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Bac pro SEN LINUX

4 heures Commandes de base


Objectif du TP :
Découvrir le système d’exploitation linux.
 Appréhender les commandes de base de linux relatives aux utilisateurs, fichiers,
répertoires,…
 Utiliser un éditeur de texte en mode console
 Connaitre et manipuler les droits de fichiers ou de répertoires sous linux.
 Aborder le réseau sous linux.
Ressources :
CD Ubuntu « Karmic Koala » 9.10
Document « Quelques informations utiles »

TRAVAIL DEMANDE
1. Mise en route
Démarrer le PC en bootant sur le CD fourni.
Choisir la langue, et sélectionner « Essayez Ubuntu sans altérer votre ordinateur ».
Aussitôt l’écran graphique Gnome affiché, passer en mode console par la combinaison CTRL+ALT+F1.
Remarque : La combinaison CTRL+ALT+F7 permet un retour en mode graphique.
Lire le document « Quelques informations utiles ».

2. Navigation dans les répertoires et les fichiers


Dans cette partie, vous allez apprendre à vous situer et vous déplacer dans l’arborescence des répertoires
Linux. Toutes les commandes ci-dessous sont à tester.

2.1 Se situer dans l’arborescence


« pwd » permet de se situer dans l’arborescence (Print Working Directory).
Où êtes vous situé par défaut après le démarrage ?

2.2 Changer de répertoire


Le changement de répertoire se fait par la commande « cd » (on retrouve les options quasi identiques au
DOS).
« cd / » On se retrouve à la racine du système
« cd .. » On remonte vers le répertoire parent
« cd » Permet de se repositionner sur son répertoire d’accueil
2 modes de déplacement sont possibles dans l’arborescence :
Complet : permet de se déplacer directement dans un répertoire bien précis en spécifiant le chemin
complet. Exemple : cd /home/user1

Relatif : permet de se déplacer d’un répertoire à un autre. Exemple : vous êtes dans le répertoire
home et vous souhaitez vous déplacer dans le répertoire user1 qui est contenu dans le répertoire
home. Il suffit de taper cd user1 (sans le / pour indiquer qu’il s’agit d’un chemin relatif).
Déplacez-vous dans le répertoire /etc
Quelle commande avez-vous tapé ?
Déplacez-vous dans le répertoire /etc/gconf
Quelle commande avez-vous tapé ?
Revenez dans votre répertoire personnel.
Quelle commande avez-vous tapé ?
2.3 Lister le contenu d’un répertoire
« ls » (LiSt files) permet d’afficher le contenu d’un répertoire.
« ls » affiche la liste et les caractéristiques des fichiers d’un répertoire par ordre alphabétique.
« ls –a » affiche la liste des fichiers et répertoires, y compris ceux cachés
« ls –l » affiche les permissions des fichiers et répertoires (non cachés)
« ls –al » affiche les permissions des fichiers et répertoires même cachés
Il est possible d’associer plusieurs commutateurs pour une même commande, exemple :
« ls –a –l » = « ls –al »
Se déplacer à la racine du disque dur et tester les différentes possibilités de la commande ls.
Taper la commande ls –al > /home/ubuntu/ls-al.txt
Que fait cette commande ?
Retourner dans votre dossier personnel
Quelle commande avez-vous tapé ?
Lister les dossiers et fichiers de votre répertoire personnel.
Donner la commande tapée et le résultat.

