 1 972/
ibidem.
26 S o u p icre (
S X - 1 ,25- 1 ,50 m ; Bourako\', pi. \' I I , 1 1 ( I le- I I I e s. ).
27 Cant hare, part ir s up e ri c·u r e , rainures a l ' c x l eric ur sous l e rebord, pate fine d e couleur brique, pein lure rouge ; d.
emh. 1 :1,0 c m : 1 9 6 5 / S I l - 1 ,25- 1 , 50 m : Robinson, \1 2 ( I er s.).
28 P e l i t hroc, parlir s u p (· r i e u r l' , rainurc a l ' c x terieu r sous l e rebord, deux cannelures horizontalcs sur le corps, pâte
fine jauna l rl' ; d . l' mh. 7,0 e m : 1 9G 7 / S \' O CI -0,60 m (done l't'rlaint'ment t'n tralne d ' u n e cou che inferieure) ;
Popili:rn, pi. L \' 1 1 1, 680 ( ?).
29 Pet i t hroe, parti r su perieurr , anse (ou anses ?). p fi l e fine rou gea\rc, pein lure rougc : d . emb. 7,0 cm ; 1 972/S \" I I I
- 1 ,25- 1 .50 m : K n i povici, pi. I I I , :rn ( ? 1 1"- I I Ie s.).
: IO P e l i t hroc, p a r l i r su perie un' . a11s<' (ou a11s<•s ?), pâte fine rougeâtre, engobe jaunatre : d . emb. 6,2 c m ; 1972/S \' I I I
- 1 . 25-1 . i"i O m : ibidrm.
31 Pelit b roe. par t ie s u perie u rc reste d'a nse, fines cannclurcs sur le n• lwrd a l ' exterieur, pât e de couleur brique jau
,
nâ\rl' : d . emh. 8,2 e m : 1 9 6 6 / S I I I 0 1 - 1 , :JO m ; K n ipovici, pi. I I I, :18 ( I I"- I I Ie s.).

:12 Pr t i l broc, partil' s u pericure, eannelures horizontales, pâte gru melcuse rougcâtrc, traccs de cuisson secondaire ;
d. em h. 8 . 2 cm ; 1 9 72 / S \' I I I - 1 ,25- 1 , fiO m ; Popii ian, p i . L \'-L \' I I ( premi e re moitie du I I le s.).
, ·
3:1 Petit broc, partit• superi e u r l' eannclures horizon talcs, pâtr pore ns < de couleur janne rougcâ tre ; d. cmb. i,5 cm ;
1 9 72/ en l rr S I X l'L S X - 1 ,25- 1 , 50 m : ibidem.
:3 -t Pe t i t broc, partic s u peri c u re , anse (ou anses ?), cannelurcs horizon tales, pâlc impure dr couleur brique ; d. emb.
8 . 4 c m : 1 9i 2 / S \' I I I - 1 ,25-1 ,50 m ; ibidem.
35 Petit broc , parlic superieure, p â l <• jaune rougeâtrr, e n gobe jaunâtre ; d. c mb. 8,6 cm ; 1 972 /S \' I I I -1 ,25-- 1 ,50 m ;
Popilian, pi L \' I I I , 683 ( ?).
3G P e t i t hroc , part ie supericure, rcste d 'anse, pâlc de couleur briqu e, e mail vcrt olive ; d . emh. 1 0,0 c m ; 1 966/S I I I
O :3 -1 ,55 m ( d c u x a u tres fragmcnts inexpressifs mais rccouverts du memr email sont apparus entre S I X et S X-
2,00 m, sur Ic pavcmcnt de l 'edifice) ; Bon is, pi X I X, 1 1 ( ?).
37 Pot, part ie s u perieure, pâte grise sablonneuse a paillctl es d e m ica, fac;onne au tour lent ; d . emb. 1 6,5 cm ; 1 9 7�/
S X -1 ,25-- 1 , 50 m ; P opil ian, pi. XXX\', 355 ( ? l le- I I I e s.).
38 Pot, partie superieurc, pâte i mpure d e couleur grise : d . emb. 1 4 , 3 cm ; 1 972/S X -1 ,25-1 ,50 m ; Robinson, ;\l 5 1
( Ier_ I Ie s.).
39 Pot, part ir superieure, cannelurrs horizon l alrs, p â tr rou grâtrc m al cuitr ; d. cmb. 1 2,0 c m 1 968/S \' -- 1 ,25 ;
Robinson, .J 36 ( I I"- I I Ie s.).
;
Ceramique 111
4 0 Pot, pa rt i e s.u peri eu re , c : mn e l u re s hori zon t al es , p ât e j a u n ât r e a\'cc beaucoup d i m pu re tes ; d. e m b . 1 3,0 cm ; 1 9 i3/
'
S X l l l -1 ,25 m ; ibidem.
41 Pot, partie s upe ri c u r e (3 frag m c n ts) , cannclurcs horizonto.lcs, pâte f i n e j aun â t rc ; d. e m b . 1 1 , 5 c m ; 1 9 i2/ en l r e
� IX X - 1 , 25 - 1 .50 m : ibidem.
42 Pot, partie superieure, p âl c j aunâtre avec bcauconp d ' i m purc t es, :i l ' cxt ericur t races d ' u n balai, fa � o n n t' au tonr
et S
l e n t : d. emb. 1 1 ,6 cm : 1 9i2/S I X - 1 ,25- 1 ,50 m : P o p i l ia n pi. XXX I\', 339 ( I l ie s . ) .

.
43 Pot, p art i e superieure, cannelures horizontales, pâte gru m e l e us e ron geâtre : d. e m b . l G ,O c m : 1 966/S I\' O 3
- 1 ,55 m : P o pi l ia n, pi . X X X I V , 332 ( I l ie s . ) .
4 4 P o t, partie superieure, pâte impure, porensc, dr cou l c u r grisc : d. r m h . 1 5 , 5 c m : 1 9 i2/cntrc SIX e l S X - 1 , 25---
1 ,50 m ; ibidem.
4 5 Pol, partic sup e r i cur e , pâtc fine j aunâtrc, vernis rouge-marron, brilian t ; d . emb. 1 8 ,2 cm ; 1 9G 8 / S \' prrs de
I' abside - 1 ,00 m ( donc certaincmen l entraine d 'unc couche infericure ) ; Popilian, pi. X X X I X , 40 1 ( I I le s.).
4 6 Pot, partie s upe rie u r c , pâtc j aunâlrc , p e i n l u r c r o u g c â l'cxtericur : ci. c m b . 1 :l,O e m : 1 9 i 2 1 S X - 1 ,25--- 1 , 50 m ;
? Popii ian, pi. X X .X I X , 403 ( I l le s.).
4 i Pol, partie s upe rieur e, reslc d'ansr, pâlc d e coul e u r brique, pcinturc rouge : d. e m h . 20,0 cm : 1 \li2/S \' I I I -1 . 2 5-
1 ,50 m ; ibidem.
Pl . 1 2 4 8 P o t , part i e s n perirurr, :msr quaclrifidc, cannelures horizon talcs sur le c orps, p â t r gris-marron rc n f r rma n t hcnucoup
d ' i m pu r e t e s : d. cmb. 20,0 cm ; 1 9i 2 / S X - 1 ,25 - 1 , 50 m : Robinson, K 92 ( m i l i e u du I l ie s.).
4 \1 P o t , pa r l ic su pe ri c urc , anses, " cOles l a r ge s , pâlc de conl c u r b ri q u c pcin lurc rougeâ trc i1 l ' i n tfricur, grise a l ' e x lc
" ,
r i c ur : d. cmb. 1 8,0 c m ; 1 965/S I I -1 ,50 m : ibidem.

50 Pot, parlie superic u re , anse plate, pâtr fine dr c ou l c u r hriquc, lraees ele p c i n l u n• rouge : d. rmb. 22,0 cm ; 1 965/
S I I O G -0,iO m (donc ecrla incmcnt cn lrainc d ' u nl' eouche i n fericure) ; ibidem.
5 1 Pot ( ? ) , partic su pe ri e u re, anse â plusicurs nervurcs, pâle dr cou l c u r briqur j au n â lrc : 1 9 G8/S \' -1 ,50 m ; ibidem.
52 Pol, partic su pericurc , anse torsadce, dcux c:mncl urcs sur Ic corps, pâ t P d e cou l c u r bri q u e rcnfrrmant des bouts de
coqu illages, engobe marron ; d. cmb. 1 5,0 c m ; 1 96 8 / S \' O C 1 -1 ,50 m : Popilian, pi. X X .X \' I I I, :!82 ( I le s iecle).
5 3 Pot, part i e mediane, ? deux anscs lorsaclccs, p â l e gru m c l r nsc cil' coul e u r grise ; ci. 28,4 cm : 1 9i2/S I X - 1 ,25---
1 ,50 m : Holwcrda, pi. \' I I, 822 ( Ier_ I le s.).
5 1 Pot, partie mediane, rcstc d ' an s c (011 d ' a n s c s ? ) , pâ l e fine d e ron l e u r hri q u c , vernis roug e m a rron ; d. a pprox.
-
26,0 cm ; 1 9i2/entrc S I X ct S X -1 ,25 - 1 , 50 m ; ? Popilian, pi. XXX IX, 395 ( I le- I l le s.).
55 Cruchc, partie supericurc, ansr, pâtc jaunc rougcâlrc, pe in l u rc j a u n â l rc ; ci . emb. :l,2 c m : 1 9 i2 / S X - 1 , 25--- 1 , 50 m ;
Popilian, pi. XL\' I I I, 5 i 4 ( I le s.).
56 Cruche, partie supcricurc, rcsl e d ' anse, pâlc de cou l c u r briqu c , vernis rougc mat ; ci . c m h . 2 , 8 c m ; 1 \172/S IX
- 1 ,25--- 1 ,50 m ; ibidem.
5i Cru ch e, partie supcrieurc, restc d'anse, pâte de couleur hriquc, vernis rougc clair ; d. emb. 4 , i cm ; 1 9 72/S I X
-1,25-1 ,50 m ; ibidem.
58 Cruche, partic s u p erieur c , rcstc d'anse, pâlc d e couleur briquc, vernis rouge m a l ; d. em h . 5,3 cm ; 1 9 i3/S X I I I
-1 ,2 5 m ; ibidem.
59 Cruche, partie superieurc (2 fragmcn ts), anse bifide, pâlc j au n â l rr , vernis gris-m arron ; ci . cmh. G,O c m ; 1 \17 2 /
S \' 1 1-1 ,25 m ; ibidem.
60 Cruche, col, cannelurcs horizontalcs, p â l c gru mc l c usc j aune -rougcâlre ; d. cmb. G,8 cm ; 1 9 i2/S \' I I I - 1 , 50 m ;
Robinson, H 1 8 ( I le s . ) .
6 1 Cruche ( ?), col, pâtc d e coul c u r briquc jaunâtrc renfcrmnnt du m ica d d e s houts ele coquillages ; d. emb. 5,0 cm ;
1 9i2/S X I I I -1 ,25 m ; Robinson, K 85 ( col d u n c p c t i t r amphorc : milieu du I l ie s.).
'
62 Gobelcl ( ?), b os e , pâlc j aunâ lrc, pcin l urc rougc a l ' cx tCril•tir : ci . basc 5,5 cm : l \li2/S X - 1 ,25- 1 ,50 m ; ? Robin
son, K 52 ( m i l ie u du I l ie s. ) .
63 Cruche en miniaturc, partie infericure, cannclurcs hori zontales, basc plate, p â l c j auml lre-marron ; ci. 9 , 8 c m ; d .
b a se 3,2 c m ; 1 9i2/S X -1 ,25-1 ,50 m ; Robinson, J 3i ( I le- I l le s . ) .
64 Cr u ch e en miniature, b as e , :mnulaire, pâlc fine de c ou l eu r briq u e j aunâtre, engobe de couleur brique ; d. base
65 Cru ch c en miniaturc, base, pl a t e, cannclures horizon lales, pâlc fine d e coulcur briqu e : d. base 2 , 5 cm ;
2,7 cm ; 1 9i2/S I X -1,25--- 1 ,50 m : ibidem.
1968/S \' -1 ,50 m ; ibidem.
1 ,50 m ; ibidem.
66 Crucile en m i niature, basc, plate, pâlc fine de coul cur briquc ; d. huse 4,3 cm : 1 9 72/enlrc S IX el S X - 1 ,25- -
1 12 Catalogue des d.�.cpuvţrţ�s
. .
6i Crucile en mi·niaturc, base,. plate, pâlc j aunâtre poreuse ; d. basc 3,5 cm ; 1 972 / entre S IX et S X -1 ,25-1,50 m ;
? ibidem.
68 Crucile cn minia lure, basc, plate, pâte jaunâtre poreusc ; d. basc 2 , 4 cm ; 1972/S I X -1,25-- 1 ,50 m ; ibidem.
69 Crud1c, basc, p<î.lc de coulcur briquc, engobe jaunâlrc ; d. conserve 6,:l cm ; 1 9 6 8/S \" -1 , 2 5 m ; Bourakov, pi. X,
1 i , 18 ( Ier- I I I" s.).
.
iO Cruche, basc, pâtc de coulcur briquc, engobe rougeâtre ; d. conserve 8,0 cm ; 19 72/S X -1 ,25- 1 , 50 m ; ibidem.
71 Cruche, basc, pâtc de coulcur brique ; d. conserve 1 0,0 cm ; 1972/S X -1 ,25--1 ,50 m ; ibidem.
72 Cruche, partie supcrieure ( 2 fragments), pâlc j a unc rougeâ lre, engobe rougeâtrc ; d. emb. 9,8 cm ; 1 968/SV
- 1 , 50 m ; ibidem.
73 Cruchc, partic supericurc, cannclurcs horizon tales sur Ic col, anse, pâte de cou lcur briquc marron, engobe noirâtre ;
d. emb. 7,5 cm ; 1 972/S \" I I I - 1 , 5 0 m ; ? Robinson, l\1 1 52, 1 5 4 (milieu du I l ie siccle).
74 Amphorl', col, anse bifide, pâte impure blanchâlre ; d. emb. 9,0 cm ; 1 9 66 /S I V O 2 -0,77 m ? Zeest, pi . XXV I I I,
65 a ( I "r s.).
75 Amphorc, col, anse ronde, pâtc j aunâtre rcnfermant beaucoup d ' impuretes ; engobe jaune hlanchâtre ; d. emb.
1 0,2 cm ; 1 966/S I I I -1 , 1 7 m ; Zeest, pi. X X X\", 8 1 a ( l le- I I I" s.).
76 Amphorc, col, pâlc j aune rougcâtrc, engobe jaunâtre ; d. cmb. 1 1 ,5 cm ; 1 9 1' 2 / S \" I I I -1 ,50 m ; ? Bourakov, pi.
I \" , 1 a ( I I I" s.).
77 Amphore, col, cann clurcs horizontalcs sur Ic corps, traccs d'anscs, pâlc de eoulcur brique, peinture rougcâtre ; d.
cmli. l i , 5 cm : 1 972 / S X - 1 . 25-- 1 , 50 m : Zccst, pi. X X X I I , 76 ( I I''- I l le s.).
78 Amphore, c o l . anse ronde, pâlc impure rougcatre ; d. emb. 1 8 , :l cm ; 1972/S X - 1 , 25- 1 ,50 m ; ibidem.
79 Amphon-, col, pâtc de eoul eur brique rou geâ trc, engobe marron ; d. cmb. 1 6,0 cm ; 1966 / S I I I O 3 -1 ,4 3 m ;
Zecs l. pi. X XX\' l i, 90 ( I I"- I I I" s. ).
80 Amph orc, parlic supericure, anse, pâlc de couleur briqu e ; 1 972/S V I II - 1 , 50 m ; ? Zeest, pi. XXX I I I, 80
( I I "-- I I I1' s.).
lll Amphorc, parlie centrale, anse, cannelurcs horizon tales, pâte jaunâtre ; d. 47,0 cm ; 1 9 72 / S I X -1,25-- 1 ,50 m ;
Robinson �1 77 ( I I" s.).
82 Lampc, partic supericurc, cn bord urc des ovcs, au centre u n taurcau ; ci. 5,9 cm ; h. 2,6 cm ; 1 968/S \" O C i
- 1 ,80 m : lconomu, 1 20, fig. 124 n ° 4 4 1 ( I I"- I I Ie s.).
83 L ampe, basc, pâlc j aunâtre, sur la basc J'inscription [E] ux-rTJµ/ [w) v eTCoL/EL ; 1966/S I I I 0 4 - 1 ,30 m ;
lconomu, 1 6 1 , fig. 226, n° 2 7 1 ( I Ie s.).
8 4 Lampl', partie lateral e, cercks concen lriqucs en bordure, anse annulaire, pâte rougeâ lrc ; 1 966/S Ul O 3- 1 , 55 m ;
? Icon omu, 1 9, fig. :.14-:l6 ( I I"- I I I e s.).
35 \ a s e execu te i1 la main, parl ic supericure. cordon alveolaire ; public par C. Scorpan, Pontica 3 ( 1 970), 1 53, fig. 9/-1.
'
t>6 \· ase execute :'I l a main, parlie supericurc ; public ibidem, fig. 4 /6.
87 \"ase cxl-cu tc i\ l a main, parl ic supericurc ; public ibidem, fig. 9 /:l.
Phase II A (seconde moitie du IIIe siecle de n.e.)
PI. 13 1 Coupr, partie superieurc, pâtc de couleur brique, vernis rouge foncc briliant de mauvaise qualite ; d. emb. 20,0
cm ; 1966/S I I I O 1 4 -1 ,30 m ; Robinson, L 22 (debut du 1ve s.).
2 Coupl', partie supericure, pâte fine de couleur brique marron, vernis marron, briliant aux reflets metalliques ;
d. cmb. 1 8, 0 c m ; 1967/S \' O C 3 - 1 ,00 m ; ibidem.
3 Bol, partie sup e rieure, pâtc de couleur briquc, vernis rou gc foncc mat ; d. emb. 28,0 cm ; 1 966/S I I I O 1 5 -1 ,20 m ;
Knipovici, pi. I I, 32 c ( I le- 1\' e s.) et Hayes, forme 27, fig . . 8 ( I I"- I I Ie s.).
4 Bol, p:irtie superic ure, pâlc de coulcur brique, pein ture rougc ; d. emb. 16,0 cm ; H!68/S V - 1 ,20 m ; ibidem.
5 Bol, partie supericure, pâtc de couleur briquc, engobe rougcâtre ; d. emb. 1 8,0 c m ; 1966/S I I I O. 1 4.-1 ,30 m ;
ibidem.
6 Bol, partie superieure, pâte de couleur brique, vernis rouge brillant ; d. emb. 19,0 cni ; 1 96 7 / S \' O C3 - 1 , 1 0-
·
1 , 00 m ; Popillan, pi. LX\' l i, 8 1 5 ( l le s.). donc notre fragment a pu l!trc entralne d'une couche inferieure.
i Assiette, partie supericure, pâte de couleur brique ; d. emb. 23,5 cm ; 1 967 /S \' -1 ,00 m ; \Vaage, pi. \' I I I, 813
( I l le- 1ve s. ?).
. . -; . · · · ·· .
lH
8 :Assielte, part ie superleure, deeor realise par des l ignes incisees a l 'exterieur, pâte jaunâ tre, peinture marron ; d.
emb. 29,0 cm ; 1967/S \' O B 2 -1 ,00 m ; ? ibidem.
9 So u piere , partie superieure, pâte de couleur brique, vernis rouge clair mat ; d. emb. 28,0 cm ; 1 966/S I I I O 1 5
- 1 ,20 m ; Hayes, forme 4 4 , fig. 1 O (seconde moitie du I I le s.).
10 Petit broc, partie superieure, pâte gris-marron renfcrmant de mcnus callloux, traces de cuisson sccondaire ; d. emb.
8,0 cm ; 1966 /S I I I O 14 -1,30 m ; Robinson, L 5 (secondc moitie du I I le s.).
1 1 Petit broc, partle superieurc (2 fragmcnts), cannclures horizontales ; pâte . grcissierc de coulcur b riquc foncec ;
d. e � b. 10,0 cm ; 1 966/S 1 1 1 0 1 4 -1 ,30 m ; ibidem.
12 Petit broc, pll.rtie superieure, cannelures horizontales, pâte grumeleuse gris foncl� ; d. emb. 1 1 ,0 cm ; 1966/S I I I
O 1 4 -1 ,30 m ; ibidem.
13 P et it brcic, parlie superleure, reste d'anse, pâte grossiere de couleur brique ; d.emb. 1 1 ,0 cm ; 1 965/S I ID 8 -1,50 m ;
ibidem.
14 Pot, partie sliperieure·, cannelu"res horlzontales, plite marron rcnfermant bcoucoup d ' lmpuretes ; d. �mb. 1 3,0 cm ;
1 �64/S I -1,50 m ; Robinson, K 93 (milieu du I l le s.).
15 Pot, parlie supe rl eu r e, cannclures horizontales, pâte gris-marron, grum:eleusc ; d. emb. 1 5,0 cm ; 1966/S I I I
O 1 4 -1 ,30 m ; Robinson, K 92 (milieu d u l i le s.).
16 Pot, partic superieure, anses, cannelures horizontales sur le corps, pâtc de couleur brique, engobe rougeâtre ; d.
emb. 16,0 cm ; 1 966/S I I I O 11 -1, 70 m ; ibidem.
1 7 Pot, partie supericure, pâte grossiere de couleur briquc ; d. emh. 1 8,0 cm ; 1 9 67 /S V O A 3 -1 ,00 m ; ibidem.
18 Pot, partie, supericurc, pâtc gris-marron ; d. emb. 19,0 cm ; 1 967/S V O C 3 -1 ,00-1 , 1 0 m ; Robinson, K 93 (mi
l ieu du I l ie s.).
1 9 Pot, partie superieure , cannelures horizontalcs, pâte de couleur brique, engobe marron rougeâtre ; d . emb. 22,0 cm ;
1 965/S II 0 8 -1,55 m ; Popilian, pi XXX IV, 331 ( I l le s;).
20 Pot, partie superieure, pâte de couleur brique,engobe marron-brique ; d. emh. 15,0 cm ; 1964 /S I O 1-2 -1,50 m ;
Popilian , pi. X XXV, 349 ( 1 1 16 s.).
2 1 Pot, partie superieure, pâte de couleur brique renfermant des bouts de coquillages ; d. emb. 18,0 cm ; 1965/S I I
D 8 -1,50 m ; ? Robins-on, K 94 (milieu du I I I e s.).
22 Pot, partie superieurc, rainure sous Ic rebord â l ' cxterieur , pâte j aunâtre, peinture rougeâtre ; d. emh. 14,0 cm ;
1 966/S 1 1 1 0 1 4 -1,30 m ; Popillan, pi. XXX IV, 341 ( l i le s.).
23 Pot, partie superieure, anse, rainure pour couvercle, cannelures horizontales, pâte de couleur brique marron, engobe
j aunl\tre ; d. emb. 14,0 cm ; 1 966/S I I I O 1 5 -1 ,20 m ; Poplllan, pi. XXXV I I, 376 ( 1 1°- I l le s.).
24 Cruc hc , partie superieure, anse, pâte jaunâtre, peinture rougeâtre ; d. eml>. 4,5 cm ; 1 973/S X I -0,75 m ; Popiilan,
pi. XLV I, 496 ( I Ie- 1 1 1e s.) donc notre fragment a pu C!trc entralne d'unc couche inferieure.
25 Cru c he , partlc superleure, anse, pâte de couleur brlq u e,vernis rougeâtre ; d. cmh. 4,5 cm ; 1 966/S I I IO 1 4 -1,30 m ;
· 25 Cruc he, â ! ' Hat

ibidem.
fragmentaire (8 fragments), anse l arge, pâlc rougeâtre ; d. approx. 24,0 cm ; 1973/S X l -0,75 m ;
Bourakov, pi . X, 1 7 et 1 8 ( ler_ I l le s.).
27 Cruc he, basc, pâte ro ugeâtrc ; d. basc 7,0 cm ; 1 967/S V O C 2 -1,50 m ; ibidem.
28 Cruche, partle superieure, anse, embouchure triloMe ( ?), pâte de couleur brlque ; 1 967/S V O C 3 -1,10-1 ,00 m ;
Robinson, L 9 (seconde moltle du I I le s.).
29 Amphore, col, reste d'anse, pâte de couleur brlque renfermant beaucoup d'lmpuretes ; d. etnb. 5,0 cm ; 1 965/
S I I O 1 2 -1 ,40 m ; Robinson, K 1 1 3 et 1\1 237 ( I l le-1\'e s.).
30 Amphofe , col, pâte de couleur brique, engobe jaunâtre ; d. emb. 7,o· cm ; 1966/S II I O 14 -1 ,30 m ; Robinson
L 53 ( IV8 s.).
31 Am phore (cruche ?); partie superleure, an·s e; ornement ondoyant, pâte rougeâtre, pelnture gris-vert (2 fragments) ;
d. emb. 1 3,5 cm ; 1 967/S V O C 2 -0,80-1 ,50 m ; ? Robinson, M 1 54 (milieu du l i le s.).
32 Amphore, col, pAte de couleur brlque, engobe gris ; d. emb. 18,0 ·cm ; 1965/S 11 0 8 ----'-1 ,50 m ; Zeest, pl. XXX I I,
76 ( I Ie� I i le s .).
33" Ampbore, col, anse, pâte de couieur bi:lque ; engobe j au nĂtr e ; d. em b . 12 ;0 cni ; 1 967/S V O A 3 �1 ,00 m ; ? Ro
binson L 49 ( IVe s.).
34 Amphore, c.ol, anse, pl\te de couleur brlqu e ; en gobe jounâtre ; d. emb. 1 7,0 cm ; 1966/S I I I O 1 5 -1,20 m ; Zeest,
pi . XXXV I I I, 96, 97 ( IV8 s.).
15 - c. 212
1 14 Catalogue des d.ecouy�rtes
35 Lampe, a l'etat fragmentaire, nu cen tre pe ut-etrc la representation d'un cratere, pâte rouge ; h. 2,7 cm ; d. 6,5 cm,
1 . 8,5 cm : 1 968/S \' passim ; I c on o m u, 19, fig. :�5 ( I le- I l ie s.).
36 Lampe, a I ' Hat fragmentaire, au centre representat ion d'un cratere, pâte rougeâtre ; h. 2,5 cm, d. 5,6 cm, l . 7,3 cm ;
1 967 S \' D C :3 - 1 ,00 m : ibidem .
Phase II B (trois premiers quarts du I Jn siec/e de n.e.)
PI. 1 4 C o upe , partic superieure, pâte fine de couleur brique, vernis rouge mat ; d. emb. 1 8,2 cm ; 1 967 /S \' D A 3 -0,40-
0,60 m ; ? R o b i n son , L 22 ( l \'e s.).
2 B o l, partie superieure, pâte fine de couleur briquc, vernis rouge mat, pein ture sur le rebord ; d. emb. 1 6,0 cm ;
I 967.1 S \' D A :1 -0,40-0,60 m : Hayes, forme 1 B fig. 65 ( I I le- 1 \'e s.).
:1 l 'lall'all , partie inferie ure, pâlc de couleur briquc, vernis rouge clair poreux ; d. emb. 1 0, 6 cm ; 1967 /S \' D C 3
- 0, 4 0 m : h n i po\'ici. 45, f i g . 1 0 / l (au plus tOt l i le s. ; mais l'exemplaire cite esl timbre) .
.j Ecuelle, parl i e superieure, pât e de coulcur marron brique, peinture grise ; d. emh. 26,0 cm ; 1 964/S I D 8 -1 ,00 m ;
W a a g e , p i . \' I l l, 805 ( l \'e_ye s.).
5 Ecuelle, parl ic superie urc, pâte de couleur brique, cu isson detectueuse, engobe gris ; d. emb. 25,0 cm ; 1 965/S I l
D li -0,70 m : ibidem .
(j Broc, parlie superieure, pâlc jaunâlrc- brique ; d. emh. 9,6 cm ; 1 967/S \' D C 1 -0,60 m ; Robinson, :\1 2 1 8, 219
( I \' „ s.).
7 P d i l h r o c , p a r t i!• s u p er i e u r e , piH c rou geâtre, sur I c corps des l ignes faites el e peinture blanche ; d. emb. 8,2 cm ;
1 967 ; S \'-0,80 m ; Robinson, :\l 269 ( l \'e s.).
8 P e t i t broc, par l i c s u perie ure, cannclurcs horizontalcs sur la surfacc d u ,·ase, pâtre grise poreuse ; d . emb. 8,0 cm ;
1 965/S I I 0 5 - 1 ,00 m ; ibidem .
9 P e t i t hroc, part ie s uperie ure, cannelures horizontales sur la surface du vase, pâlc de couleur brique ; d. emb. 9,0 cm ;
1 966/S I l l D 1 2 - 1 ,4 0 m : ibidem .
10 P e ti t hroc, partie su pcrieure, cannel ures horizon tales sur la surface du \"ase, pâte grumel euse de couleur brique ;
ci. P m h . 1 0,0 cm ; 1 96 7 ; S \' D C :1 --0,40 m ; ibidem.
11 P e l i l b r o c pa r l ie supcr ie ur e canm·lures horizon tales sur la surfacc du \'ase, pâte de couleur brique, grumeleuse ;
, ,
d . e m b . 1 1 ,0 cm : 1 967/S \' D C 1 -0,60 m ; ibidem.

12 P e l i l broc, partie laterale, anse l a rge, pâtl· fine de couleur brique, engobe noirâtre a l ' exte rieur dans la partie supe
ric ure ; d. 1 2,0 cm ; 1 968;S \' D C 1 -0,60 m ; Robinson, :\l l !l l (fin du I I le s. - Mbut du l \'e s.).
Pot ( ?), p a r l i e s uper ie ure, cannelures horizontal rs, anse large, pâte fine de couleur brique ; d. emb. 12,0 cm :
l!J67 S \' D C 2-0,80 m ; '! Rob inson, :\I 2 1 8 ( I\' e s.).
1 :1
1 ·1 P o t, parti!· s u peril' u rl', p â t r ele coulrur hrique, grunH " l t' use. tracrs el e c u is son sc!·ondaire : d. !•mb. 13,0 cm ; 1 964/
S I D 8 - 1 00 m ; R o bin so n K 97-105 (milieu du I I I" s.) ; i l se peut donc que dt' pareilles formes aien t persiste
, ,
au sieclc s u i v a n t , a e n j u ger par la grande quantite de fragments qui seront presentes plus loin, et qu'elles n'aient
pas d e simplenH'nt e n trainees.
1 il P o t part iC" superieure, pa l e fine d e coult· u r briq ue m arron , e n gobe ; d. rmb. 1 4 ,0 cm : 1 96/ / S \' D C :1 -0, 4 0 m ;
, -
ibidem.
1 6 P ot, partic superie ure, cannelurcs horizon lnlcs sur la surface du vasc,.pâtc impure de couleur brique ; 1 �64/S I
D 8 -1 ,00 m : ibidem.
1 1 Pot, partie superieur<', cannelures horizontales sur la surfacc d u \ as e , pâtc grumeleuse de couleur grise ; d. emb.
'
1 6,0 cm ; 1 96 4 / S I D 8 -1 ,00 m ; ibidem.

1 8 Pol, partic superie ure, pâlc grumeleusc d e couleur grisc, lraccs de cuisson secondaire ; d. emh. 1 8,0 cm ; 1 965/
,
S l l D 8 - 1 25 m ; ibidem.
19 Pot, partie superieure, plite de couleur briqu e ; d. emb. 1 5,0 cm ; 1 964/S I D 8 -1 ,00 m ; ibi.dem.
20 Pot, partie supericure,pâte de couleur brique ; d. emb. 1 9,0 cm ; 1 966/S I I I D 12 - 1 , 4 0 m ; ibidem.
2 1 Pot, partic superieure, anse, pâte grumeleuse grise ; d. cmb. 14,0 cm ; 1967 /S \' D C 1 -0,60 m ; Robinson, K 92
(mil ie u du I l Ie s.).
22 Pot, parlic s uperi cure , cannclures horizontalcs, pâte de couleur brique, grumeleuse ; d. emb. 16,0 cm ; 1965/
S I I D 8 - 1 ,25 m ; ibidem.
_C.eramique 1 1)
23 Pot, partie superieure, pâte gris marron, grumeleuse, renferman t des bouts de coquillages e l de menus cailloux ;
d. emb. 40,0 cm ; 1966/S I I I O 1 3 -1 ,45 m ; Holwerda, pi. V I I I, 929 ( l i le s.).
24 Pot, partie superieure, pâtc marron renfermant des bouts de coquillages : d. cmb. 30,0 cm ; 1 967 /S \' O C 3
-0,40 m ; ibidem.
25 Cruche, rebord, pâte fine de couleur brique, vernis rouge ; d. emb. 10,0 cm ; 1965/S I I O 8 - 1 ,20 m ; Robinson ,
L 30 (fin du I I le s. - debut du IV e s.).
26 Oenochoe, partie superieure, cannelures horizontales, pâtc de couleur brique, traces de cu isson secondairc ; d.
cmb. 9.0 cm ; 1 967 /S \' O C 1 -0,60 m ; ? R obinson, L 48 ( I\'e s.).
2i Cruche, partie superieure, anse, pâte fine j aunâtre, vernis marron rougeâtre aux reflets metalliques ; d. emb.
4,5 cm ; 1 965/S II O 5 -1 ,05 m ; Popilian, pi. XLV I, 496 ( I le- I l le s.), donc notre fragment a pu etre entraine
d'une couche inferieure .
28 Cruche ( ?), part ie superie ure, pâte fine jaunâtre ; d . 1 5,0 cm ; 1 967 /S \' O C 3-0,40 m ; ? Robinson, M 228 ( l\'e s.).
29 Cruche, partie superieure, deux anses, pâte fine de couleur briquc ; d. de l a partie consrrvce (sous l 'ansr) 4 , 5 cm ;
1966/S I I I O 16 -0,50 m ; Robinson, :\1 229 ( I\'e s.).
30 Amphore, col, pâte grumeleuse de couleur brique ; d . cmb. 6 , 5 cm ; 1967 /S V O C 1 -0, 50-0,60 m ; Robinson,
:\1 237 ( I\' e s.).
31 Amphore, fragment de col, cannelures horizontales, pâte de couleur brique, engobe jaunâtre ; d . 4,0 cm ; 1 9 6 i /
SV O C 2 -0,80 m : ibidem.
32 Amphorc, col, pâte micacce de couleur briquc ; d. cmb. 1 0,0 cm ; 1 96i /S \' O B 1 -0,50 m ; ? Robinson, :\{ 2:l t
( I\'e s.).
33 Amphore, col, pâte grumelcuse jaunâtre ; d. cmb. 1 0,0 cm ; 1 96i/S \' O C 1 -0,60 m ; ? Robinson, L 4!1 ( I \'e s.).
34 Amphore ( ?), col, pâlc fine de couleur brique ; d. emb. 1 4,0 cm ; 1 967 /S \' O A 3 -0,40-0,60 m : I Iolwrrdu ,
p i . X I I, 1 1 1 5 ( ?).
35 Amphore, partie inferieure, cannelures horizontalcs, anses, pâte fine rougei\tre ; d. 1 9,0 cm ; 1 9 i 0 / S \' au s u d - e s t
de l 'abside -1,00 m ; Zcest pi . XXXIX, 98 ( I\'e s.).
3 6 Amphore, fragment de la partie centrale, pâte de couleur briquc, imcription griffonnee sur le corps H AI ; 1 96 6 ;
S I I I 0 1 1-1 ,40 m.
Lampe, partie posterieure ; sur l a partie superieure, au centre de cleux cerclrs concentriqurs, drs fcuilles clisposees
en rayons, pâte de couleur brique ; d. 6,5 cm ; 1 966/S I I I O 2 -0,35 m ; l conomu, 69, n° 222, rig. 100 ( 1 •·r- 1 I Ie s.).
3i
38 Lampe, partie posterieure, pâte grise ; 1967 /S \' O C 1 - 0 , 6 0 m.

39 Poids pour filet de peche, circulaire, fait :'l partie d'unr tuile ; pâlc de couleur brique jaurni lrc : d . 1 0, 5 cm : 1 9G 6 /
S I I I 0 12 -1 ,40 m.
Fusaiole, pâte de couleur brique ; d. 2,0 cm ; 1 9 6 i / S \' O A 3 -0 , ·I0-0,60 m.
\'ase, fait :'I la main, basc plate ; pu blie par C. Scorpan, Pontica, 4 (1 9i1), p. 1 39.
40
41
Phase II A - B (Ille - I ve siec/es de n.e.)
PI. 1 5 1 Bol, parlie superieurc, pâ te ele couleur brique, vernis rouge briliant : ci . emb. 24,0 cm ; 1 965/S I I O 4 - 1 ,25 m :
Hayes, forme 1 B, fig . 65 ( I I le- 1\'e s . ) .
2 Ecuelle, partie superieure, pâte marron, engobe rougeâtre, traces de cuisson secondaire, L\ l'exterieur : d . t•mh.
32,0 cm : 1 965/S 1 1-1 ,00 m ; Haycs, forme 2 A, fig. 66 ( I \'e s.).
3 Ecuelle, partie l a terale, basc large, pâ t e de couleur brique- marron ; d. c m h . 40,0 cm : 1 965 / S I I - 1 ,00 m;
? Robinson, P 1 1 1 86 ( l l le- 1\'e s.).
4 Canthare, portic suphicurc, anses, pâte rine de couleur briqur, u l'cxt�rleur pcin turr rougc ; d . rmh. 1 2, 5 cm ;
ci. 1 8,2 cm (avec anses) : 1972/S X - O, i5 m ; Knipo\'ici, pi . I I I, 36 ( I I Ie-1\'" s.).
5 Petit broc, partie supt'!ricure, cannelures horizonlales, pâlc jaunâtre-rougeâtre, grumeleuse ; d. emh. 8,5 cm ;
1 973/S X I I I -0,75 m ; Robinson, M 269 (rin du l\' e s.).
6 Petit broc, partie superieure, cannelures horlzontales, pdte rougeâlre grumeleuse ; d. emb. 8,5 cm ; 1973/S X II I
-O,i5 m ; ibidem.
7 Petit broc, partle superleure, cannelures horlzontales, pâte marron, grumr leusr ; d. cmb. 8,5 cm ; 1973/S X II I
- O,i5 m ; ibidem.
8 Petit hroc, partie superieurc, anse, c.unnelures horizontales, pâte gris-marron, grumeleuse-; . d. ernb. 8,0 cm ; 1 973/
S X I I I -li,75 m ; ibidem el l\1 1 9 1 (fin du I I Ie s. - debut d u n·e s.).
9 Pot, partie superieure, c an n e lures horizontales, pâte grise, grume l e use ; d. emb. 1 0,0 cm ; 1 972/S I X -0,75 m ;
Hobinson, K 97-105 ( m i l i e u du I I Ie s.).
10 Pot, partie supcrieurc, pâlc gris-marron, grumeleuse, m icace e _; d. emb. 1 7,5 cm ; 1 972/S V I I I - 0,75 m ; ? Robin
son, K 94 ( m i l i e u d u I I lc s.).
1 1 Pot, partie superieure, a n s e s, pâte de coul eur brique-marr-0n rcnfermant des bouts de coquillages, cu isson detec
.
tucuse ; d. c mb. 30,0 cm ; 1965/S I I O 6 -1 ,20 m ; Robinson, K 92 (milieu du I l ie s.). :

