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Méthodes de maintenance TSMI

Thermographie en maintenance Lycée Jean Dupuy - Tarbes

1 Objectifs
Thermographie : Technique d’enregistrement graphique des températures de divers points d’un
corps par détection du rayonnement infrarouge qu’il émet.
La thermographie, c’est visualiser une image de la température d’une cible à distance et sans
contact (le thermogramme)
On transpose en couleurs visibles le rayonnement infrarouge lié à la température de l’objet. On
associe à l’échelle de température une échelle de couleurs.

1.1 Domaines d’application


La thermographie est utilisée dans des domaines très variés :
9 Médecine
9 Recherche & développement
9 Bâtiment
9 Maintenance préventive

1.2 Application à la maintenance


La thermographie permet de détecter
et localiser des températures
anormales liées à des défaillances
(maintenance corrective) ou à la
dégradation d’un bien (maintenance
conditionnelle et prévisionnelle)

Exemple : les installations


électriques
En règle générale la température d’un
composant d’une installation
électrique ne doit pas dépasser une
limite maximale :
9 Limite relative :
la température ne doit pas
dépasser de plus de 40°C la
température ambiante.
9 Limite absolue :
la température doit être
inférieure à 60°C,
cette valeur dépend des
matériaux utilisés (des isolants
en particulier) et de
l’environnement.

L’échauffement est lié à la circulation d’un courant dans un circuit résistif. Une température
anormale peut être liée à :

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Un courant anormalement élevé
charge trop importante
mauvaise répartition de charges
courant de fuite.
Un circuit anormalement résistif
cosses mal serrées
oxydation
tous les mauvais contacts.

Ces seuils correspondent à des défaillances existantes (maintenance corrective) ou imminentes.


Le suivi dans le cadre d’une maintenance préventive doit permettre d’agir avant ces seuils en
détectant une élévation de température ΔΘ :
→ En relevant régulièrement la température
(ΔΘ évolue dans le temps)
Mise en œuvre d’une procédure de suivi pour pouvoir observer l’évolution de la
température. C’est l’objet du chapitre 4
→ En comparant avec des équipements identiques
(ΔΘ évolue entre équipement)
Recherche d’équipements du même type, dans des conditions identiques.

1.2.1 Conditions de mesure


Les conditions doivent être identiques (la charge en particulier).
9 Même courant = nécessité de mesurer le courant
Si ce n’est pas le cas, il faudra tenir compte de l’écart de charge :
ΔΘcorrigé = ΔΘbrut x (Iréférence/Imesuré)²
9 Sur une durée suffisante pour que l’élément surveillé ait atteint un régime établi
9 Dans un environnement identique

Il est difficile de réunir ces conditions. Il faudra donc en tenir compte dans l’interprétation des
thermogrammes…

Application :
Comment analyser la différence de couleur des relais ?
Ils ne sont probablement pas tous actifs.

Comment analyser la différence de couleur des ponts redresseurs ?


Ils ne sont probablement pas tous actifs.
Celui du premier plan est actif. Ses cosses n’ont pas toutes la même température, alors que
le courant est identique (connaissance technologique). Il y a donc une élévation anormale de
la température.

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1.2.2 Interprétation
Selon l’élévation de température, on peut évaluer l’état de dégradation du bien et agir en
conséquence :

ΔΘ
+0°C +10°C +20°C +30°C +40°C
Défaut sérieux
Equipement à Défaut avéré Défaut critique
Action corrective
surveiller Il faut planifier Action
urgente
une action corrective
corrective urgente

Application :
Interprétation de la différence de couleur des ponts redresseurs ?
Ecart de 30°C, une action corrective urgente doit être prévue

1.3 Intérêt de la thermographie


La thermographie est un moyen de maintenance corrective en permettant de détecter et localiser
un défaut.
C’est aussi un moyen de suivre des installations en maintenance préventive conditionnelle.
Pas de contact, c’est un avantage décisif sur les installations ou il existe un risque, comme les
installations haute tension.
Le champ de vision est large

