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Thermo Mémoire
Thermo Mémoire
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
MENIAI NOURDINE
DIRECTEUR DU MEMOIRE : Pr. ZEGHIB NASSEREDDINE
DEVANT LE JURY
Année: 2013/2014
SOMMAIRE
1. Introduction générale …………………………………………………………………………………… 1
3. Problématique ……………………………………………………………………………………………… 10
I.10-Conclusion ………………………………………………………………... 9
Chapitre II : Généralité sur la maintenance
Notre pays consacre des moyens à la pointe de la technologie pour assurer les
moyens nécessaires pour faire face à la concurrence féroce des firmes étrangères.
Fertial est le fer de lance, dans notre économie pour un développement durable et
un épanouissement de notre société, Malgré la vétusté des équipements en
exploitation dans ce même site, les responsables de maintenance mettent tous leurs
efforts pour garantir une disponibilité appréciable de l’outil de production.
Les contrôles non destructifs sont d’un apport inestimable, et avantageux dans le
but d’aboutir à un niveau professionnel concurrentiel.
Parmi ces contrôles, les mesures infrarouges présentent une technique faisant
partie de la maintenance préventive conditionnelle
Une caméra infrarouge portable permet d'enregistrer les thermogrammes ainsi que les
données nécessaires au calcul des températures : température extérieure, distance de
mesure, émissivité,...
Les caméras sont des systèmes compacts dont la facilité d'utilisation est proche de celle
des caméscopes grand public.
I.1- Introduction :
Dans le cadre d’étude statistique des risques professionnels et particulièrement durant
l’application des méthodes de sûreté de fonctionnement, qualitatives, semi-quantitatives et
quantitatives dans les secteurs industriels, de nombreux problèmes sont rencontrés, citons le
problème de l’indisponibilité de données liées aux différents éléments et paramètres
d’évaluation des risques.
L’analyse et l’évaluation des risques industriels exigent la disposition de certaines données et
informations sur les différents composants du système étudié et donc, sur les différents
paramètres caractérisant les risques. A cet égard, l’application des méthodes d’analyse et
d’évaluation des risques est souvent difficile car faute de données correctes, elle est utilisée
hors de son domaine de validité.
Dans certains cas, les données peuvent être disponibles et connues avec précision en se
référant au retour d’expérience. Cependant, ces données ne sont pas toujours adaptées pour
l’analyse d’événements rares et souvent complexes tels que, les accidents majeurs pour
lesquels les données statistiques ne sont pas suffisantes.
I.6-Principalesactivités :
Liste des produits fabriqués ou vendus par FERTIAL :
FERTIAL d’Annaba présente plusieurs activités, nous pouvons citer les activités les plus
Importantes
Production d'ammoniac(NH3) :
Capacité : 1000 T/J soit 330000 T/An.
Production d'ammonium :
02lignes de500t/j chacune soit330000t/An.
Production d’Acide nitrique :
une superficie pour le stockage de 30 000 t de NA conditionné. Ce dernier stockage est équipé
d'un système de détection et d'extinction d'incendie.
I.8.7.Unité UAN :
C'est la dernière unité à voir le jour au complexe FERTIAL, cette unité est capable de
produire 600 t/j de solution UAN à des teneurs de 28%, 30% et 32% N.
Le complexe est un établissement concerné par la nomenclature des installations classées, il
se doit par conséquent de se mettre en conformité avec le dispositif réglementaire en se dotant
d'un plan d'intervention en cas d'accidents majeurs.
La direction de Fertiala décidé de réaliser une étude de danger de ses installations de
production et d'utilités et se doter d'un plan d'intervention en réponse aux scénarios
d'accidents majeurs pouvant survenir dans la plateforme.
I.8.8. Somias:
Cette filiale de maintenance dispose dans la plateforme son siège et un atelier composé
des sections suivantes:
- Fabrication mécanique avec tours, fraiseuses, étaux limeurs…
- Chaudronnerie avec guillotine, plieuses, rouleuses, poinçonneuse…
- Electromécanique (bobinage et révision des machines électrique).
- Interventions avec leurs lots d'outillages collectifs et individuels.
I.10- Conclusion :
Dans le cadre nationale du développement économique et sociale du pays, l’entreprise
est Chargée de :
Promouvoir et développer l’industrie des engrais et produits phytosanitaire.