1 2 Pot, partie su pcrieurc, anses, pâte rougeâtre ; d. emb. 1 2,5 cm ; 1972/S I X -0,75 m ; ibidem.
1 :i Pot, partie supcrieure, anse, pâlc impure de couleur brique ; d. emb. 1 5 , 0 cm ; 1972/S I X -0,75 m ; ibidem.
1 t Pot, par tic superic urc, pate marron renfermant des bou ts de coquillages et d ' autres impure tes ; d. emb. 28,0 cm ;
1 9 73/S X I I I -0,75 m ; ibidem.
1 5 P o t , parlie supcric url', cannclures horizontalcs, pâte rougeâlrc, engobe m arron-rougcâtre ; d. emb. 1 8,0 cm ; 19G4/
S I - 0,85-1 ,00 m ; ibidem.
l G Cruche, col, pâte fine rougcâtre. vernis rouge ; d. emb. 5,0 c m ; 1972/S I X -0,75 m ; Popilian, pi. XLV I, 496
( I I"- I I Ie s.).
17 Oerwchoe, c ol, anse, ptl t e fine d e coul c u r hriqul', engobe gris-marron ; : d. emb. 7,0 cm ; 1 9G5/S I I -1 ,00 m ;
? R obinson, L 4 8 ( n·c s.).
1 8 A mphorc, col, :rnses, pâtc rougeâtrc ; d. em!J. 6,5 cm ; 1 972/S X- 1,00 m ; Robinson, M 237 { !Ve s.).
1 9 :\ mphore, col, anscs, pâlc gris-marron, cuisson dHcc tu cuse ; d cmb. 5,0 cm : 1 9 6 l / S I -1 ,20 m ; ibidem.
,
20 Amph ore, col, anses, pâte d e couleur hrique, engo!Je rougeâlrc : d. emb. 5,0 cm ; 1965/S I I -l,00 m ; ibidem.
21 Amphorc, col , anses ( ?), c anne l u res h orizontales, pâte rougeâtrc ; d. emb. 6,0 cm : 1973/S X I I I -0,75 m ; ibidem.
22 Amphore, col, anses ( ?), p â l c de couleur brique : d. emb. 5,5 cm : 1 973/S X I I I -0,75 m ; ibidem.
23 Petite amphore ( ?), part ie superieurl', anses, pâte grisc, engobe n oirâtrc ; d. e m b . 1 1 , 0 cm : 1 9'72/S I X -0,75 m ; ?
Robinson, '.\I 2:m ( I \'c s.).
24 Amphore, partie superieure, anses, p â t e. fine d e co ul eur brique. engobe jaune blanchâtre ; . d . e mb 8,0 cm ; 1973/
.
S X I- 0,75 m ; Robinson, L 30 e t 5 4 ( l \ es . ).
'
25 Amphorc, partic supericure, anses, cannelures horizonlales, pâlC' impure j aunâlre ; d. em!J. 10,0 cm ; 1 973/S X I I I
-0,75 m ; ? Zeest, pi. XXX I, 7 5 ( I le- I l le s . ).
26 P e l i le amphore, parlie supl•rieurl', pâte fine j aunâ tre ; d. emh. 5,0 cm ; 1 972/S IX -0,75 m ; Robinson, :\I 229
( I \'" s.).
2 7 Amphore ( ?), part ie su peri c u rl'. pâk rougeâlre. rngobr de eoulrur brique ; d . cmh. 1 8,0 cm ; 1 972/S IX -0,75 m ;
?Robinson, !\I 222 ( I\' " s.).
28 Amphorc ( '?), parlie supt'.-rieurc, pâte de couleur !Jriq u r , fine ; d . t" m b. 1 6,0 cm ; 1 972/S X - 0,75 m ; ? ibidem.
29 Amphore ( '?), parlil' infc r i e ure, pâtl' gru m eleuse rougeâtrl' ; ci. hase 1 0,0 cm ; 1 973/S X I I I -0,75 m ; ? ibidem.
.
30 Amphore, base, pâte de couleur briquc jaunâtrc ; ci. basc 3,0 cm ; 1 972/S X -0, 75 m ; Zeest, pi. XL, 103 ( I\'e s.).
3 1 Amphore, base, p â l c jaunâtre ; d. b a s e :�,5 cm ; 1 972/S X-0,75 m ; Zeest, pi. XXXV I I I, 94 ( l le- 1 l le s.).
:l2 Vase fait a l a main, pul>lic par C. Scorpan, Pon tica 3 ( 1 970), p. 1 53, fig. 1 1 / l (selon C. Scorpan, l e Yase a ete
fait au lour lent).
3:l \' ase fail a l a main, puh l i e ibidem.
Phase III (dernier quart du I ve siec/e - ve siecle de n.e.)
P I . 1 6 1 Amphorc, en ticrr, anses, cannelures horizontales a l a parlie superieure d u Yase, pâte rougeâtre renfermant beaucoup
d' i mpuretes ; b . 42,0 cm ; d. 2 1 ,20 cm ; 1973/ S X I -1, 10 m (T 1 7) ; ? Robinson '.\I 302 (Ve s icclc) et i\l 327 (debut
2 A mphore, e n t ierr, anses, a qu atre nervures, cannelures h o rizo n la le s a l a partic inferieure du Yase ; pâte fine de
du \' le s.).
couleur brique h . 44,0 c m ; d. 25, 0 c m ; i 965/S \· -1 ,30 m (T 2) ; Robinson !\I 333 (debut du Vie s.).
.
3 Amphore, e ntiere, anses, cannelures h orizontal es, pite . de coule1.1r briqu.e, erigobe j a·unâtre rose, sur la panse ins
cription- indechiffrabJe:....:... a peinture rouge ; h. 54,0 cm·; d. 2·8,0 cm ; " 1 972/S VI-l , 30 m (T 1 1) ; ? Ro b inson,
1\1 235 ct 273 ( IV e s ie cl e ) et Zcest, pi. XXXIX, 98 ( I \'e-v 1e s.).
4 Amphore, parlic infericure, cannelures horizontales, pâte de coulcur brique , · engobe b lanch âtre ? ; d. 26,0 cm ;
1 967,/S \'-0,55 m (T 8 ) ; ? Z ees t, pi . X X X I X , 99 ( IVe s.).
C eramique 1 17
Phase IV A , (premier:e moitie du VP siecle de n.e.) -
PI. 16 1 · Couvercle, entier, pâlc grumeleuse j aunâtre ; d·. 1 4,0 cm ; 1 970/S Y -0,40 m ; forme inchangec par rappor t aux
exemplaires anterieurs cf ; Robinson, K 86 (milieu du Ille s.).
2 Aniphore, partie centrale, anses, cannelures horizontales, pâte fine de couleur brique ; d. 20,0 cm ; 1 967 /S V
O 1-0,45 m ; ? Robinson, M 325 (debut du Y le s.).
3 Amphore, parties centrale e l infcrieure, reste d'ans es, cannclurcs horizontales, pâtr rougcâtre ; d. 20,0 cm : 1 967/
S V --0,45 m ; ? ibidem.
4 Petite amphore, enticrc, anses, slries sous· lcs anses et sur Ic rebord, pâlc de couleur brique, engobe blanchâtre ;
h. 38,0 cm, d. 1 4,0 cm ; 1 964/S I - 0,40 m ; Robinson, M 372 (V Ic s.).
5 Pet ite amphore, entiere, anses, s lries a la partie inferieure, pâte et engobe de cou l cur briquc ; h. 32,0 c m ,
d. 1 6,0 cm ; passim ; Robinson, M 302 (Ve s.) c t 326 (V Ic s.).
6 Petite amphore , en liere, anses, canne lures ·h orizontales, pâte fine rougeâtre ; h. 32,0 cm, d . 1 6,0 cm ; 1 970 /S \'
-0,40 m ; ibidem.
7 Petite amphore, enticre, anses, cannelures horizon lales, pâlc fine rougcâttc ; h. 36,0 cm ; d. 1 8,0 c:m ; 1 970/
S V -0,40 m ; ibidem.
8 Amphorc, basc, cannelu·res horizon lalcs, pâlc rougc-jaunâlrc ; d. de la partic conscrvc c 1 7,0 cm ; 1 970/S V
-0,40 m ; ? Robinson M 327 (debut du \' le s.).
9 Amphorc, enticre, anses, s lries a l a partie superieurc et infericure du vase ; pâlc rougcâtre, i nscrip tion a pein lure
rouge publiee par Em. Popescu, lnscrip/ iile din secolele I V-X I li descoperite (11 Romu11 ia, Bucarest, 1 976, 169,
n° 148 avec la leelure • A + .Q au-.dessous, restes d'autres l e ltres •, lec:ture que nous ne pouvons accepter integra
Iement ; h. 82,0 cm ; d. 30,0 cm ; 1966/S V -0, ·10 m ; His tria, I, p. 46 1 , fig. 389 ( V I" s.).
1 0 L am pe, enti�re, sur l 'ansc protome mi-humain, mi-animal, dorit Ies mains cmbrassent la partic supericurc de la
Iainpe, pâle fine rouge â lrc ; h. 5,0 cm, I. 9,"5 cm ; d. 6,5 cm ; 1 967 / S V - 0,40 m ; Iconomu, fig. 1 8 1 , 1 82, n° 766 e l
7 6 8 (V ie s.).
Phase I V"B (seconde moitie du Vie siede - debut du VI/t siecle de n.e:)
PI„ 17 1: Pot,' entier, - anses; cannelures sur · l e col, pâte · fin e grise0; h.' 22;0 cm, d . 23,0 cm, d . emb. 1 7,0 cm ; 1964/S I
-1 ,00 m {dans la hutle) ; Robinson, M :3 74 (fin du \' I" s.).
2 Oenochoe, entiere, anse aplatie, carinelurcs sur le ·corps· du vase," uinbO, pâlc fine de coulcur brique ; h. 24,0 cm,
d. 1 8,4 cm, d. emb. 4,8 cm ; 1 964/S 1 -1 ,00 m (meme huttc) ; Robinson, M 365 (V le-v ne s.) c t � 7 (debut
du V I ie s.).
3 Cruche, presque enlierc, dcux anses, cannclures sur I c col ct sur la · panse du vase, umbo, pâlc fin r rougeâtrc ;
d. 2 4,0 cm ; 1 964/S I __:_i ,oo m (meme hritte) ; Robinson, :\I 388,"389 (mais date du 1xe_:_xe sieclc en basc de con
· :
texte ; I es dcux vascs pourraient neanmoins etre plus ancicns, ne serait-ce qu'a cn jugcr par notre exemplairc, trouve
<i cote d'ai.ttres vascs pour l esquels ii y -a de bonnes analogics toujours a AthCnes).
4 Pe tit e amphore, prcsquc cntierc, dcux anscs a n ervurc median e, umbo, plite rougeâtrc ; d. 1 5,0 cm ; 1 964/
S I :..__1 ,00 m (memc hutte) ; ? Histria, 1 , 456, fig. 379 (fin du \' le s.).
5 Petite amphore, parti e supcrieure, dcux anscs tondcs, pâte fine rougeâtrc, engobe j aunâtrc ; d. 1 5,5 cm ; 1 96 4 /
S I -1 ,00 m (meme hutte) ; ? Robinson, M 32 5 (debut du \' le s.).
.
6 Amphore, partie superieure, deux anses, pâte jaunâtrc ; d. emb. 9,5 cm ; 1964/S 1 - 1,00 m (memc hu ttc) ; Robinson,
M 326 (debut du V l e s.).
Phase IV A-B ( Vie - VIJ• siecles de n.�.)
PI. 17 1 Coup e , partic superieure, pâle de coul cur brique ; d. cmb. 22,0 cm ; 1 967/ S \' O A 3 -0,60 m ; piecc tres probablc
m en t · entra hic e, etant donnc qm• l'ana1ogic la plus proche se trouve chcz Robinson, H4 ( I I" s.).
2 Coupe, partie superieure, pâte grise, engobe noirâtre ; d. emb. 1 4,0 cm ; 1 966/S I I I D 1 8 -0,15 m ; Hayes, forme
68; 7, fig. 20 ( IVe_:_ve ·s.)
3 Gohcl c t ( ?), parl i r superir urr, cannclurcs fincs, pâlc fine de coulcur briquc, rngobe grise : d. emb. 10,0 tm ;
1 96 1 / S I O 5 -0 , 8 5 m : ? Hobinson, ;\l 356 (fin du \' Ic s.).
4 Bol ( '? ), parl i c supericure, anses doubles appliqul-cs horizon tal cmcnl, pâl e fine de coulcur briq ue, lraccs d e cuisson
scconcla i r r : d. c m b . H i.O rm : 1 96 7 / S \' O A :1 -0,40 m : ? Robinson, 1\1 :l54 (fin du \' le s.).
5 Coupe, parlie supl-ricurr, rainurc â J ' e xterie urc du rebord ; pâlc de coulcur briqu e ; d. cmb. 1 6,0 cm ; 1965 /
S I I O :1 -0„10 111 : H obinson, :\l 350 (rin du \' Ic s.).
6 Plateau. parlic supericurc, pâlc grisc : d. cmb. 28,0 cm : 1 966/S I I I O 1 2 -0 , :10 m : Robinson, :\1 352 ( fin du \' Ic s.).
7 Plalcau, partic laterale, basc plate, pâle de coulcur brique, traccs de cu isson sccondairc â l'in lcrieur e t â l'cxtc
rieur ; d. c m h . 28,0 cm : 1 9ti 7 1 S \' -0,40 m ; '! Robinson, K 90 (milieu du I l ic s.) mais Ia forme peut, a notre avis,
a \·oir p e rs i s t e plus longtcmps.
8 Ecuclle, parlie superi e ure, pâte fine d e couleur brique, engobe rougcâtre ; d . emb. 26,0 cm ; 1967 / S V O A 5
- 0,35 m ; Robinson :\l 352 (fin du V Ie s.).
9 Ecuelle, partie supcricurc, cannelures fines a l 'e x terieur, pâte fine d e couleur brique, engobe rougeâtre ; d. emb.
2 6 , 0 c m : 1 96 7 / S \' O B 4 -0,35--0,40 m ; ibidem.
1 0 Ecu c l l c , partie superie ure, pâte grise, peinture marron ; d. emb. 22,0 cm ; 1967 /S \' O A 3 -0,40 m ; Haycs, forme
1 03, fig. 29 ( \' Ic s.).
1 1 Ecu e l l e , parlie superic urc, pâte grumeleuse de eoul eur brique ; d. emb. 24,0 rm ; 1964/S I O 10 -0,70 m : Robinson ,
P 865 1 (cf. �l 289 ; yc s.).
1 2 Ecue l l e , partie superieurc, rainurc a J' ex teri cur sous le rebord, pâte grumeleuse de couleur briquc : d. emb. 28,0 cm ;
1 96 7 S \' -0, 40 m : ? Hayes, forme 1 07, fig. 33 (\' Ie-V I le s.).
1 :l Eru e l l r , parlic superieure, d e ux rainures a l 'exterieur sous l e rebord, pâte grumel euse d e couleur brique ; d. emb.
:i 6 , 0 c m : 1 96 5 1 S I I O :i -0, 4 5 m : ibidem.
1 -1 Ecu c l l c , parlie supcrieure , pâlc grumclcuse d e coul eur brique ; d. emb. 30,0 c m : 1 965/S I I O 4 -0,51 m ; ibidem.
1 5 Ecu e l l l' , part i l' supericure, rainure a J ' i n teri e u r sous le rebord, pâte grumeleuse gris-marron : d. emb. 28,0 cm ;
1 967 S \' -0„1 5 m : ibidem.
1 6 Ecuclle, partic supericure, cannelures horizontales, pâte grumeleuse de couleur brique ; d . emb. 1 9,0 cm ; 1 96 4 /
S I O 5 -0,50 m ; ibidem mais combiner anc la forme 108 (V i le s.).
1 7 Ecuellc, partic superieure, cannclures horizontales, pâte gris-marron renfermant d e m enus cailloux ; d . emb. 32,0 cm ;
1 96 7 !S \' O A 5 -0,35 m ; ibidem.
1 8 Ecuelle, partic supcrieurc , saill i e pour couYercle a J 'interieur, pâte grumeleuse de couleur brique ; d . emb. 22,0 cm ;
1 96 7 15 \. -0,45 111 : ibidem.
r n Petit broc ( '.'), partie supcri c u rc, pâte de couleur brique ; d . emb. 1 1 ,0 cm ; 1 967/S \' O A 3 -0,50 m ? ; Robinson,
:'11 356 (fin du \' J <' s.).
20 P e l i t bror ( '!), parlie superieure, pâlc de couleur briquc renfermant de menus cailloux ; d. emb. 10,0 cm ; 1 9 6 7 /
S \' O B 4 -0,35-0,40 m ; ibidem.
2 1 P e l i t broc, partic supcrieure, pâlc fine de couleur brique : d . emb. 1 2,0 cm : 1966/S I I I O 1 8 -0,15 m ; Histria,
1 , 463, fig. 3 9 4 ( \' l e s.).
22 P etit broc, partie supcricure, cannC'l urcs horizontalcs, pâte grumeleuse d e couleur brique, traces de cuisson secon
d aire : d . em b . 7,0 em : 1 96 7 / S \' O A :i -0,50 m ; ibidem.
23 P e t i t hroc, parlic supcricure, saillie a l ' i n tcricur pour couvcrcle, pâlc de coulcur briquc foncl�e, grumeleuse ; d. emb.
1 0, 0 c m ; 1 967 /S \' O A ;3 -0,40 m ; H istria, 1, p. 463, fig. 39 5 (\' Ie s.).
24 Petit broc ( '.' ), parlie superieurc, anse, pâte gris-marron, grumcleusc ; d. emb. 10,0 cm ; 1967 /S \' O A 3 -0 , 4 0 m ;
H obinson, '.'.: 2-:� ( \' I Ie s.).
25 Soupii're, parlic supcricurc, cannel ures horizontalcs, pâlc j aunâlre de coulcur briquc ; d. emb. 20,0 cm ; 1 964/
S I - 1 ,20 m (d ans la rossc qui commcnce dcpuis le nivc u du \' Ic s.) : Robi nson, i\l 355 (fin du \' le s.).
26 Pot, partie superi curc, cannelun•s horizonlalcs, pâtc gru mclcuse de coulcur briquc, traccs d e cuisson secondairc a
J ' c -xt cricur ; d. cmb. 10,0 cm : 1 96 7 / S \' O B 4 -0,35--0 ,10 m ; ? llis lria, 1 , ·163, fig. 39_:1 (\' le s.).
·_
r , Pol, parlic supericure, cannel urcs horizon talcs, pâlc d e coul cur brique, engobe noirâtre ; d . emb. 1 1 ,0 cm : 1 966/
S I I I passim ; ? ibidem.
28 Pol, parlie supericurc, pâlc gris-j aunâtre, fait a l a main ; d . emb. 24,0 cm ; 1 964/S I O 5 -0,85 m ; ibidem.
29 Pot, parlie superieure, anse (onses ?), saillie pour couvercle a l 'interieur, pâlc grumeleuse grise ; d. emb. 1 6,0 cm ;
} 966/S I I I O 1 3 --0,40 m ; ibidem (autant quc l 'on puisse en juge r par nc;itre fragment, qui csl idcntique),
Ceramique 119
30 Pot, partie superieure, rainure s u r l e rebord, pâte grumeleuse de couleur brique ; d. e m b . 1 -t,O c m : 1 9 6 5 / S I I O ·1
-0,30 m ; ibidem.
31 Pot, partie superieure, rainure sur le rebord, anse, pâte grumel euse de cou l E' ur brique : d. emb. 1 4,0 cm : 1 967/
S \" O A 5 - 0,35 m ; H istria, 1, 463, fig. 394 (\' Ie s.).
32 Pot, partie sup�ricure, rainure sur le rebord , pâte m icacee de couleur brique ; d. emb. 34,0 cm ; 1 9 6 7 /S \' O
A 5 -0,40-0 , 4 5 m ; ? ibidem.
33 Pol, partic superieure, saillie pour couverclc a J'in terieur, pâtc de coulcur brique marron rcnrermant de m <' n u s
cailloux ; d. emb. 1 2 ,0 cm ; 1 9 6 7 / S \' O A 3 -0,40 m : Histria, 1 , 4 6 :J, fig. 393 (\' le s.).
3 4 Pot, partic superieure, saillic pour couvcrclc ii l"inlcricur, cannelures horizontales, pâlc gris-marron : d. c m h .
1 2 cm ; 1 96 4 / S I O 5 -0,35 m ; ibidem.
35 Pot, partic superieure, saillie pour couvcrcle ii J'intericur, cannclurcs horizontales, pâlc fine de couleur b r i q u t' :
d. emb. 1 6,0 cm ; 1 9 6 7 / S V O B 4 -0,35--0,40 m : ibidem.
Pl . 1 8 36 Pot, partie superieure, anse, pâte grise, grumcleusc, rcnfcrmanl des bou ts de coquillagcs el de m c nus caillou x :
d. emb. 1 8, 0 cm ; 1 9 6 7 /S V O B 4 -0,35--0, 4 0 m ; ? Robinson, :\l 3 7 4 (fin du \' le s.).
3 7 Pot, partie superieure, pâlc jaunâtrc ; d. cmb. 12,5 cm ; 1 9 72/S X -0,40 m ; ibidem.
38 Pot, parlic supcrieurc, saill i c pour cou,·crcl e a l ' in tericur, pâlc grumelcusc de coulcur briquc : d. cmb. 1 '1,0 cm ;
1 966/S I I I O 1 7 -0 , 1 8 m ; ibidem.
39 Pot, parlic supcricurc, pâte de coulcur brique, lraccs de cuisson sccondairc ; d. c m b . 1 2 , 0 cm : 1 966/S I I I O 8
-0,35 m ; ibidem.
-10 Pot, partic supericure, cannclurcs horizonlales, pâtr grisc ; d. c m b . 1 6,0 cm ; 1 9 6 1 / S I O 1 -0,70 111 : 1 Iislria, 1 ,
463, fig. 393 (V Ie s.).
41 Pot, partic sccondairc, rainurc a J ' extcricur sous Ic rebord, pâtc de roulcur bri q u c , engobe m :i rr on rou gc â l r e : ci .
emb. 2 1 ,0 cm : 1 966/S I I I O 1 5 -0, 1 9 m ; ibidem.
42 Pot, partie superieurc, saillie pour couverclc a J " i n lerie ur, pâlc grossiere de coule u r brique ; d. emb. 1 1 , 0 c m :
1 965/S I I O 6 -0,30 m ; ibidem.
43 Pot, partie superieure, pâte de couleur brique : d. emb. 1 8,0 cm ; l 96 6 1 S I I I O 1 8 -0,88 m (dans unc fossc) ;
44 Pot, partie superieure, pâte gris-marron ; d. cmb. 1 5 ,0 cm 1 9 6 1 / S I O 9 -0,50 m ; Histria, 1, 463, fig. :rn 1-
ibidem.
395 (V Ie s.).
45 Pot, partie superieure, anse, pâlc fine de couleur brique ; d. emb. 1 6 ,0 cm ; 1 96 7 / S \' O 3 -0,60 m : ibidem.
46 Pot, partie superieure, cannelures horizontales, pâte de couleur brique-rnarron ; d. emb. 1 8,0 cm ; 1 966/S I I I
O 1 7 -0 ,35 rn ; ibidem.
47 Pot, partie superieure, pâte grossiere de couleur brique ; d. ernb. 20,0 cm ; 1 96 6 / S I I I O 1!J -0,30 m ; ibidem.
48 Pot, partie superieure, cannelures horizontales, pâte gris-rnarron ; d. emb. 28,0 cm ; 1 96 7 / S V O A 5 -0,:�5 m ;
ibidem.
49 Pot, partie superieure, pâte grumel euse grise ; d. emb. 1 4,0 cm ; 1 9 6 7 /S V A O 5 -0,I0-0„15 m ; ? ibidem.
50 Pot, partie superieure, anse, pâte marron renfermant des bou ls de coquillages el de mcnus cailloux ; d. cmb.
1 6,0 cm ; 1 96 7 / S V O A 4 -0,60 m ; ? Robinson ::\1 374 (fin du V ie s.).
51 Pot, parlie superieure pâte blanchâtre (kaolin ?) renfcrmant des particules de tuiles broyecs, dr calca irr r L de
petits cailloux ; d. cmb. 1 4 ,0 cm ; 1 965/S li O 2 -0 ,15 m ; ? ibidem.
52 Pot, partie supericurc, anse, rainurc pour couvcrclc a l'intericur ; pâlc marron rcnfcrmant de mcnus caillou x d des
bouts de coquillagcs ; d. cmb. 1 4,0 cm ; 1 967/S V O A 3 -0,35 m ; ibidem .
53 Pol, partie supericure, engobe noir ; d. cmb. 1 7,0 cm ; 1 9 6 7 /S V-0,45 m ; ? ibidem.
54 Pot ( ?), basc, pâtc grumcleusc de couleur marron-briquc ; d. basc 1 0,0 cm ; 1 972/S X -0, 1 0 m ; ? Robi n s o n ,
�l 3 6 6 ( fin du V Ie s.).
55 Pot ( ?), basc, pâtc gris-marron, fait au lour lent ; d. basc 6,2 cm ; 1 96 7 /S V O B 4 -0,35--0„10 m ; ibidem.
56 Pot, partic supericurc, anse, cannclurcs horizonlalcs, pâlc gris-marron ; d. cmb. 1 0,0 cm ; 196 ·1 / S I -0,60 m ; Ho-
binson, N 1-2 (debut du \' I lc s.).
57 Pot, partic superieure, pâlc marron ; d. cmb. 1 0,0 cm ; 1 967 / S \' O B ·t O , :J5 0 ,IO 111 : ibidem.
- -
58 Oenochoe, col, pâte fine de coulrur brique ; d. cmb. 9,5 cm ; 1 965/S I I O 3 -0,45 m ; Robinson N 7 (debut du \' ue s.).
59 Couvcrclc, orncmcn t en formr d e conifcres, pâlc fine de coulcur briqu c, friable ; d. 1 2,0 cm ; 1 96 7 /S V O C 1
�0,90 m (dans la fossc) ; B arne a ; D ID, 5·12, ·fig. 53/6 (V Ie s.).
60 Amphore, col, anses, pâle el engobe jaunâ lrcs ; d. emb. 7,0 cm ; 1 9 6 4 / S I O 8 -0,57 m ; Robinson .M 315 (V I e s.).
6 1 Amphore; col, pâte· de couleur brique renfermant d e menus caill oux el du mica ; engobe jaunâtre : d. emb. 8,0 cm :
1 967 IS V 0 B 4 -0,35 m ; ? ibidem.
62 Amphore, eol; anse, pâte de · couleur brique, engobe rou gdtre ; d. emb. 8,0 cm ; 1 957/S V 0 A 4 �0,50 m ;
? Robinson, :i\1 336 ( V i e s.).
63 Amphore, col, anse, pâte de coulcur briqne, engobe jaunâtre ? ; d. emb. 10,0 cm ; 1 9&4/S I O 4 -0, 70 m ; ibidem.
64 Amphorr , col, pâte micacec de couleur brique j aunâtre ; d. cmb. 10,0 cm ; 1 964/S I O 8 -0,24 m ; ? ibidem.
65 Amphore, col, pâlc grumelcuse rougeâtre ; d. emb. 1 5,0 cm ; 1 965/S II O 3 -0,15 m ; Robinson; M 326 (V Ie s.).
66 Amphorr, col, cann rlurcs sur le col, pâte de couleur brique clalre, e ngobe rougeâtre ; d.· emb. 20,0 cm ; 1 955/
S I I O 1 1 -0,45 m ; ibidem.
67 Arnphore, col, pâte friable de couleur briqu e ; d. emb. 1 6,0 cm ; 1 967 /S V O B 4 -0,35--0,40 m ; ? ibidem.
68 Amphore, partie laterale, anse, pâte de couleur briqu e-marron ; 1 972/S X -0,40 m ; H istria, 1 , 4 6 1 ; fig, 389 (V Ies.).
69 Lampe, anse, pâte fine de couleur brique : 1 965/S II O 1'----0 , 25 m ; ? Iconomu, 28, fig. 56 (Ve-v1e s.):
70 Fusaiole, entiere, pâte de couleur brique ; d. 4,5 cm ; 1 972/S X -0,35 m.
71 Vase foit :i la rnain, basc, publie par C. Scorpan , Pontica 4 (1971), 1 39 et fig. 3/6.
7 2 Vase fail :i la main, :i l'etat fragmentaire, publie par C. Scorpan, Pontica 3 (1970), 1 53 et fig. 12/3.
73 Vase fait :i la main, ornement incise, public ibidem, fig. 12/4.
2. OBJETS EN VERRE ET PIERRES SEMI-PRECIEUSES
THERMES I
Phase I A (Ier siec/e de n.e.)
PI . 1 9 1 Pot ii onguents, parti e infCrieure, verrc vcrdâtre ; d. base 3,6 cm ; 1 975/S X I O 8 -1 , 20 m ; lsings, 4·3, forme 28 b
( ier s.) et 82 A 1 ( I le- I I Ie s.).
2--3 P erles; typc melon, l'une cntiere, l'autre :i l 'Ctat fragmentaire, pâte de verre poreuse; verdâtre ? ; ·d. des deux
1 , 3 cm, h. 1 ,00 cm ; 1976/S X X I I, 1 , a -1 , 1 5 rn ; Eisen, n° 93, type 24 ( I er s. av. n.e.-ler s. de n .e.).
4 Perle roridc enlierr, peti ts cercles cn peînturc blanchC' :i l'exterieut, Ve'rre bleuâtte ; h' 0,9 cm, d. 1 ,'5 cm ;
·
1976/entrc S X IV et S XV -0,60 m ; S. Sanie, SClV, 24 (l97l), 3, pi. 14 { Ier s. av.n.�._.:... 1er s. de·n. e.); ·.
Phase I C ( dernier quart du Jie siecle de n.e. - premiere moitie du IJI.e siecle de n.e.)
PI. 19 1 Pastille en vcrrc a reflets dores ; h. 0,7 cm, d. 1 ,7 cm 1 974/S I la -1,2 5--1,70 m.
2 Broc, largr anse :i plusic u rs ncrYures, Yerre briliant Yerdâtre ; 1. 4,7 cm ; 1 975/S XX I l -0,30 m ; Llairmont,
pi. XXXI \', 598 ( I Ie- I l le s.),
3 Perl e, entiere, pâte vert fonce, luisante, ornec d'une raie en peinture blanche ; h. 0,8 cm, d. 1 ,4 cm ; 1 975/
S X I\' -0,30 m ; S . Sanie, SC IV, 24 (1973), 3, pi. 14 { Ier s. av, n.e.- Ier s. de n. e. ) et L. Bark6czi, AAA SH, 20
(1 968), pi. LV I, 29 (Vie s. de n . e .).
·l P erl e, type melon, :i l 'etat fragmcntaire, verre de couleur vert fonce ; h. 1 ,5 cm ; d. 2,2 cm ; 1 975/S XIV
- 0,30 rîl ; Eisen, n° 1 1 4-1 1 5, type 24 (variations des exemplaires anciens, du ier s. av. n. e. au I er s. de n.e.).
Phase I B-C (II" - III" siec/es de n.e.)
PI. 19 1 Perl e , entiere, verre marron, :i l 'exterieur des petits ccrcles en peinture blan che � h. 1 , 2 · cm ; d. 1,6 cm".;· 1 975/
S X IV -0,35 m ; S. Sanie. loc; cil . et L. Bark6czi, loc. cil .
2 Gemme, entiere, represente probablement un personnage deb out, verre marron ; h. 1 ,6 cm, 1. 1,3 em ; 1975/
S X I O 3 -0 , 1 0 m ·; ibidem ,
Objets en· verre et pierres semi-precieuses 1 21
Phase II A (seconde moitie du Ilie siecle de n.e-)
PI. 19 1-7 Coupes, piMs, verre de couleur vert-bleu ; Ies dimensions varient entre ; h. 1 ,04-2,5 cm ct d-. 3,7-4,9 cm ;
1 974/S I I a -0,90-1 ,25 m ; Bucovală, 44 n° 40, ( l l le-1ve s.).
8--9 Pots â onguents, bases, verre brillant vcrdâtrc ; h. 4,3-- 7 ,0 cm, d. 1 ,0-3,0 cm ; 1 !)74/S II a -0,90-1 ,25 m ;
Isings, 126, forme 105 ( I l le- 1ve s.).
10-17 Brocs ( ?), bases concaYes, vcrre verdâtrc e l blcuâtre ; d. 3,5--6 ,0 cm ; 1 !)74/S I I a -0,90-1,25 m ; lsings,
122, forme 103 ( I l le- 1v e s.).
·
1 8-- 1 9 Brocs ( ?), bases annulaires, vcrre bl cuâtre ; d. 2,2--3 ,2 cm ; 1974/S I I a -0,90-1,25 m ; lsings, 1 23, forme
1 04 a ( l l le- rve s.).
20 Broc ( ?), col, verre verdâtre ; d. emb. 2,4 cm ; 1974/S I la -0,90 - 1 ,25 m ; Fllarska, n° 96 et pi. XX ( I l l e
IVe s.).
Phas_
. -
e _II B (trois premiers
.
quarts du 1 ve siec/e de n.e.)
.
PI. 1 9 1 Gobelet, â I'Ctat fragmentaire, cannelures verticalcs e n relief sous le rebord, au-dcssous d e s ccrcles de diffe
rentes dimensions, vcrre verdâtre brillant ; h. 7,5 cm , d. 8,0 cm ; 1974/S 1 -0,40 m-0,60 m ; lsings, 1 33, forme
107 a', b (1ve s.)
2 Gobelet, partie infericure , verre verdâtre briliant ; d. base 5,0 cm ; 1971/S I -0,40-0,60 m ; ibidem.
3 Gobelet ( ?), partie inferieure, verre verdâtre briliant ; d. basc 6,0 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ; ibidem.
1 Bol, partie superieure, verre verdâtre briliant ; d. 1 1,5 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ; Filarska, n° 53, pi . X I I
( I I I0- IVe s.).
5 Bol, partie superieure, verre verdâtre briliant ; d. 7,0 cm ; 1974/S I -0,40-0,60 m ; ibidem.
6-7 Bol ( ?), partie inferieure, vei-re verdâtre brillant ; d. 3,2-5,ci cm ; 1974/S I -0,40-0,'60 m ; ibidem.
PI. 20 8 Cruche, col, nervures circulaires, verre bleuâtre ; d. emb. 2,7 cm ; 1974/S 1 ---0,40-0,60 m ; Clairmont, n° 529,
pi. ':{I I (1 1e.:.....:11
.. 1c s.) et pour l_es nervures circulaires lsings, 149, forme 120 (IVe s.).
9 Pot â onguents ( ?), col, verrc verdâtre aux reflets blanchâ tres ; d. 2,3 cm ; 1974/S I -0,40-0,60 m ; lsings, 1 26,
forme 105 ( IVe s.).
10 Oenochoe, col, verrc-mat verdâtre ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ; Isings, ,1 54, forme 124 a-c ( IVe_s.).
ţ 1-1 2 .Couv.ercle ( ?), �outon, v�rr� mat verdâţre ; d. 0,3 cm ; 1974/S I -0,40--0,60 m ; ? lsings, 85, _forme 66 a ( I I es.).
13 Couvercle ( ?), bouton, verre mat verdâtre ; d. 2,8 rn1 ; h. 1,4 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ; ? ibidem.
14 V l\s.e , anse â l'Hat fragmentaire, verre mat vert-bleu ; J. 1,2 cm ; 1974/S I ---0 ,40-0,60 m ; ? lsings, 126, forme
1 05 ( I l ie-1ve s:).
1 5 Pot â onguent ( ?), basc, verre briliant vcrdâtre, transparent ; d. 3 ,0 cm ; 1 974/S 1 -0,40-0,60 m ; ? lsings, 126,
forme 1 05 ( 1 I le-1ve s.).
1 6 Broc, base, concave, verre brillant verdâtre ; d. 5 , 0 cm ; 1 974/S 1 -0,30-0,60 m ; lsings, 1 22, forme 1 0 3 ( I I Ie
IVe s.).
1 7-20 Gobelets, bases, verre brillant verdâtre ou blanchâtre ; d. 4,0 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ; lsings, 1 59, forme
1 30 ( IVe s.).
21 Coupe, pied, verre mat bleuâtre ; d. base 5,0 cm ; 1 974/S 1 -0,40-0,60 m ; Bucovală, 44, n° 40 ( 1 1 Ie- 1ve s.).
22-25 ·coupes, bases, verre briliant verdâtre ou blanchâtre mat ; d. 3,2--5 ,0 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ; ibidem ·
26 Perle, entlere, verre gris-marron ; b. 1 ,2 cm ; d. 1,2 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m.
27-28 Perles, entieres, l 'une plutât longue, l'autre plutât ronde, en ambre (information fournie par M. Clrciumaru) ;
h. O,B-:-:-1 , 7 cm, d. 1 ,00-1 ,50 cm ; 1 974 /S I -0,40-0,60 m.
2 9 Perle, entiere, a facettes, opale (information foumie par M. Clrciumaru) ; b. 0,6 . crn , I. 1,0 cm ; 1 974 /S 1 -0,40-
0,60 m ; A. Petre, Materiale, 8 (1962), 572, fig. 8 ( IVe s.).
30 Perle, cntierc, ronde, en corail (information fournie par M. Clrciumaru) ; b. 0,5 cm ; d. 0,5 cm ; 1 974/S I -0,40-
0,60 m.
31 . Perle, entiere, a sectlon hexagonale, en �erre ; h. 1,6 . cm, d. 1,J cm ; 1974/S I _:._0,40-0,60 m ; A. Petre, loc. cit.
·
32 Perle, spherique, entlere, verre de couleur foncee â veines blanchAtres ; h. 1,5 cm, d. 1 , 8 cm ; 1 968 .:: 1974 S / I
- 0,40-0,60 m ; ibidem.
18 ...... c. 212
:i:j-:H Perks, rntieres, a seclion he xagonale, rn jade (in formation fournie par '.\{. Clrciumaru ) ; h. 1 ,0- 1 , 1 cm, d. 0,8-
1, l cm : 1 9 7 4 / S l - 0,40-u,60 m ; ibidem.
:j5 Gcmmc, rcpresenta tion d"unc tete de fcmme, wrre : h. 1,2 cm, l. 1 , 1 cm : 1 9 7 4 / S I -0,40--0 ,60 m.
Phase III (dernier quart du I ve siec/e - V" siec/e de n.e.)
Crucile, Ic col manque, w rrc brilian t verdâtrc ; d. 8 , 0 cm : 1 96 8 = H J 74 / S 1 -0,60 m (T 1 ) : lsings, 1 6 1 , form e

1 33 ( l \'e s.) '.\ l us e c d · Histria.
PI. 20 2 Perle, cyl indrique, presq u c c n l i r r e , vcrrc mal bleu âtre ; h. 0,9 cm, I . 0,5 cm ; 1 9 7 ·l j S I Ia -0,20--0,50 m ;
A. Petre, loc. cit . ( l\·e s.).
:j Bouton rn wrrc blcuâtrc : h. 1 , 5 cm : H l 7 4 /S I la -0,20-0,50 m.
-l Perl e ronde, cntirrr, vcrrc aux reflets dores : d. 0 , 7 cm : h. 0,8 cm ; 1 9 7 4 / S I la -0,20--0 ,50 m ; A. Petre,
5
loc. cil .
Perle conique, c n l i r r c , verrc mat verd:itre : h. 1 ,0 cm : d. 0 , 5 cm ; H l7 4 / S l la-0,20--0 ,50 m ; ibidem.
6 Perle, enl iere, a section hexagonale, en jade (information fournie par ::\1. Circiumaru) ; h. 1 ,0 cm, I. 0,8 cm ;
1 9 74 /S I Ia -0,20-0,50 m : ibidem.
7-8 Perlcs en verre de pctites dim ensions : h. 0,5 cm, d. 0,3 cm ; 1 97'1 / S I la -0,20-- 0 ,50 m.
9---- 10 Perles, c n l ieres, prismatiques, wrrc b l e u ; h. 0,6 cm, d. O, 7 cm ; 1 9 7 5 / S X I D 6 -0,05 m ; A. Petre, loc. cit .
THERMES II
Phase I C (dernier quart du II" siec/e - premiere moitie du IIr siec/e de n.e.)
PI. 21 Pot a onguents, col, verre aux reflc ls bleuâtres ; d. emb. 3 , 0 cm ; 1 972/S X - 1 ,90 m sur l e pavement du sous-sol
de l 'edifice : Isings, 97, forme 82 A 2 ( ! le- l i le s.) el Bucovală, 97, n° 1 76 .
2 Pot a onguents, col, vcrrc jaunâtrc ; d. cmb. 2,5 cm ; 1 9 72/S X - 1 ,90 m ; ibidem.
3 Pot a onguents, col, vcrre jau nâtre ; d. emb. 2,0 cm ; 1 9 72/S IX -1 ,90 m ; ibidem.
4 Assiette, partie supericure, rainure sur le rebord, verre aux reflets jaunâtres : d. emb, 2,0 cm ; 1 973/S X I I
-0,40 m ; ? Clairmonl, pi. \' I, n ° 230 ( l le- I l le s.).
5 Assiette, partie superieu re, rainure sur l e rebord, verre aux reflets bleuâtres : d. emb. 28,0 cm : 1 96 7 / S VD A 3
-0, 40-0,60 m (donc certa inement cn trainee d'une couche inferieure) ; ibidem.
6 Verre, rebord, \'erre bri liant transpare n t ; d. emb. 8,0 cm ; 1 9 72/S X - 1 ,25 m ; Clairmont, pi. \' I, n° 234 ( l le
I l l e s .) .
7 Vcrre, parlie laterale, cannelurcs horizon tales, verre blanchâtre -verdâlre : d. basc 7,0 cm ; 1 9 72/S IX -1 ,90 m;
ibidem.
8 \'crre, partie superie ure, vcrrc mat blanchâtre ; d. emb. 7,0 cm ; 1 9 72/S I X - 1 , 90 111 ; Clairmont, pi. V 1 1 1, n° 322
e
( I l e- l l l s.).
9 Coupc, pied,vcrre mat blanchâtre ; d. basc 3,6 cm : 1 9 72/S X - 1 ,90 m ; Clairmont, pi . X, n° 4 1 4 ( 1 Ie- 1 1 1 e s.).
10 Bol, partie inferieurc, basc plate, fincs cannelures horizontales, vcrrc brilian t verdltre ; d. basc 4,0 cm ; 1 9 72/
S X - l, 9 0 m ; Clairmont, pi . \', n° 124 ( I l e- 1 1 1 e s.).
11 3,0 1 9 6 7/
s V D A 3 -0,40-0,60 111 ; ibidem mais voir egalcmcnt Filarska, pi . X I I , 11° 52 ( I l le- 1 v e s.).
Bol , parlic infericure , basc pia le, fines cannclurcs horizontalcs, verre briliant vcrdâtrc ; d. base cm ;
12 Bol, partie infcric ure, car1nc lures verticalcs, Yerre mincc, verdâtrc, briliant ; d. base 5,0 cm ; 1 9 72/ S I X - 1 , 5 0 m;
Clairmont, loc. cit .
13 Broc ( ?), base, concave, Yerre de couleur vert fonce ; ci. ba.se 4,0 cm ; 1 967 /S V D A :� --:--0 ,40-0,60 .m ; Isings,
1 1 9, forme 101 ( I I I " s.).
14 Broc ( ?), base concave, Ycrrc violace fonce ; d. basc 6,0 cm ; 1 9 7:! /S I X - 1 , 00 m ; ibidem.
Objets en verre et pierres semi-precieuses 123
15 Broc ( ?), base concave, wrrc violace fonce : d. base 7,0 cm : 1 9 72 tS IX - 1 , 90 m : ibidem.
16 Petit broc ('?), base concan, verrc jaunâtre : d. basr :i,O cm : l !l 72 /S IX - 1 ,90 m : ibidem.
17 Broc ( '?), base concave, verre de couleur vert fonce : d. base 5,5 cm : l !J 72 / S IX - 1 ,90 111 ; ibidem.
18 Vase, basr annulaire, verrc transpare n t aux reflcts bleuâtrcs : d. base 5,0 cm : l !J 72,'S IX - 1 , 90 m.
19 Perle, entiere, ronde, n rre mat blanehâtrc : d. 1 , 3 cm : 1 !16 6 / S I I I O 2 -O, 72 111.
Pliase I B-C (II" - III" siecles de n.e.)
PI . 21 1 Coupr ( ?), base annulairc, verre mat verdâtre : d. base 7,0 c m ; 1 966 / S Ili O 2 -0,96 m : ? lsings, 37, forme 21
( ler_ I le s.).
2 Vase, anse, verre aux reflc ts verts bleus ; d. 2,7 cm ; 1 96 6 / S I I I O 2 -0,96 m.

3 Pastille cn verrc cntierc, aux refl c t s blcuâlrcs ; d. 2, 7 cm : 1 96 5 / S 1 1 O 3 dans k canal �·
4 Perle cntiere a facettes, verre d e couleur vcrdâlre ; h. 0,8 cm, I . 0,6 cm ; l !J6 5 / S I I O 6 - 1 ,50 m.
Phase III (dernier quart du I V" siecle - v • siecle de 11.e.)
PI. 21 1-9 �euf perles trouvees dans la fossc de T 5 , don l 7 polycdriques (l'une en opale - informalion fournic par
M. Clrciumaru-c t six cn verre) e t dcux rondes cn vcrrc ; l !J66/S I\' -0,95 m (T5) ; A. Pe tre, :Ma teriale,
8 ( 1 962) 572, fig. 8 ( 1ve s.).
Phase V ( VII" siecle de n.e. et Ies suivants)
PI. 21 1- 1 1 Onzc perles en verre dont 9 spheriques el 3 type melon , verre de coul cur verdâtre, bleuâtre, jaunâtrc et grise ;
1 9 72/S V l l l - 0,63 m (T9) ; publiees par Al. Suceveanu, SC I V , 24 ( 1 973), 3, 498, fig. 3 /&---- 1 6 ( X l e s.).
3. OBJETS EN OS
THERMES I
Phase I B-C (II" - III" siecles de n.e.)
PI. 22 1 Prlite plaque, en ticre, pcrforec aux deux bouts ; entre Ies orifices � une inscription rcalisce par de pctits ccrcles :
TI' IA ( uylcx) ; I. 7,2 cm ; publice par Pârva-n, Histria, 7, 54, n° 4 5 et datce au I l ic s. Mais cc type d'amuleltc
persistera longtemps, cf. A. Pe tre, �ta terialc 8 ( 1 962), 583, fig. 20/21 (\' !"-V I I" s.).
2 Fusaiolc, entierc, ornemen l incise sur l a basc ;·h. 2,0 cm, d. 2,3 cm ; 1 9 7 4 / S V I I I - 1 ,20 m.
3 Epingle a cheveux ( ?), a l'e tal fragmcn lairc ; h. 4 , 8 cm ; 1 9 7 5 / S X l l -0 , 1 0 m ; Robinson, J 1 5 ( I le- I l le s.) .
1 Aiguillc, casscc a sa partic infcricurc ; h. 9,0 cm ; 1975/S X I O 7 -0,30 m ; ibidem.
5 Aiguillc, cntiere ; h. 1 1 ,5 cm ; l !J75/S X I I I -0,30 m dans Ic canal ( t) : ibidem.
Phase III (dernier quart du I V" siec/e - v• siecle de n.e.)
PI. 22 1 Petitr perle cn os, cnticre ; h. O, 70 cm, d. 0,80 cm ; 1 975/S XI O 6 -0,05 m.
1 24 Catalogue· des d ecouvertes
THERMES II
Phase I C (dernier quart du Ilt siecle - premiere moitie du Ill8 siecle de n.e.)
PI. 22 1 Epinglc â chcveux, enl ierc ; h. 10,8 c m ; 1 970 /en tre S I I I e l S V -1 ,80 m ; Robinson, L 73 ( IVe s.). mais notre
piece est cvid cmment plus ancienne.
2 Aiguille, â l ' e tat fragmentaire ; h . 7,0 cm ; 1 970/en tre S I I I et S V -1 ,80 m ; Robinson, J 1 5 ( 1 Ie- 1 1 1e s.).
3 Aiguille, â l 'Ctat fragmentaire ; h. 6,2 cm ; 1 9 70/entre S I I I et S V -1,80 m ; ibidem.
4 A iguille, â reta t fragmentaire ; h. 7,2 c m ; 1 972/S X -1 ,90 m ; ibidem.
· 5 Aiguille, a J 'Ctat Iragm entaire ; h. 3,3 cm ; 1 972/S X -1 ,90 m ; ibidem.
6 Figurine, â J'Ctat fragmen laire, representant un ligre (ou un leopard), facture d"une finesse exceptionnclle ;
h. 2,5 cm, l . 1 ,0 cm, l ongucur 6,0 cm ; 1 972/S X -1 ,90 m.
7 Dt'fense en ivoirc, pe ut-Ctre Caconnee ; d. 1 0,0 c m ; 1 972/S X -1 ,90 m .
Phase I B-C (Ile - Ille siecles de n.e.)
PI. 22 1 Aiguille ( ?), a J 'ctat fragmen taire : h. 9 , 5 cm : 1 972/S V I I canal « : Robinson ; J 1 5 ( 1 Ie- 1 ne s.).
2 A iguil le, entiere : h. 12,5 cm : 1 965/S I I D 3 canal � ; ibidem.
:3 A iguille, cn tiere ; h. 9,5 cm ; 1 965/S I I D 3 canal � ; ibidem.
4 Aiguille, â J 'etat fragmentaire ; h. 5, 7 cm ; 1 965/S I I D 3 canal 13 ; ibidem.
5 Aiguille ( ?), â I' Hat fragmentaire : h. 8,0 cm ; 1 965 / S I I D 3 canal 13 ; ibidem.
6 Pelite cuillere en os, â J 'etat fragmentaire ; h. 6,5 cm, ). 1 , 7 cm ; 1972/passim ; Robinson, J 68 ( I le- 1 1 1e s.),
m ais la piece y est de forme ovale.
7 Petite plaque, entiere, perforee aux deux bouts, sur J'une des faces sont incises quatre cercles ; h. 1,3 cm, ). 6,9 cm,
epaisseur 0,3 cm ; 1 965 /S I I 0 3 canal �- ; l 'ensemble non vfol e ciii celte piec e a Cte frouvee confirme la datation
.. _
de celle des Thermes I ( I, �C. 1) meme si l e" type a connu une plus longue existence, cf. A. Petre, '.\1ateriale, 8
( 1 962), 583, fig. 20/21 (\" le-v 1 1e s.).
Phase II A (seconde moitie du Ille siecle de n.e. )
PI. 22 1 Aiguille, â I'etat fragmentaire ; h. 7,0 cm ; 1 967/S V D A 3 -1,00-- 1 ,20 m ; Robinson, J 1 5 ( l le- I l le s.) ; ii
n'est pas exclu que l a piece ait ete e ntralnee d;une couche inferieure.
2 Epingle a cheveux, a l 'etat fragmentaire ; h. 8,3 cm ; 1 967 /S V D c 3 -0,50 m ; Robinson, L 73, 74 ( IVe s.).
4. OBJETS METALLIQUES
THERMES I
Phase I A (Ier siecle de n.e.)
PI. 23 1 Gros clou en fer, â l ' etat fragmentaire ; h. 5,5 cm, d. 2,4 cm ; 1 975/S X I l -0,57 m ; e . g. Bourakov, pi. X I I I ,
31 ( Ier_ 1ne s . ). ._ . . .
2 Pelit ciseau ( ?) ou poin con ( ?) en bronze, â I' H a t fragmentaire ; h. 3,5 cm, ). 0,9 cm ; 1 975 /S X I J - 0 80 m ;
,
Robinson, K 1 5 1 (milieu du l i le s.). qui suggere qu'il s'agirait d'un poin�on.
' alli"'
.Ob.
. �ets .met ques � . .. . . . . _ 1-25
3--4 ChaJne .(deux fragments) en. bronze; a l'.etat fragmentaire ; 1 975/ ·S .Xll --,-0,40 m ; ? Robinson, l\f. 264 ( IVe s.) .
5 Boucle d'oreille en bronze, a l'etat fragmentaire ; 1 , 4 cm ; 1 975/S XV -1 ,00 m ; Bourakov, pi. X I I I, 5 ( l le-
1 I le s.).
Phase I B (trois premiers quarts du II' siec/e de n.e.)
PI. 23 1 Coupe, presque entiere, en bron ze ; h. 4,5 cm, d. 7,5 cm ; 19 7 6/S X X I I I a -0,50 m ; Robinson, J 9, 18 ( l le
l l le s.) M 137, 207, 208 ( I l ie s.) etc. mais elles sont toutes de dimensions plu s grandes.
2 Cercle en bronze, entier ; epaisseur 0,3 cm, d. 4,9 cm ; 1 976/entre S XV et S XV I -0,30 m.
Phase I C (dernier quart du Ile siec/e - premiere moitie du Ine siec/e)
PI. 23 1-2 Gros clous en fer, !'un entier l'autre a I' Hat fragmentaire ; h. 6,0 cm, d. 2,5 cm ; 1975/S X I I I dans le canal t
- 0,30 m ; Bourakov, pi . X I I I , 31 ( Ier_ 1 1 1e s.).
3 Crampon en fer, a l'etat fragmcntaire : h. 5,5 cm, 1 . 6,0 cm : 1 975/S XI O 4 -0,75 m.
4 Crochet en bronze, presque entier : h. 1 5,0 cm, 1 . 1,5 cm ; 1975/S XI O 4 -0,75 m : Trier, Kaisertherm ., 307,
fig. 457 (I I le-l\'e s.).
5 Petit clou en bronze, enticr; h. 2,0 cm, d. 1 ,5 cm ; 1974/S I la - 1 ,25- 1 ,70 m ; Bourakov, pi. X II I, 14 ( I le-
1 I le s.).
6 Petit clou en bronze, a l'etat fragmentaire ; h. 0,8 cm, d. 1 , 7 cm ; 1974/S I l a -1 , 70 m : ibidem.
7 Bouton en bronze, a !'Hat fragme ntaire ; h. 2, 3 cm, d. 1 ,3 cm ; 1975/S X I I I dans le c�nal t.
8 Gros clou en bronze, tete a facettcs, bitronconique ; h. 3,7 cm, d. 0,9 cm ; 1975/S X I O 1 -0,70 in .
9 Cle cn bronze, entiere ; h. 2 , 8 c m , 1. 2,4 cm ; 1976/S XX I I -0,30 m ; Bourakov, p i . X I I I , 1 9 ( I le- l l le s.)
et Robinson L 7 7 ( I\' e s.).
1 0 Pointe en bronze, a trois nervures ; h. 3,0 cm, 1. 0,9 cm : 1974/S I la -1,70 m.
1 1 Fibule en bronze, entierc, bouton cn forme d'oignon, corps profite, section triangulaire ; h. 6,7 cm, 1 . 2,6 cm,
epaisscur 1 , 2 cm : 1 974/S Ila - 1 , 70 m ; Kovrig, pi . X\' I, 1 69 ( I le- I l le s.) ; Ambroz, pi. 12/19 ( I V"-\'e s.).
12 Bouton en forme d'oignon, provenant pcut-etre d'une fibule, bronze : h. 1 , 6 cm, d. 1 ,0 cm : 1974/S I la -1,70 m ;
13 Chalne en bronze a l'Ctat frngmentaire ; 1 974/S I la -1,50 m .

ibidem.
14 Bouton en bronze, quntre orifices ; d. 2,3 cm ; 1 974/S I l a -1,50 m.
Phase I B-C (II' - III' siec/es de n.e.)
PI. 23 1 Bonele d'orellle en or, a l'etat fragmentaire ; d. 1,30 cm, poids O, 71 gr ; 1 975/S X (nord) - 0,65 m ( Inv. 1 821 /X I
1975--Ali 748).
Phase II A (seconde moitie du III' siec/e de n.e.)
1 Crochct en bronze, i1 l'etat fragmentaire, detorme par Ic reu ; h. 9,2 cm, 1. 1, 1 cm, epaisscur O, 1 cm ; 1 974/S I la
-0,90---:- 1 ,25 m ; Trier. Kalsertherm„ loc. cil . mais, dan;1 notre cas, ii n'est pas exclu que la plece alt He cntralnee
d'une couche inferieure.
2 Tube en fer ; h. 1 ,0, d. 0,6 cm ; 1974/S I la -0,90-1 ,25 m.
Phase II B (trois premiers quarts du I ve siecle de n.e.)
PI. a3. 1 Gros

clou en fer, a -I'etat fragmentaire ; h. 6,7 cm, d. 3,0 cm ; · 1 974/.S 1 .--,--0,40-0,60 m ; ?. G. Crernosnlk, Glasnlk
Sarajevo, 42 (1 930) pi. XV ( ll le-1ye s.).
2-3 Deux crochets en bronze, deformes par le feu ; h. 1 2,5-- 1 5,0 cm, I. 3,{}-4,5 cm, epalsseur 0,2 cm ; 1974/S I
-0,40-0,60 m ; Trier. Kaisertherm ., loc. cit .
J 26 Catalogue . des decouv.ertes
4 Couteau en fer, a l ' e t a t fragmentaire ; h . 5,0 cm, I . 1 ,3 cm, epaisseur 0,3 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ; G. Cre-
mosnik, loc. cil .
5 P e t i t clou Cil hronzc, â r e t a t fragmc n t a ire ; h. 2,0 cm, d. 1 ,2 cm ; 1 974/S I -0,40-0,60 m ;
cm, epaisseur O , 1 cm ;
ibidem.
6 Pe tite plaquc cn hro n z c a v c c un orificc, tordue ; h. 2,3 cm, 1. 1 , 5 1 974/S I la -0,90 m.
7 P e n d c n t i f glohula irc eu or ; poids O, 12 gr ; 1 974/S I-0,40--- 0,60 m (n° d' inventairc 1 792/8.X l . 1 974-AC 747),
8-- 9 D e u x fragmcnts d ' u n pend c n t if c n f i i d ' or, dont ! ' u n avec une perle et l ' autre avec clnq perles et neuf petit s
cercles en or i n t e rcales ; poids respect ivemell l 0,70 el 4,30 gr. ; respe c l ivement 1 974/S I -0,40-0,GO m et S
I la -'-0,70 m (n° d' inventa ire 1 792/8 . X I . 1 974-AC 745, 74G).
Phase III (dernier quart du I ve siec/e - V" siec/e de n.e.)
P I . 23 1 Poi n t e d e fl!-che C ii hronze, {1 r e tat fragmen taire ; h. 2,8 cm, I. 1 ,2 c m , epaisseur 0,4 c m ; 1 9 74/S I la -0, 30 m ;
'! G. Crcmosnik, loc. cil „ pi . X\' I ( I I Ie- I \'e s . ).
2 Bouclc d' o r c i l l c cn fc u i l l e d ' or a fond de verrc ct a ltach.e detachee ; poids 0, 1G gr. ; 1 974/S I la -0,30 m (n° d ' i n
vcn taire 1 792,18 . X l. 1 97-l-Al' 7-1 4).
3 Anncau c il hronzc, l'llt i c r ; d. 2,0 c m ; 1 9 1 5 / S X I D G -0,05 m ; G. Cremosnik, loc. cit .
4 P e t i t c l o u en f e r ; h. 1 ,2 c m . d. 0 , 9 c m ; 1 97 5 / S X I D li -0,05 m ; ibidem.
THERMES II
Phase I A (Ier siec/e de n.e.)
PI. 24 Gros c l o u c il fer, i1 ! ' H a t fra g m c n t a irc ; h . 10,0 c m , d. 3,5 cm ; 1 91i4/S I -2,50 m ; c . g . Bourakov, pi. X I I I, 3 1
( Ier_ I I I " s.).
2 Gros clou en fer, i1 l ' C l a t fra g m c n tairc (:� pieccs) ; h. 7,0 cm, d. 2,0 cm ; 1 9G5/S I I D 8 -2,GS m ;
:i-4 Gros clous c n fer, i1 l ' C l a t fragmcn l a irc, auxquels un au lre ohjet en fer s'rst col i(• sous l ' effct du feu ; h . 7,0---
ibidem.
5 , 0 cm, d. 0,8-2,0 cm ; 1 964 / S I -2,50 m ; ibidem .

