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Casus 1 :
1. Compétence concurrente limitée aux principes, car elle permet à la confédération de poser les
principes dans le domaine tout en laissant aux cantons de fixer les règles selon ces principes.
2. Non, c’est une règle trop détaillé et ne se limite pas aux principes de l’art. 64a cst, donc la
confédération fait une ingérence dans le domaine de compétence des cantons (art. 3 + 47 cst).
3. Les cantons devront quand même appliquer la loi fédéral (même si elle est contraire à la cst féd),
car elle est protégé par l’art. 190 cst féd.
Casus 2 :
1. Compétence concurrente limitée aux principes, la formulation est typique d’une compétence
concurrente limitée aux principes.
3. Contraire à la constitution (art. 3 et 42 cst féd), donc contraire à la volonté du pouvoir constituant,
car la confédération ne s’est pas vu attribué une tel compétence par la cst.
Casus 3 :
1. Compétence concurrente non-limité aux principes, car on voit à l’art. 95 al. 1, car la
confédération peut légiférer, mais que chaque objet peut faire l’objet d’une loi.
3. Art. 82 let. a LTF, art. 86 LTF aussi l’art. 95 let. a LTF, on peut faire recours concret, il peut
faire valoir que c’est la loi fédéral qui devait s’appliquer à lui et pas la loi cantonale (donc recrours
sur la base violation du droit fédéral).
Casus 4 :
1. L’art. 14 al. 3 cst cantonale est compatible avec l’art. 8 al. 2 cst féd, elle ne provoque pas de
conflit, d’autant plus que les cantons ont une autonomie concernant les droits fondamentaux en
vertu de l’art. 51 cst féd.
Casus 5 :
1. Vu qu’il s’agit d’une mise en œuvre du droit fédéral, la confédération doit veiller à ce que les
cantons respectent le droit fédéral (en vertu de l’art. 49 al. 2 cst). Ce contrôle peut se faire par
différents moyens : Médiation et négociation (art .44 al. 3 cst féd), moyen financier (pas de base
légal à mentionner), moyen judiciaire (art. 120 LTF) et exécution par substitution (pas de base
légale à mentionner).
(tout est corrigé durant les TP)
2. On peut faire un référendum pour cette loi cantonale, et on peut faire un recours abstrait, c’est à
dire qu’on attaque la loi en tant que tel sans qu’elle ait donné lieu à une décision particulière, il y’
aura donc un recours cantonale (art. 82 let. b LTF).
Casus 6 :
1. L’AF a refusé la garantie de car l’article de la cst cantonale viole le droit cst féd (art. 172 al. 2
cst),
2. étant donné qu’il s’agit d’un arrêté fédérale simple il n’y pas de référendum possible et pas de
recours possible (art. 163 al.2 cst féd et surtout 189 al. 4 cst féd).
3. Les cantons devront donner les suites nécessaires à l’arrêté fédéral et devront entreprendre les
mesures pour ne pas appliquer cette disposition cantonale.
Casus 7 :
2. Compétence parallèle, car l’art. 128 cst, mais elle doit être lu en parallèle avec l’art. 134 cst féd,
cette dernière n’exclut pas la compétence cantonale en matière d’imposition directe (a contrario).
Seule la confédération peut aller négocier dans ce domaine car elle est compétente pour conclure au
niveau internationale, cependant les cantons doivent être consulté car cette politique extérieur
affecte leur compétences.
Casus 8 :
1. Art. 70 al. 2 cst, usurpation de compétence par l’assemblé fédérale, car l’AF a légiféré dans un
domaine de compétence des cantons.
2. Pour remédier à cette situation → art. 120 LTF, on peut s’adresser au TF pour faire constater
l’usurpation des compétences mais cela s’arrête là à cause de l’art. 190 cst féd , on doit quand même
appliquer ce que la loi fédéral même si elle est contraire à la cst (donc on applique l’acte de l’AF).
3. Il faudrait rappeler que le droit international prime le droit national (pacta sunt servanda).
(Selon la jurisprudence Schubert, celle-ci dit que si on adopte une loi fédérale (après coup du droit
international) qui viole le droit internationale, et qu’on est conscient que ce droit fédérale viole le
droit internationale, à ce moment cela est envisageable.)