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Casus 1 

1. Il est possible faire une révision de la constitution avec une initiative populaire au niveau
fédérale, Sachant que Richard ne souhaite pas rédiger le texte pour cela Richard devra effectuer une
initiative populaire conçue en termes généraux (art. 139 al. 2 cst féd), mais avant cela il devra
d’abord constituer un comité avec son groupe d’amis et formuler l’idée générale de l’initiative,
ensuite il devra effectuer un dépôt auprès de la Chancellerie fédérale (69 LDP), puis dès la
publication de l’initiative dans la Feuille fédérale Richard aura un délai de 18 mois pour la récole
des 100’000 signatures. Ensuite si l’assemblée fédérale valide et approuve l’initiative, elle devra
elle-même rédiger la disposition constitutionnelle qui concrétisera cette idée générale et soumettra
sa disposition au vote du peuple et des cantons (art. 139 al. 4 cst féd). Juste, je précise que si l’AF
n’approuve pas, elle devra soumettre au vote du peuple, si le peuple accepte, l’AF devra aboutir ce
projet.

2. Richard peut aussi utiliser la pétition (art. 33 cst féd), je ne sais pas ce qu’est le principal
avantage de la pétition (voir correction), mais son principal désavantage c’est que l’assemblé
fédéral n’est pas contraint d’y donner suite si elle le souhaite contrairement à l’initiative populaire.
Pour l’avantage, on peut dire le fait de la déposer seule sans condition supplémentaire (pas de
signature à récolter).

3. Ils peuvent initier une initiative populaire au niveau cantonales, la constitution fédérale
impose/garantit l’initiative constitutionnelle au plan cantonal, en vertu de l’art. 51 cst féd.
Juste, je précise que l’initiative peut-être législative (pas uniquement constitutionnelle), on peut
aussi faire une pétition cantonale ou encore élire des membres du gouvernement cantonal favorable
à ce projet.

Casus 2 :

1. En disant que l’Assemblé fédéral a voulu éviter d’affronter la volonté du pouvoir constituant,
Patricia entend par là que la volonté du pouvoir constituant était de pouvoir initier et appliquer de
manière contraignante et sans limite une initiative en cas de double majorité du peuple et des
cantons, même si celle-ci est incompatible avec le droit international.
Faux, en modifiant l’art. 75, dont le contenu est totalement comparable et fondé sur l’art. 139 cst
féd, donc si on veut faire les choses dans l’ordre, il faudrait modifier l’art. 139 cst (en obtenant la
double majorité) et ensuite on impacterait l’art. 75 LDP.

2. C’est à dire que l’adoption du texte aurait dû être soumis à l’approbation du peuple et des cantons
puisque c’est un changement qui touche/impacte indirectement la constitution et ses procédures,
donc on pourrait envisager la nécessité d’avoir l’approbation du peuple.
Si on modifie l’art. 75, on aura seulement un référendum facultatif avec majorité simple, mais si on
aurait modifié l’art. 139 cst féd, il y’ aura un référendum obligatoire avec exigence de la double
majorité.

3. Très mince puisque cette article est valablement entrée en vigueur (donc il y’ avait un délai pour
faire un référendum facultatif qui n’a pas été utilisé ou abouti) et elle n’est pas contraire à la
constitution puisque elle va dans le sens du respect du droit internationale.
Faux, cette décision n’est pas portable devant le TF, en vertu de l’art. 189 al.4 cst.
Casus 3 :

1. 1) : un comité (=citoyens qui ont le droit de vote) qui rédige une initiative → pas obligé
d’énoncer cette étape
2): le comité dépose l’initiative auprès de la chancellerie fédéral pour vérifier/examiner la validité
de l’initiative → seulement les exigences formelles, si celle-ci est validé, elle sera publié dans la
Feuille Fédérale, le comité devra récolter 100’000 dans un délai de 18 mois. Donc il reste 6 mois en
l’espèce.
3) Si les 100’000 signatures sont récoltés → dès ce moment l’initiative à abouti et l’assemblé
fédérale va ensuite décider si l’initiative est valide (pour les exigences matérielle), en vertu de l’art
173 al. 1 let. f cst féd. S’ensuit ensuite l’approbation/vote du peuple et canton exigeant la double
majorité pour que l’initiative soit adopté et par la suite entre en vigueur.