.'}-li Poin lcs dl' f l e c h c t•n hronzc ; h. 4 , -t-2,5 c m , I . 1 ,0-1 ,2 cm ; 1 9G-t/S I -2,50 m ; mais ccs pieces pourra i ent Hre
g n• c q u r s .
Phase I B (trois premiers quarts du /le siec/e de 11.e.)
PI. 24 1-7 Sept crochets en hronze, presquc cn liers, dHormes par l e f e u ou la pression ; h. 1 1 ,2 cm, I. 7,5 cm, l'.• paisseur
1,1 cm ; 1 9G5/S II -2,40 m ; Tricr. Ka iserlhcrm„ 307, fig. -157 ( I I Ie- I \'" s.).
8-9 D c u x crochets en bron zc, :i l ' e t a t fragmcntairc, deformcs p a r la cu isson ou Ic fcu ; h . 9,3 cm, I . 3,0 cm, epais
s c ur 0,7 cm ; 1 961i/S I I I D 1 -1 ,28 m ; ibidem.
to Obj t'l eu hronzc form(• de deux pieccs (sclon I' a vis dc R. I Iarho i u , ii pourra i t s'agir d ' u n c fcrmeturc) ; h. 8,2 cm,
I. 1 ,0 cm, epaisse u r 1 , 1 cm ; 1 9Gli/S I I I D 1 - 1 ,28 m.
11 Pointe de r!l•chc en hronzc :i l ' (• l a l fragmen t a in• ; h . 3,9 cm, I. 0,8 c m , t-paisscur 0,5 c m ; 1 9G6/S I I I D 1-
- 1 ,28 rn .
12 Gros c l o u en f e r , i1 l ' e t a l fragmcnta ire ; h. 3,G cm, d. 0,3 cm ; 1 965/S II -2,40 m.

13 Cou tcau ( ?) en f e r , leger e m en t courbc, a l 'Hat fragm cntaire : h. 6,0 cm, I . 1 , 8 cm, epaisseur 1 ,0 cm ; 1 965/.
S I I D 10 - 1 ,50 m ; BourakoY, pi. X I I I, 27 ( Ier_ I l le s.).
14 Lame d e bronze, :'1 ! 'H a t fragm en t aire ; h . 4,2 cm, I. 0,7 cm, epaisseur 0,1 cm ; 1 965/S I I D to - 1 , 50 111
Phase I C (dernier quart du /le siecle - premiere moitie du Ilie siecle)
Pl. 2.4 - t-3 Trois crochets en bronze, dont d e u x entiers e t l ' u n â l 'etat fragmentaire, dMormcs par Ic feu ou la prcssion ;
h.. 1 2,5 c m , I. 1,1 c m , epaiss c u r 0,2 cm ; 1 970/ cntrc S I I I et S Y - 1 ,80 m ; Trier. Kalsertherm„ loc. cil.
4 Crochct c n bronze, a l 'Hat fragmcnta ire ; -h. 7,5 cm, I. 1 , 5 cm, epaisscur o , :3 cm ; 1 973/S X I l -1 ,00 m sur la
mosaiq u e ; ibidem.
Objets metalliqucs 127
Petit e anse e n bronze d'une fibule ou d ' un \'ase : h . 2,5 cm, I . 1 , 8 cm : 1 973/S X I I - 1 ,00 sur l a mosaiqu e .
6 O bj e t e n bronze courbr, ayan t une partie largc e t dcntre, l ' a u tre pointue d e fn�on a pou voir en trer dans un
5
manchon en bois, p e u t -Mre un outil de menu iserie : h. 9,3 c m, I. 2,5 cm, epaisscur 0,3 cm : 1 972/S V I -0,40 m
au niveau du c an a l y.
7-8 Deux fragments de plaques en bronze provenant p e u t e t re d'un - coffret ; 1 9 72/S V I -0,40 m .
9 Petite clef en bronze, a l 'etat fragmentaire ; h. 1 , 6 cm, I . 1 ,0 cm, epaisseur 0,4 c m : 1 9 72/ S \' I I I - 1 ,82 m :
Bourakov, pi . X I I I, 19 ( I Ie- 1 1 1 e s.).
10 Anneau en alliage de plomb, entier (casse a l a partie d ' e n has a la su i t e du trembl ement d e t e rre
du 4 . 1 1 1 .
1 977) ; d . 2,3 c m : 1 970/entre S I I I V - 1 ,80 m : pour l a formr \'oir D. Tudor, .\la teriale 4 ( 1 957) 3 9 ,
fig. 1 9 / 1 , 2 ( I I e s.).
et S
11 Anneau en fer : d. 2 , 3 cm ; 1 972/S V I I I - 1 , 10 m ; G . Cremosnik, Glasnik Sarajevo, 42 ( 1 930), pi. XVI

( I ue- n·e s . ) .
12 Anneau e n hronze, e n t ie r ; d. 1 ,9 c m ; 1 96 8 / S V passim ; ibidem.
Phase I B-C (II' - llle siec/es de n.e.)
PI. 2 4 1-7 Sept g ros clous cn fer, a ! ' H a l fragmcn la irr : h. 4,n----2 ,0 cm, d . 3,0--1 ,5 c m ; 1 9 72/en tre S I X ct S X -1 ,25 m ;
Bourakov, pi. X I I I , 31 ( ler_ I l le s . ) .
c l o u s d o n t c i n q en fer c i d r u x e n hronzr, a J ' r t a t fragmrntaire : d. 3,4-2,i cm ;

l e canal IX ; ibidem .
8-1 4 S e p t gros 1 972/S V I I
dans
1 5 Gros clou en fer, a J 'e t a l fragmen ta ire ; h. 4 , 5 cm, ci. 2,5 cm ; 1 972/S \' I I I - 1 ,50 m : ibidem.
1 6-- 1 i Clous en hronze, L e t e circonfl exe : ci . 1 ,2 cm ; respec t iwmen t 1 9Gi ; s V -0,40-0,liO m et 1 96 5 / S l i O 3 dans l e
canal (3 : BourakoY, p i . X I I I , l i ( I Ie- I I Ie s.).
18 Crampon d e fer a ! 'Hat fragm enla ire, courbi-, u n orifice circula ire :I l ' u n c d e ses r x t rr m i t c s : h . 5,0 c m , I . 3,0 cm ,
epaisseur 1 ,00 cm ; 1 972/rnlre S IX et X -1 ,25 m .
1 9---2 1 Trois crampons de fer, detruils l ors du tremhl ement el e L e rrr du 4. 1 1 1 . 1 9 77 : h .
epaisseur 2,(,__ 0 ,5 cm : 1 9 72 / S V I I d a n s I c ea n a i x.
1 -1,5---5,5 cm, I . 8, 5-6,8 c m ,
22 Crampon d e fer ; h. -1„l cm, I . 7,2 cm, epaisscur 1 , 5 cm ; 1 972 /S \ ' I-V I I - 1 , 50 m.
23 Crampon ( ?) en plomh a y a n t d c u x partics exterieures plalrs ; h . 1 0 , 5 c m , I . 1 4 ,0 cm : 1 972/S X - 1 ,25 m

24 Croche t en hronze, H a t fragmentaire ; h. 5,0 cm, I . 0,8 cm, rpaisse n r 0,2 cm ; 1 972/cntre S I X el S X - 1 ,25 m :
Trier. Kaisertherm„ loc. cit.
25 Crochet de bronze. Hat fragmen l a ire : h. 8,2 cm, I. -1,0 cm, (· paiss e u r 0, 1 cm : 1 9 72/ S \' I I canal x ; ibidem
26 Crochet de bronze, H a t fra gmentaire ; h . 7 , 3 c m , I . 2 , 2 c m , cpaisseur 1 , 1 cm : 1 967 / S V -0, 40----- 0 ,60 m :

ibidem.
27 Crochet de bronze, Ha t fragmenta ire ; h . 1 2 , 0 Cm, I, 7 , 0 cm, epa iSSl'llr 1 ,2 cm : 1 9 72/e n t re s \' I e t S V I I
- 1 ,50 m : ibidem.
28-36 Neuf fragmenls de bronze de formes differ e n t es (auge, quadrila tere, James) provcnant peut-etre d ' u n coffret ;
1 972/S X -1 ,25 m .
37 Cou teau ( ?), manche de fer ; h. 5 , 4 c m , I . 2 , 0 cm, epaisseur 0 , 6 cm ; 1 9 72/S V I I I -1 ,50 m.
38 Couteau ( ?), manche d e bronze ; h. :-1,5 cm, I . 2,5 cm, cpaisseur 0,3 cm ; 1 9G 4 / S I O 4 -1 ,20 m .
Deux flls cit bronze noues entre eu x, ci o n t Ies extremites H a i e n t fixees dans I c bois (gond ?) :
1 972/S \' I I dans le canal IX ; ? G. Cremosnik, op. cil „ pi . X\' ( I I I"- 1\' e s.).
39 h . 6,5 cm ;
40 Cll'f e n bronze, entiere ; h. 3,0 cm, I. 2,8 cm, epaissrur 1 ,0 cm ; 1 972/S V II dam• l e canal x ; Bourakov,
pi. X I I I, 19 ( 1 18- I l le s.).
41 Bouton ( ?) l"n plomb circulaire, a\' e r deux orificcs ; d. 2 , 7 cm ; 1 973/S XI passim.
42 Boucle d'oreille en bronze. anx extrc mitcs croisees ; d. 1 ,G r m ; 1 972/S \' I I dans le canal G'. : Bourakov,
( l l e- l l l e s.).
pi . X I I I, G
1 28 Catalogue:- des. . dec:ouY.er.tcs
Phase II A (seconde moitie du IIr siec/e de n.e.)
PI. 24 1 Gros clou de fer, entier ; h. 4,5 cm, d. 2,0 cm ; 1 967/S \'- 0,40 m ; G. Cremosnik, op. cil „ pi . XV ( I I Ie-IVe s.).
2-3 Crochets de hronze, Hat fragmentaire ; ces exemplaires ont cerlaincment He cntraines d'une couche infe
rieure, Hant donn e que rien ne prouve l'existence dans celte zone .de construction monumen tales · de cette
periode ; Ies pieces auront pu tout au plus avoir He rcmployees, c'esl pom:quoi nous i e � avons mentionnees
dans le contexte stratigraphique des I I Ie-n·e siecles de n.e.) : h. 13,5. cm, I. 3,0· cm, epaiss eur 0,1 cm ;
·
1 967/S \' -0,40 m ; Trier. Kaisertherm . , loc. cit .

4 Crochet de hronze, Hat fragmentairc (voir plus haut n°9 2-3) ; h .. 9,5 cm; 1 : 2,0 cm, � paisseur 0,15 cm ;
. ·
·
1 964/S I -0,85 m : ibidem.

5 Plaque en bronze, Iongue, ayant une ra inure sur Ic milieu ; h. 23,0 cm, I. 5,5 cm, epaisseur 0,2 cm ; 1 967/
S \' -0, 40 m.
6 .1\Ianchc ( ?) ou couteau ( ?) en hronze ; h. 3,0 cm, I. 2,3 cm, epais�eur 0,1 cm ; 1 972/S V I I I -1 ,20 m.
7 Obj ct en bronze lordu, un boul eJargi, l 'autre pointu ; d. 2,3 cm ; 1 972/S X -0,50 m.
8 Obj et de plomb lordu : 1 966/S I I I D 4 -0,40 m.
Phase II B ( trois premiers quarts du I v e siec/e de n.e.)
PI. 25 1-5 Cinq gros clous en fer, Hat fragmentaire ; 1 966/S I I I -1,4Ci m ; G. Cremosnik, loc. cil.
6 Tete de gros clou de plomh, quadrilatere ; h. 7,0 cm, I . 7,0 cm, epaisseur 2,3 cm ; 1968/S V D C 1 -0,50 m.
7 Tete de gros clou de bronze, circulaire ; d. 6,4 cm, epaisseur 3,0 cm ; 1970/S \' -0,50 m.
8 Petite clef en hronze : h . 3,8 cm, I. 3,0 cm, epaisseur 1 , 5 cm ; 1 967/S \' D C 2 -0,85 m ; Robinson, L
77-78 ( l\'e s . ) .
9 Obj et circulaire en bronze, tranche en diagonale ; d. 1,8 cm ; 1 966/S II I D 9 -1 ,34 m.
1 0-11 Deux obj ets en fer tordus ; 1 966/S I I I D 9 - 1 , 40 m.
Phase II A-B (lift - nn siec/es de n.e.)
PI. 25 1 T�tc de gros clou ( ?) de bronze, quadrilatere ; h. 4,0 cm, 1, 3.5 cm, epaisseur 1 ,0 cm ; 1 964/S I -0,50 m.
2 Petit clou en bronze, tete a bordure ; d. 1 , 3 cm ; 1 965/S II D 1-0,90 m ; ? Robinson, K. 1 50 (milieu.du I l ie s.).
:l-6 Crochets en bronze, Hat fragmentaire (voir Ies commentalres ci-dessus sur I es piece.s metalliques I I A 2-3) ;
.
h. 5, 8-- 4 ,7 cm, I . 2,2-1,8 cm ; 1964/S 1 -0,70 m ; Trier. Kaisertherm., loc. cit .
'i Petit ciseau en fer, dont Ia parlie pointue Hait probablement plantee dans un manche en bois ; h. 4,8 cm,
I. 1,2 cm ; epaisseur 0,4 cm ; 1 970/S \' -0,80 m (dans Ia fosse a l'ouest de ! 'abside).
8 Gros clou de fer, e tat fragmen taire ; h. 5,5 cm, I. 1 , 4 cm, epaisseur 0,4 cm ; 1 965/S II D 6 -0,70 m.
9 Lame de coutcau en fer, Hat fragmentaire ; h. 7,5 cm, · 1 . 2,5 cni, epaisseur 0,4 cm ; 1968/S V -0,70 m ;
G . Cremosnik, op. cil . , pi. X I I ( I I Ie- 1ye s.).
10 Obj et en fer ayant la forme d'un couteau, avec deux proeminences dans ses parties laterales; dHruit lors du
tremblement de terre du 4. II 1 . 1 977, peut-Hre un outil de menuiserie ; h . 2,3 cm, I. 10,5 cm, epaisseur 0,5 cm ;
1 968/S V -0,70 m ; ibidem.
1 1 Appllque de bronze, entiere ; h. 3,8 cm , I. 2,1 cm, epaisseur 0,2 cm ; 1973/S X I I I dans le remblai de la
citerne ; E. Keller, Die spătr om ische Grabfunde in Siidbayern, Milnchen, 1971, 60, pi, 23, n°8 8 et 10 (languettes
.
de .:eintures respect ivement en forme de cceur et d'amphore ; IVe s.),
_
Phase III (dernier quart du / Ve siecle - ve siecle de n. e. )
PI. 25 1 Boucle de celnture en fer, tres corrodee ; d. 4,3 cm, �paisseur 0,5 cm ; 1 965/S V -1,30 m T2 :
G. Cremosnik, op. cil . , pi . X\' l ( I I Ie-IVe s.).
Scu1ptures 129
Phase I V B (seconde moitie du VJ• siecle - debut du VIit siec/e de n.e. )
1 Cloche ( ?) ou sonnaille ( ?) en fer, l'attache brisee (detrui te lors du trcmblement de terre du 4. I I I. 1 977) ;
h. 8,5 cm, I. 9,5 cm, epaisseur 6,5 cm ; 1964/S I -1 ,00 (dans la hutte).
PI. 25 2 Coupe en bronze, Hat fragmentaire ; h. 4,0 cm, d. 7,3 cm ; 1964/S I -1 ,00 m (m�me hu tte) ; Robinson, l\1 263
( IVe s.) mab a en juger par notre piece, trouvee dans un ensemble inviole, ii est certain que ce type de coupes
de bronze a dure jusqu'aux V le-\' l le siecles de n.c.
3 Chatne de fer, etat fragmentaire ; 1964/S I -1 ,00 m.
Phase IV A-B ( VI" - VIr siec/es de n.e.)
PI. 25 1 Gros clou c n fer entier ; h. 20,5 cm, d. 4,5 cm ; 1967/S \' -0,45 m ; Robinson, l\I 1 88 ( I l ie s.).
2 Gros clou de fer, entier ; h. 12,2 cm, d. 3,3 cm ; 1964/S I -0,30 m.
3 Crochet de bronze, Hat fragmentaire (voir Ies commentaires ci-dcssus sur Ies pieces metalliqucs I I A 2-:3) ;
1 965/S l i O 8 -0,27 m ; Trier. Kaisertherm„ loc . cil .
4 Petite anse en bronzc, e tat fragmentaire ; h. 3,0 cm, I. 2,9 cm, epaisseur 0,25 cm ; 1 965/S I I O 8-0,27 m.
5 Lame en bronzc, rivet prcs du tranchant ; h. 1,0 cm, I. 0,8 cm, epaisscur 0,1 cm ; 1967/S \' O A l-0, ·10 m.
6 Hame�on ( ?) en bronze ; h. 4, 7 cm, I. 2, 1 cm, epaisseur O, 7 cm ; 1967 /S \' --0,02 m ; \' I. Sk aric, G lasnik Saraj evo,
14 (1932), pi. \' I ( I \'e-\' Ie s.).
7 Clef en bronze, en ticrc sauf une petite parlie de l a boucle ; h. 4,7 cm, I . 2,1 cm, epaisseur 0,7 c m ; Hl67/S \'
-0,02 m ; ? Robinson, M 1 89 ( l i le s.), datation qui pourrait clre valablc aussi pour nolre piccc.
8 Faucillc en fer, Hat fragmentaire ; h. 20,5 cm, I . 23,0 cm, epalssc ur 1 ,0 cm ; 1 961/S I -0,30 m ; G . Crcmosn i k ,
op. cit ., p i . X I I I ( I l le- rv e s.).
Phase V ( VII" siec/e de n.e. et Ies suivants)
Gros clou de fer, Hat fragmentaire ; h. 4,2 cm, d. 2,1 cm ; 1965/S I I -0,50 m (T 1).
PI. 25 2-3 Deux pcndentifs en bronze, l ' un entier, l'au lre a l'ctat fragmenlaire ; h . 8,4 cm, I. 5,·l cm, epa isscur 0,2 cm ;
1972/S V I I I -0,63 m (T9) ; publies par Al. Suceveanu, SCIV, 24 ( 1 973) 3, 497, fig. 3/ 1-2, (:'\. le s.).
4 Pendentif en bronze, rhomboidal ; h. 3, 1 cm, I . 2, 1 cm ; 1972/S V 1 1 1 -0,6:l m (T 9) ; ibidem, 498, fig. 3/:l (X le s.).
5-6 Anneaux de tempes en bronze, entiers ; d. 2,2-2,3 cm ; 1972/S \' I l i -0,63 m (T 9) ; ibidem, 498, fig. 3/·l-5
( X le s.).
5. SCULPTURES
THERMES I
Phase I C (dernier quart du IJ• siec/e - premiere moitie du IJJ• siec/e)
PI. 26 1 Statuette en terre ginise, tt!te ; h. 3,5 cm, I. 2,4 cm, epaisseur 1,8 cm ; 1976/S XX I I 2 -0,30 m ; Robinson, K 135
(milieu du I l ie s.).
THERMES II
Phase I A (l'r siecle de n.e.)

1 Objet en calcalre, proeminent dans SB partle superleure, polntu dans S B partle lnfhleure ; orlfice sur un des cO tes
lalhaux, l 'autre semble sculpte ; h. 8,5 cm, I. 3,5 cm, epalsseur 3,0 cm ; 1964/S I -2,50 m .
17 - c. 212
1 30 Catalogue des d ecouvertes
Phase I B ( trois premiers quarts du II' siecle de n.e.)
Tete de s l a luctle en L c r re glaisr, C t a t fragmen l a ire, qui seml.Jlr rcprcscnler une divin i lc masculine, j eune ;
h . G . 5 cm, I . 5.0 cm, epaisseur 4,0 cm ; 1 968/S \' - 1 ,20 m ; e . g. Robinson, K 1 39 (milieu du I l ie s . , sur une t erre
rn it e archi lectur a l e ) .
Phase I C (dernier quart du /Ie siecle - premiere moitie du III" siecle)
H d i c f votif :'1 l ' c t a t fr agm c n t a i r e . ma rb re , cn f or m e d " e d i c ul r : acroleres :\ pal m e l l es rcpresentant Dionysos

t rnant le t h y rse ele l a m a i n g a u c h e : :i gauch r aeoly le : au fond rinceau (pour J ' inscri p t ion du fron ton, voir lns
en
criplions, T h e rnH' S l i , I C ·1) : h . :l4,0 cm, 1 . 39,0 cm, epai s s e u r 1 4 ,0 c m : 1 972/S IX -1 ,50 m ; Borde
n aell!'. pi. I . . 1 1 1 , 1 1 2 el pi. L I I, 1 16 (I I"- I I I" s . ) , :\lusee d " H istria.
coin inferieur dro i t q u i est bris(', repr<'.· sentant le Caval ier t h r a ce, ă cheval
Y e rs la d ro i l e , sa cape f l o l lan t e, une lance dans l a ma i n cl roite, un arbn• a dr o i t e , I c c h i en rt le sanglier sous le
2 P l a q u e Yot i v <· <'n m a rhrr. c n t iere moins l e
c h e v a l ; h. l Ci , 5 cm, I . 17 ,o c m , e p a i s se ur 2,0 cm ; 1 97'.! / S IX - 1 , 50 m : piere publiee par ::-.: . I Iamparţumian d a n s

Corpus cu//us equ i l i s l/1ra r i i . J / oesia I n ferior ( Romanian Sec/ion ) ond J)acia, Ll'iden, 1 979, n ° 80 (pi. L I \' ) ;
c f. Aord rn a c h e , p i . XC, 2 0 7 ( '.' I I"- 1 1 I'" s . ) .
: 1 H e l i e f v o l i f e n forme cJ ' e cl i e u l e cl iony s i a q u c cn m a rhrc, acrot<'re, i1 gauchc du rel ief, un s e u l acol y t e s' est conserve,
: h. 10,0 G,O cm, t'.· pa iss<• u r 2,5 c m : 1 966 / S III O 7 - 1 , 10 m ; Bordenache,
d e n . e . '? ; J " a n a l o g i e n ' c s t va l a h l e q u e pour l ac o l y l c ) , :\ l u s e c d l l i s tr ia .
i1 l ' arrii·re-plan, u n r i n c e a u cm, I.
pi. X L \' I l , 105 ( I"r s. ' '
·I Dos cl ' u n e s t a l u c ( m a s c u l i n e '.' ) en m a rllre co n s e r v an t Ies restcs du chi l on : h. 1 6,0 c m , I . 1 4 ,0 cm, (•p aisseur
8,0 cm ; 1 9G 6 ; S II I 0 7 - 1 . 10 m .
5 :\lain P n m ar b n· :i ! " H a l fra g m P n l a i r c , dans l a m a i n u n o b j e t (vasl', coupe ? ) ; h . 1 2,0 cm, I . 8,0 cm ; 1 9 66 / S III
O :l - 0 , 5 ·1 m : ? 13orcl e n ach e , p i . X X \" ! , 57 (Cy b e l <· , I I I" s. : b i c 1 1-entendu, l 'analogie n ' e s t valable que pour l a
main d ro i t e ).
Ci S t a t u e l l e fem i n i n e en m a rhre :\ J " H a l fra g m e n t n i n' , la m a i n gauche appuyee sur l a hanchc ; h. 9,5 cm, I . 8,0 cm,
(·pai,seur .t ,O c m : 1 96G 1 S III O 7 -1,10 m ; ? B o rd c n ach e , pi. X\' ! , 28, 29 (Aphrodite pudique, l l l" s.).
7 Bras, i1 l r t a t fragml' n l a i r r , cJ " u n r s t a l u e e n mar b rr

' : h . 8,0 c m , I . 9,0 cm, <'.• paisseur 5,0 cm : 1 966/S IIIO 7
- 1 . 10 m.
8 l'l a l <•au e n h. 1 . 7 cm, I . 7.0 cm : H lli 8 / S \' - 1 ,80 m ,
(l C o l o n n l' l l e (
marlirl', :\ l ' H a t fra gmentaire :
?) t· n m arhre, p ar t i <• i n ft' r i e u r r : h . 8 , 0 cm. I . li , 5 cm : 1 9Ci6 / S IIIO 7 -1,10 m.
1 0 :\Iedail lon l' n l l'rn� g l a i s r , i1 J ' d a t fragm e n i :i ire, repr<'.· sl'n l a n t l a p a r t i e i n fl>rieure d \m a igle, traces d e pein ture
r o u g e . p:Î L <· de c o u l e u r h r i q u l' : h. 7,5 L ll1 , I . 10,0 t·m , epai s s e u r 0,7 cm, d. 1 6,0 cm : 1 972/entre S IX el S X
- 1 . 80 m : Se. L a m hrino, Boa h r de gr:î u , I ( 1 9:l0) 1 0 , 588 (epoque r om a ine ) .
1 1 Torsr d ' u n e
:l,5 cm : 1 9G6 .: S I \' O 2 -0,7 7 m : a u suj e l d e l a ctr r ivati o n possible de ce type d e represen
s l at u l' l l e fl• m i n i n l' , i1 l ' H a l fra gmen taire, en t erre glaiSl', pilte d l' coul l'ur llrique claire ; h. 7,0 cm,
I. l' l l l , e p a i ss e u r
L a l i o n cJ " u n prototype h l' l l t• n i s l iqu l' , voir
7,0
D. Burr, Terracol lus {rom :'\lyrin a , \' i e n n e, 1 932, pi . X, 22 ( I I" s a v . n .e.).
.
6. INSCRIPTIONS
TH ERMES I
Phase I B-C (/Ie - //Ie siecles de n.e. )
PI . 2 7 1 Plaque de m a r h re , :\ l igncs de reglage entre l esquelles on distingue I e s lettres I !\l (peralori?) ; h. des l e t tr es 4 , 0 c m ;
h. 1 1 ,5 cm, I . 1 5, 5 cm, epaissl' u r 1 , 8 em ; 1 975/S X \' I I I -0,08 m.
Inscriptions 131
THERMES II
Phase I A (Ier siecle de n.e.)
1 Stele en marbre, brisee dans sa partie inferieure, contenant u n decret de l a fin d e la periode hcllcnistique ou
du debut de l a periode romaine, fortement brulcc (offerle pour Hude au Pr. D. l\l. Pippidi) ; 1 972/S IX - 1 ,50 rn .
Phase I B (trois premiers quarts du Ir siec/e de n.e.)
1 Plaque en marbre avec une inscription a !'Hal fragmentaire, Ies lettrcs se distinguant entre des ligncs de reglage :
CIPRO
l\IOTR I
G.P.P.PO
A NOR
p ou r l a rcstilu tion clesqucllcs nous proposons par excmpk , cl"apres Sandys, /.alin Epigraphy, 1 9G9�. 2 '1 ·1 : ( Im
p era t o r i Caesari 1Uarco .-\ urc/io .4. n lon ino . . . divi :\ 11/011 i11 i ţ'ilio ldivi Jladrian i nefJol i, dil!i Tra ian i Parlhi ]
�i p ro [ n epol i, di11i
p (alriae ) p � [ n l i f'ic i lfislri) '! 110� [11m civitas . . . ( i i pourrait s'agir de l\ larc Aun\Je, la date spra i l
Servae abnepol i / . . . Parlllico m axi ]m o l ri [ b 1 1 n icia polrs!ale . . . / . . . .-\ 1 1 ]g ( 11s/o ) p ( alr i )
ma.rimo/ . . .
donc 1 6 1- 1 80 de n.e., o u plus prl!cisemPnt 1 66 de n.e., a parlir de laqucllc i i a porte Ic L i tre el e Parlhicus
Jiaximus ct Pater Patriue ; mais s i l e fragment reprcsente une parlic tic l a copie latin e ele la piere su ivanlr -
I B, 2 - 011 pourrait k dalrr de fa c;on plus precisr, a savoir tCiG-169 de n. r. ou l GG-1 80 de n.e.) : Li. des
l e ltres 3,0 cm ; h . 1 8,0 cm, I . 1 6,0 cm, cpaisseur 2,2-1,8 cm ; 1 9 6 4/S I D 7 -O,:l5 m .
2 Plaque cn marbre avec unc inscriplion a \'Hat fragm ent a ire, Ies l e t lrcs en lrc ks ligncs ele reglagc :
T PL:lO:E
KAl · A · AT
pour la resti lulion d esquclles nous proposons par e x e m ple

. . . m1:r(tp1Xsil!e pL)7tix ) 'I pL8o � [ . . . ,' . . . . )
: [
Oui]pcp ou K6uµo8ov sive Koµµ68cp ]
si11e
( ii pourrai t donc s"agir du coregl'nt L. Aurel ius \'crus l'n lre Ies anncl's 1 6 1- 1 69 de n.e. ou du c o regent
�ixt · A · (oux wv si11e oux[cp) A u [ pi]).wv sive P'll A [cp Ou'ijpov
L. Aurelius Commodus, Caesar en tre 1 G6 e l 1 75 ele n.e. e l imflcralor entrc 1 77 e l 1 80 de n.e.) ; h. des l r l tres
:J,O cm : h. 12,5 cm, I. 1 :l,5 cm, i:paisseur 1 , 8 cm ; 1965/S I I passim.
Phase I C (dernier quart du ue siec/e - premiere moitie du Ille siec/e)
1 Deux fragrnents de plaquc en rnarbre portant l' inscriplion fra gmentaire, Ies lcttrcs entre des l ignes de reglagc :
H :E E S O
I I A T P J II
B · B O Y
K A I A N T
r . H r
pou r la rcstitu lion dcsqu elles nous proposon!> par exernplr, d'apres I. Stoian , Tomitana ( 1 962) Bucarest, 124,
n° 25 : [ . . . . 87J µ !Xpztx] 'ijc; E� o [ucr[o.:c;/ . . . ] ît!XTPL n- [ !X,p [8o c; . . . / uîtaT� To] (3 · f3ouA [Îl 8'ij[.LOc; ,r,c; (),o.:µitpr.T1fr1)c; ? )
'lcrTptl)VWV n-6),e:w:; . . . / 7îpe:crf3�uTOU �e:ţhcrToui Y.!XL JVT [ tO'TPO:TlJYOU No m en I Som l'll . . . ] u · �Y [ 7J O'O:µevou ? a con
d i tion de passcr ou tre a u x observ a t ions-j u d ic0i e u ses_:_de .J . ct L. R o b e r t ,
.
BE R I� G , 75 ( 1 962 ) 1 87 , sclon l csquels
la form u l e !a l i n e (acicndum c u r a v i t se l ra d u i t corrcc tcmcnt cn grec par l:mµe:),e:crcl.µe:voi; ; au tremen t , i i faudrait
pcnser a 7Jy[e:µove:•'.io,r:-o:; TÎlV E7îo:pxlotv, t i tre valahle pour u n c province d t• rang pretoricn (comme la Thrace), cc
qui significra i l q u c le gouvern e u r d e la '.\les i e m e n t ionne dans l ' i nscrip t ion a\·ait e l e auparavant gou vcrn e u r
d e la Thrace : h . d e s l e l tres, 3 , 0 c m ; h . 2 1 ,0 cm, I . 1 5 , 0 c m , epaiss e u r 1 , 8 cm ; 1 97 2 / S IX -0,20 m e t cntre
S I X e t S X - 1, 80 m.
2 Plaque e n marbre portant l ' inscri p l i o n fra gmentaire :
A X I
T A T
oii tou t e rcst i l u tion r s t , b i e n entendu, hasarcl e u se, s a u f c e l l e el e l a derniere l i gne ou ii s ' a g i l peut-etre d e l a
form u l e . . . T'ij:; ),o:µitpo] TaT [ l)i; 'lO'Tpt·IJvWv it6),e:wi; . . . (cf. par exemple D. :\1 . Pippidi, Histria, I, 530,
n° H i) s i lu ation dans l a q u e ! I e n o tre inscri p t ion pourra i t representer encore un fragm ent de I ' inscription anterieure
( I C , 1 ) : h . des l e t lres 3,0 c m ; h . 1 1 ,0 cm, I . 7 , 50 cm, epaisseur 1 , 8 cm ; 1 9 7 2 / S \' I -0,33 m.
3 P l a q u l· cn marhrr por tant J ' inscri p t ion fra gmenta irc :
l\I A N T
V I C T V
pour l a rest itu tion d r l a q u e l l e n o u s proposons, par e xemple, d ' apres .J. E. Sandys, op. cit., 246 : [ Imperalorem
Caesarem div i ] M (arr i ) .4. n l [on i n i . . . (i /iumj . . . L A e/i11m .4. 11relium Commodum in ] v ictu [m . . . ( t itre assume
par Commode d;n> la formuÎe ln//ic/11s Romanus Hercu/es e n l'an 1 92 de n. e.) ; h. des I �Î.t��s 5,0 cm : h. 1 5,5 cm,
I. 1 4 , 0 cm, e paiss e u r 2,5 cm ; 1 968/S \' passim .
4 Edicule cn marhre (voir au paragraphe Sculpl ures, Thermes I I, I C, 1 ) a inscription fragm entaire :
0H Tl'XHI . . . . . . TH
ATOPO� NE
KAI EIE PA� � l'NK:\.HTO l' KAI
LlHMO l' Pt:-:1 .\IAlt:-:1 N . . .
pour l a resti t u t ion d e l a q u c> I l e nous proposons, par exemple, d ' apres I. S loian, op. cil „ 1 1 8 ct D . '.\l. Pippid i ,
op. cit . , 5·12, n° 2 0 c> l 5:3:�, n° 1 7 :
[ 'Ayo: j 6-� (t) '"JX7J l [ u;tf;p] ·r-î; [c; TOU AlJTOY.p) cl.Topoi; VE [ lxl)c; . . . . / . . . . ] X!XL (e:) le:pai; O'UVXAi),ou Y.o:l 8-fiµou ' Pwµo:lwv.
( l a form u l e s c m h l c i n d i q u e r J ' epoque d e s Severes) ; h. des lcttres 1 , 1- 1 , 2 cm. l\l usee d ' H istria.
5 Plaq u c c n marbre, ayan t :I sa part i e inferieurc> une i nscrip lion dont s e sont conscrvees Ies l et tres :
A Y Ll
E · Ll A P Ll
�ous ne Yoyons a u c u n e poss ibil i le de rcstitu l i on de cc calalogus a l ' exccption peu t-etrc de .::\o:p8 [cl.vtoi; ? ;
h. de'> I e ttrcs, 3,0 cm ; h. 23,0 cm, I. 1 8, 0 cm, epaisscur 2,0 cm ; 1 96 7 /S \' passim.
6 Plaqu e c n marbre sur laquellc se sonl conservees Ies l e ttres :
os
h. d e s l e ttres 3 , 0 cm ; h . 1 1, 0 c m , I . 5,0 c m , epaisseur 2 , 2 c m ; 1 9 70/S V -1 ,20 m .
7 Plaq ue en marbre s u r Iaquelle ne s'est conser\'f!e que l a lettre griffonnee :
h . de la l ettrc 2,5 cm ; h. 1 3 ,0 cm, I . 24,0 c m , f!palsseur 2,0 cm ; 1 968/S V -1 ,80 m.
Pieces d'architecture 133
8 Tuile a l 'etat fragmen taire ( cassee en 4) a v e c 3 l c ttres tracees au charbon :
y µ 8 ( = A ?)
I ettres qui n e semblent pas signifier des chiffres, puisque ccux-ci donneraient 3, 40, 30 ; h. des lettrcs 7,0 cm :
h. 2 1 ,0 cm, I. 35,0 cm, cpaisscur -1,0 cm : H l î 2 / S I X - 1 ,20 m .
!l Col d'amphorc, pâlc de coulcur brique, le Iong duqucl se trouvcnt dans un cartouchc I e s lc llrcs :
C t;..::t K P A
qu'il fau l ccrtaillcmcllt in terpretcr commc Ic llOm du productcur CwxpiX ( [• (lJ�) si11e (ou ;)] ; ci. i ,0 cm :
h. des l c l tres 1 ,2 cm : h. du cartouchc 1 , 5 cm, I . 4,2 cm ; l !l 6 5 / S I I O 6 0 90 m ; comme terme de comparaison,
- ,
cf. Callendcr, 2 5 1 , 11° 1 6 4 5 a ( S OC), de Brindisi, sur une amphorc de provcllance probablcment italicnne, el
11° 1 65-lb ( SOCRATO), du sud de l ' I talic, de provcnancc inconnuc .
7. PIECES D'ARCHITECTU RE
Les fouillcs archcologiqucs failcs dans Ic perimetre des deux cnscmhlcs thermaux on t mis au j our u lle qua11Li tc
imprcssionnan tc de fragments appartenant ii des clcments de dceoration i n terieurc des cdi ficcs. On a dccouYcrl des
fragmcnts de pavcments de mosaiquc, des peti tes portions de frcsques, des haguc ttcs cn s tuc e t, surtout, un trcs grancl
nombre de fragments de plaques c t de bagucltes ii profils cn relief provcnant de placages de marbre .
Apres triagc de tout cc materiei 1 , qui provicnt des dcux Cdificcs thermaux, nous Cil avons cxlrai t pl us de GOO
fragmcnts significatifs, afin de Ies soume ttrc a U llC Ctude attcntivc 2 C il cc qui concerne au tan t Ieur s clcmcnls caraclc
ristiques que ceux par l esqucls ils se differencicllt. Le grand nombrc des fragmcnts de marbrc , ainsi quc la variete par
ticulierc des types quc nous avons pu idcntificr, montrcnt qu'ils on t e tc cmployes sur unc vaste echcllc, autant pour
Ic placagc des planchers ct des bassins quc pour celui des parois. Nous avons rclcvc ainsi des pieccs qui im itcllt par ks
profils de leur face apparente des architravcs, des chapitcaux, des fllts de colonncs cannelecs, des bases de colonnes, ele .
A I 'issuc d e cette Hud e des pieces des deux edificcs, nous avons p u constater quc, c n dcrnierc analyse, Ies
pieccs pcuvent Clre repartics Cil d eux categories distinctcs :
- la premiere comprcnd Ies picccs qui imitcnt sous forme de placagc Ies elcments fonctionnels e t decora t i fs
d'un ordre de type ioniquc cn vue de l'ornemcn tation des parois ;
- la seconde est formee de fragments de plaqucs â la face apparcn tc profilec, de haguettcs profilees, de
plaques simplcs de champ, d'elemcnls composanls des surfaccs rcvctucs de mosaique polychrome, e tc.
Aprcs analysc des caracterisliqucs sculpturalcs des picccs de la premiere ca tegorie, nous Ies avons classifiecs
en cinq groupes distincts corrcspolldant aux differenls elements composants de l 'ordrc ionique 3 : 1) bascs de colonncs ;
2) flits de eolonnes ; 3) chapitcaux ; 4) plaques ii profils d'architravc ; 5) cornichcs. Les picces de la seconde ca tegoric ont
pu C trc subdivisees, elles aussi, cn quatre groupes comprcnant des pieccs ii caracteres scmblables : 6) plaqucs simples a
la surfacc polic ; 7) plaqucs a la surfacc sculptee ; 8) bagucttcs au chant fa�onne ; 9) plinthcs ii scction rectangulairc.
Les profils des picccs d'un mcmc groupc presen lent de nombrcuscs variations, autant en cc qui concerne lcur
composition quc Ieur mode d' execution, cc qui a permis de subdiviscr Ies pieces cn sous-groupes et types dist incts. Ainsi,
Ies picces ont He passecs dans Ic cataloguc ii partir des observations portant sur Ies modifications dans lcur seetion,
sur la succession des differents elemcnts simples qui form cnt leur profil e l sur Ies changcmcllls releves dans Ic decor de la
face apparent e .
1 L e materiei recolte a l ' occasion des fouillcs dans l ' edi 2 Environ 450 pieces proviennent du lot Thcrmes I I .
fice Thermes II represente un volume de pres de 8 - 1 0 m3 ; sur lesquclles 180 seulemcnt figurent dans Ic cataloguc ;
des quantites importantes ont He livrecs, de meme, par Ies pieces Ies plus significatives provienncnt des deux Iots.
I es fouilles faites auparavant dans ) 'edifice Thermes I. 3 Nous avons, pour Ies besoins de l ' expose, assimile
Les fouillcs reccntcs laites en cc lieu n'ont fourni quc peu Ies pieccs aux clements de l 'ordre qu'elles imitent en pla
de pieces, et rien que de menus fragments. cage et nous avons done designe Ies groupes de plaques du
nom de ces eJements.
Commc le c r i lerc q u i a presidc a J ' organisa lion du catalogur a ele le crite rr typol ogiquc et comme, d ' au tre
aYons c n globc dans I e s planches, a la f i n du cataloguc, lou tes Ies pieces d e s d e u x l o ts, des petits fragments de pieccs d e
part, l a pluparl d e s piecrs aux caracteristiqucs bien marquecs pro,·icnnent cxclusivem e n t d e I ' e dificc Thermes I I , nou s
J ' e d ificr Thrrmrs I s'y t ro u \'an l a cOte des pieces representatiYes d e l ' edifice Thrrmes I I, q u i j o u e n t l e rol e d e piecrs
d e ri-fcre n c e .
I I a e tc
e h ronol o g i q u e �. A i n s i q u ' i l rcssort de l a prcs c n l a l i o n des pirccs pro\'cnant des d c u x cd ificcs lhcrmaux par groi� pcs,
i m poss i b l c , p o u r des ra isons obj cctiYcs, d ' inscrirc I e s p i e c r s d a n s I c catalogue sur l a b a s c du cri lere
sous-grouprs el \ y p c s , l a maj ori t c des t y pes d r pirccs i d cntifies sont connnuns a la dccora lion des deux monumcnts 0•
l "nc S C C O n cJ c
\'ariete d e s lypcs. L e s
o b s e r Y a l i o n C il rapport aYC'C I e s p i C C C S du mClll C' grnrr provenanl d u m c m c edifice, c ' c s t )a gra nde
d i ffcrcnces d e profils quc J ' on relcYc son t d u c s c n pre mier lieu a u fait q u c I e s fragmcnts pro
Y i c 111H ' n l du decor de pl usir u rs p h a s e s de ) ' e d i fice rcsprctif rt comportent donc un decalagc chronologiq u c . Cc f a i l est
o n t etc r e m ployecs, J ' cxcrn pl e I c plus concl u a n t a cel egard etant fourni par I e s fiits
con firme par l a c o n s lata l i o n qu"un grnnd nom brc d e piecrs d e placage presentent d e s traces attcstant claircrnent q u " clles
d e colonnes des Thermes I, q u i
ont e tc rrmpl oycs pour l a plupart corn m e simples pl a q u e s d e placage .
l"n a utrr e x e m p l e du f a i t est cons t i t u c' par la basc dr colonne 1 .2 . 1 . T I I 1 2 e l la plinthc 1 .2.2. T I I 1 4 , d u
sous- groupe 2 l ' u n c e l l " autrc seul pte c s sur l e d o s d e plaques a profils d 'arch i trave lriparlie simple 8 , du sous-groupe 1 ,
q u i aYaien l des profils finis, d ' u n e exee u t ion parfa ite, s a n s a u c u n i n d i c e q u ' e ll e s a i ent pu C t r c mises a u rebut.
Certa ins d d a i l s d ' e xc' c u l i on f o n l c r o i re q u c I e s plaqurs de bord n rc faisaient parlie du decor i n i t i a l de ! 'edifice
el q u ' r l l c s onl Cle rcmployc'cs a u cours d ' u n r phase u l tericure d e reparation o u d e rCfcction d u decor, e tan t sous l e rappor t
e hron o l o giqu e a n lhicures a u x hases de colonncs e l a u x plin lhcs du sous- groupc 2.