Exploiter gérer et rentabiliser les moyens humains et matériels et financiers dont elle
dispose en vue de satisfaire les besoins du marché national et l’exportation.
Favorisé l'épanouissement de l'esprit de l’imagination et l’initiative et faire appel au
Moyens locaux.
Développer la coopération dans la cadre de lapolitique nationale en la matière.
II.1-Introduction :
La maintenance des systèmes industriels est devenu un point essentiel lors de leur conception
et de leur exploitation, tant pour des questions de sécurité et de sûreté de fonctionnement, que
pour des questions de rentabilité et de qualité. Le marché, par les concurrences articulées sur
les prix, par les délais, par les qualités, par les services après-vente, par les renommées (image
de marque) influe et façonne les politiques de maintenance.
II.2- Définition :
Une première définition normative de la maintenance fut donnée par l'AFNOR en 1994
(norme NFX 60-010), à savoir « l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir
un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé ».
Depuis 2001, elle a été remplacée par une nouvelle définition, désormais européenne (NF
EN 13306 X 60-319) : « Ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de
management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un
état dans lequel il peut accomplir la fonction requise. »
MAINTENANC
Corrective
Préventive
Systématique Conditionnelle
Défaillance
Palliative Curative
Inspection visite
Provisoire Permanente
Contrôle
1. La maintenance corrective, qui consiste à intervenir sur un équipement une fois que
celui-ci est défaillant. Elle se subdivise en :
RéseauPERT
DiagrammedeGantt
Analyse AMDEC
Par ailleurs, il existe des méthodes (par exemple, la méthode Maxer) et des logiciels de
gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO), spécialement conçus pour assister
les services de maintenance dans leurs activités.
niveau 1 :
o travaux : réglages simples - pas de démontage ni ouverture du bien
o lieu : sur site
o personnel : exploitant du bien
o exemple : remise à zéro d'un automate après arrêt d'urgence, changement de
consommable (ex :fusible)
niveau 2 :
o travaux : dépannage par échange standard - opérations mineures de
maintenance préventive
o lieu : sur site
o personnel : technicien habilité
o exemple : changement d'un relais - contrôle de fusibles - réenclenchement de
disjoncteur
niveau 3 :
o travaux : identification et diagnostic des pannes - réparation par échange
standard - réparations mécaniques mineures - maintenance préventive (par ex.
réglage ou réalignement des appareils de mesure)
o lieu : sur site ou dans atelier de maintenance
o personnel : technicien spécialisé
o exemple : identification de l'élément défaillant, recherche de la cause,
élimination de la cause, remplacement
niveau 4 :
o travaux : travaux importants de maintenance corrective ou préventive sauf
rénovation et reconstruction - réglage des appareils de mesure - contrôle des
étalons
o lieu : atelier spécialisé avec outillage général, bancs de mesure, documentation
o personnel : équipe avec encadrement technique spécialisé
o exemple : intervention sur matériel dont la remise en service est soumise à
qualification
niveau 5 :
o travaux : rénovation - reconstruction - réparations importantes
o lieu : constructeur ou reconstructeur
o personnel : moyens proches de la fabrication
o exemple : mise en conformité selon réglementation d'équipements lourds
Sigles de 4 lettres :
o MTBD : mean time between defects, temps moyen entre défauts
o MTBE : mean time between errors, temps moyen entre erreurs
o MTBF : mean time before failure, temps moyen avant défaillance (à ne pas
confondre avec mean time between failures, infra)
o MTBF: mean time between failures, temps moyen entre (deux débuts de)
pannes (à ne pas confondre avec mean time before failure supra)
o MTBM : mean time between maintenances, durée moyenne entre maintenances
o MTBO : mean time between overhauls, temps moyen entre révisions
o MTBR : mean time between removals, temps moyen entre déposes
o MTTF : 1/ mean time to failure, temps moyen jusqu'à la panne, temps moyen
(de bon fonctionnement) sans panne (entre la fin d’une panne et le début d’une
autre); 2/ mean time to fix, temps moyen entre l’apparition d’un problème et sa
solution ;
o MTTM : mean time to maintenance, temps moyen jusqu'à la maintenance
o MTTN : mean time to notification, temps moyen de signalement (du problème)
o MTTR : 1/ mean time to recovery, temps moyen jusqu’à la remise en route; 2/
mean time to repair, temps moyen jusqu'à la réparation; 3/ mean time to
restoration, temps moyen jusqu'à la remise en service
o MTUR : mean time to unscheduled removal, temps moyen (s’écoulant) jusqu’à
la dépose non programmée
Sigles de 5 lettres :
o MTBCF : mean time between critical failures, temps moyen entre (deux débuts
de) pannes graves ou « critiques » (anglicisme) (sur matériel redondé à
dégradation progressive)
o MTBUR : 1/ mean time between unscheduled removals, temps moyen entre
déposes non planifiées; 2/ mean time between unscheduled replacements,
temps moyen entre remplacements non planifiés
o MTTFF: mean time to first failure, temps moyen jusqu'à la première
défaillance
o MTTUR : mean time to unscheduled removal, temps moyen jusqu’à la dépose
non programmée
Les normes donnent l'esprit d'une intervention mais ne définissent pas toujours
clairement les opérations à effectuer,
Les normes ne couvrent pas toutes les prestations.