2 Principe

2.1 Température et chaleur


La température mesure le degré d'agitation des particules : plus les molécules d'un objet sont
agitées, plus il est chaud. Moins elles bougent, plus il est froid. On mesure la température en
degrés Celsius, ou Kelvin. A 0°K = -273°C, il n’y a plus d’agitation thermique.
La chaleur, c'est le transfert de l'agitation thermique entre des corps de température différente.
Quatre phénomènes d'échanges entrent en jeu :
9 l'émission d’un rayonnement thermique, caractérisé par l’émissivité ε.
9 la transmission par conduction
9 la réflexion ou la diffusion de l’énergie reçue
9 l'absorption thermique.
Le bilan énergétique et la loi de la conservation de l’énergie montrent qu’un corps qui absorbe
peu, réfléchi peu et transmet peu émet donc beaucoup de flux en la chaleur transmise.
On appelle corps noir un objet isolé qui ne réfléchi pas. Son émissivité est donc maximale ε =1.
A contrario, un objet qui réfléchi beaucoup, a une émissivité faible.
Quelques valeurs (variables selon l’état de surface et la température) :

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Matériel Emissivité Fer doux 0.12 Bois, papier, maçonnerie 0.9
Or 0.02 Aluminium couché sur papier 0.2 Peintures non métalliques 0.9
Aluminium 0.03 Acier galvanisé 0.25 Béton 0.9
Laiton rouge (85%Cu, 0.03 Plomb 0.28 PVC 0.93
15%Zn) Fonte neuve 0.45 Verre 0.94
Laiton jaune (65%Cu, 0.033 Peinture aluminium 0.5 Fer oxydé 0.94
35%Zn) Acier trempé 0.52 Peinture noir mat 0.96
Papier d’aluminium 0.05 Cuivre oxydé 0.76 Aluminium anodisé noir 0.96
Etain 0.06 Acier oxydé 0.79 Noir absolu 1
Cuivre 0.072 Peinture noir lustré 0.8
Panneau d’amiante 0.12 Peinture blanche 0.85

Conclusion :
Valeur de l’émissivité réelle mal connue (on peut la mesurer)
Le rayonnement dépend de la température et de l’émissivité, auquel peut s’ajouter la réflexion
d’autres rayonnements

Application :
Comment analyser la différence de couleur sur le radiateur ?
Il est peint en noir (e=1), sauf sur la tranche ou l’aluminium est brut (e faible). Le radiateur
rayonne donc moins sur cette zone, et la température est sous évaluée.
La température est probablement constante (connaissances technologiques)

2.2 Rayonnement infrarouge


Tout objet émet donc un rayonnement dit « thermique » lié à la température et à son
émissivité si sa température est supérieure à 0°K
L’infrarouge est une gamme de longueur d’onde à la limite supérieure du spectre visible (au delà
du rouge d’où le nom d’infrarouge) dans laquelle ce rayonnement est le plus important.

Comme pour les autres rayonnements, il existe des matériaux transparents ou opaques.

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Attention : ce qui est Ecrans Transparent dans le Transparent dans
transparent pour le spectre visible l'infrarouge
visible ne l’est pas Verre oui non
forcement en IR… Plexiglas oui non
polycarbonates oui oui
matériaux opaques classiques non non
(bois, métal....)
certaines matières plastiques non oui
(sacs poubelles notamment...)

Conclusion :
Mesurer le rayonnement thermique permet de déterminer la température si on connaît
l’émissivité.
Attention aux réflexions
Attention aux matériaux traversés
Attention, compte tenu de ces incertitudes on abouti souvent plus à une image qui permet
d’évaluer la température qu’à un véritable moyen de mesure