1 d e s chapi leaux i i e x i s t e d e u x pieces finies, 3 . 1 . T I I 30 e l 3. 1 . T I I 4 0 , sculptees sur I e
d os d e d c u x fll l s d e colonncs a s i x cannelures ( grou p c 2, sous -groupc 2 ) . l i s ' a g i t i c i d e pieces - sans doutc contempo
D a n s I r sous-groupc
raincs - inarh cvc' es, puisquc Ies cannclure s n'y sont srulptees q u ' en part i c , el remployccs probablement a u m c m e moment.
S i , par aillc u rs, on compare Ies d c u x cha p i l c a u x ii ccux d u sous- groupc dont ils font partic, on rcrnarquc q u ' i l s s"ecar l c n t
(P· 1 35-- 1 36) d ' ou i i semblc ressorlir q u ' i ls ! c u r so n t postericurs, a i nsi que I e s fiits d e colonncs a six cannelures.
p a r I e s propo rlion s d e l e u rs clcrncnts rom posan l s d e c c u x q u i i m i t c n t exactem ent I c chapiteau i o n i q u c class i q u e romain
d e colonncs a s i x cann e l u rrs d u sous- gro u p c l , par Ies ch apitcaux d u sous-groupe

I I s e m b l c rcssorlir d e tou l ccci q u e l a prc m i rrl' phase de dCcora tion des Thermes I I est earacterisee par Ies ftlts
1 qui imitcnt l e modele ionique classiq1.1c
romain, par I e s arc h i l ra H·s el I e s bordurcs du sous- groupc 1 , sans bagucttcs d e separa lion cn lrc Ies registres, ainsi quc
par Ies h a g u r l l c s el Ies pl i n t hes d u sous- groupe 1.
II appartienncnt a l a scconde phasc
d e roratiYe 7 •
D ' ou l ' o n p c u t dedu irc q u e I e s a u trcs categories d e pieces d u lot Thermes
D a n s I c cadre du mcrnc l o l , o n r c l c Y c d e s d i ffcrcnccs considcrablcs entrc pieces d u m c m e typc, l e m eilleur exem
Yertical. D e mcmc, Ies baguettes a profil s m u l tipl e s - Ies corniches - ont

ple d u fait n ous C t a n t offcrl par Ies bascs d e colonncs, dont I e s profils marginaux dcvicnnent d e plus en plus aplat is, pour
! c u r section de moins c n n10ins e n re l i e f, I c plan ta n gen t a l a face profilee d e s pieces se rapprochant d e plus e n plus du
s' insrrirc fin a l c m c n l dans un pl an prc s q u e
pl an Yerti cal . Paral l e l c m c n t :i ces transform ations, on rclcve une simpl i fication dans l ' execution d u relief des pieccs, phc
n o m e n c q u i scmblc denotcr J ' ancicnn c l c du m odele d e base. Les d i m e nsions el l a forme des elem ents composants des
l e sens q u 'au d e b u t l ' on copi a i t a l ' id e n t i q u c Ies elcmcnt s des modelcs classiqucs, alors que Ies dcrniers exemples d u sous
chapiteaux du m c m c sous-groupc i n d i q u c n t par ! c u r e\'ol u tion u n changemcnt dans Ic mode d ' execution des pieces, dans
groupc reprc s c n l c n t u n c t ransposition sehematique ele ces modcles.
4 Malheureusem ent, ces pieccs n 'o n t pas etc tro u vees

q u cs a l a face apparent e sculptce, q u i pro viennent u n i
ainsi q u c Ies p l a q u es d e mosaique en couleurs et Ies pla
d a ns des con textes arche ologiques clairs , qui perme ttent
d e I es c a t aloguer par ordrc chronologi q u c . Quant aux q u cm cn t des Thermcs I .
p i eces des T h crmcs I miscs a u j o u r avant la ca mpagnc de 8 L e profil i nitial des plaques a etc celui commun a u x
faisaicnt, a notrc a vis, partie d ' u n e bordure, car elles so n t

1 974 , nous n ' a vons pour cllcs a u c u n c i n dication strali architra ves c t a u x bordures de porles. Les d e u x pieccs
grap h i q u c . La gra n d e majorite des p i eccs apparti cnnent
categories - I es p l a q u es a u x profils a directions m u lti

aux phases I B ct I C des deux e difices, o utrc q u elques plus epaisses q u c I es pieces considerees c o m m e des archi
traves.
teaux du sous-gro u p e :i - coexistent avec des pieces

ples e t I es plaqucs d e mosa:ique des Thermes I - que nous 7 I I s e pourrait aussi que certaines pieces - I es chapi
5 Font exception a cet egard I es chapitcaux des sous

s upposons Clre plus tardives.
consi derees c o m m e appartenant a l a phase anterieure,
grou p es 1 el 2 , q ui n ' existcnt q u e dans le Iot T4ermes I I1 mais decorant des espaces differents.
Pieces d'architecture 1 35
Ces variations mises en l u m iere par l ' a n alyse sonl d u es en premier l i e u , â n ot r c avis, au fait q u e I e s picces provicn
n e n t de phases successivcs de decoration, Ic memc typc d e profils s"e t a n t main l e n u d u r a n l unc l ongue periode, d " ou ccs
ecarts inevitables par rapport a u prototypc i n i t ia l .
En echange, l a grande variete d e s m a teriaux c m ployes p o u r l a dccora t i o n d e s d c u x cdifices - marbrcs a granu

l a tions el d e cou l c u rs variccs, rournis par d es carriCres el des gis e m e n l s diffl'rents - a i nsi q u e I e s rormcs multiplcs quc
8 , qui C t a i t connuc des l a perioclc hcllcnisliquc ct r u t pra t i q u c r tou t a u long ele J " a n l i q u i l \·
rcvclent I e s grandes plaqucs de mosai quc, derive n t moins d u dccalagc chron ologiquc q u e d e l a t c c h n i q u c d e la ckcora l i on
romainc, avcc u n c fre q u c nc l' pu rlicul ier c ii l ' cpoquc d 'A u g u s t c . 'leme s i - c o m m c nous Ic supposons - un m c m c sc11t'.· 1 1 1 a
par placagcs polychromcs
.
d e decoration n'u tilise pas toutc l a gam m c d e coulcurs c x istan t c , i i s e m b l c n e a n m o i n s e v id en t q u c tou t d e c o r cl ' u n c cpoq u c
donnec utilisc d e s elem c n ts polychromes. L ' i m a gc suggerec p a r I e s ckments d e detail q u i composen t �i un lllOll l l' J l t donnc
pour c c decor, c ' e s l l a transposition dans I c registre majcur du decor cl ' u n ordrc cl' a rchilcc t u r c , c n J " cspecc n· l u i d e J " ordrc
l e decor i n tericur des edificcs thcrm aux apparait commc u n i lairc el c o m m u n e a u x deux edi riccs. Cc q u i est carac lcrisl iquc
ion i q u e romain.
Cl' regis tre d u decor, c n assc m h l u n t

tOUS I e s elcm e n ls d e placage U fonC lÎOll d isl i n e t e - chapitcaUX, !Jascs, d e COI OllllCS, a rc hilr :.l\' C S - m a i s C i l J I O U S J i m i l a n t
Nous avons cssayc d e rcstilucr hypo t h c t i q u c m c n l l ' i m a gc d'une trav e e d e
flÎ lS
c e l l e fois a u x pieces provcnant ele l a phasc I B d e l ' t•diric c Thcrmcs I I 9 •
L " C t u d c an alyt i q u e des pieccs de l a m e m e ca tegoric q u i lransposcn l d a n s I c pl aca gc r u n c d e s com posa n lcs
d e l ' ordre d ' arehi lccturc - basc d e colon ne, chapitcau, e le . - a revelc l ' cxistcnce cl ' u n c proporlion cons t a n t e c n lrc ! c urs
d i ffere ntes partics conslitutivcs.
Ces proportions, dans I c cas prc s l' n l , sonl tres prochcs, pour IH' pas d irc id c n l i q u c � , el e c e l k s i n cl i q u t'.· c s par
V i lru ve commc caracleris liqucs pour l ' ordrc ioniquc c l assi q u c r o m a i n 10.
Ayant choisi pour module l a largcur d'un r u t d e colonnc a c i n q can n e l u rc s e ga l e a 22,5 c m e l a p pl i q u a n t I es
ideal c m c n t a une colonnc du d i a m e tre susmcnt ionne.

principaux rapports v i lruviens, nous avons C tabli par calcul I e s d i mensions de la basc e l du chapitcau corrcspo11cla11t
"'
.3
...
M = D ... :::l ;..

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= 22 500 cm
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"O ""
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� -
Q.
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R = D ::.. �
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2 = ·- "'
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1 1 R R R
D 'apres Vitruvius JR R - R -- R
2 3 4 4 6
Dimensions i dealcs en cm 3 3 , 750 1 1 . 250 5 , 625 3 , 750 2, 812 2 , 8 12 1 , 875
1 1 . 1 . t .T2 . 1 2 7 , 200 1 5 , 000 1 , 000 6, 000 3 , 200 3 , 500 2 , 300
I
2 1 . 1 .2.T2 .9 1 5 , 000 5 , 500 3 , 300 3 , 700 2 , 500
3 1 . 1 .2.T2 . t o 1 4 , 200 4 , 700 3 , 700 3 , ooo 2 , 800
Les deux tableaux c i - dessus offre n t Ies valeurs rcsu l la n t du calcul pour ccs dcux categorics dl' pieces, a i n s i
montrc avcc quelle exaelitudc ont He respectces I es proporlions caraclcrisliques ele J " ordre m a j e u r d ' archilcclurc tra11sposc
q u e Ies dim ensions des clcments de quelques au tres pieces significa tivcs comprises d a n s notrl' e tude, cion t la eomparaison
dans Ic placagc .
8 L ' cxistence des placages de marbre est souvcnt mcn 0 1'ous a vons opte pour Ies pieccs provena n l d u decor
parce qu'cllc est pl us a honclamment illustrcc l't quc I e s

tionne e dans Ies ouvrages d e specialite, mais clles n e sont de la premiere phasc, el non d e la phasc suivanle I C,
que tres rarement reproduites graph iqu ement, mcme
lorsqu'elles ont ete decouvertes in situ. pieces respectives o n l des caracteristiques mieux definies.
10 Vi tru ve, De archileclura, l i I, 5 ct 6.
1 36 Catalogue des decouverte s
La basc de col o n n c 1 .2 . 1 . T I I 1 211 ct le chapiteau 3 . 1 .T I I 32 sont I es pieces q u i ont I e s d i m ensions et Ies

rappo rts i n te r i e u rs Ies plus proches d u modele i deal tel q u ' i l est donne par l e calcul. lls correspond e n t hypothetiqu ement l�,
s u i Yan t Ies mcnll's prcscriptions, a u n f îl t d e colonne d e 22,5 c m d e l arge u r - le module pris e n consideration dans notrc
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1 1 1 D + ix 1
D ' apres V i t r u vius D + ix 1 - IX - D 2 - o: --- a 1 6 IX 6 IX 3 - a: 8 IX
2 3 2 2 2
Dimensions
i dea Ies en cm 2 3 , 750 1 , 875 7 , 500 3 , 1 25 1 1 , 875 1 , 250 20, 000 7 , 500 4 , 375 1 0 , 000
1 3 . 1 .T2.30 2 4 , 800 1 , 600 9 , 000 4 , 500 1 1 , 900 1 , 500 20, 000 7 , 300 4, 600 1 0 , 700
-
2 :t t . T 2. 3 2 2 4 , 800 1 , 300 7 , 700 3 . 700 1 2 . 000 1 , 300 1 9 , 600 7 , 300 4 , 600 1 0 , 700
'?
---
:.I :i. 1 . T2.33 1 , 600 8 , 500 3 , 500 1 2 , 000 1 , 400 1 9 , 400 6 , 000 4 , 800 1 0 , 800
·1
---
?
--- -
:U .T2.34 1 , ·100 8 , 300 4 , 000 1 3 , 000 1 , 600 1 9 , 200 6, 100 5 , 200 1 1 , 300
5 3 . 1 .T2 . 3 6 2 j , 300 1 , 400 7 , 600 4 , 000 1 2 , 400 1 , 500 1 9 , 200 5 . 900 4 . 800 1 0 , 700
---
6 3 . 1 . T2 . :i7 2 7 , 200 2 , 800 8 , 300 3 , 800 1 3 , 000 1 , 300 22, 500 5 , 600 4 , 600 1 0 , 200
-- ---
7 3 . 1 .T2.39 2 5 , 800 1 , 200 9 , 500 5, 100 1 0 , 800 1 , 400 1 8 , 800 5 , 200 4 . 400 9 , 600
13
calcul - e l d e 1 78,80 c m de h a u t e u r ; la hau t c u r to l a i c de l a colonn e - basc, f îl l e l chapiteau - scrait egale dans ce
cas a 202, 5 c m .
:--: ous a v o n s cssaye, seI o n l a m e m c m c lhodc, d ' ctablir I e s dim cnsions ideales d e s a u trcs registrcs de J ' ordonnancc,
en fonc t i o n d u mrmc m o d u l r , cc qui donnc pour l ' architravc unc hautc u r de 1 6 ,20 m . Or, l a dim ension reell c des architraves
est supfric u rc a celle c t a b l i c par Ic calcul. Tous Ies fragm e n ts consc rves de pl aques pour architraves ont une hauteur cons
tante d e cm (la v a l e u r d u module), sans c o m p t c r l a moulure terminal e . E n aj outant celle-ci, presumec d ' u n e hautcur
egale a 1 /7 d e l a h a u t e u r totale d e l 'archilrave 1 4 , on arrive dans notre cas, pour l ' ensemble d u registre, a u n e hautc u r
22,5
1
de 26,25 c m . C c s u rhaussement d e l ' a rchitrave p a r rapport a u x proportions idealcs p e u t s'expliquer s o i t p a r u n e correc
tion opt i q u r 6, soit par l e fait que, e tan t donne qu'il s'agit d'un ordre decoratif, I es proportions d e ses difterentes parties
son l su bordonnecs c n pre m i e r Iieu a des pri ncipcs csthetiques d e decoration.
E n fonction d e l a h a u t c u r prcsumee d e l ' architrave - 26,25 c m - on obticnt pour l e registre d e J ' entablement
( I c type a frise non decoree) unc hautcur de 7 1 ,25 cm 18. Le rapport obtcnu entre la hauteur totale de la colonne et l ' cn
tabl e m e n l su ggc're l ' e xistence hypothet i q u c d'un piedestal sous I e s bascs des colonncs, c c qui donncrait u n surplus de hautcur
a u decor archi t c c l u ral, sans n u i r c a u rapporl entrc scs parlies composantes. Pour une distance en lre I e s axes d es colonncs
etablie arbitrairement a six fois el demi l a v a l e u r d u module, on o b tient proportionnellement u n piedestal de 73, 125 cm
de h a u t e u r 1 7 •
L ' c l e m e n t ctecoratif maj e u r, I ' ordonnance d e t y p c i o n i q u c , d o it a u s s i s o n caractere u n itaire a u materiau employe,
scs differcnts registres - bases, fUts, chapitea u x el architraves - etant tous sculp les c n marbre blanc, J e gerement grisâtre,
avec le plus gra n d soin.
11 L a hauteur de l a b a s c de colonne est plus grande q u c l a N o u s avons o p t e pour l a h a u t e u r de colonnc egale

c e l l e qu i res u i t e d u calcu l , mais lcs p roporlions cntrc Ies a9 modules, caracteristiqu e pour l 'ordrc ionique normal.
u Vitruve, op. cit., I I I, 6, 1 1 4 et pi. 22.
15
hau teurs des parties et Ies composantes p l i nthe, torc,
scotic sont proches de celles caracteristiques p o u r I a base Ibidem, I I I, 6, pi. 2 1 .
a profil attique.
17
18
Ibidem, I I I, 6, pi. 22.
12 Seuls des fra g ments d e fllts s e sont conserves, Ic Palladio, Quatre livres d'architecture (trad. en rou
plus g r a n cl cl ' entre eux m esurant 57 c m , main), Bucureşti, 1 957, I, 34,
Les surfaccs comprises cntre Ies colonnes etaient probablernent crepies et peintes, en association a des placages
d e marbre polychrome, aux plaques e t aux profils divers, e n combinaisons simples subordonnces a u n schema geometrique.
Les fragments d e crepi decouverts dans I es d e u x edifices sont decores I c plus souvent d e bandes rouges el b l e u e s
d e l a rgeurs differrntcs (fig. 3 7 a), s u r fond blanc p a i l l e t c d e bleu. A c o t e des profils d e m arbre, i i a e xi s te aussi des moulure �
en stuc q u i encadraient probablcment I e s surfac c s crepies. Leurs pro f i l s C t a i e n t si rn p l r s , m a i s cxccu tes avec prccision
(fig. 37 c) ; une parlie drs fragrn e n l s decouverts C ta i ent p e i n ls e n b l e u .
L ' ensemble de decoration i ntcrieure c t a i t c o 111 p l c lc, du p o i n t de v u e chro m a t i q u e c t compositionnel, p a r la mosaique

des pavernents, don t de nombreux fragmenls s e son t conservcs (fig. 38). On n e saura i l preciser a quelle phase d e deco
ration ils apparti enn c n l , mais tous Ies fragrn e n ls conserves ont l a mcme ga m m c d e e o u l e urs, aux lona l i tcs chaudes. Le
fond ocre c l a i r est souligne par des cl crn e n ls decora tifs simpl c s - l ignes ondoyanles, banck s , re u i l l e s - d e coul c u r ocre ronce,
marron, rouge, noir el blanc.
En dehors des fragments d e pieces ayant apparlenu a l ' e n s e m bl c d e <lccoration in teric u rc don t nous nous sornrncs
occupe j u s q u ' ici, ii en existe aussi qui ont servi de bordurc autour des baies de portes. En fonction de ! c urs profi l s carac
tcristiques, nous avons rcussi a idc ntifier dcux t ypes distincts d e pla q u e s - vraiscm bl::ibl e rn e n t ioniqu c ct a t t i q u c 18 - ainsi
q u e le mode d'assemblagc des plaqucs aux points ou l a bordurc changc de direction.
Les bordures du typc att i q u c prcsentcnt u n s e u l mode d ' assern bl age , toutes Ies piccrs c lu d iccs ayan l k u rs plans
d 'asse mblagc inclincs a un anglc d e pl us d e 45° par rapport a la dircc tion d e I c u r longucur. Si l ' on prcnd C il consideration
Ies valcurs diffcrc n t c s des a ngl e s - rc sp c ctivern c nt, 47°, 46,5° et 45,5° - Ic rait scrnble ctrc u n cffct du hasard. Pourtant,
i i est difficilc d ' a dm c t tre q u ' u n c baie d e porte ait etc plus ctroitc c n hau t q u ' cn bas, car I e s rnontanls ::rn ra i e n t c u d a n s c c
cas u n c position l c gere mcnt inclinec 19•
Les bordures du type ion i q u c , qui sont plus nornbre uscs et don t Ies elcrn c11ls car act c rist i q u c s sont p l u s marques,
nous o n t p e rmis d e preciser I c mode d ' assemblagc des picces a u x angles ct la position d e chacunc dans k cadre de la bor
dure 2 0 (fig. 39).
Ainsi, nous avons pu Ctablir q u e Ies pieces d'angle dont la forme d if fr re represcn t c n t Ies elemcnts vcrticaux c t
horizontaux d ' u n meme type de bordure (fig. 39) ; l e u r assemblage H a i t c e r t a i n c m c n l rea l ise de mcmc maniere, chaquc
piece etant d e fait I c negalif d e celle avec laquelle c l i c s' cmboltait. II fa u t souligncr, commc u n tra i t caractcristiquc pour
c c s pieces, l a maniere extrem emcnt ingenieuse i mag i n e c par I e s cons tru c t c u rs pour m asqucr I e s ass cmbl a gcs a u x angles de
l a bordure, I e s j oints e tant presque doublcs d'une saillie ou d'un retra i t des pr of i l s d e l a face ap pa r c n t e a ces endroi l s ( fig. 39).
Enfin, nous nous sommes arrete egalement sur une cat e goric d e p l aq ues aux profils plus compliques,
e s say e d e r cc on st itu e r , a partir des elerncnts conscrves, l ' i m agc d ' cn
d i sposes
selon deux ou plusieurs di r e c t ion s 2 1• Nous avons
semhle des fragments 7.3. 1 . T I 155 e t 7. 3.2.T I 158 (fig. 40), don t I e s profils sont ori c n tes dans dcux d ircctions pcrpen
diculaires 22 et de restitucr, dans ses d e u x variantes possibles, la piecc, 7 . 4 . 1 . I 1 58 (fig. 4 1 ) , don t Ies profils se croisen t a
des angles autres q u ' u n angle droit 2 3 • Nous avons reprodu it egal ernent (fig. 42) I e s modes possiblcs d ' asscmblagc des dcux
T
fragmcnts d e corniches.
L ' etude des elements d i sparales qui continu aient l a decoration in lerieurc des thcrmcs a perm is d e pre c i se r
u n e serie de solulions tcchniques propres a c c genre de l ra v aux, cn rapport avcc Ia composition des motifs decora t ifs, I c
systeme d e fixation d e s plaques s u r l a paroi et l e u r m o d e d ' assem blage .
La richcsse du decor et I ' emploi d'un matfriau cout e u x - l e marbre, a pp ort c de poin ls fort eloignes du l i c u de I a
mise e n reuvre 2• - montrent u n e fois d e p l u s l ' importancc q u e I e s edilcs du tcmps accordaient a I a conslruction d e s e d i fices
publ ics, ainsi que Ies ressources materi elles dont ils disposaicnt dans c c b u t .
Enfi n, I ' analyse detaillee des pieces d e placage provenant des d e u x e dif i c es thcrrnaux d ' H i s lria a fourni un argu
ment concret nouveau e n fa veur d e la croyancc, de pl us e n plus f o nd e c , dans l a v i a b i l i te , la large d iffusion e l I e vaste
champ d ' application 26 q u e le traite d e Vitruve • D e l ' a rc h i tcctur c • a connus dans Ic m o n d c romain des s a paru tion.
18 Les proflls r essemblcnt a ceux decrits par Vitruvc, 22 U n e piece semblablc c h c z D. Krencker, op. ci l.,
mai s leurs proportions interieures dilferent, cf. Vitruve, 309, 4 67 .
op. cil., IV, 6, 1 64 - 1 65. 2 3 Ibidem, 3 10, fig. 4 8 1 , a c t b .
19 Ibidem,
IV, 6, 1 65 ct pi. 34 - 35. 24 La difference de granulation e t de couleur des marbrcs
20 Des pieces semblables chez D. Krencker, Trier.
indiquent qu 'ils proviennent de carrieres et d e gise mcnts
differents.
Kaisertherm, 309, fig. 474.
21 Categorie de pleces qu e l ' o n n e rencontrc q u 'a u x
2& Cf. Wilhelmina Lcpik, Mathemalical Planning of
ancienl Theatres as revealed in lhe work of Vilruvius and
Thermes I . detected in ancient monuments, Wroclaw, 1 949.
18 - c, 212
GR OUPE 1 - BASES DE C OLONNES
Les profils sculptes su r la face apparente de ces plaques reprodnise n t ceux de la basc de colonne denommee
a l tique . En fonc tion des clcm ents dr lcur section, Ies pieces se d ivisent en deux sous-groupes distinc ls, dont chacun com
prrnd autant drs pirces rrpresrntant des bases d e colonncs ( type 1) que des pl in thes d'entrc colonn cment ( type 2). Le
lype 1 - Ies basrs - a la tcral e m e n t u n profil parei! i1 celui de drva n t, mais qui se rctirr progrcssivcmcnt vers Ic haut :
I c typc 2 - I es plin thes - a scs pa r l i cs la tera Ies droilrs.
SO US-G I?O t: PI�· 1- plaques au pro fil compuse cl "unr pl in lhc a la partie infrrieurr, su ivir d"un torc infcricur, d'unc sco l i c
r l d " u n torc suprri c u r .
T l' PE 1 - bascs dr colonnes.
1 . 1. 1 . T 11 1 (pl. :2 8 ) -pirc c entirrc : marbre blanc ,·iolacc, grossc granulation : L (longucur dr l a partic inferieurc) 27,2 cm :
I (longurur d e l a parl ie s up crie u rr) 2:l,2 cm : h (hautcur d e l a basc) 1 5 cm : cp. (cpaisscur de la piccc) 2, 4 cm : plinthc
6,5 cm ; torc i nferi eur 2,3 cm ; s c o l i e :J, \J cm : t or!' supcricur 2,:J c m : rctrait du profil marginal 2 cm ; chants droits.
1 . 1 . J . T 11 :! (pi . :! S ) - f ra g m e nt cil' la p :i r l i r d r o i t e : m arbre !Jlanc, grossc granula lion : L 1 4,5 cm ; 1 ? ; h 10,-t cm ;
t•p. 2,2 cm : plin thc 5,8 c111 ; torc inf. 2, 7 c m : relrait plus prononcc : chants ohliques.
l . 1 . 1 . T 11 3 ( p i . :2 8 ) - fra g m e n t d e la parlie gauchr : mar bre blanc, granulalion fine ; L 1 2 cm ; I ? ; h 10,3 cm ; ep. 2,2 cm
plin thc G , :l cm : ton· inf. 2,8 cm : re trait m in i m u m 2 cm : cha n ts obliques.
1 . 1 . 1 . T l l .J (pi . :! S ) - fragmr n t d e l a parlie gauchc : m arbre blanc, granulation fine ; L 1 1 , 5 cm : I ? ; h 10,5 c m ;
(· p. 2 cm : pl i n the 5,8 c m : l ore inf. 2 , 8 c m : rd ra i t m inimum 2,5 cm : chants droits ; e xcc u l i on d ' u nc grande beau t e c t precision .
1 . 1. J. T I I .; (pi. :J ,\ ) - fragment de l a parlie droi l r : m arine blanc, granula tion fine : L 1 2 cm : I ? ; h \J,6 cm : plinlhc
5,-t cm : lore inf. 2 , -1 cm : rl'lra i t minimum 2,:l cm ; ehants droits ; 1 967/S \' O 7 -0,25 m.
J.J.J. T I fi (pi. :! S ) - fra g m e n l d e l a parlic sup. gauche : marbrc blanc, granu lation fine ; L ? ; 1 7 cm ; h 3,7 cm ;
(•p. 1 , 8 c m : torc sup. 1 , 7 cm : chants droits : orificr de fixation pour a grafrs mCtalliqucs.
1 . 1. 1 . T I 7 (pl. :!S) - f ra gm e n t d e l a p:ulir droi tc : marbn• blanc briliant, granulat ion fine ; L 8 cm ; h 13,5 cm :
cp. 2,5 cm : plinthr 6,6 cm : torr inf. 3.:3 cm : scol ir ::1, 1 cm : profil m arginal apl a ti, torc inf. sur I c plan lateral de la plinthe,
5cotie fortrmrnt rcn lrcr, rrlrait du profil 2,6 cm : chants obliques : execution negligrntc.
I .I' (p i . :! S ) - pelit fra gm rn t cJ ' une basc a dim rnsions rclativeme n l grandcs, partic gauche ; m arbre blanc, granu
l a tion fine : L 1 0,5 cm : h 8 cm : ep. :i,2 cm : torc inf. 4,2 cm.
J.J. 1. T
7' }' PE :2 - p l i n t h es d ' r n trecolonncment.
1 . J. :2. T II 9 (pi. :! ,\ ) - fragm e n t dr la partir gauche ; m arbrc blanc, grossc granul ation ; L 18 cm ; h 1 5 cm ; ep. 2,5 cm ;
pl i n lhe 6 , 1 cm ; torr inf. 2 , 8 cm : scotir :i,6 cm ; torc sup. 2,5 c m : chants droits ; orificc de fixa tion de 0,5 cm.
J . J . :2 . T I I JO (pi. :! S ) - fra gm ent de la partic droi te : marine blanc, granulalion fine ; L 18 cm ; h 1 -1,2 cm ; ep. 2,5 cm ;
plinthe 5,2 c m : torc inf. 3,2 cm : scotir 3 cm ; torc sup. 2,8 cm ; profils aplatis ; chants droits : cxccu lion parfaite.
J . 1 . :2 . T I I 1 1 ( p i . :2 8 ) - fragm e n t de l a partic gauche, marbrc blanc a veincs violacecs, grossc granul ation ; L 1 6 cm :
h 1 1 cm ; ep. 2 cm ; p l i n the 6, 1 cm : torc inf. :3 cm : profils aplatis ; chants droits : cxecution soignec.
SO US - G !?OU P E :! - p i r c e s au profil compose d 'u n c plin lhc, d 'un torc inf ericur, d'unc scot i e el d'un listei sui \'i d"tm torr
superic ur.
T l' PE 1 - bascs d e colonnes.
1.2.1. T II 1 2 - fragmenl de la partie droitc : marbrc blanc, granula lion fine ; L 26,3 cm ; I 22,2 cm ; h 12,6 cm ; ep. 2 cm ;
plinthc 5,2 cm : torc inf. 2,-1 cm ; scolir 2 , ·l cm ; listei O,\J cm ; torc sup. 1 , 7 cm ; retrait du profil marginal -1 cm ; chant s
obliques ; bellc rxccution. Plaquc rcmploycc ; sur I c dos, profils d'arch i lra\' c tripartir simple ; profils initiaux tres bicn
cxccutes.
1 . :2 . J . T I I 1 3 - fra gmen t d e l a parlic droit e : m arbrr blanc, granulation finr : L 16 cm ; 1 1 1 ,8 cm ; h 12,6 cm ; ep. 2 cm ;
pl inthe 5,6 cm : L ore inf. 2,2 cm ; scotie 2„t cm ; l istei 0,\J cm ; torc sup. 1 , 6 cm ; retra i t du profil 2,2 cm ; chants droits ;
hrllc cxccution. Plaquc rcmployee, in itialemrnt pol i r .
T l" PE 2 - pl inthes d'cn trccolonncmcnt.
1 . 2 . 2. T
I I 1 4 - fragment de l a parlie dro i t e ; marbre blanc etincclant, granulalion îine ; L 1 3,2 cm ; h 1 2, 8 cm ; ep. 1 ,9 cm ;
pl inthe 5,1 cm ; torc inf. 2, 1 cm ; sco lie 2,ri cm ; l istei l , l cn1 ; torc sup. 1 , 7 cm ; chants droi ts. Plaquc rcmploycc, i n itiale
ment architrave tripartic simple, dont i i rcslc Ies rcgislrcs in [ericur e l moycn.
GROUPE 2 - F U TS DE COLONNE S
Les picccs com prises dans cc groupc represen t e n t des f U l s de colonnes canne lces, aYec des mclcnturcs a lcur
partic inkrieure . Ellcs se d iY ise n t c n deux sous- groupcs, s u i Y :m t q u c l e rut e s t a cinq ou a s i x cannelurcs. Le passagc d u
regis t re i nferie ur, a b a g u e t t e , a u registre supcricur, a canne lures simples, se fa i l d e la mcml· fa c;on dans Ies d e u x sous
groupes : Ies cannelures se t e rminen t cn d e m i-cercl e . Autan t la clistance e ntrc Ies axes des cannC' lurcs quc Ic rapport c n tre
l 'oun�rlurc des cmm c l ures et le l istei de scpara tion cliffcren t d ' u n sous-groupe i1 l ' a u l rc .
SOUS-G ROUPE 1 - f U l s ;\ cinq eannc lures.
:!. 1 . T 11 1 .; - p e t i t fragm ent d e l a parlic sup. clroi le ; rn arbrc blanc \·iolacc, grosst· gra n u l a lion : L 15 cm : I 1 1 c m :
c p. 1 ,8 c m ; d . a . c . ( d istance c n trc I C' s axes des can nC'lures) ·1 ,2 cm : I cannclurc :l cm : I h a gu e l L C' 1- 1 , :� cm : I e s cannclures
se lerm incnt a :i, 8 c m el e l a l im i l e de l a plaqu c : chants droils : execution ncglige n l c .
2 . 1 . T l i 1 6 - d e u x fragments assemblcs d u ticrs infcri c u r : marhre blanc legcre m e n l Yiolacc, grosse granu l a l ion : L 2!.1,5 cm ;
I 22,4 c m : e p . 1 ,8 c m ; d .a .e. 4 , 1 cm ; I canncl ure 2,9 c m ; I bag u c l le 1 , :1 cm : pr. inc. (profondeur de l ' incision) 0,3 cm :
chants droits ; e xecution soignee .
2 . 1. T 11 1 7 - fragment de l ' e x tr e m i te inf. ; m arbre hlanc, grosse granula tion : L :Hi , 5 cm ; I 22,5 cm ; ep. 1 , 7 cm : d.a.c.
4.1 cm ; I ca n n c l u r c 2,8-3 cm ; I bagu c l l c 1 ,3-1 ,5 c m ; pr. inc. 0,25 cm : Ies cannclures na isse n l a 4 cm de la basc ; profils
aplatis, aretes pointucs, bagucttcs s c p a r e e s par des sillons obliqucs. Piccc arlist e m c n l sculptec, conscn·a n l Ies Lraces du
schema preliminairc.
2.J. T 11 1 8 (pi. 2 .9 ) - :i fragmcnts el e l a partie sup. : marbrc blanc a Yeincs griscs, grosse granula lion : L Lotalc 50 cm ;
I 22,4 c m : cp. 2 , 4 c m : d.a.c. 4 , 1-·l , :J c m ; I cannelurc :1 c m ; I hagu c l t c 1 , :{ cm : I es canne lures se Lcrm i n e n t a ·I cm de l ;i
2. 1 . T 1 1 1 9 (pi. 2 9 ) - fragme n t du ticrs moyen, oit commcncent Ies cannc lures : marhrc blanc :\ L a c h es Yiolacccs, grusse
l i m i t e de la plaquc : ehants ohl iqurs ; piCtrC' cxccution, la sculplure n e respec t e pas Ic schema. Pircc rcmployec.
granula lion ; L 23 c m : I 2 1 , 8 Cili : ep. 1 ,9 c m : d.<i.c. · 1,3 cm ; I cannelu re 2,8-:3 c m : I bagu c l le 1 , 3 cm : pr. inc. 0,5 c m .
2. J. T 11 2 0 (pi. 2 .9 ) a taches ele coul cur rou ille, tres f i n e granula lion ;
F i e c e inachcYcc aux baguettcs n o n tracees, abandonncc, p u i s remployce commc plaqu e � i m p i e pol i c .
- 4 fragments assemblcs : m arbrc blanc L L o la l e
42,5 cm ; I 9 , 8 c m ; e p. 1 ,8 c m ; d.a.c. 4,3 cm ; I cannelurc 3 , 1 cm : I hague t t e 1 , :l c m : pr. i n c . 0 , 4 Cili : chants ohliques ;
bonne cxecution, aux arctes parfai tcs. Fiece remployec comllle plaque simple pol i e .
2 . J . T I 2 1 (pi. 2 9 ) - pe t it fragment d e l a partic inf. : m arbrc blanc brill;i n l , granulation fine ; L 5,7 c m ; I 8,5 cm ;
e p. 1 , 4 cm ; d.a.c. 3,8 cm ; I cannelurc 2,6 cm ; I baguc lte 0,8-1 c m ; pr. inc. 0,25 c m . Rcmploycc cornmr plaquc simple
pol i c ; chants obliqucs, dcux cotes i n tcrsectcs a u n anglc de 1 1 5°.
2. 1 . T I 2 2 (pi . 2 9 ) - petit fragment de la partie sup. ; marbre blanc briliant, granula tion finr : L 9 cm ; I 7 cm ; cp. 1 , 5 c m ;
d . a . c . ::1, 8 c m ; I canncl urc ::1 c m ; I hagucttc 0,7-0,8 c m : pr. inc. 0,7 cm : tres fitH·s arctes, canncl urcs parfaitement arrondies
crcusccs profondernent, bagucttes etroites ; b e l l c execu tion. Fiece remployee commc plaquc simple polic : 1 !.175/S. X Y, au
dessus de la b aignoire, 0,40-0,50 m .
2.J. T I 2 3 (pi. 2 9 ) - 3 fragmc1 1 t s d e I a partic inf. : m arbrc blanc bril iant, granula tion fine ; L 20,2 c m ; I 22,1 c m ; cp. 1 , 9 c m ;
d.a.c. 3,8 c m ; cannelure 2,8 cm : I b agu c t te 1 cm ; pr. i nc. 3 c m ; 2 chants obliqucs, 1 dro i t ; bcllc cxecu tion. Rcmploycc
pour Ic placage d ' u n ba ssin.
SO US-G RO'CTPE 2 - fllts a six cannclurcs.
2.2. T I 24 - 4 fragments de la partic sup. ; m arbrc violace clair, grossc granulation : L totale 29 c m : I 26,4 cm : ep. 2,2 cm ;
d.a.c. 4,2 c m ; I cannelurc 2,9-3,2 cm ; I l istei 1-1 ,2 c m ; pr. inc. 4 cm ; Ies cannelurcs se term i n c n t a :1 cm de I a l i m i te
de la plaque ; cannel ures bien arrondies ; chants droits ; orificc de fixation en hau t .
2 . 2 . T I I 2 .:; - ::1 fra gmcn ts du ticrs i n f . , a v e c l a fin des b a g u cttc s e l Ic commcncement d e s cannclures ; marbrc blanc
a vcines violacecs claircs, grossc granulat ion : L 38 c m ; I 26,3 c m ; ep. 2 c m ; d.a.c . 4 , 2 cili ; I cannclure 3,2 cm ; I bagucttc
1-1,2 cm ; pr. inc. 0,3 Cili ; longu e ur conservec des baguettcs arrondies 31 cm ; chants droits ; orificc de fixation l a teral ;
cxecution im par fai t c .
2 . 2. T 1 1 2 6 - fragment d e l a partic moyennc ; marbrc blanc violace a veines violacecs vcrticales, grossc gra nula tion ;
L 30 c m ; I 27 cm ; ep. 2 cm ; d . a . c . 4,2 cm ; I cannelurc 3 - 3,3 cm ; I l i s tei 1- 1 , 2 c m ; pr. inc. 4 cm ; cannel ures
droites ; execution negligcnte.
2 . 2 . 1' I 2 7 - f ragment d u champ ; mar bre blanc a veines violacees, grossc granulation ; L 13 cm ; I 10 c m ; cp. 2 cm ;
d . a .c. 4 ,2 c m ; I canneturc 2 ,8 cm ; I listei 1 .4 c m ; pr. inc. 4 cm . Remp l o yce commc picce simpl e polie ; chants
obliques ; helle execution sur I e s deux fa ces .
2. 2 . T I 211 - rragmcn t du champ ; marhrc violace uniform e ; granul ation fine ; L 1 1 cm ; I 9,8 cili ; e p. 2 c m ; d . a .c 4,4 cm ; .
I catrnelurc 2,9 c m ; d.a.e. 4,4 cm ; I c an n c l u rc 2,9 cm ; l lislcl 1 ,5 cm ; pr. i nc . 0,5 c m . Remployec commc plaquc s imple ;
chants obliques.
2.2. T li 2 9 - pe tit fragment de l a partie moyenne ; marbre blanc, granulation fine ; L 1 6,5 c m ; I 6,3 c m ; ep. 1 , 7 c m ;
d . a . c . 4 , 3 cm ; I c a n nelure 3,5 cm ; I listei 0 , 8 c m ; pr. inc. 0,6 c m ; chants obliques, tres bonne execu tion. Fragment parei!
a beaucoup d ' a u tres ayant Ies memes caractcris t i q u c s el dimensions.
GR O UPE 3 - CHAPI TEA UX
On d i s t i n guc lrois sous-groupes d'aprcs I e s c arac leris tiques de I c u rs c l c m c n ls eonstitu tifs : ioniqucs, reproduisan l
fidelcmenl l e type classique du ehapileau i o n i q u c ro rnain : ioniques, s'ecarlanl du type classiquc ; composi lcs. Toutcs Ies
pie cc s son l Cil marbrc blanc OU blanc grisâ trc, a grossc gra n u J a tion.
SO US-G RO U P l:,' 1 - clrn pitcaux qui p a r I curs clCmcnts compos a n ts rcprod uiscnt I c typc class i q u c du chapitcau ioniquc
rom a i n . L a parlic com posa n t c du chapiteau tra i tcc I c p l u s schem a t i q u c m c n t est l ' ab a q u c , generalement rendu par u n c
b agu et t e s i mple e l a pl a l i e , au profil marginal evasc vers I c haut. L e s volutes sortcnt d u plan l a teral d e l ' abaque ct descendent
l o i n sous l l' plan de base du chapi teau. C e l t e doublc evasurc est variab l c , diminuan t a mcsurc quc Ies chapitcaux son t
lrai tcs plus schematiqucment. L r s spircs des vol u tes sont bordees par u n l i s t e i de largeur i n egale, clles o n t des canaux a
fon d courbc el en lourc n l l 'ceil c e n t ral dcux fois e l q u art a d c u x fois trois quarts , Ic rayon maximum demeurant constan t .
Le registre c i ! ' ! ' e c h i n e occupc p l u s d e la moi tie de la hautcur du chapiteau, I e s ovcs son t b i c n dessines c t proeminents .
.J. J. T 1 1 .J O - pii·n· cn lirre ; m arbrc b l anc a t a ch c s viol acces, grossc gran u l a t io n ; I a b a q u c 2 4 , 8 c m ; 1 max. (largeur
111axi11 1 u m du chap i teau) :10 c m : h (du chapiteau) 9,4 cm ; d . c . v . ( distancc e n lre I es c c n tres des v ol u tes) 20 c m ; r (rayon
1 1 1 a x . d e l a volu ll') 5,2 c m ; h. v. (hau l c u r de l a \'ol u l e) 10,3 cm ; b ( distance c n trc Ies vol u tc s a la basc du chapiteau)
1 2 , -1 C lll : e p . ;J Cl11.
Evasure de l a volute par rapport a l ' abaque 2,8 cm : Ies spirrs des volutcs sont sur des p l a n s differcnts, de p l u s c n plus
profonds : Ic canal des volu tcs est <i pl an courb e , l a spirale entoure l 'ceil deux fois e l trois q u arts ; l e registre d e ! ' e chine
est e g al a J a m oitie d e ] a hau lcur, ii e s t dCcore de lrois 0\'CS separcs par des Ctuis e t des fers d e Jances a puissant relief ;
:rn-dcSSUS d e s O \'l' S m arginaux, d e U X flcurs s ty]isecs a trois petales : orifice de fixation a )a partie superieure ; dos de la
plaque spccial e m en t fa c; onni� e n v u c de l ' adherencc ; chants obliqucs .

