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Casus 1 

:
1. En vertu de l’art. 184 al.2, 1ère phrase, cst féd, le conseil fédéral à la compétence de signer et
ratifier un traité international. En l’espèce si elle est la cheffe d’un département fédérale, celle-ci est
une conseillère fédérale, donc elle est compétente pour signer une telle convention. Aussi il y’a
l’art. 48a. LOGA, qui précise que le conseil fédéral peut déléguer la compétence de conclure aux
départements.

2. En vertu de l’art 166 al.2 et 184 al.2, 2ème phrase, cst féd, l’organe de la confédération chargé de
l’approbation d’un traité international est l’assemblée fédérale. Cependant dans certains cas, voir
même dans ce cas, les traités internationales peuvent être soumis à un référendum obligatoire ou
facultatif, en vertu des art. 140 al.1 lettre b et art. 141 al. 1 lettre d, cst féd. En l’espèce, vu qu’il
d’une convention international mettant en place une organisation sur le climat et prévoyant
l’adhésion de la Suisse à cette organisation, donc il peut être soumis à un référendum facultatif en
vertu de l’art. 141 al. 1 lettre d chiffre 2. Il y’ a aussi surtout l’article 7a de la LOGA, à l’al. 2 qui
précise que le conseil fédéral peut conclure seul des traités de portée mineure. L’art. 7a LOGA, al.4,
nous aide à reconnaître les traités de portée mineurs en précisant notamment que : ne sont pas
considéré comme traité de portée mineure les traités qui remplissent l’une des conditions fixées à
l’art 141, al. 1 lettre d de la Constitution pour l’application du référendum facultatif en matière de
traités internationaux→ étant donné que le traité en question est l’adhésion à une organisation
national → il est soumis à un référendum facultatif précisément en vertu de l’art. 141 cst féd, al. 1,
lettre d, chiffre 2 → il ne s’agit donc pas d’un traité de portée mineure, donc le conseil fédérale ne
peut pas le conclure seul et il doit aussi soumettre l’approbation du traité à l’assemblé fédérale, en
vertu des art. 166 et 184 cst féd.

S’agissant de la ratification d’un traité international, la compétence relève uniquement du conseil


fédéral en vertu de l’art 184 al. 2, 1ère phrase, cst féd.

Si je récapitule la procédure classique : 1) Le traité devra donc être approuvé par l’assemblé fédéral
2) On doit soumettre le traité à un référendum facultatif et il sera par la suite ratifié par le conseil
fédéral.

Casus 2 :
1. Le système proportionnelle. Faux il s’agit d’un système majoritaire uninominal (car selon la
donnée on peut avoir 1 siège par circonscription, vu qu’il y’ a 460 sièges et 460 circonscription). Le
système proportionnelle est par essence plurinominal, c’est à dire qu’il prévoit plusieurs sièges par
circonscriptions, ce qui n’est pas possible dans le cas d’espèce puisqu’il faut 1 siège par
circonscription. D’autant plus que les résultats ne reflète pas proportionnellement les voix, puisque
le parti B même si il a plus de voix que A, ce dernier à moins de sièges que A.

2. Car il y’ avait sûrement un quorum de droit (quorum des voix) qui a été fixé pour obtenir des
sièges. Faux, c’est à cause des circonscriptions, et comme on a un système majoritaire uninominal,
il y’ a 2 cas de figure possible : 1) Il y’ a des circonscription de taille égale, et A gagne à 51 % dans
beaucoup de circonscription, ce qui fait que A a plus de siège que B, et en parallèle B qui a donc
gagné moins de circonscription donc obtenu moins de siège, B dans les peu de circonscriptions qu’il
a gagné, les a gagné avec énormément de voix, par exemple 90 % des voix.
2) Le deuxième cas de figure c’est lorsqu’on a des petites circonscriptions qui sont plus nombreuses
que les grandes circonscriptions : imaginons qu’au total on ait 5 circonscription dont 3 petites et 2
grandes. A gagne les 3 petites circonscriptions et B les 2 grandes circonscriptions, cela veut dire que
B aura plus de voix (car plus de population dans les grandes circonscription) mais 2 sièges car il a
gagné 2 circonscriptions et A aura 3 sièges car il aura gagné 3 circonscription mais aura moins de
voix (car les petites circonscriptions ont moins de population).
3. Pour l’élection du conseil national en Suisse, c’est le système proportionnelle qui est en vigueur.
Le système proportionnelle étant par essence plurinominal, c’est à dire qu’il est prévu pour qu’il y’
ait plusieurs sièges attribués par circonscription, dans le cas d’espèce il y’ a seulement 1 siège
attribué par circonscription, comme solution on peut donc soit diminuer le nombre de
circonscriptions, sa veut dire 100 circonscriptions pour 460 sièges ou augmenter le nombre de
sièges par circonscriptions pour avoir un stade plurinominal.