2. Lorsque l’assemblé fédérale a statué sur la validité de l’initiative populaire fédéral, aucune voie
de recours n’est ouverte à l’encontre de cette décision, en vertu de l’art. 189 al. 4 cst féd. Pas sur de
ma réponse, voir art. 172 et 80 LDP

3. (aucune idée voir correction)


C’est l’AF qui va devoir examiner la validité, en vertu de l’art. 139 al. 3, ici c’est l’unité de la
matière qui pose problème.

4.(aucune idée voir correction)


Art. 139 al. 4

Casus 4 :

Hypothèse I :

Selon l’art. 73 LDP, le retrait de l’initiative est uniquement valable si :


1) la déclaration de retrait est signée par la majorité absolue des membres du comité d’initiative
ayant encore le droit de vote.
2) Si le conseil fédéral n’a pas fixé la date de la votation populaire et que ce jour n’est pas encore
arrivé.
3) l’initiative ne revête pas la forme d’initiative conçue en termes généraux ayant été approuvé par
l’assemblé fédéral.

En l’espèce l’initiative ne revête pas la forme d’initiative conçue en termes généraux, du moins ce
n’est pas indiqué, le conseil fédéral n’a pas encore fixé la date de votation populaire. Concernant la
déclaration de retrait celle-ci est faite avec la majorité absolue des membres mais rien n’est
mentionné quant à la présence d’une signature, donc tout dépend de la signature, si il y’en a une le
retrait et valable sinon non. (là où j’ai doute c’est que dans la donnée il est écrit que «L’initiative
charge l’Assemblée fédérale d’élaborer un nouvel article constitutionnel» → s’agit-il d’une
initiative conçue en termes généraux ? → si oui, le retrait n’est pas valable puisque l’AF a
approuvé). Le retrait n’est plus possible à cause de la première condition que j’ai mentionné, c’est à
dire la majorité absolue des membres du comité de l’initiative n’est pas assurée.

Hypothèse II :
Je précise que selon la donnée cette initiative, comme avant, peut être une initiative conçue en terme
généraux puisque «l’AF approuve et tente d’élaborer un projet...»
Oui une votation populaire aura lieu, en vertu de l’art. 104 al. 3 Lparl, l’objet du vote sera sur
l’acceptation de la version du projet du conseil national et l’acceptation de la version du projet du
conseil des états. Juste.

Casus 5 :

1. Cette initiative à des chances d’aboutir puisqu’elle respecte les conditions de validité, c’est à dire
qu’il y’ a 1) une unité de rang constitutionnelle qui est admissible, 2) l’unité de forme qui est
respecté, 3) l’unité de la matière qui est respecté aussi, 4) le caractère réalisable est rempli 5) Il n’y
a pas de violation de règles impératives de droit international, donc ici il y’ a une forte chance
d’aboutir. Faux, l’Initiative est cantonal donc exigence à respecter, elle doit respecter l’unité de
rang, matière, forme et le droit fédéral etc. Mais elle ne respecte pas l’unité de rang, forme et le
respect du droit supérieur (droit fédéral et international, le droit fédéral prévoit le respect de la
liberté économique, pas respecté ici en l’espèce)

2. Il est possible d’avoir des voies de recours sur le plan cantonal. (On peut aussi recourir au TF
pour violation des droits politiques cantonaux, en vertu de l’art. 82 let. C LTF.) Juste

Variante
Ici, il s’agit d’une initiative fédéral donc il faut respecter les droits supérieurs (droit international,
car on est dans une initiative fédéral, ce qui est supérieur au droit fédéral c’est le droit international
→ dont la liberté économique ne figure pas) ainsi que les autres exigences de l’art. 139 al. 3 cst, ici
toutes les exigences de l’art. 139 cst sont respecté. Donc cette situation n’est pas plus problématique
que la précédente qui était une initiative cantonal donc posait plus de problème au niveau des
exigences.

Casus 6 :

1. Il s’agit d’un référendum financier. Juste


2. «nouvelles dépenses» signifie l’entraînement d’une diminution du patrimoine financier du canton
et qui n’est pas une dépense liée. Juste.