.J. J . T I I 3 1 - p e t i t fragment, partie cen lralc comprenant I e s oves du m i l i e u c t de droi lc, parei! au preced e n t : marbrc
blanc a taches violacecs, grossc granul a l ion : I a b a q u c ? ; I max. '! ; I fragm e n t 8 cm ; h 9,7 c m ; ep. 3,2 cm ; registre d e
l ' l'.· chinc 4,9 cm : o v e s b i e n dessines e l flcchcs distinctes, petalcs d e l a f l e u r s implifies, a b a q u e arrondi c n q u a r t de sphere
a sa partic i nferieurc .
.J. 1 . T 1 1 3 2 - fragmen t ou manque la volute droitc ; marbrc blanc, granula tion f i n e ; I a b a q u c 25,5 cm ; I max. 30 cm ;
h 8 , 7 c m : d . c . v. 19,6 c m ; r 5,2 cm ; h. '" 1 1 c m ; b 1 0 , 5 cm ; ep. 3 c m .
Evasurc de l a volu te par rapport a l ' abaquc 2,6 cm ; l a spiral e entourc ! 'cei! 2 1 /2 fois ; registre d e ! ' echine 4 , 7 c m : decor�
d'ovcs et de fers d e l a nccs ; ovcs l ateraux a peine ebauches, surmontes de fleurs stylisees ; abaque forme d ' u n c baguette
plate aux extremi les c11 q u art de ecrel e ; orifice de fixa tion a la part ie supericurc. P l a q u e remployee, i n itialcment p l a q u e
d e c h a m p simple ; traccs d u schema sur l a f a c e apparc n l e .
3. 1 . T l i 3 3 - fra gment d e l a moitie gauche ; marbrc b l anc, granulation fine ; I abaque ? ; I max. 3 1 ,2 c m ; h 9,2 c m :
d . c . v. 20,6 cm ; r 5,4 cm ; h. v. 1 1 cm ; b 1 1 ,8 cm ; ep. 1 , 9 cm.
E vasurc d e la volut e par rapporl a I a basc 3 , 8 c m : I e s spires des volutes ont un canal a fond courbe e l cntourent l 'ceil
deux fois c t demi, I e s b a guettes des spires sont sur l e memc pl a n ; registre d e ! ' echine 4 , 7 cm, decore d'oves a p c i n e
cbauches el de fcrs d e lance sommairc m e n l trai les ; a l ' cxception de la v o l u t e , Ies profils d e l a plaque sont en bas-relief ;
traces du schema s u r la face visibl c .
3 . 1 . T l i .3 4 - fragmen t d e l a partic gauche avec u n e portion d e l a volute ; marbrc b l a n c gri s â t re cla ire, gra n u l ation fine
e t uni forme ; I a b a q u e 2 4 , 2 c m ; 1 fragment 1 4 ,2 c m ; h 8,3 c m ; d.c.v. 1 9,2 cm ; h . v . 1 1 ,6 c m ; b 1 0 c m ; ep. 1,7 c m .
Les spires des v o l u t c s on t u n canal a f o n d courbc e t e n tourcnt I 'ceil d e u x f o i s e t demi ; bagucttc des spircs e g a l e et sur
Ic m e m c plan ; registre de I 'echine 4, 7 c m , decore d ' ovcs ct de fers d e I anccs ; fle urs artistem e n t executees, aux nervurcs
cc ntrales proem i n c n tcs. Piece remployee, i n itial c m c n t plaque simple poli c .
.J. 1 . T 1 1 35 - petit fragm e n t de la volute droite ; marbrc b l a n c a granulation fine ; r 5,3 cm ; ep. 1 , 7 cm.
L a spiralr en toure l ' ceil deux fois trois qu arts, baguette de la spirale inegale, canal a fond courb e . Piece remployee, in itia
l ement simple plaque pol ie ; traces du schema .
.J. 1 . T 1 1 36 - picce c n l ierc c il deux fragments ; marbre blanc briliant, a trcs fine granulalion ; I abaque 25,3 c m ;
I max. 30,2 cm ; h 8,7 cm ; d . c . v . 1 9 , 2 c m ; r 5,2 c m ; h.v. 10,8 c m ; b 1 1 c m ; ep. 2 , -1 c m .
l>ieces d'architecture 141
Evasure des \'ol u t e s pnr rapport a l ' abaque 2,5 c m ; spires d e l a \'olule sur le meme plan, avec canal a fond courbe e t
entourent l 'cril deux fois e t demi, bagu ette des spires e gale ; registre d e !'ech ine 5 , 1 c m, decore de trois oves d e grandC'ur
inegal e et aux fers de l ances rapproches : fleurs artistement stylisces : profil de l 'abaque aplati. Picce remployee, ini tiale
ment simple plaque pol i e ; traces du schema .
.1. 1. T I I ,1 7 - fragment de l a partie droite nvcc Ic commencement de la vol u t e gnuchc : marbre violacc c in ir, grossc granu
lation ; I de J'abaquc 28 cm ; I max. 33,2 cm : h 9 cm ; d.c.\', 23 cm : r 5,3 cm ; h.\'. 10,5 cm : b H cm ; cp. 3,4 cm.
Evasure de la volute par rapport a l ' abnqu c 3,3 cm ; c:maux de la volute ii fond courbe, bague l t e des spires de largeur a peu
pres uniforme, Ies spires entoure n t l 'cril deux fois e t quar t , relief de l a \'olule aplat i ; registre dr ! 'echine 4,5 cm, dccorc
d ' oves bien formes ; entre Ies vol u t es et Ies oves l ateraux, deux fcrs de lanccs a princ ebauches ; lrcs peti tcs fleurs sty
3. 1. T 1 1 38 (pi. 30) - fragment d e l a partie droitr, sans la volute ; marhre blanc a taches \' iolacees, granulation fine ;
lisees ; abaquc ornee de perles gauchement executees ; cxecution en general negl igente.
I abaqu e 24,2 cm ; .1 fragment 1 3,3 cm ; h 7 , 5 cm ; b 1 2 , 2 cm ; ep. 3 , 4 cm.

Canal d e l a \'olute a fond courhc ; registre de l 'cchinr 4 , 7 rm, ornc de trois grands o\'cs et de frrs dr lancrs hil'n cxt'.·
cutcs : fleurs simpl ifiecs, a deux pClalrs seulcmrnt. Profil des elemrnts tres marqu(·. 1 967 / S \' O 1 B -1 ,20 m.
3.1. T 1 1 39 ( p i . 30} - piece entirre en drux fragmrnts : marbrc blanc e tincl'lan t, ;\ grossc granul a t ion ; I abaque
2 5 , 8 cm ; I max. 29,4 cm ; h 9,5 cm ; d.c .\' . 1 8,8 cm : r 5,2 cm ; h. v. 9,6 cm ; h H , 2 cm : cp. 2,:l cm.
E vasurr dr l a \'olutr par rapport a l'abaque 1 , 9 cm : spircs des Yolules sur des plans diffcrr nls, Ic canal des \'olulC's C'St :'.l
grands ct hicn formes, fcrs de lanccs rapprochcs ; fleurs :I pcine ehauche cs, d'C'xccu lion inegale, celle dC' gaurlll' sans nervu re
fond courbe rt entoure l'reil deux fois r t trois quarts, bagul'tte drs spircs inegale : rC'gistre dl' ! 'echine decor(• dr trois ovrs
central e : profil de l ' abaque droit. Piece remployee, ;\ ! 'origine fflt d e colonne, inachC'\'('. aux eann elures sculptc'.·rs partiel
3. 1. T li 40 (pi. 30)-fragme n t de la partir droitr ; marhre hlane briliant a vcinrs Yiol:H'ces, granula t ion fine' ; I ahaqur ? ;
lement . Chapiteau fni;onnl> sur Ir dos afin dr mieux adhfrer.
I fragmen t 1 3, 8 cm ; h 9,6 cm ; cl.c.\', ? ; r 5 , :l cm ; h.Y. 9,6 cm ; h ? ; cp. 2,4 cm.

Evasure d e l a volut e par rapport ii l'abaquc 1 ,7 cm, canal des Yolutes a fond courbe e l peu profond, e n toura n t l 'reil drux
fois ct trois quarts ; haguette des spircs heaucoup plus largc qur dans Ies exemplaires preeedents, qui decroit progrcssive
ment t o ut en restant sur Ic memc plan ; registre de ! 'echin e 5,9 cm ; dccorc de trois o\'es aplatis ; fers de lances hien
formes, fleurs stylisces. Tout le decor est bien dessinc, mais apl a t i el sans profondcur. Plaque remployce, a l'originl' rn t
de colonne, pc ul-etre mise au rebu t ;\ cause des dimensions inegales des cannclurcs ; frl i;onnce sur le dos en vue cl'une
meilleure adhercnce.
e s t autre, ainsi que leur decor. La hautcur des chapi teaux est plus grande, l'aha q ue esl a peine ehauchc, son profil la teral
SO US-G ROUPE 2 - ehapiteaux ioniques s'ccartant du modele ion ique classique. La proporlion des clcments composan ls
est droi t ; le registre de !'echine est hirn moins haul, a peinr le quart de la ha uteur du chnpi tl'au. La limite inferieure des
\'olu tes correspond au plan de basc du chapiteau .
.1.2. T II 4 1 (pi . 3 0 ) - fragm ent de la moitic gauche ; marhre Yiolacc clair, grosse granulalion : I de l ' abaquc 26,6 cm ;
I. max. 30,B cm : h 1 2,8 cm : d.c.Y. 1 9 cm : r 5,9 crn : h.Y. 1 1 , 1 cm : cp. :l, 4 cm.
Evasure de la volute par rapport it J 'abaquc 2 cm ; canal des \'ol u lrs i\ fond courbe apla ti : I C's spires rn touren t l 'ceil dcux
fois et quart, sur l e meme plan : l a baguctte qui horde la spire se poursuit sur cncorc un quart dt· Cl'rcle, doublant Ic
contour d'une fleur s tylisec, puis se retournc pour former unc spirale i nverse. L e motif floral est symetriqur, reu n i au
milieu, oecupant tout l ' espace en tre l'ahaquc, ! ' echine el la vol ute ; l 'ahaque est forml> d'une baguette coupc e droit aux
extremi t es ; le registre de !'echine est decorc de p e t i ts o\'es au reli r f hien marquc. Exccu tion inegale.
Ies exemplaires precedents ; marbre blanc, legerement ,·iolacc, i\ granulation fine ; h du fragment 1 1 cm ; I 7,8 cm ;
3 . 2. T I I 42 (pi. 30) - prtit fragment rcprescn tnnt Ic commencemen t de la volute ct de ! 'ove droits, du mcmc type que
cp. 3,2 cm.

Le registre est plus hau t ct a un relief mieux marque ; le canal de la volute, au fond courhe, est crcusc plus profondemen l ;
feuilles a u canal median legerement e n creux e t aux lohes dcnteles. Execution tres soignee.
3.2. T 1 1 4 3 (fig. 3 0 ) - petit fragment de l a partie inferieure cen trale ; marhre blanc violacc, grossc granulation ; h cin
fragment 9,4 cm ; I 1 1 ,5 cm ; cp. 3 cm.
R e gistre de !'echine 4 cm, aux oves nplatis ; motif flornl symHriqu e ; 1 96-1/S I O 7 -0,25 m.
3.2. T ll 44 (pi. 30) - plece e n tlere ; mnrbre blanc il grosse granulation ; I de l'abnque 32 , 5 cm ; I max. 38, 4 cm ;
h 1 3, 7 cm ; d.c.v. 26,4 cm ; r 5,9 cm ; h.v. 1 1 , 8 cm : ep. 3,7 cm.
Evasure de la volu t e par rapport il l n b aqu e 3,3 cm ; Ies spires des volutes sont sur le mj!me plan e t entourent I'ceil 2 fols ;
'
ln begu e t t e marginale de la spire se poursult par une spire en sens inverse par repport lt la volute ; registre de !'echine aux
O\'es il relief bicn marque ; motif dl>coratif central, un fer de lance entre deux spircs. Piecr sculptec sommaircment.
.J • .J . T I I .J :; (p i . 3 0 ) - piece l'n l i e r e ; m a rbn· L i a n e it gra n u l a t i o n f i n e ; I a b a q u e

SO C:S-G ROUP J:: .J - ch::i p i l l' a u x de l y p l' compos i t e .
:3i,3 cm ; h 21,1 rm ; d.c.Y. 3 2 cm ;

r 2 rm ; l i . " . 2.5 em ; b 2 8 . G em ; e p. 4 e m .
!" e ch i n e p a r I r prol o n g e m r n t d u
Haut a b a q u e . fa i t d l' d e u x profils courhes tr(·s a pl a l is ; cha p i t e a u d e w l oppc e n hau l e u r ; trcs p e l i tes vol u t e s r e l i ees
au registrr dr c a n a l d e s spires ; e a n a l a u fond courbe et a pl a t i ; regis tre d e ! ' echi n e , 4 , 6 cm,
decore d e l ro i s o\'cs proe m i n e n ls . P a r l i e s la lerall's d u c h a p i t e a u occupees par deux gra n d e s f e u i l l e s d 'a c a n the qui arri
v e n t j us q u e sous I e s \'ol u le s. puis s e repl i e n t ; d e p a r t el d " a u l re d u chapill' a u , Ies f e u i l l e s sont asyme t r i q u e s e t o n t
meme d e s d i m e nsions d i ffere n l l-s ; p a r t i r c e n t rale· occu p L' <' par un m o l i f d L•cor a l i f syme t r i q u e , d isposc s u r deux registres ;
a b a q u e decor(· cl ' u n e pl' l i l e f l l' u r ii e i n q pL· t a l l' s ron cls. F a e t u r r i ne ga l r , a u x m o t i fs dccora t i fs b i e n en r e l i e f , m a i s scul ptes
ncgl i g l'l llll l l' n l ; d e u x o r i f i c l' S de f i x a t ion :'I l a p a r t i e suprrirure .
.'J . 3 . T I .J 6 (p i . .1 0 ) - fra g m l' n t du rl'gis tre inferi!' u r , part i e gauch e avec l e c o m m e n c e m e n t de ! " ove gauche ; marbre
h l a n c ii gra n u l a t ion f i n !' ; fr,1 g m e n t du l y p l' decri t ci - d l'ssus, m a i s plus gra n d ; du fra gment 12 cm ; I 9,.5 cm ; ep. 3,8 cm.
cm . cl e e o rL' d ' o ,·es <i p u i ss a n t rel i l' f .
h
R egistre el e ! ' ech i n e 5,.'J
GROUPE 4 - ARCHI TRA VES
Lrs p i i·crs el e c c• groupr on l l r urs pro f i l s d isposes s u r trois rrgistres su ggerant d c•s s a i l l i e s succcss ives. Elles
S l' d i v i s r n t e n d r u x s ou s-g rou p e s . ;d on q u c· Ies pro f i l s son t separes par u n c· s i m p l e r a i n u re aux cotes i n e ga u x ou par des
hagul' l l 1·s c·n rl' l i l' f. 1.:1 p l u p a r l drs p i l-e e s prL' S l' n l a n l cc·s profils faisa i e n l par l i l' d u registre d e l ' archi lrave, q u el ques- u n cs
d ' c·n l r l' e l l e s po11 r l �1 1 1 l n• prL'Se n l a i e n l cl e s e ne a d re m e n ts ele p o r l r s , e c• q u i cl d e r m i n r d e u x l y p l' s d i ffcrc• n ts.
SO L'S-G HO l ' PI:' J - p i i' e e s aux prof i l s rom posL·s d e l rois bandrs dr l argrurs d i ffl·re n t es, separt-es par des rai nures aux
l' otes i n \· ga u x .
1' 1 ' PE J - areh i l ran• L ri p a r l i c• s i m p l t·

.J . J . 1 . T I I .J � - ck u x fragnll' n l s a;;ernblL'S ; m a rl)l'e b l a n c l a i t r u x , gr:rn u l a t i o n f i n e ; L ( l o n g u c u r totale) 48 c m ;
\ o l a l l' ) 22, Cili ; large u r d e s b a n d l' s : r i . ( regi st re i n fer i e u r)
I (large u r
I cm ; 1,i 6 i,7
ine. (profon d l' u r cil' J ' i n e i s i o n ) 0,5 c m ; chan ls dro i t s ; d c• u x ori f ic r s ci l' f i x a t i o n :i droitc .
L'P· cm ; rm . (registre moyen) cm : r s . (registre
s u peri e u r) 8,8 ; pr.
.J . 1 . 1 . T I I .J ii - fragmc· n l ; m a rl>re b l a n e v i ol ad', grosse gran u l a t i o n ; L :l l , 5 Cili ; I 2 2 , 4 c m ; t· p. 1,i cm ; ri. 5,4 cm ;

i,-1 9.i cm ; pr. i n e . o , : , e m : plan a n l i- r i e u r dr la p l a q u r legere m r n t i n r l i n c ; chants droits .
.J. J. T. T I I .J .9 - f r a g m l' n l ; m a rhre b l a n c , gran u l a l ion f i n l' ; L :!G, 5 l' lll ; 22,5 l'lll ; l·p . 1 , 5 cm ; r i . 5,2 cm � rm. i, 7 cm ;
rm. e m ; rs.
I
9,6 rm
T I I .; o - p r i i t fragmen t ; m a r h r(' b l am·. grosse gra n u l a l i o n ; L G,5 c m ; I 8 , 5 cm : r i . 4 , -1 em ; pl a q u r remploye e .

rs. ; e h a n ls obl i q u e s
.J . J . J.
T l' P h' :! - horel u res el e po r l l' S
4 . 1 . :! . T I I .; J - fra g m e n t l a t l-ral gauch e , p a r t i e s u p . ; lllarbrc Y io l acc, grosse gran u l a t i o n ; L 55 cm ; I 22,4 cm ; ep . 2,2 c m ;

r i . 5 , G l'lll ; rm. 7,4 l'lll ; r s . 9 , -1 em ; pr. i n c . o , :l cm ; p a r l i e t e r m i n a l e t a i l l e e c• n biseau ii 4i' par rapport au plan horizon tal :
chan ls d r o i l s ; o r i f i e e de f i x a l i o n .
.J . J . :! . T I I .; :! - fragm e n t d e• I' e x t re m i te gauche. p a r t i e ; u p . ; marbre b l a n c <i v e i n e s v iolaeces, gra n u l a t i o n f i n e ; L 1 8, 5 cm :

I 1 0 , 5 c m ; t· p. 1 , G e m ; pr. i n c . 0 , 3 c m ; p ::i r l i e l e r m i n a l r l ai l l c c en h i s e a u ii 4 5 ' par rapport au p l a n v e r t i c a l .
4 . 1 . '!. T I I ;j .J - fraglll e n t du c O t e clro i l , par l i r s up . ; m arhre b l a n c v iolac e , grosse granulation ; L 16,5 cm ; I l i em ;
cp. 1 ,9 cm ; r m . i,4 c m ; 1·s 9,6 cm ; pr. i n c . 0,3 Cili ; face \' i s i h i e ohl i q u e ; chants ol.Jl i q u r s .
.J . J . :! . T I I .; .J. - fragmrn l ; m ar i.i r c· v i olare fo nd', a v r c h r a u c o u p dr porlions n o irrs, gran ulat ion f i n e : L 19 cm ; I 20 cm ;
ep. 2,'1 8,5 em ; ehants droits : pl a q u e rrmployec c t r c t ree i c• ii c e t lr occas i o n .
4 . J . 2 . T I I .; . ; - fra g m e n t d u c o l e dro i t , p a r t i e s u p . ; m arbrr b l a n c , grosse granula l i on ; L
c m ; r m . i c m ; rs c m ; pr. i n c .
2 , 5 cm ;
:l
1 4,5 cm : I 1 i ,2 c m ; ep.
rm. i,5 0,3
o b l i q u rs ; d i m r n s ions i d e n t i q u e s ii e d l e s d e T I I 5 1 .
c m ; rs. 9 , i c m ; pr. i n c . rm ; p ar t i r t e r m i n a l e t a i l l e e o b l i q u e m c n t i1 4T par rapport au p l a n horizo n t al ; c ha n t s
S O US-G ROD P E .? - p i cces a u pro f i l c o m p osc d e trois b a n d e s d e l argeurs d i fferen t e s , separees par une b a gu e t t e api a t i c
i m i tan t u n torr .
T l' PE J - areh i tra\' C .
4 . 2. 1 . T I I .'i 6 (p l . 31 ) - p c t i t fragmr n t ; marbre blanc :l gra u u l a t i o n f i n e ; L 1 2 cm ; 1 8 cm ; e p. 1 , 3 c m ; pr. inc. 0,25 cm ;

cha n t s o b l i q u e s .
T }:' PE 2 - bordures
4 . 2 . 2 . T J J .) i (pi. .3 J ) - fragme n t , m a rbrr
d e por tes
blanc, grosse granula tion ; L 30,2 cm ; I 2 1 , 5 cm ; ep. 2 , i cm ; r i . 6,4 cm ;
4 . 2 . 2. T l i .j S (pi. .1 J ) - petit fragm e n t , marbrc blanc i1 grosse gra n u l at ion : L 1 7 em : l 9 , 6 cm ; ep. 2,:1
rm . 7,4 cm : rs. 7 , 7 cm : pr. inc. 0 , 3 cm : chan l s clroits.
(' 111 : plan antericur
4 . 2 . 2 . T I J .j .9 (pi. 3 1 ) - p l' l i t fragme n t : mar bre blanc a grosse gra n u l a t ion : ' L 1 2 cm : I 1 3, 4 cm : ep. 2 , 2 cm ; ri. 5 cm ;
d e la plaque incl ine : chan t s dro i ls : epaissrur inegale : orifice ele fixation lat eral .
4.2.2. T li 60 (pi. 3 1 ) - rragm e n t d u cOte gauche, part ir superir urr : mar bre blanc grisatrr :'I grosse granulation ; L 38,7 c m ;
r m . 8,4 c m ; chants droils : orificc de fixa l ion l a teral.
I 2 1 , 8 cm : ep. 2 , 7 cm ; ri . 6 , 8 cm ; rm. 7,6 cm ; rs. 7,4 c m : plan a n tericur du ri . ct du rm. i n c l i n e , c r l u i du rs. clro i t ; faccs
d e s profils legerem e n t courbes : chants droits : deux orificrs de fixat ion sur la face appan• n tc d e la plaqur : part i c term i n a l e
4 . 2 . 2 . T I I 6 1 (pi. 3 1 ) - fragm r n t d e l ' r x t remitc gauchr, par t i r sup. marbrc blanc Icgrrr m c n t viol acc, grossc gra n u l a l i on ;
t a i l l e e obliqu e m e n t a 4 4 ' par rapport au plan horizontal.
m ; I 22,5 cm ; ep. 2,6 cm : r i . i , i cm : rm. 6 . 8 cm : rs. 8 cm : plan an t (•rieur ci r la p l a q u e incl i n (• : lraccs du schem a .
Piece inachevee : partir terminale tailler obl i q u cm r n t a 45" par rapport li I ' horizon t a l c : chants droi ts. P l a q u c rrmploy(• e ,
L 38
6 2 ( p i . .1 J ) - pet i t b l a n c li
initialemcnt pla q u c s i m pl e de champ pol i r .
4 . 2. 2 . T I I fra gmrnt du c o te cl ro i t , partie sup. ; marhre gra n u l a t i o n fine ; L 1 4 , 9 c m ;
4.2.2. T I I 6 .3 (pi. 3 1 ) - petit fragm e n t : m arhre blanc a gran u l a t ion t ri·s f i n r : L 8 cm ; I 1 1 cm ; (• p. 2 , 4 cm : rs. ('111 ;
I 1 1 ,6 cm ; ep. 2,2 c m : rs. i,5 cm : chan ls clroils.
i,.'i
chanls d ro i l s : cx(·cu t ion rcmarq u a b l r , y compris IP pol issagr .
GR OUPE 5 - CORNICHES
l e ha u t . Elles fon t partie t a n t o t du regis t re c)p l ' P n ta hkme n t , l a n l o t

Ce groupe romprcnd clrs pirccs cn marhrP aux profils composes el e plusicurs e l (• m c n t s s i mples s'evasant vers
clrs enca drrm r n t s . L r u r repar l i l io n en so11s-grouprs
est de tcrmincc par l ' h·olution du s i m p l e au complrxr d e \ c urs pro fils.
SO US-G RO U PE 1 - pieces au profil compose d r lrois (• l e m e n t s : 1 1 n r doucinr comprisr r n tre d r u x lis t e l s .

:L l . T 1 1 6 !i ( p i . 3 2 ) - fra gmrn t ; m arhrr h l a n c , gra n u l a t i o n f i n e : L 1 3 cm : h 1 , 3 cm : l h . (large u r li l a hasr) 3,5 1·m ;
l s . (Iarge ur i1 la par l i r su peri e u re) 6 rm.
SOVS-G ROUPE 2 - pieces a u profil romposc d e quatrr elem e n ls : u n cant li l a parlie in fl·rieurr, su ivi d ' u n listrl, d'une
T l' P E 1 - a n c u n l i s t r l a l a parlic superic urc .

doucinr r t s o i t d'un s rcond I is l e l , s o i t el ' u n e hagu r l t e , s o i t d'tme l-chi n e .
5 . 2 . 1 . T I I 66 (pi. 32 ) - fragm e n t ; marine v iola cc fonrc a\'r1· ch•s port ions hlanchrs e l noires : gran u l a l ion fi nr ; L 1 9 cm :
5.2.1. T I 6 7 (pi. .12 J

h 7 , 7 cm ; ls. i , 5 cm.
- fragmen t : marbn· gris fonce, granu l a l ion f i n e ; L 22,5 cm : h i , :1 c m ; l h . 2 , :1 cm ; ls. 7, 5 cm ;
X\' I I I -
5 . 2 . 1. T I I 6 8 (pi . .12 ) - p e t i t e piece, l' n t i err ; rnarbrc hlanc i1 v c i n e s

piece fortcment dHe riorce : 1 975/S 0 , 80 m .
lb. 1 , 1 cm : ls. 5 cm ; c xtrem i tes t ai l l e e s dro i t : d e u x orifices de fixation a la partie su perieure .

violad• es, gra n u l a l i o n f i n r : L 23 cm ; h :i , 7 cm :
T I I 69 (pi. -32 ) - fragmrn t ; marhre blanc i1 grarrn lation f i n r : L 1 2,5 c m : h -1 , 8 c m : ls. ·I cm : orificl'
de fixat ion i1 l a partie superieure.
.) . 2. 1 . l b . 1 cm :
- avrc une haguette a l a par t i r superi!' U n' .

(pi . .1 2 J - fragm r n t : marhre blanc :\ granul n li o n f i n e ; L 1 5 cm ; h 5 cm : I h . 0 , 5 cm ; I s . -1 , :l c m .
T l' PE 2
T l' PE . J - a\"ec u n e clchinr i1 l a partic superieure .

.5 . 2. 2 . T I I 7 0
.) . 2 . 3 . T I I i 1 (pi. 3 2 ) - fragment : marbrr blanc, gran ula tion f i n e ; L 1 5, 5 cm : h 6,3 cm ; l h . 1 ,2 cm ; ls. -t cm : o ri ficc
d e fixat ion a la partie s u pericure.
!i . 2 . 3 . T I I 7 2 (pi . .12) - fragment ; marbrc blanc, granulation f i n e ; L 18 cm ; h 4,7 cm : l h. 1 , 2 cm ; l s . 4,4 cm.
SO l'S-GROUPE .J - pleces nu profil compose egalement d l' q u a trc eleme n l s , mais dans u n autre ordre qur chez Ies pre
T l' PE 1 - profils formes d'un cavet u l a pnrtie inferieure, sui\"i d\me doucine, d'un l i s t e i el d ' u n e plate-ban d e .
cedentes.
5 . 3 . 1. T I 7 3 (pi . .3 2 ) - piece entiere ; marbre blanc bri liant, granulat ion fine : L 1 2 cm ; h 7 , 3 cm ; I b . 1 , 8 c m : I s . 5 , 8 cm :
e x tremiles de la piecc fa�onnees en vue ele I ' assembl age ; chant gnuche droit, chant droit obliqu r : orifice de fixation 1\ la
par l i r superie urc .
1 44 Catalogue des d6couvertes
r 1· PE 2 - profils formes d ' u n l i s l c l , d u n e doucinc, d ' u n second l is t e i et d ' u n e echine .

'
.5 . 3. 2. T I 7 .J (pi . 32 J - fragmen t : marbre blanc a grosse gran ulation ; L 1 6 c m ; h 6,3 c m ; l b . 0,9 c m ; ls. 5 cm ; section
en forme de triauglc rec l angle.
so i:s-G RO V PE .J - pieces aux profils composes d e cinq e l e m e n ls : un cavet a l a parti e inferie ure, s u i v i d ' u n listei, d ' u n e
doucine, d'un S l'cond l is t e i e t soit d ' unc pl a te - ba nd e , soit d ' u n e echine, s o i t d ' u n e b a g u e t t e .
T l' PE 1 - a v cc u n e p l a te - bande a la partie supcrieure .
.; . 4 . 1 . T I I n (pi. 32 J - deux fragrnents assemblcs ; marbre blanc a granulation fine ; L 54,5 cm ; h 7,3 cm ; lb. 1,3 cm ;
ls. G , 3 c m ; u n c des extremites c o u pec dro i t .
5 . 4 . 1 . T I I 7 6 (pi. 3 2 J - fragment ; marbre blanc brillan l, granulation fine ; L 7 c m ; h 7 , 3 c m ; l b. 1 . 2 c m ; l s . 5 , 3 c m ;
l r s listels onl l e u rs fa ccs o bl iq u cs ; bonnc' exrcution .
.i . 4 . 1 . T I I 7 7 (pi . 32 J - fragm e n t : m ar bre blane briliant, granulation f i n e ; L 9 cm ; h 6,G cm ; lb. 1 , 3 cm ; ls. 6 , 3 cm ;
I e s l istcls ont lr urs faces ob l iqu e s .
5 . 4 . 1 . T I 1 7 8 (pi. 3.? J - fra!(menl : m ar bre blanc a granula tion fine ; L 10 cm ; h 7 cm ; lb. 1 , 8 cm ; ls. 6,5 cm ; 1 967 / S
C:J- 1 ,00- 1 , 1 0 m .
!j , 4 . 1 . T I 1 7 .9 ( p i . 3 2 J - piecc r n t i l·n' : marbrc blanc, granulation f i n e ;
\' D
L 1 2 , 5 c m ; h 7,2 c m ; l b . 2,5 c m ; l s . 7,2 c m ;
chan l s dro i l s . P i l' c r r c m plo ye e .
-i . 4 . 1 . T I 1 AO (pi. 32 ) - d e u x fragmcn ts a s s e mb l es ; marbre blane v i ol a c e , granulation fine ; L 58 cm : h 8 cm ; lb. 1 , 8 cm ;
c m : orifiec de fixa lio n a l a p a r l i e i n ferieurc : 1 967/S \' D C2-1 ,50 m .
- i • .J . 1 . T I ,\J ( J!I . .) .'! J fra g m e n t : marbre blanc v i olace, granulation t r e s fine ; L 1 6 e m ; h 7,2 cm ; l b . 3,2 cm ; ls. 5 , 2 c m ;
Js. G
l ' inclinai son du pro f i l sr rapproche d u plan w r t i e a l ; are l c s eo u p e e s t re s f i n e m en t .

.'J .J . 1 . T I ,\ :! ( J! I .
• :: ·? J - f ra g n l l' n l : m arbrr blanc briliant a g ra n u l a t i on fine ; L 1 5 c m : h G,6 cm ; lb. 1 , 5 cm ; ls. 4 , 5 cm ;
.i . .J. J. T I 1 ,\ .3 ( pl. 32 J - fragment : mar br e blanc a raies viol acces foncees, granulation fine :
h e l l l· exccut ion .
22 cm ; h 6,5 cm ; lb. 4,2 cm ;
l s . i'i, fi cm
L
: doue ine en biseau a sa partie i nferieure ; profils aplatis.
-i . 4 . I . T I I 8 .J (pi. 3 .? J - fragm ent : marhre v iol a c· e el a ir, g r a n u l a t ion 17 c m ; h 7 c m ; l b . 4 c m ; ls. 3,3 c m ; largeur
d e la basc plus grande CJ U l' celle de l a p a r t i e s u p e ri e ur c• .
fin e ; L
.5 . 4 . J . T I I ,\ .; (pi. -3 :! ) - fr::igment : marl>rc viol ace u n i forme , g ra n u l a t ion fine ; 3G cm ; h 7,4 cm ; lb. 4,5 cm ; ls. 5,2 c m ;
p i e c r t a i l l h· dro i l a u 1H· ex l re m i l e
l e prof i l s ' i nscrit sur l a verlieah-, sauf pour l e eave l : orifice de fixation a la
L
: partie
s u p e ri c u re : 1 %7.I S \° D A l - 1 , 4 0 m.
-i • .J . 1 . T I I ,\ G (pi . .3 2 J - Fragmen t ; marbre blanc, grnnul a l ion f in e : 18 cm : h 8 c m : l b . 2,7 c m ; ls. 4,7 c m ; piecc
l ai l le e obl i q u e m en t ;\
L
exlrem i t e (fig. 42).
:, .J . I . T 1 1 8 7 (pi . 32) - dcux fra gments assembles ; marhrc bl an c a raies Yiolacces claires, granulation fin e : L 71,5 c m ;
un c
•
h 7 , :l em ; l b . 2 , :l e m : ls. 3,6 em ; profils trcs aplatis proches de la wrticalc ; aretes parfaitement executees ; 1 967/S \' D
A 1- 1 , 1 0 m .
5 . 4 . 1. T I I 8 8 (pi . -�2 ) - fragment : marbre blanc, granulation f i ne : L 1 5 em ; h 6 , 4 c m ; lb. 1 , 6 c m ; ls. 2 , 7 c m ; p l a n du
profi l proche de la ve rtical e .
T l' P E 2 - aYee u n e ec h i n e a l a parlie superieure .
5 . 4 . 2 . T I /\'!J (pi. 32 J - fragment : marbre blanc Yiolace transl ucide, grossc granulation : L 1 7 cm ; h G, 7 cm ; l b . 1 , 5 c m ;
ls. 5,2 cm ; deux orifices de fixation cn haut e l e n bas.
5 . 4 . 2 . T I I .9 0 (pi. 32) - fragmen t ; marbre blanc laiteux, granulation fine ; L 31 c m ; h 6 , 8 c m ; lb. 2 , 7 c m ; ls. 5,3 c m ;
profils aplatis ; orifice de fixation a la partie inferieurc .
.; . 4 . 2 . T 1 .9 1 (pi . .3 2 ) - fragmen t ; marbrc blanc briliant, gra n u lation f i n e ; L 10 c m ; h 7,5 c m ; l b . 1 , 3 c m ; ls. 5,3 c m ;
a re tcs arrondics.
!) . 4 . 2. T I I 92 (pi . 3 2 ) - fra gment : rnarbre blanc, granu l ation fine ; L 22,5 c m ; h 6 , 4 cm ; l b . 1 , 5 c m ; l s . 3, 7 cm ; profils
aplatis, l a do u c i n c el Ic c a v e t sont a pcine e s q u isses ; u n chant taillc droit cn vue de l ' assembl age .
!j , 4 . 2. T I I 93 (pi . 3 2 ) - d e u x fragments assembles ; marbre blanc, grosse granulation ; 3 , 1 c m ; h 7,9 c m ; lb. 2 c m ;
. l s . 3,6 c m ; deux orifices de fixation a la partie superie u re .
L
.5 . 4 . 2. T I I 94 (pl . 32 ) - d e u x fragments assembles ; marbre blanc, granulation fine ; L 42 c m ; h i c m ; l b . 2 c m ; ls. 4 c m ;

profils aplatis, proches de la verticale ; u n chant taille droi t ; oriflce de flxation a sectlo n cam�e a lu partie superieure .
T Y PE 3 - avec u n c baguette a la partle superle u re .
!j , 4 . 3 . T I I 9 5 (pi . 3 2 ) fragmen t ; marbre blanc, gran u l ation fin e ; L 2 1 c m ; h 7 ,3 c m ; lb. 1 , 8 c m ; ls. 6,2 c m ; profils
-
d ' u n e facture fort precise ; baguette proeminente.
.'i . 4. 3. T 1 1 96 (pi. 3 2 ) - piece entiere, faite de trois fragments assembles : marbre blanc a ra ies violacees, granulation
fine ; L 78 cm ; h 6,7 c m : lb. 1 , 5 c m ; ls. 6,2 c m ; baguette jol iment arrondie ; Ies d e u x chants tailles droit.
5.4.3. T 11 97 (pi. 32 ) - fragment ; marbre blanc, granulatlon fine ; L 25 cm ; h 7,2 cm ; lb. 2,8 cm ; ls. 6,9 cm ; orifice de
fixation sur le dos d e la plaque .
.) . 4 . J.
. T l i 98 (pi. 3 2 ) - fragment ; marbre blanc laiteux, granulation fine : L 14 cm ; h 7 c m ; lb. 2 , 7 cm ; ls. 5,7 cm ;
profils proches de la vertical e .
5.4.3. T 1 1 99 (pi. 3 2 ) - c i n q fragments assembles ; m a rbre blanc a gran u l a t lon fine ; L 8 9 c m : h 6 c m ; l b . 1 , 7 c m ;
ls. 5,2 c m ; aretes arrondies ; orifice de fixation a la partie superieure.
5.4.3. T 11 100 (pi. 32) - fragment ; marbrc blanc violace, granulation fine ; L 32 c m ; h 6,8 cm ; J b. 0,8 cm ; Js. 5,2 cm :
profils plutOt aplatis, aretes fortement arrondics.
5.4. 3. T li 101 (pi. 3 2 ) - fragment, marbre blanc, granulation fine ; L 20 c m ; h 7 c m ; lb. 0,9 c m ; Js. 4,7 cm ; aretes
arrondies.
5.4.3. T 1 1 1 02 (pi . 32 ) - fragment ; marbre blanc, granulation fine ; L 19 c m ; h 6 , 6 cm ; l b . 2 , 4 cm : ls. 4,8 cm ; tore et
partie inferieure de l a d oucine Jegerement aplatis.
5.4.3. (pi. 32 ) - fragmen t ; marbre blanc violace, granulation fine ; L 17 c m : h 7,6 cm ; Jb. 3,4 c m ; ls. 5,8 cm.
c m ; Js. ·1 , 5 cm ; profils
T 11 103
5. 4.3. T 1 1 1 04 (pi. 3 2 ) - fragment ; marbre blanc, granulation fine ; L 1 8 cm ; h 6 , 3 cm : lb. :i
l e gerement aplatis ; orifice de fixalion u l a partie superieure ; 1 967/S V OA 1 - 1 „10 m.
5.4.3. T 11 105 (pi. 3 2 ) - fragment ; marbre blanc violacl!, granulation fine ; L 1 9 , 5 c m ; h 5,G c m ; lb. 2, 5 cm ; Js. 1,1 cm ;
profil fortement aplati, l e cavet est a peine esqu isse ; un chant laille droit.
SOUS-G ROUPE 5- deux registres de profils, !'un superieur forme d'un cavet, d'un l istei, d ' une doucine, d'un s c cond l iste i
et d ' u n e plate-bande, l ' autre inferieur forme d ' u n talon.
5 . 5 . T li 106 (pi. 32 ) - deux fragments assembles ; marlJrc blanc, granulatlon fine ; L 7 1 , 5 cm ; h 8,6 cm ; lb. 2,2 cm ;
ls. 8,7 c m ; retrait entre Ies registres de 2 , 3 c m ; d e u x creux rectangulaires pour la flxation. Piece peut - C l re remploye e .
GR OUPE 6 - P LA QUES SIMPLES A FACE POLJE
Les pieces comprises dans ce groupe ont la face apparente polle, sans aucun profil. Les formes, dimenslons
e t couleurs des plaques, fort variees, permettent de d lstinguer deux sous-groupes : l'un de plaques faisant partie de surface
d e mosaique (sous-groupe 1), l ' autre d e plaques simples de champ pou r parois el pavements (sou s- groupe 2).
SOUS-GROU PE 1 - plaques de mosaiqu e .
T l' P E 1 - plaques rhomboldales.

(pi. 3 3 ) - piece entiere ; marbre viol ace avec porllons violacees foncees, granulation fine : L ( en d lugonale)
existe trols autres pleccs ayant des dimensions simila ires, en marbre de
6. J . 1. T I 107
1 2 , 3 cm ; I 5 cm ; ep. 0,8 cm ; chants obliques. II
differentes coul eurs : gris-violet foncc a taches blanches, violace fonce.
6 . 1 . 1. T I 108 (pi. 3 3 ) - fragment ; marbre violace, granu l ation fine ; L 9 , 1 cm ; I 5,6 cm ; ep. 1 cm.
TY PE 2 - plaques en forme de paralll!Jogram m e .

6. 1 . 2 . T I 1 09 (pi. 33) piece entiere ; marbre blanc briliant, granulation fine ; L 2 5 , 6 cm ; I 8 cm ; e p . 1 , "1 cm ; chants
-
obllques. II existe trois autres pieces I.\ l'e tat fragmentaire ayant des d imenslons similaircs, en marbrc de differentes couleurs :
gris- v iolet a tnches blanches, violare fonce.
6. J.2. T I 1 1 0 (pi. 33 ) - fragment ; marbre gris fonce â rales blanches, granulatlon fine ; L 9,5 cm ; I 5 cm ; ep. 1 , 3 cm ;
chants obliques. II existe encore quelques fragments ayant des dimensions similalres, de differentes couleurs : rouge fonce
â tach!'s blnnches ou grises.
6. 1 . 2 . T I 1 1 1 (pi. 3 3 ) - piece entiere formh de deux fragments ; marbre rouge fonce â grnndes tnches blanch!'s ; L 20,3 cm ;
I 3 , 8 cm ; ep. 0,9 cm ; ehants obliques ; stries sur I c dos.
TY PE 3 - fragments traphoidaux .
6. 1 . 3 . T I 1 1 2 (pi. 3 3 ) - fragment ; m nrbre gris, grnnulatlon fine ; L 2, 5 cm ; 1 1 ,2 c m ; h 3,6 cm ; ep. 0,9 cm ; chants
obllques.
6. 1 . 3. T 1 1 1 3 (pi. 33 ) - fragment ; marbre gris, granulatlon fine ; L 7 cm ; 1 2,2 rm ; h 6,8 cm ; ep. 1,3 cm ; chants
obllques.
19 - c. 212
1 46
Catalogue des decouvertes
T }' l' F .J - p l a qt1 rs dr rorm l' l rian g u l a irr .

li . J . .J. T I 1 11 (pi . .3 3 ) - rrn g m l' ll l : n r n rhrr h l a n r
e h a n l s o h l i q u r s : 1 9 / .'j S X \' I I I - 0 . 6 5 m - l r i n n g l c l'l' e l n n g l l' .
l a i t r u x , gran u l n l i o n lr<'· s f i n r : L (8,i) G , :1 c m ; h ( 1 4 , 5 ) 6 , 8 cm :
G . l . .J . T I J J .; (fl i . :J .J ) -p i t'l'l' 1·11 l i (·n· : m arhrl' h l a n c grisi\ Lrl' i1 grn n u l n l ion t r<'.· s f i n r : l r i n n g l c isoc<'• l r : L 3 , 5 c m : h 4 cm :
{·p . 0 , \J t' l l l :
i· p . O , !J cm : cha n l s o h l i q u l' � .
li. J • .J . T I J J G (pi . .J.J ) - p i <'.· ct• l'n t i i·rl' : m a r hrl' gris i1 r n i l's n o irl's, gra n u l a l i o n f i n r ; t r i a n g l C' isod• l e : L (\ cm : h :J,'I c m ;
li . J . .J . T I 1 1 1 (pi . .J .1 ) - r r a gn w n l . m arhrr h l n n c a ra i e s Y i o l acees, grnn u l a l i o n f i n e ; t riangl e isosce l e ; L ( 1 2, :l) 1 0 , 2 cm ;

{· p . 1 , 2 c m : chan t s o h l i q u l's.
h (1 :l.2 ) 8 t'lll : i· p . 1 . 2 cm : chan ls o h l i q u r s .