2.3 Moyens de mesure


Les thermomètres infrarouges sans contact, destinés à la mesure à distance de la température
d'une cible. La taille de cette cible dépend notamment de la distance thermomètre - cible, et du
type de laser dont le thermomètre est équipé. Suivant le degré de perfectionnement du
thermomètre, il permet ou non réaliser les fonctions suivantes :
- faire varier l'émissivité,
- mesurer les températures minima et maxima de la cible visée,
- enregistrer les températures mesurées…
Ils sont utilisables par des opérateurs non-spécialistes de la
thermographie infrarouge.
Les imageurs thermiques, destinés à visualiser la température d'une
scène observée. Ils ne permettent pas la mesure de températures.
Les caméras infrarouges de mesure thermique permettent la
visualisation et la mesure de la température d'une scène observée. Les images peuvent être
enregistrées puis traitées de façon plus approfondie sur PC. La principale différence
technologique qui distingue les caméras actuellement proposées sur le marché est leur système de
refroidissement :
9 Refroidissement par effet Peltier : l’application de l'effet
thermoélectrique Peltier (absorption ou dégagement de chaleur
à la jonction de deux métaux différents, lors de la mise en
circulation d'un courant électrique) aux détecteurs infrarouges
permet de refroidir ces derniers à des températures proches de
– 100°C. Cette technologie est moins élaborée que les autres
(voir paragraphes suivants), mais sa puissance de réfrigération
est réduite.
9 Refroidissement par circuit fermé Stirling : un circuit de refroidissement fermé, caractérisé
par des phases de compression et détente isothermes, permet de refroidir le détecteur à des
températures proches de – 190°C. La consommation et l’encombrement sont faibles; forte
puissance de réfrigération.
9 Maintien en température (système bolométrique) : elles sont utilisables par des opérateurs
ayant reçu une formation sérieuse sur la thermographie infrarouge.

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2.4 Structure d’un imageur

2.4.1 Optiques Afficheur


Comme sur un appareil photo, un bloc
optique qui a pour fonction de projeter CCD Contrôleur
+ Clavier
l’image visée sur le capteur. Ce bloc se
Mémoire
caractérise par sa distance focale, son
ouverture de champ (angle de prise de Interface
vue). USB

La mise au point peut être manuelle ou automatique (autofocus). Elle va d’une valeur minimale
liée à la constitution du bloc optique à l’infini.

2.4.2 Capteur CCD (Charge Coupled Device)


C’est une matrice de capteurs qui fournisse un signal numérique d’éclairement. L’image est donc
composée de points, les pixels. Le nombre de pixel par colonne et par ligne forme la résolution.
La projection de l’objet sur le capteur CCD doit au moins couvrir complètement un pixel pour
être exploitable. Il faut donc que l’image de l’objet soit la largeur de 2x2 pixels minimum. On
recommande de retenir au moins 3x3 pixels.
Le constructeur indique l’IFOV (Instantaneous Field-of-View) qui correspond à l’angle de vue
d’un pixel, HFOV et VFOV qui indiquent la dimension du champ.

2.4.3 Contrôleur
Cœur de l’imageur, il assure la lecture du CCD, la conversion rayonnement/température et il
détermine la plage de couleur correspondant.
Il gère l’afficheur LCD, le clavier et l’interface de communication.
Il permet le stockage d’images dans sa mémoire

Conclusion
Plus on est loin de la cible plus l’image sur le CCD est petite, et donc plus les objets doivent être
gros pour que le système puisse indiquer la température.
Pour les petits objets, on doit s’approcher, ce qui est limité par la mise au point mini.
Pour contrôler une armoire on doit évaluer la distance et éventuellement prévoir de faire plusieurs
clichés.

3 Caractéristique d’un imageur


Analyse de la description de la ThermaCAM E25 (page 16)

9 Est-ce un système à mise au point manuelle ou automatique ?


Manuelle

9 Quel est le rôle du laser ?


Indiquer à l’utilisateur le point central de l’image, point ou l’imageur indique la température

9 Quelle est la précision ?


± 2°C ou ± 2% de la lecture. A relativiser car on connaît en général mal l’émissivité…

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9 Relevez le nombre de pixels par ligne et le nombre de lignes
9 Relevez la taille du champ
9 Déduisez en la distance a laquelle on doit se placer pour évaluer la température d’un fil de Ø
3mm placé verticalement.
160 pixels par ligne
120 lignes
Champ de 19° x 14°
Fil vertical, donc pas de problème en vertical, on a plus de 3 pixel
En horizontal il faut au moins 3 pixels
Champ pour 3 pixels = 19° x 3/160 = 0,356°
On arrive a ce résultat par l’IFOV aussi 3 x 2 mrad x 360 /2π = 0,343°
Ce qui représente une largeur = distance * tg angle d’ouverture
Pour un objet de 3 mm, la distance maxi = 3 mm / tg 0.35625 = 48 cm
Ce qui est compatible avec la mise au point mini (30cm)
C’est une prise de vue proche, il faudra donc beaucoup de clichés pour visualiser l’ensemble de
l’armoire.