2.4 Rechercher l’emplacement d’un fichier


La recherche se fait par la commande « whereis ».
Donner l’emplacement des fichiers exécutables suivants :
useradd, more, date.
Donner l’emplacement des fichiers texte suivants :
resolv.conf, hosts
3. Gestion des utilisateurs
2 modes sont disponibles sous Linux, il s’agit du mode administrateur « root » et du mode utilisateur.
Le mode utilisateur contrairement au mode administrateur est beaucoup plus restreint.
Avec Ubuntu, pour exécuter une commande en tant qu’administrateur, il faut la faire précéder par sudo.
Se déplacer dans le dossier /home et lister les dossiers présents.
Donner les commandes tapées et leur résultat.
Créer un nouvel utilisateur en tapant la commande : sudo useradd sen –m
Lister de nouveau les dossiers présents dans le dossier home. Que constatez-vous ?
Attribuez le mot de passe « bacprosen » à l’utilisateur sen en tapant la commande : sudo passwd sen
Attribuez le mot de passe « root » à l’utilisateur root (administrateur ou super utilisateur) en tapant la
commande : sudo passwd root
Pourquoi est-il nécessaire de taper 2 fois le mot de passe ?
Une personne qui regarde l’écran au moment où l’on tape le mot de passe peut-elle voir le nombre de
caractères qui compose le mot de passe ?
Relever l’invite de commande.
Se connecter en tant que « super utilisateur » en tapant la commande : su
Relever l’invite de commande. Que remarquez-vous ?
Toujours en étant loguer en « super utilisateur », taper cd puis pwd.
Que font ces deux commandes. Le dossier personnel du « super utilisateur » est-il situé au même endroit
que ceux des autres utilisateurs ?
Se « déloguer » en tapant exit.
La commande « man hostname » permet d’afficher le « manuel » de la commande hostname.
A quoi sert la commande hostname ?
Taper « hostname ». Quel résultat obtenez-vous ?
Taper « sudo hostname pc-test-xx » (remplacer xx par votre numéro de poste). Taper ensuite exit pour se
reloguer. Quel est le nouvel invite ? Que peut-on dire sur les renseignements que nous donne l’invite de
commande ?
La liste des utilisateurs du système est située dans le fichier /etc/passwd (etc est un répertoire, passwd un
fichier). On peut visualiser son contenu par la commande « cat /etc/passwd ». Observez la dernière ligne.
Elle correspond à l’utilisateur que vous venez de créer.
Vous trouverez dans l’ordre (séparé par « : »):
• Son nom
• Une « x » qui indique que le mot de passe est crypté et se trouve dans un autre fichier qui se nomme
« shadow » dans le même répertoire
• Son «uid» identifiant utilisateur
• Son «gid» identifiant groupe de l’utilisateur
• Son répertoire personnel
• Son interpréteur de commande (fichier contenant les commandes)
Relever les paramètres de l’utilisateur sen.
De nombreux utilisateurs existent. Ce sont des utilisateurs « systèmes » non utilisables.
Le fichier « shadow » est-il visualisable ?
Si la réponse est « non », essayez en « root », puis revenir en utilisateur simple.
Les mots de passe sont-ils en clair ?
4. Manipulation des répertoires et fichiers
Créer, déplacer, supprimer des répertoires ou des fichiers. Toutes les commandes ci-dessous sont à tester.
Une aide peut être obtenue avec « help » ou « man ».
« touch » Crée un fichier vide
« mkdir » Crée un répertoire
« rmdir » Supprime un répertoire vide
« cp » Copie un fichier (il est possible de copier un fichier en changeant son nom)
« cp * /rep » Copie tous les fichiers d’un repertoire
« mv » Change de nom un fichier ou un répertoire
« rm » Supprime un fichier
« ln » Crée un lien symbolique vers un fichier (raccourci dans le language Windows)

Créer dans votre répertoire personnel l’arborescence suivante (repn est un répertoire et fichnn est un
fichier). Les fichiers seront créés à l’aide de la commande « touch ».
>rep1
> fich11
> fich12
> rep2
> fich21
> fich22
> rep3
> fich31
> fich32

Indiquez la liste des commandes que vous avez tapées ?


