OBJECTIFS :
Comprendre les concepts de base du système Linux
Manipulation des commandes de base pour la gestion des fichiers et des repertoires
1 OUVERTURE DE SESSION
1) Connectez-vous à un poste.
2) Quels sont votre login et mot de passe ?
3) Ouvrir une fenêtre Shell, quel est le prompt dans cette fenêtre ?
4) Où trouvez-vous dans l'arborescence Linux ?
2 DECOUVERTE DU SHELL
Le shell est l’interpréteur de commandes (l'interface). Il est chargé de faire l’intermédiaire
entre le système d'exploitation et l'utilisateur grâce aux lignes de commandes saisies par ce
dernier. Son rôle consiste ainsi à lire la ligne de commande, interpréter sa signification,
exécuter la commande, puis retourner le résultat sur les sorties.
A présent, Linux nous propose de plus en plus d'opérations de manière graphique très
conviviale. Nous pouvons donc cliquer sur des icônes comme sous MacOS ou Windows.
Mais nous risquons souvent de retourner aux commandes manuelles, car c'est plus rapide.
Il existe plusieurs types de shells. Le fichier /etc/shells contient une liste de tous les shells
disponibles : ash, bash, /etc/shells csh, false, passwd, tcsh...
Malgré quelques différences, tous comportent des commandes internes (pwd, cd, ls, if, then,
for, else) et des commandes externes (netconfig, man, lpc).
Cependant, chaque utilisateur possède un shell par défaut, qui sera lancé à l'ouverture d'une
invite de commande. Le shell par défaut est précisé dans le fichier de configuration
/etc/passwd dans le dernier champ de la ligne correspondant à l'utilisateur. Il est possible de
changer du shell dans une session en exécutant tout simplement le fichier exécutable
correspondant, par exemple : /bin/bash.
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Prise en main de l’environnement Linux LFI1
Pour exécuter une commande sur le shell, il faut qu’une invite (ou prompt) soit prête.
En général, il s’agit d’un caractère dollar ($) ou supérieur (>), en début de ligne. On peut
distinguer diverses sortes de commandes.
•whoami : c’est une commande simple qui vous renvoie l’identifiant de l’utilisateur.
•man : Le manuel en ligne pour toutes les commandes accessibles depuis le terminal. Il suffit
de taper man ma_commande pour accéder à la description complète de ma_commande.
Pour avoir de l'aide sur une commande, connaître sa syntaxe et sa description, on peut
également utiliser le help : nom de commande --help
Exercice 2.1
Exercice 2.2
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•touch : Taper la commande touch fic permet de créer un fichier vierge appelé fic.
•cp : la commande cp fic1 fic2 crée un nouveau fichier identique à fic1 appelé fic2. On
peutaussi écrire cp fic1 . . . ficn dest qui copie les fichiers fic1 à ficn dans le répertoire dest.
Par défaut cp ne copie que des fichiers. L’option –r permet de forcer cp à copier les
répertoires et sous-répertoires de ce qui lui est donné en argument (autrement dit à copier
récursivement).
•mv : fonctionne de manière similaire à cp, mais elle déplace les fichiers concernés plutôt que
de les recopier.
•rm : permet de supprimer des fichiers. Il n'y a pas de corbeille en console, la suppression est
définitive. Il faut donc être prudent.
•cat, less : La commande cat mon_fichier permet d’afficher en une seule fois le contenu entier
du fichier texte mon_fichier. Pour des textes plus longs, on utilise less ou more de manière à
avoir le texte page par page.
•head tail : On peut obtenir uniquement le début ou la fin d'un fichier avec head et tail. En
utilisant tail -f on peut suivre l'évolution d'un fichier en temps réel.
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toutes les versions d’Unix ont une racine unique désignée par « / ».
Tous les répertoires possèdent obligatoirement dans leur liste deux autres
répertoires ;
• « . » est un synonyme pour le répertoire lui-même.
• « .. » est un synonyme pour le répertoire qui le contient.
Pour trouver un fichier ordinaire, il faut connaître son chemin d’accès.
un chemin = un point de départ + une liste des répertoires à traverser pour arriver
au répertoire de destination.
la liste de répertoire est composé de répertoire séparés par le symbole « / ».
• si le point de départ est la racine, le chemin est dit absolu.
• dans le cas contraire, c’est un chemin relatif.
• la racine est représentée par « / ».
Astuce : « ~ » représente le répertoire d’accueil de l’utilisateur courant.
Exemple des commandes de manipulation des répertoires :
•pwd : cette commande, utilisée sans argument, elle indique dans quel répertoire vous
vous trouvez actuellement (répertoire courant, ou working directory). A l’ouverture d’un
nouveau terminal, le répertoire courant est toujours votre répertoire personnel.
•cd : la commande cd rep change le répertoire courant en le répertoire rep. Elle permet de
se déplacer dans l’arborescence. Utilisée seule ou avec l’argument ~, elle vous ramène
dans votre répertoire personnel. Utilisée avec l’argument « .. » , elle vous fait remonter
d’un niveau dans l’arborescence (au répertoire parent).
•ls : Cette commande affiche le contenu du répertoire courant, fichiers et sous-
répertoires.
•mkdir : la commande mkdir rep crée un répertoire vide rep. Si ce répertoire existe déjà
vousobtiendrez bien sûr une erreur.
•rmdir : supprime les répertoires, s’ils sont vides.
Exercice 3.2
1. Lancer dans un terminal les commandes suivantes :
1) Pwd
2) ls
a) Quel est votre répertoire de travail ?
b) Quels fichiers trouvez-vous ?
c) Êtes-vous sûr d'avoir affiché tous les fichiers ?
2. Lancer les commandes suivantes :
1) ls -l
2) ls -al
3) ls -Ral
b) Quel est le rôle de l'option -l ?
c) Quel est le rôle de l'option -a ?
d) Quel est le rôle de l'option -R ?
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2. Créez une copie de presentation.txt appelée .plan (le point est voulu) dans votre
répertoire Tp1.
a) Que constatez-vous ?
b) Réessayez avec ls –a. Concluez. Quelle est la nature du fichier .plan créé ?
6. À partir de votre répertoire maison, tentez de détruire le répertoire Test puis le répertoire
Cours à l’aide de rmdir. Que se passe-t-il ? Remédiez au problème en utilisant la
commande rm et la bonne option (pensez à utiliser la commande man pour voir les
différentes options possibles pour rm).
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Donner la suite de commandes pour créer, dans votre répertoire personnel, l'arborescence
suivante :
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