4. Le système proportionnel a pour but de représenter les tendances politiques de la population,


donc il y’ aura une prolifération des parties et sa risque de poser problème pour créer une majorité
au sein du parlement pour le système parlementaire de l’État de Middleland.

Casus 3 :
1. Les nombres de sièges sont limités (110), il faut donc les répartir en fonction d’un pourcentage.
Le pourcentage diffère selon les districts pour des raisons de population, si il y’ a beaucoup de
monde dans un district, cela fera + de vote donc + de chance d’avoir un siège pour un parti, donc il
faut l’adapter pour faire en sorte que les districts avec le moins de population ait aussi le même
impact lors des votes et puissent élire des partis. Plus un parti politique obtient des pourcentage plus
les membres de leurs partis auront droit à un siège. Plus le nombre de siège à distribuer est faible,
plus le quorum de fait (= quorum naturelle) sera élevé. Chaque district ne distribue pas le même
nombre de siège, c’est donc pour cette raison que le quorum est différent. Les districts qui ont
beaucoup de sièges, ont un quorum naturelle faible et les districts avec peu de sièges ont un quorum
naturelle élevé, donc c’est d’ailleurs pour cette raison que toute les petites parties ne sont pas
représenté, car ils n’ont pas recueilli assez de voix en vertu du quorum naturelle, donc pour cette
raison les districts avec beaucoup de sièges peuvent avoir une meilleur représentativité
contrairement aux petits districts, car ils ont un quorum naturelle plus élevés en raison des sièges
plus limité, ce qui veut dire que les petits partis n’auront pas de sièges car ils n’atteindront pas le
nbr de suffrage exigé par le quorum naturelle.

2. En vertu de l’art. 51 al. 1, les cantons doivent avoir une constitution démocratique, la constitution
démocratique comprend le principe politique, on voit en l’espèce que les quorums de droit fixé par
le canton de Fribourg présente des inégalités d’élection selon le district. Faux, le TF juge que les
quorum naturelle supérieur à 10 % sont problématique pour des raisons d’ égalités politiques (qui se
déduisent des art. 8 et 34 cst), l’égalité politique exige un certain seuil de représentativité → si les
petits parties n’ont aucune chance d’être élu à cause du quorum naturelle, cela veut dire que les
petits électeurs risquent de ne pas être représenté, donc contraire à l’égalité politique.

3. 1) On peut regrouper les petites circonscriptions électorales, en avoir 5 au lieu de 8, car plus le
district est grand, plus il y’ aura de sièges à distribuer et donc moins le quorum naturelle serait élevé
→ donc meilleur représentativité
2) la deuxième solution c’est intégrer un système biproportionnelle, c’est à dire qu’on va oublier les
circonscription et on va distribuer les voix sur l’ensemble du canton de Fribourd et dans un 2ème
temps on répartir les sièges en fonction des districts. → on a vu le système biproportionnelle de
manière très brève → donc pas très important.
3) 3ème solution c’est de changer totalement le système électorale et de passer à un système
majoritaire.

Casus 4 :
1. Système proportionnel

2. Calculs :
nbr de suffrage total : 500’000
sièges : 300

500’000/(300+1) = 1662 (=nbr de vote à avoir pour disposer d’un siège ou quotient rectifié) → on
l’arrondit tjr vers le haut, lorsqu’il y’ a des décimales.
A : 50’000/1662 = 30 sièges
B : 69’280/1662 = 41 sièges
C : 100’020/1662 = 60 sièges
D : 250’300/1662 = 150 sièges
E : 30’000/1662 = 18 sièges
F : 400/1662 = 0 siège

30+41+60+150+18+0 = 299 sièges ont été distribués


Il reste donc 1 siège a distribuer avec méthode de la plus forte moyenne :
A : 50’000/(30+1) = 1612,9
B : 69’280/(41+1) = 1649,5
C : 100’020/(60+1) = 1639,7
D : 250’300/(150+1) = 1657,6 → D a la plus haut résultat, donc il aura le dernier siège restant.
E : 30’000/(18+1) = 1578,9
F : 400/(0+1) = 400

Voici le résultat final:


A : 30 sièges
B : 41 sièges
C : 60 sièges
D : 151 sièges
E : 18 sièges
F : 0 sièges → éliminé par un quorum de fait (= quorum naturelle).