9 Quelle est la taille du plus petit objet visualisable ?


Mise au point mini = 30 cm
Donc taille mini = 0,30 x tg 0,356° = 1,85 mm x 1.85 mm
Dans ce cas on a une prise de vue très réduite : de 10 cm x 7,4 cm

Le constructeur donne un tableau indiquant la dimension correspondant à un pixel en fonction de


la distance :

On retrouve le résultat précédent : à 50 cm, un pixel correspond à un objet de 1mm. Pour couvrir
3 pixel, l’objet doit faire au moins 3 mm x 3mm. Le thermogramme couvre 16cm x 12 cm.
Cette dimension correspond au cercle central visible sur l’écran

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4 Méthodologie en maintenance préventive conditionnelle

4.1 Démarche
La mise en place d'une maintenance conditionnelle associée à des moyens de surveillance
thermographique procédera de façon sélective :

La sélection des équipements qui feront l'objet de contrôles et suivis par la thermographie
infrarouge :
9 parmi les installations électriques,
9 parmi les installations dotées de matériaux calorifuges et réfractaires,
9 parmi les installations dont certaines défaillances se manifestent par des échauffements
détectables préventivement par l'outil thermographie infrarouge.

La sélection des composants et des défaillances potentielles dont la connaissance par retour
d’expérience des exploitants, fournisseurs, constructeurs, spécialistes, … aura permis d’évaluer
les risques et leur criticité (AMDEC).

La connaissance des symptômes annonçant la défaillance des composants déjà rencontrée et


ayant fait l’objet de retour d’expérience des concepteurs et acteurs aux différents stades du cycle
de vie.

La mise en place de la méthode de surveillance la mieux adaptée et à l'importance des


équipements, sachant qu'un contrôle par thermographie infrarouge est quasiment toujours mis en
œuvre actuellement dans le cadre de suivis périodiques pour les applications de maintenance. (Il
existe cependant des moyens de surveillance continue, plutôt comme aides à la conduite, des
fours en particulier, pour vision permanente des flammes et réglage des brûleurs).
La périodicité est le paramètre à fixer, suivant la vitesse connue et/ou estimée de dégradation de
l'équipement. Elle est très variable suivant le type d'équipement surveillé. La fréquence peut être
accélérée si les symptômes précoces le justifient.

La sélection des moyens de mesure qui permettront de suivre les paramètres retenus :
9 choix d'un " imageur " ou d'un mesureur thermique
9 choix du mode de collecte des images infrarouges (enregistrement ponctuel des images ou
continu du film du contrôle).

La sélection des moyens de traitement associés aux outils d’acquisition : dans la majorité des
cas, un logiciel spécifique est associé à la caméra infrarouge retenue, et développé par le fabricant
de la caméra.

Mise en œuvre d’une structure de suivi pour être capable de suivre l’évolution thermique de
l’équipement.

4.2 Création d’une signature


On réalise une visualisation de l’équipement sain, afin de pouvoir détecter des anomalies par
comparaison.
Matériel nécessaire :
9 Caméra thermographique

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9 Appareil photo
9 Pince ampèremétrique

Vous devez aussi disposer des schémas de l’installation et des paramètres de conduite

4.2.1 Sélection des composants ou des parties e l’équipement à visualiser


→ Composants particuliers
→ armoire électrique

4.2.2 Définition de l’état de référence de l’équipement


→ configuration
→ taux de charge (courant, puissance, …). Une mesure de courant est souvent nécessaire

4.2.3 Définition des prises de vue

Paramétrage de la caméra
9 Evaluez l’émissivité des éléments visés.
→ A partir de la table d’émissivité
→ En prenant une valeur moyenne compte tenu des différents matériaux et des
couleurs.
→ Ne pas tenir compte des informations relevant de matériaux dont l’émissivité est
très différente.
→ Evitez les objets dont l’émissivité est faible (métaux polis par exemple) : la
mesure sera difficile car ils rayonnent peu en fonction de la température, l’erreur
d’évaluation de la température est importante.