De ce fait, pour éviter toute ambiguïté, il est nécessaire pour chaque entreprise de définir
parfaitement les prestations attendues ou effectuées (objectif, détail des opérations, etc.)
Action consécutive à la défaillance de bien, en vue de rendre apte à accomplie une fonction
requise, au moins provisoirement.
Note: compte tenu de l'objectif, une action de dépannage peut s'accommoder de résultats
provisoires et de conditions de réalisation, hors règle de procédures, de coût et de qualité et
dans ce cas, sera suivi d'une réparation.
Confirmation par examen et établissement des preuves que les exigences spécifiées ont été
satisfaites……
Le résultat d'une vérification se traduit par une décision de remise en service, d'ajustage, de
réparation, de déclassement ou de réforme. Dans tous les cas, une trace écrite de la
vérification effectuée doit être conservée dans le dossier individuel de l'appareil de mesure.
Activité, tel que mesurer, examiner, essayer ou passer au calibre une ou plusieurs
caractéristiques d'une entité et comparer les résultats aux exigences spécifiées en vue de
déterminer si la conformité est obtenue pour chacune de ces caractéristiques.
Ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation entre les
valeurs indiquées par un appareil de mesure ou un système de mesure et les valeurs connues
correspondantes d'une grandeur mesurée…
En vue d'évaluer l'état d'un appareil présumé défectueux, l'expertise technique comprend:
· Un examen fonctionnel,
L'expertise technique ne remet en aucun cas l'appareil dans des conditions de fiabilité, de
sécurité ou de précision.
Action par laquelle un bien est affecté à une classe d'utilisation moins sévère.
Action administrative par laquelle il est décidé d'exclure de toute utilisation, un bien usagé
dont on a constaté l'inaptitude totale ou partielle à accomplire la fonction requise et qu'il n'est
pas possible de déclasser.
La recette fonctionnelle comprend entre autres les contrôles de sécurité, extérieur, un examen
fonctionnel et un contrôle de la conformité à la commande.
Gérer c'est administré, dirigé, gouverné, exercer des fonctions de direction est de contrôle
pour son propre compte ou pour le compte d'un autre.
- De sa taille.
- De l'importance de la maintenance.
- Du degré d'information.
3/ Mesurer les résultats, les comparer avec les objectifs, analyser les écarts et décider des
moyens à mettre en œuvre pour corriger la déviation.
Le rôle de la maintenance et donc de traiter des défaillances afin de réduire est si possible
d'éviter les arrêts de production.
Meniai Noureddine Page 18
CHAPITE II : Généralité sur la maintenance :
- Zéro défaut ; une production sans défaut nécessite un outil de production en parfait état et
une organisation adéquate, tout produit présentant un défaut est assimilable à un arrêt de
production et se traduit par une prolongation des délais et des coûts inacceptables.
- Zéro stock et zéro délai ; une fabrication sans stock n'est pas compatible avec une livraison
sans délai que si l'outil de production est parfaitement fiable.
- Zéro papier: il faut assurer zéro papier inutile on particulier les papiers engendrent pour les
erreurs, défauts,le retard …etc.
La maintenance d'un bien commence avec la prise en compte, dès sa conception, des notions
de fiabilité de maintenabilité, qui sont de plus en plus inscrites dans le cahier des changes.