J’ai fait tout juste pour ce casus.

Casus 5 :
Étant donné qu’il y’ a 1’000’000 de suffrage au total et un quorum de droit de 5 %, cela signifie que
les partis ayant moins de 50’000 suffrages ne participe pas à la répartition des sièges, (pour trouver
la condition des 50’000 suffrages, il faut faire le 5 % du suffrage total.
En l’espèce le parti E ayant 24’000 suffrages, soit moins de 50’000, se retrouve exclu à la
répartition des sièges.

1’000’000/200+1 = 4976 (=quotient électoral rectifié) → je devais enlever les suffrages de E (voir
screen «Casus 5» pour correction)

Donc si je reprend tout du début :


QER = (1’000’000-24’000)/(200+1) = 4856

A : 400’000/4856 = 82 sièges


B + D : 346’000/4856 = 71 sièges
C : 230’000/48566 = 47 sièges
80+69+46 = 195 sièges attribués, il reste donc encore 5 sièges a attribuer. On va procéder à la
méthode de la plus forte moyenne. Faux, Il n’ y pas de siège à répartir car tout les sièges sont
distribués selon la correction (82+ 47+ 71 = 200), il faut donc maintenant simplement répartir les 71
sièges entre B et D → voir screen «casus 5 répartition siège entre B et D.

(Si il restait plusieurs sièges à répartir entre les parties selon la plus forte moyenne, il faut tout
recommencer les calculs de la plus forte moyenne du tout début, en tenant compte du siège obtenu
pour le parti après le précédent/premier calcul de la première plus forte moyenne et cela ainsi de
suite après chaque calculs de plus forte moyenne→ (voir screen «répartition de plusieurs sièges
restants selon plus forte moyenne».)

Il ne reste plus qu’à répartir les 71 sièges entre B et D.


Pour cela on prend le nombre de suffrage obtenu ensemble et on le divise par le nombre de siège
attribué + 1, ce qui donne :

346’000/(71+1) = 4806 = QER (Quotient Électoral Rectifié)

On calcul mtn combien de fois ils obtiennent ce quotient électoral rectifé :


B : 294’000/4806 = 61
D : 52’000/4806 = 10
(au passage 10+61 = 71, donc tout est bon)

Réponse du casus :
Donc les sièges concrètement obtenu par les partis sont les suivants :
A obtient 82 sièges
B obtient 61 sièges
C obtient 47 sièges
D obtient 10 sièges
Ce qui fait au total 200 sièges.

(le casus est maintenant juste après ma correction)

Casus 6 :

Total des suffrages : 500’000


Quorum de droit de 8 %
Suffrage requis : 40’000, donc V est éliminé par quorum de droit.
Sièges : 100

500’000/(100+1) = 4951 = QER → je devais enlever du suffrage total, les suffrage de V puisqu’il
est éliminé (car il n’atteint pas le quorum de droit de 8%).

Ce qui donne :
QER = (500’000-4’000)/(100+1) = 4911

Z : 200’000/4911 = 40 sièges


Y : 150’000/4911 = 30 sièges
X : 100’000/4911 = 20 sièges
W : 46’000/4911 = 9 sièges
Ce qui fait au total 99 sièges distribués, il ne reste plus qu’1 siège à distribuer. On applique la
méthode de la plus forte moyenne (puisque c’est la procédure qui est utilisé lors de la répartition des
sièges au conseil national).

Méthode de la plus forte moyenne :

Z : 200’000/ (40+1) = 4878 → Z a la plus forte moyenne, donc on lui attribue le dernier siège.
Y : 150’000/(30+1) = 4838,7
X : 100’000/(20+1) = 4761,9
W : 46’000/(9+1) = 4600

1. Siège obtenu par chaque parti :


Z obtient 41 sièges
Y obtient 30 sièges
X obtient 20 sièges
W obtient 9 sièges

Variante :
2. Les avantages d’un apparentement permettent d’éviter l’élimination par le quorum de droit, mais
cela permet aussi d’obtenir, si possible, des sièges en plus pour les partis qui n’aurait pas eu droit à
des sièges sans l’apparentement. Juste

3. Mon QER est juste ici, vu qu’on prend les suffrage de tout le monde cette fois-ci. QER =
500’000/(100+1) = 4951
Z : 200’000/4951 = 40 sièges →on constate, par rapport au calcul précédent, que Z n’obtiendra pas
le siège supplémentaire, à cause de l’apparentement de X, W et V, ces derniers ont 30 sièges avec
l’apparentement, soit 1 sièges de plus si on les prenait ensemble lors du précédent calcul.
Y : 150’000/4951 = 30 sièges
X + W + V : 150’000/4951 = 30 sièges → 1 siège de plus ici avec l’apparentement, si on compare
au siège obtenu dans le calculs précédent.