Positionnez vous à la racine. Copier le fichier fich32 dans rep1.
Quelle commande avez-vous tapé ?
Toujours positionné à la racine :
Visualisez le contenu de fich31.
Quelle commande avez-vous tapé ?
Supprimez le répertoire rep2.
Quelle(s) commande(s) avez-vous tapé ?
Changez le fichier fich31 en fich33
Quelle commande avez-vous tapé ?
Lier le ficher fich32 à /lienfich32 (lien symbolique)
Quelle commande avez-vous tapé ?
5. Editeur VI
Visualiser, modifier, créer des fichiers à l’aide de l’éditeur vi.
En mode console, comme en mode graphique d’ailleurs, la configuration des différents fichiers
d’initialisation, paramétrages et autre se fait à l’aide d’éditeurs de texte. A l’identique de l’éditeur de texte
sous Windows communément appelé « Bloc notes » ou « notepad », il existe sous Linux plusieurs éditeurs
de textes plus ou moins simples.
L’éditeur de texte incontournable sous Linux est « vi ».
Il comporte 5 modes de fonctionnement :
Mode commande
Mode insertion
Mode recherche de motif
Mode commande éditeur ex
Mode exécution commandes Linux
Quelques commandes :
vi nom_fichier pour éditer (ou créer) le fichier nom_fichier
Par défaut, vi s’ouvre en mode commande. Quelques commandes utiles en mode commande :
:q! Sortie de l’éditeur sans enregistrer les modifications du fichier
:w Enregistrement du fichier
:q Quitter l’éditeur vi
:wq Enregistrement du fichier et quitter vi
Pour passer du mode commande au mode écriture de texte
i Insertion avant le curseur
a Insertion après le curseur
o Insertion en-dessous de la ligne courante
Pour passer du mode écriture de texte au mode commande : Echap
Créer un fichiernommé « essai » de quelques lignes dans votre répertoire personnel (contient par exemple
votre nom, classe, lycée,… sur plusieurs lignes)
Joindre votre fichier texte.
Voir internet pour les autres possibilités de vi
(exemple :http://www.coagul.org/article.php3?id_article=241)
6. Les protections de fichiers
Lister, comprendre et modifier les protections de fichiers ou répertoires.
Dans le monde Linux, tout est fichier. Par exemple, la communication avec les périphériques physiques de
l’ordinateur se fait au moyen de fichiers d’un type particulier. Les caractéristiques des fichiers peuvent être
visualisées à l’aide de la commande : « ls-al »

Voyons la signification de chaque colonne :

Colonne 1 : Attributs des fichiers


Le premier caractère donne le type de fichier
Caractère Commentaire
- Pour un fichier ordinaire
d Pour un répertoire
l Pour un lien symbolique
s Pour une socket
p Pour un pipe nommé
b Fichier spécial (de périphérique) en mode bloc
c Fichier spécial (de périphérique) en mode caractère
Les 9 caractères suivants (en fait 3 groupes de 3) donnent les modes (droits) d’accès du fichier :
Tout fichier dans le monde Linux possède un certain nombre de droits qui vont caractériser les opérations
possibles sur ce fichier. Ces droits sont :
Caractère Commentaire
r Droit en lecture (read). Tout fichier qui possède cette caractéristique peut être lu.
w Droit en écriture (write). Le fichier pourra être supprimé, renommé ou son contenu modifié.
x Droit d’exécution (pour un fichier) ou de parcours (pour un répertoire) (execute). Sous
Linux, il n’y a pas d’extension standard pour les fichiers programmes tels que .exe, .com,
.bat… C’est le droit d’exécution qui fait d’un fichier qu’il est exécutable, et ce, quel que
soit son nom ou son éventuelle extension. Dans le cas des répertoires, ce droit permet de
traverser le répertoire. Attention traverser ne veut pas dire ou écrire. Je peux traverser un
répertoire sur lequel je n’ai pas de droit en lecture ou en écriture, ce sont deux choses
différentes.
Pour résumer :
Le premier triplet indique Le second indique les droits des Le dernier indique les droits
les droits du propriétaire du membres du groupe du pour le reste du monde sur le
fichier propriétaire du fichier fichier
rwx rwx rwx
Colonne 2 : Liens physiques
Cette colonne indique le nombre de liens physiques sur le fichier.
Colonne 3 : Propriétaire
On trouve le nom (user name) du propriétaire du fichier. Si le propriétaire n’est pas connu
sur le système (pas d’entrée dans /etc/passwd), c’est le numéro d’utilisateur (user id) qui est
indiqué.
Colonne 4 : Groupe
On trouve le nom du groupe (user group) du propriétaire du fichier. Si le groupe n’est pas
connu sur le système (pas d’entrée dans /etc/group), c’est le numéro de groupe (group id)
qui est indiqué.
Colonne 5 : Taille
On trouve ici la taille du fichier. Elle peut-être affichée en octets (o), kilo-octets (ko), méga-
octets (Mo), … suivant les cas.
Colonnes 6, 7 et 8 :
Date et heure
C’est la date et l’heure de la dernière modification du fichier.
Colonne 9 : Nom

La dernière colonne informe sur le nom du fichier et dans le cas de certains shells (bash par exemple) le
dernier caractère indique le type de fichier :

6.1 Modification des droits


Plusieurs méthodes par la commande chmod.
La méthode la plus simple : Pour chaque triplet souhaité, lire les 3 droits en binaire en ayant affecté le
poids 1 au x, le poids 2 au w et le poids 4 au r.