Un équipement commence par une évolution peu de temps après sa mise en service. Ces
caractéristiques, sa capacité à produire, la qualité de travail fournit, alors ses coûts
d'exploitation peuvent diminuer. Il est donc indispensable d'agir pour le rendre conforme à un
état initial.
- Intervention du constructeur.
Les interventions sur des équipements sont nécessaires pour la conservation de leur bon état
de fonctionnement, il est donc possible de garder en mémoire:
- Le temps d'indisponibilité
Cette nécessité conduit à mettre en place pour chaque équipement un dossier qui se présente
en 2 parties:
* Dossier technique
* Dossier machine
_Dossier technique:
Il regroupe tout ce qui est propre à un modèle de machine: données du constructeur, plans
schémas électriques, nomenclature… Il suffit donc d'un dossier technique par type des
machines.
_ Dossier machine:
La cible se caractérise par un ensemble de paramètres que l'on va chercher à estimer afin de
former un diagnostic d'intégrité. La mise en œuvre d'un système CND adéquat va permettre
de produire un certain nombre de signaux qui sont fonction des paramètres recherchés. Une
étape « d'inversion », plus ou moins compliquée, est bien souvent nécessaire afin de retrouver
les paramètres initiaux de la pièce.
Cette méthode semble très simple à mettre en œuvre et elle est sensible aux discontinuités
ouvertes. On peut mettre en évidence des discontinuités de 1 µm d'ouverture, 100 fois plus
fines qu'un cheveu. De plus, elle nécessite l'utilisation de produits non récupérables, voire
contaminés après utilisation (ex. : centrale nucléaire : on essaie de réduire le volume des
déchets), mais cette méthode est irremplaçable pour la mise en évidence de discontinuités
débouchantes présentes dans les matériaux non ferromagnétiques ou non conducteur
d'électricité.
1-Rayons X (RTX)
Les rayons X en contrôle non destructif sont principalement utilisés pour réaliser des
radiographies X. L'avantage de cette technique est de fournir des informations directement
exploitables sur l'intérieur des objets ou des matériaux. L'étape d'inversion peut être assez
réduite et la résolution spatiale suffisamment bonne. Toutefois, l'interprétation des images
demande de l'expertise et la réalisation des clichés nécessite des conditions de sécurité pour
l'opérateur et l'environnement.
Dans l'industrie lourde, le contrôle à l'aide des rayons X est utilisé notamment pour les
soudures dans les centrales nucléaires et les chantiers navals et pétroliers, la corrosion des
tuyaux, la structure des matériaux composites ou les fissures dans les pièces mécaniques
complexes ainsi que pour les pièces de fonderie.
Cette technique de radiographie industrielle utilise une source de rayonnements gamma. Elle
se rapproche de la radiographie par rayons-X mais nécessite plus de précautions. La qualité
d'image est également moins bonne. L'avantage principal réside dans l'énergie du
rayonnement qui permet une meilleure pénétration que par les rayons-X et la plus grande
3-Neutronographie
4-Jauges
Le principe des jauges est basé sur la loi de l’atténuation des rayonnements (loi de Beer-
Lambert). On distingue :
Les courants de Foucault (ET) sont des courants qui apparaissent dans un matériau conducteur
lorsque l'on fait varier le flux magnétique à proximité. Ils sont une conséquence de la loi de
Lenz-Faraday.
Dans le cadre des CND, c'est l'induction magnétique B que l'on fait varier grâce à l'injection
dans une bobine d'un courant alternatif selon différentes fréquences. Cette bobine joue le rôle
d'émetteur et parfois récepteur, la variation de flux dans le matériau crée des courants induits :
les courants de Foucault (CF). En présence d'un défaut, leur circulation est perturbée par les
variations de conductivité électrique dues à la géométrie du défaut. Cette perturbation entraine
une variation du champ magnétique créé par les courants de Foucault que l'on peut détecter
Les examens non destructifs par courants de Foucault peuvent être automatisés ce qui rend le
contrôle rapide; et pratique notamment si l'environnement de contrôle est potentiellement
dangereux. En présence d'un défaut complexe, un complément d'examen par ultrasons peut
être effectué pour mieux caractériser l'anomalie
Le contrôle par ultrasons est basé sur la transmission, la réflexion et l'absorption d'une onde
ultrasonore se propageant dans la pièce à contrôler. Le train d'onde émis se réfléchit sur les
défauts puis revient vers le traducteur (qui joue souvent le rôle d'émetteur et de récepteur).