On a au total 100 sièges qui ont été distribués, donc tous les sièges ont été attribué. Il ne reste plus
qu’à répartir les sièges entre X,W et V.

Répartition des 30 sièges entre X, W et V :


150’000/(30+1) = 4839 = QER

X : 100’000/4839 = 20 sièges


W: 46’000/4839 = 9 sièges
V : 4’000/4839 = 0 sièges

On a répartit 29 sièges sur 30, donc il nous reste encore 1 siège à répartir selon la méthode de la
forte moyenne :

X : 100’000/(20+1) = 4761,9 → X a la plus forte moyenne, donc il obtient le dernier siège.
W : 46’000/(9+1) = 46’000
V : 4’000/(0+1) = 4’000
Réponse :
X obtient 21 sièges
W obtient 9 sièges
V obtient 0 sièges

Donc la répartition final est :


Z obtient 40 sièges
Y obtient 30 sièges
X obtient 21 sièges
W obtient 9 sièges
V obtient 0 sièges

(le casus est maintenant juste après correction → voir screen «casus 6» et «variante» en cas de
doutes sur les réponses)

Casus 7 :

D’après ce que j’ai compris :


L’art. 14 prévoit un quorum de droit de 8 % du total des suffrages et ce qui n’obtiennent pas ne sont
plus pris en compte pour la suite des opérations, c’est à dire qu’il faudra retirer les suffrages du
disqualfié du suffrage total.
L’art. 15 dit simplement que le quotient qu’on va trouver doit être arrondi au nombre entier au-
dessus, et qu’on doit attribuer aux partis autant de siège que leurs nombre total de suffrages
contiennent le quotient. →c’est le même processus de calcul que j’ai fait jusqu’à maintenant, sauf
qu’il ne faut pas utiliser le quotient rectifié, car on exige que de diviser par le nombre de mandat et
pas nombre de mandat réctifié.

L’art. 16 dit que les sièges qui n’ont pas été attribué se feront selon la manière des restes les plus
fort, et que si plusieurs partis ont la même valeur des restes les plus forts, il faudra dans ce cas
éliminé les partis qui ont eu les plus petits reste après avoir divisé leurs suffrages obtenus par le
quotient électorale rectifié.
Quorum de droit : 8 %, soit 3’160 suffrages au minimum pour ne pas être exclu. E est exclu par le
quorum de droit, car il n’a que 1’000 suffrages → les 1’000 suffrages doivent être retiré du suffrage
total, car l’art. 14 dit de ne plus les prendre en compte pour la suite des opérations.
Suffrage total : 39’500 – 1’000 = 38’500
Sièges : 15

38’500/15 = 2’567 = QE → à cause de l’art. 15 qui demande de diviser par le nombre de mandats
(=siège) et pas nombre de mandats rectifié

A : 8’200/2567 = 3 sièges


B : 8’050/2567 = 3 sièges
C : 13’500/2567 = 5 sièges
D : 5’250/2567 = 2 sièges
F : 3’500/2567 = 1 sièges

Au total 14 sièges ont été attribué, il ne reste plus qu’1 seul siège à attribuer selon la méthode des
plus forts restes :
A : 8’200 – (3 x 2567) = 499
B : 8’050 – (3 x 2567) = 349
C : 13’500 – (5 x 2567) = 665
D : 5’250 – (2 x 2567) = 116
F : 3’500 – (1 x 2567) = 993 → F a le plus fort reste le plus haut, donc il aura le dernier siège.

Réponse du casus :
Répartition final des sièges :

A obtient 3 sièges
B obtient 3 sièges
C obtient 6 sièges
D obtient 2 sièges
E obtient 0 sièges → exclu par le quorum de droit
F obtient 1 sièges

J’ai fait tout juste pour ce casus.


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La question que je me pose après ce TP, c’est de savoir quand est-ce qu’on utilise le quotient
électoral et quand est-ce qu’on utilise le quotient électoral rectifié ?

→ On utilise le quotient rectifié lorsque c’est le même système du conseil national ou lorsque la loi
exige un quotient électoral rectifié, ou si on nous le demande. Lors de l’examen, lorsqu’on utilise le
QER, on peut dire que cela se fonde en vertu des art. 40 et suivant des droits politiques.

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