9 Adaptez la gamme de température/couleur


→ Pour que les détails apparaissent dans la zone ou vous cherchez à visualiser la
température
→ Utilisez une palette mettant en évidence le défaut

Position & cadrage


9 Assurez-vous que l’environnement ne perturbe pas la mesure
→ attention aux matériaux opaques aux IR (verre par ex.) ou transparents.
→ risque de réflexion de sources de rayonnement environnantes
→ Se mettre face à l’objet visé (ne pas dépasser 45° d’écart)

9 Adopter une distance compatible avec la dimension de ce qu’on souhaite visualiser


→ Vérifier que l’imageur a une définition suffisante en utilisant la table donnée par
le constructeur.
→ L’objet doit déborder du cercle central de l’afficheur pôur que la température
affichée soit significative

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9 Faire la mise au point
→ Pour que l’image soit nette

4.2.4 Réalisation de la prises de vues


→ En image thermique
→ En image optique, da la même position, avec le même cadrage

4.2.5 Rédaction d’un rapport


→ Etat de l’équipement
→ Etat de l’environnement de référence
→ Définition des prises de vues
→ Images thermique et optiques

4.3 Analyses périodiques


La maintenance préventive conditionnelle repose sur une surveillance réalisée selon un période
compatible avec la vitesse supposée d’évolution des défauts recherchés
Elle consiste en une série de prises de vues, selon la procédure définie lors de la signature.
Matériel nécessaire :
9 Caméra thermographique
9 Appareil photo
9 Pince ampèremétrique

4.3.1 Mise en situation


→ Vérifier que l’équipement est dans son état de référence.
→ Vérifier que l’environnement est proche de celui de la signature
Sinon, il faudra tenir compte de cet écart dans l’analyse

4.3.2 Prises de vue


→ Identiques à celles de la signature, thermographique et optiques

4.3.3 Analyse
→ Comparaison des clichés
→ Recherche de différences
→ Recherche des causes de différence (tenir compte des écarts de configuration et
d’environnement)
→ Conclusion : est-ce un défaut et quelles actions doit-on mener.

4.3.4 Rédaction d’un rapport


→ Etat de l’équipement
→ Etat de l’environnement
→ Images thermique et optiques
→ Analyse
→ Conclusions

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4.3.5 Suivi
→ Identification des actions à mener
→ Identification des éléments à surveiller, et programmation de cette surveillance
→ Archivage

5 Exemples de thermogrammes
Applications en maintenance préventive conditionnelle et en expertise

5.1.1 Electricité HTA/HTB

Vérifier que les intensités sont les mêmes


Faible élévation de température, a surveiller

Problème de contact au niveau du Support de l'isolateur à contrôler


sectionneur

Isolateur défectueux Mauvaise connexion sur liaison haute tension

Echauffement sur la connexion de l'isolateur Inspection de lignes à haute tension

5.1.2 Electricité BT/TBT

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Image visible Echauffement des câbles normal

Mauvaises connexions sur la liaison porte Image thermique de fusibles


fusible

Charge déséquilibrée Image thermique d'un disjoncteur en pleine charge

Mauvaise connexion sur une tête de câble Charge déséquilibrée

5.1.3 Mécanique

Image thermique d'un moteur Image thermique d'un ventilateur

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Roulement défectueux Alignement du moteur à contrôler

Contrôle thermique de l'échauffement des Paliers déséquilibrés


moteurs

5.1.4 Canalisation et isolation

Bouchage sur une canalisation Vanne fuyarde

Inspection d’une cheminée industrielle Etat du calorifuge à inspecter

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Détection de niveau sur la cuve Détérioration du calorifuge