L'interprétation des signaux permet de positionner le défaut et de définir ses dimensions
relatives. Cette méthode présente une résolution spatiale élevée et la possibilité de trouver des
défauts aussi bien dans le volume de la matière qu'en surface. L'étape d'inversion est simple,
du moins pour les pièces géométriquement et matériellement simples. Cette méthode
nécessite d'effectuer un balayage mécanique exhaustif de la pièce. Il est d'ailleurs souvent
nécessaire de contrôler plusieurs surfaces de la pièce pour pouvoir faire une représentation
tridimensionnelle desdéfauts.
D'autres techniques, telle que la méthode TOFD (Time of flight diffraction), utilisent le
principe de diffraction des ondes ultrasonores pour la détection et la caractérisation des
défauts. Les développements technologiques récents permettent également la mise en oeuvre
de "multiéléments", c'est-à-dire l'équivalent de plusieurs capteurs ultrasonores utilisés en
même temps, ce qui permet de maîtriser la "forme" du train d'ondes émis. Par comparaison
avec le contrôle par radiographie qui est également mis en œuvre pour la recherche de défauts
dans le volume de la matière, les principaux avantages et inconvénients sont les suivants :
Avantage :
Inconvénients :
La magnétoscopie est une technique de contrôle non destructif qui consiste à créer un flux
magnétique intense à la surface d’un matériau ferromagnétique.
Lors de la présence d’un défaut sur son chemin, le flux magnétique est dévié et crée une fuite
qui, en attirant les particules (colorées ou fluorescentes) d’un produit révélateur, fournit une
signature particulière caractéristique du défaut.
Les méthodes de contrôle d'étanchéité font appel à des gaz traceurs, couplés à des instruments
très sensibles à des concentrations minimes de ces gaz traceurs. Les plus courants sont
l'hélium, l'hydrogène (azote hydrogéné), l'utilisation du gaz SF6 est lui maintenant interdit par
la réglementation. Actuellement, cette méthode n'est encore pas codifiée par le Cofrend, mais
elle l'est dans de nombreux autres paysles États-Unis par exemple.
Des méthodes de détection de fuite à l'aide d'un système de mesure en maintien de pression
permettent une grande précision de détermination du taux de fuite, sans recourir aux gaz
traceurs. Dans le contrôle des emballages, ces méthodes ont l'avantage de contrôler l'ensemble
du volume scellé, et notamment l'ensemble des soudures (longitidunales et transversales) qui
sont très souvent inaccessibles par le procédé de pliage.
Les méthodes de détection de fuite en bassin sans dépression externe ont une sensibilité de
l'ordre de 250 µm pour une probabilité de détection de 70 % pour le contrôle de contenants à
volume variable . À cette difficulté intrinsèque du test en bassin, s'ajoutent les plis issus de la
réalisation de l'emballage (soudure longitudinale), qui peuvent emprisonner des bulles d'air
vues comme des fausses fuites.
Le contrôle par émission acoustique consiste à recueillir l'émission d'une pièce ou structure
soumise à sollicitation, par exemple lors d'une épreuve hydraulique ou pneumatique. La
propagation des ondes ultrasonores élastiques dans le matériau, détectée par un maillage de
capteurs, peut conduire à une localisation des sources d'endommagement du matériau en
temps réel (fissuration...) et à une évaluation de leur sévérité. C'est une méthode globale (tout
l'appareil est contrôlé en même temps) et dynamique (les défauts non évolutifs ne sont pas
détectés).
Le contrôle visuel est une technique essentielle lors du contrôle non destructif. L'état extérieur
d'une pièce peut donner des informations essentielles sur l'état de celle-ci : des défauts
évidents (comme des pliures, des cassures, de l'usure, de la corrosion ou fissures ouvertes).
Des défauts cachés sous-jacents présentant une irrégularité sur la surface extérieure peut être
une indication de défaut plus grave à l'intérieur. Choisir la technique la plus adaptée en CND
IV.1- Introduction :
La température d’un corps est une grandeur physique qui caractérise le niveau énergétique de ce
corps
"Thermographie infrarouge".
