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Grand Oral :

Sujet: Les Mathématique peuvent il aider a


améliorer la démocratie ?

Intro:
Une démocratie est un régime politique dans lequel les décisions sont prises en fonction de la
volonté du peuple. Mais qu’est-ce que la volonté du peuple ? En d’autres termes, quelle est la
bonne façon de tenir compte des préférences de chaque individu pour en déduire la préférence
collective ? Depuis quelques siècle , les mathématiciens se sont penchés sur ces questions, et
sont arrivés à des conclusions... surprenantes ! Ici nous allons nous pencher sur l’étude des
systèmes de vote, ce que l’on appelle la théorie du choix social.

Première parie:
Pour commencer nous allons parler de la prémices des problèmes soulevés par les modes de
scrutin.

Condorcet fut l’un des premiers à décrire scienti quement les problèmes liés aux systèmes de
vote uninominaux (où chaque électeur ne choisit qu’un nom parmi les candidats, comme dans les
élections françaises). Par exemple, un candidat capable de battre n’importe quel autre en face à
face, désigné comme le « vainqueur de Condorcet », peut dans certains cas se retrouver éliminé.
Un biais majeur loin d’être juste théorique. Prenons un exemple réel, lors de l’élection
présidentielle de 2007, le centriste François Bayrou se trouvait être, selon di érents sondages de
l’époque, le « vainqueur de Condorcet ». Autrement dit, devant n’importe quel autre candidat élu
président de la République, une majorité de Français aurait préféré voir à la place, François
Bayrou... pourtant éliminé par ces memes Français dès le premier tour. A noter que, lors du
premier tour de cette présidentielle 2007, une équipe nomme Voter autrement avait testé deux
autres modes de scrutin dans six bureaux de vote français, qui donnaient systématiquement
François Bayrou vainqueur.

Deuxième partie:
Ensuite je vais vous parler des di érentes méthodes de scrutin et dans inconvénients

Il existent plus de Cent soixante-dix modes de scrutin. Alors, comment choisir le bon ? Il est tout
d’abord important de savoir que toutes les méthodes peuvent être contestable et qu’aucun
système ne peut cocher toutes les propriétés, la question est donc de savoir lesquelles sont les
plus importantes.

Pour e ectuer notre méthodes comparatif nous allons étudier un cas pratique: supposons que la
corse obtienne son indépendance et qu’il faillent élire une ville capitale entre les trois villes les
plus peupler , vous pouvez voir le document 1 sur le support ou j’ai représentais Ajaccio, Bastia et
Calvi. Pour ce faire nous allons étudier 3 méthodes di érentes.

• Méthode 1 : Chaque électeur vote pour une ville ; la ville qui reçoit le plus de su rages
gagne.

• Méthode 2 : Dans un premier tour, chaque électeur vote pour une ville, puis un second tour
est organisé entre les deux villes ayant reçu le plus de su rages au premier tour ; la ville qui
reçoit le plus de su rages au second tour gagne.

• Méthode 3 : Chaque électeur vote contre une ville ; la ville qui reçoit le moins de su rages
gagne.

En découvrant toutes ces méthodes on pourrait se dire qu’il existe tellement de possibilités ! Mais
bon, vu que ces méthodes sont toutes démocratiques, peut-être donnent-elles en fait le même
vainqueur... Hélas, non. Pour vous le montrer je vais détailler Le cas ou la ligne est surligner en
jeune dans le tableau du document 2.

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Pour cela imaginons que 40 % des électeurs habitent Ajaccio, 35 % habitent Bastia et 25 %
habitent Calvi.

Les lignes du dessous montre ainsi quelles seraient les vainqueurs suivant les di érentes
méthodes pour diverses répartitions des électeurs et on peut constater que que les vainqueurs
di ère.

Troisième partie:
Pour nir je vais vous parler d'une méthode parfaite... ou presque

En fait, la raison qui explique que le problème de déterminer la volonté du peuple soit si délicat
n’est elle-même pas vraiment mathématique, mais plutôt... biologique. Pour comprendre
pourquoi, nous allons présenter une méthode électorale “idéale” qui résoudrait tous nos
problèmes dans un monde parfait, puis voir pourquoi celle-ci ne convient en fait pas dans la
réalité. Dans cette méthode on vote par note. Cette méthode est appelé vote de valeur, chaque
électeur vote en donnant une note entre 0 et 20 à chaque option, « 20 » signi ant qu’il adhère
totalement à cette option et « 0 » qu’il la rejette totalement. Pour le dilemme de la Corse, par
exemple, on pourrait imaginer que les électeurs donnent une note de 20 à leur propre ville et que
pour les autres villes ils enlèvent 1 point tous les 5 kilomètres de distance, de sorte que les notes
données par les électeurs seraient celles du tableau que j’ai mis sur le support. Ce tableau montre
que c’est la ville de Bastia qui serait la capital vu qu’elle a obtenue 33 point contre, 29 pour Calvi
et 26 pour Ajaccio.

L’idée derrière cette méthode, c’est que la volonté du peuple doit être l’option qui optimise le
bonheur total de la population, les notes servant à mesurer ce “bonheur”. Du point de vue
mathématique, le vote de valeur permet de résoudre le paradoxe de Condorcet puisque l’ordre
entre deux options est simplement l’ordre entre leurs notes moyennes et conduit donc à un
classement sans ambiguïté. Est-ce à dire que le vote de valeur est le mode de scrutin parfaite ?
Hélas, non. Elle le serait... si nous les Hommes n’avait pas la capacité de mentir !

Pour conclure nous avons vu dans cette exposer qu’il n’existe pas de méthodes parfaite pour
rendre compte de l’opinion du peuple toute fois il y’a certaines méthodes qui s’y rapproche
comme on a pu le citer dans cette dernière partie.
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