Exemple : souhait pour le fichier toto : rwx rw- r—


Valeur binaire 111 110 100
Soit en décimal 764
La modification s’effectuera par : « chmod 764 toto »
Donner les droits du dossier rep1 créé dans votre dossier personnel. Expliquer
En utilisant la commande « chmod », modifier les droits de manière à ce que le reste du monde n’ait aucun
accès au répertoire rep1.
Quelle commande avez-vous tapé ?
Modifier les droits de manière à ce que le groupe dont fait partie le propriétaire ait un accès au répertoire
rep1 en lecture seulement.
Quelle commande avez-vous tapé ?
Donner un contrôle total à tous les utilisateurs sur rep1.
Quelle commande avez-vous tapé ?
7. Les réseaux
Sous Windows, pour connaitre la configuration IP d’une machine, nous utilisons la commande « ipconfig
/all » qui nous donne toutes les informations relatives à cette configuration :
L’adresse IP de la machine
L’adresse du serveur DNS (pour la traduction des adresses de la forme www.google.fr en adresse
IP)
L’adresse IP de la « passerelle par défaut » qui permet d’atteindre des équipements situés sur
d’autres réseaux.
Sous Linux, c’est un peu plus compliqué :
Pour connaitre l’adresse IP de la machine : tapez « ifconfig ».
Indiquez votre adresse IP et l’adresse MAC de la machine. Comment ces deux adresses sont-elles
nommées sous Linux ?
Que représente l’adresse nommée « Bcast » ? Justifier sa valeur.
Quelle est l’adresse IP de boucle locale ?
Comment se nomment les cartes réseaux sous Linux ? Sous Windows ?
Taper maintenant « sudo ifconfig eth0 down », puis « ifconfig ». Que constatez-vous ?
Taper maintenant « ifconfig –a ». Que constatez-vous ?
Taper « sudo ifconfig eth0 up », puis « ifconfig ». Que constatez-vous ?
Taper « sudo ifconfig eth0:1 192.168.1.2xx » (remplacer xx par votre numéro de poste), puis « ifconfig ».
Qu’avez-vous créé ? eth0:1 est-elle une interface réseau « réelle » ?
Depuis un autre poste du réseau sen, taper « ping 192.168.1.2xx ». Quelle est la réponse ?
Ecrivez la ligne de commande pour configurer eth0 avec l’adresse 192.168.2.x et le masque 255.255.0.0
Testez cette commande et vérifier sa bonne exécution. Donner le résultat du test.
Pour connaître l’adresse du serveur DNS : voir le contenu de /etc/resolv.conf
Rappeler ce que signifie DNS.
Indiquer la commande tapée et le résultat. Quelle est l’adresse IP du serveur DNS.
Pour connaitre la passerelle par défaut : afficher la table de routage par « route –n »
Indiquez votre passerelle par défaut.
Les commandes liées aux protocoles IP sont disponibles quel que soit le système d’exploitation.
Tester à titre d’exemple la commande « ping »
Syntaxe ?
A quoi sert cette commande ?
Débrancher le câble réseau et taper « ping 127.0.0.1 ».
Quel est le résultat de cette commande ? Que permet de tester cette commande ?
Tester à titre d’exemple la commande « traceroute www.free.fr »
Quelle est l’adresse IP du serveur web accessible par http://sen.lla.free.fr ?
L’installation de traceroute est préalablement nécessaire :
7.1 Le FTP en ligne de commande
Quelle est la signification de FTP (Anglais et Français)?
Taper successivement les commandes en gras ci-dessous et expliquer leur rôle.
touch fichier.test  Création d’un fichier qui servira plus tard.
ftp 192.168.1.253
(entrer le login) anonymous
Password : sen.lla@free.fr
ftp>
ftp> help
ftp> ls
ftp> cd logiciels
ftp> cd utilitaires
ftp> get cdex_151.exe
ftp> !ls
ftp> put fichier.test
ftp> bye

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votre live CD PeBuilder. Ceci peut être un moyen rapide de le mettre à jour !
(fichier cureit.exe dans le dossier /pub/drweb/cureit/)
Donner, dans l’ordre, la liste des commandes tapées.

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