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Les dates des prochains TP sont sur Moodle.


(ce TP résolu durant le cours)
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TP 1 :

Déterminer les faits pertinents qui va nous servir de fil rouge pour ce TP :

(A conclut un contrat de vente avec B. Le contrat de vente porte sur une pendule estimée à 10’000.-
selon une expertise de C. A remet la pendule à B le 13 février, et le 25 février A reçoit son
versement de 10’000.- . Plus tard A se rend compte que la vrai valeur de sa pendule était estimé en
réalité a 100’000.- et non 10’000.- . L’expert qui a expertisé la pendule pour un montant de 10’000.-
explique à A que il l’avait fait parce que B le lui avait demandé et que le vrai prix de la pendule
correspondait à 100’000.- . A fait ensuite une demande de restitution de la pendule auprès de B. B
communique son refus de la lui rendre.) ← détermination des faits selon moi.

Attention, je dois bien ou mieux déterminer la chronologie des faits (comme dans le 2ème screen),
il faut mentionner toutes les dates pertinentes et ce qui s’est passé durant les dates identifiées etc.
(Aussi prendre en compte si utile la date où il vient de nous consulter pour demander notre avis).
On ne doit pas modifier les faits surtout.

On va ensuite devoir se poser les questions juridiques pertinente → transformer la ou les questions
du cas en jeu en question juridiques. Dans la donnée on nous dit que le contrat est conclu donc on
n’a pas besoin de résoudre le problème juridique concernant la conclusion. Nous allons donc aller
dans l’ordre, si le contrat est conclu, est-il valablement conclu (validitié du contrat) ? → voir les
règles sur la validité du contrat (la validité commence d’abord par l’art. 11, la forme légal des
contrats, ensuite voir les articles sur screen 3). La forme légal est respecté dans ce cas, donc on
exclut l’application de l’art. 11 CO. Il n’y a pas de vice d’objet au sens de l’art. 19 et 20 CO, donc
on exclut ces articles. Pour examiner la lésion (Art. 21 CO) il y’ a 2 conditions :
la condition objective et subjectives (voir screen 4).
La condition objective est la disproportion, c’est à dire un déséquilibre entre les prestations des
parties (la prestation d’une partie et la contre-prestation de l’autre partie). Pour reconnaître la
disproportion on regarde la valeur de la chose dans le marché au moment de la conclusion du
contrat. Il faut ensuite regarder les conditions subjectives (2) :
- (1) : une situation de faiblesse : La gêne, la légèreté, et l’inexpérience (ces 3 mots ont des sens
différents). Dans le cas d’espèce on peut retenir l’inexpérience.
- (2) : L’exploitation de la situation de faiblesse par le lésant. Dans le cas d’espèce c’est discutable,
on doit savoir si B connaissait ou devait connaître la situation de faiblesse de A. On sait que B est
un grand collectionneur de pendule et il envoie une expertise à A pour peut-être savoir comment A
va réagir par rapport à cela, donc on peut potentiellement admettre la volonté de B d’exploiter la
situation de faiblesse de A, si l’occasion se présente. En l’espèce la lésion prévue par l’art. 21 est
remplie. Il faut aussi ensuite vérifier si A ratifie le contrat entaché d’une lésion, si il ne le ratifie pas
il faut encore regarder si il agit dans les délais. On voit dans la donnée qu’il souhaite la restitution
de la pendule, en l’espèce il ne ratifie pas le contrat et il agit dans le respect du délai mentionné à
l’art. 21. La conséquence de la lésion est la nullité relative avec effet rétrospective.
En suivant l’ordre de la validité du contrat, on examine les vices du consentement prévu aux art. 23
à 31. Pour la crainte fondée, il n’y a aucun élément de la donnée qui le mentionne. Pour l’erreur
essentielle, prévu à l’art. 23 et ss, il y’ a plusieurs erreurs essentielles (en vertu de l’art. 24 CO),
dans le cas d’espèce, on retient l’erreur de base au sens de l’art. 24 al. 1 Chiffre 4 CO → si l’auteur
aurait eu connaissance de son erreur, il n’aurait pas conclu le contrat de la même manière, ce qui est
le cas en l’espèce, si il aurait su que la vrai valeur était de 100’000, il n’aurait pas vendu la pendule
pour 10’000.- à B mais bien 100’000.-. L’erreur de base porte sur des conditions objective ; la
loyauté commerciale, c’est à dire le prix de la pendule. Concernant le dol, il faut une tromperie qui
cause une mauvaise représentation de la réalité et de ce fait il y’ ait conclusion du contrat. Donc on
voit bien qu’en l’espèce, B provoque avec sa tromperie la conclusion du contrat, donc le dol au sens
de l’art. 28 CO est rempli. Il doit invoquer l’erreur dans la condition et le délai prévu à l’art. 31 al. 2
CO. En l’espèce, A demande la restitution, il ne ratifie pas le contrat entaché du dol et donc le
contrat est nul avec effet rétroactif.

En récapitulatif et conclusion → (voir screen 8) :


A peut faire une action en restitution à l’encontre de B devant le juge pour lésion, erreur essentielle
et dol.

Le screen 9 montre que pour le TF un contrat non ratifié est nul dès le départ. Contrairement à la
doctrine (on l’a vu avec la théorie de la nullité relative et annulabilité du contrat).

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