IV.2-Définition [17] :
La thermographie infrarouge (TIR) est la science de l'acquisition et de l'analyse d'informations
thermiques à l'aide de dispositifs d'imagerie thermique à distance. La norme française A 09-400
défini la Thermographie Infrarouge comme « Technique permettant d’obtenir au moyen d’un
appareillage approprié l’image thermique d’une scène thermique dans un domaine spectral de
l’infrarouge ». La thermographie infrarouge est utilisée dans le domaine de la surveillance
conditionnelle de fonctionnement pour optimiser les tâches de maintenance sans interrompre le
flux de production, et réduire au maximum les coûts d'entretien.
IV.3 Principe :
La caméra infrarouge capte au travers d’un milieu transmetteur les rayonnements émis par
une scène thermique. Le système radiométrique convertit la puissance de rayonnement en
signaux numériques ou analogiques : ceux-ci sont transcrits en température par le calculateur et
transformés en points lumineux sur un écran.
La figure IV.2 montre un exemple courant de défauts dans une armoire électrique. La caméra
infrarouge mesure tous les rayonnements émis et les restitue sous forme de thermogramme :
cette image thermique est composée par des niveaux de couleur, qui sont en
corrélation avec les niveaux de T° mesurés (échelle des températures). Dans ce cas, par
comparaison des températures des trois connexions, le thermogramme nous indique un mauvais
serrage au niveau du câble droit.
• Analyse sans contact sur des équipements soumis à des contraintes non maximales.
• Maintenance prédictive : interventions uniquement sur les éléments défectueux repérés par
l’analyse infrarouge.
Conséquences :
• Coût peu élevé (proportionnellement aux coûts d’entretien classique et aux coûts
d’arrêt de production
IV.6- Utilités :
Ces explications simplifiées aident à comprendre ce que l'inspection infrarouge peut
détecter.
Cette technique combinée avec d’autres, tel que l’analyse de vibrations, l’analyse des
courants instantanés etc… permet une maintenance prédictive complémentaire et des
diagnostiques plus précis.
De plus la thermographie fait partie des essais non-destructifs qui sont de plus en plus
recommandés dans l’industrie.
La lumière visible, les ondes radio, TV, les rayonsX sont des rayonnements
électromagnétiques. Le domainevisible s’étend deslongueursd’ondeallant de 0,4à 0,8μm.La
bandeinfrarouge[figure IV.3]s’étendde0,8à1000μm.En thermographieinfrarouge, on travaille
généralement dans unebandespectralequis’étendde2à15μmetplusparticulièrementdans
lesfenêtres2-5μmet 7-15μm.
FigureIV.3 : rayonnementsélectromagnétiques
2.LoidePlank:
Figure7.3: rayonnementsélectromagnétiques
Max Plankacalculélesfluxdepuissancesélectromagnétiquesémisparuncorpsnoir.
On a :
•
λ
:
Meniai Noureddine Page 30
Chapitre IV : La méthode de thermographie
avec : • λ Longueur d’onde;
λ.(e
• Wλ Flux de puissance émis par un corps noir à la longueur d’onde;
Cesformulationsmathématiquescomplexessontreprésentéespardescourbes.[Figure IV.4]
Ri
Objet Rt
Ra
Rr
Re
NB:Touscesfacteurssontsélectifs:leursgrandeursvarientenfonctiondelal
ongueurd’ondedurayonnement.
>Explications:
a)L’objetreçoitdurayonnementincidentRienprovenance
d’unesourcequelconque.
b)Riestdirectementrestituée
enpartieaumilieuextérieurparréflexion:c’est
lerayonnementréfléchiRr.
ethermodynamique avecle
milieuextérieur:l’objetfinitalorsparémettreautant depuissance
qu’iln’enabsorbe.
Lerayonnementabsorbé
estdoncégalaurayonnementémis:Ra=Re.
d)L’objettransmet unepartiedeRi:c’estle
rayonnementtransmisRt.
>Bilandesrayonnements:
donc
Ri=Rr+Re+Rt
ou
1={Rr/Ri}+{Re/Ri}+{Rt/Ri}
avec {Rr/Ri} Facteurderéflexion"r";
{Re/Ri} Facteurd’émission(ouémissivité)"ε";
{Rt/Ri} Facteurdetransmission"t";
Ainsi 1=r+ε+t
Cetteformulationestlecasgénéraloul’équationdebasedubilanradiatif.