Hypothèse I :
3. Non, il ne doit pas soumettre ces placements au vote, car les placements ne constituent pas une
dépense. Juste

Hypothèse II :
4. Cela dépend, il faut, comme 1ère condition, que la dépense soit nouvelle, c’est à dire qu’elle est
décidée librement, soit qu’elle n’ait pas de fondement légal, soit qu’elle sorte du champ d’activité
antérieur de l’état → en l’espèce, il est possible qu’il s’agisse d’un champ d’activité encadré par
l’état puisque l’état doit promouvoir les activités culturelle (musée), donc ici la question est de
savoir si il s’agit d’une dépense liée ou nouvelle, si c’est une dépense nouvelle. Il faudra la
soumettre le projet au vote du peuple puisque la 2ème condition est rempli → «dépense unique
supérieur à 3 millions de francs». Si ce n’est pas une dépense nouvelle mais une dépense liée, il
n’est pas nécessaire de la soumettre au vote du peuple. Il s’agit d’une dépense nouvelle et un vote
doit être organisé

Hypothèse III :
4. Non, il n’est pas nécessaire d’organiser un vote puisqu’il s’agit là d’une dépense liée, car la
dépense est nécessaire à l’exécution d’une loi. Seules les dépenses nouvelles sont soumises au
référendum financier, donc étant donné qu’en l’espèce il s’agit d’une dépense liée, elle n’est pas
soumise au référendum (→ donc pas la peine d’organiser un vote). Juste

(pas de disposition à mentionner dans la réponse de ce casus car il s’agit d’une initiative cantonal →
donc pas forcément prévu par tous les cantons, seulement la disposition du canton en question (art.
23 de la cst du canton de X) qui prévoit le référendum financier.)

Casus 7 :

1. Marie peut faire valoir le grief de l’interdiction de l’influence illicite sur le résultat du scrutin,
découlant de l’art. 34 cst (droits politiques → libre formation et expression fidèle). En effet, il ne
faut pas que l’information contienne un vice grave grave qui puisse avoir notablement influencé ou
altéré le résultat du scrutin. En l’espèce, le message explicatif contient l’information que l’adoption
de la loi ferait baisser de 64 % les risques d’attentats en Suisse, alors que ces chiffres sont très
douteux pas les experts en sécurité et qu’ils estiment que le risque ne peut être réduit de moins de
30 % dans le canton, il s’agit là donc d’un vice puisque cette information fallacieuse pourrait
induire en erreur les votants et altérer leur libre formation de l’opinion. Juste, je précise que ces
conditions sont développés par la jurisprudence.

Variante :
1. Jeanne peut invoquer la constatation exacte du résultat découlant des droits politiques de l’art. 34
cst, si 1) le résultat est très serré, en l’espèce la loi est accepté par 50,1 % ce qui représente un
résultat très serré. Et il faut que 2) le décompte des voix, en cas de résultat très serré (rempli en
l’espèce), présente des indices concret d’irrégularité, on a pas assez d’informations en l’espèce à ce
sujet mis à par le fait que des partisans de la loi ont participé au décompte des voix → ce qui
pourrait potentiellement causer/entraîner une irrégularité des décomptes des voix. Donc si cette
dernière condition est rempli, il est possible de procéder à un recomptage des voix. Faux, il n’y a
pas d’irrégularité à constater ici, donc la 2ème condition, posé par la jurisprudence, n’est pas
remplie donc pas possible d’avoir un recomptage des voix.

Casus 8 :

Hypothèse I :
1. Une initiative cantonal visant à se séparer de la confédération Suisse n’est pas valable, car pas de
droit de sécession, car contraire à l’art. 1 de la cst.

2. Il faut réviser les art. 1 et 150 de la cst, pour que le canton ne soit plus mentionné dans la cst, il
faut bien évidemment dans un 2ème temps que le corps électorale approuve ce changement en vertu
de l’art. 53 al. 3 cst.

Hypothèse II :
3. 1) Un canton n’a pas la compétence de conclure un traité international avec un état, mais
seulement des entités régionales, en vertu de l’art. 56 cst. 2) L’art. 53 al. 3 nous rappelle que
l’approbation de l’assemblé fédérale et corps éléctorale est nécessaire dans ce type de situation, en
vertu de l’art. 53 al. 3, donc il y’ aura un arrêté fédéral soumis au référendum facultatif, en vertu de
l’al. 141 al. 1 let. C, cst féd.

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