1TPE .; - p b q u l's d l' form r c arri·<"
r„ 1 • .; . 1 ' I 1 1 .1 (pi . .] 3 ) - p i <'.·n· l'n l i (•rr nux coi ns t'.· llreches ; mnrhrC' b l a nc, gran ul a t i on r i n e ; L G,2 cm ; ep. 0,9 cm ; c h n nts
o h l i q u l' s . I I l' X i s t l' <· n e o n· un frngml' n l ay a n t L 10 c m ; ep. 1 . G e m ; m a rl.JrC' b l a n c 1· iolace.
T I 1 J .'1 (pi . ;;.; ) - rra gm l' n l : c a l e a i re j a u n l' : L 1 2 t·m : I 2 cm ; {•p . 1 , 2 c m : chan t s ohl i q u r s .
T l" l'J:' li - p l a q u l' s e n form l' d e m i n e e s lla n d c s a u x bou l s cou pes olll i q u l' n l l' n l .
T r l ' L ; - p l a q u e s 1·11 rorm 1·

li. J . li.
I . ; . T I 1 :! fi (pi . .J ; ) - fra gm t· n t : marhrc gris fonee u n i rornH ' . grnn u l n t i o n f i n e : L 9 c m : I 2 c m ;

de m i n el's b a n d 1· s a u x h o u t s eoupes dro i t .
o h ! iqu l's . I I 1· x is k d · a u l rl'S fra g m l' n ts S l' m h l a b l l's.

li . ep. 1 , 4 c m ; chants
1; . 1 . 1 . T I 1 ·: 1 (pi . .; .J ) - fragnwn t ; marbrl' lil:rnc I t'.· gi·rl' m e n t Y i o l a ce, gr:rn u l a t ion f i n e : L 9,5 c m : I :J,8 cm ; ep. 1 , 1 cm ;
dl' cou l e u r gris dnir et rou gl' fon ce.
c h :rn h l a i l li·s l' ll b i s l ' a u . I I e x i s t !' e n con· q u l' l q u e s a u l res fra g n l l' n l s n y a n t des d i m ens ions s i m i l a ires, cn m arhrc de d ifferentcs
: ro u :H· i1 t a dH·s h l a nchl's, rou ge fonet'.· ii Yl' i n r s grises, h l a n e :\ s t rirs gris fone(' .
0·. 1 . i . T I 1 '! :! (pi . .;.; ) - fra g m l' n t : m a rhn· g r i s f o n e e e l b l a m' , gran u l a l ion f i n t· : L 8,2 e m : I ::i.2 c m : ep. 0,8 c m ; chan t s
c o 1 1 l l' t1 rs
o h l i q u l' s . I I l'Xis ll' d ' a u t rl's f rn g n l l' n t s ci t· cl i rm· n s i o n s s r m h l a h l l's, d l' cl i fferr n t e s cou l e u rs : gris fonce ou i1 rrfl r t s hl ancs o u
T 1· p E ,1
rou�es.
- p l a q u l' s f o r m r d t• b a n d l's eourhes.
T I 1 : .; ( PI . .J .J ) - frngn 1 l' ll t : m a rhre gris, gra n u l ::i l i o n f i n e : L 7.il c m : 1 1 ,:J cm : t'.• p . 1 ,2 c m : rhan ts obl i qurs.
l'll
li . J . . 1 . II
! ' X i S l < · cll' p l 1 1 s p d i h rra g m l' n t s , p a r e i l s ('Olll llll' l' Oli i l'lll'.
li . J . . I . T I J :! .J (fii . .J .J ) - fragnH· n t : m a r h f'l· h l a n e grisâ l rl'. g rn 1 1 1 1 1 :1 t i on f i n l' :
q 1 1 t· s . I I e x i s l l' clt• u x a u l res fra g m e n t s d e d i n l l' n s i o n s s e m h l a b l e s .
I. !\ . i e m : 1 1 , 8 em ; {·p. O , i cm : chnnts o b l i
7 ' 1 · 1'1:· .'I - pla q u e s t•n forme e l e h a n cl l' s s i n u t· 11 s r s .

li. /„9. T I 1 :!!j (pi . :n) - rrn gnl l' n l : m a r h n· b l a n c :\ grnnu l n t i on f i m· : L i c m ; I -t , i cm : <'.· p. 1 c m ; c h n n l s obl i q u cs.
li. J . . 'I. T I J .! li (pi. 3 3 ) - fra g m l' n t : e a l e n irl' j a u n :H rl' f i n : L (\ cm : I :l,i em ; ep. 1 c m : eha n t s obl i qu e s.
li . J . .'I . I J :! i (fii. -� 3 ) - fra gm e n t : e a l ea irl' j au n i\ t re f i n : L 1 1 , i em : I -1 , 1 e m : ep. O,\J c m : chan l s obl i q u es.
1. J fl . T I 1 .: .1 (pi . .n ) - rragnl l' n l : m arh l'l' h l n n c l a i t l' u x , gra n u l a I ion fi n r : ci m a x . Ci em : 1 , 8

T }' f' I:. l fl - p l a q u e s clt• forme a n n u l a ire .
li. l'ITI : 1 2, 1 cm ; (•p. 0,8 cm ;
r h a n l s o h l i q u l' s .
T Y l 'I:· 1 1 - p l a q u e s t·n fornll' d e h a n cl e s eourhl's i m i l a n t des f r u i l l l's.
T l J :! !J (pi .
li . J. J J . T I (pi. :J .J ) - fragm e n t : m a rhre gris, gra n u l a t i on f i n e : L 5 e m :
li . J . J J . .J .J J - frngmen t : m arbre blane, grn n u l a t ion f i n l' : L -1 , 3 c m : I 1 , 8 em : ep. 0,9 r m : chants droi ts.
G . J . 1 1 . T I J .; 1 (pi. :J .J ) - f ra g m r n l : n w r h f'l• gris, gr: rn u l a l ion f i n e ;

J .� o I :l,8 em : e p . 1 e m : chants cl r o i l s .
I. 5 cm : I 2 , !\ cm ; e p . 0 , 9 r m : chants droi ls .
•'·i O L 'S-(; ]?()l_.PF :! - p l a q u l' s
T } ' I' I:' 1 - p l a q u r s don ! d r u x c o l t'.· s fornll'n t u n a n g l r o b t u s .
ci t· chnmp.
li . :! . J . T I 1 3 :! - fragm e n t : m a rbre h l a n e 1 · i o l a d· grossl' grn n u l n l i on : L 2 :1 , 8 r m ; I 1 9, 1 cm ; ep. : J rm : u n coin formau t
fi. :! . I . T I 1 3 .J - p l' l i l f r a gn l l' n l ; m a rb n• b l a n c �\ raies Y i o l a eet·s, gra n u l a t ion f i n r ;

u n a n g l e de 1 2 5' : chauls l ailles dro i l ; p i (•ct• l' m pl oy h· p o u r l e pl aeagl' cl ' u n hass i n , n i ns i q u e l ' i n d i q u c s o n t'.• pnis depot de srls.
I. 12 cm : I 8,G em : ep. 2 e m ; un coin
rorma n l u n a n g l e d t· 1 3 5' : ehn n ls d ro i t s : p i l-e e r e m p l oy e e, pol i t• sur I e s cl e u x fnrt•s.
fi • .� . J T I :
: d e u x drnnts d ro i l s l'l 1 \m rn b i srau ; orifier d e f i x a t i on sur l 'u n cl rs ehan t s .

J .'J .J - fr ag m e n t m arhrr b l a m· b r i l i a n t , grossc gra n u l n l ion : L 1 9 e m : I 1 5,!\ c m ; (•p. 2 , 1 rm : u n roin form a n t
°
6. :?. J . T I J .J.; - fragm e n t ; m a rb r e Y i o l aet'.• f o n l' e i1 t a c h r s n o i rrs, gra n u l n l i o n f i n e ; L 1 7,G cm : I 1 , 3 cm ; ep. 1 , 3 c m ; u n

u n :: n g l t• ci r t :l5
e o i n form a n t u n n n g l e d e 1 35° : eh a n l s Iegerr m r n t arron d i s .
T 1 · l' E :! -
fi. :!. :!. T I ne b l anc \'iolarc ii t ad1rs 1 8, 3 cm ; I 10 cm ;

p l a q u es rcc tnngulnircs a l l ongees.
- fine ; L
II c x i s l r rncorr d ' : rntrrs fragm c n t s a cl i m c n s ions s e m b l a b l e s cn m arbrr b l anc grisâtrr, blnnc
fra g m e n t :
marbrc de c ou l r u r ro u i l l r , grnnu l a t ion tres
ep. 2 cm ; chnn l s droi ls.
eris t a l l i se ou b l anc bri l i a n t .
6 . 2 . 2 . T 1 I 1 .Ji - fra gment ; marbrc blanc, gra n u l a lion fine ; L 2 t c m ; I 1 0 , 6 c m ; cp. O,G-- 1 , 5 c m ( va r iab l e ) ; c h a n t s d r o i t s :
e x i s t e de n o m b r e u x fragmc n ts a y a n t la memc l argc u r , cn marbrc blanc, blanc i1 t aclw s n o i rcs, blanc l a i tc u x , ele.
ii
6 . 2 . 2 . T II 1 3 8 - fragmen t ; marbre \' iolacc vers I c noir, gra n u l at ion f i n e ; L 31 c m ; I 8 c m ; c p . 2 cm ; 1 9G 7 / S \' O
A 1 - 1 , 4 0 m. II ex is te u n grand n o m b re d e fra g m e n t s s c m b l a bl cs .
6 . 2 . 2. T l i 1 3 9 - fragemcn t ; marbre blanc :\ lachcs rosces ; gra n u l a t ion fine ; L 1 5,5 c m ; 1 1 5 , 1 cm ; t'.• p . 1 , 5 c m ; ch a n t s
o b l i q u cs : 1 9 6 7 / S \' O B2- 1 , :30 m.
6 . 2 . 2. T I I 1 4 0 - fra gm e n t : m arbre b l a n c brilian t , gra n u l a t ion fine ; L 3 2 c m ; I 1 8 c m ; e p . 1 ,2 cm ; chan t s t ailles e n
b iseau.
T l' PE 3 - grandes pl a q u c s r c c t an g u l a ire s .

6 . 2 . 3 . T I 1 4 1 - f r n g m c n t ; marbrc hlanc a t a e h e s violacces, gra n u l a t ion fine ; L 37 c m : I 23 c m : ep. 1 , 4 c m : chants
o bl iq u c s ; 1 975/S X I O 5-1 ,00 m .
6 . 2 . 3. T I I 1 .J .? - fra g m e n t : marhre blnnc a raies violacces, gran u l a t i on f i n e : L 3 1 cm : I 25 c m : ep. 2 , 2 cm : chan ts
obliques.
6.2 . .1. T I I 143 - fragment ; marl>re blanc i1 t achcs v i o l ac e e s , gra n u l a t i o n f i n e : L 1 1 c m ; 1 :rn c m ; i· p . 2 c m : chants obl iques.
6 . 2 . 3. T 1 I 1 .J 6 - f rag m e n t ; marbrc blanc a taches v iola c c e s , gra nu l a t ion f i n e : L 29,f> cm : I :rn cm : t• p. 1 , 7 cm : u n c ha n t

6 . 2 . 3 . T I I J.l .) - fragmen t : marhre b l n n c , grossc granulat ion : L :l6 c m : I :12 cm : ep. 2 cm : clrnnls obl i q nes .
dro i t el l ' a u trc o b l i q u c .
GR OUPE 7 - PLA QUES A LA FACE VISIBLE SCULP TEE
L a d ispos i t io n d e s profils varie su ivan t q u ' i l s s ou l i gnc n t u n cote d e l a p l a q u e , d c u x c O t c s p a r a l l ek s 011 qu'ils cnca
d re n t s a p a r l i c c en t r a l e .
SO US-GROUPE J - plaques a u x p ro fil s a sy m (· t r iq u e s , d isp osc s sur l ' u n d e s c cî tc s longs. La face de l a pl a q u e est pol ic,
I e s aretcs des profils sont d'une execut i o n parfa i t c . l i se p o u rra i t qu e ccs p l a q u c s a i e n t s c n· i de hordurcs p o u r l l's c nc a d rr
m en t s de c e r t a i n e s surfaces d u d e co r .
T i'PE 1 - profil d i spos e vers l ' i n leric ur, forme d ' u n c c a n n c l u re pcu pro f o n de , d ' u n p e l i t l is t e i e l d 'une ra inurr aux cotcs
7. J. J. T I 14 i - d e u x fra gments assembles : mar bre blanc t ranslucide, granulal ion LrL·s fim• : L 28, I cm : I 1 0 , 8 cm :
i n e ga u x .
ep. 1 ,2 c m : I p . (longtteur du p r o fi l ) 1 , 1 cm ; pr. (profondeur du p ro fi l ) 0 , : 1 cm : cha n ls dro i ts ; exc r l l c n l l' cxfru l ion.
7 . J. J. T I 14 8 - f ragment ; marbrr blanc l a i tcux, granulat ion t re s f i n e ; L 5 , 5 cm ; I 1 2, :1 cm ; cp. 1 , :1 rm ; Ip. :1,7 em ;
p r . 0,3 c m : c h an t s d ro i t s .
7 . J. I. T I J.l 9 - fragmcn l ; marbre blanc, granulat ion f i n e ; L 1 5 c m ; 1 1 1 cm ; (·p. 1 ,2 cm : I p. 3,5 c m ; ch a n l s o b l i q u es.
7 . J. J. T I n o - p e t i t fragment ; marbre blanc l a i teux, g ra n u l a l i o n t rL'S fine ; L lG c m ; I 5,2 cm : ep. 1 , 5 cm ; I p. :1,5 cm :
u n e e x t rem i te taillee a 4 5 ° p a r rapport ii l ' a x e long de la piece : chants dr o i t s ; p r o f i l a u x a rC L e s a r r o n d i es .
SO US-G ROUPE 2 - prof i l s d i s pos e s syrnC l r i q u e m e n t p a r rapport ii J'axe lon g i t udinal.

T l' PE 1 - profils d i s pos l· s \·ers l 'exlcrieur d e l a pl a q u e d fo r rni·s d ' u n e cannrl ure, s u i \ i e d ' n n l i s l r l e t d \m e rainure aux
rnarbre blanc a taches de couleur rou i l l e , gr:in u l a t i on fine : L l :l crn : I ( l! l ) 1 2, ·I c m : {•p. 2 em ;

c u les in e g a u x .
7 . 2 . J. T 1 J .5 J - fr a g m e n t :
I p . :l, G cm ; cha i1ts o b l i q u e s . l i existe encon· u n fragm e n t s emh l a bl e .
T Y PI:· 2 - profi l i n \'crsc par rapport au lypr p rece d e n t : rainure, l is t e i e t cannel urc .
7 . 2 . 2 . T I 1 5 2 - fra gm e n t ; rnarhre bl a nc bri l i a n t , grossc granul a t ion : L 1 9 , 5 em ; 2 1 , 4 cm : (·p. 2„1 cm ; Ip . .J , G cm :
p r . 0,4 cm ; chants dro i ts . Picce remployce cornmc p l a q u c simple pol i e .
I
1111r ra in u rc a u x c o t es inl•gaux.
7 . 2 . 3. T / J .5 .1 - f ra g m en l ; marbre violace a grossc g ranu l a l i o n ; I . H l cm ;
T l' P E 3 - profil forme d ' u n t al on separe de l a bande cenlralr d e l a plaque p a r
1 1 , 1 1 cm ; {·p. 2, 1 cm : I p . 5 rm ; chants t a i l
lcs dro i t .
SOUS-G ROUPE 3 - plaqucs aux profils d i s po s e s sur deux axes se cr oi san t :\ a ngl c droit.
T l' PE I - profils compose d ' u n e cannelure comprisc e n lre dcux list cls e t d e u x ra i n ur es .
7 . 3 . J. T I 1 5 4 - dcux fragmcnts asscmbles ; marbre blanc Yiolacc i1 s tries noi re s , granulat ion fine ; L 1 9 cm ; I 8,9 cm ;
ep. 1 , 8 c m ; I p. Cl c m ; le plan de la face :i pp a r e n t e est incl ine ; chants droils.
i . 3 . 1 . T I J.5 j - fragment ; m::irbre blanc grisâtre a taches gris fonce, granulat ion fine : L 1 6, 4 cm ; I 10 cm ; ep. 2,4 cm ;
7. 3 . 1 . T I J.5 6 - fragment ; marbre hlanc viol ace a taches noires, granulation tres fine : L 20,5 cm ;
I p . 7 c m : chants droits : rainu re courbe, arron die avec soin : orifice de fixation l a teral .
I 1 3 ,2 cm ; ep. 1 ,8 cm ;
Ip. 6. 7 cm : rainure m arginale trrs arrondie : chants droits ( fig . 40 - reconstitution).
7 . 3. 2 . T I J .5 7 - fragment : marbre blanc briliant, granulation fine : L 1 0 , :l c m : 1 1 0 , 7 cm ; ep. 2 em ; I p. 7,3 cm ; chants

T l' PE 2 - profil forme dr ck u x cannelures separees par un l istei, puis d"un listei rl d'une rainure vers le bord.
droits.
S O U S- G RO L' PE 4 - plaque a la partie centrale entouree de deux profils a d irections d ifferentes : motif central en form e de
7 . 4 . T I 1 5 8 - fragment : marbre blanc violace, granul a t ion fine : L 10 c m ; I 1 , 5 cm ; ep. 1 ,6 cm.

losan ge .
SOUS-G JWUPE ;j - plaque au profil m arginal sculpte, doubll- d\m motif decoratif en relief.
7 . 5 . 1. T I 1 5 .'J - fragment ; marbrr hlanc-gris fonce, granulati o n fine ; L 5 , 6 c m ; I 1 2 cm : e p . 1 ,8 c m ; I p. 4 , 8 cm ; profil

T l' PE 1 - motif decorat if central au centre d e l a piec r .
forme d'une rainure, d ' un lislrl, d \me cannelure rt d'un srcond l istei ; dans la partie eentralr dr la piece, un fragmrnt de
f eu i i i r .
T l' PE 2 - D. bande dccoree au bord d r l a pit•rr .
i . :i . 2. T 1 1 1 6 0 - fra gmen t : marbre blanr transl ucide, granul a t ion finr : L 1 3 cm : I 8,7 rm ; l-p. 1 , 8 c m ; bande decorative
:l,8 cm : motif forme d 'un rinceau a lrl>s faible relief ; relief - dans la m csure ou ii s'est conserve - forme d'un l istei compris
enlre clc•ux ra inures aux cules egaux. II s·agit peu t-etre d'un fragmrnt d'une frise decore r .
G R O UPE 8 - BA G UE TTES AU CHA N T FA<;ONNE
Les pil>ces comprises dans ce groupe ont !'aspect de plates-bandes aux chants fa�onnes. Elle s sont fixees dans l e
crl• p i comme element dr scpara t ion entre des pieces de placage, ou pou r delimiter des surfaces crepies. Suivant la maniere
cion t lrs chan ts visibles sont tailles, Ies picces se subdivisen t en 3 sous-groupes d istincts, chacun comprenant un ou plusieurs
t yprs. Lr sous- groupe 4 comprend Ies pieces don t Ies deux chants sont fa �onnes, ayant probablement He remployees.
SO l'S-G RO U PE 1 - picces au chant visi ble taillc en plan incline.

8 . 1. T I 1 6 1 (pi . .u ) - fra gment ; m arbrc blanc violace, granulat ion fine : L 1 4,5 c m ; I 5,8 cm ; cp. 1,8 cm.
SOUS-G ROU PE 2 - pieccs au chan t librc forme par l ' i n lersection a un angle prononce de dcux surfaccs. Sous-groupe repre
s e n l e par de nombreux fragments.
T l' PE 1 - chant forme par l ' int erse c t ion dr drux surfaces planes.
8 . 2 . 1. T I 1 6 2 (pi . 34 ) - fragment ; m ar bre blanc, granulat ion fin e ; L 9,5 cm ; I 5 cm : ep. 1 , 5 em : une extremile t a illee en
b iscau cn vue d e l ' assrmblagc.
(pi. 34 ) - fragmcnt ; marbrc blanc, granulat ion fine ; L 10 cm : 1 6 cm ; ep. 2,2 cm.
8 . 2. J. T JJ 1 6 4
8 . :! . 1 . T l l 1 6 3
(pi . 3.J ) - fragment ; marbre blanc, granulation fine ; L 20 r m ; I 6 c m ; ep. 1 ,8 cm ; une extremite taillce
c·n b iscau e n vue ele l ' asscmblagc ; 1 967 /S \' O A 1-0, 70 m.
8 . 2 . 1 . T l l 1 6 .; (pi. 34 ) - fragment ; marbre blanc, granulation finc ; L 8 cm ; I 3,8 cm ; cp. 1,7 c m ; 1 967/S \' Q A l
-1 ,40 m .
T l ' PI:' :! - chant forme par l'intc rsection d'une surf ace plane e l d'une surf ace courb e .
8 . 2.:!. T 1 1 1 6 6 (pi . .14 ) - fra gment ; marbre blanc, granulation fine ; L 1 5 c m ; I 4,7 cm ; e p . 1 , 7 c m ; 1 9 6 7 /S \' O
A 1-1 ,40 m .
8 . 2 . .'! . T I I 1 6 7 (pi. 34 ) - fragment ; marhre blanc, granulalion fine ; L 1 7 c m ; I 5 , 7 cm ; ep. 2,4 cm.
SOUS-G R O UP E 3 - picces au chant libre taille en courbe ; sous-groupe re presen te par d e nombreux fragments ayant de
t els profils e l des dimensions similaires.
T l' P E 1 - a courbure aplatie.
8.3. 1. T I 168 (pi. 3 4 ) - fragment ; marbre fin, granula.Uon fine ; L 14 cm ; I 4 cm ; ep. 1 , 1 cm ; une des extremites taillee
en biseau ; 1 975/S X\'-0 , 1 0 m .
8 . 3 . 1 . T I 1 6 9 (pi . 34 J - piere entiere ; m arhre blanc, granulat ion fin e ; L 1 4 cm ; I 5 cm ; ep. 1 , 3 cm ; Ies d e u x extremites
taillees en hiseau.
Monnaies 149
8 . 3 . 1. T I I 1 70 (pi. 3 1 ) - fragment ; marbre blanc, granulation fine ; L 6 cm ; I 3,2 cm ; ep. 1 , 2 c m .

T Y PE 2 - a courbure e n d e m i-cercl e .
8 . 3.2 T I I 1 7 1 (pi. 3 4 ) - fragment ; marbre b l anc, granulation f i n e ; L 9,5 c m ; I 3,3 cm ; ep. 1 , 8 c m .
8. 3 . 2 . T I l i 2 (pi . 3 1 ) - fragment ; m arbre violace clair, granulat ion fine ; L 1 3,5 cm ; I 3,8 c m ; cp. 1 , î cm.
8 . 3 . 2 . T I 1 7 3 (pi . 3l ) - fra gmen t ; marbre blanc \'iolacc , gra n u l a l ion fine ; L 8,î cm ; I ·1, 4 cm ; ep. 1 , 5 cm ; courbure
ten dant v e rs u n arc brise.
S O US- G ROUPE l - bagucttcs a u x d c u x extremites fa i;onnccs, picces probablement rcmployces.

T Y PE 1 - une extrcmitc ta i l i c e en courbe a pia tic, l ' a u tre e n biscau.
8 . J . 1 . T I I 174 (pi . 34 ) - fragment ; m arbrc violacc fonec vers l e noir, granulation fine ; L 1 0 cm ; I 3 , 1 cm ; ep. 1,9 cm. II
e xiste q u e l q u e s autres fragmcnls a dim ensions simi laires e l mcme couleur.
TY PE 2 - une cxtremite arrondie c n d e m i-cerc l e , l 'autrc taillce droit.
8 . 4 . 2 . T I I 1 7 5 (pi . 34 ) - fragment ; marbre blanc, granulation fine ; L 9 cm ; I 4,8 cm ; ep. 1 ,2 - 1 ,5 cm ( in e ga l e ) .
T Y PE 3 - Ies d e u x extremites t a i l l e e s e n demi-cercl e .
8 . 4 . 3. T I I 1 76 (pi . 3 4 ) - fragmen t ; marbre viol e t fonc e pre s q u e noir, granulat ion fine ; L 1 2 , 5 cm ; I 5 , 2 cm ; ep. 1 ,5 cm.
GR O UPE 9 - PLIN THE A SEC TION REC TANGULAIRE
Les pieces d e ce groupe ont unr sect ion reclangul aire vari ablc, plulcît proche d u carre ou pl u lii l allongc e . El l c s
sont tres longues par rapport a u x dim ensions d r l a srction. Elles servaient de plinlhes a l a partie inferieure d e s parois,
ainsi q u ' i l ressort d u fait que Ies faces visibles son t polies el quc Ies a u lres, non polies, conscrv ent des resles de morti er.
SOUS-GROUPE 1 - picces a section rectangulairc allon gce .
9. 1. T I I 1 7 7 (pi. 34 ) - fragment ; mar bre blanc a grosse granulation ; L :J:l cm ; I 10 cm ; h 4 ,:1 cm ; dcux cOlcs particl
lement polis, Ies au tres surfaces rugueuses ; orifice de fixation sur le cote Ctroit. II existe encore d ' a u t res fragments aya n l
u n e section simila ire .
9.1. T I I 1 7 8 (pi. 34 ) - fragment ; marbre blanc v iolace, granulation fine ; L 2î cm ; 1 1 , 9 cm ; h 3 , 7 cm ; d e u x ciites polis.
9. 1. T I I 1 7 9 (pi . 34 ) - fragment ; marbre blanc, granulation fine ; L 38 cm ; I 7,8 cm ; h 4,8 cm ; J ' i ntersection de dcux
c6tes est poli e ; Ies autres surfaccs sont striees c t recou\'ertcs d e restes de mortier ; orifice de fixation. Nombreuses picccs
semblables.
SOUS-G ROUPE 2 - pieces a section proche du carre.
9.2. T I I 180 (pi . 34 ) - fragme nt ; marbre blanc, grosse granulation ; L 21 cm ; I 7,3 cm : h 6,5 cm ; une picce taillee
droit en vue de son assemblage a m i-pierre avec l a piece d e l a paroi voisin c . II existe encore beaueoup d'autres picces a v e e
d e s sec tions semblables e l u n e longueur maximum consc r\'ec j usqu " it 5 2 cm.
8. MONNAIES
THERMES I
A . GRECQUES 3"' AE 3,50 g ; 39 m m .

I. H I S T R I A 1 9î5/S X l l ; - 1 ,50 m.
4 AE Deux fragrnents.
A UTON01\il ES
Monnaies poinle de (leche 1 975/S X I I ; -1 m.
t • AE 5,50 g ; 37 111 111 . A roue el la legende I�T

H istria, l l l, p. 1 7-19.
5* AE 1,85 g ; 15 mm.
1 975/S X l l ; -0,45 m .
Pick, 5 3 1 .
2 • AE 5,20 g ; 40 mm.
1 975/S X I I ; -1 m. 1 971/S I I b, passim.
5 AE 1 , 11 g ; 1 2 rn m . Geta
1 6 * AE i!' G,/5 g ; 22 m m .
Ibidem .
1 9 /·1 / S V I I I , fJass i m .
.A I� 1 , 1 1 g ; 1 2 , iO 1n111.
Pick, 508.
i
1 9 7·1/S I I b ; - 1 m, sur I e p a \·emenl du praefur
I bidc111.
n i 11 m de la phasc IC.
1 950 : \.. a - �o d ' i n Y . 3:J/,'21.
8* AE 0.58 g : 10 m m . I I . T O J/ I S
I bide111. Corn mode
!J A E o , : r n g : \J m m .
1 9 1 1 / S \' I I I , puss i m .
17 AE l 4 „I O g : 20 m m .
I l nr n n q u r 1 1 1 1 f ra g m en l d an s J ' espace e n trc I e s rayons.

Regl i n g, 2690.
1 9 75/S X I, 2 ; 0 6 ; -0,50 m.
1 9 7 1 / S \' I I , dans l e canal µ.

I bidem.
I I I . 1\' I C E E
Getd Cesar
1 8 * A E ,!' 2 , 1 6 g : 1 7 m m .
A t et e du dicu fluvial
1 0 AE 1 , 92 g : 1 1 ,25 m m . Rccu c i l , 463, n° 5 1 1 , m a i s i c i l a legende (av.)

II CETIT ! -
est :
Pick, ·1 68. I'ETAC K ...
1 950 / S X a � - n° d ' i n Y . 337/1 2•
1 9 7 -1 / S . I I a ; -1 ,60, dans l a bouche du praefurn ium
1 1 AE Fra g m . de la plwsc I C.
1 9 * AE Î 1 ,37 g ; 1 3 mm.
R e c u e i l , 4 65 , n° 525.
I bidcm.
1 !J50,' d e rrirrr - n° d ' i J1 Y . /03 / 1 3•
1 9 75/S X I ; 0 5 ; -0, 1 0 m.
Geta C c .m r ?
:1 tete de Dcmrtrr ?
12 AE 0,8:1 g : 1 1 m .
20* AE .l' 1 , :10 g : 1 5 , 5 m m .
Piek , ·1 12 '!
Fragm.
Rccu e i l , -16:1, n° mais iei la legende (av.) est :
A CEIIT .
4•
5 10,
1 \J 4 � 1 \155/derril�re - n° d ' in v . 793/4
. e t J ' urne du reYers est d ' u n autre type.
1 97 5 / S X I ;
.
A. t et e d'Hermcs
0 G ; -0,06 m .
ţ
B. ROJ\IAIXES
13 A E 0 , 80 g ; 12 m m . Fra g m .
Sutzu, B S :\ H , 1 2 ( HJ 1 5 ) 1 6 1 , n° 10. S cp t i m e Se v e r e
C . Pre d a , S C � , 2 ( 1\J 5 8 ) 1 1 2 , 11° 2 lypc gen.
2 1 D m i e r fou rre Î 3,45 g : 19 mm.
1 \J71/S I ; -0, 4 0 m .
R IC, I V , 1 , 9G, n° 40 ;
B:'llC, \', 33, n° 78, Rome, 1 9 4-195 de n.c.
PSE UDO - A. U TOSOJI E S
A. 11 b11st c d ' . 1 /h rri a

S X I, 2 ; 0 6; -0,50 m .
Elagabal
Î
1 4 * A E / 2 , /2 g ; 1 8 m m .
22 D e n i e r 2,09 g ; 21 m m .
Pick, 4 8 :l . R IC, I V , 2, 3 4 , n ° 89 ;
1 97 4 / S l i a : - 1 m . BMC, V I, 1 20 , n° 56, Rom e , c m iss. 2, fin de 22:!
de n . c .
A EFF I G I E IJIPE IU A LE
1 974/S I I a ; - 1 , 50 m .
S ep t im e Sev ere
Gal/ien
2:1 D l' l l i t• r J 1 . i"1\l g : 1 X 1 1 1 1 1 1 .

1 5 AE 1 2, 6 2 g : 2 8 m m .
P i c k , 4 9 2 , l y p c gen.
H IC. V . I. I I I . n" 1 :-1 7 :
l' f l a u m . B a s l i1· 1 1 . :l:.!. 1 1'" l \l --1\ll, Ho111t", 21ifi el e 1 1 . c .

1 9 50/ prcs du mur X, sur Ic morlier - n° d ' i n v .
337 /35•
1 �1 7 ,1 s :I : -1 ;11.
:.! t . \ n i . :.! . Ii i g : :.! I 1 1 1 1 1 1 .

li
1 C. Preda , H. Nu bar, H i stria, 3, 9 1 , n° 35. ţ
:l, 1 1 1 ,
2
Pfl a u m , Bas l i e n , :18, 11° 282, 2G 7-.268 de

Histria , 3, 1 1 1 , n° 3 5 4 . H I C, \ ' , 1 , 1 5 1 , 1 1 ° 2:ll l :
3 H i stria , n ° 355, n.e,
4 Histria, :l, 1 2 0 , n° 4 9fi.
m.
5 Histria, 3 , 128, n ° 686.
l!l7 1 /S I I b ; -0,50
M onnaics 151
C/uudr 1 1 :lG A u t . î :l,8:J g : 2 1 111 1 1 1 . E

V. "l. 1 1 1 1 . u0 i i li :
2 5 A n t . l 1 ,lii g : :.W m 1 1 1 . :\Z, 1:1 ( l !l l ! l ) , 2, 2 / i d l'
l\ IC, XX I
l \ IC, V . 1 , 2 1 !1. 1 1 ° I O!l :

l 'i11l'k. li. S isria, l- 1 1 1 iss.
ii i , 11°' I :! \!;, 1 : 1.-, i . l \ 0 1 1 1 l' . ro1 1 1 1 1 1 .

1 1 . i' .
l ' fla11 1 1 1 . B a s l i1· 1 1 .
1 !li l S 11 a : - 1 .:IO 1 1 1 . d : 1 11s la fossl' .
: r ; ..\ n l .
1 !1 1 1 S 1 1 a :
21i!l d l' 1 1 . i· .
I \ I C . \' . 2 . :1K. 1 1 °
l l , l i l l 1 11 .
1 \1\ 1 : R*B
I \ IC, V. 1 . :.! ! Ci. 1 1 ° lili :

l ' i 1 1 d; . �Z. 211". de n . i' .
2 6 ,\ 11 l l 2 . :1,-, g : 211 1 1 1 1 1 1 .
„.
i !l i l S 1 1 a : - t . :i.-, 1 1 1 . d :1 1 1 'i l a fo:, , l. _

i:I ( 1 !1 l ! t 1 .-,1;, H o 1 1 1 l ' . 1' 1 1 1 i " .
l ' f l a u m . Bas l i l' 1 1 . i : I . 1 1 ''' 1 '1 8 1 - 1 .· ,rn1. l \ 01 1 1 l' . r o r1 1 1 1 1 .

:.!li\) d l' 11 .i'. ::"i .\ 1 1 ( .
H 1c. ,.
î : :. xo g : 22 1 1 1 1 1 1 .
1 !li-I S II a : - 1 ,:1;, m . d : l l l s 1 :1 fos s " . ., rxxl
l ' i 1 1 r k . :\ /. , 7 : : I 1 !1 1 ! 1 ) li;"i, T ir i 1 1 u r 1 1 . i· 1 1 1 h\ , li ,
i i i , 1 1 ° ,·,1ix :
2 î !I d 1 ·
27 ,\n l . ţ :! , ;, i g : 211 m m .
1 , 2 1 i, 1 1 ° 11 ;, : _M
l l . iO 1 1 1 .
1 1 . i' .
8li , 11° l \11'\.j l'l l \11-ili - l !IK!l , I \ 01 1n· . 1 !17 1 S

l \ I C , \' ,
I I a : -
21i!I d l' 1 1 .i· .

l ' f l a 11 1 1 1 , B a s l i1· 1 1 ,
: 1. 1 1 -� : 2 2 1 1 1 1 1 1 .
I\ IC, V : ;;,, 1 1 ° i .-, i :
:1\1 .\ 1 1 l .
1 !l i I S : - ll, III 111.
RîS
II a
"
l-' i 1 1 r k . ['\ /. . 1:1 ( 1 !1 1 !1 ) fl i , H o 1 1 1 l', t'.· 1 1 1 iss . 5, 280 d r 1 1 . <- .

. \ u rd irn
:l8 ..\ n l . ? :L 1 �1 g : :!t 1 1 1 1 1 1 .

l !J i l S J J ;1 : - 1 . l ll m .
I \ IC, \'. I , 28!1, 11° :!2:J, S b r i a , p(· r . I I . 2 i I - --27:.!

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V , 2 , : 1 7 , 1 1 ° 1 8: : :
10 . \ 1 1 l :1. 1 1 g : 2 2 1 1 1 1 1 1 .
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H IC,
12, 1 1 ° 2\Hil l . l ' i 11l' k , N I. , 7:l ( l !J 1 ! 1 1 ,-, i, ! 1 0 1 1 1 1' , c 1 1 1 bs . ;i , 2 8 0 tk 1 1 . i- .

de 11 .i'. :
l !l i -1 S I I a : -- - 1 ,:lO 1 1 1 . la I !l i l S V I I I : - 1 ,liO 1 1 1 , sur k

l ' f l a u 1 1 1 , Bas l i l' l 1 , I
d a ns f m s l' '.' p a n· 1 1 1 t· 1 1 l de l ' 1' 1 1 -
2\J ,\ n l . ţ 2 . 8 1 g : 211 1 1 1 1 1 1 .
c l' Î 1 1 l t• d l' l a p h a s t• I I . \ .
1 1 ,\ 1 1 l . _j. 2:1 1 1 1 1 1 1 : fra g m .

H I C, i /Jirlcm :
H I C , \', 1 , 2\Jll, 1 1° 2:1 1 . S i sr i a . piT. I I , "li l--2i2
I !li-I S I I a : --1 1 . 5 0 1 1 1 . J ' i 1 1 r k , foc. ci/ . Oli

1k 11.i' .
1 !151 1 , s o u s l e e a 1 1 a l d l' l u hl's s i l u c i1 l ' l' s l d u h a ss i 1 1 ,

,) i- -:>8, C l l l ÎSS, li , 2 8 1 de 1 1 . C .
.\ 1 1 l .
s u r l l l l l' 1 1 1 i 1 1 1' 1' t· o u c h t• d l' gra \·a h . :'\ 0 d ' i 11 Y .
._'
l \ IC, V .
30 :1,:!!J g : 22 1 1 1 1 1 1 .
XXIT
:1:1 1 / li '; .
I !17 1 _ S I I
2\lli, 1 1 ° 2 i 8 , S e n l k a , p1· r . I I I .
a - 1 2 .\11 ( . l :l,8:l µ; : 2 : 1 1 1 1 1 1 1 . Q
XXI
; -- - I , flii 1 1 1 , d a 1 1 s la fosSl- .
V, 2, 8 i , 11° lifl l :
3 1 Anl. :1.:1!1 g :
l ' i 1 1 t· k , :\ Z ,
l \ IC,
ţ
H IC, V , 1 , :IO � . 1 1 ° :n x , Cy 1. i q u 1'. Jll'I'. I I I .
22 111m.
i : I ( t !I l !l) :-1 :1, S i sl' i a , c 1 1 1 iss. 1 , 280 de
E
l !J i -1 / S I I a ; - -1 1, 50 1 1 1 .
1 1 . l'.
I I a : --
32 .\ n l . l 2,0 8 g : 2 1 1 1 1 1 1 1 .
t u i -1 . S 0, 10 1 1 1 .
.\ 1 1 l . '\ 2.811 g : 2 2 1 1 1 1 1 1 . T
l \ I C, V , I , :!05, 1 1 ° :1;>5, Cyzi q u " :
H IC, \' , 2, Xii, 1 1 ° li 1 1 : XXI
-l :l
2i I - - 21:.! d t· 1 1 . e .
l ' i 1 1 c k , :-.I Z , l:l ( l !J 2 80 de
1 !l i-I S I I a ; - I
l'flaum, Basl il'n , 1 1 5, 11° :lll2!1 ,
l!I) fi : ! , S i s d a , i· m i ss. 1 ,
, ;)li rn , dans l a fossl' .
1 111.
1 1 .l'.
3 3 ,\ n l . l 2,lii g : 2 2 1 1 1 1 1 1 . 1 \Ji·I S [ I a ; ---
1 \Ji l ; S I I a : -1 111.
Curi1111s
31 A u t . '. :1,ou g ; 2:1 1 1 1 1 1 1 .
1\li-1 , S I I a : - 1 1 1 1 . -1 1 . \ 1 1 t . Î' :1,20 g ; 2:1 1 1 1 1 1 1 .
-1!L
H IC, V , XXI?
l ' i 1 1 c k . N Z , 80
2, - -- ;
Probus ( l !J6:1) 1 :1, S i sda, c m iss. 1 , m i- HO\',
35 A u l . -Î 2,85 l!l ; 21
:.!82 d e 1 1 . i- .
111111.
XXI 1 \J i l , S I I a ; -0,!JO 111.
Piuek, NZ, i:l ( H l l!l), ·16, Siseia. I , 276 d e

R IC, V ' 2, 85, 1 1° 644 ;
u . l·. ?
rm iss.
:1, l ll!I, 1 1° 1 1 83 : ,. ,\ Lcl iC'r 1 1 0 1 1 pre c bc ; Cohen�,

I I a ; - 1 , 'lU 1 1 1 . 533
6
1!1 7 .f/S
H i s t ria ,
(tlans la fos sc). ''·
Sumerien 57 AE ! 4 , 0 1 g ; 20 m m .
Ibidem. HE
45 Ant. l 3,62 g ; 22 m m .
1974/S I I a ; -0,50 m.
H IC , \', 2 , 1 88, n ° 3 6 1 ; KA� ?
Pinck, � Z . 80 ( 1 963) 4 3 , R o m e , emiss. 2, com m . dec.
J\laximien
282 d e n . e .
AE ! 2 , 4 1 g : 24 m m .
1 974/S II a ; - 0 , !JO m .
58
R I C , V I, 5 8 1 , n° 1 5 b , 295-299 d e n . e . KE
DioclC/ien
1 974/S I I a ; - 1 ,30 m, dans la fosse .
46 Ant. ;/ 3 , 30 g ; 22 m m . -1.!.. 5 9 AE \i 2,39 g ; 2 3 m m .

R IC, \ " , 2, 248, n° 2 7 0 , Siscia, 287 d e n.c. XXt R IC, V I, 5 8 1 , n° 1 6 b, 295-299 de n.e. KA
1 !J 7 4 / S II a ; -0,50 m. 1974/S I I b ; -0 ,57 m , d a n s l a fosse ou est .
47 A n t . ! 2,94 g ; 25 m m .
R IC, \', 2, 242, n° 2 1 7 , Ticin u m , 290 d e n.e. TXX IT
Gatere
1 9 7 4 /S II a : -0,!JO m , au n iveau d u seuil d e la 60 AE ! 2 , 4 0 g ; 2 5 m m .

tour. R IC, V I, 5 8 1 , n° 1 !1 b, 295-299 d e n.e. K�?
1974/S I I a ; -0,40 m.
48 A n t . ! :i,64 : 22 mm. HE
H IC, \', 2 , 24!J, n° 28 1, Heracler, 292 d e n.e. · XXI
Diocletien
1 97 4 /S II a : 0,40 m m .
61 AE '\. 8,98 g ; 28 m m .
J!axim ien
R IC, \' I, ·1 69 , n° 1 34 , 301 ele n e .
. �?
·19 Ant. ţ :l,05 g : 21 m m . E 1 9 74/S I I a ; -0,50 m . [S I S]
R IC, \', 2, 2 9 4 , 11° 6 2 1 , A n l ioche, 2 9 3 d e n . c . [XX I]
li
Maximien
1 9 7 ·1 .I S a : -0,IO m .
50 A n t . ! :i,07 g ; 22 m m . H
62 AE ţ 5,95 g ; 25 m m .
R IC, V I , 538, n ° 53 a, 3 10---3 1 1 de 11.e.
�
R IC, \', 2, 29 1 , 11° 6 2 1 , A11tioche, 293 de H TA
1 9 7 4 / S I I a ; -0,70 m .
n.e. XX I
1 9 7 4 /S I I a ; -0,90, au niveau du s e u i l de la tour.
Diocfeticn Dioclelien
5 1 AE ! 3, 1 9 g ; 2 :-l m m . I' 63 AE t 2,35 g ; 20 m m .

R IC, \', 2, 2:-15, 11° 306, Cyzique ? Type CONCORDIA l\IIL l-TVM.
1 9 7 4 / S l i a ; -0 ,75 m .
XX I
1 9 74/S I I a ; - 1 , 30 m , dans l a fosse .
52 A E ! 2,79 g ; 2 0 m m . 64 A E ţ 3,57 g ; 2 1 m m .
R IC, \' I, 5 3 1 , 11° 1 3 , 295-296 ele 11.e. o u 11° T y p e CONCORDIA M I L l-TVM.
1 9 7 4 / S l i a ; -0,90 m, a u niveau d u seuil d e la
21,
297-298 el e n.e. HA
1 9 7 4 /S II a ; -0,80 m. tour.
53 A E t :-l,03 g ; 20 m m .
Maxim ien ?
Ibidem. HA
1 974/S I I a ; -0,50 m. 65 AE 2, 1 5 g ; 22 m m .
t
Typc I O V I CONSERVAT A V G G .
5 1 AE 3, 70 g ; 20 m m .
HB
1 974/S X I X ; passi m .
Ibidem.
1 !J7 4 / S I I a ; -0,75.
Constantin le Grand
55 AE ! 2,60 g ; 22 mm.
Ibidem. HB 66 AE ! 1,62 g ; 22 m m .
1 9 74 / S I I a : -0,90 m , a u n i ve a u d u s e u il d e I a R IC, V I, 5 4 1 , n ° 75, c o m m . d e 3 1 3 d e n.e. SM H T
tour. 1974/S II a ; - 1 ,25, dans l a fosse.
56 AE '\. 2 , 53 g ; 2 1 mm. 67 AE ţ 3,55 g ; 22 mm.
Ibidem. H� R IC, V I I, 235, n° 19, 313 de n.e. [QARL]

1974/S I I a ; -0,75 m. 1 974/S I I a ; -0,80 m .
Monnaies 1 53
Licin ius L icinius
20 1 1 1 1 11 . 78 AE Î 2 . 72 g : 21 111111 .
68 .-\E ! 2,.t2 g :
R I C , \' l i . 5 1 �. 11° 5:.!, :12 1 - :12 1 d e 11.C-.
lillt
SMHA
l !l7-1 S \' I I : sur le femei d l' la cikrlll' ,
R IC , \' I I, :16 1 . 11° 1 :1. :11 :1-:1 H de n . c .
l !l i l S l i a : - -1 1 , l!J 11 1 .
:\ E Î :l,G5 g : : W
6 !l A E ! :l.:'>5 g : '.! I 1 1 1 1 1 1 .
i!J 1 1 1 1 11.
R I C. \' I I, 5 1 :.!, 11° 6 , :11 ::-:1 1 1 d l' 11.i· . -1.C_ �

SMHB
1!l 7 -I S l i h : - - 0 . 5 7 1 1 1 , c l a 1 1 s la rossc Olll' S ! . SMHT
ll' idcm.
·ct ;rns l a fosse oues l .

70 A E Î :.!.fi 1 g : :.! 1 y 23 1 1 1 1 1 1 . l7rag111 .
1 !li I S li h : ·-1 m,
R IC, V I I, 4:.!:I, 1 1° 1 , :1 n---:l l iJ ele ...JA

S X V e l S X \' I ;
1 1 . i: .
s1s· Liri11i11s 11
:l,90 g ; 2 0 111 1 1 1 .
l !l 7 5 / l'roril c ntre pussim.
!
�
80 AE
SMHr
H 1C, V I I , 5 18, 1 1 ° 5 1 , 321-:l2-I d e 11.c.
Constantin le Gral!((
1 9 7 4 / S I I a ; -0,80 m .
71 AE i/ :1, 1 -i g : 20 mm.
R JC, V I J, :u;:.i, 1 1 ° flŞ_

RQ
11.�.
Licin ius
1 !l 7 4 / S ; -0, to
40, 3 1 5-3 1 6 cJ e
II a m.
8 1 AE '\ �. 1 2 g ; :w 1 1 1 1 1 1 .
P IC, V I I, 608, 11° l!l, :l2 1-:J2 I d e n .e.
72 A E ! ·1 , -IO g ; 22 m m .
TIF l i b ; -O.:W 1 1 1 , clans la r u s s c o n e s l .
H IC, V I I, 1 02, 11° 88, 3 t f>-3 1 7 d e
H l7 ·1 : S
P LN
n.&.
l !l 7·1 · S li a : -0,80 1 1 1 . Non prfrisc
82 AE 2,:l!) g : 2:.! 1 1 1 1 1 1 .
1n...
L icinius
SM
73 AE ",
Type 10\' I CO:'\ S E H\'.\TO H I
•••
2,08 g ; 20 m m . �IB l !l7·l . S l i :i : -- 0, 1 1 1 1 1 1 .