5.1.5 Bâtiment

Localisation d'une trame chauffante dans le Ponts thermiques sur la façade d'une maison
sol d'une maison

Fenêtre à simple vitrage parmi des fenêtres à Détection de l’armature


double vitrage

Fuites dans un toit en terrasse Présence importante d'humidité sur un mur

5.1.6 Réfractaire

Dispersion thermique sur un four Usure anormale de l'isolation

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Détérioration de l'enveloppe réfractaire sur Phénomène de cockage dans un four de raffinerie
un four rotatif

Détérioration de l’isolation Dégradation du réfractaire sur un broyeur à galets

5.1.7 Divers

Contrôle du refroidissement d'une tête de Détection de niveau dans un réservoir


soudage

Contrôle de l'uniformité en température sur Contrôle de la température lors de la pause d'une


un rouleau sécheur chaussée asphaltée

Inspection des freins sur un train Mesures thermiques sur des moules
d'atterrissage

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Notice technique

ThermaCAM™ E25
Accédez à la Thermographie pour une somme modique

L’IMAGE
Résolution thermique 0,20°C à +30°C
Fréquence image 50/60 Hz non entrelacé
Focalisation Manuelle
Type de détecteur Matrice à plan focal, microbolomètre non refroidi, 160 x 120 éléments
IFOV 2 mrad avec l’objectif 19°
Réponse spectrale 7,5 - 13µm

L’AFFICHAGE DE L’IMAGE
Sortie vidéo PAL ou NTSC, vidéo composite par connecteur RCA standard
Ecran Ecran LCD couleur 2,5”, 16.000 couleurs

LA MESURE
Gammes de mesure -20°C à +250°C, jusqu'à +900°C en option
Exactitude de mesure sur corps noir ±2°C ou ±2% de la lecture
Outils de mesure Spot fixe au milieu de l'image infrarouge
Touches d’accès direct Changement de palettes de couleur, Ajustement automatique (continu ou manuel)
Réglages Date/heure, unités de T° (°C ou °F), Langue, Echelle, Affichage des données, Intensité
de l’écran LCD (haute, normale, faible)
Correction de l'émissivité Variable de 0,1 à 1

L'ENREGISTREMENT
Type Mémoire FLASH interne (jusqu'à 100 images)
Format de l'image thermique JPEG radiométrique

OBJECTFS AU CHOIX La ThermaCAM E25 doit être commandée avec une focale non modifiable de 9mm,
17mm ou 36mm
Type d'Objectif Champ H x V Minimum de focalisation Focale
Objectif 1 X 19° x 14° 0,3 m 17 mm
Objectif 2 X 9° x 7° 1,2 m 36 mm
Objectif 0,5 X 34° x 25° 0,1 m 9 mm

Laser LocatIR™
Classification Classe 2
Type Diode laser semi-conducteur AlGaInP : 1mW/635 nm rouge

ALIMENTATION
Type Batterie Li-Ion rechargeable, sans effet de mémoire de charge
Autonomie 2 heures
Chargeur de batterie Chargeur interne à partir d'une alimentation secteur 110/220 VAC ou
en option, depuis une prise allume-cigare 12V d'une voiture.
Option : chargeur indépendant 12V à deux emplacement.
Alimentation externe Adaptateur secteur 90-260 VAC, 50/60 Hz, sortie 12 VDC
Tension 11-16 V continu
Gestion de l’alimentation Arrêt automatique et mode veille (personnalisable)

LES CARACTERISTIQUES
Poids 700g avec batterie
Dimensions 265 mm x 80 mm x 105 mm
Trépied 1/4” -20
Boîtier Plastique et caoutchouc

L’ENVIRONNEMENT
Temp. de fonctionnement -15ºC à +45ºC
Temp. de stockage -40ºC à +70ºC
Indice de protection IP 54 IEC 529
Humidité relative de 20% à 80%
Choc 25G IEC 68-2-29
Vibration 2G IEC 68-2-6

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