Le corps noir, comme nous l’avons défini ci-dessus, est un radiateur idéal : ilabsorbe
intégralement tous les rayonnements incidents et les restituent complétement au milieu
environnant :
1 =ε+ r
a) Le miroir thermique :
Le miroir parfait réfléchit intégralement tous les rayonnements incidents
r=1
b)Lescorpssemi-transparents:
Certains"objets"transmettentenpartielerayonnementinciden
t:c’estlecasdes gaz(atmosphèreparex.) oudeshublots.
Cescorpssemi-transparentssontdes milieuxde
propagationdes rayonnementsIR que l’onretrouve
généralement
entrel’objetopaquesurlequelondésireréaliserunemesuredete
mpératureetla camérathermique.
Pourlesgaz,le
facteurderéflexionestnul:r=0
ε+t=1
c)Lecorpstransparentidéal:
Levideestlemilieuparfaitementtransmetteur:
t=1
Remarque :
Notre environnement est composé d’objets qui émettent tous du rayonnement IR. Parmi
ceux-ci, il existe des sources à très hautes températures telles que le soleil, les lampes à
incandescence, etc...
Ces sources, principalement d’éclairage, émettent des rayonnements qui sont partiellement
réfléchis par chaque objet : l’œil humain voit ainsi ces objets grâce aux rayonnements qu’ils
réfléchissent dans le spectre visible.
La nuit ou lorsque nous éteignons la lumière, il n’y a plus de source d’émission de
rayonnements assez puissante que pour percevoir les objets situés dans notre
environnement. Dans ce cas, seuls les éléments portés à plus de 520°C sont vus par
l’œilhumain.
Le tableau est une référence pour mesurer les composants mécaniques défectueux.
Tableau IV.1
ÉcartΔT Critèredesévérité
>40°C Défaut3(critique).Intervenirimmédiatement.
Dans le cas où le composant présente une différence de t° ΔT° supérieur a 40° ,un niveau
limite doit être observer ,dans le cas contraire une sévérité est constatée . Tableau VI.2
10–25°C Probable.
25–40°C Important.
40–70°C Obligatoire.
>70°C Immédiat.
lubrification, usure ou encore déformation dynamique des pièces (alignement, paliers …..)
Figure IV.5 Moteur entraînant une pompe hydraulique : Echauffement anormal au niveau du
roulement côté attaque. L’analyse vibratoire indiquera s’il s’agit d’un problème d’usure ou
d’alignement.
Circuits BT 380V :
Figure VI.11 Échauffement anormal au niveau d’une cosse de raccordement entre le conducteur et la borne du
fusible.
IV.11Conclusion :
On a vu les champs d’applications de la thermographie et l’importance de cette technologie
dans tous les domaines d’exploitation.et particulièrementdu domaine mécanique .
Au cours de notre stage on a choisie de travailler sur le ventilateur qui existe au niveau de
l’unité NPK , cette dernière présente des anomalies
Le premier suivi qui a été appliqué c’est le contrôle par thermographie et l’analyse vibratoire
pour ventilateur CP1411-2
V.1-Présentation du ventilateur :
Caractéristique
ventilateur 1300A6
orientation i9
débit 22 ,2 M2 /S
vitesse de rotation 460 TR /MIN
puissance abs 46 CV
transmission texrope
Moteur :
Caractéristique
moteur UNELEC
Type FN 280 S6
60 CV A 1OOO TR /MIN avec glissières G280/20 PF
Les images thermiques délivrée présentent des zones avec la couleur violet foncée
pratiquement se sont des zones ne dépasse pas la température [30, 22,22°C], Les zones ayons
la couleur violet clair ont une température n’excède pas 35°C, pour les zones ayons couleur
vert et jeanne la température est entre [46°C_52°C], [36°C_41°C], [31°C_36°C], pour les
zones ayons la couleur marron indique 55°C,46°C,41°C,
La zone traitée précédemment ne présente aucun danger.
IR003385.IS2 IR003426.IS2
Température 21,30°C 21,30°C
d'arrière-
plan
Emissivité 0,95 0,95
Transmission 1 1
Les images thermiques délivrée présentent des zones avec la couleur violet foncée
pratiquement se sont des zones ne dépasse pas la température 31°C, 22°C, Les zones ayons la
couleur violet clair ont une température n’excède pas 41°C, 30°C, pour les zones ayons
couleur vert et jeanne la température est entre [43°C_53°C], [37°C_43°C], La zone traitée
précédemment ne présente aucun danger.