R IC, \' l i , 6\l i , 11° '.H, :H 7-320 de 1 1 . \' . [SM]N?
1 !l 7 4 / S . 1 1 Li ; -0.26 111, d a n s la fosse ouesl. Co11slc111li11 l e (inmd
83 AE ! :1,5;, g : 1 X 1 1 1 1 1 1 .
AE '\
H IC, \' 1 1 , 5 1 :1. 11° 1 2:1, ::2 1 d e 11 . r .
n ° !l ,
7-1 3, 1 3 g : 1 8 111 1 1 1 .
ll.
SMK 1 !J 7 l _ S l i a : - - ll. 111 1 1 1 .
R IC, \' l i , 6 1 1, :H 7-:120 de n . r .
8 I A E ! :.!. to g
l !l 7-l , S l i a ; -O, i 5 111.
:
H IC, V 1 1 . G 1 8 . 1 1 ° :1 1 . :1:.?:-1 ---<W.i d e 1 1 .i•. S M K l' •

20 1 1 1 1 1 1 .
dans l a f o � s c o u !'st.
Conslui1tin le Grarrtl
l !J i-1 S 1 1 h : -- 0,:.!G 1 1 1 ,
75 AE g : 1!J 111111.
85 A E :I.Xi g : I �I 111111.
H I C,
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SMHA H IC, 55:1, 11° !HI, :12i--:l:.!'J d e 11 • .:· .

V l i , 5 1 6, 11° 38, :J 1 8-;J20 de 11 . i' .
a : -
l !l76 , S XX I I , 1 ; -0,30 m .
1 !!7 I S 11 ll, 10 1 1 1 .
Licin i11s Co11sla11cc 11
.-\E î 2,8:3 mm. ! :.!,i1:.! g : 1 8

I UC, V I I , 5,-,-;, 11° 1 1 : 1, :;:m-:1:1:.i
76 g : 18 86 A E 111111 .
; -O, 75 111.
H IC, V I I , 507, 11° iii, :120 d e 1 1 . e . (C - 1 ) . de 11 . r .
H l 7·1 , S li a l 'J7 5 S XV I I I : 0 :.! : --l l . i0 1 1 1 .
Urbs /loma
Crisp11s
Î 1, 1:.l g : I i, i5 11 1111. Fra g 1 1 1 .
77 AE :.!,70 g : 1 !l 111111.
H IC, \' l i , 55R, 11° l l 'J, :.i:io-:1 3 : 1 ele 1 1 . r .
87 AE
• SM H E
1 75, :12 1 -:1:.!.t d e 11.c.
Î
1 !)501 • Couchc 1, rn bas " · �o d ' inY. 337:8
N° d ' inY. 337 . !l ' ·
ASIS �
R IC, \' I I, 01-15, 11°
s.
t!l 5 0 • Com·hc l i ' ·
s Histria, :1, 1 82 , n° 1 366 : Alelier 11011 precise ;

7 Histria, 3, 183, 1379 : R lC, V II,181 ; A S I S t, . 1 7, 330 - 337 de n.e. '·
• Cohen2,
11° •
1 54 Catalogue des deeouvertes
Constantin le Grund l'alens
88 AE Î 2, 1 -1 p; : 20 m m .
!!8 AE Î 1 . 75 g : 16 x 19 m m .
L H BC, I I, 2077 ?, :JG 1-365 de n.c. CO N SB?
CO NSA
l !l/G/S X X I : -0,20 111 .
R I C , \" I I . 57!!, 11° 5\1, :i:lU-:J:J:l t . ,. n . t\.
1 !! 7 1 / S I I a : -0, 1 5 m.
!J\J AE ! 1 , 8 5 g : 16 m m .
Constan t i11opo/ i SM NA
l!J77 ; S \' I : -0, 75 1 1 1 , au-de l ii de l ' eneei n t e de l a
L R BC, I I , 2:1:rn '!, : J G 1-:)65 de 11 .l'.
S!J AE \. 2 , 10 g : 1 8 11111 1 .
R IC, \" I I, 5 8 2 , 1 1 ° 7\1, :n:i-:1:15 ck n.r.
p ha se II A.
CONS [ . ? ]
1 974/S \" I : -O, 72 m, a u - d e l ii du mur d'cnc l'inte
t< I Q
de la phasc I I .\ .
urne, I I, 1 370, 367-:J75 de n.e.

100 A E ? 1 , 7 5 g ; 1 7,:35 mm.
Constantin le Grand
ASISCR
1!! 50 / sur I c fond du bassin. �0 d 'inv. 3 3 7 / 1 3 9 •
90 AE ! 2,07 g : 18 m m .
R I C , \" I I , Ci 5 G , 11° !J I , : 1 :12- :n:J, ;;;35 d e 1 1 . e . . SM K �
.\rrndius
1 97 4 / S I I a ; -O,:JO m . 1 0 1 A E Î 1 ,0 1 g : 1 I m m .
urn e , I I, 2 7 7 1 , :J8:J-3\J2 d e n . e . .A NT[I' ?]
l! J i' - 1 ,rmur c s l . >:0 d'inv. 1 70 1 /20 7 10 .
102 AE ! 1 , 5 7 g : 1 8 111 1 1 1 .
Constw1re I I ?
91 AE ! 2 , 78 g : 20 m m . CONSA (
Typc G L O H I A E X E RC I T \" S (2 ms.), :J30-:J:J5 d e
LRBC, I I , 2:.!05, :J!J5-rn2 de n . e .
1 \J 7 1 / S I I I, pussim.
11 . r .
TJreodose I I
1 974/S I : - O , to m .
103 AE ! O, 77 g : 1 1 m m .
Urbs Romu Typc croix i11seritc dans une eouronn c , 425-- 4 50 de
1 97-1 / S 11 a ; -0,40 m .
n.c.
92 AE ţ 2,77 g : 1 8 m m .
1 9 76 /profil rntrr S X\" C'l S X \" I : -0,05 111.

L a louve e l Ies j u mcaux, :i:JO-:J:li de n.e.
Leon
104 AE î 1 , 4 1 g : 12 mm.
Cons tan t ? :\lonugra mmc, -157--174 de n.e.
!l:l AE t 0,85 g : 1 2 m m . 1 97-1 / S \' I : -0,32 m.
Typc GLO H IA EXERC I T \' S ( 1 ens.), :137-3 1 1 de .-\ nustuse
n.e.
105 AE Î 0,57 g ; 1 1 m m .
1974/S I ; -0, 10 m . L RBC, I I, 2288, -1 91- 198 de 11.e.
1 97-1 /S I, passim.
Constance I I
C. BYZANTINE S
9,ţ AE ! :J,80 g ; 20 m m .
LRBC, I I, 2 0 :l 9 , 351-:l5 4 d e n . e . C O N S[. J uslin im ?
1 975/S X I \' ; -o , :m m, dans Ic remblai mod r n e )
K ; (CO�) ; '? X q ?
106 AE ţ 8,38 g : :10 m m .
95 AE ! 1 ,68 g ; 1 5 m m . =
5 1 1 /5-1 2 ?
L R BC , I I, 205:l, 355-:!61 de n .e . CONS [A„] DOW, I, 97, n° 6 5 .
1 9 75 / S X I\" , dans l e r c mbla i mod e rn e . 1 97-1 /S I I I ; sur l ' hypucauste de la phase IV A-B.
9 6 AE ţ 2, 1 7 g : 1 6 111111. Juslin I I
Type FEL TE:\lP REPA RA T lO, 348-:J 6 1 de 11.e. 1 0 7 A E ! '1, 56 g ; 2 2
K ; TES: q
mm.
1 975/S X I\' ; -0,30 111. = 569/570.
DOW, I, 222, n ° 68 .
Julien
1 9 7 4 / S I I a ; -0,30 111, sur Ies pierres du pavemcnt.
97 AE i 1 ,30 g ; 16 m m .
9 H istria, :1, 1 8G, n° 1 -1 1 9. L'indication se re fere tres
LRBC, I I, 2054, 355-361 de n . e . CON SA- probahlemcn l f1 la citerne.
1 975/S X I \' ; -0,30 m , dans Ie remblai moderne. 10 Histria„ 3,_ 1 98, n° 1682 : « y e siecle » .
Monnaies · 1 55
108 AE 1 , 32 g ; 1 1 x H mm. n a i e de \'a l e n s fa i l la lia ison - des plus fragiles d'ail

leurs - avcc la d e rn icre m onn a i e , byzan l i n c , pro
b a bl e m e n t em ise par J u s l i n i e n , q u i p o u rra i t avoir
D O W , I, 2 1 8, 1 1 ° 6 0 a .
• i n v i ol c
c te i n trod u i l c u l tcrieurc m c n t dans l ' e nscmble, m o i ns
1 97 4 / S I I a : -0,.tO m (sic). " p c u t-C lrc l' ll l ' oe c urr c ncc q u ' i l ne para î t .
Co11slcm/ i11 l e Gra/ICl ?

109 AE ! 0,\.15 g ; 1 -t m m .
e : t:..
oo"·, I, 2 1\.J , n° GO d, 565-578 de n.c. 1 1 3 AE Î 1 ,08 g ; r n 111111. Fragm.
1 97-1/S l i a : -O, to m (s i c ) .
Consl<111cc 1 1
1 1 0 AE ! G, 5:3 g ; 25 m m .
K: surfrappc e . 1 1 -1 A E Î 0,78 g : 1 5 m m .
1 9 7·1 / S I I a ; -0,70 m, dans !'a foss c . L R BC, I , 1 1 36 , 3:37-3H d e n . c . SMNE
1 1 5 A E Î 0,78 g : 1 -t mm.
Maurice Tibi:re
L R BC, I , 1 379- 1 3 8 1 , 337-341 d e n . e . SMANA
1 1 1 AE ! 3,30 g ; 25 m m . 1 1 6 A E Î 1 ,26 g ; 1 6 m m . Fr a g m.
K ; ( C O J'\ ) : '! ; C. I
Typc FEL TE:\lP REPARAT I O , 3 18-36 1 d e n . e .
=
DOW, I, 3 1 3 , n° 52 ; m a is i c i , a la fin de la l e gende :

588-- 5 89 .
1 1 7 AE ' 1 , 1 2 g ; 1 4 m m .
Typc SPES R E IP\'BL ICE, 355-36 1 d e n . e .
PI.
1 9 7·1 / S I I a : -O,:JO m . Conslancc I I ou .Julicn ?
Phocas
1 1 8 AE Î 0, 8:l g ; 13 mm. Fragm .
X X X X : CO .N S A : 4
1 1 2 AE ! 1 1 ,:i2 g : :io mm.
Ibidem.
; = 606/607.
1 1 9 AE O , i 8 g ; 13 mm. Fragm.
DOW, I I , 1, 1 6 1 , n° 29 a.
Ibidem.
l!J / 4 / S \' I ; -0,05 m.
\'a/ens
D . TRESOilS ET llONNAIES PROVENANT
D' « E N SEllBLES INVIOLES n 1 20 AE Î 1 ,2 7 g : 17 mm. Fragm.
Typc G L O R IA ROi\lA N O R V.M, 3 6 4-3i5 d e n.e.
v r a g c s de
S u r la basc d ' tm e i n form a l ion prc l i m i nairc, I e s ou
speciali te 1 1 m c n l i o n ne n t , sous l e n o m d e .J us/ in ie11 ?
• "• t r oi s groupcs d e 111011-
n a i e s enfou is au yc s i r e l e , a une d a t e q u i m· saura i t
trcsor des Thernws 1 U G 8
1 2 1 AE 2 , 20 g ; 15 m m . Fragm.
ctre p rc c is c c - e l cJceOU\'erts a J ' occ asi o n d ' u n son

I ; ?
:\!
( v o i r ci-d cssus la s i l u a lion de S 1 / 1 97-1). Etan t donnc
d a gc de c o n t rol e - dans t ro i s fosscs d e la picee Xon precisecs - I v• siecle ?
1 2:J AE 1 , :J5 g : 1 7 mm.

1 22 AE 1 , 9 1 g : 1 6 , 5 m m . Fra g m .
qu ' i l s ' a g i t d ' • ensemblcs i 1 1 ,·ioks „_ pour employer
unc form u l e qui e x prime d e ma n ie r e plus ou moins
1 2 5 AE 1 , 1 : 1 g : 3 fragm.
1 2 1 AE 1 , 1 8 g ; 1 6 m m .
pri·ciSl' , selon Ies cas, unc s i l u a t i on de fail cn grande
126 AE 1 ,08 g ; H mm. Fra g m .

mcsu rl' de n a turc arc he olo giqu c - nous a v o ns res
pour a u t a n t aucun cl ' e n tre e u x - e t d ' a u trm t moins

pecte l ' i nd iviclualilc de chacun clcs l o ts , sans inclurc
1 2 7 AE O,G 4 g : 1 3 m m . Fragm.
129 A E 0 , 5 5 g ; 1 4 mm. Fra gm .

128 AE 0,58 g ; 1 3 m m .
tous I e s trois reu n i s - clans l a ea tcgoric des trcsors
!11, fossc J. On a decou n· r t ici 17 m o n n a i c s

c t des dcpots m o n e tai r cs proprem e n t di ls.
1 . Picce
2, Pii:ce .u , fosse :!. C e l t e fossc a l i Yrc 1 6 monna i C' s ,
co nsc rv a l i o n ,
cion t cer taincs a l ' e t a l d e fragments. La p l u s ancirnnc
mcme a l 'e t a t de fragmcnts. S u r ceux q u i on l pu
cn mauvais Hat de ciont ccrtaines
sembJc c t r c U ll C C111 issio11 d e 355-:J61 d e ll.C„ SUÎVÎe
est c n general plus faiblcment r c prc se n t e c a Histria

ctrc i d e n l i fies, 4 d a t c n t de la pcr i o d e :H8-:J6 1 , qui
d e 5 11101111aics d e l a s c c o n d c moitie du !V c sicclc ct
ele la premiere dcccnnic du s i c c l c suivant, puis de ,,
q u c dans l ' enscmblc d e l a Dobroudja 12• Cnc mon-
au trcs cxcmplaircs du de b u t du \'c s i c c l e , j u s q u ' a la
li
Gh. Poenaru Bord ca , P on t ic a , -1 ( 1 9 7 1 ) :J25 et note 31 . r e f o r m e cl'Anastase 1 3, p e r i odc non attestce j u s q u ' a
1 2 Ibidem, :J2:l et note 22 ; H. Nu bar, H is tria , :1 , p. 73 ;
G·h. Poenarn Bordea, \' . - H . Ba u ma n n , Pe ue e, 4 (1 973 - 1 3 D. M. i\letealf, The Origins of / he .-inastasian Currency
1 975) 1 60 - 1 6 1 ; cf. Gh. Poenaru Bordea, SC I \'A, 25 Re{orm, Amsterda m , 1 969 ; cf. Cccile i\lorrisson, RN1,
( 1 97 4 ) , 2, 322 - 323. 11 (1 969) 32-1 - 325 .
prese n t a Histria 1 4 . Gne monnaie particulierement Va/ent inien I I, Theodose 1er ou Arcadius ?
est l e n° 1 42, non identifiee, mais ap
l\'c_yc
interessante
1 33 AE 0,60 g ; 15 mm. Fragm.
parten:mt probablement aux siecles, qui
LRBC, I I, 1 867-1872 ?, 383-392 de n.e., I le
semble a\'oir presente un de faut de frappe e t q u i a
periode. TES
ser\'i ensu i te, coupee , a formcr, u n e autre monnair,
plus petite, vraisemblablcment au cours de l a deu x i c m r
yc s i cc l r .
A readius, Honorius ou Theodose II
l :H AE ! 1
moitie du Lnr tellc operation etait
LRBC, I I, 2210-2212, 102-408 de 11 . c .
,68 g ; 1 4 mm.
possiblc, etan t donne la de,·alorisation
catastro
CO N A ?
phiquc de la pe lit r monnaie a celle epoq u e de crisc 15,
ou l e souci d e l a qua l it e ct de la correction des e ffi II
gies n'a pu e tre qur fort redu it. l i est probable que
Theodosc
1 35 AE ! 1 ,03 g ; 1 1 mm.
la monnaie ainsi obtenue a c i rcu l e, meme en l 'ab Type CONCORDIA A \' G G G, 402-408 de n.e.
sence d'une preuYe absol ue du fait. Celte supposi tion
est d ' ai l l e u rs confirmec par Ic fait de la conservation Leon
de c e qui est reste de la m onnaic precedente, c'est-a l :i6 AE ţ 0,66 g ; 7 mm.
d ire d'un dechet, qui dans Ies conditions d'une vie Type l ion assis, 457-474 d e n.e.
cconomique tant soit p cu normale n'aura i t plus dQ.
avoir la moindre v a l c u r . De toutc fa�on , i i para i t
1 3 7 AE 0,33 g ; 11 mm. Fragm.
Type lion inscrit dans 1..1 n e couronn e ?, 457-474
pcu probablc q u e sur Ies flans oblcnus par J "opcra d e n.e.
tion d'au tres cffigics aicnt etc frappecs, d 'au lant
plus que de t cl l c s " emissions " Claient tres proba
Basiliscus
locales, car ii est difficilc de 1 38 AE ţ 0,41 g ; 10 m m . Fragm.
croire qu'un dcchr l d"a lrlicr soit cn lre en c i rcu l a l ion
hlcmcnt striclemcn l
LRBC, I I, 228 t , 475-476 de n.e.
a C o n s lan li nop l c par exemple, pou r
...l
faire cnsuite u n
I on g chcmin dr rc lour j u s q u ' a Histria cn tant q u c
n a s t as e
monn aic . l\lcme s"il subsisle loutcfois unc possibi

129 AE ţ 0,71 g ; 1 3 mm.
LRBC, I I, 2288, 4 91-498 de n.c.
I i lc q u e cc morccau de m e tal cn form e de monnaic
ait c u un au lrc role , i i n'en souICvc pas m oins u n Son precisecs: I ve_ P s i ec/es
probleme plus general, celui d e la nec css i t c q u i s'est fai l

1 40 AE 0,88 g ; 1 3 mm. Fragm.
sen tir de supplcmen tcr Ies q u a n t ites locales de mon 1 4 1 AE 0,83 ; 13 + mm. Fragm.
nai c offie i ellc, probleme qui meri te unc attention par 1 42 AE 0,63 g ; 1 1 , 5 mm.
ticu l i cr c c t sur Icqucl nous nous proposons de rc\'cnir On a retranche de celte monnaie une portion circu
a une prochaine occasion. la i re d e metal d e 7 mm d e d iametre .
143 AE 0,6:i g ; 1 4 m m . Fragm.
J ulien 1 44 AE 0,48 g ; 13 mm. Fragm.
1 30 AE ! 1 ,03 g ; 14 mm. 1 4 5 AE 0, 1 8 g ; 12 mm. Fragm.
LRBC, I I, 2054 ? , 355-361 d e n.e. CON SA 3. Piece 1'1 , fosse 3. Sur Ies 12 monnaics recupere c s ,
la p l u s anciennc est u n e mollnaie presentant la roue
Valenlin ien 1er, Valens, Gralien ou Va/ en t in i en I I ? e t Ia legende I I: T 1 8 , qu'il faut considercr comme un
• fossile VÎ\'anl » , puisqu'elle est remise en circula
tion a une epoque de grande crise de numeraire 17 •
1 3 1 AE ! 0,67 g ; 1 4 m m . Fragm .
Type GLO R I A ROMANOR\'1\1 (8), 364-378 de n.e.
Bien que Ies autres monnaics q u i ont pu ctre de ter
Va/en tin ien I I m inees appartiennent au I Vc siccle, unc scule datant
d e la fin de ce siecle, ce groupe d e monnaies doit pro-
1 32 AE ! 1 ,01 g ; 14 m m .
1 6 Voir 5 exemplaires provenant egalement des Thennes I,
LRBC, I I, 2 1 8 3 , 383-392 d e n.e. CO NSA ci-dessus n°9 5 - 9.
1 7 Gh. Poenaru Bordea, Pontica, 4 (1971) 320 - 321 ; R.
Ocheşeanu, A. Du mitraşcu, Pontica, 5 (1972) 537- 546,
1 4 Gh. Poenaru Bordea, Pontica, 4 (1971) 325 - 326 :
surtout 542 et 545 ; Gh. Poenaru Bordea, V.-H. Bau mann,
H. Nubar, Histria, 3, 74 - 75. Peuce, 4 (1973 - 1 975) 1 62 - 1 63, d'ou ii ressort qu'un
16 Volr ci-dessus note 1 3 ; cf. G . Gorini, Padusa, 5 (1 969) parei! moment a eu lien entre 378 - 383, pour continuer
2, 1 - 17 e t Gh. Poenaru Bordea, MemAntiq, 2 (1 970) j usqu e vers 395, ce qui semble confirme par la decou
5 85 - 587. verte publiee malntenant ici.
Monnaies 1 57
bablement, compte tenu de la monnaie n° 1 55 qu i ces monnaies en tant qu'un petit tresor, car le lot
ve dont ii convient toutefois, selon nous, de retrancher
siecle et meme de la fin du v e siecle, @tre nssignee a
a toutes Ies caracteristiques des emissions du
celles designees comme provenan t des « Thermes, par
cette periode. derril!re ,,, qui ont sans dou t e unc nu tre appartcnance
se presen te de fa«;on unitaire e t rcflete un moment
Histria: a roue donne de l ' existence de l a viile, mcme si Ies circons
1 46 AE 0 , 1 8 g ; 13 mm. Fragm. tances de la decou verte ne son t pas rigoureusemcnt
celles accoutumees dans d e tels cas. Nous avons, bien
Telrarrhie
entendu, j uge necessaire de mentionne r l e lieu, pro
1 4 7 AE 0,91 g ; 18 m m . Fragm. bablement diffcrent, de la clecou verte pour 4 monnaies
Type CONCOR D I A M IL ITVM, post 294 de n.c. byzantines (n°9 1 62, 1 63, 166 e t 1 68). L a d a le finale
du lot que nous republions i<;i est probablement 59::1 /
Julien ? 594 de n.c. e t non 592/59:1, comme on l'avni t crn.
1 48 AE t 1 ,68 g ; 17 m m
·M·I Juslinicn
CON
LRBC, I I, 2050-2052, 355--361 de n.c.
1 58 AE /' 1 3,80 g ; 2 1 X 26 m m .
Conslance 1 1
K ; (CON) ; li ?
1 49 A E t 1 ,56 g ; 1 6 mm. DO\\", I , 8 1 , n° 33 c .
Type FEL TEl\IP REPARAT IO, 355--361 de N° d ' inv. 70:1/-1 20 .
n.t'. 1 59 AE i 6,49 ; 27 mm.
K ; N I ; B.
1 50 AE t 1,58 g ; 1 5 mm.
'.': 0 d ' inv. 70::lj:I 21•
DO\\", I, 1 1 1 , n ° 1 1 2 b .
Type SPES RE IP\'BL ICE, 355-361 de n . e .
1 60 AE 1 ,49 g : 20 mm.
l'alens, \'alen /in ien 1tr, Gralien
I ; CON ; X / X =
5 .\6/547 de n.c.
1 5 1 AE 1 ,33 g : 1 4 mm. DOW, I, 98, n° 90.
Type SECVR ITAS RE IPVBL ICAE, 364-378 de '.':0 d'inv. 703/2:J 22•
H l l AE t 3,98 g ; 25 mm.
n.c.
<Von precist!es: I ye_ v• siec/es

K ; (COI\") ; B ; XX 4 ? = 551 /552 de n.e. ?
1':0 d' inv. 70:3/5

DO\V, I, - ; :\lorrisson, - .
1 52 AE 1 , 1 8 g ; 1 6 mm. 2 a.
1 53 AE 0,91 g ; 1 5 mm.
1 62 AE ! :J,78 g ; 1 8, 5 mm.
1 5 4 AE 0,86 g ; 1 6 mm.
I ; CON ; X/XX / I I ? =
558/559 de n.c. ?
156 AE 0,55 g ; 1 3 + mm. Fragm.

1 5 5 AE 0,66 g ; 14 mm.
N° d' inv. 703/10 24,

DO\\", I, - ; cf. p. 1 0 1 , n° 90, mnis X/X/X / l i.
• Thermrs, par drrriere •.
H i:l AE / 1 , 4G g ; 14 mm.
157 AE 0,38 g ; 12 + mm. Fragm.
4. L'n lot de monnaies byzantines decouvert en 1 9 50 E ; (CON) ; + .

dans le canal de l 'abside (cf. la situation de S I I a) -
Thermrs, pnr derriere '" N° d ' inv. 703/ 1 1 26 •
DOW, I , 103, n° 9 7 e .
bien qu'il ne soit pas designe commc • tresor " dnns •
la note respective de l ' inventaire, certaines des mon

Justin I I
nnies portant meme sur leur enveloppe la mcntion,
8
1 6 4 AE 9,70 g ; 28 mm.
• Thermes, par derriere • 1 - a ete considere dnns
differente de celle de la pluparl des monnaies, de
M ; CON ; li ; I I =
5G6/5G7 de n.e.
Ies ouvrages de specialite comme un possible dep6t DOW, I, 205, n° 23 d.
monetaire 18 • N ous main tenons ici la publication de N° d' inv. 703/22 28•
1 8 t-;08 d'lnv. 703/6, 8, 10 et 1 1 , chez nous cl-dessous Hlstrln, :3 , 232 n° 2 : • Justinlen ? M, nnnees 527-538 ?
2 1 Histria, 3, 232, n° 1 : • Anastase ? •
110
•
n°s 1 62, 1 63, 1 66 et 1 68, auxquels s'ajoutent Ies n°3 11 et
1 81 du present catalogue. 22 Histria, 3, 233, n° 21 : • byzantlne ? •
18 A . Petre, Dacia, N . S„ 7 (1963) 32 1 , note 1 7 ; Gh.
3, 233, n° 18 : • v ie slecle.?
�a H istria, 3, 232, n° 3 : • Justlnlen ? •
Poenaru Bordea, Acles du X V i e Congres interna/ionul des
etudes byzantines, Bucarest, 6 - 12 septembre 1 9 1 1 , 3, Buca
24 Histria, •, sans autre
26 H istria,
indlcatlon.
3, 233, n° 20 : • \ i e - V I I e slecles
rest, 1976, 209 et 213, annexe 2 ; H. �ubar, Histria, 3, 3, 233, n° 1 9, comme cl-dessus.
231 - 233. 28 Histria, " •.
1 G5 AE ! 4 , 10 g : 22 mm. D O \\', I, - : d. p. :n t, n° 5G a-5G c.
K ; T E S :� : =5G8/5G9 d e n.r. N° d ' i n v . 70:1 / 1 4 36•
DOW, I , 22 1 , n° G 5 . --+
;-.,;o d ' i ll\· . 70:3 /9 27•

AE ? mm.
\l : C ( ) '.'\ : B ;
1 7:> 7. : 12 g ; 28
X / I I ? = :>9:l /59 1 d e n.c. ?
1 66 AE ! 5,00 g : 22 111. I , - ; d. p. :m;:,, 11° :15 ;
K ; TE S ; X = 5 n /575 ele 11.i„ I , - ; d. p. 1 81i, 7 /Cp/AE/2 1 .
D O \\',
'.'\ 0 d ' i ll \· . 71l:l/ 1 3

\lorrisson.
DOW, I, 22:3, n° 78. 37•
« Thermcs, par d crril·re .„ :\:0 d ' i n v . 70:1/8 2s .

.Hauricc Tib1're ?
167 AE ! 2,05 g : 21 mm.
K : N I : X = 574 j:">75 d e n.r. 1 7G AE 2,:l(i g : 2 1 mm. Fra gm .
DO\\', I , 2 : n , n ° 1 1 2 . \l : ? : I' : ? I I .
.:\'0 d' inv. 70:1 / 1 7 29• '.'\ 0 d ' i n v. 70:J i 1 (i 3S.
1 68 AE ! 2, 1 G g : 1 4 m m . 177 AE ţ 3,28 g : 22 m m .
K; ?
2 4 0 , 11° 1 :17.
E : K.
DO\\', I , N° c1 · inv. 703/ 1 8 39•
" Th e rm e s , par d t•rrirre '" .:\0 cl ' i n v . 703 / 6 � o .

1 G 9 AE ! 1 , 7/l g : 1 5 m m .
I hidem. 1 78 AE :l,27 g : 25 mm .
.:\0 d ' i n v . 7o:i : ; 31• K : ?
Ti /Ji'rc
.:\0 d ' i n \' . 71l:l / 1 2 40.
J/ w 1 r icr
1 70 A E ,/ :1, 8 7 g : 2 1 mm.
K: ( :\ ieomedie) : B ; CJr = 588/589 d l' n . e . 1 î9 AE 1 , 98 g : 23 m m . Fra g m .
I , :!29, 1 1 ° H .
'.\1° d ' i n v . 7ll:lj2 l n.
D O \\',
32•
! 1 , G7 g : 22 mm. Pl'rforeC' .
:\0 crinv. 70:! / 1 9
AE E. NON PTIECISEES
K : (CO:\ ) : A :
1 71
I I ' s iec/c dr
X -�
DO\\', I , :l i -I , n° 5 5 a . Chrz nous Ia k gende e s t : O .'.\

5\l l /592 d e n . c .
n . 1� .
mA [ \. ]- R IC I TlbE . . . 1 80 D e n il'r rou rr(· ,/

.:\0 d ' i n v . 711:1. 120
2,GO g : 20 mm
n. 1 97;i, S X I , 2 : O 8 - 1 , 20 rn. le
AE ! 2 ,2:l g : 20 111111.
dans praefur
1 72 n ium nord el e la p ii•ce . J .
K: TES: X =-c
591 /592 d e n . e .
I l e- I I l e s i frfcs
D O \\', I ,
.:\0 d ' i n \". 70:l / 1 5
:!22, n° 8 2 .
31 • mm.
1 7:l AE ,/
1 8 1 D e n i e r fou rr(· 1 . 89 g : 1 9
1 950/« P a r cl rrriere ''· �0 c\ ' i n v . 4� .
K : (CO;\;) : H ; X I = 592/593 de n . t> .

2,57 g : 22 m m . 703/2
1 82 AE ţ 1 9 , 6 7 g ; 28 m m .
DO\\', I, :!24, n° 5G b. 1 9î5/S XI O :1 : -0,-1 7 mm.
:-;0 d ' i n v . 703/21 :is.
I I I " s i rele, colon ia/cs ?
K : (CON) : I' : X I
AE ţ 2, 8-1 g ; 26 m m .
:3, 6 7 g : 1 8 m m .
1 7-t
592/59:l = dr n.e. 1 8:1 AE î
1 9 75/S X I , pass im.
Histria, :l, 232, n ° Ci.

1 8-1 AE 5,5;2 g ; 22 m m .
27
1 \l 75/S X I O 5 ; -0 , 1 8 m.
Histria, 3 , 2:1:1, 11° 15, " \' I e sirele ; K • , sans indi-
2� 1--Iistria, :J, 2:J2, n° 7.
2Y
I I a ; -1 m.
1 85 AE 6 , 50 g ; 2 1 m m .
cation du poids. 1 9î4/S
30 Histria, :1, 232, n° 4 .
3 1 Histria, :l, 2:12, n ° 5 .
3 2 Histria, :l , 2:12, n° 8 : " Constantinopie, K , of. 8, ann.
36 :l , 2:12, n° 1 :l : " \' 1 c siecle ; K " ·
Qf. 13
Histria,
3 3 Histri:.i, :-1, 232, n° 9, sans inclication du poids ni ele
586 - 587, \\'roth, I , 75 ; DOW, I , 5 0 a " ·
:1, 2:12, n° 1 1 : < • \' I<' siede ; �l ''·

37 Histria, :1, 2:32, n ° 1 2 : " \' ic sicclc ; 1\ 1 ; "·
38 Hist ri a ,
Ia legende, qui constitue pourtant une variante pa r rapporl
a celle du catalogue. 3" Histria, 3, 2 :-1 3, n° 1 6 : " \' ie sii-cle '' ·
:l, 233, n° 1 7 .
4 1 Histria,
34 Histria, 3 , 232 , n° 1 4 : " \' 1e siede ; K "
40 Histria,
·
consequence, ren voi a DO\\', I , 5G a .

3;; Histria, 3, 232, n° 1 0, mals avcc l'offirinc A et, en
:3, 2:32, n° 22.
- 12
Histria, 3 , 1 G2, n° 1 094 .
Monnaies 1 59
1 1 1 e sieclc, scconde moilie 208 AE 0,45 g ; 8 mm.

1 9 i 4 / S I I a ; -O, i' 5 m , dans la fossC' rst.
1 81i A n t . 2,85 g : 22 m m . Fragm.
209 A E 0 , 40 g ; 8 mm.
1 97 4 / S 11 a; -0,30 m .
1 974/S II a ; -0,40 m .
1 87 A n t . 2 , 1 7 g : 1 ,20 m m .
1 974/S 1I a ; - 0 ,30 m .
2 10 A E 0 , 3 4 g ; 8 m m .
1 974 / S I I a : - O , 75 m , d a n s la fossc l' S t .
IP siecle
2 1 1 AE 0,34 g : 9 mm.
188 AE 1 ,20 g : 1 6 m m . 1 9741S II a : -0, 4 0 m .
1 9 75/S X I \', passim.
2 1 2 AE 0,33 g ; 7 m m .
1 89 AE 3,32 g : 21 mm. 1 974/S li a : -0, 4 5 m .
1 97 1 / S IT a : -0,75 m.
1 90 AE :3,28 g : 2 1 mm.
Ou trc IC's monna il•s dccritrs ci-d essus, o n a derouvert
1 974/S li a : -0„10 m.
un nombre considera blc d ' e x !' m pl a i res, pour l a piu
- 0,70 m , au-elel i1 el e l ' e ncc in ll' d r la

1 9 1 AE 1 , 54 g ; li' mm. part des I\'r-\'" sircles, q u i , \'U lcur H a t par trop
1 97 4 / S \' l i : fragm e n ta i rc ou l ' impossibilitc - l'n parliculier pou r
phase I I A, cC'lles passc!'s par le fcu - ele IC's n c ttoycr de man iere
i1 po11Yoir l' n eonnal t rc n e Sl'rail-cl' que le poids ap
proxi m a t i f, n ' o n t pas ! c u r place elans u n ca talog1w q u i
1 92 AE 0,8 I g : 1 0 mm.
SC' prl-tencl sc i e n l i fiqu e . �t'.· anmoins, n o u s a\·ons j u ge
1 9741S li a : -O,i'5 m, dans la fossC' C' S l .
u t ile ci!' rn e n tionner IC's cli ffCrC' u l s points du chant icr, oii
1 93 A E 0,80 g : 10 m m .
ellcs on l etc trou\'c es, aYcc Ic nomhrc rcspc c t i f el e s
1 97 4 / S I: -0, 4 0 m .
m o n n a i c s de c e l t e ca tt'.•goric .
1 9 -1 A E O . i' 3 g : 9 m m .
1 97 4 / S I; -0, 40 m. 1 9 7-1 / S I : -0,10 m � 98 AE.
1 !l5 AE 0,72 g : 8 m m . 1 9 i',1 / S II a : -0, •IO m = 52 A E .
1 97 4 / S li a : -0,50 m .
H l i'4/S II a : -0,i';) m , dans la fossc csl = 21 AE.
a : -0,40
1 91i A E 0,63 g : 8 , 5 m m .
1 9 74 /S II rn = 1 1 AE.
-I AE.
1 97 1 / S li a : -0,·10 m .
1 9 7·1 / S II a : -0,GO m ��
1 9 i' AE 0,60 g : 9 m m .
1 974/S II a : -1 ,15 m = 2 A E.
1 97 4 /S III : -0,20 m .
1 9 i'4 1 S I I a ; -0,50 rn = 1 AE.
-0, IO m
1 98 AE 0,60 g : 9 m m .
1 974/S li a : -O, i'5 m , el a n s l a fossc C' S I . 1 97 4 / S II a : = 2 AE.
1 99 AE 0 , 6 0 g : to m m . 1 9 74 /S II a ; -0,20 m = 1 AE.
1 97 4 / S I : -0,40 m . 1 9 7-1 /S li h ; passim = 1 AE.
200 A E 0 , 59 g : 9 m m . 1 97 4 / S III ; -0,05 m = •1 AE.
1 974/S II a ; -0,40 m . 1 9 7·1 / S \' I ; -0,50 m = 1 AE.
201 A E 0,58 g : 9 m m . 1 9 74/S \' I I : -0,70 m = 2 AE.
1 9 7-1 / S II a : -0,40 m .
1 9i4/S \' I I I ; -0,i'O m = 2 AE.
202 A E 0 , 5 7 g : 1 0 m m .
1 9 74/S IX : -0,33 m = 1 AE.
1 974/S I: -0,-10 m .
1 9 74/S IX : -0,50 m = 1 AE.
203 AE 0 , 5 5 g ; 8 m m .
1 9i 4 / S I; -0, 4 0 m . 1 975/S X I, 2, 0 8 : - 1 ,20 m = 1 AE.
20 1 AE 0 , 52 g : 8 m m . 1 9 75/S X I, 2, 0 5 : -0, 1 8 m = 1 AE.

1 97 4 / S II a : -0,10 m . 1 !li'5/S XII : -0, 1 0 m = 1 AE.
205 AE 0,50 g ; 9 mm. 1 975/S XIII : -0,60 m = 1 AE.
1 9i 4 / S II a ; -0,25 m , dans l a fossc .
1 975/S X\' : -0,20 m = 1 AE.
206 AE 0,49 g ; 8 m m .
1 975/S X\' ; -0,85 m = 1 AE.
II a :
2 0 7 AE 0 , 4 7 g : 8 m m .
1 97 4 / S -0,40 m .
1 9 75/S X\' ; -0,90 m = 1 AE.
1 974/S II a ; - 1 ,25 m , d a n s la foss c . 1 975/S XX : -0,65 m = 1 AE.
16o Catalogue des decouvertes
THERMES II
A. GRECQUES PSEUD0-.4. U TOSOAIES
H I S T R I A A A. pollon sur l'ompha/os
A UTOSOJI 1�·s 9* AE t 2 ,62 g ; 17 mm .

A. ro ue el la legende I I: T Av. Apollon sur l'omphalos vers la gauche, tenant
de la main gauche la lyre appuyec sur le sol derriere lui.
1 * AE 5, D g : 15 mm. Fragm.
P ick, 5:l 1 . Rv. ( I]C- PI I . . . Dionysos debout vers la gauche,
Double pcrforation duc a u n coulage imperfait dans
la main droi te tendue tenant probablement un kan
l 'espacc cn lrc I e s rayons.
tharos ; dans la main gauche, le thyrse vertical ;
devant lui, a ses picds, Io panthere. Inedite. Cf. Preda,
1965/passim. N° d'i nv. 1408/3 1•
A tele cl'Hetios SCN, 2 ( 1 958) 1 1 3, n° 6 ; idem , H istria, 3, 1 24-125,

2 AE � 1 ,îO g : 15 m m . n°5 553 et 563-5G-t, avec la le gende disposee au
Pick, 464 ? trement.
1 96G,'T2. N° cJ" inY. 1 108/12 2 • 1972 / S \' I I I ; -2, 10 m.
.-\ lele
10* AE ! 4 , 1 5 g : 1 8,5 mm .
du die11 flwi ial
:� A E
A v. Comme ci-dessus.
ţ 1 , 4 2 g : 13 m m . Rv. I-C/T - PO ; Obj e l non identifie. Cercle perle
Pick, -1G8. double d'un cercle lineaire .
1973/passim. :\0 d'inv. 17-1 9/1. Inedite . Cf. Preda, Histria, 3, 1 23-- 125, n°9 541-5 7 1 .
4"' AE / 2,82 g : 15 mm.
19G8/S.Y, au nord du canal �- N" d'inv. 1G74/83 3 •
1972/S X ; -1,50 n . N° d ' inv. 1749/3.
11 AE 1 ,72 g ; 17 mm.
5 AE +- ? 1,88 g ; 15 mm.
1 9 G 7 / S Y O 2 c : -0,35 m . .'.'\0 d' i n v . 1 408/4 4•
Preda, SCN, 2 ( 1958) 1 13, n° 6 ; idem, Histria, 3,
124-125, n°9 553 et 563-564.
1 965/S I I, dans le canal �- N° cl'inv. 1 408/44 7 •
1 965/passim. N° d'inv. 1408/7 5 •
6 AE 2,22 g ; 15 m m .
Au bus te d' A thena

A. telf' d'llermcs
7* AE l 1 ,G7 g : 15 m m .
12 AE ţ 2,32 g ; 15 mm.
1972/S X : -0,88 m. N° d'inv. 1749/11.
Preda, Histria, : 1 , 1 22, n ° 125.
1 l EFF JGJES
197 2 /S \' I , dans la fosse de dcmantelemrnt du mur
nord d e l a p i c e c C. N° d ' inv. 1749/10. IMPERIA LES
A. tele d' Athena ?

Commode
1 3 * AE ! 7,09 g ; 28,5 mm.

8* AE ţ 1 ,G5 g ; 1 4 mm.
Av. Tetr d 'Athena :\ casquc corinlhirn
Pick, 489, mais avec toute la legende en exergu e.
vers la
1 972/passim. N° d'inv. 1749/12.
droitr .
Rv. L 'aiglc sur l e dauphin vers l a gauche. Legende 14* AE ! G,62 g ; 24 mm.
effacce . Comme cl-dessus.
1 968/dans Ir canal �· !'\0 d 'inv. 1 674/113 6, 1 972/S VIII ; -1 ,82 m. N° d'inv. 1749/16.
15 AE ! 5, 76 g ; 23 mm. Fragm.
1 Gh. PGenaru Bordea, SCN, 5 ( 1971) 108, n° 3 ; Comme ci-dessus.
C. Preda, H . Nubar, H istria, 3, 102, n° 217. 1968/S V O 2 e ;
2 SCN, 5, 109, n° 20, • Histria imperiale •·
-1,65 g. N° d'inv. 1 674/151 8•
16 AE ! 4,21 g ; 23 mm. Frogm.

a Histria, :l, 1 1 8, n° 466.
4 SCN, 5, 108, n° 4 = Histria, 3, 102, n° 2 1 8 , • 1,38 g ;,

Comme cl-dessus.
parmi Ies monnaies coulees a la roue, pour avoir omis de
1972/S IX ; - 0,40 m. N° d'inv. 1749/15.
se refher O. Pick, par une regrettoble erreur de la publt

cation initiale. 7 SCN, 5, 1 10, n° 38 =
Histria, 3, 1 63, n° 1 103, � ro
s SCN, 5, 108, n° 6 =
Histria, 3, 102, n° 2 1 5, ovec l'ob maine Imperiale, I le-l l le siecles I).
serYation de Io note ci-dessus. 8 Histria, 3, 1 34, n° 762, • Histria, coloniale, non
o H istria, :l, 123, n° 536, « le type a rnte d 'Hermes •. precisee, ne- 1 1 1e siecles •.
Monnaies 16 1
17 AE ! 4,02 g ; 21 mm. Fragm. 27 AE +-- 6,42 g ; 23 mm.

Comme ci- dessus. Com me ci-dcssus.
1 968/S V, dans Ic canal � · N° d'inv. 1 70 1 / 1 84 9• 1 972/profil c n tre S I X e t S X. N° d ' inv. 1 7·19/2:J.
18 AE ,l' 6,03 g ; 24 m m . 28 AE ! 6,80 g ; 26 m m .
Pick, 4 8 9 , type gen. Knech t e l . B S N R , 1 ( 1 90-t), 3- i, 1 2, n° 5 ; Ruzicka,
1 965/S I I O 8 ; -0,85 m . N° d'inv. 1 40 8 / 1 2 1 0 . Inedita, 1 08, n° 500 a ; Preda, H is tria, 3, 1 29, n° 699.
19 AE î 5, 1 2 g ; 20 mm. 1 972/S \' I I I, dans l e canal IX . N° d ' inv. 1 74 9 /2 1 .
Pick, 489, type gen.
1 97 3 /profil e n tre S XI e t S X I I ; -0, 1 0 m . N° Caracal/a
d' inv. 1 74 9 / 1 8 . 29 AE ! 5,89 g ; 23 mm.
20 AE ! 4 , 40 g ; 24 m m . Fragm. Pick, 506.
P ick, 489, type gen. 1 96 7 / S V, pass im. N° d ' i nv. 1 4 08/ 1 3 13,
1 970/S V, dans l a piece S O de l ' abside. N° d ' inv.
30"' A E ! 5 , 35 g ; 2 2 mm.
1 674/ 152 11•
Comme ci-dessus.
2 1 "' AE ! 7,72 g ; 2 3 mm.
1 966/S I I I O 8 ; -0,90 m . N° d ' i nv. 1 408/ 1 4 14•
Av. '1 A\' KA I - KOl\10.!lOC. Bus te couronne
d e lauriers, drape e t c u irasse vers l a gauche, cerc l e Gelu
perle.
3 1 "' AE ! 6,07 g ; 21 mm.
R v. ...5 ICTP I H N.ON. Aigle sur l e dauphin vers la
Pick, 508.
gauch e . Cercle perle.
1 9 72/S V I I I ; -2 , 1 0 m . N° d ' inv. 1 7-19/22.
1 972/profil e ntre S IX e t S X ; -0,80 m. N° d ' i nv.
1 749/ 1 7 . 32 AE ,l' 5,99 g ; 2 1 mm.
22* A E /' 5,47 g ; 24 mm.
Comme ci-dessus.
Comme ci-dessus. 1 966/S I I I O 1 0 ; dans l e mortier d e l a voutc c f
1 973/S X I I I ; -0,40 m ; a u nord de Ia piece M. fondrec.
N° d'inv. 1 7 4 9 / 1 3 . N° d ' inv. 1 408/ 1 5 15•
23* AE Î 4 , 1 7 g ; 1 8 mm. E/agabal

Pick , 49 1 .
3 3 "' AE ! 1 3,29 g ; 28 m m .
1 973/S \' I I ; dans l e canal IX de la piece D. N ° d ' inv.
P i c k , 5 1 5.
canal y. :-.;0 d ' in v .
1 749 / 1 4 .
1 973/S X I I I, dans le 1 7·19;2 1 .
Crispina 3 -t A E î 1 1 , 1 2 g ; 2 6 mm.
Comme ci- dessus.
1 973/S X I I ; -0,·IO m. N°
2 ·1 "' AE ! 5,05 g ; 18 mm.
d ' inv. 1 74 9 /25.
Su tzu, AR!\l S I , 1 9 1 3, 368 : l\loisil, CreştColecţ, 1 9 1 4,
32, n° 37 ; Preda, SCN, 2 ( 1 958) 1 1 3, n° 7 ? ; idem, 35'" AE Î 1 0,6:J g ; :JO m m .
Ilistria, 3, 1 27, n°9 678-684. Rv. '1 ICTP I - I I - N O N . Apollon vers la gauc h l' ,
1 973.S X I I ; -0,40 m . l\0 d ' inv. 1 7 49/20. u n e patere dans la m a i n dro i te e l une lyrt' da n s la
gauche ; la lyre e s t appuyec sur u n e eolonnc dcrrifre
le dieu. Ll dans le champ gauche ( ?). Cf.
25'" AE ! 3,79 g ; 19 mm. Fragm.
Pick, 5 1 -1,
avec la legende disposec a u tremcnt e l � cn excrgu e .
Comme ci-dessus.
1 9 6 8/S V, dans l e canal �· N° d' inv. 1 67 4 / 1 3 8 1 1 .
1 972/S V O 2 c ; - 1 m, dans la fosse. N° d ' inv.
Iuliu Domnu 1 408/1 7 1 0•
AE /' 9,07 g ; 25 mm. 36'" AE î 9,23 g ; 27 mm.