L’apparition de la couleur marron (56,48°C) et la couleur rouge (62,50°C) indique une zone
de température extrêmement élevé ; ils sont considérés comme couleur d’alarme.
25/03/2014 08:52:42
Nous avons considéré dans notre analyse, les relevés thermographiques des éléments de
l’ensemble ventilateur ; les images dégagées sont significatives pour une analyse selon les
couleurs normalisées.
En premierlieu, les clichés du moteur électrique nous a fait apparaitre que les températures
sont acceptables par contre, s’agissant des paliers 2et3 ; il a été relevé des températures
exccédant le seuil d’alerte.
L’utilisation des CND est un moyen très efficace dans la politique de maintenance
préventive conditionnelle ; les inspections, contrôles, fontpartie de ce mode de
maintenance.
Ceci peut être relevé par des mesures vibratoires et confirme par image de thermographie.
Dans un autre contexte, et du point de vue organisationnel, le manque d’informations sur les
opérations les interventions, sont pratiquement inexistantes si notre intérêt s’est porté sur e
problème, c’est le bénéfice que peut engendrer la tenue d’un dossier machine conforme .ce
dossier ,peut nous renseigner sur l’évaluation de notre ventilateur du point de vu,indicateurs
de maintenance et la prévision du budget de maintenance d’une manière générale, analyse
des données, tirées de ce dossier, nous permet d’opter à des solutions les plus adaptées
avec une planification des opérations de maintenance en moyens humains matériels et
organisationnels .
On peut recommander, une tenue d’un dossier machine, saisi sur un logiciel,
communément utilisé qui est l’acces,nous recommandons de tenir à jour la base de
données, ou doit figurer
Par ce qui suit nous pouvons suggérer une présentation d’un historique.
Intervenants Moyens
Dates Heures Dates Heures P.D.R et logistiq-
démarrage consommables ues
arrêt arrêt démarrage M E H P
Concernant le dossier machine c’est une compilationcomportant tous les documents relatifs
à l’équipement ; il doit comporter :
-plans d’installation
-catalogue de p d r
-liste de l’outillagespécifique
-manutention
Dans ce document nous avons fait une approche, dans le suivi par CND du ventilateur type
1300A6 .
Les élémentaires observées forment un historique dont l’analyse nous donne la latitude
d’intervenir dans les meilleurs délais et conditions.
Une organisation suivie, d’un personnel qualifié et les moyens nécessaires pour une
application d’un diagnostic par infrarouge (thermographie), contribuera à la diminution du
taux de panne, entrainant ainsi un temps de bon fonctionnement conséquent.
Une sensibilisation des responsable d’entreprise, pour un essor des CND,et spécialement en
thermographie ,apportera certainement un bénéfice dans la tenue des équipement en
matière de maintenance
SERVICE DE QUALITÉ:
Ce dernier doit aussi connaître les principes de fonctionnement des caméras infrarouge et
des autres types de thermomètres avec ou sans contact.
ANALYSE:
Pour une analyse de qualité, il faut tenir compte de plusieurs paramètres environnants et
théoriques. De plus il est nécessaire que le technicien comprenne le fonctionnement et le
comportement des équipements dans les conditions de l’inspection
Dans la perspective d’une approche plus élaborée nous avons introduit les
mesures de thermographie, qui peuvent nous renseigner d’une manière plus
claire, par des images en lumières visibles.
Meniainoureddine Page 10
Bibliographie
[1] documentation fertial / GROUPE VILLAR MIR
[2] Kelly A., Harris M. J., Management of Industrial Maintenance, London,
Butterworths Management Library,1978
[2] Kelly A., Maintenance and its Management, Farnham (England), Conference
Communication,1989
[5] Souris J.-P., La maintenance source de profits, Paris, Les Éditions d’Organisation,
1990
Notes et références
[10] Cf, infra, « Définitions normatives ».
Meniainoureddine Page 2
[14] M2M, technologies et équipements multi-éléments par ultrasons pour le
Contrôle Non Destructif : http://www.m2m-ndt.com/
1999
•[18]Mesure par thermographie infrarouge, D. Pajani, Add Editeur,
1989
•Normes AFNOR
Meniainoureddine Page 3