. . . :\l A \' PH
26
Pick, 501 , mais l a legende ininterrompue sur J 'av. Commc ci-dessus. Sur I ' avers, . . .
1 972, S \' I I , d ans l e canal IX. N° d' inv. 1 749/26.
13 SCN, 5, 108, n° 1 2 = H is t ria, 3, 1 29, n° 700, • Pick,

0 Histria, 3, 194, n° 1 597, • romaine imperiale, I\'e 505 ? '"
S C N, 5, 108, n° 53, sans reterence I\ Pick ; precisee

siecle '·
u
1 0 SCN, 5, 108, n° 1 1 = Histria, 3, 1 27, n° 676. dans H istria, 3, 1 29, n° 702.

11 16
Histria, 3, 1 34 , n° 753, • Histria, coloniale, non pre SCN, 5, 108, n° 14 = His tria, 3, 1 30, n° 7 1 3 .
cisee, I Ie- I I Ie siecl es •>. 18 SCN, 5, 108, n° 16 = Histria, 3, 1 3 1 , n° 722, « Pick,
12 514 sans lndiquer s ' i l s'agit d'une varia n t e .
H is tria, 3, 1 2 7, n° 684. •,
21 - c. 2 1 2
1 62
Catalogue des decouvertes
1 \J G / ; S \' O 2 c : -1 m, dans la fossc . �o d ' in\·. 1 ;) AE /1 i , :18 g : 23 m rn .

1 -1 08/ l (i 17• C o m m e ci-clessus.
1 96 8 / passim. �0 d ' i n \'. l iO l /29 2'.
Sr11 ere . \ /cxandrc
3i AE ! l G,52 g : 3 1 m m . II. T O JJ I S
Pick, 5 1 1 . Dech c t d ' a tclier. Ph ilippe Ic fifa
AE ,/
1 6i 4 /2-1 1 .
1 9G 8 / S \' O 3 h : -0,85 m . � 0 d ' inv.
46* 1 0 ,00 g : 26 m m .
38* AE î 9,02 g : 25 mm.
Regl ing, 36 1 9.
);0 d ' inY.
\' 0 : l c : -1 ,20 m . � o d' inY. 1 G i 4 / 1 -1 5
P ick. 5 1 9 .
18 • 1 9 70 / S \' : -0,20 rn. 1 67 4 / 1 5 9 2 5 .
1 9G 8 / S
:l9 * AE ! 9.00 g : 21 mm .
I I I . C .-\ 1. 1. l T I S
AY. 'J A\'T K \l A\'PH CE [ BH ] - ( A ]AE -
.
E A :C-: il P O C . Buste rouronn e de l auriers, d rapc Severe A /c:randrc

Cercle p e r le .
R\·, J ICTP l - / H - ;-..: Q �. Dans Ic champ ga u eh e li.
el cuirasse n' rs la cl r o i t e .
4i* AE ! 12,95 g : 28 m m .
Pick, 330.
A r te m isc marchan t \'crs la gauche ; d e\·ant clic, l e 1 9 70/S \'. sous Ic mortie r de la Yoiî t c c ffondrc e de
I : �o d ' inY. 1 9 i -1 / l t i 1 9 •
chien : cerclc perle. la pi!·cr F .
� o d ' i n \' . 1 G i 4 / 1 5 :l
1 9 i0 - Profil S
�s.
Jl anwca
Jl .\ D O I .\' E
1 11 / i a
40 * AE ! 1 0 . 52 g : 2i'> mm. I \' . CE

RY. 'J ICTP I - I I - � Q � . L'aigle sur l e clauphin Philippe I I ?
Yers la gauclll'. -18 AE 2,82 g : l i mm.

S 1 1 O 6 : -0,3.'i m . :\0 cl' in\'. 1 408/2 27.
Cf. Piek, 520, m a i s la legende est au lrement
d i spos e e .
1 965
1 9i2 1 S \' O 2 : -0,55 m. �o d ' ill\·. 1 1 0 8 / 1 8 20.

. \ /c.randrc Ic Grand ?
-1 1 * AE Î 1 1 , 85
g : 25 m m . -1 9 AE 7, 1 -1 g : 2 1 m m .
Comme c i-dessus, m a i s � Q � en exergu e .
21 .
1965/S li 0 2 ; -0,Si m . �o d 'inY. 1 40 8 / 1 2 8.
1 9 G 8 . S , Y 0 3 h : -0,85 m . � o d' inY. 1 G i 1 j l 1 8
.\'on allribuec
50 .\E ',. 2,63 g : H

Gordicr1 1 1 1
mm.
Huzicka, I n edita, 1 0 9 . n ° 520 y ou z .

12 AE ! 14,10 g : 2 8 mm.
S :\ G - Camhridgr, The Lewis Collection, 5 3 5 , fin
l 9 i:l 1 S X l : - 1 . 1 5 m . � o d' inY. t i -1 9 / 1 9 .

du I \' � s irele - commencement du 1 1 1e siccle av.
-1 :l * AE
n.r.
Î 9 , 80 g : 2 i m m .
TI Y . 'J [ A ] \' [ T ] K \l A � T - I'OPti lA�OC. B n s l e
1 9 70/S \' : -0, i O m . );0 d'in\'. 1 9 7 1/243 .
\'. A T E L I T: R S .\' O X
cou ronne de lauriers, drnpe el cuirassc Y crs la
dro it r . Crrclr perle. P RE C I SE S
RY. 'J ICTP I - H �ON : dans Ir champ gauchr il. Caracal/a
l ly gL'l' , cl e hou t
AE ! 1 3, 1 9 g : 29 m m .
Y e rs la dro i t e nourrissant le serpen t .
51
Cercle perle.
AY. 'J A;\'TO); l);\'S P l\' S - A\' G GER\I. Buste
1 9 G51pass irn. :C-:0 d ' inY. 1 -108/ 1 9 2 2 •
couronnl'.• de lauriers, drapc e t euirasse Ycrs l a droite.
-1 1 * AE ţ 9,00 g: 24 mm.
Cercle perle.
C o m m e ci-dcssus.
RY . . . . M l NOC - I? . . . Dieu fluvial regardant
1 9G6 i S 111 O i : - 1 .20 m. :'\0 d' inY. 1 108/20 n.
Y e rs la gauehe .
l< se;-.;:, 5, 1 0 8 , n° 15 = Histria, 3, 1 3 1 , n° i21 , avcc
J 'obserYa t ion de l a note ci-d rssus. 2� H istria, 3 , 1 62, n° 1 1 00, " romaine imperiale, I Ie-
18 H istria, 3, 1 32, n° i32. 1 I Ie siccles "·
19 H istria. :l, 1 32, n° i36. 25 I-l islria, :l, 1 38, n° i92.

20 se:-:, 5, 108, n° l i = H is tria, :i. 1 32, n° 7 -1 2 . 26
I--1.i �tria, :3, B5, 11° iGG.
�1 H istria, : l , l :l2, n° 7 4 1 , " Pick, 520 "· 27 SC:'\, 5, 1 08, n° 2 , « Philippe I I ? Alexandre l e
902, " Philippe I I » .
00
28 SCN, 5, 108, n° 1 .
SC?\', 5, 1 0 8, n° 18 = H istria, 3, 1 33, n° 746. Gran d ? » = H is tria, 3, 1 -1 5 , n °
� 3 S C !\' , 5, 109, n° 19 = H istria, 3, 1 33 , n° 748.
Monnaies 163
Contremarque circulaire . Ccrcle perle. Iulia Domna ?

1 972/S I X ; -1,50 m. Inv. 1 749/33.
52 AE .l' 2,14 g ; 16 mm.
59 Denier fourre ! 2,69 g ; 18 mm.
1 973, S X I I I, piece l\l. N° d' inv. 1 749/27.
Av. -'") . . . AJ\"T!lN . . . Buste vers l a droite . Ce rele
perle. Elagaba/
Rv. -'") . . . Cyste my s thique . Cercle perle. 60 Denier fourre ! 2,18 g ; 19 mm.
1 968/S V, canal (3. N° d'inv. 1 701 / 1 79 28 • R IC, IV, 2, 31, n° 46, Rome, 221 de n .e., ;
BMC, X, 569, n° 257.
B. ROMAINES 1 965/S II O 10 ; -1 ,05 m, · foss e. N° d 'inv.
1 408/30 34•
1\larc A n toine
Ga//ien
61 An t. ţ 2,G2 � ; 20 mm.
53 Denier fourre. 3,34 g ; 1 7 mm.
Crawford, 544/13, atelier itinerant, 32-31 av. n.e.
R IC, V. 1 , 1 52 , n° 249 : RTC - GJMgow;
IV, 4 5 , 11° 'i2 :
1 967/S V O 2 b. N° d' inv. 1 408/27 30,
1 1 o J ·'l ·'l · J'Ollll'

.„„-i , ')(j(j ci t• 1 1 . l' .
P f l n u m , U a s l 1 t• 1 1 .
·
' • -
l !l fi 7 S V , d a n s i l' 1 1 1 1 1 r d l' se I t i s t<- d l' la plws1• I I A
cit• l a p i i·c1· I\ .
54 AE 4,97 g ; 25 m m . Fragm.
N° cl " i 1 1 v . 1 l l l X J I :!\
Contremarque rcctangulairc sur l' av.
1 972/Profil en tre S IX et S X ; -1 m. N° d'inv.
1 749/28. Claude II
Hadrien 62 Ant. ţ 3,74 g ; 1 9 mm.
55 Denier ! 2,64 g ; 20 mm.

R IC , \', I, 22:l, n° 1 49, :\lcdiolanum ; s
Pflaum, Basticn, 92, n°5 21 32-2 1 48, 269 de n.e.
R IC, I I, 360, n° 1 74, Rome, 1 25-128 de n.e. ;
1 967/S V O c ; -0,30 m . N° d' inv. 1 408/32 3G.
B:\IC, I I, 290, Rome, fin 1 25 - debut 128 de n.e.
63 Ant. ! 2,-15 g ; 19 m m .
1 968/Canal (3, dans Ic morlicr. N° d ' inv. 1 701 /10 31•
Cf. H IC, V, 1 , 232, n°5 250-251 , Cyziqu c ;
•
.\ntonin le Pieux
Pflaum, Basticn, 105, n°8 2429-24:J.I, 269-270
56 As \, 7,16 g ; 26 mm .
de n.l-.
1 972, S X ; -0, 1 5 m . N° d' inv. 1 7-19/3 1 .
R IC, I I I, 1 33, n° 852, 1 47-148 de n.c. ;
3� .
BMC, IV, 295, n° 1 8 1 4, 1 47 de n. e.
1 967/S \' ; -0,20 - O , 30 m . ...n-o d'"mv. 1 408/28
Qui11t i//11s
64 Ant. ţ 2,77 g ; 18 mm.

57 As ! 6,54 g ; 24 mm. 1 972/S \' I I I ; -1 ,20 m . N° d' inv. 1 749/:l5.
1 968/S \' O 2 c, dans le canal oc. N° d ' inv. 1 701 /12 33•
.4 11retien
65 Ant. 1\, 2,80 g ; 22 m m .

Fuusline I'"
58 As ! 9,50 g ; 26 m m . R IC, V, 1 , :J O I , n° :l45, Cyzique, I le periodc :

R IC, I I I, 1 66, n° 1 163 a, Rome, apres 1 4 1 de n.e. ; Pflnum, Bas tien, 1 45, n°8 2999-30 1 4, 2 7 1-272 de
BMC, I\', 1 35, n° 1 459. n.r.
1 972/S IX ; -1, 35 m . N° d'inv. 1 749/32. 1 965/S I I, profil -1 ,30 m -1,50 m. N° d'inv.
1 408/36 �7•
28
Histria, 3, 1 93, n° 1 592, " 2, 15 g ; romaine impfaiale,
34 SCN, 5, 109, n° 27 = H istria, 3, 1 6 4 , 1 1 2 1 , • R IC,
I\' e siecle "·
3 0 SCN, 5, 109, n° 25
IV, 2 a, 221 "·
=
H istria, 3, 1 57, n° 101 1 ; cf.
36 SCN, 5, 109, n° 28 et 1 1 1 , n° 7, classc rrronement
:\ \lediolanum, corrcctement His tria, 3, 1 65, n° 1 1 40.
Gh. Poenaru Bordea, Pontica, 7 ( 1 974) 235-236.
31 Histria, 3, 1 59, n° 1049. 30 SCN, 5, 109, n° 29 =
Histria, 3, 1 66, n° 1 1 52, s:rns
32 SCN, 5, 109, n° 26 = Histria, 3, 1 60, n° 1060. rHerences bibliographiques.
33 Histria, 3, 1 60, n° 1067 ; le denier de Geta public 37 SCN, 5, 109, n° 30 Histria, 3, 167, n° 1 1 6 ·1 , ou
=
p. 1 64, n° 1 1 16, a He decouvert au mur d'enceinte (phase A ) J ' a u t e u r ne se refere qu'â R IC ct " a telier non precise " ;
et non a u x Thermes I I . cf. R IC- Glasgow, I \' , CX \' I I, dans le mc!me sens.
fi(\ . \ni. l 2,85 � ;

20 m m .
H I C , \ ' , 1 , :105,
11° :155, Cyziquc, I le pcriodc ;
Con.� lanl in le Grand
7:l AE ! :J, 1 3 g ; 1 9 m m .
Pflaum, Bas lien, 1 45, n° 3029, 2 7 1-272 de n.e.
R IC, \' l i , p. 54 9, n° 56, :124 ele n.e. SMHA
t 9 6 7 1 S \' O 1 a ; -0,40 m. :\0 d'in'•· 1 408 / 38 38•
1 965/passim. l'\0 el ' in\' , 1 408/40 44•
67 A n i . ţ :1, 5 1 g ; 23 m m .
AC
74 AE Î 3,77 g ; 18 mm.
n° 87, :126- 327 de n.e.

R IC, \', 1 , 306, n° 368, Cyzique ;
R IC, \' I I, 553, · SM H � ·
Cf. Pflaum, Baslien, 1 36 et 146, 274 de n.e.
1 9 72/passim. N° d'inv. 1 74 9 / 36.
1 9 6 6 / S I I I O 3 ; -;- 0,23 m . N° d'inv. 1 408/37 38•
Constan t in II
AE � 2, 1 8 g ; 1 9 m m .
Prob11s
75
68 Ant. î 2,G2 g ; 21 m m . R IC, \' l i, 552 , n° 83, 326 dr n.e.
0 , 5 2 m,
SMH� ·
R IC, \', 2. 9 9, n° G G 6 : XX I V 1 966, S I \' ; - dans k plât ras. :-,:0 d'in\·.
l'ick. :\ Z . 7 : l ( 1 9 19) 5 1 , Sisch1, 5 e emission, 2 7 8 de 1 408;42 45•
n.e.
1 9 65 ' 5 II O G ; -0,20 m . :--; 0 d'inv. 1 408/33 4 0 , Constunlinople
76 AE Î 1 98 g ; 1 7 m m .
,
G9 A n i . ! :1, 1 -1
g ; 2 5 mm.
R IC, \' l i, 6 5 7 , n° 1 0 8 , 332-333, :135 de n.c. . SM K B
Pirk. :\Z, 7:1 ( 1 9 49) 63, Ticin lum, 5 e em ission,

H IC, \', 2, n° 4 3 0 ; QXXT
1 970 / S \' ; -0,40 m . :\0 el ' inv. 1 70 1 / 1 1 7 •6•
279 de
n.e. Constance //
1 968 S \' ; -0,30 m. :--; 0 d ' i n v . 1 70 1 ; :i -t 41.
77 A E î 1 , 6 5 g ; 1 G mm.
70 Anl ! 3,72 g ; 22 mm. Type \' ICTOR IAE DD A \' C Q :\' :\' , 3·11- 3 4 6 de
H IC, \', 2, 7:i, n° 525 ; 1 1 IXXI n.e.
Pick, :\Z, 73 ( 1 9 49) G 7 Ticinium, 5 e emission, 280
,
1 9 7 '2 , p assim.
de n . e .
1 Yfij S 1 1 O 4 ; -0,30 m .
Julien
:\0 d'inv. 1 408/34 '2•
78 AE Î 1 4 ,20 g ; 28 m m .
L RBC, l i, 1 9 10 , :l61-'.163 ele n.e. ( · HE „?
1 968/ca.ial 13. :\ 0 d'in\' . 1 70 1 /2 8 4 7 .
?)
IJioc/Nim
z
V
71 A E \. :i , 7 8 g ; 21 mm.
\ 'a/ens
R IC. \' , 256, n° :123, Antiochc.
2,
1 96 8 /passim. '.'\0 d ' i n v . 1 70 1 ; 9 1 4 3 •
XXI
79 A E î 2,57 g ; 1 7 mm.
L RBC, I I, 1 70 7, :J64-:l!i7 de n.e. TES<l
Ucin ius 1 9G 5 / S I I O 3 ; -O,:JO m. '.'\0 cl'in\'. 1 -108/43 48,
AE î 1 , 7 7 g : 2 1 m m. �
Gratien
72
•SIS· AE /' 1 , 52 g ; 1 7 m m .
2lL
H IC, \' I I , p. 4 2 4 , n° 1 7, :11 5--- 3 1 6 de n.e. 80
1 9 72 / S I X ; - 1 ,50 m, dans une fosse. :\0 d'inv. R IC, I X , 1 4 7, n° H c ;
1 749/39. cf. L RBC, l i, 1 375 . celte e mission omise, ll S I S C R
:36 7-375 d e n.e.
1 9 70/S \', dnns l e profil. N° d ' in\'. 1 70 1 / 1 32 49•
38 S C !'\ , 5, 1 09, n° 31 = H istria, 3, 1 66, n° avec

rHerrnce seulrment a R IC, ainsi que Ies monnuies n°8
1 1 53,
44 SC:\, 5, 1 09 , n° 35 = His tria, 3, 1 80, n° 1 342.
67-70 de ce catalogue. 45 SCl'\, 5, 1 1 0, n° 36 H istria, 3, = 1 83, n° 1 38 1 , ou
39 SC1', 5, 109, n° 32 = Histria, 3, 1 67 , n° 1 1 5 4 . ii manque le point de l 'cxergu e .
4 0 S C:\ , 5, 109, n° 33 = H istria, 3, 1 67, n° 1 1 54 . '6 H istria, 3, 1 8 1 , n ° D55.
41 Histria, :1, 1 6 8, n° 1 1 78. '7 Histria, 3, 1 62 , n° 1 099, • l le- I l le siecles "·
42 SC�, 5, n° 34 = Histria, 3, 1 69, n° 1 1 79. 48 SCN, 5, 1 10, n° 37 = Histria, 3, 1 8i, n° 1 428.
43 H is t ria, 3, 1 72, n° 1 253. 0 Histria, 3, 1 88, n° 1 4 34 .
Monnaies 165
Thf°odose I er 88 AE ! 1 1 ,02 g ; 28 mm.

:\l ;N I KO ; A ; X I I 576/7. =
81 AE t 0,82 g; 13 mm.
Gt
DOW, I, 213, n° 42 a.
1 967/S \' O 4 ; -0,50 m. l\"0 1 408 / 5 2 57.
Type SALV S RE I - PVBL ICAE, 383-395
d ' inv.
n.e.
1 967/S \' ; -0,35 m. N° d'inv. 1 408/46 °0. 89 AE ! 1 , 09 g ; 15 mm.
E; K
A. rcadius DOW, I, 240, n° 137, 565-578 de n.c.
"'- 0,67 g ; 10
1972/S IX ; - 1 , ,10 m, fosse. N° d ' inv. 1 74 9 / 4 0 .
82 AE mrrt .
Typc CONCOR - D IA A V G G G, 402-408 de n.c.
1 967/S V ; -0,35 m. N° d ' inv. 1 408/48 51. D. INSUFFISAMMENT PRECISEES
I. G R E C Q U E S
C. BYZANTINES
A UTONOMES
Justin Ie'
AE 6,60 g ; mm.
N°
90 22
1 972/profil entre S IX el S X; -1 m. d ' inv.
83 AE ! 5,54 g ; 2 5 m m .
K ; N I ; A. 1 749/7.
DO\V, I, 50, n° 34 a.
91 AE 5,53 g ; 23 mm.
1 967 /passim. N° d ' inv. 1 408/ 4 9 sa .
1 965/passim. N° d'inv. 1 408/9 sa .
Juslinien AE 5,40 g ; 20 mm.

S X . N° d ' i n v .
92
AE i/ 1 5 , 6 7 g ; 30 mm.
1 972/profil entre S IX el 1 7 19 / 1 .
84
M ; CON ; A. 9 3 A E 4,99 g ; 1 9 mm.
DOW, I, 7 8 , n° 28 a. 1 966/S I I I O 1 3 ; -2,05 m. N° d'inv. 1 408/10 °9•
AE 4 ,82 g ; 20 mm.
1 967/SV O 1 ; -0, 1 5 m. N° d' inv. 1 408/51 53•
94
85 AE ! 1 4 ,72 g ; 35 mm. 1 972/S V I I I ; -2, 1 0 m. N° d'inv. 1 749/2.
M ; CON ; B.
95 AE 2, 1 7 g ; 18 mm.
DOW, I, 78, n° 28 b.
1 9 72/profil entre S IX el S X. N° d' inv. 1 749/5.
1 967 /passim. N° d'inv. 1 408/50 54•
Justin I I
96 AE 1 , 3 1 g ; 1 3 mm.
1 967/S. I I I . N° d ' inv. 1 408/8 60
.
1 , 1 4 g ; 12 mm.
86 AE ! 12,57 g ; 3 0 mm.
97 AE
M ; N IKO ; A ; c; = 570/ 1 .
� 1965/S II T2 ; -0,80 m . N° d' inv. 1 408/5 61 •
DOW, I, 227, n° 96 a.
1 9 70/S \' ; -0,40 m. N° d'inv. 1 70 1 /22o ss. 98 AE 0,47 g ; 9 mm.
1968/S I I, canal � · N° d ' inv. 1674/230.
87 AE t 1 1 ,37 g ; 29 mm.
EPOQUE IMPERIALE ?
M ; N IKO : A ; X ? = 574/5 ?
DOW, I , 229, n° 100 a.
1964/S I ; -0,50 m. N° d ' inv. 1 70 1 /221 58 • 99 AE 7,41 g; 24 mm.
1 965/S I I ; -1 ,80 m . N° d'inv. 1 408/24 62•
10 SCN, 5, 1 1 0, n° 40 = Hislria,
n° 1 84 0
3, n° 1 52 1 , • IVe
siecle •, avcc une rCfercnce crronee nole 389. 57
est â corrigcr.
SCN, 5, 1 1 0, n° 46 = H i stria, 3, 2 1 1 , ct note
&l SCN, 5, 1 1 0, n° 42 = Histria, 3, 194, n° 1604, • IVe 430, oii • p. 333, n° 42 •
68
siecle • · SCN, 5, 1 08, n° 8.
52 S C N , 5, 1 1 0, n ° 43 = Histria, 3, 202, n° 1 724. 68 SCN, 5, 1 08, n° 9.
& a SCN, 5, 1 1 0, n ° 4 4 =
eo SCN, 5, 108, n° 7 .
Histria, 3, 1 02 ,
Histria, 3, 202, n° 1 730.
H SCN, 5, 1 1 0, n° 45 =
81 SCN, 5, 108, n° 5 = n° 2 1 6 • le typc
a roue . ; cr. ci-dessus note 4 .
Histria, 3, 202, n° 1 735.
60 H istria, 3, 2 1 3 , n° 1 87 1 .
6 8 Histria, 3 , 213, n ° 1 875. n SCN, 5 , 109, n ° 22.
1 1 10 ,\ E .-,,2:-1 g : 2 1 mm. I V'- P S IECl, /�-s

:'\ 0 d ' i 11 '" 1 108.
1 1 18 A E 1 1 , 8!1 g : 10
1 \I G 6 S l l l.
mm.
I Ol ,\ E 1 , 22 g : 2 1 11 1 m . S X I I I : -0 , !) 0 m.
X I I . :'\ 0 d ' i n Y . 1 7 1 !1 1 8 .
1 97 3 /profi l c n lrc S XII ct .'.'\ 0
Hl i:� S
0,66 g : 9
d ' i n\'. 1 1 -rn ; : n .
A E 2 , -t :i g : 1 8
109 AE mm.
111 1 1 1 .
I O .'i : - 0 , 3 5 m . :'.'\0
102
1 966 1 T:� ; -(J.:35 m . :-\ 0 rJ ' i n Y . 1 -108 1 4 7 66•
1 964 S d ' i n\'. 1 408.
1 o :� A E 2,28 g :
NON I DENTIFIEES ET DETRliITES
I I I O 1 2 : - 1 , 40
1 7 mm. E.
1 966 S m. :'.'\0 d ' inv. 1 408 /22 6 3 ,
1 0 1 AE 2 , 1 2 g : 15 mm.
1 10 AE 2 , 4 3 g ; 20 mm.
1 9 /0 iS \" . :'.'\0 d ' irw. 1 6 7 4 ; 2 -12.
1 9 72 p r o f i l c n t r c S I X ct S X ; - 1 ,05 m . :r-;-0 d ' in\',
l 749 29.
1 1 1 A E 1 , 92 g : 1 7 mm.
1 96 7 / S \' O 1 : -0,95 m. :'.'\ 0 d ' inY. 1 408 /53 6'.
1 1 2 A E 1 , 72 g ; 1 8
R O J/ . 1 I .Y E S
1 9 7-1 / S X I I I , c a n a l y. :'\ 0 d ' i n \' . 1 7 49/9.
I I.
mm.
I I '-1 1 1' ."i lECU:"S ?

1 1 3 AE 1 , 32 g : mm.
:'.'\ 0 d ' i n \' . 1 74 9 / 6 .
18
1 05 A E 2.59 g : 1 7
1 972/S X : - 1 , 90 111 .
111111.
1 96 6 S I I I O 7 : - 1 , 06 m. :"0 d ' in Y . 1 4 0 8 / 4 5 64, 1 1 4 AE 1 , 1 3 g : 16 m m .

1 968/S \", canal � · :-\ 0 d ' i n \'. 1 70 8 _•32.
mm.
I I I O U : - 1 ,22
1 06 AE 2 , :r n g : 18
I I O 6 : - 1 , 55 m .
1 1 5 AE 0,90 g : 12 m m .
1 966 S m. :'.'\0 d ' inv. 1 408/2665.
1 9 6 5 .t S :'.'\ 0 d ' inY. 1 408 / 1 1 68.
1 0 7 AE 2.20 g : 1 7 m m . 1 1 6 AE 0, 12 g : 1 4 mm.
1 9 7 2 _ ' , pro f i l l' ntrr S IX rl S X. :'.'\ 0 d 0 i ll\-. 1 7 1 9 /29. 1 96 8 / S \" : -0,60 m .
Ia rdercncc d e Ia n ote :rno est erron e c .

66 SCN, 5, 1 09, 11° ·1 1 = H i s t ria, :l, 1 94, 11° 1 605, mais
67 S C N , 5, 1 1 0, 11° 47.
64 SCJ\', 5, 1 10 , 11° :rn = H is t ria, 3 ,
63 SCN, 5, 1 09, n° 2 1 .
1 62, n° 1 088. 68 SCN, 5 , 1 08, n° 10, " 11011 prcc i s ee : a u t onome ''· De
6 5 SCi' , 5, 1 0!), n° 24, " n on precisee : imperial e » tru i l e Iors d u ncttoyage .
TABLE DES ILLU STRATION S
F I G URES
Thermes I . Sche m a dl's scc lions.

2 Thermes I . Plan d ' ensembl c .
3 Thermes I . Profils d e s scctions. a) Profil ouesl d e l a scc tion X I, 1 . b) Pro[ils ouesl
ct nord de la section X I I . c ) Profil nord des scctions II a et b.
:J. 5. tu ilcs ; fi . mortier ;
7. couche hcllcnis tiquc ; 8. ph ase I A : !J. phase I B ; 10. phase I C ; 1 1 . phase
1. Tcrre j aune : 2. k irpitsch : brO.lure ; 4. pierres ;
I I A ; 1 2 . phase II B ; 1 3 . phase I I I .
4 Thermes I. Phase I A .
5 Thcrmes I. Phase I B.
6 Thermcs I. Phase I C (aYec I e s mu rs conscrYt'S de la phase I B) : 1) I B ; 2 ) I C.
7 Thermcs I. Phase I B-- C , coupee parliellement par l ' enccinte de l a phase I I A .
8 Thermes I. Phase I I B ; 1 ) I B--C ; 2) I I B.
9 Thermcs I. Phase IV A-B ; 1) I B--C ; 2) II B ; :i) IV A-B.
10 Thermcs I I . Schema des sections.
1 1 Therm e sI I . Plan d' enscmble.
1 2 Thermes I I . Profils des sec lions. a) S I I I : b) S I I ; c) S V I I I e t X I ; d) S IX ;
1. Couche Ycgctalc ; 2. terre jaune ; :i . kirpi tseh ; ·l. brO.lure ; 5. pierres ; 6. tuiles ;
e) S I\'.
7. mortier : 8. sabie ; 9. phase I A ; 10. phasc I B ; 1 1 . phase I C ; 12. phase

II A ; 1 :J. phasc II B ; 1 -1 . phase I I I ; 15 . phasc I\' A-B.
13 Thermes I I . Phase I B--C ; 1) I B , refa i t dans I C : 2) I C.
1 1 Thermes I I . Phase I I B ; 1 ) I B--C ; 2) I I B.
15 Thcrmes I I . Phasc I I I .
1 6 Thermcs I I . Phasc I\' A-B : 1 ) I B--C ; 2 ) I \ A-B. '
17 Thermes I . Elhation d e s murs est, o u est e t nord de l a pieee A et du mur nord de l a piece B .
1 . Phase I A ; 2. blocs calcaires ; 3 . l igne de demarcation en tre I e s mortiers ;
4. endu i l .
1 8 Thermes I . a) Elevation des m u r s e s t , o u c s t e t nord de l a p i c c e G : b) \'ue du bassin d e
1!l Thermes I . Eleva lion du m u r ouest de l a picce I I .

la piece G .
20 Thermes I . Scclion a lra\'US l a picce I .

2 1 Thcrmcs I . a ) Elevalion d e s 111urs de l a picce . J ; b ) Elevation du m u r sud de l a piece J
(vue du sud) e t l ' encein le hellcnistique surmonlce par celle de la phase I I A.
22 Thcrmes I . a) Ele\'ation des murs nord, ouest ct sud de la picce K ; b) Elc\'alion du mur
est d e l a picce K.
23 Thermcs I . a) Ele\'ation des murs de la piece L ; b) \'ue d'ensembl e , au premier plan
l 'angle nord-ouest de la picce L.
24 Thermcs I . Elevation dcployee vers l ' e s l d e !'abside el e la picce :\I.
25 Thermes I I . Seelion est-ouesl a travers Ies pieccs E , A, B et M.
26 Thermcs I I . Elcvation drs murs ouest des picces :\l, C, I el .J.
27 Thermes I I . Sec tion nord-sud a Lravers Ies pieces A, D, F et K .
1 68 Table des ill ustrations
l i . E l i· ,·:1 l i o11 d r s 111 1 1 rs r s t d r s p i r c r s K, F el E.

S C' c l i o n s r � l - o u r s l i1 l ra Y !' rs l r s p i e r r s I , I-I , G r t
28 T h r rm r s
2'l T h r rm e s I I. F.
1 1.
:n Thrrmr s 1 1 . S e r l ion e s l - o u r s l i1 l ra Y L' l"S Ie s p i r c c s . I . I e l K .
::o Th!' f l l H' S \' u l' d ' e n s e m h l l' : a u prr m i r r plan. l"ahsidr .
:12 Thl' rJIH's 1 1 . E l (· Y a l i o 1 1 d l's m u rs s u d d e s p i e c e s . I , I et K.
:1 1 T h l' r l l l l'S 1 1 . l ' l' rs p e r l Î \ ' l' a xo nom l> l ri q u r hypo t h H i q u e .

:1:1 T h l' r m l' s I . l'l' rspl' r l i \' l' a x o n o m e t r i q u c h y p o l hd i q u e .
:l."J l ' l a n s d e s n11H r s . T he rn l l' s I ( a ) d I I

:l(i H l' c o n s l i l u l i on hypo l h c l i q u c de l ra Y e e d e
( h).
la la di'cora lion.
: r ; Fra g n w n l s de crepi p r i n l r t prof i l s cn T h e rm c s I ;
h ) Cou pl' i1 l ra w rs I r t'fl' p i : r ) Fragments d e p ro f i l s cn s t u c , T h c rm r s
a) Fragmeu ls dr crep1
sluc. p e i n t,
I.
: l!l Bordu r c s d r t y p c ion i q u r .

:1 R Fragm r n t s de p a n· m r n l s mosai q u e s .
1 0 Pl a q u e s a p rof i l s sur dcux dirrctions.

Recons litution.
·1 1 Pl a q u e s ii prof i l s s ur p l us i r u rs directions.
-12 C o rn i c h c s . Varianlcs d " asscmblagc .
-1:-1 T h r r m r s I . Phasr I A : a) trace grec : b) trace romai n .

.J .1 T h e rm e s I . Phasc I B--C ; a) trace grec : b ) trace romain.
·15 TIH·rnH'S I . P h a s c I I B : a) t race g r e c : b ) trace romain.
-H I T h r r m !' s 1 1 . J >h as1· I B-C : a ) t race grrc : h) trace rom ain.
l i I l i s l ri a . P l a n d ' e n s r m b l l' .
1 8 l l i s l r i a . l 'hasc A.
H l I l is l r i a . l ' hasr I B.
50 1 l is l r i a . P h a s r I c.
51 I l is t r i a . Ph ase I I A.
5 2 I l i s l r i a . Phasr I I B.
5:1 H i s t r i a . Phase I II.
5-1 Il i s l r i a . Phasc I V A-B.
5 ."J J l is l r i a . Phasc V.
PLA NCHES
1 C e r a m i q 11 c . Thermcs I . P h ase I A, 1-4 1 .

2 Cera m i qu r . T h e rm r s I . Phase I A , 42-49 ; I B , 1-8 ; I c, 1-1 1 .
')
„ Cera111 i q 11 l' . Th erm e s I . P h as e I c, 1 2- 1 8 ; I B-C, 1-9 ; I I A , 1-4.
Ci·ram i q u c . T h e rm c s I . P h as e I I B, 1-9 ; I I A-B, 1- 5 ; I I I , 1-8 : IV A-B, 1-5.

,'j C(• ra m i q u l' . T h c n n e s I I . Phasc I A, 1--1 1 .
G Ceram i q u c . T h e r m c s I I . Ph as e I A, 45-12 : I B, 1-10.
'i Ce ram i q u r . Ther mes I I . Ph a se I B, 1 1-42.
Ce ra1 1 1 i q1 1 e . T h c rmrs 1 1 . Phasc I B, 4 3-60 ; I c, 1-2 1 .
!l Cl>ra 111 i q u c . T h r rn 1 e s I I. P h a s c I c, 22-6:1.

8
10 L(-ra m i q u e . T h c rm e s 1 1 . P h as e I c, 64- 106.

1 1 Cera m i q u r . Th c rm c s I I . Ph ase I B-C, 1--l 'i .
1 2 Cl-ra m i q u e . Therm r s I I . Phasc I B-C, -1 8-84.

I I. P h a s c I I A ,
) .I Ceram i q u c . T h l' rm e s I I . Phasc I l B , 1-·1 1 .
1 :1 Cer a m i q u e . Thermc� 1-36.
1 5 Ce ra m i q u e . T h l' rm e s I I. Ph ase I I A-B, 1-3 1 .

1 6 Ceram i q u e . Th c rrn r s I I . Ph ase I I I , 1-4 ; IV A , 1-10,
Table des illustrations 169
17 Ceramique . Thermes I I . Phase IV B, 1-6 ; IV A-B, 1-35.

18 Ceramique. Thermes I I. Phase IV A-B, 36---70.
19 Verre. Thennes I. Phase I A, 1--l ; I C, 1-4 ; I B--- C , 1-2 ; I I A, 1-2, 8, 10, 1 8 , 20 ;
I I B , 1 , 4-5.
20 \'erre. Thermcs I. Phase I I B, 8--- 9, 1 1 , 13, 1 7-18, 2 1-23, 26--2 7, 20--- 35 ; I I I, 2- 10 .
2 1 \'erre. Thermes I I . Phase I C, 1-7, 10-12, 1!} ; I B--- C , 2-4 ; I I I, 1-9 ; \', 1-1 1 .
2 2 Os. Thermcs I . Phase I B--- C, 2-5 ; I I I, 1 . Thermcs I I. Phast• I C, 1-7 ; I B--C ,
1-7 ; II A, 1-2.
23 Mctaux. Thenncs I. Phasc I A, 1-4 ; I B, 1-2 ; I C, 3-5, 7-1 1 ; I B-C, 1 ; I I B,
5, 7-9 ; I I I, 1-3.
1 :1 ; I C, 1 , 5--- 6 , 0--- 1 2 ;
24 l\IClaux. Thenncs I I. Phase I A, 1, 5--- 6 ; I B, 1--1, 10-- 1 1 ,
I B---C , 1-3, 8---9, 18, 22-23, 37-4 1 ; I I A, 1-2, 5--- 7 .
25 Metaux. Thennes I I . Phase II B, 1, 6---8 ; I I A-B, 1-2, 7, 0--- 1 1 ; I I I, 1 ; I\' B,
2 ; IV A-B, 1, 4, 6--- 8 ; V, 2-6.
26 Sculptures. Thermes I, Phase I C, 1 . Thennes I I . Phase I A, 1 ; I 8, 1 ; I C,
1-7, 10--- 1 1 .
27 Inscriptions. Thennes I. Phase I C, 1 . Thermes I I, Phase I B, 1-2 ; I C, 1-9.
28 Bases de colonnes.
29 Futs de colonnes.
30 Chapitcaux.
3 1 Architraves et bordures de portes .
32 Comiches.
:13 Plaqucs de mosaiqu e .
3·1 Baguettcs de separation c t plinthes.
::15 Monnaies. Thermes I, n°5 1-3, 5, 8, 14, 16, 18---20.
Thermes I I , n°9 1, 4, 7-10, 1 3--14, 21-25.
36 :\lonnaies. Thennes I I , n°5 26, 28, 30-31 , 33, 35--- 3 6, 38-·1 1, 43-44, 46--17.
22 - c. 212
171
�' . .
\?/i:§f_{y.:/).\}::/:./::::··
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1 =*':::t'='l:
' :::1:
::I:: :::1:
:::t 1::::1
Fig. 1 . Thermes I . Schema des sections.
1 72
173
S N,V
I
-- ---- -----
Fig. 3 . T her m es I . ProCils des sect ions. a) Profil oucs t de la scc tion X I , 1 . b) Profils oucst e t nord de la scc t ion X I I .
c ) Profil nord des sections I I a c t b . 1 . Terre jaunc ; 2 . Kirpi tsch ; 3 . brO.lurc ; 4 . picrrcs ; 5 . lui les ; 6 . mortier ; 7 . couche
hellenistique ; 8. phase I A ; 9 . phase I B ; 1 0 . phase I C ; 1 1 . phase I I A ; 1 2 . phase l i B ; 1 3 . phase I I I .
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Fig. 4. Thermes I . Phase I A .

1 74
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Fig. 7. Thermes I . Phase I B-C, coupec particllcme n t par l'enccinte de la phase I I A .
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Fig. 1 1 . Thermes I I . Plan d ' e nsemble.
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Fig. 12. Thi-rmcs I I . Profils des
h) S I I ; c) S \' I I I c t '
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4. b r u l u rc ; 5 . p i c rres ; 6. t u i les ; 7: mortier ;
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1 . P has e I A ; 2 . blocs ealca ires ; 3 . lignc d e demareation e n tre I e s mertiers ; 4 . endu i t .
Fig. 1 7. la piece B.
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Fig. 18. Thermes I. a) Elevation des murs est, oucst e t nord de la p i ece G .
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Fig. 1 8 . b) \' ue du hassin de la piecc G.

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Fig. 2 3 a) Thcrmcs I . Elevation des murs de la piecc L .

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06 Histria VI Suceveanu Thermes Romains 1982

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publies sous Ies auspices de la Commission Archeologique de !'Academie

VI. Alexandru SUCEVEANU, Les thermes romains

, 1��� _gd ITFc

l 'architecte Anişoara SION, Gheorghe P OENARU BORDEA,

E D ITURA AC A D EMIE I REPUBLICII S O CIALIST E R OMÂNIA

125, Calea Victoriei, 79717 - Bucarest

Chapitre ier. STRAT I GRAPHIE 13

1 Thermes I (.4.1. Suceveanu) 13

Chapitre I I . LES E DIFICES THER:\lALTX 40

1 Techniquc de cons truction (A.I. Sucevean u) . . . . . . . . . . . 40

Chapitre I I I. CATALO GUE DES D ECOUVERTES 93

1 Ceramique (Al. Suceveanu) 94

lnscriptions (.<\/. Sucevean u)

Table des illustrations 167

L'ouvrage qui paraît aitjourd'lmi represente le frnit de douze campagnes de fuuilles

J. H. Holwcrda, l/et laatgrieksche er1 romeinsche Gebrniksaardewerk uit hei middeland­

sche Zee-Gebied, 'S- Grawnhage, l!l:rn.

Jsings = C. lsings, Class {rom dat ed Finds, Gron ingrn-Djakarta, 1957.

Lon don, 1965.

D. :\1. P i p pidi, Contribuţii la istoria veche a României, Bucureşti, 1967 2•

G. Popilian, Cernmica romanâ din 01/cnia, Craiova, 1976.

R RII Revuc roumaine d'histoire.

SCN Studii şi ccrcelări de numismatică.

Ştefan, 2 = Al.-S. Ştefan, R:\L\L\IIA, 4·1 (1975), 2, 51-62.

H. Lehmann el H. \Yachtler, Dic

L'edifice denomme conventionnellement Thermes I, situe dans l'angle sud-ouest de

1 90 - 1 99; AA ( 1 9 1 5) 4, 253-270. l'a a rrache prematurement a la vie et a la science, anni­

3 V. Pârvan, lncepulurile vieiii romane la gurile Dun ării,

ses connaissances solides en matiere <l'archeologie classique expliquent qu'aujourd'hui encore,

netto}'age du« sous-sol ». Dans S II a (interieur de l'abside), nous avons eu la satisfaction de

8 Al. Suceveanu, Dacia, N. S., 1 3 (1 969), 342-345. e Voir plus bas, p. 52 .

La decouverte de cet.te pha R e de l'edifiee ThermeR I represente le resultat le plus

12 I bidem, qul servalt de trop-pleln (interpretation dont nous som­

thermes a ce moment, voir plus bas, p. 66 - 67.

111 deuxi�m e pbase (I B).

1; Le niveau de planeher initial de ecs pieccs dait cl'au 21 C

renvois a u catalogue, qui est facile a consulter, Ies pieces

La deuxieme phasc de l'edifice Thermes I comporte une extension sensible de

cil' cc four, d"oi1 la C'lialeur aura penetre d ' u n e parl dans la

dans l a piece K. Contrairrmcnt a la situation de la phase

sible qu'au n i vcau d r la plaqur rrrnuvrant I es suspcns11rac

longe maintenant de 11 m vers le sud, depassant de 2 m environ l'ancien mur et surmontant

posee par nous pour le mur en calcaire dans Dacia, N. S.,

phase de !'edifice Thermes II - on voit se developper un nouveau programme thermal, cor­

En comparaison des innovations dont !'edifice a fait l'objet au cours de la deuxieme

ao En general, pour Ies considerations historiques en romano-byzantine - correspondait au pavement de Ia

a1 Les recherches antkrieures de Gr. Florescu, Histria,

H cr. H. i\ubar, D. Theodorcscu, :\latcrialc, !l ( l!l70)

38 A l . Suceveanu, op. cil., 34 3 - 344.

41 Ibidem, 322 - 3 2 4 , 40, 42, 43 et 187 (Thermes I).

82, 8 3 , 8 4 , 8 5 , 8 9 , 9 1 , 93, 99, 1 8 9 , 1 9 0 et 1 9 1 (Thermes I).

dans l'urbanisme de la viile, voir plus bas, p. 86.

ti o nncr, mais a l a quatricmc phase des thermes

Vl'anu el C. Scorpa n , P o n t i c a , t ( 1 9 70 ). 1 67 - 1 68.

n°8 5 rt 6 ; la fossc de T 2 H a i t s ce t i o nn e c par u nc a u tre

Gr. Florescu, op. cit., 149.

86 S e. Lambrino, « Boabe de grâu •, 1 (1930), 10, 585.

A l'occasion de travaux edilitaires destines a la construction d'une glaciere, faits en

88 Voir ci-dessous, p. 79 sqq. 71 Une premi�re presentation de ce monument se trouv e

1e1 Notre conceptlon en matl�re de foullles a fall

boration avec C. Scorpan - de Pontica, 4 ( 1 970), 155- 157.

; 3 A i n s i , l a phasc I A des Thermcs I I n e pcu t c tr c

comprisrs d a n s le canal du cute est . qui d a l e ck m i' rn c

, 1�� _gd ITFc

J. H. Holwcrda, l/et laatgrieksche er1 romeinsche Gebrniksaardewerk uit hei middeland

1 90 - 1 99; AA ( 1 9 1 5) 4, 253-270. l'a a rrache prematurement a la vie et a la science, anni

12 I bidem, qul servalt de trop-pleln (interpretation dont nous som

phase de !'edifice Thermes II - on voit se developper un nouveau programme thermal, cor

10 Celte porte n'a pas p u cxis tcr avant q u c Ic praefur

1 8 A erei pres que Ies pilastrcs unt 0, 85 - 0, 90 m cl'cpais

40 G. L ugli, op. cit . , 585 - 6 1 9. O n arrlve :\ des conclu

R. H a n oune, P. P omcy, Y . T hcbcrt, .J. P. Thu i llicr, l\ Ie